20jan 11

Plantu déraille, Martin Schulz aussi

Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes

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M erci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m’avez entouré de votre affection et chute-de-ben-ali-manif-marseille-10de votre solidarité sitôt connu l’infâme dessin de Jean Plantu dans « l’Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l’offense, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric directeur de l’Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s’est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l’injure. Je parle donc de cela ici dans cette note. Mais aussi de ma session à Strasbourg. Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme. Car telle est la nouvelle idéologie commune de feu le désormais invendable « cercle de la raison ». D'autres refrains pour rassembler le beau monde et les belles personnes « de droite comme de gauche ».

Merci à Raphael Bianchi, de Marseille, pour les photos qui illustrent ce billet.

Je suis abasourdi d’avoir vécu de tels évènements. L’hémicycle à Strasbourg est arrivé à l’extrême caricature de ses pantalonnades qui laissent pantois. J’y ai vu Joseph Daul, le président UMP du groupe de la droite au parlement européen, rouge de plaisir, embrasser devant tous, et sous les acclamations, le premier ministre hongrois Viktor Orban qui est accusé chute-de-ben-ali-manif-marseille-4de tous côtés d’être un crypto-fasciste attentant à la liberté de la presse, notamment. J’y ai vu Martin Schulz, président du groupe du Parti Socialiste Européen voter avec la droite pour empêcher l’examen d’une résolution sur les évènements de Tunisie et sur la liberté de la presse en Hongrie. Inouï. Jean Quatremer, zélé européolâtre contemple le double désastre qui frappe l’institution européenne qu’il défend si fort et les sociaux démocrates qu’ils aiment tant. Son titre est terrible : « l’honneur perdu des socialistes ».  J’aurais juste le regret que cet observateur si aigu de mes entrées et sorties dans l’hémicycle n’ai rien dit du fait que j’ai été le seul à me joindre à la protestation des Verts Europe Ecologie en empruntant une de leurs affiches pour l’installer dans l’hémicycle sur mon pupitre.

Les socialistes se couvrirent encore davantage de honte en annonçant par une brève note sur leur site, l’exclusion du parti de Ben Ali de l’internationale socialiste dont il était membre depuis 1970. On comprend qu’il s’agissait pour Schulz, avec cette annonce, de compenser l’infamie du vote de son groupe contre la résolution sur la Tunisie.  Personne naturellement ne se donne la peine de savoir comment et où cette procédure d’exclusion a été conduite. Quand la décision a-t-elle été prise et par qui ? Bien sûr Martin Schulz ne peut pas avoir inventé la chose, n’est-ce pas ? Donc on est en droit dorénavant de demander des explications sur certains autres membres de l’internationale qui n’ont pas été excluschute-de-ben-ali-manif-marseille-3 et dont on se demande pourquoi. Je garde ce régal pour une autre fois. Mais au passage on en apprend une autre, bien bonne. Le vaillant parti de Ben Ali, le RCD, membre de l’internationale et exclu trois jours après la fuite de son dirigeant avait aussi une adhésion à droite. En effet, il avait aussi signé, en juin 2009, un accord de coopération euro-méditerranéenne avec le Parti populaire européen (PPE), le parti qui rassemble tous les conservateurs européens. Lors d'une conférence de presse au Parlement à Strasbourg, Martin Schulz a annoncé lui-même cette exclusion. Et le site de l’internationale de préciser : "Cette décision, dans des circonstances exceptionnelles, est conforme aux valeurs et principes qui définissent notre mouvement et à la position de l'Internationale sur les développements dans ce pays ». Quel héroïsme ! Quelle intransigeance sur les principes ! Très émouvant. A peine voté déjà oublié. Schulz n’a pas poussé le respect des valeurs jusqu’au point de votre la résolution sur la Tunisie ! 

Ce ne furent pas les seules infamies de cette belle « Europe qui protège » pendant cette session. Bien sur il y a eu le vote d’une batterie d’accords de coopération nouvelle mouture qui obligent les pays d’Afrique à ouvrir leurs frontières en grand aux produits européens, notamment agricole tuant les productions locales. Une directive de la commission, rapportée par l’UMP madame Grossetête, pour favoriser le tourisme sanitaire. Un document impérialiste intitulé « la stratégie européenne pour la mer noire », une honte anti écologiste pour l’exploitation de l’océan arctique, un rapport d’apologie de la concurrence sous le titre « Politique de la concurrence en 2009 ». Un accord honteux et brutal de « stabilisation et d’association avec la Serbie » qui lui inflige de nouveaux sacrifices alors que le FMI est déjà en train de torturer le pays. Bouquet final un accord cadre avec la Lybie qui dénonce toutes les horreurs de cette dictature avant de céder au cri du pétrole et du gaz. Pendant ce temps Cuba elle est soumise au blocus américain et à l’ostracisme européen. Fidel, c’est bien connu est pire que Kadhafi pour « l’Europe qui protège ». Quelle honte !

Maintenant, quelques mots sur le dessin de Plantu dans l’Express. Quand je l’ai découvert, parce que le site "Marianne 2" m’interrogeait à son sujet, c’est comme si j’avais reçu une gifle en pleine face. La caricature a pour méthode de grossir le trait, de surligner. Pas de chute-de-ben-ali-manif-marseille-2travestir. Mettre un signe politique égal entre l’héritière de l’extrême droite qui soutenait Pinochet et moi…. Quelle incroyable banalisation de l’extrême droite ! J’avoue que j’ai mis un moment à me reprendre. Jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un de ceux qui me détestent, ce qui est bien leur droit, pousse l’infamie jusqu'à me présenter en posture et brassard de type nazi, grimaçant, sous l’ombre de Le Pen ému, lisant le même texte que madame Le Pen représentée elle, de surcroit souriante. Front national et Front de Gauche mis sur le même plan. Quelle infamie ! Débile politiquement, offensant personnellement, stupide au moment où se débat la façon d’affronter le nouveau Front National. Puis vient la tristesse. J’aimais bien Plantu, je collectionnais ses albums, il faisait parti de mon paysage quotidien comme pour beaucoup de gens. Il me dégoute à présent puisque je sais qu’au milieu de son talent il est aussi capable de ça. Comme une tare cachée qui se donnerait à voir par surprise et changerait de fond en comble tout ce que l’on croit savoir de quelqu’un. Camarades, n’oubliez plus jamais qui est Jean Plantu. Faites lui savoir ce que vous pensez. Ne laissez pas ces gens se croire hors de portée de l’opinion des autres. Dans l’immédiat, nonobstant l’injure, il faut défaire calmement et rationnellement ce que veut construire son dessin, sans doute par stupidité et ignorance. Le concept de populisme joue dans ce dessin le rôle idéologique sans fard que les autres camouflent sous leur bla bla aux allures bien pensantes. Il efface le clivage entre gauche et droite. Il éradique le fond des programmes pour appeler à faire des apparences le fond du débat.

L’excellente formule de Daniel Bernard dans « Marianne 2 » résume bien cette idée. C’est la pensée « marabout/ de ficelle ». Ici Plantu va très loin.  Il fait cela même qu’il dénonce : « tous pourris », à droite comme à gauche, du moment que ce sont les « extrêmes », qui se rejoignent, comme disent les grands penseurs de fin de banquets trop arrosés. Le dessin de Jean Plantu, au lieu d’aider à réfléchir, aveugle celui qui le prend au sérieux. Il empêche de comprendre ce qui se passe. Il faut donc revenir sur ce qu’est l’anti « populisme ». Pour le faire je choisis deux textes que j’ai beaucoup aimé parce qu’il disait bien ce que je comprends. Guillebaud fait même preuve d’une véritable prémonition par rapport au dessin de Plantu.

«  Silence aux pauvres! ». C’était dans « Le Nouvel Observateur » (n°2405) de la semaine du 9 au 15 décembre  2010. La Chronique de Jean-Claude Guillebaud.  « Il faut se méfier de la démagogie, mais l'antipopulichute-de-ben-ali-manif-marseille-1sme ne doit pas tenir lieu de pensée aux nantis » disait le sous titre. Et Guillebaud de démontrer. « Chez nous, la mise en garde vise rituellement la gauche de la gauche et le Front national. Aux armes citoyens, Marine ne passera pas! Vade retro Mélenchon! »

 « A la réflexion, ce tocsin rituellement sonné est bien moins vertueux qu'il n'y paraît. Il procède – aussi – d'une stratégie élitiste incroyablement datée. Taisez-vous donc, les peuples! On croit réentendre ce mot d'ordre bourgeois qui, en 1848, indignait Lamennais, ami de Victor Hugo : silence aux pauvres! Tout se passe comme si cette vieille défiance de classe faisait subrepticement retour. Il y a du leurre là-dedans. La meilleure démonstration de cette ambivalence nous est donnée dans un texte venu d'Allemagne. Le philosophe Peter Sloterdijk a publié dans le « Spiegel » un long et éblouissant article sur le sujet (1). Avec une belle ironie, il s'y moque de l'anti-populisme frelaté qui tient parfois lieu de pensée aux nantis.

La plus dangereuse des spéculations, explique-t-il en substance, est celle qui table, comme dans la Rome décadente, sur la léthargie d'une République anesthésiée par le « pain et les jeux », pour reprendre la formule de Juvénal (aujourd'hui, on dirait le consumérisme à crédit et l'hébétude télévisuelle !). Pareil calcul est fort imprudent. L'Histoire nous montre que l'effet démobilisateur du «  Panem et circenses » n'est jamais durable. Tôt ou tard,  …»

… « Dans cette perspective, les contre-feux rhétoriques que l'on met hâtivement en place  - culpabilisation des citoyens prétendument prodigues, protection des générations futures, appels au sang-froid, etc. – semblent avoir pour première fonction de contourner, par n'importe quel moyen, la dissidence entêtée des électeurs de base. A terme, l'entreprise est vaine. Notons que Sloterdijk, qui nous rappelle cette évidence, n'est ni un gauchiste, ni un imbécile, ni un rêveur. Quant à l'hebdomadaire « Der Spiegel », ce n'est pas exactement une « feuille» populiste. »

Puisque j’en suis rendu à citer ce qui s’écrit mieux que je le ferai et que mon intention est de produire des documents qui expriment le point de vue que je voudrais développer moi-même, je poursuis. Voici un texte publié par un jeune philosophe de mes amis, Benoit Schneckenburger. Il est paru déjà dans le journal « A Gauche » et dans la rubrique argument du « petit courrier du blog » sous le titre « Populisme : le peuple en accusation ». "C'est devenu un lieu commun du commentaire des politologues" commence Benoit. "Dès qu'un mouvement ou un porte parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l'intention de celui qui les prononce qu'ils sont le signe de ce qu'ils sont censés décrire. Marx appelle cela l'idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l'intention, on remarque un très net infléchissement entre l'usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. » 

« Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d'un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L'accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l'émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l'accusation de populisme masque l'idée que l'appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même. » 

« On voit ici l'enjeu de ce débat : il s'agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c'est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s'agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l'un des pôles d'une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s'agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire. 

« Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée gréco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l’on parle de démocratie c’est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois démos que pléthochute-de-ben-ali-manif-marseille-5s : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer une unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.

Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l'on qualifie parfois Chavez de populiste, c'est précisément parce qu'il en appelle au peuple pour que ce dernier s'approprie les enjeux politiques : c'est ici les démos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n'en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d'en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.

Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d'une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d'une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple. Élitisme et haine du peuple marchent souvent de pair. Dès son origine, la démocratie souffre d'un rejet, voire, comme le note Jacques Rancière dans son ouvrage du même nom, d'une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l'homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l'ordre traditionnel de l'aristocratie, car elle est fondée sur l'égalité. Égalité contre aristocratie : dès l'origine s'installe l'idée qu'en démocratie aucune compétence n'est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l'historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot). » 

« La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l'apathie politique, l'absence d'engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que «génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l'aristocratie de sang. Aujourd'hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s'autoproclame digne des suffrages. » 

« Démocratie et participation populaire doivent se lier. À l'encontre des libéraux, Rousseau, penseur du peuple à plus d'un titre, permet une première réponse à l'idée que le peuple ne saurait se gouverner lui-même. Certes, une démocratie directe sans médiation est impossible car il faut bien produire les lois. Toutefois le critère de compétence préalable du peuple ne se pose pas : le peuple découvre sa compétence dans le travail politique par lequel il s'agit de faire émerger la volonté générale. Je pars de mes intérêts privés, mais en pensant la loi sous la forme d'une généralité, je passe par un moment de réflexion qui me fait sortir de l'égocentrisme pour penser l'intérêt général. La révolution française a voulu mettre en œuvre ce principe. » 

« Aujourd'hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, entend le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d'élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c'est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu'on lui donne les moyens d'y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d'importants moments de prise de conscience politique. D'où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de réappropriation de l'espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font le peuple est progressivement de plus en plus intéressé à s'investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n'était pas une fin en soi, mais l'occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens. Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l'éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité un peuple habitué à l'esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d'implication populaire sans éducation populaire. »


473 commentaires à “Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes”
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  1. service public dit :

    Bonsoir,

    Un petit message pour signaler un jeu incroyable lancé sur la Radio RMC dans l'émission "les grandes gueules" (demain de 10h à 12h). C'est tellement consternant que je vous laisse le découvrir :
    http://www.rmc.fr/editorial/143262/deverrouillez-la-france/
    J'espère que Monsieur Mélenchon en parlera demain, puisqu'il est invité par JJ Bourdin à 8h30 (toujours sur RMC)

  2. des pas perdus dit :

    La caricature est insultante pour tous ceux qui se reconnaissent dans le Front de gauche.

    En dehors de la pensée dominante, point de salut. On devient des sortes de dissidents assimilés aux fachos... Et traités comme tels.

    Décidément les temps sont durs.

  3. Lyendith dit :

    Belle réponse, sur les définitions et les origines du populisme…

    Concernant Plantu, le brassard rouge avec un symbole noir dans un cercle blanc, et il ose dire qu'il n'y a aucune référence au nazisme dans ce dessin !

  4. diafoirus dit :

    "Dessin" abject et répugnant !
    Et, en effet, en tant que membre du PG, je me sens insulté au même titre que Jean-Luc
    Le Plantu, on va le soigner....

  5. nicolas PG03 dit :

    C'est insultant pour tous les militants de toute la gauche!

  6. ecocolo dit :

    Même si des points communs existent entre le FN et le FdG comme le protectionisme par exemple, ce dessin est nul. Quel point commun entre le FdG et les Nazis ? A la rigueur faire un parallèle entre Staline et Mélenchon pourrait constituer une caricature et encore. Je trouve au passage que ça serait tout aussi approximatif et simpliste que de comparer Marine Le Pen et Hitler.
    De toutes façons Plantu est rarement drôle et ce n'est pas à mon sens un bon dessinateur de presse. Il est juste assez snob et show bizz pour faire croire qu'il a du talent. Y a pas mal de gens dans tous les corps de métiers qui sont dans ce cas. Sarkozy en politique, Bruno Masure en journaliste, Claude Allègre en scientifique, Antoine Decausne en réalisateur etc tous des branquignolles sans profondeur qui savent quelles attitudes adopter en société et adopter les bonnes mimiques pour impressionner le petit monde des puissants.
    Je m'en fous qu'on me compare au FN quand c'est fait sans talent.

  7. strasbourg dit :

    Cher Jean-Luc,
    Ne te laisse pas déstabiliser, les coups bas seront de plus en plus rudes. La séquence qui vient sera celle de la tourmente. Mais tu sais pouvoir compter sur ceux qui inlassablement avec leurs moyens et leurs mots font leur travail de fourmi pour desserrer les mâchoires du piège. Nous partageons ton écoeurement.
    Amitiés strabourgeoises

  8. Thérèse dit :

    De telles attaques ignobles renforcent la cohésion du Front de Gauche et font s'insurger d'honnêtes citoyens ; elles auront servi à éveiller la conscience de cette notion noble de "peuple" ! Debout, les damnés de la terre !

  9. mylydy dit :

    N'est ce pas envisageable d'attaquer Plantu pour diffamation?

  10. yellow dit :

    Encore un coup bas de média mensonge, c'est qu'ils le craignent notre ami jean Luc. Cette caricature est la signature d'un pauv'mec, pas plus et sa vaut même pas un fifrelin! Vraiment sa vole bas, de M.A.M a Plantu et on passe des meilleur... Pauvre France.

  11. Antoine PG75 dit :

    Je pense que Plantu ne fait que traduire un fort sentiment de la classe moyenne et donc je ne l'accuserai pas. Un humoriste, c'est une éponge. L'idée est que la société de consommation est ce qu'elle est, on peut la dompter mais sûrement pas la remettre en question, c'est impossible, ça c'est le postulat. Donc les personnes qui proposent un autre type de sociétés sont des menteurs, tout simplement. Plantu ne compare pas l'idéologie du Front de Gauche avec celle du FN mais la stérilité des arguments, on prêche dans le vide et on fait croire à ceux qui nous écoutent des solutions qui sont fausses. Dans l'esprit de Plantu, Mélenchon sait comme Plantu que c'est impossible de transformer la société et donc il ment. Qui ment de la même façon ? le FN. C'est ça la pédagogie Plantu, Cohn Bendit, Huchon et qu'on entend de plus en plus sur les marchés car elle est répétée en boucle dans les médias. Ce sont les mêmes arguments qui sont reprochés avec ML Lienemann ou à l'aile gauche du PS, soyez réalistes, ne nous attirons pas les foudres de la classe moyenne.

  12. Pascal dit :

    Je ne sais pas vous, mais je sens venir un remake du 29 mai 2005... Et ce n'est pas le vent de révolte venu de Tunisie qui contredira ce pronostic intuitif...

  13. Stéphane dit :

    Faut se réveiller. Les dessins pourris de Plantu, c'est pas nouveau. La couche de caviar l'a emporté sur la couche de gauche depuis un bon moment déjà.
    Plantu, c'est le Daniel Cohn bendit du dessin. Plus il vieillit, plus il déçoit.
    Et c'est effectivement un dessinateur extraodinaire, au talent incroyable ! Le problème, c'est qu'à force de se l'entendre dire, il a fini par le croire! Nobody's perfect...
    En attendant, il fallait lui rentrer dedans sur ce coup là, et ses tentatives d'explications vaseuses ne font que confirmer son immense et extraordinaire talent...

  14. JULIA dit :

    Nonobstant l’injure, il faut défaire calmement et rationnellement ce que veut construire son dessin, sans doute par stupidité et ignorance. Le concept de populisme joue dans ce dessin le rôle idéologique sans fard que les autres camouflent sous leur bla bla aux allures bien pensantes.
    Il me semble que Plantu a voulu justement, caricaturer la caricature largement déjà faite par les "salauds" ("au sens sartrien du terme...") qui prétendent que Jean-Luc Mélenchon est "populiste".

    Il me saute aux yeux que son intention est exactement de défaire en riant et pas rationnellement, mais en convoquant l'évidence qui devrait sauter aux yeux : une Marine qui sourit au point de n'être plus "populiste" (cela est "visuel": on est obligé de penser "mon oeil"!)... et un Jean-Luc "tyran en herbe" (d'ailleurs c'est sûrement l'avis définitif de Sylvia Zappi), et cela "amuse" l'ami Plantu... qui a un esprit lucide et "tordu".

    Moi je pense aussi qu'il s'agit d'un avertissement amical à Jean-Luc, car il est dangereux de s'avancer si seul et si hardiment dans la "révolution citoyenne" en candidat à la candidature à des élections dangereusement "populistes", car cette constitution de M.... l'est, elle !

  15. Vincent dit :

    L'oligarchie ça reste difficile a expliquer.. wikipédia n'y arrive pas vraiment non plus (pas de facon convaincante).
    Reste que cette caste dominatrice (dominante > passive / dominatrice > active) s'autoproclame les meilleurs, les plus aptes et comme vous le dites ci bien, l'on nomme cela: aristocratie.
    La médiacratie / médiarchie aidant aux aristocrates / oligarques et commerçants-banquiers des rester en place ou de faire leur affaires loin du contrôle et regard inquisiteur de la plèbe et de la justice.
    Ou sont passés Thémis Eunomie, Dicé et Irène.

  16. MS dit :

    Les elites au service de l'oligarchie de la pensée unique se revele et se synthetisent dans ce dessin. Point de reflexion, d'analyses, d'arguments... seulement la defiance, l'insulte, le poncif sophiste. Tout cela revele une veritable peur du systeme que font trembler des personnalités comme Mr Mélenchon et Mlle Le Pen...et tant mieux ! Enfin ce systeme moisi de notre republique aux abois tremble sur ses fondations comme une bulle speculative politique explose, la vraie droite et la vraie gauche se font enfin face... tandis que les pleutres de la bien pensence aiment tromper le peuple avec cette fausse opposition ump/ps, centrisme de tout un monde qui exclu de plus en plus le peuple. Le liberalisme est cette liberté totale de certains...
    Oui ! Une autre strategie politique face a cette montée ineluctable du FN... il etait temps que les contradictions materielles apportent l'évidence de cette bonne nouvelle... les lignes politiques se clarifient... place a l'offensive !
    Etablir dans le prolongement de la strategie en cours du programme commun, une analyse marxiste nécessaire de l'immigration et de la securité (la paix et le developpement dans les pays d'origine des freres damnés de la terre et la consolidation de cette securité et paix sociale garante d'harmonie dans le pays...garante d'efficacité sociale,economique et ecologique!ect...)La frontiere sera definie une fois pour toute,les imposteurs de la pensée politique demasqués et le peuple convaincu que l'espoir est plus interressant que la peur...
    Cet axe de reflexion apparait fondamentale pour depasser le FN qui incarne la vraie alternative a droite comme le front de gauche est la vraie alternative necessaire a la gauche,d'ou le dessin!qui apparait bien plus riche de revelations sournoises sur les pathologies de notre systeme politique refoulées et monopolisées jusqu'a l'absurde.
    La vrai droite face a la vraie gauche...une oeuvre citoyenne rellement democratique et surtout populaire tenant bon face a l'alienation mediacratique!Le vrai clivage aux vues du contexte economique et social actuel en confrontation avec ce dogme liberal de la pensée unique comme systeme politique fabriqué de toutes pieces par l'oligarchie en place contre la realite du monde et le sens de l'histoire.
    Que chante La fiere marseilleise pour le progres du genre humain...autant de larmes de joies et d'espoir pour une victoire possible...qui,pourra etre des plus rayonnante!
    Le front de gauche au pouvoir ca changera l'ambiance!

  17. Un certain nombre de militants et sympathisants du Parti de Gauche ont remis les pendules à l'heure sur le site de Marianne 2 au sujet de Plantu. La liberté d'expression ne consiste pas à trainer les gens dans la boue.
    Très opportun que Jean-Luc termine son propos sur l'éducation. Sans elle la démocratie est vide de sens et trop de citoyens manipulés consentent à leur propre aliénation.

  18. MdM dit :

    Le peuple tunisien reprend le pouvoir, enfin j'espère. Le peuple français doit faire de même et virer la clique UMP-PS. Mais il doit le faire sur des propositions sérieuses du type FdG et non sur une tromperie du type Le Pen. Si c'est ça être populiste et bien soyons populistes.
    Quant à Plantu, moi aussi je l'aimais bien, il y a longtemps. Il vieillit mal. Il a sans doute oublié le rôle du PC (entre autres) dans la lutte anti-nazi.
    C'est trop simple ce que je dis. Je suis encore plus populiste que vous !

  19. JC dit :

    Ce n'est tout de même pas la peine de s'affoler sur ce dessin de Plantu, c'est juste qu'il est nul et qu'il se trompe complètement. On dirait surtout qu'il a illustré sans inspiration le thème de la délégitimation de la candidature de Jean-Luc Mélenchon que veulent faire passer le PS et l'UMP. Hors d'eux tout n'est qu'extrêmes et que donc il faut rester sur la voie capitalomediane UMP/PS. C'est toujours le même truc: comme le PC n'existe même plus comme repoussoir, (les barbares de la gauche! comme le FN est les barbares de la droite) alors il faut que ce soit Jean-Luc Mélenchon qui coiffe la casquette. Et puis il illustre la phrase "à la fin ça se terminera front de gauche contre front national". L'idée est subtile mais le travail à faire est de montrer clairement comment le front de gauche n'est pas à côté du front national mais comment il est contre. Et s'il y a un dessin à faire aujourd'hui c'est simplement N.Sarkozy à côté de M.Le Pen en faisant des gestes proches et comment le PS est dans les choux pendant ce temps. Et que la place du Front de Gauche c'est en face de ces deux qui vont s'allier et surtout que fera le PS à ce moment?

  20. Pablito PG31 dit :

    Jean Luc,

    C'est atroce. Je ne sais si tu lis ces commentaires, mais j'écris malgré tout.

    C'est atroce pour moi, que de vivre cette situation. Car je suis un partisan sincère du parti de gauche, et du front de gauche, et de la révolution citoyenne. Et quand je vois que tu es toujours là, ça me décourage de militer politiquement. Pas parce que tu aurais perdu en mérite, mais parce que la comparaison est trop rude. En effet, je ne pense pas avoir le courage dont tu fais preuve face aux attaques, ni la persévérance de nos amis à lutter contre la réaction.

    Jean-Luc, tu n'es pas parfait. Mais tu es quand un sacré $^p**ù d'exemple comme homme politique.

    On se verra le 6 février.

    Pablo

  21. yellow dit :

    Julia dit: post 13
    Désolé mais les 3 quarts des gens qui on vue la caricature, voient Marine le Pen et Jean luc Mélenchon tenir le même discours... "reliés par le même bout de papier" y'a pas polémique...c'est un coup expressément tordu. Pas plus.

  22. Françoise COULOMB dit :

    Ce dessin immonde de Plantu est une telle saloperie qu'il ne m'a pas seulement mise en colère ! En pensant au mal qu'il avait dû te faire, j'ai eu les larmes aux yeux !
    Oser celà, l'assumer, le revendiquer haut et fort, comme je l'ai entendu le faire sur Canal + à la mi-journée où seul Nicolas Domenach (de Marianne) t'a défendu, c'était ignoble !
    En t'insultant, de cette manière si abjecte, ce sont tous ceux qui ont les tripes à gauche qui sont insultés et je n'en reviens pas de tant de haine ! Et de sa part en plus ! Comment a-t'il osé ?
    Le combat que tu mènes, que nous menons avec toi, doit leur faire bien peur pour qu'ils se déchaînent ainsi avec tant de violence ! Et çà n'est pas fini sans doute !
    Mais nous sommes là, plus que jamais avec toi, tous ensemble, et ils n'ont pas encore compris la force que cela représente ! Ils vont bientôt comprendre !
    No pasaran !

  23. Planchon Henri dit :

    Plantu avait déjà fait un dessin du même tonneau amalgamant Blondel et Le Pen en 2002 alors que FO refusait de donner une consigne de vote au 2e tour de la présidentielle. Ce n'est pas nouveau et j'ai toujours trouvé que Plantu n'était pas un bon caricaturiste et que surtout c'était le dessinateur du système, encore bien plus en court qu'un Faizant par exemple. Dans le cas de Blondel, il me semble que FO avait gagné son procès contre le "dessinateur du système".

  24. Françoise dit :

    à Service Public

    j'ai répondu pour voir les résultats au jeu à la con de RMC

    http://www.rmc.fr/editorial/143262/deverrouillez-la-france/

    Jean Plantu, on s'en souviendra

  25. Roland ORTHLIEB dit :

    Cher Jean-Luc,
    Je ne rajouterai que peu de choses aux excellents commentaires déjà fait.
    Pour t'assurer de mon soutien et la conviction que tout ce déferlement de haine contre toi égal la crainte qu'ils ont de toi et de ta possible candidature en 2012. A samedi au CN.

  26. Denis dit :

    Réjouis toi Jean-Luc car tout ce qui ne nous tue pas nous renforce. Tu en as la preuve avec toutes ces réactions qui te parviennent hors du cadre de tes sympathisants. Continue tes actions d'enragé de l'espoir et ton cheminement de pélerin de l'union, tu rallieras ainsi les bonnes volontés en écartant les infâmes avec lesquelles tu ne pourras jamais être confondu.
    Amitiés

  27. Mon soutien total à Jean Luc Mélenchon. Je comprends et je partage tout à fait la douleur ressentie par le coup porté.
    Dans la réprobation que ce dessin mérite, il ne faudrait pas oublier le journal qui le publie. Le rédacteur en chef aurait pu devant l'outrance ne pas le publier, il a fait le choix inverse, il est donc fort probable que Jean Plantu a répondu à une commande.
    Devant la violence de l'agression, je me dis cependant : il faut que l'oligarchie au pouvoir soit particulièrement inquiète pour se livrer à de tels excès qui ne sont pas sans risque pour elle. Elle peut l'être en effet car la situation politique, économique, sociétale est catastrophique. La crise est là, la rapacité des financiers est dans limites et la catastrophe écologique s'aggrave (l'année 2010 a été la plus chaude depuis le début des relevés). Les puissants craignent par dessous tout que le peuple se réveille et se rassemble derrière un programme révolutionnaire (le programme partagé) et une personnalité qui l'incarne : Jean Luc Mélenchon.
    Pour vous donner un éclairage supplémentaire à la situation que nous vivons, je recommande la lecture du livre d'Hervé Kempf : "L'oligarchie, ça suffit, vive la Démocratie". Vous y découvrirez la nature du régime que nous subissons et le fonctionnement du système médiatique et ses manipulations.
    Tout cela et la disparition voulue de tous les repères me rappelle cette pensée de René Char ;
    "La parole dépourvue de sens annonce toujours un bouleversement profond."
    Ils veulent nous désespérer, c'est donc que nous pouvons avoir beaucoup d'espoir !
    N'ayons pas peur !

  28. Fabien dit :

    Bien que n'appartenant pas au PG, je suis avec beaucoup d'intérêt vos analyses, que je partage le plus souvent, et qui sortent toujours des sentiers battus.

    Ici, je m'étonne de ne pas trouver un mot sur Cohn-Bendit et sa sortie sur Orban qualifié de "Chavez européen". Il n'en rate pas une, celui-là... Passons sur l'imbécilité de la comparaison entre Chavez le progressiste et ce représentant de la droite nationaliste. Passons sur le contexte radicalement différent (pas de putschistes et de médias haineux en Hongrie... pas de censure au Vénézuela,...).

    Le plus grave dans l'affaire, c'est sans-doute le contre-sens commis. Cohn-Bendit s'est cru malin en assimilant Orban à un homme plus ou associé au communisme, espérant sans doute effarer les hongrois avec cette référence. Outre que c'est méconnaître le patriotisme des peuples qui n'aiment guère recevoir de leçons de l'étranger, c'est totalement contre-productif. Cohn-Bendit aurait dû lire cette enquête, qui, il y a quelques temps, montrait que de tous les peuples d'Europe de l'est, les hongrois étaient ceux qui avaient le plus mal vécu les vingts dernières années, regrettant le communisme, profondément déstabilisés par le libéralisme sauvage mis en pratique avec zèle par les amis de Schulz et Cohn-Bendit... D'où une demande d'autorité et de protection hélas prise en charge par la droite dure.

    Il aurait été plus intelligent de souligner qu'Orban ne rompait pas vraiment avec la système libéral, qu'en somme les hongrois auraient l'autoritarisme sans la protection. Mais Cohn-Bendit n'aurait alors pas pu nous servir son'habituel couplet libéral-libertaire, son habituelle indignation théâtrale de bateleur de foire, son habituel anti-communisme bébête... Au risque de choquer, je ne me sens pas du tout concerné par les échanges de tout ces braves gens, que j'aurais volontiers laissés s'empoigner ou s'embrasser à leur guise...

    Concernant Plantu, j'ai été indigné par ce dessin lamentable. Je crois bien que moi non-plus, je n'achèterai plus ses albums.

  29. Antoine ROZADA dit :

    L'Express vient de perdre un abonné..... et Marianne en a gagné un.

  30. AG91 dit :

    C'est une insulte à toute personne qui essaie de penser la politique en dehors du politiquement correct,
    c'est une insulte car mlp représente un parti dangereux et totalitaire, représente aussi des gens malhonnêtes.
    Donc comparer ces gens avec un parti Humaniste, c'est quoi de la caricature ou de m..de.
    je comprend Mr Mélenchon qui s'est senti insulté, il y en a marre de toujours et partout se faire écraser, discriminer
    parce que on pense à gauche toute ; stop à la discrimination des gens qui s'engagent. je crois que c'est le message de cette caricature, dire, à tous fermez là puisque si vous rejetez le système c'est que vous êtes nuls,
    ainsi va le fascisme, écraser, insulter pour tout aplanir, inacceptable.
    Alors ouvrons là.

  31. jean estivill dit :

    Plantu est un bobo,on l'avait oublié? Il est le caricaturiste donc le journaliste en pointe du journal,ce qu'il fait c'est du concentré de son journal qu'on lit le soir pour s'endormir puisque c"est devenu depuis pas mal d'année la fonction.Deux explications à son dessin pourri qui insulte tous les militants du Front de Gauche mais aussi tous ceux qui attendent que se concrétise une politique qui soit enfin en rupture de ce qui fait entre autre le douillet confort de Plantu.La première c'est que ces" vaches sacrées" ont cessé si jamais elles l'ont jamais fait de réfléchir.Leur étonnement devant ce qui se passe en Tunisie est bien révélateur.Ignorants donc,vivant d'un talent limité qui les a engraissés et "engourdis".La seconde,ils sont quelques uns qui commencent à comprendre que les temps qui arrivent vont les déranger, cela bouge partout,alors ceux qui portent le mouvement il faut les déglinguer.En France c'est le Front de Gauche et bien sur Jean-Luc Mélenchon.Cela ne fait que commencer, il vont défendre leur rente de situation. Les insultes et les scepticismes fanfarons vont pleuvoir. Si la Tunisie pouvait les rendre prudents, modestes et les conduisent dans les bibliothèques, et sur les lieux de luttes sociales pour qu'ils nous épargnent leur morgue et leur inculture,

  32. chalom dit :

    Allez !... faut accepter la caricature... on peut, je vous dit, on peut... rire de tout..., il le faut !
    hug

  33. GdeC dit :

    Bon ben moi je vais me coucher j'en ai assez fait pour toi aujourd'hui... De toutee façon mon ami de la blogosphère Des pas perdus a dit ce que je voulais écrire. Alors... bonne nuit.
    PS. je voulais juste signaler qu'il serait intéressant politiquement de monter en boucle l'épisode de Signes dans lequel on a pu voir une meute UMP sortir d'une cérémonie de commémoration de résistants lorsque quelqu'un a osé remettre la droite face à ses responsabilités dans sa déconstruction idéologique du programme du CNR. Crime de lèse majesté, assurément ! Plus de détails ici : http://gauchedecombat.wordpress.com/2011/01/19/resistance-lump-tombe-le-masque/
    Et je souhaite également rendre un hommage appuyé à Michel Ascher, un juste parmi les justes, dont le geste va dans le bon sens : celui de ce que nous dénonçons ici, avec toi, Jean Luc...

  34. SK dit :

    Pourquoi prendre au sérieux cette "accusation" de populisme. Plantu fait des dessins, certains sont drôles, celui-là est raté, il ne fait pas rire. - Aller chercher plus loin, c'est une perte de temps... de parole pour débattre de choses plus importantes. - C'est un procédés médiatique bien connu : créer un pseudo-événement pour "divertir" des vrais problèmes. Ça s'appelle du remplissage.

  35. Jean-Mi41 dit :

    Voici un extrait de biographie que comme moi vous pourrez trouver en ligne (wiki) sur Plantu:
    "Jean Plantureux ne s’est jamais distingué dans le domaine scolaire [], il ne bénéficiait pas de la rigueur et de l’application nécessaires à la réussite scolaire. [] le jeune Jean était une source d’inquiétude intarissable pour ses parents. Élève au Lycée Henri-IV, il redouble sa seconde puis obtient finalement son baccalauréat en 1969, bien que ses moyennes plafonnent à 8.Les études supérieures du jeune homme n’ont pas été plus glorieuses que ses années de lycée. "

    Il me semble donc que Plantu retourne (sénilité précoce?) vers son point de départ, le manque de rigueur et la médiocrité intellectuelle ! De plus son dessin et son dessein sont malhonnêtes car il traite le sujet de façon partielle et partiale, servant ici la soupe comme un vieux conservateur des temps passés. On retrouve aussi le problème des soi-disant humoristes qui se sentent obligés d'essayer d'être drôles en permanence (raté), qui en plus se posent en juges ou supérieurs comme le font de soi-disant journalistes, et n'oublions pas non plus que c'est leur fond de commerce (= basses hautes rémunérations).
    De toutes façons, se déclarer aujourd'hui républicain au sens historique du terme, c'est prendre le risque de se faire traiter de dangereux extrémiste, limite terroriste à éliminer.
    Le plus navrant dans l'histoire c'est d'avoir accordé de l'attention à un non évènement qui aurait pu être traité à sa juste valeur, c'est à dire passer inaperçu, et que ceci ait affecté J-L Mélenchon qui ne méritait pas ça.
    Cela ne sera pas oublié ! Jean-Luc, tu vaux mieux qu'eux et nous sommes avec toi !

  36. Frédéric dit :

    Merci Mr Mélenchon pour votre humanité, votre dignité. Les exemples d'éducation populaire sont partout visibles. Le chemin est long pour éveiller les consciences, mais avec vous je sens une force qui est en marche. L'action se fait tous les jours, souvent sur des petits riens, mais aujourd'hui, je ne lâche plus rien: je ne me sens plus seul! Nous pouvons tous agir, à tous les niveaux, à chaque occasion qui se présente, dans les discussions au boulot, dans nos associations...
    De l'injure, vous en aurez encore. Ils ont peur des valeurs que vous portez car nous sommes nombreux à les porter avec vous. Vous avez tout mon soutien, car je me sens fort du votre. Merci!

  37. obregon dit :

    Il y a longtemps que je posais la question suivante sur Plantu: ne serait-il pas une serpillère ou un paillasson?
    Pourquoi cette question? et bien simplement pour son courage (Lol) depuis que le Monde est dans les turbulances mises à jour par le livre de Pierre Péan et Philippe Cohen " La Face cachée du Monde: du contre-pouvoir aux abus de pouvoir".
    Sa position a toujours été du coté du manche. Sa caricature de Mr Mélenchon reste dans la même veine, elle donne la nausée.
    Dans la guerre que nous mène la bourgeoisie il y a des moments où il faut savoir choisir. Plantu a su choisir son camp: celui des lêche-bottes (pour rester poli). Il n'y a rien à ajouter

  38. marco polo dit :

    Plantu a toujours été un opportuniste et de tout temps je n'ai jamais aimé ses caricatures. Cette démarche insultante n'est pas nouvelle, il convient d'y répondre mais rien de plus, donner de l'importance a ce petit monsieur, c'est lui faire trop d'honneur et alimente la rubrique des concierges médiatiques.
    Le Front de Gauche pour conquérir sa force doit annoncer la couleur sur le programme qui se construit, il doit être la vitrine du changement, appelant le peuple à participer et à soutenir. C'est ça la réponse qu'on doit donner.
    Le FN montré par les medias "bien en cours" comme la force qui monte en France doivent être pris à leur propre piège : faire connaître le véritable programme du FN et de le comparer à celui l'ump, donner cet éclairage comme cela été fait pour le "centre" de Bayrou afin de révéler la "porosité", la consanguinité" entre les deux. Le sieur Gollnisch lui-même a bien dit que c'est `Sarkozy qui légitime le FN.
    J'aurais bien voulu que l'on parle de la censure opérée par l'ENS sur Stéphane Hessel, puis sur Leïla Shahid par la mairie de Marseille. C'est infiniment plus grave que les éructations graphiques de Plantu. C'est bien montrer que la pression qui monte prend une couleur de plus en plus nauséabonde, non?

  39. Madiran dit :

    La caricature doit surement grossir le trait, surligner…
    Les "caricatures" grossissaient ce trait que les immams n'ont pas tolérés... Mais il s'agissait bien d'une caricature.

    Mais une caricature ne doit surement pas dénaturer et travestir ! Alors ce n'est plus une caricature.

    J'enrage … Plantu, avec son crayon, est donc capable de Strauss-Kahniser non seulement un pays mais aussi ses citoyens?

    En effet, derrière Le Pen, il y a ceux qui révisent la Shoah, ceux qui fustigent victimes de l’histoire, ceux qui développent les intégrismes et encouragent l’obscurantisme.
    Derrière le front de gauche, il y a des militants des droits de l’homme et que en oubliant de penser, Plantu les diabolise pour simplement flatter son lectorat.

  40. Alexandria dit :

    Je savais déjà Plantu capable de ce genre de saloperies. Je n'ai donc pas été aussi abasourdie que toi, cher Jean-Luc. Je n'ai pas de références précises, hélas, mais j'ai le souvenir qu'il a déjà donné dans la saloperie sournoise sur plusieurs « unes » du journal de « révérence », le Monde. Alors l'Express, tu parles ! Sur commande ou pas, il se lâche comme un sphincter !
    Tiens ! je suis allée taper et dans mon Gogol préféré, et j'ai rapporté cette pépite que j'avais oubliée : Israéliens et Palestiniens côte à côte le long du mur de la honte, ou si tu préfères, dos à dos : la posture idiote, irréfléchie et sournoisement calomniatrice – le plus loin possible de toute réflexion... – qu'il t'assigne auprès de la Marine. Voici le lien : http://www.acrimed.org/article1282.html
    Décidément, du Monde à l'Express, ce pauvre (intellectuellement s'entend) Plantu a revêtu une fois pour toutes les oripeaux de l'« idiot utile », aux ordres des fondés de pouvoir médiacratiques de l'oligarchie, tant de la droite que de la... droite !
    (Valls / Copé, même combat ! Chérèque tient la chandelle...)

  41. Salut Jean-Luc,
    Trop c'est trop. Mais cela ne les servira pas. Je rentre de réunion de campagne, une réunion du Front de Gauche, une belle réunion (je te dis cela pour te communiquer l'énergie positive que j'en retire, grâce à ton geste initial de novembre 2008 et la confiance que ton travail acharné sur le fond nous apporte à tous), et je tombe sur les commentaires et le dessin. Je me sens sale. Je me sens triste. J'ai la rage au cœur et au ventre.
    J'admire la dignité de ta réaction. J'admire que tu aies pu en avoir une. Je tape sur mon clavier comme un zombie, comme une réaction de survie, je cherche un peu de lumière. Le coup est trop dur. Je n'accepte pas.
    Difficile d'agir dorénavant comme si de rien n'était. Si on t'a enseigné à chercher à bien faire dans la vie, quelle injustice de ne te voir récompensé que par une assimilation à ce que tu considères comme le mal absolu ! Savent-il qu'on en pleurerait ? Ont-ils même fait attention à ce que tu ressentais après le 21 avril 2002 ? N'ont-ils pas compris que le point de départ de ton action prend sa source directement ici ? J'ai peur qu'ils ne cherchent même pas à comprendre. Ils paniquent seulement. Ils ne font pas qu'une chose absurde, ils frappent pour blesser, uniquement pour cela.
    Bonne nuit quand même et j'espère te donner ici un peu de l'énergie et de la force d'esprit dont tu auras besoin quand, sonné, au moment où l'on peut se permettre de ne pas faire bonne figure, tu chercheras la force de ne pas exploser.
    Amicalement du fond du cœur,
    Blaise.

  42. GL dit :

    Cher Monsieur Mélenchon,

    Merci de votre courage ! Et merci de redonner à chacun cette formation politique nécessaire, comme l'on eût fait un temps, non pas sur les blogs mais dans les cellules du PC.
    J'ai du reste une très simple remarque quant à votre appel à Peter Sloterdijk pour soutenir votre critique de l'idéologie dans le langage. Certes, Sloterdijk a bien raison sur le populisme, mais je signale, et peut-être le savez-vous déjà, la polémique assez récente qu'il a eue avec un autre philosophe, Axel Honneth, héritier de la tradition de l'école de Francfort. Ce dernier met les choses au clair contre l'élitisme aristocratique de Sloterdijk qui, entendez-bien, appelle à la grève l'impôt et considère l'Etat dit Providence comme "kleptocratie" ! Je mets à la suite un lien à partir duquel est accessible la mise au clair par Axel Honneth. L'article est intitulé "pauvres classes dominantes" et a paru dans Le Monde, fin 2009. http://www.lafauteadiderot.net/Pauvres-classes-dominantes

    Mise en appétit : "La popularité de l’essayisme philosophique de Peter Sloterdijk a, depuis le début, partie liée avec la montée en puissance d’un milieu social qui professe pour tous les phénomènes relevant de l’Etat-providence capitaliste le plus grand mépris, sans proposer pour autant la moindre alternative. Au cours de leurs études universitaires, pour l’essentiel contemporaines de la chute du mur de Berlin et de l’effondrement de l’Union soviétique, les tenants de cette nouvelle élite nourris de Michel Foucault ont, grâce à leur état d’esprit sans attache, élastique et prêt à tous les sauts théoriques possibles et imaginables, rapidement conquis l’ensemble des positions de pouvoir.

    Désormais bien installés, ceux-ci n’attendaient plus qu’une idée directrice ou une parole propre à servir de signature à notre époque. Dans ce milieu journalistique, dans les officines où s’écrivent les pages culturelles et littéraires des journaux, dans les couloirs des banques, dans les agences d’architecture ou de pub, tout le monde était d’accord : la mentalité d’assistés typique de l’ère social-démocrate était vouée à disparaître. Avec des masses trop assistées et dépendantes de la main ouverte de l’Etat, pensait-on, comment engendrer une pensée ou un style de vie énergiques !"

    Pour le reste, gardez le cap et le courage, il y a du monde derrière vous ! Ne baissez pas la tête, mais garder la bien froide pour leur clouer le bec !

    Bien fraternellement,

    GL

  43. Naou dit :

    Le dessin de Plantu... est dangereux mais aussi - et surtout- comme toute insulte, il touche et il blesse, c'est pourquoi ce dessin est inexcusable !

  44. Nicrus dit :

    Jean-Luc, si tu es si attaqué, en ce moment, c'est sans doute que dans ce grand moment d'accélération de l'Histoire, ton discours, tes idées et tes convictions portent et que le petit monde politique et médiatique l'a compris et qu'ils ont peur.

    En fait ces vilenies doivent être prisent comme un signe qu'ils sont aux abois, que ton combat est juste, que la peur est toujours mauvaise conseillère, que la réaction est désormais en marche, qu'ils se sentent concernés par le "qu'ils s'en aillent tous" et sont prêt à tout pour ne pas laisser la place... au Peuple Souverain.

    Honte à Cohn Bendit qui "combat" Viktor Orban en le comparant à "un Chavez européen, qui ne comprend pas l'essence et la structure de la Démocratie"... La Démocratie c'est le vote du Peuple, non? Et il semble que le Peuple vote et vote souvent au Venezuela... mais pour Chavez et c'est sans doute cela qui rebute l'euro député qui a fait campagne pour le oui à la Constitution Européenne et s'offusque assez peu que le vote du Peuple ait été trahie!

    Une dernière citation pour la route parce qu'il y a des moments où seul l'intelligence et les beaux textes ou les belles formules apportent du réconfort:
    Bertold Brecht dans La Solution (extrait):
    « J'apprends que le gouvernement estime que le peuple a « trahi la confiance du régime » et « devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités ». Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d'en élire un autre? »

  45. Jonathan L. dit :

    Malgré mon faible bagage idéologique (ou "de vie") qui m'a empêcher de comprendre sciemment le trouble que jette ces coups de crayons, un haut-le-coeur m'a pris lorsque j'ai vu que mes dernières impressions sur Plantu s'étaient avérés pertinentes (rôle de la caricature, etc...), et surtout parce qu'il nous ressert ce viel amalgame qui n'a plus de sens !

    Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs

    Certes, comme j'ai pu le lire dans nos commentaires, il est influent donc doué d'une capacité à faire passer les vessies pour des lanternes - ici des préjugés même pas jaugés destinés à discréditer - mais comme l'a dernièrement et à juste titre dis JLM: "Les gens ont une tête !" et nous, de notre côté, nous le revendiquons ! Attention, j'apporte ici une vision un peu candide du haut de mes 21 piges mais au delà de ça, je me dis que si même moi je suis capable de voir le danger de telles évocations sous-entendant qu'il est vain de différencier des telles positions, alors tout le monde doit en être capable sans pour autant être obligé de savoir l'exprimer de manière "politiquement correcte". C'est du reste ce qui me laisse penser que le fond d'une telle "œuvre" signifie pour "le tout-venant" du peuple et au premier regard "L'espoir n'existe pas" et ça, ça me tue! Surtout que beaucoup se croient contraints de s'arrêter à ce "premier regard" car ils ont déjà une forme de fatalisme qui s'est incrustés dans leurs oreilles assénés de JT-du-20H sanglants et de Soir-3 banalisant voire blasant (et vice-versa...)

    Sachons aller au-delà et retenons que ce que justement reste d'un page de média ou d'une affiche/d'une discutions au détour d'une ruelle où d'une rame de métro c'est le meilleur et le bon. Le désordre et l'injustice ne dépends que de l'organisation qu'il y a derrière et ce ceux qui le fomentent. Continuons d'être constructif dans nos démarches.

    Bien fraternellement, un camarade.

    Même si je pense aussi

  46. dukephil dit :

    Lorsque les coups sont rudes, c'est que le chemin est le bon...
    Que le Parti de Gauche continue, et sans relâche, à nous ouvrir les yeux de cette manière populiste qui appelle un chat un chat. Continuez à "réeduquer" notre conscientisation endormie, chloroformée à la pensée unique et au politiquement correct. Bousculez l'établissement, faites le trember, vaciller, et la voix sourde du "peuple" reprendra enfin un sens.
    Monsieur Mélenchon, votre ton est juste, et qu'importe les coups bas ou les blessures d'amour-propre (vous vous attendiez à tout cela non?), c'est sur cette voie que doit s'inscrire le changement.
    Un simple citoyen qui veut faire entendre sa voix en toute conscience.

  47. Gilbert Duroux dit :

    Faudrait peut-être que Jean-Luc arrête son cinéma, aussi. À quoi il joue ? Il nous refait le duo Marchais/Elkabbach ?
    J'arrive plus à le suivre au niveau de sa critique des médias. Il mélange les analyses les plus sérieuses... et le n'importe quoi !

  48. emeric dit :

    Mr Mélenchon doit maintenant se rendre compte de ce qu'est le deni, l'insulte, la caricature, l'auto censure des médias,le parti pris. Il semble que d'autres personnalités politiques, ou du spectacle, connaissent cela depuis plusieurs années. Le confort d'un parti est aussi un abri.
    Mais Mr Mélenchon a du cran, il faut le reconnaitre, d'ailleurs ses anciens "amis" du PS, ou sont -ils?
    Il ne vous manque plus qu'une note de BHL, un rot d'Elkabach, une blague foireuse de stephane Guillon, ou une analyse de zinc de bistrot à la Jean- Michel Aphatie pour que la boucle soit finie.

  49. Godard Jean-François dit :

    Soyons bref dans le soutien!
    M Mélenchon vous vous attaquez à l'"élite" de notre pays,... de l'europe (avec un petit e, avec un grand E elle est à construire, comme le France), voir du monde...
    Mais cette élite a toute une cour, des supporters, des intellectuels qui la justifie.
    Inévitablement, ils vous attaquent. Cela nous permet de repérer nos"pro Ben Ali". Tiens j'en connais un qui ne se cache pas trop: Max Gallo. Ancien proche de Mitterand. Actuel et fervent défenseur de notre petit nicolas (lui aussi avec un petit n). Faut qu'il y a de quoi faire! Depuis un certain automne 2009, oû il a essayé de "placer" fiston... Faut voir la défense farouche du bonhomme... Bon il a reconnu bien profiter du bouclier fiscal. Avec Plantu, ça en fait deux.
    Ouais! La Tunisie a une sacré avance sur nous. Nos manif n'ont pas les mêmes participants... Faut croire que la Grande Régression n'a pas encore assez fait de victime.
    Mais tenez bon tous qui êtes en première ligne!. Les Tunisiens en sortent, je crains que nous ne fassions qu'y entrer!

  50. Erik Gruchet dit :

    Merci monsieur Mélenchon de répondre à l'ignorance ou l'imbécilité d'un amuseur manipulé par la pédagogie de votre analyse et la ferme intention de garder le cap du service du bien commun. Nous saluons en vous l'homme politique et le futur chef d'état qui, à n'en pas douter, restera dans l'histoire de notre république celui qui aura entrepris, avec force et détermination, de rendre au peuple ses capacités et la possibilité de se prendre en charge pour apprendre à s'auto-gouverner. Nous sommes vous, avec vous et pour vous. Energétiquement votre. Erik Gruchet.


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