25nov 11

L’Allemagne trinque comme tout le monde, l’Espagne tâtonne

Je suis en Bretagne

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J'ai fini ce post juste avant de faire mon bagage. Depuis ce matin, je suis en Bretagne. Ici je tire des leçons de l’actualité sur le déroulement de la crise en Europe. Je traite de la situation en Allemagne et de l’exemple très parlant de ce qui s’est passé dans l’élection législative espagnole ! Mais avant cela j’explique le sens de ce "Carnet de route" que vous voyez en illustration de cette note. Enfin, je vous dis un mot du déroulement de la campagne et de la désormais célèbre « web-série » ! Et je plaisante un peu avec les sondages alors qu’ils me deviennent plus favorables.

En premier lieu je vous donne une explication sur le fonctionnement de ce post. Peut-être fera-t-il école ! A la page d’accueil vous avez repéré le "Carnet de route". En cliquant dessus vous accédez au récit suivi de mon périple en Bretagne. Je m’y trouverai trois jours passant d’un point à l’autre, d’une réunion à une rencontre. L’idée de départ était que je tienne un carnet de route comme lorsque je m’en vais au loin. Mais l’effort a paru trop lourd. Et le temps pour le faire est trop compté alors même qu’il faut déjà à chaque étape avoir potassé les dossiers et prononcer des discours. Mon petit conseil, composé des jeunes camarades qui m’alimentent en notes et trouvailles m’a proposé de confier l’exercice à quelqu’un d’autre. Mais qui ? Le sort tomba sur la plus jeune. Céline, 26 ans. Membre du secrétariat international du Parti de gauche, elle siège aussi en son nom au bureau exécutif du Parti de gauche européen que dirige Pierre Laurent. Tout ça ne sert à rien pour écrire correctement, j’en conviens. Je le signale pour indiquer qu’une direction politique peut aussi organiser méthodiquement l’accès des nouvelles générations aux responsabilités, et de veiller à une stricte parité dans ces mouvements. Mais au cas précis, Céline est choisie en raison de l’expérience qu’elle a acquise dans le domaine du récit politique qui emprunte à la forme du reportage. En effet Céline a été membre de nombreuses brigades internationalistes ces trois dernières années. Elle y a pris le coup d’œil des situations. Par exemple, elle a été déléguée sur la place de la Puerta Del Sol à Madrid, puis de même en Grèce et en Italie. Chaque fois elle a campé avec les « indignés » et partagé leurs combats concrètement. Et de cela elle tirait des notes rapides que nous avons été nombreux à diffuser. Je lui ai donc proposé de nous accompagner pour faire le travail du "Carnet de route". Nous allons donc expérimenter la formule. Peut-être en ferons-nous de même à chaque fois. J’ai déjà repéré deux ou trois jeunes têtes qui ne militent pas au maximum de leur talent. Mais je sais aussi que j’ai de la réserve dans les générations suivantes où il y a quelques bonnes plumes.

L’actualité internationale, et surtout européenne confirme chaque jour la supériorité de l’analyse dominante dans l’autre gauche à propos de la crise et des solutions à y apporter. Il est heureux de lire à la une du "Monde" des mises en garde contre le risque de récession que portent les politiques d’austérité. Il est extraordinaire de lire aussi un long papier sur les récriminations contre le risque d’une « Europe allemande ». Des diagnostics convergents y soulignent l’absurdité d’imposer à toute l’Europe une politique taillée sur mesure pour un modèle économique par ailleurs défaillant. Bien sûr, l’enquête ne va pas jusqu’à me donner la parole alors que c’est ma thèse depuis des mois et qu’on m’a auparavant copieusement injurié pour cela. Mais tout de même l’important est que cette idée avance et qu’on en tire toutes les conséquences avant que le désastre qui guette soit consommé. Ce qui est certain c’est que les dirigeants allemands ne vont pas faire les malins longtemps. Comme nous l’avons dit, l’attaque de la finance n’a pas de fondement économique. Seulement des causes politiques. Les failles du système permettaient une attaque spéculative. Au lieu de la briser, les grands chefs européens l’ont approuvé en mettant en cause la fiabilité des Grecs puis en augmentant le pouvoir des agences de notation. Par conséquent il était évident qu’un après l’autre tous les pays seraient attaqués et même l’Allemagne. C’est fait ! Les taux d’intérêts sur la dette allemande aussi décollent. 

"Et si l'Allemagne n'était pas si exemplaire". C'est le titre provocateur que le journal Le Monde avait déjà donné à un précédent article dans son édition du 20 novembre. Heureuse sortie. Je me sens moins seul à le dire ! Ma tribune sur le sujet parue dans « Les Echos » il y a quinze jours n’avait pas du tout retenu l’attention. Pas même celle de tous ceux qui me reprochent de ne « pas être assez sur le fond » et trop dans « les petites phrases ». Dans cet article, il est question de la situation budgétaire et économique de l'Allemagne. Car à y regarder de plus près, le "modèle allemand" est encore moins glorieux que ce que j’en disais. L'article du « Monde » cite Sylvain Broyer, un économiste de la banque Natixis. Que dit-il ? Que "le déficit allemand est honteusement tronqué !". Oui vous avez bien lu, "honteusement tronqué". Voila qui devrait attirer la critique de Nicolas Sarkozy contre les "fraudeurs" et autres "voleurs". En tout cas, on voit que les Grecs ne sont pas les seuls accusés d'avoir maquillé leurs comptes. L'économiste de Natixis évoque un mécanisme légal mais "peu éthique" selon Le Monde.  Ce mécanisme a été utilisé après la crise de 2008 : l'Allemagne n'a pas comptabilisé dans son déficit public des dizaines de milliards d'euros d'aides ou de garanties à l'économie et aux banques. Ces sommes ont été regroupées dans un fonds spécial, "Sondervermögen" en allemand. Certes elles sont comptabilisées dans le poids de la dette allemande qui a atteint 83,2% du PIB en 2010. Mais ces aides et garanties ne sont pas comptées dans le déficit public. Cela permet à l'Allemagne d'afficher des chiffres flatteurs. Mais faux. Selon Le Monde qui reprend les chiffres de Natixis "sans cette astuce le déficit allemand en 2009 n'aurait pas été de 3,2% mais de 5,1%" du PIB.

"Maintenant l’Europe parle allemand !". C'est ce qu'a affirmé Volker Kauder, le président du groupe de la droite allemande, CDU-CSU, au Bundestag, mardi 15 novembre. Incroyable arrogance de bravache ! Les déclinistes et autres amis du « modèle allemand » ont dû gémir de plaisir ! Mais là encore, Le Monde explique que les libéraux et conservateurs allemands n'ont pas de raison d'être aussi fiers d'eux. Le quotidien rapporte des propos très sévères de Jean-Claude-Juncker, président de l'Eurogroupe : "En Allemagne, on fait souvent comme si le pays n'avait aucun problème, comme si l'Allemagne était exempte de dettes tandis que tous les autres auraient des dettes excessives. L'Allemagne a une dette plus élevée que celle de l'Espagne. Seulement personne ne veut le savoir". On sait ce que je pense du ratio habituel qui rapporte la dette sur le PIB. Mais puisque c'est celui qu'utilise les libéraux pour faire peur, utilisons-le aussi. Que voit-on ? L'Allemagne fait moins bien que neuf Etats de la zone euro. L'Allemagne est donc dixième sur dix-sept Etats. Voila pour le "modèle allemand". Et sa dette en valeur continue de croître en 2011 de 25 milliards d'euros, malgré une croissance de 3%.

