19août 11

Déficit, dette, Sarkozy, Aubry, Hollande, Montebourg, et même Léon Blum

La dette est un prétexte.

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Je suis intervenu jeudi matin sur RMC puis le soir sur ITV sur ce qu'il est convenu d'appeler « la crise de la dette ». Dans les deux cas je me suis dit : « Ce débat marche sur la tête. » Le point de départ est faussé. On nous harcèle en effet sur une dette supposée insoutenable pour justifier une gigantesque purge d'austérité. En fait c’est elle qui est dangereuse et conduit tout droit dans le mur. Il faut renverser ce débat. J'ai expliqué: ce n'est pas la dette qui est insoutenable mais la nouvelle saignée que le pays s'apprête à subir. Je reprends ici le détail de mes arguments par écrit. Puis j’évoque le retournement des socialistes que représente leur ralliement à l’objectif de 3% de déficit dès 2013. Ils ne veulent pas voter la règle d’or, mais ils veulent l’appliquer ! Et je propose, comme une allégorie de conclusion, une petite carte postale de mes vacances. Un passage en Arles.

Je suis affligé par le consensus qui s'installe entre le PS et l'UMP sur les mauvaises solutions d'austérité. Les deux sont désormais d'accord sur l'objectif fixé par Nicolas Sarkozy de revenir à 3 % de déficit dés 2013. Une échéance prévue pour s'aligner sur la règle dogmatique des traités européens depuis Maastricht. Une règle dont personne n'a jamais pu démontrer la pertinence économique. Pourquoi 3 % ? Pourquoi pas 4 % ? Ou même 5 %, comme l'envisageait au départ l'Allemagne dans la négociation du traité de Maastricht ? Saviez vous que telle avait été la discussion à l’époque ? On en trouve la trace, je crois, dans le «Verbatim» de Jacques Attali. Le raisonnement était un peu mécanique. Il s’agissait d’indexer le niveau du déficit autorisé sur le taux de croissance prévisible. Car on croyait alors à un résultat bénéfique du traité en matière de croissance. Les Français étaient pessimistes, les Allemands optimistes. Voila d’où vient la règle que l’on cherche à ériger en loi de la nature ! Rien d’autre qu’un calcul, purement politique. Et un calcul qui, de surcroit, s’est avéré erroné. Il n’y a plus jamais eu ni 3 ni 5 % de croissance dans nos pays. Concrètement, l'application de cette règle datée est aujourd’hui absurde. Elle oblige à une purge sans précédent pour le pays.

Les socialistes ont-ils au moins mesuré l'ampleur des coupes que représente, en à peine deux ans, leur nouvelle doctrine budgétaire ? Passer des 5,7 % de déficit prévus en 2011 à 3 % en 2013 supposerait d'amputer le budget de plus de 50 milliards d'euros en deux ans. C'est quasiment l'équivalent du budget annuel de l'enseignement scolaire qu'il faudrait couper. Et encore, je pars ici de l'hypothèse qu’en 2011 le déficit ne sera pas plus élevé que prévu par l’équipe Sarkozy. Pourtant c’est de moins en moins probable puisque la croissance est à zéro et que donc les recettes fiscales vont stagner.

Mais il y a pire encore que cet objectif absurde de retour à 3 % de déficit en deux ans. Ce sont les semelles de plomb que Sarkozy veut faire chausser au pays avec sa "règle d'or" budgétaire. Cette règle contraindrait le pays à revenir à l'équilibre budgétaire. Les budgets annuels qui ne respecteraient pas cette trajectoire de retour à l'équilibre, c'est-à-dire zéro déficit,  seraient automatiquement amputés pour s'y conformer. Pour revenir à l'équilibre à partir de la situation actuelle la purge nécessaire serait de 110 milliards d'euros, soit 40 % des dépenses de l'Etat ! Un pur délire !

Cette contraction des dépenses publiques garantit le désastre du fait de la réduction de la demande. C’est la panne assurée : la croissance française s’est déjà arrêtée au deuxième trimestre en raison du blocage de la consommation et de la chute des exportations. L’austérité aggravera la récession et augmentera au final la dette. C'est le paradoxe du moment : l'austérité réclamée à tort et à cris par les marchés est la plus mauvaise solution contre la dette. Et d’ailleurs les « marchés » sanctionnent les pays qui appliquent les mesures d’austérité pourtant prévues pour les rassurer. C’est très exactement ce qui est arrivé au Portugal ! Voyez aussi ce qui s’est passé en Grèce où la dette est passée de 125 à 160% du PIB au fil des sept plans d'austérité successifs ! En effet, l'austérité entraîne le recul de l'activité et la hausse du chômage et de la pauvreté. Les finances publiques en sont rapidement affectées par des moindres recettes et une hausse des dépenses sociales. Résultat, dans la quasi totalité des cas, l'austérité creuse les déficits. L’austérité c’est donc la ruine assurée.

Pour justifier l'austérité, on nous répète que la dette française est insoutenable. C'est faux ! Tout part d’un chiffre lui aussi présenté comme une vérité révélée, une loi de la nature. Il s’agit d’un ratio entre le montant de la dette et celui de la richesse produite telle qu’elle est mesurée par le très discutable « PIB ». Il faut tordre le coup à cet indicateur qui sert à affoler les esprits et à aveugler le débat public. Ce ratio est nettement supérieur dans plusieurs pays à celui de la France et pas de peu. Ainsi le Japon a-t-il une dette publique égale à 200% de sa production annuelle. Personne ne lui cherche noise. Il est à un niveau plafond pour les Etats-Unis et pour l’Islande (plus de 100% du PIB). Les Etats unis n’en font qu’à leur tête et les Islandais ont décidé de ne pas payer ! En fait tout dépend en réalité de qui détient la dette et du rapport de force du pays endetté avec ceux qui lui prêtent.  Au Japon ce sont les Japonais qui prêtent à leur Etat. Ils ne lui font donc pas de chantage. Aux Etat unis, l’oncle Sam, ses six cent mille hommes de troupe et ses 50 % de dépenses militaires mondiales ont créé une garantie politique liée à leur  puissance ! En Islande c’est la révolution citoyenne ! La dette et ses taux sont un rapport de force, un fait social et politique. Et seulement, après cela, un problème comptable.

Enfin cet indicateur, celui qui établit le ratio entre la dette publique totale et le PIB annuel est radicalement discutable. Pas cohérent. Il compare un stock de dettes qui courent sur plusieurs années avec un flux annuel de richesses produites (le PIB). C’est comme si on mesurait votre solvabilité personnelle en rapportant le total de vos dettes (voiture, appartement etc.) à vos revenus d’une seule année. Absurde. Le banquier vous prête en fonction de la charge de vos traites, chaque mois, rapportée à votre revenu mensuel. Avec l’Etat c’est l’inverse. On lui demande de comparer sa dette totale au revenu du pays par an ! Ainsi hurle-t-on de peur : le stock de dette publique de la France représente 1640 milliards d'euros ! Soit environ 85% du PIB d'une année. Et alors ? Un peu de sang froid, je vous prie. Mettons les chiffres à leur place ! Pour être honnête et comparer ce qui est comparable, il faudrait plutôt rapporter le stock de dette au PIB, en tenant compte de la durée de vie de la dette. Selon la statistique du Trésor Public, les titres de la dette française sont en moyenne de 7 années et 31 jours.  Donc on doit rapporter les 1640 milliards de dette totale aux 14 000 milliards d'euros environ que produira le pays en sept ans ! Dans ces conditions, le stock de dette représente 12% du PIB cumulé pendant 7 ans ! C’est donc tout autre chose, non ? Ce stock de dette n'est donc pas un réel problème.

En fait ce qui compte, concrètement, chaque année c'est le service de la dette. C'est-à-dire ce que l’on paye aux banques pour rembourser le capital et les intérêts qu’on a été obligés de leur emprunter. C'est-à-dire aujourd’hui 50 milliards par an. La France n'est nullement exposée à ne plus pouvoir l'honorer puisque l'Etat engrange chaque année autour de 250 milliards de recettes fiscales, dont 50 milliards d'impôt sur le revenu et 130 milliards de TVA. De plus le problème est effacé si on augmente les recettes à proportion du besoin. Nous l’avons dit cent fois : en taxant les revenus de  capital comme ceux du travail, selon l’évaluation d’Artus de Natixis c’est 100 milliards de plus dans les caisses de l’Etat. Cela représente deux fois le montant actuel de la traite annuelle à payer pour le service de la dette dans le budget de l’Etat ! La dette est donc soutenable ! Notre thèse est que c’est la purge qui se prépare qui n’est pas soutenable !

Pour s'affranchir de cette dette, il existe des solutions simples et efficaces. Je les ai déjà exposées sur ce blog. Je veux les récapituler.  On doit revenir sur l'appauvrissement de l'Etat. Remplir les caisses à proportion des dépenses.  Notamment en taxant les banques et les riches à qui on rembourse la dette. Les baisses d'impôts cumulées depuis 2002 représentent aujourd'hui un manque à gagner annuel de 60 milliards ! Rien qu'avec cette somme le service de la dette n'est plus un problème. Je ne dis rien là de la fraude fiscale qui s’élève tout de même à 40 milliards. Evidemment il y a aussi cette taxation des revenus du capital  à égalité avec ceux du travail que je viens d’évoquer ! Tenez compte que le travail est taxé, en moyenne à 40%. Les revenus du capital le sont à seulement 18%. On peut aussi faire un emprunt forcé sur les banques à un taux raisonnable en les contraignant à souscrire de la dette publique à un taux fixé par le parlement. On peut enfin remettre en cause une partie de la dette comme l'ont fait l'Argentine et la Russie par le passé, pour leur plus grand bien. Enfin, je répète que pour faire cesser immédiatement la dépendance des Etats vis-à-vis des marchés financiers, il suffirait que la Banque Centrale Européenne achète directement des titres de dette publique aux Etats au taux auquel elle prête aux banques, c'est-à-dire à 1%. Certes, cette proposition est contraire au Traité de Lisbonne qui interdit à la BCE de prêter aux Etats (article 123 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). Mais quelle importance ? Le Traité a été violé mille fois déjà pour faire face à la crise bancaire ! Et d’ailleurs la BCE elle-même viole le traité de la pire manière car elle rachète les titres de la dette aux banques trop contentes de s’en défaire et de réaliser ainsi leurs avoirs, pillage compris. 

Dans ce contexte le ralliement surprise du  PS au 3% de déficit est consternant. Il apporte de l’eau au moulin du catastrophisme dominant qui sert surtout à alimenter le consentement à la politique d’austérité dont Nicolas Sarkozy a besoin. Peu d’observateurs ont souligné l’ampleur du volte face socialiste. Et ce qu’il reste de la gauche du Parti Socialiste est restée muette. Ce brutal retournement de position est un dramatique signal de « papandréouisation » anticipée. Au premier choc, les socialistes français se muent en père et mère la rigueur, de peur de passer pour des dépensiers irresponsables aux yeux de la bonne société. Tout de même quelle brutale évolution ! Car voici ce que dit le projet du PS, adopté à l’unanimité a-t-on souligné maintes fois pour valoriser la cohésion intellectuelle de ce parti et l’autorité de ce texte. Il prévoit un retour à un déficit de 3% du PIB « durant le mandat 2012-2017 ».  Sans crier gare François Hollande, en avril, dans l’Express du 5 avril 2011, annonce un nouveau délai, raccourci : 2014. « Chacun sait, déclare-t-il, que nos déficits seront supérieurs à 3 % en 2013. Donc mieux vaut dire aux Allemands que nous n'y serons qu'un an plus tard ». Le 16 juillet, le journal « Le monde »  le questionne de nouveau sur le sujet en prenant d’ailleurs la nouvelle date donnée par Hollande comme vérité de tous les socialistes. Aussitôt Hollande en rajoute une couche. Lisez. « Question du Monde : Dans le projet socialiste, il est question de ramener les déficits à 3 % du PIB en 2014. N'est- ce pas trop tard ? Réponse : Il faut rééquilibrer nos comptes publics dès 2013. Le Monde : Dès 2013 ? Hollande : Oui. […]Le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera. » Aussitôt Martine Aubry embraye pour ne pas se laisser distancer. Elle commence d’ailleurs par annoncer 2012, avant de se corriger et de fixer l’horizon 2013. Sur Europe 1, le 17 juillet, elle est catégorique:  « Nous nous sommes engagés, dans le projet socialiste, à respecter les engagements de la France, 3% en 2013 puisque que c'est la règle aujourd'hui. Et nous avons construit le quinquennat et la première année sur laquelle nous travaillons actuellement sur ce principe-là »

Ce calendrier c’est exactement celui fixé par Sarkozy. Mesure-t-on bien de quoi il s’agit ? Le plan de route de Sarkozy, auquel se rallient les socialistes, est le suivant: passer le déficit de l’Etat de 7,7% en 2010 à 5,7% en 2011. C'est-à-dire 110 milliards d'euros de coupes claires, environ. Puis le déficit devrait tomber encore à 4,6% en 2012. Soit 92 milliards de coupes encore. Et enfin à 3% en 2013. Soit encore 60 milliards ! Adhérer à ce plan de route, c’est procéder en un an à une cure d’amaigrissement que le projet initial des socialistes promettait de faire graduellement en cinq ans, à partir de 2012, en comptant sur la reprise et les hausses d’impôts pour amortir le choc et diminuer l’ampleur de ces coupes claires ! C’est tellement vrai qu’ Harlem Désir, Premier Secrétaire par intérim, affirmait encore en juillet au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI: « Personne ne croit que la France pourra être à 3% en 2013. Nous négocierons avec la Commission européenne un retour crédible à l'équilibre, en tous cas à moins de 3%, dans des délais crédibles, c'est-à-dire dans une année de plus ». Au passage, lui aussi ramenait le curseur à 2014 ! Ainsi donc, en un mois, celui de juillet, au premier signal de crise financière, les socialistes se sont tous alignés sur la révision du projet décrétée par François Hollande en accord avec le calendrier de Nicolas Sarkozy. Le plus incroyable est que Martine Aubry justifie ce virage par le fait que son gouvernement s’engagerait à respecter les engagements pris par «  La France » c’est à dire par Nicolas Sarkozy. Donc, cela veut dire  que tout ce qu’il a promis au sommet du 21 juillet en matière de restrictions budgétaires et d’austérité serait appliqué. Incroyable ! Avec une telle ligne les socialistes vont encourager l’abstention comme jamais ! Pour être rigoureux, mon tour d’horizon exige que je cite la seule parole de résistance socialiste qui se soit exprimée sur ce thème, celle d’Arnaud Montebourg, par un communiqué le 22 juillet : "Le respect d’un déficit de 3 % en 2013, en France, signifierait une levée d’impôts de 30 milliards d’euros dans la loi de finance à l’automne 2012. A la fois intenable socialement, elle serait de surcroît contre productive car il convient de soutenir et non d’étouffer la reprise de la croissance et des recettes fiscales associées".

Je finis cette note par un petit récit de mes vacances, en forme allégorique par rapport à ce que je viens d’écrire. En juillet, je suis allé faire un tour aux belles « rencontres photographie » d’Arles. J’ai fait un long passage là où se présentait « la valise mexicaine », une légendaire collection des photos de la guerre d’Espagne, considérée  comme disparue en 1939 et récemment retrouvée à Mexico. Le travail de Robert Capa, David Seymour et surtout de l’ignorée Gerda Taro. Je ne dis rien de la qualité de la présentation de textes gris sur fond jaune, dans un éclairage glauque, de planches contact. Ni de la présentation des trois photographes sous  l’unique angle de leur religion juive sans dire un mot de leur engagement révolutionnaire qui était pourtant la raison de leur présence et l’angle de leur regard. J’en reste à cette émotion terrible de voir les nôtres au combat, entourés des gestes simples de militantisme, des femmes et des hommes simples aux traits rudes. Et la rage de voir les images de notre défaite. La longue colonne de la « rétirada » qui me mit les larmes aux yeux, encadrée par ces gendarmes français qui obéirent aux ordres de les parquer dans des camps pour ne pas provoquer l’ire des vainqueurs. Quelle lâcheté impardonnable que cet abandon de la République espagnole ! Les glapissements et le prêchi prêcha de Léon Blum et de son gouvernement refusant de s’engager au moment où on pouvait vaincre les nazis et les fascistes, ses pitoyables arguties me soulevaient de chagrin. Elle aura coûté le maximum, non seulement aux républicains espagnols, mais à toute l’Europe et à la civilisation humaine engloutie dans le délire criminel des nazis, encouragés par leur victoire facilitée. Je ne doute pas que Léon Blum croyait bien faire. Ni qu’il ait cru à ce qu’il disait et à ce qu’il faisait. Il a même pensé que c’était du « courage ». Lui-même a payé très cher cette défaite. Mais le refus de l’affrontement et de l’usage de la force que confie notre puissance aboutit toujours à des désastres plus grands que ceux dont on prétend se prémunir par cette posture pédante.   


527 commentaires à “La dette est un prétexte.”
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  1. vaillant dit :

    Au micro de Bourdin ce matin Marini député UMP dit qu'il faut augmenter la TVA, l'Allemagne l'a fait et a eu raison de le faire.
    L'Allemagne a augmenté la TVA en 2007 de 16 à19 % 100 la France est à 19,6 %. Belle manip !

  2. Rachel dit :

    @252 vaillant
    Bel exemple de manipulation de l'opinion. Manipuler ainsi les citoyens devrait être passible de lourdes peines. Mais bon, c'est bien sûr impossible à mettre en place.

  3. Commandant P. dit :

    @163, 201, 206, 207, 216, 226 et 236
    Pour ceux qui estimeraient que les travaux de l’historienne Annie-Lacroix-Riz manqueraient d’objectivité, car trop « complotistes » (en caricaturant = ce sont les gens de la Cagoule et de la Synarchie qui ont tout planifié, y compris la défaite de 1940),
    Lire de l’historien Gérard Chauvy : « le drame de l’Armée française » – 2010 – Editions Pygmalion (où il analyse entre 1919 et 1942 le comportement des politiques et des chefs d’états-majors par rapport aux questions de Défense).
    C’est un « pavé » de 700 pages, qui ne ménage aucun « courant de pensée ».
    On y trouve, entre autre, la preuve que Pétain, alors membre du gouvernement Reynaud, transmet à l’Ambassadeur espagnol des comptes-rendus très détaillés des débats au sein du gouvernement français (début juin 1940, alors que la situation militaire était plus que critique) !
    A noter également, les différentes campagnes médiatiques de 1934 et 1938 sur le thème « c’est Lui qu’il nous faut », Lui étant Philippe Pétain.

    Je rajouterai ;
    Sur un excellent exercice d’Uchronie, lire « Et si la France avait continué la guerre », Jacques Sapir et Loïc Mahé, 2010

  4. alexis denis dit :

    Drôle, non ?
    Dans Libération ce matin, Vivavoice a oublié de demander si les français souhaitaient voir Mélenchon président de la république !

  5. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 248 - Philippe

    "Bravo pour les insurgés Libyens d'avoir capturé Seif al-Islam ! /... / La roue tourne.

    La roue tourne ?
    J'aimerais moi aussi partager l'optimiste de B.H.L, le fameux philosophe de la lutte armée que le monde entier nous envie, mais vu le nombre d'ex-dignitaires kadhafistes présents dans les rangs des chefs rebelles, je me demande si en guise de révolution on ne va pas simplement changer de dictateur...

    En prendre un juste un peu moins connu et donc peu plus présentable aux yeux de l'opinion internationale, et plus compréhensif vis-à-vis de l'état sioniste.

  6. Axel dit :

    @ Lyendith, post 242
    Nationaliser, cela signifie que l'Etat devient responsable des avoirs pourris que les banques doivent avoir encore en stock depuis la crise des subprimes. C'est financièrement très dangereux. Je suis d'accord avec Jean-Luc Mélenchon quand il dit être contre la nationalisation et pour la création d'un service public bancaire. Jacques Généreux préciserait que le capitalisme étant basé sur la responsabilité des acteurs, il faut laisser les banques faire faillite si tel est le cas mais garantir les dépôts des gens et assurer les besoins en financement des entreprises. C'est un bon moyen pour purger le système bancaire.
    J'attends le programme définitif du Front de Gauche pour voir comment cela va être finalement mis en musique.
    Mettre sous tutelle est beaucoup plus flou. Cela me semble être une solution transitoire qui permet le retour au statu quo ante (comme dirait l'ami Michel Denisot).
    Pour conclure, je suis d'accord avec l'idée émise dans un autre post selon laquelle les propositions d'Arnaud Montebourg ont un furieux air de plagiat. Disons plutôt de copié-collé, nul n'est propriétaire des bonnes idées! Néanmoins, Montebourg dit par exemple que le Front de Gauche est pour les nationalisations de banque, ce qui est en totale contradictions avec les propos de Jean-Luc Mélenchon, comme vu plus haut.
    En fait, il manque un élément indispensable à M. Montebourg : la radicalité concrète. Mais il faut reconnaître que les idées qu'il défend sont très largement compatibles avec celles du Front de Gauche, ce qui est une bonne chose pour l'avenir.

  7. alexis denis dit :

    Il y a un truc que je ne comprends pas dans les calculs concernant la dette.
    1600 milliards, échéance moyenne de 7 annnées indiqué dans le texte de Jean-Luc Mélenchon.
    Si c'est le cas, cela ferait, à la louche, un remboursement de 230 milliards par an.
    On est loin des 50 milliards...
    Je ne vois pas où est l'erreur.

    Sinon, je pense qu'il n'est pas bon de mettre une tranche à 100% comme le dit Jean-Luc Mélenchon.
    S'arrêter à 80 ou 90% est beaucoup mieux. En effet, à 100%, personne n'a intérêt à dépasser. Donc revenu pour l'état= 0.
    Alors que dans les autres cas, l'appât du gain fait que l'état en récupère 80 ou 90%. Pourquoi l'état se priverait de ces recettes ? Il faut créer des tranches de 50,60,70,80,90, mais pas 100%.

  8. Louis dit :

    Dans ma p'tite sous-préfecture de 9500 habitants nous avons 5 pharmacies dont 2 face-à-face sur une place, une 3ème à 100m. Donc une officine pour 1900 personnes.
    Le dimanche et la nuit la zone de garde s'étend jusqu'à 25 km. Le nom de la pharmacie de garde n'est plus indiquée, ni dans les officines, ni dans dans le canard local, un N° téléphonique payant donne le renseignement, comme malheureusement dans nos campagne plus de transport en commun, et quand comme moi on vit seul, que l'on ne peut plus conduire car handicapé à 80%, eh bien si le toubib passe le samedi soir j'attends le lundi matin qu'une des pharmacies sur les 5, ouvre.
    Mon apothicaire est une ami, c'est celui à 100 m. des premiers, il déménage son officine fin 2012 (faut construire !) dans un faubourg proche de chez moi. Sur un menu mensuel de 150 à 180 € de médocs (je travaille à ruiner la sécu, bien qu'actuellement ce soit la sécu la complémentaire des mutuelles !) il manque toujours 2 ou 3 boîtes, impossible pour lui de se faire livrer sa commande complète, et encore à la campagne c'est un peu mieux que dans les grandes villes.
    Oui des officines font faillite, en général dans les villes où il y a quelques décennies l'installation a été peu réglementée.
    Enfin certains exagèrent ! En mars 2006 le gouvernement dé-rembourse les sirops antitussifs sans sucre pour diabétiques, en avril sur une prescription du généraliste mon potard me le vend le prix précédent arrondi à la dizaine de centimes supérieure, je vais voir un ami dans le Morbihan et, en manque, je vais chez son pharmacien, je paie un peu plus du double, je m'en étonne car prix libre ne signifie pas la culbute, il me répond que n'étant pas client il fait le prix qu'il veut ! Pire que les grandes surfaces !

  9. Delbrayelle Gilbert dit :

    Alexis Denis dit :
    Sinon, je pense qu'il n'est pas bon de mettre une tranche à 100% comme le dit Jean-Luc Mélenchon.
    S'arrêter à 80 ou 90% est beaucoup mieux. En effet, à 100%, personne n'a intérêt à dépasser. Donc revenu pour l'état= 0.

    Oui, entièrement d'accord, d'autant plus que répéter qu'on "prend tout" à partir d'un seuil donné, ça a un côté totalitaire qui ne passe pas dans beaucoup de têtes... Il ne faut pas non plus "claustrophobier" (si je peux me permettre) les ambitions.

  10. lionel mutzenebrg dit :

    Tiens ! il est permis sur votre site de critiquer Léon Blum ! S'agissant de François Mitterrand il faudra attendre 75 ans ?
    Arnaud Montebourg déclare que, Martine Aubry et François Hollande, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Mais, dites donc, Aubry et Holande sont des produits estampés Jacques Delors, et Jacques Delors, son maître à penser, ce fut qui ? François Mitterrand.
    Si vous voulez rester crédible éviter ce genre de maladresse; censurer des propos qui ne sont ni insultants, ni malveillants, mais simplement le constat de notre histoire récente, ne peut éveiller à votre égard que des soupçons au sujet de votre indépendance à l'égard du parti socialiste.
    Comme dit notre ami Jean-Louis Charpal, @ 206, " le passé est important", et que cela vous plaise ou non, il est inexact de prétendre que les français n'auraient pas de mémoire.
    N'oubliez jamais qu'il a un redoutable septiscisme dans l'électorat de gauche à l'égard des socialistes, ils n'ont pas suent faire leur autocritique, après tout, tout le monde peut se tromper. J'aurais bien aimer lire ce qui a été écrit par Jean-Pierre Chevènement dans son dernier livre, " La France est-elle finie ?) par l'un, ou l'une de ses dirigeants concernant la période 1983/2002.De ce fait la question fondamentale reste toujours ouverte : Se sont ils trompés, ou nous ont ils trompés ?
    Pour autant j'apprécie de plus en plus les interventions de Jean-Luc Mélenchon, et je note que dans mon entourage ce changement de ton est très bien ressentie.

  11. luc dit :

    Taxer les riches?

    Comme le rappelle le Journal Marianne, les 100 000 foyers français les plus riches gagnent 50 milliards d'euro par an.

    http://www.marianne2.fr/50-milliards-d-pour-les-100-000-foyers-francais-les-plus-riches_a203373.html

    Même avec une taxe supplémentaire de 25%, on ne va pas échapper à de douloureuses coupes budgétaires.

  12. Louis St O dit :

    243 @Martin
    Comme je le disait à @Metoken et @Plume dans le commentaire 192, ce que vous appelez « hiatus » se dit « par raison d’euphonie » particulièrement quand deux voyelles se suivent mais pas obligatoirement, en fait, quand ça sonne mal à l’oreille.
    Euphonie : harmonie de son qui se succède dans une phrase.

  13. Cronos dit :

    @ 259 Louis dit:
    Enfin certains exagèrent ! En mars 2006 le gouvernement dé-rembourse les sirops antitussifs sans sucre pour diabétiques, en avril sur une prescription du généraliste mon potard me le vend le prix précédent arrondi à la dizaine de centimes supérieure, je vais voir un ami dans le Morbihan et, en manque, je vais chez son pharmacien, je paie un peu plus du double, je m'en étonne car prix libre ne signifie pas la culbute, il me répond que n'étant pas client il fait le prix qu'il veut ! Pire que les grandes surfaces !

    Non Louis, les grandes surfaces ne distribues pas en France de médicaments même dé-remboursé. Votre pharmacien habituel vous a vendu un reliquat de stock sans vous faire payer le nouveau tarif applicable ce qui est très bien de sa part, l'autre pharmacien digne de sa caste où une majorité de cons circulent (sa réflexion concrétise mon propos), lui vous a taxé au prix fort. Sachez toute foi que se sont les laboratoires pharmaceutiques qui dés qu'un médicament est dé-remboursé double voir triple le prix de vente, les répartiteurs et les officines y rajoute leurs marges qui est elle décidée par l'état sur les médicaments exigeants une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché), les prix sont libres que sur les produits n'ayant pas d'AMM.

    Bon ceci dit, je n'ai pris l'exemple de la pharmacie que pour démontrer la stupidité de l'imposition de l'outil de travail, des artisans, commerçants ou profession libérale travaillant en nom propre (TNS) et non en société, et démontrer de même leur précarité, pour les société les investissements sont déductibles des bénéfices, hors acheter un fond de commerce, un atelier ou une charge est un investissement qu'il soit payé comptant ou avec un emprunt bancaire.

  14. Je ne sais si le sujet a été abordé dans les commentaires de ce dernier billet.
    Je veux parler des remue-méninges. Les partis et organisations participantes les préparent mais quid des citoyens. Le site Initiatives Citoyennes devrait en être le lieu mais il est tellement peu fréquenté que ce n'est pas là qu'on va attirer l'attention des responsables du front de gauche élargi sur l'importance dans cette campagne de la bataille du net, à la puissance 10 par rapport à celle de 2005.
    La net-escouade peut être la base de cette équipe de campagne mais il faut vraiment qu'elle soit, par un ou deux représentants, intégrée dans l'équipe de campagne générale. Et il faut aussi qu'elle s'élargisse et se démultiplie sur le territoire, chaque assemblée citoyenne devant avoir au moins un net-escouadier.
    Cette question doit être abordée aux remue-méninges et ensuite mise en forme à la fête de l'Huma.
    Il y a des questions très concrètes à organiser :
    1. A chaque fois qu'un tract est élaboré quelque part il faut qu'il soit mis à disposition de tous sous une forme transformable et non sous forme.pdf
    2. Les discours dans quelque lieu qu'ils se passent doivent être retransmis en direct. C'est possible nous l'avions fait à Clermont-Ferrand pour le meeting Bové en 2005 : 3500 personnes dans la salle, plus de 10000 suivant le meeting en ligne
    3. Ces discours doivent être dans les 24h traduits en textes, pour diffusion en tracts, pour sous-titrages des vidéos, en différentes langues (le monde entier nous suit, le site http://gerard.abeille.com reçoit des visites du monde entier dont 1/5 des US), mis à dispo en format sons ou video distribuables partout.
    Actuellement le site placeaupeuple est en reconstruction mais vu du sommet, le site initiatives citoyennes ne vit pas...

  15. le Prolo du Biolo dit :

    @ - Axel - 257

    "Nationaliser, cela signifie que l'Etat devient responsable des avoirs pourris que les banques doivent avoir encore en stock depuis la crise des subprimes."

    "Devient responsable des avoirs pourris des banques" : en es-tu certain ?
    Quand on rachète les meubles d'un commerce en faillite, sauf erreur rien n'oblige à reprendre aussi ses dettes.

  16. vaillant dit :

    Le gouvernement Balladur et son ministre du budget Sarko (période 1993- 1995) font passer les tranches d'impots de 13 à 7...Voir aussi l'augmentation du deficit donc de la dette sur la meme periode

  17. martin dit :

    @Louis St O 263
    Oui, pardon, j'ai posté avant de lire votre commentaire, qui exprimait mieux la même idée.
    Amitiés,
    Martin

  18. alexis denis dit :

    J'aimerais bien qu'un responsable du blog ou du FG réponde à mon interrogation du commentaire 258.
    La question me parait très importante pour la crédibilité des propos tenus par Jean-Luc Mélenchon.
    Aussi importante que l'affirmation qui dit qu'il ne faut pas confondre un stock avec un flux.
    Merci de répercuter.

  19. 262 @luc
    " Taxer les riches? Comme le rappelle le Journal Marianne, les 100 000 foyers français les plus riches gagnent 50 milliards d'euro par an. Même avec une taxe supplémentaire de 25%, on ne va pas échapper à de douloureuses coupes budgétaires".

    Très caricatural,et intellectuellement peu honnête, de réduire le programme économique et social du Front de Gauche à une seule mesure. Il est préférable de se renseigner sur l'exhaustivité de la politique proposée par une formation politique avant de poser des jugements de valeurs péremptoires qui ne correspondent pas à grand chose.
    Le Front de Gauche se propose de relancer l'économie par des mesures diversifiées de justice sociale, qui tournent le dos à l'austérité pour les peuples et au gavage de l'oligarchie hyper minoritaire.. Des économistes compétents, de plus en plus nombreux, appellent au type de relance prôné par le Front de Gauche et pour tous les pays.
    Ce ne sont pas ceux qui répètent comme des perroquets " Austérité, austérité !" qui trouveront l'issue vers le haut qui s'impose suite à la débâcle et au ravages du capitalisme fou et de la dictature des marchés.
    Les "douloureuses coupes budgétaires" sont à mettre au placard avec les saignées et les purges des médecins de Molière, inefficaces et ridicules.

  20. Cronos dit :

    @ 261 lionel mutzenebrg dit:

    Arnaud Montebourg déclare que, Martine Aubry et François Hollande, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Mais, dites donc, Aubry et Holande sont des produits estampés Jacques Delors, et Jacques Delors, son maître à penser, ce fut qui ? François Mitterrand.

    Bonjour ami, là je crois que vous vous trompez, je pense même qu'il était en décalage par rapport à la volonté de F. Mitterrand, non pour dédouaner ce dernier mais pour rétablir une certaine vérité.

    Illustration de mon désaccord : F. Mitterrand a dit : « Nous voulons l'Europe des travailleurs, contre l'Europe marchande, l'Europe des profits, l'Europe des grandes affaires », bien sûr il bifurquera plus-tard grâce à monsieur Jacques Delors d'ailleurs son ministre des finances de 1981 à 1984. Alors que le sieur Delors lui dit : « Lorsque j'ai lancé en 1984-1985, le projet de grand marché, la Table Ronde des Industriels a soutenu ce projet. Et aujourd'hui, les industriels invitent les gouvernements à aller plus vite encore, et ce n'est pas moi qui leur dirais le contraire : nous avons bien besoin de cette poussée salutaire, sinon nous aurions tendance à ne pas aller au rythme où les évènements vont ». On est très loin de l'Europe des travailleurs et de l'Europe sociale.

    Delors et bien plus proche des idées social-libérales d'un Rocard, c'est ce qui fut appelé un temps "la deuxième gauche" celle qui a amené notre pays dans la m..de où il se trouve actuellement, bien évidemment la droite n'a pas hésité un seul instant à aller dans ce sens.

    Il est grand temps de dé-mystifier le personnage de Delors, qui a fait plus de mal au peuple de France et d'Europe notamment allemand, que bien d'autres suppôts du capital.

  21. martin dit :

    A propos de la guerre d'Espagne:
    En fait, la politique étrangère de la France pendant l'entre-deux-guerres est passée sous le contrôle du Royaume-Uni.
    1) la France est étranglée par une énorme dette de guerre (déjà la dette), pour laquelle les anglo-saxons se montraient inflexibles, alors même qu'ils multipliaient les plans de soutien-restructuration à l'Allemagne pour les réparations (plan Dawes etc.).
    2) Les Britanniques brandissaient la carotte d'une alliance franco-anglaise contraignante et de garanties, qu'ils n'ont jamais daigné donner à la France. De manière générale, les Anglo-saxons feignaient de craindre la trop grande puissance et le désir d'hégémonie de la France (admirable quand on connaît la suite). La France quémandait juste une alliance ferme face au danger allemand.
    3) le parti conservateur (tout le parti conservateur, Churchill compris) soutenait ouvertement Franco, sans états d'âme.
    Il aurait fallu résister… Mais d'autres sur cet espace ont très bien décrit le dilemme de Blum.

  22. @158 et 269 alexis

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_de_la_dette

    Ebauche, certes, mais révélatrice et explicative… en particulier sur le montant total emprunté en 2010 bien supérieur aux besoins se rapportant strictement au service de la dette. Une nouvelle confirmation que cette "règle d'or" est une fumisterie du style : faites ce que je dis, mais pas ce que je fais !
    Pour le reste, je pense que Jean-Luc Mélenchon se réfère au montant des intérêts annuels ?

  23. françois dit :

    265 Gérard Blanchet
    Le site "initiatives citoyennes" est peu fréquenté!
    Je suis d'accord, il est hermétique, en anglais, j'ai vraiment tenté d'y aller... et j'ai abandonné.
    Pourtant j'avais envie de ce genre d'outil.

  24. Cooltrane dit :

    @ Alexis 258
    En passant, il n'y a pas d'erreur je ne crois pas, juste que le total de la dette est l'accumulation des emprunts des années précédentes, en gros les différents remboursements additionnés font que le service de la dette atteint environ 50 Milliards d'€.
    Faire attention aux chiffres que l'on assène comme ça (je ne parle pas pour vous) mais pour les journalistes, attention la dette est de 1600 Milliards, c'est énorme dit comme cela dans un journal télévisé. Bref c'est prendre les gens pour des abrutis, (c'est malheureusement le rôle d'un certain nombre d'entre eux). Par exemple quand vous achetez un bien immobilier + les différents crédits ménagers, un télé pour la coupe du monde de Rugby, un ordinateur pour le grand qui rentre en sixième (ce n'est pas mon cas) et la voiture qui n'est pas encore terminé de payer quel est le ratio entre votre endettement et vos revenus annuels, de très loin supérieur à celui de l'état actuel du pays que l'on nous présente comme au bord du gouffre. C'est ce genre d'exemple qu'il va falloir faire comprendre aux citoyens de ce pays pour que chacun mesure pleinement les enjeux à venir. Bref faire simple mais clair et net.

  25. Genialle dit :

    Voila ce que je viens de lire : "François Hollande n'a cependant pas exclu l'hypothèse d'un retour de Dominique Strauss-Kahn à la politique française, estimant qu'un homme « qui a des compétences comme lui peut être utile à son pays, dans les mois et les années qui viennent »"
    Dites moi que je rêve ? Ils sont a ce point tombés tellement bas, que le PS pense encore à "leur futur ex champion"
    ou à leur "ex futur champion" ? cela relève de la SF.

  26. Commandant P. dit :

    @272
    A propos d’une dette en général, il ne faut pas confonde « remboursements mensuels ou annuels » et « montant global » en bonne logique, on s’endette et on rembourse, sur une durée qui correspond à la durée de vie (valeur d’usage) du bien.
    Exemple :
    pour PC, je m’endette sur 12 mois,
    pour une voiture, je m’endette sur 3 ou 4 ans,
    pour une maison, sur 15 à 25 ans,
    etc.
    avec l’idée que le montant du remboursement doit rester raisonnable sur un exercice budgétaire.
    Et pour un pays, une nation ?

    Exemple historique : l’Allemagne n’a terminé d’honorer ses dettes de guerre de 1918 que l’année dernière (dernières traites), et encore, la valeur de la dette avait été revue plusieurs fois à la baisse…
    Au fait, combien a remboursé d’Allemagne pour le 2ème conflit mondial ?
    Rien ?

  27. Cronos dit :

    @ 277 Commandant P.
    Au fait, combien a remboursé d’Allemagne pour le 2ème conflit mondial ? Rien ?

    C'est vrai ?
    Et ces gens là nous donnent des leçons, je n'y crois pas !

  28. marechal dit :

    @Cronos
    Salut à toi mon camarade.
    A ce que je sais l’Allemagne paie au moins une pension aux mutilés de guerre encore vivants aujourd'hui...

  29. alexis denis dit :

    Cooltrane 275

    Je cherche simplement à comprendre, car je suis d'accord avec le diagnostic et les solutions.

    Si l'échéance moyenne des emprunts pour la dette était de 7 années, comme indiqué, il est facile de dire que les génrations futures ne sont pas concernées par le remboursement de la dette.
    Mais dans ces conditions, la dette ne devrait être donc que de 50*7= 350 milliards. (50 étant le remboursement annuel de la dette- ok c'est à la louche)
    Si d'une autre manière, je divise 1600 milliards de dette, par 50 milliards de remboursement annuel, je trouve 32 ans !
    Désolé ! Je ne suis pas économiste, mais...têtu !

    Il faut demander à J.Généreux de répondre...

  30. alexis denis dit :

    Il est question de Jacques Delors ci dessous.
    Il ne faut pas oublier que JD a été proche de Chaban Delmas et d'autres ministres de droite, qu'il est à l'origine de la désindexation des salaires. Et qu'avoir appartenu au PSU n'est pas vraiment une référence quand on voit Rocard !

  31. lionel mutzenberg dit :

    @ 271 - Cronos -
    François Mitterrand avait le sens de la formule, de lui aussi ces phrases célèbres qui nous firent espérer encore en la gauche: " Le renard libre, dans le poulailler libre", Ceux qui s'enrichissent en dormant", et puis le triste, " Dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé", pour terminer par cette apothéose de Lionel Jospin, premier ministre socialiste de la République Française: " L'état ne peut pas tout !)
    Et pendant ce temps la le patronat reprenait du poil de la bête, la gauche, la droite, peut lui importait, c'est eux qui tiraient les ficelles.
    Peut être devrait on tirer un trait à ce moment de notre histoire, tout en restant vigilant, ce qui importe aujourd'hui c'est de reconquérir la confiance des français envers la gauche, que les socialistes ont largement et durablement dé crédibilisé. 1995, 2002, 2007, ça commence à faire beaucoup.
    Allez, tu as raison, parlons d'autres chose.

  32. A-J Holbecq dit :

    (280) alexis denis

    50 milliards/an, ce sont les seuls intérêts de la dette.
    La dette est bien de 1600 milliards et chaque année 1/7° arrivent à échéance soit environ 230 milliards qu'il faut emprunter (pour les rembourser) en plus des 50 (en imaginant que les soldes budgétaires ne permettent pas de le faire, ce qui est plutôt habituel).
    En 32 ans nous avons payé 1400 milliards d'intérêts, en en empruntant une bonne partie...

  33. alexis denis dit :

    Désolé Holbecq 284. Relisez le texte ci dessus:
    "ce que l’on paye aux banques pour rembourser le capital et les intérêts qu’on a été obligés de leur emprunter. C'est-à-dire aujourd’hui 50 milliards par an."

    Le capital et les intérêts et pas seulement les intérêts...
    Têtu tant que je ne comprends pas !

  34. vaillant dit :

    +150milliards de dette nouvelle pour compenser le déficit de 2010 + grand emprunt de 35milliards si je ne me trompe + nouvelle dette couvrant les nouveaux déficits... Merci les ultra-liberaux. Seul Jospin avait réussi a inverser la courbe ascendante de la dette comme il avait réussi à combler le trou sécu et constituer une cagnotte pour payer les retraites en 2020 que n'a pas continué à alimenter la droite qui lui a succédé. On peut le dire à ceux qui ne votent pas parce que "la droite et la gauche c'est du pareil au même".

  35. Denise b. dit :

    Ces successions de crises et celle de la crise de la dette sont provoquées par le capitalisme et sont utilisées pour reconfigurer l'économie mondiale. La crise de la dette des Etats est aussi une guerre. Une guerre qui est livrée à chaque être humain qui n’appartient pas, par la fortune ou le statut, à la caste dirigeante.

    Les jeunes qui se retrouvent sur le marché du travail ne peuvent plus croire aujourd’hui qu’une quelconque sécurité leur sera automatiquement octroyée en contrepartie de leur soumission silencieuse.

    Leurs aînés ne peuvent plus croire que quarante années de parfaite résignation leur garantiront une retraite lorsqu’ils seront devenus des semi-infirmes.

    Les étudiants ne peuvent plus croire, comme il y a peu, que les diplômes qu’ils s’efforcent d’acquérir leur assureront une espèce de quiétude somnifère ultérieur.

    Et même les commerçants ne croient plus à une « reprise » qui mettrait fin à la « crise » actuelle : ils découvrent qu’il ne s’agit pas cette fois d’une maladie aiguë et violente, comme en 1929, mais plutôt d’un affaissement progressif et inexorable, comme une agonie. En sommes, presque personne ne croit plus à un avenir acceptable que pourrait garantir une bonne conduite.

  36. Sonia Bastille dit :

    @ Alexis Denis

    Vous confondez la dette (nominal ou le principal), et la charge de la dette (intérêts, assurance, etc...), le service de la dette (nominal ou principal, intérêts, assurance, etc...). Comme l'on a bien dit A-J Holbecq,chaque année est remboursé une part de la dette soit 280 milliards composée du capital 230 Mdrs d'euros et de la charge de la dette 50 mdrs. Notre pays emprunte (nouvelle dette) pour payer ces 280 milliards d'euros échus. La dette est en permanence alimentée !

    @ le Prolo du Biolo (266)

    ""Nationaliser, cela signifie que l'Etat devient responsable des avoirs pourris que les banques doivent avoir encore en stock depuis la crise des subprimes."
    "Devient responsable des avoirs pourris des banques" : en es-tu certain ?
    Quand on rachète les meubles d'un commerce en faillite, sauf erreur rien n'oblige à reprendre aussi ses dettes."

    Si le commerce a été mis en liquidation et qu'il y a une mise aux enchères des bien meubles de l'entreprise (véhicule, mobilier de bureau, informatique, machine-outil,etc...) chaque acheteur n'est pas concerné par le passif ou les créances douteuses du commerce.

    Par contre, si un acheteur ou un racheteur veut acquérir le commerce en sain ou en faillite pour le faire redémarrer ou le pérenniser et bien la loi l'oblige à accepter à la fois l'actif et le passif (à honorer les dettes, à provisionner, à recouvrer ou à passer par pertes et profits les créances qui l'a sur ses clients ! Dans tous les cas un audit, une situation claire et authentifiée des comptes de l'entreprise soit par l'expert comptable, soit par le ou les commissaire(s) aux comptes ou le commissaire à la liquidation ou le mandataire dans le cadre de RJ sont nécessaires !

  37. speedy dit :

    Tout à fait vrai Mr Mélenchon ! les vacances ne sont pas encore terminées pour certains que ça y est les journaleux sont déjà au garde à vous pour l'élection 2012 et déjà à nous prendre pour des gogos. Je crois que je ne regarderai plus les émissions et commentaires politiques de ces messieurs... Et le but de tout cela : nous faire rentrer dans la caboche que les Français doivent travailler comme les Chinois être payés comme les Chinois ne pas ramener notre fraise comme les Chinois sinon point de salut ! Et ça marche. Regardez les socialos, même pas capables de répondre d'une manière cohérente et ferme aux menaces de Sarkozy-Fillon. Les petits vieux qui ont toujours peur pour leurs petites économies sont déjà entrain de raccrocher les wagons de la rigueur inéluctable.
    Bon courage M. Mélenchon. Heureusement mièvre vous n'êtes pas, pour asséner la vérité à tous ces corbeaux de mauvaise augure !

  38. jorie dit :

    Difficile de commenter jlm, je suis trop d'accord avec lui. Par contre, une question importante : ces agioteurs et ces "investisseurs" (qui peut être n'investissent que dalle par rapport à ce qu'ils laissent partir en fumée dans la bourse casino), comment les briser net, les asphyxier sans qu'ils partent ailleurs ?: En cessant net la spéculation par les moyens invoqués par Jean luc, comment faire par rapport à la fuite des capitaux vers tous les paradis fiscaux ou aplaces boursières laxistes (gb, usa, luxembourg etc...) comme tout se fait d'un clic de souris, comment empêcher ces prédateurs de nuire au pays et ainsi de bloquer tout investissement dans les pme? La relance demande de l'argent. Si les capitaux fuient, pensez vous que l'épargne et les dépôts non spéculatifs des français suffiront à répondre aux projets ambitieux de relocalisation et de mutation écologique ? Peut on agir sans l'europe? même si on sort du traité de lisbonne pour réaliser nos réformes, comment briser la financiarisation à nous tout seuls? Si quelqu'un peut intervenir....J'en ai besoin pour argumenter face aux sceptiques. Comment également faire pression sur les stés du cac40 qui nous pillent alors que nous achetons leurs produits (bagnoles, mat.ménager etc..)

  39. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 289 - Sonia Bastille

    Réf.: Les nationaliser c'est reprendre les dettes des banques

    "Par contre, si un acheteur ou un racheteur veut acquérir le commerce en faillite pour le faire redémarrer ou le pérenniser et bien la loi l'oblige à accepter à la fois l'actif et le passif"

    Il doit y avoir une faille quelque-part.
    Quand notre Coop a revendu son resto, l'acheteur (qui a donc poursuivi l'activité, mais sous un autre nom et une autre forme juridique) n'a pas pris en charge l'emprunt en cours. Nous avons du nous débrouiller nous-mêmes pour le solder avec le produit de la vente.

    On se serait fait avoir ?...

    Par ailleurs est-ce la même chose quand il s'agit d'un état qui peut éventuellement contester la légitimité de la dette en cours ?

  40. cooltrane dit :

    @ Alexis 285
    Tout à fait d'accord avec vous. Jean-Luc Mélenchon parle bien du service de la dette (qui comprend le capital emprunté et les intérêts) autant pour moi, mais dans ce cas la, ça fait bien plus que 50 Milliards, en 2010 il était de 150,9.
    Voir comme le signale Sylvie Boussand 273 que je remercie en passant pour le lien sur "le service de la dette"
    Alors d'autant plus d'accord avec vous que la rentrée va nécessiter une explication et un débat de fond et pour cela d'avoir des arguments compris et irréfutables, ce qui n'est pas le cas sur ce sujet.
    Bref nous avons réussi la bataille du NON au TCE, alors que ce n'était pas gagné d'avance (bon d'accord le nain de service nous a volé notre victoire) nous avons gagné à force d'arguments et de batailles sur le fond, à nous de remettre sur les rails ce qui nous a permis de gagner.
    En attendant si l'information (Genialle 276) se précise d'une offre même informelle de F. Hollande pour DSK, soit c'est du suicide et c'est tant mieux ou alors le PS n'a en fait pas envie du pouvoir, voir les positions des un et des autres sur la dette qui est incompréhensible.

  41. jacques87 dit :

    @ 258 alexis denis
    Tu as raison, j'avais déjà évoqué la même chose ici, je trouve qu'il y a aussi un autre argument que nos adversaires ne peuvent pas récuser, c'est comme cela qu'on procédé les Etats-Unis d'Amérique pour sortir de la crise de 29 et pour financer l'effort de guerre (la tranche supérieure a été, sauf erreur de ma part, jusqu'à 94 %.)
    D'ailleurs Jean-Luc Mélenchon, dans le discours de Nice utilise cet argument à propos de la taxation différentielle.
    amitiés militantes

  42. paloma dit :

    @jorie
    Je crois qu'aux Etats Unis, les citoyens qui déclarent leurs impôts à l'étranger doivent payer la différence à l'état américain. Donc à moins que nos riches abandonnent leur nationalité, (là, j'en doute, quand même... mais sinon bon voyage.) on pourrait déjà faire comme aux USA, non?

  43. A-J Holbecq dit :

    @285 Alexis Denis

    Désolé, Jean Luc Mélenchon s'est trompé en écrivant " En fait ce qui compte, concrètement, chaque année c'est le service de la dette. C'est-à-dire ce que l’on paye aux banques pour rembourser le capital et les intérêts qu’on a été obligés de leur emprunter. C'est-à-dire aujourd’hui 50 milliards par an. "

    50 milliards c'est le service de la dette (c'est à dire les intérêts)

    D'ailleurs 1640 milliards à 3%, c'est quasiment 50 milliards

    (suivez le lien sur mon nom éventuellement)

  44. julie dit :

    @ cronos p.286
    Si tu lis l'anglais, un document intéressant ici
    Ce document explique les motivations qui ont amené les alliés, en fait surtout les US, à adapter la dette à capacité de remboursement du pays en reconstruction. La question posée: est-ce un exemple à suivre pour les pays surendettés?
    Voilà la bonne question, par contre, mon commandant P., votre contribution à la question en mettant un grand ? pour signifier que l'Allemagne a eu beau jeu de s'en sortir de sa responsabilité de l'énorme crime contre l'humanité en payant peu (faudrait-il encore expliquer de quelle dette en parle, réparations ou dettes contractées non remboursées) me laisse songeuse... Est ce vraiment le moment ?
    Si on parle de réparations, il y a eu une première tentative avec l'accord de Paris de 1946 d'établir une clé de répartition des droits aux dédommagements. C'est assez troublant de voir (ici quand on pense aux dévastations dans les pays de l'est d'un côté, et le quart prévu pour les USA, qui n'ont pas eu à pâtir sur leur propre territoire. (je mets de côté les pertes humaines bien sûr.)
    En conclusion: la positon intenable de l'Allemagne par rapport à la Grèce par exemple ne devrait pas nous amener de rouvrir des plaies provoquées par injustices et incohérences que nous avons malgré tout essayé de surmonter depuis le temps. C'est ensemble que nous gagnerons, y compris ou surtout à gauche, avec les amis du FdG partout et ailleurs.

  45. thierry dit :

    @ 285 Vaillant
    Jospin a profité d'une forte croissante au niveau mondial. A cette époque, n'importe quel pékin de droite aurait aussi redressé les comptes. Et avec la crise des subprimes et sa suite actuelle, Jospin se serait aussi noyé.
    Je confirme donc Droite(UMP) = Gauche (PS).

  46. Sonia Bastille dit :

    @ Prolo du Biolo (291)

    Il peut y avoir des accords entre le vendeur et le repreneur. Le vendeur ou le liquidateur peut accepter de prendre en charge une partie du Passif et l'éponger. Cela se fait beaucoup dans les reprises d'entreprises ou les gérants ont une gestion entachée d'irrégularités (banqueroute, détournement d'élements d'actfs, abus de bien social) et surtout s'il y a une procédure d'extension ou encore dans le cadre d'une augmentation de capital, par l'entreprise, financée par emprunts bancaires. Généralement dans une liquidation qui précède un rachat, si l'entité en liquidation rembourse à ses actionnaires, comme aux détenteurs des comptes courants leurs apports. Il est possible que si ce capital investi provenait d'une augmentation de capital par apports bancaires (emprunt) et bien la nouvelle entité ne veuille pas payer et c'est tout fait légal et aussi "moral" si l'on peut employer un mot dans ce monde là !

  47. odp dit :

    Personne pour célébrer la chute de Kadhafi camarades? Trop occupés à rêver d'un monde où les débiteurs ne paieraient pas d'intérêts?
    Allez ! Revenez à l'essentiel: la victoire des insurgés !

  48. Alexandria dit :

    @ 261 Lionel Mutzenberg
    À propos de Mitterrand “maître à penser” de Jacques Delors, il y a un passage utile dans la conférence que Jean-Luc Mélenchon a donnée à l'Assemblée nationale le 9 mai 2011. Je suis en train de transcrire cette conférence. Voici le passage en question :
    «... car enfin – on va parler, bien sûr, de 1983 –, n'est-il pas étrange qu'à propos de 1983 on ne parle que de lui [François Mitterrand] ? Est-ce qu'à l'heure des bilans on ne devrait pas entendre Jacques Delors, qui était le ministre qui ne cessait de dire qu'il fallait faire des pauses, et qui fut le ministre du budget proposant qu'on entre dans la voie que vous savez ? Comment se fait-il que Pierre Mauroy n'ait jamais défendu un seul jour les nationalisations qu'il a lui-même décidées en tant que Premier ministre ? Pourquoi ne rend-il aucune espèce de compte ou de réflexion sur les raisons qui ont condujit à passer de cette politique à une autre ? Tout ça, direction : François Mitterrand. Comme il n'est plus là pour s'expliquer, tout va bien ! »
    Je ne commenterai que très peu : il me semble qu'en 1983 Mitterrand n'a guère eu le choix, compte tenu de la majorité au PS, que de se séparer des communistes, et de nommer Delors Premier ministre. Sans doute – déjà... – pour « rassurer les marchés »...
    (@ux camarades des Initiatives citoyennes : je me dépêche d'avancer dans cette transcription, longue et difficile, que je viens de reprendre, après avoir pouponné ma petite-fille... Je vous tiendrai au courant.)

  49. Cronos dit :

    @ 295 julie

    Merci julie, je viens de me tartiner le rapport en anglais, t'es pas sympa (sourire), j'ai plus l'âge, le cerveau ne fonctionne plus comme à 20 ans, quoique ! En gros si j'ai bien compris les Allemands s'en sont pas trop mal tirés, j'avoue qu'entre la première et la seconde guerre mondiale c'était un peu laborieux, enfin comme tu dis, passons à autre chose, les gens de bonnes volonté finiront bien par se rencontrer. Mais tout de même les Allemands devraient se calmer avec la Grèce, non ?

    Merci encore.

  50. @285 vaillant
    "...On peut le dire à ceux qui ne votent pas parce que "la droite et la gauche c'est du pareil au même".

    Désolé, mais la droite dure et la gauche molle sont entièrement d'accord sur l'essentiel. Elles font un concours surréaliste : " Plus partisan de l'austérité que moi, tu meurs". Ce consensus sur la pensée unique, économique et sociale, est la cause de l'abstention et la marque des trente piteuses. Et ce, dans toutes les démocraties.
    De la discussion jaillit la lumière. Ca n'est pas en frottant un silex contre un caramel mou que sortira la moindre étincelle. Seule la confrontation "virile" entre la droite dure et la gauche dure fera des intincelles et éclairera un débat digne de ce nom, seule condition pour que de nombreux électeurs retrouvent le chemin des bureaux de vote.


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