11déc 11

Merkel, Marine Le Pen, Jack Lang, Pas-de-Calais socialiste.

L’Europe « austéritaire » est née

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Adresse de Jean-Luc Mélenchon et Oskar Lafontaine

aux salariés européens

Le 14 décembre 2011 à Strasbourg,

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Les dirigeants actuels de l’Union Européenne nous mènent au désastre.

Pendant des années, ils ont donné toujours plus de pouvoir à la finance. Le bilan est catastrophique. L’environnement est sacrifié. Le chômage explose. Les salariés sont pressurés et appauvris. L’économie réelle est prise en otage par les banques.

A présent, au nom de la crise qu’ils ont provoquée, les gouvernements européens veulent continuer et aggraver les politiques d’austérité. Sous la pression d’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, ils ont décidé d’écrire un nouveau traité qui retirerait aux peuples européens le droit de décider librement de leur budget afin d’imposer partout la rigueur. Aucun d’eux n’a prévu de demander l’avis au peuple sur un texte aussi fondamental. C’est la fuite en avant dans l’Europe austéritaire. Parce que l’Europe ne peut se faire sans ni contre les peuples, nous exigeons la convocation de referendums sur ce traité dans nos pays.

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Organisez des écoutes collectives !

A l'occasion de mon passage sur BFM-tv dimanche 18 décembre prochain de 18h à 20h (avec notamment un débat face à la droite), je vous propose d'organiser des écoutes collectives suivies de débats sur notre programme "l'Humain d'abord".
Merci de nous remonter sur ecoutecollective@placeaupeuple2012.fr :
- les lieux des écoutes collectives qui vont être organisées pour que nous puissions les relayer.
- de petits comptes-rendus avec des photos une fois qu'elles se seront déroulées.

J’ai rédigé ce post bref par étapes. D’abord, vendredi je voulais marquer l’événement que constitue le nouvel accord conclu au sommet européen. J’ai donc organisé une conférence de presse sur le thème. Mais j’ai surtout écrit auparavant car la compréhension des conclusions du sommet est en soi un enjeu, tant le document final est tortueux. N’empêche ! C’est un tournant dans l’histoire de la construction européenne. La tendance à l’autoritarisme dont mille symptômes récents avaient montré la progression est dorénavant institutionnalisée. Elle fonctionne au service d’une illusion mortelle : un modèle économique pourrait devenir une constitution politique. Bien sûr la vie passera et enfoncera tous les savants montages de cette nouvelle usine à gaz, opaque, autoritaire et inégalitaire. Mais à quel prix ? Puis j’ai senti le besoin de faire un petit tour d’horizon rapide. J’évoque le plantage du premier meeting de Marine le Pen et les turpitudes du PS, à partir de ce que j’apprends de la situation dans le Pas-de-Calais. Je dis aussi un mot sur la fin de l’Union Soviétique parce que j’ai été interrogé sur le sujet alors que je ne m’y attendais pas. La journaliste m’a dit : « On fête le vingtième anniversaire de la fin de l’Union Soviétique ». Vous fêtez ça, vous ? 

A la fin du sommet européen, Angela Merkel était satisfaite. Elle a d'ailleurs remercié Nicolas Sarkozy pour avoir "bien coopéré". Elle a gagné. La BCE n'interviendra pas. Elle ne peut toujours pas prêter directement aux Etats. Elle ne pourra pas non plus prêter au « Mécanisme européen de stabilité » (MES). Ce « MES » est la chose qui organise l’intervention financière de l’Union Européenne. Je n’entre pas dans le détail. Vous le trouverez sur mon blog européen. En tous cas une concession de pure forme a été accordée à Sarkozy pour donner le change. La BCE aidera à la gestion administrative dudit Mécanisme prévu pour aider les Etats… mais elle n’y mettra pas un centime. La seule piste de respiration financière évoquée dans l'accord est de recourir plus fortement au FMI. Lequel sera davantage financé par la BCE. Vu ? Non. Je suis certain que vous ne suivez pas. A ce point de complexité il est peu probable que beaucoup d’entre vous suivent encore ce qui se passe. Pour ma part j’ai consacré une longue séance de travail au sujet avec mes assistants pour décrypter le contenu de l’accord conclu. Je peux assurer qu’au point où tout en est, on peut affirmer que l’opacité est sans doute un objectif pour ceux qui pilotent depuis des mois les opérations européennes ! L’opacité est un des moyens de la tyrannie du fait accompli que pratiquent ces sommets et leurs « accords historiques » à répétition. Comment discuter ce qu’on ne comprend pas ?

Cette fois-ci encore apparaît une nouvelle créature institutionnelle qui vient prendre sa place dans l’usine à gaz européenne. Celle-là s’appelle « l’union de stabilité financière ». USB ! Génial non ? La réponse à la crise de l’Union Européenne : l’USB ! Les contours de cette nouvelle union sont d'ailleurs eux aussi opaques. On ne sait pas si elle comptera 23, 24, 25 ou 26 membres. Puisqu'outre le Royaume-Uni qui n'y participera pas, la Hongrie, la Suède et la République tchèque ont aussi émis des réserves sur leur participation finale. Le contenu par contre est connu. Il est le suivant : regrouper et "renforcer" sous un même label toutes les mesures autoritaires décidées depuis 18 mois. On prend toutes les décisions déjà prises, on les durcit et on  rebaptise le paquet qui les contient. Dans l’emballage on retrouvera donc le "Pacte de stabilité et de croissance renforcé, la mise en œuvre du semestre européen, la nouvelle procédure concernant les déséquilibres macro-économiques et le pacte pour l'euro plus." A cette liste de carcans et de verrous, l'accord signé ajoute la « règle d'or » pour tous. Cette règle d'or est présentée comme "une nouvelle règle budgétaire" qui va plus loin que toutes les contraintes fixées jusqu'alors depuis le traité de Maastricht. De la limitation du déficit public à 3 % du PIB, on passe désormais au choix à "l'équilibre ou l'excédent des budgets des administrations publiques". Un véritable garrot !  L’équilibre budgétaire à perpétuité ! Il sera considéré comme respecté si le déficit reste en dessous de 0,5 % du PIB. C’est ici une surenchère tellement forcée qu’on se demande si elle a un sens réel. En effet l'Union Européenne n'arrivait déjà même pas à appliquer le Pacte de stabilité à 3 % du PIB. Elle invente pourtant une nouvelle règle plus dure encore ! Le point commun de toutes ces contraintes est évidemment d'imposer l'austérité partout, à tous et tout le temps. En imposant la même politique en toute circonstance à 23 pays, cet accord prépare l'asphyxie économique et sociale de tout le continent. La nouvelle "Union de stabilité budgétaire" marque donc l'avènement de ce que je propose désormais d'appeler « l'Europe austéritaire ».

« Austéritaire » est un mot fabriqué pour désigner la finalité et le moyen. La finalité c’est l’austérité. Le moyen tient en trois mots : opaque, autoritaire, inégalitaire. Opaque ? On a vu. Autoritaire ? Voyons. Toute la force de contrainte de l'UE est désormais concentrée vers son objectif unique : l'austérité. Pour cela, les mécanismes de surveillance et de sanction sont encore renforcés. En cas de non respect des règles, les sanctions seront automatiques. Mais l’origine de la décision est désormais totalement hors des mains des gouvernements. Le Conseil, qui réunit les gouvernements des Etats n'interviendra même plus pour approuver la mise en place de sanctions. C'est la Commission qui les décidera toute seule. Certes le Conseil pourra ensuite suspendre cette décision. Mais il ne peut le faire  que si 85 % des membres sont d’accord pour s’opposer. C’est ce que l’on appelle la « majorité inversée ». Une merveille de trouvaille !  Quant au Parlement européen, il n'a même jamais été envisagé de le consulter alors même qu'il s'agit d'appliquer des amendes automatiques de plusieurs centaines de millions d'euros à des peuples en difficultés. Opaque et autoritaire, donc.

L'Europe austéritaire est aussi inégalitaire. Face à la difficulté tous ne seront pas égaux pour prendre les décisions. L'accord a prévu une majorité qualifiée pour gérer en urgence le mécanisme de sauvetage des Etats en difficulté. Aux précédentes étapes, cette majorité qualifiée avait été fixée à 80 %. Or ici on ne parle pas de voix calculées en fonction de la population des Etats mais en fonction de leur quote-part financière au sein du Mécanisme de stabilité qui est elle-même calculée sur la base des parts détenues au capital de la BCE dans la zone euro. Avec une majorité qualifiée à 80 %, seuls deux Etats avaient concrètement un droit de véto sur la gestion du fameux fonds de sauvetage : la France et l'Allemagne. Dans l'accord signé vendredi on est passé à 85 % ce qui fait rentrer l'Italie dans ce club très fermé des Etats à droit de véto. La perversité de la présentation consiste à faire croire que ce mécanisme est destiné à empêcher les "petits Etats" de bloquer les décisions. En fait il les oblige en cas de besoin à obtenir les bonnes grâces des trois puissants. Leurs chefs de gouvernement n’ont pas fini d’être convoqués pour être admonestés ou renvoyés comme l’ont été déjà Papandréou et Berlusconi. A ce sujet notons que l'Italie n'était pas digne d'avoir un droit de véto avec son précédent gouvernement. Mais elle l'est devenu depuis que son gouvernement est aux ordres de la Commission européenne et applique avec zèle la rigueur. Une telle Europe hiérarchisée et contrainte où une poignée d'Etats gouverne des dizaines de peuples contre leur gré ne peut pas durer. Qui prendra la décision en France pour modifier la Constitution et y introduire la règle d’or ? Qui va décider de transposer les règles de « l’union pour la stabilité budgétaire » ? Il s’agit du plus important transfert de souveraineté jamais décidé. La souveraineté budgétaire est le cœur de la souveraineté populaire. L’actuelle assemblée n’a pas été élue en connaissance de cause sur ce sujet puisqu’il n’était pas présent dans le débat de l’époque. L’Assemblée Nationale n’est donc pas légitime pour décider seule sur ce sujet. C’est le référendum qui est le moyen démocratique adapté à la circonstance.

Voici la cerise sur le gâteau dégoûtant de ce sommet européen. Outre la célébration d'Angela Merkel, le sommet a aussi vanté les mérites des nouveaux gouvernements italiens et grecs mis en place sous le contrôle étroit de l'Union Européenne. Et de manière incongrue, les conclusions des chefs d'Etat félicitent d'ailleurs non seulement le gouvernement grec mais aussi "les partis qui lui apportent leur soutien". Cela signifie que le parti d'extrême-droite grec Laos se voit félicité officiellement par l'Union Européenne pour sa participation au gouvernement Papademos ! Au nom de l'austérité, tous les autres principes fondateurs de l'UE semblent s'être évanouis pour que la plus haute instance de l'UE en vienne à féliciter l'extrême-droite. Il y a encore quelques années, des réunions européennes étaient organisées pour s'inquiéter de la participation de l'extrême-droite à un gouvernement d'un Etat membre. Ce fut notamment le cas quand le parti d'Haider participa au gouvernement en Autriche. Signe d'un basculement, en une dizaine d'années l'Europe est donc passée des mises en garde contre l'extrême-droite aux félicitations. La déchéance est consommée. Comme l'a noté Bernard Thibaut de la CGT, "cette Europe-là est condamnée".

L’ironie malsaine de cette histoire c’est qu’au moment où le sommet « sauvait l’Europe », pour la énième fois la crise rebondissait ailleurs montrant l’inepte vanité de toutes les gesticulations des dirigeants qui ont signé ce tissu de sottises. Au même moment une agence de notation dégradait la note d’une série d’entreprise et de banques. Pour elles toutes cela signifie que le crédit va leur coûter plus cher. Donc elles vont voir s’accroître leurs difficultés. La manœuvre des agences est très politiquement ciblée. Trois banques françaises appartiennent au groupe mondial des banques dites « systémiques ». Celles dont la défaillance menacerait « tout le système financier ». Comme les grandes entreprises visées elles sont donc poussées au démantèlement. Pour la plus grande joie de leur concurrentes anglo-saxonnes ! Il leur faut vendre des actifs au plus vite pour améliorer leur compte et avoir un bilan plus conforme aux règles qu’imposent les agences. Les coups portés sont donc très intéressés. Tout cela génère des flots de commissions. Dans certains cas c’est du pur coup de pouce aux gourmands qui rôdent autour d’une entreprise. Ainsi quand la note de l’assureur Groupama est dégradée. Je n’ai certes pas l’intention de pleurer sur les malheurs de Groupama, quoique ses adhérents aient sans doute des raisons d’être très mécontents. En effet c’est un groupe mutualiste. Tiens ! Tiens ! Il y a quelques temps j’avais lu à la une d’un cahier du journal « Les Echos » un titre qui m’avait tiré l’œil : « Groupama refuse de brader ses actifs ». On apprenait que l’assureur mutualiste voulait vendre des actifs pour redresser son bilan mais qu’il trouvait qu’on lui faisait des offres à prix bradé ! Bref il s’agissait alors de prendre son temps. Voilà qui est fini grâce à l’agence de notation. Bon appétit les requins !

Résumons. L’usine à gaz inventée au sommet européen repose sur l’idée qu’il s’agit d’une crise de la dette excessive des Etats et non d’un assaut spéculatif des tous puissants « marchés financiers ». L’inanité de ce raisonnement est donnée le jour même. L’assaut continue. Les cibles sont toutes minées sitôt que les agences les frappent une après l’autre comme de vulgaires Etats. Toutes les cibles visées sont mises à la disposition de leurs prédateurs les plus impatients. C’est toute l’économie réelle cette fois-ci qui va entrer dans l’œil du cyclone spéculatif. Sur fond de récession généralisée, la marge de manœuvre de chacune est abrogée. Tout va donc y passer.  

Madame Le Pen est en panne de public, en dépit de la gonflette que lui assurent médias complaisants et les horrifiés de service ! Mille personnes seulement pour son premier meeting de campagne ! Cela ne l’empêche pas bien sûr de faire son travail. Elle a compris ce qu’est le fond de l’air devant la catastrophe qui s’avance. Elle s’avance donc sur les mots qui couvrent l’attente. La voilà qui parle de « révolution ». Oui mais attention ! On devine qu’il ne s’agit pas de « révolution citoyenne » ni de révolution socialiste, bien sûr. Il s’agit de « révolution nationale ». Les habituels ignorants qui peuplent les rédactions de la branchouille vont passer à côté de ce que cette expression signifie. Sans doute, futés et incisifs, vont-ils me poser la question qui tue et qui leur a été suggérée au repas de baptême du fils de Jean-Patou et Marie-Térébenthine. Ils me demanderont : « Vous parlez comme madame Le Pen de révolution ! Le regrettez-vous ? » Une question digne de l’évêque Cauchon face à Jeanne d’Arc, comme c’est la mode dorénavant : « Abjurez-vous votre erreur ? » « Vous repentez vous avec sincérité ? ». Bref ces grands esprits passeront à côté du fait que la « révolution nationale » c’était le label dont s’était affublé le régime du maréchal Pétain et de ses miliciens. Une reprise du label du régime du maréchal Pétain.  Et pour le reste, elle choisit délibérément de faire le caméléon ? Car la voilà qui pille à grande échelle le vocabulaire et les références du Front de Gauche : révolution, nuit du 4 août, porte-parole des « invisibles ». Nous comprenons l’intention : disputer le terrain à la seule force politique présente dans les entreprises et les quartiers populaires qu’est notre Front de Gauche !  La bataille est engagée entre elle et nous.  Nous allons rendre visible aussi son déguisement. Car ses gesticulations ne suffisent pas à cacher de qui elle est le garde-chiourme ! L’augmentation du SMIC ? Une « mesurette » selon elle. Le blocage des loyers ? « Une idée communiste » selon l’habitante du château de Montretout. La taxation des revenus du capital ? Cela la toucherait de trop près ! Et ainsi de suite. Tout ce qui intéresse la vie quotidienne des travailleurs ne la concerne pas. Les tenants du système ont bien compris son utilité : ils font donc la promotion d’une Le Pen qui serait devenue la représentante des classes populaires. Cette nouvelle assignation injurieuse du peuple est une sorte de ressucée de la vieille antienne « plutôt Hitler que le Front populaire ». Plutôt le Front National que le Front de Gauche.

Puisque j’en suis aux questions incongrues, en voici une. Dimanche, j’étais à Montreuil pour la conclusion d’un banquet républicain. A la fin du discours une caméra m’interroge : « On fête aujourd’hui les vingt ans de la fin de l’Union Soviétique. Qu’en pensez-vous ? Le communisme c’est fini ? ». Trop drôle, non ? On voit « l’angle », comme ils disent. Ils ont dû faire le tour avant cela des vieux communistes et finir leur « papier » sur moi. Genre : tous des vieux cons et leur candidat Mélenchon marque ses distances. Depuis des semaines, c’est le petit jeu : trouver une faille, un sujet d’opposition entre communistes et moi. Dommage que Robert Hue ne fasse rêver personne comme « communiste pas d’accord » avec Mélenchon, vu son statut de commensal ostensible du Parti Socialiste ! Pourtant il était bien parti. D’abord, sur simple demande du concierge de Solférino, il me traite de « sectaire », puis d’être « dans le balluchon de Sarkozy ». Noble et digne, on le voit. Mais pas de pot pour les marionnettistes, le futur ministre « communiste » du gouvernement Hollandréou déclenche un haut-le-cœur très bruyant chez les communistes réels d’aujourd’hui. En sortant de la naphtaline, Hue m’a offert une démonstration généralisée de solidarité de tous les étages du communisme militant et dirigeant ! C’est d’ailleurs une bonne démonstration politique. On voit à quelle décadence mène le refus du Front de Gauche ! Tous ceux qui veulent servir les socialistes finiront comme ça ! Bon, avec tout ça, je dois encore répondre à la question tellement d’actualité de la caméra qui s’intéresse à une célébration si urgente.

Personnellement, je ne « fête » pas la fin de l’Union Soviétique. Car je ne vois pas ce que nous y avons gagné. Ni ce qu'y ont gagné les russes. Ni qui que ce soit, à part les américains et leurs larbins dans le monde. Je partage plutôt l’avis du journal « Le Monde » tel qu’il est exprimé à la une de son édition du 8 décembre. Lisez et dégustez. « On vivait plus libre dans l’Union Soviétique de la fin des années 1980 que dans la Russie « démocratique » de ce début des années 2010 ». Ajoutons qu’on y vivait plus longtemps, qu’on y faisait plus d’enfants, qu’on y était mieux soigné, mieux éduqué. Mais je reconnais qu’il n’y avait aucun des signes de civilisation propre à « l’occident développé » : ni maffias, ni oligarques, ni milliardaires, ni nuées de pauvres dans les rues, ni coke, ni crack, ni ceux qui les vendent. Depuis, tout est réglé. Et voilà ! A question intéressante, réponse facétieuse. Comme j’en suis aux questions qui m’excitent, je vous livre quelques-unes de celles que m’a posées le journal « Le Parisien ». Ne regardez pas que les réponses. Regardez l’enchaînement et le contenu des questions. Et si vous avez des aigreurs, souvenez-vous : on vit plus libre aujourd’hui que demain, à ce rythme.

Le Parisien :
« Le spectre de l’effondrement du triple A ne vous fait pas peur ? »
« Si ! Si je vois un pilote ivre dans l’avion, je suis très inquiet, même si je n’aime pas le pilote. Les libéraux allemands aimeraient bien recréer sous appellation euro, une zone mark dont ils sortiraient tous les pays du sud de l’Europe ! Leur pays vieillit. Ils ne pensent qu’à sauver leurs fonds de pensions de retraite. Leur industrie dépend des pièces détachées fabriquées à bas prix par les pays voisins. Leur dette est considérable. La pauvreté frappe 20 % de la population active. L’Allemagne décline. Vraiment, Sarkozy a tort d’en faire un modèle ! »


Le Parisien : « La règle d’or, est-ce un piège tendu à la gauche ? »

« Oui. Nos adversaires de droite ont bien vu qu’il y avait une faille. Ils l’exploitent avec méthode. Depuis que les socialistes ont voté le Traité de Lisbonne, la droite leur en fait avaler toutes les conséquences. Sans limite. En Grèce et en Italie les socialistes gouvernent même avec la droite et l’extrême droite pour rester dans ce cadre ! »

Le Parisien : « Pour le moment, les socialistes disent non à la règle d’or… »
« Regardez pourquoi ! François Hollande refuse la règle d’or proposée par Nicolas Sarkozy parce qu’elle n’est pas assez contraignante. Mais il la votera maintenant parce que c’est à nouveau un Traité européen! Il le trouve « flou ». Il refuse d’en voir la brutalité libérale ! »


Le Parisien : « Vous avez multiplié les « offres publiques de débat » à François Hollande. Attendez-vous toujours une réponse ? »

« Au mois de septembre, il avait déclaré qu'une fois investi, il se ferait un devoir d'entrer en contact avec nous. Depuis, apparemment, il a changé d'avis. »


Le Parisien : « Mais le traiter de « capitaine de pédalo » n’est pas la meilleure manière de l’inviter au dialogue… »

« Il n’en avait accepté aucune autre ! Et quelle importance donnée à une phrase ! Si la France a hurlé de rire, c’est bien parce que j’ai piqué au bon endroit ! Et avez-vous vu la réponse qu’il m’a fait faire? Que je suis un agent du « cabinet noir » de Sarkozy et de l’extrême-droite ! Quel mépris ! Qui demandera à Hollande si avec des mots pareils il nous respecte assez pour qu’on l’écoute ? Les dirigeants socialistes ne savent pas que le monde a changé. L’époque où ils pouvaient, par leurs tricheries de congrès, régler les problèmes d’orientation avec moi est terminée. Maintenant, c’est dans les urnes que ça se passe. Leurs magouilles avec les Verts et Bayrou ne convainquent pas les gens ! Nous sommes aussi l’alternative à gauche, ne leur en déplaise ! »


Le Parisien :
« Comment sortez-vous du dilemme d’être peut-être le Jean-Pierre Chevènement de 2012 ? »
« Je n’accepte pas ce raisonnement. En 2002, en plus de Chevènement, il y avait Olivier Besancenot, Christiane Taubira. Les deux avec l’accord de Jospin. Le PS fut directement responsable de l’atomisation de la gauche. Il pensait que l’élection était gagnée d’avance, parce que Jacques Chirac était discrédité. C’est exactement le même schéma de campagne que reproduit François Hollande. Aggravé par le mépris pour tout ce qui n’est pas lui à gauche et les caresses et révérences pour Bayrou ! Quelle folie quand il dit : « Je ne suis pas le contre-président, je suis le prochain ! » Comme si l’élection était une formalité. Ajoutez son programme d’austérité !  Bref, il est seul à croire que Sarkozy et Le Pen sont battus d’avance !… Nous nous battons pied à pied contre eux sur le terrain. Hollande fait comme s’il allait gagner tout seul au premier tour ! »


Le Parisien :
« Vous êtes né à Tanger, au Maroc. Quel regard portez-vous sur la poussée islamiste au Nord de l’Afrique ? Y a-t-il un islamisme modéré ? »
« Non. La religion en politique est toujours mauvaise. Et la preuve est faite que les tyrans ne contenaient pas l’intégrisme : ils le favorisaient. Et l’émiettement de la gauche est criminel. Face aux sociétés arabes, il faut être confiant ! Notons cependant que 60% de gens n’ont pas voté pour les partis religieux en Tunisie et 70% de députés au Maroc ne sont pas des députés religieux. Mais la révolution n’est pas toujours victorieuse. En Egypte nous sommes près du désastre, pris entre salafistes et frères musulmans ! »


Le Parisien :
« Que pensez-vous de la loi qui propose de pénaliser les clients des prostituées ? »
« Je suis abolitionniste. Et partisan de la pénalisation des clients. A ceux qui ont une autre idée sur la question, ceux qui parlent de « travailleurs du sexe », je dis : soyez cohérent, proposeriez-vous ce métier à votre mère, à votre fille ou à votre fils ? Non bien sûr ! Donc pourquoi ce qui n’est pas bon pour vous le serait pour les autres? La prostitution n’est rien d’autre qu’un trafic des êtres humains et donc il doit être réprimé radicalement pour être éradiqué. »


Le Parisien : « Que pensez-vous de l’affaire qui secoue la fédération socialiste du Pas-de-Calais ? »

« Je ne sais pas du tout de quoi il s’agit et je n’ai pas l’intention de m’y intéresser. Le PS présente de nombreux symptômes de nécroses. On s’en est aperçu dans les Bouches-du-Rhône, on l’a observé dans l’Hérault, est-ce que cela se répand ? En tout cas, je n’ai pas envie que l’on passe la campagne électorale à parler des turpitudes du PS parce que sinon, on va y consacrer tout notre temps. »

En fait, je vais vous en dire davantage sur cette affaire des socialistes du Pas-de-Calais. Au moment où j’ai répondu, je n’avais rien lu sur le sujet. Juste un entrefilet. J’ai quand même bien ri en lisant les détails de la bataille de gifles entre Montebourg et Jack Lang ! Je commence par là. Ce bon vieux Jack a sorti son vieux flingot à tirer dans les coins. L’homme qui m’avait accusé d’être lié au « cabinet noir » de Sarkozy m’était apparu bien diminué. En effet comment a-t-il pu croire que je tendrais la joue gauche ? Je lui ai donc répliqué, comme vous vous en souvenez ! J’ai dit que je gardais un souvenir ému de sa danse du ventre auprès de Sarkozy quand il a voté la réforme de la Constitution et même le Traité de Lisbonne ! Et surtout quand il a été nommé par Sarkozy comme son représentant pour la Corée du Nord ! Hé ! Hé ! Sacré Jack ! Donc voilà maintenant qu’il n’a plus de circonscription ! En effet sur place personne ne veut plus de lui. Les ingrats ! Un voyage tous les six mois bottes aux pieds loin de la place de Vosges et voilà le remerciement ! Pourtant il avait accepté de bon cœur de faire à ces manants la faveur de les représenter après avoir quitté la circonscription de Blois où il venait de perdre la municipale ! Ce nouveau bénéfice lui avait été concédé par François Hollande à l’époque ! On ne sait pas comment les joyeux drilles socialistes du Pas-de-Calais avaient été convaincus. Miracle de l’influence et du rayonnement idéologique. Et aujourd’hui, qui lui demande d’être candidat pour un septième mandat consécutif ? François Hollande ! Jack n’aurait pas osé dire ça sans son accord, n’est-ce pas ! Et d’ailleurs n’est-il pas le représentant spécial de François Hollande dans le dernier organigramme publié par « le prochain président » ?

Montebourg est donc pris à partie de deux côtés. A la fois par Jack l’inusable, porte-parole spécial de Sarkozy et Hollande réunis pour la Corée du Nord et le Pas-de-Calais et toutes représentations spéciales ! Et par Aubry, que la présence de toutes ces allumettes à deux pas d’un baril de poudre comme le Pas-de-Calais rend nerveuse. Lang recommence donc son numéro indémodable, dit du glaviot suave. Il porte plainte ! Il accuse ! « Montebourg voudrait faire le jeu de la droite qu’il ne s’y prendrait pas autrement ». Fine mouche le Jack. Ses amis l’adorent. La preuve : voici ce que dit un dirigeant socialiste cité par « le Parisien » à propos de l’urgence de lui trouver une circonscription : « Ce qui est sûr c’est qu’il vaut mieux lui en trouver une plutôt qu’il aille voir du côté de Nicolas Sarkozy ». C’est eux qui le disent ! Pour les électeurs qui vont avoir l’honneur de l’avoir dans leurs bocages, c’est une formidable motivation de vote, non ? Si j’évoque cette palinodie c’est parce qu’elle est si représentative de ce qu’est devenu le Parti Socialiste. J’ai dit que c’était un astre mort. Les primaires ne m’ont pas fait changer d’avis, au contraire. Mais à présent le processus de décomposition est encore davantage avancé. En aucun cas un tel outil ne peut servir à quoi que ce soit dans le moment politique que nous vivons. Voyez l’horreur que dévoile le mouvement de rideau dans le Pas-de-Calais !

Je crois qu’ils ne se rendent même plus compte de ce qu’ils disent. Ainsi quand Montebourg accuse Jack Lang d’être un symptôme du système de corruption qui prévaudrait dans le Pas-de-Calais. La réponse de Catherine Génisson, première secrétaire de cette fédération, est consternante : « Jack Lang n’est au courant de rien, il était en dehors du fonctionnement du Pas-de-Calais ! » A-t-elle réalisé qu’il s’agit d’un aveu ? Et François Lamy, le conseiller numéro un de Martine Aubry ! Réalise-t-il ce qu’il révèle quand il déclare au journal « Les Inrockuptibles » : « Dans le nord, en tant que maire de Lille, elle a réussi à nettoyer ce qu’elle a pu constater ». Ah bon ! Et qu’est-ce qu’elle a pu constater ? En tous cas le récit de ce journal fait froid dans le dos. Le système décrit montre des racketteurs qui menacent et frappent, une corruption méthodique et généralisée. Un système tellement violent et ancré qu’on devine sa puissance et son étendue.

J’en parle avec la rage au ventre. Toute cette bande, avec ses votes truqués a fait la pluie et le beau temps pendant des décennies au Parti Socialiste. Toutes ces années perdues, tous ces débats truqués à cause d’eux ! Quand j’étais responsable de la Gauche Socialiste j’étais responsable de la moitié nord du pays, tout ce qui se trouvait au-dessus de la ligne Jura, Essonne, Vendée. Vous voyez le territoire immense ? Tout l’Est, toute la Bretagne, toute la région parisienne ! Eh bien 60% des mandats du parti, c’est à dire des votants, se trouvaient dans deux fédérations : celle du Nord et celle du Pas-de-Calais ! Cela veut dire que ces gens décidaient de tout en matière d’orientation politique. Maintenant on sait qui ils étaient. Car depuis vingt-cinq ans ce sont les mêmes qui tiennent tout. Dire après cela « on ne savait pas ce qu’ils faisaient », c’est se moquer du monde. Ceux qui ont bénéficié de ce système, quel que soit ce bénéfice, ne pouvaient rien ignorer. Les Bouches-du-Rhône, l’Hérault, le Pas-de-Calais, deux têtes de liste aux sénatoriales en région parisienne, d’autres bientôt sitôt que les bouches vont s’ouvrir. A qui le tour ? Cela va se savoir bientôt, j’en suis certain.

Je sais que beaucoup de socialiste regardent de notre côté. Ils viennent à nos réunions. Je sais que beaucoup lisent ce blog et en reprennent les arguments pour leur propre travail de militants. Je les adjure de rompre les rangs et de nous aider partout où ils le peuvent et de toutes les façons qui soient possibles. Amis, vous ne méritez pas d’être mis au service d’une entreprise devenue aussi honteuse que celle-ci. Femmes et hommes, comme militants, vous voici associés à des tricheurs qui sont de surcroît des bandits de grand chemin. Au plan politique, avec l’appel de Hollande à Bayrou, vous voici associés à une tentative de changement d’alliance dont vous comprenez tous le danger. Mercredi dernier, avec nos amis, nous avons fait une conférence de presse pour rappeler quel est le contenu du programme de Bayrou. Lisez notre travail de décryptage et vous verrez mieux où l’on vous entraîne ! En aidant le Front de Gauche, c’est votre propre cause et honneur que vous servirez ! Le meilleur moyen d’obliger ces chefs ineptes à sortir de leur arrogance et de leur sentiment d’impunité c’est qu’ils soient bousculés et forcés par la croissance d’une force authentiquement de gauche, désintéressée et civique comme le Front de Gauche ! Tous ceux qui perdent leur temps à défendre un tel système ne servent rien ni personne d’autres qu’une illusion ou une nostalgie. Mais dans la vie réelle, c’est seulement alimenter le dégoût de ceux qui pensent que tous sont pourris.


704 commentaires à “L’Europe « austéritaire » est née”
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  1. Nuno dit :

    Prostitution et misère sociale les deux phénomènes sont liés la marchandisation de tout dans la société cela pourrait être une des définition du capitalisme mais encore plus du néolibéralisme. Dans cette théorie économique on a élaboré de savantes théories mathématiques dans lesquels par nécessité simplificatrice il a fallu réduire l'être humain (hypothèse évidemment grossièrement fausse) à un agent économique, uniquement à la recherche de son intérêt personnel qui est de maximiser son bénéfice et minimiser sa perte. Ce qui est étonnant c'est que cette idéologie de la concurrence du marché, de cette guerre de tous contre tous a force d'être rabâché par les médias dominants a fini par contaminer la société, il n'y a qu'à voir les émissions de télé au heures de grande écoute ou cette idéologie imprègne tout.
    Alexandre Adler digne représentant du système et passé lui maître dans l'art de parler de tout en racontant vraiment n'importe quoi "Les éditocrates".

  2. Sylvain dit :

    Apparemment il n'y a pas de centrale nucléaire en Grèce et je trouve qu'avec le grand chambardement qui se prépare là-bas, ce n'est peut-être pas une mauvaise chose! A ma connaissance, quand on a fait la Révolution de 1789 en France, notre territoire ne possédait aucun des 58 réacteurs atomiques actuels (ou alors j'ai raté un épisode!) et je me demande comment les choses évolueraient en cas de conflit majeur. D'après des recherches faites par les Allemands, il faut très peu de choses pour faire fondre un réacteur! Qu'en est-il exactement?

  3. Hold-up dit :

    354 - Sylvain
    " Qu'en est-il exactement ? "

    Ne parlons pas à tors et à travers en imaginant des choses impossibles. Restons groupés et concis. Contentons-nous déjà, de penser l'impensable : " Je crois que vous ne vous rendez pas compte que d’ici deux jours, ou une semaine, notre monde pourrait disparaître. C’est Armageddon". Soit c’est 1789, soit c’est un changement majeur de notre industrie, comme ce qui s’est passé pour internet après 2000." L'ancien patron de Kerviel prédit l'Apocalypse de la finance.
    Pensons plutôt 1789 en 2012 !

  4. zenzab dit :

    @Joëlle (pour le moral...)
    Il m'arrive aussi d'avoir cette impression d'entre-soi, mais un fait objectif la balaie rapidement. Lorsque j'ai commencé à fréquenter ce blog, il y'a un peu plus d'un an, le billet de notre hôte était lu par environ 10000 visiteurs, ce qui donnait lieu à environ 200 commentaires. Jetez un oeil aux chiffres de fréquentation et vous y trouverez certainement des raisons de vous redonner du courage (surtout sachant que tous ceux qui lisent ne postent pas. La preuve: en ce qui me concerne, c'est la première fois...).
    Cela dit, moi aussi, dans ma banlieue Séquano-Dyonisienne, j'entends de ces trucs qui vous foutent le moral dans les chaussettes, du genre "...c'est tous les mêmes, y feront rien pour nous..." et le refrain habituel du même tonneau... Auquel je réponds invariablement "Ce qui est sûr, c'est que si on joue pas le match, on risque pas de le gagner...!" Dès lors, je peux constater un changement chez mon interlocuteur du moment, quel qu'il soit. J'en déduis qu'on ne pourra jamais empêcher un être humain normalement constitué d'avoir l'espoir d'améliorer sa condition et celle des siens.
    Mais, c'est vrai, je suis un de ces affreux idéalistes.
    Fraternellement. Mélenchon, Présidons!

  5. marechal dit :

    @ J-jour
    Et allez redixit : "Marchais s'en serait pas pris à un jeune journaliste." C'est exaspérant. Et Calvi d'en baver d'aise évidemment.

    Tiens mais dit donc, c'est pas le retour du refoulé qu'on a sur le blog ? Avec tous ses onanistes qui ne parlent que des "filles de joies", l’apprenti journaliste en question, onaniste patenté aussi de surcroît, il aurait pas posé une question sur ces "bas-fond là" des fois. Non non je dis juste ça comme ça.
    Et puis l’ère austéritaire qui arrive au grand galop, est-ce que cela veut dire moins de travail pour ceux qui se font déjà écraser par la pyramide sociale ?
    Eh oui travailler : cette activité humaine où on vend son temps pour pas bien chère, et son corps et ses nerfs aussi et qui permet de nourrir sa tribu. L'ére austeritaire nous mettra-t-elle au chômage technique ?
    Si c'est le cas on aura bien le temps d'aller tous se les glander au bois de Boulogne... non non je dis ça comme ça.

  6. bob dit :

    Croyez-vous vraiment que les gens qui ont recours a des prostitué(e)s craignent son interdiction ? Excusez-moi, mais, ouvrez simplement les yeux.

    Les gens que j'ai entendu à la télé et à la radio parler à la place des prostituées sont systématiquement des bobos consommateurs, qui se planquent derrière les arguments bidons des "associations de prostituées" même si ces associations pourraient être, comme jadis, manipulées de a à z par des proxénètes et représentent une poignée de prostituées, celles qui s'en sortent, parce que Françaises et ayant accès aux clients qui payent très cher (ce qui signifie moins de passes, etc). Ces bobos refusent de reconnaître que la majorité écrasante des prostituées sont des femmes étrangères, ou affreusement pauvres ou parfois très torturées. Ils hurlent "à la pudibonderie anglosaxonne" des abolitionistes, et jamais personne, sur ces plateaux n'ose jamais leur river le clou par peur de passer pour un coincé intégriste. Il suffirait de rappeler à ces gens une chose fort claire : le taux de mortalité parmi les femmes prostituées est des dizaines de fois plus élevé que parmi les femmes non prostituées.

    Ces bobos esclavagistes brandissent l'image de la prostituée ravie de faire don de son corps aux miséreux sexuels (toujours de sexe masculin, bien entendu) lançant, sur chaque plateau de télé le nom de Grisélidis Réal. Scénario toujours le même sur chaque plateau a) l'association de prostituées b) G. Réal.

    G. Réal est la seule prostituée écrivain que les bobos consommateurs aient trouvé à se mettre sous la dent : elle leur a servi au XXe siècle et ils comptent pouvoir s'en servir pour les décennies à venir.
    G. R était une femme fort intéressante, mais c'est un cas tout à fait à part : - fille de bourgeois, elle a trouvé dans la prostitution mais surtout dans l'écriture sur la prostitution le moyen de ses comptes avec ses origines bourgeoises.

  7. nerawi dit :

    Petit rappel (et je m'excuse aupres des lecteurs pour qui ce n'est pas utile):
    Ceci est un espace collectif de publication dont les sujets sont dictés par les thématiques abordées dans le billet. La pluralité des points de vue y est utile. L'imprecision, l'invective et les reactions "a chaud" y sont néfastes.
    Si tout le monde ne poste pas a tout va sur le meme sujet, c'est peut être qu'il n'y trouve rien a ajouter par rapport a ce qui s'y trouve deja et donc par principe écologique, ce qui profite a tout le monde sans même qu'on s'en rende compte. Ne sachant pas a qui l'on s'adresse, il faudrait a tout prix eviter les attaques personnelles et veiller a ne pas dégoûter les usagers, passifs ou actifs, respectueux et intéressés.

    @bob
    Sur le fait que la question soit pervertie par la facon dont les principaux médias l'abordent, pas de doutes. Mais cela n'empêche pas de pouvoir se la poser en d'autres termes. C'est même essentiel, car si la critique des médias est nécessaire, étant donnée leur influence, avancer sur le fond l'est tout autant.

  8. CN46400 dit :

    A propos de Calvi et de son émission sur le communisme.

    Outre Adler, égal à lui même, c'est à dire égal au pire des défroqué, il faut noter la présence charitable de Courtois (100 millions de morts...mais il a parlé de Babeuf), et surtout de.....Poutine (descendant direct de.....Lénine bien sûr). Bref, une émission comme Calvi les aime, c'est à dire sans contradicteur!

  9. kalamar31 dit :

    Jeudi 15 décembre 2011 à 20h30 :
    Tournefeuille
    Le Phare - salle Rouge
    Assemblée citoyenne

  10. GONZALES dit :

    Bonjour à tous,
    Ce pays a besoin d'une vrai Justice et de transparence dans toutes les institutions de l'Etat.
    Mr Mélenchon, saississez-vous de ce débat qui vous amènera à parler de la VIème République et sa constituante, car tout découlera de là ! Le grand ras de bol des français vient de cette justice qui s'achète avec sa carte (Gold) ! Tout ce que nous vivons actuellement n'est qu'une question de Justice.

    Je ne veux pas jouer de nouveau les trouble-fête mais Mr Champremier-Trigano, pourquoi parler de "feignants" et de "télécommande" ?
    Très mauvaise communication pour le lancement d'une belle initiative du FdG !
    http://www.liberation.fr/politiques/01012377179-melenchon-s-offre-une-telecommande-a-militants

  11. zab dit :

    Allez, hop ! je vais faire comme kalamar31 (comm 361), et je n'en voudrais pas au webmaster de m'effacer pour cause de hors sujet ! :
    jeudi 15 décembre à 18 h 30
    Ste Savine
    Grand salon de musique
    Assemblée citoyenne

  12. marianne dit :

    il faut que les classes populaires comprennent que MLP est installée par les liberaux pour contrer la gauche et quand je parle de la gauche pour moi il n'y en a qu'une le front de gauche.
    MLP ne defend pas les classes populaires d'ailleurs dans les medias radio rélé etc ils font tout pour faire monter le score de MLP
    c'est revoltant d'entendre ce qu'on entend a la radio ils zappent systematiquement le front de gauche ou en parlent négativement
    ce matin ils essaient d'hameçonner les classes populaires et les associent d'emblée a MLP
    on voit la que le seul parti que les gens au pouvoir craignent c'est celui de JL Mélenchon.
    c'est malhonnète tout ça et ça me révolte.

  13. Jean Jolly dit :

    @ Joëlle.

    En effet, ça n'est pas simple que de prêcher la bonne parole, y'en a un autre qui s'est essayé à ce jeu... ils l'ont crucifié ces cons ! Enfin, c'est ce qu'on nous raconte.

    Que dire à ce stade de notre "évolution" ? J'aimerais connaître moi-même la solution, sauf que j'en suis bien incapable. Il nous reste que nos mains et notre insoumission pour faire basculer l'ordre voulu par une clique de bandits.

    Croire n'est pas une mauvaise chose, avoir le courage et la volonté de parvenir à nos désirs en est une autre... puisqu'elle doit être inévitablement commune.

  14. redline69 dit :

    bonjour
    la place du FN sur l'échiquier politique est le résultat d'un rejet marqué des deux entités politiques que sont l'UMP et le PS !
    les électeurs ne voyant pas émerger leur choix dans les assemblées et les relais politiques sont très frustrés et finissent par voter le pen comme une sorte de baroude !
    en effet l'UMP et le PS à tellement verrouillé le paysage politique qu'un parti du refus est né de cette usage et il s'appelle le FN.
    donc pour que les électeurs reviennent dans l'arêne il faut qu'ils perçoivent nettement que nous ferons aucunes concessions à l'UMP et le PS installé dans le bipartisme à vie !
    les électeurs voyant que nous sommes une vrai alternative à la représentation Nationale, au contrôle réel des finances, à la fin des abus, etc, pourront nous rejoindre car le climat aura changé.
    pour l'instant, nous sommes dans une cage de verre ou Bayrou qui n'a rien n'a proposer que l'austérité est le nouveau Messie des médias ! mais la réalité sera au final de nous ramener dans le giron du PS ou de l'UMP ! les journalistes servent à çà principalement ! on gagnera sans soucis si on montre notre détermination.
    la réalité du FN démontré au fil du temps est un noyau dur de 3% d'électeurs et le reste sont les mécontents du système UMP/PS. alors quand ces gens comprendront que la gauche est de retour avec un pôle fort de partis, ils voteront pour le FdG et là le pari lançé à l'origine par Jean-Luc Mélenchon sera gagnant !
    le courage est de pas isoler ses gens ! mais bien de les faire réfléchir aux manipulations qu'ils subissent.

  15. laforcedupeuple dit :

    Je ne suis pas hors sujet, bien au contraire:

    J'ai mis en place une grande loterie ou celui qui joue décide lui même de gagner ou de perdre...
    L'investissement à participation ne coûte que 2€ une fois pour toute et au maxi- 1h- de son temps tout les 5 ans.
    La méthode explicative vous est fournie.
    Le gain est à minima de 300€ net mensuel et à minima à vie!
    J'ai testé la méthode, elle fonctionne au delà de mes espérences.

  16. Mazauric Claude dit :

    Les plagiaires…
    Désormais, ils s’y mettent tous : de Le Pen à Sarkozy, de Bayrou à Hollande, chacun(e) s’emploie à réclamer qu’on « produise français », non pas seulement qu’on « achète français » mais, vous avez bien lu, qu’on « produise français » !
    Souvenirs, souvenirs… Il y a bientôt trente années un certain Georges Marchais, au nom du Parti communiste français, avait lancé le mot d’ordre : « Produire français ! ». Que ne lui avait-on alors réservé comme sarcasmes : nationalisme étroit, esprit cocardier, poujadisme identitaire, etc. et le pire : l’accusation de « populisme ». En ce temps, si regretté par ses bénéficiaires, quand les élites célébraient le « marché commun » et proclamaient comme Yves Montand dans Libération, un « Vive la crise » retentissant, tandis que les hommes du grand capital sacrifiaient sur l’autel de « L’Europe » des pans entiers de l’industrie française en exportant leurs capitaux sur tous les « marchés » mondiaux : la sidérurgie, la carbochimie avec le charbon, la machine-outil, l’informatique, la filière française de l’industrie électro-nucléaire, les chantiers navals etc., on n’avait pour ambition officielle que de transformer les « usagers » des services publics en « clients » et les citoyens productifs en « assistés » (… ce qu’on leur reproche précisément aujourd’hui). C’était l’époque où Peyrefitte découvrait que « La Chine s’éveillait » (merci pour elle, c’est fait !), où une ministre (Saunier-Seité) déclarait avec l’approbation béate des penseurs médiatiques, que, bonne cliente, lorsqu’elle achetait un produit, elle ne regardait que son coût et son usage, pas sa provenance (ça, c’était envoyé !). Un peu plus tard une égérie socialiste annonçait aux gascons que s’ouvrirait demain à l’exportation de leur foie gras le vaste marché de l’Europe centrale et orientale. Aux cultivateurs et éleveurs, on promettait des cours élevés, aux viticulteurs et arboriculteurs, l’eldorado, aux lorrains et aux cévenols, on expliquait que le...

  17. FDG 43 dit :

    Je reviens sur la contribution de Citoyen FdG 42 (268) et les quelques réactions qu'il a suscitées. Il est vrai qu'"il ne suffit pas qu'il y ait une crise économique et sociale profonde et des plans d'austérité mortifères pour l'emploi et les services publics, pour que toute leurs victimes se rassemblent comme "les cinq doigts d'une main et forts par leur union " s'engagent dans le FdG pour vraiment changer les choses. Cela n'a rien d'étonnant quand on voit avec quelle hargne et quelle constance les propositions de son programme sont soit tues, caricaturées ou moquées par les importants qui font l'opinion. Cela s'appelle la bataille ou la guerre idéologique et dans ce domaine nous ne somme pas à égalité avec nos adversaires ou nos "concurrents"...Cela dit, j'ai moi-même constaté pour le déplorer que ce mardi 13 décembre de grève et de manifestation contre le plan d'austérité Sarkozy/Fillon était bien tristounet : beaucoup de salariés et de retraités étaient aux abonnés absents ! Sans doute chacun avait ses raisons de ne pas être dans la rue ce mardi-là. Mais après tout,on sait d'expérience (il paraît que certains "fêtent" la fin de L'Urss ces jours-ci !) qu'on ne peut pas faire le bonheur des hommes sans eux ni contre eux.
    Et si ces derniers se montrent incapables de défendre de bec et d'ongles les conquêtes de leurs aînés -obtenus de haute lutte -, ils ne méritent pas de les conserver. L'avenir n'appartient qu'à ceux qui luttent (Victor Hugo) ou encore "si vous faites les moutons, vous serez tondus!" (JLMélenchon).

  18. CN46400 dit :

    Bravo Mazauric (368)? Ah! qu'en termes concis, ce qu'il fallait dire est dit!

  19. jpdu44 dit :

    Le système électif devient de moins en moins démocratique. Les partis en place s'installent dans des oligarchies. Il faut un système de représentativité qui permette une rotation des représentants, et évite que s'installe ces mafias politiques.
    Le tirage au sort d'une partie des représentants devrait permettre une meilleure représentativité des citoyens.

  20. Jean-françois91 dit :

    @287 braun
    Faire des actions fortes au niveau européen est une très belle chose. Mais les décennies écoulées nous ont appris combien la coordination et la convergence sont laborieuses à obtenir (et entrainent toujours une dilution des mots d'ordre). Eh oui, il y a de grandes différences dans les traditions, dans les paysages politiques et dans les idéologies dominantes, façonnées aujourd'hui par les médias. Pour l'émancipation des peuples, il y a beaucoup d'indignation, des protestations, et là-dessus un chaos (un vide) idéologique créé et entretenu par les médias. Et la situation varie selon les pays (qu'on pense à l'Italie, où la droite du PCI a détruit son parti pour en faire l'outil de Prodi). En face l'oligarchie libérale européenne a une idéologie et un agenda, et beaucoup d'outils pour les mettre en place.

    Dans cette situation, on ne peut pas tout attendre d'un très aléatoire "mouvement européen" à coordonner. Même s'il est plus nécessaire que jamais, il est très difficile à construire. Or un pays peut prendre des décisions effectives, comme le montre Jacques Généreux dans'Nous on peut'(et une pléiade d'économistes brillants et atterrés). Les banques centrales peuvent être mises au service de leurs peuples, rendant inutiles les notations des états.

    Il est nécessaire de prendre des décisions émancipatrices rapidement. Si un pays commence, il donnera de la force à tous ceux qui sont minoritaires et raillés dans leur pays. Le Front de Gauche est l'outil politique de ce programme, pour que la France ouvre le chemin de la résistance. Des millions d'Européens s'en réjouiront. Et là nous aurons progressé vers une convergence émancipatrice, sans attendre les calendes grecques.

  21. rom dit :

    @ermler (200)
    Prostitution
    Si le salaire d'embauche n'avait pas été cassé ces 20 dernières années avec l'excellent "emploi jeunes" (a quand les emplois femmes, emplois rouquins, emplois vieux?), il serait aujourd'hui a environ 2000 euros. (je vous renvoie a l'économiste Bernard Friot et ses conférences sur les retraites)
    Tout ça pour dire que le " plus vieux métier du monde " ne disparaîtra probablement jamais mais si les citoyens n'étaient pas propulsés dans la pauvreté chaque jour un peu plus, et si les sans papiers étaient.. tiens fournis en papiers et intégrés tout en ayant une politique de redressement par le "haut " des pays européens pour limiter l'immigration... je pense que beaucoup moins chercheraient a louer leur fesses.
    C'est un plan global, il ne faut pas voir cela comme de la "mesurette" ici ou la.
    Tiens ça marche aussi pour les "cités".
    Vous pensez vraiment que les gens qui vivent dans les cités "aient besoin d'aide", soient "des populations mal intégrées" ?
    Repeindre une fois tous les 5 ans les cages d'escalier, alors la bravo ça c'est de la politique de compet'.
    être au même "tarif " que tout le monde, mêmes droits au salaire, au logement...voila -peut être hein- ce qu'ils ne demandent même pas forcement mais qu'ils sont en droit d'avoir.
    le capitalisme a toujours eut besoin de populations fragilisées pour casser les salaires et faire tourner les postes de travail les plus pourris.
    y a eut l'immigration, puis avec leur "immigration zéro", la création de toutes pièces de populations "fragilisées" : cités, emplois jeunes et maintenant avec la retraite a 6X ans les futurs emplois vieux (emplois seniors pardon, j'avais oublie de mettre un p'tit coup de vaseline dessus)
    La quasi totalité de ce que nous considérons comme des problèmes (écologie, précarité, mal-santé..) provient du capitalisme.. vous voyez pas une solution la ?

  22. Poncet dit :

    Marianne (364)
    Ne te désole pas trop de l'importance que les média accordent à Marine Le Pen. Ni de sa prétendue audience chez les ouvriers.
    L'extrême-droite en France dispose d'environ 6 millions d'électeurs. Ce chiffre n'a pratiquement pas changé depuis vingt ans, il a même légèrement baissé de 1995 à 2002.
    Le père Le Pen avait réussi à attirer presque tout cet électorat, jusqu'à ce que Sarkozy lui en reprenne 1 million. Mais sa fille ne fera pas aussi bien, pour une raison à laquelle elle ne peut rien, ni les média : c'est un électorat majoritairement misogyne.
    Je crois qu'elle pourra estimer avoir fait un bon résultat si elle obtient 3 millions de voix. 4 serait un excellent résultat pour elle (bref elle peut faire entre 9 et 13% selon la participation... désolé si les sondages ne sont pas d'accord avec moi !)

  23. jean ai marre dit :

    @ 308 biloute
    personne parmi tous ces commentaires n'a eu une once de respect pour ce blog et son auteur, que des clichés et stéréotypes bourgeois, c'est une honte, c'est presque dégradant, pouaaah !

    Heureusement qu'il y a Biloute, qui connait la vie!

    Faudrait il te rappeler que c'est Jean-Luc qui a écrit sur ce blog : « Je suis abolitionniste.A ceux qui ont une autre idée sur la question, ceux qui parlent de « travailleurs du sexe »,
    Je te propose de relire les posts : @ 145, @158, 200, 225, 253, et les autres.

    Les intervenants ont relaté d'après cette réflexion, sinon le webmestre aurait mis le débat hors sujet. Ce blog est le respect même de la démocratie, de la liberté d'expression, et ce n'est pas Biloute, qui apparemment ne lis pas tous les posts qui a le droit de porter un jugement dépréciatif du blog.

    Quant à @ 308 : Il n'y a ici que des petits bourgeois, qui ne connaissent rien de la vie et de la crasse du bas, à l'image des gens qui s'occupent de la communication de la campagne de Jean-Luc Mélenchon qui est orchestrée avec un dilettantisme et amateurisme époustouflant, j'en ai marre moi aussi de cette crasse imbécile.

    Je ne ferais aucun commentaire, chacun appréciera .

  24. redline69 dit :

    En tout cas en plus de l'austérité de l'UMP arrive celle de Hollande ! En effet les évolutions du candidat hollande n'en finissent pas de faire avaler des couleuvres aux militants et cadres du PS (enfin ceux qui ont des hauts le coeur de voir le social rayé du catalogue PS)
    Un journal rapporte ceci concernant l'abandon de la retraite à 60ans par Hollande :
    "Mais la multiplication des écarts du candidat (Hollande) par rapport à un texte voté à l’unanimité, commence à susciter des crispations. Au PS, certains comme Alain Vidalies, spécialiste des questions d’emploi, sont pour le maintien de « la liberté » de partir à 60 ans car c’est « socialement juste ». Hier soir, lors du premier conseil politique de la campagne présidée par Martine Aubry (mais en l’absence de Ségolène Royal et Arnaud Montebourg), Benoît Hamon et les siens ont interpellé Hollande sur cette question. Les positions restent divergentes et chacun renvoie, en cas de victoire de la gauche, à des futures négociations avec les syndicats. En attendant, l’emblème de la retraite à 60 ans n’a pas fini de diviser."
    Hollande dans son action très proche de Fillon n'en finit plus de coller au programme de l'UMP !
    Une seul candidat clairement annonce la retraite à 60ans ! c'est Jean-Luc Mélenchon du FdG.
    Il a été possible d'enrichir les riches financiers, il sera bien possible de proposer la retraite à 60ans.

  25. bernard hugo dit :

    Joelle 324 – Hold-up 323 – Guiloux 327 – Poncet – Jorie – Duroux – Charpal … entièrement d’accord avec vous
    Est-ce que le prochain rebondissement de la crise financière va faire craquer les digues…
    Marie Noelle Lienmann, Gérard Filoche…toutes sortes d’intellectuels et d’artistes de gauche qui la bouclent pour l’instant…vont-ils rejoindre le Front de gauche ? Annie Ernaux a rompu le silence. Merci à elle.
    J’ai regardé la vidéo « Ligne jaune » avec Marie Noelle Lienemann. La fidélité au PS reste pour moi un mystère dans les circonstances actuelles. C’est à dire en pleine tempête. En tous cas, ce débat montre la réalité populaire de l’électorat de Le Pen. C’est tout le problème qui concerne aussi l’océan incertain des abstentionnistes. Marine Le Pen va arriver en tête des candidats de droite. Sauf catastrophe social-naturelle, c’est devenu une évidence.
    Jean-Luc incarne l’émancipation humaine, les classes dangereuses et la réalité d’un changement possible à portée de la main. D’où l’extraordinaire censure, la calomnie, la désinformation, inspirées par la préservation du statu-quo, (censure particulièrement évidente sur « France-Culture). Q’Adler crache sur Mélenchon, c’est une sorte d’hommage. Cela souligne d’autant plus la panique qu’inspire le Front de gauche, base d’un nouveau Front Populaire. Tout est bon pour faire barrage à Mélenchon. Bayrou ressort de la boite et en trois jours on lui attribue 6 points supplémentaires. Jean-Luc a souligné la logique politique de la situation crée par la crise : « plutôt Hitler que le Front populaire’, plutôt le Front National que le Front de Gauche. » Marine Le Pen reprend les thèmes économiques et sociaux du front de gauche à la sauce xénophobe. La révolution citoyenne devient la révolution nationale, elle bénéficie pour cela de la connivence des médias qui lui offrent une tribune et un amplificateur. Mais s’il se produisait un déblocage du coté de la gauche du PS, alors nous pourrions avoir au deuxième tour un affrontement Mélenchon – Le Pen.
    Mélenchon présidons !

  26. Jean-François91 dit :

    A tous ceux qui "découvrent" Adler (ils n'ont rien perdu !), on peut dire que ni le souci de la vérité ni le souci de la bonne foi n'étouffent ce suffisant personnage. Il est l'une des raisons qui m'ont fait quitter France-Culture le matin. Pour avoir une idée précise de son envergure je suggère de taper son nom sur le site Acrimed. Vous ne serez pas déçus.
    Stéphane Courtois, qui se présente comme historien, se situe dans le grand mouvement idéologique des années 90 qui a cherché à éradiquer jusqu'à l'idée communiste en allant jusqu'à faire un parallèle avec le nazisme. Son "livre noir" a fait l'objet dans le Monde Diplomatique d'un article de Gilles Perrault qui en montre les biais.
    Le fait que ces personnages soient courtisés par les médias en dit long sur notre système.

  27. Pulchérie D dit :

    Très bien Mazauric (368) : on revient à la réalité. Puissent les participants de ce blog revenir au problème urgent du combat contre l'austérité.
    Qu'ils se convainquent que d'autres voies sont parfaitement possibles et qu'ils s'attellent à persuader leur entourage que ce "masochisme européen" (Krugman) nous conduit au désastre (Naomi Klein).

  28. vaillant dit :

    Rassurez- moi, je vous en prie, si Jean-Luc est élu, va t-on avoir Champrenier Trigano PDG de France télévisions ?

  29. Delbrayelle Gilbert dit :

    L'émission C'dans l'air nous fait beaucoup de tort et il serait temps que le Front de Gauche proteste.
    J'ai envoyé à titre personnel une lettre à Calvi et au CSA.

    [...]

  30. Joel Spiggott dit :

    @ Delbrayelle Gilbert (378)

    Excellente initiative ! Vous avez parfaitement résumé l'écoeurement que nous sommes nombreux à ressentir ici. Cette émission est devenue une émission de pure propagande néo ou socio-libérale et cela est d'autant plus intolérable que nous la finançons avec nos impôts. Si une pétition devait circuler pour dénoncer les agissements cette émission, je serais personnellement très heureux de la signer.

  31. laurence dit :

    378
    Delbrayelle Gilbert : D'une manière général, on relève souvent ici la façon dont Jean-Luc Mélenchon est traité dans les médias et plus particulièrement à la TV. Certains disent que c'est bon signe, car cela montre qu'il a une importance grandissante. Les messages que je lis dans les commentaires des différents journaux montrent de plus en plus de commentaire favorable à Jean-Luc Mélenchon.
    Pour votre réponse à Calvi, j''adhère complètement au texte.Cependant, je crains qu'avec la mauvaise fois qu'on leur connait, ils ne répondent toujours la même chose : qu'en bon petit soldat militant nous sommes manipulés par le gourou etc... où encore que nous sommes "des nerveux aigris" parce que le score de notre candidat ne monte pas...
    Il faut leur expliquer que pour nous FdG, JL Mélenchon n'est QUE le représentant du programme. Mais en insultant ou dévalorisant ce représentant, c'est toutes les personnes humaines, les militants ou sympathisants qui se sentent insultés, dévalorisés, qu'on ne prend pas au sérieux, qu'on prend pour quantités négligeable. Ainsi Calvi insulte et manque de respect à une partie des ses auditeurs voir une partie de la population.

  32. J-jour dit :

    @Bollangier Françoise, 341,
    La France est riche, la preuve, il y aurait 2 millions d'euros d'excédents dans la caisse réservée au relogement d'urgence- on se demande si on ne les a pas rêvés, tous ces gens qui traversent des galères pour se loger, quand ils y arrivent!- que Madame Pécresse propose de consacrer au financement de gilets pare-balles pour police municipale.

  33. Berdagué dit :

    Place de la Concorde,suite, je viens de lire le tract NPA,texte contre l'austérité,intitulé au recto "Contre les 3 A,construire notre riposte" avant le chapitre riposte,analyses assez justes,et pour la riposte -sic- " Les journées de mobilisation des 13 et 15 décembre en France doivent être saisi (es) comme des instruments de cette montée en puissance indispensable à notre riposte". Warren Buffet doit être pris d'un fou rire et nous nous voyons combien "la rue et l'anti-capitalisme "ont leurs limites. Car la pauvreté de la tactique et de la stratégie sont grandes chez nos purs jus à 100%révolutionnaires où la rue constitue le seul objectif.
    La vraie riposte politique c'est celle que propose le seul Front de Gauche,avec son programme POUR une alternative déjà crédible mais qui ne peut s'amplifier que si des organisations comprennent qu'il faut construire,élaborer un Programme POUR;et avec le FdG.
    Delbrayelle Gilbert 378 indique tout le matraquage subit et de l'ostracisme des médias aux ordres des puissants contre le FdG. ils sont tellement "honnètes" ces Calvi et consorts grassement payés pour faire attribuer avec tous les "experts" bakchichés, la tempète sérieuse qui nous arrive par l'ouest en passant par la Bretagne où était prèsent la semaine dernière notre candidat Jean-Luc qui y était alors l'effet de la cause,voilà tout trouver pour interdire d'antenne ce suppôt de Moscou,KGB et autres officines.
    A ce propos je reconnaîtrais toujours l'Armée Rouge avec tous les Alliés et la Résistance comme force militaire courageuse qui nous a libérée du nazisme qui revient en résurgence dans cette Europe "austéritaire" ou l'uniforme SS est moins visible,mais dans les faits c'est contre tous les Peuples,à les faoire payer tout.

  34. J-jour dit :

    Aussi remontée que je l'ai été par cette dernière émission de Calvi (il y en a eu bien d'autres qui m'ont fait éprouver un effet du genre kiss-pas cool, du reste), je partage l'avis de Laurence sur la mauvaise foi qui suivrait inévitablement le message de Debrayelle Gilbert. Ne pourrait-il pas être plutôt adressé directement au CSA (en le reformulant comme il convient évidemment), éventuellement en demandant un droit de réponse en compensation du traitement inique et injurieux subi?

    Une petite nuance pour moi, aucun homme ne peut être réduit à étre seulement le représentant d'un programme, pas plus Mélenchon qu'un autre. L'homme est plus grand qu'un programme.

  35. Delbrayelle Gilbert dit :

    Le webmestre ayant supprimé le texte de ma lettre à Calvi (ce que je peux comprendre), elle est visible sur le forum de C dans l'air dans le topic de l'émission de mercredi sur la Russie. On aimerait d'ailleurs y voir plus de protestations...
    La consigne ? pas de consignes ! Alors, protestons en nombre chez Calvi, au CSA, aux chaînes... puisque le Front de Gauche ne le fait pas.

  36. ab dit :

    @Sylvain, ne vous inquiétez pas pour la Grèce et sa politique énergétique, ils sont déjà passés à l'énergie propre grâce à des fonds américains et sur la base de brevets italiens.

  37. Tiago_Jaïme dit :

    Le Parisien :« Que pensez-vous de la loi qui propose de pénaliser les clients des prostituées ? »
    « Je suis abolitionniste. Et partisan de la pénalisation des clients. A ceux qui ont une autre idée sur la question, ceux qui parlent de « travailleurs du sexe », je dis : soyez cohérent, proposeriez-vous ce métier à votre mère, à votre fille ou à votre fils ? Non bien sûr ! Donc pourquoi ce qui n’est pas bon pour vous le serait pour les autres? La prostitution n’est rien d’autre qu’un trafic des êtres humains et donc il doit être réprimé radicalement pour être éradiqué. »

    Tilt! Il eût mieux valu pratiquer l'abstinence. Peut-être es tu mal compris mais alors tu t'es mal exprimé.
    Coluche disait:
    "Dans la vie il ya deux choses qui comptent: le fric et le cul. Comme tout le monde a un cul, j'ai décidé de m'occuper du fric. Erreur grâââve."
    Je terminerai sur l'éloge de ce blog. Un sujet est lancé et plein d'info et de citations et d'appréciations inondent l'écran. Certes il y a à boire et à manger mais il y a aussi de l'info. Bravo à tous.
    A GaucheToute.

    Jean-Luc Mélenchon tu dois être le candidat de "tous" les Français pour devenir le Président de tous les Français. Si toutefois cela est possible.

  38. Je suis déçu que les commentateurs de ce blog passent leur temps sur une question mineure au détriment de la question de l'heure qu'a rappelé Jean-Luc Mélenchon à la fin de son billet. En effet ce billet a été lu par 25000 lecteurs et le public ne doit pas être pour tous acquis au vote Jean-Luc Mélenchon car il n'y a pas de raison que comme le dit Jean-Luc les 60% qui s'interrogent ne soient pas largement représentés. Autre chose sont ceux qui s'expriment ici qui pour sans doute 80% sont acquis au vote Front de gauche. Alors s'il vous plait soyez un peu responsables. Accueillez fraternellement ceux et celles qui s'interrogent, même si les mots qu'ils utilisent ne sont pas les vôtres. La question est simple : nous devons reconstituer le vote NON de gauche de 2005 et l'essentiel de ce vote provient des électeurs socialistes et verts. Alors soyons pédagogiques et fraternels pour ces camarades qui sont complètement déboussolés.
    Et pour les fêtes de Noël donnons-nous l'objectif nous les 7% déjà décidés à voter Jean-Luc Mélenchon, quelque soient les sirènes du vote utile à convaincre une personne qui s'interroge, avec deux arguments simples : "si vous faites les moutons vous serez tondus" et "si vous abandonnez vos convictions à l'entrée du bureau de vote, il ne faut pas vous étonner de ne pas les retrouver à la sortie".
    Alors à 14% vous verrez que les médias auront une autre attitude et alors tout peut s'accélérer (effet Bayrou de 2007). Et en janvier démultiplions les assemblées citoyennes pour débattre certes du programme mais aussi avec l'objectif de se rendre compte physiquement que nous sommes le peuple ou les 99% comme disent les indignés. J'étais hier à une assemblée citoyenne avec 55 personnes et des gens qu'on ne voyait plus depuis longtemps... et des jeunes. ça fait chaud au coeur et ça redonne de la pêche.

  39. redline69 dit :

    L'austérité peut se décliner sous différentes formes, y compris une austérité de démocratie. Pour une fois un journaliste de Rue 89 à réalisé un reportage au sein d'un groupe de manifestants communistes et de gauche près de Sallanches lors de la visite de Sarkozy. Le compte rendu est totalement édifiant de la manière des puissants de pousser sur les parkings les gens et leur faire enlever leur logo PCF ou CGT.
    C'est à çà qu'on voit que le pouvoir à divorcé du pays et qu'il lui faut amener en bus les admirateurs presque payés de Sarkozy...

  40. Denys dit :

    Je vais écouter Jean Luc Mélenchon ce soir à 18heures à Sciences-Po Nancy. J'espère pouvoir lui demander son avis sur l'idée de créer une Règle d'Or pour le chômage et la misère. Chômage: objectif 3% en 2017 et 0% ensuite... Pauvreté: objectif: éradication totale...

  41. Pulchérie D dit :

    Décidément, beaucoup de participants à ce blog s’entraînent à marcher dans les clous, et à respecter les accords (pourtant non encore signés) du 9 décembre 2011, qui sont destinés à renforcer les mesures du Traité de Lisbonne, jugées insuffisantes par les néocons qui veulent nous diriger.
    Il s’agit d’adopter une traité additionnel, palliant le manque de sévérité de celui de Lisbonne, et achevant la mise sous tutelle des populations européennes.

    Le Parlement européen, si ces nouvelles mesures sont adoptées, ne pourra plus débattre que d’un nombre très limité de questions : la prostitution, l’octroi du droit de vote aux immigrés, la dépénalisation du cannabis ou de l’euthanasie, toutes choses qui n’ont pas d’incidence budgétaire ou n'ayant pas d'incidence sur la sécurité du système.
    Le débat sur la prostitution est donc dans la ligne autorisée par les Grands. Deviendrait-on moutonnier, au FdG ?
    Sources : http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=20111209

  42. fitz31 dit :

    Bonjour à tous,

    Je suis peut-être redondant par rapport à un autre commentaire (je ne les ai pas tous lu) mais j'ai appris récemment, grace à l'émission de Zemmour et Naulleau, que le brillant philosophe Michel Onfray ne soutenait plus Mélenchon (il ose à peine le citer désormais).
    Ce qui est plus étonnant, ce sont les cause de cet éloignement. En effet, il reproche à Mélenchon de soutenir que Cuba n'est pas une dictature, de soutenir la chine face au Tibet, de soutenir Chavez... C'est en effet très étonnant, car Onfray, d'ahbitude subtil, tombe dans la carricature des attaques faites à Mélenchon (qui ne soutien pas Fidel, Chavez, ou la chine, mais émet juste quelques Bémol sur leur diabolisation). De plus ces sujet sont anciens (+ d'un an) à l'époque ONfray soutenait pourtant Jean-Luc Mélenchon....
    En fait Onfray s'est trouver un nouveau héro politique en la personne de Montebourg, et n'a pas apprécier le manque de solidarité de Jean-Luc Mélenchon sur l'épisode Bismark... Onfray se rapproche de plus en plus sans se l'avouer également d'un antilibéralisme de droite.
    Je pense qu'il est urgent de reconquérir ce genre de personnage, qui véhicule une pensée intelligente et audacieuse.

  43. Poncet dit :

    A Rom (373)
    Juste pour la précision, Bernard Friot n'est pas économiste mais sociologue (en tout cas il est professeur de sociologie à Nanterre).
    Ceci étant dit, il est bien spécialiste en économie de la protection sociale. Et il est de cette école sociologique qui considère l'économie comme une science sociale -donc comme une discipline très voisine- et non comme une science de la nature.

  44. Papa dit :

    Je prend connaissance de la déclaration commune de jean-Luc et Oskar La Fontaine au parlement européen.(Elle est publiée en intégralité sur le site du PCF.)
    Elle remet sur ses pieds l'indispensable et nécessaire solidarité des travailleurs de nos deux pays,face à l'oligarchie financière.Les intérêts de nos salariés méritent autre chose que les attaques à répétitions de ceux qui voudraient opposer nos deux peuples. Prenez en connaissance.

  45. Gilbert Duroux dit :

    @ fitz31
    Rien de surprenant dans la position de Onfray. Du moins celle du moment, parce que d'ici la présidentielle 2012 il a le temps de changer 10 fois de candidat. Il suffit de lire la note n° 3 de cet article pour se rendre compte que ce type n'a aucune colonne vertébrale idéologique, pas plus qu'il n'a de culture politique. Onfray, c'est le BHL du pauvre.

    "en 2007, Michel Onfray a d’abord soutenu la candidature de José Bové, avant de se raviser et d’appeler à voter pour Olivier Besancenot, puis de se raviser à nouveau optant pour le « vote utile », c’est-à-dire, à ses yeux, pour Ségolène Royal aux deux tours du scrutin. Avant de se raviser une dernière fois, et, découvrant soudainement que Ségolène Royal était un « candidate libérale », d’exclure de voter pour elle, avant de choisir, en guise de vote utile de voter blanc. Pour 2012, Michel Onfray a annoncé qu’il voterait pour le Front de gauche, ce qui ne l’a pas empêché de se mêler de la primaire du Parti socialiste en apportant son appui à Arnaud Montebourg. De telles variations politiques ne regarderaient que lui si elles n’étaient celles d’un caméléon médiatique."

  46. redline69 dit :

    Les Onfray, et les Todd sont bien gentils, mais la ligne directrice du programme partagé ce n'est pas eu qui l'ont faite !
    En effet,ces deux personnages sont assez contradictoires et donc moins fiable qu'il y parait au premier contact.
    Ils se disent anti-libéral, mais soutiennent des gens dans des partis comme le PS qui sont pour le libéral ! Onfray se revendique historiquement de gauche mais "crache " maintenant sur le plus fort rassemblement de gauche depuis 2005 ! (il est où lui pour donner des conseils) sous seul pretexte que Jean-Luc Mélenchon ne serait pas sa tasse de thé ! et les autres du FdG, il les emballent ensemble et jette le tout.
    C'est pas très sérieux et soutenir Montebourg qui marche comme un automate (une fois il critique hollande, une autre il est sur la photo avec lui pour une petite place au chaud dans un organigramme où pas une miette du programme "Montebourg" n'aura une place.
    Ces gens brassent de l'air, y compris Onfray ! qui vient régulièrement chez Ardissson nous dire qu'il est de gauche ! J'en doute quand je vois leur positionnement de confort sous la houlette de la rue Solférino où visiblement ils ont beaucoup d'amis qui leur demande de faire de l'ombre à Jean-Luc Mélenchon pour plomber la vrai gauche humaine et loyale.
    Personnellement je préfère perdre avec le FdG, que gagner avec des personnes prêtes à la trahison des idées, des programmes (on le voit tous les jours), des militants et donc du peuple dans son ensemble.
    Onfray votera Hollande ! Et moi Jean-Luc Mélenchon ! on fera le tri au soir du First tour...

  47. steph dit :

    Echec de la conférence de Durban, découverte de fontaines de méthane dans l'Arctique russe, le Canada qui quitte Kyoto ; les mauvaises nouvelles sur le front du réchauffement climatique ne manquent pas cette semaine et on n'en parle pas !

    Réveillez-vous les gens ! Parlons des sujets sérieux, pas de prostitution SVP ! La planification écologique n'est-elle plus le coeur de notre programme ?

  48. ab dit :

    Les intellectuels qui aiment se faire mousser à la télévision ou dans les médias sont rarement de vrais philosophes. Personnellement, je pense que l'on devrait laisser plus de temps aux gens pour réfléchir, méditer, philosopher par eux-mêmes, moins de temps à travailler, donc plus de temps libre, et par conséquence, moins de société de loisirs. Plus l'on fait travailler les gens, plus ils ont besoin de loisirs, donc plus ils consomment, et donc plus la société pollue, gaspille, détruit. Moins de travail et moins de loisirs = plus de créativité et donc plus d'enrichissements personnels et collectifs.

  49. Menjine dit :

    20000 Serbes du Kosovo ayant demandé la nationalité russe, la Russie a refusé et a envoyé deux convois humanitaires dans la région Serbe du Kosovo, le premier des deux convois est bloqué par l'"eulex" la force européenne interposée entre Serbes et Kosovars dans la région.
    Cette information que je viens de lire sur le site de l'agence de presse RIA-Novotni est à mon avis symptomatique des frictions incroyables dans lesquelles l'UE s'embarque.
    Certes l'UE c'est la paix, mais on fini par se poser des questions sur son action en ex Yougoslavie, sur ses positions concernant les pipe-lines et les gazoducs Nabucco, Nord-stream et South-stream, sur son action en Libye,en Syrie.
    La confrontation avec la Russie, qui est d'ailleurs à mettre dans le même paquet, n'est pas terminée, la guerre froide s'est singulièrement réchauffée en ce moment à nos portes, voyez aussi ce qui se passe en Transnitrie.
    Tout ceci pour dire que les peuples,les individus, sont embarqués par des manipulations sans auteur assignable dans la misère et les conflits.
    Adler et consorts, sous couvert d'expertise et de hauteur de vue ne montrent qu'un aspect des choses,prônant en pétition de principe le caractère tellement supérieur de l'EU, prétendument démocratique, et l'arriération post-communiste des russes, ils nous cachent les enjeux et le véritable visage de la lutte et de la concurrence entre Etats pour tenir des zones d'influence rien moins que démocratiques.

  50. nerawi dit :

    Concernant les difficultés à diffuser des idées non consensuelles, radicales, nouvelles ou minoritaires
    En privé, ponctuellement, beaucoup de personnes sont sensibles à des idées/mesures radicales et révolutionnaires, dont celles qui sont proposées par le fdg. Ces dernières sont souvent très concrètes, comme le smic à 1700 ou la diminution de l'âge de la retraite*, et pourtant réputées inapplicables (bien qu’étayées et orientées vers plus de justice sociale) alors même qu'on fait avaler l'injuste et l'injustifiable tous les jours. Ce n'est pas la qualité des arguments qui peuvent convaincre durablement dans ces cas là car ce n'est pas la rationalité qui y résiste je crois.
    Je pense que beaucoup n'osent pas, une fois retournés dans leur quotidien, se déclarer favorables à telle ou telle mesure/idée, parce qu'elles/ils ont peur d'apparaître différemment à leur entourage. Peur d’être taxés de suppôt d'un tel, de rebelle à deux sous, peur qu'on leur reproche des incohérences, parce que si l'on épouse une idée, on devrait être capable immédiatement de changer radicalement toutes ses habitudes pour se conformer à tout ce que cette idée implique, ou que tel personnage public y étant associé est sensé représenter. La personne qui commence à formuler une idée qu'elle ne formulait pas auparavant est donc très facilement "démotivable" par le refuge que constituent ses rapports sociaux habituels.
    Si les médias on un impact important sur ce qu'il est «raisonnable» et ce qu'il est «ridicule» de penser, tout travail de décortiquage et remise en question des émissions radio/TV mis à portée immédiate des auditeurs/TVspectateurs semble être une bonne voie. Socio. et anthropologie doivent fournir d'autres outils.
    (*même si les mesures évoquées ne sont pas absolument radicales, elles le sont tout de même relativement au contexte actuel, et le seul fait d'avoir pu les adopter ouvrirait énormément le champ des possibles ensuite, c'est ce qui les rend revolutionnaires en un sens)


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