14nov 11

11 novembre, socialistes, droite et extrême-droite, Hollande, Moscovici, Morel-Darleux

Le jour des morts ne concernera pas les vivants

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Encore un mauvais coup des agences de notation :

Licenciements massifs à PSA

Communiqué du 15/11/2011

Voilà une information indispensable pour comprendre ce qui se passe à PSA.

Il y a une semaine, Moody’s menaçait de baisser la note de PSA.  Résultat : alors que les bénéfices de l’entreprise progressent de 18% au premier semestre 2011, le patron jette à la rue des milliers de travailleurs pour « rassurer les marchés ».

Ainsi donc la finance commande les gouvernements et les entreprises. Les agences de notations sont leurs chiens de garde. Il est temps de rassurer les productifs en empêchant les financiers de continuer à nuire.

Dans cette note je traite du 11 novembre et de la dernière trouvaille de Nicolas Sarkozy au sujet des commémorations. Puis je reviens sur les Grecs. Et sur l’indomptable silence des dirigeants socialistes français à propos de la collusion de leurs camarades là-bas avec la droite et l’extrême droite. Sans oublier leurs ineptes injures contre moi ici. La moquerie contre « le capitaine de pédalo » a eu tendance à capter toute l’attention au détriment d’un long texte où Sarkozy mange bon également. Je vous donne l’intégrale de mon entretien avec le Journal Du Dimanche. Et je conclus sur le nucléaire.

Le 11 novembre a donné lieu à une décision du monarque quinquennal. Il l’a fait lire par tous les préfets et maires devant les monuments aux morts. Le parlement n’a rien eu à en connaître et personne n’a donné son avis. Ce qui nous garantit une décision cent pour cent Sarkozy. Dorénavant, il y aurait comme aux Etats-Unis un jour de la mémoire pour tous les morts pour la patrie. Funeste contresens historique. Certes les Etats-Unis d’Amérique procèdent de cette façon. Ce n’est pas étonnant. Ils ne parlent que d’eux et ne pensent qu’à eux. Mais nous ne sommes pas faits de ce bois-là. Notre histoire est différente. C’est le moment de faire de l’éducation civique. Les commémorations et célébrations, les termes ne sont pas absolument équivalents, ne se rapportent pas aux personnes mais aux événements et aux causes dont ils ont été les protagonistes. Le 11 novembre n’est pas seulement le souvenir de la personne des morts au combat. Le sens a changé avec le temps. Ce fut d’abord la célébration de la victoire et l’hommage aux morts. Jusqu’aux années quarante. Après la capitulation vichyste, la date devint subversive pendant l’occupation nazie. Quelques lycées et étudiants y risquèrent leur peau à Paris dont un apprenti pâtissier, membre du Parti socialiste que j’ai eu le plaisir de connaître. Après la guerre, dès le début de la construction européenne ce fut le thème du refus de la guerre en Europe qui domina tous les discours officiels prononcés devant les monuments aux morts.

L’appel des morts jouait alors le double rôle de l’hommage et de la prise de conscience de l’ampleur de la saignée. C’était très efficace. Jeune homme, les commémorations me laissaient narquois. J’étais tendance Brassens. Puis, est-ce parce que j’étais devenu bien tôt père de famille, l’écoute ou la lecture de ces listes interminables de pauvres gens décimés par famille entière me glaçait. J’ajoute que ma pensée se tournait d’égale façon vers les pauvres diables des tranchées allemandes. J’ai lu avec émotion les témoignages de fraternisation si férocement réprimés par les deux états-majors militaires. Je n’ai dû manquer que deux ou trois 11 novembre depuis trente ans, en général pour cause de refroidissement comme cette année. J’en fais l’aveu : je regarde alors la télé. Et quand je vais dans les villages, je regarde souvent le monument, juste pour avoir une idée, et une pensée, pour le nombre des familles fauchées. Je me souviens d’un jour où j’en ai vu un en Martinique. Je pensais aux jeunes hommes partis de cette île magnifique et dont les noms sur cette pierre rappelaient qu’ils avaient fini dans les boues glacées des tranchées. Du diable si je n’ai pas été chaque fois transi en y pensant.

J’avais lu Roger Martin Du Gard et quelques autres qui m’ont fortifié dans la communion humaine, si ce mot veut dire quelque chose. Bref, à travers mon exemple, j’essaie de montrer qu’une palette de sentiments civiques très différents sont appelés par une commémoration. Par contre, le 8 mai, on célèbre la défaite des nazis et de leurs larbins sanglants, les miliciens et les collabos. Ce n’est pas du tout la même chose. C’est une célébration politique. L’ennemi est nommé et on appelle à sa détestation. De même quand on fête la libération de nos villes. Ce n’est pas du tout seulement une affaire de morts pour la France. Mort pour la République, mort pour le socialisme, mort par pur patriotisme qui est l’amour des siens. Tous ne sont pas français. Ce sont des républicains espagnols qui entrent les premiers dans Paris qui se libère. Les morts, militaires, francs-tireurs et partisans, résistants ne le sont pas en service commandé dans un engrenage qui les écrase. Ils combattent de leur plein gré contre un ennemi qui est à la fois l’occupant de leur pays et une figure du mal absolu, une génération dont le crime est à jamais imprescriptible. Comment confondre ces deux dates en un seul moment ? Leur point commun est trop étroit. La mort et seulement elle. C’est une sottise.

A plus forte raison quand on prétend y ajouter les morts dans les guerres coloniales ! Bien-sûr, les combattants ont obéi. Bien sûr, leur mort doit être respectée. Mais qui peut, de bonne foi, placer les guerres qui les ont impliqués sur le même plan que celles dont nous parlons ? Voici la leçon. Les événements commémorés font sens pour les vivants pas pour les morts. Le pays qui décide une commémoration donne une direction pour le futur. Quand on est Français, c’est-à-dire républicain, cette projection de la pensée doit toujours tendre vers un message universel. Dire non à la guerre en Europe, le 11 novembre, fêter la défaite des nazis et de leurs complices contre lesquels nous entrerions de nouveau en guerre s’il le fallait, ne sont pas des célébrations franco-françaises. Elles mettent en jeu des sentiments communs aux Français et aux Allemands et d’une façon générale à tout être humain bienveillant. Elles fédèrent notre peuple dans un idéal simple de valeurs communes. Ce n’est pas seulement un devoir envers les morts que nous accomplissons mais surtout un acte d’éducation populaire en direction des vivants qui sont appelés à méditer les conséquences de leurs actes politiques. La bouillie bien pensante à la sauce Sarkozy n’a aucun sens particulier. Elle réduit tout à la seule dimension du devoir d’obéissance jusqu’au sacrifice suprême. Mais l’esprit républicain n’est pas fait que de cela. Il implique aussi, dans certaines circonstances que la conscience doit savoir reconnaître, le devoir de désobéir, jusqu’au sacrifice suprême également. Cette nuance est dans la palette de nos célébrations. Dès lors, unir les Français dans des valeurs communes exclut que l’on mette sur le même plan notre action en Indochine et nos morts de Verdun, notre guerre en Algérie et les exploits de la deuxième Division blindée de Leclerc ou ceux de tabors marocains dans la campagne d’Italie. Qui peut expliquer ça tranquillement au chef de l’Etat avant qu’il n’ouvre stupidement une nouvelle boîte de Pandore ?

Les bras en tombent. L'union nationale à la grecque est un potage aux champignons vénéneux. D’abord les premiers rôles sont moralement insupportables. Papademos, le nouveau premier ministre a été pendant huit ans le numéro deux de la BCE. Il s'y est opposé pendant des mois à toute restructuration ou décote de la dette grecque. C'est pourtant à lui qu'on confie aujourd'hui la mise en œuvre de la décote de 60 % décidée trop tard par l'UE. Au demeurant on notera qu'il n'a pas été élu. Sa prise de pouvoir, à l’image de la nomination de Mario Monti en Italie, le nouveau « sénateur à vie » achève donc ce qui restait de démocratie formelle en Grèce. La Grèce n'est plus un Etat souverain. Elle passe sous la tutelle de l'Union Européenne. En fait de la « Troïka ». A côté de ce banquier central grec, le numéro deux du gouvernement, le ministre socialiste des finances, reste en place, en dépit de son bilan calamiteux après 8 plans d'austérité qui n'ont servi à rien d'autre que de plomber l'activité et donc les comptes. Grâce à sa politique de rigueur, le taux chômage a bondi de 12 à 17 % en à peine un an.

L'autre calamité de cette « union nationale » est la participation au nouveau gouvernement à dominante socialiste du parti d'extrême droite LAOS. « L’Europe qui protège » et fait des leçons de morale à toute la planète a réussi ce nouvel exploit ! Faire venir au gouvernement des xénophobes cléricaux ! Notons que c’est à l'initiative des sociaux-démocrates du PASOK que l’extrême-droite a été invitée aux négociations pour former un gouvernement d'union nationale. Le LAOS réclame l'expulsion de 1,5 millions d'immigrés de Grèce. Rien que ça ! Fervent défenseur de l'identité orthodoxe de la Grèce, le LAOS sera certainement en première ligne pour défendre les privilèges fiscaux et financiers de l'église orthodoxe grecque, principale puissance économique du pays qui est largement épargnée par les sacrifices successifs des plans d'austérité. Le LAOS a en tout cas soutenu activement la candidature du banquier Papademos au poste de premier ministre. Il a eu gain de cause. Il mettait au contraire son véto contre la candidature du président du Parlement. Ça faisait trop parlementaire ? Les sociaux-démocrates s'apprêtent donc à gouverner avec l'extrême-droite. On attend avec impatience les condamnations du PS et du PSE si prompts à dénoncer le populisme ! Les dirigeants socialistes français vont sûrement montrer l’exemple ! Ils se souviendront des grossières injures de Huchon et Valls contre moi lorsqu’ils m’assimilaient à Marine Le Pen. Ils ont bonne mine. Leurs camarades gouvernent avec les « Le Pen » grecs ! Mais pour l’instant c’est le silence radio complet. Quelle fermeté, quelle constance dans les principes !

A l’exception de Pierre Moscovici ! Ce grand courageux, sur Radio J, combat l’extrême-droite… à travers moi. L’ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn me fait des leçons de morale politique en affirmant que je fais le jeu de la droite et de l’extrême droite en qualifiant François Hollande de « capitaine de pédalo ». Preuve que la formule a fait mouche ! Celui dont les amis gouvernent avec l’extrême-droite donne des leçons de morale politique ! Tels sont les dirigeants socialistes français.  Le directeur de campagne de François Hollande dérape et aurait mieux fait de garder sa salive pour condamner la présence de l’extrême droite appelée au gouvernement en Grèce par ses amis socialistes du Pasok. Il aurait pu nous informer des mesures que compte prendre le Parti Socialiste Européen. N’avait-il pas exclu en son temps le parti slovaque de l’internationale socialiste parce qu’il gouvernait, lui aussi, avec l’extrême-droite. Il aurait pu nous dire aussi plus simplement ce qu’il pense de la présence des socialistes grecs aux côté de la droite dans un gouvernement tel que celui du banquier Papadémos. Que pense-t-il du fait que l’union nationale ait été préférée à la tenue d’un référendum ? Proposerait-il la même chose en France dans un cas similaire ? Alors ce ne serait plus un pédalo que dirigerait le champion socialiste mais le radeau de la méduse ! Cet épisode situe le niveau misérable de la réplique des animateurs de la campagne socialiste face à la contradiction. Ils voudraient qu’on s’adresse à François Hollande comme s’il était déjà élu, avec la componction et la déférence qui est leur manière d’être devant les puissants. Ont-ils seulement lu le reste de l’interview ? Leurs assistants n’ont pas dû avoir le temps de leur faire des fiches.

Donc, comme vous le savez, « Le Journal du Dimanche » m’a proposé un entretien et nous l’avons eu jeudi dernier. Si je choisis de le reproduire ici c’est pour que chacun dispose de l’intégralité de mes propos et non leur résumé, parfois réduit à une seule formule. Je pense que son contenu intégral éclaire bien le points où nous voici rendus. Le refus de François Hollande d’accepter l’offre publique de débat que je lui ai faite au nom du Front de Gauche, signale un état d’esprit spécialement arrogant. Les Verts Europe écologie l’acceptent. Pas nous. Cécile Duflot, au journal de 20 heures de France 2, a déclaré ce qu’elle attendait de François Hollande « homme d’ouverture et de rassemblement ». Ce n’est pas mon avis à son sujet. Et au Front de gauche, nous ne reconnaissons aucun rôle central au PS, ni aucune qualité personnelle particulière à son candidat qui le placerait au-dessus des autres. Pour nous, un sondage n’est pas un programme ni une raison de voter. Plus profondément, nous combattons l’archaïsme de la vision de l’UMP et du PS crispés dans l’espoir de ressusciter l’ancien monde qu’ils dirigeaient en alternance. Ce monde-là est fini. Il ne reviendra pas. Le maintenir est déjà un exploit qui coûtera de plus en plus cher, non seulement sur le plan social mais aussi sur celui de la démocratie comme on vient de le voir en Grèce.

Question JDD : Le nouveau plan de rigueur de François Fillon vise à compenser la diminution de la croissance…Vous en pensez-quoi.

JLM : « Il prépare une économie de cimetière. Seuls les morts pourront vivre à l’aise dans ce pays puisqu’ils n’ont besoin de rien. C’est un contresens économique. L’austérité réduira l’activité, les rentrées fiscales baisseront et les déficits augmenteront. Toute l’Europe s’y met ! Partout les résultats sont pitoyables. Voyez aussi le déni de démocratie ! L’Assemblée vote un budget et le lendemain le chef de l’Etat change le chiffre qui a servi à calibrer ce budget ! Enfin c’est un contresens politique. Il commence la danse de saint Guy de l’austérité. Cette agitation pour satisfaire les agences de notation déchaine les requins de la finance. Tout cela nous mène au désastre. Nous sommes en danger. Mais si l’Italie tombe, si l’Espagne entre en turbulence, le système implosera avant. Fillon prétend rassurer les marchés. Moi, je veux rassurer les salariés et les entreprises avec la relance de l’activité. »

JDD : La dette publique était de 21.2 % du PIB en 1978 et de 82.3 % en 2010. Est-ce que cela vous préoccupe ?

JLM : « Ce n’est pas la dette qui est inquiétante. Les titres de la dette en France ont une durée moyenne de sept ans et trente et un jours. Dans ce délai, la France produira 14.000 milliards d’euros. Et nous devons aujourd’hui 1840 milliards d’euros. C'est-à-dire 12.5% du total. Le déficit est insoluble parce qu’on a diminué les recettes. Il faut taxer beaucoup plus sérieusement les revenus du capital – à hauteur de ceux du travail- et taxer davantage les bénéfices des grandes entreprises que les petites. »

JDD : La France doit-elle payer toute sa dette ?

JLM : « Ceux qui veulent nous faire rembourser rubis sur l’ongle nous prêtent toujours plus cher. Il faut rendre les coups. Il est donc normal qu’on s’intéresse au contenu de la dette. J’appuie le mouvement qui s’interroge sur sa légitimité et demande un audit. »

JDD : Les mesures prises récemment suffiront-elles à éviter à la France ce qui arrive à l’Italie ?

JLM : « Non. Il y avait une mesure efficace : que la BCE prête directement aux Etats à 1,25% comme elle le fait aux banques privées qui, elles, prêtent ensuite à 18% à la Grèce. Coupons ce circuit ! Permettons l’emprunt direct. La spéculation serait immédiatement étouffée. Ma thèse était isolée, puis elle s’est élargie au point que le Président de la République en a présenté une version baroque : transformer le FESF en banque. Il y a eu un bras de fer entre la France et l’Allemagne. Sarkozy a capitulé. Il a fait pschitt devant Madame Merkel ! »

JDD : Cette « saison des tempêtes », comme vous l’appelez, peut-elle bénéficier à Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Je n’ai jamais cru qu’il était battu d’avance. Je vois bien qu’il joue beaucoup de la dramatisation et de la peur pour se présenter en champion capable de tenir la barre. Il peut être cru si ses opposants ont petite mine. Or que voyons-nous ? Nicolas Sarkozy est pour la rigueur et François Hollande est pour « donner un sens à la rigueur ». La rigueur ou la rigueur ? Quelle différence ! Mon travail est de dire : nous, on peut faire tout autrement. »  

JDD : Pour régler la crise, vous mettez dans le même camp François Hollande et Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Ils ont la même analyse de la crise. Hollande et Sarkozy sont deux hommes d’un autre temps. Ils ne voient pas la faillite du système. Je représente dans cette discussion une autre cohérence. Le Front de gauche propose un programme de relance de l’activité. Il y a des outils dedans : le salaire maximum, le SMIC à 1700 euros, la planification écologique. Nous visons une double rupture : avec le capitalisme et avec le productivisme. C’est un programme qui coûte mais qui rapporte aussi de nouvelles recettes. Je voudrais en débattre avec François Hollande. Il ne répond pas. Quel mépris ! »

JDD : A vous écouter, Hollande élu serait le Papandréou français ?

JLM : « C’est sa pente ! Notez encore son silence quand la droite et l’extrême-droite entrent au gouvernement grec ! Ici, la ligne de Hollande est incapable de rassembler une majorité populaire pour battre Nicolas Sarkozy. La vraie bataille est de savoir si le peuple français veut tourner la page de ce modèle économique. Les Français seront-ils capables de surmonter la peur et le carcan idéologique dans lequel le duo Sarkozy-Hollande les enferme ? »

JDD : Vous considérez François Hollande comme plus proche de François Bayrou que de vous ?

JLM : « Aujourd’hui ? Oui, je le vois bien. Certes, je ne mets pas un signe égal entre lui et Bayrou ou Sarkozy. Mais l’un des enjeux est de savoir où les français placent le curseur contre Sarkozy. Plutôt du côté de Bayrou ou avec le Front de Gauche ? C’est l’un ou l’autre. Les électeurs socialistes vont devoir trancher cette question aussi. C’est un des enjeux du premier tour à gauche. »

JDD : La ligne de Hollande que vous qualifiez de « sociale-centriste » est-elle conciliable avec la vôtre ?

JLM : « C’est une autre paire de manches. C’est avec François Hollande à sa tête que le PS s’est aligné sur le Parti Socialiste Européen et le « Oui » à l’Europe libérale. Il enrobe de bons mots et de petites blagues une obstination sociale-libérale depuis ses textes de 1983. Pourtant la gauche gagne les élections quand elle est sur une ligne de gauche et elle les perd quand elle est sur une ligne centriste. A présent, à gauche, pourquoi choisir pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ? Je suis candidat pour que la gauche l’emporte mais pour changer pour de bon l’avenir. »

JDD : Vous êtes personnellement favorable à la sortie du nucléaire. De quel œil regardez-vous les négociations sur ce sujet entre le PS et EELV ?

JLM : « Tout cela est déplorable. D’un côté François Hollande décide tout seul qu’il continue le nucléaire. De l’autre côté, des gens catégoriques disent « il faut sortir du nucléaire ». Puis on s’aperçoit qu’ils échangent des centrales nucléaires contre des circonscriptions. Tout cela sent beaucoup la carabistouille. Il faut proposer un objectif commun au pays : sortir des énergies carbonées. Et donner la décision sur le nucléaire au peuple après un débat approfondi : un référendum ! »  

JDD : Vous vous entendez mieux avec EELV qu’avec le PS ?

JLM : « Souvent ! Avec les Verts, il y a une influence mutuelle. Nombre sont devenus anticapitalistes. C’est eux qui ont ouvert le chemin de l’écologie politique en France et ils nous ont contaminés. Souvent on s’aperçoit que les Verts sont plus proches de nous que du Parti Socialiste. Beaucoup aussi sont pour une rupture avec le modèle dominant. »

JDD : Le patron d'EDF, Henri Proglio, estime que la sortie du  nucléaire menace un million d'emplois. Que lui répondez-vous ?

JLM : « Un homme aussi intelligent devrait s’interdire des arguments aussi rustiques.La sortie du nucléaire créera aussi de l’emploi. Mais la première question est celle de la dangerosité. L’attitude de Monsieur Proglio est obscurantiste. Au lieu de faire réfléchir, il fait peur. Si les anti-nucléaires ont raison, va-t-on payer d’un million d’emplois la dévastation de notre pays ? » 

Ce débat sur l’énergie en général et sur le nucléaire en particulier ne peut être contourné. Il ne doit pas l’être. C’est le grand sujet du siècle qui commence. Avec sept milliards d’êtres humains la question des biens communs vitaux comme l’énergie et l’eau sont des questions centrales desquelles dépendront toutes les autres. Mes amis ne lâchent pas prise. Je vous recommande un tour sur le blog de Corinne Morel-Darleux qui est secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée des luttes écologistes. Elle y présente la tribune qu’elle a proposée à Politis et qui concentre son argumentaire sur le thème du référendum. J’en reproduis la conclusion. « Nous ne sommes pas les seuls au Front de Gauche à défendre cette option. L'appel d'Agir pour l'Environnement pour un référendum sur le nucléaire a recueilli 26.000 signatures, dont celles de C. Lepage, D. Baupin, M. Rivasi ou encore P. Mérieu. Et en mai dernier E. Joly, D. Cohn Bendit, N. Hulot et J. Bové écrivaient dans Le Monde : « Un référendum, c'est la légitimité d'un débat citoyen qui permet de faire descendre la discussion dans les familles, les cafés, la rue – au lieu de laisser les experts ministériels et les lobbies dans un dialogue plus ou moins médiatisé. (…) Ce référendum doit figurer en priorité dans tout accord final. (…) Sur des sujets autrement plus graves et dangereux que l'identité nationale, il serait bon pour une fois de donner voix à l'expression souveraine et directe des électeurs. » Le projet d’une telle consultation nous ramène à l’idée que l’on se fait du type d’avenir que nous voulons. La désintoxication des valeurs et comportements hérités à la fois du modèle libéral et de la monarchie quinquennale ne se règle pas d’un coup de baguette magique par un vote aux élections présidentielles. Le mouvement d’autonomisation des citoyens et de renouveau de l’esprit civique ne peut résulter que d’une pratique effective du retour régulier devant les urnes de la décision collective.


734 commentaires à “Le jour des morts ne concernera pas les vivants”
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  1. Ghislaine A. dit :

    @ webmestre
    Merci pour votre réponse. Loin de moi l'idée de "plomber" quoique ce soit, je souhaitais simplement créer un lien dans un de mes messages sur ce blog comme certains le font de temps à autre!

    [Edit webmestre : Alors excusez-moi, je n'avais pas du tout compris votre question. Ce que vous appelez un "message" est en fait un "commentaire", et cela m'a induit en erreur. Quant aux liens, il y a une balise appropriée dans le formulaire de saisie des commentaires.]

  2. gabriela dit :

    694 citoyenne21 et 698 Jean Jolly:

    Il faudrait comprendre une chose: bien sur qu'il ya de la manipulation dans les sondages, mais dans une fourchete de quelques points. Ils ne peuvent pas se tromper (délibérement) en 10 ou 20 points, mais en 4 ou 5. Pour quoi? Parce que en dehors des élections, ils travaillent surtout avec des clients privés et donc leur crédibilité esst importante, si non, ils n'auront ces clients après 2012. Donc, la manipulation que certainement existe, doit être faite avec soin.
    Quand je dis que Jean-Luc Mélenchon ne décolle pas, je me souviens des dernieres sondages avant les européenes est il ne sont pas beaucoup trompé, n'est pas? En tout cas, pas plus de 3 points. le FG devrait être aux alentours de 15% ou moins, a vec la clareté et l'image de Jean-Luc Mélenchon. C'est cela que je ne comprend pas.
    BIen qu'il aïe de la manip, les sondeurs ne peuvent pas se tromper en 10 points pour souci de crédibilité (même que rassure leur clients privés futurs). Il ne faudrait pas négliger ces sondages à l'heure de l'analyse. Il y a quelque chose que ne va pas dans la campagne... mais je ne sais pas qu'est que pourrait bien ètre, parce que pour moi elle est parfaite, mais les résultats ne sont pa là. C'est ça ma question.
    Je vous remercie d'approfondir sur le sujet, et pas nous laisser emprter pour la facilité de ne pas croire aux sondages.
    Merci

  3. bertgil dit :

    Débat trés confus, sans arbitre;Mauvais débat.Mauvais maquillage ou éclairage de jlm.
    D'une façon générale Copé a sans arret essayé de déstabiliser son interlocuteur en prenant la parole.En s'incrustant dans les réponses ou développements de jlm.
    J'ai quand méme retenu:
    -Selon coppé ce n'est pas l'euro qui est la source de nos problémes mais l'endetteemt.C'est bien entendu faux.C'est l'euro qui la cause premiére de notre endettement.Taux faible.C'est l'euro à 1,4/1,45 qui est la cause de notre manque de croissance, de la désindustrialisation,et donc du chomage et da la misére
    -La solution selon jlm ce n'est pas la bce en dernier ressort.C'est interdit par le traité de Lisbonne.Mme Merkel a confirmé ce jour au 1er Ministre anglais qu'il n'était pas question d'y déroger.
    -Selon Copé l'Allemagne c'est l'exemple qu'il faut suivre, c'est notre horizon.Il faut rappeler que l'Allemagne a un siécle de made in germanie, avec des produits de qualité que les autres ne fabriquent pas.Peut étre les chinois arriveront à les copier.Rdv dans 10/15 ans.
    -jlm a tort d'insister sur les agences de notation, car ce ne sont pas ces stés qui furent déterminantes dans la crise que nous connaissons.Ce sont les gros acheteurs des dettes des Etats qui ont pris peurs.
    -jlm considére que nous sommes une grande nation industrielle.Désolé, mais ce n'est plus vrai voir les stats
    -Pour jlm F. Hollande est un homme de gauche.Heureusement que j'étais assis.Lorsque F H sera un homme de gauche les poules auront des dents.
    -Conclusion: Copé a essayé de ne pas dévaloriser jlm

  4. Michel Giacomazzi dit :

    @688 gabriela
    J'adhère à ce que dit Jean Jolly (697) ; je précise que j'ai eu initialement une formation de statisticien, même si j'ai bifurqué professionnellement. Sur un plan strictement technique, un sondage même bien fait a toujours une marge d'erreur, qui pour partie dépend de la taille de l'échantillon (nb de pièces contrôlées, nb de personnes interrogées,...).
    Un sondage d'opinion est extrêmement délicat (si bien fait), car la manière dont les questions sont posées et même leur ordre peut influer sur les réponses.
    A l'époque de mes études, on nous disait qu'un sondage d'opinion devait se faire en 3 temps :
    - interroger un petit nombre de personnes, en face à face, avec des questions très ouvertes
    - à partir de ces réponses, mettre au point les questions du vrai sondage
    - faire le sondage
    Non seulement ils ne font pas ça (pour cause de coût), mais ils ne choisissent pas un "échantillon représentatif" : grosso modo (je schématise un peu), la "méthode des quotas"(qui n'existait pas il y a 40 ans) veut dire : "j'aurais du interroger telles personnes, mais finalement j'ai eu accès à telle autre que j'estime équivalente". De l'aveu même des instituts (ça fait plus chic) de sondage, on ne sait pas calculer l'erreur d'une telle méthode... mais on affirme qu'elle est au moins aussi bonne que d'appliquer les "règles de l'art".
    On est prié de les croire sur parole...
    Ensuite, il y a l'effet auto-réalisateur qu'évoque Jean Jolly, mais aussi une pensée dominante largement diffusée par les grands médias, qui fait que tout avis qui s'en écarte est qualifié d'irréaliste, sans plus de démonstration.
    La Terre est plate, on vous dit...

  5. Genialle dit :

    Pour remonter le moral des troupes, voila ce que j'ai trouvé sur un blog du FdG : Une formidable victoire pour les Fralib" et la suite :"Le tribunal vient de déclarer « sans valeur » le plan social d’entreprise mis en oeuvre par la multinationale Unilever à Gémenos. Pour les salariés qui se battent avec courage et dignité depuis des mois, c’est une formidable victoire. Désavoué en justice, Unilever doit maintenant venir à la table des négociations et accepter d’accompagner le projet des salariés. c'est du baume au coeur.

  6. martin dit :

    619 olivier
    Y a-t-il une alliance politique en Espagne type "Front de gauche" ?

    Izquierda Unida (IU)

  7. brelge dit :

    Il semble que notre candidat gagne des points chez les journalistes qui le suivent : un papier "positif" dans "Libé" après une visite de Jean-Luc à des ouvriers en lutte. Sous la plume de cette journaliste, c'est la première fois que je lis quelque chose qui ressemble à de l'empathie pour notre candidat et son combat. On sent qu'elle a humainement été touchée par ce qu'elle a vu et entendu. Bravo, courage et persévérance.

  8. marechal dit :

    @Bergtil
    Pour jlm F. Hollande est un homme de gauche.Heureusement que j'étais assis.Lorsque F H sera un homme de gauche les poules auront des dents.
    bien vu ! moi j'étais assis j'ai crû tomber quand même.
    Conclusion: Copé a essayé de ne pas dévaloriser jlm
    Là par contre t'es rentré dans le panneau à Copé camarade ! non seulement Jean-Luc Mélenchon s'est fait caricaturer et nous tous avec, mais en plus de la façon la plus insidieuse possible,ce qui est bien la spécialité de ce chien galeux, (d'autant plus que pour lui les enjeux et la pression sont reporté dans sa tête à dans cinq ans, décontracté au possible donc, il s'en ai donné à cœur joie)
    C'est ce que je disais dans mes posts précédents, ce type a des allure de bon docteur, et plus il inocule la maladie plus on lui dit merci. Donc je m'inquiète quelque peu de ce qu'on pu penser les gens, et si seulement ils ont pu penser face à un tel destructeur de débat.
    Derrière son aspect tout doux tout gentil se cache les pires perfidies décrédibilisantes qui restent aussi conscientes qu'inavouées !
    @ Jean ai marre, merci pour ta réponse camarade.

  9. Jean Jolly dit :

    @ gabriela.

    Quand je parle d'escroquerie et de manipulation d'esprit en ce qui concerne les sondages, cela englobe tout un processus fallacieux. Sur ce même blog, Jean-Luc aura déjà dénoncer le principe d'achat des sondés par toutes sortes de petits cadeaux, il aura aussi démontré que la transparence des instituts de sondages n'est pas appliquée selon les lois en vigueur. Si l'on rajoute à ça le mode opératoire de ces instituts qui consiste à amener le sondé vers les réponses souhaitées par une série de questions bidons servant à détourner son attention les résultats du sondage sont complètements faussés.

    N'oublions pas que ces sondages sont commandés par des journaux qui les payent très cher et ce ne sera pas à l'avantage de l'institut que de déplaire à son client d'où l'utilité d'aller vers son sens... Qui détient ces journaux est donc la première des questions à se poser.

    Ensuite ces sondages sont exposés et relayés pour alimenter le principe du conformisme que j'expliquais plus haut, la boucle est bouclée. C'est pourquoi les sondages devraient être interdits purement et simplement.

  10. olivier dit :

    707martin, merci pour le lien, j'espere qu'ils vont faire fort aux prochaines élections dimanche.

  11. Gilbert dit :

    703 gabriela
    "Quand je dis que Jean-Luc Mélenchon ne décolle pas, je me souviens des dernieres sondages avant les européenes est il ne sont pas beaucoup trompé, n'est pas ?"

    Vous le dites vous même, dans les derniers sondages, ils ne se sont pas beaucoup trompés. C'est vrai. Mais nous ne sommes pas "dans les derniers sondages". Il faut comparer ce qui est comparable. Dans les sondages réalisés 6 mois avant, "ils" se sont toujours trompés.

  12. Aufdermaur dit :

    Ouf ! Suite au débat Mélenchon/Copé, j'étais inquiet concernant certaines critiques de la part d'intervenants sur le site d'Alexis Corbière (voir le lien sur ce blog).
    J'ai visionné le débat et Jean-Luc Mélenchon a été convaincant (Bon, je sais l'A..... sympathie rend aveugle mais je reste objectif avec détermination. A toutes les questions dérangeantes Copé biaisait sur le Nucléaire et argumentait sur le coût de l'électricité que le Français allait devoir payer.
    Il faut dire qu'en réduisant les revenus et en augmentant le coût de la vie comme la droite procède, les Français vont voter pour le Nucléaire.
    Mais en cas de catastrophe, combien coûtera au peuple la remise en état de notre pays la France.
    Les capitalistes, les profiteurs qui nous aurons poussé au Nucléaire, tireront des profits de cette catastrophe. Nous savons bien que la Croissance revient lorsqu'il faut reconstruire (voir les épisodes d'après-guerre) donc les financiers sont comme les chats (excuse-moi le Chat) retombent toujours sur leurs pattes.
    Et les morts ils n'en ont rien à F..... aire, du moment que l'argent rentre. Et il faudra dépolluer nous) leur pollution et cela leur rapportera encore de l'argent, donc ils ne sont pas inquiets et ne défendront pas un autre système. (le plus négatif pour nous est le plus positif pour eux)
    Il y a beaucoup à dire sur ce débat très intéressant, qu'il faut regarder et analyser dans le rythme des questions et des réponses (car c'est là que l'on ressent la faiblesse argumentaire). Très important, il faut remarquer à quelle question les intervenants sont appelés à répondre et comment Copé ramène tout au Nucléaire (question du jour, il y en aura d'autres avec ces peudos-socialmuches).
    Le plus faible c'était Copé (que l'on présente parfois comme un futur président de la République).
    Bravo Jean-Luc pour ta prestation sincère. Casse leurs arguments traumatisants...

  13. Ardéchoise dit :

    A Jean Jolly (710)
    Tout à fait d'accord avec vous: tous les sondages devraient être interdits. Ils ne servent qu'à nous manipuler. Ils sont une atteinte à notre liberté de penser et de choisir.

  14. Godot dit :

    Bonjour à tous,
    Bien que je sois Suisse, je suis la progression de Jean-Luc Mélenchon et du FdG depuis plus d'une année.
    Comme beaucoup de lecteurs mon sentiment est mitigé après le débat face à JF Copé. Personnage que je qualifierais de fourbe!
    J'aimerais partager certains arguments que j'aurais voulu entendre sur le nucléaire, vous réagirez si vous les trouvez mauvais...
    JFC a focalisé le débat sur le fonctionnement d'une centrale nucléaire. Jean-Luc Mélenchon aurait pu l'élargir.
    La France est dépendante de pays comme le Niger ou le Kazakhstan pour se fournir en uranium. Les réserves d'uranium ne sont pas réellement connues, les prix qui s'envolent,...tout cela va forcément aboutir à des guerres ou des ingérences. Avec le nucléaire vous n'avez pas d'indépendance énergétique.
    Quand JFC dit que en sortant du nucléaire la facture d'électricité va augmenter de 40%, il faut réagir et révéler le mensonge. Les coûts du nucléaire sont aujourd'hui externalisés à fond. Qui va payer pour l'enfouissement des déchets pendant 20'000 ans? Et combien coût le démentellement des centrales? Que fais t'ont des régions désastrées et contaminés du Niger ou du Gabon d'où a été extrait l'uranium?
    Idem sur l'argumentaire du nucléaire soit disant "bon" pour le climat. Le nucléaire produit du CO2 dans les stades de productions dont j'ai parlé avant. Beaucoup! Ne les oubliez pas, il faut creuser, transporter, construire, transporter, creuser... C'est un argument fantaisiste. Comment calculer ce que produira comme CO2 la gestion des stocks de déchets pendant des dizaines de milliers d'années?
    Bref, il y a des tas d'arguments simples mais percutants pour démontrer que le débat doit exister sur le nucléaire.
    Vite fait je vous livre aussi une idée d'issue au nucléaire : l'efficacité énergétique! Comme les voitures depuis plus de 10ans, leur consommation a largement diminuée pour des performances au moins égales. Faisons pareil avec nos appareils électriques.
    Bonne soirée

  15. laurence dit :

    En ce qui concerne les sondages, il faut quand même savoir que se sont de grosses boites multinationale très riche, l'une d'entre elle, IPSOS est dirigée par Laurence Parisot ! (présidente du médef). Sans être parano on peut imaginer que ces gens là ne sont pas tout à faut en accord avec le programme du front de gauche : "au dessus de.... on prend tout".... Je pourais même imaginer qu'ils sont bonne fois....A mille lieu de comprendre la réalité des problèmes du quotidien du "français moyen", tout ces gens là ne peuvent pas concevoir une programme comme celui là crédible. Ils doivent rabaisser le pourcentage qui à mon avis est quand même au dessus de 6 %. Mathématiquement, si on regarde les dernières élections front de gauche + PCF on doit être déjà à 10 %. A l'inverse l'agitation du chiffon rouge FN fait qu'ils rehaussent l'estimation. Donc oui il faut se méfier des sondages. Cela ne veut pas dire qu'il faut les ignorer car effectivement ils font leurs effet et il faut lutter contre. Comment pourrait-on trouver d'autres indicateurs plus fiable et plus convaincant ?

  16. Jean Jolly dit :

    Merci à Michel et à Ardéchoise, surtout que ce même principe sert aussi à extirper les "envies des gens" pour ensuite conditionner les achats de la masse vers de l'inutile, jusqu'aux enfants qui devraient normalement être protégés, la mode vestimentaire, la musique, le sport, même la physionomie, enfin bref tout est prétexte à conditionnement.

    Non pas que je souhaiterais un retour de deux siècles en arrière mais trop c'est trop, surtout en politique où l'on voit l'abstention grandissante et surtout chez les jeunes qui ne rêvent actuellement que de devenir des "stars", ils n'ont plus confiance dans ce système qui fonctionne en dépit du bon sens.

  17. Patrick dit :

    Bonjour

    Au cas où vous ne l’auriez pas deja vu, cet article émouvant de Libé avec une video sobre avec un ton sobre mais juste : http://www.liberation.fr/politiques/01012372394-en-antifeodal-melenchon-promet-une-nouvelle-revolution

    Merci pour tout le travail fait

  18. vaillant dit :

    @Gabriela 703
    "il y a quelque chose qui ne va pas dans la campagne"

    Tout-à-fait.Voyez à qui appartient la puissance médiatique en France, vous aurez la réponse. Je crois que si les électeurs potentiels, ceux qui sont peu politisés, prenaient conscience de cela, ils seraient en capacité de se tourner vers Mélenchon. Pour eux c'est le ressenti qui détermine leur choix. La manipulation des sondages peut se faire sur un candidat avec une grosse" erreur "sans beaucoup de dégâts pour les sondeurs. C'est ce qui s'est passé en 2002 pour le FN. D'autant que l'intox peut ramener les scores à un niveau plus acceptable pour les manipulateurs. Voyez le nombre de sympathisants du PS qui viennent nous dire que Mélenchon ne peut pas gagner et voteront en conséquence !

  19. Sarah13 dit :

    Gabriella :
    Moi aussi ça m'étonne que Jean-Luc Mélenchon ne décolle pas dans les sondages. Alors je viens de passer deux heures (oui je sais j'ai du temps à perdre!) à jouer les statisticiennes.
    J'ai regardé tous les sondages qui ont été faits ces 20 dernières années, pour les présidentielles, les législatives, les municipales, le référendum...(Vous pouvez les trouver sur Wikipedia) et je constate que :
    - 6, 5, 4, 3 mois avant les résultats de ces sondages sont complètement a côté de la plaque. Balladur gagnant du 2ème tour en 1995 à 62%, rien que ça ! Victoire du Oui au référendum à 65%, victoire de Ségo, de Jospin, et j'en passe.
    - de plus, sur des sondages faits au même moment, on trouve d'énormes différences selon les instituts, parfois plus de 10 points d'écart entre deux sondages faits à la même date.
    - Les sondages traduisent un peu plus la réalité du résultat final environ 2 mois avant l'échéance électorale, tout en conservant une marche d'erreur bien plus importante que 3 %.
    - Il faut attendre des sondages effectués 3, 2 ou 1 semaine avant le jour J pour avoir un résultat qui colle vraiment avec la réalité. Donc on se demande pourquoi ils ne se contentent pas d'attendre les résultats !
    Petit bémol, même deux jours avant il y a des imprévus non négligeables. Aucun sondage fait la veille du 21 avril 2002 ne voyait Jospin après Le Pen, certains donnaient même toujours Le Pen à 11%. Il Y a des choses qu'on ne veut pas voir.
    - Enfin, six mois avant une élection, on remarque que 50% des électeurs ne savent tjs pas pour qui ils souhaitent voter. Et que les sondeurs ne publient que rarement le pourcentage des gens qui ne se prononcent pas.
    Bon bah me voilà rassurée.! Encore 50% de la population à convaincre, et 5 mois avant d'avoir de vrais résultats! Ouf !
    Le sondeurs sont un peu les voyantes des temps modernes !

  20. Hold-up dit :

    719 - Vaillant
    Voyez le nombre de sympathisants du PS qui viennent nous dire que Mélenchon ne peut pas gagner et voteront en conséquence !

    Oui, le phénomène est vraiment étrange. J'ai beau me tuer à leur dire que F. Hollande n'a aucune chance de gagner et que je voterais pour ma part et en conséquence pour le Front de Gauche, pour Jean-Luc Mélenchon, ils semblent ne rien vouloir entendre. Pourtant, seul Jean-Luc Mélenchon en 2012 a toutes les chances de rassembler tous les désobéïssants et constructeurs citoyens de France, c'est une évidence. Mais certains naïfs s'enferrent bêtement à voter Futile (PS). Comment peuvent-ils encore y croire depuis leurs échecs lamentables en 2002,2005 et 2007 ? Sur quelle planète vivent-ils ? Comment peuvent -ils voter pour un parti qui n'a pas condamné l'alliance du Pasok avec l'Extrême droite en Grèce ? A ce compte là ce ne sont plus des naïfs ce sont des complices ! Un seul Vote Utile, le vote citoyen, le vote Front de Gauche.

  21. JNSP dit :

    @ Sarah13
    "Aucun sondage fait la veille du 21 avril 2002 ne voyait Jospin après Le Pen, certains donnaient même toujours Le Pen à 11%."

    Personnellement je serais d'accord avec vous si votre phrase commençait par "Aucun sondage publié". Il me semble que de nombreux sondages ne sont pas publiés, par exemple ceux qui concernent un duel de 2ème tour entre deux candidat non sélectionnés par les sondages de 1er tour. Il y en a sans doute beaucoup d'autres.
    D'autre part, mais ça a du déjà être dit, les sondages sont en quelque sorte auto prédictif, j'ai pu en constater l'effet sur moi à différentes occasions, le dernier exemple est mon vote aux primaires socialistes (je sais c'est un grave pêché...)
    devant l'avance de FH j'avais décidé de voter MA puisque le discours auquel j'adhérais le plus n'avait aucune chance de parvenir au deuxième tour. Jusqu'au dernier moment j'ai pensé voter M Aubry alors que son discours n'était pas celui que je préférais. Dans l'isoloir j'ai finalement voté AM. Erreur ?
    C'est très difficile de se débarrasser du vote utile. Pour ce qui concerne le vote utile en 2012 le vote FH ne me semble pas être le vote utile, 5 ans de FH c'est le droite dans les 10 ans qui suivent, la seule chose qui m'ennuie c'est que je suis quand même plus proche des militants de base du PS que de ceux de l'UMP ou du FN, il doit bien donc y avoir une différence.
    Pour ce qui concerne le passage de JL Mélenchon face à Copé, je partage l'opinion de ceux qui disent qu'il s'en est bien sorti, mais je me demande comment il est parvenu à se contrôler face à son attitude ostensiblement méprisante. Evidemment le format de l'émission était dévalorisant pour lui par rapport à Copé présenté un peu comme l'hôte qui accueillait a sa table quelques manants ce qui montrait bien sa grandeur d'âme.

  22. Yves Jamain - PCF86 dit :

    Quelques critiques bienveillantes dans la mesure où je soutiens Jean-Luc Mélenchon, qui est un bon candidat (qui aime bien chatie bien...).
    Le "capitaine de pédalo" était une formule à mon avis contre-productive. En attaquant le candidat, d'une part on risque de se couper d'une partie de l'électorat qu'on veut rallier, et d'autre part on donne prise au présidentialisme que l'on rejette par ailleurs. L'exploitation par la presse était évidente et le retentissement négatif.
    Il vaut mieux attaquer le programme de Hollande, qui n'est effectivement pas à la hauteur des enjeux et ne permettra pas de véritable changement. Faisons de la politique!
    Quand au "je ne participerai pas au gouvernement", ce n'est pas à mon avais non plus la bonne façon d'aborder les choses. Nous sommes pour la construction d'un majorité à Gauche qui agit face au pouvoir de la finance, pour changer la vie des gens. Mieux vaut à mon sens dire que nous (et non "je") participerons à toute action (gouvernementale entre autre) qui s'attaquera au pouvoir de l'argent, et que nous combattrons tout ce qui va à l'opposé de l'interêt des travailleurs.

  23. charles dit :

    Monsieur Copé n'a d'autre arguments que de changer de sujet à tout moment pour se défiler une foi de plus. Il rabaisse le dialogue, se moquant et en essayant de transformer le débat en une rigolade de bistro, et ainsi calmer la tension qui règne sur le plateau télé. Mais malheureusement pour lui il reste face à sont image et de ça politique désastreuse qui affaiblisse le pays de jour en jour, et amène celui ci à un dépôt de bilan. Monsieur Mélenchon il faut beaucoup de courage pour affronter ces génies du mensonge, alors merci au front de gauche et a vous, et bravo !

  24. RIOT dit :

    701-Sonia Bastille
    Vous avez le chic pour plomber l'ambiance. Oui, la France est très endettée, toutes dettes confondues. Je rappelle seulement que le phénomène de l'endettement privé a plusieurs explications. L'euro en 2011 qui a provoqué une hausse spectaculaire des prix. Qui a augmenté les prix ? A qui ont profité ces abus ? Ces hausses n'ont jamais été compensées par une augmentation des salaires adéquate. Les ménages ont connu aussi durant cette période des augmentations de loyers considérables. Conclusion, de nombreux foyers ont eu recours à des prêts pour faire face aux frais incompressibles. (souvent des prêts revolving car les banques refusaient des prêts normaux, les mêmes banques consentant ces fameux prêts aux taux frisant les 20% via leurs filiales ex: BNP/crédit PASS). Voilà la réalité ! Pendant toute cette période, les grandes surfaces, les banques s'en sont foutu plein les poches. Maintenant que les Français n'ont plus de possibilités de recours à tous ces prêts et c'est tant mieux parce qu'il fallait que ça s'arrête, On aurait dû ne jamais permettre ces endettements, faire face à cette nouvelle pauvreté dès qu'elle est apparue, à savoir vers 2002/2003. Maintenant, on culpabilise à fond le petit peuple. J'aimerais vous y voir Sonia. Quand on a des bouches à nourrir et un toit à sauver, on pare au plus pressé. On ne cherche pas à gérer de façon bourgeoise.
    Oui, la France s'est endettée. Comment faire ? sûrement pas accepter les conditions du marché ! Je ne suis pas économiste mais entre des préoccupations humaines et des logiques financières, pour moi y a pas photo. On doit pouvoir payer ce qu'on doit en fixant par ex un taux juste quitte à le faire unilatéralement et préserver l'emploi et le pouvoir d'achat (qu'on pourrait rebaptiser le droit de vivre). Nous avons à connaître le sort des pays du tiers monde à qui le FMI a imposé le même sort. Nous ne nous sommes jamais intéressés à leurs souffrances. Et bien maintenant...

  25. Tiago_Jaïme dit :

    @ Hold-up
    Ce blog est l'un des trésors de Jean-Luc Mélenchon. Il est incontournable. ll est aussi un outil politique et formateur (sur le fond car il n'est pas pédagogique) pour les militants et sympathisants passionnés, particulièrement pour ceux qui lisent les commentaires.

    Il est aussi évident que l'ensemble des textes de Jean-Luc Mélenchon qui nous donnent les pensées et analyses rationnelles ainsi que quelques états d'âme d'un homme politique vrai et déterminé n'a aucun égal chez ses rivaux ou adversaires.

    Alors faisons abstraction de quelques sous_marins socialistes à la ram...asse qui viendraient avec l'intention de nous convaincre de voter FH au premier tour et qui feraient mieux de comprendre que leur patron (pardonne moi FH!) n'a plus sur son frêle esquif à pédales qu'une seule planche de salut, celle de suivre le gulf stream de la Gauche au lieu de pédaler à contre courant sur une mer égée où il ne sait plus distinguer la droite de la gauche et qui pourrait bien l'engloutir.

    Au fait! (ok j'y viens)

    Ce blog ne me semble pas être l'outil pour convaincre les citoyens qui ne sont pas insensibles aux propos de Jean-Luc Mélenchon d'oser voter Mélenchon. Hélas je n'ai rien à proposer. La seule "utopie" qui me vient à l'esprit ce serait une télé web en direct avec des animateurs permanents qui seraient un fil rouge, des journaux télévisés narratifs et explicatifs et des débats thématiques diffusés rediffusés...facile à dire.

    En ce qui me concerne, j'ai adhéré (depuis longtemps déjà) à l'idée que le financement de certaines dépenses de l'état devrait l'être à taux zéro ou presque par la BdF et la BCE. Alors je lis je visualise sur Internet, mais je n'avance pas....Cela parait pourtant une évidence possible mais les doutes m'assaillent.
    Par exemple, je regardais hier soir un documentaire sur l'URSS. J'en ai retenu que la découverte du pétrole dans les années 60 a permis à l'URSS de rivaliser avec les USA...Sans pétrole pas d'argent?
    Quelle sera la limite...

  26. RIOT dit :

    Je ne suis pas économiste, même si j'ai parfaitement compris les causes de cette crise. je ne maîtrise pas du tout certains aspects techniques. Cependant, il me semble avoir un peu de bon sens. Autour de moi, beaucoup de personnes ont des livrets d'épargne ou quelques placements en bourse qui ont beaucoup perdu (des gens qui croyaient au miracle capitaliste et qui s'identifiaient à la classe dirigeante). Pourquoi ne pas faire appel à eux pour un emprunt d'état qui servirait à rembourser les emprunts qui vont très bientôt augmenter (à la veille des élections, je prends le pari que le taux imposé sera au minimum de 7% comme en Espagne car risque d'un gouvernement de gauche) ou mieux encore un emprunt qui servirait à soutenir les PME, les investissements dans les industries innovantes, l'agriculture et par là l'économie...
    Nous sommes plusieurs pays à connaître le même sort, pourquoi ne pas envisager une "préférence" dans notre commerce et nos échanges avec ces pays. Les pays du nord n'ayant pas envie de payer pour nous, nous pourrions nous réunir. Nous avons des atouts: le climat, l'agriculture, la démographie et surtout des cerveaux (qu'il faut absolument garder).
    En ce qui concerne les centrales nucléaires, la sortie est inéluctable dans l'hypothèse où l'on prend la décision de ne pas poursuivre de nouvelles constructions. Que je sache, la durée de vie de ces centrales est limitée et que je sache, certaines sont déjà en fin de vie. Donc, d'ici 2025, je suppose qu'on n'aura pas à prendre la décision de fermer, elles se "fermeront " par la force de l'âge. On ne peut pas dire dans ces conditions que la décision de fermer relève d'un choix politique. Le seul choix dès lors sera de ne pas en ouvrir de nouvelles...Et dans cette hypothèse le coût serait phénoménal car il faudrait assumer non seulement la construction de nouvelles centrales, mais également dans une même période le démantèlement des anciennes. L'argument du coût des pro-nucléaires...

  27. Pat de Basançon dit :

    Jean Luc m'a convaincu. Après l'excellente prestation devant la P..... de Sarko, le fameux copé avec un petit c, je rejoints le front de gauche.

  28. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 727 - RIOT
    "Pourquoi ne pas faire appel à eux pour un emprunt d'état qui servirait à rembourser les emprunts"

    Remplacer une dette par une autre ?
    A mon avis, ce n'est pas d'un emprunt dont nous avons besoin, mais de rentrées fiscales.
    D'impôts sur ceux qui peuvent payer, plutôt que de leur emprunter ce qu'ils auraient du payer en impôt... (= intérêts zéro + justice fiscale)

  29. chaussade dit :

    Mr Mélenchon
    Vous êtes en train de me faire sortir de l'abstentionisme "10 ans". Je trouve la plupart de vos discours trés clair. Vous me donnez envie, enfin, de voter pour un avenir vraiment différent. Comme le dit un internaute "Jean Luc Mélenchon propose une révolution citoyenne dans le respect de la démocratie et dans la paix"
    Réveillez nous encore Monsieur. Bravo pour votre courage politique.

  30. Michel MOUTON-DUBOSC dit :

    Pourquoi ne pas appeler les électeurs à une réflexion proche de celle suscitée par le référendum sur la constitution européenne ? Cela calmerait peut-être ceux qui veulent tuer le débat par des arguments simplistes.
    Autre chose, les Français possèdent une épargne colossale. Pourquoi ne pas lancer l'idée du rachat de notre dette par nous-même ? Cela couperait court à la spéculation. L'histoire nous donne l'exemple des dommages de guerre réclamés par Bismark et payés par les Français beaucoup plus vite que prévu.
    Bon courage pour l'avenir il en faudra beaucoup.

  31. Déliot dit :

    Bravo Jean-luc Mélenchon, je viens de voir les vidéos, c'est excellent ! En fait je me dis qu'il faut réussir à partager ces vidéos pour que les personnes comprennent ce que vous proposez. Le plus important c'est la sincérité, vous l'avez... Maintenant, tout repose sur notre capacité à faire passer le message. Merci. Je comprend bien comme c'est important de faire les réunions de discussion autour de ces vidéos. Il n'y a pas beaucoup d'endroit ou l'on peut discuter comme cela. c'est essentiel.
    Bon courage pour la suite !

  32. Philippe dit :

    Bonjour Jean-Luc,
    le coeur doit continuer encore plus à dicter vos paroles, pour que les idées et principes humanistes qui nous sauvent déjà progressent dans les coeurs d'abord puis les esprits...
    merci d'exister,
    bon vent et bonne mer,
    Philippe

  33. biquard jean michel dit :

    Le débat sur l'energie nucléaire revient au premier plan avec la signature de l'accord entre le PS et les Verts,si cet accord est appliqué un coup trés grave serait porté aux capacités de la france de redresser nôtre industrie de pointe déja largement affaiblie par les délocalisations financiéres encouragées par le gouvernement actuel. La nécéssitè de remettre en question la part du budget consacré à la défense devient une urgence. Ainsi sous les gouvernements de droite ou de la gauche plurielle, les crédits militaires sont reconduits sans débats de fond d’année en année souvent avec une augmentation significative !

    A l’occasion de la campagne présidentielle, il faudrait que le candidat du front de gauche ouvre un grand débat sur le coût de l’armement, alors que les besoins de l’éducation et de la recherche, de la santé sont prioritaires ! Il y a quelques années le parti communiste faisait des campagnes avec un grand impact en montrant qu’avec le prix d’un sous-marin nucléaire on pouvait construire plusieurs écoles ou hôpitaux ! Si l’on veut faire une politique vraiment de gauche, on doit faire des choix, diminuer la part du militaire est nécessaire l’opinion publique est sensible à ces questions, même si peu de choses ont été dite depuis le début de cette campagne présidentielle.

    Un candidate porteur d’un tel projet permettra à la France de retrouver une très grande aura auprès des opinions pacifistes dans le monde et également dans les pays qui souffrent du sous-développemen

  34. Sombre Hemano dit :

    Bonjour M Mélenchon;
    J'ai vu avec intérêt votre débat avec JF Copé et je vous ai trouvé gentil. J'aurais même eu tendance à vous souffler certaines réponses quand (ce n'est qu'un exemple), Copé vous comparait à Georges Marchais. Vous auriez pu répondre qu'il y a peu, une certaine ministre de l'intérieur se proposait d'exporter le savoir-faire français chez le dictateur Ben Ali en matière de répression.
    Le débat sur le nucléaire pour moi est simple; L'énergie nucléaire appartient au passé. C'est une technologie approximative qui ne peut qu'engendrer des nuisances sur l'environnement. C'est dangereux pour la santé. C'est tout simplement de la m... et on n'en veut plus. Quant au déficit de mégawatts que cela risque de provoquer, on pourrait se montrer plus économe en remplaçant tous les systèmes de chauffages électriques énergivores par de la géothermie en appoint avec une autre source.
    Je vous en prie, restez vous-même. ne vous vautrez pas dans la politique politicienne. Ne cherchez pas les alliances avec des partis corrompus. Moi je n'ai qu'un mot d'ordre : "que se vayan todos !" (qu'ils s'en aillent tous) comme en Argentine au début des années 2000. Ce ne sera pas facile de se passer de leurs capitaux pourris mais ce que nous perdrons en pouvoir d'achat, nous le gagnerons en fierté d'avoir viré tous ces faisans à grand coup de pompes dans le derche. N'ayez pas peur de dire que votre but, notre but commun est de faire la Révolution dans ce pays. Hasta la victoria siempre !


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