25août 11

Remue méninges, Fillon, Hollande, la Grèce maintenant et en 1930, Trichet le gribouille

Fillon monte dans le bateau de Papandréou.

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Je viens à mon clavier, pour quelques instants, avant de faire ma valise pour le « Remue méninge  à gauche » qui va se tenir à Grenoble cette fin de semaine. Fillon vient de faire ses annonces. Atterrant contre sens économique ! La posologie qu’il annonce a déjà fait ses preuves de nocivité totale. Je reviens donc aussi sur l’aggravation de  la situation de la Grèce, cette vitrine du Coup d’Etat Financier qui déroule ses anneaux dans toute l’Europe sous prétexte de « garder la confiance des investisseurs et des marchés » comme l’a dit François Fillon.

Un mot du « Remue méninges » de Grenoble d’abord. Je précise que cette manifestation se tient sous la houlette d’un comité d’organisation qui rassemble des journaux, des blogs, des personnalités et des responsables de toutes les composantes du Front de Gauche. C’est une première. C’est la première « université d’été », pour utiliser une dernière fois ce mot fourre tout de la politique d’appareil, qui soit commune aux composante de notre Front et de la mouvance culturelle dans laquelle il prend place. J’espère qu’elle fasse école et qu’elle devienne un nouveau rendez vous stable pour l’avenir. Ce n’est donc d’aucune façon « l’université d’été du PG », erreur que j’ai pu lire. Le Parti de Gauche, comme la Gauche Unitaire de Christian Piquet, tiennent en effet leurs propres réunions, dans un temps limité, le jeudi et début vendredi, sur place, tandis que le PCF organise son temps propre juste à côté en Haute Savoie. La FASE, co-organisatrice du Remue méninge, tiendra ses propres rencontres à la fin du mois, à Tremblay. J’espère n’avoir oublié personne, ce qui se pourrait pourtant car, à la vérité, je n’ai pas mis les doigts une seule fois dans la préparation du déroulé qui a commencé il y a plusieurs mois. Le vendredi, le samedi et le dimanche sont donc des temps de mise en commun. Le programme de ces rencontres peut être consulté sur le site ouvert pour cette circonstance.
 
En fait ce rassemblement et les débats prévus ne sont pas marqués par les appartenances au parti de chacune des personnes qui vont passer un moment plus ou moins long sur place. Elles seront deux mille, si j’en crois ce qu’on m’en a dit ce soir quand on m’a présenté le programme de mes activités pendant ces trois jours. Je veux dire que l’on ne vient pas confronter, par principe, les idées du programme de nos partis respectifs. Naturellement cet aspect de la pensée sera présent et nullement dissimulé. Pas de risque, vous le savez bien ! Mais ce qui est surtout attendu ce sont des réflexions et contributions individuelles. D’autant que beaucoup de participants n’ont pas de carte à l’un de nos partis. L’idée est que l’on verra non seulement sans doute du neuf, mais surtout du transversal.

Je veux dire qu’il faudra bien constater ceci : les éventuels clivages traversent toutes nos mouvances et mettent d‘accord les gens de façon différente, selon les sujets. C’est précisément ce que l’on appelle un débat ouvert. Sans autre enjeu que de s’aider à penser clairement et contradictoirement sur des sujets compliqués. Notre remue méninges est donc à mille années lumière de la compétition égotique que va être la série de « grand oral » organisé à la Rochelle par le Parti socialiste en pleine primairite aigüe.  Je ne le dis pas pour me gausser. Juste pour situer l’ambiance attendue et plaider une fois de plus pour le retour au gout des empoignades de vision du monde. Dans notre remue méninges il y a soixante ateliers, amphis et ainsi de suite. Jamais de « plénières solennelles», ni aucune hiérarchie des centres d’intérêt. On traitera du sport, de l’eau, de la précarité, de la gauche européenne, d’internet, d’économie sociale et solidaire et de plein d’autres sujets. De soixante sujets, en fait.  Pour moi, l’enjeu est que nous y puisions de l’énergie et du courage, de l’imagination et de l’ouverture d’esprit. C’est un besoin urgent dans cette période ou la tyrannie du vocabulaire libéral tient les cerveaux en laisse pour mieux menotter les mains. 

La politique d’austérité qui vient d’être décrétée par François Fillon, étrangle le budget de l’état et des collectivités territoriales. C’est un contre sens dramatique. Elle ne peut avoir d’autre résultat que d’approfondir la récession économique qui approchait déjà. Les déficits se creuseront donc. Ce sera le prétexte pour de nouvelles amputations des services publics et de l’Etat. Dans l’immédiat elle va déjà creuser les inégalités entre ceux dont le quotidien dépend des services publics et ceux qui peuvent s’en passer. La méthode de financement de ce plan est à l’image de ses conséquences. Injuste et inégalitaire. Ainsi sur onze milliards de coupes claires qui deviennent définitives, les riches ne donneront que moins de 10 % ! Et encore à titre provisoire, « exceptionnel » dit François Fillon. Les riches ne paient que pour un temps. Et les autres pour toujours. Rien n’est demandé aux banques en dépit des superprofits de près de 21 milliards réalisés l’an passé. Rien n’est demandé aux grands groupes du CAC 40 ! Même à titre « exceptionnel »,  on aurait pu faire mettre la main à la poche à Total qui n’a pas donné un euro au pays l’an passé !  Pour ne citer que cet exemple ! 

En réalité, sous prétexte de dépassement d’un prétendu « seuil de tolérance » sur la dette, la France renonce à sa souveraineté face aux marchés financiers. Quelle  pitié d’entendre Fillon se promettre de « mériter la confiance des marchés et des investisseurs » ! Quelle soumission ! Sous le nom de « règle d’or » nous sommes en réalité victime du coup d’état financier organisé dans tous les pays de l’Union européenne par les libéraux. Après quoi il est écœurant d’entendre les dirigeants socialistes faire assaut d’une rigueur de meilleure qualité, en quelque sorte, que celle de la droite. Résultat : le PS ne veut pas voter la règle d'or de Sarkozy, mais il veut l'appliquer. Lors de son BN du mardi 23 août le PS a adopté à l'unanimité, vous avez bien lu, de Hamon à Valls inclus, un communiqué réclamant "un profond changement de politique budgétaire et fiscale". Très bien. Ambigu à souhait. Mais la suite ne l’est plus du tout sur le sens du message même s’il est emballé dans du papier d’euphémisation. En effet le Parti socialiste exprime son refus « d'une prétendue règle d'or ». Trop dure ? Trop injuste ? Non. Pas du tout.  Seulement parce qu’elle « ne règle rien pour réduire aujourd'hui les déficits puisqu'elle ne s'applique pas au gouvernement actuel, et qui ne porte aucune solution pour l'avenir tant elle est facile à contourner ». Autrement dit le PS ne condamne pas le principe de la « règle d'or » mais le fait qu'elle ne s'applique pas tout de suite et qu'elle ne soit pas assez stricte ! » Lamentable. Les amis du « vote utile » vont se régaler. L’austérité utile ? Votez Papandréou !

Pendant ce temps le martyr de la Grèce s’approfondit. Il illustre l’absurdité des remèdes qui sont infligés à ce malheureux pays. Et il prouve, s’il était besoin, quel danger représente l’application de ces mêmes remèdes aux autres pays. Ou en est-on ? Le déficit de l’Etat grec a encore augmenté. Pourquoi ? Parce que la politique d’austérité a provoqué un recul de l’activité économique. Un recul plus sévère que celui prévu. Si la Grèce avait été envahie et en partie détruite cela ne serait pas pire. Le recul de l’activité, tel que prévu était de 3,8 %. Il sera supérieur à 5 %. Donc les rentrées fiscales ne sont pas au niveau attendu. Voyez : le gouvernement a réduit les dépenses de 992 millions d’euros. Mais les intérêts à verser aux banques ont augmenté de leur côté de 1,3 milliard d’euro. Ce cercle vicieux peut-il s’inverser et quand ? Non, il ne le peut pas. Il n’y a aucun horizon d’amélioration possible. La Grèce est passée d’une dette à 125 % de son PIB à une dette de 160% grâce à sept plans d’austérité !

Au cours de l’été le journal « Le monde » a présenté une analyse montrant que, même en une génération, les Grecs ne pourraient revenir à l’équilibre budgétaire. La démonstration était sévère. En supposant que le budget grec produise un excédent de 6% avant le paiement des intérêts de la dette et cela pendant dix ans, le niveau d’endettement ne serait que stabilisé. Vous avez bien lu. Tout ce que font les Grecs ne sert absolument à rien, ni pour eux ni pour leur pays, ni pour leur futur. Ce que font les Grecs sert juste à permettre que les titres de dette qui sont dans les coffres des banques soient réputés avoir la valeur écrite dessus. Les Grecs souffrent pour garder des joues bien rouges aux bilans des banques. Le plus odieux est que du fait ces taux d’intérêts que la Grèce a du accepter, elle va rembourser plusieurs fois le capital dont elle avait besoin au départ. Elle a demandé de l’aide parce qu’il lui manquait cent. Et du fait de l’aide qui lui est apporté, il lui manque un multiple de ces cent du début. Ceux qui se souviennent de ce dessin animé reconnaitront là l’œuvre des Shadocks. Naturellement tout cela ne tiendra pas. Il n’y a pas de peuple qui puisse accepter de n’avoir aucun horizon d’amélioration de son sort. Sauf sous une dictature. Pour l’instant la contrainte et l’injonction d’obéir sans discuter est maximale. Papandréou se charge de la répercuter sur le terrain. Mais le moment venu cela ne suffira pas. Le peuple s’en mêlera de façon bien plus ample qu’à présent. Qu’il bloque les plans d’austérité et s’écrouleront dans le sillage les banques et les compagnies d’assurance européennes et mondiales qui sont engagées sur cette dette.

Et que fait la banque centrale européenne pendant ce temps ?  Pour ralentir l’incendie, elle achète des titres de dettes « souveraines » sur le second marché. C’est à dire qu’elle soulage les banques de leurs papiers douteux en le payant plein pot au prix où ces banques l’ont libellé en prenant les gouvernements à la gorge. On apprend que le montant de ces achats s’élève à présent à cent milliards d’euros. C'est-à-dire autant que le montant dont aurait besoin la Grèce pour purger la totalité de ses dettes.  Démonstration par l’absurde de la valeur de notre solution. Si la BCE avait prêté dès le début, comme nous ne cessons de le dire, cette somme à la Grèce au taux de 1%, comme elle prête aux banques, elle aurait éteint la spéculation. Mais elle aurait aussi dans son coffre du papier de dette solide au lieu du papier pourri qu’elle achète en ce moment. Elle n’aurait donc pas besoin de courir acheter des titres de dettes italienne ou espagnole pour obtenir que le niveau du taux des prêts à ces pays veuille bien baisser un peu et que ces deux pays ne sombrent pas à leur tour.

Pendant que cette mule de Trichet applique cette politique de gribouille et cajole les banques, la banque fédérale américaine procède tout autrement. Elle achète directement au trésor américain ses titres d’emprunt. 1550 milliards lors du choc de 2008, et 850 milliards en 2010. Et pourtant les Etats Unis sont déjà endettés à mort. Et ils ont mis en circulation une masse de dollars qui a donné des crampes à la planche à billet. Au point qu’ils ne publient plus aucune indication sur cette masse monétaire depuis 2006. Voyons le résultat. Quel est le taux d’intérêt payé pour les titres de dette des USA sur dix ans ? Le plus bas depuis 10 ans. Même pas 2 % ! Voila ce que valent tous les grands discours terrifiant sur la dette selon lesquels sa gestion relèverait des lois de la nature, de la compatibilité pure et parfaite et tutti quanti ! Le pays le plus endetté du monde, dont la dette publique et la dette privée cumulée représente 350 % de son PIB annuel (dix points de plus qu’en 1929) paye les taux d’intérêts les plus bas du monde pour sa dette.  Fermez le ban. Pendant ce temps, la première puissance mondiale, l’union européenne, premier producteur, premier acheteur et vendeur du monde, qui ne doit pas un euros de dette, refuse de prêter à 1% pour un montant égal à 3% de son PIB comme ce fut le cas pour la Grèce. Tondre une telle bande de pleutres doit être un sujet de rigolade permanent chez les traders. Le paiement de la dette souveraine est juste un rapport de force. La mentalité de vieux rentier épuisé du style Trichet fait de l’Europe une proie sans défense. 

 Je boucle cette note en gardant sous le pied bien des choses. Mais l’heure qu’il est ne me permet plus de développer. Avant de finir, je veux revenir sur une lecture à propos de la Grèce. Je sais qu’elle ne lassera pas mes lecteurs tant ce que je veux montrer est saisissant. La Grèce ne découvre pas la situation de poignardée par des agences de notation qu’elle connait aujourd’hui. Non. J’ai lu sous la plume de  Jean-Marc Daniel, professeur à l'ESCP-Europe, le récit d’un moment particulièrement fascinant de l’histoire de ce pays. La copie de cet article du Monde du 5 avril traine sur mon bureau depuis des semaines et des semaines et j’en reporte sans arrêt le résumé qui me permettra de le garder vraiment en mémoire. Dans l'Europe des années 1930, la Grèce a déjà été la victime des agences de notation. Cela parait à peine croyable.  Voici le récit de Jean-Marc Daniel. On en est saisi d’effroi! Ainsi les grands de ce monde savent tous que toute cette manœuvre a déjà été utilisée une fois ! Et ils en connaissent les conséquences !

« En 1930, en effet, le Trésor américain reproche à ces agences de n'avoir pas vu venir les faillites en chaîne des banques et la crise boursière de l'automne 1929. Celles-ci entreprennent de ce fait d'élargir leur champ d'action des entreprises aux Etats. Elles ont toutefois conscience que les dettes internes – celles exprimées dans la monnaie des Etats – ne doivent pas être notées, car les banques centrales, en tant que prêteurs en dernier ressort, sont là pour les monétiser et éviter la banqueroute. Elles notent donc les dettes en dollars et en livres sterling. Mais la chute des cours des matières premières provoque dans certains pays, notamment latino-américains, des déficits commerciaux qui assèchent leurs réserves en devises. Fin 1930, les agences baissent la note du Brésil et de la Bolivie et, en janvier 1931, la Bolivie fait défaut. Dans les couloirs des administrations de Washington, on reproche aux agences de se concentrer sur la zone américaine et d'ignorer l'Europe. Moody's réagit au quart de tour et repère l'homme malade de l'Europe : la Grèce. A Athènes, le premier ministre est Elefthérios Vénizélos, leader du centre gauche et héros national depuis qu'il a associé la Grèce à la victoire des Alliés dans la première guerre mondiale.

Redevenu premier ministre en 1928 dans une Grèce républicaine depuis 1923, il mène une politique de réformes économiques fondée en particulier sur la réduction du nombre de fonctionnaires et l'augmentation des investissements publics. A l'opposition monarchiste qui l'accuse de ruiner l'Etat, il répond par la distinction entre la « bonne dette qui prépare l'avenir » et la mauvaise qui sert à payer des fonctionnaires, et qu'il a su écarter. Sauf que Moody's ne l'entend pas de cette oreille et dégrade la Grèce. Le résultat ne se fait pas attendre : les taux d'intérêt grimpent, les capitaux fuient, la Société des nations refuse son concours. Le 25 avril 1931, Vénizélos impose un strict contrôle des changes. Quelques bons esprits lui conseillent de dévaluer la drachme pour relancer la croissance, accroître les exportations et permettre à l'Etat grec de trouver les devises dont il a besoin pour honorer ses engagements extérieurs. Il s'y résout et laisse la drachme suivre à l'automne 1931 la livre sterling dans sa chute par rapport au dollar.
Le 1er mars 1932, la Grèce, dont la dette en dollars a explosé du fait de la dévaluation, fait défaut. Les victimes de ce défaut sont d'abord les banques françaises et italiennes. Puis la population grecque : gangrenée par l'inflation due à la dévaluation, l'économie fragile du pays part à vau-l'eau, les émeutes se multiplient, et Vénizélos perd les élections fin 1932.

La monarchie est restaurée en 1935 et, en 1936, le général Metaxas s'empare du pouvoir par un coup d'Etat débouchant sur une répression brutale des syndicats et de l'extrême gauche. En 1940, quand Mussolini lance ultimatum sur ultimatum à Athènes, il réclame entre autres le remboursement des sommes annulées, avant d'attaquer la Grèce le 28 octobre. Entre-temps, Moody's a été prise d'une sorte de vertige face au drame grec. En 1936, ses dirigeants expriment leur regret sur ce qui se passe et annoncent qu'ils arrêtent de noter les dettes publiques. Fitch suit en annonçant qu'elle cesse de noter… la dette allemande. » Et voici la conclusion de la main de l’auteur et non de la mienne : « Le temps passe. En 1975, les Etats se lancent dans une nouvelle vague d'endettement : les notations de leurs dettes reprennent, et la Grèce en fait les frais… »

Nota : Si vous l’avez manquée, vous pourrez trouver l’entretien que j’ai eu avec Sylvia Zappi pour le journal « Le Monde » daté du 23 aout. Sous le titre « la dette est un prétexte » j’y développe quelques uns des arguments que vous avez pu lire ensuite dans ma note qui figure sous celle-ci.

 


433 commentaires à “Fillon monte dans le bateau de Papandréou.”
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  1. Louis St O dit :

    Pour répondre à la fois à l’intervenant @ab qui disais que le chômage devait être 75% du Smig pour tout le monde
    Et concrétisait ce que disait @Cooltrane en répondant à @Stéphane 241

    Si vous empruntez 300000€ sur 30 ans à 3% + 1% d’assurance
    La somme total versée sera de 515608,51 €.
    Donc l’intérêt versé à la banque sera de 215608,51 €.
    Et vous paierez par mois 1432,25 €.
    Il ne faut pas confondre une plus-value de sa maison principale c'est-à-dire on espère la revendre au prix de la nouvelle maison que l’on voudrait acheter et donc aucun bénéfice et ceux qui font de la spéculation immobilière.

    183 @ab
    « J'attends toujours des responsables politiques de proposer une harmonisation du smic au niveau international et aussi la normalisation des indemnités chômages (75% du smic pour tous quelque soit son salaire). »

    Donc pour en revenir à vous qui disait que tout le monde devait toucher 75% du SMIG quelque soit sont salaire.
    La personne qui se retrouve au chômage, après avoir acheté une maison, n’a plus qu’à se foutre une balle dans la tête.
    PS : Je vous rassure je ne suis pas au chômage et d’ailleurs je ne l’ai jamais été de toute ma vie professionnel, il est vrai que c’était en d’autre temps.

  2. Roland011 dit :

    Bonjour, SUR : 190 Erca dit: 26 août 2011 à 19h45 @le Prolo du Biolo « pour mettre fin par exemple à l'inhibition que peuvent ressentir certains individus (femmes ou autres) sur le terrain politique. »
    Je dirais plus que l’inhibition, le rejet, qui leurs a été inculqué depuis toujours (tous pourris) par les ‘’populistes’’ du ‘’on s’en occupe et la politique c’est pas propre’’ mais ‘’On ne parle pas de politique, ça fâche !’’. C’est a mon sens LE problème, système adroitement entretenu par les vrais démagos !
    201le Prolo du Biolo dit: 26 août 2011 à 21h05 @ - 190 – Erca Parité : J'avoue que je n'ai rien à redire à ça. Je me faisais juste l'avocat du diable. Mais cela fait des années que je peste moi aussi contre cette fausse solution qui en réalité infériorise et dévalorise les personnes à qui on l'accorde. +1, j’ais toujours pesté également sur cette démagogie du « avec les femmes en politique ça sera mieux, moins la guerre, etc.. ».
    Stupidité totale, Hommes ou Femmes, les mêmes ambitieux (de leurs égo) joueront des coudes pour ‘’prendre les places’’, la réelle égalité, c’est l’égalité en droit et capacité, que chacun ou chacune fasse ses preuves (dans le bon sens, aux électeurs – coresponsables – de décider) !?
    Tant qu’a critiquer, même faux problème du mandat unique ou 2 fois (éliminé JL M élu depuis…..) Il n’y a pas de système parfait, c’est aussi aux électeurs/citoyens de faire « leurs boulot » et de ne pas renouveler le/les mandats de ceux qui « trahisse ». Vaste programme qui rejoint le point précédent.

  3. ermler dit :

    @ ceux qui seraient tentés d'aller voter Montebourg à la primaire du PS. (Pensant "donner un signal fort à gauche").

    Le programme de Montebourg, me dit-on, est plus proche de celui de Mélenchon que de celui de Hollande ou Aubry.
    Admettons. Mais que fera Montebourg après avoir perdu la primaire ? Sera-t-il loyal envers ses électeurs ou loyal envers son parti ? On connait évidemment la réponse. Il ramènera ses voix "de gauche" dans l'escarcelle du social-libéralisme en appelant à voter Hollande ou Aubry à la présidentielle, alors qu'un minimum de cohérence politique devrait le conduire à soutenir Mélenchon.
    Bref, voter Montebourg à la primaire c'est apporter une caution "de gauche" à Aubry ou Hollande après la primaire. Donc une grosse arnaque ! Et l'exact contraire de l'effet voulu par les partisans du "signal fort".

    Maintenant si Montebourg, en cas d'échec à la primaire, s'engage à soutenir Mélenchon à la présidentielle, je veux bien réviser ma position.

  4. Louis St O dit :

    256 @Vaillant

    Par principe je lis tous les commentaires, et j'essaye de suivre les liens qui me sont affiché...
    Je suis désolé, mais je persiste, les journalistes français comme les pseudo-spécialistes en France sont libres, et si ils donnent des infos tronquées ou déviées c'est de leurs responsabilités. Ce n'est pas Sarko qui leurs dit qu'il faut dire ça ou ça. Non si ils disent l’info en la déformant c'est qu'il sont ou d'accord ou qu'ils n'ont pas fait le travail nécessaire d'investigation ou de contrôle qu'ils auraient du faire, mais j'opte pour la première solution, il sont d'accord pour déformer l'info à leurs convenances.
    Dernièrement sur Europe1, personne n'a obligé le journaliste a comparer la proposition de JL avec celle de Marchais, et quand JL dit qu'il ne savait que Marchais l'avait proposé, Le journaliste lui répond « oui, oui, vous vous en rappelez forcément » sous entendu vous êtres un menteur. Et vous croyez que quelqu'un la obligé à répondre ça.

    Amicalement.

  5. Cooltrane dit :

    @vaillan
    Je pense qu'ici les plupart des intervenants savent la difficulté que nous rencontrons pour faire passer nos idées, que ce soit à travers la presse écrite, les radios, et la télévision, depuis la lutte du parisien libéré au milieu des années 70 pour ceux qui s'en souviennent, le syndicat du livre CGT n'a eu de cesse d'interpeler les citoyens pour expliquer le danger pour le pluralisme et la liberté de la presse que représentait la concentration toujours croissante de tout cet ensemble par un petit nombre de grands groupes industriels, Lagardère, Bollorée, Dassault, Bouygues etc. Et la bagarre des NMPP devenu Presstalis orchestré par Mr Pfimlin qui est depuis à la tête de France Télévision avait pour but, nos seulement de conserver des acquis sociaux, mais aussi de résister à la remise en cause d'un principe d'égalité de distribution née à la libération grâce au CNR, alors évidemment les journalistes employés par ces groupe ne font que ce pourquoi ont les a soit gardés, soit embauchés, ils ne sont que la voix de leurs maitres. Et je la rejoins Louis St O sur les 4 points qu'il souligne post 225, rien ne les oblige pour autant à se comporter comme certains le font.
    PS: j'ai oublié le scandale invraisemblable qui est que le chef de l'état s'arroge désormais le droit de nommer personnellement le responsable de France-Télévision, exemple unique à ma connaissance dans une démocratie occidentale.

  6. antigone dit :

    Ce billet de JL Mélenchon appelle une conclusion éclatante: Le PS va perdre ces élections et le FdG va émerger.
    Depuis la guerre et jusqu'en 1974, la croissance a permis d'éviter de poser la question de la redistribution.
    En effet, la croissance économique a permis aux social-démocraties d'éviter la question de la révolution, posée à la gauche par le profit au coeur de l'idéologie capitaliste, car la classe moyenne qui a émergé a pu recevoir des miettes du banquet capitaliste. C'est cela même qui a conduit à tous les renoncements du PS jusqu'à sa position outrancièrement libérale.
    Or, aujourd'hui il n'y a plus de croissance (je ne dis pas qu'il n'y a plus de profits) et donc la question de la redistribution revient en force, c'est même le coeur de cible de ce billet de notre futur Président.
    De plus, il n'y aura plus jamais de croissance dans nos économies, du fait même des limites écologiques(énergie - gestion des déchets) et de la globalisation.
    Nous devons donc choisir entre l'appauvrissement général : financier, moral, social, culturel et politique et la dictature politique et médiatique, ou une redistribution équitable et une sortie de la société de consommation, par la révolution, celle-là même que les partis sociaux démocrates ont cru bon oublier en chemin.
    Le PS fait partie maintenant du passé de la gauche et il ne pourra plus se relever de ses contradictions.
    La révolution par les urnes pour changer de modèle social économique et politique se pose désormais de façon incontournable.
    Allons donc avec JL Mélenchon vers notre destin et vers notre accomplissement citoyen.

  7. jean michel dit :

    A lire sur l'excellent site d'Olivier Bonnet, en particulier pour le commentaire de Gaspard Koenig (que je ne connaissais pas...) sur Jean-Luc Mélenchon (à la fin de l'article).
    ça réchauffe le coeur....

  8. vaillant dit :

    @Cooltrane et Louis
    Vous parlez, Cooltrane, vous même de dictature médiatique. Vous savez que cela engendre la peur ou du moins la suppression de la liberté de dire. Louis, mème Bourdin sur RMC a pour employeur Lagardère et ne peut pas tout dire. Aux heures sombres de l'ORTF, le pouvoir de De Gaulle vire 92 journalistes en 68 pour avoir fait grève. Mais la presse écrite fonctionne, on va bientot voir apparaitre le Libé de Sartre. Aujourd'hui Liberation appartient à Rotschild. Comment peut on s'étonner du traitement de L'info quand on sait que 90% de tout ce qui fait l'opinion est accaparé par les intimes de Sarko, Arnault, Lagardere, Bouygues. Pas vraiment des partisans du Front de Gauche. LE pluralisme et l'indépendance de la presse ne sont plus, ce qui devrait vous inquièter autant que moi pour le resultat des elections.

  9. Cooltrane dit :

    @vaillant 261 (désolé, mon post précédent était plein de fautes.)
    Cela étant dit, je partage pleinement ce que vous écrivez, pas la peine de rajouter "...ce qui devrait vous inquièter autant que moi pour le resultat des elections... Malheureusement dois-je écrire, je suis aussi inquiet que vous de cet état de fait, de plus ayant vécu, pendant longtemps, cela de l'intérieur. Mon post, à ce propos, n'a aucune ambiguité sur la nocivité de cette concentration.

  10. Cronos dit :

    @ 260 jean michel dit:
    A lire sur l'excellent site d'Olivier Bonnet, en particulier pour le commentaire de Gaspard Koenig (que je ne connaissais pas...) sur Jean-Luc Mélenchon (à la fin de l'article).
    ça réchauffe le coeur....

    Attention jean michel pas de folle extase, Gaspard Koenig, précise tout de même dans son article signé par lui que JL Mélenchon est certe quelqu'un de bien mais qu'il ne l'a pas totalement convaincu extrait :
    La fulgurance Mélenchonienne
    J’admire tellement Jean-Luc Mélenchon que j’aimerais être d’accord avec lui. Hélas ! J’ai beau forcer mon naturel, je ne partage aucune de ses conclusions, que ce soit sur le partage des richesses, la planification écologique ou la sortie du traité de Lisbonne. Mais je reconnais que ses idées sont fraîches, fortes et souvent fulgurantes. Elles suggèrent non pas de rafistoler un système moribond, mais de lui opposer une véritable alternative, comme sur la question de la dette, où Mélenchon propose un défaut partiel et assumé. On est loin des débats idiots sur la règle d’or.
    et pour plus de certitude lire son texte intégral, le sien.

    L'original est toujours plus intéressant que la copie même si elle est bonne.

  11. Genialle dit :

    Oyez oyez braves gens, prêtez moi votre oreille,avant de vous coucher, bonne nouvelle :
    "Discours de clôture du Remue-méninges sera retransmis dimanche en direct sur LCP et LCI à 11h30 !"

  12. Axel dit :

    Bonsoir,
    Il me vient cette réflexion que je souhaite partager : au PS, à la Rochelle, du moins ce que je peux glaner dans la presse et sur internet, il me semble que les grands chefs à plumes de ce parti n'évoquent comme parti avec lequel ils feront alliance aux prochaines élections qu'EELV.
    Or, il y a ambiguïté sur le positionnement électoral d'EELV. Lever cette ambiguïté permettrait de mieux cerner la stratégie du PS face au Front de gauche.
    Je m'explique. Nicolas Hulot semblait avoir l'imprimatur de Duflot et de la tête du parti, ce qui à mon sens montre une orientation centriste de la tête d'EELV. Or, la victoire d'Eva Joly montre selon moi que la base est restée à gauche. Les stratégies d'EELV aux dernières cantonales montrent un parti qui refuse de se désister pour le mieux placé à gauche (exemple criant dans le Val-de-Marne) et cherche à bénéficier des voix du centre et de la droite pour se faire élire. La stratégie a été un échec mais elle était réelle.
    En 2007, le PS se rapprochait du MODEM. On a vu S. Royal faire ses propositions à F. Bayrou. Le départ de notre hôte du PS suite au congrès de Reims s'est fait pour cette raison si je ne m'abuse.
    Mon hypothèse est qu'EELV fait une mue centriste et que le PS souhaite une alliance privilégiée avec ce parti qui se substituerait au MODEM dans ce rôle pour la composition d'un gouvernement qui se vendrait comme centriste (gauche-droite) pour ratisser large, estimant que les électeurs sont à prendre là.
    Cela laisserait un boulevard énorme pour le Front de gauche lors de la campagne, mais pourrait créer un isolement (relatif) de notre candidat difficile à gérer.
    Est-ce que je délire tout seul ?

  13. jorie dit :

    Un petit aparté sur la spéculation. Nouvelle mesure de sarko. La taxation de la plus value (sauf résidence principale) était jusqu'ici dégressive par palliers d'années. Elle ne l'est plus. Qu'on vende au bout de 2 ans ou 20 ans, les gens paieront 31% sur la plus value réalisée, point barre. Cette taxe avait pour but de "freiner" la spéculation, que les gens gardent leur bien et évitent d'accumuler en engrangeant des bénéfs. La nouvelle loi, finalement, se retourne contre le but initial, parce que les gens n'ont plus aucune raison d'attendre puisqu'ils sont taxés pareils que ce soit au bout de 2 ans ou 20 ans. Réfléchissez, qui y gagne ? Simplement les spéculateurs qui accélèreront le mouvement des ventes et reventes en engrangeant à chaque fois, qui peut faire ça sinon les plus riches qui peuvent ainsi accumuler des tas de biens. Par contre, ceux qui n'ont qu'une résidence secondaire et qui voudraient la vendre à l'heure de la retraite se taperont une taxe de 31% sur un bien parfois dévalué. Toutes les mesures de Fillon ou Sarko ont ainsi un sens caché. Soi disant les ouvriers sont épargnés? ok et la taxation des mutuelles? Qui va la payer sinon les usagers? Effort partagé ? 200 mio de "rabot" sur les plus riches et 600 mio sur les "vilains" consommateurs de clopes et de sodas, le plaisir des pauvres. Les niches fiscales ne se montent pas à 73 milliards €/an, mais à 189 milliards €/an si on rajoute les niches "planquées" appelées "dispositifs dérogatoires" c'est la cour des comptes et médiapart qui le disent. Les autres mesures d'austérité en septembre ne sont pas encore chiffrées. La niche Copé de 12 milliards/an est épargnée. Une honte ce pouvoir, qu'il s'en aillent tous ! Ces gens nous saignent littéralement. A bas toutes les niches (sauf pour...

  14. pmousque - pg 82 dit :

    Pas le temps de tout lire en ce moment, dommage, par contre, j'ai écouté l'émission "voyage en terre indigène" samedi.
    Danielle Mitterrand en était l'invité et rapporte des propos de Mitterrand, sur la démocratie, plus que fondamentales pour notre combat futur :
    17ème minutes : « ils nous réapprenne la démocratie ca c'est sur...et je me suis rendue compte, à ce moment la, toute nos démocraties occidentales et européennes étaient des parodies de démocratie que nous ne vivions pas en démocratie et lorsque j'en faisait part à François il me disait que j'avais raison mais que c'était trop tôt et qu'il fallait attendre que l'opinion publique s'éveille à cette prise de conscience que la démocratie c'était véritablement une responsabilité citoyenne commune et que aussi longtemps que l'on ne développera pas cette responsabilité citoyenne on ne pourra pas vivre en démocratie »
    Désolé pour le hors sujet, mais il m'a semblé important de vous en faire part.

  15. le Prolo du Biolo dit :

    Personnellement, pour réduire les vraies niches fiscales, je ne ferais pas confiance à un ancien avocat d'affaires, le ci-devant Sarkozy Nicolas, qui emmenait ses clients fortunés en ballade du côté de Genève (sans doute pour leur faire admirer le jet d'eau ?).

    Une rechute est vite arrivée.

    Mais je peux me tromper...

  16. citoyenne21 dit :

    Pour moi, il est clair que ce gouvernement attend 2012 pour cibler à fond sur la rigueur si Sarko, par malheur pour nous, était réélu. Ils ne peuvent pas le faire maintenant, stratégie électorale oblige. Entre taxation sur les sodas, tabac, alcool et participation symboliques des plus riches, bel effet en trompe l'oeil. Niche Copé pas touche, bien évidemment ! Par contre Copé a laissé entendre sur RMC, le 24 août dernier qu'ils ne continueraient pas à financer les RTT. Si vous en avez le courage, allez écouter l'émission, moi je ne peux pas. Je sais ce qu'il se trame mais je ne peux pas supporter de l'entendre et de le voir !

    @ Genialle
    Merci pour l'info de la retransmission du discours des remues-méninges sur LCP et LCI, ce dimanche à 11h30 :)

  17. jeannot dit :

    Attaque en règle contre Jean-Luc Mélenchon sur Marianne2. On y ressort tous les articles déglinguant notre candidat pour 2012.
    Courageusement, ils ne nous laissent pas la possibilité de répondre, les commentaires étant fermés.
    Je n'achète plus Marianne depuis un mois, je m'abstiendrais désormais, de visiter ce site.

  18. A-J Holbecq dit :

    D'accord avec antigone (258). Il est plus que probable que toute velléité de croissance mondiale se traduise par une augmentation des prix des matières premières et de l'énergie bloquant la croissance... Tout ce que nous aurons, je pense, dans les prochaines décennies, c'est une évolution en "tôle ondulée".
    N'oublions pas qu'il faut plus de 2% de croissance pour réduire le chômage, où alors il faudra trouver de nouvelles formules permettant une croissance sociétale

  19. Louis St O dit :

    269 @jeannot

    Moi je n’achète plus Marianne depuis la photo en 1ere page ou l’on voyait tous les présidentiables et JL et Le Pen complètement à droite de l’image et côte à côte.
    Nous avons ce petit pouvoir ici, de ne pas faire gagner de l’agent à nos détracteurs, alors faisons le.

    @Genialle encore merci

  20. sourdon dit :

    Salut à tous.

    Je postais hier une réflexion sur l'augmentation de la population carcérale et le fait qu'ils devaient avoir des projets de prisons de travailleurs à pas cher et, sur BFM ce matin, nous apprenons qu'une "prison" va voir le jour où les condamnés travailleront dès 6 h du matin.
    C'est en prison que le jeune en mal de repaire peut être pris en charge et bénéficier d'une seconde chance car il est 24 sur 24 sous contrôle et dans un état d'esprit qui conduit dans ce cadre l'individu à désirer se racheter.
    Au lieu de cela, Ségolène le confiera à l'armée, pour en faire de la chair à canon, et Sarkozy le met au boulot après qu'il ait été cultivé depuis son enfance pour servir d'épouvantail dans une société qui prend bien soin d'entretenir la délinquance, comme les terroristes, pour justifier polices et armées nécessaires à la protection des spécialistes du pillage international !
    Nos condamnés travailleurs rivaliseront avec la main d'oeuvre du tiers monde et, nul doute qu'aller en prison deviendra plus courant car les bénéfices qu'ils vont en tirer sont alléchants: un ouvrier toujours à l'heure, avec un pouvoir de revendication égal à zéro, payé 90 €/mois, qui avant coûtait de l'argent à l'Etat et qui de lui-même demandera à travailler car mieux vaut s'occuper que se frapper 22 heures de cellule par jour sans but, et avoir ainsi de quoi cantiner son PQ, son savon et sa brosse à dents.
    Aux USA, précurseurs dans le domaine, ils condamnent à des centaines d'années des humains qu'ils ont manifestement instruits pour occuper ce rôle dans la communauté.
    En détruisant l'éducation, ils s'assurent un pourcentage de perdus chargés de justifier leurs politiques répressives qui leurs assurent le pouvoir d'esclavager la population.
    Il y a...

  21. antigone dit :

    @ 270 A-J Holbecq
    Bonjour, j'ai regardé votre liens cela ouvre des perspectives, je vais lire votre ouvrage avec grand intérêt.
    Il nous faut donc face à la crise énergétique et écologique, imaginer la sortie du capitalisme en tenant compte des idées de la décroissance bien certainement et même si on l'appelle autrement par exemple: la sobriété heureuse dans la fin de la société de consommation.
    A mon tour d'envoyer un lien pour approfondir nos réflexions sur ce sujets.
    Si cela vous dit de contribuer nous serions heureux de publier un de vos articles sur ces questions sur Entropia version électronique et (version papier avec avis du comité de lecture)- écrire là
    @ Tous une proposition radicale de changement comme celle que nous portons, va impliquer que nous nous formions, il faudrait faire une université au moins virtuelle, avec des conférences et cours pour se préparer et pouvoir les diffuser dans des petites structures autour de nous. Il faudrait un cadre associatif pour ce faire. Qu'en pensez-vous?.

  22. Roland011 dit :

    260 vaillant dit: 27 août 2011 à 20h26 @Cooltrane et Louis « Vous parlez, Cooltrane, vous même de dictature médiatique. »

    Pour se faire une idée des dérives, lire l’excellent article du Monde Diplo d’aout sur ‘’l’école normale supérieure’’ ça éclaire bien des choses (N° d’aout excellent Art. de F Lordon et l’écolo-bourgeoisie, entre autres – Pub gratuite)

  23. Doxine dit :

    @190 Erca
    La parité vous semble une tricherie, un jeu de dés pippés. Pour moi, elle sert à changer les représentations, les "modèles". Nos filles, avec la parité, peupleront je l'espère d'autant de femmes que d'hommes leur représentation du monde (politique en l'occurrence). Ma mère a voté la première fois en 1948, comme toutes les françaises. Elle a toujours voté, pour exercer un droit que sa mère n'avait pas eu. Comme elle je vote, même blanc, parce qu'un droit qu'on n'exerce pas, qui n'est pas défendu, risque de tomber en désuétude. C'est peut-être pour cette raison que je m'engage aujourd'hui. La parité, c'est une manière de changer les mentalités. Toutes les conquêtes féministes depuis les Lumières ont petit à petit gagné des droits, ont émancipé les femmes, mais on est encore loin de l'égalité.
    A compétences égales, on trouve beaucoup plus d'hommes que de femmes dans les postes de pouvoir. Pourquoi ?
    On pourrait penser qu'elles négligent leur carrière, ou qu'elles méprisent le pouvoir, mais plus sûrement que leurs ambitions sont freinées par les représentations inconscientes intégrées dès l'enfance. Laissons le système paritaire pendant une ou deux générations imprégner les mentalités, après il sera possible de juger de nouveau sa pertinence.

  24. sourdon dit :

    Il y a d'autres façons pour enrichir l'humanité et à la base, nos jeunes, la génération qui fera demain le monde, car nous avons recenser des techniques de développement personnel dans le domaine des ressources humaines assez puissantes pour transformer des loups en agneaux.
    Nous savons depuis des siècles que la malléabilité du cerveau humain permet de rendre se dernier ange ou démon selon qu'il se trouve dans un environnement de quiétude ou de guerre. Là, d'hommes en devenir ils s'assurrent des esclaves.
    Il sera aisé de remplir nos prisons d'objecteurs de conscience vu le nombre grandissant de personnes qui ne sont pas d'accord avec eux. Nous voulons du travail, nous allons en avoir... et nous en serons contents, non pas pour l'enrichissement qu'il nous procurera, mais pour pouvoir un peu quitter la cellule. Nous avons oublié en 50 ans ce qu'est la dictature, ils vont nous rafraîchir la mémoire si nous les laissons faire.
    Remplaçons les analyses de leurs faits et gestes par l'édification d'un plan intelligible par tous dans lequel Ils occuperont la place de malades et prévoyons de les soigner. Ils ne doivent plus être considérés autrement, et il serait bon que chacune de leurs actions nous appraissent comme étant les derniers gémissement de l'agonie de la peur et de la stupidité qui nous ont jusque-là gouvernées.
    Nous avons des solutions pour la plupart des problèmes qui nous sont présentés comme insurmontables.
    Les personnes qui en sont porteuses sont manipulées ou écartées des débats publics.
    Remettons les aux commandes et pour cela, plus qu'une tête d'affiche, nous avons besoin de visionner une équipe de spécialistes dont la cohérence et la pertinence seront fondées sur la raison.

  25. lepierrot dit :

    Êtes vous certain de la retransmission du discours de J L Mélenchon sur LCP à 11h30 ? car je viens d'allumer la tv et je tombe sur le meeting du PS et tenez vous bien, il y en a pour jusqu’à 12h30 !

  26. Louis St O dit :

    @Genialle pour l’instant pas de Remue-méninges mais toujours le PS et ses Universités…

    Juste un mot pour @Vaillant
    Je crois que nous avons eu 3 jour sur le PS et ses Universités et 7 secondes sur Remue-Méninges alors tu penses toujours que si les journalistes ne parlent pas du FdG c’est parce qu’ils sont bâillonnés, tu crois que c’est sarko ou les patrons des Médias qui leurs demande de parler des universités et pas du FdG… allons réfléchis !

  27. jorie dit :

    COOLTRANE
    Il est vrai que les petits proprios en revendant leur résidence secondaire sont taxés de plus value alors qu'ils comptaient là dessus pour leur retraite et que cette nouvelle mesure favorise les vrais spéculateurs et s'attaque aux petits proprios. Dans la hiérarchie des "possédants", c'est ce qui se passe. Cependant, il est vrai aussi que nous avons eu la chance, après bien des peines, de bénéficier d'un système qui nous a permis de posséder notre bien. Ce n'est pas le cas des nouvelles génération qui aura bien du mal à devenir des primo accédants. La folie du système aboutit à l'esclavage de tous. Au fond, le vrai problème est celui-ci: si le système était cohérent, social, solidaire, je n'aurais jamais voulu devenir "proprio", cette démarche a été une démarche de peur, d'auto protection, dans les années 90 où je sentais le vent venir et où j'ai perdu confiance en la société. Moultes reformations, restructurations, pertes d'emploi, mobilités etc. auto financement des études etc. un jour, à 40 balais, je me suis dit "basta", il faut que j'aie quelque chose à moi, au moins pour me loger. J'ai ramé (mobile home, terrain, boulots de m****) et enfin transformation de cette cabane en vraie maison, en toute illégalité et ça a été une première marche pour une accession de maison "normale". Mais cette démarche, au fond, reflétait totalement la peur d'un monde qui devenait hostile et dangereux pour les petits. Si le monde était tourné vers le travail plutôt que la rente, je pense que je ne serais pas entrée dans ce cycle "capitalistique". Je dis ça pour réconcilier et éviter les jugements sectaires. Sans tomber dans Le collectivisme, une société de travailleurs devrait protéger les gens suffisamment pour éviter le piège de la possession. C'est ce que nous voulons!

  28. Genialle dit :

    Désolée à tous d'avoir laissé la mauvaise info.
    C'était à 12h 30 sur LCP. J'ai moi même été surprise (car j'ai pris l'info sur facebook de JL) et à 12 h 30 JL Mélénchon a commencé son discours sur LCP. Je pense que vous allez entendre et voir plus tard. Encore mes excuses.
    C'est décapant (le discours) mais je n'en attendais pas moins.

  29. citoyenne21 dit :

    Je viens d'écouter le discours des "'remues méninges", que vous dire après un tel discours, on ne peut être que revigoré à 100 %.
    Je suis toujours autant estomaquée de voir avec quelle facilité, notre porte-parole nous emporte avec lui dans son enthousiasme. J'en virevolte encore.
    Je vois déjà annoncés les RV télé du 4 et 5 septembre, hum que j'adore ce parfum de rentrée.
    Bonne écoute à tous, ultérieurement pour ceux qui ont loupé la retransmission sur LCP. Je sens que vont venir pleuvoir ici des tonnes de messages positifs.
    Et bravo à Jean-Luc

  30. ddmm dit :

    Vu et entendu, le discours. L’un des meilleurs tribuns de notre histoire. Tous les autres ne sont que fadeur, dans brouillard et grisaille.
    Pas de culte de la personnalité, mais simple reconnaissance des faits.
    Puisons nos forces en lui !

  31. th0034 dit :

    salut
    @Genialle
    c'est pas grave, on aura eu du contraste. C'est émouvant, j'ai l'impression de vivre l'Histoire quand je l'entend.
    A+

  32. Lilia dit :

    Bravo, Félicitation,excellent discours, tout est dit c'est limpide, clair, ni plus ni moins, juste ce qu'il faut pour que tous comprennent.
    Quel Remue Méninges ! Merci Jean-Luc et au FdG.

  33. Louis St O dit :

    Genialle + citoyenne21 + ddmm

    Il n'y a rien à dire de plus si ce n'est qu'à aucun moment on a vu les participants (j'entends par là, le public) alors que pour le PS ou pour EELV, à chaque fois on voit le public applaudir.
    Il leur fallait bien ça, ce n'était pas le même niveau de discours on ne peut pas tout avoir.
    Maintenant c'est à nous de jouer.

  34. @ddmm
    Puisons nos forces en nous. Ce que je retiens surtout du discours de Jean-Luc c'est la fin. C'est nous tous qui allons faire la différence en "mouillant la chemise" chacun(e) individuellement. J'ai adoré la formule : "je vous donne la consigne, n'attendez pas de consignes". C'est notre capacité à nous mobiliser dans tous les endroits où nous vivons, pour redonner à nos proches le goût de la politique, et d'être les acteur(rice)s de cette "bifurcation de l'histoire", qui va être déterminante. C'est la campagne 2004-2005 à la puissance 10. Et la mobilisation sociale de cette rentrée doit être un automne 2010 lui aussi à la puissance 10. Et qui sait cela ira peut-être plus vite que prévu.

  35. citoyenne21 dit :

    Mais pourquoi s'en défendre ddmm ? Reconnaitre des qualités à quelqu'un lorsqu'elles sont réelles et méritée est ce qu'il y a de plus naturel. Là je suis en train d'écouter Eva Joly, je la trouve même très compétente et si il n'y avait pas eu le Front de gauche, mon bulletin de vote aurait probablement été pour elle. Mais force est de constater que notre porte-parole a un véritable charisme et bien reconnaissons-le sans avoir à se justifier de quoi que ce soit. Il n'y a pas de mal à admirer les grandes esprits d'hier et d'aujourd'hui. Moi ça me fait du bien d'entendre de tels discours, prononcés avec tant de talent et je dis haut et fort et je n'ai pas l'impression d'être une groupie mais une citoyenne qui n'a pu que constater la régression intellectuelle qu'on endure depuis quelques années dans la sphère politique alors je ne vais pas bouder mon plaisir à me gorger du bienfait que me procure des paroles exprimées avec autant de justesse et qui font honneur au peuple français !

  36. lionel mutzenberg dit :

    J'ai aussi allumé la télé à 11h30, sur LCP; puis, I-télé, pas de Mélenchon. Par contre, sur LCP je suis tombé sur le débat de la Rochelle, un certain Emmanuel, dont je n'ai pas saisit le nom était en plein discours, il disait que "la gauche, c'est pour augmenter les salaires", sourire contraint, un peu niais, vu l'importance du sujet, de Martine Aubry, par contre, la tronche de Ségolène Royal et de Manuel Valls ! Ha, elle est belle la gauche socialiste du XXIème siècle !
    J'espère qu'un maximum d'électeurs de gauche va pouvoir visionner ces images, elles parlent plus que tous les savants discours, les fumeuses analyses de spécialistes et autres experts en journalisme propagandiste.
    Merci à Génialle de cette info.

  37. JM dit :

    @Génialle
    De là à nous faire regarder Harlem Désir, si c'est pas une technique sournoise de social-traitre...
    Trêve de plaisanterie, l'enchaînement Désir/ Mélenchon/ Joly n'est pas flatteur pour nos soi-disant partenaires.
    Quant au discours de notre hôte, le passage sur l'éducation nationale, comme dans le discours de Lézan d'ailleurs, est vraiment jouissif de même que le rappel qu'à gauche aussi on a des économistes et qu'on peut même aussi parfois avoir un soupçon d'intelligence ne fait pas de mal.
    Maintenant les syndicats de l'EN ont fixé comme RDV le 27 Septembre, je crois, il serait peut-être bon de regrouper les troupes afin d'éviter une dispersion des forces et une journée comme on en a parfois connu dans les grèves de la fonction publique où les voitures des syndicats occupent plus de place que les manifestants.
    On sort d'une défaite sur les retraites -pas idéologique des concepts portés disparus y ont ressurgi comme la lutte des classes et le partage des richesses - il faudrait donc une manif joyeuse et conséquente dans les grandes métropoles et à Paris en particulier.
    Merci, quand même, à Géniale pour le lien.

  38. ddmm dit :

    @citoyenne21
    Je ne m’en défends pas. Je fais juste passer les idées avant les hommes. « Les hommes passent, les idées restent »
    Jean Luc Mélenchon ne sera hélas pas toujours là. Les idées qu’il porte et qu’il défend devront être plus tard, portées par d’autres, espérons avec autant de ferveur et de talent.

  39. Moi aussi je me suis farci Harlem Désir et la photo de fin de La Rochelle.
    Ce que j'en retiens deux choses :
    1) vu les embrassades qui ne sont pas feintes, A. Montebourg s'il est battu, comme c'est probable, se ralliera et se couchera pour avoir un poste de ministre.
    2) le PS est un parti de notables. Il n'y a plus de militants socialistes organisés sur le terrain. Et de ce point de vue là nous sommes les plus nombreux surtout si nous savons mobiliser nos forces "dormantes" ou "démoralisées" qui ne votent plus, ou PS comme moindre mal.
    Les discours comme celui de ce matin ou les meetings que nous allons organiser partout seront des moments de communion pour nous sentir forts, mais tout va se jouer :
    1) dans les luttes de cet automne et la capacité du front de gauche à être présent et vu comme l'alternative politique qu'il faut à notre peuple
    2) la capacité à rassembler dans les assemblées citoyennes ceux et celles qu'on ne voit pas d'habitude.
    3) le travail de conviction et de débat auprès de nos proches, avec un effet boule de neige.

  40. Madiran dit :

    Pendant que le monde, l'Europe et le FMI tuent la Grèce et d'autres pays, nous instituons la "règle d'or".
    Cette règle d'or placera les décisions importantes de notre pays sous le conseil constitutionnel, et non plus sous les règles de l'assemblée Nationale et du Sénat.
    Cette règle d'or comme ne sera effectivement que dans quelques mois après approbation de la grande majorité du Sénat et de l'assemblée.
    Quels sont les avantages de la règle d'or ?
    Les élus du Sénat comme ceux de l'assemblée Nationale n'auront plus que peu de choses à dire sur le budget sinon débattre mais sans vote déterminant.
    Qui votera le budget de la nation ? : Le conseil constitutionnel. C'est génial, certes, mais pas du tout démocratique.
    En fait, avec la règle d'or, notre parlement deviendra comme le parlement de Strasbourg : c'est à dire une assemblée sans aucun pouvoir législatif ni budgétaire.
    Notre parlement deviendra une coquille quasi vide !
    Hélas cette règle d'or instituera en France un sorte de Traité de Lisbonne national. Cet or là, est bien terne !

  41. Genialle dit :

    La "sociale traite" vous salue bien :-)))
    Tu as raison JM pour EN, je connais plusieurs personnes de SUD Enseignant qui seraient des moteurs pour faire avancer le FdG car eux sont déjà acquis au FdG (je ne peux convaincre des convaincus). Mais il faut passer des messages fort aux enseignants : arrêtez de voter Socialiste ! Le nid est important à l'EN, il faudrait les faire déserter pour les faire voter chez nous. Allez il faut que les idées fusent en masse.
    C'est bon j'ai fait ma part, je vous ai donné l'endroit pour y aller :-)

  42. NANOU 50 dit :

    Merci à LCI (une fois n'est pas coutume) d'avoir retransmis, en direct, votre discours convaincant pour ceux qui sont à vos côtés. Vous nous demandez de diffuser partout les seules solutions efficaces contre les bankers, la BCE, la finance, la spéculation... J'ai fait une tentative dans ma "belle-famille". De "belles personnes" pas toutes aidées par la vie, mais qui depuis des années, sont encore persuadées que la Gauche,c'est l'arrivée (non pas des chars russes ! ça c'était en 81) mais d'une sorte de dictature : grèves,manifs en tout genre. Bref ! ils préfèrent la dictature des banques, plutôt qu'un grand mouvement populaire qui mettrait les citoyens au centre du destin de notre belle France. J'avoue que j'ai un peu de mal, malgré les solutions que je développe (tous ces milliards de dette, me répondent-ils, il faudra bien que ce soit nous qui les remboursions puisqu'on nous dit que c'est nous qui vivons au-dessus de nos moyens). Voila l'enfumage des médias et autres zélites. Résistons !

  43. NM38 dit :

    Vous avez déclaré aujourd'hui à la presse, à Grenoble : "Nous n'avons pas d'adversaires à gauche mais oui, nous avons des divergences"

    Nous avons d'énormes divergences, du moins je l'espère, notamment pour ce qui concerne le crédit, le respect et la justice auxquels toute femme peut prétendre dans notre société (cf les tout récents et pitoyables propos d'Aubry concernant DSK).

  44. citoyenne21 dit :

    @ddmm, @ ddmm,
    En même temps, les idées si bonnes et honorables soient elles ne peuvent pas être véritablement assimilées par le peuple si celles-ci ne sont pas incarnées par des hommes honnêtement humanistes et sachant efficacement manier le verbe. La personnalité de Jean-Luc Mélenchon et sa manière d'amener les sujets comptent autant selon moi au niveau persuasion que les idées qu'il défend. De bonnes idées sans charisme et on reste sur sa faim parce que le ton n'y est pas. Moi en tout cas j'ai besoin des deux éléments pour que ça le fasse. Et là avec ce discours, on a de quoi croire en nos possibilités et nos actions seront issues du fait qu'on aura su nous convaincre d'aller au charbon ! il ne suffit pas de dire aux gens de se bouger, encore faut-il savoir leur en donner l'envie.

  45. lepierrot dit :

    Quel magnifique discours de J L Mélenchon tout à l'heure à Grenoble ! Très tonique et décapant, celui-ci sans aucun doute va laisser des traces.

  46. vaillant dit :

    Juste un mot pour@Louis STO
    Allons réfléchis toi aussi. Les idées du PS, matinées de libéralisme sont moins à l'encontre des intérêts du CAC 40 que les nôtres, il faut bien aussi donner un semblant de pluralisme à l'info. Pas d'autres choix pour les journalistes que d’être conforme ou de démissionner, mais pour aller ou ? Organe de presse à coté c'est le même proprio sauf quelques titres auto-gérés comme le Diplo peu lus. Pardon si je te donne encore une référence : "Sarkozy,vampire des medias" diffusée juin 2009 Télévision Suisse Romane.

  47. antigone dit :

    @ genialle
    Nous aussi ici on s'est tapé Harlem Désir (très drôle la blague)! Mais on est très reconnaissants, car on a tenu bon et quelle belle récompense !

    @289 ddmm
    Melenchon est définitivement un grand porte-parole et un grand homme. Il faut que nous l'aidions en construisant des alternatives partout, pour ne pas commettre l'erreur du Venezuela et que notre victoire ne repose pas que sur un homme, fut -il Chávez ou Mélenchon ou un parti. Il est la mèche nous sommes la dynamite. Plus on sera impliqués dans la vie quotidienne culturelle, économique, intellectuelle, sociale, plus nous servirons de relai à cette alternative radicale pour qu'elle s'inscrive durablement dans notre société. On est riches, riches, riches de lui et de nous !

  48. Nicolas VDR dit :

    En regardant l'index (la première page) du site LCP, je constate qu'il manque un parti (devinez lequel). Par ailleurs, après le discours de Jean-Luc Mélenchon, j'ai trouvé le ton de deux des quatre speakers assez sarcastique, voire même méprisant avec des sourires vicieux qui voulaient dire "ce sont des rigolos, ces gens-là, ils ne font pas partie de notre caste (UMP ou PS puisqu'ils rêvent du bipartisme)".

  49. Rachel dit :

    @7 Olivier
    Attention Olivier à ne pas tomber dans le piège du vote utile. Il existe deux gauches irréconciliables : une gauche qui n'est à mon sens plus de gauche, celle des sociaux-libéraux, qui ont la même politique économique que la droite, et une gauche anti-libérale républicaine et écologiste. Si vous voulez virer Sarko, et que vous le remplacez par un Papandréou français, vous allez autant, voire davantage souffrir face à la crise qui s'annonce.

  50. laforcedupeuple dit :

    Bonjour à tous,
    J'ai assisté ce matin aux discours de clôture de remue-méninges et je peux vous affirmer que cela était vraiment enthousiasmant. Picquet, Autain, Billard, Laurent et les autres ont été lourdement applaudis par une foule venue en masse. Cela ouvre de réelles perspectives. Quant à Jean-Luc, il a été ému de l'accueil qui lui était réservé. Il a été ovationné à la hauteur de ses talents d'orateur. Je vous le dis, un vrai humaniste, un homme juste.
    L'appel qu'il a lancé en direction des autres gauches allant du NPA au PS était un instant sincère. Et son fameux "Je vous donne la consigne, n'attendez pas de consignes", un pur moment de bonheur. Quant à son explication sur le poids de la dette, cette fameuse comparaison rapportée à un ménage. Carrément imparable!
    Je voulais aussi vous dire que pour ceux qui ne pourront pas, ou ne voudront pas aller voter, nous devons les convaincre de nous déléguer leur pouvoir. La procuration de vote. L'UMP et le PS ne se gênent pas pour faire le tour des maisons de retraite et des hôpitaux.
    Soutenons par notre présence dans la rue les manifs qui vont avoir lieu ces prochaines semaines. Résistons!


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