14sept 11

Agences de notation, crise bancaire, Euro, Critique d’une critique de notre programme, le jour du miracle pour Hollande.

Alerte ! Les voyous de la finance attaquent la France !

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Cette note traite de la notation des banques françaises, de la panique bancaire et de la crise de la zone Euro. J’y évoque aussi le débat sur la sortie de l’Euro pour la Grèce en particulier et pour d’autres en général. C’est peut-être un peu aride mais j’ai pensé que ça éclairait ma façon de voir le moment. Puis je fais une critique de la drôle de présentation, fourmillante d’erreurs, du Programme du Front de Gauche telle que lu par Médiapart. Curieux de la part d’un média dont la réputation de rigueur a été hautement démontrée. Enfin, sourire narquois : j’ai l’explication du miracle dont a bénéficié François Hollande pour devenir de façon si rapide et surprenante le chouchou des sondages. Edifiant et hilarant !

La décision de l’agence de notation nord-américaine qui manie ses appréciations comme des révolvers dans un saloon bondé est profondément irresponsable. Comme d’habitude, sous prétexte d’appréciation objective, un risque est aggravé sous prétexte de s’en protéger. Les banques visées comptent parmi les dix premières mondiales. La décision de cette agence de notation touche donc le cœur du système. Du simple point de vue des gérants de ce système monde, cette note est absurde à moins d’être étendue à toutes les banques du monde qui sont toutes gorgées de papiers incertains et de traites qui ne tiennent que par l’idée qu’on s’en fait. Sur les bases sur lesquelles ont été appréciées les banques françaises par cette équipe de mauvais plaisants, pas une banque nord-américaine ne pourrait ouvrir un guichet ce matin. La nouvelle « note » peut donc faire davantage de dégâts que des milliers d’attentats. Je commence donc par mettre en garde. La guerre des banques est une réalité et à travers elle le pouvoir de peser sur l’économie monde. Cibler les banques françaises ne peut se faire sans arrière-pensée. Ni sans conséquence géopolitique. Je ne le mentionne que pour alerte, pour les naïfs qui oublient de se demander pourquoi les banques allemandes engagées en Grèce et les banques américaines dévorées par les termites ne semblent pas avoir les mêmes problèmes de réputation auprès de ces « agences ». Ceci est une nouvelle démonstration du fait qu’il fallait frapper tout ce petit monde de rapaces irresponsables dès le premier jour dans le premier pays, en Grèce. Au lieu de quoi les pouvoirs des trafiquants ont été augmentés et même institutionnalisés. Une procession de décideurs serviles a passé son temps à vouloir « rassurer les marchés ». Ils les ont placés au sommet de la hiérarchie des souverainetés, avant la démocratie et le peuple. Et pour quel résultat ? On ne peut pas « rassurer les marchés ». Ou on les dompte ou c’est eux qui le font. Les pleutres sont servis ! En juin dernier le pouvoir des agences de notation a été solennisé et augmenté en Europe !  Devant tout ce gâchis, le seul sourire me vient de l’idée que, pour finir, le pire coup que le système capitaliste reçoit vient de lui-même, de sa propre dynamique interne et des horribles conflits d’intérêts qui le caractérise et plonge l’humanité dans le désastre, à intervalle régulier.

Le nouveau plongeon du système financier était  la chose la plus prévisible qui soit. Ceux qui lisent ici mes chroniques peuvent en attester. Comme d’autres, quoi que bien méprisés et réputés ne pas arriver à la cheville des esprits modernes et brillants qui gouvernent les choses et les opinions, j’ai déjà posé le diagnostic maintes fois et par le détail. Pourtant je ne suis ni voyant, ni prophète, ni même grand économiste patenté. Je suis seulement armé de moyens d’analyses qui fonctionnent comme une vraie boite à outils, parfois modestement équipée mais toujours efficace pour comprendre et réparer. L’économie n’est que secondairement une science mathématique. C’est d’abord une science humaine qui combine des facteurs sociaux, culturels et politiques. Enfin quelque soient les bavardages pédants auxquels nous sommes soumis continuellement, aucune économie ne saurait s’émanciper de la loi de la réalité. La réalité c’est que tout repose en dernière analyse sur ce qui est réellement produit et sur la façon dont cela est réparti et mis en circulation. Le système économique de notre chère économie monde actuelle repose sur le mouvement auto entretenu de millions de signes monétaires sans contrepartie équivalente dans la réalité matérielle. D’une façon originale, le système capitaliste s’est découvert une aire d’expansion qu’il croit sans limite ni contrainte, celle du crédit et de la dette, vaste préemption du futur. Mais le futur n’existe pas encore. Les titres de sa propriété circulent déjà pour la valeur de deux ou trois planètes. Illusion. Le système est donc condamné à rencontrer à tout moment l’équivalent moderne du prétendu saint Thomas qui vient et dit « je veux voir si c’est vrai ! ». Le matérialisme historique n’a pas trouvé son maitre dans l’art de rendre compte de la vie des sociétés. Cette considération générale ne m’écarte pas de l’analyse du moment qui mérite davantage de précision, c’est bien évident. Mais je ne veux pas manquer de marquer le point quand il va à l’avantage d’une méthode intellectuelle contre une autre qui est en train de démontrer son aveuglement total. 

Je suis interrogé bien des fois à propos de la sortie de l’Euro de tel ou tel pays. Les questions semblent postuler que ce serait une hypothèse comme une autre. Il n’en est rien. Cette façon de dire me semble négliger un détail. Il n’existe aucun dispositif de sortie de l’Euro prévu par les traités qui régissent l’Europe. On peut théoriquement sortir de l’Union. En pratique cette sortie est d’une complexité et d’une lourdeur institutionnelle considérable. Mais en ce qui concerne le système de l’Euro, rien n’est prévu. Cela ne signifie pas que, du coup, cela ne se fera pas. La vie est plus forte que les traités. Mais je veux juste souligner que l’opération ne saurait être « ordonnée » comme disent, parait-il, les dirigeants conservateurs allemands. Ce sera une noire pagaille aux effets incommensurables sur l’économie de l’union et, par contre coup, sur celle du monde. Notons à ce sujet que les dirigeants allemands feraient bien d’y penser et de ne pas croire leur pays d’avance épargné par ce qui pourrait arriver du fait de leur mesquine et psychorigide façon de gérer la crise.

Je sais qu’il existe à gauche un certain nombre d’amis qui sont partisans de la sortie de l’Euro. Je ne leur fait pas l’injure de les confondre avec les lepénistes qui soutiennent aussi cette thèse mais dans un tout autre cadre d’analyse et de propositions. Ces camarades ont un raisonnement construit avec une forte cohérence intellectuelle. Les circonstances peuvent d’ailleurs réaliser leur attente. Cela seul devrait faire réfléchir plus avant. Peut-on avoir pour projet une situation que la décomposition du système produit mécaniquement ? Je ne néglige pas la force de l’argument réaliste selon lequel la monnaie unique fut installée sur des bases qui travaillaient exclusivement à l’entretien et au développement d’un nouvel ordre néo-libéral spécialement destructeur en Europe. Cela ne suffit pas à me convaincre qu’il serait impossible de changer la règle du jeu tout en conservant la monnaie unique.

Selon moi la monnaie unique est aussi la propriété de la France. Nous avons notre mot à dire sur la façon de la gérer. Pourquoi renoncer à cette position de force ? Il y a de nombreux avantages géopolitiques et sociaux à disposer de cette monnaie unique pour peu que son cadre d’existence soit modifié. Ce n’est pas vrai que c’est soit l’euro et le libéralisme ou la fin de l’euro et enfin la possibilité d’une vraie politique de gauche. Je crois que seule une vraie politique de gauche peut à la fois sauver l’euro et nous faire sortir de la crise. A l’inverse, si l’euro venait à disparaitre je pense que notre projet de gauche et nos objectifs révolutionnaires dans l’histoire seraient plus difficiles à accomplir. Je sais bien que, pourtant, la monnaie unique pourrait s’effondrer. On ferait face, cela va de soi. On saurait quoi faire. Mais si l’euro des libéraux disparait au moment où ce sont les libéraux qui sont chargé de gérer les conséquences de cette chute, le grand nombre paiera deux fois. La disparition d’un instrument de mesure commun éloignerait la possibilité et la faisabilité des principaux objectifs de gauche comme l’instauration d’un salaire minimum européen et l’harmonisation des normes sociales et fiscales par le haut. Enfin le coup porté à l’idée d’une unification politique et sociale du vieux continent serait particulièrement sévère. Faut-il rappeler que cette unification est le but permanent de la doctrine de gauche depuis ses origines ? Parce qu’il s’agit de la paix et du bien-être. Tout cela ne peut être oublié. Ni surtout être oublié de quel prix a été payé dans le passé l’isolement national des révolutions victorieuses enfermées dans un seul pays !

La crise grecque résulte entièrement de l’agression des spéculateurs. Je ne dis pas que les problèmes de la zone euro n’existaient pas avant cela. C’est d’ailleurs de là que viennent les opportunités qui ont été données aux spéculateurs. Oui les problèmes viennent du cadre lui-même ! Et nous étions nombreux à combattre déjà le statut absurde de la banque centrale européenne depuis le premier jour. Pour ma part j’ai voté contre lorsque je siégeais au Sénat. Nous avons été nombreux aussi pour dénoncer la mise en place d’un marché intérieur socialement si dérégulé qu'il menace d’emporter toute l’organisation de nos sociétés. Pourtant quand une crise éclate dont les conséquences s’annoncent si profondes, on est en droit d’examiner soigneusement les méthodes mises en œuvre pour y faire face. On mesure alors bien la stupidité des techniques utilisées dans cette circonstance. C’est le dogmatisme libéral qui a conduit à l’application de recettes aussi éculées que ces politiques d’austérité et de privatisation généralisée imposées de force par le FMI et la Commission européenne. Le résultat était totalement prévisible puisque cette situation avait déjà été observée dans toute l’Amérique du sud. Il faut le souligner mille fois pour que la leçon porte : ce système ne marche pas. C’est cela la tare qui le disqualifie en profondeur dans l’esprit du grand nombre comme du point de vue du simple bon sens. C’est cette expérience qui permet de clamer « ça ne sert à rien de céder aux « marché » et à leurs injonctions ».

Dès lors, ce n’est pas seulement une crise bancaire ou financière ou ce que l’on voudra qu’il s’agit de régler. Ce qui est en cause c’est la légitimité d’un système et d’une orientation politique à gouverner nos sociétés. Cela saute aux yeux quand on prend la mesure de ce qui déclenche ce tsunami. La dette totale de la Grèce ne représente que quelques points du total de la richesse produite par l’union européenne en un an. Deux pour cent et demi ! Le rachat intégral de toute la dette de la Grèce, plus celles de l’Irlande et du Portugal est de … 1000 euros par habitant vivant dans la zone euro. C’est dire que cette somme est largement à la portée d’un prêt à zéro pour cent à la Grèce venant de la banque centrale européenne comme nous ne cessons de le dire depuis l’origine. A contrario, puisque cela ne s’est pas fait, on doit en déduire que le but de ce qui a été mis en place n’est pas de nature économique ou financière mais purement politique. Quoique les inventeurs de  ces mesures cruelles, cupides et brutales prétendent le contraire. Ces gens ont eu les yeux plus gros que leur cerveau. Ils se sont dit qu’une orgie de pilleries était à portée de main. Leur voracité va détruire leur propre écosystème !

Il est vain de spéculer sur une catastrophe finale du capitalisme. Ce système n’aura jamais de fin tant qu’une alternative ne se sera pas mise en place. Les pires destructions sont aussi un aliment pour lui. Faut-il rappeler que c’est d’ailleurs la fonction essentielle de la guerre dans la logique capitaliste ? Pas de naïveté donc. Il n’existe pas de bonnes catastrophes qui seraient un raccourci pour les adversaires du système que nous sommes. A chaque pas il s’agit de proposer des choses raisonnables, c’est-à-dire des remèdes qui épargnent la souffrance et résolvent les problèmes. C’est cela la radicalité concrète dont je me réclame. Là, il faut refuser d’abandonner la Grèce à son sort. D’abord parce que c’est la négation de l’idée de solidarité internationale dont nous sommes les partisans. Ensuite parce que cela ne sert absolument à rien du point de vue qui semble occuper ceux qui s’angoissent. Si la Grèce se trouve expulsée de l’Euro, que se passe-t-il pour elle ? Sa dette reste libellée en Euro. La nouvelle monnaie nationale est profondément dévaluée. La dette pèse plus lourd pour la Grèce. A moins d’être reformulée dans la nouvelle monnaie nationale. C’est-à-dire perdre trente à quarante pour cent de sa valeur, peut-être bien davantage. Tant pis pour les capitalistes qui ont été pris les mains dans ce trafic dira-t-on. Ce n’est pas faux. Mais le résultat reste le même : les banques qui possèdent ces titres s’écroulent. Retour à la case départ du raisonnement. Qui peut souhaiter cela ? Encore une fois je le précise, cela peut bien finir par se passer comme ça et tout y conduit. Ce sera alors un autre débat : comment faire face. Dans l’immédiat la ligne de combat ne doit pas être abandonnée. Il ne faut pas laisser tomber la Grèce. Si ce n’est par solidarité européenne que ce soit par réalisme. Si la Grèce tombe, elle nous tombe dessus ! Que ce soit par compréhension du fait que les raisons qui conduiraient à éjecter la Grèce s’appliqueront ensuite à n’importe quel autre membre de l’Union jusqu’à ce qu’il ne reste plus sur le vieux continent qu’une sorte de grosse zone mark sous cache sexe Euro entourée de nations clochardes sans domicile bancaire fixe. Cette ligne de résistance et de proposition concrète c’est celle qui demande à la banque centrale européenne de racheter directement la dette de la Grèce à taux zéro. Cela fournit la liquidité et tue la spéculation. C’est la solution qui ne nuit qu’au dogme libéral. Son seul risque est de faire baisser la valeur de la monnaie unique face au dollar. Mais ce sera un bienfait en réalité que cette baisse qui soulage le handicap d’un euro fort pour les producteurs de la zone euro sur le marché mondial.

On m’a demandé à plusieurs reprises si pour faire face à la crise bancaire il fallait nationaliser ou recapitaliser. Ma réponse est que la société doit reprendre le pouvoir sur la finance. Recapitaliser ? Qui le ferait ? « Le marché » ? C’est son affaire. L’Etat ? C’est une autre affaire. Ce ne pourrait-être, dans ma logique qu’en échange de prise de participation, à l’euro près dans le capital de la dite banque. Notez que si cette méthode avait été appliquée lors du dernier plan de sauvegarde, l’état aurait récupéré cinq milliard à la revente au lieu des pauvres sept cent millions dont s’est rengorgé Nicolas Sarkozy. Mais cette recapitalisation équivaut à une nationalisation. C’est là la question. Nationaliser des déficits et des dettes est-ce la bonne idée ? Ce n’est pas le principe que j’interroge, bien sûr,  puisque le programme partagé prévoit ces nationalisations. C’est le moment, l’opportunité. A quoi sert la banque ? A fluidifier l’économie en injectant l’argent nécessaire. A organiser l’épargne. Et ainsi de suite. C’est pourquoi le programme prévoit la constitution d’un pôle financier public. Les nationalisations ne peuvent avoir de sens qu’en relation avec la constitution de ce pôle et à son service. En précisant de surcroit que l’idée du programme partagé est d’y associer les réseaux mutualistes et coopératifs avec en vue notamment une inscription territoriale décentralisée de la prise de décision de financement.  Donc ce qui est premier c’est la mise en place de ce pôle et de ses objectifs. Pas dans l’absolu.  

Je le surligne pour bien indiquer qu’il ne suffit pas de nationaliser pour régler le problème qui nous est posé. La gauche a nationalisé quasiment tout le secteur bancaire après 1981. Cela n’a pas changé les objectifs ou les méthodes de ces banques. Les nationalisations de Gordon Brown en Angleterre n’ont rien changé à la politique prédatrice de ces dernières. La leçon est que si la propriété publique est une condition nécessaire elle n’est pas une condition suffisante. Il y faut le plan et les objectifs. C’est la raison pour laquelle la question de la nationalisation posée pour être appliquée alors que c’est Nicolas Sarkozy et la droite qui gouverne ne peut avoir qu’un sens : serions alors d’accord pour socialiser leurs dettes ! Croire qu’une nationalisation opérée par Sarkozy commencerait le socialisme en France est un délire. Croire qu’il suffit prononcer le mot nationalisation pour avoir notre accord sans autre condition est mal comprendre notre projet.

Un qui n’a pas compris grand-chose au programme partagé, c’est, hélas, Médiapart. C’est surprenant de la part de ce média qui compte quand même quelques fines plumes de l’analyse matérialiste de l’économie comme Laurent Mauduit. Curieusement la lecture de notre texte est alignée sur les canons d’analyse du PS auquel tout est souvent ramené. Je comprends que celui qui a écrit le résumé ne soit pas marxiste. Mais au moins pourrait-il être assez keynésien pour comprendre la logique d’un projet qui repose sur une redistribution massive elle-même assise sur le retour des dix points de richesses pris par le capital sur le travail. Je ne parle de tout cela que parce que je suis nommément cité et, bien sûr, pour me mettre en contradiction avec moi-même dans la mesure où ce  programme serait censé démentir mon souci de crédibilité. Comme on m’y reproche à de nombreuses reprises les « imprécisions » et autres « manques de financement » quoiqu’il n’y ait rien de plus évident que cela dans ce document, je me permets de faire amicalement remarquer aux rédacteurs leurs propres erreurs et approximations qui elles sont incontestables, à l'opposé de la rigueur d'analyse qui fait la réputation de ce média.

Par exemple, la présentation de notre proposition de SMIC à 1 700 euros est particulièrement biaisée. En effet Médiapart indique que notre programme "prône un SMIC à 1 700 euros net par mois. Il est aujourd'hui de 1 365 euros … brut". Ça ressemble à de la gonflette bien agencée pour nous montrer comme des "exagérés" qui avancent des propositions folles. Or Médiapart passe sous silence que nous proposons d'abord le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012. C’est exactement la revendication de la CGT. Et nous fixons ensuite l'objectif d'un SMIC à 1 700 euros nets dans la législature qui durera jusqu'à 2017. Cela n'a donc aucun sens de mettre en face les 1 700 euros nets que le SMIC atteindra dans quelques années si nous gouvernons, et ses 1 365 euros bruts actuels.

De même je suis consterné par la confusion faite dans le résumé de Médiapart entre notre proposition de salaire maximum et celle sur le  revenu maximum. Le rédacteur n'a pas saisi la distinction entre le salaire et le revenu (qui concerne toutes les formes de revenus, salariaux ou non) alors qu'elles sont clairement distinguées et expliquées dans notre programme. Cela conduit Médiapart non seulement à déformer gravement ces propositions mais même à attribuer au Front de Gauche une proposition qu'il n'a jamais faite. Lisez plutôt : "serait instauré un salaire maximum de 30 000 euros par mois, dans le public et dans le privé." Or il s'agit là du chiffre du revenu maximum, que nous avons fixé à 30 000 euros par mois, en référence à 20 fois le revenu médian. Et non pas du salaire ! Le salaire maximum n’est pas un montant mais un rapport entre le plus élevé et le plus bas salaire. Rien à voir ! Et cela précisément pour que cette mesure soit un outil pour augmenter tous les salaires, à commencer par les plus bas. Notre salaire maximum consiste à imposer un écart maximum de 1 à 20 entre les salaires d'une même entreprise. Une proposition qui a aussi été avancée par la Confédération européenne des syndicats. L'intérêt de fixer un écart et pas un niveau plafond est d'enclencher un cercle vertueux dans lequel l'entreprise est obligée d'augmenter d'abord les plus bas salaires si elle veut augmenter les plus hauts. Cette dynamique salariale dans l’entreprise est totalement rendue invisible par la manière erronée qu'a choisie le rédacteur de Médiapart pour présenter cette proposition. Ces quelques exemples ne sont malheureusement pas isolés. Mais peut-être ce rédacteur ignorait-il que le smic à 1700 euros est une revendication de la CGT et que le salaire maximum vient des syndicats européens. Je ne crois pas savoir que Médiapart ait une « position » à leur sujet.

Le plus décevant et sans doute le moins pardonnable est la confusion faite entre notre position sur les retraites et celle du PS. Le débat a été assez vif à l’époque, et encore à présent, pour que personne ne puisse jouer le rôle de l’ingénu mal informé des détails ! Médiapart fait comme si nos propositions étaient "du moins sur le papier" similaires à celles du PS. Alors que "sur le papier" aussi, elles sont justement très différentes ! Le rédacteur affirme que, comme le PS, à qui le beau rôle est donné sans cesse, nous revendiquerions le retour de l'âge légal de la retraite à 60 ans. S'il s'agit bien de l'intégralité de la proposition du PS, ce n'est pas du tout l'intégralité de la nôtre. C’est la suite qui compte, ce que sait même un débutant en politique. Notre programme partagé propose en effet "la retraite à 60 ans à taux plein" avec "75 % du salaire de référence". Cela fait une différence majeure par rapport au Parti Socialiste qui est favorable à l'allongement de la durée de cotisation à 41 annuités et au-delà. Pour nous, la proposition du PS réduit la retraite à 60 ans à un droit au rabais pour les retraités qui partiront avec une pension misérable. Cet exemple montre que le risque est grand de voir le débat des présidentielles patauger dans les à peu près de résumés écrits à la va vite et mal documenté. Ce qui est embêtant c’est que ce soit aussi le cas-là, dans Médiapart, un média sur lequel on compte pour faire vivre un débat sérieux.

Voici un sujet plus drôle: le feuilleton des sondages. Il s’agit de François Hollande. J’avais posé une question. Comment se faisait-il que dès la disparition de DSK, en cinq jours, alors que Martine Aubry était le numéro deux des sondages, François Hollande soit passé en tête ? Quel acte avait-il posé pendant ces cinq jours qui l’avait signalé au grand public en le propulsant si haut, si vite, si fort ? Aucun acte, aucun discours en particulier. Rien. Donc c’était un pur miracle. Le doigt de Dieu surgissant des nuages pour se poser sur son front aussitôt rayonnant. Un observateur attentif a cependant tôt fait de repérer les ficelles qui agitent les marionnettes.  Là aussi. Voyons cela. Le champignon sondagier a éclos dans un journal dirigé par un de ses partisans les plus fidèle, Laurent Joffrin, au « Nouvel Observateur ». C’est un sondage TNS-SOFRES. Pile poil efficace pour créer la prophétie auto réalisatrice et le panurgisme médiatique habituel après un moment de sidération et en profitant du vide. Ce qui s’est produit. Cela s’appelle du conditionnement. Mais peut-être que la photo était bonne ce jour-là, pour parler avec le vocabulaire parapluie des amis des sondages. Une « honnête-enquête-un-thermomètre-a-un-moment-donné » bla bla. Peut-être une autre fois. Mais pas celle-là. Et ce n’est pas moi qui le dit. Voici en effet la mise au point publiée par la Commission des sondages que l’on aimerait trouver plus souvent aussi vigilante. Lisez et méditez par quels moyens nait une réputation. Voici le texte de la mise en garde de la Commission des sondages : « Dans son édition du 25 mai 2011, Le Nouvel Observateur a publié un sondage relatif aux premier et deuxième tours de l'élection présidentielle de 2012 réalisé par l'institut TNS-Sofres ».  « Les choix retenus par l'institut pour établir, à partir des redressements effectués, les intentions de vote relatives aux hypothèses de premier comme de second tour sont caractérisés par un défaut de cohérence interne au regard de l'objet d'un sondage qui, dépourvu de toute valeur prédictive, doit se borner à refléter l'état de l'opinion au moment de sa réalisation. » Défaut de cohérence ! Mazette ! Voici la suite qui n’arrange rien. « En conséquence, et en l’absence de toute manœuvre imputable à l’institut, la commission exprime des réserves sur le caractère significatif des intentions de vote publiées qui ne reflètent pas les résultats de l’enquête après application aux réponses des personnes interrogées des méthodes de redressement habituellement admises. »

Ah ! Ah ! « Les intentions de vote ne correspondent pas aux réponses des personnes interrogées ». Bigre c’est grave ! Surtout que la Commission ne parle pas des résultats bruts. Elle parle des résultats une fois « redressés », ce qui est déjà bien aimable. Mais, dans ce cas, la Commission met en cause un usage du « redressement » qui ne correspond pas aux « règles habituellement admises » ! A cette occasion donc ont été appliquées des règles spéciales. Lesquelles ? En quoi ont-elles permis le miracle dont a bénéficié François Hollande ? Voilà ce que chacun doit pouvoir imaginer. Bien sûr, cette fois là encore, les rédacteurs qui ont commenté cette puissante « enquête » ont avalé tout rond le résultat. Ils ont glosé dessus sans autre forme de scrupule. Sans doute devait-il leur convenir assez pour qu’ils se sentent dispensés du devoir professionnel de vérification des sources. S’ils l’avaient fait peut-être se seraient-ils rendu compte, comme la Commission l’a fait, que des « règles » qui ne sont pas « habituellement admises » avaient été appliquées ? Mais peut-être qu’un autre résultat ne les intéressaient pas. Oublions les amis bien placés de François Hollande. Ils font leur travail. Ce qui est drôle c’est de voir comment ses concurrents sont naïfs et peu aguerris au combat. Ils méritent de perdre ! Car face à Sarkozy et à l’extrême droite il faut des coriaces qui ne se laissent pas intimider par un « institut de sondage »! Mais ça ne veut pas dire que si Hollande sait comment avoir de bons sondages il soit capable de les transformer en vote. La suite au prochain numéro.

 


502 commentaires à “Alerte ! Les voyous de la finance attaquent la France !”
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  1. JR84 dit :

    Bonsoir Jean Luc, je n'ai malheureusement pas pu suivre l'émission de ruquier hier soir mais à la lecture des commentaires ci-dessus je pense que le moment est venu, pour toi, en tant que candidat du Front de Gauche, de te faire désirer par les médias. Comme je l'ai déjà écrit, ici, précédemment, tes apparitions deviennent des buzz et les taux d'audiences des émissions où tu apparait, explosent les compteurs. Ils vont avoir besoin de toi pour l'audimat (le cac40 des médias!) alors dorénavant, choisi tes présences audiovisuelles, fuit les journaleux sans talent, et continue de porter notre projet comme tu le fais. A chacun d'entre nous d'expliquer notre programme au fin fond des campagnes ou quartiers reculés et ainsi de toucher le plus grand nombre de nos concitoyens sans attendre que les télés daignent entendre nos propositions pour une réelle alternative. Fraternelles amitiés militantes cher Jean-Luc.

  2. enaux philippe dit :

    bonsoir
    moi ce qui me chagrine le plus c est que l on sois obligé de voté toujours pour les mèmes,
    pourquoi empécher les ouvriès de se présenter au élection présidentielle avec l obligation d avoir les signatures des maires.
    les gents qui nous gouvernent ne connaisses nos problémes juste parce que on leur a racontés nous nous le vivons au quotidien.
    Ces personnes ne finissent pas le moi avec zéro euro en poche et les trois quart de leur salaire ne part pas dans les frais d essence juste pour aller travailler pour ce qui est des loisirs vue se qui nous reste d argent on préféres le dépenser dans la nourriture
    cordialement
    Ph Enaux

  3. EVE37 dit :

    Hier sur France 2, tout le monde a pu constater que les deux intervieweuses ne laissaient pas finir Jean-Luc Mélenchon, dans ses explications sur la dette, sur Marine Le Pen, sur Papandréous, elles étaient aidées par le sieur de Closet, grand pourfendeur de fonctionnaires, il a réussi malgré tout à en placer plus qu'une, et cet acharnement l'a rendu sympathique aux yeux des invités et du public, je crois que plus Jean-Luc Mélenchon se fera mitrailler de questions, plus les journalistes seront odieux avec lui, plus il passera pour une victime et sa répartie, son bagout lui permettront de développer ses idées et le rendront crédible. "Face aux banques, moi j'aurais résisté, je ne me serais pas couché, comme l'a fait le premier ministre grec, la France est un pays de résistants", en développant de tels arguments, il va redonner au peuple la place qu'il mérite. Le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas n'ont pas fini de raisonner sur les plateaux de télé.

  4. Yves Resse dit :

    Ce soir journal soir3 national de 23h :
    DSK (encore et toujours) pratiquement tout le journal pour ne rien dire et rien apprendre et surtout sans aucun intérêt pendant près de 20minutes, Fête de l'humanité (3 jours, 500000 visiteurs) moins d'une minute.
    Du journalisme ? cherchez l'erreur !

  5. RISPAL T. dit :

    @ cronos ; @ berdague
    Je suis vraiment conservateur : lorsque Cronos reporte la passivité de nos compatriotes sur Chéréque, je partage son avis sur le syndicaliste qui est à l'origine de la loi inique sur la représentativité, mais nos compatriotes ont très peu manifesté contre la loi sur les retraites, alors que 37% des diplômés de 2009 n'avait toujours pas trouvé de travail en Octobre 2010, même les parents de ces étudiants n'ont pas fait gréve. Voilà pourquoi je ne crois pas à la révolution civique (je le regrette).
    Je redoute un second mandat de N.S, mais l'élection de DSK aurait provoqué le même rejet.

  6. David dit :

    Bonsoir,
    J'ai regardé l'émission de Ruquier de samedi soir dernier.
    Je suis un sympathisant des idées du FdG et de Mélenchon, j'essaye de défendre ces idées auprès de mon entourage, et je me suis souvent retrouver face à la question "mais pour les PME et les TPE, le SMIC à 1700, passage à 10% de CDD max, comment vont -elles tenir, alors que déjà beaucoup de ces petits patron ont du mal avec la crise, etc?" Et je ne savais pas quoi répondre face à celà. J'imaginais peut être des aides de l'état pour les PME, ou je ne sais quoi.
    En entendant Audrey Pulvar poser cette question à Jean-Luc Mélenchon, je me suis dit tiens je vais enfin avoir la réponse pour clouer le bec à tout ceux qui disent "nan ce serai bien, mais c'est pas possible". Mais hélas la réponse de Jean-Luc Mélenchon m'a déçu, je l'ai trouvé évasive, ou je ne l'ai pas compris peut être. Mais en tout cas elle ne m'a pas convaincu, moi qui suis normalement en accords avec ses discours.
    Alors si quelqu'un pourrait m'expliquer que répondre au gens qui me pose cette question "Comment tiendront les PME et les TPE avec un SMIC à 1700€?"
    Car j'essaye d'acquérir des notions en économie, de comprendre mieux ce système, et les interventions de Mélenchon dans les médias aide je trouve à mieux comprendre et à ne pas tomber dans des pièges. Mais sur ce point, il ne me semble pas, que pour des petits patrons (ayant 3 ou 20 salariés), il soit possible d'augmenter les salaires de 500 ou 600€ par employé, alors que ces patrons ne touchent eux que 2000 ou 3000€. Alors si quelqu'un pourrait m'expliquer celà je lui en serai reconnaissant.
    Merci

  7. nam dit :

    Pour ce qui est des immigrés qui voleraient les pauvres par leur présence, cet argument est tellement débile qu'il faut revenir à la base avec ceux qui l'évoquent : nous sommes une société regroupant un ensemble d'humains qui vivent ensemble. La richesse est produite par chacun de ces humains et chacun d'eux profite de celle-ci. Si le nombre d'individus augmente, alors le nombre de personnes produisant augmente également, ce n'est pas uniquement le nombre de personnes profitant des richesses qui augmente.
    Le raisonnement disant que les immigrés volent les non-immigrés par leur présence conduirait à dire que moins il y a de gens, et plus on a de richesses, donc ça conduit à dire que pour que les gens vivent mieux, il faut réduire leur nombre. Or c'est faux. Moins il y aura de gens et moins vite la technologie pourra se développer, moins il y aura de culture produite, etc. et ça notamment parce que la production concerne de plus en plus les biens non-rivaux, ceux qu'on peut donner sans en être dépossédés (toute la connaissance, la culture, la technique...), et que la production de biens "rivaux" est directement liée à l'évolution de la technique.
    Le seul problème à la limite posé par l'immigration est non pas d'ordre économique, mais d'ordre culturel on va dire. Les personnes obligés de venir ont du mal à s'adapter aux coutumes auxquelles elles ne sont pas habitués. Et ce problème est bien plus gênant pour les immigrés que pour les natifs. Les victimes premières ne sont pas les français mais les immigrés (qui sont des humains eux aussi et ont le droit à la même dignité).
    Je pense qu'il est important de mettre en avant le fait que c'est avant tout l'humanité entière qu'il faut avantager et non pas juste les français qui ne sont qu'une...

  8. Gabriel dit :

    Bravo m. Mélenchon,
    je viens de regarder l'émission de Ruquier et je suis atterré de voir à quel point il est impossible d'exprimer une idée sur ces plateaux de perroquets vitupérant, gueulards, bornés, n'ayant qu'un seul objectif : interrompre chaque phrase qui commence à dire quelque chose de cohérent. Ces andouilles teigneuses et bordéliques qui répètent toutes les idioties en vogue, qui n'ont aucune pensée mais seulement des réflexes médiatiques !
    Comment faites-vous pour supporter tout ça ? Pour ne pas partir pour échapper à toute cette nullité vaine ? Pour ne pas les vomir avec leur fausse bonne conscience, leur arrogance absurde?
    Je suis admiratif, et pourtant est-il vraiment utile d'aller sur ces plateaux ?
    Allez, bon courage!

  9. Rémi dit :

    L'émission avec Ruquier eût été gratifiante si Mme Polony avait pu fermer son clapet, mais non, façon Aphatie, elle a été insupportable. Même M. De Closets a été moins arrogant que cette dame !
    Toute cette émission laisse un goût de "c'est beau de rêver, mais ce n'est pas réaliste".
    De la médiacratie divertissationnalisante, encore une fois.
    Tenez bon M. Mélenchon, ne nous lâchez pas, bon courage!

  10. AG91 dit :

    A-t-on le droit d'écrire ici la déception ressentie à cette fête de l'Huma ? Question basique : pourquoi le PS aurait il sa place à la fête de l'Huma ? Qu'attendre d'eux ? Des strapontins ? DSK soutient Aubry qui, elle, vient à la fête de l'huma. Cherchez l'erreur. Ségoléne habillée de rouge se pointe et elle aurait sa place. Ah bon je croyais que la fête de l'Huma c'est la place au peuple, je ne comprend plus rien, pourquoi n'ont ils pas été hués ? Peut être qu'au fond on est trop gentil, des fois qu'ils nous laissent des miettes.
    Et puis une impression qu'on n'y croit pas, si peu de tracts du Front etc. C'est quand qu'on révolutionne citoyen ? on attend quoi ? On fait comment pour entrer en désobéissance ? On attend le prochain Republique Bastille Nation ? Comme dirait Lordon sur ce trajet il n'y a aucun lieu de pouvoir. Irons nous en manif devant le Medef ? C'est quant qu'on part gagnant ? Désolé un coup de déprime, les mojitos peut être ?
    Oh bon ça sera pas publié je pense, pourtant c'est la base qui essaie de se faire entendre un peu.

  11. Berdagué dit :

    A la base je ne ressens pas du tout ce tu dis AG91, comme quoi la subjectivité est toujours à l'oeuvre.
    Incroyable 4 jours, ça a commencé fort le jeudi soir, pour se terminer avec 3 discours très politiques de Patrick Le Hyaric qui a affirmé sans aucun état d'âme tout l'engagement du quotidien l'Humanité pour le Front de Gauche et la victoire des élections à venir, aucun doute et spéculations, puis notre candidat, talentueux, brillant en forme et déterminé dans la résistance, puis Pierre Laurent presque aphone appuyant dans la reconnaissance du talent de Jean-Luc Mélenchon et indiquant déjà la détermination du PCF de ne pas ètre le strapontin de la soc-lib-démo et en fin de discours questionnant : " Le Ps " êtes-vous à gauche ? La réponse est évidente. Non ! Comme pour 2005. AG91 J'ai essayé de vendre le PPP 2 euros à Montebourg le baron quel radin ! Il voulait que j'échange avec son programme bleu ça a été niet, je lui ai dit de rejoindre le PG/FdG, comme pour le Benoit Hamon de la dite aile gauche, je lui ai signifié la coquille dans l'Huma quant à sa nouvelle fonction de porte parole, quant à la gente féminine PS j'étais pris ailleurs avec des camarades. Formidable cette "fête", j'ai pu échanger avec Alain Krivine des paroles, ce n'est pas la première fois et rencontré beaucoup de militantes et militants de Lutte Ouvrière très à l'écoute. A suivre, sans désespérer. Maryse Dumas ! Quelle camarade de joli nom.
    Le programme du PPP s'est vendu comme des petits pains et ce n'est pas fini, bonne lecture à amender et discuter.

  12. Michèle dit :

    "Mariage pluvieux, mariage heureux!" pour le dicton et pour la poésie: "du soleil comme s'il en pleuvait" avec un immense arc-en-ciel pour mettre des couleurs à notre fête.
    Cette fête du Programme Partagé a soutenu le parti du Bonheur Partagé et maintenant place à la vie enfin possible, animée de l'espoir et de la détermination pour rassembler, transmettre, et gagner.

  13. redline69 dit :

    bonjour,
    Je vous rassure, j'ai pas regardé DSK à la télé ! En réalité ce personnage responsable de la situation des Grecs dans le plan de sauvetage bidon, qu'il ne mérite pas un regard de la part d'une personne qui soutien le Front de gauche !
    Son rôle envers les Grecs est d'une gravité absolue.

    Mais c'est pas lui dont je voulais parler, mais de Martine Aubry venue très vite à la fête de l'Huma qui nous occupe et nous interpelle pour faire sa "belle" alors que l'on apprend par la presse qu'elle est en réalité la candidate de substitution du sieur DSK ! Jean-Luc Mélenchon était il au courant pour ce pacte avant de rencontrer brièvement Martine à la fête ? J'enrage de voir qu'une "amie" de DSK puisse venir rouler des mécaniques à la fête alors que son rôle n'est pas bien clair au PS.
    Plus je regarde le projet de primaire PS, plus je me dis qu'on veut tromper le peuple de gauche.
    Personnellement, je ne soutiens pas le Front de gauche pour qu'il serve de marchepied à Martine ou François ! J'ai l'impression que le PS commence à avoir des doutes sur son rôle à l'élection 2012 et qu'il vient pour nous piquer et nos idées et nos électeurs. Soyez vigilant et soyez sûr que d'une chose, avec le PS nous aurons la même chose qu'avec Sarkozy ! Rien de plus ! Rien de moins !
    Votons pour le FdG et que les socialistes, les vrais, se réveillent de leur cauchemar d'un candidat à la Valls plus près des idées d'un Fillon, que d'un Mitterrand.
    cordialement

  14. Daniel MERINO dit :

    @ "Un binôme qui va faire long feu: JL Mélenchon et P.Laurent. "
    Attention au sens de cette expression car vous dites le contraire de ce que vous vouliez en réalité dire (même si tout le monde comprend ce que vous vouliez dire.)
    faire long feu (définition Le Robert) : "ne pas produire l'effet attendu; échouer" Métaphore de la langue technique des artificiers, où faire long feu signifie "s'allumer trop lentement pour pouvoir faire exploser la cartouche", en parlant de son amorce. Le sens métaphorique (1826) est celui de rater.
    Donc, souhaitons ensemble que Pierre Laurent et Jean-Luc ne fassent pas long feu mais embrasent les coeurs et les esprits et qu'à la lumière d'un immense feu d'artifice nous fêtions la victoire de la vraie gauche, c'est-à-dire du peuple.

  15. Delbrayelle Gilbert dit :

    Il me semble que tous ces commentaires laudateurs concernant Mélenchon chez Ruquier et toutes ces critiques dans le même sens des chroniqueuses Polony et Puvlar font un peu... comment dire.. trop ? C'est gênant ce partisanisme.
    (Je précise que je suis un chaud partisan de Mélenchon)
    > Les journalistes font leur boulot et il faut arrêter de dire que Mélenchon n'a pas le temps de répondre
    > Il faut reconnaître que Jean-Luc Mélenchon n'a pas répondu sur les PME. Il a simplement répondu (après un temps de réflexion palpable) qu'il espérait que les carnets de commande des PME gonfleraient si les salaires augmentent. C'est quand même pas si sûr et en tout cas pas tout de suite forcément
    > Sur l'augmentation du SMIC, quid des autres salaires ?
    > Sur le retour de la retraite à 60 ans à taux plein, quid du financement ?
    > Sur la dette, son raisonnement sur les 7 ans est-il crédible ? J'ai encore du mal à me faire une opinion.
    > Sur les tranches d'imposition, le "On prend tout" ne passe pas. (Il ne suffit pas de gloser sur Pulvar qui a dit "Pourquoi travailler plus"). Psychologiquement, il suffisait de faire des tranches jusqu'à 90 ou 95%
    > Sur les 10% à reprendre au capital pour redonner aux salaires, il nous dit que 10 % du PIB, ça fait 195 milliards... Mais est-ce aussi simple ? Où est le calcul précis ? Va t-il sortir 195 milliards dès 2013, s'il est élu ?

    Ce qui a été très positif, c'est la sincérité et l'émotion qu'il fait passer tout comme sa conviction à faire bouger les choses.
    Mais il faut travailler des réponses précises, argumentées et chiffrées sur les financements. Il dit souvent qu'il y a de l'argent et qu'il a dit cent fois comment on allait financer mais en fait, je ne l'ai jamais entendu développer, chiffres précis à l'appui...

  16. Bonjour
    C'est ici que je viens prendre connaissance de ce qui se passe, prendre la température - Je n'ai pas regardé l'émission de Ruquier (qui se chatouille pour se faire rire - ça m'insupporte !). Les commentaires sont très intéressants car les avis opposés s'y trouvent. J'avais envie de dire au sujet de Montebourg...il me donne l'impression de se ménager, soit PS, soit Front de Gauche. Pour moi il ne s'engage pas aussi franchement que je le voudrais. Dommage ! Quant à Jean-Luc Mélenchon, il fait visiblement peur à la droite réac et ça bravo ! Je l'ai déjà dit ici je crois, même si je le vois difficilement accéder à la magistrature suprême, il n'en reste pas moins qu'il est le seul à avoir le courage de parler franchement et que nous avons intérêt, nous les citoyens lambdas, à lui donner le maximum de voix aux primaires afin de lui donner le poids et la représentation voulus qui peuvent nous aider dans le prochain gouvernement !

  17. Berdagué dit :

    Comme je ne suis pas un adepte de réflexologie très fumeuse et insultante, je tiens à saluer la présence à la fête de toutes, tous les camarades du "village" international, en particulier les camarades Afghans qui ont subi les assauts des pires religieux avec l'aide militaire sophistiquée des Etats-Unis et de tous les services occidentaux, il doit bien y avoir quelques archives et dossiers de tous ces amis terroristes à faire valoir du coté de la DGSE, ça doit être assez encombrant. Pendant 14 ans des femmes avaient des responsabilités politiques, avec des métiers comme professeurs, médecins etc mais voilà leur tort : être communistes. Alors les donneurs de leçons " démocratiques"...

  18. @ 363 Berdagué
    Merci mille fois, camarade, pour ton témoignage revigorant et plein d'espoir. Ca nous change de trop de propos défaitistes et démobilisateurs d'hier sur ce blog. Il y a assez d'opposants au Front de Gauche en dehors de lui pour que ses partisans s'y mettent ! Il faut savoir ce qu'on veut et si nos adversaires réalisent que beaucoup d'entre nous ne croient pas eux mêmes au programme partagé du FdG, ou chipotent sans cesse sur des détails, les chiens de garde de l'oligarchie transformeront la brèche qu'on ouvre devant eux en boulevard en leur faveur.
    N'ayant pu malheureusement me rendre à la fête de l'Huma, j'ai regardé sur la chaîne LCP, les trois discours retransmis en direct. Je les ai trouvés excellents et marqués par une volonté salutaire et évidente d'unité et de détermination.

    @367 Delbrayelle Gilbert : " Les journalistes font leur boulot"
    Non, non, mille fois non ! Ce ne sont pas les individus qui sont en cause (quoique...). Ne pas voir le caractère stratégiquement capital (avec jeu de mots) du rouleau compresseur médiatique dans le formatage des cerveaux, et ce dans toutes les démocraties (Murdoch chez les anglo-saxons, Berlusconi en Italie etc...) c'est passer dramatiquement à côté d'une réalité incontournable du système, qui peut se résumer à l'équation suivante, valable à l'échelle de la planète, au-delà de sa déclinaison française : dictature des marchés + dictature médiatique = triomphe du capitalisme sauvage mondialisé.

  19. redline69 dit :

    Alors là c'est trop !
    Je viens d'apprendre qu'un labo médical n'allait plus livrer de médicaments aux hôpitaux de Grèce car il ne payent plus les factures !
    Cà le lendemain du passage de l'autre du FMI et alors qu'on clôture la fête de l'Huma où l'on a exposé justement si bien les réalités du FMI et de la bonne pensée européenne.
    L'ancien du FMI expliquerait d'autres part qu'il fallait éponger la dette de la Grèce, mais il oublie de dire qu'il à prêché l'inverse il y a quelques mois !
    Pouvons nous avoir confiance aux socialistes qui disent un jour une chose, et l'autre le lendemain? Le Front de Gauche à t-il intérêt à recevoir certains membres du club des éléphants ? Et pour quoi faire réellement !

  20. Mario Morisi dit :

    A mourir de rire, si l'on n'avait pas plutôt envie de sortir les gants de boxe. En réaction à Jean-Luc Mélenchon et à nous, le FdG, l'Obs donne la parole à un blog modem qui pousse des cris d'orfraie en nous attendant appeler à l'incendie de la plaine (la connotation doit lui échapper, au pote de Bayrou). Mieux, BFMTV, dans sa notre de dessous de vidéo, écrit "Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche a fermé ce dimanche la Fête de l'Humanité à la Courneuve en région parisienne. Dans un discours fleuve, il a appelé le peuple à s'unir et à résister." Un discours fleuve de 13 minutes et 40 sec, ah, on peut dire qu'ils mouillent, les bénéficiaires du système, et qu'ils en perdent la notion du temps !

  21. vaillant dit :

    Ne restez pas sous-informé, Jean Louis Charpal plus grave que ce que vous dites pour le résultat des élections c'est ce que vous pouvez lire dans les communiqués des syndicats de journalistes accessibles sur google. Tapez communiqués SNJ cgt et surtout communiqués SN cgt afp (29septembre2010).
    Je pense que vous savez que les journalistes du privé sont les employés des intimes de Sarko et ceux du service public de Sarko puisqu'il s'est arrogé le droit de nommer à la place du CSA les dirigeants des chaines et des radios. Si les Français ne comprennent pas ça (c'est aux militants de les informer) l'équation que je donne : main mise des médias = victoire de Sarko.
    Si les Français comprennent (45 millions inscrits sur les listes) c'est duel Sarko Mélenchon au 2ème tour.

  22. Critique dit :

    Tout à fait d’accord avec le commentaire 367 de Delbrayelle Gilbert.
    M Mélenchon n’est bon que lorsqu’il argumente de manière précise et tranchante. Deux exemples :
    - L’austérité, ça ne marche pas, comme on le voit empiriquement en Grèce, et paf !
    - Pour « chasser tous les immigrés clandestins», outre que cette idée est abjecte, il faudrait concrètement instaurer un régime policier dont personne de sensé ne veut, re-paf !
    C’est même la condition pour convaincre au-delà de nos rangs. Cela vaut d’ailleurs pour n’importe lequel d’entre nous lors d’argumentations politiques. Sous cet angle, je suis resté un peu dubitatif concernant l’émission de samedi soir. Bien sûr, rien est simple. Je vais potasser le programme commun.

    Bien cordialement

  23. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 372 - Mario Morisi

    "un blog modem qui pousse des cris d'orfraie en nous attendant appeler à l'incendie de la plaine

    Ca commence à baliser effectivement...
    L'expression effraye dans les salons des belles personnes et dans les granges des haras du Modem, c'est sûr.
    Mais les gens qui reçoivent les coups dans les usines et ailleurs trouvent eux l'expression tout-à-fait excellente et appropriée pour exprimer ce qu'ils ressentent.

    Leur filer la pétoche est le premier pas pour gagner (en 1936 par exemple, ce sont les bourgeois eux-mêmes qui ont contacté les syndicats pour négocier, dans l'espoir de limiter les dégâts...).
    Que la peur change enfin de camp...

  24. anonymous dit :

    @357 RISPAL T.
    Passé le cap du "constat" que les gens se laissent faire et n'ont que ce qu'ils méritent, il serait de bon ton d'en tirer la bonne résolution, à savoir : «Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté».

  25. Cronos dit :

    @ TOUS, Le moins que l'on puisse dire est que je me suis senti quelque peu visé dans les commentaires que je viens de lire.

    Bien heureusement je n'ai pas à justifier quoique ce soit, je ne fait que dire tout haut ce que pensent certains tout bas quoique les langues et les plumes commencent à se libérer, et que l'adulation commence à laisser place non pas au doute mais au questionnement, et à la recherche de précision.

    Jean-Luc Mélenchon lit-il son blog ? j'en doute !

    Personnellement je considère ce blog comme étant la chance de pouvoir avoir sur le web une agora citoyenne permanente où les idées s'échangent et circulent, c'est je crois ce qui se passe plus ou moins bien selon l'humeur du webmester, mais il n'y a pas que ce lieu qui doit vivre, et c'est là tout mon plaidoyer.

    Est-il normal qu'un site comme celui du Front de Gauche, où à priori les gens sont envoyés pour information par les moteurs de recherche, que l'article éditorial date du début juillet ? Est-il normal que l'agenda soit vide ? Est-il normal que dans les projets on en soit encore aux européennes ? Est-il normal que les notes de campagne datent de 2004 ? Enfin, est-il normal que la dernière vidéo visible soit celle du 29 juin ? etc. etc.

    Il n'est pas dans mon propos de déstabiliser, il y a suffisamment de trolls sur ce site pour se charger de la chose. Non mon discours tient dans la nécessité de l'action car le temps nous file entre les mains et qu'il sera trop tard de se lamenter après, j'ai adressé des email aux personnes responsables du Parti de Gauche et du Front de gauche et ceci à plusieurs reprises depuis janvier 2011, prenant pour argent comptant les propos de Jean-Luc Mélenchon, c'est à dire que la base doit émettre des idées, résultat ni oui, ni m****, le vide sidéral.

  26. @373 vaillant
    Ce que vous dites n'est absolument pas incompatible avec mon message 370. Vous illustrez et confirmez au contraire, par des exemples concrets, la réalité d'un système qui sévit partout et fait partie intégrante de l'ultra libéralisme mondialisé.
    Vous me dites sous informé. Sans vouloir le moins du monde me vanter, si tous nos concitoyens avaient mon niveau de "sous information", le FdG ferait 95% aux prochaines élections !

  27. J'ai bien aimé votre discours, mais ne faites "jamais!" mention de Marx, car c'est lui qui a déclaré que le travail humain était une marchandise, la seule que pouvait vendre un travailleur. or on ne peut pas vendre son travail sans se vendre soi-même, vous le savez bien!
    Si vraiment vous voulez atteindre quelque chose d'autre que ce qui est maintenant:
    1. instaurer une allocation de base universelle inaliénable et sans contrepartie (l'économie en est capable)
    2. libérer les écoles de la tutelle pédagogique étatique utillitaire - elle ne permet pas le renouvellement ni de la pensée ni des sentiments.
    3. interdire ! la pollution et l'empoisonnement de l'agriculture et de l'élevage par des produits minéraux.

    Ces trois points, c'est du court terme, après... c'est le chantier.
    Cordialement.

  28. Alain dit :

    Et pour renforcer les paroles de Jean-Luc au sujet de la sortie de la Grèce de l'Euro, voici un lien sur une déclaration de Nouriel Roubini au sujet d'un article paru originellement dans le FT et repris dans boursier.com. Pour mémoire Roubini avait annoncé le crash immobilier US. On l'avait traité d'illuminé à l'époque.
    Roubini ne semble pas croire non plus a une action efficace et allant dans le bon sens, Il semble que pour l'instant il n'aie pas tort. Il cite également l'exemple Argentin

    Je vous donne également un lien vers un site très intéressant "The project Syndicate" qui réunit une belle brochette d'économistes de renoms (Rogoff, Roubini, Stiglitz et d'autres) qui partagent leurs réflexions et études sur le thème de l'économie et du chaos mondial actuel. Certains articles sont traduits dans différentes langues dont le français.
    Il est bon d'aller aux sources.

    http://www.project-syndicate.org/

    Bonne lecture !

    Alain

  29. citoyenne21 dit :

    Comme le soulignent ici quelques personnes, il ne faudrait pas que l'on ne soit pas gagnants en 2012 à cause de la sous-information ou désinformation ou refus d'une trop grande partie des citoyens à vouloir ouvrir les yeux, en matière d'accaparement des médias par la mafia actuelle. Oui il faut le faire savoir sans relâche que nous ne sommes plus en démocratie, dans le sens où l'information est baisée pour satisfaire les projets machiavéliques de quelques uns. Et que croyez-vous que DSK est en train de nous jouer là avec la complicité de TF1 ? Il nous prépare son grand retour sur la scène politique !

  30. Christian B dit :

    L’émission de Ruquier m’a mis les nerfs !
    Mais pour qui se prennent les PP (Polony- Pulvar), et l’inquisiteur de Closets ?
    Ca été pénible tout le long de les entendre caqueter et asséner leurs vérités, et par là de tenter de ridiculiser le programme du FdG.
    En disant clairement tout le bien qu’elles en pensaient, mais tout le mal s’il fallait le mettre en œuvre, et du haut de leur pinacle bienséant tomba la fielleuse sentence entendue: cela n’est pas possible, pas réaliste…
    Quel mérite a eu Jean-Luc Mélenchon face à ce déferlement de bêtise crasse et de rires pavloviens, c’est insupportable ! Et quelle magistrale démonstration sur la réalité de l’immigration, du partage, de la rapacité du système, etc.
    Seul bémol, il n’a pu répondre à De Closets qui fier de lui comme Ubu sur son trône mettait à bas la proposition du FdG en déclarant que la BCE à sont tour irait chercher les crédits sur les marchés, et que les taux auraient fortement augmentés, du à la politique que mènerait de FdG au pouvoir. En gros, tout s’écroule et notre programme est nul et non avenu. Et là aucune réponse de Jean-Luc, nada ! De même sur le nombre d'annuités pour la retraite à 60 ans!
    Est-ce du à la coupure au montage, ou au fait qu’il ne pouvait en placer une, et que les questions arrivaient en rafales ?
    En tout cas, c’est très dommage, et je crois que dans ce cas, Jean-Luc ne devrait pas entrer dans ce jeu de dupes et ne pas répondre aux questions tant que l’une n’est pas résolue,sinon le flou général ressenti par cette tartufferie risque de se retourner contre nous.

  31. werner dit :

    Je partage l'enthousiasme de Mélenchon pour le changement mais j'ai été un peu déçu par sa prestation dans le débat de l'émission TV "On n'est pas couché". En effet, le meilleur exemple d'un pays qui n'a pas soutenu les banques et qui s'en sort plutôt bien, ce n'est pas l'Argentine mais l'Islande !
    En plus, quand Mélenchon dit qu'il veut maintenir le Traité de Maastricht, il ne peut pas dire en même temps qu'il veut abolir l'article 104 de ce traité qui, comme il l'a expliqué, oblige les Etats à emprunter auprès les banques privées.
    Le problème est simple : si un pays veut du "changement", il est actuellement - au moins pour une certaine période - impossible d'abandonner la mondialisation (financiarisation -circulation libre de biens et de personnes) mais aussi l'européanisation (qui a surtout servi à introduire la mondialisation et le pouvoir du "marché"). Je sais, que personne n'ose aller aussi loin à moins d'être étiqueté d’extrémiste mais c'est la seule option qui reste pour contrecarrer une descente lente vers un esclavagisme moderne en Occident et au niveau mondial.
    Concernant l'immigration : l'économie et l'immigration sont liés et si on ne résout pas les problèmes économiques, l'immigration sera un problème au lieu d'un atout. Actuellement, personnellement, je ne vois pas de solution et je crains le pire à moyen terme. Courage quand même.....

  32. bertgil dit :

    Je ne suis pas de ceux qui ont vu d'un bon oeil les Aubry, Montebourg et Royal débouler à la fête de l'Humanité. L'organisateur c'est le PC, c'est sans doute lui qui a invité, mais Jean-Luc Mélenchon n'avait pas à se produire avec autant de gentillesse auprès de ces gens. Il ne faut pas oublier que ce sont des gens de droite qui sont à l'origine de tous les problèmes des français. Ce sont eux qui ont permis l'acceptation par la France du Traité de Lisbonne, et qui du même coup ont craché dans la figure des français qui ont voté NON. Ce sont eux qui veulent mettre en place les politiques d'austérité demandées par l'Allemagne. Ce sont eux qui sont aux avant poste de la mondialisation, des délocalisations. Ce sont eux qui brisent l'avenir de nos enfants. Ils font partie de l'oligarchie qui ne rêvent que de se perpétrer et qui se foutent du peuple comme de leurs premières chemises. L'image de complaisance vis a vis de ces gens est très grave, car c'est comme ça que les abstentions aux élections augmente. Il faut que les attitudes soient sans ambiguïté. Il faudra nous expliquer, M. Jean-Luc Mélenchon, pourquoi vous ne souhaitez pas sortir de cette Europe qui est pour la France une camisole de force. Souhaiter, comme vous le dites, réformer ses institutions ne sont que des vœux pieux et dilatoires, car vous savez très bien que les Allemands et d'autres y sont opposés. La France avec ces traités européens est dans un piège mortel.

  33. citoyenne21 dit :

    Concernant l'émission de Ruquier, je l'ai visionné une deuxième fois, parce que la première fois, j'étais tellement agacée que je n'étais pas en état de prendre les choses un peu plus positivement. Jean-Luc a été tout de même très convaincant dans ses expressions au niveau de l'impression d'"honnêteté" qu'à mon avis les gens ont pu ressentir quant à la sincérité de son engagement pour l'amélioration de la condition humaine.
    Pour ce qui est du fond, il est à constater que des questions sont restées sans réponse (et on sait que ce fut quasi impossible pour lui de répondre de manière concise dans ce brouhaha) et il serait primordial que nous sympathisants et militants, les ayons ultérieurement ces réponses, histoire d'avoir le bagage nécessaire pour transmettre de la bonne information argumentée. Le programme c'est une bonne base mais il n'est pas suffisant. Il faut pouvoir donner la solution préconisée et chiffrée pour chaque mesure contenue dans ce programme !
    Et effectivement le public s'est levé à la fin quand il partait mais est-ce peut être une habitude de cette émission que le public se lève. Je regarde rarement cette émission jusqu'au bout en règle générale et je sens que je vais la regarder de moins en moins !

  34. Genialle dit :

    @Bertgil
    Pas d'accord avec vous ! Pourquoi faudrait-il être impoli ? D'ailleurs je vois mal Jean-Luc Mélenchon l'être, alors si ces Mesdames et Monsieur sont passés à la fête, les recevoir (bien) était la moindre des choses.
    Ne soyons pas aigris vis à vis de ces personnes, elles font leur boulot, mal, mais c'est ainsi.
    Je suis une personne sur deux (commentaire des journaleux) qui n'a pas regardé DSK. Il s’insupportait avant, alors maintenant c'est l'horreur totale. Mais je suis OK avec certains "il veut revenir sur la place politique".
    Quelle bonne nouvelle, j'espère tout simplement que les Français n'auront pas la mémoire courte.
    Quand à l'émission de samedi, il faut la prendre pour ce qu'elle est : une émission de variétés où Jean-Luc Mélenchon a été très correct envers les perruches.

  35. Mario Morisi dit :

    Bertgil, les pro sortir de l'UE, lisez, s'il vous plaît, "Nous on peut", sur les quatre chapitres très lisibles, il y en a un qui traite de manière extrêmement précises les différents scénarios et les réponses différenciées à choisir. Je ne donne pas de leçon, je commence à peine à comprendre, mais ne vous contentez pas des phrases parcellaires que Jean-Luc Mélenchon doit opposer aux tirs de barrages de ses intervieweurs. Généreux est le coeur et la tête de nos analyses économiques, aller à sa source et à celle de ses compères et collègues hétérodoxes et/ou atterrés.

  36. Cronos dit :

    @ 381 citoyenne21
    "…l'information est baisée pour satisfaire les projets machiavéliques de quelques uns. Et que croyez-vous que DSK est en train de nous jouer là avec la complicité de TF1 ?…"

    Il baise l'information pardi ! C'est une de ses spécialités, il biaise sans arrêt cet homme là !

    @ 382 Christian B
    "Est-ce du à la coupure au montage, ou au fait qu’il ne pouvait en placer une, et que les questions arrivaient en rafales ?"

    Bien sûr. Le B.A. BA de la communication politique est de refuser de participer à une émission qui n'est pas en direct, ou dans le cas d'une émission différée, ce qui est souvent le cas, imposer d'avoir un droit de regard sur le montage réalisé et pouvoir annuler purement et simplement sa participation en cas de manipulation, et menacer de porter plaintes. Posez la question à "Vaillant" vous verrez ce qu'il en dit, personnellement j'ai repéré 8 mauvaises coupures (j'ai aussi été réalisateur audiovisuel dans une vie antérieur).

    @ 384 bertgil

    5/5 avec votre commentaire, et je pense que bon nombre de militants et sympathisants de gauche pensent comme nous, certes la France est un grand pays, mais être un grand pays ne suffit pas si l'on est seul et il faut être crédule pour croire que les gouvernements des PIIGS et plus particulièrement de l'Allemagne vont suivre Mr Mélenchon s'il est Président de la République française, je vous donne mon billet que NON ; que les peuples européens suivent le peuple français, peut-être, mais il leur faudra attendre les élections chacun dans leur pays réciproque, ou bien descendre dans la rue est faire la révolution ce que ne préconise pas Jean-Luc Mélenchon en France, cela fait beaucoup de mois, voir d'années à tenir contre une adversité certaine, quelle solution ?

  37. redline69 dit :

    Le problème entre PS, Modem et UMP, c'est qu'en réalité ils ont un projet qui se prolonge dans celui de l'UMP et surtout du libéralisme européen sauvage.
    La résistance passe en effet par un vote de courage pour le FdG. Le reste n'a aucun intérêt. Ni Martine Aubry, ni Dsk, ni toute cette bande du système ne reviendra à la fête de l'Huma lorsque 2012 sera passé.
    L'hypocrisie politique à atteint un seuil visible qui dégoute les gens !
    Alors les gens, allez voter pour Jean-Luc Mélenchon et vous verrez votre quotidien changer radicalement.
    Ce ne sera plus les banques qui feront la loi, mais le peuple et ses représentants de la 6eme république. çà c'est déjà une révolution...

    LCR, NPA soyez avec le PCF, la GU, le PG, la FASE, etc. regroupons nous pour faire plier un PS mou et une droite dure ! Jean-Luc Mélenchon présidons !
    .

  38. Jake B dit :

    J'ai lu beaucoup de vos commentaires (comme d'habitude d'ailleurs).
    Je ne regarde plus la télé depuis belle lurette (compagne de gai luron) et m'informe autrement. Ceci étant, je trouve que Jean-Luc Mélenchon se doit de participer à toutes les émissions auxquelles il est invité. Parce que nos concitoyens passent du temps devant ce media. Parce que cela permet tout de même de faire passer des messages. Parce que cela forme Jean-Luc Mélenchon à être moins agressif, plus pédagogue, face à ces amuseurs. Plus d'un parmi nous péterait les plombs face à de tels interrogatoire ! Lui se doit de rester calme et de répondre. Il en restera quelque chose. Les messages finiront par passer. Les questions vont se poser.
    Pour ce qui est d'inviter le PS à la fête de l'Huma, ne soyons pas sectaires. On nous traite déjà de staliniens et de nostaliques du goulag ! N'y ajoutons pas l'épuration ! Nous devons restés le plus ouverts possible.

  39. Cronos dit :

    @ 386 Genialle dit:

    @Bertgil
    "Pas d'accord avec vous ! Pourquoi faudrait-il être impoli ? D'ailleurs je vois mal Jean-Luc Mélenchon l'être, alors si ces Mesdames et Monsieur sont passés à la fête, les recevoir (bien) était la moindre des choses."

    La complaisance et le respect ont les limites que vous imposent les personnes à qui elle s'adresse. Voyez par vous même concernant DSK.

    Pouvez vous envisager que l'on puisse insupporter des traites, des laches, des gens qui ont reniés les idéaux qu'ils prétendent avoir, et qui à l'occasion vous crache dessus, pour moi cela n'est plus de la complaisance ni du respect, c'est de l'indécence pour rester poli.

    D'autre part DSK se supporte très bien, soyez en sûre, par contre ce monsieur est le summum de l'indécence. Je ne m'abaisserais pas à qualifier les gens de TF1, j'ai trop peur que les mots alors employés ne m'éclaboussent.

  40. werner dit :

    @bertgil
    Je suis tout à fait d'accord avec vous.
    Pour le changement, il faut une autre Europe et pour y arriver, la seule option c'est de sortir momentanément de l'euro (on peut dire que l'euro ne joue déjà aujourd'hui pas son rôle de monnaie unique vu la grande différence des taux d'emprunt des différents pays), mettre fin à cette structure technocratique et en finir avec la mondialisation néolibérale...pour après faire renaitre une Europe démocratique, citoyenne et réindustrialisée. Mais la ploutocratie au pouvoir actuellement a rendu la tâche pratiquement impossible sans grande douleur pour les populations. Alors que faire? Vouloir changer de cap sans toucher à l'Europe ou la mondialisation c'est rêver.

  41. Alain44 dit :

    J'ai visionné l'émission de Ruquier et je trouve que JL Mélenchon s'est bien défendu et que ses propos ont été écoutés parfois dans un silence qui signifiait que les spectateurs partageaient les mêmes sentiments à cet instant.
    Nous vivons une période de crise économique ou seule la rigueur semble la seule réponse permise.
    Comment faire comprendre au peuple qui ne regarde que antenne 2 que la crise que nous subissons a été entièrement programmée politiquement dans les années Régean et Stacher, programme copié dans le tournant de 83 en France et qu'il ne s'agit que d'une reconquête du pouvoir par une droite libérale qui était bridée depuis la sortie de la guerre. Comment faire comprendre au peuple que l'on nous parle que des dépenses et jamais des recettes et que ces dernières n'ont jamais cessé d'être rognées. L'exemple de la Grèce est caricatural, voilà un pays extrêmement mal administré qui a profité de l'effet d'aubaine de l'Europe, normal que les problèmes arrivent et dans tous les effets les plus spectaculaires.
    Il en va de même pour l'Irlande avec sa mono industrie de l'électronique, les bas salaires et une dérisoire taxation des entreprises. Il en va de même pour l'Espagne et ses constructions immobilières anarchiques, la spéculation financière, la fraude. Il en va de même pour l'Italie avec la fraude en tous genres. L'Allemagne comme à son habitude s'en tire mieux, mais son économie basée sur la fabrication de machines outils faite par les voisins aux salaires inférieurs et destinées à la Chine est en train de saper l'emploi. En 68, les salaires furent augmentés et les Français partirent en vacances et les affaires se développèrent. Les tenants du pouvoir de la finance dirent stop, maintenant à nous le magot et imposèrent la...

  42. lionel mutzenberg dit :

    Je n'avais pas regardé cette émission de Ruquier samedi soir, c'est ma femme dimanche matin qui m'a dit: " Dis donc ton Jean-Luc Mélenchon il bien mal répondu à certaine questions qui lui était posées," ajoutant même, "qu'il avait fait un peu de comédie pour s'en sortir."
    J'ai de ce fait regardé et je pense que les questions qui lui ont été posées, avec lourdeurs parfois, sont dans son intérêt. Cela va lui permettre de peaufiner ses réponses pour affronter la campagne électorale qui s'annonce très vive. N'oublions jamais que les contre-révolutions ont toujours été plus meurtrières que les révolutions. Certaines réflexions d'Audrey Pulvar m'ont fait sourire, elle devrait relire, ou réécouter, les propositions d'un candidat socialiste à la candidature, Arnaud Montebourg, pour être plus précis; soit ils ne s'écoutent pas ces deux la, soit il y a un qui nous prend pour des billes.
    Mais ne nous cachons pas que certaines questions, qui nous ont parues déplaisantes, existent bien dans le corps électoral que vise notre candidat, autant en prendre aujourd'hui la mesure, afin de pouvoir y répondre sans concessions, mais avec réalisme.
    Je viens de commencer la lecture du programme du Front de Gauche pour 2012, c'est un vrai régal, enfin je lis des propositions de gauche, pour un réel changement. Tiens c'est tellement intéressant que j'y retourne.
    L'émission de Ruquier avec Jean-Luc Mélenchon, pas du tout aussi négative que l'on voudrait nous le faire croire pour notre candidat, bien au contraire !

  43. Antoine dit :

    @388 Cronos
    Comme le répète inlassablement, Jean-Luc Mélenchon à tous ces journalistes capitulards : la France ce n'est pas rien, nous sommes la 2e économie et nous sommes la 2e population (et en 2030, 1ere) de l'UE.
    En mai 2012, les autre pays nous suivront (du moins les Peuples).
    Rappelez-vous : en 1792 : une République? Soyons réalistes, nous sommes entourés de monarchies.
    En mai 1940, soyons réalistes les Allemands sont plus forts, cessons les combats avant de signer l'armistice.

  44. Sans tomber dans le people, signaler en passant que Madame Pulvar est en couple avec M. Montebourg.

    Sinon, rappeler le site Place au peuple pour les infos de la campagne,

    Et aussi que des tracts Parti de Gauche peuvent se télécharger en PDF sur le site du PG, et donc s'imprimer pour diffusion…

  45. werner dit :

    Actuellement, la balance commerciale de la majorité des pays européens continue à se détériorer. A cause de l'austérité, les restrictions budgétaires imposées par l'Europe (Allemagne), la crise mondiale et l'augmentation des faillites (PME), les recettes des Etats (Impôts, TVA) diminuent d'une façon significative, même en Allemagne. Le commerce international est en stagnation depuis 2008 (voir Baltic dry index). Le pouvoir d'achat se dégrade et l'endettement des Etats continue à augmenter. La majorité des banques européennes sont au bord de la faillite. Les bourses ne résistent que grace à la spéculation et l'intervention des banques centrales. La création monétaire, interdite par les traités (Lisbonne) est pratiquée par la BCE. Nous sommes entrés dans un cercle vicieux. Vu la situation, l'Europe va quand même être obligée de pratiquer le protectionnisme vers 2012 /13 pour assurer sa survie (quelques chose qu'elle a toujours voulu éviter) et l'éclatement (risque de guerre) dans le désordre guette. L'inertie, d'un côté, et le jusqu'au boutisme, de l'autre, de cette Europe technocratique sont tout à fait incompréhensibles à moins d'attendre un miracle (un retournement de situation) venant d'Outre- Atlantique.

  46. Alexandria dit :

    @ 368 Blanche de Marseille :
    « Quant à Jean-Luc Mélenchon, […] même si je le vois difficilement accéder à la magistrature suprême, il n'en reste pas moins qu'il est le seul à avoir le courage de parler franchement et que nous avons intérêt, nous les citoyens lambdas, à lui donner le maximum de voix aux primaires afin de lui donner le poids et la représentation voulus qui peuvent nous aider dans le prochain gouvernement ! »

    Bravo au P"S" ! L'amalgame est réussi : ce n'est pas aux « primaires » que nous voterons pour Jean-Luc, mais au premier tour de l'élection présidentielle, avant de voter pour lui au second tour – j'y crois ! Il reste 8 mois, sans parler de l'actualité internationale, européenne, française qui donne raison jour après jour aux pronostics de Jacques Généreux en particulier et aux solutions préconisées par le PPP, solutions à affiner ensemble.

  47. tak dit :

    J'attendais particulièrement une argumentation pour rester dans l'euro (et même plus dans l'Europe). L'argument fondamental est donc qu'il s'agit de préserver un idéal d'union, d'amitié et de progrès entre les peuples.
    Il me semble que c'est carrément bisounours et franchement idéaliste. C'est d'ailleurs avec ce genre d'argument que Mélenchon avait fait campagne pour le oui à Maastricht. A la lecture de "qu'ils s'en aillent tous!" j'avais cru comprendre qu'il rangeait sont idéalisme européen dans sa poche. Eh bien me voila plus que dessus et dubitatif.
    Car la triste réalité en face, c'est que nous serons incapable de faire évoluer l'euro et l'Europe. Il faudrait pour cela convaincre la totalité des "partenaires". Et il ne s'agit pas là d'un débat démocratique mais bien d'une organisation conçue expressément pour avoir la résilience à des trublions tels que nous. On l'a bien vu avec le TCE: 3 pays ont dit non et cela n'a pas suffit pour modifier une ligne du texte. Alors l'euro ! Certes les gouvernements n'ont pas joué leur rôle, mais s'il faut passer les 5 premières années du quinquennat a négocier avant d'entamer la révolution citoyenne, et sans aucunes garantie de résultats au vu de ce qu'à produit l'UE depuis 1956. On est mal !
    Bref, quand on parle de révolution citoyenne rendant la souveraineté au peuple, je crois que pour être crédible, il ne faut pas se contenter de redistribuer les miettes de souveraineté laissé à la nation. Mais la reprendre entièrement et totalement.
    Par comparaison, sur le même genre d'argument, on peut se faire programme de modifier la politique de l'OTAN en restant dans le commandement intégré, ou en ayant un directeur du FMI en faire évoluer la politique etc. on a vu ce que cela donne

  48. redline69 dit :

    Drôle d'image passée inaperçue lors de la rencontre de Martine et Jean-Luc Mélenchon. Pourquoi Martine ne voulait pas de micro ? Drôle de méthodes en tout cas. A-t-elle peur de la vérité et que son discours ne doit pas tomber dans nos oreilles ?
    http://www.placeaupeuple2012.fr/fete-de-lhuma-2/jean-luc-melenchon-offre-le-programme-partage-a-trois-candidats-aux-primaires-socialistes/
    Elle m'inquiète vraiment Martine à vouloir se croire au centre le l'échiquier de gauche ! Son parti découpé en tranche ne repose pour l'essentiel que vers un "ragout" sauce UMP ! Non merci
    Sinon, félicitations au PCF pour cette belle fête !

  49. vaillant dit :

    @Jean Louis Charpal (378)

    Vous êtes cultivé, Jean Louis, mais vous me parlez d'ultra libéralisme mondialisé quand je vous parle de spécificité française et je ne suis pas sure que vous connaissez bien la situation de nos journalistes qui n'est pas la même ailleurs hormis dans les pays encore plus totalitaires. Si ce n'est déjà fait, je vous prie de vous "informer" en fouillant dans leurs communiqués. Navrée de ne pas réussir à me faire comprendre.

  50. Daniel du 93 dit :

    L’augmentation du SMIC à 1700 euros sera possible qu’avec des mesures qui faciliteront cette revendication. Il ne faudra pas baisser les contributions sociales payées par l’employeur mais, par contre, les charges financières qui étouffent les entreprises et particulièrement les TPE. Il faudra transformer les milliards d’euros d’argent public affectés aujourd’hui à diminuer les « charges sociales » patronales en un fonds de soutien de l'investissement pour sécuriser l'emploi et la formation. La fiscalité sera réformée pour favoriser l’emploi, la formation et les PME :
    Une modulation de l’impôt sur les sociétés en fonction du réinvestissement des bénéfices dans les entreprises pour l’emploi sera crée.
    L’assiette de la taxe professionnelle sera élargie aux actifs financiers (actions et obligations détenues) des entreprises, ce qui ne concernerait que les plus grandes.
    Une mise à contribution des revenus financiers (intérêts et dividendes) encaissés par les grandes entreprises et les banques pour le financement de la protection sociale avec modulation du taux des cotisations sociales patronales de façon à encourager l’augmentation de la masse salariale et à pénaliser les placements financiers sera instituée.
    Une réduction des délais de paiement des grands donneurs d’ordre et de la distribution vis à vis des PME devra être définie.
    Dans la foulée une conférence nationale pour l’emploi, les salaires, les qualifications et une nouvelle croissance devra être convoquée, préparée par des conférences régionales, pour formuler des engagements de créations et conversions d’emplois, de mises en formation, reconstruire une grille des salaires et organiser les coopérations nécessaires entre grandes entreprises et PME-PMI.


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