01fév 11

Bordeaux, Vaulx-en-Velin, Villeurbanne, Grenoble, Valls, je suis en campagne.

Premier carnet de campagne 2012

Ce billet a été lu 33  081 fois.

C_dsc0701’est une sorte de marathon de passer dans trois départements comme je viens d’y séjourner de jeudi à samedi. Il faut surtout d’abord bien faire ce pourquoi on est venu : prendre la parole de façon adaptée à la circonstance. C’est le plus simple. Il suffit d’avoir révisé avant quand c’est un sujet technique ou d’avoir fait un petit plan à mémoriser si la circonstance est plus informelle. D’autres fois l‘inspiration du moment fait son œuvre. D’une prise de parole il est attendu un effet de synthèse et d’information quand il s’agit d’un thème. Dans le cas où il s’agit d’un événement local il faut donner à voir ce qu’il signifie dans un angle et une portée plus large. Sans oublier la mission qui consiste à dire tout haut et clairement ce que chacun connaît bien mais ne sait si bien dire. C’est, au sens strict, la mission de « porte parole ».

Merci à Jean-Paul Romani pour l'illustration de ce billet.

La parole est un moment spécial de la vie de l’esprit. On se souvient d’une prise de parole qui vous marque _dsc0713autant que d’une chanson ou d’un texte. J’en témoigne. Un discours de Robert Badinter à propos d’une lettre d’amour en pleine campagne des municipales chante encore dans mon souvenir. Encore ne s’agit-il ici que d’une musique car le détail s’est évaporé. Mais j’ai des sons bien plus nets venant d’un discours de François Mitterrand, à propos du « bonheur », au Kursaal de Besançon. Je prends donc au sérieux cet exercice davantage qu’on l’imagine ! En fait c’est à quoi je crois qu’est voué pour l’essentiel mon travail. Il s’agit, d’une prise de parole à l’autre, de répandre des étincelles qui mettront, un jour ou l’autre, le feu à la plaine. Je n’ai jamais quitté de l’œil, comme intellectuel, cette idée de Marx selon laquelle « pour que les idées deviennent des forces matérielles il faut que les masses s’en emparent ». C’est sans doute cette idée qui m’a écarté d’un certain quiétisme à la façon des hommes du début des « Lumières » pour qui penser juste était suffisant. Montaigne distinguant le privé du public pour ce qui est de l’expression des idées ne vaut, sur ce point, que pour son époque si cruelle. Car que rapporta enfin cette prudence et réserve à se contenter de penser en secret et en bonne compagnie seulement ? A Toulouse, l’homme de bien, philosophe libertin, pourtant entouré de mille précautions, Lucilio Vanini, fut condamné le 9 février 1619 pour blasphème, impiété, athéisme, sorcellerie et corruption de mœurs, à avoir la langue coupée, à être étranglé puis brûlé. Le hurlement de Vanini fut le plus horrible de cette séance si l’on s’en tient à ce qu’en dirent les témoins. De là je déduis qu’il vaut mieux crier à l’assaut qu’au bucher. C’est une morale de vie qui aide à n’avoir peur du combat que raisonnablement, c'est-à-dire courageusement, étant entendu que ceux qui n’ont jamais peur ne sont pas courageux mais seulement inconscients.

Je me suis écarté de mon carnet de campagne pour y revenir dans une meilleure ambiance qui dira tout ce qui se passe pour moi tandis que je vais et viens. A Bordeaux je retrouvais mes amis avant de tenir une séance de questions réponses avec mon ami l’avocat Gérard Boulanger. Il m’avait d’abord permis une sieste entre le repas e_dsc0699t la librairie dans son logement du Bordeaux de centre-ville où se vit une ambiance bohème qui fait écho à mon très cher dixième arrondissement parisien. A la librairie il vint cent personnes écouter ce que j’avais à dire de mon livre sur lequel Gérard m’interrogeait. Je signais peu de livres car l’horaire se tenait de trop près. Bref passage à France 3 où le journaliste déclare à l’antenne qu’il vient juste de réaliser que je suis député de sa circonscription aux européennes tant il me voit peu dans le département. Cette fine remarque ne fait que souligner qu’il n’a pas suivi la campagne électorale, ni mes trois précédentes visites à Bordeaux dont lui-même ne sort jamais. Après avoir subi cela, qui passionna j’en suis certain les téléspectateurs, on me conduisit ensuite au lieu du débat du programme partagé contre « le capitalisme vert ». J’y retrouvais André Chassaigne et quelques caméras venues dans l’espoir de nous voir nous tirer les cheveux. Il y avait aussi là six ou sept cent personnes venues, elles, entendre et observer. Il est vrai qu’il est extrêmement difficile d’impliquer un tel nombre dans un débat réel. Mais du moins fit-on leur part à quelques prises de parole après celles de la tribune. De tous ceux qui intervinrent pour cadrer le sujet je ne dirai rien pour ne pas laisser voir ma préférence pour Corinne Morel Darleux qui en un temps record de dix minutes déclina tranquillement les principaux axes sur lesquels construire du programme concret qui ne perd rien en route de son contenu radical.  Mais la palme de l’éducation populaire revient à Maxime Vivas qui fit, avec le _dsc0710sourire, un exercice chirurgical et hilarant de démolition des fumées du « capitalisme vert » et de l’écologie de culpabilisation populaire. On me reconduit à l’hôtel l’estomac pratiquement vide, détail qui m’échappa sur le moment tout absorbé que j’étais alors à décrypter ce que j’avais entendu. Car outre le sujet, il y avait un non-dit, évidemment, celui de notre mutuelle candidature pour représenter le Front de Gauche, André et moi. Et à la faveur de quelques échanges j’ai pu mesurer que rien n’est vrai de ce qu’on lit ici ou là sur le caractère parait-il déjà convenu et accepté de ma candidature. C’est bien le contraire. Ici personne ne m’encouragea ni ne me soutint de quelque façon que ce soit parmi les dirigeants communistes présents. Plusieurs même, à l’inverse, m’expliquèrent différentes raisons, parfois contradictoires, pour eux de ne pas vouloir de ma candidature. Peut-être ma vision est-elle faussée par le fait que seuls s’expriment des voix qui y sont opposées. Peut-être. Mais peut-être que non. Le fait est que seule les voix contre s’expriment et que les autres ou bien n’y sont pas ou restent tétanisées. Et comme je n’ai jamais vu qu’une bataille soit gagnée sans être menée, je me demande comment tout cela se finira. Placé sous les feux de ceux qui s’opposent à ma candidature au Front de Gauche, ceux qui comme Olivier Besancenot ne se donnent même pas vingt quatre heures pour me rejeter, ceux qui comme Hamon font du zèle d’agression pour contenir la débandade de ses affiliés vers moi, plus les Plantu, et autres glaireux, j’ai besoin d’un ciré bien huilé pour marcher mon chemin sur le bord du toit. J’ai. Le Parti de Gauche est un ensemble effervescent, brownien à souhait, présent partout. Et une multitude anonyme m’accompagne de partout sur la toile comme dans la vie. J’avance. Quoiqu’il en soit, je suis en campagne.

Une semaine après ma proposition de candidature, j’en viens donc à ce que je vois. Je commence par le plus ingrat, c'est-à-dire les difficultés de ma position. Je n’ai pas voulu de cette méthode d’investiture qui oblige à se mettre en avant de façon aussi personnelle. Ses inconvénients sont trop évidents. Elle aboutit à m’obliger à dire sans cesse « je », puisqu‘il ne m’est pas permis de dire « nous », aussi longtemps que je ne suis pas investi par d’autres que le Parti de gauche. La seconde est que l’effet de personnalisation est amplifié alors même que par la multiplicité de ses interventions dans la rue, dans les colloques, les réunions, les conférences et les collectifs, le Parti de gauche s’est inscrit dans le paysage de la réalité militante d’une façon solide et croissante, reconnue de tous ceux qui mettent le nez dehors. Enfin, je ne peux_dsc1162 me référer qu’à mon livre puisque ni le programme partagé, d’ailleurs encore inachevé, ni les mille propositions de mon parti ne peuvent être portés sur la scène du fait même des conditions du processus de l’investiture commune du Front de Gauche. De la sorte je me fais farcir les oreilles de cette litanie geignarde qui fonctionne comme une injonction paradoxale. Que je dise « nous » ! Mais de quel droit le pourrais-je ? Aussitôt surgirait la cohorte bien intentionnée des scrupuleux : il n’en a pas le droit ! Que je m’y risque et l’on aura promptement fait de m’accuser de « personnaliser » la campagne ! Que dis-je : de succomber au présidentialisme, rien de moins. Que je ne personnalise pas la campagne ! Voila qui est plus simple à dire qu’à faire. Sans compter qu’il reste à m’apprendre comment mieux faire connaitre mon message en m’effaçant, dans le monde médiatique tel qu’il est ! Quand au programme, j’ai renoncé à répliquer. Rien n’y fait. A la remorque de ces journalistes qui parlent sans lire ni se renseigner, une petite cohorte de fine mouches me démasquent à bon compte : « mais où est votre programme ? » « Il n’a pas de programme ». Avant de s’affliger faussement : « tout le programme tout le parti,  c’est lui et rien d’autre ». Avoir renvoyé cent fois sur les mille propositions du Parti de Gauche n’a servi à rien car ce document ne comporte ni gros titre ni coloriages. Il n’y a pas d’autre moyen pour le critiquer que de le lire ! Autant dire que ce n’est plus de notre époque. Aujourd’hui l’affaire se présente ainsi : « pouvez vous nous dire concrètement, et rapidement car il ne nous reste que deux minutes et vos trois contradicteurs, doivent pouvoir répondre eux aussi, quel est votre programme économique et social surtout en matière de fiscalité compte tenu de la mondialisation et du poids de la Chine et de l’Inde ? ».

Et maintenant le positif. De loin le plus dense. L’énoncé des inconvénients que je viens d’évoquer vous signale seulement que je ne suis pas en train de me laisser fasciner par ce que je vois se produire. La vérité est que n’ayant jamais _dsc1159été candidat à une élection présidentielle mais seulement militant dans des campagnes présidentielles portées par un hyper appareil, je n’ai aucun point de comparaison. Cependant ce que j’enregistre s’analyse spontanément dans mon esprit à la lumière d’une longue, très longue, expérience de campagnes de toutes sortes qui me fait sentir d’instinct si c’est marée haute ou marée basse. C’est marée haute qui vient. Ce fait ne me concerne pas personnellement seulement. C’est une ambiance générale. Partout les réunions de l’autre gauche associative ou politique font salle pleine et participante. Les nôtres vont fort, elles aussi. Et là où je suis les soutiens sont nombreux, chaleureux et sonores. Cent personnes dans cette librairie à Bordeau, de nouveau cent dans celle-là à Villeurbanne, six cents à notre forum du programme partagé, trois cents dans ce quartier populaire de Villeurbanne, la quarantaine en pleine journée devant la fresque murale à Vaulx en Velin. Et puis il y a eu les mille deux cents qui retinrent leur place, bloquèrent les inscriptions une semaine à l’avance, pour le débat avec Jean François Kahn au forum de Libération à Grenoble ! Nombreux sont ceux qui ont voulu manifester, par leurs applaudissements sélectifs, une communauté de vue qui fait sens politique. Bref il se passe quelque chose. Il me faut le temps de vérifier cette sensation. De la recouper. Il est vrai qu’il ne faut pas être du parti de la sinistrose si l’on veut bien guerroyer. Rien de plus coupe jarret que l’armée des pisse vinaigre pour qui toute action est vouée à l’échec et aux « je vous l’avais pourtant bien dit » ! Mais, d’un autre côté, rien n’est plus trompeur en campagne que de se diriger d’après les approbations que l’on reçoit. Le bon voyageur ne doit perdre de vue la carte ni ses raisons de cheminer et cela doit lui suffir. Quoiqu’il en soit, je ne veux pas cacher ce que je ressens d’enthousiasmant, car cela m’enjoins des rebondissements dans la forme et le fond de notre campagne. Ce qui est certain c’est que pour tous ces gens, comme pour moi, la campagne est commencée.

Le vendredi j’étais dans le Rhône. On dit « j’étais à Lyon » pour faire court mais c’est assez réducteur. Là, on se trouvait à Vaulx-en-Velin. J’ai fait la visite au bras de Maurice Charrier l’ancien maire de la Commune, bien connu des Français pour son action dans le domaine de ce qu’il est convenu la « politique de la ville ». On a d’ailleurs plaisanté avec_dsc1135 son successeur, Bernard Genin,  sur l’inconvénient qu’il y a à succéder à une star. De fait, si sur le terrain tout le monde vient serrer la main du maire, dès qu’il s’agit de « Maurice », on voit autre chose. Les uns le prennent dans leur bras, les autres bousculent tout le monde pour lui dire un mot d’affection. Lui garde un air tranquille en toutes circonstances. J’envie cette sorte de sérénité. Quand à moi, je marchais, fier comme Artaban, aux côtés du candidat aux élections cantonales que présente le Front de Gauche. C’est le directeur de l’école du quartier. Un  homme jeune, grand et tranquille. Je le vois bâti à chaux et à sable, le sourire vissé sur les lèvres.  Le cœur semble simple et droit. C’est Nacer Denfir. Je suis ainsi fait qu’un instituteur ou une institutrice m’a toujours semblé appartenir à une sorte d’élite humaine. Sans doute parce que ma mère était institutrice. Puis maintes personnes dans la parentèle de ma fille. Ma mère commença sa carrière à l’école d’un bidonville en lisière de Tanger, puis parmi les petits cauchois d’Yvetot que limitaient d’autres obstacles bien plus cruels encore, tel cet alcoolisme ambiant qui révulsait les expatriés d’Afrique du nord que nous étions alors et qui n’avaient pas idée d’un tel fléau. Et, quelles que soient les circonstances, toute discussion avec un instituteur ragaillardit. Il ne traite jamais d’un enfant autrement que comme d’une personne perfectible. Le métier est bâti sur un humanisme en béton armé et une confiance dans l’humanité qui est un réconfort. Si vous doutez de tout allez discuter avec un « instit » pour reprendre pied dans le gout du futur. La suppléante de Nacer Denfir est Michèle Tortonese. Elle est infirmière. Voici donc un tandem d’humanistes professionnels. Une fois ce tableau mis en place, est-ce que l’on ne se sent pas capables de vider la mer avec ses mains ? Rien ne me rend plus fort dans ma tâche que de me savoir le porte parole de telles personnes. Il s’agit juste d’amener le drapeau à bon port électoral. Notre culture politique ne mourra pas. La relève est disponible. Elle entre en scène. Il faut souffler délicatement sur la braise. Elle marchera en tête des événements formidables qui se lèvent. J’en suis certain comme un Tunisien.

Voici le récit que j’ai lu dans France soir de ma journée passée à Vaulx-en-Velin, Lyon et Villeurbanne. « Mélenchon, épuisé et heureux ». Reportage à Lyon. « Dans la Renault Mégane qui le conduit au meeting qu’il doit tenir ce vendredi _dsc1123soir à Lyon, Jean-Luc Mélenchon dort : le président du Parti de gauche (PG) est fatigué, éreinté même. Une semaine plus tôt, il a officiellement fait acte de candidature à l’investiture du Front de gauche (PG et PC) pour l’élection présidentielle. Avant, Mélenchon ne s’économisait déjà pas : aujourd’hui, il se donne à fond. Une campagne de terrain qui l’aura conduit la semaine passée à Bordeaux, Lyon puis Grenoble. Une campagne médiatique aussi : invité d’Europe 1 et du Parisien hier matin, le leader d’extrême gauche est omniprésent dans les médias qu’il continue, par ailleurs, de brocarder. Avant de rejoindre les 200 personnes venues l’écouter à l’union locale CGT de Lyon, Mélenchon confie d’une voix douce, les traits tirés et les yeux rouges : « C’est bien que vous soyez venus. Que vous réalisiez l’épreuve physique que représente une campagne… »
« Plus tôt dans la journée, l’ancien sénateur PS de l’Essonne était, comme il dit, « chez lui ». Plus précisément dans une cité de Vaulx-en-Velin, banlieue populaire et communiste près de Lyon. « Chez lui » parce que, désignant le groupe d’une quarantaine de badauds qui l’entoure, essentiellement composé d’immigrés, Mélenchon assure : « Je les connais depuis une demi-heure, et j’ai l’impression de les connaître depuis toujours. » Venu inaugurer une gigantesque fresque murale peinte sur un pan d’immeuble et qui représente les habitants de la cité, le candidat l’observe longuement. Puis il fait « coucou » à une dame qui l’alpague de sa fenêtre et part se réchauffer dans une salle du quartier où l’attend un café. Ils sont quelques-uns à être venus écouter « un homme politique qui les tutoie amicalement et qui parle bien aux gens », pour reprendre l’expression d’Aziza, une mère de famille ravie de voir « en vrai » celui qu’elle ne voyait jusqu’ici « qu’à la télé ». A l’heure du goûter, c’est un Mélenchon vibrionnant qui prend la parole. On a le sentiment qu’il s’adresse à ces quelques sympathisants comme il parlerait sur la scène d’un Zénith. Il s’envole immédiatement : « Nous avons pour point commun une grande déchirure et le goût du bonheur », lance-t-il. Avant d’embrayer sur les dangers de la mondialisation, la nécessité d’un système éducatif plus juste et la leçon de « courage » donnée par les Tunisiens. Pour Mélenchon, il n’y a pas de fatalité face à la domination de ceux qu’il nomme « les belles personnes », les « importants ». C’est pourquoi, ici comme ailleurs, il exhorte son auditoire à « ne pas baisser les yeux ».
Et la fresque ? A la fin, il y revient : « Elle est superbe parce que j’en ai vu de drôlement moches que j’en voudrais pas chez moi_dsc1128 (sic), tandis que celle-là, elle est très belle. » Applaudissements. Avant de repartir du quartier, un dernier mot à son hôte, le maire de Vaulx-en-Velin, Bernard Genin. « Bon, on va y arriver ou pas ? » sourit Mélenchon. Genin est communiste, et le PC ne se prononcera qu’en juin sur le choix du candidat qu’il soutiendra. D’ici là, le patron du Parti de gauche doit convaincre les élus communistes réticents qu’il est l’homme de la situation.
« Convaincre aussi les militants. Comme Maurice, par exemple, venu se faire dédicacer « Qu’ils s’en aillent tous ! » (le best-seller de Mélenchon, déjà vendu à 60.000 exemplaires) dans une librairie de Villeurbanne. Maurice a apposé un gros autocollant PCF sur son blouson. Mélenchon ouvre le livre que Maurice lui tend, et dessine un grosse bulle autour de la citation de Jaurès qui ouvre le bouquin : « La nature et l’histoire – malgré leur brutalité, leur férocité – sont un cri d’espoir. ». Et il ajoute sa petite dédicace : « Tu vois, voici notre message fondateur. » Puis Mélenchon se tourne cette fois vers un militant PS, et l’en conjure : « Si t’es socialiste, vas essayer de nous chercher quelqu’un d’autre que Strauss-Kahn ! »
« Le VIIIe arrondissement de Lyon, 19 h 40, ce vendredi soir. Le parking de la Maison du peuple. Après une interminable traversée de la ville en voiture, Mélenchon attend dans un froid scandinave le début d’un direct pour la télévision lyonnaise. Une interview expédiée en… deux minutes. Le temps de manger à la main quelques tranches de jambon, le candidat enfile son costume de tribun et, pendant plus d’une heure, sans note et dans un rythme crescendo, fait frissonner la salle. Tour à tour, il invective, il proclame, il récite l’histoire de France et il tape sur le pouvoir. Questions de la salle, réponses de l’orateur. Le courant passe. Sur l’estrade, Mélenchon apparaît à la fois épuisé et dopé. Dopé comme quelqu’un qui, toute la journée, a entendu : « On compte sur toi, Jean-Luc. On a besoin de toi…».

Le dimanche, sans souffler, je monte sur mon cheval à huit heures quarante huit pour suivre mon emploi du temps. Métro Louis-Blanc, direction Chaussée D'Antin, puis ligne neuf vers Franklin Roosevelt. A dix heures tapantes émission débat avec Manuel Valls. Je suis dorénavant le meilleur spécialiste de la pensée Valls sur la scène politique. J’ai avalé des kilos de notes sur ses déclarations et lu son livre de la première à la dernière page. Ce garçon n’a pas été très correct avec moi, on le sait. Ce_dsc1263pendant contrairement à ce que disent ses petits camarades, il n’est nullement marginal dans le mouvement socialiste international. Tout au contraire. C’est lui qui est positionné sur l’axe central de la social-démocratie européenne actuelle avec laquelle j’ai rompu. Le 27 décembre dernier Valls participait à New-York au colloque international des « leaders progressistes », aux côtés notamment de Tony Blair, de Bill Clinton et de John Podesta, Président d’American progress. Ces hommes ont été les inventeurs de la voie démocrate et du système abrutissant de la triangulation, règne de la fausse monnaie politique. L’ancrage nord américain de la pensée de valls n’est pas un secret et lui-même ne s’en cache pas. Dans un entretien pour "Le meilleur des mondes", au printemps 2008, il s’exclame : "J’admire profondément les États-Unis. Il faut toujours être attentif à ce que pensent les intellectuels et les responsables politiques américains. Au-delà des shows et de la communication, la campagne des primaires est aussi très intéressante. Du point de vue des programmes, par exemple, ce qui est avancé sur la protection sociale mérite notre attention. Nous avons à apprendre de la gauche américaine". On aurait tort de croire à une pure contemplation intellectuelle. Valls cotise sans barguigner et connait les mots à prononcer pour être bien entendu de ceux à qui il veut adresser un message. Sur son blog, le 15 décembre 2009, il ne tergiverse pas : "Ma position est claire : l'envoi de soldats supplémentaires est une nécessité". "La guerre menée en Afghanistan n'est pas celle de l'Amérique, mais bien celle de la communauté internationale contre l'un des foyers majeurs du terrorisme". La solution "la plus cohérente […] reste celle de renforcer la présence militaire en redoublant d'effort sur la sécurité de la population, la formation des forces afghanes et la reconstruction du pays.""L’essentiel est bien de gagner la guerre pour gagner la paix". On connait la musique et les paroles. Ce sont les mêmes sa chaque invasion.

C’est bien pourquoi en novembre 2010, Manuel Valls était à Rome pour participer à la première rencontre européenne organisée par le mouvement « Ensemble pour le Parti Démocrate ». "Il s’agit-là d’une première étape afin de construire une politique démocrate crédible et séduisante pour renverser les gouvernements de droites européens qui sclérosent et divisent nos pays". Son livre le montre ouvertement acquis à la démarche blairiste qu’il assume avec force référence à_dsc0627 Anthony Guiddens le théoricien de la troisième voie et aux « socialistes » italiens du parti démocrate soutenu conjointement par le PSE et François Bayrou. Ce que cela veut dire est visible dans tous les pays dirigés par la social démocratie ou qui l’ont été dans la décennie passée. Et Valls n’a pas triché avec ses convictions dans les débats les plus pointus de la période récente. Je reviens naturellement, pour illustrer ce sujet, non à la fumeuse affaire des trente cinq heures mais sur la question du régime des retraites. Valls prône sans complexe l'allongement des cotisations. En Avril  2010 il brutalise le tabou pour être dans le style des modernes sans complexe. « Pas de tabous » pour lui lorsque «il  y a des déficits qu’il va falloir combler, 10 à 12 milliards aujourd’hui, 50 milliards en en 2030. » Dés lors, « Oui à terme il faut arriver à (l’unité public / privé)», quant à la durée de cotisations "On ira au delà 41, 43 voir 45." Le 24 octobre 2010 il joue les serre file en opposition à un Benoit Hamon qui essaie de brouiller les pistes en camouflant le contenu réel de la position du PS. C’est donc lui qui met les points sur les « i » en rappelant ce qu’il en est réellement de la position du PS. "Quand on est porte-parole du PS, il faut non seulement défendre le projet que nous avons adopté, qui intègre l'allongement de la durée de cotisation, et aussi être bien conscient -et Benoît est un garçon particulièrement intelligent- que l'élection de 2012 se joue sur la question de la crédibilité et de la vérité". Dès lors selon lui "il faut un allongement de la durée de cotisation parce que nous vivons plus longtemps. Faire autrement est impossible au vu des équilibres financiers. La gauche doit dire la vérité." "Nous ne devons pas de nier les évidences. Des raisons démographiques et financières mettent en cause la pérennité de notre système de retraite. L'augmentation des annuités de cotisation est donc inévitable. Et nous savons bien que nous ne reviendrons pas tous aux 60 ans". "Je prône l'idée d'un système de retraite à la carte." Pour finir, il va de soi qu’il s’est opposé à l'idée d'un référendum. Une idée "démagogique" selon lui. Car pour ces sortes de gens, "Un sujet aussi complexe ne peut pas être traité par une seule question."

Bien sûr tout cela n’était pas dans le débat organisé entre lui et moi sur Europe 1. Il s’agissait de réagir aux circonstances et de s’exprimer sur des sujets convenus à l’avance. Une partie d’entre eux ne vinrent finalement pas sur la _dsc1098table comme la question de l’Afghanistan ou celle encore plus brulante dans le contexte des révolutions tunisienne et égyptiennes, des  institutions. C’est bien dommage. Car pour Valls il n’y a pas de lien entre l’objectif démocratique et la réforme sociale. Au contraire, l’une retarderait l’autre. "La question institutionnelle ne sera pas au cœur de la prochaine campagne présidentielle" déclare Manuel Valls. La question démocratique n'est pas au centre du programme du PS. Donc, si le PS arrive au pouvoir, comme il "aura à traiter l'urgence économique et sociale", un grand chantier institutionnel risquerait "d'enliser son action". "Par souci de réalisme et d'efficacité, nos propositions ne prétendent donc pas reprendre la longue marche vers la VIe République". On se demande pourquoi cette référence à la sixième république puisque, selon lui, "l’enjeu principal n’est pas de réduire le pouvoir Exécutif mais de l’encadrer. Les canons du parlementarisme classique appartiennent à notre histoire ; ils ne s’inscrivent plus dans notre avenir." C’est le genre de message universaliste qui aura du mal à être entendu de l’autre côté de la Méditerranée ces temps ci. La démocratie parlementaire et le régime d’assemblée n’est plus notre avenir ? C’est ce qu’on verra. La Constituante le dira.

Mon grand quartier général m’avait fixé une ligne d’horizon pour ce débat. Pas de sang sur les murs. Pas d’accrochage avec les animateurs de l’émission, même si deux d’entre eux sont connus pour un parti pris très lourd. La technique du brise-glace : argumenter sans relâche et jusqu'à la moindre vis et moindre boulon du raisonnement. Le but : "que les socialistes qui écoutent s’identifient à Jean-Luc Mélenchon plutôt qu’a Manuel Valls". Histoire de les habituer. Dans ces conditions le laisser me tutoyer et ne jamais me défausser sur le bilan raisonné du passé. J’ai tenu ce côté de la ligne de crête, je crois. L’autre versant était plus simple : arriver aussi vite que possible sur des thèmes concrets. Mission accomplie notamment avec la brève séquence sur la politique économique puis avec la discussion sur le salaire maximum. Je reconnais à Valls qu’il ne se défausse pas. Mais nous ne fumes guère poussés sur ces thèmes par les organisateurs du débat. Sur le salaire maximum sa réserve s’entendait mais il fut fidèle à sa méthode de pensée en lançant qu’un tel « salaire maximum » ne pouvait être que le résultat de la négociation et non de la loi. Je pense le contraire. Cette question de méthode me parait centrale. Elle fixe les contours de deux stratégies. Celle de la souveraineté populaire contre la logique du contrat permanent.

Dimanche après midi, après vingt jours sans pause, je goûtais la joie simple des légumes dans leur canapé. Le mien est spécialement confortable. Presque un lit. J’allumais la télévision. Malheur ! Madame Le Pen chez Madame Lapix. Le boulot encore m’a rattrapé ! Pas mal, Madame Lapix !  Je prend note de la clef au bras qu’elle lui a fait et de l’étranglement sémantique bien placé au bon moment. Un petit régal avant de vous quitter. Ce billet de Pierre Marcelle paru dans libé du 27 janvier qui dit si bien comment la galaxie s'emmanche avec la planète. Servi avec le piment de rigueur.

«Qu'ils s'en aillent tous» se dit aussi : «Dégage !»,  par Pierre Marcelle. "Après Tunis, Le Caire, et en attendant la suite… La révolution, rien moins, et le même mot d'ordre : hier, «Ben Ali, dégage !» et aujourd'hui, «Moubarak, dégage !» En français dans le texte, s'il vous plaît, en référence tant à la langue du colonisateur qu'à sa Grande révolution, de 1789 et des Lumières, qu'à sa ministre des matraques et des canons à eau, Michèle Alliot-Marie. Un peu de tout cela, sans doute… Est-ce parce que ce «dégage !» sonne un peu violent, un peu vulgaire, aux aristocratiques oreilles que les fines bouches parlent si volontiers, quand «la rue» (sic) arabe s'embrase, de «contagion» ? Comme si l'exigence démocratique était assimilable à un choléra, une peste noire, une grippe espagnole, et son extension à une pandémie ! «Dégage !»… De quoi se pincer le nez, en effet, n'est-ce pas ?
Et voici qu'il m'apparaît soudain que ce mot-là, cet impératif-là, ressemble foutrement à cet autre, plus civil de passer par un subjonctif de souhait, et énoncé dans ces termes : «Qu'ils s'en aillent tous !» Ce n'est qu'une impression, bien sûr, mais c'est une impression forte. A considérer la façon dont est traité l'auteur de cette injonction (nous parlons bien sûr de Jean-Luc Mélenchon, alias «le bruit et la fureur»), craignons que les peuples du Maghreb ne se voient soudain affublés de quelque brassard vert frappé d'un croissant islamiste et d'un sabre terroriste, lesquels feraient à leur bras le répulsif équivalent des couleurs fascistoïdes que Plantu suggéra à celui du patron du Parti de gauche.
Sacré Plantu ! Sacré feignant, plutôt… Combien de fois nous l'aura-t-il fait, le coup du brassard, à la une du Monde ou ailleurs, comme un gimmick et le signe patent d'une ronronnante paresse intellectuelle ? C'est le risque, à dessiner comme à parler partout, de se répéter beaucoup. L'épisode de cette caricature banalement ignoble, mariant dans l'Express de l'autre semaine la fille Le Pen et le gars Mélenchon dans le même discours «néopopuliste» serait à peine anecdotique s'il ne venait à la suite, mais pas à la fin, d'une obsédante litanie, comme un grain de plus à l'infini chapelet de tous les dogmes.
Nous avions eu Manuel Valls, le contempteur des 35 heures, et sa «mélenchonisation des esprits»; nous avions eu Daniel Cohn-Bendit et son «Mélenchon laboure les terres du Front national» ; nous avions eu Jean-Paul Huchon et son «Mélenchon pire que Le Pen». Depuis, pas un jour sans que, par paresse comme Plantu, par tactique comme Cambadélis (voir Libération de mercredi) ou par ordinaire suivisme éditorial, l'antienne ne soit reprise dans tous les tuyaux, sur toutes les ondes et tous les plateaux.
Le balzacien (modèle Splendeur et misère des courtisanes) club de «la volaille qui fait l'opinion», comme chantait Souchon, en a fait une doxa. La tournante de leurs fauteuils musicaux l'affiche partout en une et la répète à propos de tout et de n'importe quoi. Tiens, la semaine dernière, au hasard de l'écoute de France Culture… Y aurait-on seulement parlé de Jaurès, sinon pour glisser que «de Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, tout le monde se l'arrache» ? Certes. Et Sarkozy aussi, non ?
Ça ne vous rappelle pas les anathèmes de la même farine lancés des mois durant aux «nonistes» du référendum sur le traité constitutionnel européen, en 2005 ? A moi, si. Le résultat dudit référendum, lesté depuis d'une crise à bientôt quatre millions de chômeurs, aurait pu, crut-on, inciter nos bavards oracles à changer de registre, et, plutôt que nous agiter l'épouvantail d'un «nouveau 21 avril», à argumenter, ou, à tout le moins, considérer des programmes;à s'interroger à propos de laïcité, de salaire maximum, de redistribution, d'Europe, du FMI dans la crise, du démantèlement des services publics dans l'Etat sarkozien, ou que sais-je… A travailler, quoi, en se demandant pourquoi le NPA de Besancenot, autre diable ponctuel promu en son temps «idiot utile du Sarkozysme», est silencieux; pourquoi, à la candidature déclarée au Front de gauche, la direction du PCF ne laisse s'opposer que celles, sauvages, d'André Gerin, alias «Dédé la Burqa», et de ce vieux stalinien de Maxime Gremetz; pourquoi, au sein même du PS, il est des voix, et non des moindres, qui se refusent à réclamer pour le Front de gauche un trop précoce pilori…
Conscients des incertitudes planant sur leurs aléatoires «primaires», ces silencieux préfèrent laisser les crieurs publics «insulter l'avenir» dans d'imprudents jappements. La présidentielle, c'est dans quinze mois.
PS. Cesare Battisti… A tous ceux, nombreux, qui veulent sa peau, suggérons de méditer sur la censure des livres de ses défenseurs dans les bibliothèques de Vénétie (Libération des 22 et 23 janvier), et sur la très instructive tribune qu'a donnée Fred Vargas au Monde de jeudi."


509 commentaires à “Premier carnet de campagne 2012”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. redline69 dit :

    bonjour,
    sur les attaques purement réthorique de journaleux envers Jean-Luc Mélenchon, et notamment leur nouvelle méthode qui consiste à faire critiquer Jean-Luc Mélenchon par d'autres intervenants comme cette madame Jouanno les bras m'en tombe.
    en effet où est le contenu politique dans de tels questions ? ces programmes TV qui mélange le people, le sérieux et finissent par produire que du Buzz n'ont aucun contenu finalement.
    par contre le débat de grenoble avec JFK était très relevé ! super.
    j'ai même apprécié que JFK fasse quelques critiques bien placés envers Jean-Luc Mélenchon. en tout cas elle était mieux placées que celle d'un Aphatie qui baigne dans l'UMP et le PS à plein nez.

    sur le fond, je pense que Jean-Luc Mélenchon reste très en contact avec la population, son message perce bien envers les gens.il faut continuer sans faillir. notre premier repère sera la cantonale.
    encore une fois que chacun prenne ses résponsabilités en allant voté ! n'oublions pas que Jean-Luc Mélenchon place son projet dans l'optique d'une participation citoyenne à l'élection. venir au blog est une chose ! allez aux Urnes reste de notre responsabilité.
    votons sans faillir contre le FMI ! contre l'Olligarchie, contre la régression organisé du social en Europe ! contre le coup d'état du traité de Lisbonne...etc

    pour le Webmaster et Jean-Luc Mélenchon ! indiquer le nombre de soutien sur la liste par un compteur ! merci
    on verra ce que donne le tous ensemble !

    cordialement

  2. Hugues dit :

    C'est avec une certaine jubilation non-contenue que j'ai regardé l'émission « Déshabillons-les » sur Public Sénat consacrée à JL Mélenchon.
    Enfin un candidat de Gauche qui n'esquive pas les tirs des snipers télévisuels mandatés, mais qui réplique, en visant juste, avec le courage de ses convictions bref avec des armes d'un autre calibre que la démagogie ou le calcul médiatique.
    Un candidat de Gauche qui affirme avec fierté ses idées, ne tombant pas dans le piège de l'auto-flagellation permanente (pratiquée de Hue à Besancenot) qui consistait à abonder dans le sens des journalistes et de leur révisionnisme historique en assumant d'endosser le costume de la honte et de la culpabilité des soit-disant erreurs de la Gauche, pendant que la droite parle, elle, du rôle positif de la colonisation ! Cette attitude lissée avait fini par lasser. Elle devenait même insupportable pour les enfants et petits enfants de militants n'ayant reçu pour seul héritage que ces témoignages oraux commençant souvent par: «nous étions un contre mille, engagés dans une cause perdue d'avance, la peur au ventre...». A la mémoire de tous ceux-là un grand merci !
    Merci également d'avoir rappelé lors de cette émission la réalité du peuple tibétain sous le régime féodal des Lamas, c'est une histoire peu répandue par ici et c'était assurément une posture à contre-courant plus que courageuse.
    Permettez-moi humblement ce petit conseil: lors d'une de ces prochaines comparaisons insultantes auxquelles vous n'échapperez malheureusement pas (c'est tout ce qui leur reste) avec Le Pen fille, arrosez l'arroseur en mettant en avant les analogies entre les positions du FN et celles prises par le gouvernement et son président (ce ne sera pas difficile tant elles sont légion), ils n'auront plus envie d'y revenir, et ce serait une nouvelle occasion de dénoncer la banalisation par Sarkozy du discours d'extrême droite au niveau national, une première depuis Vichy !
    Signé: Les parts de...

  3. fitz31 dit :

    @Sonia Bastille
    je ne pense pas que c'est cela qui fera sa défaite, puisque comme je l'ai déjà dit, ils sont plutot mieux que les autres en matière de contenu (idées et ébauche de programme), ce qui peut les faire perdre serait :

    1 - une division (un NPA qui partirai tout seul, un PC qui désavouerait Mélenchon par peur d'être "bouffé"...)

    2 - de ne pas réussir à renversé l'idéologie dominante, relayer métronomiquement par les faiseurs d'opinion, consistant à dire que la gauche (ni radicale, ni vrai, ni ultra, ni extrême ni rien, juste la gauche, puisque les socialistes sont consensuellement définit comme centre gauche), que la gauche donc est extreme, archaique, que ses idées sont irréalistes dans un monde globalisé, qu'elle induit un risque de totalitarisme, qu'elle risque de faire fuir les richesses du pays etc... tout le ronron classique de ceux qui ont abdiqué devant le libéralisme et la mondialisation, le modèle TINA (There Is No Alternative); ou des utopistes bobos qui pense qu'il existe une alternative, mais qu'elle reste à être inventé (on peut attendre longtemps les gars, surtout avec vous...)

    Le point 1 est très difficile, mais atteignable, le point 2 consiste à renverser 30 années (28 pour être exact: 1983 -2011) de matraquage idéologique.. et ça, c'est pas gagner du tout...

    Ce n'est malheureusement pas le programme qui fait gagner de nos jours, mais les slogans, et l'image, bref la com', puisque comme l'a dit le Général!, "Les français sont des veaux..." (ceci est vrai dans 99% des pays occidentaux abrutis par la TV).

    Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas parallèlement travailler pour terminer et valider le programme. Mais il y'a déjà une sacré ébauche, encore une fois, contrairement aux autres...

  4. citoyenne21 dit :

    Pour ma part, je suis plutôt entière et donc pour l'instant je reste dans l'espoir que Jean-Luc aura ses chances en 2012 ! mais j'entends aussi par ci par là que rien ne sera prêt, que le programme n'est qu'une liste de courses, qu'il reste tout à développer et ca m'inquiète ! il est clair que ceux qui voteront pour Jean-Luc ne seront pas les riches et très riches ! donc resteront les classes moyennes, les ni pauvres/ni riches, les modestes et les dans la misère et ceux là, tant occupés à lutter chaque jour pour leur survie, forcément ils n'ont pas le luxe de s'occuper de politique et pire ils ne s'imaginent même pas que parmi toute cette pourriture parmi nos braves politiques, quelqu'un de plus sincère et d'honnête pourrait améliorer leur condition ! Il faut donc rendre ce programme accessible au plus grand nombre et le mouliner de telle sorte qu'il soit clair, précis et compréhensible par ceux qui ne prendront pas le temps d'ingurgiter des pages et des pages de propositions ! il faut que ca aille droit au but ! les mal lotis sont plus nombreux que les nantis et donc il suffirait qu'ils soient convaincus que Jean-Luc lui a des solutions efficaces pour les inciter à voter pour lui et dans cette configuration on est pratiquement sur de gagner ! Sinon dans la perspective (que je ne souhaite absolument pas) que Jean-luc ne soit pas au second tour et que ce soit Aubry, dans ce cas, il faudra négocier sévère et ne voter pour elle que si et seulement si, un poste de premier ministre est garanti à Jean-Luc sinon ce sera niet pour moi ! Si c'est DSK, n'en parlons meme pas, je ne voterai pas pour lui meme qu'il soit en face de Sarko ou de Le Pen !

  5. Jéjé dit :

    @ fitz31

    le point 2 consiste à renverser 30 années (28 pour être exact: 1983 -2011) de matraquage idéologique.. et ça, c'est pas gagner du tout...

    Il n'y a plus besoin de renverser quoi que ce soit. C'est toute la beauté de ce qui est en train d'arriver. Grâce à la non-action des socialistes (en France et ailleurs) et à tous les progrès ultra-libéraux de la droite (en France, aux USA, en Grande Bretagne et ailleurs), le capitalisme tel qu'on l'a ré-inventé en 1945 vient d'entrer dans son stade ultime de développement (en 2008). C'est le stade final décrit par Marx, où la "contradiction interne" est rendue presque palpable. Pour ainsi dire, une sorte d'apocalypse, au sens étymologique du terme (apo = soulever / calypto = le voile). La révolution est inévitable car au fond, la première étape d'une révolution, une vraie, c'est d'abord la dissolution de la structure sociale, politique et économique passée, bon gré, mal gré. On peut donc rester devant notre télé, les gens peuvent continuer de s'abreuver à la fontaine de TF1 à volo, le FdG peut se faire humilier en 2012... rien de tout cela n'a plus d'importance. Le capitalisme nous mène de lui-même vers sa propre dissolution. Qui sait la forme qu'elle prendra?

  6. zab dit :

    pour répondre à AAA (comm 251) : il y a aujourd'hui 4410 signatures sur le site. Oui, moi aussi j'avais envie de savoir, alors je mets tous les jours les nouveaux signataires sur une feuille excel et j'en suis à la ligne 4410 ! Ca va vite à faire !

    C'est environ 100 à 150 par jour.

    Il y a aussi une pétition sur le site http://dynamique-frontdegauche.fr/ soutenue par Francis
    wurtz qui a démarrée plus tard mais qui marche très fort, et il y a une liste "pour une candidature communiste" qui patine un peu (840 signatures depuis le 4 décembre dernier)
    C'est intéressant de voir les évolutions des unes et des autres

  7. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 253 - Sonia Bastille

    "Il semblerait que les histoires "machin" concernant RMC ou le propos de'truc" à Canal+ déchainent tant et tant d'écume (...) On dirait que le militant politique de la gauche radicale est aimanté par la petite lucarne et ne prend pas le recul pour construire un projet dans un calme studieux"

    Si tu penses que personne parmi les électeurs ne sera dupe de l'intox actuelle, et que la lutte des mots n'est pas importante, ok...
    Mais je crois quant à moi que si nous ne faisons pas aussi la chasse pied à pied aux imposteurs de tous genres nous serons peu à peu noyés et inaudibles. Même avec un programme "studieusement rédigé"...

    La gauche radicale ne voit pas l'urgente necessité d'écrire noir sur blanc le projet à la fois d'urgence politique et sociale et le projet républicain alternatif. J'en suis proprement stupéfaite !

    Je crois que si, elle voit l'urgence.
    Mais l'un n'empêche pas l'autre. Définir un programme et se battre contre la propagande officielle.

  8. Papa dit :

    Hier soir sur Canal+,vous avez vu José Bové?
    Pour lui,Mélenchon serait un crocodile digne de la 3ie République!
    Pauvre paysan du Larzac!
    Il serait bon que Mélenchon le "déshabille"!
    Il n'explique aucunement,mais ca fait bien devant la représentante de l'UMP et les mecs de Denisot!

  9. Jéjé dit :

    @ Citoyenne21

    Si c'est DSK, n'en parlons meme pas, je ne voterai pas pour lui meme qu'il soit en face de Sarko ou de Le Pen !

    Bien parlé. Personnellement, s'il finit en face de Marine, j'irai quand même voter et certainement pas pour lui (d'ailleurs c'est ce que j'avais fait en 2001). Quitte à se battre, autant que l'ennemi soit clairement identifié. Qui n'est pas d'accord avec moi?

  10. jean ai marre dit :

    @ 245 M.C.

    "'j'aimerai bien connaître la position de Jean-Luc Mélenchon au sujet des personnes handicapées. Comment compte-t-il appréhender les difficultés et les besoins de cette catégorie de personnes, traitées par la droite comme des sous-êtres humains ?"

    Martine Billard du PG a déposé un projet de loi pour les personnes en situation de handicap.
    Ce projet reprend l'AAH.
    Par ailleurs, le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis, propose un salaire pour les mamans qui pour s'occuper de leur enfant ne peuvent pas travailler.
    Par ailleurs il faut être vigilant car le gouvernement va supprimer l'AAH dans sa forme actuelle.
    La loi sur le handicap de 2005 peu à peu mise à mal.
    Par exemple : La décision d'exempter le ministère de l'Education nationale de recrutement de 6 % de travailleurs handicapés (soit 16 000 emplois potentiels) ou d'une contribution de remplacement auFIPH (soit 100 millions d'euros non perçus) au prétexte qu'il emploie des AVSi au profit des élèves handicapés.

  11. fitz31 dit :

    @Jéjé
    Mon propos ne parlais pas de cette odeur de révolution qui est dans l'air (pas encore chez nous, ne rêvons pas, mais peut-être bientot), du fait que les gens en ont ras-le-bol et veulent du changement, et n'ont confiance en aucune politique (pas même celle de gauche donc).
    Je parlais de la capacité pour 2012 du FdG d'être élu démocratiquement, politiquement, calmement, paisiblement, par le fait que la majorité des electeurs choisiraient le bultletin FdG dans une présidentielle.
    C'est précis.
    Et cela, je persiste, me semble en l'état actuel des chose très difficile,
    et il suffit de parler aux gens autour de soi (périmètre large) pour s'en rendre compte,
    et pour voir qu'il sont encore majoritairement sous le joug de cette idéologie qui discrédite les programmes politique de gauche (peur du totalitariqme, archaïsme inadapté au monde globalisé moderne etc...).

  12. Louis st O dit :

    Dans le dernier « argumentaire » du 26 janvier, Jean-Luc Mélenchon parle des exonérations de cotisations de charges sociales que les entreprises, donc, ne paient pas, sans compter celles qu’elles ne paient pas en menaçant que si elles devaient les payer, elles seraient obligées de licencier…ect. (j’ai déjà vu ça à Toulouse pour l’ursaf)
    Ceci m’amène au relevé des impôts à la source. C'est-à-dire que les patrons supprimeront de notre feuille de paie notre impôt et reversera cet impôt à la Dir. Gén. des Impôts Public, alors là, je suis sur qu’une fois de plus, une grande partie de nos impôts ne sera pas reversée à la DGIP, (je leur fait confiance pour trouver des excuses) et une fois de plus nous serons les dindons de la farce !
    Donc je suis contre le relevé de l’impôt à la source.

  13. citoyenne21 dit :

    A Jeje :

    Je comprends ce que vous voulez dire, si on a le choix qu'entre Le Pen ou DSK, foutu pour foutu...Pour moi DSK ne vaut pas mieux que Le Pen ! Le Pen/ sarko ? franchement y a t-il une différence entre la politique de Sarko et ce que va nous concocter MLP ? Sarko étant un être qui me fait horreur, rien qu'hier encore quand je l'ai entendu jouer le défenseur des victimes (l'affaire Laetitia) en fustigeant les juges qu'il veut punir pour leur incompétence alors que tout ça c'est de sa faute ! il a tout bousillé des services public et les gens croulent sous les dossiers dont ils ne peuvent s'occuper correctement ! voilà la réalité et il y a encore des pro-sarko qui disent que les fonctionnaires sont des feignasses et ne voient pas qu'il tire les grosses ficelles de la compassion (fausse) pour émouvoir le peuple pour le rallier à sa cause ! alors si on a pas Jean-Luc ni comme Président, ni comme premier ministre, on va déguster de toute façon alors autant se faire bouffer par l'ennemie déclarée oui que par des faux derches qui ne valent pas mieux !

  14. Jéjé dit :

    @ Fitz31 (#267)

    En effet, j'avais bien lu. Et je ne parle pas non plus de "l'envie des gens de changement". Je pense d'ailleurs que les gens ne veulent rien à part du boulot et de quoi nourrir leur famille. Je persiste: l'élection de 2012 n'a aucune importance. Serenne ou pas, manipulée ou pas, suivie ou pas, intéressante ou pas, FdG ou pas... le résultat n'aura pas d'effet sur le point de convergence duquel nous nous rapprochons chaque jour davantage, indépendante de nos décisions, dialogues et nos luttes.

    Pire même, cette élection est un piège mortel pour qui sera élu. Le système est condamné à s'effondrer, ce qui fera de cette personne la responsable directe de l'enfer qui va se déchaîner, aussi nobles que fûsses ses intentions initiales ("enfin changer les choses" positivement lol). Aucune décision ne peut plus nous sauver de la catastrophe. La position optimale pour un parti politique désormais est de se trouver dans l'opposition, jusqu'à nettoyage complet, comme l'a été le PCF à partir de 1938 et jusqu'à la fin de la guerre.

  15. clop dit :

    Citoyenne21 (259)
    Je vous salue bien bas, merci de revenir sur le sujet, ils vont bien finir par comprendre. Ok pour imposer Mélenchon à Aubry, mais avec ce programme clair et claironné ! Sinon, qu'ils s'en aillent tous les verbeux !
    Là je suis en train de larguer les amarres, tant j'en ai marre. Je ne suis pas encartée, libre comme l'air comme beaucoup de citoyens, et je suis écoeurée de tous ces échanges, et pourtant toujours prête à soutenir cette gauche là.

  16. jean ai marre dit :

    Regard sur RMC,

    Je salue la position des amis de Jean-Luc Mélenchon qui ne veulent pas discréditer en allant sur RMC
    Mais il est encourageant de voir la remonté du leader du PG dans les sondages.
    Tout se gagne, pas à pas, même la bataille des idées.

  17. Nicolas B. dit :

    @264 jéjé
    Moi, dans ce cas précis je m'abstiens, je mettrais un carton Rouge ! Faudrait pas oublier les 82% de chirac, M Le pen fera le plein de voix au 1er tour, mais sa réserve pour le second tour est nulle, à moins que la droite se réfugie dans ce vote.

  18. RODRIGUEZ dit :

    Un article sur Marianne2 a attiré mon attention ce jour, à lire absolument !

    http://www.marianne2.fr/L-Europe-prepare-la-retraite-a-67-ans-C-est-Quatremer-qui-vous-le-dit-_a202422.html

    Peu importe la position de 4mer... cela circule déjà dans les couloirs et l'Allemagne est à la manoeuvre !
    Il y a de quoi être dégouté de cette Europe ! Jusqu'où iront t-ils, ces technocrates et politiciens !

  19. Carol DEBY dit :

    @Nicolas B (240)

    En effet, c’est non seulement hors sujet, cette parodie de débat sur l’énergie nucléaire, mais le fond, qui intéresse l’écologie du point de vue humain, j’entends : l’aspect radiobiologique et une meilleure approche des problèmes sécuritaires généraux, qui dépassent largement la simple sécurité des centrales, est trop complexe pour être traité sur ce blog.
    Il faudrait en effet un forum spécial, comme vous le suggérez.
    Je propose au Webmaster de censurer ces débats avortés, qui donnent une fausse idée de
    la question nucléaire

    Carol DEBY, ancien chercheur en radiobiologie, qui fut financé par l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique)

  20. Jéjé dit :

    @ Rodriguez

    Il est très important de les laisser avancer dans leurs mesures ultra-libérales et même de les pousser à accélérer leur démarche. Le point de non-retour a déjà été atteint, il est donc plus court de continuer le chemin que de faire demi-tour. De ce point de vue le capitalisme a vaincu. Mais la bonne nouvelle c'est qu'il est presque mort. Accélérer la démarche c'est l'achever. D'autre part, l'histoire montre qu'il n'y a malheureusement pas d'autres moyens de "sortir", pour ainsi dire, du "système". J'admire la démarche de Jean-Luc Mélenchon et j'en suis un fervent soutien, l'idée de la "révolution par les urnes" des républiques sud-américaines est un concept extrèmement noble. Mais quoi que Jean-Luc Mélenchon en dise, ces pays ne sont toujours pas "sortis" du système (et cela 12 ans après que Chavez soit arrivé au pouvoir). La preuve c'est qu'il sont toujours dépendants de la bonne santé économique et politique des pays capitalistes pour leur survie.
    Les soulèvements en Tunisie et en Egypte sont eux l'expression que si l'on prolonge la logique capitaliste jusqu'au bout, la société, l'Etat et l'économie se dissolvent d'eux mêmes. Car que se passe-t-il dans ces pays (pour le moment) si ce n'est la disparition de tout ordre passé?
    Es-tu prêt aujourd'hui, par toi-même, à monter à Bruxelles ou Strasbourg et t'exposer aux agents de sécurités, aux CRS, aux coups de matraques, à la prison ou mêmes aux balles? Non car le système te donne encore une partie de ce dont tu as besoin. Il ne t'a pas encore tout pris. Tu as encore beaucoup trop à perdre. Le jour où tu te sentiras capable de mimer les tunisiens, sans crainte, de toi-même (donc seul et isolé) on sera effectivement sorti du système. A ce moment-là, la "révolution par les urnes" démocratique et guillerette ressemblera à un rêve lointain et démodé.

  21. marxouri1 dit :

    Prétendre que l’on peut transformer la vie du plus grand nombre à partir du seul NPA demeure soit une illusion, soit une entourloupe.

  22. MS dit :

    Mr Valls est un donc un "danger pour la democratie"...citations a l'appui !
    La ligne se clarifie et il vaudrait mieux qu'elle reste comme ca au ps pour que le front de gauche est une chance de gagner en 2012 en fait...les contrastes et les lignes politique de démarcation guident d'autant mieux le choix du citoyen.

    L'homme libre a le luxe et le devoir d'émanciper les autres.
    Conserver jalousement sa "liberté" dans un monde d'esclaves est non seulement stupide mais surtout ethiquement criminel.

    Merci de contribuer a l'émancipation des esprits en offrant la possibilité de représenter les esprits critiques et les esclaves dans l'arène politique devenue essentiellement médiatique. La preuve! votre blog est une belle source d'informations d'actualité politiques et ces échanges possible avec nous...le peuple! est un atout a prendre et a défendre.
    Bonne campagne!

  23. turmel jm dit :

    Mais oui cde J Luc ta vision est faussée! Nous les communistes, qui pensons que ta proposition de candidature pour ces élections de 2012 est une bonne chose,nous étions dans la salle à Bordeaux.
    Seulement,ce n'était pas le sujet de la soirée,et nous bataillons dur..à l'intérieur de la fédération du PCF girondin.
    Quelques uns ont du mal avec la stratégie du FdG. D'ailleurs à ce sujet, celles et ceux qui peuvent lire notre journal interne cette semaine,qui se nomme: Les Nouvelles,pourront s'en rendre compte le débat est sans tabou.
    Quant au forum de Bordeaux,notre cde Chassaigne fut exellent,sur sur les questions de la planification écologique
    Toi également comme à l'accoutumée, d'ailleurs le public vous la bien rendu,bande de veinard..
    Pour conclure,le moment venu,je fais partie de celes ceux qui laisserons le coeur, André, pour choisir la raison, J Luc(pour ce genre d'election) Alors cde pas de "blouze"! Tu dois avoir la" pêche" laissent dire les contres,nous sommes plus nombreux j'en suis convaincu!

  24. Nanou dit :

    Que nous prépare la bande de Bruxelles ? "Un pacte de compétitivité"avec à la clé la retraite à 67 ans pour tous en Europe. Quand allons-nous virer tous les Ben Ali, Moubarack, tous ces petits chefs qui décident de notre avenir dans notre dos.
    Qu'ils s'en aillent tous

  25. alain 37 dit :

    Prétendre que l’on peut transformer la vie du plus grand nombre à partir du seul NPA demeure soit une illusion, soit une entourloupe

    Je suis d'accord avec 274 Marxouri1
    Comment envisager un seul instant que tout le monde soit d'accord sur un seul programme, celui du NPA?
    Le Npa dans son attitude solitaire persistante, contribue à l'individualisation politique.
    la concurrence des uns avec les autres Cela ne vous rappelle pas quelque chose?
    Tout mon amical soutien à Vous Mr Mélenchon, continuez comme çà. Et bravo à Mr Delapierre pour ces éditoriaux "éclairants" dans le journal du PG.
    Alain

  26. RODRIGUEZ dit :

    Merci Jéjé d'avoir su m'expliquer...
    Wait and see...! Je ne peux donc souhaiter qu'une fin rapide, pour que mon enfant puisse vivre enfin dans une Europe faite par et pour les peuples en commençant par la France ! Nous allons montrer le chemin... mais bon sang... qu'il est long et pentu !
    N'étant pas encartée (pas le droit au vote) mais le coeur "à gauche toute", j'oriente mes discussions avec ferveur pour faire gagner vos idées !
    Attention, tout de même, sur les questions d'immigration et de laïcité... il y a un fort ressenti de ce coté là, à mon niveau.

    Les gens silencieux vous entendent, n'en doutez-pas !

  27. Alexandria dit :

    Quand on a des amis comme ceux-ci, on n'a pas besoin d'ennemis !...
    Lu dans L'Humanité d'hier (3 février, p. 5, rubrique « Points chauds ») :
    Jean-Luc Mélenchon attentif au PS
    « Martine Aubry, ça me va comme un gant », avait-il dit après l'élection de la dame des 35 heures à la tête du Parti socialiste. Dans une interview à Public Sénat, il répète son souci de ne pas couper les liens avec le parti qu'elle préside : « C'est la première secrétaire du PS, et moi, autant je peux être implacable avec la ligne des socialistes, autant je ne perds pas de vue que le PS est un parti de gauche et qu'on ne peut pas avoir la même attitude avec un parti de droite ou un parti ennemi. »

    Point chaud : certains parmi nos alliés sont attentifs à Jean-Luc Mélenchon. Embusqués en snipers ?

    Jean-Luc, j'ai un mauvais pressentiment : ça m'étonnerait que tu aies la moindre chance d'élargir le Front de Gauche, et moins encore de devenir le candidat de ce Front...
    Quand on aura perdu, il faudra repartir sur de nouvelles bases. Que la PG prenne seul sa route et son essor – ce que je souhaitais, pour ma part, dès sa naissance –, et qu'il agrège les citoyens qui le veulent, un par un... Mais c'était bien de tenter le Front de Gauche...

  28. Descartes dit :

    @Nicolas B. (#240)

    Pour le cours sur les centrales nucléaire, y'en a marre, échangez vos mails et faites vous une réunion entre vous.

    T'as raison. Il faut réserver les commentaires à des sujets vraiment importants. Genre "Jouanno a dit ceci, Bové a dit cela" ou bien les sondages bidon RMC genre "est-ce que Mélenchon est meilleur que Marine ou viceversa ?". Parce que là, ce sont des vrais sujets de fonds...

    Le débat ici tournait moins autour de l'énergie nucléaire que du fait que ceux qui la critiquent n'ont en général aucune idée de comment ça marche, et se contentent de répéter des choses qu'ils ont cru entendre et qu'ils ont cru comprendre. A mon humble avis, ce n'est pas une très bonne base pour débattre rationnellement d'une politique énergétique.

    On propage cette technologie en vivant sur nos acquis, sans chercher une autre énergie durable.

    Ca sert à rien. Dès qu'on en trouve une, les mêmes qui gueulent contre le nucléaire la sabotent. L'éolien ? Il fait du bruit. L'éolien offshore ? Il défigure les côtes. Le solaire ? Il prend trop de terres agricoles. Et ainsi de suite.

    Heureusement le parti de Gauche propose la Planification écologique, et de nouvelles perspectives pour développer des énergies renouvelables, comment ? Descartes, il faut chiffrer ce programme ?, l'état n'en a pas les moyens ? Je te rassure il y a encore dans ce pays nombres d'experts, de savants, d'architectes, d'ingénieurs et d'ouvriers, de maçons pour rendre cela possible et ils sont tous enfants de l'école républicaine.

    En tout cas, je ne vois pas tous ces experts, savants, architectes et tutti-quanti faire un grand boulot pour chiffrer la "planification écologique" du PG. Tiens, combien ça coûte le kWh géothermique ? Combien de kWh peut-on générer avec de la géothermie en France ? Avec tous ces experts, savants et architectes, on devrait pouvoir répondre à ces simples questions, non ?

  29. Daniel MERINO dit :

    "Le capitalisme nous mène de lui-même vers sa propre dissolution." Autant rester les bras croisés, les neurones anesthésiés. Les chemins qui s'offrent sont multiples et non tracés et s'engager dans l'un plutôt que dans les autres exige un engagement actif dans la compréhension de ce qui se passe pour que de la dissolution sourdent les solutions. L'anéantissement du capitalisme pourrait bien signifier l'anéantissement de l'humanité, voilà pourquoi il ne saurait être question de s'appuyer sur le balcon de l'histoire à regarder défiler les événements comme si ceux-ci étaient fatalement dirigés vers un havre de bonheur inéluctable.

  30. Cronos dit :

    le papier de 4mer.., tout content de lui nous informe que l'oberstromphfürer Merkel veut nous faire gratter la suie jusquà 67 ans, et ben mon colon !… Notre petitstromphchef devrait lui claquer le bec en préconisant que neni pas de retraite du tout pour tous ces mendiants qui ne gagne pas plus de 1 500 euros par mois, de toute manière servent à rien sont pas consommateurs.
    4mer.. devrait souffler au grand chef du G20 qu'est notre gnome national, de ne remplacer les fonctionnaires européens qui partent à la retraite, qu'1 sur 3 ça sera rapide, ils partent à taux plein après 5 ans, s'ils veulent, faut rendre ça obligatoire.
    Savez combien y a de fonctionnaires à bruxelles ?(la réponse = port ed).
    Ah vous voulez une europe sociale unifiée !… eh bien on va vous la faire par le bas pour les salaires et par le haut pour les retraites, s'êtes content !… Faudrait remettre la veuve en marche pour ces commissaires* qui pondent des conneries pareilles.

    * ceux sont avec Barroso les vils domestiques des "Oligarques" de Davos, du Bilderger, de la trilatèrale et j'en passe des meilleurs.

  31. Hold-up dit :

    J'amplifie l'écho de M.C. (message 245) - Quel est la position du Parti de Gauche ? Merci de m'informer.

  32. Bélatar dit :

    Le vent de l'histoire semble tourner, enfin. Ne soyons pas en retard comme tous les "Dédés la burka" !

  33. Berdagué dit :

    [...]

    [Edit webmestre : Hors sujet incompréhensible.]

  34. Berdagué dit :

    Monsieur, Camarade webmestre,
    Vous avez eu raison de bloquer mon petit écrit en réponse à Clop de la page précédente, je n'avais pas lu son écrit -268-, après lecture je crois que non seulement sur la forme mais aussi sur le fond, j'aurais gardé le silence.
    Cependant, je pense et crois que je répondais à Jean-Luc puisqu'il évoque Vanini (1619) subissant l'obscurantisme le plus barbare.
    Ayant fait des recherches historiques, en bibli, je sais que la bète immonde veille, rode et est prète en mécanisme de répétition à appliquer (encore la barbarie) le pire.
    Seul le Front de Gauche peut y faire face !
    Et d'avoir participé à la réunion du FdG de Paris-centre sur la crise du système capitaliste, le courage est de dire que sur la socialisation des banques, des manques importants en cas de Victoire (et pourquoi pas à l'utopique 1er tour) sont probants,patents, et NOUS mettraient dans une impasse perdante, et ce à très long terme, voire définitive, et le N.P.A. présent a reconnu la légèreté de leurs propositions pour l'alternative complexe et pas si simple que ça !
    Salutations fraternelles
    M. B.

  35. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 281 - Descartes

    "En tout cas, je ne vois pas tous ces experts, savants, architectes et tutti-quanti faire un grand boulot pour chiffrer la "planification écologique" du PG. Tiens, combien ça coûte le kWh géothermique ?"

    A propos, tu as pu chiffrer le coût des conséquences d'un accident nucléaire finalement ?

  36. laurent g 45 dit :

    salut à tous: le militantiste qu'on fais autour de nous n'ai pas dans les sondage il nous on oublier j'ai convience nous aussi ils faut qu'on bouge j'ai lut tres resament qu ils prepare la retaite a 67 ans et qu il avait tous prevue à l'avance. je n'en veux pas. et deux je n'en veux pas non plus. et pas de cette europe ou l'argent et roi. il faud qu'on n'en sorte.ils sont entreint de mettre en place un sisteme d'obligation de suivre le mouvement.si sa ce né pas de la dictature moi je suis pape.

  37. j.lou dit :

    Après avoir expliqué qu'en 2005 le "non" au référendum voulait dire que la majorité du peuple français n'était pas hostile à l'Europe mais souhaitait simplement ne pas perdre sa souveraineté. Voilà que l'on commence à comprendre que finalement ce n'était pas faux. Le detricottage des solidarités commence à se faire sentir dans les milieux bien pensants qui pronaient le "oui ". Finalement ce n'était pas faux mais... Ce mais me fait dire qu'il ne suffit pas d'avoir raison. Encore faut-il se le faire pardonner pour pouvoir avancer avec les autres.

  38. Descartes dit :

    @le Prolo du Biolo (#288)

    "En tout cas, je ne vois pas tous ces experts, savants, architectes et tutti-quanti faire un grand boulot pour chiffrer la "planification écologique" du PG. Tiens, combien ça coûte le kWh géothermique ?" A propos, tu as pu chiffrer le coût des conséquences d'un accident nucléaire finalement ?

    Le coût des accidents nucléaires connus a été estimé d'une manière assez précise. Tu trouveras les rapports sur le site de l'AIEA (à titre d'exemple, le coût de Tchernobyl est estimé à 5 Md€, TMI à 1,7 Md€, aucun autre ne dépasse le Md€). Les accidents nucléaire ne sont pas - et de loin - les accidents industriels les plus coûteux, ni en argent, ni en pertes humaines. D'ailleurs la prime d'assurance (qu'on obtient en multipliant la probabilité de l'accident par son coût) est inférieure à 100.000 € par réacteur et par an (en prenant la probabilité fixée par les APS de l'ordre de 1/1.000.000, et en prenant pour le coût dix fois celui du plus grave accident industriel jamais connu, soit 100 Md€). Pour un réacteur de 1000MW, cela représente un millième de centime d'euro par kWh... pas de quoi ruiner les usagers.

    Cela étant dit, je vois pas trop le rapport de votre question avec la mienne. Il me semble que si on veut proposer de remplacer le nucléaire par la géothermie, il faudrait avoir quelques idées sur la faisabilité et sur l'effet que ce remplacement aurait sur les factures d'électricité des citoyens. Les arguments terroristes genre "et combien ça couterait un accident nucléaire, hein ?", franchement, c'est pas sérieux. Si vous prétendez gouverner le pays, faudrait commencer à donner des réponses argumentées aux questions sur votre programme, au lieu de faire des réponses de cour de recréation.

  39. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    Extrait d'un communiqué du PG :

    Plus près de nous, en Italie, les cortèges italiens emmenés par les salariés de Fiat scandent le même refrain : "Che ne se vadano tutti!"

    Ce serait contagieux alors cette affaire ?...

  40. Nicolas B. dit :

    @281 Descartes, à propos du chiffrage des propositions : Est ce que l'on pose la même question à le droite ? non car elle, elle propose des soustractions, c'est plus simple. Quand le général de Gaule a lancé le programme nucléaire, est ce qu'il l'avait chiffré ? Le chiffrage n'est pas un problème, il faut simplement définir une méthode de travail. Faisons un état des lieux, définissons d'abord les besoins, les priorités, l'objectif, les moyens à mettre en œuvre, les équipes, consultons les populations concernées, les associations, expérimentons, mettons au point.
    L'Etat en a les moyens avec ses fonctionnaires déjà, ou ce qu'il en reste. Poser simplement la question de combien ça va coûter me paraît un peu simpliste, et manipulateur. Quand les intérêts financiers des grands groupes seront régulés pour préserver l'intérêt général, on pourra espérer sortir du nucléaire, et avoir une politique durable. Il faut voir ce qui reste des beaux discours du grenelle : des mesurettes pour rassurer le bon peuple.
    La réglementation thermique dans les bâtiments évolue lentement, l'électricité commence à être moins la panacée. Fin des années 2000, il y avait une grande politique de diffusion de cette énergie,avec des labels et des primes alors qu'on pouvait déjà prendre une autre direction. Ce n'est pas avec un état soumis et complice que la situation évoluera favorablement. Je suis convaincu que le Front de Gauche changera cette situation, et ce n'est pas EElesVerts qui se disent ni de droite, ni de gauche (CF José Bové) qui le feront. Je m'égare du billet de Jean Luc, mais par politesse je répond à Descartes, qui fait le rôle du poil à gratter sur ce Blog.
    Salut Camarade, et n'oublies pas : Mélenchon, présidons !

  41. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 291 - Descartes

    "Les accidents nucléaire ne sont pas - et de loin - les accidents industriels les plus coûteux, ni en argent, ni en pertes humaines".

    On croit rêver …

    "1 millième de centime d'euro par kWh... pas de quoi ruiner les usagers".

    Mais par contre un type d'accident susceptible de les rétamer pour les 25 siècles qui suivent...

    Les arguments terroristes genre "et combien ça couterait un accident nucléaire, hein ?"

    Je faisais juste allusion à ta manie de tout vouloir chiffrer dans la minute, même l'inchiffrable...
    Un choix de société n'est pas toujours chiffrable, surtout dès le départ. A combien chiffres-tu la République ?

  42. Meligh dit :

    Sur ces questions de chiffres, ont peu dire en tout cas que la différence la plus importante entre géothermie et nucléaire c'est que même si c'est le même coût à la mise en service (prospection, forage, construction de la centrale et adaptation du réseau), les avantages suivants viennent directement : coût de production quasi-nul - pollution inexistante - durée de vie infinie (tout le contraire du nucléaire).
    Donc même si l'investissement est important au début (il l'est aussi pour le nucléaire) il est quasi-nul par la suite. C'est à comparer avec l'extraction de l'uranium, son enrichissement, le traitement/stockage des déchets (combustible transformé avec les différents résidus aux isotopes de constante nucléaire plus ou moins longe), l'entretien des différentes pièces de confinement du cœur et le démantèlement du réacteur une fois sa durée de vie finie. Aujourd'hui le kWh nucléaire coute plus cher qu'un kWh thermique (centrale gaz / pétrole ou charbon). Qui elles, quoi qu'on disent on aussi beaucoup fait évoluer leur rendement et niveaux de pollution.
    On peut prendre aussi l'exemple de l'Islande (cas particulier parce que la géothermie est facile à réaliser là bas mais exemple tout de même) qui produit 70% de son électricité en géothermique. Et les Islandais sont de gros consommateur d'énergie (3x plus que nous en 2005 par habitant).
    D'où l'idée d'au lieu de construire toujours plus de nouveau EPR de planifier (planification écologique, c'est ça l'idée, non ?) une mise à contribution plus importante (voir totale) d'énergies plus propres.
    Une fois que la volonté politique est là, tout se déroule. C'est ce qu'on a vu sur la plupart (tous ?) des chantiers "pharaoniques".
    Des remarques de cours de récréation d'accord. Mais la cours des grands alors, hein, Descartes ? ;)

  43. Inquiet dit :

    Vous commencez à tous nous faire **** avec vos chiffres pourris ! Il faudrait prendre les questions dans le bon ordre ! Est-ce que oui ou ****, la France a le droit de mener une politique libre et indépendante ? Est-ce qu'on peut mener une politique indépendamment des ces **** de Stazunis qui gonflent (et traumatisent) la terre entière ? Est-ce que le peuple souverain (oui les grands mots) a le droit de s'exprimer et de décider de la politique qui le concerne ? Après on se chicorera sur le nucléaire, l'écologie qui fait plaisir aux zosieaux etc... en attendant c'est du vent. Est-ce que oui ou non, le peuple souverain peut décider de la politique qui sera appliquée ? C'est tout et c'est déjà beaucoup.

  44. Nicolas B. dit :

    Inquiet, tu as bien raison la priorité c'est de briser les chaînes. Pour ce faire il faut développer les argumentaires, pour pouvoir diffuser autour de nous les grandes lignes du programme partagé. Donner l'espoir du changement, Jean Luc s'y emploie remarquablement bien, à nous de faire de même suivant les possibilités de chacun.
    Sur ce, bonne nuit !

  45. Berdagué dit :

    Le peuple souverain doit décider en priorité d'entreprendre un désarmement sérieux de tout ce qui a été accumulé comme armes de destructions massives réelles non fantasmées, y compris celles du nucléaire, y a de quoi être inquiet... et d'exiger leurs destructions cartes sur table, claires et sans bavures. Et surtout d'interdire toute recherche et "construction" dans ce sens, ça ne veut pas dire que ce peuple souverain de l'Hexagone doit en solo commencer seul de se désarmer là, à mon avis je le ferais, tant pis, mais connaissant les réels dangers des pulsions pas très claires des hommes, je ne le proposerais pas, au risque que le pseudo-descartes ne puissent plus calculer le combien ça coute le civil par rapport à la géothermie ou l'inverse, car très inquiet du danger.
    Sans faire l'autruche, mais c'est plus joyeux, ce samedi nous avons le choix de se réunir "les debouts" soit pour la laïcité pour l'avenir qui est très actuel pour les peuples se libérant des autocrates-théocrates du sud de la mer, sans oublier notre libération en SDF du chanoine à venir pour que nos instits aient la parole, ou à République de participer au rassemblement actif avec les Peuples en Lutte à Paris. Difficile ce choix, même heure, car ils sont en correspondance et comme nous ne sommes pas encore clonés ou/et robotisés, il faudra bien choisir comme en 2012 !

  46. Michèle dit :

    Je viens saluer la naissance de ce "premier carnet de campagne" qui recèle un des ferments du militantisme: un engagement pour cause de bien commun qui résiste par définition aux calomnies visant l'individualisation. Vous êtes Jean-Luc Mélenchon notre militant le plus en vue et qui est relié aux autres comme un fleuve à sa source.

  47. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 296 - Inquiet

    "l'écologie qui fait plaisir aux zosieaux"

    Apparemment, pour toi l'écologie c'est juste l'inauguration des géraniums sur la place du village et le ramassage des papiers gras après le bal du samedi soir.

    Mais comme participant d'un choix de société ça t'échappe encore, je me trompe ?

  48. madeleine dit :

    Bordeaux ne semble pas être un bon souvenir pour toi. Arrivé à l'Athénée, tu es passé comme un bolide avec "ton avocat-ami" et la suite sans un regard à ceux (celles) qui étaient dans le hall. Tu aurais peut-être eu une autre opinion de l'accueil. Il y avait là quelques personnes ouvertes au dialogue et solidaires du Front de gauche malgré leur couleur rouge qui n'est pas une tare ni un handicap à croire à cette unité sur un projet à laquelle rêvent tant de gens. Il y avait là des gens (et des gentes) comme lui, elle moi et les autres qui sincèremnt veulent que ça change dans notre beau pays "des droits de l'homme et de la femme". Il y avait là des gens (et des gentes) ni "tétanisés" ni privés de liberté de parole qui ont répondu aux questions des journaleux venus comme tu l'as dit voir Jean-Luc et André s'envoyer des mauvaises paroles à la figure. Ah ! ce Front de gauche ! Pas facile. Tes amis t'ont "reconduit à l'Hotel l'estomac pratiquement vide"? Tu sais qu'aux fêtes de l'Huma'que tu connais, je sais) on ne t'aurai pas laissé mourir de faim. En conclusion, je suis comme tout le monde, ignorante de la suite. C'est bien le peuple qui va décider, n'est-ce pas !

  49. argeles39 dit :

    @ Meligh (# 295)

    On peut prendre aussi l'exemple de l'Islande (cas particulier parce que la géothermie est facile à réaliser là bas mais exemple tout de même) qui produit 70% de son électricité en géothermique.

    Ce n'est pas exact, l'island consomme environ 40 TWh d'energie electrique, mais c'est surtout une production hydraulique à plus de 80 %. La geothermie à haute température, celle qui permet de faire de l'electricité, couvre moins de 20 % de la production electrique en island. En france la consommation d'electricté c'est environ 500 TWh, il reste à démontrer que ce besoin peut être couvert à 80 % par la geothermie si on veut sortir du nucléaire.
    A noter aussi que la geothermie ne fait pas l'unanimité dans les milieux écolos (risques de seismes, pollutions salines et chimiques des nappes d'eau........), rien n'est simple.

  50. JC dit :

    Même si le billet de JL n'aborde pas ce sujet; est-ce qu'il n'y a pas un risque dans le débat qui va l'opposer à Marine le Pen qu'elle ne continue à se positionner comme elle le fait sur une partie du terrain que défend JL pour venir y chercher des électeurs? Son OPA sur la laîcité alors que le FN est en grande partie un soutien de l'église la plus intégriste, une défense des travailleurs face au exploiteurs alors que le FN est fondamentalement et économiquement un parti libéral, bref une opération de com bien liftée face à laquelle il faudra autant contrer par la raison que toucher par les pulsions.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive