25nov 11

L’Allemagne trinque comme tout le monde, l’Espagne tâtonne

Je suis en Bretagne

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J'ai fini ce post juste avant de faire mon bagage. Depuis ce matin, je suis en Bretagne. Ici je tire des leçons de l’actualité sur le déroulement de la crise en Europe. Je traite de la situation en Allemagne et de l’exemple très parlant de ce qui s’est passé dans l’élection législative espagnole ! Mais avant cela j’explique le sens de ce "Carnet de route" que vous voyez en illustration de cette note. Enfin, je vous dis un mot du déroulement de la campagne et de la désormais célèbre « web-série » ! Et je plaisante un peu avec les sondages alors qu’ils me deviennent plus favorables.

En premier lieu je vous donne une explication sur le fonctionnement de ce post. Peut-être fera-t-il école ! A la page d’accueil vous avez repéré le "Carnet de route". En cliquant dessus vous accédez au récit suivi de mon périple en Bretagne. Je m’y trouverai trois jours passant d’un point à l’autre, d’une réunion à une rencontre. L’idée de départ était que je tienne un carnet de route comme lorsque je m’en vais au loin. Mais l’effort a paru trop lourd. Et le temps pour le faire est trop compté alors même qu’il faut déjà à chaque étape avoir potassé les dossiers et prononcer des discours. Mon petit conseil, composé des jeunes camarades qui m’alimentent en notes et trouvailles m’a proposé de confier l’exercice à quelqu’un d’autre. Mais qui ? Le sort tomba sur la plus jeune. Céline, 26 ans. Membre du secrétariat international du Parti de gauche, elle siège aussi en son nom au bureau exécutif du Parti de gauche européen que dirige Pierre Laurent. Tout ça ne sert à rien pour écrire correctement, j’en conviens. Je le signale pour indiquer qu’une direction politique peut aussi organiser méthodiquement l’accès des nouvelles générations aux responsabilités, et de veiller à une stricte parité dans ces mouvements. Mais au cas précis, Céline est choisie en raison de l’expérience qu’elle a acquise dans le domaine du récit politique qui emprunte à la forme du reportage. En effet Céline a été membre de nombreuses brigades internationalistes ces trois dernières années. Elle y a pris le coup d’œil des situations. Par exemple, elle a été déléguée sur la place de la Puerta Del Sol à Madrid, puis de même en Grèce et en Italie. Chaque fois elle a campé avec les « indignés » et partagé leurs combats concrètement. Et de cela elle tirait des notes rapides que nous avons été nombreux à diffuser. Je lui ai donc proposé de nous accompagner pour faire le travail du "Carnet de route". Nous allons donc expérimenter la formule. Peut-être en ferons-nous de même à chaque fois. J’ai déjà repéré deux ou trois jeunes têtes qui ne militent pas au maximum de leur talent. Mais je sais aussi que j’ai de la réserve dans les générations suivantes où il y a quelques bonnes plumes.

L’actualité internationale, et surtout européenne confirme chaque jour la supériorité de l’analyse dominante dans l’autre gauche à propos de la crise et des solutions à y apporter. Il est heureux de lire à la une du "Monde" des mises en garde contre le risque de récession que portent les politiques d’austérité. Il est extraordinaire de lire aussi un long papier sur les récriminations contre le risque d’une « Europe allemande ». Des diagnostics convergents y soulignent l’absurdité d’imposer à toute l’Europe une politique taillée sur mesure pour un modèle économique par ailleurs défaillant. Bien sûr, l’enquête ne va pas jusqu’à me donner la parole alors que c’est ma thèse depuis des mois et qu’on m’a auparavant copieusement injurié pour cela. Mais tout de même l’important est que cette idée avance et qu’on en tire toutes les conséquences avant que le désastre qui guette soit consommé. Ce qui est certain c’est que les dirigeants allemands ne vont pas faire les malins longtemps. Comme nous l’avons dit, l’attaque de la finance n’a pas de fondement économique. Seulement des causes politiques. Les failles du système permettaient une attaque spéculative. Au lieu de la briser, les grands chefs européens l’ont approuvé en mettant en cause la fiabilité des Grecs puis en augmentant le pouvoir des agences de notation. Par conséquent il était évident qu’un après l’autre tous les pays seraient attaqués et même l’Allemagne. C’est fait ! Les taux d’intérêts sur la dette allemande aussi décollent. 

"Et si l'Allemagne n'était pas si exemplaire". C'est le titre provocateur que le journal Le Monde avait déjà donné à un précédent article dans son édition du 20 novembre. Heureuse sortie. Je me sens moins seul à le dire ! Ma tribune sur le sujet parue dans « Les Echos » il y a quinze jours n’avait pas du tout retenu l’attention. Pas même celle de tous ceux qui me reprochent de ne « pas être assez sur le fond » et trop dans « les petites phrases ». Dans cet article, il est question de la situation budgétaire et économique de l'Allemagne. Car à y regarder de plus près, le "modèle allemand" est encore moins glorieux que ce que j’en disais. L'article du « Monde » cite Sylvain Broyer, un économiste de la banque Natixis. Que dit-il ? Que "le déficit allemand est honteusement tronqué !". Oui vous avez bien lu, "honteusement tronqué". Voila qui devrait attirer la critique de Nicolas Sarkozy contre les "fraudeurs" et autres "voleurs". En tout cas, on voit que les Grecs ne sont pas les seuls accusés d'avoir maquillé leurs comptes. L'économiste de Natixis évoque un mécanisme légal mais "peu éthique" selon Le Monde.  Ce mécanisme a été utilisé après la crise de 2008 : l'Allemagne n'a pas comptabilisé dans son déficit public des dizaines de milliards d'euros d'aides ou de garanties à l'économie et aux banques. Ces sommes ont été regroupées dans un fonds spécial, "Sondervermögen" en allemand. Certes elles sont comptabilisées dans le poids de la dette allemande qui a atteint 83,2% du PIB en 2010. Mais ces aides et garanties ne sont pas comptées dans le déficit public. Cela permet à l'Allemagne d'afficher des chiffres flatteurs. Mais faux. Selon Le Monde qui reprend les chiffres de Natixis "sans cette astuce le déficit allemand en 2009 n'aurait pas été de 3,2% mais de 5,1%" du PIB.

"Maintenant l’Europe parle allemand !". C'est ce qu'a affirmé Volker Kauder, le président du groupe de la droite allemande, CDU-CSU, au Bundestag, mardi 15 novembre. Incroyable arrogance de bravache ! Les déclinistes et autres amis du « modèle allemand » ont dû gémir de plaisir ! Mais là encore, Le Monde explique que les libéraux et conservateurs allemands n'ont pas de raison d'être aussi fiers d'eux. Le quotidien rapporte des propos très sévères de Jean-Claude-Juncker, président de l'Eurogroupe : "En Allemagne, on fait souvent comme si le pays n'avait aucun problème, comme si l'Allemagne était exempte de dettes tandis que tous les autres auraient des dettes excessives. L'Allemagne a une dette plus élevée que celle de l'Espagne. Seulement personne ne veut le savoir". On sait ce que je pense du ratio habituel qui rapporte la dette sur le PIB. Mais puisque c'est celui qu'utilise les libéraux pour faire peur, utilisons-le aussi. Que voit-on ? L'Allemagne fait moins bien que neuf Etats de la zone euro. L'Allemagne est donc dixième sur dix-sept Etats. Voila pour le "modèle allemand". Et sa dette en valeur continue de croître en 2011 de 25 milliards d'euros, malgré une croissance de 3%.

Autre argument contre le mythe du "modèle allemand". Il s'agit de l'argument démographique. C'est un élément central. Je l'ai déjà évoqué plusieurs fois, notamment dans la tribune que j'ai publiée le 4 novembre dans le journal "Les Echos". Le Monde cite un économiste allemand. Il s'agit de Henrik Enderlein, de la « Hertie School of governance » qui s’écrit en anglais mais qui est basée à Berlin. C'est un ancien de la BCE et il est diplômé de Sciences-Po Paris. Selon lui, le déclin démographique "va entraîner une baisse massive des recettes du gouvernement. Dans le même temps, le vieillissement de la population va faire exploser les coûts de la sécurité sociale et de l'assurance-maladie". Pour accréditer cette idée, le journal du soir fait aussi référence à une étude de 2010 de la Banque des règlements internationaux. Celle-ci chiffre l'explosion des dépenses de santé en Allemagne à 10% du PIB en 2035 à cause du vieillissement de la population. Le déclin démographique coûtera très cher. Et il pèse d'ores et déjà sur la vision de l'économie. Les Allemands doivent gérer leur richesse actuelle en prévision d'un avenir plus difficile. Nous, les Français, nous avons beaucoup d'enfants et notre population va croître. Il faut donc, par exemple, des enseignants pour éduquer ces enfants. Des soins adaptés, des équipements collectifs. Et assez de projets pour que chacun trouve sa place. C’est autant de postes de travail à pourvoir, d’activités dynamisées. C'est pourquoi l'austérité budgétaire est encore plus néfaste chez nous qu'ailleurs où elle fait pourtant aussi de sérieux dégâts sociaux.

Et à force d'imposer des tours de vis partout, les libéraux allemands ne martyrisent pas seulement les autres peuples. Ils se tirent aussi une balle dans le pied. Car l'austérité appliquée partout, y compris en Allemagne, contracte l'activité. Cette année, la croissance allemande devrait atteindre 3% du PIB. Sans même regarder de quoi est faite cette "croissance", les libéraux s'extasient devant ce résultat. Qu'ils en profitent. Cela ne durera pas. D'ailleurs, l'article du Monde le dit. Il cite les prévisions de la Deutsche Bank pour l'an prochain. La croissance devrait chuter à 0,9%. Au mieux.

Dans ce contexte, les élections en Espagne doivent nous faire réfléchir. C’est une très bonne mise à l’épreuve des orientations politiques en présence. Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol a connu une sévère déroute. On connait le refrain qui a aussitôt été entonné : quand le PS perd la droite gagne. Pouet ! pouet ! Donc l’autre gauche ne sert à rien. Certain disent même que nous serions responsables de la déroute en ayant éparpillé les voix. Naturellement ce raisonnement n’en n’est pas un. Les faits sont bien plus clairs que ne le veut cette caricature intéressée. Car bien sûr la façon d’analyser l’Espagne est souvent une façon de parler de la France. Regardons de près la victoire écrasante de la droite. Le Partido Popular, de droite, ne connaît pas du tout une progression spectaculaire. Il ne gagne que 500 000 voix de plus qu'en 2008. Par contre nos camarades d'Izquierda Unida progressent eux de 700 000 voix ! C’est considérable compte tenu du point très bas d’où ils partaient. On voit donc que l'élection de dimanche ne marque pas tant le triomphe de la droite que la déroute des socialistes du PSOE et de Zapatero. Ils obtiennent seulement 28,7% des voix. Le score peut paraître élevé pour un lecteur français. Mais en Espagne le bipartisme règne absolument. Aux précédentes élections législatives, en 2008, le PSOE avait obtenu près de 44% des voix. Il a donc perdu 16 points ! Cette fois-ci il subit son plus mauvais score depuis la chute de Franco et le retour de la démocratie. On mesure mieux la chute si l’on raisonne  partir du nombre des voix. C’est vertigineux. Entre 2008 et 2011, le PSOE a perdu 4,3 millions de suffrages! Rien n’est plus normal. Le PSOE est responsable de la crise. Il l’a laissé s’installer sans combattre. La racine de la défaite est toute entière dans ce fait et nulle part ailleurs.

Zapatero, comme Papandréou en Grèce, a obéi au doigt et à l'œil aux marchés financiers. Il a annoncé trois plans d'austérité pour "rassurer les marchés". Le gouvernement Zapatero a pourtant été le bon élève de l'Europe libérale. L'Espagne a une dette publique de 67% du PIB en 2011. C'est plus qu'en 2010 (61%), mais c'est nettement moins que l'Allemagne (82,3%) par exemple. L'Espagne de Zapatero a aussi drastiquement réduit son déficit budgétaire. De 11,2% en 2009, il devrait être ramené à 6% cette année ! Le PSOE de Zapatero a même voté avec la droite la "règle d'or" si chère à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Et pourtant ! Bien qu'il se soit couché devant les marchés et la Commission européenne, les taux d'intérêt des emprunts espagnols n'ont pas baissé et les agences de notation n'ont pas été rassasiées. Il est donc parfaitement clair que céder ne paye d’aucune façon. Ceux qui le font sont donc soit stupides, ce qui est aussi une possibilité, soit aliénés. Le résultat est le même. Vu avec juste un peu de recul, ceux qui cèdent ne peuvent pas être distingués de ceux qui agressent.

On comprend que les Espagnols aient rejeté un tel gouvernement. Ils ne pouvaient voter ni pour un projet ni pour un bilan. Le projet c’était l’austérité à perpétuité. Le bilan c’était l’austérité à n’importe quel prix social. Sa mesure la plus emblématique est sans aucun doute la réforme des retraites. Elle prévoit le relèvement de l'âge de départ de 65 à 67 ans. Elle prévoit aussi l'allongement de la durée de cotisation de 35 à 38,5 annuités. Dans le même temps, les pensions ne seront plus calculées sur les 15 dernières années mais sur les 25 dernières. Donc elles baisseront. Et sans attendre, Zapatero a décidé de geler le montant des pensions en 2011. Pour éclairer ces décisions, je précise que le montant moyen des retraites espagnoles est de 776 euros par mois.

Dans le même temps, la TVA a été relevée de deux points. Elle est passée de 16% à 18% pour l'alimentation, les vêtements, l'électroménager, les loisirs, la restauration. Même Sarkozy n'a pas osé aller jusque-là. Il en est resté, pour l'instant, à relever le taux réduit de TVA de 1,5 points. Les socialistes espagnols ont aussi annoncé 65 milliards d'euros de coupes dans les dépenses publiques et une baisse de 6 milliards d'euros de l'investissement public pour les années 2010-2011. Zapatero a également décidé de baisser de 5% le salaire des fonctionnaires en 2010 et de le geler en 2011. Il a aussi supprimé des prestations sociales qu'il avait lui-même instituées. Ainsi, le "chèque bébé", une aide attribuée à la naissance d’un enfant égale à 2 500 euros. Instaurée en 2007, elle a été supprimée l'an dernier. Et depuis février dernier, l'allocation de 426 euros qui était attribuée aux chômeurs de longue durée a été supprimée elle aussi. Elle avait été créée en 2009 pour faire face à l'envolée du chômage. Le chômage a continué son envol, la prime a été supprimée.

Zapatero a fragilisé la situation des salariés espagnols en cassant les protections collectives. Il a fait voter une réforme du marché du travail en septembre 2010. Officiellement, il s'agissait de faire baisser le nombre de CDD en "assouplissant" le CDI. C'est la théorie du CPE bien connu des Français et que Nicolas Sarkozy voulait généraliser en 2007. Concrètement, le gouvernement Zapatero a créé un nouveau CDI avec des indemnités de licenciement réduites d'un tiers. Elles ont été réduites de 45 jours de salaires par année travaillée à 33 jours. Et l'indemnité peut même être réduite à 20 jours de salaire par année travaillée si l'entreprise est "en difficultés économiques". Comme dans le même temps, les socialistes espagnols ont élargi la définition des "difficultés économiques", ils ont augmenté le nombre de salariés moins bien protégés. Pourtant, historiquement, la gauche s'est construite sur la recherche de protection sociale et socialisée contre les risques de perte de revenu. On a vu ce qu'il en était avec le risque du vieillissement et la réforme des retraites. On vient de voir ce qu'il en est contre le risque du licenciement et du chômage. Bref, cette gauche-là ne sert à rien pour protéger les travailleurs. Ils en ont tirés les conclusions électorales.

Nous avons donc eu en Espagne une démonstration grandeur nature de ce qu’est l’austérité de gauche. Elle a été déclarée source d’inspiration par François Hollande qui a réservé son premier voyage à l’étranger après son investiture à aller recueillir l’onction de Zapatero ! Quel a été le résultat de cette politique ? Bien sûr, l'austérité a eu les mêmes effets qu'ailleurs. Elle a contracté l'activité. En 2010, année des premières mesures, l'Espagne était en récession de 0,1%. Pour cette année, la prévision initiale était de 1,8%. Finalement, la croissance du PIB atteindra au mieux 0,7%. Et on annonce le retour de la récession pour l'an prochain. En conséquence, le chômage explose. Il est passé de 10% en 2008 à 23% aujourd'hui. Il atteint même 45% pour les moins de 25 ans. L'éclatement de la bulle immobilière a jeté des milliers de salariés au chômage mais l'austérité de Zapatero a aggravé la crise. Et la précarisation du marché du travail a entraîné des souffrances et des incertitudes supplémentaires. Pour rien. C'est "Le Figaro" qui l'a écrit le 20 novembre : "la réforme structurelle, initiée par le gouvernement Zapatero, visant à flexibiliser le marché du travail, n'a pas eu d'effet positif sur les créations d'emploi.". Tout ça pour rien.

Zapatero et le PSOE ne sont pas un cas isolé ou exotique. La politique de Zapatero correspond à la ligne qui règne sans partage sur la sociale-démocratie européenne. C'est la même politique qui a été appliquée en Grèce par Papandréou, président de l'Internationale Socialiste. Et depuis les défaites des travaillistes anglais, du SPD allemand et du Parti socialiste portugais, Zapatero était le principal dirigeant social-démocrate européen. Il incarne parfaitement la ligne "démocrate" que j'ai analysée en 2007 dans mon livre En quête de gauche. Cette ligne politique vient des Etats-Unis. Elle a été transposée et relayée en Europe par Blair et Schröder dans les années 1990. Elle repose sur l'idée que la gauche ne doit plus mettre en avant la question du partage des richesses et la lutte sociale. Comme la fondation Terra Nova en France, les démocrates préconisent "une stratégie fondée sur les valeurs" et les sujets de société plutôt que sur les questions sociales. Et une politique économie libérale.

C'est ce qu'a fait Zapatero. Il a espéré le masquer en prenant des mesures de droits de l’homme certes très courageuses comme lors de légalisation du mariage homosexuel ou de l’adoption d’une loi sur la parité et l'égalité homme-femme par exemple. Ces mesures sont justes et elles l'étaient encore plus en Espagne où l'Eglise catholique est très influente et agressive. Mais cette ligne ne permet pas de faire oublier que les exigences sociales, inclues celle des couples homosexuels ou des femmes discriminées, ne sont pas traitées. Alors la défaite électorale suit la déroute sociale. Aujourd'hui, nous voyons où mène la ligne "démocrate" quand elle est mise en œuvre. Comme au Royaume-Uni, comme en Italie, comme en Allemagne et comme en France en 2007, elle mène à la défaite d’une telle ampleur qu’elle laisse ensuite à la droite les mains libres pour les pires politiques sociales.

Car Zapatero et le PSOE sont parmi les ardents défenseurs de cette stratégie politique. En 2000, c'est Zapatero qui diffuse l'idée de la Troisième voie blairiste au sein du PSOE en créant le courant Nueva Via, nouvelle voie. Et au niveau européen, le PSOE est un des fervents artisans et gardien du temple de "la seule politique possible". Un de ses membres, Joaquim Almunia est commissaire européen de Barroso depuis 2004. Il a été en charge des affaires économiques et monétaire de 2004 à 2009. Depuis 2010, il est commissaire à la concurrence ! Et il a même été promu vice-président de la Commission européenne ! Et rappelez-vous aussi que c'est Zapatero lui-même qui, en janvier 2007 à Madrid, avait réuni les chefs de gouvernements des pays européens qui avaient voté "oui" au traité constitutionnel européen. La France et les Pays-Bas avait été mis au ban. L'objectif de cette réunion était de forcer l'Union Européenne à passer outre les votes populaires de 2005.

Voilà qui est Zapatero. Pour ne pas trop forcer le trait, laissons Benoît Hamon résumer. Voici ce qu'a déclaré le porte-parole du Parti Socialiste lors de son point presse au lendemain des élections espagnoles : c'est la "défaite historique et cuisante d'un gouvernement qui est arrivé à ces élections épuisé sur le plan politique et idéologique, étranglé par les politiques d'austérité mises en œuvre en Espagne". Pas sûr que Hollande soit d’accord avec ça. Car le projet de Hollande c’est de faire la même chose en France.

Des nouvelles de la campagne. Je vous parle de « En marche ». C’est la web-série sur les coulisses de la campagne. Une nouveauté aussi bien pour ce qui est de la forme que du fond. J’en ai dit un mot avant qu’elle paraisse, la semaine passée, à l’occasion de la présentation des outils de campagne sur la toile. Souvenez-vous que nous avons une large palette de supports du message qui sont eux-mêmes autant de novations : le site, des courts-métrages, des films d'animation sur le programme, « l'appli mobile », version du site accessible sur vos portables, et ainsi de suite. Je reviens ici sur la web-série. Un journaliste de « L’Express » a noté que je voulais « esthétiser nos valeurs et notre démarche ». C’est juste. Très juste. En ce sens cette web-série est davantage encore une première. L’imagerie, le ton, le style sont ceux de la fresque. Le développement du concept découvert par Arnauld Champremier-Trigano est promis à un brillant avenir. Il y aura bientôt des web-séries partout.

Les épisodes sont construits en trois temps. Le tournage est comparable à un reportage de journaliste, personne ne joue la comédie, tout est authentique. Le choix de ce que nous voulons retenir des événements est un choix de communication politique. La mise en forme se rapproche des fictions pour être plus accessible et proche de codes familiers au très grand nombre : générique, musique, épisode précédent, etc… La résonance existe. En effet, la bande annonce a fait le meilleur « buzz » de  Dailymotion le jour de sa sortie avec plus de cinq mille vues dans la journée. Puis elle a été regardée 22.000 fois en une semaine. Comme tout cela tourne avec du bénévolat autour d’un noyau professionnel, et en totale autonomie narrative, je suis très satisfait de constater qu’un mouvement se fait vers nous du côté des gens de la partie qui se proposent de nous aider. Ce n’est pas le seul. D’autres se forment. Ainsi quand nous est offerte, par un militant sachant créer ce type de produit, la mise au point originale de l’application du site pour le téléphone portable. Ce n’est pas seulement l’accès au site dont il est question à ce sujet. Il s’agit de toute une gamme d’activités politiques rendues possibles par cette application. J’en parlerai le moment venu quand elle sera mise en action. Sous quinze jours. Je mentionne ces innovations qui ouvrent des portes nouvelles de militantisme et d’action politique parce que je suis convaincu que ce sont des outils fondamentaux et non pas accessoires. Je crois que certaines formes de militantisme sont devenues périmées, non conforme aux pratiques spontanées de notre temps. Je l’ai dit dans la note précédente en montrant pourquoi les écoutes collectives de télévision réussissaient des mobilisations que les autres formes d’action ne permettent pas en atteignant des publics qui étaient hors de portée de nos meetings et réunions classiques. Plus fondamentalement encore, je crois que tout cela procède d’un réarmement collectif. Avec toutes ces méthodes se développent des moyens de combat personnels, de liaisons collectives qui sont autant « d’armes de conviction massive » pour faire mûrir la révolution citoyenne.

Quatre sondages sur les intentions de vote à l’élection présidentielle ont été réalisés la semaine dernière à des dates très proches. BVA et LH2 ont interrogé un échantillon de Français du 18 au 19 novembre, l’IFOP du 14 au 16 et CSA du 14 au 15 novembre. En toute logique, les résultats de ces sondages devraient être relativement similaires puisqu’ils ont été réalisés quasiment simultanément. Pourtant, il n’en est rien.

En début de semaine, l’ensemble de la presse a repris en cœur l’annonce d’une remontée spectaculaire de Nicolas Sarkozy dans les sondages et la chute de François Hollande. Mais les quatre instituts ne semblent pas être d’accord sur ce constat. LH2 annonce effectivement une forte progression des intentions de vote pour Nicolas Sarkozy avec 5 points supplémentaires. Mais pour l’IFOP, le président de la République ne progresse que d’un demi-point. Même chose du côté de François Hollande : LH2 fait perdre 9 points au candidat socialiste mais pour l’IFOP, les intentions de vote pour François Hollande restent stables. Il faudrait savoir ! Nicolas Sarkozy remonte-t-il dans les sondages ? François Hollande descend-il ? Les sondeurs qui ne cessent de défendre le sérieux de leurs méthodes sont incapables de se mettre d’accord sur l’évolution des scores des deux candidats en tête des sondages.

A défaut de réussir à prédire les mêmes évolutions, les sondeurs pourraient peut être tomber d’accord sur les scores des différents candidats. Raté. Pour Nicolas Sarkozy, on a le choix entre 26%, 27% ou 29%. Pour François Hollande le choix est varié : 30%, 32%, 32,5% ou 34. Marine Le Pen dispose elle aussi d’un éventail de score diversifié : 15%, 16%, 18% ou 19%. A chaque fois, les écarts entre les différents sondeurs sont de 3 à 4 points par candidats. C’est loin d’être négligeable. Qui croire ? Le score attribué au Front de Gauche fait lui aussi du yo-yo. Il varie entre 5 et 7% pour les cinq derniers sondages. Trois sondages nous placent à sept pour cent, deux à cinq. Cela fait tout de même une variation de près de 50%. A ce niveau cependant, l’histoire des sondages montre que la suite peut conduire à des différences spectaculaires avec le score final réel. Voyez pour Bayrou à la précédente présidentielle. Le 8 novembre 2006, CSA annonce 7% des intentions de votes pour François Bayrou ; IPSOS lui attribue un score de 8% le 15 novembre ; TNS-Sofres prédit le 18 novembre un score de 7%… Mais le 22 avril 2007, François Bayrou recueille 18,57% des suffrages.

