25nov 11

L’Allemagne trinque comme tout le monde, l’Espagne tâtonne

Je suis en Bretagne

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J'ai fini ce post juste avant de faire mon bagage. Depuis ce matin, je suis en Bretagne. Ici je tire des leçons de l’actualité sur le déroulement de la crise en Europe. Je traite de la situation en Allemagne et de l’exemple très parlant de ce qui s’est passé dans l’élection législative espagnole ! Mais avant cela j’explique le sens de ce "Carnet de route" que vous voyez en illustration de cette note. Enfin, je vous dis un mot du déroulement de la campagne et de la désormais célèbre « web-série » ! Et je plaisante un peu avec les sondages alors qu’ils me deviennent plus favorables.

En premier lieu je vous donne une explication sur le fonctionnement de ce post. Peut-être fera-t-il école ! A la page d’accueil vous avez repéré le "Carnet de route". En cliquant dessus vous accédez au récit suivi de mon périple en Bretagne. Je m’y trouverai trois jours passant d’un point à l’autre, d’une réunion à une rencontre. L’idée de départ était que je tienne un carnet de route comme lorsque je m’en vais au loin. Mais l’effort a paru trop lourd. Et le temps pour le faire est trop compté alors même qu’il faut déjà à chaque étape avoir potassé les dossiers et prononcer des discours. Mon petit conseil, composé des jeunes camarades qui m’alimentent en notes et trouvailles m’a proposé de confier l’exercice à quelqu’un d’autre. Mais qui ? Le sort tomba sur la plus jeune. Céline, 26 ans. Membre du secrétariat international du Parti de gauche, elle siège aussi en son nom au bureau exécutif du Parti de gauche européen que dirige Pierre Laurent. Tout ça ne sert à rien pour écrire correctement, j’en conviens. Je le signale pour indiquer qu’une direction politique peut aussi organiser méthodiquement l’accès des nouvelles générations aux responsabilités, et de veiller à une stricte parité dans ces mouvements. Mais au cas précis, Céline est choisie en raison de l’expérience qu’elle a acquise dans le domaine du récit politique qui emprunte à la forme du reportage. En effet Céline a été membre de nombreuses brigades internationalistes ces trois dernières années. Elle y a pris le coup d’œil des situations. Par exemple, elle a été déléguée sur la place de la Puerta Del Sol à Madrid, puis de même en Grèce et en Italie. Chaque fois elle a campé avec les « indignés » et partagé leurs combats concrètement. Et de cela elle tirait des notes rapides que nous avons été nombreux à diffuser. Je lui ai donc proposé de nous accompagner pour faire le travail du "Carnet de route". Nous allons donc expérimenter la formule. Peut-être en ferons-nous de même à chaque fois. J’ai déjà repéré deux ou trois jeunes têtes qui ne militent pas au maximum de leur talent. Mais je sais aussi que j’ai de la réserve dans les générations suivantes où il y a quelques bonnes plumes.

L’actualité internationale, et surtout européenne confirme chaque jour la supériorité de l’analyse dominante dans l’autre gauche à propos de la crise et des solutions à y apporter. Il est heureux de lire à la une du "Monde" des mises en garde contre le risque de récession que portent les politiques d’austérité. Il est extraordinaire de lire aussi un long papier sur les récriminations contre le risque d’une « Europe allemande ». Des diagnostics convergents y soulignent l’absurdité d’imposer à toute l’Europe une politique taillée sur mesure pour un modèle économique par ailleurs défaillant. Bien sûr, l’enquête ne va pas jusqu’à me donner la parole alors que c’est ma thèse depuis des mois et qu’on m’a auparavant copieusement injurié pour cela. Mais tout de même l’important est que cette idée avance et qu’on en tire toutes les conséquences avant que le désastre qui guette soit consommé. Ce qui est certain c’est que les dirigeants allemands ne vont pas faire les malins longtemps. Comme nous l’avons dit, l’attaque de la finance n’a pas de fondement économique. Seulement des causes politiques. Les failles du système permettaient une attaque spéculative. Au lieu de la briser, les grands chefs européens l’ont approuvé en mettant en cause la fiabilité des Grecs puis en augmentant le pouvoir des agences de notation. Par conséquent il était évident qu’un après l’autre tous les pays seraient attaqués et même l’Allemagne. C’est fait ! Les taux d’intérêts sur la dette allemande aussi décollent. 

"Et si l'Allemagne n'était pas si exemplaire". C'est le titre provocateur que le journal Le Monde avait déjà donné à un précédent article dans son édition du 20 novembre. Heureuse sortie. Je me sens moins seul à le dire ! Ma tribune sur le sujet parue dans « Les Echos » il y a quinze jours n’avait pas du tout retenu l’attention. Pas même celle de tous ceux qui me reprochent de ne « pas être assez sur le fond » et trop dans « les petites phrases ». Dans cet article, il est question de la situation budgétaire et économique de l'Allemagne. Car à y regarder de plus près, le "modèle allemand" est encore moins glorieux que ce que j’en disais. L'article du « Monde » cite Sylvain Broyer, un économiste de la banque Natixis. Que dit-il ? Que "le déficit allemand est honteusement tronqué !". Oui vous avez bien lu, "honteusement tronqué". Voila qui devrait attirer la critique de Nicolas Sarkozy contre les "fraudeurs" et autres "voleurs". En tout cas, on voit que les Grecs ne sont pas les seuls accusés d'avoir maquillé leurs comptes. L'économiste de Natixis évoque un mécanisme légal mais "peu éthique" selon Le Monde.  Ce mécanisme a été utilisé après la crise de 2008 : l'Allemagne n'a pas comptabilisé dans son déficit public des dizaines de milliards d'euros d'aides ou de garanties à l'économie et aux banques. Ces sommes ont été regroupées dans un fonds spécial, "Sondervermögen" en allemand. Certes elles sont comptabilisées dans le poids de la dette allemande qui a atteint 83,2% du PIB en 2010. Mais ces aides et garanties ne sont pas comptées dans le déficit public. Cela permet à l'Allemagne d'afficher des chiffres flatteurs. Mais faux. Selon Le Monde qui reprend les chiffres de Natixis "sans cette astuce le déficit allemand en 2009 n'aurait pas été de 3,2% mais de 5,1%" du PIB.

"Maintenant l’Europe parle allemand !". C'est ce qu'a affirmé Volker Kauder, le président du groupe de la droite allemande, CDU-CSU, au Bundestag, mardi 15 novembre. Incroyable arrogance de bravache ! Les déclinistes et autres amis du « modèle allemand » ont dû gémir de plaisir ! Mais là encore, Le Monde explique que les libéraux et conservateurs allemands n'ont pas de raison d'être aussi fiers d'eux. Le quotidien rapporte des propos très sévères de Jean-Claude-Juncker, président de l'Eurogroupe : "En Allemagne, on fait souvent comme si le pays n'avait aucun problème, comme si l'Allemagne était exempte de dettes tandis que tous les autres auraient des dettes excessives. L'Allemagne a une dette plus élevée que celle de l'Espagne. Seulement personne ne veut le savoir". On sait ce que je pense du ratio habituel qui rapporte la dette sur le PIB. Mais puisque c'est celui qu'utilise les libéraux pour faire peur, utilisons-le aussi. Que voit-on ? L'Allemagne fait moins bien que neuf Etats de la zone euro. L'Allemagne est donc dixième sur dix-sept Etats. Voila pour le "modèle allemand". Et sa dette en valeur continue de croître en 2011 de 25 milliards d'euros, malgré une croissance de 3%.

Autre argument contre le mythe du "modèle allemand". Il s'agit de l'argument démographique. C'est un élément central. Je l'ai déjà évoqué plusieurs fois, notamment dans la tribune que j'ai publiée le 4 novembre dans le journal "Les Echos". Le Monde cite un économiste allemand. Il s'agit de Henrik Enderlein, de la « Hertie School of governance » qui s’écrit en anglais mais qui est basée à Berlin. C'est un ancien de la BCE et il est diplômé de Sciences-Po Paris. Selon lui, le déclin démographique "va entraîner une baisse massive des recettes du gouvernement. Dans le même temps, le vieillissement de la population va faire exploser les coûts de la sécurité sociale et de l'assurance-maladie". Pour accréditer cette idée, le journal du soir fait aussi référence à une étude de 2010 de la Banque des règlements internationaux. Celle-ci chiffre l'explosion des dépenses de santé en Allemagne à 10% du PIB en 2035 à cause du vieillissement de la population. Le déclin démographique coûtera très cher. Et il pèse d'ores et déjà sur la vision de l'économie. Les Allemands doivent gérer leur richesse actuelle en prévision d'un avenir plus difficile. Nous, les Français, nous avons beaucoup d'enfants et notre population va croître. Il faut donc, par exemple, des enseignants pour éduquer ces enfants. Des soins adaptés, des équipements collectifs. Et assez de projets pour que chacun trouve sa place. C’est autant de postes de travail à pourvoir, d’activités dynamisées. C'est pourquoi l'austérité budgétaire est encore plus néfaste chez nous qu'ailleurs où elle fait pourtant aussi de sérieux dégâts sociaux.

Et à force d'imposer des tours de vis partout, les libéraux allemands ne martyrisent pas seulement les autres peuples. Ils se tirent aussi une balle dans le pied. Car l'austérité appliquée partout, y compris en Allemagne, contracte l'activité. Cette année, la croissance allemande devrait atteindre 3% du PIB. Sans même regarder de quoi est faite cette "croissance", les libéraux s'extasient devant ce résultat. Qu'ils en profitent. Cela ne durera pas. D'ailleurs, l'article du Monde le dit. Il cite les prévisions de la Deutsche Bank pour l'an prochain. La croissance devrait chuter à 0,9%. Au mieux.

Dans ce contexte, les élections en Espagne doivent nous faire réfléchir. C’est une très bonne mise à l’épreuve des orientations politiques en présence. Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol a connu une sévère déroute. On connait le refrain qui a aussitôt été entonné : quand le PS perd la droite gagne. Pouet ! pouet ! Donc l’autre gauche ne sert à rien. Certain disent même que nous serions responsables de la déroute en ayant éparpillé les voix. Naturellement ce raisonnement n’en n’est pas un. Les faits sont bien plus clairs que ne le veut cette caricature intéressée. Car bien sûr la façon d’analyser l’Espagne est souvent une façon de parler de la France. Regardons de près la victoire écrasante de la droite. Le Partido Popular, de droite, ne connaît pas du tout une progression spectaculaire. Il ne gagne que 500 000 voix de plus qu'en 2008. Par contre nos camarades d'Izquierda Unida progressent eux de 700 000 voix ! C’est considérable compte tenu du point très bas d’où ils partaient. On voit donc que l'élection de dimanche ne marque pas tant le triomphe de la droite que la déroute des socialistes du PSOE et de Zapatero. Ils obtiennent seulement 28,7% des voix. Le score peut paraître élevé pour un lecteur français. Mais en Espagne le bipartisme règne absolument. Aux précédentes élections législatives, en 2008, le PSOE avait obtenu près de 44% des voix. Il a donc perdu 16 points ! Cette fois-ci il subit son plus mauvais score depuis la chute de Franco et le retour de la démocratie. On mesure mieux la chute si l’on raisonne  partir du nombre des voix. C’est vertigineux. Entre 2008 et 2011, le PSOE a perdu 4,3 millions de suffrages! Rien n’est plus normal. Le PSOE est responsable de la crise. Il l’a laissé s’installer sans combattre. La racine de la défaite est toute entière dans ce fait et nulle part ailleurs.

Zapatero, comme Papandréou en Grèce, a obéi au doigt et à l'œil aux marchés financiers. Il a annoncé trois plans d'austérité pour "rassurer les marchés". Le gouvernement Zapatero a pourtant été le bon élève de l'Europe libérale. L'Espagne a une dette publique de 67% du PIB en 2011. C'est plus qu'en 2010 (61%), mais c'est nettement moins que l'Allemagne (82,3%) par exemple. L'Espagne de Zapatero a aussi drastiquement réduit son déficit budgétaire. De 11,2% en 2009, il devrait être ramené à 6% cette année ! Le PSOE de Zapatero a même voté avec la droite la "règle d'or" si chère à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Et pourtant ! Bien qu'il se soit couché devant les marchés et la Commission européenne, les taux d'intérêt des emprunts espagnols n'ont pas baissé et les agences de notation n'ont pas été rassasiées. Il est donc parfaitement clair que céder ne paye d’aucune façon. Ceux qui le font sont donc soit stupides, ce qui est aussi une possibilité, soit aliénés. Le résultat est le même. Vu avec juste un peu de recul, ceux qui cèdent ne peuvent pas être distingués de ceux qui agressent.

On comprend que les Espagnols aient rejeté un tel gouvernement. Ils ne pouvaient voter ni pour un projet ni pour un bilan. Le projet c’était l’austérité à perpétuité. Le bilan c’était l’austérité à n’importe quel prix social. Sa mesure la plus emblématique est sans aucun doute la réforme des retraites. Elle prévoit le relèvement de l'âge de départ de 65 à 67 ans. Elle prévoit aussi l'allongement de la durée de cotisation de 35 à 38,5 annuités. Dans le même temps, les pensions ne seront plus calculées sur les 15 dernières années mais sur les 25 dernières. Donc elles baisseront. Et sans attendre, Zapatero a décidé de geler le montant des pensions en 2011. Pour éclairer ces décisions, je précise que le montant moyen des retraites espagnoles est de 776 euros par mois.

Dans le même temps, la TVA a été relevée de deux points. Elle est passée de 16% à 18% pour l'alimentation, les vêtements, l'électroménager, les loisirs, la restauration. Même Sarkozy n'a pas osé aller jusque-là. Il en est resté, pour l'instant, à relever le taux réduit de TVA de 1,5 points. Les socialistes espagnols ont aussi annoncé 65 milliards d'euros de coupes dans les dépenses publiques et une baisse de 6 milliards d'euros de l'investissement public pour les années 2010-2011. Zapatero a également décidé de baisser de 5% le salaire des fonctionnaires en 2010 et de le geler en 2011. Il a aussi supprimé des prestations sociales qu'il avait lui-même instituées. Ainsi, le "chèque bébé", une aide attribuée à la naissance d’un enfant égale à 2 500 euros. Instaurée en 2007, elle a été supprimée l'an dernier. Et depuis février dernier, l'allocation de 426 euros qui était attribuée aux chômeurs de longue durée a été supprimée elle aussi. Elle avait été créée en 2009 pour faire face à l'envolée du chômage. Le chômage a continué son envol, la prime a été supprimée.

Zapatero a fragilisé la situation des salariés espagnols en cassant les protections collectives. Il a fait voter une réforme du marché du travail en septembre 2010. Officiellement, il s'agissait de faire baisser le nombre de CDD en "assouplissant" le CDI. C'est la théorie du CPE bien connu des Français et que Nicolas Sarkozy voulait généraliser en 2007. Concrètement, le gouvernement Zapatero a créé un nouveau CDI avec des indemnités de licenciement réduites d'un tiers. Elles ont été réduites de 45 jours de salaires par année travaillée à 33 jours. Et l'indemnité peut même être réduite à 20 jours de salaire par année travaillée si l'entreprise est "en difficultés économiques". Comme dans le même temps, les socialistes espagnols ont élargi la définition des "difficultés économiques", ils ont augmenté le nombre de salariés moins bien protégés. Pourtant, historiquement, la gauche s'est construite sur la recherche de protection sociale et socialisée contre les risques de perte de revenu. On a vu ce qu'il en était avec le risque du vieillissement et la réforme des retraites. On vient de voir ce qu'il en est contre le risque du licenciement et du chômage. Bref, cette gauche-là ne sert à rien pour protéger les travailleurs. Ils en ont tirés les conclusions électorales.

Nous avons donc eu en Espagne une démonstration grandeur nature de ce qu’est l’austérité de gauche. Elle a été déclarée source d’inspiration par François Hollande qui a réservé son premier voyage à l’étranger après son investiture à aller recueillir l’onction de Zapatero ! Quel a été le résultat de cette politique ? Bien sûr, l'austérité a eu les mêmes effets qu'ailleurs. Elle a contracté l'activité. En 2010, année des premières mesures, l'Espagne était en récession de 0,1%. Pour cette année, la prévision initiale était de 1,8%. Finalement, la croissance du PIB atteindra au mieux 0,7%. Et on annonce le retour de la récession pour l'an prochain. En conséquence, le chômage explose. Il est passé de 10% en 2008 à 23% aujourd'hui. Il atteint même 45% pour les moins de 25 ans. L'éclatement de la bulle immobilière a jeté des milliers de salariés au chômage mais l'austérité de Zapatero a aggravé la crise. Et la précarisation du marché du travail a entraîné des souffrances et des incertitudes supplémentaires. Pour rien. C'est "Le Figaro" qui l'a écrit le 20 novembre : "la réforme structurelle, initiée par le gouvernement Zapatero, visant à flexibiliser le marché du travail, n'a pas eu d'effet positif sur les créations d'emploi.". Tout ça pour rien.

Zapatero et le PSOE ne sont pas un cas isolé ou exotique. La politique de Zapatero correspond à la ligne qui règne sans partage sur la sociale-démocratie européenne. C'est la même politique qui a été appliquée en Grèce par Papandréou, président de l'Internationale Socialiste. Et depuis les défaites des travaillistes anglais, du SPD allemand et du Parti socialiste portugais, Zapatero était le principal dirigeant social-démocrate européen. Il incarne parfaitement la ligne "démocrate" que j'ai analysée en 2007 dans mon livre En quête de gauche. Cette ligne politique vient des Etats-Unis. Elle a été transposée et relayée en Europe par Blair et Schröder dans les années 1990. Elle repose sur l'idée que la gauche ne doit plus mettre en avant la question du partage des richesses et la lutte sociale. Comme la fondation Terra Nova en France, les démocrates préconisent "une stratégie fondée sur les valeurs" et les sujets de société plutôt que sur les questions sociales. Et une politique économie libérale.

C'est ce qu'a fait Zapatero. Il a espéré le masquer en prenant des mesures de droits de l’homme certes très courageuses comme lors de légalisation du mariage homosexuel ou de l’adoption d’une loi sur la parité et l'égalité homme-femme par exemple. Ces mesures sont justes et elles l'étaient encore plus en Espagne où l'Eglise catholique est très influente et agressive. Mais cette ligne ne permet pas de faire oublier que les exigences sociales, inclues celle des couples homosexuels ou des femmes discriminées, ne sont pas traitées. Alors la défaite électorale suit la déroute sociale. Aujourd'hui, nous voyons où mène la ligne "démocrate" quand elle est mise en œuvre. Comme au Royaume-Uni, comme en Italie, comme en Allemagne et comme en France en 2007, elle mène à la défaite d’une telle ampleur qu’elle laisse ensuite à la droite les mains libres pour les pires politiques sociales.

Car Zapatero et le PSOE sont parmi les ardents défenseurs de cette stratégie politique. En 2000, c'est Zapatero qui diffuse l'idée de la Troisième voie blairiste au sein du PSOE en créant le courant Nueva Via, nouvelle voie. Et au niveau européen, le PSOE est un des fervents artisans et gardien du temple de "la seule politique possible". Un de ses membres, Joaquim Almunia est commissaire européen de Barroso depuis 2004. Il a été en charge des affaires économiques et monétaire de 2004 à 2009. Depuis 2010, il est commissaire à la concurrence ! Et il a même été promu vice-président de la Commission européenne ! Et rappelez-vous aussi que c'est Zapatero lui-même qui, en janvier 2007 à Madrid, avait réuni les chefs de gouvernements des pays européens qui avaient voté "oui" au traité constitutionnel européen. La France et les Pays-Bas avait été mis au ban. L'objectif de cette réunion était de forcer l'Union Européenne à passer outre les votes populaires de 2005.

Voilà qui est Zapatero. Pour ne pas trop forcer le trait, laissons Benoît Hamon résumer. Voici ce qu'a déclaré le porte-parole du Parti Socialiste lors de son point presse au lendemain des élections espagnoles : c'est la "défaite historique et cuisante d'un gouvernement qui est arrivé à ces élections épuisé sur le plan politique et idéologique, étranglé par les politiques d'austérité mises en œuvre en Espagne". Pas sûr que Hollande soit d’accord avec ça. Car le projet de Hollande c’est de faire la même chose en France.

Des nouvelles de la campagne. Je vous parle de « En marche ». C’est la web-série sur les coulisses de la campagne. Une nouveauté aussi bien pour ce qui est de la forme que du fond. J’en ai dit un mot avant qu’elle paraisse, la semaine passée, à l’occasion de la présentation des outils de campagne sur la toile. Souvenez-vous que nous avons une large palette de supports du message qui sont eux-mêmes autant de novations : le site, des courts-métrages, des films d'animation sur le programme, « l'appli mobile », version du site accessible sur vos portables, et ainsi de suite. Je reviens ici sur la web-série. Un journaliste de « L’Express » a noté que je voulais « esthétiser nos valeurs et notre démarche ». C’est juste. Très juste. En ce sens cette web-série est davantage encore une première. L’imagerie, le ton, le style sont ceux de la fresque. Le développement du concept découvert par Arnauld Champremier-Trigano est promis à un brillant avenir. Il y aura bientôt des web-séries partout.

Les épisodes sont construits en trois temps. Le tournage est comparable à un reportage de journaliste, personne ne joue la comédie, tout est authentique. Le choix de ce que nous voulons retenir des événements est un choix de communication politique. La mise en forme se rapproche des fictions pour être plus accessible et proche de codes familiers au très grand nombre : générique, musique, épisode précédent, etc… La résonance existe. En effet, la bande annonce a fait le meilleur « buzz » de  Dailymotion le jour de sa sortie avec plus de cinq mille vues dans la journée. Puis elle a été regardée 22.000 fois en une semaine. Comme tout cela tourne avec du bénévolat autour d’un noyau professionnel, et en totale autonomie narrative, je suis très satisfait de constater qu’un mouvement se fait vers nous du côté des gens de la partie qui se proposent de nous aider. Ce n’est pas le seul. D’autres se forment. Ainsi quand nous est offerte, par un militant sachant créer ce type de produit, la mise au point originale de l’application du site pour le téléphone portable. Ce n’est pas seulement l’accès au site dont il est question à ce sujet. Il s’agit de toute une gamme d’activités politiques rendues possibles par cette application. J’en parlerai le moment venu quand elle sera mise en action. Sous quinze jours. Je mentionne ces innovations qui ouvrent des portes nouvelles de militantisme et d’action politique parce que je suis convaincu que ce sont des outils fondamentaux et non pas accessoires. Je crois que certaines formes de militantisme sont devenues périmées, non conforme aux pratiques spontanées de notre temps. Je l’ai dit dans la note précédente en montrant pourquoi les écoutes collectives de télévision réussissaient des mobilisations que les autres formes d’action ne permettent pas en atteignant des publics qui étaient hors de portée de nos meetings et réunions classiques. Plus fondamentalement encore, je crois que tout cela procède d’un réarmement collectif. Avec toutes ces méthodes se développent des moyens de combat personnels, de liaisons collectives qui sont autant « d’armes de conviction massive » pour faire mûrir la révolution citoyenne.

Quatre sondages sur les intentions de vote à l’élection présidentielle ont été réalisés la semaine dernière à des dates très proches. BVA et LH2 ont interrogé un échantillon de Français du 18 au 19 novembre, l’IFOP du 14 au 16 et CSA du 14 au 15 novembre. En toute logique, les résultats de ces sondages devraient être relativement similaires puisqu’ils ont été réalisés quasiment simultanément. Pourtant, il n’en est rien.

En début de semaine, l’ensemble de la presse a repris en cœur l’annonce d’une remontée spectaculaire de Nicolas Sarkozy dans les sondages et la chute de François Hollande. Mais les quatre instituts ne semblent pas être d’accord sur ce constat. LH2 annonce effectivement une forte progression des intentions de vote pour Nicolas Sarkozy avec 5 points supplémentaires. Mais pour l’IFOP, le président de la République ne progresse que d’un demi-point. Même chose du côté de François Hollande : LH2 fait perdre 9 points au candidat socialiste mais pour l’IFOP, les intentions de vote pour François Hollande restent stables. Il faudrait savoir ! Nicolas Sarkozy remonte-t-il dans les sondages ? François Hollande descend-il ? Les sondeurs qui ne cessent de défendre le sérieux de leurs méthodes sont incapables de se mettre d’accord sur l’évolution des scores des deux candidats en tête des sondages.

A défaut de réussir à prédire les mêmes évolutions, les sondeurs pourraient peut être tomber d’accord sur les scores des différents candidats. Raté. Pour Nicolas Sarkozy, on a le choix entre 26%, 27% ou 29%. Pour François Hollande le choix est varié : 30%, 32%, 32,5% ou 34. Marine Le Pen dispose elle aussi d’un éventail de score diversifié : 15%, 16%, 18% ou 19%. A chaque fois, les écarts entre les différents sondeurs sont de 3 à 4 points par candidats. C’est loin d’être négligeable. Qui croire ? Le score attribué au Front de Gauche fait lui aussi du yo-yo. Il varie entre 5 et 7% pour les cinq derniers sondages. Trois sondages nous placent à sept pour cent, deux à cinq. Cela fait tout de même une variation de près de 50%. A ce niveau cependant, l’histoire des sondages montre que la suite peut conduire à des différences spectaculaires avec le score final réel. Voyez pour Bayrou à la précédente présidentielle. Le 8 novembre 2006, CSA annonce 7% des intentions de votes pour François Bayrou ; IPSOS lui attribue un score de 8% le 15 novembre ; TNS-Sofres prédit le 18 novembre un score de 7%… Mais le 22 avril 2007, François Bayrou recueille 18,57% des suffrages.

Les sondeurs, sans blêmir, continuent de refuser les nombreuses critiques que nous pouvons leur faire. L’un de leur leaders, Brice Teinturier – directeur général délégué d’Ipsos – dans une tribune publiée sur Lemonde.fr présente même un contre-argumentaire. Il me semble intéressant de le lire pour que chacun se fasse une conviction raisonnée sur le sujet en examinant les arguments de part et d’autres. Le directeur de notre campagne, François Delapierre lui a répondu point par point. De cet exercice il ressort cependant quelques sujets de rigolade. D’abord quand on refait le film des sondages et des résultats réels dans le passé. Pour ma part je ne vise pas, à ce sujet, que les précédentes élections présidentielles. Je me souviens assez précisément des sondages pour les élections européennes de 2009. CSA nous estimait à 4%. Nous fîmes 6% au niveau national. Et 8% des électeurs dans la circonscription du grand sud-ouest, trois régions et dix-huit départements, se rassemblèrent dans les urnes sur ma candidature. Je donne toutes ces informations pour qu’elles servent de vaccin contre le pouvoir d’injonction des sondages.


458 commentaires à “Je suis en Bretagne”
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  1. Poncet dit :

    à Harry, 218 : pourquoi s'intéresser aux énergies alternatives ? D'abord parce que, quelles que soient les économies d'énergie possibles, les énergies primaires actuelles ne sont pas satisfaisantes (production de CO2 d'origine fossile ou production de déchets pour des millénaires).

    D'autre part, on ne peut pas se contenter de préconiser les économies d'énergie sans regarder de quelle énergie on parle. Le chauffage électrique, par exemple, est le mode de chauffage qui a le plus mauvais rendement (énergie utile)/(énergie primaire) à l'exception de la cheminée à foyer ouvert.

    Donc, préconiser les économies d'énergie en matière de chauffage, ce n'est pas seulement subventionner les professionnels de l'isolation... hum, hum. Il faut aussi soutenir le développement des modes de chauffage à haut rendement.

    Et à propos : subventionner comme on le fait actuellement l'isolation ou les énergies alternatives, c'est une bêtise. Les particuliers ne profitent pas du crédit d'impôt : les professionnels l'intègrent dans leur prix ! C'est affligeant et c'est une vraie catastrophe...

    Donc si l'on veut subventionner les professionnels, il faut le faire directement, et si l'on subventionne les particuliers il faut en plus un encadrement des prix. Sans quoi on ne fait que générer de l'inflation et on ne développe pas les énergies alternatives (juste un exemple : la co-génération à pellets, morte-née faute d'avoir trouvé assez de clients).

