13mar 11

Japon, Maghreb, parlement européen, corbeau socialiste

Tremblements et stupeurs

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L es tremblements de terre dévastateurs comme celui du Japon sont davantage que des évènements catastrophiques d’un jour particulier. Ce sont des dates dans l’histoire humaine d’ensemble et dans celle des prises de conscience collectives. Le moment de notre histoire sollicite notre intelligence alors même que les marchands de sottises font tant de tapage. Dans cette note il est question de la catastrophe au Japon, des révolutions du Maghreb, de divers votes intéressants au parlement européen. Et du rôle dégoutant de certains socialistes dans le colportage de rumeurs calomnieuses. Des tremblements aux stupeurs. In cauda vénénum, en quelque sorte. En cas de difficultés à comprendre le latin, vous savez qui consulter, pas vrai ?

Le tremblement de terre de Lisbonne au dix huitième siècle relança d’une façon incroyable la controverse sur la validité des "Lumières". La ville avait été entièrement détruite. Toutes les explications obscurantistes au phénomène firent alors florès. On colporta que c’était la malédiction de la comète, la punition de Dieu. Tant de sottises mirent en scène, parmi les élites, la puissance du raisonnement des philosophes qui tenaient à distance ces interprétations abrutissantes. D’un mal affreux vint, en ce sens, un bien. Une prise de conscience de ce qu’un mode d’explication du monde venait de mourir du fait même de son absurdité. Va-t-il en être de même aujourd’hui. En tous cas, il faut y travailler.  

L'unité du genre humain est prouvée par la catastrophe au Japon. Et aussi la domination des forces physiques de la nature quand elles se déploient. Si l’histoire humaine est celle de son effort pour maitriser ces forces, alors ce que nous venons de vivre signale une impasse. Notre modèle de développement fixe au mauvais endroit ses priorités. Au lieu de s’organiser face à l’inéluctable pour le préparer et le maitriser, il se donne des finalités de court terme qui ignorent le futur. Les tremblements de terre sont inéluctables. Les raz de marée qui vont avec le sont tout autant. On ne sait ni quand ils vont intervenir, ni quelle ampleur ils auront. Mais on est certains qu’ils auront lieu. Reconnaissons que les japonais ont anticipé les évènements.  Et nous ? Est-ce que nous faisons de même ?

Nous nous sentons tous solidaires des victimes de cette catastrophe. L’instinct humain parle juste. La maison du pauvre est engloutie comme celle du riche. L’un et l’autre, même s’ils en réchappent, soit l’un soit l’autre, perdent famille, voisins et amis en même temps. A cette heure, l’idée que les êtres humains sont semblables est la plus forte. Et ce sentiment balaie tous les miasmes du racisme et de la morgue sociale. L’intérêt général humain explose à la conscience de l’esprit le plus buté. Ce sentiment est plein de politique. Il nous enseigne qu’il n’y a qu’un écosystème humain. Il nous dit qu’il existe bien un intérêt général humain. Il nous rappelle que les humains sont semblables et égaux en droits face aux malheurs qui les frappent. Et puis chacun voit bien que ce n’est pas le marché qui va permettre de faire face au désastre, mais la solidarité et l’Etat. Devant le défi le plus profond lancé à la condition humaine, la bonne réponse s’appuie sur le raisonnement de gauche. 

Nous devons aussi en tirer des leçons pour notre propre pays. D’abord constatons qu’une population collectivement éduquée aux risques y fait face mieux que dans l’imprévoyance et l’impréparation. Les japonais ont été incroyablement disciplinés et pleins de sang froid. Ce n’est pas une disposition génétique ! C’est une qualité acquise par l’éducation et la préparation collective. L’implication populaire dans ce domaine comme dans tous les autres est la clef de tout. A quoi sommes nous préparés ici en France ? Ensuite, ferons-nous cette fois-ci le constat qu’une politique conséquente face aux catastrophes naturelles doit être planifiée de longue date ? La planification écologique ne fait-elle pas la preuve de son absolue nécessité dans cette circonstance ? En premier lieu la démonstration est faite que la sortie du nucléaire est une option du débat concret et non pas seulement une simple doctrine alternative.  

N’importe où une telle catastrophe aura lieu, elle sera doublée d’un désastre nucléaire qui impliquera toute la planète, tous les êtres humains. Dans notre écosystème perturbé par le productivisme nous serons tous des japonais un jour où l’autre. Chez nous en France il y a cinquante huit centrales nucléaires contre cinquante quatre au japon. Alors que nous sommes deux fois moins nombreux. Nous sommes le seul pays au monde qui a installé un réacteur nucléaire en amont de la capitale et sur le bord du fleuve dont elle tire son eau d’usage. Je vous informe qu’en cas de problème la solution prévue est d’ouvrir le barrage de l’Aube comme une chasse d’eau pour envoyer toute la pollution dans la Manche et de capter l’eau de la capitale dans la marne ! Chez nous l’industrie nucléaire est concentrée dans la vallée du Rhône où se trouve également l’essentiel de l’industrie chimique du pays. Dois-je évoquer le risque que fait peser la privatisation progressive d’EDF et ses obsessions financières devenues prioritaires ? Ou celui de la privatisation de la sous-traitance notamment dans l’entretien des centrales ? Mon propos n’est pas d’effrayer. Juste de dire que le moment est venu de se rendre compte de la réalité. Juste d’y faire face, les yeux ouverts. La sortie du nucléaire ne se fera pas en un jour. Raison de plus pour s’y mettre dès maintenant sans plus tarder. Peut-être verra-t-on d’une manière moins amusée dans nos milieux le petit film présenté dans la vidéothèque de ce blog à propos de notre visite à la centrale géothermique de Soultz sous forêt.  

Je ne sais pas si ceux qui me lisent suivent avec attention chacun des évènements qui se déroulent en Tunisie et en Egypte. C’est pourtant une occasion tout à fait exceptionnelle dans une vie de s’instruire sur un phénomène qui n’est pas si courant sous nos latitudes : la révolution. Car sous nos yeux se déroule le processus d’une révolution telle qu’elle a lieu à l’ère moderne. C’est évidemment d’abord une bonne occasion de se débarrasser des images d’Epinal colportée par la droite et les gauchistes sur le thème du « grand soir », ou du « coup d’état révolutionnaire ». Une révolution populaire, celle qui fait du peuple, et non d’un parti ou d’une brigade, le sujet de l’histoire suit des parcours qu’il faut connaitre pour pouvoir les anticiper. La notre suivra le plan du livre « Qu’ils s’en aillent tous ». Non parce que je serais un voyant extra lucide ! Mais parce que, si brute que soit la force d’une révolution, elle suit des logiques de situations. Je prends, par provocation destinée à faire débat, cette introduction pour mettre la lumière sur le déroulé actuellement visible des évènements.

Tunisiens et Egyptiens ont commencé par le titre : « Qu’ils s’en aillent tous ». Traduction : « dégage ». Ils ont fait tomber de cette façon le tyran local en quelques semaines. Je n’y reviens pas. Puis les voici rendus à la deuxième étape, deuxième chapitre du livre : « la Constituante ». Dans les deux pays la convocation d’une telle assemblée est à l’ordre du jour. J’ai noté comment l’idée s’est ancrée comme une revendication. Pas à pas. De façon pragmatique. A mesure que les gens qui restaient en place où qui y arrivaient étaient identifiés comme des gens de l’ancien régime ou susceptible de ne pas faire la rupture attendue. L’épisode de la mise à sac des partis au pouvoir et des sièges de la police politique sont devenus des classiques sous toutes les latitudes. Attention, cet aspect est sans doute le plus redoutable pour l’ancien ordre et même le nouveau. Car les gens en mouvement se mettent ensuite à procéder eux-mêmes à l’interpellation des agents d’information et policiers secrets d’hier. Il faut se réfèrer au modèle de base, pour cette phase de la révolution, qu’a été celle de 1974, au Portugal. Là, ce mouvement simple et libre de toute idéologie aboutit à décapiter presque toutes les directions d’entreprise et d’administration. On remplaça comme on pu, parfois même en votant pour élire les remplaçant.  

A cette phase « démocratique », et parfois en même temps, succède une phase sociale. Pour information, le troisième chapitre de mon livre s’intitule : « partage des richesses. »  Cette séquence est également commencée sur place. Occupations d’usine et manifestations pour les salaires ont lieu tous les jours. C’est normal. C’était le point de départ. La question de la démocratie n’a pas été posée dans le vide. Pas d’une manière idéologique. Mais d’une façon concrète. Pour résumer l’idée, on vire le tyran parce qu’il est incapable de régler les problèmes de base que l’on rencontre dans la vie quotidienne. En quelque sorte, c’est davantage son incapacité que sa tyrannie qui est en cause et qui donne le moteur de cette histoire. On veut de la démocratie pour pouvoir discuter librement des problèmes et les régler. Pas pour avoir aussi chez soi accès au cirque « démocratique » occidental. Car de toute façon, sur place ce cirque et sa vanité sont également bien connus grâce aux antennes satellites, et plus encore grâce aux binationaux. Un Tunisien ou un Egyptien n’est pas mort d’envie d’avoir le droit de mettre en place un Berlusconi ou un Sarkozy au pouvoir chez lui. Ce n’est tout simplement pas son problème.

Il se dit: "rien ne marche et s’il en est ainsi c’est parce qu’on ne peut parler de rien ni même protester, du fait que le tyran et sa famille profitent de cette pagaille et de notre misère. Virons le tyran pour pouvoir parler des problèmes!" Et pour les régler. Evidemment à chaque étape, la contre révolution est là. Plus ou moins forte. Et sa base sociale change à chaque étape. Ce sont d’abord les agents du premier cercle du pouvoir. Puis les sortants du système, au sens large, qui rusent ou font tirer attendant peureusement que « ça se calme ». Puis ce sont les puissants de l’économie et des diverses nomenclatures. Leur refrain : « maintenant, il faut reconstruire et pour cela il faut revenir au calme ». Chaque couche de contre révolutionnaires jette du lest croyant stabiliser la situation. Qu’elle y parvienne ou pas est l’enjeu du processus révolutionnaire. Autre observation. Chaque phase de la révolution se signale par des temps particuliers et des symboles. D’abord le nom du village de Sidi Bouzid, d’où part l’effet papillon en Tunisie. Puis il y a la phase « place Tahrir » comme en Egypte, et ainsi de suite, selon des rythmes et des modes de propagation différents à chaque étape et à chaque pays. Mais la matrice reste la même. A la façon avec laquelle, la percolation de l’eau dans la roche ou la propagation  d’un incendie dans une forêt, phénomènes qui paraissent relever de l’aléatoire le plus imprévisible suivent aussi des constantes.  

Mais on connait aussi les mécanismes qui sont capables de stopper la contagion. Il faut que la continuité du milieu en feu soit rompue. Diviser le mouvement est la règle de base de la contre révolution. Comment ? En activant des moyens de coupe feu situés en sous sol du terrain social visible. Dans la vie sociale, ce sont les différences antérieures à la vie civique et politique. « La race », la caste, la religion, l’ethnie. Ainsi voit-on Kadhafi activer les divergences tribales. Invisibles frontières entre les êtres. En Algérie c’est la vieille haine contre les kabyles qui est sollicitée. Ainsi voit-on dans une manifestation le docteur Saïd Saadi, président du RCD être menacé de mort, et quasi lynché par une équipe de gros bras sous contrat, au cri de « sale kabyle ». D’une certaine manière c’est la même chose que fait une Marine Le Pen en voulant opposer le très grand nombre des immigrés et de leurs enfants et petits enfants français à la masse d’un mythique peuple français « de souche ».  Révolution et contre révolution vont ensemble sur la même route, côte à côte. Le caractère "socialiste" d'une révolution n'en est qu'un des aspects possibles en cours de route, comme une transcroissance de son exigence démocratique. 

La Lybie est venue en débat pendant cette cession au parlement européen. En effet nous avions à nous prononcer sur une motion commune à tous les groupes en tant que tels. Sauf le groupe GUE, celui où je siège. En effet il n’est pas parvenu à un accord interne sur la ligne à suivre. Mais notre président de groupe, Lothar Byski, de "Die Linke", l’a signé. Cette résolution commune comportait un paragraphe, numéro 10 qui fit débat. Il propose en effet de se « tenir prêts » à l’application d’une « mesure d’exclusion de l’espace aérien libyen ». Ce point 10 faisait largement problème entre nous au groupe. Mais aussi dans les rangs de nos partis respectifs compte tenu de la gravité du sujet. Comme souvent dans ce genre de débat, les arguments respectifs sont très pointus et souvent contradictoirement convaincants. Il faut donc une solide boussole de principe pour répondre à la question posée. Pour ma part j’ai bien compris qu’il ne pouvait être question de décider tout seul.

J’ai donc beaucoup consulté, par téléphone. Au dernier moment. Car rien n’avait été prévu ni organisé en amont. J’ai fixé mon vote en accord avec la direction du PCF, celle de la Gauche Unitaire, et naturellement celle du Parti de gauche, notamment du bureau de sa Commission des relations internationales. Autant dire qu’il y a eu une intense activité de sms et de coups de téléphone. Pour faire comprendre notre position, je donne d’abord le texte exact du paragraphe concerné par cette affaire d’espace d’exclusion. Mieux vaut en effet débattre à partir de textes précis plutôt que par ouïe dire. Le voici dans la version officielle en langue française. 

Le parlement européen " invite la haute représentante et les États membres à se tenir prêts pour une décision du Conseil de sécurité concernant d'autres mesures, y compris la possibilité d'instaurer une zone d'exclusion aérienne pour empêcher le régime de prendre pour cible la population civile ; souligne que toute mesure émanant de l'Union et de ses États membres devrait être conforme à un mandat des Nations unies et se fonder sur une coordination avec la Ligue arabe et l'Union africaine, en encourageant ces deux organisations à guider les efforts internationaux". 

Il résulte de ceci que la décision d’exclusion de l’espace aérien ne sera pas prise par l’Union Européenne. Mais qu’elle s’y tient prête. A plus forte raison ne peut-elle l’être à l’initiative d’un de ses membres comme le propose monsieur Sarkozy. Si elle doit l’être ce sera par l’ONU en lien avec la Ligue Arabe et l’Organisation de l’Unité Africaine. C'est-à-dire par les organes institutionnels de la seule « communauté internationale » légitime. Avant de trancher sur ce point j’ai été vérifier auprès d’anglophones que l’utilisation du mot « should » était bien impérative comme je le comprenais et donc nullement conditionnel comme le serait « would ». Détail ? Non puisque c’est de là qu’est traduit dans la version française que les décisions « devrait » être conforme à un mandat de l’ONU. Dans ces conditions j’ai voté pour la résolution et le passage concerné, avec l’explication de vote que voici.

« J'ai voté pour le texte et les mesures proposées concernant l'espace aérien dans le but d'aider le peuple en action contre le tyran qui le bombarde. Mon vote s'entend dans le strict cadre suivant : tout acte de guerre comme la création d'une zone d'exclusion aérienne ne peut être décidée que par l'ONU et exclusivement par elle. Cette action doit être placée sous l'autorité du commandement militaire de l'ONU et lui seulement. Toute décision doit être prise en concertation avec l'organisation de l'Union Africaine et de la Ligue arabe. Je m'oppose formellement à l'idée états-unienne de bombardement préventif et à l'intervention de l'OTAN. Tout autre développement nécessiterait un autre texte et d'autres dispositions. » Mes deux dernières phrases sont des réserves que je voulais marquer contre une exploitation de ce vote pour justifier des actes d’escalade militaire dont je connais parfaitement le risque.

Mon vote a ses objectifs. Le premier est d’aider concrètement la révolution libyenne. Pour cela il faut aussi compter sur l’effet de pression pour un départ qui s’exerce sur Kadhafi et ses sbires à mesure que son isolement international s’accroit et que cet isolement prend la forme d’une menace. Deuxièmement, et c’est tout aussi important, parce que ce texte fait de l’ONU et des organisations internationales légitimes les protagonistes directs de l’action. Tous mes votes précédents, dans le passé, contre les guerres avaient le même motif. Ils furent émis par opposition à ce fait que rien ne fut jamais décidé par l’ONU mais par l’OTAN. L’ONU est représentative de toutes les nations du monde. L’OTAN est une alliance politico militaire autour des Etats Unis d’Amérique qui la dirige d’après leurs intérêts d’empire. J’ai toujours dit que, dans ce cas, quand la décision était prise par l’OTAN, le remède serait pire que le mal. Cela ne s’est démenti nulle part. Que ce soit en Irak, dans le Kosovo serbe ou en Afghanistan. Voyez le bilan.

L’ordre international établi dans ces conditions est d’abord l’ordre des américains. Tel fut le cas de la première guerre du Golfe dont le secrétaire général de l’ONU à l’époque déclara qu’elle n’était pas « légale ». Tel fut le cas de l’intervention en Serbie. Absolument contraire au droit international puisque faite sans mandat de l’ONU dans un pays membre de l’assemblée et pour le scissionner. Quand à l’invasion de l’Afghanistan elle fut faite à l’initiative de l’OTAN, de nouveau. Certes, l’ONU reconnu aux USA un « droit de légitime défense ». Mais rien ne prouva jamais que ce fut à bon escient. En effet les USA n’ont jamais donné, ni chercher à donner la preuve, que c’était bien d’Afghanistan qu’était parti l’organisation de l’attentat du onze septembre. Il est vrai que sur dix neuf personnes arrêtées, onze étaient saoudiennes !  

Les autres débats de la session furent tous lourdement déprimants. Il y a eu maints bavardages dans un hémicycle vide sur la « journée de la femme ». Et aussi  diverses distributions de fleurs à l’entrée et à la sortie de l’hémicycle, dont le sens politique m’échappe. Puis on finit par voter un texte plein de bonnes intentions. Cette « résolution » sur les femmes, est une nouvelle illustration de la méthode détestable typique de l'Union Européenne. Elle consiste à pourrir des barils de miel de bonnes intentions avec une incontournable cuillère de goudron antisocial qui gâche le tout. Qui veut l’un devrait avaler l’autre. Ici, côté miel, le rapport "invite la Commission, le Conseil et les États membres à préférer, dans le domaine de l'égalité hommes-femmes, les propositions contraignantes aux stratégies et déclarations politiques non contraignantes". Ou encore  il " insiste sur le fait que les femmes doivent avoir le contrôle de leurs droits sexuels et reproductifs, notamment grâce à un accès aisé à la contraception et à l'avortement". Bel et bon. Mais au détour d’une phrase il faut avaler mine de rien qu’il « est urgent d'activer le potentiel des femmes et d'accroître leur taux d'activité afin d'assurer l'emploi à 75 % de la population de 20 à 64 ans comme le prévoit la stratégie Europe -2020".  C’est le côté goudron. Il s'agit d'avaler l'abandon de la retraite à 60 ans. Et plus loin le potage se corse avec l’affirmation de l'idée que "la famille est le fondement de la société" là où les progressistes disent que c'est le citoyen et la loi qui en est la base. J’ai donc voté contre. Mais je suis lassé de ces ruses grossières pour me pousser à me dédire de mes convictions. 

“La bonne gouvernance fiscale”, le rapport de madame Joly relève de la même méthode de la cuillère de goudron dans le baril de miel. Ce rapport déposé au nom des Verts et des libéraux est certes un document sans valeur législative. Donc sans application. C’est une proclamation, en quelque sorte. Mais quand même ! Ce n’est pas une raison pour mélanger aussi bizarrement le meilleur et le pire. Voyez plutôt. Le côté positif n’est pas négligeable. On y trouve un bon réquisitoire contre les paradis fiscaux et le peu de moyens mis dans la lutte contre leur existence. Le rapport a aussi le mérite de dénoncer la TVA dénoncée comme « système régressif de la fiscalité. » On peut aussi féliciter l’expression de nobles intentions comme la demande expresse que " les multinationales paient leur juste part des impôts". Du coup j’aurais pu l’avaler en dépit de son insigne faiblesse dans la critique des accords de partenariat économique (APE) qui sont la plaie des pays du sud, des pousse à l’émigration de première importance. La rapporteure se contente de reprocher à la libéralisation des échanges en général des pertes de recettes douanières difficiles  à gérer pour les pays  pauvres et l'absence de propositions concrètes de la Commission en la matière. C’est maigre, très maigre.

Mais je ne veux pas vous donner l’impression de jeter sournoisement des pierres. Je salue le fait que ce rapport s'inquiète à trois reprises de la préservation des services publics. Et qu’il se préoccupe aussi de la spéculation sur "la dette des pays en développement" par les hedges funds dits "vautours" et demande que leurs "structures soient rendues publiques à l'échelle internationale pour permettre de les identifier et d'interdire leurs activité". Et encore qu’il réclame le respect du "droit souverain des pays en développement d'imposer les revenus du capital comme moyen d'étendre l'assiette de l'impôt" et indique que " les pays à bas revenus doivent avoir les moyens de négocier efficacement avec les multinationales afin d'obtenir une part équitable de leurs bénéfices", ce qui ne mange pas de pain. Bravo au fait d’annoncer que : " les entreprises multinationales doivent déclarer leurs revenus et les taxes payées pays par pays" et demande "la mise en place d'obligations d’information financière pays par pays pour les sociétés transnationales, portant également sur les bénéfices, avant et après impôts". Et bravo enfin à la demande "de sanctions, contre l'évasion fiscale et la fuite illicite des capitaux". Ce n’est pas tout. Il y avait aussi mieux, beaucoup mieux.  

Le clou du rapport Joly c’était la demande la mise en place d'une taxe sur les transactions financières "dont le produit devrait améliorer le fonctionnement des marchés en faisant reculer la spéculation et contribuer à financer les biens publics mondiaux tels que le développement et la lutte contre le changement climatique, et réduire les déficits publics". Immédiatement s’est répandue la rumeur savamment orchestrée que le parlement européen avait à voter sur la taxe Tobin à l’initiative du groupe Vert. Beau comme de l’antique. Les observateurs vigilants notèrent mon vote contre et une seconde rumeur s’orchestra tout aussitôt colportée par de vrais et faux naïfs qui ont aussitôt poussé leurs cris de deuil : « tellement déçuuuuu ! ». Avant que j’aie réalisé une fois de plus la grosse quatremérisation en cours, la rumeur avait fait son office. Tout juste puis je demander à mes propres amis de garder leur sang froid et de cesser de croire que le parlement européen d’une part et les médias de l’autre sont une cours de récréation avec des petits chenapans tellement mignons.  C’est l’arène partout avec des gens qui se tiennent par la barbichette. Lobbyistes, journalistes relégués mais inamovibles, parlementaires, tous se tiennent par d’amples zones d’intimités, ou dogmatiques ou les deux à la fois. 

Si j’agissais avec la même grossièreté que mes agents de rumeur je dénoncerai ce que les votants du texte ont voté en même temps que la demande d’une taxe sur les transactions volontaires.  Quoi ? Une paille pour un progressiste. Le rapport prône « la renonciation aux nationalisations et renationalisations ». Imaginons que j’ai voté ça sous prétexte de taxe Tobin ! Quel cortège de gémissants aurait aussitôt embouché ses trompettes : « tellement déçuuuuuuu ! ». Sans oublier tous les gardiens du temple : « Mélenchon tombe le masque de la social trahison ». Et ainsi de suite. Non vraiment je ne pouvais pas voter ça ! Je me suis contenté de voter en faveur du passage du texte sur la taxe. Mes colporteurs de rumeurs oublient de le dire, cela va de soi. Mais j’ai voté contre le texte dans son ensemble.

Je l’ai fait avec plaisir, en plus. Oui je l’avoue, je n’ai pas voulu renier mon adhésion à l’idée de nationalisation et de renationalisation. Et j’ai détesté le ton condescendant envers les "pays en développement" tout au long du texte du rapport. Et notamment lorsqu’il s’agit de "les aider à exploiter plus efficacement les échanges d'informations et à mieux lutter contre la fraude fiscale au moyen de leur propre législation nationale ". J’ai adoré voter contre un texte qui fait l’apologie des « partenariats public-privé » que je combats dans mon pays.  J’ai été très satisfait de ne pas soutenir un texte qui se prévaut du G20 tout au long du texte et va jusqu'à le citer comme autorité avant même l'ONU. J’ai été très content de ne pas me compter parmi ceux qui ont mis en avant l'OCDE en déclarant qu’elle devrait poursuivre son étude de faisabilité sur l'élaboration des informations financières par pays, et en rendre compte en 2011 au G20 et aux Nations unies".  Et enfin je suis fier de ne pas avoir voté que les Accords de Partenariat Economiques (APE) "auront des effets positifs" même si ceux-ci "ne se feront sentir qu'à moyen et long terme" ! Incroyable ! Et comme je suis, moi, un bon camarade, je ne dénigre pas les autres parce qu’ils ne m’ont pas suivi dans mon vote. Je me permets juste de leur dire que c’est cher payé que de renoncer à tout cela en échange d’une vague demande de taxe sans aucune portée contraignante. 

Comme j’en suis aux rumeurs malveillantes, je signale que continue à circuler un mail qui prétend détailler mes prétendus revenus. Je suis crédité de 20 000 euros mensuels doublés de mes revenus de sénateurs et de diverses retraites et autres « avantages ». Bien sûr, rien de tout cela ne tient debout. Le cumul du mandat de député et de sénateur est impossible. Je ne touche aucune retraite ni de sénateur ni au titre des emplois que j’ai occupés avant mon élection. L’expéditeur du message se nomme « marine2012 ». Bref cela sent clairement le gros facho ou bien l’UMP filou. C’est ce que je croyais. Jusqu’à ce qu’un camarade des Yvelines reçoive le dit mail par l’intermédiaire d’une liste de diffusion à l’initiative d’une dirigeante départementale du PS. 

Aussitôt mes amis sur place, dans les Yvelines, ont réagi sur leur propre liste de diffusion. Voici le texte du message à nos adhérents et aux sympathisants socialistes connus de nous. C’est Pierre Dejean le Co-secrétaire du comité du parti de Gauche dans les Yvelines qui en a pris l’initiative. « Bonjour, c'est le cœur plein de tristesse que je vous envoie ce message. Je viens de recevoir, par rebonds successifs, un courriel qui aurait été émis par Dominique Francesconi et dont le sujet est libellé "Sacré Meluche". A ce courriel, est joint un document qui circule depuis quelques jours, de boite postale électronique en boite postale électronique. Ce document, typique de l'extrême-droite, est une attaque du plus bas étage qui soit (quoique l'on puisse toujours faire pire) et bien entendu mensongère. La cible en est Jean-Luc Mélenchon en particulier. Il y fait référence sur son blog dans son billet du 02 mars, mais aussi l'ensemble des parlementaires de la République. Une simple lecture attentive de ce document suffit à le discréditer. Les mandats de député européen et de sénateur sont incompatibles. Comment Jean-Luc Mélenchon ferait-il pour les cumuler ? Je laisse à chacun le soin d'étudier le reste de ce qui est écrit. C'est bien connu, les parlementaires se la coulent douce. Ils ne savent pas ce que c'est le travail. Certes il n'y a pas de pointeuse ni à l'Assemblée ni au Sénat. Mais qui s'est intéressé peu ou prou à la fonction de parlementaire sait bien tout le travail quotidien de ces élus, souvent week-end compris. Cela n'oblige pas à approuver leur politique, mais c'est justement là qu'il y a place pour le débat. Avant d'être parlementaire, il faut aussi subsister et nombre d'entre eux connaissent aussi ce qu'est le travail salarié. Au cas particulier de Jean-Luc Mélenchon, il a été élu sénateur à 35 ans, âge minimum légal pour cette élection. Il fût, cette année là, le plus jeune sénateur de France. Avant, il avait été quelques années directeur de cabinet du maire de Massy. Encore avant il était journaliste pigiste : travailleur précaire pour ceux qui n'ont pas compris."

"Oui, j'ai le cœur triste. Que l'extrême-droite diffuse de tels textes, après tout c'est l'extrême-droite. Que ces textes soient repris et diffusés par une adhérente du Parti Socialiste, qui plus est candidate remplaçante dans le canton de Guerville, secrétaire de section et secrétaire fédérale, est quelque chose qui blesse la gauche toute entière. Après la déclaration de Jean-Paul Huchon disant que Mélenchon est pire que Le Pen on peut se demander jusqu'où ira la dérive. Une lettre de protestation va être envoyée à la fédération du Parti Socialiste. Cordialement. Pierre Déjean Co-secrétaire du Parti de Gauche dans les Yvelines."

Aussitôt une lettre a été envoyée à la fédération socialiste des Yvelines  c’est à dire à Estelle Rhodes, première secrétaire fédérale. Voici le texte de mes amis. « Chère camarade, j'ai récemment été informé de la diffusion, à un nombre de personnes que j'espère restreint, d'un document calomniateur à l'égard de Jean-Luc Mélenchon, co-président national du Parti de Gauche. Ce document d'origine d'extrême-droite n'aurait pas justifié que je t'interpelle, s'il n'avait été repris par une militante socialiste, en l'occurrence Dominique Francesconi. Qui plus est, à ma connaissance, cette adhérente est secrétaire de section et secrétaire fédérale, donc une des cadres du Parti Socialiste. Au nom du Parti de Gauche et des principes qui nous animent, je tiens à élever la plus vive protestation contre la diffusion de ce document. Je te remercie de dénoncer de tels agissements et de me communiquer les mesures que tu vas prendre pour éviter à l'avenir la diffusion de documents d'extrême-droite par des adhérents du Parti Socialiste. Amitiés de gauche." Pierre Dejean

Et maintenant voici la réponse de celle qui diffusait la calomnie, Dominique Francesconi. En résumé : « c’était pour votre bien ». Lisez vous-même « Bonjour, Je pense qu'il y a eu une confusion sur l'envoi de ce message. Ce message était adressé aux militants sur le terrain, accompagné d'un commentaire appelant à la vigilance contre toutes les attaques de l'extrême droite à l'encontre de toute la gauche. Ce n'est pas plus M. MELANCHON qui est visé par ce type de message qui circule sur le net, que Mme AUBRY ou M. BLEVIN. Dans ma démarche c'est une alerte à la diffamation, on savait que la campagne serait dure face à une extrême droite arrogante. » Dominique Francesconi.  

Au moment de voter, au premier et au deuxième tour, notamment dans le canton de Guerville, chacun se souviendra j’espère de tout cela. Rappelons aussi que la fédération PS des Yvelines c’est celle de Jean Paul Huchon. Celui qui prétend que je suis pire que Le Pen. Sur cette base peut-on être surpris de voir des secrétaires départementaux de cette fédération diffuser des calomnies d’extrême droite. Et avoir l’arrogance de nous prendre ensuite pour des imbéciles en disant que c’était pour notre bien ? Drôle de gauche que celle-là ! On ne peut pas lui faire confiance. 

Comme je l’avais fait la première fois en vous signalant la diffusion de ce mail, je vous enjoins, mes  amis, de savoir vous-même ne rien laisser passer. Cet incident me fait penser qu’en réalité ce n’est peut-être pas l’extrême droite qui a lancé ce mail mais des membres du PS. En effet la réponse pleine de mauvaise foi de cette responsable socialiste a un étrange parfum de coup tordu. Une nouvelle fois je vous propose une citation sur le sujet qui vous permet de constater que le danger de la calomnie et ses formes sont connus de longue date. A présent ce sera à Beaumarchais que sera donnée la parole.

« La calomnie ! Monsieur, vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés ; croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville, en s'y prenant bien…. D'abord un bruit léger, rasant le sol comme une hirondelle avant l'orage…. telle bouche le recueille, et, piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement ; le mal est fait : il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando, de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil ; elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. »


284 commentaires à “Tremblements et stupeurs”
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  1. Rachel dit :

    @Sacha (193) : je te conseille de regarder les vidéos de la Télé de Gauche, et les interventions de Jean-Luc Mélenchon dans les médias. Tu y trouveras une mine d'arguments, d'expressions claires et efficaces. Il est clair aussi qu'il faut un minimum connaître les propositions du programme partagé (les 5 chapitres et quelques fiches fondamentales). Tu peux également conseiller aux gens le livre de Jacques Généreux La Grande Régression, ce que je fais en particulier quand je tombe sur des gens nous accusant d'être nuls en économie, d'être pas sérieux, etc.

  2. Pulchérie D dit :

    Une seconde crise mondiale pourrait survenir, d’après certains économistes russes.

    Elle viendrait de la situation catastrophique du Japon.
    http://fr.rian.ru/discussion/20110316/188885131.html
    Elle pourrait survenir d’autant plus facilement que les grandes sécheresses et les pluies torrentielles de 2010 pourraient engendrer une grande crise alimentaire mondiale ; de plus, certains pays connaissent les affres des dettes souveraines ; enfin à ces risques s’ajoutent les révolutions du Proche-Orient et leur répercussions sur l’économie mondiale.
    D’après Igor Nikolaev, directeur du département d’analyse stratégique de la société de conseils FBK l’effondrement de la troisième économie mondiale (la japonaise) pourrait jouer le rôle de catalyseur dans l’accélération de l’éclatement de nouvelles bulles.

  3. martin dit :

    97 citoyenne 21
    Il y a des gens qui ouvrent et d'autres pas et il y a beaucoup d'absents. Les cantonales sont un bon ballon d'essai. J'ai fait 5 porte à porte, 2 heures chaque fois. En moyenne, chaque fois sur 30 portes, 10 ou 12 s'ouvrent.
    Il faut y aller à 2 et avec un tract. On donne le tract et on n'entame pas la discussion, sauf si la personne qui a ouvert le fait elle-même.

  4. Hold-up dit :

    ..." un accident nucléaire temporairement de Niveau 6 sur l’échelle qui mène à Tchernobyl [qui] est aussi la conséquence, non de la fatalité, mais de la loi du profit que les apprentis-sorciers font primer sur la sécurité.
    Et quand on joue avec des millions de vies, c’est moche. Falsifications, opacité et ignorance délibérée de multiples avertissements, alourdissent sérieusement le dossier Fukushima. Qui remonte jusqu’à notre Areva nationale. Dégoupillage " : http://www.plumedepresse.net/les-risques-pour-fukushima-etaient-connus-la-securite-sacrifiee-aux-interets-financiers/

  5. citoyenne21 dit :

    Merci pour la réponse (Martin, 206) : il faudrait mettre alors à disposition sur ce blog un modèle de tract à imprimer et à défaut de faire du porte à porte pour ceux qui n'en n'ont pas le temps, chacun peut sur le chemin qui le conduit sur son lieu de travail (quand à pied) ou va faire une ballade, en mettre dans les boites aux lettres qu'il rencontre...Mais à mon avis, une bonne partie des gens jette le tract avec le reste de la publicité !

  6. Papa dit :

    La multinationale "TEPCO"est le plus grand producteur privé d'électricité.
    Début 2010 elle affichait un bénéfice de 157Millirads de yen(1,19 milliard d'euro).
    Pour ce faire cette société avait dû compresser"ses dépenses courantes".
    D'où pour elle de "rationaliser l'ensemble des opérations,y compris la réduction des coûts de maintenance.
    Conséquence : des révélations sur la falsification d'une trentaine de rapports d'inspection des trois centrales nucléaires du groupe. Ceci en dissimulant trois graves incidents de centrales de Fuksushima et de Kashiwazaki.
    D'où la nécessité de rendre la gestion du nucléaire à la propriété publique. Contrairement à Sarkozi qui demandait en février à AREVA de filialiser son activité dans les mines d'uranium sous prétexte d"en assurer le développement"
    La aussi nous assistons à l'ouverture au capital privé de cette source d'énergie.
    Seuls les critères financiers sont la loi de ce système qui marche sur la tête.

    [Edit Webmestre : Alors que certains postent des liens à toute occasion, vous affirmez "des révélations", et des "dissimulations" sans fournir la moindre référence. Ce serait à mon avis un motif de modération tout à fait valable, l'absence de production de preuves équivalant à une diffamation qui pourrait nous être reprochée par cette société.]

  7. Louis st O dit :

    @ citoyen 21

    Pour trouver un argumentaire pour le Front de gauche, il suffit d’aller ICI ce sont les « notes de compagne » elles permettent en fonction des thèmes de donner quelques arguments.
    (Je viens de le découvrir, je ne les ai pas toutes lues)

  8. Totokop dit :

    Les kamikazes du cœur que sont ces hommes et ces femmes, car n oublions pas que toute la planète est exposée et que chaque être humain est unique !
    Japon : les kamikazes du nucléaire sacrifient leur vie
    http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/15/01003-20110315ARTFIG00683-japon-les-kamikazes-du-nucleaire-sacrifient-leur-vie.php

  9. Descartes dit :

    @Cronos (#200)

    Vous avez mille fois raison sur votre conclusion, donc acte, mais vous vous trompez, volontairement je suppose, en réalité les chiffres date de + de 16 ans

    Si je me trompe, ce n'est certainement pas "volontairement". Les données en question datent de 2006 ("Selon un rapport indépendant, les chiffres de l'ONU sur les victimes de Tchernobyl ont été sous-estimés" in Le Monde du 7 avril 2006). Je les maintient donc.

    Quand à Jorie 173 qui propose une excellente analyse, vous allez chercher le détail outrancier,

    J'avoue que je vois mal comment une analyse appuyée sur une erreur de fait aussi énorme peut être "excellente". Je persiste et signe: si les faits sont abusés, les conclusions ne peuvent pas être solides.

  10. Christian B dit :

    Tout à fait d'accord avec Jorie et Cronos.

    On a besoin d'intelligence sous condition ‘sine qua none ‘que notre humanité soit la lumière de cette intelligence.
    On a besoin de vrais dialogues, pas de sourdes polémiques.
    La fin ne justifie en aucun cas les moyens, et on remarque que c’est au contraire cette attitude qui sert de prétexte pour permettre toutes les saloperies humaines depuis des siècles.

    D’ailleurs ça continue, sous prétexte de ne pas froisser la ligue Arabe, sous tous les prétextes possibles mais inexcusables et impardonnables, la real-politik tue plus que tous les
    serial-killers réunis, les Lybiens en paient le prix en ce moment.

    Que dire d’autre, tant on se sent impuissant dans ces moments.

  11. Cronos dit :

    @ Descartes

    Bon admettons, vous vous êtes trompé involontairement, je vous présente donc mes excuses, néanmoins les infos communiquées par l'ONU sont souvent bidonnées, c'est ce que dit "le Monde" et vous maintenez, voici une autre source indépendante qui dit tout autre chose http://www.dissident-media.org/.../estimations.html.

    Concernant Jorie, je conçois que comme vous l'on puisse être exigeant sur la réalité et la véracité des faits, mais il y a d'autre manière de corriger les gens que par le sarcasme, donc je vous remercierais de lui présenter vos excuses, car je répète et prend à témoin les lecteurs de ce blog, l'ensemble de son exposé se tient, et l'exemple utilisé qui vous titille et de sa part volontairement outrancier, en tout cas c'est ainsi que je l'ai compris, à elle de nous dire ses intentions initiales, si cela ne l'ennuie pas d'éclairer le débat de 2 vieux schnoques.

    @ Chritian B

    Merci pour votre soutien, et je suis en adéquation complète avec la justesse de vos réflexions.

  12. Hold-up dit :

    Retournement d'argumentaire fallacieux : Le problème avec "les fous du nucléaire", ceux qui refusent la recherche et développement sur les énergies renouvelables, c'est qu'avec eux, nous sommes tout à fait certain de nous " éclairer à la bougie " après la catastrophe. (si l'on est encore vivant) - Centrale solaires thermiques : http://www.outilssolaires.com/pv/prin-centraleA.htm

  13. Descartes dit :

    @Cronos (#213)

    néanmoins les infos communiquées par l'ONU sont souvent bidonnées, c'est ce que dit "le Monde" et vous maintenez, voici une autre source indépendante qui dit tout autre chose http://www.dissident-media.org/... /estimations.html.

    Les informations que cite Le Monde sont, comme je l'ai indiqué, celles fournies par l'association "Union Tchernobyl" qui regroupe les anciens liquidateurs et leurs familles. Et la "source indépendante" que vous indiquez ne dit pas "tout autre chose": elle dit exactement la même chose: alors que "Union Tchernobyl" cite le nombre de morts de 65.000, votre "source indépendante" fixe la fourchette "entre 25.000 et 100.000". Accessoirement, je rappelle que l'affirmation que j'avais contestée était "que tous les liquidateurs sont morts". Qu'on croie votre source ou la mienne, on en est loin.

    Concernant Jorie, je conçois que comme vous l'on puisse être exigeant sur la réalité et la véracité des faits, mais il y a d'autre manière de corriger les gens que par le sarcasme,

    Possible, mais peu de manières sont aussi efficaces.

    donc je vous remercierais de lui présenter vos excuses,

    Je ne vois pas pourquoi. Présenter des données fausses est un manque de respect. Si quelqu'un devrait s'excuser, c'est Jorie, pas moi...

    l'exemple utilisé qui vous titille et de sa part volontairement outrancier,

    Je vous trouve bien indulgent. Personnellement, je ne pense pas qu'on ait le droit d'inventer des faits pour "titiller".

    à elle de nous dire ses intentions initiales, si cela ne l'ennuie pas d'éclairer le débat de 2 vieux schnoques.

    Ne prenez pas votre cas pour une généralité.

    Et je coupe ici cet échange avant que le webmestre nous rappelle à l'ordre...

  14. Michel Matain dit :

    Les traders adorent la démocratie en Egypte :

    L'agence de notation Moody's Investors Service a dégradé mercredi pour la deuxième fois en moins de deux mois la note de l'Egypte, désormais ramenée à "Ba3", et n'exclut pas de la dégrader davantage à court terme.

    Comme ça, si l'Egypte doit emprunter des fonds, le peuple égyptien paiera un peu plus cher

  15. Christian B dit :

    @Descartes

    Je ne comprends pas votre démarche sur le nombre de morts des liquidateurs de Tchernobil.

    Qu'il y ait 25000 ou 60000 morts (sans compter les morts civils, cela a déjà été rappelé), cela minimise t-il en quoique ce soit la dangerosité avérée du nucléaire ? Non.

    C'est une situation dramatique, et comme il me semble que nous somme tous attachés à la vie et à la dignité des personnes, il faut d'urgence entamer des études sérieuses sur les alternatives possibles, et pas seulement sur le nucléaire, mais sur tous les produits potentiellement dangereux.

    C'est pas simple, c'est un choix de société, on a pas toutes les réponses, ça risque d'être long, il y a beaucoup d'opposition d'incompréhension, mais il faut bien commencer, si on s'accorde sur ces valeurs essentielles du respect de la vie et des personnes, on ne peut accepter de continuer le doigt sur la couture du pantalon.

  16. argeles39 dit :

    Si on fait demain matin un référendum pour répondre à la question "faut-il sortir du nucléaire ?" la réponse serait probablement "OUI" à 80 ou 90 %, compte tenu de l'émotion suscitée par les événements dont sont victimes les japonais.
    Mais il faudrait aussi poser une question complémentaire "par quelle source d'énergie on remplace le nucléaire?".
    Et cette deuxième question est moins évidente, si tant est qu'elle puisse être traitée par référendum.
    La puissance nucléaire installée en France étant de 63 GW, ce qui est colossal, quelle sont les sources d'énergie qui pourraient remplacer le nucléaire, quelque soit les coûts :
    - Energies fossiles (Fuel lourd, Gaz, Charbon) : C'est possible, mais est-ce souhaitable compte tenu des émissions de gaz à effet de serre?
    - Les éoliennes : il faudrait pouvoir en installer 63 000 d'une puissance unitaire d'un MW et avoir suffisamment de vent, 24h/24 toute l'année, pour les faire tourner. C'est impossible
    - Le photovoltaïque : il faudrait pouvoir installer 630 km² de panneau, et que le soleil brille 24h/24 toute l'année. C'est impossible.
    - La géothermie : 63 GW de géothermie, c'est 42000 sites comme Soultz (1.5 MW), ce n'est pas réaliste pour ne pas dire impossible (ne serait-ce que par la nature du sous-sol).
    Une autre solution consisterait à réduire de façon drastique notre consommation, mais sommes nous disposés à le faire?
    Voila ce de quoi il faut débattre si on veut aborder la question avec sérieux.

  17. lionel-pg44 dit :

    218 argeles39

    Une piste, actuellement peu exploitée, la méthanisation...
    Nos poubelles individuelles et collectives, nos chiottes, les déchets verts et agricoles sont une source d'énergie non négligeable. Au lieu d'enfouir les matières organiques de nos poubelles et les déchets verts de nos jardins individuels et collectifs, de laisser à l'air libre nos stations d'épuration et d'en évacuer les boues, d'épandre fumier et purin, tout ceci peut être utilisé à fin d'énergie. Là encore, c'est une volonté politique que vouloir le faire.
    Le gouvernement a concédé à des sociétés privées, 20 sites de méthanisation dans des régions fortement agricoles et viticoles.
    Que font les départements et les communautés de communes pour cela ?
    A Lille, les déchets verts de la communauté urbaine font rouler des bus.
    A Oslo, les égouts font, là aussi, rouler bus et véhicules de service.
    Le méthane peut parfaitement faire fonctionner des stations électriques locales.
    A quand une étude nationale là dessus ?

  18. Michel Matain dit :

    @ 216
    Les traders préfèrent une catastrophe nucléaire à la démocratie en Egypte :

    Malgré la crise nucléaire, le Japon garde la confiance des trois grandes agences de notation mondiales.

  19. argeles39 dit :

    @ Lionel (#219)

    La méthanisation, ou biogaz (biomasse) c'est intéressant, c'est une énergie qui doit faire partie du bouquet énergétique, mais on ne pourra jamais avoir 63 GW avec ce procédé (une centrale de 3 MW nécessite une très grande surface pour la fermentation des déchets).

  20. Cronos dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon
    … Cet incident me fait penser qu’en réalité ce n’est peut-être pas l’extrême droite qui a lancé ce mail mais des membres du PS. En effet la réponse pleine de mauvaise foi de cette responsable socialiste a un étrange parfum de coup tordu. …

    Bonsoir camarade, cela fait bien longtemps que je te dis qu'il ne faut pas se tromper d'ennemis, quand tu traites ces gens de "corbeau", là aussi tu te trompes, ce sont des "vautours" des charognards, s'ils sont sincères demandent donc aux camarades communistes ce qu'ils en pensent ; toi tu le sais mieux que quiconque. Pour ma part, après 17 ans passé en leur compagnie je connais bien les larrons de "Solférino" et la haute valeur morale qu'ils incarnent à de rares exceptions prés.
    Camarade, tu dis que "la règle dite républicaine du 2è tour qui consiste à se reporter sur un candidat de gauche est intangible que jamais personne ni a dérogé", (je te cite de mémoire, mais l'esprit y est), là aussi tu te trompes, il faut au contraire dire haut et fort qu'il n'en sera pas question en 2012, si nous ne sommes pas au 2è tour des élections, c'est vote annulé (ça, faut pas le dire), nous aurons tous (les électeurs du FdeG) gardé un bulletin de vote Jean-Luc Mélenchon du 1è tour que nous mettrons dans les enveloppes du 2è tour, nous ne serons pas comptés, tant pis, mais eux verront qu'on est nombreux, le peuple aussi, et, qu'ils se dém****nt entre eux.
    Camarade Mélenchon, il ne s'agit pas de s'entendre électoralement avec les laquais du capital, les élus communistes feraient bien de s'en convaincre, il s'agit de convaincre et de conquérir le peuple français par l'explosion de toutes les vérités, l'explication des réalités et des solutions chiffrées que l'on compte mettre en place, et de ne promettre qu'une seule chose : la 6è république réalisée par une constituante, c'est la seule chance concrète de gagner en 2012.

  21. ducono dit :

    Tout à fait d'accord avec argelès, ce qui manque dans le débat sur le nucléaire, c'est un plan précis de remplacement de cette source d'énergie.

    Il y a suffisamment de spécialistes de l'anti nucléaire, pour faire des propositions, il me semble...
    Pourtant rien de chiffré depuis des années. Je parle de chiffrage en prenant en compte le développement du fret, de la voiture électrique, des économies d'énergies, de l'arrêt de production pour l'exportation....

    PS : la semaine dernière un reportage d'Arte sur un vieux gréement parcourant les iles écossaises montrait une expérience de fabrication d'électricité à l'aide de la houle...

  22. dudu87 dit :

    Bonsoir à vous,

    La méthanisation!

    C'est ici ou encore tapez méthanisation sur Google ;
    http://www.usinenouvelle.com/article/la-methanisation-mine-d-or-d-engrais-vert.N147719

    En Limousin, plusieurs projets sont en cours ou opérationnels. La ville de Limoges a à l'étude un gros projet. Je vais citer de mémoire et pardonnez les erreurs.
    La puissance serait de « 80 MW », la consomation de plaquette bois, 180000 t/an + plusieurs types de déchets verts. L'équivalent CO² serait la valeur de 160 jours de circulation automobile de la ville de Limoges (160000 h + la périphérie).

  23. lionel-pg44 dit :

    221 argeles39

    N'ayant pas de compétences en la matière, je ne te contredirai pas. Je dis que c'est une piste supplémentaire à explorer et à développer. En additionnant l'ensemble des possibilités d'énergies non polluantes et non nucléaires, accompagnées d'un changement de comportement, on doit pouvoir faire reculer le nucléaire en vue de son abolition.

  24. Inquiet dit :

    Hold-up dit : "Le problème avec "les fous du nucléaire", ceux qui refusent la recherche et développement sur les énergies renouvelables, c'est qu'avec eux, nous sommes tout à fait certain de nous " éclairer à la bougie " après la catastrophe. (si l'on est encore vivant)"

    Et bien voilà ! Enfin la réconciliation ! Tous ensemble. Soyons positif (mais pas radioactivement...) ;D

    A propos du référendum, j'imagine bien ma grand-mère (ou même moi, tiens) répondre à la question. On répond en fonction de quoi ? Vu qu'on n'y connait rien ? De nos jours, il faudrait avoir eu un "Masteure" en économie internationale et système bancaire, avoir fait une thèse sur l'Islam et religions comparées, savoir ce qui se passe dans un réacteur nucléaire, connaitre tous les dessous des négociations diplomatiques, etc... C'est du délire. Les gens n'en savent rien et ils vont voter de manière plus "simpliste" que ça. M'enfin, on ne peut pas reprocher aux politiques de faire dans le démagogique pour aller à la pêche aux voix...

  25. Harry Corouge dit :

    La gauche doit promouvoir le progrés. Le progrés ce n'est pas l'accumulation des écrans plats et autres saloperies véritables radiateurs énergivores; ça c'est le progrés pour le capitaliste et son systeme consummériste -productiviste. Pour la gauche le progrés doit consister entre autre à dépasser le nucléaire en faisant bénéficier à tous des innovations dans le domaine de la construction d'habitations à haute qualité environnementale. Les Allemands savent par exemple fabriquer des maisons tellement bien isolées qu'il suffit de la châleur d'une bougie pour réchauffer les pièces !

  26. Rémi dit :

    Je voudrais évoquer un "produit dérivé" de la catastrophe nippone : les spéculations des boursicoteurs, qui sans vergogne sautent sur l'occasion de l'événement pour sans vergogne jouer dans leurs sordides casinos boursiers, sur le dos de la population japonaise.

    Puisque le jargon économique néolibéral a envahi toutes les sphères de discussion et de débat, quels qu'ils soient (pour ne citer qu'un exemple, un journaliste sur France Inter recevant M. Mélenchon, je ne sais plus lequel, avait utilisé l'expression "parts de marché" pour illustrer la campagne de reconquête des voix par la vraie gauche), que pensez-vous de renverser la tendance en n'utilisant plus --exemple parmi tant d'autres-- le terme d "investisseur" mais plutôt "Profiteur" ?

    Ce ne serait que pure exactitude sémantique, vu que l'actionnaire recherche le profit, c'est donc un acteur du profit, i.e un profiteur.

    "Investisseur" n'est qu'un perfide euphémisme pour faire passer une impression de "constructeur", "bâtisseur", un brave type bien quoi... Ben voyons !

    Il me semble crucial de réinvestir (sic) les lieux sémantiques et lexicaux, afin de remettre le vrai sens derrière les mots, donc de redonner matière à réfléchir, avec des mots forts vrais, sensés !

  27. dudu87 dit :

    Pour les intéressés/es,

    Un statut associatif, une équipe d'ingénieurs d'études et de projets
    Créée en 1981, SOLAGRO est une entreprise associative à but non lucratif. Notre projet : ouvrir d'autres voies pour l'énergie et l'agriculture, pour une gestion économe, solidaire et de long terme des ressources naturelles : énergie, biodiversité, eau.

    Cette entreprise associative travaille dans le milieu rural et agricole. Elle propose des installations biogaz et de métanisation. Elle a colaboré à la réalisation de la station de métanisation du pôle de Lanau en Limousin. Vous pourrez y trouver son dernier rapport d'activité sur la page accueil.
    http://www.solagro.org/site/290.html

  28. Née un 19-Août dit :

    @ Remi #227 :

    Oui, tout à fait d'accord : il faut mettre les mots justes sur les maux. Je m'aperçois d'ailleurs que les termes "oligarques", "oligarchie" commencent à entrer dans le discours habituel pour désigner cette caste qui nous vampirise.

    Il en est des profiteurs de crise comme des profiteurs de guerre. Naomi Klein, dans "La Stratégie du Choc", décrit assez bien ce qu'il en retourne.

    Par ailleurs, les Antillais nous ont fait connaître un mot formidable qui résume tout le phénomène : la profitation (bon, d'accord, je ne suis pas créolophone, donc pardonnez que j'ai épelé ce mot en orthographe française et non créole). C'est un terme tellement juste, tellement adapté à cette situation où une caste d'individus, les oligarques, s'accaparent tout sur le dos des véritables producteurs de richesses que sont les gens qui tirent leur subsistance de leur activité (qu'elle soit manuelle ou intellectuelle, peu importe).

  29. Stéphane dit :

    Comme mentionné, la situation est complexe et nos idées sont bien plus gouvernées par l'émotion que par la raison, même à mon niveau (je signale que je suis enseignant en Sciences Physiques dans le secondaire).

    À la question : "Faut il sortir du nucléaire ?" (sous entendu, l'utilisation de la fission nucléaire qui produit des déchets radioactifs à vie longue) on ne peut que répondre : "oui ! bien sûr !"
    Pour l'instant, aucun candidat permet d'envisager une sortie rapide du nucléaire par fission. C'est un fait. Il faut donc financer la recherche sur ces candidats potentiels (chauffage solaire thermique pour les logements par ex). Mais aussi, en attendant, financer encore la recherche dans "le nucléaire " pour maintenir le savoir faire accumulé et entretenir le parc actuel.
    Je ne pense pas que la production décentralisée d'énergie renouvelable puisse un jour couvrir l'intégralité des besoins de notre société. La simplicité volontaire  – que je défends – permettra d'endiguer l'augmentation des besoins mais certainement pas d'assurer leur diminution suffisante.
    En tant que citoyen, je ne souhaite pas que mon pays soit défiguré par des myriades d'éoliennes bientôt obsolètes, d'usines à méthane ou autre panneaux photovoltaïques non recyclables.
    En tant que physicien, je suis conscient que si la véritable indépendance énergétique (de l'énergie très peu chère et abondante pour tous) peut être atteinte, ce sera grâce à la formidable quantité d'énergie qui peut être libérée lors de la fusion nucléaire. Hélas, depuis un bon siècle que ceci est connu, nous n'avons pu en faire que des bombes.
    Le projet ITER – que j'ai pourtant défendu avec enthousiasme – est à arrêter car c'est en fait seulement un gouffre financier dont la technologie ne permettra jamais la réalisation de fusion nucléaire aneutronique propre qui nécessite des milliards de degrés, température atteinte récemment par les Z-machines aux US.
    Orienter la recherche vers cela...

  30. Gilbert Delbrayelle dit :

    On nous dit que le charbon a fait plus de morts que le nucléaire ?
    Mais le nucléaire est plus récent et le pire est à venir (cancers à retardement non comptabilisés, catastrophes à venir)
    On nous dit que le solaire produit des déchets aussi (arsenic) ?
    Mais il est sans doute plus facile de stocker des déchets d'arsenic que des déchets radioactifs.

    Le pire est à venir avec ces centaines de centrales de par le monde ne serait-ce que par une erreur humaine. C'est vraiment une énergie incontrôlable. Sarkozy refuse le referendum... C'est quand même extraordinaire ! Un chef de l'état est élu pour faire le mieux pour son peuple ; il est élu au service de son peuple et lui se comporte en PDG d'Areva ou d'EDF privatisé.
    Arrêtons de dire qu'il n'est pas possible de sortit du nucléaire. De toute façon, il le faut, alors qu'on s'y mette tout de suite en utilisant au maximum toutes les énergies alternatives et en lançant un véritable plan d'économie. A quoi riment toutes ces illuminations nocturnes et même diurnes au service de la consommation ou toutes ces voies éclairées la nuit ? Et puis, à la maison, on se passe très bien de congélateurs, lave-vaisselle, sèche-linge et micro-ondes (C'est mon cas et je vais bien, merci).

  31. CD dit :

    N'oublions pas de remercier la Commission européenne pour l'état déplorable de nos centrales nucléaires : en imposant à EDF de vendre une part de sa production à prix cassés à ses concurrents, celle-ci préfère investir à l'étranger (où on ne l'embête pas) plutôt que de remettre d'aplomb un parc défaillant qui favorisera ceux-ci.

    Merci donc monsieur Barroso et consorts !!

  32. Née un 19-Août dit :

    @ Gilbert #231 :

    Non, Sarko est le président des riches, pour un gouvernement des riches, par les riches, pour les riches - pour faire une paraphrase célèbre. Nous avons été quelques uns à n'avoir jamais cru à son blah-blah qu'il serait le président des Français et surtout, du pouvoir d'achat (sauf du sien et de ses potes du Fouquet's, concédons que sur ce point, il ne s'est pas démenti). Faut pas être naïf au point de croire qu'il fera quelque chose dans l'intérêt général de son peuple (nous !) vu qu'il ignore totalement le sens même de cette expression.

    Et oui, il agit comme un VRP de base quand il s'agit de placer les avions des uns et les centrales des autres. L'intérêt général ? Il s'en fout. L'avis du peuple par référendum ? Il faut voir comment il a procédé pour nous imposer une version déguisée du TCE, rebaptisée Traité de Lisbonne, malgré notre NON en 2005.

    Sinon, d'accord avec vous : on peut combiner diverses sources d'énergie. Dans les années 50/60, le département des Alpes-Maritimes où je réside, était exportateur d'électricité grâce aux micro-centrales hydro-électriques installées sur nos cours d'eau. (Ce n'est plus le cas.)

    N'en déplaise aux partisans de la crrrrroâssssssance, il faudra en passer par la sobriété/simplicité volontaire. De toutes façons, on y vient, par nécessité, car les gens ont de moins en moins de moyens. A la maison, tout électrique, je m'habille plus chaudement l'hiver pour ne pas exploser ma facture d'électricité, par exemple. Je vis aussi très bien sans lave-vaisselle, sèche-linge, micro-onde, TV et tél portable. (Le congélateur, c'est utile quand même, pour pouvoir stocker les plats cuisinés qu'on fabrique nous-mêmes avec les légumes achetés localement et de saison.) Et comme on a de plus en plus souvent des coupures (vous avez remarqué ?), j'ai toujours un stock de bougies et d'allumettes !

  33. Jean-Mi 41 dit :

    Enfin quelqu'un et pas n'importe qui a osé parler d'une des véritables nouvelles pistes alternatives: la Z machine!
    #231Stéphane dit:16 mars 2011 à 21h31
    "[...] A la question : "Faut il sortir du nucléaire ?" (sous entendu, l'utilisation de la fission nucléaire qui produit des déchets radioactifs à vie longue) on ne peut que répondre : "oui ! bien sûr ! " [...]
    Le projet ITER – que j'ai pourtant défendu avec enthousiasme – est à arrêter car c'est en fait seulement un gouffre financier dont la technologie ne permettra jamais la réalisation de fusion nucléaire aneutronique propre qui nécessite des milliards de degrés, température atteinte récemment par les Z-machines aux US."
    Reste une question, pourquoi interdit-on ici à d'autres d'évoquer le moteur Minato ou les autres recherches de chercheurs isolés et qui fonctionnent déja très bien (ex: moteurs d'automobiles à hydrogène), et il y en a d'autres...

  34. Descartes dit :

    @Jean-Mi (#234)

    Reste une question, pourquoi interdit-on ici à d'autres d'évoquer le moteur Minato

    Parce qu'il y a longtemps que les êtres pensants ont cessé de croire au mouvement perpétuel. T'as pas entendu parler du principe de conservation de l'énergie (appelé par d'autres le 1er principe de la thermodynamique) ? Les affirmations de tout individu qui prétend avoir créé "moteur" qui viole ce principe fondamental devraient être traitées avec la plus grande méfiance...

    ou les autres recherches de chercheurs isolés et qui fonctionnent déja très bien

    Dis toi bien que si ces inventions fonctionnaient "très bien", leurs auteurs ne seraient certainement pas isolés. Barnum avait raison: "il y a un imbécile qui nait chaque minute". A force de se nourrir d'une idéologie qui rejette par principe l'expertise et de théories du complot, on finit par croire n'importe quoi. Par exemple qu'un professeur tournesol peut inventer dans son garage une machine qui produit de l'électricité à partir de rien, qui bien entendu ne trouve pas preneur à cause de la Grande Conspiration des Affreux et du méchant establishment scientifique trop conformiste pour l'accepter.

    Il est impératif de remettre en état cette précieuse machine que chacun de nous a chez lui, que certains appellent "détecteur de bobards" et d'autres plus simplement "bon sens". Alors arrête de nous casser les... oreilles avec les moteurs Minato et autres attrape-couillon du même genre si tu veux être pris au sérieux.

  35. humaniste dit :

    Vite même hors sujet.

    Jean-Luc Mélenchon a été fabuleux ce soir à Toulouse ; quel orateur, quel programme, quel homme, du Grand Mélenchon, comme on l'aime avec ses tripes, avec son coeur, avec tout l'humanisme qui le caractérise.
    Quel bon moment mais tellement trop rare.
    Quel fabuleux espoir.

  36. Jean-MI 41 dit :

    à Descartes 235
    Cher Monsieur, je me permets de vous rappeler qu'en leur temps, les savants croyaient en la génération spontanée, que la terre était plate, les scientifiques avaient démontré que plus lourd que l'air ne volerait jamais, que les voyageurs d'un train qui irait à plus de 30 km/h mourraient et que les idées d'Einstein et d'autres précurseurs n'ont pas toujours été accueillies autrement que comme des utopies. Si vous aviez vécu au moyen-age, auriez-vous imaginé les hologrammes? Je vous rappelle aussi que la nature réelle de l'univers et du nombre de ses dimensions n'est toujours pas résolue et quand je vois un proto qui fonctionne, je m'interroge. Ceci étant dit, restez à l'age de pierre ou du charbon si ça vous chante, mon objet est d'informer sous réserve de vérifications que chacun pourra faire à son gré et non de polluer ce site en polémiquant sans fin au risque de me faire webmasteriser, je vous laisse cette prérogative qui semble justifier votre existence.

  37. Thierry dit :

    à Jean Mi 47 @237
    Minato est un charlatan, voir ici http://www.lebardessciences.com/2010/01/minato-le-moteur-nippon-ni-bon/comment-page-1/
    un peu de recherche et de bon sens suffisent pour se faire une opinion.

  38. michel pernes dit :

    @humaniste
    Je confirme. J'y étais avec 11 personnes (pas des militants). Unanimité et pas que pour M Mélenchon. Le ton responsable sérieux et humaniste des intervenants les a enthousiasmé.

  39. guillot dit :

    lagnly @177

    Le journaliste de RMC s'est appuyé sur un extrait d'une première déclaration du PCF du 13 mars, que j'ai retrouvée.
    Voici l'extrait:
    "L’acceptabilité sociale de la filière nucléaire nécessite que celle-ci reste plus que jamais dans le domaine public qui doit garantir la transparence, l’indépendance de l’expertise, la qualité de réalisation des installations et de leur exploitation". C'est pour moi une déclaration catastrophique pour le PCF.

    Nous étions 150 à nous rassembler contre le danger nucléaire hier soir devant la préfecture d'Agen a l'appel de Stop Golfech asso appartenant au Réseau Sortie du Nucléaire, d'EELV, du NPA, de groupes libertaires(OCL,AL et CNT),d'ATTAC. Du front de gauche, une seule personne, militante de la GU.

  40. Daniel D. dit :

    @Jean-MI 41 : le problème de la sortie du nucléaire passe par une énergie de substitution économiquement viable, et elle existe.
    En 1949 le Docteur Laigret de l'institut pasteur a trouvé comment fabriquer du pétrole de manière artificielle, et potentiellement rentable. Le brevet a été déposé, les procédés étais validés, mais la mise en application industrielle ne s'est pas faite car la rentabilité du système n'étais pas drastiquement différente de celle du pétrole naturel. (le prix du brut a l'époque n'étais pas celui d'aujourd'hui)
    Le procédé étant de nature plutôt simple et adaptable, il permet de créer du pétrole a partir des biomasses, des rebuts ménagers,des graisses, des boues d'égouts et d'autres.

    Cela parais trop beau pour être vrai ? et pourtant c'est vrai, wikipedia, l'institut pasteurs entres autres confirment et la majorité des documents est accessible a tous sur internet, brevet inclus.
    Un lien vers le site que j'ai trouvé le plus complet a ce sujet là. Visitez le, et allez vérifier ailleurs les informations, je ne demande pas a être cru sur parole:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Laigret
    C'est faisable, et c'est une solution accessible rapidement si les moyens sont donnés. Les brevets de bases sont déjà accessible, il faudrait juste le souhaiter vraiment.

  41. Descartes dit :

    @guillot (#241)

    C'est pour moi une déclaration catastrophique pour le PCF.

    Catastrophique pour toi, peut-être. Mais en quoi serait-elle "catastrophique pour le PCF" ?

    @daniel D (#242)

    C'est faisable, et c'est une solution accessible rapidement si les moyens sont donnés. Les brevets de bases sont déjà accessible, il faudrait juste le souhaiter vraiment.

    Parfait. Monte un dossier, va voir un banquier et si "la solution est accessible rapidement" tu n'auras aucune difficulté pour trouver des investisseurs et construire ton usine. Imagine toi: un procédé pour avoir du pétrole abondant et pas cher à partir de déchets, quel investisseur pourrait refuser cela, au prix où est le baril ?

    Dis toi bien que des gens très intelligents et très compétents passent leur temps à décortiquer ce genre d'invention pour le compte d'investisseurs qui ont beaucoup d'argent et qui n'ont pas envie de passer à côté d'une affaire pareille. S'ils n'ont pas trouvé le procédé rentable, c'est qu'il doit y avoir une bonne raison (et ce n'est pas la Grande Conspiration...). Ce n'est pas que le procédé de Laigret ne marche pas. Il marche bien, et c'est lui qui est à l'origine d'un certain nombre de projets de récupération de la biomasse. Mais un procédé peut très bien marcher en laboratoire et ne pas être économique à l'échelle industrielle.

  42. Marcailloux dit :

    236 Descartes dit:
    Barnum avait raison: "il y a un imbécile qui nait chaque minute".
    Révisez vos opinions à ce sujet, maintenant, rien qu'en France, c'est au moins un par seconde !
    La preuve ?:..... 229 Harry Cover dit:
    Les Allemands savent par exemple fabriquer des maisons tellement bien isolées qu'il suffit de la châleur d'une bougie pour réchauffer les pièces !

  43. @ 227 rémi
    Il est exact qu'il y a une "langue de bois" ultra libérale, qui pourrait prêter à sourire, si elle ne faisait des ravages et ne jouait un rôle stratégique crucial (" capital " dirais-je...), dans le dispositif de désinformation sans lequel le système n'aurait pu déployer ses tentacules sur toute la planète.
    Le procédé, quasi chirurgical, est simple : prendre un mot à connotation "positive", en extraire le vrai sens profond (la "substantifique moëlle" aurait dit Rabelais), garder l'enveloppe et y injecter un sens exactement contraire à celui d'origine.Le procéde fonctionne aussi en l'inversant, avec un mot "négativement connoté". Le résultat est garanti puisque globalement ça a marché partout !
    Quelques exemples : les spéculateurs sont appelés investisseurs, un plan de mise au chômage de gens jettés à la rue est un "plan social", privatiser c'est "libéraliser", un ultra réac partisan obtu du grand bond en arrière devient "révolutionnaire", un démocrate progressiste défenseur de la justice sociale et des services publis est un "conservateur", un projet de nouvelle société basé sur un partage plus juste des richesses est "archaïque", un projet complètement inégalitaire et injuste, digne du milieu du XIXè siécle est "moderne", l'islamophobie devient "laïcité" etc... etc... Sans parler des mots qu'on supprime carrément du paysage médiatique dominant : intérêt général, nationalisation, peuple, et lorsqu'on ne peut le rayer complètement du vocabulaire, on le ringardise.
    Cette pratique est en fait gravissime : au fil des décennies c'est à un véritable lavage de cerveau mondial auquel on a assisté. Ca n 'est pas un hasard si la "grande distribution des mots" est devenu un quasi monopole de milliardaires ultra réacs : Murdoch dans le monde anglo-saxon, Bouygues, Lagardère et Dassault en France etc... Le citoyen transformé en petit mouton ne doit mettre dans son "caddie idéologique" que des mots labellisés ultra libéraux et langue de bois.

  44. Louis st O dit :

    218 @argeles39
    Ce qui me chagrine avec les pro nucléaires c’est que lorsque l’on parle d’énergie alternative c’est toujours comme le mentionne @argeles la comparaison du parc nucléaire avec un type de d’énergie, les éoliennes, le photovoltaïque, ou la géothermie non ce que l’on dit c’est que l’on veut une énergie alternative, DiVerSiFiée, il en existe beaucoup, même les petites unités individuelles qui existe aujourd’hui, mais pas seulement, tout est à inventer, développant la recherche, dans les années 64-65 EDF faisait des recherches sur les Marées et les Vagues avec des maquettes de plusieurs dizaines de mètres, pourquoi n’ont-il pas continué ? À cause du nucléaire et toutes les recherches ont été abandonnées pour les mêmes raisons… Aujourd’hui on voit le résultat.

    227 @Remi
    « Je voudrais évoquer un "produit dérivé" de la catastrophe nippone : les spéculations des boursicoteurs »
    Je ne sais pas si le mot est bien choisi, « boursicoteur », pour moi le boursicoteur et l’individu qui vient mettre une partie de ses économies en espérant en retirer un « petit » bénéfice. Alors que pour moi la bourse peut être comparée à un loto dont les gros CAC40 et autres gagnent à tout les coups le gros lot et dont les "boursicoteurs" sont les perdants qui alimentent la cagnotte.

    Non ce sont bien les Gros, traders et autres qui Jouent à la bourse et font chuter les actions Nippones, pas pour le plaisir, pour pouvoir acheter ces mêmes actions à bas prix.

    Il serait simple d’arrêter cette spéculation, qui a déjà été pratiqué en d’autre temps, fermé la bourse en attendant que ça se calme, mais les rapaces sont là et leur cupidité est trop grande.

  45. Jean-Mi 41 dit :

    Je tiens à remercier # 242 Daniel D et #239 Thierry qui ont adopté une approche autre que la simple rentabilité économique des protos et donné des sources.
    C'est d'ailleurs cette rentabilité économique qui a été un élément du choix du nucléaire pour la France. Je suis un vrai scientifique, n'en déplaise ! La Z machine est indiscutable! Quant au bon sens il faut lui préférer la démarche scientifique pure. Le bon sens avait-il prédit que 2 vitesses ajoutées donneraient la même vitesse limite (c de la lumière) "et que plus on va vite, plus le temps est court" et que de ce fait l'on est obligé de réajuster les horloges pour les satellites GPS ?. En ce qui concerne la conservation de l'énergie, Jacques Vallée avait évoqué (La Cynergétique, vers 1971 je crois) que ce qu'on appelait le vide était peut-être une sorte d'énergie potentielle. Les scientifiques de haut niveau se reposent la question aujourd'hui. Si le principe de conservation de l'énergie est valable en tout système, reste à savoir exactement dans quel système on se trouve, c'est pour cela que j'ai parlé des dimensions de l'univers, 5, 6 ou 11 comme l'exige la théorie des super cordes, en fait on n'en sait rien!
    Comme je l'ai déja dit je n'ai pas l'intention de polluer ce blog en polémiquant, donc je ne dirai,plus rien à ce sujet.

  46. Meligh dit :

    @Marcailloux #244

    Barnum avait raison: "il y a un imbécile qui nait chaque minute".
    Révisez vos opinions à ce sujet, maintenant, rien qu'en France, c'est au moins un par seconde !
    La preuve ?:..... 229 Harry Cover dit:
    Les Allemands savent par exemple fabriquer des maisons tellement bien isolées qu'il suffit de la châleur d'une bougie pour réchauffer les pièces !

    Pour le coup des maisons bien isolées c'est vrai, mais il est également pris en compte la chaleur dégagée par le corps des habitants et leur différentes activités (appareils électroménagers, etc).
    Il suffit de bien concevoir le bâtiment (isolation) et de recycler tout l'air qui sort (échangeurs performants). C'est le principe des maisons passives (le concept est suédois).
    Pour le coup c'est toi qui passe pour l'imbécile.

  47. maurice dit :

    "L’acceptabilité sociale de la filière nucléaire nécessite que celle-ci reste plus que jamais dans le domaine public qui doit garantir la transparence, l’indépendance de l’expertise, la qualité de réalisation des installations et de leur exploitation".

    Aucune remise en cause de la filière nucléaire... mais quelle est au juste la position de Front de Gauche à laquelle le PC appartient ?

  48. Marcailloux dit :

    249 à Meligh
    Dès que l'on exprime un point de vue,on devient forcément l'"imbécile" de quelqu'un- notez les guillemets pour un mot que je n'ai pas directement employé.
    Ceci dit, dans le débat qui nous concerne, ce qui me gène, intellectuellement parlant, c'est, d'une part, cette référence permanente à l'Allemagne, comme si la France, elle, était peuplée d'imbéciles, et d'autre part sur le fait que de telles réalisations existent en France, construites sans l'aide des Allemands, mais qu'elles s'adressent toutefois à des utilisateurs qui acceptent des conditions de confort qui ne correspondent pas vraiment aux exigences et aux habitudes de la très grande majorité des citoyens.
    En spéléologie, cette technique est régulièrement employée. Dans l'habitat, des cas particuliers avérés ne font pas une vérité universelle.
    Il en est de même pour des expériences réussies sur des véhicules, mais qui ne peuvent pour diverses raisons, pas être généralisées.
    Cela n'exclue pas l'absolue nécessite d'une politique drastique d'économie d'énergie.
    Nous sommes sur un blog politique, celui de Jean-Luc Mélenchon, pas sur celui du professeur Nimbus.

  49. Louis st O dit :

    @Descartes

    C’est plus fort que vous, toujours cette condescendance vis-à-vis des commentateurs qui ne pensent pas comme vous, @Daniel D parlait de biomasse, mais vous devez savoir, vous qui savait tout que la recherche sur les micros-algues, qui, outre des taux de rendement exceptionnels même en plein désert, ont le second avantage d’être friandes de CO2… et n’ont besoin que d’eau et de soleil pour de nourrir, peut quadrupler en un jour, dépolluer l’atmosphère et fournir du carburant à volonté.
    D’ailleurs des utopistes tel que les pétroliers Chevron et Shell. Récemment, Boeing a commencé une collaboration avec Virgin Fuels et General Electric pour développer ce nouveau biocarburant et la France participe également à cette ruée vers l’or vert avec le projet Shamash dirigé par Olivier Bernard, chercheur à l’Inria.
    Mais bon la biomasse ça n’existe pas. Donc je ne vais pas vous donner « les liens ».
    Il suffit de taper sur google.

    @Marcailloux comme le dit @Meligh « la maison passive » concept suédois existe ou l’exemple de la bougie a même été montré à la télé, Mais sans considérer cet exemple, il faut très peu d’énergie pour la chauffer… donc avant de traiter les gens d’imbéciles tournez la langue 7 fois ou prenez la souris et cherchez.

  50. Nicolas B. dit :

    @ Marcailloux et Descartes : Comme aurait pu dire Coluche, "on est toujours l'imbécile d'un autre". Ce Blog n'a pas pour vocation de traiter les intervenants de petit noms d'oiseaux. Si on n'est pas d'accord il y a d'autre moyen pour le dire.
    Merci à Meligh @249 d'avoir rectifié, à propos des maison passives.


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