19août 11

Déficit, dette, Sarkozy, Aubry, Hollande, Montebourg, et même Léon Blum

La dette est un prétexte.

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Je suis intervenu jeudi matin sur RMC puis le soir sur ITV sur ce qu'il est convenu d'appeler « la crise de la dette ». Dans les deux cas je me suis dit : « Ce débat marche sur la tête. » Le point de départ est faussé. On nous harcèle en effet sur une dette supposée insoutenable pour justifier une gigantesque purge d'austérité. En fait c’est elle qui est dangereuse et conduit tout droit dans le mur. Il faut renverser ce débat. J'ai expliqué: ce n'est pas la dette qui est insoutenable mais la nouvelle saignée que le pays s'apprête à subir. Je reprends ici le détail de mes arguments par écrit. Puis j’évoque le retournement des socialistes que représente leur ralliement à l’objectif de 3% de déficit dès 2013. Ils ne veulent pas voter la règle d’or, mais ils veulent l’appliquer ! Et je propose, comme une allégorie de conclusion, une petite carte postale de mes vacances. Un passage en Arles.

Je suis affligé par le consensus qui s'installe entre le PS et l'UMP sur les mauvaises solutions d'austérité. Les deux sont désormais d'accord sur l'objectif fixé par Nicolas Sarkozy de revenir à 3 % de déficit dés 2013. Une échéance prévue pour s'aligner sur la règle dogmatique des traités européens depuis Maastricht. Une règle dont personne n'a jamais pu démontrer la pertinence économique. Pourquoi 3 % ? Pourquoi pas 4 % ? Ou même 5 %, comme l'envisageait au départ l'Allemagne dans la négociation du traité de Maastricht ? Saviez vous que telle avait été la discussion à l’époque ? On en trouve la trace, je crois, dans le «Verbatim» de Jacques Attali. Le raisonnement était un peu mécanique. Il s’agissait d’indexer le niveau du déficit autorisé sur le taux de croissance prévisible. Car on croyait alors à un résultat bénéfique du traité en matière de croissance. Les Français étaient pessimistes, les Allemands optimistes. Voila d’où vient la règle que l’on cherche à ériger en loi de la nature ! Rien d’autre qu’un calcul, purement politique. Et un calcul qui, de surcroit, s’est avéré erroné. Il n’y a plus jamais eu ni 3 ni 5 % de croissance dans nos pays. Concrètement, l'application de cette règle datée est aujourd’hui absurde. Elle oblige à une purge sans précédent pour le pays.

Les socialistes ont-ils au moins mesuré l'ampleur des coupes que représente, en à peine deux ans, leur nouvelle doctrine budgétaire ? Passer des 5,7 % de déficit prévus en 2011 à 3 % en 2013 supposerait d'amputer le budget de plus de 50 milliards d'euros en deux ans. C'est quasiment l'équivalent du budget annuel de l'enseignement scolaire qu'il faudrait couper. Et encore, je pars ici de l'hypothèse qu’en 2011 le déficit ne sera pas plus élevé que prévu par l’équipe Sarkozy. Pourtant c’est de moins en moins probable puisque la croissance est à zéro et que donc les recettes fiscales vont stagner.

Mais il y a pire encore que cet objectif absurde de retour à 3 % de déficit en deux ans. Ce sont les semelles de plomb que Sarkozy veut faire chausser au pays avec sa "règle d'or" budgétaire. Cette règle contraindrait le pays à revenir à l'équilibre budgétaire. Les budgets annuels qui ne respecteraient pas cette trajectoire de retour à l'équilibre, c'est-à-dire zéro déficit,  seraient automatiquement amputés pour s'y conformer. Pour revenir à l'équilibre à partir de la situation actuelle la purge nécessaire serait de 110 milliards d'euros, soit 40 % des dépenses de l'Etat ! Un pur délire !

Cette contraction des dépenses publiques garantit le désastre du fait de la réduction de la demande. C’est la panne assurée : la croissance française s’est déjà arrêtée au deuxième trimestre en raison du blocage de la consommation et de la chute des exportations. L’austérité aggravera la récession et augmentera au final la dette. C'est le paradoxe du moment : l'austérité réclamée à tort et à cris par les marchés est la plus mauvaise solution contre la dette. Et d’ailleurs les « marchés » sanctionnent les pays qui appliquent les mesures d’austérité pourtant prévues pour les rassurer. C’est très exactement ce qui est arrivé au Portugal ! Voyez aussi ce qui s’est passé en Grèce où la dette est passée de 125 à 160% du PIB au fil des sept plans d'austérité successifs ! En effet, l'austérité entraîne le recul de l'activité et la hausse du chômage et de la pauvreté. Les finances publiques en sont rapidement affectées par des moindres recettes et une hausse des dépenses sociales. Résultat, dans la quasi totalité des cas, l'austérité creuse les déficits. L’austérité c’est donc la ruine assurée.

Pour justifier l'austérité, on nous répète que la dette française est insoutenable. C'est faux ! Tout part d’un chiffre lui aussi présenté comme une vérité révélée, une loi de la nature. Il s’agit d’un ratio entre le montant de la dette et celui de la richesse produite telle qu’elle est mesurée par le très discutable « PIB ». Il faut tordre le coup à cet indicateur qui sert à affoler les esprits et à aveugler le débat public. Ce ratio est nettement supérieur dans plusieurs pays à celui de la France et pas de peu. Ainsi le Japon a-t-il une dette publique égale à 200% de sa production annuelle. Personne ne lui cherche noise. Il est à un niveau plafond pour les Etats-Unis et pour l’Islande (plus de 100% du PIB). Les Etats unis n’en font qu’à leur tête et les Islandais ont décidé de ne pas payer ! En fait tout dépend en réalité de qui détient la dette et du rapport de force du pays endetté avec ceux qui lui prêtent.  Au Japon ce sont les Japonais qui prêtent à leur Etat. Ils ne lui font donc pas de chantage. Aux Etat unis, l’oncle Sam, ses six cent mille hommes de troupe et ses 50 % de dépenses militaires mondiales ont créé une garantie politique liée à leur  puissance ! En Islande c’est la révolution citoyenne ! La dette et ses taux sont un rapport de force, un fait social et politique. Et seulement, après cela, un problème comptable.

Enfin cet indicateur, celui qui établit le ratio entre la dette publique totale et le PIB annuel est radicalement discutable. Pas cohérent. Il compare un stock de dettes qui courent sur plusieurs années avec un flux annuel de richesses produites (le PIB). C’est comme si on mesurait votre solvabilité personnelle en rapportant le total de vos dettes (voiture, appartement etc.) à vos revenus d’une seule année. Absurde. Le banquier vous prête en fonction de la charge de vos traites, chaque mois, rapportée à votre revenu mensuel. Avec l’Etat c’est l’inverse. On lui demande de comparer sa dette totale au revenu du pays par an ! Ainsi hurle-t-on de peur : le stock de dette publique de la France représente 1640 milliards d'euros ! Soit environ 85% du PIB d'une année. Et alors ? Un peu de sang froid, je vous prie. Mettons les chiffres à leur place ! Pour être honnête et comparer ce qui est comparable, il faudrait plutôt rapporter le stock de dette au PIB, en tenant compte de la durée de vie de la dette. Selon la statistique du Trésor Public, les titres de la dette française sont en moyenne de 7 années et 31 jours.  Donc on doit rapporter les 1640 milliards de dette totale aux 14 000 milliards d'euros environ que produira le pays en sept ans ! Dans ces conditions, le stock de dette représente 12% du PIB cumulé pendant 7 ans ! C’est donc tout autre chose, non ? Ce stock de dette n'est donc pas un réel problème.

En fait ce qui compte, concrètement, chaque année c'est le service de la dette. C'est-à-dire ce que l’on paye aux banques pour rembourser le capital et les intérêts qu’on a été obligés de leur emprunter. C'est-à-dire aujourd’hui 50 milliards par an. La France n'est nullement exposée à ne plus pouvoir l'honorer puisque l'Etat engrange chaque année autour de 250 milliards de recettes fiscales, dont 50 milliards d'impôt sur le revenu et 130 milliards de TVA. De plus le problème est effacé si on augmente les recettes à proportion du besoin. Nous l’avons dit cent fois : en taxant les revenus de  capital comme ceux du travail, selon l’évaluation d’Artus de Natixis c’est 100 milliards de plus dans les caisses de l’Etat. Cela représente deux fois le montant actuel de la traite annuelle à payer pour le service de la dette dans le budget de l’Etat ! La dette est donc soutenable ! Notre thèse est que c’est la purge qui se prépare qui n’est pas soutenable !

Pour s'affranchir de cette dette, il existe des solutions simples et efficaces. Je les ai déjà exposées sur ce blog. Je veux les récapituler.  On doit revenir sur l'appauvrissement de l'Etat. Remplir les caisses à proportion des dépenses.  Notamment en taxant les banques et les riches à qui on rembourse la dette. Les baisses d'impôts cumulées depuis 2002 représentent aujourd'hui un manque à gagner annuel de 60 milliards ! Rien qu'avec cette somme le service de la dette n'est plus un problème. Je ne dis rien là de la fraude fiscale qui s’élève tout de même à 40 milliards. Evidemment il y a aussi cette taxation des revenus du capital  à égalité avec ceux du travail que je viens d’évoquer ! Tenez compte que le travail est taxé, en moyenne à 40%. Les revenus du capital le sont à seulement 18%. On peut aussi faire un emprunt forcé sur les banques à un taux raisonnable en les contraignant à souscrire de la dette publique à un taux fixé par le parlement. On peut enfin remettre en cause une partie de la dette comme l'ont fait l'Argentine et la Russie par le passé, pour leur plus grand bien. Enfin, je répète que pour faire cesser immédiatement la dépendance des Etats vis-à-vis des marchés financiers, il suffirait que la Banque Centrale Européenne achète directement des titres de dette publique aux Etats au taux auquel elle prête aux banques, c'est-à-dire à 1%. Certes, cette proposition est contraire au Traité de Lisbonne qui interdit à la BCE de prêter aux Etats (article 123 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). Mais quelle importance ? Le Traité a été violé mille fois déjà pour faire face à la crise bancaire ! Et d’ailleurs la BCE elle-même viole le traité de la pire manière car elle rachète les titres de la dette aux banques trop contentes de s’en défaire et de réaliser ainsi leurs avoirs, pillage compris. 

Dans ce contexte le ralliement surprise du  PS au 3% de déficit est consternant. Il apporte de l’eau au moulin du catastrophisme dominant qui sert surtout à alimenter le consentement à la politique d’austérité dont Nicolas Sarkozy a besoin. Peu d’observateurs ont souligné l’ampleur du volte face socialiste. Et ce qu’il reste de la gauche du Parti Socialiste est restée muette. Ce brutal retournement de position est un dramatique signal de « papandréouisation » anticipée. Au premier choc, les socialistes français se muent en père et mère la rigueur, de peur de passer pour des dépensiers irresponsables aux yeux de la bonne société. Tout de même quelle brutale évolution ! Car voici ce que dit le projet du PS, adopté à l’unanimité a-t-on souligné maintes fois pour valoriser la cohésion intellectuelle de ce parti et l’autorité de ce texte. Il prévoit un retour à un déficit de 3% du PIB « durant le mandat 2012-2017 ».  Sans crier gare François Hollande, en avril, dans l’Express du 5 avril 2011, annonce un nouveau délai, raccourci : 2014. « Chacun sait, déclare-t-il, que nos déficits seront supérieurs à 3 % en 2013. Donc mieux vaut dire aux Allemands que nous n'y serons qu'un an plus tard ». Le 16 juillet, le journal « Le monde »  le questionne de nouveau sur le sujet en prenant d’ailleurs la nouvelle date donnée par Hollande comme vérité de tous les socialistes. Aussitôt Hollande en rajoute une couche. Lisez. « Question du Monde : Dans le projet socialiste, il est question de ramener les déficits à 3 % du PIB en 2014. N'est- ce pas trop tard ? Réponse : Il faut rééquilibrer nos comptes publics dès 2013. Le Monde : Dès 2013 ? Hollande : Oui. […]Le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera. » Aussitôt Martine Aubry embraye pour ne pas se laisser distancer. Elle commence d’ailleurs par annoncer 2012, avant de se corriger et de fixer l’horizon 2013. Sur Europe 1, le 17 juillet, elle est catégorique:  « Nous nous sommes engagés, dans le projet socialiste, à respecter les engagements de la France, 3% en 2013 puisque que c'est la règle aujourd'hui. Et nous avons construit le quinquennat et la première année sur laquelle nous travaillons actuellement sur ce principe-là »

Ce calendrier c’est exactement celui fixé par Sarkozy. Mesure-t-on bien de quoi il s’agit ? Le plan de route de Sarkozy, auquel se rallient les socialistes, est le suivant: passer le déficit de l’Etat de 7,7% en 2010 à 5,7% en 2011. C'est-à-dire 110 milliards d'euros de coupes claires, environ. Puis le déficit devrait tomber encore à 4,6% en 2012. Soit 92 milliards de coupes encore. Et enfin à 3% en 2013. Soit encore 60 milliards ! Adhérer à ce plan de route, c’est procéder en un an à une cure d’amaigrissement que le projet initial des socialistes promettait de faire graduellement en cinq ans, à partir de 2012, en comptant sur la reprise et les hausses d’impôts pour amortir le choc et diminuer l’ampleur de ces coupes claires ! C’est tellement vrai qu’ Harlem Désir, Premier Secrétaire par intérim, affirmait encore en juillet au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI: « Personne ne croit que la France pourra être à 3% en 2013. Nous négocierons avec la Commission européenne un retour crédible à l'équilibre, en tous cas à moins de 3%, dans des délais crédibles, c'est-à-dire dans une année de plus ». Au passage, lui aussi ramenait le curseur à 2014 ! Ainsi donc, en un mois, celui de juillet, au premier signal de crise financière, les socialistes se sont tous alignés sur la révision du projet décrétée par François Hollande en accord avec le calendrier de Nicolas Sarkozy. Le plus incroyable est que Martine Aubry justifie ce virage par le fait que son gouvernement s’engagerait à respecter les engagements pris par «  La France » c’est à dire par Nicolas Sarkozy. Donc, cela veut dire  que tout ce qu’il a promis au sommet du 21 juillet en matière de restrictions budgétaires et d’austérité serait appliqué. Incroyable ! Avec une telle ligne les socialistes vont encourager l’abstention comme jamais ! Pour être rigoureux, mon tour d’horizon exige que je cite la seule parole de résistance socialiste qui se soit exprimée sur ce thème, celle d’Arnaud Montebourg, par un communiqué le 22 juillet : "Le respect d’un déficit de 3 % en 2013, en France, signifierait une levée d’impôts de 30 milliards d’euros dans la loi de finance à l’automne 2012. A la fois intenable socialement, elle serait de surcroît contre productive car il convient de soutenir et non d’étouffer la reprise de la croissance et des recettes fiscales associées".

Je finis cette note par un petit récit de mes vacances, en forme allégorique par rapport à ce que je viens d’écrire. En juillet, je suis allé faire un tour aux belles « rencontres photographie » d’Arles. J’ai fait un long passage là où se présentait « la valise mexicaine », une légendaire collection des photos de la guerre d’Espagne, considérée  comme disparue en 1939 et récemment retrouvée à Mexico. Le travail de Robert Capa, David Seymour et surtout de l’ignorée Gerda Taro. Je ne dis rien de la qualité de la présentation de textes gris sur fond jaune, dans un éclairage glauque, de planches contact. Ni de la présentation des trois photographes sous  l’unique angle de leur religion juive sans dire un mot de leur engagement révolutionnaire qui était pourtant la raison de leur présence et l’angle de leur regard. J’en reste à cette émotion terrible de voir les nôtres au combat, entourés des gestes simples de militantisme, des femmes et des hommes simples aux traits rudes. Et la rage de voir les images de notre défaite. La longue colonne de la « rétirada » qui me mit les larmes aux yeux, encadrée par ces gendarmes français qui obéirent aux ordres de les parquer dans des camps pour ne pas provoquer l’ire des vainqueurs. Quelle lâcheté impardonnable que cet abandon de la République espagnole ! Les glapissements et le prêchi prêcha de Léon Blum et de son gouvernement refusant de s’engager au moment où on pouvait vaincre les nazis et les fascistes, ses pitoyables arguties me soulevaient de chagrin. Elle aura coûté le maximum, non seulement aux républicains espagnols, mais à toute l’Europe et à la civilisation humaine engloutie dans le délire criminel des nazis, encouragés par leur victoire facilitée. Je ne doute pas que Léon Blum croyait bien faire. Ni qu’il ait cru à ce qu’il disait et à ce qu’il faisait. Il a même pensé que c’était du « courage ». Lui-même a payé très cher cette défaite. Mais le refus de l’affrontement et de l’usage de la force que confie notre puissance aboutit toujours à des désastres plus grands que ceux dont on prétend se prémunir par cette posture pédante.   


527 commentaires à “La dette est un prétexte.”
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  1. Ce billet, limpide et compréhensible par tous, me confirme dans l'idée de la nocivité de cette armada d'experts corrompus ou pour le moins intéressés, qui nous ont gâché la vie pendant des décénnies avec leurs sornettes ultra libérales.
    Jean-Luc qui n'est pas au départ un économiste professionnel, mais qui est intelligent et plein de bon sens, a tout compris et est capable de l'expliquer. Un citoyen avisé sera toujours supérieur à un spécialiste qui sait tout sur presque rien, limité par ses oeillières et incapable de recul, de sens critique, d'imagination et de vue d'ensemble.

    Le mot d'ordre "Que se vayan todos" vaut aussi pour ces gens là, aussi utiles que les Diafoirus, médecins de Molière, calamiteux et ridicules avec leurs purges et leurs saignées ! Eh oui, @ 9 Michèle, ces expressions sont péjoratives. Les dits médecins harcelaient leurs maldes en répétant : Purgare, Purgare ! Leur prélevant du sang alors qu'ils auraient dû leur en donner, ils ne faisaient que rendre le malade encore plus mal en point. Exactement ce que préconisent les experts contre leur crise : l'austérité, qui consiste à saigner le malade alors qu'il faut injecter de l'argent frais dans les circuits.
    NB : soulagé de voir que Jean-Luc considère la dérobade de la gauche française pendant la guerre d'Espagne comme une erreur majeure. Lèon Blum, quels que soient ses mérites par ailleurs, comme le pauvre Chamberlain face à Hitler, s'est complètement planté. Il faut avoir le courage de le reconnaître.

  2. michael dit :

    A propos de dette, il me semble qu un pays européen avait réussi a la réduire a quasiment zéro. C’était la Roumanie de Caucescu. A revérifier mais si cela est avéré, voila sans doute une piste a (ne pas) suivre dans la discussion avec nos contradicteurs.
    fraternellement.

  3. AbdAlMalik06 dit :

    Ah la vache!
    Il a bien fait de prendre des vacances le Jean-Luc! Il a la patate, du verbe, et il frappe où ça fait mal, sur tous les sujets :
    - la "crise de la dette", la solution pour les Etats, ce n'est pas de dépenser moins, c'est de gagner plus! De l'argent, il y en a!
    - gouverner face aux banques : pourquoi ce message à propos de la BCE n'est-il pas plus relayé? Prêtons aux Etats à 1%, et vite! Et après on va nous dire que les médias de masse font un travail objectif...
    - le PS, qui pourrait aussi bien s'appeler UMP

    Courage, c'est parti pour une année de batailles (et de victoires) !

  4. jacques87 dit :

    bon anniversaire, Jean-Luc
    Bon anniversaire et merci pour ces nouvelles pépites ce billet, l'intervention sur RMC - oui je continue ma cure de transcriptions (le discours de Nice et les intervention à bourdin 2012) et de relectures de transcriptions faites par les autres camarades du groupe.
    C'est une cure que je conseille à tout le monde, c'est vivifiant, comme tu l'as dit toi même à Nice, tu nous fait mettre les doigts dans la prise ! Quelle énergie, ça décoiffe !
    Ton billet d'aujourd'hui, il n'y a qu'à l'imprimer et le distribuer, ça c'est du tract !
    Encore une fois, bon anniversaire, et à bientôt au remue méninges !

  5. Mario Morisi dit :

    Pour ton anniversaire, Jean Luc,
    Tout Dole et le Jura te souhaitent tout ce que l'on peut souhaiter à un camarade, à l'homme qui nous rassemble et à un ami.

    Ton dernier billet, celui-ci, doit être compacté, métabolisé et diffusé dans tout le pays et vite. C'est une arme atomique pour tous ceux de nos concitoyens qui se sentent impuissants devant le monde, la finance et les oligarques. Pas de "crise de la dette", un "assaut aveugle de la finance mondialisée" et "un enfumage UMP/PS"
    A part ça, ça n'a pas dû échapper à l'équipe qui t'entoure, mais dans le Figaro, George Soros dit ça :
    "Pour George Soros, c'est une solution «à long terme». En attendant, dit-il, il faut que la Banque centrale européenne puisse financer la dette des États de la zone euro. Pour l'instant, elle n'a le droit que de racheter des obligations souveraines aux investisseurs qui veulent s'en débarrasser, pas directement aux États.
    Sortir de la zone euro
    Le financier va même plus loin, estimant que la Grèce et le Portugal pourraient sortir de l'euro de façon organisée, sans faire couler la monnaie unique. Il appelle également à augmenter les aides sociales dans les pays, comme l'Espagne, où le chômage atteint les 20% de la population active. Pour cela, «il faut établir des règles qui autorisent les pays dont le chômage est élevé à rester déficitaire», défend-t-il, tout en regrettant que l'Allemagne s'oppose à ce type de solution. Berlin ne veut qu'une chose : que ses partenaires européens réduisent leur déficit. À tout prix (..)."

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/08/18/04016-20110818ARTFIG00409-delors-l-euro-est-au-bord-du-gouffre.php

  6. JeanNimes dit :

    Bien qu'il ne faille pas trop consacrer de temps aux problèmes personnels, il faut quand même remarquer que les affaires autour de Sarkozy se révèlent être de véritables scandales d'Etat (Tapie, rétrocommissions diverses, etc.).

    Il serait bon d'en dire un mot pour ne pas laisser penser que cela serait gênant pour le Front de gauche de quelconque manière...

  7. Stéphanie Masfrand dit :

    Merci Jean-Luc pour l'acuité de votre regard sur la dette-prétexte

    J'aimerais bien savoir ce que vous pensez de la sombre prédiction de Patria obscura sur la stratégie électorale de Sarkozy pour 2012...

    Hasta la victoria !

  8. JCM31 dit :

    La proposition de Bananajack 35 est lumineuse, de plus, si ce petit bouquin a autant de sucés que du "Ils s'en aillent tous" et voir plus ? Les "gens" comme tu les interpelles si modestement vont se l'arracher, ensuite se serait un bon moyen de participation au cout, à notre campagne et un très bon livre de chevet en attendant l'échéance tant désirée. 9 mois le temps qu'il faut pour faire renaitre l'espoir perdu et spolié. Bon anniversaire camarade, y que se vayan todos, les incapables qui sont entrain de nous précipiter dans un marasme indescriptible et une catastrophe pire que les précédentes. De toutes manières nous ne nous laisserons pas faire et à souffrir, nous souffrirons pour quelque chose, qui s’appelle un futur meilleur et juste pour nous tous et ceux qui arriveront parce que nous sommes « les partageux ». Nous ne serons pas des précurseurs dans cette manière de faire. Nous sommes tous des indignados et nous allons nous faire entendre. En effet la rentrée ainsi que la campagne s’annonce tumultueuse voire orageuse et en ce qui me concerne je ne lâcherai rien parce que mon intérêt, c’est l’intérêt général il n’y a pas d’autres choix. Je crains que cela soit contagieux. Sur ce je vais signer l'appel de Médiapart. Mélenchon Présidons!

  9. marechal dit :

    @ Leonardo
    si tu nous lis encore.
    Je t'avais posé une question, tu as le droit de ne pas y répondre...
    Je me dis qu'un accueil mitigé de certain de mes camarades t'as refroidi : et je ne te donne pas tord dans ton silence.
    Mais tout de même ça me trotte dans la tête.
    Tu dis :
    Mais à un moment il faut savoir ce qui unit et mettre de coté ce qui sépare.Le système est très habile pour monter les uns contre les autres, des gens qui peuvent avoir des points de divergence mais que le fond de la critique libérale, unit.
    es-tu quelqu'un de gauche qui s'ignore ?
    Si l'on se réfère à la nuit du 4 aout, on sait que se sont les nobles les premiers qui, dans la stupeur de l'assemblée, ont mis sur la table l'abolition de leur propres privilèges.
    Est-ce de ce type d'honneur dont tu te réclames?
    Je ne peux pas l'exiger, mais j'aimerai tout de même une réponse.
    Au webmestre : je sais, je suis têtu mais c'est ce qui fait mon charme.

  10. Jean Jolly dit :

    Il faut tout de même dire un grand MERCI à Monsieur Hollande et à Madame Aubry pour avoir donné aux français une excellente raison de ne pas voter pour eux. Ceci dit, j'ai l'impression qu'ils se jettent la patate chaude, ils n'ont pas du tout l'intention de gouverner, ou alors à contre-cœur, étant bien au chaud à l'intérieur du PS. Ils n'ont aucun courage politique et ne veulent surtout pas fâcher leurs amis les banksters qui financent leur parti (l'argent de la campagne présidentielle vient d'où ?). Cette campagne présidentielle du PS ne sera qu'un énorme spectacle à l'américaine pour amuser la galerie des militants et sympathisants et ainsi faire croire aux français qu'ils vivent en démocratie.

    Que se vayan todos !

  11. Genialle dit :

    Mais mais, n va se coucher tranquillement hier soir, cet aprem'il faut lire 5 pages. Molo molo jusqu'à demain :-)
    Je sais le temps presse, mais qui va piano va sano.
    Bon anniversaire à Monsieur Mélenchon. Cette année sera excellente pour vous et pour nous.

  12. jefmergen dit :

    bonjour
    Tout bon gestionnaire sait que pour éponger une dette, il faut des revenus !
    Et nos "Mozart de la finance" nous vendent l’austérité.
    Va pas être beau, leur violon s'ils jouent avec une scie en guise d'archet, sans parler de la note.

  13. Mario Morisi dit :

    Le Balancier, petit à petit...

    lire http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110818.OBS8772/il-faudrait-nationaliser-les-banques-pendant-3-ou-4-ans.html

    Avec le billet de Jean Luc, si nous en faisons un condensé et si nous le diffusons, les adhésions vont pleuvoir et les abstentionnistes sortir du bois de l'indifférence et de la résignation...

  14. alexis DENIS dit :

    Il faut absolument convaincre Eva Joly et Montebourg de rejoindre le front de gauche !
    Quand on voit le discours de Vichnievski, c'est du n'importe quoi et les écolos qui ont voté Eva commencent à s'en rendre compte. C'est humiliant d'aller négocier avec le PS des strapontins !

  15. le Prolo du Bio dit :

    "Le gouvernement doit renoncer à passer en force et absolument susciter une rencontre avec les syndicats, car les Français ne se laisseront pas faire comme des Grecs", disait en substance Jean-Luc Mélenchon à la fin de son intervention sur i-télé.
    Qu'il se rassure, le dialogue social est en marche : "Fillon va téléphoner aux syndicats !" annoncent les médias.
    Si ça se trouve un simple SMS suffira.

  16. jrm dit :

    La synthèse des points qui font accord entre les 3 formations du Front de Gauche est disponible sur le site du PCF, et vous pouvez trouver les propositions du Parti de Gauche ici, en attendant le programme final qui sera présenté lors de la fête de l'Huma à la mi-Septembre.

    Amicalement.

  17. Louis St O dit :

    Bon anniversaire M. Mélenchon.

    Encore un papier que j’ai lu et relu, tant j’avais peur d’avoir zappé la moindre petite info.
    Si dans les temps qui court, un politicien doit avoir la tête dure, il doit aussi être pédagogue et là je crois qu’avec vous, tout est facile.

    36 @Yamine
    « personnellement je préconise la déchéance de la nationalité en cas de récidive d'évasion fiscale ….. son évasion fiscale dans les paradis fiscaux »

    Pour ne répondre qu’a ce cas, La seule chose qui fait mal aux riches c’est de leurs prendre de l’argent.
    Donc il faut simplement faire une loi, celui qui ce fait prendre à mettre son argent dans un paradis fiscal devra payer x fois (5 ou même 10 fois) la somme détournée, idem pour les entreprises qui utilisent (je dis bien utilise et non emploie) des personnes « au noir » comme les sans papier ou le plus souvent ce sont eux qui sont punis et pas les entreprises qui continuent sans risque.
    Des amandes très très lourdes c’est la seule chose qu’ils comprennent.

  18. nuria dit :

    Au nom de mes parents qui ont fait partie de la mal nommée "Rétirada",
    jean Luc, un immense merci pour le commentaire et votre analyse sur la guerre d'Espagne, qui ne fut ni civile, ni révolutionnaire, comme certains historiens se complaisent à le dire. Ce n'était que le début de la seconde guerre mondiale.
    Azaña le dernier Président de la IIème République Espagnole a dit "les vainqueurs écrivent l'histoire".
    Nos associations mémorielles luttent pour rétablir la vérité de cette tragédie et donner à ces combattants républicains leur dignité bafouée.
    Le CIIMER nouvellement créé à Borredon dans le 82, sera un lieu d'investigation et d'interprétation à partir de documents authentiques et historiques. Nous serons à la fête de l'huma.

  19. JeanClaudeVandale dit :

    Paul Jorion parle des CDS ("Credit Default Swap" : assurance sur un emprunt émis par un état ou une entreprise, contractée de gré à gré), et décrit assez bien le rôle des spéculateurs qui parient sur la faillite des Etats :
    - Un investisseur détient de la dette grecque
    - il désire se couvrir contre le risque de banqueroute de ce pays
    - il contracte donc un "CDS" auprès d'un "assureur"
    Jusque là, rien d'anormal.
    Là où ça se corse, c'est que l'on peut aussi très bien acheter un CDS sur de la dette d'un Etat (au hasard, la Grèce), sans pour autant en détenir : "C'est exactement comme si je m'assurais contre un incendie sur une habitation dont je ne suis ni propriétaire ni locataire. J'ai tout intérêt à ce que cette maison prenne feu pour toucher la prime", explique Paul Jorion.
    Moralité, Les CDS sont dévoyés, et sont aujourd'hui majoritairement utilisés pour spéculer sur la faillite des Etats. Ainsi, des fonds spéculatifs n'ayant jamais investi un euro en dans un Etat (au hasard, la Grèce) les ont utilisés pour parier sur la faillite de ce pays.
    Par conséquent, plus la demande de CDS sur un pays est forte, plus les marchés vont croire qu'il est proche de la faillite, plus le taux auquel ils lui prêteront de l'argent sera élevé, ce qui mettra cet Etat en position délicate pour se financer.
    La dernière phase pour le spéculateur est alors de revendre ces CDS beaucoup plus cher qu'il ne les a achetés, vu que le risque est plus élevé.
    Bien évidemment, ce n'est pas le commun des mortels qui détient ce type de placements mais des initiés travaillant pour des hedge funds (fonds spéculatifs) ou des grandes banques.
    Toute cette ignominie et cette absurdité économique qui a pignon sur rue, se passe dans la plus grande indifférence de tous les pantins gouvernementaux qui nous répètent mille fois par jour qu'il faut sauver à tout prix ce système en nous serrant encore plus la ceinture.

    Un scandale !

  20. jrm dit :

    J'ai remarqué que Le Point a ressorti des déclarations de Jean-Luc Mélenchon concernant la situation de la zone euro et les agences de notation, ici et ici.

    Certes, ils commencent à dater, mais c'est toujours bien de voir certains médias commencent enfin à prendre Jean-Luc au sérieux, et que ses idées fassent effet auprès de certains internautes.

  21. claire dit :

    Joyeux anniversaire Jean-Luc, merci pour tout.

  22. paloma dit :

    @ 69 JeanClaudeVandale
    Pour une fois, avec cette explication imagée, l'idée a enfin atteint mes neurones. j'ai compris et c'est un vrai soulagement.
    A ce propos, je suis devenue une vraie aficionada du blog de Jean-Luc Mélenchon tant il est agréable, après sa lecture, de se lever de son bureau en se disant "je comprends quelque chose de ce monde absurde dans lequel nous vivons". Pas vrai ?

  23. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    je viens d'écouter Jean-Luc Mélenchon sur RMC, je suis tout à fait d'accord avec tous ceux qui disent qu'il est revenu ressourcer est en pleine forme, son exposé sur la dette est parfaitement compréhensible par tout le monde, ce qui justement dans le monde politique n'est pas compréhensible par tout le monde, mais est-ce par hasard que leurs explications sont incompréhensibles ? Évidemment non ! Tous les politiques hommes ou femmes de droite ou du soi-disant centre nous serve la même messe tous les jours et même plusieurs fois par jour pour nous dire qu'il faut absolument réduire la dette et accepter cette fameuse « règle d'or ».
    Même le parti socialiste, où presque tout le parti socialiste « PS » commence à nous dire qu'il va falloir accepter cette règle, même si ils ajoutent qu'il faudrait des contreparties...
    Où va-t-on ?
    Heureusement que nous avons des hommes de gauche la vraie pour nous dire et nous faire comprendre que tout n'est pas perdu et qu'il n'est pas inéluctable d'en venir à cette fameuse « règle d'or ».
    Pour en finir, simplement, bravo Jean-Luc !

  24. RASTA83 dit :

    J'ai besoin d'un petit éclaircissement sur la méthode de calcul des coupes à faire dans les dépenses.
    Si l'on veut passer d'un déficit 2010 de 7,7% à un déficit 2011 de 5,7% vous dites 110 milliards de coupe.
    Les déficit sont il me semble exprimés ici en % de PIB. Si on prend un PIB de 2000 milliards, l'écart de deux points ne représente que 40 milliards.
    Merci d'avance de m'éclairer sur ce point.
    Cordialement

  25. unjouralautre dit :

    @ Stéphanie Masfrand,

    Oui tu as raison, la sombre prédiction de patriaobscura.fr fait froid dans le dos.
    Photos très fortes.

  26. Guil dit :

    Il faudrait aussi dans doute arrêter d'utiliser le vocabulaire de la droite sur la règle dite "d'or", et plutôt parler de "règle de plomb", étant donné qu'elle va plomber l'action de l’État, et étouffer encore plus notre économie puisque l’État et les collectivités sont les premiers investisseurs.

    Il ne serait pas non plus inutile de rappeler le fait que la France a payé entre 1979 et 2009, 1340 milliards d’euros d’intérêt sur la dette, quand celle-ci augmentait de "seulement" 1250 milliards d'euros (cf A-J Holbecq et P. Derudder, « La dette publique, une affaire rentable »). Nous avons donc sur cette période plus que payé en intérêt l'intégralité de ce que nous avons emprunté. Et ceci uniquement parce que la droite a décidé en 73 d'interdire à l’État de se financer auprès de la Banque de France, choix prolongé par le traité de Maastricht.
    On aurait pu en faire des choses utiles avec ces 1340 milliards d’euros en trente ans, plutôt que d'engraisser des banquiers qui nous on en plus mené à la ruine.

  27. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    Le candidat François Hollande, tendance Néo Libérale (?) du PS, nous dit, ce matin du 19 Août 2011, sur RTL « Pourquoi, une nouvelle fois, les bourses décrochent ? Parce que les marchés financiers sont dans l'incertitude. C'est leur peur qui crée finalement la spéculation. »
    Comme si ce n’était pas la fonction première des Banques d’Affaires et autres fonds d’investissements que de spéculer. [Ils appellent ça « fluidifier les transactions financières sans perdre de temps »].
    C’est même pour cela qu’ont été créés :
    - les produits financiers toxiques et complexes,
    - les algorithmes des logiciels à déclenchement automatique,
    - les opérations boursières « à la microseconde »,
    - les « ventes à découvert »,
    - le secret bancaire,
    - les paradis fiscaux,
    - la non traçabilité des flux financiers,
    - l’anonymat de banques empruntant des liquidités à la BCE,
    - les financements par la dette,
    - la consommation par l’endettement,
    - l’austérité pour appauvrir les populations, récupérer encore plus d’intérêts, et racheter des biens publics par la privatisation ; en deux mots : « se refaire une santé sur des cadavres ».
    C'est quoi « socialiste » ? Du « sarkozisme soft », de "l'austérité douce" ?
    Je crois que ça va être difficile, sur ces bases là, de négocier pour une candidature unique «Socialistes/EÉLV » avec l’ancienne juge du pôle financier. Parce qu'elle les connaît bien, elle, « les monstres froids » de la cupidité, et il semble même qu’elle les ait affrontés.

  28. jrm dit :

    @ Jules Imprécateur

    Les opérations boursières à la nanoseconde*

  29. Cronos dit :

    Bon anniversaire Monsieur Mélenchon,
    tous mes vœux vous accompagne santé, bonheur familial, prospérité politique, et, nous les vieux grognards de la vraie gauche sommes avec et derrière vous au nom de l'idéal qui nous faisait combattre et qui nous pousse encore à nous battre aujourd'hui, comme disait le Grand jean Ferrat.

    Merci pour votre brillante démonstration concernant la dette de l'état français, mais, rassurez moi, il est bien question de légiférer sur le sujet et de rendre caduque la loi inique que M. d'Estaing a fait voter, interdisant à l'époque à la banque de France de prêter aux organismes d'état et au collectivités locales, les obligeants à emprunter aux banques commerciales ou aux épargnants à des taux pharaoniques, 16,2% en 1983.

    Donc, il faut annuler purement et simplement cette prétendue dette qui n'est en réalité qu'un cadeau fait aux banquiers et aux riches, depuis plus de 30 ans nous leurs avons déjà payé plus de 1400 milliards d'euros d'intérêts, soit depuis 30 ans 125 millions d'euros chaque jour d'intérêts, et, ils ont le culots de nous parler du trou de la sécu ou des retraites, ou encore de l'avenir de nos enfants, espèces de salauds que vous êtes !…

    C'est plus de 1250 milliards d'intérêts que nous n'aurions pas du payer si en 1981/82, la gauche (PS et PCF) étant au pouvoir avait fait ce travail législatif ; il est donc évident que nous ne la paierons plus (un référendum si besoin est).

    D'autre part seule la Banque de France, banque d'état, sera seule, à l'avenir, habilité à battre monnaie en Euro-Franc à seule fin de prêter à taux 0% aux organismes d'état et aux collectivités locales selon l'établissement d'un plan de financement établi par le ministère des finances et du budget entériné par l'assemblée nationale ; un réseau de banques d'état sera créé pour financer l'habitat, les investissements commerciaux et industriels. Les banques privées ne seront pas nationalisées.

    Que vive la VI...

  30. A-J Holbecq dit :

    Monsieur Mélenchon
    Vous écrivez: "en taxant les revenus de capital comme ceux du travail, selon l’évaluation d’Artus de Natixis c’est 100 milliards de plus dans les caisses de l’Etat. Cela représente deux fois le montant actuel de la traite annuelle à payer pour le service de la dette dans le budget de l’Etat ! La dette est donc soutenable ! Notre thèse est que c’est la purge qui se prépare qui n’est pas soutenable !

    Pour s'affranchir de cette dette, il existe des solutions simples et efficaces. Je les ai déjà exposées sur ce blog. Je veux les récapituler. On doit revenir sur l'appauvrissement de l'Etat. Remplir les caisses à proportion des dépenses. Notamment en taxant les banques et les riches à qui on rembourse la dette. "

    ... je suis tout à fait étonné de vous voir préférer payer des intérêts, puis les reprendre sous forme d'impôts (en oubliant au passage que 2/3 de la dette française est détenue par des non résidents qu'il sera donc difficile de taxer), au risque inouïs de voir les taux d'intérêts s'envoler (manque de prêteurs) au lieu de vous tourner vers la solution la plus simple d'une monétisation directe, vous qui nous avez souvent parlé des opt out de l'UK.

  31. QuienSabe_PG66 dit :

    @ A-J Holbecq # 80
    Je me permets de vous inviter à ouvrir un sujet sur cette discussion sur le forum en fréquence libre de l'EDMJean-Luc Mélenchon (?!§$) qui prolonge les commentaires de ce blog. Ici.
    D'autant qu'étant fan de vos écrits (depuis le Merci et E-Don), je suis sûr que votre contribution sera très apprécié.

  32. @ 80 A-J Holbecq

    Je suis peut-être fatigué en cette fin de semaine, mais alors que je comprends tout ce que Jean-Luc nous raconte, je n'ai rien compris à votre message. Pouvez vous svp, fournir une traduction pour les citoyens ordinaires dont je fais partie ?

    @69 JeanClaudeVandale :" Toute cette ignominie et cette absurdité économique qui a pignon sur rue ". On pourrait dire aussi: "qui a pognon sur rue". Oui, je sais, c'est facile. Mais encore une fois, c'est la fin de la semaine, on peut se détendre un peu, dans ce monde de brutes.

  33. Michel Giacomazzi dit :

    Bien sûr que la dette est un prétexte, et que celle-ci a été délibérément provoquée.
    Quelques documents officiels (pas mis en liens car ça fait dépasser les 2.000 caractères autorisés) qu'on peut avoir dans sa besace pour argumenter :

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i2689.pdf
    Le 1er chapitre dit en substance "Si nous avions aujourd'hui les règles fiscales d'il y a 10 ans, l'Etat aurait 100 à 120 milliards supplémentaires chaque année"

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i3615.pdf
    Sur le volet "exonération des heures sup'" de la loi Tepa (le fameux "Travailler plus pour gagner plus"), qui constate que les 4,5 milliards annuels ont surtout constitué un "effet d'aubaine" pour certains.
    La cour des Comptes avait déjà fustigé le dispositif :
    http://www.ccomptes.fr/fr/CPO/documents/divers/Rapport_de_synthese_Entreprises_et_niches_fiscales_et_sociales.pdf
    La Cour fait aussi remarquer, à propos d'une autre mesure d'exonération, que quand un emploi de service créé côute 180.000 euros au contribuable, ce n'est peut-être pas très efficace.

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/cr-cfiab/10-11/c1011002.pdf
    La Cour des comptes fait remarquer que la combinaison de la RGPP (non-remplacement d'un fonctionnaire sur 2) et de la loi Tepa fait augmenter les frais de personnel de l'Etat.

    https://www.europol.europa.eu/sites/default/files/publications/davos-organisedcrime.pdf
    Ici, Europol (les flics européens) signale au FMI (!) qu'il y a 100 milliards de TVA qui passent à l'as en Europe
    Quelques avis de l'OFCE, une association de gauchistes, comme chacun sait:
    http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/lettres/327.pdf
    http://www.20minutes.fr/article/721889/ce-plus-riches-doivent-rembourser-dette-publique

  34. ºC dit :

    «Nous avons donc sur cette période plus que payé en intérêt l'intégralité de ce que nous avons emprunté. Et ceci uniquement parce que la droite a décidé en 73 d'interdire à l’État de se financer auprès de la Banque de France, choix prolongé par le traité de Maastricht. On aurait pu en faire des choses utiles avec ces 1340 milliards d’euros en trente ans, plutôt que d'engraisser des banquiers qui nous on en plus mené à la ruine.»

    Trop de cas est fait de cette loi de 1973. Elle devait discipliner les états, c'est raté. Mais la rétablir, c'est accorder à la politique monétaire des pouvoirs qu'elle n'a pas. En vérité les taux d'emprunts ont été bas, lors de la «grande modération». C'est ailleurs qu'il faut chercher la croissance de la dette et plus généralement le déclin.
    Le calme apparent était une crise en gestation, celle qui s'est libérée en 2008. Pourquoi? Les banquiers se sont engraissés surtout grâce à l'explosion de la dette privée ayant servi à gonfler des actifs qui se sont révélés fictifs. En application du droit (responsabilité limitée), lors de l'éclatement de la bulle, ce sont les créanciers (fonds de pensions US etc) qui auraient du payer la facture, mais en pratique ce fut les états, c'est à dire le contribuable.
    Cette engraissement du banquier-financier (les 2 casquettes depuis la révocation de Glass-Steagall) s'est fait plus en commissions de titrisation et «spreads» de «market making», sur des volumes croissants, d'ailleurs, que de gains spéculatifs par définition nuls en moyenne. Les gains spéculatifs c'est pour attirer les gogos, c'est à dire tout le monde, à se prendre au jeu de et glorifier la finance. Le banquier-financier malin, lui, n'est pas dupe.

  35. Pier7 dit :

    Bonjour à toutes et tous, camarades,
    Considérant, que le développement procède par une alternance de périodes «normales» et de phases «révolutionnaires» qualitativement différentes : dans les phases «normales», l’évolution procède par accumulation, rendue possible par l’existence d’un consensus au sein de la communauté, les phases «révolutionnaires», elles, correspondent à une remise en question des croyances et pratiques antérieures, introduisant une discontinuité irréversible dans le développement. Les phases révolutionnaires correspondent à des changements de paradigme qui ne peuvent se produire sans résistance, dans la mesure du rapport de force, pour que la communauté, confortablement installée dans un paradigme, accepte d’en changer. Le fait que, dans les phases révolutionnaires, les contraintes régulatrices imposées par le système cessent, au moins partiellement, d’être respectées suggère que le jugement puisse être motivé par d’autres considérations que la logique et la pure méthode, en particulier des considérations d’ordre sociologique, politique, voire personnel. De proche en proche, par contamination, ce qui n’était que marginal apparaît comme essentiel, alimentant tout un champ de réflexion notamment de la part des théoriciens combinant la théorie aux considérations sur le pouvoir.

    Cherche contact email (plus si affinité) avec FdG67 !

    Restons vigilants !

    Vieille tête dure...et Bon Anniversaire Mr. Mélenchon

  36. st thomas dit :

    Dingue !
    Même Laurent Joffrin parle comme JL !
    Mais attention ni dans l'article ni dans les commentaires vous trouverez la moindre trace du nom Jean Luc Mélenchon ! Comment ils font ? Ca fait presque plaisir d’être oubliés par ce torchon.
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/laurent-joffrin/20110817.OBS8670/crise-l-autre-strategie-pour-en-sortir.html
    hasta la victoria !

  37. mordicus dit :

    M. Mélenchon, je trouve vraiment honorable de votre part d'avoir une vue critique mesurée de la position politique de Léon Blum sans verser dans l'admonestation. Je suis sur que vous avez en tête la comparaison d'avec la position actuelle des socialistes français : manque de courage, de lucidité et de colonne vertébrale à force de vouloir ménager les différentes contraintes exercées autour d'eux, contraintes qu'ils ont malheureusement eux-mêmes contribué à créer : Europe libérale, capitalisme débridée...

  38. Christian B dit :

    "Mais le refus de l’affrontement et de l’usage de la force que confie notre puissance aboutit toujours à des désastres plus grands que ceux dont on prétend se prémunir par cette posture pédante"

    Oui, grand merci Jean-Luc Mélenchon de mettre en lumière cette période sombre de notre histoire, ou tout aurait pu basculer dans le bon sens, si les forces de gauche avaient tenu tête aux forces réactionnaires. Peut-être Léon Blum craignait-il un conflit interne, mais finalement ce qui arriva fut bien pire.
    L'histoire se répète sous d'autres formes, les forces réactionnaires sont toujours là, et votre voix si juste et forte est un oxygène qui perce l’air vicié du barrage médiatique de la désinformation et réveille la pensée citoyenne.
    Il faut vraiment que tout le FdG et toutes les bonnes volontés se bougent pour relayer ce message. Il faut que la peur passe de l’autre coté, pour que la République reprenne sa respiration en mai 2012.

    Que se vayan todos !

  39. ºC dit :

    Suite à ºC 19 août 2011 à 18h10
    Il faut tenir bon sur la taxe Tobin qui mettrait fin aux segments les moins spéculatifs (au sens de pari) de la finance, contrairement aux croyances, mais qui offrent au contraire à certains acteurs des rentes (faibles en %, élevées en volumes) tirées d'avantages purement techniques (informatiques, positionnement privilégié) et donc déloyaux.
    Une bonne occasion de renvoyer la concurrence libre et non faussée à son expéditeur, et de faire pression, quitte à saisir la direction générale de la concurrence de la commission européenne, sur les gouvernements récalcitrants.
    Notamment la Grande Bretagne qui sait trop bien que l'intérêt de la City est de maintenir dans ses murs ces activités dites d'algo-trading, hft etc. qui n'ont pas seulement le défaut de ne servir aucune fonction sociale, contrairement à la finance «classique», mais qui sont la cause, régulièrement, de mini-crashs «inexpliqués».

  40. Grég dit :

    Un joyeux anniversaire à notre camarade Jean-Luc !
    Mélenchon, Présidons !

  41. Jean Jolly dit :

    Un petit clip vidéo pour expliquer simplement les subprimes et autres CDS qui ont plongé le monde dans la crise financière, il date de plusieurs mois mais il est toujours d'actualité. Une petite piqûre de rappel n'est pas néfaste dans ce cas et ça peut être utile à ceux qui ne l'auraient pas déjà visionné.

    L'argent bête

  42. Laville Michel dit :

    Merci Jean-Luc d'avoir déjà repris ton bâton de pélerin. La route sera très longue pour porter la bonne parole.
    Nous sommes de tout coeur avec toi. Bon Anniversaire et RV en septembre à la Fête de l'Huma

  43. Cronos dit :

    Revoilà dans le décor médiatique ce cher monsieur Delors, père de Martine Delors dite Aubry.

    Il faut se souvenir que monsieur Delors est l'un des pères spirituels du traité de Mastrich, qu'il fut ministre des finances de monsieur Mitterrand, et qu'il fut l'instigateur de la rigueur entraînant par là même la fin des embellies sociales des deux premières annèes du mandat de F.Mitterrand, que d'autre part il aurait pu infléchir la politique des finances de la France vers moins de libéralisme en abrogeant par décret ou par voie référendaire la loi de Valérie Giscard d'Estaing, loi inspirée par les libéraux de l'école de Chicago, qui ne cesse de créer des ravages à travers le monde.

    Delors a fait parti avec Rocard de cette deuxième gauche qui a introduit le libéral-socialisme en France, ce qui a engendré la sociale démocratie dont il est aussi un des pères fondateurs, ce monsieur qui se dit chrétien social, c'est empressé de faire une europe du fric plutôt qu'une europe sociale, voilà qui il est, et n'oublions jamais que ce monsieur vient de la banque et des organismes financiers, son syndicalisme de façade lui servant d'écran durant de nombreuses années.

  44. le Prolo du Biolo dit :

    "La Bourse replonge, plombée par les cours des banques"
    Je crois qu'on peut se préparer à nationaliser les banques pour l'euro symbolique...

  45. Genialle dit :

    @Cronos Tu as fait un enterrement de 1ère classe au Père Delors. Paix à son âme!
    Merci à tous qui me donnent tant de d'éclairage sur l'économie..cela va mieux grâce à vous, et j'arrive à suivre :-)))
    En plus j'envoie tous les billets de JL Mélenchon et votre prose, à mes amis, et je ne suis pas radine.
    L'idée d'un livre pour la campagne est séduisante. Un condensé. Petit, simple et instructif.
    Le livre de S.Hessel a fait bien des heureux, autour de moi, au moment de Noël.

  46. Cronos dit :

    @ le Prolo du Biolo 94
    "La Bourse replonge, plombée par les cours des banques"
    Je crois qu'on peut se préparer à nationaliser les banques pour l'euro symbolique...

    Salut camarade, il est hors de question que l'état récupère ces tas de m...de, laissons les crever et se dévorer entre eux ce qui risque fort d'arriver, on va pas faire la même connerie que la BCE tout de même !

    @ ºC 84
    Trop de cas est fait de cette loi de 1973. Elle devait discipliner les états, c'est raté. Mais la rétablir, c'est accorder à la politique monétaire des pouvoirs qu'elle n'a pas.

    Bonjour, il semblerait que vous soyez un crac en matière financière et boursière, mais par contre un piètre politique et pas vraiment au fait de la législation française ? sachez, monsieur, qu'il ne s'agit pas de rétablir la loi scélérate de 1973 mais bien de l'abroger.
    Au niveau de l'Europe elle a été reprise par la traité de Mastrich avec je ne sais plus quel n° d'article et par le traité de Lisbonne dans son article 123 ou 124 à vérifier. Et en ce qui concerne la politique monétaire, à savoir battre monnaie, vous dites que cela n'a pas d'importance, erreur, c'est bien pour cela que cette loi que l'on doit à ce chantre du libéralisme Friedmanien qu'est V.G. d'Estaing interdit à la Banque de France d'émettre de la monnaie en faveur des organismes d'état et des collectivités locales, seriez vous vous même un adepte de l'école de Chicago ?

  47. Hélène GRESSIN dit :

    Cher Monsieur Mélenchon,

    Hier, j'ai acheté "Qu'ils s'en aillent tous". J'ai commencé à le lire dans la voiture à mon mari qui conduisait et j'ai continué et terminé à la maison.
    Merci pour vos analyses si faciles à comprendre, si claires, si évidentes quand on prend le parti de "L'humain d'abord". Leur évidence laisse interloqués les braves gens intoxiqués par la propagande anti-humaine dominante. Continuez à alimenter nos discussions avec les gens par vos arguments, nous finirons bien par les aider à raisonner sainement, à partir de leur situation concrète.
    Bon Anniversaire! Bonne santé!

    Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
    Un jour de palme un jour de feuillages au front
    Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
    Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

    Avec le Front de gauche, vous faites ravivez la couleur du refrain de ce poème d'espoir de Louis Aragon, si bien mis en musique et interprété par Jean Ferrat, que j'ai fredonné toute ma jeunesse et auquel j'avais cessé de croire.

  48. A-J Holbecq dit :

    @ 82 Jean-Louis CHARPAL.

    Vous avez raison, il est vrai que je n'ai pas été très clair...
    Jean-Luc Mélenchon a raison dans tout ce qu'il a écrit ici que la dette est un mauvais prétexte permettant encore de saigner les classes moyennes.

    Je lui "reproche" seulement de ne pas considérer que cette dette n'est QUE la conséquence de l'interdiction que nous nous sommes faites de monétiser nos besoins de trésorerie et donc d'avoir fait appel "au marché" pour couvrir ces besoins. La première chose à faire est donc d'imposer aux autres Etats de la zone euro le changement de l'article 104 de Maastricht (ou 123 de Lisbonne) qui nous ligote totalement

    Depuis 1980 (jusque fin 2010) la moyenne des déficits publics est de - 3,2% du PIB. Sur la même période le calcul nous montre que les déficits primaires (sans intérêts) ne sont que de -0,4%., autant dire que sans intérêts, les budgets des Administrations publiques sont quasiment à l'équilibre.
    (c'est très apparent sur ce graphique

    Supprimer la cause de l'endettement est la première chose à faire et ce n'est pas de diminuer les dépenses publiques, mais simplement de ne s'endetter que pour ce qui est réellement "nécessaire", c'est-à-dire les devises que nous ne pouvons pas produire (mais c'est un autre débat).
    Bien sur, je n'ai pas dit non plus qu'il fallait monétiser pour autant plus que raisonnable...

    @ 81 QuienSabe_PG66
    J'essayerai, promis...
    (je suis content de voir que mes travaux sur l'écosociétalisme ne sont pas totalement passés aux oubliettes... "merci")

  49. Rachid dit :

    @RASTA83
    Les 110 millards correspondent non pas à la réduction du déficit entre 2010 et 2011 mais à l'application de la régle de "plomb" c'est à dire l'interdiction de déficit. Ce qui obligerait en 2011 à passer d'un déficit prévu de 5.7% de PIB à 0% soit une réduction des dépenses de 5.7% de PIB = 1950*5.7% = 111 Millard (attention le PIB est de 1950 Millard et non de 2000), en 2012 de passer d'un déficit prévue de 4.6% à 0% soit 90 Md de dépense prévues en moins, en 2013 de passer d'un déficit prévue de 3% à 0% soit 60Md.
    Merci à Jean-Luc Mélenchon, pour sa pédagogie (et non sa démagogie ! comme les socialistes des pertes et liberaux des profits de sSlferino essayent de nous faire croire).
    2012, Place au Peuple !

  50. marc dit :

    Holbecq 80 a raison.
    La dette, (la privatisation de la monnaie) est source d'asservissement.
    Le problème n'est pas de rendre l'asservissement "moins cher" ou "plus supportable" en faisant payer les riches tout en préservant les rapports d'oppression. Le problème est politique et appelle des réponses politiques : reprenons notre souveraineté monétaire.
    Nous n'aurons plus à reprendre par l'impôt ce que l'on nous aura volé, on ne nous volera plus, tout bonnement.


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