Les sondeurs, sans blêmir, continuent de refuser les nombreuses critiques que nous pouvons leur faire. L’un de leur leaders, Brice Teinturier – directeur général délégué d’Ipsos – dans une tribune publiée sur Lemonde.fr présente même un contre-argumentaire. Il me semble intéressant de le lire pour que chacun se fasse une conviction raisonnée sur le sujet en examinant les arguments de part et d’autres. Le directeur de notre campagne, François Delapierre lui a répondu point par point. De cet exercice il ressort cependant quelques sujets de rigolade. D’abord quand on refait le film des sondages et des résultats réels dans le passé. Pour ma part je ne vise pas, à ce sujet, que les précédentes élections présidentielles. Je me souviens assez précisément des sondages pour les élections européennes de 2009. CSA nous estimait à 4%. Nous fîmes 6% au niveau national. Et 8% des électeurs dans la circonscription du grand sud-ouest, trois régions et dix-huit départements, se rassemblèrent dans les urnes sur ma candidature. Je donne toutes ces informations pour qu’elles servent de vaccin contre le pouvoir d’injonction des sondages.


458 commentaires à “Je suis en Bretagne”
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  1. BRUNET dit :

    C'est un autre sujet mais c'est à dire.
    Je ne suis pas d'accord avec Eric Coquerel, le Conseiller Spécial : Hollande ne risque pas de s'échouer, il a déjà échoué, la baudruche est déjà en train de se dégonfler. Mais E.Q. ne fera pas gagner Mélenchon s'il sous-entend qu'il ne cherche, comme Bayrou, que des places de ministres.
    Mélenchon peut gagner, Mélenchon doit gagner. Mais il ne faut pas le montrer en vaincu ! Le peuple a besoin de lui !

  2. marechal dit :

    @314 jprissoan
    lorsqu'on interroge Jean-Luc Mélenchon sur les 1700€, il répond " et vous, vivriez-vous avec 1000€ par mois ?". Bonne répartie et pourtant un CGtiste -non membre d'un parti- nous a dit, lors des deux dernières réunions FdG, que cette répartie ne le satisfaisait pas.

    De mon côté je ne comprend pas pourquoi Jean-Luc Mélenchon ne martèle pas plus fort pour bien enfoncer le clou en disant que cela est non seulement possible le smic à 1700 euros, mais également arithmétiquement logique, comme 2 et 2 font 4 : pourquoi dans son refrain les dix points que nous ont spolié l'oligarchie ne sont pas automatiquement mis sur la table ? ce qui explique que les gens se retrouve avec la tête à toto dans le porte monnaie !
    Et puis un seul refrain c'est bien peu ; cela peut vite ressembler à une vaine promesse, et l'être humain est comme ça avec les promesses il se méfie (et c'est bien normal, quand ils font une promesse la plupart des gens ne la tiennent pas.) Par contre l'être humain est ainsi fait, il a besoin de coupables (ça il aime oui oui). Or c'est l'oligarchie qui est coupable dans cette histoire : donc elle doit être dans la chanson, criée sans retenue dans le couplet, montré du doigt comme une hyène et beurk !
    Et quand bien même : "L'oligarchie", "les riches", "les financiers"... tous cela est un vocabulaire dont les gens vont se méfier parce qu'ils sont couards (un peu, beaucoup, passionnément, ça dépend qui oui oui...) il faudrait trouver autre chose qui les fasse tilter, une image très parlante, genre les gens ne doivent plus se faire marcher sur la tête par des "fils de" et "fille de" et consort ... c'est aussi ça l'oligarchie crénom !
    On lâche rien, c'est une attaque financière contre le peuple, le peuple a le droit de contre attaquer en votant FdG.
    Qu'est ce qu'il attend Mélenchon pour ouvrir les bras au peuple sans réserve et que son discours ne tourne plus en rond ? Le peut-il ?

  3. bonjours à toutes et à tous,
    @Alexandria
    Oui je pense qu'à aujourd'hui il plane comme un air de coup d'etat sur la France et sur l'Europe que comme le peuple ne se soumet pas il va falloir passer en force. Les Français ont été préparés avec l'élection du roi Sarko qui avec "je dis ce que je fais et je fais ce que je veux" et le traité de Lisbonne nous a montré à quel point l'opinion publique lui importe. J'ai peur que l'on se fasse voler l'élection d'une façon ou d'une autre exemple le sabordage de la campagne au parti socialiste, Hollande qui remet en cause l'accord avec les verts, Borloo qui sait que de toute manière cela ne sert à rien de faire quoi que se soit, le rapprochement Hollande, Bayrou, De Villepin qui dit qu'avec Nico no problème, les syndicats qui sont au garde à vous, non vraiement il faut être aveugle pour ne pas croire qu'il se trame quelque chose de malsain. C'est pour cela que j'ai envie de lancer un appel général pour une vigilance accrue, je le dit et je le répète j'ai peur que au nom de leur soit disante guerre qu'ils ont déclenchés ils anéantissent le peu de démocratie d'aujourd'hui pour mettre en place une vrai dictature par une soit disant entente qui n'a que pour but de nous reduire à l'esclavage, exemple la tentative du 4eme jour de carence ils on bien vu le peu de protestations des autres partis et des syndicat, car je le redit les sommes que nous versons sont la prochaine cible des financiers qui voyent là une mane inexpérée et enfin la possibilité de nous mettre au niveau de la Chine.

  4. Sonia Bastille dit :

    @ Alexandria (315)

    L'euro risque "d'exploser en vol" possible mais pas sûr...

    Son maintien, son existence, se feront par encore plus d'intégration européenne au détriment des Etats-Nations, de leurs souveraineté et de leurs peuples. La France et l'Allemagne, malgré des divergences sur les mesures à envisager par rapport à "la crise de la dette" (eurobonds, BCE prêteur en dernier ressort, monétisation de la dette, etc...) semblent maintenant convaincues qu'il faut aller encore plus loin dans l'intégration européenne supranationale et fédéraliste avec dépossession de la souveraineté budgétaire pour chacun des Etats avec en cas de non respect des engagements budgétaires (critères maastrichtiens, "règle d'or"), des plans de stabilisation et de soutien une mise sous tutelle directe et intégrale avec sanction judiciaire.

    Un pays comme la France, doit-il continuer à être membre d'une union qui est la négation donc la destruction de son existance en tant qu'Etat-Nation souverain ? Est-il possible de continuer à croire ou à faire croire que la France peut influencer ce processus ? Pour ma part, je pense qu'il est urgent, inévitable maintenant de songer à rompre avec ce système destructeur des souverainetés nationales et populaires.

    Les agences de notation ne doivent pas nous servir de "boucs-émissaires", de "diables de confort". Elles existent depuis pas mal d'années et bien avant "la crise de la dette". Les "crises" dûes aux dettes ont parsemé l'Histoire et bien avant que le capitalisme soit mondialisé et érigé en système.

    Les agences de notation sont un themomètre qui donnent la température des économies et des finances des Etats ou des situations des entreprises. Rien ne sert de les vouer aux géomonies, appeler à leur fermeture où à les rendre complice d'une "je ne sais quelle" complicité avec le système capitaliste. Système qui est fait par les hommes non pas par une "je ne sais quel" pouvoir métaphysique ou invisible.

  5. Michel Matain dit :

    Lisez "les pauvres gens" de Victor hugo et allez voir "les neiges du kilimandjaro" de Robert Guédéguian. C'est un film politique, drole, politique, émouvant, humaniste, intelligent... Et qui pose de bonnes question : que s'est-il passé, qu'avons-nous fait que nous ne soyons pas capables de transmettre à la nouvelle génération nos valeurs ? Le public de la salle où je suis allé voir le film (Chateau-Arnoux en Haute-Provence) avait un point commun avec le public des meetings Front de Gauche : les cheveux gris. Peut-être est-il temps de parler de socialisme et plus seulement d'anticapitalisme ? Peut-être est-il temps de réinventer le socialisme, de donner à réver et à sourire, de lutter pour et pas uniquement contre ? Et faire que ce mot de socialisme soit réapproprié par toutes les générations ? En Amérique latine, les gauches aujourd'hui travaillent à redéfinir le socialisme pour tenter de définir un socialisme du 21 eme siècle qui puiserait dans toutes les ressources du passé, intègrerait toutes les leçons tragiques de l'histoire et redonnerait le gout du bonheur.

  6. Rosay dit :

    Bonjour à tous
    Dans l'actu matinale. Chômage : La gauche accuse Sarkozy. Voir la suite, trois têtes de gauche (devinez)
    Hollande, Duflot, Aubry. C'est ça la gauche pour la droite ! Mort de rire !
    Bretagne. Montée en flèche du chômage. C'est bien la peine que J.L.M se déplace.
    Rosay à +

  7. l.e.f. dit :

    Bonjour,
    A propos du SMIC à 1700 euros je crois qu'il y a une grosse erreur de communication (à commencer par notre porte-parole) : nous les petits, on parle toujours en net !
    Annoncez un SMIC à 1350/1400 euros et là comme par enchantement la limite que beaucoup se mettent pour ne pas colporter ce qui passerait pour une ineptie dans son entourage saute d'un coup !
    Evitez les transformations brut/net, cela prête plus à confusion qu'autre chose...
    Testé sur le terrain et approuvé à l'unanimité !

  8. redline69 dit :

    La prévision économique de blocage qu'avait prévu Jean-Luc Mélenchon en expliquant que les Plans Filon / Sarkozy et maintenant Hollande n'aurait que le mérite d'enfoncer notre pays dans la crise et au final d'avoir plus de dettes, plus de chôomeurs, et enfin perdre sa notation son en train de se dérouler sous nos yeux !
    sarkozy / hollande les deux co-auteurs du traité de Lisbonne on donnés aux financiers les moyens de nous acculer au mur pour mieux nous executer.
    une seul réplique peut tout changer. c'est le 1er tour de 2012 !
    en s'inscrivant sur les listes électorales, en votant au 1er tour on défend la gauche et les Citoyens des attaques des banques, des assurances et de l'Europe maintenant.puisque l'Europe détruit nos Nations.
    en pensant tout ramener à lui, hollande est en train de mener les électeurs par le bout du nez ! avec comme conducteur de corbillard, mr Valls néo-libéral !
    avec Valls à "gauche" ! Sarkozy n'a même pas besoin de se présenté....sa politique sera assuré.
    hier, enfin un autre Ecolo, a vu à quel point de mépris en était arrivé Hollande par rapport à l'ensemble de l'accord EELV / PS. il reste aujourdui que l'encre séché d'un papier qui peu finir au toilettes tellement tout n'est que manip au PS !
    Votez Front de Gauche ! c'est faire vivre la Gauche..

  9. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 320 - Sonia Bastille
    "Les agences de notation sont un themomètre qui donnent la température des économies et des finances des Etats ou des situations des entreprises. Rien ne sert de les vouer aux géomonies, appeler à leur fermeture où à les rendre complice d'une "je ne sais quelle" complicité avec le système capitaliste"

    Les agences de notations non seulement ne sont pas des thermomètres ni des miroirs, voir la réponse de Jacques Généreux à ce sujet mentionnée par Hold-up, mais le moins qu'on puisse dire est qu'elles n'ont pas fait la preuve de leur compétence jusqu'ici. Notamment concernant les sociétés à l'origine de la crise de 2008 qu'elles notaient triple A la veille même de leur faillite...

    Rappelons enfin qu'elles agissent sans contrôle ni responsabilité quant à leurs méthodes, à leur éthique et éventuels conflits d'intérêt (leur rôle et leur immunité ont été renforcés par la Commission Européenne l'été dernier). Alors qu'il est sans doute souvent bien tentant pour elles de baisser une note ici ou là pour servir tel banquier-prêteur ami en quête de hauts rendements ou telle société cliente soucieuse de se débarrasser d'un concurrent.

  10. redline69 dit :

    Les agences de notation servent de prétexte pour réaliser la casse sociale en Europe et Sarkozy jouant le pompier profite de ses agences pour faire avaler ces projets (retraites, suppression des aides sociales, augmentation de TVA et de taxes, etc)
    Les médias en agitant chaque matin le triple AAA essaie de nous transformer en triple buse !
    La solution passe par le 1er tour et la suppression de vendeurs de mort violente qui servent à rien d'autres que de créer un climat de panique!
    Les gens ont peur ! ils se recroquevillent sur leur noyau familial et oublient leur devoir de citoyen.
    Courage ! vous vous pouvez !

  11. Mick dit :

    Je ne sais pas où écrire mon message mais franchement je viens de commencer la journée en écoutant Jean Luc Mélenchon à France Inter et cela me réjouit pour la journée. Vraiment bravo pour cette prestation.
    Vous ne vous êtes pas énervé, vous avez été percutant et avez bien développé vos arguments, au passage vous avez "mouché" très joliment Patrice Cohen qui a me semble-til marqué le coup (et moi je jubile !) Bref un bon moment de bonheur pour commencer la journée et repartir dans cette campagne difficile mais passionnante !
    Encore merci et tenez le coup ! Vos arguments portent....

  12. anne dit :

    Bonjour Jean-Luc, Bonjour tous,
    Quel plaisir d'entendre Jean-Luc chez Cohen : le maximum d'arguments le mieux détaillés possible (vu le temps imparti), calme et fermeté, ne laissant rien sans réponse. Bref c'était formidable ! et j'espère que cette intervention fera réfléchir les auditeurs surtout qu'il y avait matière à comparer après avoir entendu (quelques moments auparavant) la mémé Reeding débiter son cortège d'inepties. En plus, Jacques Généreux avait été très bon hier soir sur France Inter. Alors, vite encore une couche pour consolider le travail. La journée a bien commencé. Merci

  13. Gudi17 dit :

    @314 jprissoan

    Jean-Luc ne fait que reprendre, ce qu'il avoue d'ailleurs, la proposition de la Confédération Européenne des Syndicats, dont fait partie la CGT. Il s'agit de 1700€ brut dans un 1er temps.

  14. Pierrot dit :

    Mr Mélenchon,
    Vous venez de donner une interview légendaire sur France Inter. Merci de porter avec tant de talent le fanal de combat de la révolution citoyenne.
    Vous êtes pour moi, et à n'en pas douter pour bon nombre de gens, une source d'inspiration et d'espoir.
    Je crois au Front de Gauche chaque jour un peu plus, et me battrai jusqu'au bout avec les militants du PG14 dont je fais parti.
    Forza !
    Pierrot

  15. Poisson David dit :

    Bravo Jean-Luc pour la matinale sur inter. Les mises au point ont été faites et bien faites (avec une petite mention spéciale pour celle à R.Hue).
    Surtout ne rien changer. Le PS est mûr, archi mûr.Qu'ils s'en aillent tous, eux aussi les faussaires de l'idéologie qui rendent les gens amers et à force de fausses alternances alimentent le vote contestataire des bruns.
    L'idée de rendre le pouvoir au peuple peut faire son chemin. Ceux qui reprochent à Jean-Luc Mélenchon de taper sur Hollande se plantent : il ne faut pas être assimilable au centrisme sans projet qui fait rage en Europe depuis les années 80.
    Les verts ont tout faux avec leur alliance à 2 balles. Ils se grillent auprès d'un électorat en quête d'alternative et de renouveau de la vie politique. C'est peut-être tant mieux pour le FdG, mais si les verts avaient rallié notre stratégie c'est le PS qui serait obligé de courir derrière. Bon évidement,avec des si...

  16. Berdagué dit :

    Bravo, Jean-Luc Mélenchon, clair, précis, tenant bon la barre,et Cohen tout doux,tes arguments,les nôtres ont fait mouche, la boutiquiére Merkel,frileuse pour le moins devant les financiers faisant leurs "propres lois" et la dénonciation de ce centre mou pluriel Hue. Oui ce dernier a cependant le mérite de clarifier et de mettre à jour les dérives qu'avaient certains de flirter avec la social-démocratie voire plus à droite en faisant meeting avec le centre -droit. Oui c'est plus clair et la parole de Georges Marchais envers ce dit "camarade" était trés prémonitoire, on le forme et il te plante un coup de couteau dans le dos; Nous pouvons allégrement et joyeusement construire pour le prolétariat et pour tout l'hexagone une Europe des Peuples avec des coopérations internationales basées sur des rapports de confiance et d'avancer en solidarité universelle.
    Vive le Front de Gauche à gauche et rassembleur pour les plus de 99%.

  17. jnsp dit :

    L’agence de la dette allemande, la Finanzagentur, comptait lever 6 milliards d’euros de titres janvier 2022. La demande n’a atteint que 3,89 milliards, forçant la Bundesbank, qui est coutumière du fait, à souscrire le reste, soit le montant plus élevé depuis mai 2008.
    Agefi

    Conclusion:
    Apparemment la banque centrale allemande monétise la dette ce qu'elle refuse de "consentir" à la BCE. La banque centrale française fait elle de même?
    Si elle ne le fait pas pourquoi ?
    Même question pour les autres pays.

  18. citoyenne21 dit :

    De cette intervention de ce matin sur France inter, qui était de haute volée (comme d'habitude), j'ai adoré à la fin le "de Hollande, ce que je vois, c'est surtout la cage" ! C'est frustrant de n'avoir eu que le son par contre ! Bravo encore une fois à notre candidat et bonne journée à tous.

  19. Sinnaz dit :

    Encore une prestation éloquente sur FI, Mr COHEN en eût la bouche cousue, craignant Jean Luc par la précision de ses réponses.
    Fini les agressions dues au "petit candidat", une étape a été franchie de la part des médias usant de leur position dominante pour rudoyer les candidats ne faisant pas allégeance à la pensée bienséante.
    Les idées du Front de Gauche se retrouvent maintenant en passe d'être reconnues sinon admises ; on rigole moins, on ne glose plus sur les arguments irréfutables et qui se vérifient tous les jours.
    Par contre on s'attaquent encore sur la forme, mais avec moins de vigueur parce que ceux-ci sont sans cesse combattues par nos porte-parole.
    Bref la montagne est immense, mais elle se gravie tous les jours, il ne faut rien lâcher !
    Hardi les petits et haut les coeurs !

  20. nicodeme dit :

    Mélenchon en Bretagne: bravo!

  21. redline69 dit :

    Jean-Luc Mélenchon à France inter.

    beau développement autour du projet FdG. aucune concession envers le PS à par bien sûr l'offre publique de débat d'idées.
    que se soit les porteurs de valises...où d'autres porteurs de la bonne parole envers la Corée du Nord. nous avons suffisamment de caractère pour resister à la mise en demeure du PS ! ici c'est pas l'EELV où l'on dit bien Monsieur ! Oui Monsieur.
    personnellement un personnage qui à voter OUI à l'Europe qui étouffe les salariés ne m'impressionnera jamais.
    ils commencent à s'affoler au PS car leur petit air sérieux ne résiste pas lorsque qu'on gratte le dessus de leur programme centriste à géométrie variable.
    Robert HUE venant glisser des coins dans les jointures du FdG, c'est presque risible.on lui souhaite un beau strapontin PS ! car il le vaut bien.
    à France inter, Jean-Luc Mélenchon nous a montré que c'est pas un monde de bisounours la Politique ! soit tu es de gauche ! soit tu es du club du Siècle ! n'est-ce pas mr Hue?

  22. marechal dit :

    @ Sonia bastille
    Bravo ! vous avez découvert l’inconscient collectif à la fin de votre post! un petit effort et vous accepterez qu'une société puisse être structurée de telle sorte qu'elle court à sa perte. Les agences de notations tiennent les peuples en otages, elles sont en haut de la pyramide, c'est au FdG de dire clairement au peuple comment il compte inverser la pyramide, histoire qu'on cesse de marcher sur la tête. C'est au FdG qu'il appartient de dire au peuple qu'il peut reprendre les dix points qui lui manquent, pourvu qu'il cesse de se laisser impressionner par quelques gens sans scrupule planqués dans leur bureau, ce que dit très bien Jean-Luc Mélenchon.
    On lâche rien ! et mieux encore : On reprend ! mais...:
    @Jean-Luc Mélenchon, je ne vous ai pas encore écouté sur France-inter, mais sur vos dernières interventions, je suis désolé de vous le dire, mais je trouve que vous reculez en terme de communication :
    Pourquoi vous être fourvoyé avec cette histoire de referendum sur le nucléaire ? on dirai un emmêlement de pinceaux ; il y a deux questions dans la question et ce n'est pas claire :
    1er question qui mérite une lourd effort de vulgarisation, celle du referendum : "les gens" sont-ils disposé à entendre qu'ils peuvent disposer de leur sort ? dit avec la 2éme question, celle de la sortie ou non du nucléaire, l'ensemble fait un gros morceau à avaler pour les gens perdu en politique.
    De plus comment vous identifiez vous à ces gens ? et surtout comment voulez vous qu'ils s’identifient à vous, si lors d'une émission de divertissement vous répondez à A Sublet que vous êtes célibataire, alors que d'habitude vous dites clairement que cela ne regarde personne. Les gens ont besoin d'images fortes,(et vous êtes dessinateur en plus !) et de force de caractère. pas de néant. Ne pas reculer oui, prendre du recul par rapport au peuple, aussi ! C'était mon coup de gueule du jour.
    Jean-Luc Mélenchon présidons !

  23. Louis st O dit :

    289 @QuienSabe_PG66
    Parlant de Guédiguian tu disais (275)
    « "Guédiguian a dit dans le journal "Marianne" qu'il était prêt à travailler pour le front de Gauche. Il faut le prendre au mot..."
    Je ne lis pas "Marianne", mais si l'info est avérée, alors il n'y a pas un instant à perdre. Des pointures comme lui, le dircomm de Jean-Luc Mélenchon doit les avoir en cartouchière... »
    alors, j’ai donc répondu (282)
    « Si cela devait arriver et je le souhaite, le DircCom de JL, comme tu dis, je suis sûr qu’il serait ravi de travailler avec un homme comme Guédiguian, il est jeune et avoir un professeur comme cet homme, cela n'enlèverai rien à sa valeur, beaucoup de DirCom le souhaiteraient et quel item pour son CV. »
    et tu me réponds (289)
    « Tu as raison, mais DirComm du FdG, c'est déjà pas mal dans un CV, non ? »
    Tu as entièrement raison, Je voulais simplement dire que ce n’était tout de même pas une offense pour lui et qu’il n’avait pas « à les avoir en cartouchière … ». C’est tout.

    On tourne en rond là, on tourne en rond…

  24. dudu87 dit :

    Bonjour,

    "Mais ces turpitudes n'excusent pas la lâcheté des autres pays. Tout à fait d'accord, mais la création du "machin européen" n'a pu se faire sans l'accord du moins la passivité des U.E. tout simplement parce les "européens" avaient donné suffisamment de gages aux américains et le gage essentiel était l'anti-soviétisme. N'oublions jamais nos positions de classe.
    "Si cette voie avait été poursuivie et approfondie, le visage du monde aurait changé et on aurait assisté à une conciliation historique de la justice sociale et même d'un certain socialisme avec la démocratie réelle." Seulement voilà, ça n'a pas marché! Je comprend que pour les "évadés de la social-démocratie", (attention, je ne suis pas péjoratif, je me félicite, nous, "les anti-machin européen" que nous ne soyons plus les seuls progressistes,) la pilule est dure à avaler. Depuis la formation de la CECA et du traité de Rome, les communistes français ont été contre l'Europe même si depuis la chute du mur, le PCF actuel est plutôt réformateur sur cette question. J'ai envie de dire "encore un petit effort".
    Ma conviction et l'expèrience le montre, est que le fédéralisme ne marche pas. Pour ma part j'en reviens aux "bonnes vieilles recettes", oui à l'indépendance et la liberté des peuples, oui à des accords bilatéraux, multilatéraux sur des sujets précis qui permettent à ces même peuples le bien-être et la paix.

  25. pichenette dit :

    Ah oui, l'air marin ça vivifie, d'une mer l'autre, de l'albatros au canari exilé, génial, superbe, le front levé bravant la tempête des mots matinaux!
    Efficacité énergétique renouvelable, pas besoin d'aller polluer les nappes fossiles du Niger ni de blinder les castors! Mais aïe aïe, ce maudit réseau dans des fermes de serveurs lointaines pompent et repompent à notre insu mental! Il faut alors rattraper la consommation par quelques privations librement consenties.
    Du travail pour que sur la place publique, (les télés surtout), soient servis les arguments expliquant les scénarios d'une vie possible sans l'électronucléaire: les conversions d'énergie, leurs coûts respectifs réels d'un bout à l'autre de la chaîne, les raisons de vivre au présent, les autres, le futur...
    Un grand coup de balai contre les nuages de poudre aux yeux, de la clarté, du vrai, la vraie vie, une vache, un pré, une paysanne et sa petite fille aux yeux bleus en Biélorussie ou en Normandie!
    Où Jean Luc Mélenchon passe, les brouillards tombent... l'avenir est à construire.

  26. Berdagué dit :

    Lupi jean claude 335
    Oui c'est plausible que dans les cartons se trouve cette configuration de s'assoir sur le vote démocratique et de nous imposer un scénario greco-romain. Mais il y a un gros Hic, c'est la France et nous,son peuple son prolétariat,sa classe ouvriére organisée et le Front de Gauche et par extension tous les Républicains distants avec les financiers en mutation de leur seule vue de valeur pognon et profits faciles et immédiats en spéculant.Certes l'enseignement de 2005 et le coup de force contre la majorité démocratique nous fait dire qu'ils sont préts à tout,mais danc ce cas nous serons en légitimité d'y répondre par la Loi et par tous les moyens de lutte pour la faire appliquer;
    Sonia Bastille 320
    Oui,il y a urgence,non seulement de songer à sortir de ce M...ier,de cette Europe de Commission unique,inique et contre les états/nations et peuple de souveraineté décisionnelle de pouvoirs de Lois,Nous devons retrouver notre indépendance dans tous les domaines,justice,police,économique,financiére,politique,de défense,et culturelle en favorisant des coopérations multiples avec tous les peuples,vaste programme universel et le seul acceptable devant la furieuse dérive actuelle. Des scénari doivent être envisagés et même ce que tu avances depuis de nombreux posts : à savoir la sortie de cet euro/monnaie enchainé au mark/euro avec une UE appliquant la politique monétaire,économique et financière "anti-inflation" allemande.
    Le Front de Gauche en est conscient,au vu de la vitesse de panique actuelle différentes possibilités de sortie par le haut sont discutées en raison, à croire la réunion des économistes du FdG avec son candidat pour la Sixiéme de plus en plus utile, de même des assemblées citoyennes se tenant dans tout notre pays.Nous montrerons à ces agences,audits et autres privés qu'une autre société est vivable et que pour les comptes nous avons notre Cours des Comptes trés performantes et à renforcer.

  27. dudu87 dit :

    "La CGT locale a fait une enquête sur "votre budget de vie" et les réponses étaient, pour moi et d'autres intellos, ahurissantes. Les gens répondent 1000€, et 1700, ça leur paraît hors de portée, limite démago. C'est qu'ils ne comptent que l'alimentation et le logement. Tout le reste est évacué."

    Nous avons eu le même problème avec le SMIC du programme commun et s'il y eut des manifs pour la défense de ce SMIC, ce sont les ouvriers professionnels qui en ont apportés les plus gros bataillons!
    Il doit exister en France env. 2500000 très petites entreprises en France qui emploient entre 1 et 5 ouvriers. Le patron fait souvent le même travail que ses gars et parfois plus puisqu'il gère la "boutique". Que croyez-vous qu'il se passe?
    Tout le monde se connaît, même les difficultés des uns et des autres. Et le SMIC à 1700€ est une difficulté supplémentaire pour... leur entreprise. Donc ce smic est une utopie!
    Il nous faudra trouver autre chose. Devons-nous penser augmentation des salaires ou augmentation du pouvoir d'achat?

  28. vaillant dit :

    @Lupi Jean Claude et tous
    "la tentative du 4ème jour de carence", la dime sur les semences votée, des provocations, en veux- tu, en voilà, de toute sorte et si prés de l'échéance électorale... Tout se passe comme si le pouvoir qui se sait foutu, voulait provoquer des émeutes pour sortir son "savoir- faire" répressif si cher à Alliot -Marie, enchainer sur l'état d'urgence (déjà expérimenté par le ministre de l'intérieur en 2005 au moment des révoltes de banlieues) et justifier un coup d'état.
    J'espère que j'ai tout faux !

  29. jprissoan dit :

    M. Matain : Le public de la salle où je suis allé voir le film (Chateau-Arnoux en Haute-Provence) avait un point commun avec le public des meetings Front de Gauche : les cheveux gris. et à notre réunion FdG ! tous des soixante-huitards !
    NB en l'occurrence, des soixante-huitards qui sont restés fidèles à leur idéal de jeunesse peuvent se regarder dans une glace.
    deux problèmes d'ici à avril : les jeunes et les précaires.
    Jean-Luc Mélenchon : êtes-vous OK ?

  30. le révolté dit :

    l'interview de jean luc sur france inter http://www.franceinter.fr/emission-le-79-jean-luc-melenchon

  31. @berdagué,@vaillant,
    Je pense que vous commencez à entrevoir le scenario qui se met en place provocation à outrance on monte les uns contre les autres et maintenant Gueant qui lui nous sort directement que les etrangers sont coupables(pour l'electorat pur et dur FN et hier Madame Dati qui dit que Mr Gueant n'est pas raciste Houa!) avec grandes enquete sur la fraude social,via des croisement de fichiers et à quand le croisement des données entre l'enrichissement de certains et l'appauvrissement et les galère (surendettement,travailleurs pauvres,criminalité,économie souterraine etc...) non là vaut mieux pas y regarder.Je viens de réecouter la matinal avec JL Mélenchon et trou de balle Cohen qui à l'antenne aux réponses aux auditeurs ne fait parler que des gens contre notre candidat ce qui fait qu'il perd un temps concidérable à se répéter et donc on ne parle pas des vrais propositions et des avancées.Je le pense que si nous allonstout de même aux élection avec touts les mensonges de l'UMP et le PS il n'est pas impossible que si le résultat malgrés ne leur est pas favorable ils nous roulent dessus avec les chars comme en Chine car leur objectif je le répete c'est de faire de nous des moutons comme en chine pour exemple la repression contre les indignés et de la à revoir MAM nous n'en sommes plus tres loin(elle doit avoir en reserve quelques bonnes methodes qu'elle na pas pu faire executer et tester par Ben Ali.

  32. Berdagué dit :

    Oui, mais il faut un certain calme en étant trés déterminé,car la sortie de l'OTAN et rien que de le mettre dans le Programme du FdG est un acte, aux complices des pouvoirs mondialisés actuels, un crime de lèse-majesté. Avec notre NON,nous avons prouvé que nous ne sommes pas des moutons, à 4 pattes,à genoux,voire couchés et bélant dans ce meilleur des mondes où nous payons de plus en plus.
    Debout les....

  33. bernard hugo dit :

    La spéculation est euphorique et les cours boursiers jouent au yoyo. Ce n’est pas bon signe. Merkel annonce que les moyens financiers de l’Allemagne ne sont pas illimités. L’agence de notation Mood’ys met en garde sur l’aggravation de la crise de la zone euro Le FMI pourrait débloquer 400 à 600 milliards d’aide à l’Italie. Des rumeurs de toutes sortes servent à faire monter les enchères. Une nouvelle catastrophe financière se profile, mais cette fois ce ne sont plus les institutions financières qu’ils faut sauver de la banqueroute (comme en 2008) mais les Etats qui les ont renfloué à coup de milliers de milliards de dollars et d'euros. Aurait-on oublié le tremblement de terre de 2008 dont nous vivons les conséquences économiques et financières ? (merci encore à Jacques GénéreuxEffectivement des solutions autoritaires sont plausibles comme nous en avons eu un avant-goût avec le limogeage de Papandréou et de Berlusconi, si la zone euro s’effondre. Les rapprochements Sarkorz-Villepin et Hollande-Bayrou, au-delà des manigances politiciennes peuvent être un indices de plans de rechange autour du thème classique de l’unité nationale.

  34. Louis st O dit :

    314 jprissoan

    L’euro à 1700€ « c’est possible », très bon article que l’on peut lire dans la revue hebdomadaire « à Gauche » où il est expliqué comment les petites entreprises seront aidées et toute une batterie d’actions qui sera mis en branle pour faire le nécessaire pour que l’on vive dignement. Beaucoup d’arguments pour nos débats.
    C’est un journal du PG créé par JL, et il est possible et même recommandé de s’y abonner. N’oubliez pas que nous n’avons pas les moyens de nos adversaires pour cette élection et c’est aussi une façon d’aider.

  35. CN46400 dit :

    Super prestation sur FI ce matin. Dommage de n'avoir pu développer sur l'errance de l'accord PS-Vert à propos du droit de véto à l'ONU ainsi que sur la

  36. Louis st O dit :

    326 @le Prolo du Biolo
    @ - 320 - Sonia Bastille
    « Les agences de notation sont un themomètre qui donnent la température des économies et des finances des Etats ou des situations des entreprises. Rien ne sert de les vouer aux géomonies, appeler à leur fermeture où à les rendre complice d'une "je ne sais quelle" complicité avec le système capitaliste »

    Comme le dit le Prolo du Biolo il suffit d’écouter J. Généreux, mais pour ceux qui n’ont pas le temps ou ne l’on pas encore fait, de mémoire : « c’est bien de prendre la température, mais si à chaque fois que l’on prend la température ça fait monter la fièvre, il faut à un moment casser le thermomètre » c’est pas du mot à mot mais c’est l’idée.
    Mais comme à son habitude dans tous ces posts, madame Bastille, ne relève, des petites phrases que pour nous rappeler qu’il faut sortir de l’Euro et de l’Europe…

  37. Antigone dit :

    De la prestation de Hollande hier sur RMC : maintenant le candidat socialiste trahit... avant même d'être élu!
    Pas un vote pour les sociaux-libéraux, qu'ils les demandent en effet...à Bayrou.

  38. crussolrouge dit :

    bravo JL Mélenchon,pour cette interview sur FI ;COHEN a du encaisser...pas de petite mechanteté faussement naive à la sauce Canal + ou dure façon APATHIE!Du grand art,de la clarté,la gauche est clairement définie!MERCI,un ancien PSU de 68

  39. le révolté dit :

    Une autre façon pour financer la campagne et faire avancer nos idées,c'est d'acheter le livre "l'humain d'abord" et le distribuer dans son entourage.

  40. Suticos dit :

    Jean-Luc Mélenchon est le grain de sable qui empêche le plan contre-révolutionnaire libéral qui a sévi partout en Europe de réussir en France. Partout la Gauche ou plutôt les idées de Gauche se sont étiolées, noyées dans la grisaille social-démocrate qui a fini par tourner au marasme centro-libéral qui conduit au softfascisme des gouvernements "d'union nationale" de recouvrement de créance...

    Jean-Luc a renoncé au PS et à un train de carrière plan-plan assuré...Il serait temps que tous ceux qui professent ou font encore semblant d'avoir, des idées de gauche, qui disent vouloir lutter contre la finance internationale le rejoignent dans son combat, celui de la survie des idées, du débat, de la République, de la démocratie...

    J'étais ce week end, quant à moi, à la fête de l'huma de Normandie, à des années lumières de celle de Bretagne visiblement. Jean-Luc n'y était pas (je ne lui en fait pas le reproche, il n'a pas le don d'ubiquité, quoique...). Loin de la passion, loin de l'idée même qu'il puisse y avoir des présidentielles l'an prochain, Jean Luc n'était vraiment pas là du tout, et le seul écho qu'on a pu avoir de lui était le regret de ses propos à l'encontre du Hollandais volant. Les militants sont prêts, y compris ceux du PC, mais Jean Luc n'est pas relayé, supporté, porté par des figures qui peuvent le seconder sur les tribunes et dans les débats publics. Ca devient pourtant crucial...

  41. jnsp dit :

    Par rapport au passage de JL Mélenchon sur FI
    Lorsqu'on clique sur "en savoir plus" JL Mélenchon est défini comme: "Politicien"
    Par contre Hervé Morin est défini comme: "Président du Nouveau Centre, ancien Ministre de la Défense"
    Est-ce un hasard ?

  42. Gilbert La Porte dit :

    @dudu97 : votre argumentaire pour contrer la proposition du SMIC à 1700 euros est un peu éculé. C'est ce que l'on nous sort quand il s'agit de relever le montant de ce minimum interprofessionnel de croissance. Alors que les tenants de ce discours sont parfois les mêmes qui combattent l'existence d'un SMIC au prétexte qu'il empêcherait de verser des salaires supérieurs à ce minimum (laissez moi pouffer) et nivellerait tous les salaires (ah ! si l'on pouvait travailler plus pour faire gagner plus !).
    C'est de la tartuferie, et je ne crois pas qu'il faille pleurer sur le sort du chef d'entreprise de TPE qui gagnerait autant (sinon moins comme on laisse parfois entendre) que ses salariés au SMIC. Je ne vais pas m'attarder sur les "frais de gestion" qui englobent parfois le 4x4 et autres frais de bouche et qui permettent de compenser le revenu à peine plus élevé du petit patron par rapport à ses ouvriers. Tout le monde n'est pas voleur.
    En fait, le vrai problème se trouve dans la répartition des richesses produites. Savez vous pourquoi il y a autant de micro entreprises et de plus en plus d'auto-entrepreneurs ? C'est parce que nous avons accepté la division du travail à un tel point que, pour 99 personnes qui travaillent, 1 personne se goinfre, parfois sans même travailler mais en donnant des leçons sur la France qui se lève tôt.
    Au lieu de pleurer sur le petit patron qui ne gagne pas plus que le SMIC et qui ne pourra pas payer dignement ses salariés à 1700 euros, il faut peut-être s'interroger sur le mécanisme de la sous-traitance, du dumping social, de ces auto-entrepreneurs ou petits entrepreneurs qu'on a flattés pour qu'ils montent une entreprise de sous-traitance pour permettre aux entreprises donneuses d'ordre de virer leur personnel ou les maintenir la tête sous l'eau avec la menace du licenciement au motif économique.
    Il ne tiendrait qu'à moi, un SMIC à 2000 euros serait bien plus équitable au regard de la productivité du travail des...

  43. steph dit :

    Vous avez entendu Hue ? Quel traitre !
    Qu'est-ce que je regrette d'avoir voté pour lui en 95 !

  44. renault dit :

    Pour ce qui concerne le Parti Socialiste, l'heure est grandement venue de lui dire franchement s'il se considère encore socialiste ou non. Pourquoi ? Comment ?
    D'autre part, Cher Camarade, je t'invite à t'interroger sur l'existence ou non d'une juste critique de ta part envers cet autre parti politique. 30 ans de militantisme ne s'effacent certes pas d'un trait de plume; il n'en demeure pas moins que je trouve que tu es très aiguisé dans tes propos quand il s'agit de François Hollande. Notre "grand bol d'eau tiède" pourrait bien être le prochain président de la République française.
    A moins que Sarkozy ne gagne encore, et qu'une cohabitation s'installe dès les législatives et que ce dernier malin comme un singe ne nomme Ségolène Royal Première Ministre :-)

  45. Colonel Walter Kurtz dit :

    Cette nouvelle insulte de Robert Hue à l'encontre de JL Mélenchon n'ayant que peu d'importance, je souhaiterai néanmoins attirer l'attention du journal "L'Humanité" et ses cadres quant aux systématiques tentatives de déstabilisation du Front de gauche par la Médiacratie.

    En effet, la médiacratie essaye continuellement de noyauté et diviser le FdG en mettant souvent le doigt sur des énormes désaccords qu'auraient le PC (l'argument médiacratique qui consiste à mettre tout les communistes dans le même sac) avec un certain nombre de déclarations de JL Mélenchon, comme sur le coup du "Pédalo" ou concernant le nucléaire.

    Je remarque qu'à chaque fois qu'un médiacrate ou un éditocrate balance ce genre d'argument, c'est en permanence Jean-Luc Mélenchon qui est chargé de rappeler que ce point de vue n'est pas juste, voire carrément faux.

    Aussi, dans un 1er temps,il serait bien que le journal l'Humanité face un peu plus de "Pub" au programme du Front de Gauche et à son candidat JL Mélenchon.
    Puis dans un second temps, puisse à son tour dans une tribune, voire en Une, rappeler qu'il soutient à 100% Jean-Luc Mélenchon et lever totalement le doute sur une propagande médiatique faite autour des pseudo clash entre Jean-Luc Mélenchon et le Parti Communiste.

  46. Jérémy dit :

    Le 10ème mois de bourse par Wauquiez pour les étudiants, ça n'avait pas été prévu dans le budget, du coup pas mal de CROUS dans le pays manqueraient d'argent. Et pas mal d'étudiants n'ont pas reçu leur bourse, pour certains rien depuis Septembre.
    Encore je n'ai pas eu de problème pour ma part - encore le coût de la vie n'est pas encore trop cher sur Poitiers-, mais bon vu que je suis boursier échelon 6, si ça se produit, ça risque de faire mal au niveau financier, comme pour d'autres qui sont dans une situation similaire - supportable mais parfois limite, surtout en fin de mois. Ca me laisse parfois inquiet.
    Bref, je me demande ce que M. Mélenchon pense de tout ça, puisqu'il évoque souvent les précaires - une bonne partie des étudiant en faisant partie...

  47. Genialle dit :

    362 @Renault : C'est de la SF ou tu veux VRAIMENT nous faire peur ? C'est loupé !
    Jean-Luc Mélenchon a été super ce matin. Son passage par la Bretagne lui a fait le plus grand bien. Même P.Cohen a été soft !
    C'est pour dire. Bravo de dire qu'il (P.Cohen) fait la grimace, et en plus il s'en défend. rires.

  48. redline69 dit :

    faut il que les fauteuils et strapontins soient confortable et bien payés pour qu'une armée de lascars allant de robert Hue à Noël Mamère interviennent de partout pour donner un avis qu'on leur demande pas !
    çà sent à peine la pression ! mr Hollande à du largement pleurer auprès de ses "amis " pour qu'on les voit arriver comme des missiles sur les premiers fortins du FdG.
    les uns cherchant à destabiliser l'électeur du PCF en lui rappelant que sa maison mère serait le PS et rien d'autres.
    ils sont largués au PS et savent plus comment parler à la gauche de ce pays en dehors du cri de "vote utile"
    hollande souhaite se placer en première place, alors il va pas tarder à taper fort sur nous et nos électeurs pour essayer de les contraindre ! une technique qu'on doit reconnaître comme efficace à voir l'accord bricolé de EELV et PS !
    même mme Joly ne sait plus si elle travaille pour l'EELV ou le PS...

  49. tchoo dit :

    En gros Hollande nous déclare qu'il respectera ce qu'il voudra de l'accord avec les verts et pareil avec le programme du PS. Il doit s'élever au dessus des partis le cher homme.
    Il n'a pas de programme, pas d'idées, si ce n'est celle d'être élus, peu importe ses convictions.
    Là au moins c'est clair.
    les verts au FdG!

  50. Berdagué dit :

    Nous avions débattu pendant des mois du précariat,des atteintes au statut du CDI,des fonctionnaires,des intermittents,des pigistes (encore Jean-Luc Mélenchon avec Demorand,se fait applaudir devant des jeunes et moins jeunes journalistes), des stagiares,et les CDD à répétition (parfois beucoup plus de 10 ans) remplaçant le mois d'essai d'1 mois pour les ouvriers /employés et 3 mois pour les cadres,indiquant par là une telle régression,voire soumission que les plus anciens d'entre nous la trouve saumatre, imbuvable cette société en recul manifeste.
    Jérémy 364. Tu as 100% raison l'avenir vous appartient et les études générales,supérieures et formations continues et permanentes dans la société en Révolution citoyenne seront inscrites dans la Loi avec les moyens de vivre et de s'épanouir ;où le Programme du FdG " L'émancipation humaine en tête " sera appliquée et améliorée car portée par la citoyenneté, page 77 à la page 88 sans exclure les autres.


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