25août 11

Remue méninges, Fillon, Hollande, la Grèce maintenant et en 1930, Trichet le gribouille

Fillon monte dans le bateau de Papandréou.

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Je viens à mon clavier, pour quelques instants, avant de faire ma valise pour le « Remue méninge  à gauche » qui va se tenir à Grenoble cette fin de semaine. Fillon vient de faire ses annonces. Atterrant contre sens économique ! La posologie qu’il annonce a déjà fait ses preuves de nocivité totale. Je reviens donc aussi sur l’aggravation de  la situation de la Grèce, cette vitrine du Coup d’Etat Financier qui déroule ses anneaux dans toute l’Europe sous prétexte de « garder la confiance des investisseurs et des marchés » comme l’a dit François Fillon.

Un mot du « Remue méninges » de Grenoble d’abord. Je précise que cette manifestation se tient sous la houlette d’un comité d’organisation qui rassemble des journaux, des blogs, des personnalités et des responsables de toutes les composantes du Front de Gauche. C’est une première. C’est la première « université d’été », pour utiliser une dernière fois ce mot fourre tout de la politique d’appareil, qui soit commune aux composante de notre Front et de la mouvance culturelle dans laquelle il prend place. J’espère qu’elle fasse école et qu’elle devienne un nouveau rendez vous stable pour l’avenir. Ce n’est donc d’aucune façon « l’université d’été du PG », erreur que j’ai pu lire. Le Parti de Gauche, comme la Gauche Unitaire de Christian Piquet, tiennent en effet leurs propres réunions, dans un temps limité, le jeudi et début vendredi, sur place, tandis que le PCF organise son temps propre juste à côté en Haute Savoie. La FASE, co-organisatrice du Remue méninge, tiendra ses propres rencontres à la fin du mois, à Tremblay. J’espère n’avoir oublié personne, ce qui se pourrait pourtant car, à la vérité, je n’ai pas mis les doigts une seule fois dans la préparation du déroulé qui a commencé il y a plusieurs mois. Le vendredi, le samedi et le dimanche sont donc des temps de mise en commun. Le programme de ces rencontres peut être consulté sur le site ouvert pour cette circonstance.
 
En fait ce rassemblement et les débats prévus ne sont pas marqués par les appartenances au parti de chacune des personnes qui vont passer un moment plus ou moins long sur place. Elles seront deux mille, si j’en crois ce qu’on m’en a dit ce soir quand on m’a présenté le programme de mes activités pendant ces trois jours. Je veux dire que l’on ne vient pas confronter, par principe, les idées du programme de nos partis respectifs. Naturellement cet aspect de la pensée sera présent et nullement dissimulé. Pas de risque, vous le savez bien ! Mais ce qui est surtout attendu ce sont des réflexions et contributions individuelles. D’autant que beaucoup de participants n’ont pas de carte à l’un de nos partis. L’idée est que l’on verra non seulement sans doute du neuf, mais surtout du transversal.

Je veux dire qu’il faudra bien constater ceci : les éventuels clivages traversent toutes nos mouvances et mettent d‘accord les gens de façon différente, selon les sujets. C’est précisément ce que l’on appelle un débat ouvert. Sans autre enjeu que de s’aider à penser clairement et contradictoirement sur des sujets compliqués. Notre remue méninges est donc à mille années lumière de la compétition égotique que va être la série de « grand oral » organisé à la Rochelle par le Parti socialiste en pleine primairite aigüe.  Je ne le dis pas pour me gausser. Juste pour situer l’ambiance attendue et plaider une fois de plus pour le retour au gout des empoignades de vision du monde. Dans notre remue méninges il y a soixante ateliers, amphis et ainsi de suite. Jamais de « plénières solennelles», ni aucune hiérarchie des centres d’intérêt. On traitera du sport, de l’eau, de la précarité, de la gauche européenne, d’internet, d’économie sociale et solidaire et de plein d’autres sujets. De soixante sujets, en fait.  Pour moi, l’enjeu est que nous y puisions de l’énergie et du courage, de l’imagination et de l’ouverture d’esprit. C’est un besoin urgent dans cette période ou la tyrannie du vocabulaire libéral tient les cerveaux en laisse pour mieux menotter les mains. 

La politique d’austérité qui vient d’être décrétée par François Fillon, étrangle le budget de l’état et des collectivités territoriales. C’est un contre sens dramatique. Elle ne peut avoir d’autre résultat que d’approfondir la récession économique qui approchait déjà. Les déficits se creuseront donc. Ce sera le prétexte pour de nouvelles amputations des services publics et de l’Etat. Dans l’immédiat elle va déjà creuser les inégalités entre ceux dont le quotidien dépend des services publics et ceux qui peuvent s’en passer. La méthode de financement de ce plan est à l’image de ses conséquences. Injuste et inégalitaire. Ainsi sur onze milliards de coupes claires qui deviennent définitives, les riches ne donneront que moins de 10 % ! Et encore à titre provisoire, « exceptionnel » dit François Fillon. Les riches ne paient que pour un temps. Et les autres pour toujours. Rien n’est demandé aux banques en dépit des superprofits de près de 21 milliards réalisés l’an passé. Rien n’est demandé aux grands groupes du CAC 40 ! Même à titre « exceptionnel »,  on aurait pu faire mettre la main à la poche à Total qui n’a pas donné un euro au pays l’an passé !  Pour ne citer que cet exemple ! 

En réalité, sous prétexte de dépassement d’un prétendu « seuil de tolérance » sur la dette, la France renonce à sa souveraineté face aux marchés financiers. Quelle  pitié d’entendre Fillon se promettre de « mériter la confiance des marchés et des investisseurs » ! Quelle soumission ! Sous le nom de « règle d’or » nous sommes en réalité victime du coup d’état financier organisé dans tous les pays de l’Union européenne par les libéraux. Après quoi il est écœurant d’entendre les dirigeants socialistes faire assaut d’une rigueur de meilleure qualité, en quelque sorte, que celle de la droite. Résultat : le PS ne veut pas voter la règle d'or de Sarkozy, mais il veut l'appliquer. Lors de son BN du mardi 23 août le PS a adopté à l'unanimité, vous avez bien lu, de Hamon à Valls inclus, un communiqué réclamant "un profond changement de politique budgétaire et fiscale". Très bien. Ambigu à souhait. Mais la suite ne l’est plus du tout sur le sens du message même s’il est emballé dans du papier d’euphémisation. En effet le Parti socialiste exprime son refus « d'une prétendue règle d'or ». Trop dure ? Trop injuste ? Non. Pas du tout.  Seulement parce qu’elle « ne règle rien pour réduire aujourd'hui les déficits puisqu'elle ne s'applique pas au gouvernement actuel, et qui ne porte aucune solution pour l'avenir tant elle est facile à contourner ». Autrement dit le PS ne condamne pas le principe de la « règle d'or » mais le fait qu'elle ne s'applique pas tout de suite et qu'elle ne soit pas assez stricte ! » Lamentable. Les amis du « vote utile » vont se régaler. L’austérité utile ? Votez Papandréou !

Pendant ce temps le martyr de la Grèce s’approfondit. Il illustre l’absurdité des remèdes qui sont infligés à ce malheureux pays. Et il prouve, s’il était besoin, quel danger représente l’application de ces mêmes remèdes aux autres pays. Ou en est-on ? Le déficit de l’Etat grec a encore augmenté. Pourquoi ? Parce que la politique d’austérité a provoqué un recul de l’activité économique. Un recul plus sévère que celui prévu. Si la Grèce avait été envahie et en partie détruite cela ne serait pas pire. Le recul de l’activité, tel que prévu était de 3,8 %. Il sera supérieur à 5 %. Donc les rentrées fiscales ne sont pas au niveau attendu. Voyez : le gouvernement a réduit les dépenses de 992 millions d’euros. Mais les intérêts à verser aux banques ont augmenté de leur côté de 1,3 milliard d’euro. Ce cercle vicieux peut-il s’inverser et quand ? Non, il ne le peut pas. Il n’y a aucun horizon d’amélioration possible. La Grèce est passée d’une dette à 125 % de son PIB à une dette de 160% grâce à sept plans d’austérité !

Au cours de l’été le journal « Le monde » a présenté une analyse montrant que, même en une génération, les Grecs ne pourraient revenir à l’équilibre budgétaire. La démonstration était sévère. En supposant que le budget grec produise un excédent de 6% avant le paiement des intérêts de la dette et cela pendant dix ans, le niveau d’endettement ne serait que stabilisé. Vous avez bien lu. Tout ce que font les Grecs ne sert absolument à rien, ni pour eux ni pour leur pays, ni pour leur futur. Ce que font les Grecs sert juste à permettre que les titres de dette qui sont dans les coffres des banques soient réputés avoir la valeur écrite dessus. Les Grecs souffrent pour garder des joues bien rouges aux bilans des banques. Le plus odieux est que du fait ces taux d’intérêts que la Grèce a du accepter, elle va rembourser plusieurs fois le capital dont elle avait besoin au départ. Elle a demandé de l’aide parce qu’il lui manquait cent. Et du fait de l’aide qui lui est apporté, il lui manque un multiple de ces cent du début. Ceux qui se souviennent de ce dessin animé reconnaitront là l’œuvre des Shadocks. Naturellement tout cela ne tiendra pas. Il n’y a pas de peuple qui puisse accepter de n’avoir aucun horizon d’amélioration de son sort. Sauf sous une dictature. Pour l’instant la contrainte et l’injonction d’obéir sans discuter est maximale. Papandréou se charge de la répercuter sur le terrain. Mais le moment venu cela ne suffira pas. Le peuple s’en mêlera de façon bien plus ample qu’à présent. Qu’il bloque les plans d’austérité et s’écrouleront dans le sillage les banques et les compagnies d’assurance européennes et mondiales qui sont engagées sur cette dette.

Et que fait la banque centrale européenne pendant ce temps ?  Pour ralentir l’incendie, elle achète des titres de dettes « souveraines » sur le second marché. C’est à dire qu’elle soulage les banques de leurs papiers douteux en le payant plein pot au prix où ces banques l’ont libellé en prenant les gouvernements à la gorge. On apprend que le montant de ces achats s’élève à présent à cent milliards d’euros. C'est-à-dire autant que le montant dont aurait besoin la Grèce pour purger la totalité de ses dettes.  Démonstration par l’absurde de la valeur de notre solution. Si la BCE avait prêté dès le début, comme nous ne cessons de le dire, cette somme à la Grèce au taux de 1%, comme elle prête aux banques, elle aurait éteint la spéculation. Mais elle aurait aussi dans son coffre du papier de dette solide au lieu du papier pourri qu’elle achète en ce moment. Elle n’aurait donc pas besoin de courir acheter des titres de dettes italienne ou espagnole pour obtenir que le niveau du taux des prêts à ces pays veuille bien baisser un peu et que ces deux pays ne sombrent pas à leur tour.

Pendant que cette mule de Trichet applique cette politique de gribouille et cajole les banques, la banque fédérale américaine procède tout autrement. Elle achète directement au trésor américain ses titres d’emprunt. 1550 milliards lors du choc de 2008, et 850 milliards en 2010. Et pourtant les Etats Unis sont déjà endettés à mort. Et ils ont mis en circulation une masse de dollars qui a donné des crampes à la planche à billet. Au point qu’ils ne publient plus aucune indication sur cette masse monétaire depuis 2006. Voyons le résultat. Quel est le taux d’intérêt payé pour les titres de dette des USA sur dix ans ? Le plus bas depuis 10 ans. Même pas 2 % ! Voila ce que valent tous les grands discours terrifiant sur la dette selon lesquels sa gestion relèverait des lois de la nature, de la compatibilité pure et parfaite et tutti quanti ! Le pays le plus endetté du monde, dont la dette publique et la dette privée cumulée représente 350 % de son PIB annuel (dix points de plus qu’en 1929) paye les taux d’intérêts les plus bas du monde pour sa dette.  Fermez le ban. Pendant ce temps, la première puissance mondiale, l’union européenne, premier producteur, premier acheteur et vendeur du monde, qui ne doit pas un euros de dette, refuse de prêter à 1% pour un montant égal à 3% de son PIB comme ce fut le cas pour la Grèce. Tondre une telle bande de pleutres doit être un sujet de rigolade permanent chez les traders. Le paiement de la dette souveraine est juste un rapport de force. La mentalité de vieux rentier épuisé du style Trichet fait de l’Europe une proie sans défense. 

 Je boucle cette note en gardant sous le pied bien des choses. Mais l’heure qu’il est ne me permet plus de développer. Avant de finir, je veux revenir sur une lecture à propos de la Grèce. Je sais qu’elle ne lassera pas mes lecteurs tant ce que je veux montrer est saisissant. La Grèce ne découvre pas la situation de poignardée par des agences de notation qu’elle connait aujourd’hui. Non. J’ai lu sous la plume de  Jean-Marc Daniel, professeur à l'ESCP-Europe, le récit d’un moment particulièrement fascinant de l’histoire de ce pays. La copie de cet article du Monde du 5 avril traine sur mon bureau depuis des semaines et des semaines et j’en reporte sans arrêt le résumé qui me permettra de le garder vraiment en mémoire. Dans l'Europe des années 1930, la Grèce a déjà été la victime des agences de notation. Cela parait à peine croyable.  Voici le récit de Jean-Marc Daniel. On en est saisi d’effroi! Ainsi les grands de ce monde savent tous que toute cette manœuvre a déjà été utilisée une fois ! Et ils en connaissent les conséquences !

« En 1930, en effet, le Trésor américain reproche à ces agences de n'avoir pas vu venir les faillites en chaîne des banques et la crise boursière de l'automne 1929. Celles-ci entreprennent de ce fait d'élargir leur champ d'action des entreprises aux Etats. Elles ont toutefois conscience que les dettes internes – celles exprimées dans la monnaie des Etats – ne doivent pas être notées, car les banques centrales, en tant que prêteurs en dernier ressort, sont là pour les monétiser et éviter la banqueroute. Elles notent donc les dettes en dollars et en livres sterling. Mais la chute des cours des matières premières provoque dans certains pays, notamment latino-américains, des déficits commerciaux qui assèchent leurs réserves en devises. Fin 1930, les agences baissent la note du Brésil et de la Bolivie et, en janvier 1931, la Bolivie fait défaut. Dans les couloirs des administrations de Washington, on reproche aux agences de se concentrer sur la zone américaine et d'ignorer l'Europe. Moody's réagit au quart de tour et repère l'homme malade de l'Europe : la Grèce. A Athènes, le premier ministre est Elefthérios Vénizélos, leader du centre gauche et héros national depuis qu'il a associé la Grèce à la victoire des Alliés dans la première guerre mondiale.

Redevenu premier ministre en 1928 dans une Grèce républicaine depuis 1923, il mène une politique de réformes économiques fondée en particulier sur la réduction du nombre de fonctionnaires et l'augmentation des investissements publics. A l'opposition monarchiste qui l'accuse de ruiner l'Etat, il répond par la distinction entre la « bonne dette qui prépare l'avenir » et la mauvaise qui sert à payer des fonctionnaires, et qu'il a su écarter. Sauf que Moody's ne l'entend pas de cette oreille et dégrade la Grèce. Le résultat ne se fait pas attendre : les taux d'intérêt grimpent, les capitaux fuient, la Société des nations refuse son concours. Le 25 avril 1931, Vénizélos impose un strict contrôle des changes. Quelques bons esprits lui conseillent de dévaluer la drachme pour relancer la croissance, accroître les exportations et permettre à l'Etat grec de trouver les devises dont il a besoin pour honorer ses engagements extérieurs. Il s'y résout et laisse la drachme suivre à l'automne 1931 la livre sterling dans sa chute par rapport au dollar.
Le 1er mars 1932, la Grèce, dont la dette en dollars a explosé du fait de la dévaluation, fait défaut. Les victimes de ce défaut sont d'abord les banques françaises et italiennes. Puis la population grecque : gangrenée par l'inflation due à la dévaluation, l'économie fragile du pays part à vau-l'eau, les émeutes se multiplient, et Vénizélos perd les élections fin 1932.

La monarchie est restaurée en 1935 et, en 1936, le général Metaxas s'empare du pouvoir par un coup d'Etat débouchant sur une répression brutale des syndicats et de l'extrême gauche. En 1940, quand Mussolini lance ultimatum sur ultimatum à Athènes, il réclame entre autres le remboursement des sommes annulées, avant d'attaquer la Grèce le 28 octobre. Entre-temps, Moody's a été prise d'une sorte de vertige face au drame grec. En 1936, ses dirigeants expriment leur regret sur ce qui se passe et annoncent qu'ils arrêtent de noter les dettes publiques. Fitch suit en annonçant qu'elle cesse de noter… la dette allemande. » Et voici la conclusion de la main de l’auteur et non de la mienne : « Le temps passe. En 1975, les Etats se lancent dans une nouvelle vague d'endettement : les notations de leurs dettes reprennent, et la Grèce en fait les frais… »

Nota : Si vous l’avez manquée, vous pourrez trouver l’entretien que j’ai eu avec Sylvia Zappi pour le journal « Le Monde » daté du 23 aout. Sous le titre « la dette est un prétexte » j’y développe quelques uns des arguments que vous avez pu lire ensuite dans ma note qui figure sous celle-ci.

 


433 commentaires à “Fillon monte dans le bateau de Papandréou.”
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  1. Le discours de Jean-Luc Mélenchon retransmis par LCP à 12h20 ce dimanche 28 août 2011 est sur le site :
    http://gerard.abeille.com/pub/videos/
    C'est un peu lourd : 917Mo et pas encore sous-titré.

  2. Marsparl dit :

    J'ai toujours voté le plus à gauche possible, donc je vais voter pour vous. J'aimerais quand même que ça puisse être utile, tout au moins que cette campagne puisse aboutir à un éclairement de ceux qui en ont le plus besoin. Je n'ai pas fini votre billet, retenu par ce que j'appellerai la langue de bois de gauche. Y a "capitalisme" dès qu'il est question d'argent, fourre tout, qui passe à la trappe le pire ennemi qui est la rente.
    Et il y a "libéralisme" et là vous vous vautrez. Je m'explique. Fillon, Sarkhozy ne sont pas des libéraux, leur forte police, devrait déjà faire réfléchir mais bon.
    Il est question des déficits et d'austérité, sur les conséquences que vous dénoncez rien à dire. Mais peut-être serait-il intéressant que les gens comprennent bien où est l'ennemi et comment il agit, ce qui mettrait en lumière le coté lèche-bottes de ces deux valets.
    Ce n'est pas tellement les agences de notation qu'ils craignent, (les Us ont descendu d'un cran et alors !), c'est la montée des CDS, orchestrée par des hedges Funds et qui font monter le cout de la dette.
    Ces hedges Funds sont des chevaliers blancs, des banques-voyous au service du complexe militaro-industriel US, qui a bien des difficultés en ce moment à se financer. D'où cette campagne de presse contre l'Europe mais aussi le Japon. Ce n'est pas vraiment du capitalisme, ni du libéralisme, mais des moyens d'un état terroriste, le seul qui puisse l'être (50% du budget militaire mondial). Je crois que c'est non seulement plus précis, mais que çà permet de mieux appréhender ce qu'il faut faire.

  3. Cronos dit :

    @ Sourdon, Jorie et les autres

    Ils ne nous préparent pas la dictature nous y sommes déjà, elle est soft, certes, mais qui a aujourd'hui un contre pouvoir quelconque ?

    Concernant le loup transformé en mouton et l'univers carcéral, souvenez vous du film "Nikita" de Besson en 1990 (20 ans déjà), ce n'était prémonitoire, c'était un documentaire en quelque sorte.

    J'aurais une demande à formuler à l'ensemble des commentateurs de ce blog, c'est d'essayer de rédiger les textes de façon plus compréhensible, de manière à se faire entendre par le plus grand nombre, c'est ce que fait Jean-Luc Mélenchon depuis longtemps, ne vous méprenez pas ceci n'est pas une critique en soit mais une prière en pensant à ceux qui n'ont pas toujours votre niveau, c'est mon cas, je lis tous vos posts mais parfois je rame un peu, faisons en sorte ensemble de maintenir la curiosité sur ce blog, merci et excusez moi si j'en ai troublé certains c'est maligne intention.

  4. Michèle dit :

    Le bonheur était à Grenoble aujourd'hui.
    L'union de la Gauche vraie, sans ambiguité, sans concession, sans retenue.
    Merci à tous pour la confiance et l'espoir enfin retrouvés.

  5. J'ai écouté le discours de clôture des"remue méninge" de Jean-Luc Mélenchon sur LCP : excellent ! (je me suis surpris à applaudir devant ma télé !)
    J'ai aussi écouté le discours de madame Eva Joly qui était présenté ensuite sur LCP également : pas mal de bonnes choses, notamment quand elle insiste sur les affaires Worth/Bétancourt, sur Fillon / Hortefeu et leur comportements qui incitent à la haine raciale, puis sur nôtre président qui a des relations avec un mr pas très recommandable, dont je n'ai pas compris le nom, mais pour lequel il a autorisé Mr de Margerie (président de Total) à verser à ce monsieur un montant de l'ordre de 8 ou 9 millions de dollars, via un des nombreux paradis fiscaux de nôtre planète et cela 3 ou 4 mois après avoir annoncé publiquement qu'il fallait les réguler (sinon les interdire). On voit que Madame Eva Joly a été juge en charge de vilaines affaires aux plus hauts niveau de l'état.
    Cela peut être très utile à la démocratie. Qu'en pensez vous ?

  6. Hold-up dit :

    @ 304 - Marsparl
    Vous dites : " il y a "libéralisme" et là vous vous vautrez. Je m'explique. Fillon, Sarkhozy ne sont pas des libéraux, leur forte police, devrait déjà faire réfléchir mais bon "...

    Au delà de la formulation employée, j'attire votre attention sur le réarmement idéologique dans les années 50 et 70 de certains économistes (Hayek, Friedman) qui ont transformé l'appareillage idéologique du "libéralisme" en "néolibéralisme" - Le néolibéralisme veut revenir à un état dit "régalien" (armée, justice, police) et comme l'a dit dernièrement encore un républicain aux USA, cette idéologie veut " réduire l’État social jusqu'à le noyer dans une baignoire " - Oubliez le "libéralisme" et considérez que le "néolibéralisme" est une idéologie de guerre sociale tous azimut et " l'Aka - 47 " du capital. A partir de là vous comprendrez que M.Mélenchon ne se " vautre " pas comme vous le dites si bien mais qu'il combat à juste titre cette idéologie mortifère qui concentre les richesses dans les mains de 1% de la population. Que le peuple français se réveille et renverse démocratiquement la table afin de faire marcher ce pays sur d'autres fondamentaux économiques, culturels et sociaux. En 2012 c'est en masse considérable que nous allons voter Front de Gauche. Très heureux que vous ayez décidé de le faire aussi. Pour lecture l'éditorial de François Delapierre : " Austérité, dégonflons le bobard " http://www.lepartidegauche.fr/editos/4013-austerite-degonflons-le-bobard

  7. sourdon dit :

    Quelle présence ! Les autres apparaissent comme des figurants à coté de Jean-Luc Mélenchon.
    Aucun ne peut prétendre connaître son affaire autant que lui. Chacune de ces phrases est lourde de sens, pleine de bon-sens et ses analyses accessibles à tous dénoncent sans peur la malveillance des prétendants à la présidence. Il est évident au son et à l'image, que l'homme pense ce qu'il dit et qu'il fera ce qu'il pense dans la mesure des moyens qui nous lui donnerons et de la confiance que nous lui accorderons. Au travers d'un discours dont nous ressentons la profondeur, le "par coeur" est plus que ça.
    Jean-Luc Mélenchon est habité par la mission qu'il s'est fixée, il est clair qu'il y a un boulot colossal qui soutien ses positions et surtout, une analyse franche et directe qui détonne et le démarque de tous ces poursuivants.
    Je suis sûr que nous pouvons édifier du solide sur de telles fondations.
    Et pour me rapprocher plus encore de l'humain apaisé que je vise d'incarner, je préciserais mes pensées en substituant la lutte par le travail, le combat par l'ouvrage, les armes par des outils, la guerre par la négociation, en laissant derrière moi le langage guerrier et "les mauvaises peurs" qu'ainsi je commence à apprivoiser. Nous devons nous réapproprier le pouvoir de décider de notre destin et nous pouvons choisir de l'envisager exaltant. L'aventure commence à peine. Alors, OK, rassemblons-nous.
    Quelqu'un peut-il avoir la gentillesse de me donner les coordonnées des associations partisanes de Jean-Luc Mélenchon à Nîmes desquelles je peux me rapprocher pour offrir ma modeste contribution ?
    J'aimerais être un acteur utile à la cause du peuple et bien qu'invalide à 80%, je suis autonome et n'autorise pas mon handicap à m’ôter la capacité d'utiliser le reste de mon potentiel.
    Merci.

  8. laforcedupeuple dit :

    @phiphi the biker,
    "On voit que Madame Eva Joly a été juge en charge de vilaines affaires aux plus hauts niveau de l'état."

    Aussi sur Canal+ : Special investigation. Jacques Chirac: La justice aux trousses. Je me demande pourquoi ce pauvre Montebourg reste au PS.

  9. Catherine dit :

    J'étais hier aux remue-méninges et ce matin au discours de clôture de ces belles journées. Je ne pourrais que reprendre les termes de Michèle : "L'union de la Gauche vraie, sans ambiguité, sans concession, sans retenue"
    Quel bonheur de ne pas entendre l'éternelle langue de bois. En face du "foutage de gueule" de Fillon et consorts comme ça faisait du bien. Ça regonfle à bloc et donne enfin de l'espoir.
    Retroussons nos manches, les bulletins de vote il faudra aller les chercher avec nos bras, nos têtes et nos cœurs. Et on leur fera le même coup que le référendum.
    On lâche rien !

  10. Hold-up dit :

    309 - Sourdon
    Vous dites : " Quelqu'un peut-il avoir la gentillesse de me donner les coordonnées des associations partisanes de Jean-Luc Mélenchon à Nîmes desquelles je peux me rapprocher pour offrir ma modeste contribution ? "

    Voici deux liens qui vont vous y aider : http://partidegauchegard-30.midiblogs.com/
    Il y a un contact téléphonique ici pour les "Amis du Front de Gauche à Nîmes " : http://fr-fr.facebook.com/notes/amis-du-front-de-gauche-de-nimes/rencontre-des-amis-du-front-de-gauche-%C3%A0-n%C3%AEmes-dimanche-8-mai/171391349581156

  11. le Prolo du Biolo dit :

    Sortie le 15 Septembre en Librairies, qu'on se le dise :

    "Nous, on peut", de Jacques Généreux, préfacé par J.L.Mélenchon, Editions du Seuil. 144 pages. 11 petits Euros.
    J'ai idée qu'il va faire un malheur ce bouquin-là.
    http://jacquesgenereux.fr/news/nous-on-peut-en-librairie-le-15-septembre

  12. Marsparl dit :

    @Hold-up
    J'ai bien conscience de l'arnaque sur le libéralisme. Je sais aussi qu'il existe une forte aspiration au vrai libéralisme, comme l'existence d'internet en témoigne, entre autre. C'est pourquoi je met en garde Mélenchon, qui se présente à la présidence de ne pas trop verser dans la vulgate "de gauche". Ce n'est je crois ni nécessaire, ni utile.
    Il est le seul à dénoncer le sort fait au peuple Grec par exemple et à affirmer que les mesures ne servent qu'aux banques, c'est déjà prodigieux dans le contexte. Ce que je crains c'est qu'il ne soit une fois encore à gauche qu'un vote de protestation. Je souhaiterais au moins une impulsion vers autre chose. Sinon ce sera Le Pen.
    Pour çà il me semble qu'il faut sortir des clichés et parler plus vrai, ce qui ne veut pas dire consensus mou.
    Libéralisme et capitalisme çà ne va pas, ce n'est pas la réalité. C'est les gratifier de les qualifier de libéraux et d'étre au service du capital. Certes le capital exploite mais il embauche, pas oublier.

  13. Gerard Blanchet dit :

    Deux choses de nature différente :
    1) au moment où va sortir le livre de Jacques Généreux je trouve qu'on ne parle pas assez des travaux de Bernard Friot qui préconise une cotisation d'investissement, comme le CNR a su le proposer pour une cotisation sociale. Un copain a pris des notes au cours d'un meeting de Bernard Friot au Puy. C'est ici
    2) le site gerard.abeille.com qu'un copain a mis à disposition du front de gauche tient des statistiques tout à fait intéressantes notamment sur l'origine des internautes qui fréquentent le site (cliquer sur [locations] en haut de la page web : étonnant non? ce que nous sommes en train de faire intéresse le monde entier.
    @webmestre : ce blog a-t-il de telles statistiques? Il serait intéressant de nous en faire un petit résumé.

  14. olivier dit :

    Avez-vous entendu parler des élections canadienne, où le Front de Gauche à la française est passé devant le PS ?

  15. jrm dit :

    @olivier

    Rue89 en parle ici; il s'agit du New Democratic Party. Leur leader, Jack Layton, est décédé il y a 6 jours.

    Ils sont en effet passés devant le parti social-démocrate canadien, mais ont perdu contre le parti de droite de Steven Harper au second tour. Sinon, il a redonné goût à la politique à pas mal de gens au Canada.

  16. Christian B dit :

    J’étais aux remue-méninges(vivifiant !), et j’ai assisté au magnifique discours de clôture.
    Je rejoins tout ce qui a été dit dans les commentaires précédents.
    Jean-Luc Mélenchon réveille notre humanité, il nous touche au cœur.
    Ma fille de 15 ans a été émue par sa générosité.
    On est avec toi Jean-Luc, pour la Vie, pour l’Humain, allez le Front de Gauche !

  17. olivier simon dit :

    Ce vrai faux plan d'austérité ridicule est encore une mascarade dans le but de rassurer un marché qui n’en est plus un puisque l'offre et la demande ne se font plus sur les produits mais sur des petites phrases et polémiques
    Quand je vois qu'on annonce comme solution d'augmenter la TVA sur les entrées de parc à thème pour rassurer les marchés et rembourser la dette on nous prend vraiment pour des mickeys.
    Voici donc des mesures qui pourraient rapporter très gros et très vite.
    Le savez-vous. Lorsque les publicitaires sponsorisent un club sportif les sommes versées sont déductibles des impôts sur les sociétés. Le sport est devenu un prétexte et un support de publicité. Voilà une niche fiscale à supprimer et qui peut rapporter vite très gros. Taxer la pub en général qui est une pollution sonore, visuels, morale et qui est plus nocive que l'alcool et les sodas dans notre vie quotidienne.
    Pour la TVA à 5,5 dans la restauration, s'il y avait eu des contrôles sur les modalités d'application et l'application des contreparties on pourrait la conserver. Qui n'a pas respecté le deal ? Les grandes chaines qui avaient les moyens de faire tourner leurs équipes sans prendre de personnes supplémentaires, qui avaient déjà des prix attractifs grâce aux volumes d'achats groupés. Vu les volumes de CA ils se sont bien « gavés ». Par contre le petit restaurateur indépendant qui a pu dans les centres villes de province faire une carte concurrentielle et créer deux emplois CDI que va t'il faire si la TVA augmente à nouveau. Encore une niche qui bénéficie au plus riche. La TVA à 19.6 minimum pour les grandes chaines de restaurant, les autre PME et indépendant à 5.5. Encore une manne conséquente pour les caisses de l’état.
    Trois solutions pour faire baisser la dette des pays.

  18. sourdon dit :

    @ Hold-up.

    Merci pour le lien. Enfin une opportunité d'action cohérente se présente.
    Pour moi, le plus beau spectacle de la vie est la sueur qu'un honnête travail met au front de l'Homme et, qu'enseigner à son semblable la dignité et la valeur de l'effort total, librement consenti, à la poursuite d'un grand idéal, augmente notre stature et l'estime que nous avons de nous-mêmes.
    Alors, au boulot, ensemble, et, dans la mesure de nos moyens, oeuvrons à l'édification de communautés saines.

    A tous, bon toujours.

  19. jacques87 dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    je rentre du remue méninges, juste le temps de réparer ma connexion internet, je n'ai pas encore lus vos commentaires.
    Fabuleux moment Fabuleux !

    Permettez moi d'abord un mot pour Jean-Luc : Merci, merci pour notre entretien jeudi soir, pour la dédicace de ton livre dimanche après le meeting, tu es tellement sollicité que je n'ai pas eut le temps de te remercier, et je tenais à le faire.
    Un mot personnel aussi pour notre ami webmestre - plusieurs fois j'ai pensé à toi, pendant le débat sur la pelouse avec l'équipe de jeunes, de place au peuple, de ceux de la télé de gauche, je me suis dit que tu étais probablement au charbon, que le blog de Jean-Luc n'était probablement pas fermé, et qu'il fallait bien que quelqu'un s'en occupe. Peut-être que tu étais avec nous, c'est vrai qu'avec Internet on fait des miracles, alors : "salut et fraternité".

    A propos des vidéos des ateliers, oui elle seront mise en lignes, mais c'est du boulot, et les jeunes (placeaupeuple2012.fr) m'ont dit que ça allait prendre un peu de temps, alors soyons patients. La transcription du discours de Jean-Luc de dimanche midi est commencée. Pour ma part j'ai envie que nous transcrivions les vidéos des ateliers, il y a eut des grands moments avec Paul Ariès, Jacques Généreux, et tellement d'autres. On vous tiendra au courant à la rubrique "Agissons", mais plus nous serons nombreux, plus ça ira vite, moins ça sera une "montagne de boulot à faire peur", et il nous faut des traducteurs, les vidéos sous titrées sont demandées du monde entier, on a les textes, on en a fait des fichiers de sous titrage, il ne reste qu'à les traduire ! Rendez-vous rubrique Agissons.
    amitiés militantes

  20. A-J Holbecq dit :

    Sur son blog, Jacques Généreux réponds à un internaute pessimiste à propos de son prochain livre :

    "Au programme notamment, [...] reprise de la création monéraire directe par la Banque de France pour suppléer la défaillance de la BCE, notamment dans la monétisation-restructuration de la dette publique, entre autres.... et le tout ne nécessite en rien l'abandon de l'euro. La est la grosse surprise que je vous laisse le plaisir de découvrir ;-)) "

    Je suis dubitatif (mais je lirai son livre) sur la reprise de la possibilité de création monétaire par la BdF sans faire exploser l'euro... d'ailleurs Lordon l'est aussi aussi qui écrit

    " la BCE est-elle capable de répondre favorablement à une demande de ce genre ? Poser la question c'est y répondre. Tout l'habitus du banquier central européen s'y oppose. Dans ces conditions, les pays concernés
    reprendront barre sur leur banque centrale nationale, de fait extraite du SEBC (le Système Européen de Banques Centrales), pour lui faire émettre des euros en quantité ad hoc. A ce moment précis, constatant l'apparition dans
    la zone euro d'une source de création monétaire anarchique, affranchie des règles du SEBC, donc susceptible de mélanger ses euros impurs aux euros purs (et par là de les corrompre), l'Allemagne considérera que le point de l'intolérable a été atteint et, faute d'avoir les moyens d'exclure le(s) contrevenant(s), jugera que sa propre conservation monétaire lui fait devoir de quitter les lieux. Fin du voyage pour l'euro, en tout cas dans sa forme originelle"

  21. lilou dit :

    Salut à tous.
    Depuis 6h ce matin pas un mot sur remue-méniges dans la matinale de Bourdin sur RMC. Par contre du "La Rochelle" sans arrêt et tellement rabâché qu'on pouvait l'écouter en couleurs. Merci pour le pluralisme, et une démonstration à ceux qui pensent que certains "médias" sont plus honnêtes que d'autres.
    La dernière de "Marianne", Chavez classé parmi les dictateurs, quelle bande de cons, il est temps que je me désabonne de ce canard merdique. Je vais lire et faire lire l'Humanité.

  22. jacques87 dit :

    Juste un point de détail pour les amis de http://www.placeaupeuple2012.fr :
    "hé les jeunes pour vous envoyer les textes des discours transcris ou les liens pour les télécharger, il faudrait trouver un boîte mail, une rubrique contact, ou une possibilité de poster un commentaire, j'ai été sur votre site, je n'ai rien trouvé !"

    Du coup, je vais compléter un peu mes réactions à mon premier remue méninges :
    C'est super, j'ai été impressionné par le nombre de jeunes nous sommes vraiment un parti; et c'est vrai pour l'ensemble du front de gauche, où l n'y a pas de barrières entre les générations, et où il ne faut attendre d'avoir un âge respectable pour accéder aux responsabilités, etc... j'abrège, mais c'est génial.
    Le PS devrait nous envoyer des "observateurs" - quoique, si des socialises viennent en observateur, il y a un vrai risque qu'ils préfèrent rester avec nous et n'aillent jamais raconter aux autres ce qui se passe chez nous.
    En tout cas, c'est maintenant que ça se passe - que chacun se dise c'est ici et maintenant !

    Nos maths ne s'enseignent pas dans les grandes écoles des belles personnes, nous quand on mets nos efforts ensembles ils ne s'ajoutent pas, ils se multiplient.

    Salut et Fraternité, et au boulot !

  23. vaillant dit :

    @lilou lis aussi le mensuel le Monde diplomatique,qui lui est totalement independant ainsi que Politis et le Canard Enchainé dont la véracite des infos n'est plus à démontrer

  24. Jean Jolly dit :

    Pour ceux, qui, comme moi, n'arriveraient pas à ouvrir le lien aimablement proposé par Gérard (cf.plus haut), en voici un autre : Discours de Jean-Luc Mélenchon

    Bon visionnage.

  25. Eric dit :

    @ A-J Holbecq
    Vous restez - je crois - dans une vision manichéenne de l'inflation : Peut-être, mais c’est parce que j’ai vu les ravages d’une inflation mal maitrisée (encore que, elle permettait à Milosevic de récupérer toutes les devises restante en Serbie/Monténégro). C’était l’appauvrissement des plus pauvres et la ruée vers l’or pour les gens comme Arkan.
    De plus, je ne vois pas comment un retour au Franc peut se faire rapidement. Je ne suis pas (loin de là) expert en ces matières, mais il me semble que lors de la mise en place de l’Euro, les sommes « allouées » à chaque pays, le fut en fonction de leurs propres masses monétaires. Comment faire, donc, pour imprimer la masse nécessaire de billets et pour la redistribuer en France, et, question subsidiaire, comment, si les autres pays conservent l’Euro, « récupérer » les Euro Français ? Parce que sinon, la masse monétaire Euro va se trouver gonflé par les Euros « français » mis en banque ou investis à l’étranger. Le taux de change intérieur peut certes se faire au taux imposé par un gouvernement de gauche, mais pour les autres, ce sera la loi du marché. Donc attaques sur le Franc nouvellement imprimé seront quasi automatiques.
    Le retour au Franc ne peut se faire qu’en cas de crash de l’Euro... Et dans ce cas, nul ne peut vraiment prévoir ce qui se passera…

  26. jacques bonhomme dit :

    Pas mal la photo de Jean-Luc Mélenchon sur le site du figaro ! Si avec ça on ne claque pas des dents du coté d'Auteuil-Neuilly-Passy (et au Puy en Velay) se sera à désespérer des photographe de Dassault.

  27. A-J Holbecq dit :

    @Eric
    je ne vois pas en quoi ma position (simplement "dubitative") concernant la proposition de Jacques Généreux (que j'apprécie au même titre que Frédéric Lordon) serait "une vision manichéenne de l'inflation"..? Passons...

    Vous avez raison de dire que lors de la mise en place de l'euro les sommes alloues le furent en fonction des masses monétaire, mais l'inverse est aussi simple.
    Prenons comme hypothèse un "nouveau" franc = 1 €
    Tous les comptes scripturaux sont instantanément transformés en francs c'est juste un changement de dénomination.
    Pour les billets, dans un premier temps seuls les billets en euros "français" (ceux marqués par un "U") sont reconnus et sont au fur et à mesure de leur distribution marqués par un cachet bancaire (Francs).. les autres doivent être changés en banque ou au Trésor Public.
    Pour les attaques sur le Franc, si nous sommes seuls, la monnaie française se retrouvera à l'équilibre des marchés mais l'idéal serait bien sur d'intégrer ce franc qui deviendrait donc non convertible si ce n'est dans une "Unité de Compte commune" (euro commun) avec une parité politiquement déterminée par exemple chaque année (proposition Sapir)

  28. Eric dit :

    @ A-J Holbecq: 330

    Er, désolé, je vous citais. C'était là le reproche que vous me faisiez.

    Ce que vous décrivez est en fait le retour à l'ECU (plus ou moins).

  29. lionel mutzenberg dit :

    Je voudrais bien que l'on m'explique deux ou trois problèmes, n'ayant pas de formation économique très avancée:
    1°) Le dollars est une monnaie qui n'a plus aucune valeur; il n'est pas question de supprimer le dollar
    2°) Le yuan est une monnaie grandement dévalorisé, il n'est pas question de supprimer le yuan.
    3°) L'euro est une monnaie forte, l'euro doit être supprimé. Bien évidemment un euro fort donne des avantages et des inconvénients, dans le commerce des marchandises.
    Pour le bénéfice de qui, doit-on supprimer l'euro ? Celui des deux monnaies précédemment citées ?
    La croissance est indispensable à l'emploi, selon nos politiciens de toutes natures, pourtant, dans un pays qui est en crise économique depuis plus de trente années, avec une croissance très faible, les riches ont tout de même réussit à devenir encore plus riche, ce qui a été largement démontré ces dix dernières années.
    Cela voudrait il dire que sans croissance, ou avec une faible croissance, l'on peut créer de la richesse pour les riches, à conditions de ne pas créer d'emploi ?
    Mais, alors; le partage de la richesse produite par le travail de tous les salariés, à partir du PIB de 2010, par exemple, 1900 milliards d'euros, si je ne me trompe, avec un taux moyen de croissance de 1%, les matières premières disponibles n'étant pas infinies, ne serait plus une utopie ?
    Vous avez vu les points communs entre les riches Américains et les riches français ? Ils veulent que l'on augmente leurs impôts, par contre, les politiciens, eux, sont contre !
    Drôle de monde, que ce monde, parait-il, emblématique de la démocratie...libérale, dans le sens de Liberté, naturellement, mais vous l'aurez compris !
    Si vous pouvez m'aidez, je suis preneur.

  30. cleony dit :

    Je suis atterrée, ce matin à l'émission de Mr Bourdin, que je suis régulièrement, 67% disent qu'il ne voteraient pas pour la gauche ou voteraient blanc et le dernier intervenant était un fasciste de la plus belle eau.
    De plus en plus, les médias font la part belle à la droite la plus dure, j'ai toujours voté à gauche, retraitée, je suis ancienne commerçante, fille d'ouvriers, je sais d'où je viens et jamais je ne pourrais voter à droite, sauf pour Chirac en 2002, et je m'en mords encore les doigts.
    Personnellement, j'ai toujours payé mes dettes sur mes fonds propres, avec mon mari, nous avons une retraite pas très grosse mais qui nous suffit, (pendant des années j'ai été conjoint collaborateur, sans paye, pas assez de revenus pour se servir un 2ème salaire) nous payons un peu d'impôt sans râler, et ils veulent nous en faire payer encore plus en enlevant la réduction de 10%, même pas peur.
    J'aimerai payer l'impôt sur la fortune, je ne comprends pas ces goinfres qui n'en ont jamais assez, comme les propriétaires de chevaux de courses, et de truffières qui ont un abattement sur leur plus values, on croit rêver.
    Comme tous ces acteurs, sportifs et autres patrons soit-disant français domiciliés à Monaco, en Suisse ou en Belgique, au lieu de taper sur les immigrés du travail et de la misère, il serait bien de taper sur ces Arpagons et à chaque fois qu'ils paraissent à la TV rappeler qu'ils sont de mauvais Français.

  31. paloma dit :

    @cleony
    Moi aussi j'ai hâte de payer plein d'impôts. J'en paye chaque année un peu plus, et à chaque déclaration et prélèvement, je suis fière. Fière de mettre un peu aussi dans le pot commun qui paie ma sécu, l'école de mes neveux, et des petits voisins, la retraite des petits vieux d'à coté, etc.
    Mais quand je pense que ça sert aussi aux petits gosses de riches dans les collèges privés, à qui on désapprend à partager, et à calculer pour mieux se défiscaliser, là, ça ne me fait plus rire du tout.

  32. Joel Spiggott dit :

    Il y a un point sur lequel le Front de Gauche n'insiste pas assez à mon avis. C'est celui du vote électronique pour les prochaines élections qui menace fortement de fausser les résultats du 1er tour. Je pense qu'il y aura un resserrement des votes entre les candidats sérieux et que cela va se jouer dans un mouchoir de poche.

    Une fraude d'à peine quelques dizaines de milliers de voix sera à même de faire la différence afin de faire passer un candidat de l'UMP et le PS au deuxième tour des présidentielles et cela au détriment des candidats dangereux du Front de Gauche ou même du FN. La fraude électronique a été utilisée avec le succès que l'on sait aux Etats-Unis pour faire réélire GW Bush. Il est tellement facile de le faire que les Pays-Bas, adeptes dans un premier temps des machines électroniques, ont pris conscience du danger et sont finalement revenus au bon vieux système du vote papier.

    Il faut absolument forcer les médias à évoquer le sujet, quitte à créer une violente polémique. Ceci dit, quand je vois le comportement de ces mêmes médias sur le traitement des crimes de l'OTAN en Libye (et toute l'incroyable désinformation qui va avec) ou l'affaire Takieddine, je me dis vraiment que c'est pas gagné !

  33. Louis St O dit :

    310 @laforcedupeuple
    « Je me demande pourquoi ce pauvre Montebourg reste au PS ».

    Je ne me répéterais pas en disant, qu’il a peur de perdre ses mandats électoraux sans l’appui du PS.
    Aujourd’hui il est crédité de 1% aux primaires du PS, le seul conseil que l’on peut lui donner c’est de partir et nous rejoindre pour éviter d’être ridicule.
    Ce qui est sûr, c’est que si il reste, il rentrera dans le rang et ses idées seront complètement étouffées et devra un jour accepter les propositions droitières d’un Valls, mais tout le monde n’a pas le courage de partir, comme tant d’autres il devra baisser les yeux et s’asseoir au 3ième rang.

  34. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 285 - Louis St O

    Reportage des universités d'été :
    "alors que pour le PS ou pour EELV, à chaque fois on voit le public applaudir."

    Normal effectivement. Quand il ne se passe rien à la tribune et que les discours sont vides, faut bin diversifier un peu les images pour que les téléspectateurs ne s'endorment pas...

  35. julie dit :

    @lilou p.324
    Tout de même, un court audio-reportage de Grenoble dans l'émission de Pascale Clark France Inter ce matin avant 10h : très sympa la comparaison toute en faveur du Remue-Méninges versus La Rochelle.

  36. Louis St O dit :

    317 @olivier 318 @jrm
    « Avez-vous entendu parler des élections canadienne, où le Front de Gauche à la française est passé devant le PS ? »
    « mais ont perdu contre le parti de droite de Steven Harper au second tour »

    Une fois de plus, Jean-Luc Mélenchon a raison quand il dit que la social-démocratie préfère voter à droite plutôt qu’à sa gauche.

    337 @le Prolo du Biolo
    Tu as raison, leurs discourt est tellement fade, ennuyeux, insipide (j’arrête là) qu’ils sont obligés de filmer la salle.

  37. citoyenne21 dit :

    Un discours bien enlevé, une personnalité attractive, des idées qui pourraient inverser positivement le processus en marche, voilà de quoi réjouir, en effet, les exigeants que nous sommes ! il ne reste plus qu'à se gonfler d'optimisme et à espérer que nous allons être de plus en plus nombreux à miser sur la qualité (dans tous les sens du terme) !
    Sur le net, sur un site d'expression citoyenne, un sujet avait ce titre "et si Jean-Luc Mélenchon se qualifiait face à Marine Le Pen". Quel bonheur ce serait pour moi d'aller en remettre une couche au second tour.

    En tout cas moi aussi j'ai bien applaudi la prestation de notre porte-parole devant mon poste de télévision.

  38. martin dit :

    La presse... Je ne me pardonne pas d'avoir continué à lire "Le Monde" et les autres au-delà du raisonnable.
    Avez-vous remarqué le changement radical dans le choix des photos de Strauss-Kahn?
    Ses mésaventures judiciaires semblent terminées, mais on continue à nous montrer ce pauvre Dominique hirsute, débraillé, hagard, sans cravate. Il a perdu ce noble maintien, cette fermeté dans le regard, cet air d'autorité confiante, ce calme cossu qui émanait de lui sur les photos d'"avant".
    Je ne verserai pas une larme sur ce harceleur sexuel et oppresseur des peuples, mais on voit bien le côté malsain. Tout est dans le non-dit, la manipulation.

  39. Paul volfoni dit :

    Comme l'indique Joel-Spiggott n°335, on insiste pas assez sur le vote électronique ou rien n'est vérifiable concrètement et une machine peut toujours être trafiquée avec un micro processeur. Alors que le papier... on peut le vérifier.
    Il faut aussi lutter contre les mots "positifs" utilisés par l'UMP ou le PS qui ne facilitent pas la contradiction et que l'on doit traduire par leurs contraires.
    Vote utile, pourquoi ? Le vote serait-il inutile ? Ordre juste, pourquoi ? Serait-il injuste ?
    Règle d'or, pourquoi ? Cette règle serait elle de plomb ? etc.
    Je ne comprends toujours pas comment les gens de la base, qu'ils soient de droite ou de gauche avalent toutes ces couleuvres sans réagir ?

  40. jc de seraing dit :

    Un article sur "TF1news" concernant le discours de clôture des "Remue-méninges" du Parti de gauche à Grenoble et l'appel de Jean-Luc lancé au PS pour un débat publique sur les programmes a amené des commentaires positifs comme négatifs. On se rend compte de l'évolution de la conscience collective du peuple vers le Front de Gauche quand, sur les commentaires négatifs, sont posés 20 ou 30 "j'aime" alors que, sur les commentaires positifs d'encourragement, il y a 600, 700 et plus de "j'aime". C'est vraiment encourageant.
    http://lci.tf1.fr/politique/melenchon-interpelle-ses-camarades-du-ps-6662557.html

  41. JM dit :

    A nouveau en lisant l'huma et en rapport avec les plans d'austérité..
    La CGT prévoirait une journée d'action interprofessionnelle avec manifestation et possible appels à la grêve début Octobre pour lutter contre le plan d'austérité du gvt. L'intersyndicale se réunit le 1er Septembre, SUD et FSU seraient ok.
    Je suis plus que sceptique: une journée de grêve est prévue dans l'education nationnale fin septembre et après on attendrait les copains une petite semaine pour remettre ça ?
    Dans l'education nationnale, nous devons nous mobiliser - qd je dis nous..- fin septembre pour contester les énièmes suppressions postes notamment. Cecin'est-il pas en rapport avec une certaine politique d'austérité? Alors pourquoi l'intersyndicale interprofessionnelle ne s'alignerait-elle pas sur cette date et suivant la mobilisation envisagerait des suites à donner?
    Les 10 journées de grêves de l'année dernière - certains ont fait plus et avec des salaires bien moindres que les notres- ont laissé des traces et proposer deux rendez vous séparés distants d'une quinzaine de jours me paraît suicidaires sauf à aimer les défilés clairsemés avec particpants déprimés.
    Je me permets cette critique étant moi même syndiqué CGT Education et en étant consient que proposer aujourd'hui une grêve générale interprofesionnelle reconductible conduirait à un fiasco au moins au niveau de l'EN.

  42. A-J Holbecq dit :

    @ (331) Eric

    Oui, un retour à l'ECU mais avec une différence fondamentale qui serait la "non convertibilité" des monnaies nationales dont les parités ne seraient plus fixées par "les marchés" (avec l'obligation aux autres États de défendre une monnaie attaquée comme celà s'est produit de nombreuses fois avec le SME), mais par des accords inter-gouvernementaux entre les pays faisant parti de la zone "monnaie commune" afin de déterminer, en fonction des résultats des balances commerciales et des parités de pouvoir d'achat, les parités relatives des monnaies nationales.
    Un article du site Chômage et monnaie explique bien le fonctionnement de cette future (?) monnaie commune

  43. Genialle dit :

    Beaucoup dans l'EN ne veulent plus d'une journée d'action. Ils demandent l'arrêt total et là la GCT perd des sérieux points! VA a SUD Enseignant qui se rapproche de plus en plus du FdG (et de ses idées).
    Heuuuu, c'était juste une proposition et non un ordre. Sorry JM.

  44. JM dit :

    @Génialle
    Beaucoup ne veulent plus d'une journée d'action : OUI en tout cas dans mon établissement, beaucoup demandent l'arret total : NON - en tout cas dans le 77 mais j'aimerai bcp !
    J'ai participé à toutes les manifs à Paris contre les suppressions postes dans l'EN depuis qqs années qd l'appel était unitaire et malheureusement nous n'étions toujours pas nombreux tant en %age de grévistes qu'en manifestants contrairement aux manif pour défendre nos retraites qui étaient de grandes et belles manifs. Si dans le 93 - et encore à certaines...- le nombre de manifestants étaient conséquent de la FSU comme de SUD je te l'accorde, il n'en va pas de même des autres départements.
    Il faut faire évoluer les mentalités notamment dans notre milieu socialomodemisant avant d'envisager un grand soir des pédagogues réunis dans la rue et pour cela se regrouper à travers des interprofessionnelles avec des corps de métier qui quand ils font grêve perturbent l'appareil de production : nous ne bloquons rien et avec la politique de remplacement et d'accueil obligatoire nos absences peuvent quasi passées inaperçues, c'est triste mais c'est comme ça. Désolé mais les temps changeront !

  45. vaillant dit :

    @(335) Joel Spiggot
    Vous avez raison. Faut savoir que Sarko fait tout ce que Bush a fait, y compris prendre dans son gouvernement une dame noire. Il a dit à Yade "tu seras ma Condoleezza Rice".

  46. Marsparl dit :

    Ce qui m'apparait tout de suite à vous lire c'est que vous raisonnez uniquement dans le cadre d'un pays fermé.
    1) Les parités monétaires actuellement et depuis un bon moment ne sont pas déterminées principalement par les balances commerciales, mais aussi et surtout par les balances financiéres. Ainsi vous pourriez avoir un pays en ruine avec une économie moribonde, mais qui payerai cher (en surévaluant sa monnaie et avec de relativement fort taux d'intéret) pour emprunter, faire venir des capitaux. Ce pays aurait une monnaie'forte'. Evidemment il y a une limite, çà ne peut durer, mais le temps que ça dure suffit à certains de se remplir les poches.
    2) L'économie intérieure peut être exsangue et les multinationales faire de super benefs à l'étranger dans des pays à bas salaires, et arroser ses cadres avec.
    Toutes ressemblances avec nos pays développés d'aujourd'hui seraient purement fortuites...

  47. vaillant dit :

    @(334) Martin
    Cette manipulation est voulue par le pouvoir J'ai compris cela le jour (je ne sais plus la date) ou Mermet annonce sobrement à 15h30 qu'il laisse l'antenne au direct de New-York. Le lendemain à 15h les habitués de l'émission font comprendre qu"ils n'ont pas été dupes... A la rentrée de 2009 son emblématique émission "Là bas si j'y suis" a été décalée à une heure de moindre écoute (15 à16h) et perdu la moitié de ses auditeurs. Le patron de France-inter, Hesse, nommé par Sarko a déjà viré Guillon et Porte qui déplaisaient en haut- lieu etc...

  48. lionel.mutzenberg dit :

    Très bon discours de Jean-Luc Mélenchon :
    " Donner la priorité à l'emploi, c'est d'abord mobiliser toutes les énergies pour produire en France et en Europe, et produire durable."
    " Le pouvoir d'achat. La répartition des fruits de la croissance...." Pardon, excusez-moi, j'ai confondu avec la lettre de Martine Aubry !
    Mais dites moi, dans son discours, Jean-Luc Mélenchon ne parle pas des emplois qu'ils faut créer impérativement pour redonner du pouvoir d'achat "aux gens ", distribution de salaire générant des ressources pour financer notre protection sociale, conditions essentielle pour combattre la pseudo crise. A moins que je ne me soit assoupie pendant son discours, mais...
    Bizarre tout de même que le révolutionnaire ne pense pas à ce que tous les français ont en tête aujourd'hui, alors que la sociale-libérale, elle, y a bien pensé.
    Vous disiez ? Ah oui, l'euro, l'écu, la non convertibilité... certes, ce sont des questions importantes, mais croyez moi, ce ne sont ces questions qui sont dans notre société de chômage, de précarité, de pauvreté galopante, les plus discutées.
    En 1981 la gauche n'a pas gagné sur ce genre de questions économiques, ni de politique étrangère, vous devriez vous en souvenir. Neuf mois c'est court, pour convaincre, il en fallu beaucoup plus pour battre la droite de Giscard d'Estaing. N'oublions jamais que la victoire de François Mitterrand ce fut la trahison de Jacques Chirac; et en 1988, le retour de bâton du Giscardisme blessé.
    La preuve ? 1995, 2002, 2007. Point.

  49. Tiago_Jaïme dit :

    Je suis ravi voire soulagé que les commentaires apparaissent dans l'ordre où ils ont été écrits. On ne peut pas écarter qu'il y a là de la subjectivité et que d'autres parmi nous pensent autrement.
    Bravo pour cette mesure que je n'attendais plus et qui n'a pas de caractère éternel ni dogmatique.

    Quelle belle semaine pour un Jean-Luc Mélenchon au dessus du lot.
    Il ne tient vraisemblablement qu'à quelques fils pour que les citoyens s'informent, comprennent et adhèrent dans l'enthousiasme.
    Malgré les difficultés liées au verrouillage des médias et au folklore de la primaire du PS, rien n'est impossible.
    Nous avons la réussite sur le bout de la langue !


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