04juil 11

DSK et femme de chambre, of course ! Et le reste.

Après Stalingrad, entre Argelès et Lézan

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Nous avons donc passé le cap. Ce rassemblement place Stalingrad à Paris, c’était vraiment énorme ! J’ai lu ici et là : « 4 000 personnes selon la police et 6 500 selon les organisateurs ». Pas du tout ! La police n’y est pour rien.

 

 

Nous avons compté six mille personnes, au début du discours de Pierre Laurent, à partir d’un plan très précis établi par un architecte, bénévole, cela va de soi qui a dessiné notre implantation sur cette place. Mais comme nous avons annoncé d’abord un premier chiffre de 4 000 en début de soirée, ce fut celui-là qui circula, en même temps que l’autre. La surprise fut aussi pour nous. Le caractère massif de la présence ne doit rien aux méthodes de convoyage en car, utiles d’autres fois. Le Parti de gauche, dont c’était le tour d’organiser les choses, ne faisait pas ce pari. Je veux en disant cela souligner que ce rassemblement est en soi un fait politique. Il y a eu un appel et il y a eu une réponse populaire. Nous comptions qu’en fin de mois de juin, après une telle année, ma candidature étant déjà annoncée aux sept millions de téléspectateurs de TF1, l’intérêt pour ce rassemblement en plein air se concentrerait sur les réseaux militants. Nous pensions qu’avec 2 500 participants, la place serait convenablement occupée. Il en vint près du triple. De tous âges, de toutes couleurs, de tous milieux. Si bien qu’il s’agit de toute autre chose que d’un rassemblement de vieilles connaissances.

Personne d’entre nous n’avait imaginé cet entassement ni ce débordement sur les côtés et les talus qui encadrent la place. D’où quelques problèmes de sonorisation, d’ailleurs. Et comme il y a eu un problème de micro par-dessus le marché, j’y ai laissé ma voix. Je l’ai cassée dans ce discours prononcé certes lentement, mais à plein poumons. Ce qui ne fut pas sans effet non plus sur le style oratoire. On ne peut parler de toutes ses forces, en appuyant la voix autant que possible sur le ventre, sans allonger la phrase et moduler la cadence. Ceux que la chose oratoire intéresse iront trouver mon discours prononcé à Nice qui est de la même eau, pour la même raison de problème de micro. J’ai, en toute modestie, la certitude que je ne suis pas le premier à connaitre cette obligation technique. Jaurès qui parlait sans micro faisait des phrases très longues d’autant qu’elles devaient, de plus, être répétées tous les cinquante mètres par un camarade crieur !

Ce nombre et cette diversité venus place Stalingrad, me font penser aux rassemblements que j’ai observés pendant la campagne de 2005. Bon présage puisque c’est la construction politique que je vise. J’en fus impressionné, je peux bien l’avouer, au moment où l’on me demanda de monter sur la tribune. La foule, sa bigarrure et sa densité me sautèrent aux yeux et au cœur. Comme une délivrance. Politique, puisque le pari s’avérait gagné. Mais personnelle aussi. En effet j’étais auparavant consigné dans une tente à l’arrière de la scène, scrupuleusement surveillée par l’escouade numéro un, le groupe des camarades qui font de la protection rapprochée dans les foules et que dirige le philosophe Benoit Schneckenburger (vous ai-je déjà parlé du livre qu’il vient de publier sur Epicure ?) J’ai suivi tout le début sur un écran de contrôle. Quelle énorme frustration de ne pouvoir comme autrefois me mêler à la fête ! Mais de l’avis de tout le monde, et compte tenu de ce que nous constatons, dans ces sortes de rassemblement avec nos amis, si je me balade de cette façon, il peut se produire de terribles bousculades qui peuvent être dangereuses non seulement pour moi mais aussi pour toute les personnes qui se trouvent sur le parcours. Sur scène il y avait le groupe « la belle rouge » qui déchira le ciel et le canal qui coule à deux pas de là. Après eux, la température émotionnelle avait fait exploser le thermomètre politique. Vint « la parisienne libérée » et j’ai craint bêtement qu’elle se noyât seulette en scène devant cette foule ! Mais je vis bien que je n’y connaissais rien. Car la voila qui vous empoigne entre la cervelle et le cœur et vous bat comme un tapis les raideurs du sentiment. A l’issue des deux,  tout ce talent nous fit tout déliés et fins mûrs pour les discours. J’attendais mon tour en suivant fasciné ce qui se disait. Trois femmes, trois hommes. Ce qui impressionne c’est désormais l’unité de ton et de vocabulaire. Dernière arrivée, pour l’instant, au Front de Gauche, Danielle Obono de « Convergences et alternatives », mouvement issu du NPA s’est installée en souplesse, dans son registre particulier preuve que c’est possible.

Monté sur l’estrade, dans un premier temps, j’étais surtout ému de voir réunis sur ce plateau les représentants de tous ces groupes et partis de l’autre gauche ! Nous étions presque au complet ! Quelle bêtise que le NPA n’y soit pas. Quoiqu’il en soit, je pense que nous avons à présent un impact sans commune mesure avec l’addition même de nos influences respectives. Ce jour-là fut celui d’un déclic. Et je crois qu’il nous reste à en comprendre toute la portée. L’alchimie de l’unité fonctionne. Pour ma part j’ai ouvert encore plus grand les yeux pendant la tournée que j’ai faite à la suite, à partir du vendredi. Car j’ai voyagé entre Argelès dans les Pyrénées Orientales et Lézan dans le Gard avec une escale à Montpellier. J’intervenais dans les deux fêtes populaires des communistes dont j’avais accepté l’invitation de longue date. Affluence record dans les deux cas. Accueil extraordinairement chaleureux. J’évoque ici non seulement celui des communistes mais celui des personnes de toutes origines qui, pour la circonstance, sont venues à notre rencontre. Il y a de l’enthousiasme naissant. Un rien peu mettre le feu à la plaine. Tous les cadres politiques avec qui j’ai fait le point partagent cette impression, fugace, mais assez forte pour qu’on se la dise, même en mesurant sa fragilité.

Cela nous fait devoir. On ne fera pas campagne de la même manière si ce démarrage se confirme. Nous le saurons rapidement. Il n’y a pas d’avenir pour les traines patins dans cet environnement. Ni pour qui voudrait tout contrôler, tout régenter. Il faut être sur la vague et s’y maintenir en l’encourageant. Je crois que c’est une très bonne chose. Car dans mon esprit il ne s’agit pas seulement d’une campagne électorale, comme je l’ai dit à Stalingrad et répété à Argelès et Lezan. D’après moi il faut penser ce que nous faisons comme une composante du moment politique globale et notre campagne comme une contribution au processus de la révolution citoyenne que nous voulons faire naitre. J’en reste là pour cette fois-ci mais j’attire l’attention sur ce point pour pouvoir en avoir écho dans les commentaires qui se feront à la suite de ce billet et que je lis toujours comme un thermomètre. De mon côté, bientôt je dirai par un exemple concret comment cela peut se nouer. Pour cela j’évoquerai, le moment venu, ma rencontre à Montpellier, avec les initiateurs de l’appel du Front de Gauche des quartiers populaires.

Mon mérite est d’avoir pu traverser toute cette fin de semaine sans être étouffé par le nouvel épisode de l’affaire Strauss Kahn. Je me suis contenté de répondre aux deux questions posées mais j’ignore où elles ont été diffusées et comment. J’en dis mon mot. Je répète ce que je vous ai toujours dit ici et mis en pratique dans mes propres déclarations. Chacun de nous n’est ni juge ni policier. La justice n’est pas la vengeance ni l’instruction un pilori. Dans ces sortes d’affaires, la décence commande la réserve et la raison exige de s’en tenir strictement aux principes. Naturellement ce que je dis ne servira strictement à rien. La mécanique qui produit les scènes lamentables dont les médias nous rendent de gré ou de force partie prenante ne peut être enrayée. Elle est inhérente au système médiatique contemporain. Aucun sens moral, aucun respect de la loi n’entravera jamais le voyeurisme radical et obsessionnel des médias de notre temps. Tous ont violé la loi avec une bonne conscience absolue en produisant des images interdites d’un DSK enchainé. Au nom du devoir d’information qui malheureusement ne nous permet pas encore d’être régalé des scènes de pendaisons ou de lapidations qui ont pourtant lieu sans que le devoir d’informer n’en tienne compte. De féroces inquisiteurs sentant à plein nez l’obsession sexuelle sublimée se proclamèrent autorisés à enquêter sur la vie privée de toutes les personnalités politiques. Et ainsi de suite.

Plus subtil que la moyenne, Nicolas Demorrand a commencé dans « Libération » le premier jour une introspection professionnelle. Les journalistes avaient-ils abusé ? Quatre contorsions  plus loin le procès était conclu immédiatement par une amnistie générale ! Ouf ! J’ai eu peur un moment que se brise la loi d’organisation du discours médiatique sur lui-même que j’ai déjà décrite à propos du premier épisode : lynchage, introspection, repentance, amnistie, rebond sur l’épisode suivant. Ici je peux annoncer la suite. Après une brève phase d’introspection, on passe de la crucifixion de DSK à celle de la femme de chambre. Notons au passage qu’il mange bon deux fois. A l’aller comme gros lourd, donc voué au viol selon la logique des nouveau inquisiteurs médiatiques qui sentaient déjà si bien tout le commerce qu’ils pourraient faire dorénavant de leurs obsessions voyeuristes. Puis il mange au retour comme inapte à revenir dans la politique dont il a été exclu par une affaire qui dorénavant n’existe plus parait-il. Notons au passage que la femme de chambre aussi mange bon deux fois : à l’aller où elle était l’oubliée des émotions publiques, au retour où elle figure en qualité de menteuse, tricheuse dont il est indifférent de ce fait de savoir si oui ou non elle a été violée. Et ensuite ? D’abord il y aura une brève séquence de sanctification de DSK. Puis  il sera de nouveau flétri par le doute car l’avocat de la femme de chambre n’a pas l’air de lâcher l’affaire. Il y aura un rebond. Un truc bien graveleux pour accrocher le chaland. Ce sera la troisième séquence. Et ainsi de suite. Jusqu'à ce que ça ne fasse plus vendre de papier et que l’audimat décroche. Ce n’est pas demain la veille.

Doit-il revenir dans la primaire ? Hum, une case est sautée dans cette question. C’est celle du FMI. Car il n’a démissionné qu’a cause de l’affaire qui n’existe pas. Donc s’il ne va pas aux primaires il devrait être normalement réintégré dans sa fonction. Non ? Et s’il n’y retourne pas, c’est donc pour aller à la primaire. Quel est l’obstacle s’il n’est pas coupable ? Ce que nous avons appris de son train de vie ? Mais ça, ils le savaient tous avant, non ? Ça n’empêchait rien à première vue. Bon, assez musardé. Ce qui va empêcher son retour dans la primaire, c’est que les caciques du PS ne se déterminent absolument pas d’après des principes quoiqu’ils fassent tous grand bruit à leur sujet. Comptent pour eux les sondages et les analyses « qualitatives » des instituts d’opinion. C’est tout. Si entre un avis sur la forme des barquettes de poissons et un autre sur votre odeur préférée vous répondez aux sondages que vous voulez DSK, vous en aurez. Tenez-vous le pour dit et répondez jusqu'à la dernière question en ligne pour toucher la prime.

Jour de honte pour l’Internationale Socialiste que ce deuxième vote au parlement grec pour le deuxième plan d’austérité. Ce sont les socialistes grecs, et eux seuls, qui ont fait passer ce plan, tous les autres partis votant contre, droite incluse. Ce naufrage ne tire pas un commentaire aux camarades socialistes français. Il est vrai que personne ne leur demande rien, non plus. Tous les commentaires portent sur la forme de ce qui se fait. Ainsi à propos de Martine Aubry et de sa déclaration de candidature. Le ciel bleu derrière elle, son apparence présidentielle, son logo, ça oui ! Que de commentaires ! Mais le fond : pouic ! A peine si quelqu’un a noté ce qu’a relevé Roland Muzeau, le porte parole de notre groupe à l’assemblée nationale. Lequel a bien entendu le couplet d’Aubry sur « les sacrifices à répartir » qu’un discours « réaliste » ne pouvait pas manquer de comporter et qui est une signature politique. Les commentateurs ne s’y intéressèrent pas. Les socialistes peuvent donc regarder ailleurs. Le feuilleton new-yorkais arrive à point pour relancer une diversion bienfaisante.

Je ne voudrais pas que ces lignes soient interprétées comme une mise en cause particulière de Martine Aubry. Bien entourée comme elle l’est par la gauche du parti nous espérons bien qu’elle engagera l’inversion du curseur qui, jusque là, a poussé son parti sans pause vers le centre. Je ne le dis pas parce que j’aurais des accointances. Au contraire. Les proches de Martine Aubry se sont livrés à une guerre implacable contre mes amis notamment dans mon département d’origine, l’Essonne. Pour ne rien dire de leur arrogance dans le cadre des élections sénatoriales. Qui recevra sa réplique, bien sûr. Je ne dis pas cela non plus parce que j’aurais des informations. Et encore moins parce que j’aurais des illusions. Mais seulement parce que j’ai l’espoir que la gauche du parti ait au moins obtenu autre chose que des places dans cette campagne interne où elle n’aura pas de candidat du fait de son évaporation. Car je crois que même si Aubry se contente de gauchir un peu le discours, c’est toujours ça de pris pour aider à construire une conscience de résistance dans le pays et nous finirons par en bénéficier. L’inverse nous desservirait tous. Car j’observe que la presse du «cercle de la raison» est déjà en campagne pour s’assurer que les candidats de l’opposition officielle ne sortent pas du cadre sur l’essentiel. Si Aubry fait le choix de se recentrer pour doubler François Hollande sur son terrain cela constituera un renforcement du mur de la résignation dans le pays.

Ce qui est absurde dans la situation qui résulte pour toute l’Europe de ce qui se passe en Grèce c’est que les mesures ne sont pas prises pour empêcher l’effet domino. Je veux dire dans les autres pays qui se trouvent menacés du fait des causes exactement similaires qui existent partout et produiront sans aucun doute le même résultat que celui qui s’est produit en Grèce. On me dit que c’est précisément le but du plan d’austérité « euro plus ». Je crois que c’est totalement absurde. La contraction de l’économie que va provoquer ce plan est une certitude. Comment dans ce cas remplir les caisses publiques d’impôts et de taxes si le nombre des transactions diminuent et si le nombre des personnes en état de les payer diminue lui aussi ? D’une part l’Etat de plus en plus pauvre se désagrège. La société se disloque. Faute de ressources, le déficit de l’Etat s’accroit, la dette augmente et son financement coûte de plus en plus cher accroissant encore mécaniquement la dette. On connait, c’est le cas grec. Alors que le déficit du budget de ce pays a à peine augmenté cette année après les coupes claires pratiquées, la part de la dette par rapport à la richesse produite, elle, a augmenté de plus de dix points du seul fait de l’augmentation des taux d’intérêt ! D’autre part, les personnes privées, privées d’emploi, les commerçants sans activité, et tout le maillage de base de la production et de l’échange en quel que sorte, qui ne peuvent plus payer leur dette menacent le système bancaire. Après tout c’est cela qui s’est passé avec la crise des subprimes aux USA. Au bout de ce chemin c’est le système lui-même qui s’écroule. On croit gagner du temps en étranglant tout doucement la Grèce pour éviter qu’elle se mette en défaut de paiement et ne coule les cinq grosses banques européennes dont elle est la cliente. Erreur, avons-nous démontré mille fois. Les artisans de ce plan ne peuvent l’ignorer. Je me dis : ils le savent, alors pourquoi n’en tiennent-ils aucun compte ? Pourquoi ne nous donnent-ils pas raison et ne permettent-ils pas que notre plan B s’applique dans leur propre intérêt ? Racheter la dette grecque et ouvrir les vannes de l’emprunt à taux zéro pour les autres pays pris à la gorge ne coûte rien pour finir et éteint d’un coup l’incendie.

Si notre plan B était appliqué que ce se passerait-il ? De l’inflation hurle la banque centrale européenne. Nous dirions "et alors ?". Où est le problème de l’inflation? Les sommes en causes ne feraient pas exploser cette inflation. Elle produirait juste une dévaluation raisonnable de  l’euro par rapport aux autres monnaies. Et alors ? Ce serait juste une prime à l’exportation des marchandises européennes, donc un effet de relance. Bien sûr il y a un aspect très ubuesque. La banque centrale rachèterait des titres de dette grecque aux banques qui les possèdent… grâce aux emprunts qu’elles ont fait elle-même à la banque centrale, et… au prix exorbitant qu’ils ont couté à la Grèce… Mais du moins ces établissements retrouveraient leur mise et il n’y aurait pas de panique ni d’effondrement. Il sera toujours temps de les taxer sur ces profits exceptionnels. L’empêchement n’est donc nullement comptable. Seulement politique. Faire cela c’est changer le statut de la BCE. L’horreur pour les libéraux. Car si on commence là, où ira-t-on ensuite ? Donc ils préfèrent s’arcbouter sur la défense de ce qui est. Même si cela doit pour finir tout faire tomber.


277 commentaires à “Après Stalingrad, entre Argelès et Lézan”
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  1. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    Oui, nous pouvons changer.
    Nous ne sommes pas condamnés à subir la bi-polarité du régime de la V°, régime hybride, ni parlementaire ni présidentiel, une oligocratie monarchique.
    N’aurions-nous pas avantage à ce que le Parti Socialiste ne parvienne pas au succès présidentiel puisqu’il accepte de ne pas mettre en cause le cadre institutionnel et le code électoral ?
    À quoi bon le pouvoir si l’Europe reste celle de la « concurrence libre et non faussée », si la Gauche est incapable de promouvoir l’Europe Sociale ?
    Si le Parti Socialiste n’a pas d’autre alternative que de mener la même politique de rigueur contre les citoyens, s’il n’imagine pas, et ne propose pas, une autre Politique, un autre Système politique, une idéologie économico/politique différente de : « la loi du Profit maximum quel qu’en soit le prix et quel qu’en soit le coût », il conviendrait que le Parti Socialiste renonce en France, à la conquête du Pouvoir présidentiel, dans le cadre qui est proposé et il convient de mettre en échec la politique qu’il suit.
    Le choix cornélien qui nous est proposé par les médias, les instituts de sondage et par les deux plus « gros » partis, c’est de choisir entre une « Droite de Gauche » et une « Droite de Droite », dans un système au service des Spéculateurs Financiers et autres Endetteurs Mondialisés.
    En d’autres termes, tout se passe comme si, dans ce jeu d’Échecs, on conservait l’échiquier, on gardait la même règle du jeu et on se contentait de changer la couleur des pions. Ça ne peut nous mener bien loin, et, ce faisant, on court à la catastrophe en ajoutant une Crise à une autre, en les aggravant, et en les multipliant.
    De Gbagbo à Papandréou en passant par Ben-Ali, il serait grand temps d’abandonner le logiciel Socialiste Mondialisé.

  2. Antoine dit :

    @91 mazzette.
    Pas du tout d'accord avec votre analyse (par ailleurs votre lien en anglais, je ne l'ai pas lu).
    Je vous conseille ce lien http://www.societal.org/dette/interets.htm, il a le mérite d'être succinct. M. Mélenchon a raison, l'origine du problème vient des différentes lois (article 25 de la loi du 3 janvier 1973 puis article 104 du traité de Maastricht et enfin l'article 123 du traité de Lisbonne) qui interdisent aux États (et collectivités publiques) d'emprunter directement auprès de la banque centrale.
    L'accélération actuelle des déficits en France vient, certes, de la baisse des recettes (baisse des impôts, défiscalisation, évasion fiscale) mais surtout à la charge exponentielle que représente le remboursement de l'intérêt.
    Je pense que la situation de la Grèce est analogue à celle de France.
    Il faut que la France récupère ce droit à émettre de la monnaie. D'ailleurs, c'est proprement scandaleux que ce type de lois ait pu être voté en 1973 et confirmé en 1992 par le traité de Maastricht.
    Mon soutien à Jean-Luc Mélenchon est conditionné à l'abrogation de ces lois scélérates et dommageables à la souveraineté de notre Nation.

  3. pascalgauche dit :

    La gauche! La gauche outragée, la gauche brisée, la gauche martyrisée, mais la gauche en train de se libérer et par elle même !

  4. emmanouil dit :

    Compte rendu de l'Assemblée populaire de la Place Syntagma le 3-7-2011:

    Un gouvernement grec déchu et dictatorial qui n’est plus représentatif du peuple de ce pays, vient de voter des lois avec lesquelles il a l’intention de brader les biens publics et les territoires grecs, contre la volonté de la grande majorité du peuple grec.
    Nous informons tous ceux qui y distinguent une occasion d’investissement, que nous ne tarderons pas à renverser ce gouvernement, qui sera appelé rapidement à rendre compte de ses crimes devant le peuple et le pays. Les signatures et les lois sont nulles et non avenues. Elles ne sont pas validées par le peuple grec, qui ne les reconnait pas.
    Nous mettons en garde tout soi-disant investisseur, qu’il ne lui vienne pas même à l’esprit de s’approcher de quelque vente aux enchère de nos biens publics ou braderie de nos territoires, et encore moins de penser à les acheter. À part le fait qu’il perdra tout ce qu’il a acheté quand nous retrouverons la souveraineté de notre pays en tant que peuple, les sommes qu’il aura dépensées pour ces achats illégitimes ne lui seront pas remboursées.
    De même nous le prévenons que jusqu’à ce que nous recouvrions le contrôle du pays, dans le cadre de la défense de nos droits tels qu’ils découlent de la constitution grecque mais aussi des droits des peuples et des personnes reconnus internationalement, nous ferons tout ce qui est nécessaire par le biais de notre auto-organisation pour annuler en fait et en acte et pour saboter tous les éventuels investissements de ce type.
    Que nul soi-disant investisseur n’ose faire ses courses dans les biens publics soldés et les territoires bradés en Grèce, sauf s’il se rend compte des hauts risques que courent ses investissements. Dans ce cas, ses investissements seront "bien reçus" dans notre pays, qui, quand son peuple se voit privé de liberté, sait donner naissance à des héros et se livrer à de hauts-faits de résistance.

  5. Complément à mon message 99. Il ne faut pas s'étonner que les ultra libéraux en demandent toujours plus. Depuis 30 ans, tout ce qu'ils ont demandé, ils l'ont obtenu des droites dures et des gauches molles, dans toutes les démocraties. Les plus déterminés d'entre eux réclament ouvertement l'effacement pour ne pas dire la suppression de la démocratie, après avoir obtenu de tous les gouvernements qu'ils renoncent un à un à tous leurs pouvoirs dans le domaine économique et social.
    Pourquoi s'arrêteraient -ils ? Paul Romer (cf message 99) prône l'instauration d'une dictature des rentiers mâtinée de féodalisme réactionnaire. Etape suivante : rétablissement de l'esclavage ?
    Pourquoi dans le grand bond en arrière s'imposer des limites ? Comme l'a dit le sapeur Camembert : " Quand on dépasse les bornes; il n'y a puis de limites! ". Serait-il un précurseur de l'ultra libéralisme ?

  6. thierryjay93 dit :

    @ Phiphi the biker

    Votre observation sur les conséquences politiques de l’absence de gouvernement fédéral en Belgique sont inattendues et assez pertinentes.
    Bien sûr, la folie néolibérale veut corseter les peuples de toutes libertés d’expression. En cela, l’objectif est ce qui concourt à l’affaiblissement syndical (ou à défaut au consentement syndical par résignation) et d’une manière générale à des corps intermédiaires, à l’abstention électorale massive (qu’on expliquera avec un certain dédain par le désintéressement populaire à la chose publique, renforcée par l’incapacité des partis politiques à offrir un projet politique crédible), à la mise en concurrence libre et faussée (je dis bien « faussée » et non « non faussée ») des services publics, et enfin à l’effacement du rôle de l’Etat au profit des oligarques financiers.
    Non, il est inexact que la Belgique ne souffre pas de ne pas avoir de Gouvernement fédéral. A long terme, l’unité de la Belgique est gravement menacée. L’absence de gouvernement fédéral prive la Belgique de tout projet national. Cette absence de gouvernance porte en germe sa dislocation. Cela n’a certes pas, pour l’instant d’impact financier significatif. Mais c’est une nation, une histoire commune, un vivre ensemble qui sont menacés de disparaître à terme. Ceci est tout de même d’une toute autre gravité qu’une situation comptable !

  7. Hold-up dit :

    Vous avez vu comment M.Xavier Bertrand vient de décider manu militari par décret sans attendre l'année 2020 comme le préconisait la loi, de reculer encore l'âge des droits à la retraite. Comment allons-nous faire pour supporter encore pendant une année ce parasite gouvernemental appelé UMP qui tue sûrement et méthodiquement à petit feu le peuple français ? Que Se Vayan Todos !

  8. thierryjay93 dit :

    @François (100)

    Faire l’odieuse comparaison avec l’organisme Treuhand qui était chargé tout simplement de rendre au secteur privé, une économie qui rappelons le était étatisée à 100 % sous la RDA, et qu’en raison de la réunification allemande, il convenait de converger deux systèmes économiques totalement différents et de capitaliser les industries de RDA afin de mieux les gérer, et de les mettre aux mêmes normes que dans l’ex-RFA.
    Cet organisme avait une ambition qui n’a strictement rien à voir avec la Grèce et en aucun cas, il ne s’agissait de vendre des bijoux de famille à l’étranger puisque, de fait, 80 % des décisions ont profité aux investisseurs allemands
    Ce qui se passe en Grèce est un acte d’agression caractérisée à l’encontre de la souveraineté populaire. Ce qui s’était passé en Allemagne entre 1990 et 1993, lors de la réunification, était un acte patriotique de sauvegarde des industries de l’ex-RDA !

  9. jean ai marre dit :

    @ 27 Pierre Sélim LEBRUN
    Merci Jean-Luc Mélenchon de rappeler sur ce blog cette information : "Pour cela j’évoquerai, le moment venu, ma rencontre à Montpellier, avec les initiateurs de l’appel du Front de Gauche des quartiers populaires".
    Je rebondis à cette initiative, fondamentale à mes yeux mais probablement pas évidente à mettre en œuvre

    Voila une initiative, qu'elle est bonne ! Si seulement cela pouvait servir d'exemple.
    Aller dans les quartiers populaires et donner la parole à ceux qui vivent le quotidien, c'est une manière active de les ramener à la politique, la vraie, celle de Jean-Luc.

    Jean-Luc sent la politique, il respire l'espoir, il dégage une dynamique, et son souci d'orienter la campagne en fonction des ressentis des citoyens et surtout de la masse populaire de gauche.: On ne fera pas campagne de la même manière si ce démarrage se confirme.

    Oui, ça démarre fort et ça va continuer, nous avons en point de mire la victoire.
    Mélenchon Présidons

  10. Lisée dit :

    Pourquoi vous casser la tête avec les lois scélérates sur l'âge de départ à la retraite, nous serons morts avant :

    - L'allongement de la durée du travail, dans des conditions toujours plus pénibles physiquement et par le stress
    - le manque de moyens financiers pour se soigner
    - l'empoisonnement des humains par la chimie (agriculture, alimentation industrielle, médicaments dangereux...)
    - pollution de l'air et de l'eau
    - radioactivité
    et j'en oublie certainement...

    Mais je plaisante, (je ris jaune bien sûr !). Luttons avec le front de gauche. Votons et faisons voter front de gauche.
    Lisée.

  11. Nicolas B. dit :

    Soulignons la symbolique de ce meeting de Stalingrad, à Paris, métro Jaurès, le ton Gaullien involontaire de Jean Luc, mais des fois le talent transcende l'homme, les discours sonnent comme l'appel du 18 juin, et cette foule, ce peuple qui scande: résistance, résistance, résistance ! Grand moment il est vrai !
    Place au peuple !

  12. arnold dit :

    Simple question : Quelle est la durée de cotisation retraite revendiquée par le FdG ?
    Est-ce 37,5 ans ou 40 ans ? Je cherche et je ne trouve rien.
    J'aimerais lire un lien fixant cette durée précise, si vous pouviez me guider ?
    Je vous remercie par avance.

  13. thierryjay93 dit :

    @ arnold (113)

    Pour trouver une trace de ta curiosité légitime sur l'avenir de nos retraites, tu peux trouver cela sur le site du Parti de Gauche en espérant que ce qui y est proposé soit repris dans le programme partagé.

  14. Jean-François dit :

    @thierryjay93 [109]
    Pour ce qui est de la Treuhand
    Le conte de fées raconté en Allemagne de l'ouest (la seule que fréquentent parfois nos médias) est assez éloigné de ce qui s'est passé sur le terrain. Il est vrai qu'aucun ouvrage critique n'a été traduit en français... On en trouve parfois sur le stand de Die Linke à la fête de l'Huma.
    Les rachats d'entreprises ont plus ressemblé à des LBO. Les entreprises nationalisées (eh oui !) ont été cédées le plus souvent à des conditions avantageuses à groupes privés de l'ouest qui se sont emparés des carnets de commandes et des listes de clients et qui se sont débarrassées du reste. Les entreprises en bonne santé ont subi le même sort.
    Il faut une forte imagination pour voir là une sauvegarde patriotique, sauf si la "mise aux normes" du privé est le nirvana
    Il s'agissait de détruire au plus vite tout secteur public pouvant rappeler en quoi que ce soit la RDA. L'épuration n'a pas visé que la police politique, mais toutes les spécificités du système social de l'est.
    L'explosion du chômage a permis à l'oligarchie de dénoncer le fardeau financier des aides sociales et d'entreprendre la régression sociale liée aux plans Hartz. Tout bénef

  15. ddmm dit :

    @ arnold- 113
    C’est au tout début du premier chapitre du programme populaire et partagé, qui doit etre finalisé et présenté à la prochaine fête de l’huma, comme l’a indiqué JL Mélenchon dans ses derniers discours.
    http://www.pcf.fr/sites/default/files/prog_pop_partage_0.pdf

  16. Christian B dit :

    Je me souviens de l'article de Denis Kessler d'octobre 2007 dans la fabuleuse revue "Challenges", qui expliquait clairement les buts de la politique de Sarkozy : casser tout ce qu'à fait le CNR. On m’en avait parlé, et je croyais à une blague tellement le propos était débridé, mais ce n’en était pas une. Ce qui se passe n’est pas nouveau dans l'esprit, mais dans l'ampleur et l'action cynique décomplexée de l'application de l'idéologie néolibérale.
    En fait, c'est quelque part, une mafia qui nous fait la guerre.
    Pour nous mettre un peu de baume au cœur, voici une des directives (entre autres) du programme du CNR au 15 mars 1944 :
    "l'instauration d'une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie."
    Vous pouvez lire sur internet ce Programme d'une troublante modernité.
    Fraternellement

  17. eric33 dit :

    Allez voir où se situe le site de Jean-Luc sur la carte de la blogosphère française : au barycentre de la gauche !
    Et celui du PS : à l'extrémité.
    C'est un signe...

  18. Adhérent dit :

    Tout ce monde place Stalingrad, ça fait plaisir, ça réchauffe le cœur, ça remotive. Si triste de ne pas y être, et plus encore en voyant la foule ! Le discours était bien, un peu différent de ce qu'on entendait d'habitude de votre part, mais quand bien même, et malgré les problèmes de sono, la foule à eu l'air conquise. Toutefois, j'ai été bien plus emporté par le discours de Lézan : quelle énergie ! Quelle puissance de conviction ! Un modèle, celui là, vraiment exceptionnel. De quoi motiver les indécis à adhérer (à notre cause, au moins !), et les adhérents à devenir des militants. Encore que j'ai noté que vous commenciez (ou alors je ne le remarquais pas avant), à employer "insurrection" à la place de "révolution". Il ne faut pas avoir peur des mots, et ne pas céder à la tentation d'être plus lisse, moins menaçant envers les oligarques, mais ça ne rendra pas la campagne plus facile.
    Et puis en attendant, c'est la droite qui continue ses assauts. Ah, ça, on peut comprendre ceux qui sont tentés par le vote PS, comme il y en a eu dans les commentaires ici. Un coup l'UMP augmente l'âge de départ à la retraite, un autre ils se permettent de fermer comme bon leur semble les sites web qui leurs déplaisent. Puis c'est le délit d'outrage à président qui est mis en place, le travail forcé contre le RSA, suivi de la fin des 35heures... Les gens désirent que cela cesse, alors ils misent sur ceux qui leurs semblent les plus propices à mettre fin au carnage, quand bien même ils seraient plus proches d'une vraie politique de gauche. Il faudra convaincre, rappeler que le PS français n'agirait pas différemment du PS grec, que le service public ne s'accompagne pas d'une dette insoutenable sauf à la chercher, qu'une présidence "normale" ne saurait être appropriée en de pareils temps de crises... Bref ce sera dur. Mais nous savons qu'il y a une attente. Courage camarades.

  19. Ghanem dit :

    Jean Luc,

    Tu as cité, lors de ton discours à Stalingrad que l'espérance de vie en bonne santé (pour travailler il le faut) des allemands a reculé, alors derrière moi, une personne s'en est étonné. Je lui ai répondu que l'information est vraie.
    http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=98&ref_id=CMPECF02228
    Ce matin c'est reparti pour un tour avec la déclaration de Xavier Bertrand, et que nous vivons plus longtemps et que le déficit est tel qu'il n'y a pas d'autres alternatives. Les médiacrates vont marteler ça à longueur de journée pour bien les faire rentrer dans la tête du citoyen.
    Les allemands l'ont fait, qu'ils vous disent mais ce que vous n'entendrez jamais c'est que le taux plein est égal à 95 % du salaire alors qu'en France il n'est que de 65 %.

    Qu'ils s'en aillent tous.
    La révolution citoyenne est en route.

  20. Christian.b dit :

    Vu dans le programme partagé retraite à 60 ans à taux plein.
    Mais sauf erreur de ma part, je n'ai pas trouvé les deux informations suivantes :
    Le pourcentage du taux plein ? par rapport à quoi (les dix ou les 25 meilleures années, ou ?)
    Le nombre d'annuités ? (37,5 ou 40 ? ou ?)

    Je sais qu'il reste des points à définir, ces deux là sont essentiels pour être définitvement clair sur ce sujet.

  21. jean ai marre dit :

    @ 120 Ghanem @ 111 Lisée,

    Pourquoi vous casser la tête avec les lois scélérates sur l'âge de départ à la retraite, nous serons morts avant :

    L'espérance de vie recule, mais la qualité de notre vie ne progresse pas.
    Dans les statistiques sur l'espérance de vie n'est pas pris en compte l'état des citoyens.
    Est ce que le malade, le patient Alzheimer, le grabataire, l'impotent, vivent ils ? Ils font partie des statistiques.

  22. laguepe dit :

    @pierre34
    A propos du "front de gauche des quartiers populaires à Montpellier".

    Stupide de se débarrasser en disant c'est une provocation du FN. Je suis militant FASE et Front de gauche. Si j'en parle ainsi c'est que c'est un vrai problème à la Paillade, très mal vécu sur place, des comportements arrivistes et manipulateurs, à partir de la "plate forme citoyenne", qui ont réussi à dégouter les camarades.
    Renseigne toi, Pierre.

  23. Belgique : Merci à mr Jean Louis Charpal et Hold up pour vos explications et analyses.
    Mr Mélenchon, pouvez vous nous dire votre analyse S V P

    Grèce : Je viens de voir un court extrait de " C dans l'air " sur la Grèce, ça sent la révolution sanglante à plein nez, mais les ultra capitalistes continuent, encore et encore !
    Jusqu'où ?

  24. Mario Morisi dit :

    Alerte et veille au sujet de C dans l'air de ce mardi 5 juillet.
    Un des trois intervenants osent affirmer en fin d'émission que l'extrême droite et la gauche de la gauche sont OK pour une sortie catastrophique de l'euro...
    Après une émission, où, toutefois, les gros libéraux et leurs comparses, ont convenu la véracité de nos scénarios, je veux dire les scénarii Généreux/Sapir/Lordon/Joyon et les Atterrés.
    Un angle pour nous combattre en mentant pendant dix mois ?

  25. Menjine dit :

    Autant que je me rappelle lors de l'automne des retraites le Parti Socialiste ayant été flou ou plutôt clair en noyant le poisson, en disant qu'il ne fallait pas changer la date de départ à 60 ans mais qu'il fallait jouer sur la durée de cotisation en fonction de la pénibilité et du désir des retraités (!), nombre d'articles dans l'humanité, le parti de gauche et le PCF leur avaient répondu vertement qu'il n'était pas question d'augmenter la durée de cotisation pas plus que de changer l'âge de départ en retraite, ce fut un point très net de divergence, même si pour des raisons tenant au maintien de l'unité dans les luttes, à la direction de ces luttes par les syndicats unis, il n'a pas été vraiment mis en avant.
    Ceci dit je n'ai personnellement vu nulle part de revendication claire des forces du FdG pour un retour aux 37,5 annuités et l'abrogation totale de la loi Fillon mouture 2003, et l'amélioration du statu quo ante.
    J'espère que cela va de soi, c'est pour cela que j'étais dans la rue.

  26. ddmm dit :

    @Mario Morisi (125)

    Tout à fait exact. Je viens aussi de voir « C dans l’air » au sujet de la Grèce. Quelle bande de … (je préfère rester poli). Une fois de plus le Laquais Calvi a invité dans son émission, les bonimenteurs de la pensée unique, dont l’un à dit que tous ceux qui veulent sortir de l’euro sont des imbéciles et l’autre de rajouter en fin d’émission que l’extrême droite et la gauche du PS sont pour la sortie de l’euro.

  27. Harry Corouge dit :

    Les gros bonnets privatisent l'ensemble de notre patrimoine commun : En contrepartie, exigeons le revenu universel:

    - Réduction des inégalités sociales (mesure de justice sociale),
    - Eradication de la pauvreté (si son montant est fixé à un niveau suffisant),
    - Suppression de la « trappe à chômage » (puisqu’un tel revenu serait cumulable intégralement avec un revenu d’activité),
    - Moyen de combattre la stigmatisation des bénéficiaires de minima sociaux (puisqu’un tel revenu serait versé à tous, sans distinction),
    - déconnection du revenu et de l’activité (prélude à l’émergence d’une société « sans travail », favorisant le développement d’activités personnelles non lucratives).

  28. clarazed dit :

    @ 115
    Si, il existe des articles et, entre autres, un ouvrage critiques, en français, de l'unification allemande et du rôle scélérat de la Treuhand : "La face caché de l'unification allemande" aux Editions de l'Atelier. Certes, il date un peu car il a été publié pour les 10 ans de celle-ci, mais reste d'actualité, malgré tout.

  29. ActuAlex dit :

    "Les mots de Mélenchon gagnent du terrain" (analyse d'un journaliste (?) de l'équipe de modération du Point) : http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/vous-l-avez-dit/les-mots-de-melenchon-gagnent-du-terrain-05-07-2011-1349620_351.php

    Allez FdG ! Allez Mélenchon !

  30. Robin CIPOLLA dit :

    Salut Menjine 126 !
    OK avec toi. Je n'ai rien vu depuis des lustres dans les "papiers" de la gauche (sauf celle des traitres horribles à tuer du NPA et de LO) sur le retour à 37,5 annuités pour toucher une retraite. Un vague "60 ans pour toutes et tous" (qui laisse entendre que quelqu'un qui a bossé 10 ans à partir de 50 ans y aurait droit, pourquoi pas, perso ça me dérange pas...).
    J'en appelle au PG sur ces pauvres cons comme moi - malheureusement de plus en plus rares - qui ont marné 30, 35, ou 40 ans pour un patron. N'ont ils pas droit à un petit quelque chose ? Comme les députés et les sénateurs (comme Jean-Luc Mélenchon) au bout de 5 ans ? Ou bien les militaires au bout de 15 ans ?
    Est on vraiment obligé d'en chier 41,5 ans pour toucher 1000 euros alors que la majorité de la population aujourd'hui arrive à 60 ans avec 26 ans de travail en moyenne (et c'est pas de leur faute) ?

  31. Christian B dit :

    Très bon reportage sur le Front Populaire sur France 2.
    Je pense qu'on peut le revoir sur France2 replay. Vraiment très très instructif.
    Fraternellement

  32. Téel dit :

    Mon engagement pour « l'autre gauche » est assez récent. C'est grâce à toi, Jean-Luc, et grâce à vous tous qui faites vivre les blogs, les sites, les défilés, les manifestations, que NON, le modèle de société qu'on nous propose comme inéluctable n'est pas une fatalité, mais qu'il n'est que le fruit de décisions politiques et de choix assumés par la droite, et une certaine gauche depuis des années ; et que OUI, on peut proposer quelque chose de différent, sans être pour autant un extrémiste ou un illuminé inconscient des « réalités » de ce pays ! Faites passer le message : je suis sûr que beaucoup sont dans mon cas et attendent uniquement qu'on leur remette les idées en place ! Quoi qu'il en soit, mon engagement s'est scellé par ma présence place Stalingrad mercredi dernier (comme en attestent les photos de ce billet avec ma bouille en gros plan, non mais dis-donc !) et je suis fier et heureux d'en faire partie. Qu'ils s'en aillent tous !

  33. 4 Août dit :

    @ 132 Christian B

    Que du bonheur. Par moments, on se serait cru en 2011.
    "Le 3 mai 1936 marque un tournant décisif en France. Pour la première fois, des élections donnent une large victoire à la gauche, enfin toute rassemblée..."
    Pas encore de lien. Dommage.

  34. Frédéric RENAUD dit :

    Très bon documentaire en effet sur France 2 ce soir, avec des similitudes frappantes dans les arguments opposés à l'époque aux 40h du Front Populaire avec ceux d'aujourd'hui concernant les 35h. A revoir sur internet quand cela sera disponible.

  35. CNR dit :

    @ Mario Morisi 125. Pour en revenir à Calvi le journaleux libéral qui sévit dans c dans l'air de sarko, ses invités triés sur le volet de la mondialisation de la misère ne font que lire leur bréviaire capitaliste. Un jour viendra, je l'espère.

  36. Menjine dit :

    Hier, par la voix consensuelle du COR, nous apprenions qu'il allait falloir cotiser un ou deux trimestre de plus, aujourd'hui une autre voix autorisée (et un petit sujet dans le 20 heures) nous signale qu'il va falloir nous aligner sur la non législation européenne pour un temps limite hebdomadaire de la durée du boulot. Plus question de 48, 40, 35 heures comme durée maximale celle-ci serait dorénavant déterminée au mieux par des négociations de branche ou même d'entreprise. Bonjour la fatigue. Et pour ce qui est du paiement des heures sup on repassera car on ne saura plus distinguer une heure sup, d'une heure qui n'est pas sup. Bonsoir le pouvoir d'achat.
    Entendez-vous, camarades, c'est la totalité de nos acquis, de nos luttes, de notre conception du syndicalisme qui serait remis en cause. C'est la loi qui protège et non le contrat, dans un contrat le travailleur, même organisé, ne fait pas le poids en face de celui qui lui donne du travail, en fait qui achète son travail au coût le plus bas, et lui fait signer un contrat léonin.
    Que ce soient les Sarko-Borlooïstes ou les Hollando-Aubrio-DSKistes qui arrivent au pouvoir en 2012 si ces mesures passent, ils ne reviendront pas dessus, comme en 1997 le gouvernement n'est pas revenu sur l'essentiel des lois Juppé contre la Sécurité Sociale. Réagissons vite et bien, et sachons voter : ce qu'il y a de bon là-dedans c'est qu'on voit bien que le seul vote possible pour empêcher cette rapine sera le vote Mélenchon et le vote Front de gauche aux législatives.
    Les rats sentent qu'ils vont peut-être devoir quitter le navire, je veux dire le pouvoir; mais s'il le doivent ce sera non sans avoir miné la soute, je veux dire nos acquis sociaux produits de nos luttes et de celles de nos parents.

  37. vm dit :

    Suite à Emmanouil 105 et phiphi the biker 124 :
    On ne nous montre plus les Grecs, mais ils sont toujours là. Le peuple ne reconnaît pas les votes de son gouvernement. Nous ne vendons pas notre pays ! Et comme en Espagne, à l'adresse des députés : "vous ne nous représentez pas".
    Les manifestations et la répression continue. Mais Aubry aussi regarde ailleurs...

  38. Gerard Blanchet dit :

    @vm et à tous
    Je ne sais si vous avez remarqué mais à Lézan Jean-Luc Mélenchon a repris Mamandreou inventé sur ce blog je ne sais plus par qui. Qu'il lève le doigt pour faire respecter son droit d'auteur. Mais une telle invention c'est comme les mathématiques ou les logiciels libres ça se partage.

  39. Gilbert La Porte dit :

    @ Téel 133
    Je suis (un peu) comme vous. Socialiste depuis 1978, quand j'ai eu l'âge et que j'ai pu voter. Toujours fidèle à la gauche, même à l'époque de ses reniements (1983, 1988 avec l'ouverture désastreuse de Mitterrand vers le centre droit, 1993 avec Béré, etc.), simplement pour ne pas mêler mon vote à la gauche non gouvernementale ou celui des paresseux abstentionnistes.
    En 2005, j'ai osé le NON, en prenant le risque de mêler mon NON contestataire au NON réactionnaire contre le plombiste polonnais, quelle horreur ! Sarko et sa clique du PS ont allègrement piétiné la volonté du peuple en faisant passer par le traité de Lisbonne le traité de constitution européenne que nous avions rejeté. Cela a fini de me prouver que la social-démocratie n'avait rien à envier au néo-conservatisme de la bande à Sarko.
    Jusqu'en 2008, j'ai quand même été voté du bout des doigts pour le candidat se disant de gauche, mais vendu au social-libéralisme.
    Grâce au Parti de gauche et maintenant au Front de gauche, je revis. Au sens où je reprends goût à la chose publique.
    J'attends avec beaucoup d'impatience que la place soit faite au peuple. Vite la révolution citoyenne.

  40. Christian B dit :

    @134 4 Août et @tous
    Oui du bonheur, mais quelle tragédie aussi que cette période.
    On peut observer comme les situations se répètent, à la différence que maintenant c'est plus sophistiqué et gigantesque. A la lumière de l'histoire, ô combien devront nous faire preuve d'intelligence
    et de discernement, car les forces en face sont redoutables, car sans scrupules.
    Plus nous serons instruits sur la marche réelle de l'économie, plus nous serons avisés sur l'interdépendance
    du capitalisme et de ses conséquences tragiques dans le quotidien dans tous les domaines de notre vie, plus nous serons forts, car c'est le trouble qui crée la division. Plus on sera nombreux à comprendre et à vouloir avancer vers plus d'humanité avec modestie mais enthousiasme, plus on sera unis, moins nous serons malléables au moindre coup de vent mauvais.
    Fraternellement

  41. Genialle dit :

    En un jour, ce blog a été lu 10 000 fois (et ce n'est pas grâce a DSK ;-))
    C'est dans l'air du temps sans Calvi and co. Vous ne ressentez pas ce frémissement, ce bruissement, ce changement ? Mais si.. nous le sentons tous, mais en face non car ils continuent, ils continuent, ils..
    Qué se vayan todos.

  42. Gilbert La Porte dit :

    @Menjine 138
    Je partage votre point de vue à 100 %. Je ne fais plus aucun crédit aux socialos prétendants de tous bords (centre gauche Aubryien au centre droit voire droite tout court hollandiste). Seul Montebourg me semble repêcher tout ça un peu.
    A quand un pacte Mélenchon-Montebourg ? Il est encore encore temps ! Que fout encore Arnaud dans ce bouge qu'est devenu le PS ?

  43. thierryjay93 dit :

    @ Génialle

    Sur notre Calvi préféré de C’est dans l’air, je ne partage pas trop votre sentiment, ce brave homme fait un travail magnifique car il possède un don unique : ces invités sont censés représenter une pluralité des opinions. Or le même miracle se produit à chaque fois : ils sont tous d’accord avec quelques nuances, comme en 2005, comme lorsqu’on écoute successivement un socialiste ou un umpiste.
    Ce langage mou, consensuel, désespérément lisse, sans aspérité exaspère les Français.
    Là où Calvi devient nécessaire, c’est que l’alchimie 2005 appliquée aux présidentielles 2012, est rendue possible précisément par confrontation entre cette dictature de la pensée molle et l’espérance soulevée par la radicalité concrète popularisée par le talent de Jean-Luc Mélenchon.
    Conclusion :
    Vive Calvi et consorts
    Mélenchon Présidons !

  44. ouax dit :

    Je découvre Monsieur Mélenchon et décidément il me va bien (sans flagornerie aucune): courageux, fier, cultivé, rationnel, épris de liberté, solidaire, duende....
    Quelle misère de le voir s'affronter sans cesse aux médiocres qui monopolisent/confisquent l'information et à tous ces petits soldats politiques qui ne pensent qu'à leur position personnelle en 2012.
    Vous avez réussi l'exploit (qui ne devrait pas en être un si les citoyens prenaient le temps de raisonner) de fédérer divers partis politiques qui ne ne distinguent que par des parfums dont les Français se fichent.
    Ne lâchez pas la patate.
    Bon courage

  45. De Lorean dit :

    @ Gérard Blanchet 139

    « Papandréou, Mamandréou Crac crac ! », c'est du bon libre de chez libre, en effet, puisque c'est du Desproges ("Almanach") :)

    @ tous

    L'Europe est depuis l'origine la plateforme (le labo) permettant de tester la mise en place, le fonctionnement et l'acceptation populaire des différentes composantes appelées à constituer dans le futur notre système-monde marchandisé-mécanisé-globalisé-totalitaire :

    - capitalisme sans frontière
    - gouvernement des experts et des élites (la commission non élue)
    - peuples réduits à un amas de "consommateurs"
    - dissolution des états au profit d'entités rde taille et de puissance plus réduite (régions), donc plus facilement manipulables par et au profit des intérêts privés transnationaux
    - zone franche à l'échelle d'un pays (Irlande 1990)
    - hégémonie de la grande distribution sur les secteurs primaires, secondaires et tertiaires, y compris administration publique (ex : transformation de La Poste en une enseigne de distribution, susceptible de proposer, au même titre que Carrefour, La Fnac ou Feu Vert, des "briques" de services publics réingénierisés en "services aux publics" à valeur marchande : carte grise, facteur plus, etc...)
    - balkanisation, sur des bases éthniques", de pays industrialisés, modernes, occidentalisés (10 ans de guerre en Yougoslavie, de 1991 à 2001)
    - terrain de jeu de l'OTAN (premiers bombardements sur des populations civiles en ex-Yougoslavie en 99)
    - expérimentation de l'absence de gouvernement (la Belgique, bientôt un an et un mois sans gouvernement - record du monde battu en février dernier - le Peuple ne s'est pas soulevé, l'expérimentation est concluante, on va pouvoir envisager de la généraliser)
    - transfert brutal de la dette financière privée sur le public (Islande)
    - carcan budgétaire et pression de l'endettement bancaire croissant perpétuel des Etats comme prétexte imparable au retour vers le moyen âge social
    - privatisation d'un...

  46. Daniel du 93 dit :

    Retraites:D’autres choix sont possibles :
    Nécessité de consacrer à la population de + de 60 ans une part des richesses créées plus importantes, si on veut lui conserver son niveau de vie. Cela implique de porter de 12% à 15% la part du PIB consacrée aux retraites et à 18% si l’on veut revenir sur les mesures Balladur-Fillon (chiffres du COR). C’est possible en réduisant la part des dividendes dans les richesses (10% des dividendes = 1% du PIB).
    Solutions pour financer les retraites : les salaires et l’emploi au cœur du problème :
    - 100 000 emplois créés = 1,5 milliards d’euros de recettes en plus pour la sécurité sociale,
    - 1% d’augmentation des salaires = 2,5 milliards d’euros de recettes
    - le retour au plein emploi c’est la résorption de 50% du déficit
    - suppression des exonérations des cotisations sociales = 33 milliards pour la sécurité sociale dont + 10 milliards pour les retraites
    - élargissement de l’assiette de cotisations à l’intéressement, la participation, les stocks options = + 10 milliards
    - nouvelle cotisation sur les revenus financiers des entreprises au même taux que la cotisation sur les salaires = + 24 milliards
    - modulation de la cotisation patronale en fonction du rapport entre masse salariale et valeur ajoutée afin de favoriser l’emploi
    - l’ouverture pour tous et dans tous les régimes du droit à la retraite à taux plein dès l’âge de 60 ans avec l’intégration des périodes d’études, de formation, d’inactivité forcée
    - un taux de remplacement minimal de 75% pour une carrière complète
    - la prise en compte dans tous les régimes des spécificités liées au travail, notamment en matière de pénibilité
    - salaires pris en compte pour le calcul de la pension : SECTEUR PUBLIC : traitement de fin de carrière primes comprises, SECTEUR PRIVÉ : salaire moyen des 10 meilleures années. Pas de retraite inférieure au SMIC net
    - création d’une maison commune des régimes de retraite du secteur public et du secteur privé

  47. Le Gaucher dit :

    Oh je n'y résiste pas. Entamé hier:
    "Au bout de quinze années, après le grand travail que je dus à l'ancienne France, je rentre en celle-ci, la France de la Révolution. J'y rentre comme en un foyer de famille, délaissé quelque temps. Mais changé? Nullement. Refroidi? Point du tout.
    Épreuve singulière de se revoir ainsi au bout de tant d'années, de comparer les temps. Qu'étais-je et qu'étions-nous (nous France), et qu'est-ce que nous sommes devenus?
    Contenons notre cœur. Quelles que soient nos tristesses, d'un regard net et ferme observons la situation.
    La dureté du temps a brisé bien des choses, mais elle a aussi profité. Nous avons compris à la longue ce qu'on démêlait peu en 1848. Toutes les grandes questions se présentaient alors d'ensemble, impatientes, sans égard à leur ordre logique et naturel. Nous nous exagérions les différences qui nous divisaient. Un grand progrès s'est fait sous ce rapport. Sans nous dédire en rien ni changer de langage, nous tous, enfants divers de la Révolution, nous concordons en elle, nous rapprochons de l'unité."

    Préface de 1868 à l'Histoire de la Révolution française. Michelet.

  48. Louis st O (PG31) dit :

    121 @ Christian.b

    Christian, la question à été posé par @Arnold 113 et répondu par thierryjay93 -114 et par ddmm -116 alors pour la nième fois lisez le « programme partagé » quand aux questions que vous vous posez elles se trouve dans le lien de thierryjay93 -114
    titre « Partager les richesses », sous-titre « 72. Garantir le droit à la retraite », sous la ligne « propositions ».
    Je ne peux pas faire plus.

  49. JeanClaudeVandale dit :

    Les coups bas commencent à fuser :
    Titre sur le site Bellaciao : La secrétaire nationale au précariat du PG est aussi directrice de casting.

  50. Maria dit :

    http://qik.com/video/41824273
    http://qik.com/video/41824001
    Une démonstration de solidarité dans un quartier populaire à Madrid (Lavapiés), la police allait faire un raid de sans papiers, "ilegales" on les appelle ici. Le quartier a empêché la police de rentrer en criant "no son ilegales, son personas, son nuestros vecinos".
    Voilà après on dit que l'extrême droite se nourrit des quartiers populaires, moi je rajoute sans doute avec l'aide des médias et des politiciens intéressés à casser l'union et la solidarité entre le peuple. Ces jours-ci en Espagne il y a eu beaucoup interventions populaires pour protéger des personnes qui ne pouvaient pas payer leur crédit et allaient être délogés sans pitié et grâce aux voisins, et certains avocat volontaires, les délogement ont été arrêtés.
    C'est la première fois que dans ce pays (depuis très longtemps) qu'il y a des collaboration citoyennes, non individualistes pour défendre les intérêts des autres. Malheureusement cela apparemment n'a pas d'importance pour les médias.


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