Autre argument contre le mythe du "modèle allemand". Il s'agit de l'argument démographique. C'est un élément central. Je l'ai déjà évoqué plusieurs fois, notamment dans la tribune que j'ai publiée le 4 novembre dans le journal "Les Echos". Le Monde cite un économiste allemand. Il s'agit de Henrik Enderlein, de la « Hertie School of governance » qui s’écrit en anglais mais qui est basée à Berlin. C'est un ancien de la BCE et il est diplômé de Sciences-Po Paris. Selon lui, le déclin démographique "va entraîner une baisse massive des recettes du gouvernement. Dans le même temps, le vieillissement de la population va faire exploser les coûts de la sécurité sociale et de l'assurance-maladie". Pour accréditer cette idée, le journal du soir fait aussi référence à une étude de 2010 de la Banque des règlements internationaux. Celle-ci chiffre l'explosion des dépenses de santé en Allemagne à 10% du PIB en 2035 à cause du vieillissement de la population. Le déclin démographique coûtera très cher. Et il pèse d'ores et déjà sur la vision de l'économie. Les Allemands doivent gérer leur richesse actuelle en prévision d'un avenir plus difficile. Nous, les Français, nous avons beaucoup d'enfants et notre population va croître. Il faut donc, par exemple, des enseignants pour éduquer ces enfants. Des soins adaptés, des équipements collectifs. Et assez de projets pour que chacun trouve sa place. C’est autant de postes de travail à pourvoir, d’activités dynamisées. C'est pourquoi l'austérité budgétaire est encore plus néfaste chez nous qu'ailleurs où elle fait pourtant aussi de sérieux dégâts sociaux.

Et à force d'imposer des tours de vis partout, les libéraux allemands ne martyrisent pas seulement les autres peuples. Ils se tirent aussi une balle dans le pied. Car l'austérité appliquée partout, y compris en Allemagne, contracte l'activité. Cette année, la croissance allemande devrait atteindre 3% du PIB. Sans même regarder de quoi est faite cette "croissance", les libéraux s'extasient devant ce résultat. Qu'ils en profitent. Cela ne durera pas. D'ailleurs, l'article du Monde le dit. Il cite les prévisions de la Deutsche Bank pour l'an prochain. La croissance devrait chuter à 0,9%. Au mieux.

Dans ce contexte, les élections en Espagne doivent nous faire réfléchir. C’est une très bonne mise à l’épreuve des orientations politiques en présence. Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol a connu une sévère déroute. On connait le refrain qui a aussitôt été entonné : quand le PS perd la droite gagne. Pouet ! pouet ! Donc l’autre gauche ne sert à rien. Certain disent même que nous serions responsables de la déroute en ayant éparpillé les voix. Naturellement ce raisonnement n’en n’est pas un. Les faits sont bien plus clairs que ne le veut cette caricature intéressée. Car bien sûr la façon d’analyser l’Espagne est souvent une façon de parler de la France. Regardons de près la victoire écrasante de la droite. Le Partido Popular, de droite, ne connaît pas du tout une progression spectaculaire. Il ne gagne que 500 000 voix de plus qu'en 2008. Par contre nos camarades d'Izquierda Unida progressent eux de 700 000 voix ! C’est considérable compte tenu du point très bas d’où ils partaient. On voit donc que l'élection de dimanche ne marque pas tant le triomphe de la droite que la déroute des socialistes du PSOE et de Zapatero. Ils obtiennent seulement 28,7% des voix. Le score peut paraître élevé pour un lecteur français. Mais en Espagne le bipartisme règne absolument. Aux précédentes élections législatives, en 2008, le PSOE avait obtenu près de 44% des voix. Il a donc perdu 16 points ! Cette fois-ci il subit son plus mauvais score depuis la chute de Franco et le retour de la démocratie. On mesure mieux la chute si l’on raisonne  partir du nombre des voix. C’est vertigineux. Entre 2008 et 2011, le PSOE a perdu 4,3 millions de suffrages! Rien n’est plus normal. Le PSOE est responsable de la crise. Il l’a laissé s’installer sans combattre. La racine de la défaite est toute entière dans ce fait et nulle part ailleurs.

Zapatero, comme Papandréou en Grèce, a obéi au doigt et à l'œil aux marchés financiers. Il a annoncé trois plans d'austérité pour "rassurer les marchés". Le gouvernement Zapatero a pourtant été le bon élève de l'Europe libérale. L'Espagne a une dette publique de 67% du PIB en 2011. C'est plus qu'en 2010 (61%), mais c'est nettement moins que l'Allemagne (82,3%) par exemple. L'Espagne de Zapatero a aussi drastiquement réduit son déficit budgétaire. De 11,2% en 2009, il devrait être ramené à 6% cette année ! Le PSOE de Zapatero a même voté avec la droite la "règle d'or" si chère à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Et pourtant ! Bien qu'il se soit couché devant les marchés et la Commission européenne, les taux d'intérêt des emprunts espagnols n'ont pas baissé et les agences de notation n'ont pas été rassasiées. Il est donc parfaitement clair que céder ne paye d’aucune façon. Ceux qui le font sont donc soit stupides, ce qui est aussi une possibilité, soit aliénés. Le résultat est le même. Vu avec juste un peu de recul, ceux qui cèdent ne peuvent pas être distingués de ceux qui agressent.

On comprend que les Espagnols aient rejeté un tel gouvernement. Ils ne pouvaient voter ni pour un projet ni pour un bilan. Le projet c’était l’austérité à perpétuité. Le bilan c’était l’austérité à n’importe quel prix social. Sa mesure la plus emblématique est sans aucun doute la réforme des retraites. Elle prévoit le relèvement de l'âge de départ de 65 à 67 ans. Elle prévoit aussi l'allongement de la durée de cotisation de 35 à 38,5 annuités. Dans le même temps, les pensions ne seront plus calculées sur les 15 dernières années mais sur les 25 dernières. Donc elles baisseront. Et sans attendre, Zapatero a décidé de geler le montant des pensions en 2011. Pour éclairer ces décisions, je précise que le montant moyen des retraites espagnoles est de 776 euros par mois.

Dans le même temps, la TVA a été relevée de deux points. Elle est passée de 16% à 18% pour l'alimentation, les vêtements, l'électroménager, les loisirs, la restauration. Même Sarkozy n'a pas osé aller jusque-là. Il en est resté, pour l'instant, à relever le taux réduit de TVA de 1,5 points. Les socialistes espagnols ont aussi annoncé 65 milliards d'euros de coupes dans les dépenses publiques et une baisse de 6 milliards d'euros de l'investissement public pour les années 2010-2011. Zapatero a également décidé de baisser de 5% le salaire des fonctionnaires en 2010 et de le geler en 2011. Il a aussi supprimé des prestations sociales qu'il avait lui-même instituées. Ainsi, le "chèque bébé", une aide attribuée à la naissance d’un enfant égale à 2 500 euros. Instaurée en 2007, elle a été supprimée l'an dernier. Et depuis février dernier, l'allocation de 426 euros qui était attribuée aux chômeurs de longue durée a été supprimée elle aussi. Elle avait été créée en 2009 pour faire face à l'envolée du chômage. Le chômage a continué son envol, la prime a été supprimée.

Zapatero a fragilisé la situation des salariés espagnols en cassant les protections collectives. Il a fait voter une réforme du marché du travail en septembre 2010. Officiellement, il s'agissait de faire baisser le nombre de CDD en "assouplissant" le CDI. C'est la théorie du CPE bien connu des Français et que Nicolas Sarkozy voulait généraliser en 2007. Concrètement, le gouvernement Zapatero a créé un nouveau CDI avec des indemnités de licenciement réduites d'un tiers. Elles ont été réduites de 45 jours de salaires par année travaillée à 33 jours. Et l'indemnité peut même être réduite à 20 jours de salaire par année travaillée si l'entreprise est "en difficultés économiques". Comme dans le même temps, les socialistes espagnols ont élargi la définition des "difficultés économiques", ils ont augmenté le nombre de salariés moins bien protégés. Pourtant, historiquement, la gauche s'est construite sur la recherche de protection sociale et socialisée contre les risques de perte de revenu. On a vu ce qu'il en était avec le risque du vieillissement et la réforme des retraites. On vient de voir ce qu'il en est contre le risque du licenciement et du chômage. Bref, cette gauche-là ne sert à rien pour protéger les travailleurs. Ils en ont tirés les conclusions électorales.

Nous avons donc eu en Espagne une démonstration grandeur nature de ce qu’est l’austérité de gauche. Elle a été déclarée source d’inspiration par François Hollande qui a réservé son premier voyage à l’étranger après son investiture à aller recueillir l’onction de Zapatero ! Quel a été le résultat de cette politique ? Bien sûr, l'austérité a eu les mêmes effets qu'ailleurs. Elle a contracté l'activité. En 2010, année des premières mesures, l'Espagne était en récession de 0,1%. Pour cette année, la prévision initiale était de 1,8%. Finalement, la croissance du PIB atteindra au mieux 0,7%. Et on annonce le retour de la récession pour l'an prochain. En conséquence, le chômage explose. Il est passé de 10% en 2008 à 23% aujourd'hui. Il atteint même 45% pour les moins de 25 ans. L'éclatement de la bulle immobilière a jeté des milliers de salariés au chômage mais l'austérité de Zapatero a aggravé la crise. Et la précarisation du marché du travail a entraîné des souffrances et des incertitudes supplémentaires. Pour rien. C'est "Le Figaro" qui l'a écrit le 20 novembre : "la réforme structurelle, initiée par le gouvernement Zapatero, visant à flexibiliser le marché du travail, n'a pas eu d'effet positif sur les créations d'emploi.". Tout ça pour rien.

Zapatero et le PSOE ne sont pas un cas isolé ou exotique. La politique de Zapatero correspond à la ligne qui règne sans partage sur la sociale-démocratie européenne. C'est la même politique qui a été appliquée en Grèce par Papandréou, président de l'Internationale Socialiste. Et depuis les défaites des travaillistes anglais, du SPD allemand et du Parti socialiste portugais, Zapatero était le principal dirigeant social-démocrate européen. Il incarne parfaitement la ligne "démocrate" que j'ai analysée en 2007 dans mon livre En quête de gauche. Cette ligne politique vient des Etats-Unis. Elle a été transposée et relayée en Europe par Blair et Schröder dans les années 1990. Elle repose sur l'idée que la gauche ne doit plus mettre en avant la question du partage des richesses et la lutte sociale. Comme la fondation Terra Nova en France, les démocrates préconisent "une stratégie fondée sur les valeurs" et les sujets de société plutôt que sur les questions sociales. Et une politique économie libérale.

C'est ce qu'a fait Zapatero. Il a espéré le masquer en prenant des mesures de droits de l’homme certes très courageuses comme lors de légalisation du mariage homosexuel ou de l’adoption d’une loi sur la parité et l'égalité homme-femme par exemple. Ces mesures sont justes et elles l'étaient encore plus en Espagne où l'Eglise catholique est très influente et agressive. Mais cette ligne ne permet pas de faire oublier que les exigences sociales, inclues celle des couples homosexuels ou des femmes discriminées, ne sont pas traitées. Alors la défaite électorale suit la déroute sociale. Aujourd'hui, nous voyons où mène la ligne "démocrate" quand elle est mise en œuvre. Comme au Royaume-Uni, comme en Italie, comme en Allemagne et comme en France en 2007, elle mène à la défaite d’une telle ampleur qu’elle laisse ensuite à la droite les mains libres pour les pires politiques sociales.

Car Zapatero et le PSOE sont parmi les ardents défenseurs de cette stratégie politique. En 2000, c'est Zapatero qui diffuse l'idée de la Troisième voie blairiste au sein du PSOE en créant le courant Nueva Via, nouvelle voie. Et au niveau européen, le PSOE est un des fervents artisans et gardien du temple de "la seule politique possible". Un de ses membres, Joaquim Almunia est commissaire européen de Barroso depuis 2004. Il a été en charge des affaires économiques et monétaire de 2004 à 2009. Depuis 2010, il est commissaire à la concurrence ! Et il a même été promu vice-président de la Commission européenne ! Et rappelez-vous aussi que c'est Zapatero lui-même qui, en janvier 2007 à Madrid, avait réuni les chefs de gouvernements des pays européens qui avaient voté "oui" au traité constitutionnel européen. La France et les Pays-Bas avait été mis au ban. L'objectif de cette réunion était de forcer l'Union Européenne à passer outre les votes populaires de 2005.

Voilà qui est Zapatero. Pour ne pas trop forcer le trait, laissons Benoît Hamon résumer. Voici ce qu'a déclaré le porte-parole du Parti Socialiste lors de son point presse au lendemain des élections espagnoles : c'est la "défaite historique et cuisante d'un gouvernement qui est arrivé à ces élections épuisé sur le plan politique et idéologique, étranglé par les politiques d'austérité mises en œuvre en Espagne". Pas sûr que Hollande soit d’accord avec ça. Car le projet de Hollande c’est de faire la même chose en France.

Des nouvelles de la campagne. Je vous parle de « En marche ». C’est la web-série sur les coulisses de la campagne. Une nouveauté aussi bien pour ce qui est de la forme que du fond. J’en ai dit un mot avant qu’elle paraisse, la semaine passée, à l’occasion de la présentation des outils de campagne sur la toile. Souvenez-vous que nous avons une large palette de supports du message qui sont eux-mêmes autant de novations : le site, des courts-métrages, des films d'animation sur le programme, « l'appli mobile », version du site accessible sur vos portables, et ainsi de suite. Je reviens ici sur la web-série. Un journaliste de « L’Express » a noté que je voulais « esthétiser nos valeurs et notre démarche ». C’est juste. Très juste. En ce sens cette web-série est davantage encore une première. L’imagerie, le ton, le style sont ceux de la fresque. Le développement du concept découvert par Arnauld Champremier-Trigano est promis à un brillant avenir. Il y aura bientôt des web-séries partout.

Les épisodes sont construits en trois temps. Le tournage est comparable à un reportage de journaliste, personne ne joue la comédie, tout est authentique. Le choix de ce que nous voulons retenir des événements est un choix de communication politique. La mise en forme se rapproche des fictions pour être plus accessible et proche de codes familiers au très grand nombre : générique, musique, épisode précédent, etc… La résonance existe. En effet, la bande annonce a fait le meilleur « buzz » de  Dailymotion le jour de sa sortie avec plus de cinq mille vues dans la journée. Puis elle a été regardée 22.000 fois en une semaine. Comme tout cela tourne avec du bénévolat autour d’un noyau professionnel, et en totale autonomie narrative, je suis très satisfait de constater qu’un mouvement se fait vers nous du côté des gens de la partie qui se proposent de nous aider. Ce n’est pas le seul. D’autres se forment. Ainsi quand nous est offerte, par un militant sachant créer ce type de produit, la mise au point originale de l’application du site pour le téléphone portable. Ce n’est pas seulement l’accès au site dont il est question à ce sujet. Il s’agit de toute une gamme d’activités politiques rendues possibles par cette application. J’en parlerai le moment venu quand elle sera mise en action. Sous quinze jours. Je mentionne ces innovations qui ouvrent des portes nouvelles de militantisme et d’action politique parce que je suis convaincu que ce sont des outils fondamentaux et non pas accessoires. Je crois que certaines formes de militantisme sont devenues périmées, non conforme aux pratiques spontanées de notre temps. Je l’ai dit dans la note précédente en montrant pourquoi les écoutes collectives de télévision réussissaient des mobilisations que les autres formes d’action ne permettent pas en atteignant des publics qui étaient hors de portée de nos meetings et réunions classiques. Plus fondamentalement encore, je crois que tout cela procède d’un réarmement collectif. Avec toutes ces méthodes se développent des moyens de combat personnels, de liaisons collectives qui sont autant « d’armes de conviction massive » pour faire mûrir la révolution citoyenne.

Quatre sondages sur les intentions de vote à l’élection présidentielle ont été réalisés la semaine dernière à des dates très proches. BVA et LH2 ont interrogé un échantillon de Français du 18 au 19 novembre, l’IFOP du 14 au 16 et CSA du 14 au 15 novembre. En toute logique, les résultats de ces sondages devraient être relativement similaires puisqu’ils ont été réalisés quasiment simultanément. Pourtant, il n’en est rien.

En début de semaine, l’ensemble de la presse a repris en cœur l’annonce d’une remontée spectaculaire de Nicolas Sarkozy dans les sondages et la chute de François Hollande. Mais les quatre instituts ne semblent pas être d’accord sur ce constat. LH2 annonce effectivement une forte progression des intentions de vote pour Nicolas Sarkozy avec 5 points supplémentaires. Mais pour l’IFOP, le président de la République ne progresse que d’un demi-point. Même chose du côté de François Hollande : LH2 fait perdre 9 points au candidat socialiste mais pour l’IFOP, les intentions de vote pour François Hollande restent stables. Il faudrait savoir ! Nicolas Sarkozy remonte-t-il dans les sondages ? François Hollande descend-il ? Les sondeurs qui ne cessent de défendre le sérieux de leurs méthodes sont incapables de se mettre d’accord sur l’évolution des scores des deux candidats en tête des sondages.

A défaut de réussir à prédire les mêmes évolutions, les sondeurs pourraient peut être tomber d’accord sur les scores des différents candidats. Raté. Pour Nicolas Sarkozy, on a le choix entre 26%, 27% ou 29%. Pour François Hollande le choix est varié : 30%, 32%, 32,5% ou 34. Marine Le Pen dispose elle aussi d’un éventail de score diversifié : 15%, 16%, 18% ou 19%. A chaque fois, les écarts entre les différents sondeurs sont de 3 à 4 points par candidats. C’est loin d’être négligeable. Qui croire ? Le score attribué au Front de Gauche fait lui aussi du yo-yo. Il varie entre 5 et 7% pour les cinq derniers sondages. Trois sondages nous placent à sept pour cent, deux à cinq. Cela fait tout de même une variation de près de 50%. A ce niveau cependant, l’histoire des sondages montre que la suite peut conduire à des différences spectaculaires avec le score final réel. Voyez pour Bayrou à la précédente présidentielle. Le 8 novembre 2006, CSA annonce 7% des intentions de votes pour François Bayrou ; IPSOS lui attribue un score de 8% le 15 novembre ; TNS-Sofres prédit le 18 novembre un score de 7%… Mais le 22 avril 2007, François Bayrou recueille 18,57% des suffrages.

Les sondeurs, sans blêmir, continuent de refuser les nombreuses critiques que nous pouvons leur faire. L’un de leur leaders, Brice Teinturier – directeur général délégué d’Ipsos – dans une tribune publiée sur Lemonde.fr présente même un contre-argumentaire. Il me semble intéressant de le lire pour que chacun se fasse une conviction raisonnée sur le sujet en examinant les arguments de part et d’autres. Le directeur de notre campagne, François Delapierre lui a répondu point par point. De cet exercice il ressort cependant quelques sujets de rigolade. D’abord quand on refait le film des sondages et des résultats réels dans le passé. Pour ma part je ne vise pas, à ce sujet, que les précédentes élections présidentielles. Je me souviens assez précisément des sondages pour les élections européennes de 2009. CSA nous estimait à 4%. Nous fîmes 6% au niveau national. Et 8% des électeurs dans la circonscription du grand sud-ouest, trois régions et dix-huit départements, se rassemblèrent dans les urnes sur ma candidature. Je donne toutes ces informations pour qu’elles servent de vaccin contre le pouvoir d’injonction des sondages.


458 commentaires à “Je suis en Bretagne”
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  1. yann guerin dit :

    J'espère que le discours de Jean-Luc Mélenchon à Lorient sera mis en ligne. Notre candidat a été plus qu'excellent. Un discours éducatif, clair, concis, humain. Pour avoir en écouté plusieurs fois, en réel ou en vidéo, je puis affirmer que le discours de Lorient a été le meilleur de tous. Il faut que chacun puisse le voir et l'écouter.

  2. @Nicolas VDR,
    Je viens de regarder l’émission grâce à ton lien c'est effarant d'entendre un député nier le fait que la plus grosse partie de la dette est du à la droite. Ce monsieur remet en question les choix de société du peuple autrement dit la droite comme je le martèle sur mes post veut nous mettre au niveau de la Chine par tout les moyens. Ce débat est aussi très instructif car enfin c'est la première fois que l'on parle des erreurs des agences et que cela n'est pas contesté et que comme je le disais hier en fait on se sert des agences comme prétexte pour que les financiers puissent récupérer l'énorme pactole que représente les cotisation social car le fond du problème est là comment privatiser le système social à l'américaine et que les fonds soit gérer par des caisses privées qui ne gêneront pas de déposer le bilan en partant avec le fric comme cela se passe au USA et de laisser les gens dans la misère sans plus rien ou comme en Angleterre ou on décide qui doit être soigné ou qui doit mourir. Je suis profondément contre la peine de mort mais là je pense que si cela n'est pas un crime contre le peuple et contre l'humanité je n'y comprend plus rien.

  3. Ardéchoise dit :

    Bravo à J Généreux d'avoir menacé de quitter le plateau si on lui coupait encore la parole, lui qui respecte toujours ses contradicteurs. Le député UMP était hors sujet, et pourtant le journaliste l'a laissé parler des 35 heures et de la retraite à 60 ans sans lui rappeler que ce n'était pas le sujet du jour, ce qui aurait pourtant dû être son travail de journaliste.
    A chaque fois, les représentants du parti au pouvoir aidés par les journalistes, emploient les mêmes grosses ficelles pour empêcher le vrai débat d'idées qui doit permettre aux électeurs de choisir en toutes connaissances de choses.

  4. Michel Matain dit :

    @ 411 Tagespuma
    Comprend pas. Un formidable moment de démocratie citoyenne vient de toucher un terme à Stuttgart. (...) Et donc, la machine se met en route, un referendum a eu lieu ce week end. Et là, grosse grosse méchante claque : 59 % des votants, avec une participation de 50 % (sur l'ensemble du land !), souhaitent la poursuite du projet.

    Peut être ne faut-il pas confondre l'apparence ou la surface des choses avec le fond. Un mouvement de protestation spectaculaire avec ce que pense réellement les citoyens. Ca montre les limites de ce genre de mouvement : une minorité est concernée, bouge, s'active, agit et se montre de façon très visible mais n'arrive pas à toucher la conscience de la majorité des citoyens.
    En Espagne, le mouvement des Indignés n'a pas empéché la droite de gagner les élections. Idem au Portugal : non seulement la droite a gagné mais la vraie gauche a reculé. La leçon est qu'en France ce n'est pas gagné pour 2012. Et ça l'est d'autant moins que le PS et Hollande se lancent dans une politique ouvertement centriste.

