06mar 11

Médias et sondages font la campagne des Le Pen. Pendant ce temps l'Europe prépare un coup d'Etat social.

Sondage et bidouillage

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Encore une grosse manipulation pré-électorale. Une « enquête d’opinion », en pure bidouille, affirme que Le Pen est en tête du premier tour de l’élection présidentielle de 2012. Bien sur pas un mot des résultats possibles des cantonales qui ont lieu dans quinze jours. Les voyous qui mènent ce genre de diversion craignent trop d’être démentis de leurs affirmations depuis des mois sur la « percée spectaculaire de Le Pen » par cette élection qui arrive. Il leur faut donc botter en touche loin devant pour sauver leur roman. Et sauver aussi le diable de confort, l’arme de destruction massive du débat politique, que représente la peur du loup et son corollaire abrutissant : le vote utile. J’en parle, avec dégout et colère.

En ce 8 mars, Martine Billard a interpellé le gouvernement à l'Assemblée nationale sur les droits des femmes :

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Il ne faut pas céder aux agitations sur la méta-réalité de l'univers des sondages. Il faut rester dans le présent du réel. Je prends donc le risque de parler aussi de choses graves qu’il faut expliquer puisque la foire informative n’en a que faire. Je parle de ce qui se prépare en Europe pour les prochains mois avec le pacte de compétitivité.

Vous verrez. Les apprentis sorciers médiatico-sondageurs iront jusqu’au bout de leur sale besogne. Leur campagne pour Marine Le Pen l’aidera considérablement. Vous vous souvenez des émissions à répétition d’Arlette chabot exaltant sur le service public les thèmes racistes et xénophobes sous couleur de les mettre en débat ? Vous avez à l’esprit la répétition des sondages bidons à 800 personnes interrogées « selon la méthode des quotas », par téléphone, ou en ligne, avec leurs coefficients multiplicateurs bidouillés répétant en boucle la fable d'une percée foudroyante du Front National ? Vous vous rappelez de l’amalgame du Front de gauche au Front national ? Et de moi aux Le Pen ? Et la mise en scène par des médias répétant en boucle le bobard d’une extrême droite « laïque » ? Sans oublier l’apologie de l’appétissant Dominique Strauss-Kahn et son FMI comme seule alternative possible à l’interminable calvaire social du Sarkozysme. Tout ça, et combien d’autres choses, parmi les insanités du système médiatico-sondagier connait à présent une apothéose. Un sondage « en ligne » prétend que Le Pen est en tête du premier tour. La valeur de cette « enquête » est à peu près égale à la consultation des viscères de poulet par les prêtres augures de la Rome antique. Le sondage est « en ligne ». Une « enquête » par internet ! Cela signifie entre autres choses que personne ne peut certifier que les réponses sont bien faites par ceux à qui on pose la question « selon la méthode des quotas ». Et sans qu’on sache davantage quels bidouillages, coefficient multiplicateur, redressement, et autres salades pourries sont à l’œuvre dans la fabrication de cet "évènement". Ce que l'on sait c'est que cet institut de sondage recrute ses sondés en leur promettant "d'influencer les décideurs" et en leur offrant des prix et des cadeaux. Inutile de dire que sur une telle base, à supposer qu'on accorde de la valeur aux sondages "en général", ceux là par contre ne méritent rien d'autres que du mépris.

A présent nous voici avec un sondage sur les bras que les animaux médiatiques vont ruminer pendant des jours et des jours nous obligeant à discuter un fait qui est leur propre fabrication. Ca a commencé ce samedi. Je ne savais rien du sondage, puisqu’il n’était pas publié. Mais déjà je devais répondre à une nuée d’insectes médiatiques qui se jetaient sur moi pour me tirer un commentaire et faire vivre cette information. Je m’en veux d’avoir répondu à deux nuisibles sans y avoir regardé de plus près ni bien préparé mes mots. Il est vrai que je n'arrivais même pas à y croire. Bien sûr, notre manifestation pour les droits des femmes, ils n’en avaient rien à fiche ! Sinon pour introduire leur question sur le mode faussement subtil et clin d’œil doucereux de cette engeance : « aujourd’hui c’est la journée des femmes et il y a une femme qui fait parler d’elle etc. etc. ». Une pseudo réalité, celle d’un sondage plutôt qu’une réalité, celles des gens réellement mobilisés dans la rue pour défendre une opinion. Voilà toute notre époque.

En quoi est-ce très dangereux ? On le sait depuis le début de l’existence de ce genre de trafic. C'est bien pourquoi, par exemple, Beuve Méry, le fondateur du "Monde" ne voulait pas que son journal publie de sondage à l'époque où cette invention arriva des Etats Unis. Pourquoi cet outil est-il un artefact ? A l’entrée, le questionnaire et la façon de questionner biaise les réponses. Au milieu, le redressement des résultats bruts obtenus de cette façon est une alchimie de rebouteux. A la sortie, la répétition du résultat crée une réalité même si elle n’existait pas avant. Les ouvrages de référence sur ce thème ne manquent pas. Ceux qui établissent le caractère scientifique de ces enquêtes n‘existent pas, tout simplement.

Le premier fabricant de tout cela c’est Sarkozy lui-même, évidemment. Sa politique. Mais il y a aussi la pourriture progressive de la sphère politique dans le refus d’imaginer quoique ce soit de différent que les fadaises comme « l’Europe qui protège », le marché « horizon indépassable », l’austérité pour tous, et ainsi de suite. Sans oublier l'incroyable intolérance et violence permanente contre tout ce qui tient tête au système. Tout cela jette dans les bras du néant des masses de gens. Et devant le chaos, confortés par le chef de l’Etat lui-même dans l’idée que le problème ce sont les immigrés et les dangers de l’islam plutôt que le système financier, tout un pan de la droite « d’en bas » se dit  « puisque c’est ça, alors autant aller aux plus durs et à ceux qui n’ont pas des casseroles aux fesses, des cigares, des voyages en avions et tutti quanti ». Bref, il y a bien toute une droite qui préfère dorénavant l’original Le Peniste à la copie Sarkozyste.

Mais le système qui met en scène cette histoire pour faire vendre du papier et créer des débats bidon est lui en encore plus criminel. Bien sûr, tout est dans la bataille politique. Mais nous devons aussi avancer dans notre mise en cause des méthodes manipulatoire des sondeurs. Nous devons exiger le vote à l’assemblée de la loi Sueur sur les sondages. Elle a été adoptée à l’unanimité du Sénat, contre l’avis du gouvernement, et impose des règles de transparence sur le financement et les méthodes d’enquêtes des instituts de sondage. Aujourd’hui ces instituts font un travail souterrain impressionnant pour empêcher cette loi d’être votée à l’assemblée et ils font tout pour la dénaturer. On sait où est notre devoir.

Ca va être rude. Le nouvel assaut de "l’Europe qui protège" contre les travailleurs ne va pas être simple à contrer. D’abord parce que la procédure d’adoption du coup d’état social est très complexe. Et les gouvernants feront tout pour qu’il n’en soit pas question publiquement. Tout pour que le débat n’ait pas lieu ou soit rendu totalement opaque et incompréhensible. Ensuite parce que la social démocratie européenne va couvrir l’opération de ses brouillards de mots mielleux. Voyez quand le PS français pour s’opposer au « pacte de compétitivité » de l’Europe libérale propose un original « pacte de compétitivité et d’emploi ». Encore cette version gentillette n’est elle pas définitive. Il lui reste à passer à la moulinette de la prochaine rencontre du Parti Socialiste Européen. Et là, c’est sérieux. Y siègent des néo bolchevick bien connus : le grec Papandréou, l’espagnol Zapatero et le portugais Socratès. Ceux là sont au pouvoir et en mal d’amour avec les agences de notation et leur note trois A. Leur audace ne peut aller bien loin puisqu’ils ont renoncé à affronter le système financier. Nous avons donc un rude devoir d’explication. Chacun doit y prendre sa part. Je le fais ici. Bientôt les partis du Front de gauche vont s’avancer dans l’arène. Commençons donc par l’exposé du problème posé.

Sans doute vous souvenez vous de mes explications ici même sur ce qu’est le semestre européen. Il s’agit d’un mécanisme qui permet à l’Union Européenne de contrôler les projets de budget des états membres avant même qu’ils soient examinés par leurs députés. Le Front de gauche a déposé à l’assemblée nationale en France, comme l’ont fait nos camarades au Portugal et en Allemagne, une proposition de loi pour affirmer la souveraineté des assemblées contre ce dispositif. On se souvient que la droite, les Verts et le PS, sauf l’unique vote d’Henri Emmanuelli, ont voté contre notre proposition. Bon. Notre chère Union qui protège vient de franchir une étape. Si le « Semestre européen » permet de contrôler les budgets nationaux, il faut tout contrôler "ex ante". C'est-à-dire avant même que le projet de budget soit rédigé et qu’il passe devant le tribunal libéral européen. Voici la phrase qui annonce cette nouvelle, dans le parler confus typique de l’union européenne et de ses traductions approximatives de l’anglais. Si ca vous saoule sautez les lignes qui suivent je les ai résumées à l’ instant. "Conjugué aux lignes directrices intégrées "Europe 2020", il (le Semestre européen) jette les bases d'une coordination ex ante au sein du Conseil et donne un fondement aux orientations formulées par le Conseil européen à l'intention des États membres en vue des stratégies globales qui seront présentées dans les programmes de convergence et de stabilité et les programmes nationaux de réforme. Ces orientations contribueront aussi à affiner la préparation des budgets nationaux pour 2012." 

Pour avoir un avant gout, en supposant que vous ne soyez pas déjà largement sur vos gardes, voici ce qui est dit sur la fiscalité par exemple, qui n’est portant pas du domaine de compétence de l’Union. "S'il reconnaît que les questions relatives à la fiscalité sont du ressort des États membres, le Conseil considère néanmoins que dans les cas où il s'avère nécessaire d'augmenter la pression fiscale, il convient de préférence d'accroître les impôts indirects et d'élargir la base d'imposition." Tout le monde comprend : davantage de TVA. Et surtout pas d'impôts ciblés sur les plus hauts revenus. "Dans la mesure du possible, la charge fiscale pesant sur le travail devrait également être réorientée vers d'autres facteurs afin de stimuler l'utilisation de main-d'œuvre et de créer les conditions de la croissance." Cette consigne quand elle arrive chez les libéraux en France est habillée de mots ronflants. C’est la pseudo « TVA sociale », ou mieux encore la prétendue « TVA anti délocalisation » chère au patron du groupe UMP, monsieur Christian Jacob. Je le mentionne pour que mes lecteurs comprennent un mécanisme spécialement pervers de l’action de la droite. Quand elle fait mine « d’avoir une idée » pour la France, quand celui-ci où celle-là arrive la bouche en cœur comme s'il venait d’inventer l’eau chaude, dites vous que le plus souvent il ne fait que répéter en Français ce qui est déjà écrit en anglais à Bruxelles dans les notes des lobbies libéraux. 

Je reviens sur les décisions de notre chère « Europe qui protège ». La consigne qu’elle donne pour faire passer la nouvelle étape du rouleau compresseur libéral est claire : transposer au plus vite les conditions du semestre européen dans les lois nationales. Ca ne va pas être aussi simple partout que ca le sera en France du fait de la complicité de l’UMP et du PS pour tout avaler. N’empêche. Cinq règlements qui doivent être intégralement transposés dans le droit national et une directive seront proposés pour le sommet des 24 et 25 Mars prochains. On y retrouve des idées très brutales. Exemple : sanctionner plus tôt et de façon automatique les États membres qui ne se conforment pas aux règles du Pacte de stabilité. Automatiquement ! Une sanction automatique à tout un peuple venant d’une commission non élue ? Comment une chose pareille est-elle possible dans une démocratie ? Comment une chose pareille est-elle possible face à la souveraineté des états nations ? Pour que ça ait l’air d’une décision collective, quoique ce soit automatique, les eurocrates ont inventé une nouveauté. La « règle de la majorité inversée » ! Simple, non ? Non pas vraiment. C’est obscur comme tout ce qui vient d’Europe. Voilà comment ça marche : une proposition de la Commission d'imposer une amende à un Etat membre sera considérée comme adoptée sauf si le Conseil la rejette à la majorité qualifiée.  Ha ! Ha ! Ha ! Elle est bonne pas vrai ! Comme ça tous les lâches style Papandréou, tous les gouvernements Strauss-Kahniens et sociaux libéraux auront un prétexte quand le coup de massue leur tombera dessus : « On n’a rien dit parce qu’on n’avait pas de majorité pour empêcher ça ! ». Ce n’est pas du tout un petit changement. C’est une contre révolution. Car aujourd'hui le conseil doit l'approuver à la majorité qualifiée pour que la procédure soit enclenchée.  C'est donc un renforcement considérable du pouvoir arbitraire de la Commission face aux Etats nations et aux peuples qui vient d’être acté. Comprenez bien si la règle affiché est de "déclencher la sanction de façon plus automatique", c'est comme si on disait : le projet de loi Fillon est adopté sauf si les 2/3 de l'Assemblée nationale votent contre !

Ne croyez pas que ce soit la seule procédure qui soit choquante. C’est la politique au service de laquelle cette violence a été imaginée qui est le plus grave. Car il a été décidé le 28 Octobre 2010 que l'Union Européenne pouvait procéder à des sanctions si la Commission considère que la politique économique d’un Etat nation est "‘‘gravement'' pas conforme aux grandes orientations des politiques économiques de l’UE, ou si elle risque de compromettre le bon fonctionnement de l’union économique et monétaire". Donc si un gouvernement de gauche arrive et veut avoir une politique de relance des salaires, ce qui est considéré officiellement comme une bêtise par monsieur Trichet, la commission pourra sanctionner ce pays ! Je donne cet exemple car la liste des cas de sanctions s’est élargie à la faveur de cet épisode dans le sens d’un durcissement du pacte de stabilité de triste mémoire.

Par exemple le texte prévoit de sanctionner suivant le critère de la dette même quand le déficit est dans les clous ! Donc on peut être sanctionné pour déficit excessif mais on peut l’être aussi quand ce déficit n’est pas excessif mais qu’on emprunte trop ! "Les États membres dont la dette excède 60% du PIB seront tenus de prendre des mesures pour réduire leur dette à un rythme prédéfini, même si leur déficit est inférieur à 3% du PIB". Autre nouveauté, étendre la surveillance de la Commission à la balance commerciale et à la balance des paiements des pays de l’union. La Commission n'est plus chargée uniquement de la surveillance budgétaire, à savoir le déficit et la dette. Elle pourra proposer des amendes aux Etats membres "en situation de déséquilibre excessif" : qui importent plus qu'ils n'exportent ou inversement. Il n'y a pas de définition précise du "déséquilibre excessif" : son appréciation semble être laissée à la Commission, avec l'aide "d'indicateurs économiques". Ca rappelle le débat du G20. On fait le pari que les pays excédentaires comme l’Allemagne vont s’arranger pour rester à l’abri comme ils l’ont fait au G20. 

Bilan. Quoique vous fassiez et quelque soit votre situation nationale, vous n'échapperez pas aux coupes budgétaires. Vous êtes un Etat membre en situation budgétaire normale ? Vous devez quand même « assainir » votre budget. Le Conseil déclare: "il est de la plus haute importance pour tous les États membres de veiller à maintenir la dette publique à un niveau supportable". Pour cela, une seule solution selon lui  "annoncer et mettre en œuvre des plans d'assainissement crédibles et détaillés, qui requièrent, dans la plupart des cas, des ajustements budgétaires structurels annuels nettement supérieurs à 0,5% du PIB, et qui viendront s'ajouter aux réformes des régimes de retraite, des systèmes de soins de santé et des marchés du travail." Même les biens portants sont des malades qui s’ignorent selon le grand quartier général libéral. Tout le monde doit être saigné, quelle que soit son état, sa maladie ou sa bonne santé ! 

Vous êtes un Etat membre en situation de déficit "excessif ou connaissant de graves difficultés financières" ? Là c’est parfaitement clair : c’est grave et la main qui soigne est coupante ! La langue pour le dire, elle est toujours aussi pâteuse. Lisez cette merveille de clarté : "En ce qui concerne les États membres faisant l'objet d'une procédure concernant les déficits excessifs, les objectifs à atteindre en matière de déficit et les ajustements structurels devraient être pleinement compatibles avec la correction en temps utile des déficits excessifs et ne pas entraîner de report des ajustements nécessaires." Donc ceux qui feraient les malins du genre encore « cinq minutes docteur » n’ont aucune chance d’attendrir le bourreau. Et pour que la peinture soit nette voici la deuxième couche : "Les États membres qui présentent des déficits budgétaires structurels de très grande ampleur ou un niveau d'endettement public très élevé ou en augmentation rapide devraient anticiper leurs efforts d'assainissement budgétaire. Tel devrait être le cas en particulier des États membres connaissant de graves difficultés financières". Et vous là qui faites les malins avec des perspectives de croissance qui sont bonnes ? Pas de remise de peine pour vous non plus ! Il faut au contraire en profitez pour accélérer l'assainissement !  C’est écrit avec fermeté : "Si la croissance économique ou les recettes s'avèrent plus élevées que prévu, il convient d'accélérer encore l'assainissement budgétaire."

On doit bien comprendre que tout ceci ne vise pas seulement la façon d’organiser le budget des Etats. Ce n’est pas juste une question de technique budgétaire. L’affaire s’enracine dans les rapports de force entre le capital et le travail pour le partage de la richesse produite. "Les abattements fiscaux, les formules souples de travail et les structures de garde des enfants devraient être conçus de façon à faciliter la participation au marché du travail et à augmenter le nombre d'heures travaillées." Augmenter le nombre d’heures travaillées c’est clair ? Travailler plus. Mais est-ce pour gagner davantage ? Evidemment non. "En vue d'améliorer la compétitivité, les États membres devraient favoriser une évolution du coût de la main d'œuvre qui soit compatible avec la situation économique et l'état du marché du travail au niveau local, les tendances à moyen terme en matière de productivité, ainsi que la nécessité de corriger les déséquilibres actuels." Avec une telle liste, ce n’est pas demain la veille que la paye va augmenter !

Travailler plus longtemps, cela concerne non seulement la semaine de travail mais évidemment la durée au travail sur toute une vie. Revient donc la question des retraites dans ce document du Conseil européen. "L'assainissement budgétaire devrait aller de pair avec des réformes destinées à garantir la viabilité et l'adéquation des systèmes de retraite, notamment en augmentant l'âge effectif du départ à la retraite et en liant plus étroitement l'âge de la retraite et/ou les prestations de retraite à l'évolution de l'espérance de vie, en limitant le recours aux régimes de retraite anticipée qui risquent de réduire l'offre de main-d'œuvre ". Dites merci à « l’Europe qui protège » et nous « permet de sauver notre modèle social ». Et comme si ça ne suffisait pas, évidemment, voici des recommandations en faveur des fonds de pension, tout à fait en phase sans doute avec la défense de ce modèle social, qui sert de refrain aux discours de la droite et des sociaux libéraux Strauss-Kahniens. "Si les régimes publics de retraite continuent de jouer un rôle important, il y a lieu de promouvoir l'épargne privée, et notamment les régimes relevant du deuxième pilier qui pourraient constituer un complément utile en augmentant les revenus des retraités". 

Pas une des tartes à la crème qui jalonnent notre chemin de croix libéral ne manquent dans ce texte qui fonctionne comme un manifeste de guerre sociale. Ainsi, une fois de plus l’antienne sur les « rigidités ». Vous savez comme moi ce que ce mot gentillet veut dire sous son masque raisonnable. "Les rigidités qui font obstacle à l'ajustement de la compétitivité doivent être éliminées". De quel genre de rigidité s’agit-il là ? Evidemment de celle qui réglemente le travail humain. Il s’agit du code du travail. "Le Conseil estime qu'il convient, le cas échéant, de faire le point sur les organismes du marché de l'emploi, ainsi que sur la législation relative à la protection de l'emploi, et, au besoin, de les réformer, dans le but de réduire les rigidités du marché du travail et de favoriser la participation à celui-ci". Je suis désolé de vous infliger une prose aussi épaisse et mal rédigée. Mais cela vous permet de mieux comprendre aussi ce que je vous explique d’habitude à propos de ces textes européens qui vous tombent des mains et pour lesquels il faut un effort d’attention double du fait de leur style !

Cette réforme des codes du travail nationaux en vue d’une plus grande flexibilité, ce passage de la gestion budgétaire à la lutte de classe n’a pas de limite. Seules les trouvailles varient pour emballer avec des mots piégés les mauvais coups. Ainsi quand « l’Europe qui protège » prétend vouloir transformer les droits sociaux en "incitations au travail"? Voyez. "En règle générale, les prestations de chômage devraient être revues afin de s'assurer qu'elles fournissent des incitations au travail". Et comment ? Tout le monde devine que ce n’est pas avec tendresse. "Il y a lieu de s'attacher en particulier à accroître l'attrait du travail et à réinsérer les chômeurs sur le marché du travail. Pour réduire les risques d'exclusion à long terme du marché du travail, il convient que les prestations soient étroitement liées aux formations suivies et/ou à la recherche effective d'un emploi". Ce texte vous dit que si vous êtes au chômage depuis longtemps c’est de votre faute et qu’il faut vous surveiller pour savoir si vous vous formez vraiment et si vous cherchez vraiment du boulot, tas de fainéant que vous êtes. Dites merci.

Face à cela nous ne restons pas inertes. Le PGE s'engage pour la lutte contre la précarité. Ce week end se tenait à Porto au Portugal la première réunion du Parti de la gauche européenne dont le parti de gauche, le parti communbiste français et la gauche unitaire sont membres et qui est d'ailleurs présidé par l'un des notres, Pierre laurent. Cette rencontre. Pas moins de douze partis membres du PGE étaient présents à cette réunion ainsi que de nombreux représentants des mouvements sociaux et des syndicats portugais. Au coeur des discussions : la question du combat contre la précarité. On sait que le Parti de Gauche, en France, fait de cette question le coeur de son analyse pour la contre offensive face aux libéraux. Beaucoup d'intervenants ont considéré qu'il s'agissait là de la lutte centrale que la gauche européenne devrait mener dans les mois et les années à venir. Des personnalités comme Manuel Carvalho da Silva (secrétaire général de la CGT portugaise), Ulisses Garrido (exécutif de la CGT Portugaise), Adriano Campos et Critina Andrade de la FERVE (mouvement des jeunes précaires) et des "Précaires Inflexibles", ont interpelé le PGE dans ce sens. Il faut dire l'événement du PGE arrivait dans un contexte particulier. Samedi prochain aura lieu, à Lisbonne et à Porto, une grande manifestation de lutte contre la précarité. Pas moins de 10 000 personnes sont attendues dans les rues. Un événement au Portugal! Leila Chaibi, notre nouvelle secrétaire nationale à la lutte contre la précarité, sera parmi les manifestants. Au terme des travaux, le PGE a décidé de faire de cette inititiative une campagne européenne "pour le travail digne et contre la précarité" comme l'a souligné Miguel Portas, responsable international du Bloco de Esquerda, chargé de conclure la réunion. Francis Wurtz a pour sa part indiqué que le fonds de développement social et de solidarité qu'il souhaite proposer à la Commission européenne serait dédié à la lutte contre la précarité tout comme la campagne de récolte du million de signature nécessaire pour pouvoir faire cette proposition. Ronald Janssen, représentant de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) a, lui,  insisté sur la nécessité de mener une bataille contre "la guerre en quatre faite aux salaires dans l'Union européenne". Les quatre axes étant : le Fonds européen de stabilité financière UE-FMI qui permet la casse sociale en Grèce et en Irlande, le Semestre euopéen et son pendant pour l'emploi (article 148 du Traité de Lisbonne), le Pacte de compétitivité Sarkozy-Merkel et le paquet de surveillance financière permettant de sanctionner tout déséquilibre budgétaire. Il est vrai que la précarisation des citoyennes et des citoyens est au coeur du projet des eurocrates qui nous gouvernent comme le Parti de Gauche a eu l'occasion de rappeler durant cette réunion publique. En conclusion de la conférence de presse qui clôturait une après-midi de travail particulièrement dense, Marisa Matias, vice présidente du PGE a lancé deux mots d'ordre pour la campagne à venir: "L'Europe ne se fera pas sans les citoyens" et "Travail et précarité ne doivent plus pouvoir se conjuguer ensemble". Place à la lutte citoyenne contre la précarité au Portugal et dans toute l'Europe donc!


338 commentaires à “Sondage et bidouillage”
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  1. dominique louis dit :

    Bien que ce sondage soit assurément bidonné et largement surmédiatisé, il révèle 2 idées fortes (tellement fortes qu'elles échappent à tous ceux qui regardent la mousse sans voir la vague, je pense autant aux journalistes qu'aux participants à ce blog):
    - le total des voix de droite se situe vers les 60%: la gauche reste scotché à un niveau incroyablement bas (pas plus de 40%) bien que la droite soit au pouvoir et totalement discrédité sur les solutions qu'elle peut apporter à la crise. Il y a plus qu'un doute sur la capacité de la gauche à représenter une vraie alternative: le fait que les politiques les plus antisociales en Europe soient portées par des gouvernements de gauche (Grèce, Espagne, Irlande avec le succès électoral: l'équivalent local du PS à 15%) joue sans doute un rôle dans ce profil bas.
    - la seule alternative crédible et claire est nationaliste (pas simplement populiste): on ferme les frontières et on revient aux anciens francs. Tout le monde comprend. Je pense personnellement que c'est absurde parce que j'ai quelques notions d'économie, mais je comprends qu'un quart des français peut penser que c'est LA solution. Et je pense que cela peut encore monter. J'entends toujours les mêmes commentaires superficiels sur le FN (raciste, fasciste...). On décrète l'anathème et cela évite de se poser des questions. Eh bien non: la réalité c'est que le repli nationaliste est la solution portée par le FN, et sur ce créneau il est seul et lisible. Tout ce qui va se passer avec le pacte de stabilité (en clair, nous ne serons plus maîtres chez nous) et les menaces très inquiétantes sur l'euro (Emmanuel Todd pense que la monnaie peut s'effondrer en 2011: c'est pas un petit blogueur ce type, et j'ai vu pas mal d'économistes sérieux dire la même chose dans le Monde) ne peut que renforcer ce sentiment que le nationalisme est la seule solution.

    Après, l'histoire n'est jamais écrite: la gauche peut apporter du sens à un autre espoir. Il reste 15...

  2. fabrice loi dit :

    @vergnes 244
    (...)n’ayant cesse de répéter UNITE, UNITE sans jamais en aborder le contenu précis et la nature des alliances.
    Tout ceci est confus et contradictoire et ne peut créer une base claire à une unité de la gauche anticapitaliste.
    Cette confusion ne peut être attractive pour les classes populaires et ne représente en rien une nouveauté et une alternative différente de ce qu’ a pu être l’Union de la Gauche ou la Gauche Plurielle…avec les résultats que l’on connait en 2002.

    Si vous permettez, la gauche plurielle a un bilan intéressant (et, oui, très schyzo). Le discours unitaire tôt ou tard révélera des faiblesses (ou traîtrises, parfois), d'accord. Mais la supposée pureté de la politique n'a jamais existé! Pas plus que celle des leaders. Quand même, flûte ! L'important, c'est le progrès réel. L'urgence n'est pas un vain mot. Et les grands écarts très très acrobatiques quant au bilan de Mitterrand et des alliances à gauche sont dictés par l'urgence. S'il y en a qui croient à tel ou tel homme, paix à eux, ça les bouge et tant mieux. Il faut agir, et vite. Et sortir de la paléogauche. Le FdG fait ça, non ? Quelques ambiguïtés et traits d'union ne sont pas graves si, pour finir, les gens de gauche avancent et évitent de rester chez eux, surtout le jour du sacro-saint second tour de 2012.

  3. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    Jonction idéologique UMP/FN : de plus en plus évidente...

    Chantal Brunel, députée UMP, a une idée:
    "Montrons que nous nous avons des solutions, renvoyons les immigrés dans des bateaux"

    (Le Point. 8/3/2011)

  4. VERGNES dit :

    @fabrice loi 253

    Mais la supposée pureté de la politique n'a jamais existé ! Pas plus que celle des leaders. Quand même, flûte ! L'important, c'est le progrès réel. L'urgence n'est pas un vain mot.

    Ce n'est pas une question de pureté, mais de clarté politique. Le plus important ce n'est pas seulement le progrès réel, mais sa pérennité. Or nous sommes en pleine régression sociale (çà c'est clairement assumé par le personnel politique de droite au service de la finance, et combattu plus que mollement par une gauche d'accompagnement qui ne voit pas d'autre horizon que le capitalisme).
    Ne pas rompre clairement avec cette "gauche", c'est une fois encore, une fois de plus créer des illusions (quoique de moins en moins, ce qui explique en partie la montée du FN) que les conquêtes sociales perdues ces dernières années pourraient comme par miracle être remises à l'ordre du jour par le seul fait électif, alors qu'elles avaient été conquises par la lutte de nos aînés.
    L'indépendance totale vis à vis du PS et de ses satellites, créerait un véritable électrochoc dans le paysage politique traditionnel. Cela rebattrait les cartes. L'unité de la gauche anticapitaliste peut se faire sur cette base, non pour se satisfaire de peser sur le PS mais pour peser sur la réalité politique du pays.
    Et cette réalité politique s'appuie sur un sentiment grandissant que le capitalisme n'est pas la solution mais le problème. Que la lutte des classes est une réalité bien vivante, que les tenants du pouvoir, eux-mêmes, n'ignorent pas en la nommant pudiquement "fracture sociale" ou la France d'en bas et la France d'en haut.
    Alors oui bien sûr cette rupture avec cette "gauche" de gouvernement peut inquiéter.N'est-ce-pas prendre le risque de faire passer la droite ? La gauche serait malgré tout un moindre mal ?....Et à chaque élection on se posera ces mêmes questions culpabilisantes...en attendant la prochaine élection.A force d'attendre :montée de...

  5. Dubito dit :

    Les sondeurs eux-mêmes ont toujours reconnu que la "marge d'erreur" de leurs productions allait de -2% ou -3% à +2% ou +3%. Par conséquent, leur dernier sondage (en supposant qu'il ait une valeur !) n'a nullement établi de classement en tête de qui que ce soit, comme le répètent les perroquets médiatiques. Alors, poubelle, et passons aux choses sérieuses !

  6. Toto dit :

    L'orgie de sondages de la part des médias est aussi symptomatique de l'état d'une profession qui travaille mal : Elle n'enquête plus. Elle se satisfait de chiffres qu'elle commande, pondère à sa guise en fonction de sa volonté d'orienter le débat dans telle ou telle direction. Elle met en pratique ce qu'un ex-président de Radio France préconisait pour les rédactions des différentes radios du groupe. Rester derrière son ordinateur en apprendrait peut-être plus sur Saint-Denis qu'une longue enquête en banlieue. A l'époque, cela avait agité le petit monde du journalisme remonté comme un coucou face à cette conception dévalorisante du métier. Finalement, cela leur est plus confortable qu'il n'y parait et puis surtout permet de tordre le cou à l'actualité réelle lorsque cela commence à les embêter. Les arabes et leur révolution, c'est bon ! Passons à autre chose...Amstramgram...Tiens des cantonales ! Allez ! On va s'faire peur...Un petit coup de Le Pen....Et demain ! Si Strauss-Kahn ne se décide pas, on flingue définitivement la gauche comme en 2002 en ressortant dans l'actu nationale tous les chiens écrass de l'actualité locale afin d'en faire des sujets de sociétés mobilisant au quotidien l'opinion autour du thème de l'insécurité comme avec Jospin... Il est dommage que l'on ne mette pas plus souvent en vanant que si le peuple est résigné, ce n'est pas forcément de la faute à ceux qui font vivre la démocratie (Les politiques) mais à ceux qui la canalisent en fonction de leur mimétisme, de leur grégarisme de leur paresse de leur comportement moutonnier, routinier, quasi administratif banalisant le mal sans mandat de quiconque si ce n'est le paravent de la "liberté de la presse"

  7. claude lamache dit :

    Mon cher Jean-Luc, ne gaspillons pas nos forces à plus d'un an de l'élection mais préparons bien l'attaque que nous allons mener sur le terrain en allant au devant de nos concitoyens avec une méthode, un argumentaire, une précision afin d'être crédible. Pour cela il n'y a pas de temps à perdre, il faut que dès maintenant vous prépariez les militants à connaître ou apprendre par coeur la thématique, les principaux éléments politiques, sociaux et ceci avec une force de conviction à toute épreuve. Je vous parle comme ça parce que moi-même je ne me sens pas suffisamment armé dans l'argumentaire pour affronter une place de marché. Idem pour les tracts de campagne, pas de littérature qui ennuie les gens mais des phrases percutantes que tout le monde comprend. Je mets de grands espoirs en vous et ferais tout pour vous apporter ma contribution.

  8. philippe dit :

    Brunel nous mène en bateau.

  9. Nicolas 70 dit :

    Arrêtons de nous leurrer le FN est haut et il n'y a pas de dynamique autour du Front de Gauche. Cela doit être analysé.

    Il faudrait que les différentes composantes arrêtent de faire leur mijaurée. Si le PCF, et avant tout ses militants, est d'accord pour que Jean-Luc Mélenchon soit le candidat, il doit être investit en tant que Chef avec ses troupes à ses côtés.

  10. Michel Matain dit :

    @ 260 Nicolas 70
    Jean-Luc Mélenchon doit être investit en tant que Chef avec ses troupes à ses côtés.

    Le système présidentiel a-t-il tellement ancré les esprits à gauche que l'on réclame un "Chef" (avec une majuscule !) ? Même au sein du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon est co-président et non pas président. Le poste de co-présidente assumée par Martine Billard ne serait que de la poudre aux yeux (le vrai "Chef" étant l'homme bien sur) ? Pour un lendemain de 8 mars, bravo... Et puis est-ce comme ça que l'on pourra consolider et élargir le Front de Gauche : demander à ses partisans et/ou ses futurs alliés (que ce soit le NPA ou le Mouvement de Chevènement) de marcher comme des soldats à côté du "Chef" ? Nous ne sommes ni à l'UMP (genre "la rencontre d'un Homme et du Peuple") ni au FN (style le Duce,...). A gauche (la vraie), au Front de Gauche, il n'y a pas de "Chef" avec des troupes.

  11. Nicolas 70 dit :

    @ 261 Michel Matain : Là est peut être l'une des multiples difficultés du FdG, une culture "libertaire" qui refuse une certaine organisation et l'incarnation par une personne de ses idées.

    Je pense que les français souhaitent pour autant cela (je mets de côté le personnel politique et syndical dont nous faisons parti et qui a besoin de petits titres pour satisfaire son égo).

  12. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    Et pendant ce temps ça se paie des voyages à Lampedusa...

    Un huissier vient chercher 200 000 Euros de cotisations Urssaf impayées au siège du FN.
    5ème infraction successive de ce genre.

    (Le Post. 9/3/2011)

    Les défenseurs de la Loi et de l'Ordre ne sont plus ce qu'ils étaient...

  13. Michel dit :

    Bonjour, Jean Luc, bonjour à tous, la proposition de mission pacifique proposée par Hugo Chavez en Libye et approuvée par la Ligue Arabe est sur la table. Le Groupe de la Gauche au parlement européen ne pourrait il pas s'en saisir et peut être en être le moteur ? En tout cas c'est une mission de ce type, même désapprouvée par les Etats Unis, qui repousserait l'intervention militaire que préparent les Etats Unis.

  14. Suticos dit :

    Arrêtons avec les sondages et la présidentielle deux minutes... Comme le souligne Jean Luc Mélenchon, ce mois-ci des décisions gravissimes vont être prises pour l'union européenne, menaçant définitivement toute idée de démocratie et de souveraineté populaire dans cette région-ci du monde...

    Nous avons des élections, en ce moment même, manifestons notre soutien à tous les candidats du Front de Gauche, faisons savoir à nos amis, nos proches, nos voisins, nos collègues l'importance de se manifester dans le cadre de ce scrutin pour montrer à quel point nous ne sommes pas dupes des manipulations médiatiques et que nous savons où se situent les vrais enjeux.

  15. turmel jm dit :

    Nicolas 260 a raison. Arrêtons de nous "chatouiller le nombril ". Le FN est en hausse, la dynamique FdG n'explose pas comme nous le souhaiterions. Le solo pathétique et désespérant du NPA n'aidant pas, nous devons nous "retrousser les manches".
    Mais Claude 258 exprime aussi une réalité. Sommes nous suffisamment armés pour débattre de notre projet,et des questions du style: Retour au franc ? Si vous taxez les capitaux ne vont ils pas tous fuir ? Attention, sur ce genre de questions les réponses générales ne suffisent pas, j'en ai fait l'expérience.
    Notre communication écrite doit être simple afin que tout le monde comprenne. Je réitère également mon idée, je pense que mon parti devrait y réfléchir.
    Après les cantonales nous devrions désigner notre candidat(e) unique pour 2012 ne pas attendre juin !

  16. Meligh dit :

    Très bel article dans le Canard ce matin sur DSK qui est allé lécher les pieds de Kadhfi en lui remettant personnellement et en mains propres (si elles l'ont jamais été) un rapport vantant la belle économie Libyenne. Mais en demandant toutefois de privatiser assez rapidement les banques et certains secteurs...
    Ce qu'on découvre c'est que ce rapport n'a jamais été traduit en français, ce qui est pourtant monnaie courante pour le reste des rapports. Etrange, vous ne trouvez pas ?

  17. jennifer dit :

    Même si c'est un bidouillage, de toute façon la tendance existe. Les fascistes montent partout en Europe. Je pense que pour les cantonales c'est un gros coup au moral et que pour relancer la campagne, il va falloir un message national clair de la part du FdG. Maintenant c'est sur ces données nationales qu'on va convaincre localement car on a beau faire, tout le monde discute de cela (Le Pen).
    Mais s'il te plait Jean Luc, arrête ces débats débiles avec M. Le Pen. Tu lui fais de la pub et on n'a rien à discuter avec elle!
    Cordialement et camarademment

  18. Papa dit :

    Une contribution parue hier matin dans l'Humanité de plusieurs membres du NPA est à retenir.
    Ils ont décidé de quitter le NPA.
    La raison pour les auteurs repose sur le fait suivant. "Le NPA s'est cantonné à une attitude sectaire, refusant l'unité avec les autres forces de la gauche radicale"!

    Prenant exemple de ce qui s'est passé dans la région Limousine, ils avancent l'idée qu'une dynamique est possible.
    Ils terminent sur l'idée que "c'est la seule voie pour sortir enfin de l'impuissance politique et d'une rhétorique radicale dépourvue d'impact et en réalité inoffensive pour le système".
    Nul doute que cette décision a été murement réfléchie.
    Donc bienvenue au "front de gauche"!

  19. Une réunion d'étape du comité de liaison national du front de gauche s'est tenue lundi 7 mars en présence de Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon et Christian Picquet.
    Elle a travaillé sur 3 points :
    - Achever une première étape du « programme populaire partagé » du Front de Gauche qui sera disponible fin mars
    - Bousculer la donne à gauche en mettant en minorité la logique d’adaptation au libéralisme
    - Elargir, enraciner et ouvrir le Front de Gauche comme construction pluraliste. C’est une question essentielle, pas seulement du point de vue des organisations qui le composent, mais pour permettre l’implication des dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui cherchent aujourd’hui une alternative politique et qui souhaiteraient faire du Front de Gauche leur outil. Moins que jamais il n’est possible aujourd’hui qu’une force politique incarne à elle seule le renouveau à gauche. Ce pluralisme que nous revendiquons suppose d’une part une impulsion nationale à la formation de comités locaux (ce qui devrait s’engager dans le cadre de la campagne des législatives), d’autre part de trouver la forme originale qui permette d’associer des personnalités politiques, syndicales et intellectuelles qui souhaitent travailler à la construction du Front de Gauche. Enfin, cela suppose de s’ouvrir à toutes les formations politiques qui en partagent la démarche stratégique et programmatique. Une première rencontre devrait avoir lieu avec la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique à laquelle sera présenté le texte sur la stratégie et le premier document programmatique du Front de Gauche.
    C'est un peu timide mais c'est déjà ça. Prochaine réunion le 31 mars. Je propose que chacun et chacune là où il est travaille à activer le tempo. Je souhaite que ma proposition (voir mon blog) soit aussi abordée.

  20. cvnes dit :

    Il me semble (mais peut-être me suis-je fourvoyé pendant toutes ces années) que j'ai une connaissance précise de mes véritables adversaires. Mais par contre, j'ai bien du mal à percevoir avec acuité parmi celles et ceux qui comme moi les ont identifiés quelles et quels sont les hommes et les femmes avec qui nous pouvons construire une autre société, dépasser le libéralisme. Examinons un peu ce que je reçois dans la tête. Jean Luc Mélenchon est trop proche des socialistes, il veut phagocyter le parti communiste, il est trop individualiste (ne pas confondre avec personnalité et charisme), que sais-je encore ? Je passe sur le(s) commissaires du peuple qui trouveraient à condamner un innocent parce que justement il est innocent, les chercheurs de poux dans la tête, ceux qui trouvent la stratégie obsolète, qui sont des traîtres de la classe ouvrière, etc. Pendant que nous nous trouvons des différences, après tout heureusement, la grande majorité à laquelle j'appartiens est écrasée, humiliée, traitée avec mépris, rabaissée, la planète ravagée, la vie bafouée. La plus grande difficulté, ce n'est pas le constat, ni nos appréciations différentes, mais à admettre que nous avons un dénominateur commun qui nous réunit pour dépasser nos divergences. Certes un projet est nécessaire. Admettons aussi que celui-ci évolue lors de sa réalisation.

  21. DEVILLE dit :

    Bonjour,
    il est étonnant que les journalistes ne prolongent pas le résultat des sondages qui donnent le FN en tête au 1er tour.
    Je risque un pronostique : quel que soit le candidat arrivé derrière Mme Le Pen il sera élu président de la république.
    C'est là que l'on peut mesurer les limites de ce mode de scrutin.
    En admettant que Mme Le Pen soit élue présidente les élections législatives qui vont suivre risquent d'être amusantes.
    Imaginez une cohabitation Le Pen Aubry ou Le Pen Copé
    Dernier scénario le FN gagne les législatives Jean-Marie 1er ministre !
    Tous à Guernesey !
    Bises

  22. Pulchérie D dit :

    @ cvnes (271)

    Ce message porterait à rire, s’il ne soulignait pas la détresse de gens de gauche, particulièrement portés sur la ratiocination obscure, poussée jusqu ‘au « poil-de-cutage ».
    La crainte de se faire rouler une fois de plus.
    Et aussi la hantise d’installer un duce, un führer, un caudillo.

    Pour la première fois, depuis des décennies, la France dispose d’un vrai tribun, à la Jaurès,
    d’une extrême vitalité, manifestement intelligent, nanti d’une indiscutable culture politique..
    Réaction des hyper-prudents de gauche : « Mwais, et si cela sombrait dans le culte de la personnalité, hein ? ».
    Ou encore, dans ce cas-ci, J-LM est trop proche des socialistes !
    Alors que hier, un quidam lui reprochait de trop s’éloigner du PS !

    Mais essayez, par Zeus, de faire plus de clarté dans vos idées.
    La droite n’a pas ces problèmes, elle : du moment qu’il y a du fric à la clef, on est preneur.
    Qu’on tonde d’un peu plus près le peuple, qui n’existe que pour produire des revenus croissants pour l’«l’élite » de la nation.
    C’est cela que vous voulez, cher cvnes ?

  23. turmel jm dit :

    Je suis gêné, cela me heurte à quelque part ! Alors qu'ils retrouvent la liberté, que le possible s'ouvre devant eux, des milliers de tunisiens fuient leur pays..
    Ont ils participé de près ou de loin à la révolution ? Faisaient ils partis des collabo du régime ? Ou quelque soit le régime en place, seul leur quotidien leur importe ? Cela peut il se comprendre ? Moi j'ai du mal !
    J'ai connu l'époque, je travaillais dans le bâtiment, où des Espagnols manœuvres de profession sont repartis dans leur pays d'origine, sans rien connaître de leur futur, dés la mort du dictateur Franco.
    L'Europe devrait aider rapidement ces Tunisiens, leur pays a besoin d'eux ! Pour la démocratie, l'économie. Qui plus est, comment les accueillir dignement en France, alors qu'il manque des milliers de logement sociaux ?

  24. Jonathan L. dit :

    Au sujet de l'intervention de Martin Billard pour le droit des femmes, je dirait à celle qui lui répond que non, la sanction sous forme d'une "amende" n'est pas suffisante ni la meilleure: en premier lieux peut-être, mais cet argent doit être utilisé afin de former et payer des inspecteurs/-trices et intervenant(e)s dans le but de sensibiliser, informer que c'est une bêtise de cautionner de tel clivages, et qu'il est aussi ici question de bonne tenue d'une équipe/entreprise.

  25. Marcailloux dit :

    250 Bien Modestement dit:
    Que vont-ils devenir ? Des esclaves des temps modernes ?
    Nous avons été fils et filles d'ouvriers et de petits employés modestes...
    Nos parents ont voulu que nous vivions mieux qu'eux... Nous ne demandons pas plus pour ceux qui nous succèderont...

    Des esclaves ? mais nous le sommes déjà, et de nous même, par nos comportements quotidiens et nos valeurs "petit- bourgeois".
    Je parle là de la très grande majorité des Français et m'y inclus volontiers.
    Notre plus grande erreur n'a t-elle pas été au cours des "30 glorieuses" de chercher à nous extraire de notre classe d'origine - dont certains avaient honte - plutôt que de lutter pour la valoriser. Le terme d'ouvrier est devenu au fil du temps un mot dévalorisant, à éviter à tout prix (souvenez vous des"techniciens de surface en lieu et place de balayeur ou même d'agent d'entretien, ou de tout ces directeurs commerciaux,en fait de simples vendeurs). On a beaucoup payé avec des mots et cela continue tant qu'il y a des "esclaves" qui acceptent et revendiquent même d'être payés en monnaie de singe.
    Tout ça pour le plus grand malheur des gens qui n'ont que leur capacité de travail pour subvenir à leurs besoins, c'est à dire les prolétaires, y compris les cadres à tous niveaux, toujours et plus que jamais prisonniers d'eux mêmes et de leurs habitus.
    Plutôt que progresser par rapport aux autres, ne vaudrait - il pas mieux chercher à progresser avec les autres ?
    Notre égo est peut être notre pire ennemi.

  26. Louis st O dit :

    Je crois que c’est le blog qui fait le plus de Pub à MLP, Il est temps de changer de sujet.

    Je suis d’accord avec @Pulcherie D 273 arrêtez que chercher des poux sur la tête de Jean-Luc Mélenchon, c’est la première fois que je vois un responsable politique à la hauteur, capable par sa culture, ses idées, sa capacité à débattre d’être à la hauteur de la France.
    Les uns diront, oui, mais il a été socialiste, et alors, moi aussi, ce n’est pas nos idées qui ont changées, ce sont les dirigeants du parti socialistes qui ont changés et qui amènent le parti socialiste dans la dérive capitaliste. Va-t-on lui reprocher d’être parti de ce parti socialiste qui ne représente plus ses (nos) idées, ou au contraire se dire voilà quelqu’un qui a eu le courage de quitter un parti qu’il avait choisi depuis 35 ans (je crois) ou il était confortablement installé. Comment peut-on avoir encore un doute sur cette personne, je ne comprends pas.
    … Moi aussi je le trouve des fois batailleur, agressif, voir brutal, il donne l’impression d’être toujours sur ses gardes, et à la moindre allusion, il rebondit. Mais il faut dire que les journalistes ne l’épargnent pas dans leurs provocations, et je trouve que de débat en débat, il s’améliore et arrive à dominer cette vindicte. (Encore que je pense que beaucoup de cette provocation est volontaire de sa part, serait-il invité si il était un gentil toutou ?)
    Alors, comme @claude lamache trouvons ensemble une méthode, un argumentaire, une précision afin d'être crédible devant les personnes qui doutent encore et qui seraient prêt à nous rejoindre, si tant est que l'on arrive à les convaincre.

  27. bernard dit :

    Très bon supplément dans l'Huma du jour : document antisocial concocté en vue du sommet des chefs d'état et de gouvernement du sommet de Bruxelles (Ve 11/03) révélant les modalités du pacte de compétitivité concocté par NS et AM sans consultation des parlements européen et nationaux faisant passer le traité de Lisbonne pour apocryphe,hétérodoxe...
    Mrs Aphatie, Duhamel, Calvi et consorts, au lieu de blablater sur la laïcité, les racines chrétiennes, savoir si Cuba est une dictature (vous vous en accommodez pour d'autres), si il faut s'ingérer dans les affaires chinoises (et pas dans le sort réservé aux palestiniens déplacés et spoliés), en un mot de nous les casser (les passer à tabac -dixit G Brassens), vous feriez mieux de vous faire l'écho de cette iniquité.

  28. Christophe Thill dit :

    Réflexion à propos des sondages sur "access panel rémunéré".
    On peut déplorer, et dénoncer (c'est assez sain).
    On peut aussi exploiter les armes de l'ennemi.
    Pourquoi n'y aurait-il que les pro-Le Pen qui auraient le droit de déséquilibrer ce genre d'échantillon en faveur de leur candidate ?
    Pourquoi ne pas appeler les gens à s'inscrire, et à infléchir dans un meilleur sens tous les sondages qui leur seront proposés ?
    Un peu de "cyber-noyautage", ça ne peut pas faire de mal...

  29. komorowski dit :

    Surprise quand même,
    Ce matin regardant par hasard C'est dans l'air, j'ai eu la surprise de voir Roland Cayrol vieux sondagier Strauss-Khanien, en bref un clone en plus usagé de Jean Daniel Levy, affirmer que le Front national n'avait rien à voir avec le fascisme. Selon ce vieux prophète des sondages volontairement erronés, il parait que comme dans toute l'Europe qui protège ces braves gens aspirent à la respectabilité et au pouvoir. Il a même ajouté que dans des temps proches certains dirigeants politiques "responsables" feraient alliance pour gouverner avec eux, dans le cadre de la droitisation de l'Europe. Dites nous, monsieur Cayrol proche de tous les sociaux libéraux du PS, ce n'est quand même pas cela que vous proposez à DSK ? Ces libéraux sont vraiment devenus fous et ils chassent le Mélenchon en meutes respectables. A vomir.

  30. cvnes dit :

    273 Pulcherie D
    J'espère que "porter à rire" t'a fait rire, cela fait du bien. Mais je voudrais te rassurer, tout d'abord parce que j'étais à St Ouen lors de l'AG de création du PG, et que c'est sur les idées que j'ai adhéré et non sur le nom de Jean Luc Mélenchon que je connaissais pas ou très peu. Il y a très longtemps que je milite (pas simplement sur un blog), vu la déliquescence de notre société, j'aurai pu depuis longtemps abandonner la lutte de classe mais j'ai appris que cela demande fermeté, pugnacité et aussi patience. Après avoir concilié idées et représentativité j'ai décidé de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon comme proposition de représenter le Front de Gauche à l'élection Présidentielle. Il n'empêche que si je reconnais de réelles qualités à Jean-Luc Mélenchon et même une affection de camarade, je ne suis pour cela pas un béat devant un saint. Pour prolonger mon engagement (être en accord) je me suis engagé dans les élections cantonales comme partenaire d'une communiste. Ce dernier point, particulièrement, est celui qui m'a fait interroger sur les difficultés du Front de Gauche en vue de sa cohérence et de son élargissement. Des résistances y compris à l'intérieur existent, il nous faut les surmonter. Connaitre et analyser sont nécessaires pour avancer. Aller plus loin comme le souhaite @270 Gérard Blanchet.

  31. Chouette dit :

    @ -279- Christophe Thill
    Tout à fait d'accord sur la proposition de cyber-noyautage.
    Cela me semble être un moyen efficace et sous utilisé.
    Sans que cela signifie l'exclusivité de l'utilisation de ce média par rapport aux autres possibilités dont certaines bonnes idées ont aussi été proposées ici : journal, tracts, collage d'affiches.
    En revanche, il ne peut être utilisé que par des sympathisants, alors que ta proposition semble signifier que tu espères une collaboration de certains adversaires.

  32. jean ai marre dit :

    Autre sujet que le sondage, c'est la réunion de vendredi 11 mars, au sommet europeen dont l'ordre du jour porte sur le pacte de stabilité économique et le pacte de compétitivité.

    Quel sera le pacte de stabilité ?
    Avec l'augmentation du baril, comment vont s'en sortir les pays qui ont la tête dans le sac ? La Grèce, le Portugal, l'Irlande?
    Le portugal qui n'a pas fait (encore) appel au sauvetage européen a emprunté à un taux de 7, 8 %
    Le pacte de compétitivité demandé par la France et l'Allemagne va obliger les pays à inscrire dans leur constitution l'équilibre budgétaire, et tous le doigt sur la couture du pantalon agir pour la retraite à 67 ans, harmoniser l'impôt des sociétés sur le moins-disant, la désindexation des salaires sur les prix.
    Si ce plan était mis en œuvre, je doute fort que DSK vienne briguer la présidence. Car comment fera t-il, ce médecin du capitalisme, pour promettre en 2012 un un nouveau modèle économique et ensuite procéder à un plan d'austérité sans précédent pour pouvoir ramener la dette à 3 % du PIB ?
    Jean-Luc Mélenchon dans un récent billet et sur toutes les ondes a demandé que les crédits consentis à tous les pays soient à taux zéro.
    Et si on nationalisait les banques ?
    Et si les peuples européens demandaient l'annulation de la dette ?
    Et si nous allions vers un clash des pays européens ?

    Maintenant notre leader va s'époumoner à donner les solutions et s'ils ne savent pas faire qu'ils s'en aillent tous.

  33. Cronos dit :

    @ PulchérieD

    Bien qu'étant entièrement d'accord avec vous, concernant Jean-Luc Mélenchon, je ne comprends pas votre ton acerbe envers "cvnes 271" qui lui fait une analyse que tout à chacun, lisant les posts de ce blog, ne peut qu'en constater la véracité.
    Alors, peut-être qu'en vous baissant au niveau des gens que vous apostrophez, vous rendrez-vous compte des craintes que ceci ont, sinon dites moi pourquoi autant de gens pauvres, tant intellectuellement que financièrement, rejoignent ou sympathisent avec la Front National.
    Je m'insurge contre le panurgisme de l'extrême gauche, dont nous faisons partie (je suis PG), qui consiste à suivre les mêmes chimères depuis tant d'années et à vouloir s'arc-bouter contre la droite ou son extrême, ce ne sont pas eux nos principaux ennemis pour 2012, ne nous trompons pas de cible.
    Quand prendrons nous conscience que pour l'immense majorité des gens "la gauche" c'est le PS, et que nous, nous ne sommes que des révolutionnaires sanguinaires et fouteurs de m.....
    Quand allons nous crier, gueuler que la vraie Gauche c'est le Front de Gauche.
    Quand allons nous couper le cordon ombilical avec ce "parti gauche caviar", ici je parle aussi bien aux gens du PG qu'à ceux du PCF, et surtout à eux qui tiennent depuis des dizaines d'années un double langage électoral, voyez où cela vous a mené, constatez que des camarades sont passés à l'ennemie, et en grand nombre, que le malaise et grand et de plus en plus insupportable.
    Par pitié, arrêtons de parler de révolution (les gens, riches comme pauvres en ont peur), reparlons de République sociale, cela aura vraiment un sens, maintenant si vous voulez vraiment parler de révolution, faites la tout de suite et sans moi, le NPA est prêt a vous aider.

    J-LM osez dire et fort que dés les élections gagnées, un référendum sera proposé au peuple de France pour élire une constituante pour faire la 6é République sociale et...

  34. gp91 dit :

    La grève des transports en commun publics a été suspendu pour 24h à cause de la neige abondante à Athènes.
    Grâce à l'Europe qui protège et au bon docteur du FMI, le chômage en Grèce est passé de 13,9% en novembre à 14,8% en décembre. Merci qui ?

  35. marie dit :

    A Jean mi qui parle de fascisme "malin", par rapport au gouvernement actuel, oui, certes. Et sarko a été élu avec les votes d'extrême droite en maquillant cette idée, même les médias, disant "sarko a supprimé le FN" ! "... en lui prenant ses idées, mais ça on ne le disait pas et puis apparemment pas assez puisque malgré les agissement de ce dernier "boutant" les roms hors de France, s'acharnant à "montrer l'ennemi étranger", ne tenant pas compte des manifs, ne tenant pas compte des votes, et bien les gens bien entendu toujours lésés qui votaient avant sarko pour le FN, vont retourner au FN comme s'ils n'avaient pas vu que leurs propres idées appliquées ne leur sert à rien et que leur vie n'est pas améliorée. Ils en demandent encore plus dans le fascisme encore plus dur (et le fait que ce soit une femme leur fait peut-être mieux passer la pilule : main de fer dans un gant de velours) et c'est aussi plus attrayant pour les médias, ça fait moins peur. Bref on parle de la journée de la femme et j'aurais bien aimé que ce ne soit pas celle-là ! Que les gens regardent qui est aux côtés de MLP et ne se laissent pas séduire de façon si primaire ! car c'est bizarre dans ce pays, quand je discute au cafés avec les gens du coin qui pour la plupart à la campagne n'ont rien et bien pas un seul n'envisage n'y ne pense à j.L. Mélenchon ! ils préfèrent ne pas voter. un m'a répondu " ça ne peut pas marcher avec Mélanchon, ya trop de choses à changer"... voilà les gens baissent les bras, se sentent abandonnés et abandonnent à leur tour./ mais je dis à Jean-Mi qu'il a tort de penser et faire croire qu'avec le FN ce serait pareil que maintenant. NON ! ça c'est banaliser le FN, même si, je suis d'accord que ce qui se passe maintenant n'est déjà pas banal, mais le retour de la peine de mort, et je ne vais pas énumérer son programme qui en plus n'est pas plus clair que ça sur le social à part le départ en masse de tout étranger. la base du national...

  36. citoyenne21 dit :

    Ce que je peux dire par rapport au message de Marie qui dit que les paysans du coin n'envisagent meme pas de voter pour quelqu'un de plus intègre, c'est que si le peuple ne saisit pas l'occasion de voter pour Jean-Luc, et bien tant pis pour sa gueule, si il se tape Le Pen et puis voilà et hélas pour vous et moi qui allons trinquer un maximum par la faute de gens qui n'ont pas su rebondir, si malheureux sont-ils dans leur vie actuelle !

    Ça suffit de jouer les éternelles victimes ! On a enfin un homme qui propose au peuple de retrouver sa dignité et le peuple fait la moue ? Ça suffit un peu de jouer les pleureuse, qu'ils se battent si il veulent sortir la tête de l'eau !

    Ça fait tellement longtemps qu'on a pas croisé la route d'un homme politique intelligent, vif, combattif, cultivé, avec un charisme incroyable tel que Jean-Luc que moi je me régale à le voir débattre à la télé et même quand il nique Denisot ou Aphatie, je ne le trouve pas trop hard, non il est tellement bien au-dessus, que moi ca me réjouit de les voir se sentir inférieur à quelqu'un comme Jean-Luc !

    Faudrait donc que Jean-Luc joue au con pour leur faire plaisir, à eux les vrais analphabètes qu'ils sont (ces journalistes et animateurs à trois balles) ? Moi je suis ravie que Jean-Luc s'exprime dans toute l'amplitude et qu'il ait ce tempérament qui le caractérise ! Et je serais ravie qu'il gagne en 2012 ! Enfin nous serons débarrassés des incapables qui trônent en ce moment et même si Jean-Luc ne pouvait réaliser le quart de ce qu'il propose, au moins nous aurions à la tête du pays, notre chère France, quelqu'un qui lui fera honneur déjà par son intelligence et ça c'est énorme comparé à la bêtise qui pullule partout !

    Alors Vive Jean-Luc

  37. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    Lundi prochain, une nouvelle page d'Histoire va s'écrire:
    Mme Le Pen a prévu de se précipiter à Lampedusa à la tête des armées chrétiennes pour s'opposer au débarquement des ordres islamiques en Italie.
    La voilà qui se prend pour Charles Martel maintenant.
    Ca ne s'arrange pas trop dans sa tête apparemment.
    Elle a besoin de repos, c'est clair...

  38. Alin dit :

    Bonjour à toutes et à tous,

    Bonjour camarades,
    Il y a quelques jours, j'avais lancé un appel ici sur ce blog pour vous inciter à participer activement sur le web et militer pour les idées du Parti de Gauche et du Front de Gauche.
    Aujourd'hui, j'ai commencé à créer mon blog. Il n'est qu'au début, une seule publication, la mise en page et les réglages s'affineront au fil du temps. Ce blog, à peine un de plus, participera à la diffusion de nos idées.
    Je vous invite tous à créer quelque chose, pour laisser une trace sur le web, pour construire la vague qui diffusera nos idées partout où nous pouvons sur le web. Créez des blogs, créez des comptes sur dailymotion et youtube, créez des comptes sur les sites des journaux marchands, participez, diffusez! Que le webmestre m'excuse si je viens de temps en temps vous relancer et vous rappeler l'urgence de la participation massive sur le web, mais il est nécessaire que nous constituions une vraie armada sur la toile.

  39. JAKE dit :

    @ 286 marie

    Merci. C'est ce que je dis depuis pas mal de temps mais qui ne fait réagir personne. Le Français est trop glandeur et trop pleurnicheur pour vouloir changer les choses! Le yakafokon de la grosses blonde est plus facile à voter que la révolution citoyenne de Mélenchon. Après le nain qui disait "vous allez voir ce que vous allez voir !", et effectivement on voit, on a la grosse facho qui dit "demain, on rase gratis ! ". C'est moins cher que le Loto !
    Tu me diras, après 1933, Hitler a bien relancer l'économie en réarmant l'Allemagne et en déclarant la guerre à tout le monde, çà peut être une stratégie de reprise.

  40. Alin dit :

    Dans la partie francophone de la Belgique il n'y a pas de parti d'extrême-droite, comme on peut en trouver du coté flamand. Le Front National Belge est quasi inexistant, il n'a plus d'élus et il s'est effondré à la suite d'une série de scandales. Rien à voir avec le FN en France.

    Une autre raison de l'insuccès du FN en Belgique est le cordon sanitaire imposé par les journalistes belges de la presse francophone (les journalistes flamands n'ont jamais adhéré à ce cordon sanitaire) autour de l'extrême-droite. Celle-ci n'est jamais citée et n'est jamais interviewée dans la presse francophone.

    Ces jours-ci, j'ai eu la désagréable surprise de voir que le journal Le Soir, entre autres, a brisé ce cordon sanitaire, nous inondant d'une série d'articles sur le sondage et Marine Le Pen. Deuxième désagréable surprise : les réactions de haine des lecteurs, certains surpassant l'expression des idées de Le Pen (et c'est là que je parle de rupture du cordon sanitaire, car bien qu'étant sous la rubrique "France", le FN a son influence en Belgique francophone, sur un électorat qui n'a pas de parti propre pour exprimer sa haine).

    Dommage que la presse belge ne respecte plus le cordon sanitaire. Inconscience.

  41. Descartes dit :

    @marie (#286), citoyenne21 (#287), Jake (#290)

    Le Français est trop glandeur et trop pleurnicheur pour vouloir changer les choses !

    La barbe, à la fin. Vous pleurnichez sans fin sur "les français" qui seraient "trop glandeurs", qui "font la moue" quand Jean-Luc Mélenchon leur propose de "retrouver leur dignité", etc. etc. Et pourtant, c'est bien à ces "français" que Jean-Luc Mélenchon pense lorsqu'il propose de rendre le pouvoir et la souveraineté au peuple. Vous ne trouvez pas un peu contradictoire de vouloir rendre le pouvoir souverain à un "peuple" aussi pleurnichard, aussi glandeur, aussi bête ?

    Les discours d'amant incompris, ça commence à bien faire. Si vos idées ne passent pas, au lieu de dire "c'est la faute du peuple qui ne nous comprend pas", mieux vaut se remettre en question et se demander si l'on a ce qu'il faut pour attirer les citoyens. Vous aimeriez pouvoir "dissoudre le peuple et en élire un nouveau" qui corresponde à vos projets (comme le proposait ironiquement Brecht). Et bien, ce n'est pas possible. Si quelque chose doit être changé en France, elle le sera par ce "peuple" de glandeurs pleurnichards que vous méprisez tant. Alors, ou bien vous trouvez un moyen que ce peuple vous suive, ou alors il vaut mieux que vous vous consacriez à vos jardins respectifs et arrêtiez la politique. On ne peut pas faire de la politique en affichant un mépris sans borne pour le peuple qu'on déclare vouloir servir...

  42. Marcailloux dit :

    Jean-Luc Mélenchon écrit
    Cette réforme des codes du travail nationaux... prétend vouloir transformer les droits sociaux en "incitations au travail"?... Tout le monde devine que ce n’est pas avec tendresse... Ce texte vous dit que... tas de fainéant que vous êtes. Dites merci.

    À-t-on l’impérieux devoir de lire ce § de manière univoque ?
    Peut on, tout en partageant l’essentiel des valeurs du PG – le FdG est pour moi encore une abstraction hypothétique-,sans être qualifié de fasciste, être dubitatif devant une position plus qu’ambiguë des partis de gauche, sans exclusive.
    Détaillons :
    « Les droits sociaux » seraient ils, pour certains, une incitation à la paresse ou à la tricherie, voire l’escroquerie, et alors quid des devoirs sociaux?
    « Tout le monde »? ce n’est apparemment pas ce que les sondages démontrent
    « Ce texte vous dit »... non c’est Jean-Luc Mélenchon qui le dit, même si cela peut en effet être partiellement fondé. L’assertion n’est pas démonstration.
    Combien ai je vu de ces « travailleurs », certes pas fainéant du tout, acheter et retaper des appartements soit pour les revendre et se donner les moyens de continuer la pratique, soit de les louer à prix d’or et ainsi les faire financer conjointement par les Assedic et par les locataires. Même chose pour les bagnoles. Qui de nous n’a pas d’exemples similaires en mémoire ?
    N’oublions jamais qu’il s’agit là de l’argent des gens qui bossent, qu’ils ont gagné par leur travail et qu’on leur pique dans la poche avec le laxisme complice des responsables du système. Qui faut il défendre ?
    Et quand le type, honnête citoyen, rentre chez lui après 8h de boulot et 2h de métro voit ça, nonobstant les discours lénifiants des politiques de gauche, faudrait il qu’il dise merci ?
    Et finalement, pour qui, aveuglément peut être, va-t-il pencher, surtout si elle a un bon minois rassurant ?
    Comment peut on établir une crédibilité avec une diatribe aussi borgne?
    Qui inconsciemment fait le jeu du FN ?

  43. bonzo dit :

    Si il y a de quoi être scandalisé par la méthode d’assainissement budgétaire imposée par l’UE, ne réfutons pas le constat que l’endettement est une plaie dramatique.
    L’aggravation de l’endettement dénote un manque de respect des biens publics de la part de nos gouvernements. Les français ne peuvent plus excuser cette gestion lamentable qui nous amène à payer chaque année tant de milliards d’euros d’intérêts financiers. Rappelons que ce coût est supérieur à l’ensemble des recettes de l’impôt sur le revenu et représente le 2ème poste budgétaire. Et il ne s'agit pas d'une dette d'investissement, mais plutôt d'une escroquerie laissant une ardoise aux suivants !
    En fait l’Europe se fait complice des chefs d’état libéraux et attendait l’affaiblissement des pouvoirs publics nationaux pour prendre le contrôle et imposer ses choix.
    Nous ne devrions pas aborder ce thème, sans nous exprimer sur nos solutions pour résoudre et éviter l’endettement (suppression de niches fiscales, prise de contrôle des banques).

  44. tchoo dit :

    Je ne vois pas ce que ce sondage change par rapport à ce que nous avons vécu en 2002, si ce n'est ficher une claque monumentale au deux partis dominant.
    De toute façon, MLP ne passera pas au second tour (pas cette fois-ci) et le candidat restant avec elle (si le sondage était avéré) sera élu quelqu'il soit.
    Reste plus qu'JL Mélénchon à faire 23% et la messe est dite
    Allez Anda la vista!

  45. Cronos dit :

    Juste un petit rectificatif, concernant le titre du journal que je préconise de créer pour la propagande du Front de Gauche, au lieu de "L'Espoir", il faut dire "Espoir" ; pourquoi ? tout bonnement que "L'Espoir" est un titre de livre écrit par Jean-Marie Le Pen, et qu'il ne faut pas lui prêter le flanc, car il ne ratera pas l'occasion lui.

    Puisque l'on parle des Le Pen, il faut savoir que jamais les Le Pen ou le FN n'ont participé à un défilé organisé par des grévistes ou des syndicats, ces gens qui prétendent défendre les pauvres ouvriers de France paient l'ISF pour J-M Le Pen, et vivent dans les quartiers huppés, vous n'avez jamais entendu les responsables du Medef critiquer le FN, dans le programme du FN de MLP il est prévu d'augmenter le budget des armées de 30%, de créer une "Garde nationale", de remettre les frontières en fonction avec les douaniers qui vont avec, etc… etc…

  46. bonzo78 dit :

    @Marcailloux post 294

    Deux remarques sur votre post.
    Ceux qui trichent sur les Assedic sont des « gagne-petit » et ne peuvent vraiment pas être mis sur le même plan que ces multinationales qui détournent des milliards dans les paradis fiscaux ! En plus, on ne touche les Assedic que pendant un temps limité. De la même façon que le débat sur l’extrémisme islamique peut porter atteinte à toute une communauté de gens pacifiques, une accusation répétée de ces escroqueries sans possibilité d’en mesurer l’importance, ferait porter la peine sur 99% de chômeurs qui ne méritent pas cela.
    Il ne faut pas se tromper de cible pour l’instant. Par contre la dénonciation au fisc, preuve à l’appui, d’une personne pratiquant ce genre d’escroquerie me semble un bon acte citoyen, à condition bien sur qu’on ne mette pas en prison les voleurs de pommes…

  47. citoyenne21 dit :

    A Descartes !

    Il n'y a pas de mépris dans mes propos ! beaucoup de gens préfèrent se gaver de téléréalité plutôt que de s'intéresser aux débats politiques et ce sont ceux-là qui voteront de travers ! d'un côté, je comprends ceux qui sont nés du mauvais côté et qui n'ont pas la vie facile et donc qui croient que rien de beau ne peut leur arriver dans la vie mais bon il faut avoir un peu de fierté aussi dans la vie, non ? ce n'est pas parce qu'on nait fils ou fille d'ouvrier que l'on doit baisser la tête (moi même je ne suis pas issue d'un milieu bourgeois) et se croire plus con qu'un autre ? le fils Sarko tout bourge qu'il est est-il plus intelligent parce que riche ? non il est même moins compétent qu'un autre ! alors voilà il faut être fier de ce que l'on est et si on est en bas de l'échelle et qu'on a pas eu la chance d'avoir accès à la culture étant môme, il n'est jamais trop tard pour se cultiver et réfléchir par soi-même ! l'excuse de rester inculte ou avec un égo défaillant parce que né dans un milieu modeste, c'est bon ca ne passe pas ! tout être humain qui nait sans handicap moteur, est capable de se servir de son cerveau et donc même quand on part de rien, il est permis et même recommandé à tous de s'améliorer intellectuellement, non ? et donc plutôt que de baisser les bras en disant qu'on ne votera pas, on regarde les débats télévisés, on va sur le net, on écoute ce que propose le front de gauche et après on voit si ca convient ou pas mais on ne reste pas là à se dire que rien ne changera jamais ! est-ce plus clair ?

  48. Menjine dit :

    Aux lecteurs du Blog
    N'oubliez pas de lire, en cliquant sur le lien en haut du billet de Mélenchon, le blog d'Alexis Carrière.
    On pourrait dire aussi que les troupes franquistes et italiennes durant la guerre d'Espagne qui se dénommaient elles-mêmes "nationalistes" ont toujours été appelées par les républicains "fascistes'ou "factieuses".
    C'est un synonyme depuis longtemps établi ! Madame Le Pen n'a pas a s'en offusquer, ce n'est même pas une injure c'est une désignation. Elle se nomme elle même "nationaliste", nous la nommons "fasciste".

  49. jake dit :

    @ 292 Descartes

    Peut-être. Peut-être que Mélenchon pense à ce peuple là, mais en tout cas il n'a pas trouvé les mots pour faire bouger cette couche là de la population. D'une part, parce qu'il n'est pas aidé par les media, d'autre part parce qu'il n'est pas aidé par l'histoire, et enfin, parce que les idées du Front de Gauche sont trop décapantes.
    Les media, on n'en parle plus. Même une radio juive va inviter Le Pen... On touche le fond!
    L'histoire. Mélenchon, quoique nous en pensions, est assimilé aux communistes et aux socialistes. Pour une partie de l'électorat, c'est deux raisons de ne pas voter pour lui.
    Les idées. Désolé, mais il faut beaucoup lire et se creuser un peu la tête pour accepter le bien-fondé des idées du Front de gauche. Et çà, ce n'est pas dans l'air du temps. T'en connais beaucoup des internautes qui ont pour pseudo "Descartes" ?
    Si t'as pas un programme qui tient sur un tweet, t'es trop long.
    Donc, faut savoir admettre à qui l'on s'adresse, et trouver les mots qui frappent. Sachant en plus qu'ils seront coupés et déformés.

  50. rosa Luxemburg dit :

    @293 Marcailloux.
    Vous répétez un discours poujadiste.
    Bien sûr qu'il y a des fraudes sociales, mais qui en bénéficient le plus? Ce sont d'abord : les patrons qui fraudent l'URSSAF, les cliniques privées, les médecins libéraux, les ambulanciers (enfin surtout les société de taxis qui effectuent du transport de malade)...

    Les fraudes totales aux dépenses publiques sont inférieurs à 40 milliards soit 4% des finances publiques.
    La seule fraude fiscale représente 40 milliards, les niches fiscales (légales) font la somme de 75 milliards et je ne parle pas de l'évasion fiscale (qui est bien souvent légale).
    Par rapport à 1980, c'est actuellement 10 % du PIB (195 milliards) ont été volés aux travailleurs (ceux qui produisent) aux rentiers (ceux qui font tranquillement de la graisse).
    Il faut que les riches rendent le pognon!


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