11déc 11

Merkel, Marine Le Pen, Jack Lang, Pas-de-Calais socialiste.

L’Europe « austéritaire » est née

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Adresse de Jean-Luc Mélenchon et Oskar Lafontaine

aux salariés européens

Le 14 décembre 2011 à Strasbourg,

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Les dirigeants actuels de l’Union Européenne nous mènent au désastre.

Pendant des années, ils ont donné toujours plus de pouvoir à la finance. Le bilan est catastrophique. L’environnement est sacrifié. Le chômage explose. Les salariés sont pressurés et appauvris. L’économie réelle est prise en otage par les banques.

A présent, au nom de la crise qu’ils ont provoquée, les gouvernements européens veulent continuer et aggraver les politiques d’austérité. Sous la pression d’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, ils ont décidé d’écrire un nouveau traité qui retirerait aux peuples européens le droit de décider librement de leur budget afin d’imposer partout la rigueur. Aucun d’eux n’a prévu de demander l’avis au peuple sur un texte aussi fondamental. C’est la fuite en avant dans l’Europe austéritaire. Parce que l’Europe ne peut se faire sans ni contre les peuples, nous exigeons la convocation de referendums sur ce traité dans nos pays.

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Organisez des écoutes collectives !

A l'occasion de mon passage sur BFM-tv dimanche 18 décembre prochain de 18h à 20h (avec notamment un débat face à la droite), je vous propose d'organiser des écoutes collectives suivies de débats sur notre programme "l'Humain d'abord".
Merci de nous remonter sur ecoutecollective@placeaupeuple2012.fr :
- les lieux des écoutes collectives qui vont être organisées pour que nous puissions les relayer.
- de petits comptes-rendus avec des photos une fois qu'elles se seront déroulées.

J’ai rédigé ce post bref par étapes. D’abord, vendredi je voulais marquer l’événement que constitue le nouvel accord conclu au sommet européen. J’ai donc organisé une conférence de presse sur le thème. Mais j’ai surtout écrit auparavant car la compréhension des conclusions du sommet est en soi un enjeu, tant le document final est tortueux. N’empêche ! C’est un tournant dans l’histoire de la construction européenne. La tendance à l’autoritarisme dont mille symptômes récents avaient montré la progression est dorénavant institutionnalisée. Elle fonctionne au service d’une illusion mortelle : un modèle économique pourrait devenir une constitution politique. Bien sûr la vie passera et enfoncera tous les savants montages de cette nouvelle usine à gaz, opaque, autoritaire et inégalitaire. Mais à quel prix ? Puis j’ai senti le besoin de faire un petit tour d’horizon rapide. J’évoque le plantage du premier meeting de Marine le Pen et les turpitudes du PS, à partir de ce que j’apprends de la situation dans le Pas-de-Calais. Je dis aussi un mot sur la fin de l’Union Soviétique parce que j’ai été interrogé sur le sujet alors que je ne m’y attendais pas. La journaliste m’a dit : « On fête le vingtième anniversaire de la fin de l’Union Soviétique ». Vous fêtez ça, vous ? 

A la fin du sommet européen, Angela Merkel était satisfaite. Elle a d'ailleurs remercié Nicolas Sarkozy pour avoir "bien coopéré". Elle a gagné. La BCE n'interviendra pas. Elle ne peut toujours pas prêter directement aux Etats. Elle ne pourra pas non plus prêter au « Mécanisme européen de stabilité » (MES). Ce « MES » est la chose qui organise l’intervention financière de l’Union Européenne. Je n’entre pas dans le détail. Vous le trouverez sur mon blog européen. En tous cas une concession de pure forme a été accordée à Sarkozy pour donner le change. La BCE aidera à la gestion administrative dudit Mécanisme prévu pour aider les Etats… mais elle n’y mettra pas un centime. La seule piste de respiration financière évoquée dans l'accord est de recourir plus fortement au FMI. Lequel sera davantage financé par la BCE. Vu ? Non. Je suis certain que vous ne suivez pas. A ce point de complexité il est peu probable que beaucoup d’entre vous suivent encore ce qui se passe. Pour ma part j’ai consacré une longue séance de travail au sujet avec mes assistants pour décrypter le contenu de l’accord conclu. Je peux assurer qu’au point où tout en est, on peut affirmer que l’opacité est sans doute un objectif pour ceux qui pilotent depuis des mois les opérations européennes ! L’opacité est un des moyens de la tyrannie du fait accompli que pratiquent ces sommets et leurs « accords historiques » à répétition. Comment discuter ce qu’on ne comprend pas ?

Cette fois-ci encore apparaît une nouvelle créature institutionnelle qui vient prendre sa place dans l’usine à gaz européenne. Celle-là s’appelle « l’union de stabilité financière ». USB ! Génial non ? La réponse à la crise de l’Union Européenne : l’USB ! Les contours de cette nouvelle union sont d'ailleurs eux aussi opaques. On ne sait pas si elle comptera 23, 24, 25 ou 26 membres. Puisqu'outre le Royaume-Uni qui n'y participera pas, la Hongrie, la Suède et la République tchèque ont aussi émis des réserves sur leur participation finale. Le contenu par contre est connu. Il est le suivant : regrouper et "renforcer" sous un même label toutes les mesures autoritaires décidées depuis 18 mois. On prend toutes les décisions déjà prises, on les durcit et on  rebaptise le paquet qui les contient. Dans l’emballage on retrouvera donc le "Pacte de stabilité et de croissance renforcé, la mise en œuvre du semestre européen, la nouvelle procédure concernant les déséquilibres macro-économiques et le pacte pour l'euro plus." A cette liste de carcans et de verrous, l'accord signé ajoute la « règle d'or » pour tous. Cette règle d'or est présentée comme "une nouvelle règle budgétaire" qui va plus loin que toutes les contraintes fixées jusqu'alors depuis le traité de Maastricht. De la limitation du déficit public à 3 % du PIB, on passe désormais au choix à "l'équilibre ou l'excédent des budgets des administrations publiques". Un véritable garrot !  L’équilibre budgétaire à perpétuité ! Il sera considéré comme respecté si le déficit reste en dessous de 0,5 % du PIB. C’est ici une surenchère tellement forcée qu’on se demande si elle a un sens réel. En effet l'Union Européenne n'arrivait déjà même pas à appliquer le Pacte de stabilité à 3 % du PIB. Elle invente pourtant une nouvelle règle plus dure encore ! Le point commun de toutes ces contraintes est évidemment d'imposer l'austérité partout, à tous et tout le temps. En imposant la même politique en toute circonstance à 23 pays, cet accord prépare l'asphyxie économique et sociale de tout le continent. La nouvelle "Union de stabilité budgétaire" marque donc l'avènement de ce que je propose désormais d'appeler « l'Europe austéritaire ».

« Austéritaire » est un mot fabriqué pour désigner la finalité et le moyen. La finalité c’est l’austérité. Le moyen tient en trois mots : opaque, autoritaire, inégalitaire. Opaque ? On a vu. Autoritaire ? Voyons. Toute la force de contrainte de l'UE est désormais concentrée vers son objectif unique : l'austérité. Pour cela, les mécanismes de surveillance et de sanction sont encore renforcés. En cas de non respect des règles, les sanctions seront automatiques. Mais l’origine de la décision est désormais totalement hors des mains des gouvernements. Le Conseil, qui réunit les gouvernements des Etats n'interviendra même plus pour approuver la mise en place de sanctions. C'est la Commission qui les décidera toute seule. Certes le Conseil pourra ensuite suspendre cette décision. Mais il ne peut le faire  que si 85 % des membres sont d’accord pour s’opposer. C’est ce que l’on appelle la « majorité inversée ». Une merveille de trouvaille !  Quant au Parlement européen, il n'a même jamais été envisagé de le consulter alors même qu'il s'agit d'appliquer des amendes automatiques de plusieurs centaines de millions d'euros à des peuples en difficultés. Opaque et autoritaire, donc.

L'Europe austéritaire est aussi inégalitaire. Face à la difficulté tous ne seront pas égaux pour prendre les décisions. L'accord a prévu une majorité qualifiée pour gérer en urgence le mécanisme de sauvetage des Etats en difficulté. Aux précédentes étapes, cette majorité qualifiée avait été fixée à 80 %. Or ici on ne parle pas de voix calculées en fonction de la population des Etats mais en fonction de leur quote-part financière au sein du Mécanisme de stabilité qui est elle-même calculée sur la base des parts détenues au capital de la BCE dans la zone euro. Avec une majorité qualifiée à 80 %, seuls deux Etats avaient concrètement un droit de véto sur la gestion du fameux fonds de sauvetage : la France et l'Allemagne. Dans l'accord signé vendredi on est passé à 85 % ce qui fait rentrer l'Italie dans ce club très fermé des Etats à droit de véto. La perversité de la présentation consiste à faire croire que ce mécanisme est destiné à empêcher les "petits Etats" de bloquer les décisions. En fait il les oblige en cas de besoin à obtenir les bonnes grâces des trois puissants. Leurs chefs de gouvernement n’ont pas fini d’être convoqués pour être admonestés ou renvoyés comme l’ont été déjà Papandréou et Berlusconi. A ce sujet notons que l'Italie n'était pas digne d'avoir un droit de véto avec son précédent gouvernement. Mais elle l'est devenu depuis que son gouvernement est aux ordres de la Commission européenne et applique avec zèle la rigueur. Une telle Europe hiérarchisée et contrainte où une poignée d'Etats gouverne des dizaines de peuples contre leur gré ne peut pas durer. Qui prendra la décision en France pour modifier la Constitution et y introduire la règle d’or ? Qui va décider de transposer les règles de « l’union pour la stabilité budgétaire » ? Il s’agit du plus important transfert de souveraineté jamais décidé. La souveraineté budgétaire est le cœur de la souveraineté populaire. L’actuelle assemblée n’a pas été élue en connaissance de cause sur ce sujet puisqu’il n’était pas présent dans le débat de l’époque. L’Assemblée Nationale n’est donc pas légitime pour décider seule sur ce sujet. C’est le référendum qui est le moyen démocratique adapté à la circonstance.

Voici la cerise sur le gâteau dégoûtant de ce sommet européen. Outre la célébration d'Angela Merkel, le sommet a aussi vanté les mérites des nouveaux gouvernements italiens et grecs mis en place sous le contrôle étroit de l'Union Européenne. Et de manière incongrue, les conclusions des chefs d'Etat félicitent d'ailleurs non seulement le gouvernement grec mais aussi "les partis qui lui apportent leur soutien". Cela signifie que le parti d'extrême-droite grec Laos se voit félicité officiellement par l'Union Européenne pour sa participation au gouvernement Papademos ! Au nom de l'austérité, tous les autres principes fondateurs de l'UE semblent s'être évanouis pour que la plus haute instance de l'UE en vienne à féliciter l'extrême-droite. Il y a encore quelques années, des réunions européennes étaient organisées pour s'inquiéter de la participation de l'extrême-droite à un gouvernement d'un Etat membre. Ce fut notamment le cas quand le parti d'Haider participa au gouvernement en Autriche. Signe d'un basculement, en une dizaine d'années l'Europe est donc passée des mises en garde contre l'extrême-droite aux félicitations. La déchéance est consommée. Comme l'a noté Bernard Thibaut de la CGT, "cette Europe-là est condamnée".

L’ironie malsaine de cette histoire c’est qu’au moment où le sommet « sauvait l’Europe », pour la énième fois la crise rebondissait ailleurs montrant l’inepte vanité de toutes les gesticulations des dirigeants qui ont signé ce tissu de sottises. Au même moment une agence de notation dégradait la note d’une série d’entreprise et de banques. Pour elles toutes cela signifie que le crédit va leur coûter plus cher. Donc elles vont voir s’accroître leurs difficultés. La manœuvre des agences est très politiquement ciblée. Trois banques françaises appartiennent au groupe mondial des banques dites « systémiques ». Celles dont la défaillance menacerait « tout le système financier ». Comme les grandes entreprises visées elles sont donc poussées au démantèlement. Pour la plus grande joie de leur concurrentes anglo-saxonnes ! Il leur faut vendre des actifs au plus vite pour améliorer leur compte et avoir un bilan plus conforme aux règles qu’imposent les agences. Les coups portés sont donc très intéressés. Tout cela génère des flots de commissions. Dans certains cas c’est du pur coup de pouce aux gourmands qui rôdent autour d’une entreprise. Ainsi quand la note de l’assureur Groupama est dégradée. Je n’ai certes pas l’intention de pleurer sur les malheurs de Groupama, quoique ses adhérents aient sans doute des raisons d’être très mécontents. En effet c’est un groupe mutualiste. Tiens ! Tiens ! Il y a quelques temps j’avais lu à la une d’un cahier du journal « Les Echos » un titre qui m’avait tiré l’œil : « Groupama refuse de brader ses actifs ». On apprenait que l’assureur mutualiste voulait vendre des actifs pour redresser son bilan mais qu’il trouvait qu’on lui faisait des offres à prix bradé ! Bref il s’agissait alors de prendre son temps. Voilà qui est fini grâce à l’agence de notation. Bon appétit les requins !

Résumons. L’usine à gaz inventée au sommet européen repose sur l’idée qu’il s’agit d’une crise de la dette excessive des Etats et non d’un assaut spéculatif des tous puissants « marchés financiers ». L’inanité de ce raisonnement est donnée le jour même. L’assaut continue. Les cibles sont toutes minées sitôt que les agences les frappent une après l’autre comme de vulgaires Etats. Toutes les cibles visées sont mises à la disposition de leurs prédateurs les plus impatients. C’est toute l’économie réelle cette fois-ci qui va entrer dans l’œil du cyclone spéculatif. Sur fond de récession généralisée, la marge de manœuvre de chacune est abrogée. Tout va donc y passer.  

Madame Le Pen est en panne de public, en dépit de la gonflette que lui assurent médias complaisants et les horrifiés de service ! Mille personnes seulement pour son premier meeting de campagne ! Cela ne l’empêche pas bien sûr de faire son travail. Elle a compris ce qu’est le fond de l’air devant la catastrophe qui s’avance. Elle s’avance donc sur les mots qui couvrent l’attente. La voilà qui parle de « révolution ». Oui mais attention ! On devine qu’il ne s’agit pas de « révolution citoyenne » ni de révolution socialiste, bien sûr. Il s’agit de « révolution nationale ». Les habituels ignorants qui peuplent les rédactions de la branchouille vont passer à côté de ce que cette expression signifie. Sans doute, futés et incisifs, vont-ils me poser la question qui tue et qui leur a été suggérée au repas de baptême du fils de Jean-Patou et Marie-Térébenthine. Ils me demanderont : « Vous parlez comme madame Le Pen de révolution ! Le regrettez-vous ? » Une question digne de l’évêque Cauchon face à Jeanne d’Arc, comme c’est la mode dorénavant : « Abjurez-vous votre erreur ? » « Vous repentez vous avec sincérité ? ». Bref ces grands esprits passeront à côté du fait que la « révolution nationale » c’était le label dont s’était affublé le régime du maréchal Pétain et de ses miliciens. Une reprise du label du régime du maréchal Pétain.  Et pour le reste, elle choisit délibérément de faire le caméléon ? Car la voilà qui pille à grande échelle le vocabulaire et les références du Front de Gauche : révolution, nuit du 4 août, porte-parole des « invisibles ». Nous comprenons l’intention : disputer le terrain à la seule force politique présente dans les entreprises et les quartiers populaires qu’est notre Front de Gauche !  La bataille est engagée entre elle et nous.  Nous allons rendre visible aussi son déguisement. Car ses gesticulations ne suffisent pas à cacher de qui elle est le garde-chiourme ! L’augmentation du SMIC ? Une « mesurette » selon elle. Le blocage des loyers ? « Une idée communiste » selon l’habitante du château de Montretout. La taxation des revenus du capital ? Cela la toucherait de trop près ! Et ainsi de suite. Tout ce qui intéresse la vie quotidienne des travailleurs ne la concerne pas. Les tenants du système ont bien compris son utilité : ils font donc la promotion d’une Le Pen qui serait devenue la représentante des classes populaires. Cette nouvelle assignation injurieuse du peuple est une sorte de ressucée de la vieille antienne « plutôt Hitler que le Front populaire ». Plutôt le Front National que le Front de Gauche.

Puisque j’en suis aux questions incongrues, en voici une. Dimanche, j’étais à Montreuil pour la conclusion d’un banquet républicain. A la fin du discours une caméra m’interroge : « On fête aujourd’hui les vingt ans de la fin de l’Union Soviétique. Qu’en pensez-vous ? Le communisme c’est fini ? ». Trop drôle, non ? On voit « l’angle », comme ils disent. Ils ont dû faire le tour avant cela des vieux communistes et finir leur « papier » sur moi. Genre : tous des vieux cons et leur candidat Mélenchon marque ses distances. Depuis des semaines, c’est le petit jeu : trouver une faille, un sujet d’opposition entre communistes et moi. Dommage que Robert Hue ne fasse rêver personne comme « communiste pas d’accord » avec Mélenchon, vu son statut de commensal ostensible du Parti Socialiste ! Pourtant il était bien parti. D’abord, sur simple demande du concierge de Solférino, il me traite de « sectaire », puis d’être « dans le balluchon de Sarkozy ». Noble et digne, on le voit. Mais pas de pot pour les marionnettistes, le futur ministre « communiste » du gouvernement Hollandréou déclenche un haut-le-cœur très bruyant chez les communistes réels d’aujourd’hui. En sortant de la naphtaline, Hue m’a offert une démonstration généralisée de solidarité de tous les étages du communisme militant et dirigeant ! C’est d’ailleurs une bonne démonstration politique. On voit à quelle décadence mène le refus du Front de Gauche ! Tous ceux qui veulent servir les socialistes finiront comme ça ! Bon, avec tout ça, je dois encore répondre à la question tellement d’actualité de la caméra qui s’intéresse à une célébration si urgente.

Personnellement, je ne « fête » pas la fin de l’Union Soviétique. Car je ne vois pas ce que nous y avons gagné. Ni ce qu'y ont gagné les russes. Ni qui que ce soit, à part les américains et leurs larbins dans le monde. Je partage plutôt l’avis du journal « Le Monde » tel qu’il est exprimé à la une de son édition du 8 décembre. Lisez et dégustez. « On vivait plus libre dans l’Union Soviétique de la fin des années 1980 que dans la Russie « démocratique » de ce début des années 2010 ». Ajoutons qu’on y vivait plus longtemps, qu’on y faisait plus d’enfants, qu’on y était mieux soigné, mieux éduqué. Mais je reconnais qu’il n’y avait aucun des signes de civilisation propre à « l’occident développé » : ni maffias, ni oligarques, ni milliardaires, ni nuées de pauvres dans les rues, ni coke, ni crack, ni ceux qui les vendent. Depuis, tout est réglé. Et voilà ! A question intéressante, réponse facétieuse. Comme j’en suis aux questions qui m’excitent, je vous livre quelques-unes de celles que m’a posées le journal « Le Parisien ». Ne regardez pas que les réponses. Regardez l’enchaînement et le contenu des questions. Et si vous avez des aigreurs, souvenez-vous : on vit plus libre aujourd’hui que demain, à ce rythme.

Le Parisien :
« Le spectre de l’effondrement du triple A ne vous fait pas peur ? »
« Si ! Si je vois un pilote ivre dans l’avion, je suis très inquiet, même si je n’aime pas le pilote. Les libéraux allemands aimeraient bien recréer sous appellation euro, une zone mark dont ils sortiraient tous les pays du sud de l’Europe ! Leur pays vieillit. Ils ne pensent qu’à sauver leurs fonds de pensions de retraite. Leur industrie dépend des pièces détachées fabriquées à bas prix par les pays voisins. Leur dette est considérable. La pauvreté frappe 20 % de la population active. L’Allemagne décline. Vraiment, Sarkozy a tort d’en faire un modèle ! »


Le Parisien : « La règle d’or, est-ce un piège tendu à la gauche ? »

« Oui. Nos adversaires de droite ont bien vu qu’il y avait une faille. Ils l’exploitent avec méthode. Depuis que les socialistes ont voté le Traité de Lisbonne, la droite leur en fait avaler toutes les conséquences. Sans limite. En Grèce et en Italie les socialistes gouvernent même avec la droite et l’extrême droite pour rester dans ce cadre ! »

Le Parisien : « Pour le moment, les socialistes disent non à la règle d’or… »
« Regardez pourquoi ! François Hollande refuse la règle d’or proposée par Nicolas Sarkozy parce qu’elle n’est pas assez contraignante. Mais il la votera maintenant parce que c’est à nouveau un Traité européen! Il le trouve « flou ». Il refuse d’en voir la brutalité libérale ! »


Le Parisien : « Vous avez multiplié les « offres publiques de débat » à François Hollande. Attendez-vous toujours une réponse ? »

« Au mois de septembre, il avait déclaré qu'une fois investi, il se ferait un devoir d'entrer en contact avec nous. Depuis, apparemment, il a changé d'avis. »


Le Parisien : « Mais le traiter de « capitaine de pédalo » n’est pas la meilleure manière de l’inviter au dialogue… »

« Il n’en avait accepté aucune autre ! Et quelle importance donnée à une phrase ! Si la France a hurlé de rire, c’est bien parce que j’ai piqué au bon endroit ! Et avez-vous vu la réponse qu’il m’a fait faire? Que je suis un agent du « cabinet noir » de Sarkozy et de l’extrême-droite ! Quel mépris ! Qui demandera à Hollande si avec des mots pareils il nous respecte assez pour qu’on l’écoute ? Les dirigeants socialistes ne savent pas que le monde a changé. L’époque où ils pouvaient, par leurs tricheries de congrès, régler les problèmes d’orientation avec moi est terminée. Maintenant, c’est dans les urnes que ça se passe. Leurs magouilles avec les Verts et Bayrou ne convainquent pas les gens ! Nous sommes aussi l’alternative à gauche, ne leur en déplaise ! »


Le Parisien :
« Comment sortez-vous du dilemme d’être peut-être le Jean-Pierre Chevènement de 2012 ? »
« Je n’accepte pas ce raisonnement. En 2002, en plus de Chevènement, il y avait Olivier Besancenot, Christiane Taubira. Les deux avec l’accord de Jospin. Le PS fut directement responsable de l’atomisation de la gauche. Il pensait que l’élection était gagnée d’avance, parce que Jacques Chirac était discrédité. C’est exactement le même schéma de campagne que reproduit François Hollande. Aggravé par le mépris pour tout ce qui n’est pas lui à gauche et les caresses et révérences pour Bayrou ! Quelle folie quand il dit : « Je ne suis pas le contre-président, je suis le prochain ! » Comme si l’élection était une formalité. Ajoutez son programme d’austérité !  Bref, il est seul à croire que Sarkozy et Le Pen sont battus d’avance !… Nous nous battons pied à pied contre eux sur le terrain. Hollande fait comme s’il allait gagner tout seul au premier tour ! »


Le Parisien :
« Vous êtes né à Tanger, au Maroc. Quel regard portez-vous sur la poussée islamiste au Nord de l’Afrique ? Y a-t-il un islamisme modéré ? »
« Non. La religion en politique est toujours mauvaise. Et la preuve est faite que les tyrans ne contenaient pas l’intégrisme : ils le favorisaient. Et l’émiettement de la gauche est criminel. Face aux sociétés arabes, il faut être confiant ! Notons cependant que 60% de gens n’ont pas voté pour les partis religieux en Tunisie et 70% de députés au Maroc ne sont pas des députés religieux. Mais la révolution n’est pas toujours victorieuse. En Egypte nous sommes près du désastre, pris entre salafistes et frères musulmans ! »


Le Parisien :
« Que pensez-vous de la loi qui propose de pénaliser les clients des prostituées ? »
« Je suis abolitionniste. Et partisan de la pénalisation des clients. A ceux qui ont une autre idée sur la question, ceux qui parlent de « travailleurs du sexe », je dis : soyez cohérent, proposeriez-vous ce métier à votre mère, à votre fille ou à votre fils ? Non bien sûr ! Donc pourquoi ce qui n’est pas bon pour vous le serait pour les autres? La prostitution n’est rien d’autre qu’un trafic des êtres humains et donc il doit être réprimé radicalement pour être éradiqué. »


Le Parisien : « Que pensez-vous de l’affaire qui secoue la fédération socialiste du Pas-de-Calais ? »

« Je ne sais pas du tout de quoi il s’agit et je n’ai pas l’intention de m’y intéresser. Le PS présente de nombreux symptômes de nécroses. On s’en est aperçu dans les Bouches-du-Rhône, on l’a observé dans l’Hérault, est-ce que cela se répand ? En tout cas, je n’ai pas envie que l’on passe la campagne électorale à parler des turpitudes du PS parce que sinon, on va y consacrer tout notre temps. »

En fait, je vais vous en dire davantage sur cette affaire des socialistes du Pas-de-Calais. Au moment où j’ai répondu, je n’avais rien lu sur le sujet. Juste un entrefilet. J’ai quand même bien ri en lisant les détails de la bataille de gifles entre Montebourg et Jack Lang ! Je commence par là. Ce bon vieux Jack a sorti son vieux flingot à tirer dans les coins. L’homme qui m’avait accusé d’être lié au « cabinet noir » de Sarkozy m’était apparu bien diminué. En effet comment a-t-il pu croire que je tendrais la joue gauche ? Je lui ai donc répliqué, comme vous vous en souvenez ! J’ai dit que je gardais un souvenir ému de sa danse du ventre auprès de Sarkozy quand il a voté la réforme de la Constitution et même le Traité de Lisbonne ! Et surtout quand il a été nommé par Sarkozy comme son représentant pour la Corée du Nord ! Hé ! Hé ! Sacré Jack ! Donc voilà maintenant qu’il n’a plus de circonscription ! En effet sur place personne ne veut plus de lui. Les ingrats ! Un voyage tous les six mois bottes aux pieds loin de la place de Vosges et voilà le remerciement ! Pourtant il avait accepté de bon cœur de faire à ces manants la faveur de les représenter après avoir quitté la circonscription de Blois où il venait de perdre la municipale ! Ce nouveau bénéfice lui avait été concédé par François Hollande à l’époque ! On ne sait pas comment les joyeux drilles socialistes du Pas-de-Calais avaient été convaincus. Miracle de l’influence et du rayonnement idéologique. Et aujourd’hui, qui lui demande d’être candidat pour un septième mandat consécutif ? François Hollande ! Jack n’aurait pas osé dire ça sans son accord, n’est-ce pas ! Et d’ailleurs n’est-il pas le représentant spécial de François Hollande dans le dernier organigramme publié par « le prochain président » ?

Montebourg est donc pris à partie de deux côtés. A la fois par Jack l’inusable, porte-parole spécial de Sarkozy et Hollande réunis pour la Corée du Nord et le Pas-de-Calais et toutes représentations spéciales ! Et par Aubry, que la présence de toutes ces allumettes à deux pas d’un baril de poudre comme le Pas-de-Calais rend nerveuse. Lang recommence donc son numéro indémodable, dit du glaviot suave. Il porte plainte ! Il accuse ! « Montebourg voudrait faire le jeu de la droite qu’il ne s’y prendrait pas autrement ». Fine mouche le Jack. Ses amis l’adorent. La preuve : voici ce que dit un dirigeant socialiste cité par « le Parisien » à propos de l’urgence de lui trouver une circonscription : « Ce qui est sûr c’est qu’il vaut mieux lui en trouver une plutôt qu’il aille voir du côté de Nicolas Sarkozy ». C’est eux qui le disent ! Pour les électeurs qui vont avoir l’honneur de l’avoir dans leurs bocages, c’est une formidable motivation de vote, non ? Si j’évoque cette palinodie c’est parce qu’elle est si représentative de ce qu’est devenu le Parti Socialiste. J’ai dit que c’était un astre mort. Les primaires ne m’ont pas fait changer d’avis, au contraire. Mais à présent le processus de décomposition est encore davantage avancé. En aucun cas un tel outil ne peut servir à quoi que ce soit dans le moment politique que nous vivons. Voyez l’horreur que dévoile le mouvement de rideau dans le Pas-de-Calais !

Je crois qu’ils ne se rendent même plus compte de ce qu’ils disent. Ainsi quand Montebourg accuse Jack Lang d’être un symptôme du système de corruption qui prévaudrait dans le Pas-de-Calais. La réponse de Catherine Génisson, première secrétaire de cette fédération, est consternante : « Jack Lang n’est au courant de rien, il était en dehors du fonctionnement du Pas-de-Calais ! » A-t-elle réalisé qu’il s’agit d’un aveu ? Et François Lamy, le conseiller numéro un de Martine Aubry ! Réalise-t-il ce qu’il révèle quand il déclare au journal « Les Inrockuptibles » : « Dans le nord, en tant que maire de Lille, elle a réussi à nettoyer ce qu’elle a pu constater ». Ah bon ! Et qu’est-ce qu’elle a pu constater ? En tous cas le récit de ce journal fait froid dans le dos. Le système décrit montre des racketteurs qui menacent et frappent, une corruption méthodique et généralisée. Un système tellement violent et ancré qu’on devine sa puissance et son étendue.

J’en parle avec la rage au ventre. Toute cette bande, avec ses votes truqués a fait la pluie et le beau temps pendant des décennies au Parti Socialiste. Toutes ces années perdues, tous ces débats truqués à cause d’eux ! Quand j’étais responsable de la Gauche Socialiste j’étais responsable de la moitié nord du pays, tout ce qui se trouvait au-dessus de la ligne Jura, Essonne, Vendée. Vous voyez le territoire immense ? Tout l’Est, toute la Bretagne, toute la région parisienne ! Eh bien 60% des mandats du parti, c’est à dire des votants, se trouvaient dans deux fédérations : celle du Nord et celle du Pas-de-Calais ! Cela veut dire que ces gens décidaient de tout en matière d’orientation politique. Maintenant on sait qui ils étaient. Car depuis vingt-cinq ans ce sont les mêmes qui tiennent tout. Dire après cela « on ne savait pas ce qu’ils faisaient », c’est se moquer du monde. Ceux qui ont bénéficié de ce système, quel que soit ce bénéfice, ne pouvaient rien ignorer. Les Bouches-du-Rhône, l’Hérault, le Pas-de-Calais, deux têtes de liste aux sénatoriales en région parisienne, d’autres bientôt sitôt que les bouches vont s’ouvrir. A qui le tour ? Cela va se savoir bientôt, j’en suis certain.

Je sais que beaucoup de socialiste regardent de notre côté. Ils viennent à nos réunions. Je sais que beaucoup lisent ce blog et en reprennent les arguments pour leur propre travail de militants. Je les adjure de rompre les rangs et de nous aider partout où ils le peuvent et de toutes les façons qui soient possibles. Amis, vous ne méritez pas d’être mis au service d’une entreprise devenue aussi honteuse que celle-ci. Femmes et hommes, comme militants, vous voici associés à des tricheurs qui sont de surcroît des bandits de grand chemin. Au plan politique, avec l’appel de Hollande à Bayrou, vous voici associés à une tentative de changement d’alliance dont vous comprenez tous le danger. Mercredi dernier, avec nos amis, nous avons fait une conférence de presse pour rappeler quel est le contenu du programme de Bayrou. Lisez notre travail de décryptage et vous verrez mieux où l’on vous entraîne ! En aidant le Front de Gauche, c’est votre propre cause et honneur que vous servirez ! Le meilleur moyen d’obliger ces chefs ineptes à sortir de leur arrogance et de leur sentiment d’impunité c’est qu’ils soient bousculés et forcés par la croissance d’une force authentiquement de gauche, désintéressée et civique comme le Front de Gauche ! Tous ceux qui perdent leur temps à défendre un tel système ne servent rien ni personne d’autres qu’une illusion ou une nostalgie. Mais dans la vie réelle, c’est seulement alimenter le dégoût de ceux qui pensent que tous sont pourris.


704 commentaires à “L’Europe « austéritaire » est née”
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  1. vaillant dit :

    @Redline69
    "...la puissance destructrice du PS et de L'UMP par journalistes interposés"

    Non Redline, seul le président des riches et ses potes du Fouquet's contrôlent tout ce qui fait l'opinion: journaux, radios, éditions, institut de sondages, dépêches AFP, télés etc...
    Sinon comment expliquez-vous par exemple qu'à peine "choisi" aux primaires, Hollande baisse dans les sondages ? Comment expliquez-vous le battage médiatique autour de DSK et quasi rien pour Tron, ministre accusé de viol aggravé sur plusieurs personnes en état de subordination ? Vu sous cet angle vous pouvez trouver une multitude d'exemples. La puissance médiatique, c'est Sarko qui s'est arrogé le droit de nommer les PDG des radios et télés publiques et ses proches du 1er cercle, Lagardère, Anault (L'homme le plus riche dEurope) Bouygues... possédant le reste. Même phénomène qu'en Italie avec Berlusconi et son empire de presse.

  2. Hold-up dit :

    503 - Poncet dit : " Le risque est que ces gens ne se déplacent pas pour voter, convaincus que d'autres se chargeront de le dégager..." - Tout à fait d'accord et surtout avec la lobotomie médiatique en cours qui nie littéralement le Front de Gauche. Hallucinant. Un article sur Le Monde.fr fait état des doutes du staff du PS et de la catastrophique entrée en campagne de leur poulain. Là dessus, nous sommes bien d'accord, mais le plus hallucinant, c'est que l'article parle de tous les autres partis qui font concurrence au capitaine de pédalo et la liste ne mentionne que des bouffons de droite ou d'extrême-droite ! Le Front de Gauche ? Rien, l'article ne le mentionne même pas ! C'est comme si la candidature de Jean-Luc Mélenchon n'existait pas. On rigole un peu jaune, hein, face à cette propagande à coups de marteaux. Le plus drôle si on lit l'article tel qu'il se présente, c'est que l'on apprend que F.H est dangereusement concurrencé par des personnalités de droite et d'extrême-droite ! C'est ça qu'il faut comprendre en définitive. C'est dire si le programme du bonhomme est enviable et envié, n'est-ce pas ? On comprend pourquoi au final, on ne mentionne pas la véritable force qui concurrence vraiment le marin d'eau douce. Le Front de Gauche est la seule force conséquente à Gauche ! Elle le dit haut et fort. Qu'on se le dise et qu'on le répète. La Gauche aujourd'hui ? Réponse : Le Front de Gauche. Point barre ! C'est le vrai, le seul et le bon gouvernail pour les salariés. Que Se Vayan Todos !

  3. le Prolo du Biolo dit :

    Sarkozy, Le Pen, Bayrou, Hollande.
    Ces gens-là, en réalité, tout ce qu'il savent produire en France, c'est de la précarité et du chômage.

  4. Cécile dit :

    Malgré la pluie et le froid, le cortège de l'intersyndicale de l'Education nationale contre l'introduction des pratiques managériales dans notre chouette métier (évaluation des profs par les chefs d'établissement uniquement) ne fut pas ridicule à Clermont-Ferrand. Merci à tous ceux qui ont signé la pétition, si ce n'est pas encore fait, c'est ici: retraitduprojetevaluation.net
    (plus de 60000 signatures: continuons!)

  5. jprissoan dit :

    @Gérard Blanchet et autres :
    Oui, la réaction de P. Laurent est fondée et légitime. Le drame est que Calvi est au service de l'Elysée, il pratique sa mission sans vergogne. Que faire face au "mégalithe médiatique" ? il faut utiliser autant que faire se peut les réseaux sociaux comme on dit. Démultiplier les infos.
    Quant à Courtois, c'est un malade. Ne pas tenir compte de ce qu'il dit.

  6. sarah13 dit :

    Jorie, Kontrarkhosz,

    L’acharnement médiatique est tellement gros qu'il doit être un de nos combats principaux. Je ne sais pas non plus comment agir, j'écris régulièrement aux journaux, radios, émissions télé qui dépassent les bornes et s'obstinent à dévaloriser le candidat et les autres membres du FdG, mais est-ce suffisant ? Est-ce même seulement lu ? Je ne sais pas. Je me dis que si chacun d'entre nous écrivait chaque jour une petite lettre de quelques lignes pour réclamer une pluralité dans les débats politiques et dans le choix des invités, ou tout simplement pour protester qd les dérapages deviennent vraiment trop insupportables (ex : C dans l'air cette semaine), peut-être que nous pourrions nous faire entendre ? Si chaque semaine, C dans l'air, France inter, les journaux télés, Marianne, Libé recevaient 1000 courriers de protestation, ça finirait par se remarquer, non ? Je suis peut-être trop naïve, mais une chose est sûre, nous ne devons pas laisser passer de telles outrages.
    Si certains ont des idées d'actions à mener contre les médias dominants, unissons-nous, la supercherie doit être dénoncée.
    La lettre de Pierre Laurent est très bonne, mais changera-t-elle quelque chose ? Je l'espère.

  7. hêtre_cyprès dit :

    @Gerard Blanchet de 17 h 56
    Comment ne pas approuver la pertinence des propos de Pierre Laurent ? Là j'applaudis ton initiative Gérard Blanchet
    J'estime que le minimum eut été d'invité à l'émission le secrétaire national du parti communiste français.
    L'illustration n'est plus à faire du parti prit de C dans l'air.

  8. vaillant dit :

    @sarah13
    Ce qu'il faut faire ? Interpellez le Président de la République garant de la Constitution donc de la liberté de la presse et du pluralisme. Ca s'appelle la liberté d'expression.
    Ne pas rater le 21/12 sur Arte un "looking for Nicolas Sarkozy" ou le quinquennat vu par 18 corrrespondants étrangers à Paris. C'est vrai que pour savoir ce qui se passait en France il valait mieux lire les journaux étrangers !

  9. jprissoan dit :

    @Sarah13
    Nous sommes, en effet, confrontés à cette nécessité : ainsi, aujourd'hui, je viens d'écrire au journaliste du Progrès de Lyon qui a traité Jean-Luc Mélenchon de "germanophobe", je lui ai copié/collé le texte de la déclaration commune JLM-Oskar Lafontaine.
    Goutte dans l'océan, sans doute, mais qui sait ?

  10. Delbrayelle Gilbert dit :

    Gerard Blanchet
    A propos de C dans l'air excellente mise au point de Pierre Laurent.

    Merci pour ce lien. La réponse de Pierre Laurent est excellente et offensive comme il le faudrait plus souvent.
    Du manque de pluralisme de C dans l’air…
    En 2011, dans la catégorie d’émissions « Politique intérieure » de C dans l’air, voici la répartition des émissions par courant politique :
    - 7 émissions sur le FN
    - 17 sur la droite
    - 4 sur le centre
    - 21 sur le PS
    - 12 sur DSK
    - 5 sur les écolos
    et… 1 émission sur Mélenchon intitulée « Mélenchon lorgne le PC »
    Donc, rien sur le Front de gauche (cette unique émission cherchant simplement à mettre la brouille entre Mélenchon et le PC)
    Ajoutons que bon nombre d’autres émissions plus généralistes évoquent souvent la droite et le PS et évitent systématiquement le Front de Gauche.

  11. Cécile dit :

    @sarah13
    Difficile de croire que ces gens-là puissent du jour au lendemain remettre en cause tout ce en quoi ils croient. Les cyniques manipulateurs sont, à mon avis, une minorité (et d'ailleurs, ce serait plus facile de les combattre s'ils l'étaient tous). Il me semble que le problème est qu'ils pensent sincèrement que Jean-Luc Mélenchon est un danger et qu'ils se sentent tout à fait bien quand ils le censurent, pour notre plus grand bien, pensent-ils. Le monde dans lequel ils vivent les empêche de penser autrement. Et en supposant qu"ils aient au fond d'eux une petite voix qui leur murmure qu'ils ont tout faux, leur survie psychologique exigerait qu'ils fassent taire ce murmure qui, si par malheur il grandissait, serait source d'une angoisse difficile à supporter. L'entre-soi est malheureusement un réflexe très humain et très rassurant (y compris pour nous). Que faire? Peut-être commencer toutes nos lettres de protestation par "Ce sera très difficile, mais nous vous demandons d'avoir le courage de reconnaître qu'au fond de vous, vous voulez la même chose que nous; n'ayez pas peur de changer, n'ayez pas peur de penser par vous-mêmes!"

  12. pepino dit :

    Monsieur Mélenchon,
    Au-delà de la place de choix qu'occupent les politiques du PS et de l'UMP (et donc leurs idées) au sein des grands medias, au-delà du traitement infligé aux "petits" (excusez l'expression) candidats par ces mêmes medias, j'ai le sentiment que le tapis rouge médiatique dévolu aux (pseudos) experts constituent le barrage le plus tenace, la couche la plus hermétique aux idées du Front de gauche.
    Le magma d'idées reçues relayées à longueur de journée par ces ennemis de l'intelligence ont fini par gangrener les cerveaux et aliéner les français aux thèses néolibérales. Je ne sais pas si un homme averti tel que vous peut s'imaginer l'effort que doit consentir un simple citoyen comme moi pour résister à ce flot de paroles économiques abrutissantes.
    Dans mon cas, c'est une soif insatiable de comprendre, c'est ni plus ni moins que des heures passées sur Internet à écouter ou lire des personnes aux propos parfois ardus (cf. l'excellentissime Lordon) pour construire les ponts qui conduisent jusqu'à la politique que vous proposez. Autant dire que tout le monde ne dispose pas de ce temps pour évoluer dans son jugement.
    Aussi, ne serait-il pas une bonne idée de constituer une pétition pour demander aux medias du service public, par respect des français, de la démocratie et du pluralisme de s'engager à donner la parole au moins une fois sur deux voire une fois sur trois à des économistes qui ne partagent pas les thèses néolibérales (dans des conditions comparables bien entendu).
    Ainsi, lors de votre prochaine invitation au 20h de Pujadas, vous pourriez lui demander s'il considère France 2 comme un media de construction d'opinion. Si la réponse est non, alors vous pourriez lui demander, en remettant les pétitions, de s'engager à respecter à l'avenir cet équilibre des pensées économiques. Et cela devant des millions de français.
    Et voir, s'il n'obtempère pas, à quitter le plateau pour obliger tous les medias à parler de cette question...

  13. biribi dit :

    Les fluctuations de la gouvernance de la zone euro sèment un début de fuite.... Dans cette Europe austéritaire, le bank run vers la Suisse aurait commencé, les grandes fortunes de France commençant à douter de leur camp, craignant le rétablissement du contrôle des changes et une nationalisation partielle du secteur bancaire; les riches sont très prudents : aller chez Lombard Odier ou chez Pictet, ouvrir un compte en Suisse : la peur de manquer ? non, d'en avoir un peu moins et peut-être la peur de voir leurs champions se prendre une gamelle aux élections... Ciel ! mon pognon!
    Que se vayan todos !
    (nous, on reste)

  14. jacques bounoume dit :

    A tous
    Oui,le paysage médiatique et particulièrement la télé parce que c'est le média qui touche le plus grand nombre de Français,est aux mains des 1%,des oligarques,de la bande du Fouquet's (des"marchés" en un mot) et diffuse donc un bourdonnement constant que l'on pourrait résumer simplement par:"c'est-la-seule-solution-possible",comme les curés disaient au temps de leur dictature sur les consciences :"hors-de-l'église-point-de-salut".
    Faire ce constat et rouspéter entre nous est une chose.
    Mais l'important aujourd'hui c'est d'agir contre cet état de fait, la bataille contre ce système médiatique est une bataille majeure que nous devons entreprendre et gagner dès maintenant!
    L'état major du Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon en tête doit déclencher une offensive vigoureuse!
    Les précédentes offensives contre la médiacracie ont fait tendre l'oreille à beaucoup de résignés, malgré les cris d'orfraie des serpillères journalistiques et de certains politiques frileux, plus inquiets pour leur fromage que des intérêts des Français.
    Les "marchés" eux nous font la guerre !

  15. Cécile dit :

    @ pepino:
    Excellente suggestion, et même si Poujadas réplique que non, non, il n'y est pour rien et qu'il ne fait que refléter l'opinion majoritaire, au moins ça aura le mérite de lancer le débat.
    A propos de Lordon: je suis tout aussi admirative que toi à son sujet, à ceci près qu'il se sous-estime en refusant d'aller dans les médias, pensant qu'il ne pourrait pas à lui tout seul déconstruire l'omerta dont ses idées font l'objet. Je crois au contraire que l'on a désespérément besoin que des gens comme lui aillent "au charbon"...

  16. Berdagué dit :

    Cécile 507
    A Paris mobilisation forte des enseignants avec leurs syndicats unis,au métro Vavin nous avons distribué les tracts FdG et vendu un maximum de PPP, une force syndicale en marche contre ces nouvelles méthodes venues du privé appliquées au public qui ne sont que des contrôles pour dévaloriser la fonction même des enseignants, leurs statuts,et leur savoir-faire dans la classe comme professionnel diplomé et contrôlé par un de ces pairs.
    Des stagiaires en masque blanc étaient présents, les statuts,les vacataires, les augmentations de salaires : il est inadmissible qu'un PDG gérant en licenciant sur ordre des gros actionnaires touchent une fortune alors que des Professeurs transmettant leur savoir pour un avenir ne touche qu'en moyenne 2000 euros.Des valorisations importantes des salaires devraient être décidées avec le renforcement du statut et des postes,dès la victoire du FdG ;
    J'ai signé la pet.

  17. Michel Giacomazzi dit :

    Ce message n'est pas destiné à être publié. Je n'ai pas trouvé où l'envoyer.
    Quand on veut contribuer à la souscription, après avoir renseigné tous les champs correctement et avoir validé, on revient au formulaire vide.
    Impossible donc d'apporter des pépètes autrement que par chèque.

  18. jprissoan dit :

    Question naïve sur ce grave problème de l'accès aux médias : que fait le CSA ?
    Le comité de campagne l'a-t-il saisi ?

  19. Pulchérie D dit :

    @ dudu87 et à tous
    Alexandre Adler participait à la rencontre annuelle de Bilderberg en 2003 (tenue à Versailles, à l’hôtel Trianon, du 15 au 18 mai). Dans la liste des participants,
    http://www.sourcewatch.org/index.php?title=Bilderberg_2003,
    on notera la présence de Mario Draghi, alors Vice-président de Goldman Sachs International, de Frits Bolkestein, de Jean-François Copé, de Valéry Giscard D'Estaing, de Philippe Villin, Vice-président de Lehman Brothers Europe, de Wolfowitz (dit Wolfie), de David Rockefeller, de l’inoubliable Richard N. Perle, de Jean Claude Trichet
    (oui ! alors Gouverneur de la Banque de France), de Philippe Villin (Vice-président de Lehman Brothers Europe), et de toute une série de belles personnes du monde bancaire, tel James David Wolfensohn (Président de la Banque mondiale), et politique comme Henry A. Kissinger.
    La Commission Européenne était représentée, entre autres, par Pascal Lamy,alors Commissaire européen chargé du commerce, et par Mario Monti (à l’époque, Commissaire européen à la concurrence) que j’allais oublier ! Bien plus de cent personnes des USA, de France, de Hollande, d’Allemagne, de Grande- Bretagne, d’Espagne (le roi), et même de Russie.
    Le quotidien Asia Times avait consacré un long article de Pepe Escobar à cet événement mondial et mondain, titré Les maîtres de l’univers. Il y était dit notamment : « Le Bilderberg club est considéré par beaucoup d’élites de la finance et des affaires comme la haute chambre des grands prêtres du capitalisme » (Asia Times du 22-V-2003).
    Ces augustes réunions ont commencé en 1954, et celle de 2011 a eu lieu le 14 juin à Saint-Moritz sous haute sécurité (voir Agoravox : Bilderberg 2011),tandis que des centaines de manifestants, dont des policiers suisses et italiens, venaient exprimer leur colère. Pascal Lamy, Trichet et Van Rompuy étaient là, ainsi que Mario Monti, Richard Perle et autres habitués...

  20. Genialle dit :

    Nous sommes nombreux ici a avoir souligner, pour le FdG, la catastrophe des médias et de la télévision.
    Nous n'avions pas trouvé de solutions. Voila maintenant nous sommes devant la montagne. (et elle est haute)
    Alors que fait-on ? Je trouve la lettre de P.Laurent excellente, mais je pense qu'il faudrait être plus mordant.
    Bref partir en guerre si non nous serons les dindons de cette farce.
    Je suis d'accord avec le @ 516..menons l'offensive "des Ardennes". C'est la guerre, repoussons l'ennemi.
    A vos marques..et courage.

  21. biloute dit :

    @ TOUS
    Concernant le traitement réservé au Front de Gauche et ses composantes ainsi qu'à son candidat Jean-Luc Mélenchon dans les radios et télévisions d'État qui sont aux ordres du président de la République, je devrais dire aux ordres du dictateur Nicolas Sarkozy.
    Il y a deux choses à faire porter plainte en justice contre le CSA pour disfonctionnement et entrave à la démocratie, d'attaquer la direction de France télévision pour diffamation à l'encontre du PCF et de Jean Luc Mélenchon, ainsi que celle de Radio France.

    De systématiquement exiger un droit de réponse quand une attaque est portée contre Jean-Luc Mélenchon ou quiconque de nos organisations.

    Qui doit porter plainte ? Les intéressés eux mêmes, ils ont suffisamment de gens autour d'eux pour monter les dossiers, s'il ne font pas ce B A BA, il ne faut plus nous plaindre, c'est qu'ils sont consentants.

  22. Sonia Bastille dit :

    @Jean-Luc Mélenchon @ Tous

    En complément de mon précédent commentaire.

    L'UE devait être la construction politique et économique facteur de développement économique et de forte création d'emplois. Malheureusement ce n'est pas le cas ! Au dernier trimestre, les pays de la Zone euro ont détruit 150 000 emplois et mettant ainsi le chômage à un taux le plus haut. Cette unicité économique, monétaire et bientôt budgétaire, faites souvent par intégrations de plus en plus poussées, non seulement remettent en cause la souveraineté des Etats-Nations mais aussi l'économie productive en détruisant un maximum d'emplois ! C'est un système destructeur !

    L'unicité monétaire a amplifié l'unicité du système économique. Il y a quelques jours, je montrais dans un commentaire comment la création du Dollar(US) comme monnaie unique sur l'ensemble du territoire de la Confédération des Etats-Unis avait empêché toutes démarches et constructions économiques alternatives, différentes, à caractère plus social ou souverain que souhaitaient certains Etats ! L'UE avec l'euro et son cortège d'unicités (marché, économique, monétaire, budgétaire) sont entrain d'empécher l'émergence et la réalisation de tout système économique différent, alternatif, progressiste et souverain ! Il est temps pour le Front de Gauche de s'en rendre compte ! L'instauration des "Etats-Unis" d'Europe sera une catastrophe pour ceux qui se battent pour une économie républicaine, plus sociale voire socialiste et qu'ils la souhaitent pour leur pays ! Il est grand temps de refuser ce modèle d'unicité, d'uniformité (et de non retour) économique, monétaire et budgétaire en rompant avec cette UE tant qu'il nous [La France et les Français] est encore possible de le faire !

    Redevenir souverain est notre porte de sortie ! Engageons le Salut public !

    Source données chômage zone euro :
    http://www.gecodia.fr/La-zone-euro-a-detruit-des-emplois-au-troisieme-trimestre-2011_a2794.html

  23. Sarah13 dit :

    Oui Pépino !

    je trouve que c'est une bien bonne idée, mais je redoute que ça se retourne contre le FdG si c'est Mélenchon qui s'en charge ! Je les entends déjà : Encore un coup d'éclat de Mélenchon, toujours prêt à bondir etc... et finalement réussir à retourner les choses en leur faveur.

    Peut-être qu'organiser un rassemblement en bas de France Télévision ou Radio France peut faire évoluer les choses, faire du bruit, un seeting jusqu'à ce que nous soyons reçu ? Je crains que les pétitions ne servent pas à grand chose, des bouts de papier qui arrivent on ne sait où et qui finissent à la poubelle.

    Oui se déplacer en masse, et exiger que le pluralisme soit respecté, et que gens qui émettent d'autres opinions que les leurs soient reçus.

    Pour le CSA, je ne sais pas à quoi servent ces gens. Les candidats et leurs partisans sont censés avoir le même temps de parole à partir de janvier. Nous verrons bien !

  24. Cécile dit :

    @ Berdagué:
    Merci pour ton soutien et pour ces nouvelles parisiennes encourageantes. Cela fait chaud au coeur de trouver des gens qui nous considèrent encore comme des professionnels passionnés par ce qu'ils font (et sous-payés: jeune prof, je ne les ai pas encore, ces 2000 euros dont tu parles) et non pas comme des privilégiés râleurs toujours en grève pour rien.

    @ Tous:
    L'école que nous voulons construire pour nos élèves et pour vos enfants ne doit pas être une entreprise néo-libérale; vous pouvez fort bien, si vous vous sentez concernés, faire comme Berdagué et signer la pétition en ligne même si vous n'appartenez pas à l'Educ' Nat' (voir le lien au post 507).
    L'humain d'abord!

  25. jacques bounoume dit :

    sarah 13
    "je les entends déja"
    Oui ! Les vierges effarouchées, les serpillères à dents de hyennes vont aboyer, hurler, couiner, pester, nous charger (Jean-Luc Mélenchon en premier) des pires accusations, oui ! Ils sont payés pour ça! Mais on s'en fout!
    Parce qu'une masse énorme de résignés, dégoutés, abstentionistes par dépit vont tendre l'oreille et s'intéresser à notre programme!
    Le peuple républicain en à marre des capitulards!

  26. pepino dit :

    @Cécile
    Effectivement, dans une émission suffisamment longue, Lordon sortirait son épingle du jeu. Taddeli lui avait placé une néo libérale dans les pattes qui n'a pas pu exister une seconde devant son intelligence et son talent.

    @Sarah 13
    Tu as sans doute raison. La démarche n'aurait une chance de marcher que si elle provenait d'économistes sérieux qui, malheureusement, ont bien souvent choisi de déserter ces medias.
    Mais que faire? Je ne crois pas non plus à la solution de la manif ni à celle du sit-in.

  27. Cécile dit :

    @ Sarah13
    Pas d'accord pour dire que les pétitions sont des bouts de papier inutiles. Elles servent, associées à d'autres actions, à construire le rapport de force. Et puis, tu me sabotes mon message 527 qui viens juste après le tien.

  28. Berdagué dit :

    Sonia 525
    Merci pour la doc de gecodia, il faut aller aussi sur la partie consacrée au chômage : pour les prochains mois " la tendance est explosive ",et leur calcul est un peu plus honnêtes du fait qu'ils prennent toutes les catégories et non pas celle unique: la cat. A.
    Cette UE est un " système destructeur!", je suis d'accord avec toi personne ne sait à quelle date sera la destruction totale,demain,dans une semaine,un mois, avant les élections? pour instaurer un financier de posologie encore plus destructrice et totalement en mise sous tutelle de la France, c'est donc très grave et il ne faut pas faire l'autruche, le Front de Gauche avec toutes ses composantes et des Républicains comme Chevènement et autres du NON en 2005 devraient en urgence se réunir et faire un Appel pour la transparence des Comptes et si la Cour traîne les pieds mobiliser l'INSEE tout le personnel avec nous,et aussi la Justice en normalité constitutionnelle indépendante.
    Car de savoir tous ces mouvements de capitaux fuyant le titanic européen en Suisse et certainement ailleurs indiquent à quel point ça urge.Encore une fois cette bourgeoisie très patriote donneuse de leçon de morale et de gestion performante ne pense qu'à leur pomme.
    Un jour nous récupèrerons l'argent détourné en toute légalité et Justice.

  29. Hold-up dit :

    518 - Cécile
    "...et même si Poujadas réplique que non, non, il n'y est pour rien et qu'il ne fait que refléter l'opinion majoritaire (...) "

    Oui, ce système est bien verrouillé. En amont, des instituts de sondage qui modèlent l'opinion comme une pâte molle informe (Ces organismes savent que les Français ne lisent qu'un livre par quinquennat (Hélas !) et qu'ils s'informent sur TF1) puis une fois que cette pâte à modeler appelée " Opinion majoritaire " est bien modelée "comme il faut" dans le sens du système (néolibéral), on fait en sorte que ne soient invités sur les plateaux télés que ceux qui sont " représentatifs " de l'opinion majoritaire, celle qu'on aura mis des mois, des années voire des décennies à former, patiemment mais sûrement. Sans ce lent travail des cerveaux disponibles, Nicolas Sarkozy n'aurait jamais pu être élu sur un simple slogan de lessive. Et si au final on est pas content, on peut allé se faire voir, puisque ces gens - là vous rétorquent qu'ils ont la " légitimité médiatique " pour eux ! Et la " Science " ! Voyez les sondages disent-ils la bouche en cul de poule ! Face à un tel système forclos, que demande le peuple hein ! ? Que Se Vayan Todos !

  30. sarah13 dit :

    Cecile:

    Excuse-moi Cécile, je ne voulais pas saboter ton message. Je m'interrogeais juste sur l'impact des pétitions comme arme face au système médiatique. Je sais très bien qu'elles sont très utiles dans d'autres contextes, mais face à un rouleau compresseur comme les grands médias, j'ai juste l'impression qu'elles ne font pas le poids.

    Pour celle que tu viens de mettre en ligne, je la signe tout de suite tant je trouve exaspérant cette histoire d'évaluation, et la dégradation de l'école publique. Il y a deux ans j'ai fait un remplacement de six mois dans un lycée parisien, et il a fallu plus d'un an pour que je sois payée ! Tout le monde se renvoyait la balle, et personne ne semblait savoir qui allait être en mesure de sortir cet argent. Jusqu'à ce que je les menace de les envoyer au prud'homme et là miracle, en deux mois ils m'ont tout payé ! Soit 8400 euros ! Va expliquer ensuite à ton proprio que tu ne peux pas payer le loyer parce que l'éducation nationale ne te verse pas ton salaire.

  31. chsmpagnep dit :

    M. Mélenchon, dans votre discours du 6 décembre à Cosne, vous apportez, dans vos analyses qui se veulent être global et cohérente, des réponses qui tiennent compte du contexte économique autant que du contexte écologique. Celà faisait 2 mois que j'hésitais à quitter EELV (Europe Ecologie Les Verts) pour vous rejoindre. Ma décision est prise: je retrouve dans beaucoup de vos argumentaires une vision de l'écologie qui s'intègre totalement dans le seul pôle politique ou elle peut s'intégrer: dans une vision politique anticapitaliste. Je veux donc rejoindre le Front de Gauche: il faut que je dise quand même qu'après avoir écouter tous les interview et discours de M. Mélenchon depuis plus d'1 an, je devais succomber. Bravo M. Mélenchon. Je suis dans vos filet. AI-je été piégé par vos talents dialectiques et de tribun? Peut-être, mais tant qu'à être piégé autant l'être dans le camp qui défend ce que j'ai toujours voulu défendre: partager, résister, défendre les plus pauvres dans un pays si riche. Il n'avait manqué à la gauche de la gauche, à mes yeux, que l'intégration d'une planification écologique, vous avez comblé ce manque. Je me livre donc dans vos filets avec enthousiasme et énergie.
    Seulement....depuis 2 mois, je ne trouve pas le moyen d'adhérer au Front de Gauche! HELP! pas d'infos, pas ou peu d'adresse, (je ne vais pas, tout de même, écrire à Jean-Luc!). J'irais sur les marchés espérant trouvé un militant du Front de Gauche avant d'être celui qui ira, en votre nom, sur les marchées et placarder vos, nos affiches.
    Encore Bravo M. Mélenchon. Tout mon soutien dans l'épreuve que représente votre candidature. J'offrirais qq forces dès que possible pour votre campagne, puis mon bulletin de vote!

  32. le révolté dit :

    Pour contrecarer les médias, il faut à tout prix promouvoir le film "les nouveaux chiens de gardes" pour montrer aux gens comment ils peuvent être manipulés.

  33. champagnep dit :

    Allez écouter le journal de 7h du jeudi 15 décembre 2011 de la Radio Suisse Romande qui annonce, avec force de témoignages, comment les fortunés se préparent à fuir notre pays, sujet à passer à Gauche: intéressant, mais nous nous pouvons déjà les rassurer: avec Hollande ils ne craignent pas grand chose. Avec Mélenchon, il pourrait par contre retrouver les joies du partage: bienvenue aux millionnaires, je me dévoue même pour les coacher vers ce chemin vertueux! Franco-Suisse, j'ai le pedigree pour!

  34. yakafokon dit :

    Alors, ça y est, mes amis, mes camarades du FdG, le dernier sondage LCP vient de nous le dire ce 15 décembre 2011 : Le capitaine de pédalo est élu au second tour avec 57% des voix ! Gloire aux sondages ! Notre candidat atteint 6% au premier tour et se trouve en 5ème position après Hollande, Sarkozy, Le Pen et Bayrou. Remisons vite fait banderoles et programme, la récréation est terminée... Au fait n'oublions pas de prévenir les Français qu'il n'y a plus d'élection, ce n'est plus la peine !

  35. Vincent R dit :

    Partant pour faire du bruit et un sitting à France Télévisions ! Mais bon, à chaque fois que j'embraye ici sur une idée d'action, rien ne se fait et je perd courage.
    La consigne : pas de consigne !
    On peut en parler sur le site initiative citoyenne ou programmer un rdv à l'usine ou au siège du pg, allez les gens quoi, on se bouge !

  36. Poncet dit :

    A propos "des doutes du staff du PS et de la catastrophique entrée en campagne de leur poulain. : hélas, ils se sont encore fait avoir comme en 2007. Avec l'ex-conjoint, cette fois... et une "primaire" à la place du référendum des militants, mais c'est presque pareil.

    Quand on entend la façon dont certains hommes de droite réagissent aux propos de Hollande (je pense à Fillon, notamment), quand on voit sa propre naïve assurance d'être "le prochain président", on a la très nette impression qu'ils ont passé un deal avec lui : "coco, on fera tout pour que tu sois élu, on en a les moyens, mais attention : ce sera sur notre programme."

    C'est terriblement transparent et en même temps, la facilité avec laquelle "les masses" tombent dans ce genre de piège est affligeante.

  37. Erbalunga dit :

    A chsmpagnep poste 534
    Le FdG n'est pas un parti mais un mouvement qui rassemble plusieurs partis associations, je ne les cite pas j'ai peur d'en oublier et je ne veux faire de peine à personne. Nous sommes tous unis comme les doigts de la main.

  38. Carol Deby dit :

    A Gérard Blanchet (message 502)
    La réponse de Pierre Laurent est excellente.
    Je vous conseille de vous rafraîchir la mémoire à propos de Stéphane Courtois.
    En 1997, Gilles Perrault, en vrai historien parfaitement objectif, avait rédigé une remarquable mise au point au sujet du « Livre noir du communisme » commis par Courtois.
    Le texte est à votre disposition sur le site du Monde Diplomatique, dont l’URL est :
    http://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/PERRAULT/9660
    C’est revigorant de relire ce témoignage d’un contemporain. Cette lecture confirme notre indignation de voir que l’auteur d’ un « assemblage hétéroclite » qui « consacre l’irruption de la technique publicitaire dans la démarche historienne » soit encore cité quatorze ans plus tard comme « expert » sur un plateau de télévision.
    On attribue trop souvent le Livre noir du communisme à François Furet, qui n’en n’a écrit que l’introduction et qui mourut bien avant sa parution.
    Le responsable véritable « de tant d’acharnement obsessionnel » est bien Stéphane Courtois.

  39. jacques bounoume dit :

    523 pulcherie
    Nous avions évoqué avec quelques autres ici l'interet qu'il y aurai à "nommer la bête" c'est à dire à pouvoir faire prendre conscience à chacun de qui se cachent réellement et nominativement derriere le terme "les marchés" qui est invoqué de maniere quasi mystique par les griots du système chaque foi que nous soulevons une objection ou emmettons des doutes.
    Votre post va completement dans ce sens et pose une premiere pierre dans ce travail.
    Autopsier ce mot de "marchés" (et ses petits freres "bruxelles","l'europe") lui enlevera son acception presque divine pour mettre au jour l'odorant panier de crabe qu'il recouvre en réalité...

  40. Gerard Blanchet dit :

    Sur la question des medias je vous propose l'action suivante :
    - le 14 janvier sort en salles l'excellent film "les nouveaux chiens de garde"
    - allons trouver les directeurs de salles de nos villes et demandons leur de programmer la diffusion de ce film en leur indiquant que nombreux sont les gens qui souhaitent le voir. Dites leur qu'il peut avoir le public des "neiges du Kilimandjaro" de Guédigian. Si les salles commerciales ne veulent rien savoir allez trouver les directeurs de salles d'art et d'essai.
    - préparons pour les diffusions de ce film une pétition que nous soumettons à la sortie aux gens qui viennent de voir le film, pétition en direction du CSA, de France télévisions et des députés.
    - on peut alors passer à une autre étape, organiser des projections militantes avec débat, avec la présence des réalisateurs du film.
    Ce film n'est certes pas un plaidoyer pour le front de gauche mais il pose la question des medias et de leur asservissement (le chien couché, assis) aux marchés financiers. Si les militants du front de gauche sont à la pointe de l'action autour de ce film alors ils ne pourront qu'en récolter les fruits.

  41. boris dit :

    Vincent R
    Je n'habite pas en région parisienne mais ton idée est bonne. Il faut effectivement investir les locaux et faire du bruit. On est trop gentil, la réponse de Pierre Laurent est bienvenu mais restera lettre morte car rien oblige ces (ir)responsables à répondre. L'équipe de Mélenchon qui s'occupe de son film hebdomadaire devrait interpeller ces journalistes et laisser ces vidéos sur internet...Un groupe de 50 militants débarquant chez France TV aurait plus d'impact que toutes les lettres de Pierre Laurent. Reprenons les slogans de Coluche sur ces journalistes, investissons les lieux.

  42. JM77 dit :

    De retour de Paris : une manifestation plutôt joyeuse du monde sous les ballons, pas l'affluence des interpros réussies mais du monde quand même et plutôt combatif. Malheureusement pour en revenir aux médias, toujours le même chiffre à la radio et à la télévision : celui du ministère (en dessous de 20% dans le secondaire) jamais celui des syndicats (autour de 45%)..
    Quelle suite à donner?
    J'espère une réponse unitaire, combattante et constructive : une journée + préavis de reconductible en cas de forte mobilisation + proposition alternative afin de montrer que les syndicats ne défendent pas la situation actuelle -largement perfectible- mais combattent le projet de décret en apportant des pistes de solutions alternatives le tout avec le soutien du FdG et de son candidat !

  43. sarah13 dit :

    Vincent

    J'avoue que ça n'est jamais facile de s'organiser, on parle on parle sur ce blog, mais les actions doivent être coordonnées à l'extérieur. Je suis à Paris, j'en parlerai aux camarades voir s'il y a des gens motivés pour ce type d'action, sinon c'est clair qu'à deux ça ne va pas le faire !

  44. Pulchérie D dit :

    @ propos de l’article de Gilles Perrault (voir n°541).
    Cet article date de 1997, mais pourrait avoir été écrit après la crise, plus de dix ans plus tard.
    Je reprends un extrait de la conclusion de Gilles Perrault :
    Quant au Livre noir du capitalisme, il s’écrit tous les jours sous nos yeux et dans nos vies. Populations courbées sous la dictature des marchés financiers ; chômage ravageur ; guerres tribales déclenchées avec cynisme pour prendre le contrôle, par-delà les fantoches locaux, des richesses du sous-sol ; diktats économiques imposés par les institutions internationales et qui, en réduisant drastiquement les dépenses publiques consacrées à la santé, font chuter l’espérance de vie ; innombrables migrants condamnés à l’exil pour échapper à une condition désespérée...
    C’est terriblement actuel.
    Voilà un vrai expert que l’on ne cite plus.
    De par le travail de gens comme Calvi.

  45. Hold-up dit :

    534 - chsmpagnep
    Le Front de Gauche est un mouvement qui regroupe diverses puissances politiques. Le Parti de Gauche est un jeune parti avec un peu plus de 8000 militants. Je vous enjoins donc à le rejoindre pour étoffer un peu plus ses rangs. Ses valeurs sont " Ecologie, socialisme, république " - On a besoin de vous ! J'ose espérer que mes autres amis du Front de Gauche ne m'en voudront pas pour cet appel appuyé puisque demain les doigts rejoindrons la main (et le poing gauche levé). http://www.lepartidegauche.fr/paybox/adhesion.html

  46. André Curtillat dit :

    Sur Bellacia, Filoche développe ses 50 arguments pour la retraite à 60 ans pour tous ! Que ne trouve t'il pas un cinquante et unième argument pour franchir le Rubicon et lâcher et le PS et Hollande. Quand bien même nous avons de la reconnaissance pour le parcours militant de Filoche,nous sommes consternés de le voir s'enfermer dans une schizophrénie sans issue ; il serait si utile au Front de Gauche !

  47. Pancho dit :

    J'ai exactement le même ressenti que sur le post de Delbrayelle Gilbert (513) sur les médias (" c dans l'air",etc...).

    Pour illustrer ma pensée sur la tournure médiato/dramatique que prends cette campagne voici le dernier sondage
    Chaque semaines "Mélenchon gagne 1 point" mais en n'y regardant de plus prés : "Mélenchon 6 % 6.5 %"...depuis, depuis... minimum septembre. Si on additionnait tous les points par points gagnés on serait à 50% aujourd'hui. Ensuite tous ces invités toujours les mêmes d'ailleurs et qui répètent"Les ouvriers vote FN" voir mieux " Les ouvriers ont votés Sarkozy" nous servent la même soupe.
    Quand ces tête de premiers de classe à qui ont laisse la libre parole quotidiennement sur des émissions de placement de bon père de famille à la retraite rabâche ces petites phrases à longueur d'émissions, çà me fait hurler. D'ailleurs je ne prends même plus la peine d'écouter une émission politique qui parle autre chose que d'alternative.

    Vive l'espoir, Vive la France, Vive nous.

  48. Gilbert Duroux dit :

    518
    Cécile dit:
    15 décembre 2011 à 19h38

    "A propos de Lordon: je suis tout aussi admirative que toi à son sujet, à ceci près qu'il se sous-estime en refusant d'aller dans les médias, pensant qu'il ne pourrait pas à lui tout seul déconstruire l'omerta dont ses idées font l'objet. Je crois au contraire que l'on a désespérément besoin que des gens comme lui aillent "au charbon"..."

    C'est plus compliqué que ça. Ce n'est pas que Frédéric Lordon se sous-estime, mais il pense, avec raison je crois, qu'il faut choisir le terrain sur lequel on peut s'exprimer. Quand il a du temps, comme c'est arrivé chez Taddéi, il peut développer une idée construite et faire passer des messages. Mais si c'est pour aller dans des émissions où l'on doit passer les trois quarts de son temps de parole à démonter les simplifications des animateurs avant d'en arriver à pouvoir donner un début de réponse, ça n'a guère d'intérêt. Une idée simple, un slogan du genre "3 millions de chômeurs, c'est trois millions d'immigrés en trop", ça s'exprime en quelques secondes. Et ça a de l'impact, hélas. Pour le déconstruire, il faut du temps. Beaucoup de temps. Aussi doué soit-on, il faut beaucoup plus de temps que pour tenir des propos simplificateurs.
    Lordon explique très bien ici quelles sont les conditions à remplir pour répondre à une invitation dans les médias. Je crois aussi qu'il n'a pas envie de devenir, lui aussi, le bon client de service. Il se connait, il doit sans doute se méfier d'une tendance au cabotinage dont il n'y a pas de raison de penser qu'il pourrait être plus épargné que d'autres. Ce qui peut se comprendre. En plus, ça ne règle rien au fond. Mélenchon s'exprime lui aussi très bien dans les médias, mais le simple fait de l'inviter de temps à autre ne règle pas la question du pluralisme dans les médias, qui doit être une priorité.

  49. Berdagué dit :

    Hold up 548
    Personne ne t'en veut de ton conseil pour l'engagement militant au Parti de Gauche;Il est essentiel de renforcer les Partis qui ont eu l'intelligence de comprendre que le regroupement sur des bases claires était d'une urgence historique sans précédent,et de constituer un front Républicain pour une Sixième et d'alternative. C'est qu'il y a le choix tant les organisations qui se représentaient elles-mêmes avec peu de perspectives mais qui souvent posaient des problématiques justes,étaient isolées,certes elles appartenaient à la "famille" mais inefficaces en visibilité.
    A ce propos être visible,être respecté,être reconnu, le FdG représente une telle alternative politique que l'on peut comprendre les manipulations des pouvoirs des propriétaires de la pensée unique de fin d'histoire, ça bouscule tout,partisan d'actions nous ne pouvons assister passif aux censures et insultes décidés en haut lieu vis à vis de notre mouvement de libération. Dans les Assemblées citoyennes une dynamique de soutien et de présence militante devraient à chaque fois être décidées pour soutenir des porte-paroles du FdG,et en particulier le candidat Jean-Luc Mélenchon dans cette élection si médiatisée par l'image et les coms diverses à formule passe partout mais qui frappent, avec notre programme en tête de gondole nous pouvons par notre imagination débordante très créatrice trouver des formules très signifiantes très réelles car concrètes dans le vécu ;
    Je crois que la peur de cette dette que le pouvoir actuel a mis en patûre (à brouter comme herbivore) est entrain de faire pschitt, chaque personne sait qu'elle n'y est pour rien dans cette gestion catastrophique,y va y avoir des remises en cause dans les coms manipulateurs,le militantisme est nettement supérieur car c'est de l'Humain d'abord,du savoir aussi et du vécu et non pas des cachetons.
    Lordon a totalement raison d'exiger le respect de ses savoirs dans cette boîte à images

  50. marj dit :

    A propos de livre noir, et pour ceux qui ne connaissent pas, lisez "Le livre noir du capitalisme"...liste non exhaustive du nombre de morts car limitation sur une période déterminée.Evidemment, ce bouquin n'a pas eu le même retentissement médiatique que celui de Courtois...
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_du_capitalisme
    ça n'excuse pas les autres (un mort = un mort) mais ça permet juste de remettre les choses à leur place.

    Pour ce qui est du black out des médias, il faut y voir aussi une conséquence de l'affolement du système : le manque de solutions et les mauvaises perspectives appellent du nouveau que seul,le Front de gauche porte actuellement et qui pourrait un peu trop faire échos dans les chaumières. Plus le système va mal, plus le mécontentement est grand, plus on cadenasse le débat démocratique et les libertés...malheureusement, il ne faut pas s'attendre à autre chose...


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