  5. Nicolas VDR dit :

    Lors de cette émission, le député UMP devait se sentir bien seul dans ce débat car devant la pauvreté de ses arguments mille et mille fois rabâchés, Eric Heyer avait des mouvements de tête et des sourires sans équivoque.
    Assez surprenant aussi, je trouve, ce sont les acquiescements du représentant de l'agence de notation lorsque Jacques Généreux argumentait.

  6. Vaillant dit :

    @Maréchal(398)
    100% d'accord avec votre analyse de la situation actuelle mais pourquoi ce terme péjoratif digne d'un Balladur en chaise à porteurs : populace ?

  7. Berdagué dit :

    Mais parce que nos arguments et les solutions alternatives sont les seuls possibles,et ces personnes intelligentes et trés au fait des dérives folles des finances connectées en captant toute la substancielle moelle de la production,pour faire de l'argent gagnant à chaque fois, ces personnes sont en même temps complices et conseilléres de la grande truanderie de pensée unique. Et d'écouter Jacques Généreux lui dire ce qu'il doit être fait,que d'ailleurs il sait trés bien, il a de temps en temps des rappels honnétes dans son "honnéteté "toute relative. Il a du faire quelques cauchemars vite dissipés par son compte largement fourni de zéros à droite. Avec le FdG nous l'entendrons volontiers dans une Justice retrouvée de nous témoigner de toutes les magouilles de ces finances qui bullent à exploser,mais plus le temps passe plus nous comprenons tous leurs mécanismes de casino gagnant à nous mettre toutes et tous en esclavage même les cadres approchant le plus de ces dérives de propriétés des moyens de production et d'échanges les banques privées et tous les fonds spéculatifs contre l'humain.
    ça urge de les licencie.

  8. CN46400 dit :

    A propos du droit de vote des étrangers aux élections locales, du vécu :

    Municipales 2001 ; je tiens un bureau de vote dans ma localité (4000hab). Arrive une famille marocaine connue de tous (le père travaille dans l’abattoir public local où l’abattage halall, grace à lui, represente 25% du CA). Cette famille accompagne les deux filles cadettes (jumelles) qui viennent de passer les 18 ans, et qui vont voter. Les parents, pourtant présents dans la commune depuis plus d’un quart de siècle, n’ont pas le droit de voter; mais la famille, quand même, est en fête....

  9. Gudi17 dit :

    Moi aussi, j'ai trouvé Jacques Généreux très convaincant et très pédagogue (et patient..). Quant à ce Monsieur de l'UMP, je ne suis pas sûr que sa place était dans ce débat, mais peut-être tout au plus dans celui de l’aseptisation des bacs à sable des enfants, et encore..

  10. meson dit :

    F.H continue son sabordage en faisant des avances à F.B.
    Objectif centre droit libéral.
    Tant mieux !

  11. Pulchérie D dit :

    @ Nicolas VDR (417)

    Jean-Michel Fourgous s’est distingué dans ce débat par une suffisance méprisante (parce qu’il est ingénieur CNRS ?) et par des tentatives d’interrompre son interlocuteur d’une manière grossière (est-ce ainsi que l’on procède durant les conseils d’entreprise ? Peut-être a-t-il fait des stages dans les grandes boîtes japonaises, où plus on est haut dans la hiérarchie, plus on peut se montrer grossier vis-à-vis des subalternes qui doivent montrer le respect le plus servile ?).
    J’ai admiré la maîtrise de soi de J.Généreux,qui calmement, sans même froncer les sourcils,
    a menacé de se retirer du débat si Fourgous continuait à l’interrompre.
    Que faisait cet individu dans cette réunion, appliquer sa formation de psychologue ?

    Généreux a toute mon admiration. Quel ministre des Finances il ferait.
    Mélenchon présidons et partageons.

  12. jean ai marre dit :

    @ 409 bernard hugo
    Simple hypothèse de ma part, si la zone euro s'effondre.

    Nous sommes d'accord sue l'essentiel et sur l'ensemble, j'en suis heureux.
    Je ne pnse pas que la zone Euro va s'effondrer. Les marchands ont tout intérêt à la sauver.Les technocrates qui ont pris les affaires en main, ont un seul but / ramener tous les états à un minimum de croissance sociale, et faire baisser les coûts de main d'Oeuvre. Uniformiser, voila leur idée fixe.
    Pour cela ils mettent en place des plans drastiques d'austérité, sans relance possible de l'économie.
    Car, s'ils relançaient, la croissance en actionnant les leviers de salaires ou de l'imposition, les investisseurs reviendraient dans les pays, mettre leur argent dans les activités lucratives., la note des Moody's se trouverait alors au niveau AAA.
    Voila pourquoi Hollande en tant que Technocrate est notre ennemi.

  13. Nicolas G30 dit :

    Formidable Jacques Généreux, quel professeur, avec un journaliste coupant chacune de ses phrases rendant l'écoute difficile, un député outrancier et imbu de sa superbe faisant de même. Il a gardé le cap, remis chacun à sa place dignement. Combien ce doit être difficile dans ces conditions de se faire comprendre par tous les auditeurs.
    418 Yann : En attendant le discours de Lorient, il y le discours de Jean Luc à Brest dans la vidéothèque du site Place au peuple2012.

  14. marechal dit :

    @ vaillant
    Parce que populace ça rime avec mollasse, (et ça veut dire bas peuple,) et tout ces gens qui ne vont pas au bout de leurs idée en restant les otages du vote utile sont (souvent) des mollassons du ciboulot. Le pire est quand ils donnent raison aux idées du FdG mais qu'ils restent quand même dans leur petite trouille mesquine du FN au second tour et pensent que le vote pour le capitaine molasse est la chose la plus intelligente...etc. Je sais pas toi, mais moi ça m'énerve, et puis autant appeler un chat un chat, il veulent rester en dessous de leurs idées et en dessous d'eux-même ; très bien : je prends acte.

  15. Ardéchoise dit :

    A Alec (399)
    Ce que vous avez fait n'est pas anecdotique. Vous avez utilisé votre pouvoir politique personnel de citoyen. J'ai moi-même créé quelques incidents de ce genre dans "mon" agence banquaire. J'ai même demandé un rendez-vous avec le directeur de l'agence pour exprimer mon mécontentement par rapport aux orientations de "ma" banque.
    Pareil pour les hôpitaux: deux fois, avec la complicité du personnel, j'ai demandé à être reçue par la direction pour me plaindre du manque de moyens humains et des conséquences qui en résultent pour les patients.
    J L Mélenchon l'a dit à Brest: nous ne devons pas baisser la tête, nous ne devons pas avoir peur, nous devons regarder dans les yeux ceux qui disposent de notre argent et qui ne sont pas supérieurs à nous.
    Bien sûr qu'on ne va pas changer le monde avec des actions de ce genre. Je ne sais ce que vous avez ressenti, Alec, après votre intervention. Pour ma part, chaque fois, j'ai eu l'impression de retrouver ma dignité.

  16. biloute dit :

    Toute petite démonstration concernant la fameuse,fumeuse, dette publique française ;
    Je ne fais ici que reprendre les chiffres cités par ci par là sans me soucier de leurs véracités.
    Dettes actuelles, environ 1690 milliards, les intérêts de la dette payés jusqu'aujourd'hui sont de 1453 milliards.
    Monsieur Sarkozy a creusé le trou de la dette publique depuis 2007 de plus de 300 milliards de cadeaux à ses amis.
    En 2007 la dette publique équivalait au montant des intérêts payés, approximativement 1350 milliards d'euros.
    Considérant le principe de la dette publique inique (loi de 1973), la somme des intérêts réglés a couvert l'argent utilisée.
    Donc la dette actuelle n'est pas publique, mais privée, et c'est aux amis du Fouquet's à la règler, s'ils le veulent.
    Le peuple de France n'a aucune dette, et le gouvernement français doit cesser de payer quel qu'initérêt que ce soit.

  17. Nadine Bompart dit :

    De la "populace", j'en connais beaucoup, et qui ne font pas partie du "bas peuple"!
    Sur quelques blogs que je fréquente, je me bats pour que les gens aillent voter, c'est vous dire si on part de loin!
    Et ce ne sont pas des illettrés ou autre, mais des personnes bien installées dans la vie et la société, qui auraient tendance à pencher à gauche, voire à apprécier le programme FG, mais qui n'iront pas voter parce que ceci ou à cause de cela... On me rabache ton "peu de visibilité" au Parlement Européen Jean-Luc, voire tes prises de position sur le vaccin contre la grippe AH1N1, ou la manière sur ce blog de traiter "l'affaire E. Badinter" pour me prouver que tu es comme les autres, on me prédit un ralliement au 2ème tour avec le PS," comme d'hab'" disent-ils ou ton manque d'engagement sur la sortie du nucléaire, bref les vieux soixante-huitards sont à la manoeuvre et nous dénient aujourd'hui leurs rêves d'adolescence.... Et j'en ai triple marre de me battre contre des mous-du-bulbe et autres "indécis contestataires du fauteuil"!!
    À part ça, j'aurai une question sur notre Programme: quid du Revenu d'existence dont j'avais entendu parler sur les fiches et qui est repris par Eva Joly dans le débat au salon Marjolaine ?

  18. vaillant dit :

    @Marechal
    C'est pas de leur faute mais la faute de la propagande médiatique qu'il faut dénoncer en premier lieu et si tu écoutes l'émission de Mermet d'hier sur la privatisation de TF1 en 86 dans "la- bas si j'y suis" les arguments ne manquent pas.

  19. marechal dit :

    @ vaillant
    Je suis d'accord avec toi, c'est pas de leur faute, admettons, on continue la lutte et les arguments Ok, mais à les excuser trop facilement on y gagne pas non plus. Je ne crois pas que "les gens" puissent être (toujours) réveillés en étant caressés dans le sens du poil. Il faut leur mettre parfois le nez dedans... (et Mermet là j'ai pas écouté j'ai du retard).

  20. Victor dit :

    @ Gerard Blanchet
    N'oublions pas que de nombreux indignés ne font plus confiance à la politique et préfèrent ne plus se rendre aux urnes pour essayer d'enrayer ce système actuel de monarchie présidentielle. Dans ce contexte ils font le jeu des maîtres incontournables de nos sociétés ultralibérales et oublient certainement d'approfondir leur sujet sur les thèmes de la planification des idées concrètes et d'évolution de notre société.
    Le changement passera par des bulletins de votes dans des urnes pour que la redistribution du pouvoir se fasse du bas vers le haut.

  21. Berdagué dit :

    En effet la citoyenneté doit s'exprimer partout Ex : à une Poste au centre de Paris : 3 fois la nouvelle direction trés privée,"performante" à fait refaire cette Poste en transformant les orientations des guichets,soit: spécifiques pour chaque opération, le résultat est catastrophique,une longue file d'attente pour les opérations "financiéres",les autres à flux tendus mais acceptables, c'est trés moderne, en plus, pas de photocop et aprés protestations multiples à la direction formatée tout privée: une photocop mais sans monnayeur (avant 10cts maintenant le double). A chaque fois discussions avec le personnel sur les conditions,leurs salaires,et la disparition du statut de fonctionnaires pour les nouveaux arrivants en contrats précaires avec mises en avant des propositions du FdG.C'est assez connu ces systémes de mettre à mal ce qui marche bien pour prouver qu'il faut changer tout par la privatisation tout azimut avec des directions,DRH payées pour faire appliquer ces dogmes inefficaces catastrophiques pour l'intéret général.
    Si à Lorient c'était mieux qu'à Brest où Jean-Luc Mélenchon a trés bien expliqué ces dérives et mécanismes et apporté avec le FdG des solutions urgentes et trés efficaces,nous sommes impatients dans tout l'Hexagone d'en avoir la lumiére.

  22. Serge DORNE dit :

    Bonjour,
    Je partage la majorité des valeurs contenues dans votre discours. Votre attitude me plait comparée à celle "des bouffeurs de tapis" qui "potichent" sur les écrans. Monsieur Mélenchon continuez à clamer la vérité. Il reste cette alternative pour que les citoyens prennent conscience de la situation réelle du pays. Courage.

  23. Jean-François91 dit :

    « On n'a jamais vu système de domination rendre les armes de lui-même. Il faut y mettre de l'énergie, beaucoup d'énergie, que celle-ci vienne de l'onde de choc d'un effondrement systémique ou d'un soulèvement interne.
    [...]
    Si du néolibéralisme ou des populations, l'un seulement des deux doit y passer, qu'au moins ce soit lui.»

    Conclusion de Sur le toboggan de la crise européenne, un excellent article de Frédéric Lordon dans le Monde Diplomatique de décembre. Comment les politiques européennes au service du capitalisme nous font la peau. Seule le Front de Gauche propose de résister aux juntes financières

  24. Truhania dit :

    "Selon le baromètre TNS-Sofres pour I-télé et Le Nouvel Observateur publié mercredi 30 novembre, l'écart se réduit entre François Hollande et Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle. Le candidat socialiste, toujours en tête, recueille 31 % des intentions de vote tandis que l'actuel président de la République en obtient 28 %. Jean-Luc Mélenchon est crédité de 8% des intentions de vote, François Bayrou 7% et Marine Le Pen 16,5 %."

    Diantre un sondage ou notre candidat est devant Bayrou et presque au niveau de notre mouvement au dernières élections. Le vent doit sacrément tourner en notre faveur.

    Je soutiens plus que jamais notre candidat, il faut surtout pas baisser les bras. Notre qualification pour le second tour est plus que jamais à notre portée. Laissons les socialistes faire des mamours au centre. Nous pouvons et devons convaincre les électeurs écologistes et socialistes de voter pour nous. Car nous sommes les seuls à ne pas signer d'accords bidons et notre programme que nous appliquerons est bien plus en phase avec les attentes des électeurs que toutes les combinazione des Sarkozy, Bayrou et Hollande.

    Courage la victoire nous tends les bras si nous ne nous démobilisons pas. Tous derrière le candidat du front de gauche. Mélenchon Présidons!

  25. Zapping dit :

    Jean-Luc Mélenchon est donné à 8% dans le sondage ci-après :
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/11/30/sondage-au-premier-tour-l-ecart-se-reduit-entre-sarkozy-et-hollande_1610970_1471069.html

    Ou est-ce la grenouille qui a fait un petit bond ?

  26. Genialle dit :

    J'ai entendu un sondage (beurk) qui disait que 47 pour cent des Français ne voudraient ni Sarko ni Hollande comme président ! La phrase suivante m'a fait moins rire. Donc le 3ème homme pour eux C'est Bayrou. On nous rejoue 2007! Je rêve.
    Pour certains qui ont du courage, essayez d'écouter (au moins 15 minutes) la Versaillaise c'est à dire V. Precresse. C'est marrant elle doit jouer au jeu du ni oui ni non. Cela peut être drôle mais c'est catastrophique.
    Courage à tous et merci pour les liens.

  27. ALAIN LE VOT dit :

    Je viens d'écouter le débat sur LCP, comme d'habitude Jacques Généreux a été très pédagogue et les autres intervenants aussi à leur manière et dans leur domaine. On voit les points communs et les différences qui tiennent tout simplement aux conceptions économiques et politique de chacun. C'est bien pour la formation du citoyen.
    Ce que je dis là évidemment ne s'applique pas à M. Fourgous qui est un illuminé du libéralisme et qui ne sait que répéter sans arrêt des formules toute faites, couper la parole à l'orateur, et vociférer. Pendant plus d'une décennie, en tant qu'élu local, j'ai eu à supporter 1 fois par mois, (avec d'autres) les envolées délirantes de ce député. Je pense que les tenants de la dictature des marchés ont des défenseurs plus brillants, il n'avait pas sa place dans ce débat, et il l'a passablement pollué.
    Bravo à Jacques Généreux d'avoir gardé son calme !

  28. citoyenne21 dit :

    A noter quand même que Sarkozy fait campagne en tant que Président de la République (avec le budget de l'Etat, ben voyons pourquoi se gêner ?) et non en tant que simple candidat ! Certes officiellement, il ne s'est pas encore déclaré mais qui est dupe ? Et les petits partis pendant ce temps là, ils doivent faire avec des bouts de ficelle !

  29. Aujourd'hui, grève des fonctionnaires et agents des services publics en Angletterre. Dans les années à venir au programme : âge de la retraite reporté à 66 ans, augmentation des cotisations, 710 000 supressions de postes.
    Réaction immédiate des travaillistes : ils prennent leurs distances avec le mouvement ! Moi ça me fait hurler. A quoi sert cette gauche molle ? Qu'elle se casse et laisse la place à une vraie gauche.
    L'internationale "socialiste" ne vaut pas plus cher d'un pays à l'autre. Il faut des FdG partout !

  30. Nicolas G30 dit :

    Vu au zapping en Espagne je crois, avis d'expulsion collé sur les tombes. Parce que les gens ne peuvent plus payer la concession. J'ai du mal à y croire. Cela résonne avec la phrase de Jean Luc Mélenchon sur la politique de notre premier ministre. En Europe même les morts ne reposent plus en paix.

  31. biloute dit :

    L'Allemagne, que n'avons nous entendu sur l'Allemagne, la référence inéluctable des libéraux et des censeurs, celle aussi et surtout qui maltraite son peuple, merci à Monsieur Schröder (le vassal de l'oligarchie russe) et à son agenda 2010 et plus particulièrement la réforme "Hartz IV" qui affame ni plus ni moins les plus faibles et les plus démunis des Allemands, 20% de la population tout de même, petits boulots obligatoires pour 4 euros de l'heure, sinon pas de chômage, entre autres délicatesses de la dite réforme soutenue et co-signée par Daniel Cohn Bendit l'allemand français chantre de la sociale démocratie, le soi-disant libertaire-libéral ami du capitalisme, et pour parfaire les choses l'artisan de EELV, en ce moment il jubile le malfaisant, la mayonnaise a tellement bien prise que les responsables du parti des Verts ne se rendent même pas compte que ce salaud vient de saccager leur parti comme il l'a fait en Allemagne, regardez ce que sont devenus les verts allemands …

    Aujourd'hui je dirais que l'Allemagne ayant perdu les guerres de 1870, de 1914, puis celle de 1940, aimerait gagner celle de 2010, car pour les naïfs tels Nicolas Sarkozy qui n'a absolument rien compris à ce qui se passe, qui va s'en étonner, les 3-4 grands patrons des banques de Francfort nous ont bien déclaré une guerre économique/financière par l'intermédiaire de l'ineffable connerie de Mme Merkel qui est une Thatcher à la puissance dix, ne voulant rien entendre sur la nécessité vitale d'un assouplissement des règles de fonctionnement de l'union européenne européenne.

  32. Jean Jolly dit :

    J'ai regardé le discours de Jean-Luc à Brest ainsi que l'émission sur LCP avec Jacques. Pour la première vidéo ça décoiffe, il n'y a pas d'autre mot, tout y a été dit, je vais l'envoyée à mes contacts. Pour la seconde, comment peut-on être aussi idiot que l'aboyeur Fourgous et être député.

    Il critiquait les fonctionnaires trop payés mais sait-il que le plus haut fonctionnaire de France qui n'est autre que son chef de file s'est augmenté de 172 % sur un claquement de doigts, passant de 6 000 euros à 20 000 ?

    Jacques s'est bien débrouillé face à un débile de cette envergure, même l'agent de notation était plus crédible que le bandit de l'UMP.

  33. simon59 dit :

    Sur le site de l'aboyeur Fourgous sa devise est la suivante, "On ne peut pas résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés".
    Il ne lui reste plus qu'a quitter son mandat.

  34. steph dit :

    Jean-Luc Mélenchon à 10% parmi les citoyens qui s'interessent à la presidentielle !

    Bravo à notre candidat qui fait un boulot incroyable et pour nous, continuons à convaincre oreille après oreille et sur le net !:)

  35. toto dit :

    Entendu dans la boîte vocale de La-bas si j'y suis.
    "L'anagramme de Marine Le Pen = amène le pire" Ca vaut mieux qu'un long discours non!

  36. Syl dit :

    @steph (450)
    Marrant ce sondage quand même où l’extrême gauche (NPA, LO) vote surtout pour Hollande ! (42% de ces électeurs là voteraient Hollande au 1er tour)
    Pas très crédible quand même tout ça, surtout quand on sait que les directions de ces deux partis reprochent un supposé manque d'indépendance (entre autre) du FdG vis à vis du PS...

  37. Guy-Yves Ganier d'Emilion dit :

    @ toto (451)
    Malheureusement, l'anagramme est incorrecte (il manque un "e" et il y a un "n" de trop). En revanche, "ramène plein" en est une qui fonctionne... (snif)

  38. redline69 dit :

    bonjour
    Mr Placé de EELV invite aujourd'hui Mr Hollande à faire du socialisme... c'est assez drôle !
    Par contre le Sénat lui répond très indirectement et se sera intéressant d'avoir un avis de Jean-Luc Mélenchon là dessus.
    Les socialistes à peine arrivée au sénat, s'arrangent pour pas déranger la droite, que dis-je pour faire une politique de droite.
    Je remercie les EELV qui nous rejoignent ! çà doit pas être simple de quitter son parti pour un autre. Soyez assurés qu'on entendra vos remarques et qu'on vous soutiendra !
    J'ai vus que le dernier sondage montre une progression (8%). On progresse. Bravo à tous et aux équipes FdG pour cette belle progression. Doucement, mais surement.
    Présidons ! Votons FdG !

  39. jprissoan dit :

    Merci prolo du biolo, je viens d'écouter intégralement
    http://www.placeaupeuple2012.fr/jean-luc-melenchon-en-reunion-publique-a-brest/
    c'est formidable.

    allez, réjouissons-nous, on est déjà à 8% : ce n'est qu'un début, continuons le combat...

  40. Cathar dit :

    Le chiffre de 8% en soi n'est pas important. Par contre entendre dire sur une chaîne d'infos en continu "la surprise de ce sondage est Jean-Luc Mélenchon, en 4e position" ça devrait avoir plus d'impact et commencer à marquer les esprits auprès d'un certain public, titiller sa curiosité... Bref la dynamique est très intéressante.

  41. citoyenne21 dit :

    En attendant le grand soir, augmentation du gaz en vue et suppression de la la taxe de 2% sur les nuitées d'hôtel de luxe à plus de 200 euros la nuit ! Cette taxe instaurée début septembre lors du premier plan de rigueur du gouvernement, a été supprimée mercredi 30 novembre à l'Assemblée nationale lors de l'examen du budget rectificatif de fin d'année.

    Cette taxe, qui devait entrer en vigueur le 1er novembre et rapporter environ 100 millions d'euros sur 2011 et 2012, avait été initialement créée pour compenser la perte de recettes de 90 millions d'euros due à l'abandon du relèvement de la TVA sur les parcs à thème.

    Ca ne s'arrange pas pour nous !

  42. Je ne saurais trop recommander la lecture d'un article fort intéressant sur Marianne 2 intitulé "Chine le début d'une explosion sociale". Il démontre que le système ne peut réussir nulle part (allemagne comprise).
    L'internationale des esclavagistes ultra libéraux a oublié que les travailleurs des pays émergents étaient des êtres humains et non des robots ou des "variables d'ajustement chosifiées".
    Ces êtres humains se rebiffent, se révoltent,car ils en ont assez de vivre sans dignité, de travailler toujours plus pour gagner toujours moins et de survivre avec toujours plus de difficultés.

    La solution pour la Chine est simple : que les chinois devenus citoyens,produisent pour eux mêmes, pour leur pays. Ils ont un immense marché intérieur de 1,3 milliard de personnes, encore bien plus grand que celui de l'union européenne. Ils ne sont guère solvables ? Eh bien, qu'ils aient de bons salaires, ça fera tourner la machine.

    Et surtout qu'ils ne demandent pas un sou aux banquiers vampires et spéculateurs ou aux cinglés du FMI ! Qu'ils se financent eux mêmes en empruntant à taux zéro à leur banque centrale.

    Qu'ils retiennent la leçon du fiasco européen où l'endettement bidon et voulu auprès des "banques d'affaires" avec des taux délirants n'est qu'un fouet utilisé politiquement pour mater toute vélléité progressiste des peuples !

  43. Joel Spiggott dit :

    Daniel Morin a parlé de Mélenchon ce midi sur France-Inter.
    http://www.dailymotion.com/video/xmo2gv_melenchon-au-pouvoir_fun
    Contrairement à ce que pensent certains, je ne crois pas qu'il soit foncièrement contre les idées de Mélenchon. Il n'épargne aucun politique et c'est très bien ainsi !

  44. dudu87 dit :

    Bonjour,

    "N'oublions pas que de nombreux indignés ne font plus confiance à la politique et préfèrent ne plus se rendre aux urnes pour essayer d'enrayer ce système actuel de monarchie présidentielle."

    Les Indignés, c'est qui? Une grande majorité de jeunes soit universitaires, soit en situation précaire ou chômeurs. A mon avis et d’après ce que j'ai pu lire, nous retrouvons les mêmes catégories de personnes dans les pays avec un bémol pour les E.U où de nombreux chômeurs, 35 - 45 ans les ont rejoints. D'où viennent-ils? Le plus souvent des classes moyennes qui jusqu'à maintenant avaient traversées la crise sans trop de problème. En règle générale, la politique ou les faits sociaux ne font pas partie des discussions familiales. De mon expérience personnelle, soit au travers de voyages à l'étranger ou dans des randonnées que je pratique souvent, le fait politique ou l'actualité sociale est très peu abordé bien que les choses bougent assez rapidement. Comment voulez-vous que ces jeunes issues de ces familles puissent avoir une formation politique? Lors d'un déménagement, j'ai eu l'occasion de lire les études de texte faites par ma fille, il y a 15 ans. Vous savez ce que j'ai trouvé: Des textes de Guaino sur l'Europe, des articles des "Échos" ou de la "Tribune", quelques-uns du"Monde", journal de "référence" des classes moyennes ou encore "Libération", des journaux "indépendants ou de "gauche", comme vous dîtes. Je n'ai pas trouvé d'article de l'"Huma", je vous rassure!
    Devant les difficultés sociales que ces jeunes rencontrent, et bien ils "tombent de l'armoire" et ça fait mal. La jeunesse aidant où il est plus facile de tout remettre en cause, la politique, les "vieux"...etc et pour peu qu'un "vieil anar" traîne dans le coin pour leur dire "élection piège à cons", nous assistons au résultat des élections au Portugal, en Espagne...etc.

  45. Louis st O dit :

    Je viens de visionner la vidéo de Brest, ça va être banal ce que je vais dire, mais je trouve les vidéos de JL de plus en plus bonnes et pédagogiques, des vrais bonheurs.

    Pour en revenir à notre argent confisqué par nos banquiers, un article sur le blog d’Agora concernant les banques et surtout les banquiers qui est très pédagogue (aussi) « Messieurs les banquiers, bravo et adieu » avec quelques pépites des banquiers eux-mêmes – à lire.

  46. biloute dit :

    Parlons d'Europe, qu'on le veuille ou non, que cela terrorise Mme Sonia bastille ou pas, il me semble incontournable d'aborder le problème.

    Depuis octobre 2010 c'est constitué un groupe dans le gouvernement Européen appelé groupe Spinelli, qui a pour vocation l'organisation fédérale de l'Europe, pourquoi pas !…

    Mais voilà pas de la manière dont il le préconise.

    Nous voulons une Europe des peuples, et l'égalité de ces peuples doit se faire par le haut et non pas par le bas comme le souhaite certains.

    Voici donc le discours qu'il convient de leur tenir :

    Comme bien souvent les volontés d'intégration européenne sont d'abord et essentiellement tourné vers l'aspect économique et financier et subsidiairement sur le social afin de ne pas trop effaroucher les peuples.

    Pourriez vous avoir, pour une fois depuis trente ans, le courage de ne pas céder aux pressions des lobyistes du Capitalisme financier et des libéraux adeptes de l'école de Chicago.

    Pourriez vous considérer l'intérêt majeur des peuples, avant celui des banquiers et des financiers internationaux, intérêt se situant dans le social et le sociétal, dans l'économie réelle et non celle dite financière.

    Avez vous conscience de la nécessité de produire en Europe les biens de consommation locaux, de respecter l'environnement et d'envisager une écologie raisonnée et planifiée mettant la suppression des énergies carbonées comme étant un impératif immédiat.

    En bref voulez vous faire l'Europe des peuples plutôt que celle des tenants du capital et des compagnies internationales, si oui vous n'en montrez pas l'image au travers de vos propositions, et vous vous servez du nom d'un homme, Altiero Spinelli, qui avait pour but de fédérer les pays et les peuples dans un esprit social et politique, non de réaliser l'Europe des marchands et des voleurs ce que fit Monsieur...

  47. maxou dit :

    Bonjour à vous,
    post 262, 18h30, dudu87 dit, je n'ai pas trouvé d'article de l'"huma" je vous rassure, peux-tu développer s'il te plaît mon camarade... ?
    J'en profite pour te souhaiter un petit bonjour amical...
    Max

  48. biloute dit :

    suite et fin de mon post 465

    Monsieur Jacques Delors avec son acte unique, il sera l'instigateur de l'Europe des marchands et des voleurs, après avoir été celui de la rigueur et du gel des salaires en France.

  49. jnsp dit :

    Petite info intéressante les prestations sociales ne seront plus indexés sur l'inflation (qui va augmenter) mais sur la croissance (qui n'est pas très vaillante). En cas de décroissance y aura-t-il une baisse des prestations sociales?

  50. NANOU 50 dit :

    J'hallucine ! Ce soir au jt de fr2, l'envoyé "spécial" en direct live de Bruxelles annonce que la BCE prêterait au FMI qui prêterait aux états. Ils sont devenus dingues!


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