21juin 11

Interviews publiées dans "l'Humanité" et dans "Direct Matin"

« Il faut tourner la page ! »

Ce billet a été lu 16  766 fois.

Interview publiée dans "Direct Matin".

Le PCF n’avait pas soutenu un non-communiste à la présidentielle depuis Mitterrand en 1974…

C’est très émouvant. La décision franche des communistes place le Front de Gauche dans une posture inédite. Communistes, socialistes, écologistes, républicains… aujourd’hui, toutes les composantes de la gauche historique se rassemblent autour d’une candidature commune. L’image est forte. Nous sommes cinq partis autour d’un candidat alors qu’au PS, c’est un parti pour cinq candidats.

Vous n’êtes plus au PS, vous n’êtes pas communiste. Qu’est-ce que le «mélenchonisme» ?
Si cela existe, c’est une synthèse. Le républicanisme socialiste de Jaurès reste ma matrice. Je suis aussi lié aux idées fondatrices du communisme et je suis reconnaissant à l’écologie politique de nous avoir permis de rebrasser nos idées. Je suis autant que possible la synthèse de ces trois courants historiques auxquels je me suis ouvert successivement. Je suis en perpétuelle évolution à gauche.

Cela ne va pas sans paradoxe : votre Parti de Gauche prône la sortie du nucléaire, le PCF hésite…
C’est un débat qui touche toute la gauche, et peut-être toute la société. Il y a de vrais arguments d’un côté et de l’autre. En tant que candidat commun, je porterai la parole commune fixée par le Front de Gauche qui consiste à donner la parole au peuple souverain. Donc, un, il faudra un débat, deux il faudra un référendum. A l’occasion de ce referendum, chacun sera libre de défendre sa propre opinion, le Parti de Gauche de son côté, le PCF du sien. Seul le PS et l’Ump refusent ce référendum.
 
Devancer le PS en 2012 est-il votre objectif ?
Nous n’avons pas d’autre choix. Si nous voulons faire vivre une révolution citoyenne, pacifique et démocratique, il n’y a pas d’autre moyen que de passer devant le PS par les urnes.
 
Vous ne négocierez donc pas d’accord avec le PS avant le premier tour ?
Nous ne pouvons pas être dans une démarche d’arrangements politiciens. C’est notre crédibilité qui serait mise en cause. En l’état actuel de nos forces électorales, nous serions broyés par l’hégémonisme des socialistes. Il n’y a qu’une manière de leur faire entendre raison : être fort. Si malgré tout nous arrivons derrière eux, ils devront convaincre des millions de voix éclairés et vigilantes. Il ne pourront plus manipuler les gens.

Comment comptez-vous faire campagne à partir de maintenant ?
Mon obsession est d’ancrer la campagne dans le peuple, à l’image du Non au traité constitutionnel européen, où nous avions gagné contre tout le monde. Nous commencerons dès le 29 juin à Paris, avec un meeting en plein air place Stalingrad, métro Jaurès. Ce sera une vraie bataille. Le PS et l’UMP auront de pesantes armées régulières, gorgées de millions d’euros. Nous, nous serons des francs tireurs et des partisans comme des poissons dans l’eau parmi notre peuple.
 
Sur quoi se gagnera cette élection présidentielle ?
Sur la détermination à tourner la page. Tout le monde voit que le système est usé, à bout de souffle. Il faut tourner la page sur cette manière de partager les richesses, sur ce productivisme absurde où la planète devient une poubelle invivable. Et il faut le faire d’une manière radicale, concrète et démocratique. Tout passera par le peuple. Son heure est venue.

« Notre objectif sera de montrer que le peuple peut reprendre le pouvoir »

Entretien réalisé par Mina Kaci, publié dans l'Humanité le 20 juin 2011.

Jean-Luc Mélenchon, investi candidat du Front de gauche, estime qu'en prenant une décision exceptionnelle, le PCF est « fidèle aux seuls intérêts du peuple ».

Vous souhaitiez un vote « franc » en votre faveur. Avec près de 60 % des voix, êtes-vous satisfait ?

Jean-Luc Mélenchon. Je vis pleinement l'honneur qui m'est fait et le poids de la tâche qui est dorénavant la mienne. Je mesure surtout l'importance du moment. Les communistes viennent de prendre une décision exceptionnelle. Elle répond à la situation exceptionnelle que nous vivons. À gauche, nous avons le devoir de sortir de nos routines pour ouvrir au plus vite un chemin progressiste dans la catastrophe que répand le capitalisme. Les communistes ont su le faire. Cela démontre au passage à tous les sceptiques qu'un parti politique peut être fidèle aux seuls intérêts du peuple.

Comment, avec votre candidature, l'ensemble des partenaires, actuels et à venir, du Front de gauche vont-ils s'inscrire dans la campagne présidentielle et législative ?

Jean-Luc Mélenchon. Comme ils le souhaitent ! Nous sommes à la fois unis et divers. Dans notre rassemblement, chacun reste lui-même et apporte ce qu'il a de meilleur. Mon modèle est la campagne de 2005 (sur le traité constitutionnel européen – NDLR). Pas seulement parce que nous avons gagné. Mais aussi parce que, cette année-là, nous avons inventé un type de campagne radicalement collectif, fondé sur l'implication du peuple et l'imagination de chacun.

Vous vous référez volontiers à votre livre et ses cinq chapitres programmatiques. Le « programme partagé » du Front de gauche, qui vient d'être élaboré, sera-t-il celui du candidat que vous êtes devenu ?

Jean-Luc Mélenchon. Je suis le candidat du Front de gauche, de ses militants et de son programme. Ce n'est pas difficile car nous l'avons écrit ensemble ! Je m'y suis personnellement beaucoup impliqué. Mes convictions s'y retrouvent assez largement pour que je ne sois jamais embarrassé et plutôt enthousiaste. Et pour le reste, je suis comme tout le monde, j'ajouterais et je retrancherais volontiers ici ou là.

À la veille des congés d'été, quelle sera votre campagne sur le terrain ?

Jean-Luc Mélenchon. Mon premier déplacement sera dans les Bouches-du-Rhône, auprès de travailleurs de Fralib, qui veulent reprendre en coopérative leur usine menacée de délocalisation. Leur action résume bien ce que porte le Front de gauche. En se mobilisant et en dépassant les limites étroites de la propriété capitaliste, ces salariés défendent l'intérêt général contre les logiques financières. Ensuite, le 29 juin, à Paris, place Stalingrad, ce sera notre premier meeting de campagne et d'appel au rassemblement. Tous ceux qui le souhaitent pourront investir ce soir-là une place publique, comme le font les peuples arabes ou les Indignés en Espagne et en Grèce. C'est un symbole car nous pensons qu'en France aussi il nous faut une révolution citoyenne.

Face à Sarkozy, que porte d'original à gauche le Front de gauche ?

Jean-Luc Mélenchon. Il est le seul à porter l'ambition de regrouper une majorité pour gouverner la France sur un programme de radicalité concrète, sociale, écologique et républicaine. Il est le seul à appeler à une implication populaire forte à travers des assemblées citoyennes. Et il s'en donne les moyens : le Front de gauche incarne l'unité, comme va le confirmer dans les jours à venir son élargissement à plusieurs mouvements politiques.

Le Front de gauche peut-il forcer le passage face au vote utile qui se profile ?

Jean-Luc Mélenchon. C'est tout l'enjeu de la bataille. Personne ne peut en prédire l'issue. Nos idées sont en phase avec l'exaspération sans précédent que provoque la mise en coupe réglée des sociétés par les intérêts financiers. Dans la campagne, notre objectif sera de montrer que le peuple peut reprendre le pouvoir que l'oligarchie lui a confisqué. Si nous y parvenons, tout est possible. Nous sommes le vote utile pour le grand nombre. Les autres votes sont des votes de résignation ou d'accompagnement de la crise en cours.

Le débat est ouvert au sein du Front de gauche pour qu'il trouve sa voie dans son élargissement. Quelle est votre opinion ?

Jean-Luc Mélenchon. Cet élargissement est en train de se réaliser avec l'entrée de nouvelles organisations. J'invite maintenant tous ceux qui nous regardaient avec intérêt, mais hésitaient en se demandant si nous étions capables de continuer ensemble à franchir le pas, à venir participer à notre campagne. Surtout, j'appelle chaque chaque personne 
qui se sent concernée par notre action à s’y impliquer elle-même 
à son rythme et avec ses méthodes. 
Face aux millions d’euros que 
les autres vont mobiliser pour
faire campagne, notre grande force est celle qui vient du terrain, 
c’est notre nombre, notre 
savoir-faire, notre intimité 
avec notre peuple.

Interview publiée par l'Humanité.


201 commentaires à “« Il faut tourner la page ! »”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Nicolas B. dit :

    Fabrice Leiser 148, merci se donner des infos de la constituante Islandaise. Quel bel exemple, pourquoi attendre 2012 pour lancer cette constituante, lançons les cahiers de doléances 2012, demandons aux Français ce qu'ils veulent au lieu d'attendre ce que l'on va nous proposer. Internet nous le permet, les candidats devront en tenir compte, et quand nous aurons gagné nous aurons déjà fait un grand pas pour cette révolution citoyenne. Suivons l'exemple Islandais, il faudrait pouvoir consulter ces doléances pour éviter de réinventer le fil à couper le beurre !
    Mélenchon Présidons !

  2. job'oba dit :

    Il est clair que si le clivage travailleur/patronat est repris sur une formule qui sent le renfermé des vieilles luttes de la CGT, les gens n'écouteront pas, pis ils s’agaceront parce que cette vision ne correspond plus à la réalité.

    Nous avons été nourris d'ambitions personnelles, encouragé à faire des études, à saisir l'"ascenseur social", mis en compétition, nourris de culture enfantine débilitante, nous avons subis la culture de Mickey et Picsou indiquant le chemin de la "source culturelle" hollywoodienne lisse et grossière, saccageant les rapports entre génération avec les cultures locales, on a pris soin de réduire au minimum tout travail collectif dans l'éducation scolaire, on nous a appris qu'on pouvait tous sortir du peuple et être au dessus des autres par la réussite professionnelle (quand j'y pense quelle chimère!).

    Voilà le formatage d'un jeune de 30 ans, qui se rend compte qu'il s'est fait baisé, sa génération entière s'est faite avoir et nos parents voulaient tous des médecins pour ne pas travailler dur comme eux à l'usine, parce qu'ils avaient déjà commencer à baisser les bras eux aussi, pris dans l'étau d'un crédit immobilier et voyant les prix de tout augmenter.

    Alors de petits boulots en déceptions, on alterne des phases de travail dépassant largement les limites de pénibilité et de cadence, et on est content parce que ça va permettre de combler les moments de "vaches maigres" où on a pas pu payer toute les factures. Mais globalement on s'en sort pas...

    Les travailleurs précaires ne sont jamais représenté ni défendus, ils se sentent comme une variable d'ajustement, ils sont syndicalement inexistant et ceux là dont je fait parti depuis mon premier emploi il y a 12 ans, notre génération nous avons besoin de mots nouveaux, l'ère des luttes de classes du siècle dernier a posé des bases qui ont flanchées il y a une autre classe ouvrière derrière celle qui est syndiquée et c'est la plus désarmée.

  3. Même si naturellement des mesures ciblées peuvent être prises en faveur des PME, artisans et commerçants, notamment une réforme (au vrai sens du mot) du système bancaire qui doit être complètement revu, la meilleure façon d'aider de façon décisive ce secteur est de remettre sur ses peids une économie qui marche sur la tête.

    Qu'on procède, ainsi que le Front de Gauche y est décidé, à un vigoureux partage des richesses dans une perspective de justice sociale, et l'économie réelle repartira comme pendant les 30 glorieuses. L'économie sera irriguée d'un sang neuf et les PME, artisans et commerçants verront leur chiffre d'affaire reprendre des couleurs.

    Le capitalisme sauvage, l'ultra libéralisme, c'est les médecins de Molière au pouvoir ! Des Diafoirus qui ne savent faire qu'une chose (sauf pour eux évidemment) : saigner le malade ! Purgare, purgare, purgare !

    Ce ne sont pas des saignées qu'il faut faire, mais des transfusions. Exactement l'inverse. Qu'on redonne vraiment du pouvoir d'achat au peuple, de façon concrète et non en paroles : les frustrations et privations sont telles, que les bénéficiaires de cette politique feront tourner la machine; ils ne placeront pas leur argent sur le marchés dérivés, ni dans les paradis fiscaux. Ils mangeront à leur faim, iront au restaurant, feront faire des travaux, changeront leur vieille gimbarde, s'ils en ont une, se paieront un peu de loisirs, et de vacances. Rien d'extraordinaire. La vie normale tout simplement.
    Mais ça changera complètement le paysage économique et le secteur dont on parle sera le premier bénéficiare de cet engrenage vertueux. L'économie, contrairement à ce que veulent faire croire les fumistes et experts dévoyés, n'a rien ce complexe. C'est une question de bon sens. Vertu ô combien étrangère aux sauvages du capitalisme fou !

  4. pichenette dit :

    Les choix politiques actuels déstructurants, pour anéantir toute vélléité de recours à une alternative autre que ce qui est instillé dans les corps, les esprits concourent à un fatalisme ravageur: replis sur soi ou espoir (vengeur) envers un parti séducteur à la parole simpliste.
    Démolir l'Education- Briser les transmissions de savoirs- Empêcher l'ouverture des esprits-Encourager l'école de la rue.Favoriser la débrouille- Valoriser le chacun pour soi- Nier l'intérêt général- Vanter l'exonération d'impôts- Médiatiser à outrance les objets de luxe- Brader le Patrimoine- Régulariser la corruption des puissants lobbies:
    le Tout emballé dans un magistral massacre de la Planète et des individus, voilà le tableau actuel.
    Donc des défis énormes à relever, tant sur le plan de la réfexion que sur les modes d'actions.
    Comment songer alors que des individus enkystés ou anesthésiés par discours, joujoux ou englués dans la survie perso, vont relever le nez, comprendre les causes et entreprendre une révolution?
    Tout d'abord, il n'y a pas de peuple, pas de vue commune. Tout est parcellé, les gens sont lancés les uns contre les autres dans cette belle compétition marchande. Les connaissances ne sont pas transmises par les voies publiques. La "débrouille" entraîne arnaque, fraude à petite, moyenne, grande, très grande échelle, d'où les traques lancées contre ceux que l'on peut et veut attraper pour surtout la force de l'exemple,les paradis fiscaux par définition, règne de la toute puissance déifiée étant inapprochables.
    En interne du parti, les débats ne sont pas assez le reflet de tous les acteurs qui souhaitent ardemment la chute de ce régime castrateur, liquidant et le passé et le futur pour en faire un instantanné de tensions et de destructions.
    Oui il faut rechercher l'union des forces de gauche dans un véritable programme déjà bien amorcé, programme sur lequel il est temps d'interpeller le PS.
    Quant aux moyens de campagne, pas de dépenses inutiles!