  2. redline69 dit :

    drôle de monde..
    en effet j'entends Hollande se disant près de prendre Bayrou dans son gouvernement..çà permet de voir que l'inclinaison politique du PS est passé nettement à droite. le mot "gauche " n'a plus qu'une seul utilité ! celui de berner des milliers d'électeurs qui seront pris dans un piège à mouche. croyant voter à gauche ! il auront un gouvernement siglé à droite.
    le signal d'alarme est déclenché ! voter au PS n'a plus le même sens que sous Mitterrand qui quoi qu'on en pense avait :
    1/ intégrer une forte composante à gauche (comme le PCF)
    2/ réalisé de véritable choix de gauche (smic, 5eme semaine de CP, 39h00, etc)

    hollande n'a comme projet qu'un prolongement des idées de Sarkozy et de la mise en coupe réglé du social et des services publiques.
    du coup le Front de gauche reste une altérnative réelle pour protèger la société des coups bas de l'UMP et du PS.
    la balle est dans notre camp ! allez voter et vous défendrez utilement la gauche.

  3. alexandre dit :

    @Poncet 256 :
    Oui, quand je parlais des études sur "papier", je parle des statistiques "classiques". J'ai une formation de mathématiques, pas de sondeur. Donc quand je dis que sur papier ca se tient, je parle de l'étude théorique des fluctuations statistiques (ce que tu dis sur le calcul de l'écart type). Évidemment dans ce cadre, je suppose que le panel est "tiré au sort" (et accepte toujours de répondre, ne ment pas, etc.). Et justement je dis ensuite dans mon message pourquoi il y a des failles.
    Tout le problème de l'histoire est évidemment un problème de "modèle" (méthode des quotas, redressements, etc.). Malheureusement Brice Teinturier n'en parle jamais. C'est un vendeur d'opinion pas un mathématicien chevronné donc on peut l'excuser.
    En plus, il fait aussi semblant de ne pas comprendre le mécanisme de la campagne et les méthodes de propagande et de manipulation diverses alors que ca fait au moins 30 ans que ces méthodes sont appliquées. Évidemment il essaie de s'en sortir avec un tout de passe-passe bien connu du type "les individus sont libres de choisir ce qu'ils veulent, etc.". C'est un argument typique des libéraux qui essaient de se dédouaner sur l'individu au lieu de penser une critique argumentée du système.

  4. Nicolas G30 dit :

    L'enfumage continue ! aujourd'hui c'est le vote des étrangers aux municipales, vraiment prioritaire. Tout les soirs reportage sur la violence, l'insécurité, les émissions sur les crimes, à n'importe quelle heure si on zappe on a aussi les séries policières, on nous abreuve de meurtres, d'enquête policières. Mais bizarre, la violence des robocops de notre belle république, voir @246 alexandria, ci dessus, ne font pas partir du menu. Vivement que cela change, y'a en marre ! En tout cas ils ont du mérite et du courage ces indignés de manifester de la sorte, quelle est cette société qui les traite de la sorte. Faut vraiment qu'ILS dégagent et vite.
    Bravo au carnet de route, l'histoire est en marche !
    Mélenchon présidons.

  5. Bonjour à toutes et à tous,
    Hier j'ai écouté Mr De Villepin sur BFMTV et en l'écoutant j'ai été surpris par l'ardeur qu'il a eu à dire que l'affaire avec Mr Sarkozy c'était du passé et que il n'y avait pas de rancoeur; Je ne vous dit pas la promesse que le gang des voyous à du lui faire.Et là question des journalistes qui l'interroge sur les talents de la france pour un gouvernement qu'il voit d'union nationale (en voila un de plus comme quoi on n'est pas au elections) et Monsieur De Villepin ne trouve à citer que JF Copé.Donc l'union nationale chez ce monsieur se résume à JF Copé. Panique à bord.Enfin je trouve que l'on parle beaucoup d'union nationale (FERRY,DE VILLEPIN et un autre ancien ministre de l'éducation qui lui est socialiste) donc d'une petite salade entre gens bien pensant et donc je me repose la question et si ces êtres exceptions qui nous ont mis dans la m**** se disaient ou se demandaient comment se passer d'election afin d'éviter une déroute.

  6. gus003 dit :

    Ca y est le capitaine tend la main au modem.
    Nous sommes sauvés, il ne lui reste plus qu'à prendre fillon comme premier ministre et sarko à la sécurité et la boucle est bouclée.
    Vive la France et les pommes de terre frites.
    Que de convictions chez ce personnage ! quel bel avenir pour nos enfants ! vraiment un mou du bulbe.

  7. bernard hugo dit :

    Bien d'accord avec JL Charpal. Lisez et faites lire, faites circuler le livre de Jacques Généreux "Nous on peut !"
    Solidemenr argumenté, il répond à beaucoup d'interrogations et réduit à néant les élucubrations social-libérales qui nesont dans les faits qu'une suite de renoncements devant ladictature financière et le capitalisme financiarisé.
    Quant aux sondages ce sont aussi des "bulles spéculatives". Leurs anticipations auto-rélisatrices font grimper les cotes à des niveaux qui n'ont plus aucune espèce de rapport avec la réalité de l'opinion au moment précis de l'élection. En attendant les sondages produisent des référentiels et ainsi se fabrique l'opinion, qui, hostile ou non s'y rapporte quand même.

  8. QuienSabe_PG66 dit :

    "Ca y est le capitaine tend la main au modem." de gus003 #264.
    C'est excellent pour nous, et il fallait s'y attendre ! Qu'ils dégagent tous à droite et le peuple reconnaitra les siens.

    "j'entends Hollande se disant près de prendre Bayrou dans son gouvernement" de redline69 #260 et aussi : "le mot "gauche " n'a plus qu'une seul utilité ! celui de berner des milliers d'électeurs qui..."
    Exactement. C'est pourquoi la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon dans cet enfumage est immense et qu'il doit, comme nous même, redéfinir toujours et à chaque occasion le terme "gauche" pour se l'approprier et, par voie de conséquence, le confisquer aux usurpateurs du Parti Spécieux. Ainsi, les électeurs ne seront pas bernés...
    Je ne vois pas d'autres solutions, nous sommes en pleine Novlangue, "La Liberté c'est l'esclavage!", voilà ce qu'ils veulent graver dans nos consciences.
    Seuls les véritables citoyens pourront y résister, pas les autres. Alors, ils leurs appartient de démasquer les imposteurs, et les commentaires de ce blog sont d'une richesse exceptionnelle en cela.

    Place au peuple ! Nous on peut !

  9. sourdon dit :

    Salut à tous.
    Incroyable depuis l'arrivée de notre gouvernement ce que sont devenus les paris en ligne et autres jeux d'argent !
    Se mariant à la perfection avec les périodes de crises, ces miroirs aux allouettes nous sont vendus partout !
    Les français hypnotisés à grand renfort de publicité y consacrent de plus en plus d'argent dont on imagine bien qu'une grande partie doit tomber dans les poches de ceux qui ont autorisé et libéré un système qui devrait être classé comme danger humanitaire.
    Le pillage de l'emprunt d'Etat et quelques magouilles de bas étages dignes des pays sous-développés sont les cibles des élus durant leur mandat.
    Il n'y a qu'à se souvenir de ceux dont les médias parlent peu; les policiers véreux prôches du pouvoir qui géraient leur environnement comme des truands pour de l'argent et du pouvoir !
    Quant à savoir combien peut durer ce modèle de société, où le vampire est déguisé en sauveur, où celui qui a du pouvoir ne s'en sert que pour abuser des autres, en s'avilissant et l'espèce avec, il n'y a qu'à regarder l'histoire...
    Les oppresseurs ne s'en sortent jamais bien et, le plaisir de vivre ne leur est pas accessible car l'incapacité à atteindre la compassion est un handicap difficile à guérir lorsque l'on se croit sain et un modèle.
    Comme le porno, les armes, toutes les drogues, le nucléaire, la spéculation et les poisons similaires "enrichissent" les déviants qui se détruisent par là aussi sûrement que leurs propres peuple et environnement !?!
    La majeure partie des ressources humaines est engloutie par les oligarques de chaque camp pour se doter de l'arme suprême.
    Ils explorent toutes les pistes à coups de millairds d'€, pour mettre en scène la puissance et générer l'effroi sans même utiliser (heureusement), un stock de millions de bombes et lasers satellites dont le coût aurait suffit à éradiquer 100 ans de crise !
    Quelle arme fait plier les Etats ? Le AAA ? Ah! Ah! Ah! Doit y avoir du plus lourd !

  10. Christina dit :

    Au rythme où se déploie la crise financière, il est probable que la France perde son triple A avant la fin du mois de janvier 2012 et que la zone Euro explose avant la fin du mois de mars 2012. La campagne électorale en sera singulièrement impactée. Ce sera l'heure des vérités et des caractères.

  11. Ardéchoise dit :

    Quand on demande à J L Mélenchon comment on peut financer le Smic à 1700 €, il répond "vous ne vous demandez pas comment on vit avec 1000€ par mois." Pour mettre en avant l'humain, il serait peut-être intéressant de tourner des reportages témoignant des difficultés des gens: étudiants, chômeurs, RMIstes, retraités, handicapés, travailleurs précaires, temps partiel. Sans tomber bien sûr dans le misérabilisme. Un mini témoignage de trois minutes parle plus que les chiffres. Guédiguian a dit dans le journal "Marianne" qu'il était prêt à travailler pour le front de Gauche. Il faut le prendre au mot...

  12. Jean-Pierre Blanc dit :

    Sonnez matines, résonnez trompettes :
    Avec le petit père Hollande, c'est déjà Noël :
    Les cadeaux pour tous : Vous aurez bientôt le droit de produire plus et de donner votre épargne aux entreprises
    Les cadeaux pour les Verts : Pas touche à nucléaire - Conservation du potentat Onuesque
    Les cadeaux pour le Modem : Tapis rouge et ministères pour François et Marielle
    Les cadeaux pour les banques : Pas de nationalisation
    Les cadeaux pour les jeunes et les séniors : En contrat avec les entreprises, on se "remet au travail"
    Le cadeau pour l'Europe : Un système garanti à 2 vitesses avec les Eurobons
    Le cadeau pour le propriétaire du futur siège de campagne : Pourquoi regarder à la dépense si c'est "fonctionnel" ?
    Dernier cadeau pour le Front de Gauche : Avoir l'assurance se sentir un peu seul à gauche (parfaitement d'accord avec 266)

  13. Jean-Philippe VEYTIZOUX dit :

    Allant lire mes mails sur mon compte orange, je me suis arrêté un instant sur la page actu du site alléché par un vibrant "Hollande à l'offensive pour donner une "identité claire" à sa campagne". Inutile de vous témoigner de ma grande consternation, la seule offensive étant celle offerte à Bayrou, devenu personnage central de la campagne, lui qui n'en demandait pas tant !
    Bon sinon, très bon week-end en Haute-Vienne avec au moins 4 distributions sur des points très passants du département et un nombre tout à fait convenable de programmes vendus (30 à 40 voire plus....et pas des militants qui profitent de l'occase pour se l'acheter).
    Bon courage à tous !

  14. QuienSabe_PG66 dit :

    "Guédiguian a dit dans le journal "Marianne" qu'il était prêt à travailler pour le front de Gauche. Il faut le prendre au mot..."
    Je ne lis pas "Marianne", mais si l'info est avérée, alors il n'y a pas un instant à perdre. Des pointures comme lui, le dircomm de Jean-Luc Mélenchon doit les avoir en cartouchière...

    Place au peuple ! Nous on peut !

  15. Berdagué dit :

    Alexandria 246
    Insupportable de voir (j'ai arrété au bout de qqs mns) la police répressive en action contre cette occupation pacifique de la Défense. Les "dites 30 glorieuses" étaient joyeusement vécues en luttes plurielles où les manifs politiques étaient largement interdites,pour le Viet Nam,le Portugal,l'Espagne,le Chili,contre l'apartheid,pour l'Algérie (en 2012,50 ans déjà) Me Charonne,des morts et des blessés par des Papons et ses forces spéciales,et des manifestations syndicales et actions diverses interdites aussi,parfois tolérées mais qui nécessitaient toujours une protection maximale des "orgas" surtout pour celles qui reconnaissaient les 2 classes antagonistes :le prolétariat et la dernière la bourgeoisie qui n'hésitait pas ayant déjà presque tous les pouvoirs d'utiliser tous les moyens répressifs et trés violents voire d'utiliser des provocations avec casses de magasins pour qu'avec les images diffusées en boucle propager le dicrédit des mouvements. Un Camarade du Livre CGT l'a trés bien exprimé ici. Le "tout le monde est gentil " avec le coeur sur la main devant des forces formatées pour "déloger" avec des appels de "la police avec nous " ne convient pas du tout,ce n'est pas la bonne réponse. Certes un boulot est effectué en direction des forces de toutes polices et de l'armée pour leur signifier notre projet républicain de respect du programme du CNR trés malmené, avec la souveraineté populaire respectée(2005)pour construire une Sixiéme République de Révolution citoyenne avec un programme anti-esclavagiste de soumissions au grand patronat et aux puissances spéculatives mondialisées au détriment de l'Hexagone et des 99%. Dans cette enthousiasmante libération les indignés de la Défense devraient trouver leur place facilement en rejoignant le FdG, et de dépasser leur rejet de toute organisation structurée alternative.
    C'est vrai que nous ne pouvons pas demander gentiment à la réaction d'être humain:la...

  16. Tiago_Jaïme dit :

    Je fais abstraction de tout le reste y compris de l'excellente note de Jean-Luc Mélenchon.
    Moi aussi comme semble-t-il bien d'autres j'ai éprouvé un coup de coeur sans précédent. Un coup de foudre pour En 2012 on va vous faire un dessin.

    Je vois à ces remarquables quatre vidéos un pouvoir de pénétration dans les esprits des citoyens qui ne militent pas qui me laisse sur le cul tellement je ressens une espérance de pouvoir toucher avec ce format des millions (basta les pessimistes!) de citoyens. Il y a là une potentialité à creuser....
    Si nous voulons que Jean-Luc Mélenchon devienne Président il faut que le candidat du FdG devienne le candidat de tous les Français pour devenir le Président de tous les Français. N'ayons pas peur camarades de gauche, le camarade Mélenchon ne trahira pas les siens.
    Et bravo à nos amis cocos qui ont fait très fort! normal ! Coco c'est le surnom de toutes les vedettes des médias !

    PS. merci à celui d'entre nous qui a posté le lien que j'ai suivi....Désolé je ne sais plus..et à tous les autres

  17. Victor dit :

    Comme le répète depuis trop longtemps JL Mélenchon à ces « belles personnes » qui n’entendent que les vérités révélées de Mr Sarkozy et du prochain « nouveau président », l’argent à trouver est ce qu’il y a de plus facile à faire. Regardez comme l’actualité confirme, catastrophes financières après austérités répétées, les conclusions de notre candidat. Les « ex » de la banque américaine Goldman Sachs sont parachutés sur tout le globe, les politiciens ne sont rien d’autre que des exécutants, car il serait plus « rentable » de parier sur la destruction de l’économie que de la soutenir !
    Dans cette logique la Belgique, qui offre de plantureux avantages aux immigrés français très aisés, se verrait enfin pourvue d’un gouvernement d’ici peu, qui aux dires de Mr Elio Di Rupo (président du PS), serait de « Centre-centre » et n’envisagerait pas de taxer les riches. Donc pas d’impôts sur la fortune, et comme le signale le PTB (parti du travail de Belgique), on ne planchera donc pas sur le cadastre des fortunes tout en sachant que sans ce cadastre, la lutte contre la vraie fraude fiscale ne peut être remportée. Vive le PS !
    Nous ne sommes pas responsables de cette crise, nous n’avons pas à renflouer les banques qui ont joué et qui ont perdu.

  18. Sakoof dit :

    @tous
    Quand l’indignation s’incarne en ambition, lorsque l’impatience de bousculer l’ordre établi ne se fait pas au détriment de l’intelligence des projets alternatifs, on ne peut qu’applaudir.

    A lire, la stimulante analyse du programme du front de gauche sur le Blog du créateur des éditions Promethée.

  19. Louise M. dit :

    Le dôme des Indignés et sa destruction illégale, à 3 h du matin, à Paris…
    Mais quand est-ce qu'on descend tours dans la rue ! On attend quoi ?

  20. Louis st O dit :

    Quand est-ce que l’on va expliquer au travailleurs du nucléaire que l’arrêt des centrales prendront 2 génération et que le démantèlement de ces mêmes centrales se feront sur 3 ou 4 générations c'est-à-dire que les enfants et petits enfants si ils le désirent seront sur le site ainsi que les commerçants et petites entreprises qui tournent autour et grâce à ces centrales.
    De plus qu’il faudra choisir en priorité ces villes et villages pour créer aussi des lieux pour les énergies nouvelles, l’infrastructure concernant la distribution de cette nouvelle énergie étant déjà en place.
    Je pense que les habitants de ces régions ont plus envie que l’on les rassure pour leurs emploies que pour le maintien du nucléaire. Et je me mets à leur place.

    277 @QuienSabe_PG66
    Si cela devait arriver et je le souhaite, le DircCom de JL, comme tu dis, je suis sûr qu’il serait ravi de travailler avec un homme comme Guédiguian, il est jeune et avoir un professeur comme cet homme, cela n'enlèverai rien à sa valeur, beaucoup de DirCom le souhaiteraient et quel item pour son CV.

  21. Gilbert Duroux dit :

    #255 Gerard Blanchet
    "Le dossier de presse pour le film "Les nouveaux chiens de garde" est disponible dans le répertoire textes de mon site. Cliquer droit sur Dossier de presse NCDG définitif.pdf pour le télécharger (enregistrer la cible du lien sous..). Saisissons les directeurs de salles dans nos régions, organisons des projections militantes, suivies de débats... Au boulot les camarades".

    Salut Gérard,
    Il est prévu que le film "Les Nouveaux chiens de garde" sorte dans le circuit normal dans un premier temps (le 12 janvier). Et qu'ensuite il puisse avoir une diffusion militante. Pour assurer le succès de ce film très réjouissant (j'ai eu la chance de le voir en avant-première), ce sont les premiers jours qui sont déterminants. C'est même le 1er jour qui décide du succès d'un film (et qui peut permettre des copies supplémentaires). Alors si vous voulez que le film reste a l'affiche un petit moment, il faut aller le voir dès le 12 janvier et faire jouer le bouche à oreille.
    Ce film, c'est une arme contre les médias dominants dont il faut se servir, notamment avant les élections.

  22. Nicolas G30 dit :

    Que de temps perdu ! dans C dans l'air, le thème l'Euro et pourquoi la BCE ne peut pas intervenir ? comment convaincre les allemands ? Pour Mme MERKEL la BCE est indépendante !
    Il y a peu quand Jean Luc Mélenchon proposait une intervention de la BCE, cela était jugé irresponsable. Maintenant ce serait la solution pour éteindre l'incendie. Pendant ce temps là des peuples souffrent, et une minorité s'engraisse. Quel gaspillage humain au final !

  23. Rosay dit :

    Bonsoir à tous,
    Arrêter de rêver les indignés. Les archers du roi sont toujours là. La vraie solution vous appartient, elle se trouve dans vos tripes !
    Rosay à +

  24. orero ramon82 dit :

    Encore une fois bravo ce billet et pour cette analyse qui sont seuls à nous éclairer tant les médias traditionnels sont incompétents au mieux et de parti-pris au pire, mais là on comprendrait !
    Je rêve ! Il faut entendre en ce moment Elie Cohen à C dans l'air, reprendre les thèses proposées par notre candidat depuis fort longtemps et ne pas être contredit par les participants et surtout pas par l'animateur-qui-avait-tout-compris, qui, tout penaud, voit ses positions battues en brèche et reçoit une leçon d'économie....Re-écoutez cette émission, cela vous fera un drôle d'effet....de voir les propositions de Sarkozy et Merkel critiquées avec autant de virulence par cela même qui, il y a peu encore, n'étaient qu'encenseurs du système et serviteurs zélés de leur méssie. Le vent tournerait-il ?
    Quant aux "Indignés", nous n'avons pas su nous mettre à leur hauteur par manque d'appréciation, de courage peut-être, et sûrement.....d'indignation ! Le travail de sape mené depuis des années est en train de porter ses fruits et a fait du plus grand nombre, des gens soumis, plus enclins à se soucier de leurs problèmes personnels plutôt que de penser à l'intérêt général, sans se rendre compte qu'ils en font partie et donc victimes. Nous voici rendus à une incapacité a exprimer un colère collectivement et beaucoup s'en frottent les mains car c'était le but recherché.
    Et puis le trouille de ceux qui nous gouvernent de voir ce mouvement se développer est si grande que le tuer dans l'oeuf est devenu la réaction premiere, sans que cela soulève beaucoup de manifestations de soutien à ce mouvement, ce qui nous ramène à l'observation faite ci-dessus.

  25. QuienSabe_PG66 dit :

    Gilbert Duroux #283
    "Il est prévu que le film "Les Nouveaux chiens de garde" sorte dans le circuit normal dans un premier temps (le 12 janvier). Et qu'ensuite il puisse avoir une diffusion militante."

    Oui, la B.A. est déjà très parlante (à propos, merci pour le lien) et j'attends avec impatience la sortie du film. J'ai demandé au producteur une pré-commande du DVD, mais pour l'instant j'attends la réponse. Voici le lien du site.
    Affaire à suivre qui risque d'avoir un sérieux impact (positif) sur notre campagne et nos argumentaires. Sans compter l'actu qui va aller crescendo...

    Je pense qu'il faut écouter les critiques qui nous concernent car elles sont aussi un moteur de notre dynamique. À condition, bien sûr, que leurs motivations profondes soient l'amélioration et la victoire du FdG et de son candidat.

    Louis st O #282.
    "beaucoup de DirCom le [Guédiguian ndlr] souhaiteraient et quel item pour son CV."

    Tu as raison, mais DirComm du FdG, c'est déjà pas mal dans un CV, non ?

    Place au peuple ! Nous on peut !

  26. Sonia Bastille dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon @ Tous
    Les chiffres des demandeurs d'emplois (au sens du BIT) pour octobre 2011 montrent une hausse sans précédent des demandeurs d'emplois pour la catégorie A soit 2 814 900 (+34200) soit + 1,2 % en un mois et 4,9 %. S'il l'on ajoutent toutes les catégories le chiffre de 4 775 400 est dépassé pour la France Métropolitaine ! L'économie française est au ralenti et la destruction de l'économie productive bat son plein.
    La crise de la zone euro, elle aussi bat son plein... Les difficultés sur le marché obligataire n'enragent pas les choses. Les solutions envisagées : la BCE qui prêterait en dernier ressort ; la mutualisation de la dette sous forme d'euro-obligations (eurobonds) ne semblent pas avoir à l'instant l'assentiment de la chancelière Merkel...Peu importe, ils ne semblent plus être la solution "miracle" ou la panacée pour sortir les pays de l'endettement vu que non seulement les Etats sont surendettés mais il y aussi les agents économiques privés (entreprises, ménages) et les échanges interbancaires semblent détériorés et limités. La monétisation de la dette des Etats de la zone euro par la BCE (quantitative easing) est semble-t-il impossible. Toutes ces "solutions" se feraient dans le cadre d'une intégration européenne encore plus poussée obligeant les Etats donc la France a abandonné sa souveraineté budgétaire donc législative et institutionnelle à des instances supranationales (Commission, BCE, Gouvernement de la Zone euro, etc...). La France n'ayant pratiquement plus de souveraineté n'aurait plus encore moyen d'agir !
    L'euro vit contre l'économie productive et favorise chômage et récession.
    Il est temps de songer à reconquérir notre pleine souveraineté en sortant de l'UE et de l'euro pour engager les politiques économiques de ré-industrialisation, de désendettement, de protections nécessaires.

  27. Bisounours dit :

    @Gilbert Duroux
    Votre réponse d'hier soir, assez sèche et ironisant sur mon pseudo, me fait penser que j'ai été maladroite et/ou qu'il faut être un habitué reconnu de ce blog pour avoir voix au chapitre (auquel cas je m'inclinerais bien volontiers et je n'interviendrais plus, promis!)
    Pour en revenir aux vidéos de Farage, je suis bien d'accord avec vous qu'elles sont très pertinentes, voire même plutôt jouissives, mais il se trouve que les visiteurs occasionnels qui viennent ici pour se faire une idée des positions du FdG auraient éventuellement pu se poser des questions, voire même y trouver une confirmation de la soupe médiatique polluante qui joue régulièrement à rapprocher FdG et extrême droite (et ça m'énerve).
    Mon commentaire leur était donc davantage destiné qu'à vous, qui je n'en doute pas, n'avez de leçons politiques à recevoir de personne, surtout pas de moi. Peut-être aurais-je dû intituler mon message "à propos de..." plutôt que "@...", cela vous aurait évité de l'agacement.
    Ah, et puisque cela risque d'être mon dernier post, sachez que mon surnom m'a été donnée par une amie précieuse qui y voyait un véritable compliment et que, en tant que militante active en faveur de l'altruisme et la vraie gentillesse, j'y tiens. Et je me brosse le nombril avec le pinceau de l'indifférence que certains y voient de la mièvrerie, ou pire, un écho de la mollesse béate des politiques socialistes.
    Au plaisir de vous lire (en silence).

  28. Arte dit :

    Les grecs devraient faire un petit voyage d'étude en Argentine :

    http://www.lepoint.fr/monde/argentine-la-vie-apres-la-faillite-28-11-2011-1401387_24.php

  29. Hold-up dit :

    Excellente présence de Jacques Généreux ce soir à France Inter. Chapeau, " Nous on peut ! ", le message est très bien passé. Il faudra enfoncer le clou chaque semaine, mais enfin cette fois-ci, il me semble que Jacques Généreux a encore mieux présenté les problématiques et les solutions pour sortir de la nasse néolibérale. Bravo !

  30. yann guérin dit :

    Cher Jean Luc Mélenchon
    Encore un immense merci pour votre passage à la fête de l'huma Bretagne, pour l'émotion ressentie durant votre fabuleux discours. Surtout, ne changez rien. Je suis venu avec deux personnes qui étaient très loin d'être acquises aux idées du front de gauche. A l'issue de la fête, ce sont deux voix de gagnées pour 2012, et votre intervention y est pour beaucoup.
    Dommage que votre position sur les langues régionales bloquent encore pas mal de gens ici, car on sens bien que le discours commence à faire mouche. D'autant que le combat pour notre langue a toujours été soutenu par le parti communiste, on devrait pouvoir s'entendre sur ce sujet, entre gens intelligents.

  31. Berdagué dit :

    Ce n'est pas la premiére fois le duo maléfique de causes à conséquences et effets de causes : le chômage augmente la bourse spéculative euphorique (à savoir que même à la baisse ça gagne sec. C'est comme pour les licenciements,sitôt annoncés la valeur boursiére à la hausse ce qui faisait grossir les comptes des initiés provoquant le mal-être des familles entiéres,la fermeture des commerces et des PME/PMI par baisse magistrale d'activités des régions entiéres.
    Je viens d'écouter Jacques Généreux sur France-inter,le vrai journaliste Bèdoué l'a laissé argumenté jusqu'à faire de la pub pour Jean-Luc Mélenchon demain matin. Le "Nous,on peut" a pu être placé souvent et être recommandé à l'autre économiste trés peureux classiquement pour l'inflation,de le lire pour des solutions réalistes, encore une fois ils sont sur une position trés dogmatique certes classique et historique que "battre monnaie=inlation automatique" mais en 2011 je n'y crois pas du tout par les échanges multiples, et souvent malgré tout ils suggérent que de l'inflation ferait de l'activité, là encore causes/ conséquences ou conséquences/causes.?

  32. alexandre dit :

    @arte 292
    Intéressant, il y a encore quelques mois, tout le monde riait au nez de Jean-Luc Mélenchon quand il parlait de l'exemple argentin. Je me souviens du passage chez Ruquier ou un "expert" (je ne me souviens plus de son nom) l'avait pratiquement agressé à ce sujet.
    Maintenant, on trouve des articles dans les journaux, et même au point, qui corroborent les idées de Mélenchon.
    Ca fait bizarre de voir que ces personnes retournent leur vestes si rapidement sur la BCE, la taxation des transactions financières, le défaut, les organes non élus de l'UE, etc.

  33. clama dit :

    Il y a longtemps faisait jour sur ce blog l'éventualité d'une hyper-inflation qui viendrait comme un coup de fouet cinglant sur l'économie enflée de valeurs financières fictives qui ne correspondaient pas aux valeurs issues de la production.
    Hyper-inflation qui aurait dévalorisé tout, toutes les "valeurs" et tous les patrimoines du plus petit au plus grand. Par un changement d'échelle de touts les biens qui peuvent servir aux transactions.
    Aujourd'hui le changement de valeur est présent. Mais d'une autre façon !
    Il dévalorise ici et là et chez nous, subrepticement tous les biens des peuples. Les peuples, tout le monde maintenant sauf ceux qui avaient le plus à craindre de cette explosion !

  34. A propos de Robert Guediguian je n'ai pas retrouvé son offre de services sur Marianne par contre un très bel entretien à l'Humanité. Je me reconnais à 100% dans ses propos. C'est bien le passage de relais aux jeunes générations qui se pose. On a, nous les vieux, en essayant de maintenir les acquis, oublié à la fois sur le plan syndical et politique de passer le relais et la flamme de ces jeunes qui avaient fait le CNR. Il faut armer politiquement ces jeunes indignés, et non pas les négliger comme l'a dit quelqu'un sur ce blog. Non seulement en leur donnant des livres d'histoire mais aussi des livres tels que la stratégie du choc de Naomi Klein qui dit que le mouvement des indignés est le plus grand mouvement de fond aux US depuis la guerre du Vietman. En ont-ils seulement entendu parler les jeunes lycéens de ce formidable mouvement dans ce pays qui nous a transmis les valeurs de notre révolution française. C'est aussi de ce mouvement contre la guerre du Vietman et contre les militaires qu'est née l'informatique personnelle qu'ils utilisent tous les jours. C'est décidé samedi prochain place de Jaude, à ce jeune lycéen roux avec lequel j'ai discuté 5mn je lui amène la stratégie du choc. Nous devons commencer ce travail en direction des jeunes, non pas en leur dictant ce qu'ils doivent faire mais en les amenant à réfléchir par eux-mêmes. On verra bien si on a aidé ces jeunes cerveaux à faire suffisamment de chemin pour l'année prochaine, mais au moins on aura semé les graines pour l'avenir.

  35. le Prolo du Biolo dit :

    Portail Orange :
    "Dette: les USA "prêts à faire leur part pour aider" l'UE, annonce Obama"

    Il se paie carrément notre tête, le gars. De quoi je me mêle ?
    La crise vient de chez lui, qu'il commence donc à s'occuper de son paillasson le cher homme, c'est encore ce qui nous aidera le mieux...

  36. Louise M. dit :

    @Gérard Blanchet
    Tout à fait d'accord avec vous. On peut aussi retrouver un film La Stratégie du choc, à partir du livre de Naomie Klein. C'est très bien fichu, en 6 parties, avec documents d'archives. Il faut faire tourner ce lien c'est important d'avoir un peu de recul.

  37. dudu87 dit :

    "Les Etats-Unis sont un des maillons importants du système, mais c'est une erreur à mon sens d'ignorer que le dogme est universel. "
    Seulement un maillon important, c'est l'élément essentiel. Imaginez que les "ricains" retirent leurs troupes, avions, et bateaux militaires éparpillés dans le monde et vous verrez de nombreux peuples prendre leur liberté. Imaginons la France avec JL Mélenchon, président de la République et vous verrez comment ils se comporteront avec nous à commencer par le pétrole. Et là, ce n'est pas un scénario catastrophe que je prédis et non plus une menace gratuite pour faire fuir l'électorat du FdG, je souhaite au tant que vous sa victoire. Nous sommes sûrement peu nombreux,ici, à avoir vécu leurs agissements comme troupes d'occupation pendant la période de la guerre froide.
    Combien de fois J. Généreux cite-il les E.U et le $ dans son livre? Inclue-t-il dans son analyse l'impérialisme du dollar? Non et s'il parle du $ et des E.U 5 fois, c'est tout. Un militant politique et marxiste, à l'heure actuelle, ne peut ignorer dans une analyse économique, soit-il le meilleur, l'impérialisme américain dans son ensemble. C'est un tout et personne ne peut "saucissonner" l'économie, c'est un ensemble. Tant qu'aux chinois, ont-ils des troupes à l'étranger, ont-ils dans les institutions européennes pour ne citer que celle-ci, des pions, des agents qui agissent pour leur compte et surtout dans la clandestinité?
    Bien sûr que le dogme est universel, mais grâce à qui? Regardez un peu l'histoire des E.U! A commencer par l'extermination des Indiens et ceux qui ont survécu, ont été parquer dans des réserves.

  38. Madiran dit :

    OGM, conseil d'Etat et Règle d'Or !
    Le conseil d'Etat à décidé que les OGM. Mais le Conseil d'état est un conseil et non un gouvernement !
    Le Conseil d'Etat émet un avis, mais dans tous les cas ce n'est pas lui qui dirige. Que fait le gouvernement.
    La règlementation de l'OGM est proposés par Bruxelles mais ce n'est pas encore Bruxelles qui dirige notre pays !
    A moins que l'on ne nous prépare une nouvelle modification de la constitution donnant ce pouvoir au Conseil d'Etat en vue de nous faire avaler une nouvelle couleuvre : la règle d'Or qui nous assujetti à Bruxelles.
    Notre pays était sous la coupe de financiers, le voici maintenant sous la coupe directe des législateurs Bruxellois !
    Le programme "l'humain d'abord" a beaucoup de travail à faire : Commencer par restaurer notre démocratie bien mal en point.
    On peut se demander, mais chacun sait pourquoi, nous n'utilisons pas, à Bruxelles le "opt'out" dont parle à si bon escient Jean Luc Mélenchon.!

  39. PATRICK F 32 dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon
    Encore un billet magnifique de clairvoyance en particulier sur l'analyse de la situation économique et politique et politique en Espagne.Une belle prestation de Jacques Généreux sur FI dans " le Téléphone sonne". Mais je crois qu'il va falloir toucher le peuple.
    Aujourd'hui record du chômage battu.Les médias sont bouleversés. Le chômeur ou futur chômeur pour lui la crise de la dette, la BCE, les agences de notation c'est une autre planète, il ne voit qu'un présent et un avenir sombre.
    Aujourd'hui, encore, record battu de la collecte pour la Banque Alimentaire! Là c'est encore mieux les médias sont en extase devant un tel record de "générosité" organisé par des bénévoles, sponsorisés par des partenaires entreprises dites solidaires (Crédit Agricole, Malakoff Mederic...si, si) Le bénéficiaire des repas, il est comme le chômeur et pire même: il ne voit même plus l'avenir sombre mais le seul présent noir.
    Il faut expliquer directement au chômeur, au bénéficiaire des Restos que ce n'est pas une fatalité, mettre en musique audible le " Nous on peut". A défaut il ne faudra pas s'étonner d'un résultat à "l'espagnole"

  40. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 304 - PATRICK F 32

    "générosité" /.../ sponsorisés par des partenaires entreprises dites solidaires (Crédit Agricole, Malakoff Mederic...si, si)

    Ce cher bidule Malakoff de Mr Sarkozy frère, qui veut si bien prendre soin de nos retraites..., a ses bouffées de générosité.

    Ces gens-là "ont leurs pauvres", comme les dames patronnesses autrefois, parce-que la charité est moins dangereuse que la justice sociale. Rendre le pauvre redevable et reconnaissant, le rendre ainsi inoffensif, le rêve de tout bon bourgeois d'hier et d'aujourd'hui, de tout puissant qui se sait illégitime et craint le retour de bâton...

  41. redline69 dit :

    bonsoir Jean-Luc Mélenchon,
    Les équipes du FdG aurait dit "c'est soit le Modem, soit nous" à Hollande. J'avoue qu'il va falloir être plus net !
    Personnellement, Hollande est pour moi qu'un forme adoucie de Sarkozy et je suis très loin d'envisager un vote de second tour dans l'hypothèse de notre absence. Je redis ici que toute alliance avec le PS sera immédiatement auto-destructive. J'ai pas de temps à perdre avec un Hollande qui prépare sont projet autour d'un Valls. Il faudra bien admettre que le PS et le FdG n'ont plus rien de commun. Quoi qu'il arrive Hollande va laisser un goût très amer et la suite sera très rock'n roll. En attendant, cher Jean-Luc Mélenchon pensez qu'au premier tour puisqu'il s'agit du notre.
    Les verts en signant avec le PS, ont compris ce qu'était devenu la valeur de la signature d'Hollande sur un bout de papier. Seul le poste à l'Elysée l'intéresse. La politique à gauche, il en a déjà fait son deuil. Alors si l'on veut pas mourir avec lui, mieux vaut s'en tenir loin.
    cordialement

  42. Hold-up dit :

    281- Louise M -
    Je viens de voir la vidéo sur la destruction du site des Indignés à Paris par les robocops en armes. Oui, il ne faut pas se leurrer, Louise, car comme le dit si justement Rosay, " Les archers du roi sont toujours là ". Et à regarder ces belles et tristes images, il est évident qu'au delà d'une jeunesse éclairée et dressée contre l'infamie, le fantôme du franquisme hante bien toutes ces sinistres silhouettes de CRS français. Quand le Front de Gauche, les Citoyennes et les Citoyens seront au pouvoir, il faudra émettre l'idée de dissoudre cet ordre policier inique qui n'est là que pour protéger les laquais du Cac 40 et les démagogues du Fouquet's. Tout ceci étant dit, il s'agit aussi Louise, de remonter patiemment mais sûrement, le cours historique qui va des Altermondialistes de Seattle aux Indignados de La Puerta Del Sol en passant par Gênes 2001 où les carabiniers Italiens ont assassiné Carlo Giuliani. Nous voilà donc rendu au carrefour d'un nouveau cycle historique où le bilan de trente années de Thatchérisme doit être impitoyablement versé au dossier telle une créature muette sur une table de vivisection. Louise, il s'agit aujourd'hui de comprendre que nous ne terrasserons pas le moloch par le seul pouvoir de la poésie, même si celle-ci ne doit jamais nous quitter. Que " Les Indignés " gagnent en grand nombre les assemblées citoyennes du Front de Gauche et que de la foule multipliée s'élève une joie nouvelle.

  43. graine d'ananar dit :

    @279, Sakoof
    Entièrement d'accord,"analyse stimulante". Et très curieuse parce que non dénuée de critiques ("la culture et la géopolitique sont absentes"). Qui sont pointées entre les dithyrambiques introduction et conclusion...
    Mais je préfère ça au soutien aveugle et inconditionnel. Le mec est loin d'être d'accord sur tout mais, au final, "et en dépit de ses imperfections et zones d’ombre, c’est celui-là (le programme du Front de Gauche) qui combine le mieux ambition et imagination".

  44. Menjine dit :

    @Madiran
    Je partage votre indignation sur les OGM.
    Ceci dit je crois que cette décision du Conseil d'Etat met en lumière un problème fondamental: Les directives européennes primant sur les lois des différents Etats (ceux-ci sont obligés de se soumettre à ces directives sous peine de condamnation devant la Cour Européenne et de sanctions financières très lourdes) la clause de sauvegarde ne peut être prise que si on démontre qu'il y a un risque nouveau.
    Je ne suis pas du tout juriste et mes mots ne sont peut-être pas appropriés, mais ce que je comprends c'est que le conseil d'Etat n'a pas jugé de l'innocuité ou pas des OGM, mais s'est prononcé uniquement sur le caractère juridiquement valide de la clause de sauvegarde. Il a jugé du Droit et son "pouvoir "n'est que judiciaire.
    J'en conclus pour ma part, qu'on n'est pas au bout de nos peines avec les directives européennes, qu'on est même totalement ficelés : ce sera la même chose avec la défense des transports publics, la planification écologique etc..
    Le droit européen nous saucissonne.
    Si je peux me permettre une critique au FdG, c'est que je pense que nous avons bâti une bonne analyse, le corpus intellectuel du point de vue économique est devenu balaise avec Généreux et tous les autres, mais notre réflexion juridique ne me semble pas au même point.
    Je trouve cela très grave cette absence de réflexion poussée (peut-être c'est que je ne la connais pas d'ailleurs), les révolutionnaires de 1789, de 1793 eux avaient su produire et élaborer un Droit nouveau, cohérent et pour le peuple.

  45. Jean-Pierre Blanc dit :

    La manie des chiffres...
    Inventeurs de la bureaucratie grâce à nos deux Napoléons, qui inventèrent chacun bien plus de techniques à contenir les peuples que tous les dictateurs réunis qui leur succédèrent sur ce globe, toutes tendances politiques confondues, mais ayant procuré le berceau à d'immenses mathématiciens, les Français ont acquis depuis 200 ans, une immense passion pour les mathématiques statistiques.
    Ce 28 novembre 2011, tous citoyens passionnées, portons devant nos yeux légèrement effarés, un chiffre de 9.999999%, représentant un ratio entre les personnes qui actuellement travaillent, et celles qui seraient théoriquement désœuvrées.
    Pas de panique, car nous ne sommes pas au dessus des 10%.
    Car au dessus, et très loin de nous survivent en Europe dans cet enfer atroce de cette inactivité recensée, quelques hordes de petites populations lointaines, un peu sauvages, et parfaitement inconnues, comme les Bulgares, les Estoniens, les Polonais, les Irlandais, Les Lituaniens, les Grecs, les Lettons, les Portugais, les Espagnols, les Slovaques et les Slovènes.
    Résistons, tête haute. Dénoncez vos voisins qui s'inscrivent au chômage, et qui risquent de faire bouger ce beau chiffre, complètement symbolique de notre mérité AAA !

  46. @ 302 dudu87
    Je n'ignore rien, sans vouloir me vanter, des turpitudes américaines depuis la création des Etats-Unis. Mais ces turpitudes n'excusent pas la lâcheté des autres pays. Jacques Généreux (et je pensais la même chose avant de le lire) a parfaitement raison d'expliquer que l'Europe pouvait fort bien ne pas suivre la voie indiquée par Thatcher et Reagan et poursuivre la dynamique amorcée en 1945, de justice sociale,de réduction des inégalités, de protection sociale et de promotion de services publics performants.
    Si cette voie avait été poursuivie et approfondie, le visage du monde aurait changé et on aurait assisté à une conciliation historique de la justice sociale et même d'un certain socialisme avec la démocratie réelle. Quelque chose se rapprochant vraiment de l'idéal de Jaurès. Devant une ferme volonté les américains, tout impérialistes qu'ils puissent être, reculent, car ils respectent la force (et ne respecte que ça,). Face à une Europe rassemblée, ils n'auraient rien pu faire, pas plus que pendant la guerre froide, ils n'ont pu réduire l'URSS ou la Chine.De 58 à 69 De Gaulle à la tête d'un pays somme toute modeste, leur a constamment tenu tête et de quelle façon ! Autant dire qu'une Europe décidée à vivre sa vie en toute indépendance se serait fait respecter par les USA.
    Quant à l'impérialisme du dollar, c'est une bonne blague: cette monnaie ne vaut pas un clou. Elle reste debout par pure convention, sa seule valeur est la trouille que le risque qu'elle s'effondre inspire.Il sufirait que la Chine n'achète plus la monnaie de singe de son principal client pour que cette fausse monnaie s'écroule aussitôt. Ce pays est dangereux, impérialiste, hypnotisé depuis son "enfance" par la violence, il n'empêche que l'Europe nous a fait vivre un cas exemplaire de soumission volontaire si chère à ce bon Monsieur La Boétie, et de cela elle ne peut s'en prendre qu'à elle même !

  47. orero ramon82 dit :

    Bonsoir,
    Mots Croisés ce soir !
    Pas de Front de Gauche représenté, ignoré, écarté, méprisé encore une fois. On ne cite plus " L'Humanité" dans les revues de presse, l'ostracisation continue, à la mesure du danger que les idées proposées par le FdG véhiculent pour ceux qui sont établis où pour ceux qui, chouchoutés par les médias devenus antisarkosystes quasiment radicaux(ça ce sent, ça), aspirent à prendre leur place.
    Mais bien sûr et bien au chaud le bras droit de Marine Le Pen.
    Fort heureusement, J.Généreux au Téléphone sonne Lundi soir, qui a été trés convainquant et très écouté. Curieux cette prise en compte de ses analyses et conclusions que les journalistes-animateurs ne se risquent plus à contredire.
    Et F.Hollande qui continue à créer de la zizanie dans ses rangs comme dans ceux de ses "amis".
    Déplorable et nous le déplorons, pour la Gauche qui se pense comme telle, et qui se trompe!
    C'est bon pour le FdG !

  48. jprissoan dit :

    Lorsqu'on interroge Jean-Luc Mélenchon sur les 1700€, il répond "et vous, vivriez-vous avec 1000€ par mois ?".
    Bonne répartie et pourtant un CGtiste, non membre d'un parti, nous a dit, lors des deux dernières réunions FdG, que cette répartie ne le satisfaisait pas.
    La CGT locale a fait une enquête sur "votre budget de vie" et les réponses étaient, pour moi et d'autres intellos, ahurissantes. Les gens répondent 1000€, et 1700, ça leur paraît hors de portée, limite démago. C'est qu'ils ne comptent que l'alimentation et le logement. Tout le reste est évacué.
    Jean-Luc Mélenchon devrait expliquer pourquoi ce chiffre de 1700. Dire que cela intègre la santé, les vêtements, un minimum de vie sportive et culturelle, des vacances. Mais pour certaines personnes les vacances cela ne veut rien dire. On prend pas assez en compte l'extrême misère matérielle et morale. Si Sarko s'empare du nucléaire, il sait bien pourquoi.

  49. Alexandria dit :

    @ 263 Lupi jean-claude
    Union nationale. Oui, c'est cela. Je crois que c'est sérieusement dans l'air. Je suis de plus en plus persuadée que la zone euro, et l'euro avec elle, vont exploser en vol avant l'élection présidentielle, et que les br...nleurs de la Commission européenne, de la BCE, du FMI, soutenus par les agences de notation (qui viennent de, ou parlent de, dégrader toute l'Europe, rien que ça !), vont nous concocter un petit gouvernement de « techniciens », tu parles !, avec Trichet à la place du Premier Sinistre (au nom de la « préférence nationale », le petit homme gris doit être de la nationalité du pays où il saute en parachute. Aucun problème, depuis le temps que Goldman Sachs forme des petits hommes gris, il y en a pour tous les territoires !). Et Sarkozy toujours en place, pour supprimer les élections, au nom de la « guerre » économique.
    Et que fera le peuple ? La rue ? ou le dos rond ?

  50. rodfab dit :

    @314 jprissoan
    J'ai moi aussi ce genre de problème dans mon entourage avec les 1700 euros. Ils pensent que c'est au delà du possible. Ils ont une barrière mentale difficile à franchir. ("c'est impossible, c'est trop") Peut être que dire seulement le chiffre net aiderai pour une approche plus douce et pour préparer les gens.


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