  5. Jean Jolly dit :

    @ Pancho.

    Tu as raison en ce qui concerne la différence de traitement réservée aux entreprises selon qu'elles appartiennent à l'oligarchie ou non, d'ailleurs, Le Figaro, qui n'est pas un journal bolchévique (comme dirait Jean-Luc) sort cet article, l'impôt sur les revenus est du même tonneau. Il parait clair que l'ultra-droite veut détruire la France pour l'offrir au capital mondialisé (une poignée de personnes apatrides), le Traité de Lisbonne n'a pas d'autre fonction, la Grèce est la première sur la liste européenne... Le pire étant que le PS marche dans la combine.

    Ceci pour démontrer la casse de l'industrie française et qui explique pourquoi les PMI et PME sont dans l'impossibilité d'augmenter les salaires pour celles qui survivent, en y rajoutant, bien sûr, d'autres facteurs handicapants (l'euro fort, manque de prêts pour investissement etc.).

    Mais revenons aux mesures proposées par le Front de Gauche et favorables aux salariés du privé. Outre le gain de pouvoir d'achat que procure le retour, aux soins gratuits, à l'éducation et/ou la formation gratuite, aux transports gratuits dans certains cas mais moins chers dans l'ensemble, à l'énergie moins coûteuse, aux logements abordables etc. bref, tout ce qui s'évapore actuellement et dont nous étions tellement habitués que nous ne nous apercevions pas de l'économie que cela représentait, il y a des mesures beaucoup plus visibles.
    - Le SMIC à 1600 euros brut.
    - La retraite à 60 ans basée sur 37,5 annuités et on l'espère sur le calcul des 10 meilleures années.
    - Le précariat réglementé.
    ... et j'en oublie certainement.

    Tout ceci est possible à la seule condition que les français reprennent le contrôle de leur destiné et seul le Front de Gauche en a l'intention.

    PS : Je rejoins Gilbert Duroux en ce qui concerne "l'auto-entrepreneuriat".

  6. Julien H dit :

    Mr Mélenchon fait la une de l'excellent hebdo Politis, en kiosques dès aujourd'hui.

  7. Ruoma dit :

    J'aurais bien aimé un message à propos du pacte pour l'euro qui va être signé incessamment, de la réunion publique organisée par Attac ce soir à Paris à 18h Bourse du travail et des pétitions initiées par Attac Europe ou sur http://www.changeforeurope.eu/fr

  8. jacques87 dit :

    Bonjours à toutes et à tous,
    Le contenu des commentaires devient de plus en plus riche. Je les imprime (je sais, mais c'est sur papier recyclé), c'est plus facile pour les lire avec attention, et me préparer à joindre mon grain de sel aux vôtres. En attendant juste une réaction à chaud pour ceux qui s'interrogent sur le fait que les sondages ne décollent pas, Jean-Luc a expliqué (bien mieux que moi) comment fonctionnait les sondages et surtout les incertitudes et les "erreurs" qui s'y glissent surtout quand ils ne donnent pas les données brutes. Je traduis par une image : c'est comme un studio d'enregistrement, d'un coté y a des micros et des musiciens, des chanteurs, des choses qui se passent... et dans un coin, dans une cabine, y a un mec avec une table de mixage, avec plein de boutons et si le bassiste ne lui plait pas, il lui baisse le son, et si il préfère la batterie, il monte le son de la batterie. Ce qu'on récupère sur le CD, c'est le son trituré. La première raison pour laquelle ça ne décolle pas dans les sondages, c'est que les sondeurs veulent nous le faire croire. Si des copains peuvent mettre un lien vers la page dont je parle.
    Pour le programme, c'est vrai y pas les chiffres, mais ça va venir, j'étudie en détail cette version sur le site du PC, je pense que c'est leur synthèse, mais je me trompe peut être. Sur le site du PG comme sur ce site, les articles de la proposition initiale ne sont pas dans le même ordre, moi j'aurais plutôt commencé par "reprendre le pouvoir confisqué par les banques et le rendre au peuple", sortir du traité de Lisbonne, instituer le salaire et le revenu maximum, étendre les cotisations sociales à l'ensemble des revenus, lancer les travaux pour la sixième république, avec le mandat unique, la possibilité de révocation d'un élu, les référendums de gouvernement ou d'initiative populaire, les nouvelles institutions,... mais comme a dit Jean Luc à Nice, certains le voudraient plus vert, d'autres plus...

  9. citoyenne21 dit :

    La commission européenne a annoncé une baisse drastique de l’aide alimentaire aux plus démunis, pour des raisons juridiques.
    http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/honte-a-l-union-europeenne-96428

  10. Née un 19-Août dit :

    Merci à Prolo du Biolo d'avoir posté le lien sur la petite vidéo du PCF. Géniale ! Je me suis bien marrée, le présentateur est excellent. C'est bien d'avoir démonté les mots et les maux.
    En plein débat sur les assistés, c'est bien de définir qui sont les vrais assistés dans notre pays.
    J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres dans le même goût. En tout cas, la vidéo a rejoint mes favoris.

  11. Wawa dit :

    @Jean Louis CHARPAL
    Même si naturellement des mesures ciblées peuvent être prises en faveur des PME, artisans et commerçants, notamment une réforme (au vrai sens du mot) du système bancaire qui doit être complètement revu, la meilleure façon d'aider de façon décisive ce secteur est de remettre sur ses peids une économie qui marche sur la tête.

    Tout à fait d'accord, mais il va aussi falloir mettre les supers, hypers, super hypers et autres grandes surfaces au pas. Vraies rémunération des personnels, respect de la vie familiale (arrêter avec les horaires tordus... etc.). Un des grands problèmes des petits commerçant, seul ou avec un employé (patrons souvent au dessous du smic, qu'on se le dise) c'est la concurrence avec les moyennes surfaces (Carrefour market and Co°) qui de plus en plus fleurissent en centre ville. Il faudrait peut-être réfléchir à un quota de ces commerce afin qu'il n'y ai plus d'hégémonie des grandes marques qui bouffent tout et plus encore.
    Mélenchon présidons !
    Fraternellement.

  12. Daniel du 93 dit :

    Front de Gauche Programme populaire et partagé
    Ce que nous voulons : L’humain d’abord !
    Ce texte et les propositions qu’il contient constituent la synthèse de ce qui fait accord entre les trois formations du Front de Gauche.
    Vous pourrez le trouver en cliquant ou recopiant le lien suivant : http://78.pcf.fr/sites/default/files/prog_pop_partage-1.pdf

  13. Berdagué dit :

    C'est vrai que ça devient de plus en plus riche les écrits sur ce blog, merci à Jean-Luc, au modérateur, à toutes et à tous nous démontrons que des échanges humains sont la seule voie possible.
    Des solutions seront trouvées c'est sur, les dépenses pour la campagne doivent être utiles, voilà une gestion responsable et plein d'avenir et exemplaire du réel pouvoir pour gérer non pas la crise avec le sacrifice sur des autels obscurs, mais des avancées significatives car les 9 chapitres du Programme commencent tous par :
    - Agir tout de suite et déclinaison des actions immédiates, il est à remarquer qu'au regard de l'urgence le ch. 1 est le plus fourni.
    - Agir pour un changement durable.
    Là c'est très crédible, efficace, responsable, il va y avoir des apparts de libre dans les beaux quartiers, de l'espace, mais vous allez les faire fuir, ils vont se tirer, panique et refuge avec Ben Ali et d'autres semblables, bof y a pas grande perte, ils ont l'habitude un max de milliards de francs en espèces et autres transferts s'étaient retrouvés en haute trahison à Londres en 1981, bof c'est le patronat et financier qui nous donnent des leçons de savoir vivre et de morale, nous sommes bien loin de patrons qui eux risquent leur mise et restent, d'ailleurs ce qui est sur c'est le regain d'activité créé, ça fera du chiffre et là certains patrons vont dans les banques gérées par toutes et tous participer à l'économie pour le bien commun, ce lien social recréé nous pourrons aborder sereinement les discussions de l'exploitation inhérente à ce type d'organisation des entreprises, des commerces, de l'artisanat et d'autres activités.
    Mais tant que des goinfres pathologiques ramassent tout aucun lien social ne peut exister : qu'ils s'en aillent, qu'ils dégagent !
    Sur qu'il existe le clivage capital/travail, les ouvriers en premier, les employés, les cadres aux différents postes, même les PDG /DRH le connaissent : ces derniers...

  14. Gilbert Duroux dit :

    150 Ghanem
    La cible n'est pas l'auto entrepreneur qui est un emploi flexible déguisé".

    Je ne me suis jamais attaqué aux auto-entrepreneurs. Mais à ce statut qui vise à transformer des salariés, avec des droits, en des travailleurs précaires à qui on a fait miroiter qu'ils seraient "travailleurs indépendants". La plupart d'entre-eux s'auto-exploitent, se font concurrence en tant que sous-traitants au profit des grosses boites qui n'ont même plus de cotisations sociales à payer pour les recruter. Ce statut, c'est une illusion. Rares sont ceux qui s'en sortent.

  15. nam dit :

    Pour la question des sondages, regardez cette intéressante émission d'arrêt sur images où les sondeurs sont interrogés. Non seulement on peut pour le moins légitimement douter de leur l'honnêteté, mais en plus ils avouent eux même manipuler les chiffres (parfois même jusqu'à +-10%) selon leurs propres critères...
    http://www.dailymotion.com/video/xhhemo_ligne-jaune-sondages-lepen_news

  16. jorie dit :

    Très bonne 1e vidéo du pcf sur la campagne du FdG. Interventions brillantes de jlm sur tf1 et BFM. Pourquoi les sondages ne décollent ils pas? parce que malgré la présence de jlm sur les plateaux, les médias ne relayent rien (pas de commentaires, ni critiques, que dalle, silence absolu=censure par omission). Je fais un appel à tous pour envoyer un mail à france 2. Propagande de marine Le Pen par Pujadas, entre 2 faits divers au JT, au cours duquel on nous présentait des gens tout à fait "propres sur eux", de vrais démocrates qui remerciaient carrément les médias d'avoir banalisé un parti somme toute républicain. Je vous le jure, c'était clair, net et précis. 2 jours après, donc nouvelle émission politique animée par PUJADAS qui va remplacer "A vous de juger" et devinez qui il invite ? je vous le donne en mille:Marine Le pen!
    J'ai écrit ce mail de protestation. Pujadas ne fait jamais que dans les faits divers, aucune pensée politique, sauf pour attaquer les conti ou pour promouvoir la famille Le pen. Comment se fait il que france 2, chaîne publique, ne relaye pas les différents partis politiques, notamment le FdG, ou le PG, totalement censurés. Il serait temps qu'on proteste en masse. Je vous invite à vos claviers pour protester et dénoncer cette fixation sur le pen et ce silence majoritaire dans tous les médias sur le FdG ou le PG ou les actions de Mélenchon sur le terrain. Je pense qu'avec la campagne présidentielle, ils seront obligés de fournir un espace médiatique plus important au FdG. Pour le moment, silence de mort.

  17. citoyenne21 dit :

    Ayant évoqué un peu les propositions du programme partagé avec une collègue cet après-midi qui ne sait pas encore pour qui voter en 2012 (donc pour elle, c'est ni Sarko, ni le PS, ni Le Pen - conclusion reste plus que Jean-Luc), à l'énumération des propositions, celles concernant la titularisation des précaires de la fonction publique, elle a tiqué. Ele considère que elle, elle s'est donné la peine de passer le concours et d'avoir accepté d’être mutée, elle ne voit donc pas pourquoi des gens seraient titularisés d'office. Pour elle, leur faire passer un examen s'impose sinon ce ne serait pas juste par rapport à celui qui a trimé son concours. Pour l'écart des salaires et la prise du surplus au delà de 30 000 € mensuel, elle tique aussi (bien qu'elle ne fera jamais partie de la catégorie des super bien lotis comme la plupart d'entre nous) en invoquant le fait que ce ne serait pas si bien que de vouloir trop aplanir les salaires dans le sens où tout le monde serait au même niveau, comme quoi si même pour un non nanti, se faire raboter le surplus ça dérange alors imaginez la tronche de ceux qu'on soulagera de ce trop plein au bénéfice de la répartition plus juste des richesses, fruit du travail aussi de l'ouvrier qui ne doit plus compter pas pour du beurre. Je vois que la tâche ne va pas être facile. Je lui ai dit que je lui enverrai le programme, par mail, dans sa version définitive (chiffrée si possible) et j'espère que d'ici 2012, elle sentira son cœur s'embraser à l'idée d'aller déposer son bulletin dans l'urne ! J'ai parlé des retraites aussi (avec 37,5 annuités m'a t-elle demandé ? à confirmer donc), de la fin de la RGPP, de la suppression de la loi HADOPI, bref je me suis sentie investie de la mission de convaincre. Espérons que ça portera ses fruits :) Ce sera encore plus jouissif de gagner si la bataille est rude. Au moins on pourra être fiers de notre investissement humain et intellectuel. C'est bon pour le moral !

  18. jean ai marre dit :

    " Il faut tourner la page "

    Je suis surpris par les commentaires en demie teinte de nos amis et camarades de ce blog. On voudrait lire dans les journaux des intentions de vote à 10%, ou qu'on arrive pas à accrocher les jeunes.
    La chance pour le peuple français c'est d'avoir un Front de Gauche qui offre une alternative crédible au bipartisme politique UMP - PS.
    Le Front de Gauche offre un programme de rupture avec le système actuel et celui de la social -démocratie représenté par le P S.
    Les indignés Français, ceux qui se réfugient dans la protestation du FN, ceux qui ne veulent plus aller voter parce que "tous pareils", ont un moyen de se mobiliser, une vraie possibilité de créer un courant politique nouveau.
    C'est cette argumentation qu'il faut porter au devant des discours d'Aubry, Valls, Dupont, Chevènement, Burloo (l'homme qui pose les questions mais ne donne jamais de solution !) Bayrou, Sarko, Villepin, j'en passe et des meilleurs.
    Le Front de Gauche est une chance pour les jeunes, ils doivent s'en saisir, c'est une évidente opportunité de tourner la page sur du déjà vu. En voulant le bien commun par opposition à l'intérêt particulier que prône le libéralisme, le Front de Gauche met le citoyen au centre du débat.
    C'est un engagement sur l'avenir et le futur appartient à la jeunesse.

  19. Pier7 dit :

    Bonjour à toutes et tous, camarades,

    La Cour des Comptes, organisme « anarco-syndicaliste » publie son « Rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques » –juin 2011 (http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RSFPE/Rapport_situation_perspectives_des_finances_publiques_2010.pdf).
    Aux pages 27 et 28, nous apprenons la méthode retenue par la Commission européenne, du calcul du solde structurel qui empile hypothèse quant à l’élasticité, et estimation potentielle du PIB.
    Dès lors, nous pouvons comprendre que les belle personnes s'acharnent sur se "salauds de pauvres" puisque les indemnités chômage, largo sensu, sont inclues dans le calcul du déficit conjoncturel. Elles ne peuvent jamais nommer explicitement ce justificatif soit par incompétence, pure et non faussée, soit par compréhension de l'incompréhension qu'il susciterait même dans leur électorat.
    Restons vigilants !

    Vieille tête dure...

  20. jorie dit :

    Si l'on veut bien comparer avec l'Allemagne, pourquoi nos PME ne décollent elles pas au delà de 50 salariés, c'est parce que les grands groupes les assassinent, les affament, et font des pressions extraordinaires sur les prix (sous traitants auto par exemple). Or, en Allemagne, il faut pointer que toutes les grosses entreprises parrainent les petites entreprises, ce qui a permis de développer des PME à vraie taille critique, tandis que les entreprises du CAC40 qui se singularisent par leur manque de civisme et leurs choix pro-actionnaires et les paradis fiscaux, étouffent notre économie plus qu'elles ne la stimulent. Cette différence de comportement tient au manque de civisme de nos gros patrons. En Allemagne, toutes les entreprises (les grosses qui parrainent) et les petites se serrent les coudes à l'international. Seconde différence, l'organisation en Lander.

  21. Alain Guillou dit :

    @Erick
    Oui, il y a eu débat jusqu'au fond entre communistes, et il est temps que tous, communistes ou pas, nous travaillions ensemble, non pas comme un troupeau bêlant, mais comme les faciliteurs d'émancipation pour l'émancipation dont le peuple est encore loin, empêtré dans la culture décliniste, la culture sécuritaire, la culture dominante, en un mot.
    Jusqu'à quel fond les communistes se sont si sérieusement confrontés, cela peut avoir un intérêt pour nous tous, si nous voulons non seulement pousser la porte derrière laquelle les dominants crient qu'il y a l'horreur étatiste, et qui fait encore peur, s'ajoutant aux peurs nécessaires à la survie du système, mais aussi, permettre à un nombre décisif de citoyens d'entrevoir la possibilité d'une ile dans cet océan de mauvaises nouvelles annoncées tous les jours par les médias dominants ! L'espoir ne naîtra pas comme une nouvelle religion avec un prophète. Il naîtra dès que l'on percevra entre autre la cohérence économique du Programme Partagé. Fiscalité intelligente, droits nouveaux en entreprise, nouveaux critères de gestion, reprise en main par le politique de la finance... là nous donne rendez-vous notre crédibilité !

  22. Papa dit :

    Un premier test grandeur nature se déroulera Mercredi 29 à Paris.
    Nous verrons bien ou nous en serons de la popularisation.
    Ce rassemblement sera regardé de prêt aussi bien par la droite que par le PS.
    Soyons donc le maximum au rendez-vous de l'espoir.

  23. citoyenne21 dit :

    J'espère qu'il sera filmé ce meeting du 29 pour les non parisiens ! en tout cas ceux qui auront la chance d'y aller seront priés de venir ici partager ce moment et donner leurs impressions :)

  24. Christian B dit :

    @Gilbert Duroux 140

    C'est pas si simple.
    Dans ce cas il faudrait aussi supprimer les boites d'intérim, les SSII informatiques, les CDD (sauf cas exceptionnel) et revoir profondément le statut du salarié qui n'est pas à armes égales avec les dirigeants.
    Il faudrait aller sans doute vers l'exemple de la structure coopérative, avec un rapport de salaire de 1 à 5.

    Donc vouloir une mesure sans envisager la problématique du rapport au travail dans sa globalité ne changerait rien au mieux, ou dégraderait encore plus la situation pour les travailleurs indépendants, car ils tomberaient dans un statut encore plus précaire qui se nomme le travail en intérim.

  25. @162 Wawa

    Bien d'accord que la grande distribution a joué un rôle très négatif dans l'économie, mais pas seulement en regard du petit commerce. Elle paie très mal ses salariés et goinfre ses actionnaires, humilie les PME et, les producteurs de toutes sortes, y compris agricoles, en les payant le moins possible et gruge le consommateur en se mettant dans la poche les bénéfices ainsi dégagés.
    Elle joue un rôle non négligeable dans la structure déflationniste de l'économie ultra libérale. Elle participe à l'anémie et à l'insuffisance de la demande et donc au chômage et à l'appauvrissement généralisé du peuple (mais pas au sien, cela va de soi).
    A mon avis les pratiques intolérables des centrales d'achat devront être sérieusement revues ainsi que l'échelle des rémunérations (cf le programme du Front de Gauche).

  26. Née un 19-Août dit :

    @ citoyenne21 (#168) : je comprends le questionnement de votre amie, par rapport aux entrées sur concours. Moi-même je tente de me faire recruter pour un poste en préfecture (j'ai bientôt 2 ans de chômage et de galère), sans concours. Donc, le recrutement sans concours n'est pas nouveau.

    Cependant, de ce que j'ai compris des propositions de Jean-Luc, c'est qu'à travers la titularisation des précaires de la Fonction Publique, il vise surtout à supprimer le précariat, qui étouffe les gens en leur enlevant toute perspective d'avenir ! On pourrait alors imaginer un statut de style CDI, même en droit privé (c'est déjà le cas dans pas mal d'emplois de la FP). Je crois que les précaires de la FP seraient ravis de savoir qu'ils peuvent de nouveau faire des projets d'avenir par ce qu'ils ont un emploi pérennes.

    Après quoi, ceux qui le souhaitent, peuvent passer les concours pour accéder au statut de fonctionnaires en titre. Jean-Luc vise à diminuer fortement le précariat, qui fait souffrir beaucoup de personnes et désespère les gens - de quoi sera fait demain ? Mon contrat va-t-il être prolongé ? Comment puis-je prévoir l'achat de mon logement ? Comment puis-je anticiper le paiement des études de mes enfants ? etc. etc. etc. J'ai été pendant des années dans la précarité, j'y suis encore, le discours de Jean-Luc sur le précariat me touche beaucoup.
    De plus, je trouve inadmissible que l'Etat employeur n'applique pas le droit du travail à lui-même, alors que tant d'entreprises font des efforts pour le faire et que d'autres se font taper dessus (à raison !) quand elles ne le respectent pas. L'exemple doit venir d'en haut.

    Quant au salaire max... mais je trouve étrange qu'on soit frileux à l'égard de cette idée surtout si l'on sait que l'on ne sera jamais concerné puisqu'on ne touchera jamais ce type de salaire. Comme le disait St François d'Assise : "Ce que vous avez en trop, vous l'avez pris aux pauvres" !

  27. vm dit :

    @citoyenne 21 N° 168 et à sa collègue

    D'abord, bravo pour votre engagement et vos argumentations.
    Mais votre collègue connaît-elle le cas de ceux que l'on appelle les reçus-collés ? je connais de nombreux cas de jeunes ou moins jeunes qui ont passé les concours administratifs A ou B (socio-culturel par exemple) et qui se retrouvent... au RSA !

    Car ces concours, contrairement à ceux de l'enseignement, ne donnent droit qu'à un poste... qu'il faut chercher soi-même ! Et si vous n'avez rien trouvé au bout de trois ans, vous perdez le bénéfice du concours (et de la rémunération qui va avec). Comme en ce moment il y a partout compressions et suppressions de postes, je connais ainsi plusieurs cas de gens qui après avoir postulé en vain, même en baissant leurs ambitions, comme on dit, se retrouvent sans rien et sont à la recherche de n'importe quel CDI.
    Oui, pour libérer des postes, il faut déjà titulariser tous les fonctionnaires en situation précaire... et mettre au recrutement supplémentaire un nombre de postes égal à ceux qui ont déjà eu les concours !

  28. miskiti dit :

    @citoyenne21
    Personnellement concernée par l'attente d'une promotion après réussite en 2009 à un examen professionnel (la politique de quotas pratiquée par mon établissement me laisse espérer une nomination sur mon nouveau grade d'ici 3 ans environ), je veux croire que l'évolution de la carrière du fonctionnaire est également une préoccupation de Jean-Luc Mélenchon...Passer des concours après 50 ans pour essayer d'atteindre une retraite de 1000€ n'est pas si simple, soyez-en assurée:)

  29. @citoyenne21

    Concernant le plafonnement des rémunérations (et aussi des revenus), il faut faire comprendre aux gens qu'ils se mettent le doigt dans l'oeil s'ils ne se croient pas concernés (cela dit il faut le dire gentiment). En effet le coeur du système ultra libéral est là : ce sont les inégalités toujours plus grandes qui sont l'essence du capitalisme sauvage. Pour que les uns (les oligarques actionnaires et rentiers) se remplissent les poches, il faut que les autres se serrent toujours plus la ceinture.

    Maîtriser les salaires et les revenus, ça n'est pas seulement pour la beauté de la chose, c'est pour irriguer l'économie et la relancer. De plus, ce faisant, on met en échec l'ultra libéralisme dont le monde est en train de crever.

    Chacun doit comprendre qu'il est concerné et doit arrêter de se regarder le nombril. Partager les richesses et renouer avec la justice sociale est un des meilleurs moyens de ne pas se retrouver dans la situation de la Grèce et de remettre sur ses pieds une économie mondiale qui marche sur la tête. Et de ça, tout un chacun est éminnement concerné !

  30. citoyenne21 dit :

    @ Née un 19 août, vm et miskiti : ce que je constate c'est que les gens sont parfois vaches avec leurs semblables, pas dans le but d'etre méchants forcément mais souvent quelqu'un qui en a bavé souhaite que son voisin en bave autant. C'est ainsi ! Je sais par ex pour le concours d'attaché de conservation, si au bout de deux ans, ils n'ont pas trouvé de postes, ils perdent le bénéfice du concours. Jean-Luc a tout à fait raison de vouloir éradiquer la précarité partout.
    Alors pour poursuivre avec cette collègue : à un moment elle me dit "mais je ne vois pas trop qui sait Mélenchon, je l'ai vu une fois à la télé mais je ne me rappelle plus de sa tête" ! Que n'avait-elle pas dit là ! Moi qui venait ce midi d'acheter Politis avec Jean-Luc en couverture, toute fière, je le lui ai brandis vigoureusement devant les yeux !
    A travers la réaction de cette collègue, je me suis rendu compte combien le parti de gauche était boycotté par les médias et que ceux qui ne sont pas convaincus ou habitués du blog ont l'impression de ne voir Jean-Luc nulle part ! Alors que nous militants et sympathisants qui suivons notre poulain à la trace, on a l'impression au contraire de le voir partout (et on ne s'en plaint pas). Il est clair donc que les non avertis ne connaissent pas le candidat Mélenchon et ce qu'il propose malgré les nombreux buzz (comme quoi Jean-Luc n'en a pas trop fait). Et que donc si on ne fait pas de forcing, ils vont passé à côté et ce serait dommage car des comme elle qui ne savent pas pour qui voter parce que désabusés, il y en a une tripotée et ceux-là, il faut les convaincre qu'un avenir meilleur est possible !
    On va tous y arriver, il n'y a pas de raison, quand on veut on peut. On n'a pas le choix sinon on tombe au fond du trou et là on a de quoi motiver et passionner, il faut y aller chacun à sa façon, à son rythme, le tout est que chacun participe et on aura leur peau !

  31. Michel Matain dit :

    @ 181 citoyenne21
    A travers la réaction de cette collègue, je me suis rendu compte combien le parti de gauche était boycotté par les médias et que ceux qui ne sont pas convaincus ou habitués du blog ont l'impression de ne voir Jean-Luc nulle part !

    Ce dimanche, avec ma femme nous imposons la 1 à 20h pour écouter Jean-Luc Mélenchon après le vote positif des communistes et, sur les deux jeunes présents, un dit ne pas connaitre Mélenchon et l'autre "ah celui qui fait la tête tout le temps". Vous pouvez imaginer la suite de la discussion après les infos. Ca veut simplement dire qu'autour de nous, famille, copains, etc... il y encore beaucoup beaucoup de travail pour simplement faire connaitre le Front de Gauche, faire connaitre la candidature de Jean-Luc Mélenchon, dépasser les a priori hostiles et superficiels. Il nous reste 10 mois. Et chaque vote gagné pour le Front de Gauche sera le fruit d'une bataille.

  32. Chantal dit :

    Enfin une vidéo pour informer clairement mon entourage qui ne s'intéresse pas à la politique ! Elle est très bien faite et je la fais passer dès ce soir à tout mon carnet d'adresses.

  33. Rachel dit :

    Ce serait génial d'organiser un "live streaming" du meeting du 29 juin sur le site placeaupeuple2012.fr ! Comme ça, j'aurais l'impression d'y être, comme des milliers d'internautes qui ne pourront pas se déplacer à Paris.

  34. Jean Jolly dit :

    @ citoyenne21.

    Tu expliqueras à ta copine que l'effet du cercle vertueux est destiné à changer une certaine philosophie contraire à l'intérêt de tous, et que par conséquent, certains ou certaines n'y trouveront pas leur compte dans un délai très court (rassure- la, elle ne souffrira pas).

    A l'inverse, l'effet du cercle vicieux prône la loi de la jungle, celle qui laisse libre cours à l'intelligence pour dominer l'autre... très prisé par les socio-libéraux à travers notre planète.

  35. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    Une analyse intéressante notamment sur le caractère artificielle de la dette et du pillage de la Grèce, du Portugal, de la France (c'est commencé) par des fonds de pension qui paient en monnaie de singe. Par un certain François Asselineau de l'Union Populaire Républicaine (jamais entendu parler avant...) :
    http://www.youtube.com/watch?v=Y-JLhXiVkk8&feature=player_embedded
    Analyse de la situation à première vue proche de celle du Front de Gauche, même si curieusement il s'en prend au manque de perspicacité de Jean-Luc Mélenchon ... (peut-être un moment d'absence...).
    Et peut-être de futurs alliés ? Quelqu'un connaît-il ce bonhomme et son parti de plus près ?

  36. Erick dit :

    @Redline69 146
    @Alain Guillou 172

    Merci pour l'intérêt accordé à mon post. J'essaie, en tant que militant, de retranscrire le plus fidèlement possible, avec la subjectivité que cela implique, la lutte de terrain. Effectivement, J.L. Mélenchon n'a pas à perdre de temps avec Gerin. Nous, dans le Rhône, par contre, il va falloir nous le coltiner. Je suppose qu'il aimerait être exclu pour devenir "martyr" anti-FdG, alors qui si cela devait se produire (et pour l'instant il n'en est pas question), ce serait pour ses déclarations habilement anticapitalistes mais rapppelant le débat sur la burka, Raoult, et compagnie. Mais laissons-là ce triste sire.
    En effet, le choix des militants est historique, mais pas tant parce qu'il renvoie à 1974, date que seuls les médias semblent retenir quand ils parlent à Jean-Luc. La programme commun est certes un moment important, mais c'est plutôt son bilan qui a suscité débat. Les cocos soutiennent déjà Mitterrand en 1965. Lors du C.N.R., ils partagent le pouvoir avec les gaullistes et autres composantes de la Résistance.
    Mais c'est la configuration de 1936 qui me semble être la plus proche d'aujourd'hui. Le Front de Gauche marque le retour du Front Populaire !
    Alors oui, la majorité absolue votant pour le FdG (version Mélenchon ou Chassaigne) va porter haut son choix. Il me semble essentiel que des collectifs FdG harmonisent les collectifs des différents partis et organisations, que nous trouvions le même langage, et que chacun puise chez l'autre ses apports.
    Par exemple, la vente du livre à 6 E sur le pacte euro +, "La Pacte des Rapaces", reprends la démarche du numéro special de l'Huma sur le TCE de 2005. Que tout le monde s'en empare, le diffuse, le vende ! Oui, incarnons le discours politique crédible face aux pantalonnades des autres !

    cordialement

    http://humanite.fr/20_06_2011-immigration-%C2%AB-andr%C3%A9-g%C3%A9rin-sest-perdu-%C2%BB-olivier-dartigolles-pcf-474646

  37. Jean Jolly dit :

    @ Erick.

    Bien reçu le message en lisant ton commentaire, nous sommes désormais unis et quels que soient les "leaders", Chassaigne ou Mélenchon (voire même l'inverse) nous avons le même but, nous sommes décidés à aller jusqu'au bout, vaille que vaille, qu'importe la météo, jusqu'au dernier nous tomberons pour les faire tomber... il faut tout de même avouer que c'est plus facile avec Jean-Luc en tenant compte des circonstances, non ?

  38. françois dit :

    162 wawa et 176 jean louis charpal
    Dans le programme partagé, les activités qui sont considérées comme biens communs sont nationalisées. Cela veut dire que le contrôle de la société s'exerce pour le bien de tous. Exemple: les banques, l'énergie, l'eau, etc.
    A mon avis la grande distribution doit en priorité passé sous le contrôle social. Les endroits ou se réalise la valeur sont des lieux stratégiques. Produire des marchandises est une chose, vendre ces produits à la demande finale en est une autre.
    Dans la situation actuelle la grande distribution s'amuse avec les producteurs. Les prix actuellement sont libres. Le prix d'un bien est le prix que les clients sont prêts à payer.
    La pub, soit dit en passant, a pour fonction de rendre un produit (même inutile) indispensable et en plus rare.
    L'ouverture des frontières nous met en concurrence avec les produits venant des pays à bas salaire.
    Notre secteur productif est détruit. Nous allons tous prendre le RSA. Nous demandons toujours des prix plus bas. Baisser les prix devient le slogan de la grande distribution et du peuple. La boucle est bouclée. Pour sortir de là il n'y a pas 36 solutions :
    1- contrôle des prix.
    2- nationalisation de la grande distribution.
    Il y a urgence car les savoirs faire disparaissent.

  39. Antoine D. dit :

    Salut !

    Au vu des commentaires plutôt éclectiques, je me permets d'avancer quelques observations au sujet de l'émission "Mots croisés" sur France 2, du 22.06...

    Tu m'as paru Jean-Luc, quelque peu lassé, fatigué de cette ritournelle.
    L. Wauquiez a parfaitement réussi à voler le débat, comme à l'accoutumée, mauvais menteur, "beau"-parleur analphabète et roublard, à l'instar de X. Bertrand et autres cerbères arrivistes de la droite.
    Ce mauvais élève arrogant aurait pourtant dû être disqualifié d'emblée.
    Certes : le peuple français jugera ; mais il a besoin des clés pour désamorcer cet ignoble langage (à la fois crétin et enjôleur) qui empoisonne systématiquement le débat politique (et qui ne veut qu'en faire un spectacle de mauvais aloi).
    Des clés doivent donc être énoncées régulièrement afin de disqualifier les prétendants obscènes au débat sérieux qui nous concerne tous.
    Ulysse a visé juste. Le débat politique est sérieux ; que les potaches retournent à leurs devoirs.

  40. Jean Jolly dit :

    @ Antoine D.

    Il m'arrive parfois d'être sujet au décalage horaire (c'est ma profession qui le veut), aussi je suis tombé de haut en zieutant ton commentaire... et forcément personne à la réception, c'est d'ma faute aussi, donc bouse de vache obligatoire à l'arrivée.

    Toutefois, je suis en mesure de te rassurer... Le jour où Wauquiez deviendra intelligent, l'humanité aura quitté la Terre depuis un certain moment.

  41. Berdagué dit :

    Je viens de parcourir les analyses du M'PEP concernant notre programme. C'est du sérieux et très professionnel, les critiques et les contradictions sont pointues et certainement à être prises en compte.
    Cependant à 4 plombes du mat, eh oui levé tôt j'écoute le chef de bande du Fouquet's, ou retraité actif de fainéantise patentée je rêve éveillé, ou à cinq heures Paris s'éveille et j'irai me coucher, le M'PEP se répète à longueur de phrases que nos mesures sont incompatibles avec les traités européens. Mais Camarades, vous êtes dans le juridique pur de soumission à Bruxelles, car si nous mettons à la poubelle le dernier des traités il me semble que notre souveraineté prévaut et si les ou la commission -s- ne sont pas d'accord, fort des suffrages du peuple majoritaire 2005 et 2012 le rapport de forces en légitimité de Droit du peuple s'exerce et gare aux pays qui oseraient contester notre légimité, les peuples européens seraient là pour nous soutenir vu la joie de voir encore une fois la France et son peuple debout pour construire une Europe de coopération fraternelle et de sororité, laique bien sur.
    D'ou de battre monnaie dans notre hexagone et en euro SVP, la BCE pas d'accord on dégage Trichet ou un autre sbire de cet acabit banquier en banqueroute de référence catastrophique voir son CV, et nous nommons les peuples libérés des ultras libéraux malades par des professionnels issus du M'PEP et en synergie avec d'autres pros dans cette europe libérée.
    Là vous pourriez calculer notre programme qui coute un max pour les spéculateurs et les goinfres au cts prés et à mon avis nous laisser en liberté totale battre monnaie en euros d'ailleurs nous pourrions ajouter des effigies, des photos, des humains trés signifiants de notre France, ces billets sont affreux, pas beaux très mécaniques ultra-libéral, il faudrait les humaniser !
    Vos remarques propositions observations analyses sont remarquables et dans l'excellence pour la victoire...

  42. citoyenne21 dit :

    A Francois (192) : oui les savoirs faire disparaissent. Des offres d'emplois sont non pourvues pour ces raisons. L'autre jour j'entendais un homme à la télé à la recherches de couturières et qui se désolait de ne pas en trouver. On ne s'improvise pas couturière, coiffeuse etc. C'est un métier et tous les petits métiers disparaissent faute de personnes suffisamment qualifiées pour les occuper. Et ce Wauquiez qui veut obliger des gens à venir en aide à des personnes âgées pour justifier leur RSA mais cela ne se décrète pas, où l'on a la fibre pour cela ou non. Sinon ce serait trop facile, tout le monde serait interchangeable et ce serait nier les compétences spécifiques des uns et des autres !

  43. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 192 - Berdagué

    "le M'PEP se répète à longueur de phrases que nos mesures sont incompatibles avec les traités européens".

    Mais le Front de Gauche n'a jamais dit autre chose !
    Et nous sommes bien conscients que les mettre en application implique notamment de sortir du Traité de Lisbonne, J.L.Mélenchon le répète à longueur d'interviews !

    C'est au P.S., qui lui adhère plus que jamais au traité européen, qu'il faut dire cela, pas au FdG...

  44. @193citoyenne21
    "A Francois (192) : oui les savoirs faire disparaissent. Des offres d'emplois sont non pourvues pour ces raisons."

    De nombreux emplois disparaissent du fait des délocalisations, puisque le triomphe de l'ultra libéralisme repose sur le chômage de masse, voulu et entretenu, condition incontournable des goinfreries de l'oligarchie.
    Mais il y une autre cause non négligeable à cet état de fait : bien des emplois qualifiés, voire très qualifiés, notamment dans l'industrie, sont très mal payés, puisque les parasites actionnaires captent (volent pour dire clairement les choses), le plus gros des richesses produites. Ça n'incite pas à se décarcasser à obtenir des qualifications pointues si au bout du compte il n'y a ni reconnaissance, ni un salaire permettant de vivre décemment.
    Les rentiers exigent des rémunérations démentes, alors qu'ils ne font rien (que fait par exemple Mme Bettencourt de ses dix doigts, tout en gagnant des millions par jour ?), mais ceux qui par leur travail créent toujours plus de richesse, tout en étant traités de fainéants par tous les Godet de la planète, n'ont plus qu'à danser devant le buffet. Ca n'est guère motivant pour acquérir des compétences dans l'économie réelle.
    On en revient toujours au même mot d"ordre : aucun progrès, humain et politique, ne sera possible en dehors du partage des richesses et de la justice sociale.

  45. Ghanem dit :

    @ le Prolo du Biolo (PG 69) 186
    Je suis François Asselineau depuis un certain temps, c'est grâce à ces vidéos que j'ai compris véritablement comment fonctionne les institutions de l'UE.
    La différence avec le front de gauche est assez grande, Monsieur Asselineau veut sortir pure et simplement de l'UE.

    @Jean Louis CHARPAL 195
    La souveraineté ne peut se retrouver que si le front de gauche dénonce l'AGCS (Accord Général sur le commerce de service) qui a mis à mal tout un pan de notre économie.
    Je vous invite à comprendre de quoi il retourne avec des vidéos de Raoul Marc Jennard.

  46. jacques87 dit :

    @citoyenne 21
    d'ailleurs j'espère qu'on aura bientôt un site "Front de gauche" avec des forums sur plein de sujet pour y poursuivre les discussions qui se nouent ici sans encombrer le blog de Jean-Luc.

    A propos de l'intégration des précaires de la fonction publique. Des gens qui ont fait plusieurs mois, souvent plusieurs années de CDD, parfois renouvelés, ont fait la preuve de leur capacité, ça vaut une VAE, et en plus, ceux dont un CDD s'est terminé, avec une interruption puis un nouveau CDD, juste pour qu'ils ne passent pas automatiquement en CDI après 6 ans de CDD, ou ceux dont le contrat de 6 mois ou un an est prolongé au dernier moment, parfois après l'échéance, sans qu'ils aient reçu la moindre information officielle, juste un mot au dernier moment dans un couloir ! Ils ne l'auront volé à personne leur intégration ! Et il faudra en recruter d'autres.

    @ toutes et @ tous
    Moi lundi, c'est de la peur que je lisais dans les yeux de Wauquiez. Oui les médiocrates les moins médiocres ont compris, et ils ont peur.
    Courage.
    Et toi Jean-Luc, ton équipe, les dirigeants des formations du Front de gauche, n'hésitez pas, mobilisez nous, et nous même, formons des comités, agissons, ouvrons la chasse aux soutiens moraux et financiers, allons vers d'autres mouvements, les décroissants, les "résistants" les indignés, etc. Et allons leur dire de venir voir ce qui se passe au Front de gauche.
    Salut, fraternité et amitiés militantes

  47. komorowski dit :

    Je viens de voir les vidéos Aphatie et serge July plus triste encore que les comptes-rendus écrits car là il y a la haine dans l'expression. Ils sont super les soutiens médiatiques de Hollande ! July est tellement plein de haine qu'il n'arrive pas à quitter des yeux son papier, en tremblant de rage et en sortant des insultes qui relèvent de la 17°chambre correctionnelle de Paris. Quant à Aphatie, montage manipulatoire, propos qui se veulent ironiques avec la haine plein les yeux. Il en oublie même sa sacro sainte règle de soutien à la caste journalistique il explique que Claire Chazal ne fait pas son boulot qui serait de tancer le Mélenchon pour le faire aboyer. C'est tout juste s'il nous dit pas que comme toute les femmes elle est sous le charme de cette brute de Mélenchon. Hamon est mal à l'aise et finit par lui dire qu'il comprend, lui et sans traducteur ce que dit Mélenchon. Il vient de comprendre que lors de la primaire Martine Aubry va être aussi servi par cette sinistre équipe. Que de haine incroyable ! Non même au deuxième tour je ne pourrais pas voter Hollande car tout cela est bien sûr organisé.

  48. CNR dit :

    Jean-Luc,

    Dans le combat médiatique qui te sera proposé avec en face l'UMP et le PS, j'espère que tu n'oublieras pas de faire apparaître les connivences politiques de ces deux partis concernant l'euro, la monnaie des marchés financiers. S'agissant des services publics pourquoi ne pas reprendre une partie du programme du Conseil National de la Résistance que l'on adapterait à notre siècle. Surtout méfie-toi Jean-Luc de la sphère médiatique qui n'aura qu'un seul but casser ton image et ton programme.

  49. j.lou dit :

    Les commentaires de Serge July qui caricature le PCF en aveugle et Jean-Luc Mélenchon en paralytique me gènent. Sans le programme commun avec le PCF, François Mitterrand n'aurait pas été élu en 1981. Il me semble qu'à cette époque Serge July ne vilipendait pas le PCF. Il me semble bien qu'à cette époque les affaires allaient bon train et Libération se préparait à investir ses nouveaux locaux pour accompagner le retour de la gauche au pouvoir. Ce coup de griffe me gène et je serais heureux de comprendre les arguments de Serge July qui adopte un ton plus que sarcastique pour parler de la reconnaissance de Jean-Luc Mélenchon par le PCF comme le candidat du Front de Gauche.

  50. breteau jean claude dit :

    Souvent revient le vote utile utilise par certain pour faire peur et ramener les égarés. Encore faudrait-il que cela soit justifié par une similitude de projet. Ce ne sera pas le cas en 2012. Le projet du Front de gauche par son originalité antilibéral est incompatible avec celui du PS ou des Verts. L'entourloupe est probable entre eux (PS-Verts) pas avec un programme de rupture d’où l'importance de mener une campagne d'enfer. Chaque électeur convaincu sur le SMIC, la retraite à 60 ans pleine et entière contrairement au PS (réaliste ?) ou la 6ème république et sa constitution, gage d'une autre orientation, préférera le beurre à la margarine libérale.
    Il faudra prendre le temps d'expliquer la différence. C'est pourquoi nous devons aller sans tarder à la rencontre des Français. Le vote utile se fera au détriment de ceux qui refusent le rassemblement populaire, l'envie de changer étant très forte.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive