12jan 11

Ce ne seront que quelques mots, une fois de plus, sur du temps volé à mille autres sollicitations. Mes préparations de « posts » ne sont pas mûres pour être publiées. Il y faut encore du travail. Mais que serait ce blog sans son mode artisanal de préparation et mon farouche refus d’y laisser mettre une autre main que la mienne pour écrire ? J’en resterai donc à quelques lignes. Car cette semaine non plus, je ne serai pas privé de parole publique. Je commente un journal télévisé de France 2 qui me permet d’évoquer avant analyse ce qui se passe au Maghreb. C’est selon moi un moment considérable qui se noue de l’autre côté de la méditerranée, dès lors qu’il y a des morts et que l’armée est déployée dans un usage meurtrier contre le peuple. C’est un tournant qui va marquer pour très longtemps toute la région. J’évoque aussi ici les répliques que me font les dirigeants socialistes. Je raconte aussi ce qui n’a guère de place dans la vie politique actuelle de la gauche, le voyage internationaliste. A Berlin. Et, bien sûr, je risque un premier commentaire sur ce que j’ai eu le temps de lire et de comprendre à propos du conseil national du Parti Communiste vendredi et samedi dernier.

J’ai regardé le journal télévisé sur France 2 ce soir là parce que je pensais voir un reportage sur l’occupation par "jeudi noir" de l’immeuble vide d’Axa. C’était le journal de David Pujadas. L’homme qui mate à l’antenne les syndicalistes. Ce journaliste avait déclaré que le service politique de France 2 ne me boycotterait pas. Bon, grand et généreux. En fait un humoriste du style pince sans rire. En effet France 2 ne m’invitait déjà pas avant et le service politique a continué son black-out, tranquillement. Certes j’ai eu une invitation à la matinale après six annulations successives. Et ce fut tout. En trois ans. L’invitation d’Yves Calvi n’a rien à voir avec la direction du service politique. Mais son résultat à l’audimat, le deuxième record de la saison, montrait qu’il y a pire invité que ceux qui se trouvaient sur ce plateau. Je dois y avoir ma part, non ? Tout ça pour dire que mon absence de la chaîne dite publique est un ostracisation délibérée.

A preuve ce reportage sur le thème du salaire et du revenu maximum. Il s’appuyait sur une enquête d’opinion de l’IFOP parue dans « l’Humanité ». Si mes renseignements sont bons, et je vous prie de croire qu’ils le sont, l’enquête a été envoyée en fin de semaine dans les rédactions avec un « embargo » c'est-à-dire une interdiction de citer jusqu'à publication dans l’Humanité le 11 janvier. Je donne ce détail pour dire que ce n’était pas une information de dernière minute ni un reportage improvisé. Vous devinez où je vais arriver. Car tout le monde sait la part que j’ai prise sur ce thème ces derniers mois. Elle conclut mon chapitre sur le partage des richesses dans le livre « Qu’ils s’en aillent tous ! ». Et il a été assez souvent question de ma reprise de la formule de Georges Marchais sur la limite au delà de laquelle « je prends tout ». Au point que l’introduction du rapport d’enquête de l’IFOP écrit : « Si le clivage politique se manifeste sur cette question, on notera toutefois que 58 % des sympathisants UMP adhèreraient à cette mesure portée notamment par Jean-Luc Mélenchon. » Et que voit-on sur France 2 comme représentant de cette idée ? Benoît Hamon ! Mais oui, et « au nom du PS ». Il est précisé que « l’idée progresse à gauche ces derniers temps et le PS l’envisage, en commençant par les entreprise publiques ». Pas une question sur la liste des entreprises concernées, pas un mot sur ce qui sera appliqué aux autres et quand. Du fait main. Même la pétition lancée il y a un an par « Marianne » et sa cohorte de signataires, dont les dirigeants socialistes sont absents, est passée à l’as ! Et comme c’est certain que le candidat miraculeux va l’appliquer dès qu’il sera élu, j’ai nommé celui qu’il n’y a plus besoin de nommer, on voit tout le sérieux qui consiste à en faire parler le PS en oubliant avec application de lui demander si François Hollande, ou DSK ont l’intention de mettre cette idée dans leur programme. Ah la ! la ! Pujadas, quel journaliste d’investigation !

Ce que valent de tels « professionnels » est résumé par la conclusion du journal : « L’information du jour ce sont ces quatre skieurs emportés par une avalanche ». Pourtant dans le journal on avait pu voir un reportage sur la répression sanglante en Tunisie. Certes, il n’y avait aucune image du rassemblement le soir même sur ce thème à Paris. Il ne faut pas rêver. Mais, quand même ! Par respect pour les trois cent mille tunisiens qui vivent en France et pour les milliers de bi-nationaux sans compter tous les gens qui s’intéressent au monde qui les entourent, après de telles images sanglantes, peut-être Pujadas pouvait-il s’abstenir de dire aux milliers de tunisiens en Tunisie qui regardent la télé française que le « fait du jour » pour un français c’est la mort de quatre skieurs. Et que leur souffrance n’est pas le fait du jour.

Ces événements au Maghreb pourtant sont décisifs. Ils vont produire une onde de choc pour de nombreuses années. Un pays où l’armée nationale est invitée à tirer sur le peuple n’a plus de ciment politique. Le consentement à l’ordre ne peut plus se garder de lui-même ensuite. Le pouvoir qui tire sur le peuple se rend instantanément illégitime. Et même s’il dure, il a définitivement faussé toute la machine du vivre ensemble de la société. Rien ne destine la Tunisie ou l’Algérie à cette régression barbare. Ces sociétés sont plus que mûres pour une vie commune où les polémiques et les oppositions, normales dans un peuple qui s’implique dans ses affaires, ajoutent à la cohésion bien davantage qu’elles n’y nuisent. Tunisie et Algérie sont des pays développés en ce sens qu’une part considérable de sa population est hautement instruite et qualifiée. Et aussi qu’une partie d’entre elle participe pleinement à nos propres débats et influe sur nos choix par le biais de la double nationalité ou des liens familiaux. En ce sens et de ce fait, ce qui advient dans ces deux pays nous concerne et nous implique directement. Il y a trois cent mille tunisiens en France et six cent mille algériens. Nous avons ensemble des enfants et des petits enfants. La deuxième et la troisième génération et maintenant la quatrième, qui pointe son nez de bébé, appartient totalement à notre pays en même temps qu’elle reste concernée et impliquée par ce qui advient à sa parentèle là-bas. Cette France souffre et s’angoisse ces jours. Notre indignation et notre solidarité n’ont aucun parfum d’exotisme. C’est une affaire de famille.

Je suis parti vers Berlin dès vendredi soir. Mon idée était de ne pas me lever trop tôt le samedi pour les visites prévues. Peine perdue. Les amis et l’agitation du séjour m’ont cloué sur mes sept petites heures de sommeil ordinaires. J’étais invité par Die Linke, le parti frère du nôtre en Allemagne. Il s’agissait de participer à la célébration annuelle de la mémoire de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Certaines années on y a vu jusqu'à quatre vingt mille personnes défiler du matin au soir. Je n’avais pu m’y rendre l’an passé. Les circonstances ont donné à ce déplacement un sens spécial qui m’a beaucoup remué. Vous verrez sur les photos que nous étions la main dans la main, Oskar Lafontaine et moi, au moment de déposer la gerbe du Parti de Gauche. Ce geste, et même notre présence commune pour déposer la gerbe du PG, n’avaient pas du tout été prévus. Il était question d’avancer par délégation vers le monument. J’étais donc accompagné par mon ami Lars, le président de la commission internationale du PG, organisateur méthodique de notre déplacement, dont l’allemand est la langue maternelle, et par plusieurs camarades expatriés qui nous avaient rejoints. Sur place des camarades de Die Linke, tous magnifiquement  bilingues, nous entouraient, à la fois pour les heures « touristiques » du samedi et tous les aspects logistiques. Tous militants, tous bénévoles. Je ne sais qui a eu l’idée d’acheter une gerbe aussi importante et aussi lourde. Elle a été beaucoup photographiée et son message beaucoup reproduit par les journalistes qui se trouvaient là, fort nombreux, en raison d’une récente polémique avec la co-présidente du Die Linke dont je dirai un mot ensuite. On y lisait « Parti de Gauche. République française », sur un ruban rouge et « Fraternité socialiste » sur un ruban vert. Au dernier moment Oskar m’a demandé de venir à ses côtés, sur la ligne des dirigeants du parti qui portaient la gerbe de Die Linke. Et ainsi sommes-nous montés vers le monument à mi-pente du jardin où il se trouve. On marchait à très petits pas car le sol était marbré de plaques de neige gelée de grosse et glissante épaisseur. Il a fait moins vingt dans la semaine qui précédait ! Et ce fut une chose bien nouvelle pour moi de voir les plaques de glace glisser sur le fleuve là où il n’était plus gelé encore.

A l’arrivée devant le monument, Oskar s’assure que je suis bien placé derrière lui tandis que sa délégation, Gregor Gysi et les deux actuels co-présidents, un homme Klaus Ernst et une femme Gesine Lötzsch, dépose la gerbe du parti. Puis quand c’est mon tour, Oskar me montre où je dois déposer, car j’ai choisi que ce serait sur la tombe de Rosa Luxemburg. J’ai fait ce choix en pensant à tous ceux de mes camarades pour qui le nom de cette femme est un repère et dont les écrits structurent encore tant de réflexion dans notre camp.

A ce moment je lui dis : « Tu viens avec moi ? » Il dit : « Bien sûr ». On dépose ensemble, et naturellement, on se prend par la main. Rien de calculé. Alors j’ai réalisé que c’était le geste de Mitterrand et Kohl. J’en ai été très ému, vous le devinez. Car bien sûr, je savais que le même jour il y avait cette drôle de commémoration à Jarnac. En fait, tout cela, je ne l’ai pensé clairement qu'ensuite. Je me suis dit  après coup : « Ils se sont disputés les cendres et moi j’ai soufflé sur la braise ». Une formule de Jean Jaurès. Mais sur le moment je n’avais la tête à rien d’autre qu’à ce que je faisais. Vous le savez, l’adage africain le dit : « Il y a bien des individus dans la personne ». Là, j’étais pris tout entier par l’instant. Le militant que je suis, depuis si longtemps, nourri de tant de lectures et de tant d’épisodes de combats internationalistes, le militant occupait toute ma personne. Le sens du contexte actuel tel que je le comprends me paraissait concentré dans ce que je faisais là. Maillon dans le temps, devant la tombe de Rosa Luxemburg, je me sens uni avec ce camarade et frère allemand. Car je m’efforce, tout comme lui, et si longtemps après elle, Rosa Luxemburg, de ne pas laisser rouler au néant le flambeau reçu des beaux combats du passé contre l’inhumanité du capitalisme. Puis on est revenus au point de départ du trajet, à petits pas tranquilles, bras-dessus bras-dessous avec Oskar. Il guettait où poser ses pieds avec une précision de chat. Il en est ainsi, m’a-t-il dit, depuis qu’un genou l’a trahi récemment. Je m’en souviens puisque cela nous priva de sa présence à une réunion en France où l’on comptait sur lui. Une fois en bas, on nous dit qu’il faut recommencer le trajet pour être avec les camarades expatriés et des jeunes de Die Linke. On recommença donc. Oskar est simple. Il se plie à tous les services qu’il se sent capable de rendre. Mais la chose me reprit à la gorge et ce deuxième trajet, où l'on déposa cette fois des œillets, me mordit de nouveau à la gorge à me mettre les larmes aux yeux.

Pierre Laurent et moi nous avons pris la parole au meeting qui a suivi, l’après-midi. Lui parlait au nom du Parti de la Gauche Européenne (PGE) dont il est dorénavant le président. Nos interventions ont été très bien accueillies. Elles sonnaient comme un renfort au moment où la polémique fait rage contre Die Linke dans la presse de droite. Cette presse recommence sur le thème « Die Linke est nostalgique du communisme » à partir d’une phrase tirée de son contexte prononcée par la co-présidente du parti. En Allemagne c’est un angle très vif, l’anti-communisme. Oskar a fait un magnifique discours sur le thème. Sans reculer d’un pouce, ni se livrer aux repentances que la cléricature médiatique de droite exige, il a fait le bilan comparé sur le thème « qui sont les démocrates aujourd’hui » ? Ceux qui respectent les votes populaires ou ceux qui les contournent ? Ceux qui appliquent la politique conforme à l’intérêt du grand nombre ou ceux qui défendent les privilèges d’une minorité ? Le discours vaudra en France quand nous devrons subir une nouvelle fois la répétition en boucle des argumentaires de Jean-Christophe Cambadélis et de Benoît Hamon qui veulent faire de nous des « néo-communistes » selon une appellation concoctée par des imaginatifs un peu en panne. Vous verrez que l’idée va faire son chemin. La réplique vaudra son poids, cela va de soi.

Justement ce Jean-Christophe Cambadélis s’est ému à la commande de ma virulence dans les termes que voici dans le journal Libération. Je vous demande de lire et vous verrez ce que c’est qu’un vrai et efficace bureaucrate. Suivant la formule latine « in cauda venenum » : c’est à la fin qu’est le poison. « La virulence de Mélenchon vous inquiète-t-elle ? » demande le journaliste dans un grand moment de précision. Réponse : « Les socialistes étaient déjà des «affameurs du peuple». Désormais ce sont des assassins, comme vient de le suggérer Mélenchon lors de son hommage à Rosa Luxemburg à Berlin. Où cela va-t-il se terminer ? Jean-Luc file un mauvais coton. On ne peut s'acharner à faire battre les socialistes à la présidentielle puis exiger leurs voix pour les législatives ! Ça ne marchera pas et, au bout, ce sera Nicolas Sarkozy. » Là où ses petits camarades faisaient les malins sur le style: "au deuxième tour Mélenchon nous léchera les mains pour être ministre", comme l’a dit Benoit Hamon, et « il sera sage » comme l’a précisé Jack Lang, Cambadélis n’a rien perdu de son toucher de batte, légendaire pendant sa décennie trotskiste. Direct au portefeuille : les votes aux législatives. Et vice-versa, mon cher Camba ! Quand Jean-Paul Huchon m’a traité de « pire que Le Pen » et Manuel Valls de « danger pour la démocratie » les faces de pierre de la rue de Solferino n’ont pas soufflé mot. C’est en écho à cette tentative de m’assimiler à l’extrême droite, sous couleur de lutte contre le « populisme », que Cambadélis susurre que « Jean-Luc file un mauvais coton ». Lui-même avait avant cela affiché, dans le Figaro, 26 novembre 2010, toute la morgue arrogante de cette direction socialiste qui n’existe que  pendue à son demi-dieu des sondages : «Jean-Luc Mélenchon est le caïd du petit bassin. Il tape des mains, montre ses muscles, et tous les maîtres-nageurs -Dieu sait qu'ils sont nombreux dans notre paysage politique!- le regardent en disant: "Dis donc, ce petit, il nage bien, il fait des bulles et met tout le monde à l'écart." Mais dans le grand bain, quelques-uns ont des pointes de vitesse bien supérieures.» Caïd ? « Le grand bain » le PS ? Et le « petit bain » tous les autres ? Tu connais "Perrette et le pot au lait", camarade futur chef du grand bain ?

Si je viens sur cette déclaration à « Libération » c’est que je veux démentir et dénoncer le manipulateur. Je n’ai jamais dit que « les socialistes » en général seraient des « affameurs de l’Europe ». Je l’ai dit à propos du seul Dominique Strauss-Kahn qui, sauf erreur, ne les représente pas encore tous.  Et je l’ai dit en référence à sa politique de directeur du FMI. Celle qu’il a imposé à la Grèce, la Lettonie,  la Roumanie, l’Irlande, la Hongrie. Je parle de faits. Ensuite je n’ai jamais dit que « les socialistes » en général seraient des assassins. Je l’ai dit à propos de Noske, Scheidemann et Ebert, les dirigeants sociaux démocrates allemands qui ont fait assassiner Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht en 1919 pour briser la révolution allemande. Je n’aurais pas cru que Cambadélis nierait un fait historique dont personne ne discute la véracité. Et surtout pas parce que je tiens compte du fait qu’il l’a lui même enseigné pendant des années dans les « groupes d’études révolutionnaires », les fameux GER, où il faisait la formation des jeunes trotskistes. Jean-Christophe, tu es sur une drôle de pente ! Que tu renies Luxembourg et Liebknecht, c’est ton droit le plus strict. Tout le monde peut et doit sans cesse se repenser. Mais de là à blanchir des assassins comme Noske et les autres, c’est un drôle de pas de franchi. Un peu comme si par haine de Chavez, tu te mettais à blanchir les sociaux démocrates vénézuéliens qui ont fait tirer sur la foule à Caracas. Ou ceux d’Argentine. Et ainsi de suite car les sociaux démocrates, dans le monde, c’est à la fois du bon et du pire que tout, ici et là. Il n’est pas interdit de choisir entre eux.

L’homme qui m’accuse de vouloir « faire perdre les socialistes » parce que je veux leur passer devant, est celui qui a concocté cette stratégie d’alliance privilégiée avec les Verts au premier tour des cantonales contre les conseillers généraux sortants communistes et du Parti de Gauche en Île-de-France. Cette stratégie du bloc au premier tour était jusque là réservée à la lutte contre le Front National. On voit comment tous les éléments de la propagande contre le « populisme de droite et de gauche gna  gna gna » se tiennent. J’en souligne la conséquence : on ne peut vouloir faire battre le Front de Gauche,  Jean-Christophe Cambadélis, et demander nos voix pour vous faire élire à la place des nôtres. Le conseil général du Val de Marne, par exemple, est bien géré de l’avis de tous. De plus il l’est à gauche et dans l’unité. Vous en étiez d’accord jusqu'à une date récente. C'est-à-dire jusqu'à ce que les Verts Europe Ecologie vous mettent en demeure de remplir leur assiette. Vous présentez des candidats communs verts et socialistes au premier tour partout contre nos sortants. En espérant nous passer devant et nous obliger à voter pour vous au deuxième tour. Vous espérez que ça ne se saura pas ? Et que le crime restera impuni partout, je dis bien partout, où les nôtres l’apprendront ? Les gens de gauche ne tarderont pas à constater que toutes vos déclarations et injonctions unitaires sont du bla bla bla. Ils sentiront la combine, facilement. L’abstention de gauche va encore progresser au deuxième tour. Ils se détourneront.  Vous mettez donc en péril la majorité de gauche, et vous avec, à cause de vos combines politiciennes… Pour le coup c’est bien vous qui êtes les idiots utiles des Sarkozistes. Vous ne vous contentez pas de mettre en place une machine à perdre la présidentielle. Vous commencez aux cantonales.

Cette fin de semaine a été marquée par le Conseil national du PCF. Un calendrier et une méthode de travail a été mise au point et elle sert de feuille de route aux communistes dorénavant. Notre commentaire n’y ajouterait rien. Le fait déterminant, de notre point de vue, est la décision prise par les communistes de proposer un candidat commun du Front de Gauche à l’élection présidentielle, en liant cette campagne à celle des législatives. C’est décisif. L'unité de cette gauche là est commencée pour 2012. C'est un évènement. Un certain nombre de garanties sont proposées. Elles répondent aux attentes des communistes. Les nôtres devront donc être formulées également. Rien que de très ordinaires dans la vie d’organisations qui se respectent et respectent leurs propres engagements.  Nous allons en tirer des conclusions dans le détail au Conseil national du Parti de Gauche le 22 janvier prochain. Il est déplorable que dans cette circonstance un article intempestif dans le journal « le Monde », rédigé dans le ton du persiflage, là où l’analyse aurait été utile et productive, ait délibérément, volontairement, provoqué des crispations internes et des surenchères médiatiques très contre productives pour nous les partisans du Front de Gauche. Il faut s’y faire et vivre avec, sans aucune illusion sur l’origine de ce genre de manœuvre ni sur son objectif. L’objectif c’est de casser le Front de gauche. C’est de pousser à l’affrontement en son sein en agitant les chiffons qu’il faut sous les yeux des naïfs et des intrigants à qui tout cela fournit des prétextes. L’appareil socialiste est à la manœuvre et tous ses relais s’activent. Les argumentaires de la rue de Solferino sont répétés par les moulins à parole. Il faut garder le cœur tranquille. Tout avance à son rythme et dans le bon sens. Et ce n'est que le début.


205 commentaires à “J’ai été souffler sur la braise pendant qu’ils se disputaient les cendres”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. JCM31 dit :

    Cher Jean-Luc tous ce que je viens d’entendre me ravit « c’est du petit lait » à cette heure de la soirée et merci pour ces deux liens qui m’ont permis de prendre connaissance de tous cela. Surtout ne change rien par rapport à ton attitude face à tous ces journalistes qui au fond ont l’air de se foutre complètement des questions posées, dont ils ne retiendront rien au final, sauf ce qui pourrait te mettre en porte à faux. De plus on remarque tout de suite où ils veulent en arriver puisqu’ils coupent la parole,ne laisse pas aller au bout du raisonnement et lorsqu’un début de réponse ne semble ne pas aller dans le sens qu’ils attendent, ils en remettent une couche. Ces bougres ne se doutent même pas que cela se remarque tout de suite. Quant au ton, face à ce style d’interview,c’est celui qui convient parfaitement lorsque l’on veut s’expliquer et se faire entendre sur des sujets aussi révoltants et indignent que ceux qui ont été évoqués ce soir là, sur LCP. Tu as bien fait de mettre en garde tous ceux qui complotent déjà avec des petits calculs malsains qui n’aboutiront au final,qu’à mettre en difficulté voir à nuire à cette formidable opportunité et idée révolutionnaire que porte le Front de Gauche. J’espère, qu’ils en sont biens conscients. C’est très grave, car derrière se sont de nombreuses âmes perdues, mais encore debout, qui se retrouvent et s’accrochent à cet espoir. Bien sûr qu’on va foutre dehors le petit menteur et manipulateur, mais la possibilité de changer les choses en inversant la vapeur et modifier enfin la donne : elle en vaut pas la peine celle-là ? Ne perdons surtout pas de vue cela ! A bon entendeurs, salut « qu’ils s’en aillent tous » et vive la révolution citoyenne.
    Concernant aussi l'émission sur France2 mardi soir, il y avait bien mal donne sur certaines explications dans le débat à la fin.

  2. Jean Jolly dit :

    @ Michel Matain.

    Mais mon principe du second tour restera toujours un vote anti-fasciste.

    Mon principe aussi restera toujours un vote anti-fasciste, d'où la pince à nez obligatoire que je préconisais. Blague à part, cette stratégie est imparable.

    Et si par malheur le candidat du Front de Gauche n'est pas présent au second tour, on verra en temps opportun.

    On ne verra rien du tout dans ce cas précis si ce n'est qu'un remake de 2002, il faut garder la tête froide et réfléchir sur les risques encourus... Nous n'aurons le droit qu'à une seule chance au deuxième tour en 2012, après, ce sera repartit pour cinq ans avec toutes les lois liberticides et antisociales qui seront votées pendant ce quinquennat et peut être à terme l'impossibilité de faire machine arrière.

    Nous nous enfonçons progressivement dans les sables mouvants de l'UMP et le PS, moins vite avec le PS, il est vrai, mais significativement. Quant à l'UMP, eux, appuient sur notre tête.

    Miser pour une crise institutionnelle semble être la dernière solution avant d'envisager le bain de sang qui se profile à l'horizon.

  3. andre curtillat dit :

    Karl Liebnecht et Rosa Luxemburg. Régis Debray dans Entretiens d'un été "Tous les révolutionnaires que j'ai connus étaient des lettrés et des gens de mémoire. Parce que la mémoire c'est un moteur à propulsion". Merci à Jean-Luc Mélenchon d'être un homme de mémoire et d'avoir été souffler sur la braise pendant qu'ils se disputaient les cendres. Et soit dit en passant, Debray, quand on l'interroge sur son vote, répond qu'il vote FdG (même livre).
    Maghreb. Des paroles justes et émouvantes. J'attends, et je ne suis pas le seul, les mêmes paroles justes et émouvantes sur la Palestine.
    FdG. Pessimisme de l'intelligence, optimisme de la volonté. Quel autre chemin ? Et qui d'autre ?

  4. Marcailloux dit :

    100 JCM31 dit:
    tous ce que je viens d’entendre me ravit « c’est du petit lait »... Surtout ne change rien par rapport à ton attitude face à tous ces journalistes... De plus on remarque tout de suite où ils veulent en arriver puisqu’ils coupent la parole, ne laisse pas aller au bout du raisonnement
    Faut il partager votre ravissement ? Le "petit lait" ne risque t-il pas d'être empoisonné ?
    Tout celà n'est il pas organisé pour donner une image bien précise aux électeurs, certes sympatisants, mais néanmoins craintifs ?
    Si j'étais membre influent du PS, je m'emploierais à construire une image de révolutionnaire, le couteau entre les dents pour Jean-Luc Mélenchon.
    Rien de mieux pour faire fuire le bon peuple, souvenez vous de l'envolée mémorable des moineaux qui, au second tour de 2002, se sont jetés comme un seul homme dans les filets de Chirac ! Ils n'ont même pas eu le réflexe de voter blanc ou nul.
    La majorité des électeurs, pessimiste et craintive, préfère subir que réagir,le progrès avec un risque n'est pas leur tasse de thé, les politiques le savent bien.
    Il ne faut pas confondre une satisfaction personnelle, épidermique et immédiate qu'a pu nous procurer Jean-Luc Mélenchon lors de cette émission sur LCP, avec la satisfaction seconde, plus rationnelle, de ne pas trop le voir, à l'avenir, tomber dans le panneau.
    Ce n'est que dans les westerns que le redresseur de tort est le gagnant.
    Wait and see.
    Cordialement

  5. Emmanuel l'Echassier dit :

    Second tour ? Voter utile ? Non. Antifasciste, peut-être...Je préfèrerais ne pas appeler à voter pour les socialos au second tour et continuerais à battre le pavé avec nos idées. Là au moins, nous avons une chance de faire passer la Révolution Citoyenne, depuis une pression de la base, pas depuis les salons du PS.
    Et puis parler de second tour en notre défaveur, c'est avoir perdu d'avance. C'est déjà rendre les armes alors que l'histoire est -malheureusement- de notre côté. En ce moment, notre rôle -je parle des militants- est bien d'organiser, de canaliser ce désespoir, pour en faire une révolution citoyenne. Accéder au pouvoir par des alliances électorales dégradantes au second tour, nous couperaient de la base, donc de notre raison d'être. Finalement oui, la crise institutionnelle, la pression démocratique de la rue et une dissolution de tout ce qui nous dirige serait l'issue la plus raisonnable (cf Amérique Latine et Islande). Et une constituante, une !

  6. Michel S. dit :

    Bien Jean-Luc ! Je n'ai réussi que ce soir à regarder en totalité l'émission d'hier sur LCP. Et je suis frappé par le changement qui s'est opéré en si peu de temps. La maîtrise des sujets, on la connaissait mais cette fois la maîtrise du ton, le sourire quand il le faut, le coup de gueule contrôlé, vraiment, ce changement en si peu de temps me laisse pantois. Cette demi-heure est, à mon avis, la plus belle démonstration médiatique que l'on ait jamais eu de ta part. Chapeau ! Et les prochains journaleux à t'inviter (et à t'affronter) vont devoir préparer un peu mieux leurs affaires, sous peine d'être de plus en plus ridiculisés. La suite s'annonce bien...

  7. anonyme dit :

    @Marcailloux

    Vous n'avez rien compris a 2002, pour donner un exemple, ce qui a tué Jospin sont des choses comme "mon programme n'est pas socialiste". Ce qui etait vrai, malheureusement.
    Vous suivez la ligne classique du PS qui dit perdre car il est trop a gauche…
    Et bien a force d'aller a droite il n'a que ce qu'il mérite, les gens en gauche ne votent plus pour lui, et il ont bien raison.
    Pour autant les gens de droite ne votent pas pour eux non plus, puisque, ils sont de droite et préfèrerons toujours l'original a la copie, d'autant que quand on voit le nombre a l'ump lorgnant sur le FN…

    Bref, a LCP Mélenchon a bien dit certaines choses ce qui prouve qui l'a également bien compris ce qu'il en est.

  8. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    Sont invités pour le 14 Juillet "Die Linke" ?
    Ainsi que les partis similaires ?
    Un contre-défilé internationaliste, moi j'aimerais bien...

  9. charles alberti dit :

    Dernier discours humaniste de notre doctor sociopathe en chef, je vous laisse savourer, ça se passe de mots, aller courage: http://www.youtube.com/watch?v=xEA9X6j7b_U&feature=player_embedded

  10. Jean Jolly dit :

    @ charles alberti.

    Il ne manque pas d'air l'amoureux des responsables en chef des photocopieuses du FMI. Dire que tout va pour le mieux le 18 novembre 2008 est tout de même gonflé, alors que la crise systémique ne faisait que débuter... bravo le spécialiste de l'économie mondiale.

    Il suffirait d'une partie de pétanque avec Bernard Tapie, un loto de quartier avec Christine Boutin et le voilà propulsé comme indispensable à la tête de l'État Français.

    Je plains les militants et sympathisants du PS.

  11. 4 Août dit :

    Tunisie.

    Jean-Jacques Bourdin recevait Mezri Haddad, l'ambassadeur de la Tunisie à l'UNESCO sur BFMTV. Il l'a poussé à bout, jusqu'à lui reprocher d'avoir fait enfermer le représentant du PC, et de mal répartir les richesses ! Je ne savais pas que Bourdin militait au Front de Gauche... Bon, d'un autre côté, la langue de bois de l'ambassadeur donne envie de le claquer.

    http://www.ozap.com/actu/tunisie-interview-tension-bourdin-haddad-video/390640

  12. JeanL dit :

    Surtout ne change rien dit un des commentaires publiés. Si il faut changer des choses par rapport aux media surement pour donner une image qui peut rassembler au delà des acquis comme nous, sinon c'est de l'aveuglement, du nombrilisme de l'autisme! Mais aussi méditez l'extrait d'un billet et d'un sondage publié sur Marianne2:

    3°) La percée frontiste s’effectue en détournant de leur vote les électeurs de gauche
    Cette deuxième leçon de ce sondage se détache en analysant la répartition des votes par catégorie socio-professionnelle (CSP). Manifestement, le vote FN colle désormais beaucoup mieux à la sociologie française, se concentrant parmi les actifs de 30 à 54 ans. Marine Le Pen réalise des scores supérieurs à 25% parmi les ouvriers et les chômeurs (27%), ainsi que parmi tous les actifs travaillant à leur compte (38% !). On y trouve les commerçants et artisans, clientèle traditionnelle du Front National, mais aussi sans doute tout le tissu des auto-entrepreneurs, souvent déclassés ou en difficulté, qui font désormais le tissu rural français. En revanche, Marine Le Pen est moins entendue parmi les femmes et surtout les moins de 30 ans, catégorie dans laquelle elle ne renouvelle pas les performances de son père.
    Tous ces électeurs, ouvriers, chômeurs ou petits entrepreneurs déçus ou révoltés par le Sarkozysme, auraient dû se reporter sur la gauche. Or, celle-ci reste faible, entre 39 et 46% selon l’identité du candidat socialiste. Le FN redevient ainsi tranquillement le premier parti ouvrier qu’il était dans les années 1990, au moment où Pascal Perrineau évoquait l’apparition d’un « gaucho-lepénisme » voyant le FN attirer des électeurs venus de la gauche....Bref, le Front National développe son influence parmi les Français qui s’estiment victimes de la mondialisation, un filon qui n’est pas prêt de se tarir et qui ne profite pas pour le moment à Jean-Luc Mélenchon.

  13. Descartes dit :

    @JeanL (#112)

    Mais aussi méditez l'extrait d'un billet et d'un sondage publié sur Marianne2: "3°) (...) Marine Le Pen réalise des scores supérieurs à 25% parmi les ouvriers et les chômeurs (27%), ainsi que parmi tous les actifs travaillant à leur compte (38% !). (...) Tous ces électeurs, ouvriers, chômeurs ou petits entrepreneurs déçus ou révoltés par le Sarkozysme, auraient dû se reporter sur la gauche.

    Et pourquoi donc ? Qu'est-ce que "la gauche" propose aux ouvriers, chômeurs et petits entrepreneurs et qui serait susceptible de les attirer ? L'écologie ? La parité dans les assemblées politiques ? Les droits des LGBT ? La régularisation des sans-papiers ?

    Il n'y a pas d'électorat "naturel" de la gauche, électorat qui "aurait du" se reporter sur elle. La gauche avait conquis les couches populaires lorsqu'elle s'occupait des problèmes qui préoccupent ces couches-là et proposait une vision politique qui avait pour elles un sens. Elle les a perdu lorsqu'elle a préféré s'occuper des intérêts des classes moyennes. Pas la peine de chercher plus loin.

    Bref, le Front National développe son influence parmi les Français qui s’estiment victimes de la mondialisation, un filon qui n’est pas prêt de se tarir et qui ne profite pas pour le moment à Jean-Luc Mélenchon.

    Et qui ne lui profitera pas aussi longtemps que Jean-Luc n'aura pas pris de distance avec son entourage gauchiste pour amorcer une véritable réflexion sur les questions qui intéressent l'électorat populaire. Il ne suffit pas de clamer "qu'ils s'en aillent tous", il faut être capable de proposer une vision différente.

  14. Marcailloux dit :

    107 anonyme dit:
    Vous n'avez rien compris a 2002, pour donner un exemple, ce qui a tué Jospin sont des choses comme "mon programme n'est pas socialiste". Ce qui était vrai, malheureusement.
    Vous suivez la ligne classique du PS qui dit perdre car il est trop a gauche…

    Je pourrais vous rétorquer: " vous n'avez rien compris à mon message ", mais peut être me suis - je mal exprimé, ce qui démontre que l'art d'une communication réussie ne coule pas de source...
    Concernant 2002 mon propos ne concerne pas l'échec de Jospin au 1er tour mais le mouvement de "panique" du second alors que quand bien même la grande majorité du peuple de gauche aurait voté blanc- constituant par là un précédent considérable - Chirac de toute façon n'aurait pas manqué d'être élu.
    D'autre part, je ne vois dans aucun de mes mots - mais ai-je bien été lu au second degré - une quelconque indication du regret d'une "gauchisation" du PS. Son ancrage dans le marigot de la bourgoisie d'Etat est consubstantiel du "pedigree" de ses principaux dirigeants.
    L'objectif de mon commentaire était de mettre en évidence la différence d'intérêt stratégique qu'il peut y avoir entre caresser dans le sens du poil des sympathisants déjà convaincus et irriter l'immensité de ceux qui profèrent dans leurs dires une identité de vue avec les positions de Jean-Luc Mélenchon.
    Ceux là, comme au second tour de 2002 sont susceptibles de se jeter sans retenue aucune dans les bras de qui vous savez.
    En politique, un gagnant c'est un grand séducteur !
    Soyez réaliste, ce ne sont pas les quelques dizaines de milliers de citoyens + ou - engagés, tels ceux qui interviennent sur ce blog et sur d'autres, qui feront ou non le succès de Jean-Luc Mélenchon au 1er tour. C'est la masse des indécis.
    Alors souffrez qu'il ne cède pas aux provocations, et en cela même, il démontrera au pays tout entier qu'il peut être un homme d'état.
    Sinon nous seront ramenés à nos éternelles récriminations pour 5 ans et plus...

  15. Suticos dit :

    Pour qui roulez-vous Monsieur "Descartes" ?

    Que savez vous de ce qui intéresse les "couches populaires", à supposer que vous puissiez connaître les milieux populaires qui dépassent de très loin aujourd'hui l'idée d'un monde "ouvrier" et croyez vous qu'un déguisement "social" de l'extrême droite puisse abuser longtemps si on sait s'attaquer au FN par ses points faibles ?

    Croyez vous que le FN soit un parti favorable au développement du droit social et du droit syndical ?

    Croyez vous qu'il puisse faire croire longtemps qu'il s'inscrit dans la continuité de la longue lutte pour l'égalité ?

    Si l'extrême droite a toujours cherché à récupérer l'électorat populaire c'est uniquement en suscitant peurs et fantasmes et en poussant au crime. La faiblesse politique, les inégalités criantes, les scandales à répétition ont toujours été ses meilleurs atouts et il n'est donc pas étonnant de voir le FN prospérer....Cela n'a rien à voir avec votre présentation caricaturale que vous prêtez à la "gauche" ou l'émergence d'une classe moyenne.

    Je pense par ailleurs qu'un blog n'a rien à voir avec un forum, ce n'est pas un lieu d'oppositions, mais d'impressions militantes ou au moins sympathisantes. Celui-ci appartient à Jean Luc Mélenchon dont vous faites la critique négative systématique.

    Pour ma part, je souhaiterai ne plus vous y rencontrer.

  16. Jake dit :

    Donc, maintenant on sait qui sont les gars de la Marine...ouvriers, chômeurs, auto-entrepreneurs.
    Quel est leur point commun ? Immigration ? Souveraineté ? Sex-appeal de Marine ? Nationalisme ?
    Peut-être un langage compréhensible, pour ne pas dire basique, qui frappe les esprits.
    Peut-être un relais indulgent des media.
    Peut-être une volonté politique d'agiter le spectre du FN. Attention, on va refaire 2002 !
    Ou simplement la connerie des électeurs.
    Si vous avez des idées, je suis intéressé.
    Jake

  17. ddmm dit :

    J’allais écrire un commentaire concernant le dernier sondage de Marianne2, lorsque je me suis aperçu que JeanL (112) l’avait déjà fait.(Il n'y a qu'à le lire...)
    En effet il y a de quoi se poser des questions.
    J.L. Mélenchon lors de ses vœux à la presse déclarait : « Contrairement à ce qu’ont répété maints griots pendant de nombreuses années, le FN se construit d’abord en prenant sur la substance de la droite et c’est à l’intérieur de la droite classique qu’il fait ses grands progrès… »
    J'ai trouvé se raisonnement bizarre pensant à une stratégie...
    Ce sondage (bien sur ce n'est qu'un sondage) semble prouver plutôt le contraire de ce qu'avance J.L. Mélenchon.

  18. toto dit :

    Pierre34 (92) dit:
    Jean-Luc Mélenchon a raison de dénoncer tout ce qui ne va pas, le parler franc est une qualité que nous avons besoin de restaurer afin de contribuer à l'élévation du niveau de conscience et de réflexion.
    Je suis bien d'accord mais il y a l'art et la manière de dénoncer. Bon nombre d'interviews avec J.L.M s'achèvent à la limite du pugilat! Il apparait nettement que certains journalistes jouent délibérément la provocation pour entendre le bruit et la fureur faire le buzz et alimenter les accusations de populisme ou plus grave encore de faire un parallèle avec les vociférations d'un Le Pen!
    Il faut avoir conscience que bon nombre de nos concitoyens ne suivent la politique que d'une manière "distraite" et retiennent la forme virile du propos bien plus que le fond. Il y a là une confusion qui me dérange parce que la profondeur de pensée de Jean Luc Mélenchon est en grande partie occultée par la violence de certains propos. Donc bravo pour le fond mais gare à la forme qui laisserait penser que Zoro est de retour. Quid de la contribution à l'élévation du niveau de conscience et de réflexion dans ces conditions?

  19. Jake dit :

    Le FN fait un excellent marketing
    Avoir un produit aussi fade qui se vende aussi bien relève de l'exploit.
    En plus, vendu par une bonne blonde souriante
    Un bon réseau de distribution médiatique
    Discours simple, contestataire mais non révolutionnaire. De la bonne brève de comptoir
    Forcément, çà plait beaucoup.

    Ceci dit, qu'est ce qui ne va pas chez nous ?

  20. Berdagué dit :

    De dire ou affirmer que les luttes de toute l'année 2010 sont en totale continuité avec les engagements politiques de Jaurès, de Rosa et de Karl (des Karl- Engels), et aussi, surtout avec le "billet" de Jean-Luc Mélenchon : dans son titre même : " J'ai été..........". Là certains se prononcent pour le é dans souffler n'est pas jouer, car n'étant pas agrégé avec doctorat en grammaire/orthographe-normé à l'instant T, je laisse aux savants experts-universitaires de faire un colloque- réunion-congrès pour trancher et admettre : soit d'une façon figée, définitive, rigoureuse, voire sectaire, ou de réfléchir quant à la signifiance de cette superbe phrase qui fera date dans son analyse historique du 20éme et surtout de notre construction dans une alternative radicale à l'exploitation, aux libérations des aliénations et des obscurantismes. Ce que je crois comprendre de ce titre, si signifiant et structurant, c'est à un dépassement de toutes nos divisions, nos croyances, nos a priori, nos sectarismes, nos illusions, nos peurs, nos pulsions "négatives" pour ne pas dire de mort, et tout ça très liés au patriarcat-religieux-sacrificiel, pour dans la réalité construire avec joie et sérieux une société de vie ou les seules forces du labeur seront aptes à prendre la décision pour le plus grand nombre.
    C'est toute la signifiance du Front de Gauche, et ce de son incroyable modernité réelle pour la construction et de sa réussite dans une réalité qui peut-être proche et pourquoi pas au 1er tour de cette foutue présidentielle de cette 5iéme si oligarchique par nature et structure. Ce n'est pas rien....
    Salut à tous les camarades du Havre qui avec leur bulletin : "Havre de Grève" continuent la lutte (elle ne cessera jamais...), ainsi qu'aux camarades du Puy présents à la réunion à La Clé à Paris 5éme des syndicats réunis C.G.T. Solidaires, F.S.U. F.O..
    Oui, l'année ne sera pas blanche... Rouge...

  21. Louis st O dit :

    Autant j’étais le premier à défendre en son temps les “coup de gueule” de Jean-Luc Mélenchon sachant que les émissions radio-tv cherchant le buzz il y serait invité, aujourd’hui je me pose la question comme @Marcailloux si il n’est pas temps de ne plus rentrer dans le jeu des présentateurs qui, quoi qu’on on en dise, ne servent pas Jean-Luc Mélenchon et donnent de lui une image d’une personne qui ne sait pas se dominer, et autour de moi, même si ces idées arrivent à passer, si ils admettent que les journalistes le provoquent avec toujours les même questions, son attitude toujours sur la défensive ne passe pas, ils trouvent qu’il tombe dans le piège trop facilement, qu’il n’arrive pas à se maîtriser, en le voyant ils pensent à S. Royal qui lors du débat présidentiel avec NS a perdu son sang froid et à pété les plombs (avec raison) mais qui tout de même a contribué à son échec.
    Mon souhait serait, simplement que Jean-Luc Mélenchon pour cette nouvelle année en plus de mes tous mes vœux de réussite, ne s’enferme pas dans son attitude « tête dure » mais au contraire (je sais que les coups bas ne manquent pas et qu’a force de vouloir esquiver ces coups qui viennent de tous cotés on finit par s’épuiser) mais quand même, je souhaite le voir plus serein dans ses apparition médiatique.
    La route sera longue, mais nous sommes avec vous.

    Louis

  22. ddmm dit :

    @ Jake
    Je penche nettement pour votre dernière solution. Comme disait Audiard « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. » Allez… Pour ne pas les vexer… disons plutôt… ignorants !
    Il ne nous reste plus qu’à les éduquer…Vaste chantier !

  23. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,

    Il est souvent ici question des média et de leur représentants salariés. Les traiter de "larbins" est une chose très facile à faire!
    Mais que propose le FdG et Jean-Luc Mélenchon pour qu'une fois au gouvernement, nos médias deviennent de vrais lieux de débats démocratiques pour que chacuns/nes se fassent son opinion en toutes libertés?
    Il vaut mieux construire que démolir !
    Tiens, que ce soit un blog ou un forum (ignorant, je ne vois pas la différence) n'est-ce pas un lieu de débat démocratique?

  24. Descartes dit :

    @Suticos (#115)

    Pour qui roulez-vous Monsieur "Descartes" ?

    Mais... pour les puissances démoniaques, bien évidement. Demandez à Pulchérie, elle t'expliquera tout.

    (...) et croyez vous qu'un déguisement "social" de l'extrême droite puisse abuser longtemps si on sait s'attaquer au FN par ses points faibles ?

    Cela fait trente ans que la gauche s'y emploie, et le moins qu'on puisse dire est que les résultats sont mitigés. Faut prendre les choses comme elles sont. Pendant que la gauche faisait du "sociétal", le FN est devenu le premier parti ouvrier de France.

    Croyez vous que le FN soit un parti favorable au développement du droit social et du droit syndical ?

    Ce que je "crois" n'a ici aucune importance. Les ouvriers semblent voter pour le FN malgré ce que vous pouvez penser de sa position sur le droit social et syndical. Peut-être que pour eux il y a des problèmes plus pressants ? Mais pour le savoir, encore faudrait-il les écouter..

    Si l'extrême droite a toujours cherché à récupérer l'électorat populaire c'est uniquement en suscitant peurs et fantasmes et en poussant au crime.

    Certes. Mais pourquoi, alors que pendant des décennies elle était marginale, l'extrême droite a-t-elle réussi à récupérer une partie importante du vote ouvrier ? Au lieu de m'insulter, vous feriez bien de vous poser la question.

    Je pense par ailleurs qu'un blog n'a rien à voir avec un forum, ce n'est pas un lieu d'oppositions, mais d'impressions militantes ou au moins sympathisantes.

    Si Jean-Luc Mélenchon souhaitait limiter les commentaires sur son blog que des "impressions militantes ou au moins sympathisantes", il l'aurait mis sur la charte. Il ne l'a pas fait. J'en déduis que, contrairement à vous, il est intéressé par ceux qui ont une parole critique.

    Pour ma part, je souhaiterai ne plus vous y rencontrer.

    Faites alors votre propre blog, je vous promets de n'y pas mettre les pieds

  25. Louis st O dit :

    @Berdagué
    Peut-être ai-je mal compris, mais vous dites qu’il faut écrire « J’ai été soufflé... »
    Moi non plus je ne suis pas agrégé (on le voit sûrement dans mes commentaires) mais dans la phrase « J’ai été souffler sur la braise… »
    ils ne s’agit pas d’une phrase du type « J’ai été battu aux échecs… » mais « J’ai été battre le foin… » donc « souffler » et non soufflé, il ne s’est pas envolé sur la braise par la brise…

    amicalement

  26. Obelix dit :

    @ Jake 119
    Je poursuis votre raisonnement. Quand on demande aux Français dans la rue ce qu'ils regardent à la TV, 70 à 80 % répondent les films, la 5, arte, les doc etc. Quand les instituts de sondage sérieux publient leur résultat il se trouve que 75 % des gens regardent TF1 !
    De même que quand vous avez 3 millions de personnes dans la rue pour la bataille des retraites il faut se dire qu'un gros pourcentage vote FN. C'est comme ça. Quand on demande qui est la personnalité la plus aimée des Français on a en réponse Yannick Noah. Tout est question d'éducation. On nait de droite et on deviens de gauche. De Gaulle à dit: les Français sont des veaux et ça n'a jamais été démenti...

  27. Descartes dit :

    @toto [#118)

    Je suis bien d'accord mais il y a l'art et la manière de dénoncer.

    Oui. Et surtout, il faut qu'à un moment où un autre la dénonciation se transforme en proposition. Avec ses coups de gueule, Jean-Luc a créé une expectative. C'était une bonne stratégie de communication au départ pour créer le "buzz" et attirer l'attention, de la même manière qu'un orateur de fin de repas peut frapper des mains où faire tinter sur un verre pour attirer l'attention des convives. Mais une fois que l'attention est là, on ne peut se contenter de continuer à frapper des mains indéfiniment. A un moment où un autre il faut délivrer du contenu.

    Aujourd'hui, Jean-Luc a réussi à attirer l'attention. Il est invité, il est écouté, il est commenté. Maintenant, il faut qu'il dise quelque chose de substantiel. Or, c'est là que les problèmes commencent. Dénoncer est facile, communiquer une vision de société et proposer une politique crédible, c'est une autre paire de manches. On est quelques uns à penser que le travail de fonds a été depuis des mois sacrifié. Que Jean-Luc devrait depuis longtemps avoir formé une équipe de gens compétents qui travaille les questions de fonds pour donner de la consistance à ses intuitions et fabriquer un véritable projet politique. Car ce ne sont pas les "forums pour le programme partagé" et autres simulacres de démocratie participative qui vont fournir de la matière. Sans l'apport d'un travail de fonds pensé et organisé par des gens qui s'y connaissent, Jean-Luc risque de décevoir l'attention qu'il a lui même suscité.

  28. leonarduzzi dit :

    Monsieur Mélenchon,
    Tout d’abord j vous souhaite une bonne année ainsi que la bonne santé nécessaire aux combats que vous menez en notre nom avec tellement d’énergie.
    Nous observons la société que nos anciens ont construite - pour certains dans les luttes et au prix de grands sacrifices - s’émietter sous le joug du capitalisme, et vous êtes un des phares qui le mettent parfaitement en lumière.
    Cependant le confort de cette société s’appuie en grande partie sur le pillage des ressources d’autres peuples. L’occident a favorisé la mise en place et le maintien de dictateurs à la tête de ces peuples afin de leur imposer une misère inversement proportionnelle à notre richesse. Nous voyons les tunisiens amorcer une révolution, et combien d’autres s’y préparent?
    L’équilibre de la redistribution est rompu chez nous depuis vingt ans mais depuis bien plus longtemps dans le monde. si nous ne voulons pas voir nos enfants emportés dans de grands conflits, il faudra changer cela. Certainement qu’il sera inévitable de concéder des efforts à ce changement.
    Les sondages nous disent déprimés, mais dès que nous serons certains que le fruit de notre travail sera utilisé au rééquilibrage et non capté par les rentiers, alors malgré les difficultés inhérentes au changement de modèle qui s’impose, nous seront nombreux à aller au boulot avec le sourire de gens heureux de préparer l’avenir de leur enfants

  29. dudu87 dit :

    "Croyez vous que le FN soit un parti favorable au développement du droit social et du droit syndical ?

    Ce que je "crois" n'a ici aucune importance. Les ouvriers semblent voter pour le FN malgré ce que vous pouvez penser de sa position sur le droit social et syndical. Peut-être que pour eux il y a des problèmes plus pressants ? Mais pour le savoir, encore faudrait-il les écouter.."

    Et oui, tant que nous n'aurons pas répondu au problème du chômage, le FN a de beaux jours devant lui !
    Je l'ai dit et répété ici mais aucun débat sérieux ne s'est engagé, y compris de la part de notre hôte.
    Raz le bol, de se répéter!

  30. pichenette dit :

    Plus que des réponses à "pourquoi", c'est peut-être des réponses à "comment" que les Français, électeurs attendent.
    Le "pourquoi" est une recherche plus féconde pour l'intellect du véritable citoyen, simple militant ou élu.
    Par exemple, pourquoi certains afflux d'immigrés : fuire la guerre, la grande misère, le totalitarisme..en ayant en mémoire que la France est une terre d'asile
    pourquoi la suppression de la carte scolaire : favoriser le clientélisme
    pourquoi s'acharner sur les conditions de travail, en faisant éclater le code du travail: la précarité soumet le travailleur aux choix imposés par les "grands" patrons attachés à la Finance
    pourquoi la magistrale casse des services publics indispensables à la cohésion sociale de ce pays, profs sur plusieurs établissements (bonjour la possible implication locale), personnels soignants débordés.: passer les savoirs à des marchands, supprimer le nombre des étudiants en sélectionnant par l'argent
    Voilà, dénouer tous les choix uniquement en suivant le fil du profit financier, tout devenant marchandises et trouver des réponses de fond.
    Ces analyses n'aident pas celle ou celui qui est surendetté, celle ou celui qui vient de perdre son emploi, celle ou celui qui ne se reconnait plus dans la tache qu'on lui demande d'effectuer et de se taire, ainsi dans de nombreux services publics, en particulier dans les relations aux malades.
    Oui, s'indigner, mais dans la solitude égoïste qui berce depuis de nombreuses années, la tentation est forte de ne pas voir le pourquoi et de saisir au vol les propos primaires qui montre les coupables de ses malheurs, d'abord l'étranger.
    Donc les réponses simples,faussées sont prises pour vérités et la haine rentrée récente ou archaïque s'ajoutant, le FN est porteur.
    Le PG, dans ses analyses et propositions fondées perturbent l'anesthésie ambiante, c'est nécessaire mais pas suffisant, question d'étape, de...

  31. Obelix dit :

    @ Descartes 124 et Suticos 115
    Excusez moi de me mêlez de vos interventions mais c'est très intéressant pour moi(et peut être pour d'autres) notamment quand vous touchez le cœur du problème. Trés bonne question mais alors la, très très bonne question que de savoir pourquoi pendant des décennies l'extrême droite qui était marginale est devenue si populaire dans le monde ouvrier et employé.
    J'ai une idée sur la réponse dans la lignée de mes posts précédents. Qu'est devenue la gauche de 1968 à1981 et pourquoi est elle devenue celle de 1984 ? Un tapis bleu blanc rouge pour le FN tendu pendant 25 ans !

  32. max dit :

    @ jack
    comme DDMM je pense que la dernière solution est la vraie
    "les français sont des veaux " n'a jamais été aussi d'actualité et ca risque de durer encore longtemps malgré les rêves exprimes par certains ici !

  33. dudu87 dit :

    Pourquoi... Comment...
    Un sujet trop occulté est le débat sur l'Environnement, je dit bien Environnement!
    Nous avons d'un coté, 3 milliards de gens qui viennent dans des conditions indignes de l'humanité et de l'autre, 200 ans de capitalisme (d'autres disent productivisme) ont mené le climat au bord de l'infarctus.

    Dans son livre "L'impossible capitalisme vert" , Daniel Tanuro propose de réconcilier "l'écologie" et le projet socialiste.

  34. Marcailloux dit :

    119 Jake dit:
    Ceci dit, qu'est ce qui ne va pas chez nous ?
    Justement Jake, ce qui ne va pas, c'est peut être ce qui va bien, ce qui est bien : le débat.
    Je ne sais s'il y a un blog similaire au FN, à l'UMP ou même au PS et j'en doute, au moins pour les deux premiers, permettant une remise en cause de la forme et du fond des positions de son auteur, en l'occurrence Jean-Luc Mélenchon.
    Pour celà grand merci donc à l'auteur et au webmaster.
    @Suticos
    Enfin, je ne peux accepter l'ostracisme qui frappe régulièrement Descartes car même si on peut ne pas être d'accord sur l'intégralité de ses convictions, il présente le grand mérite de proposer des analyses pertinentes et c'est comme celà, si l'on s'en donne la peine, que l'on devient ou que l'on se maintient en citoyen adulte.
    Ce ne sont pas les jappements ni les invectives ad hominem qui font avancer, en quoi que ce soit, le projet incarné par Jean-Luc Mélenchon.
    Si une chose doit être retenue de l'ère Mitterand (n'en déplaise à Descartes) c'est probablement la notion, l'image, le sentiment et l'expression de "force tranquille" dans ce qu'elle représente de confiance en l'avenir et du bien fondé des exigences de ceux qui sont les véritables créateurs de richesses.
    Paisiblement votre !

  35. fitz31 dit :

    @Descartes

    je ne suis pas d'accord du tout avec vous, Jean-Luc Mélenchon ne fait pas que d'attirer l'attention, il délivre du contenu, (autant que faire se peut dans les contraintes de temps de l'audiovisuel) et en tout cas il délivre bien plus de contenu que n'importe quel autre personne politique qui passe dans les médias.
    Citez-moi juste un nom d'un homme politique qui soit passer dans une émission et qui a été plus claire et plus précis dans ses idée et sa vision de la France que Jean-Luc Mélenchon...
    Il fait notamment une sérieuse ébauche de programme dans son dernier livre autour de 5 grands axes. C'est déjà 100 fois plus que le programme? des socialistes.
    Quant au programme de l'ump on le connait, détruire tout ce qui est social car ça coûte trop cher...
    Donc vous êtes dans la carricature en disant comme Ferrari, "pas d'idée, pas de programme..." que de la gueule.
    Comparez donc avec les autres avant de dire qu'il ne fait qu'attirer l'attention mais ne propose pas de solution. Car les autres propose encore moins...
    "quand je me considère je me désole, quand je me compare je me console"... (Isae, psaume je sais plus combien !:)):)

  36. Rigaut dit :

    Bravo Jean-luc pour tes prises de position (à Berlin et sur le Maghreb). Je te rappelle que l'armée de la République a tiré à balles réelles sur une foule manifestants pacifiques en France il y a 120 ans. C'était à Fourmies, le 1er Mai 1891. Cela vaudrait peut-être le coup d'aller y faire un pour l'anniversaire? P.R.

  37. Marcailloux dit :

    127 Descartes dit
    Car ce ne sont pas les "forums pour le programme partagé" et autres simulacres de démocratie participative qui vont fournir de la matière. Sans l'apport d'un travail de fonds pensé et organisé par des gens qui s'y connaissent, Jean-Luc risque de décevoir l'attention qu'il a lui même suscité.
    Là je ne suis absolument pas d'accord, car en quoi permettre à tous,(en fait à ceux seulement qui se donnent la peine de réfléchir et de formuler une proposition), serait en quoi que ce soit un simulacre de démocratie ?. Vous poussez le bouchon un peu loin et je crains qu'il ne tombe dans le tonneau du "centralissime démocratique.
    Je préfère ne pas évoquer ce que celà m'inspire ou me fait craindre.
    Mon expérience me rappelle que les décisions qui sont prises sont d'autant mieux acceptées qu'elles ont fait préalablement l'objet d'une écoute attentive et sincère de ceux qui sont concernés à qque titre que ce soit.
    Consulter n'est pas décider !
    Donner le sentiment qu'un groupe aussi expert soit il possède par définition la science infuse me parait représenter ce qu'il y a de pire dans les systèmes oligarchiques qui gouvernent la planète.
    Je suppose que vos doigts ont dépassés vos idées.
    Cordialement quand même.

  38. Cronos dit :

    Effectivement, la fameuse saillie de De Gaulle n'a jamais été démentie, donc les français sont bien des veaux, au fait que font les camarades de l'Éducation Populaire, faudrait bosser les gens, ça avance pas bien vite, hein !…
    Par ailleurs, si vous voulez avoir peu, je dis bien peu d'électeurs, continuez comme vous le faites tous, je dis bien tous, à promouvoir la révolution.
    Dites vous bien les intellos, les radicaux, les anars, les anciens Trotskistes qu'ici sur le net, vous pouvez être convaincus de ce que vous voudrez sans jamais arriver à convaincre un seul prolétaire, d'abord il faut parler comme eux, et ça s'apprend dans les quartiers et les rues populaires et depuis tout petit, ici c'est un entre soi microscopique à l'échelle du prolétariat, et dites moi camarades communistes et socialiste (je réitère ma question, déjà posée dans un autre post), oui dites moi, comment se fait-il que le prolétariat des bassins d'emplois du Nord, de Lorraine, d'Auvergne et d'ailleurs, votent en grande partie pour le FN, la Marine est même élue dans le Nord ; alors les donneurs de leçon et les experts de mes deux vous avez une réponse à me donner ?

    Bon je vais à la soupe, à plus, et pour l'heure Vive la république citoyenne

  39. JCM31 dit :

    @Marcailloux *104
    Que cela fasse fuir le bon peuple? Justement je pense tout le contraire. Le bon peuple comme vous dites, préfère de mon point de vue, entendre et voir quelqu’un de sincère qui s’engage,sans langue de bois, qui croit vraiment à ce qu’il tente d’expliquer à ses concitoyens,avec passion,avec toute l’intensité nécessaire, l’expérience, l’argumentation, l’appui aux faits historiques, tout cela dans un langage simple à la portée de tout le monde. Bref,tous ce que Jean-Luc possède naturellement, qui m'a séduit et qui fait énormément défaut chez beaucoup d’autres politiques, aux quels les gens ne croient plus d’ailleurs et pour cause(voir abstention) car pour l’instant, ce n’est pas l’honnêteté dans les réponses et la clairvoyance dans leurs propos,qui dominent chez eux. Après coup, j’ai cru entendre, venant de la part de quelqu’un qui affectionne les interviews musclés (N.D) que Jean-Luc n’avait pas cette langue aseptisée que 99% des…etc. Par contre si j’étais un membre influant du PS je serais bien embarrassé d’expliquer au bon peuple les bonnes raisons du comment et pourquoi un DSK pourrait être mon candidat pour 2012 et également lui faire comprendre pourquoi ce non dit sur le report des voix PS sur le candidat du Front de Gauche au cas où celui-ci se trouverai au second tour, pourquoi ce silence assourdissant tout court sur bien d’autres sujets qui préoccupent ce bon peuple (Les banques, la finance, les retraites, entre autres). Pour moi Jean-Luc Mélenchon est le candidat qu’il nous faut au Front de Gauche en 2012. Je lui fais entièrement confiance. J’ai visionné récemment une vidéo du 30 avril 2010 que je ne connaissais pas d’@rrêt sur images. Il est face à un économiste (M Touati). Ce dont je suis certain, c’est qu’il tiendra bon face au milieu de la finance et avec les personnes qui l’entourent, comme Jacques Généreux par exemple, il ne faudra pas avoir « la main qui tremble, le moment venu » ou bien se laisser intimider. Cordialement et salutations...

  40. jean81 dit :

    Je tiens à dire que généralement les prises de position de Jean-Luc Mélenchon me conviennent même si elles remettent causes certaines certitudes, mais je suis très choqué de son interprétation à l'emporte pièces sur les otages au Niger lors de l'émission sur LCP.
    En effet l'équation terroriste = malfaiteur si elle peut être défendue ne suffit pas, elle évite la recherche des causes des motivations des susdits terroristes et surtout des soutiens qu'ils rencontrent dans la population.
    Pour ce qui concerne la réaction immédiate des forces armées française, sa réaction "doigt sur la couture du pantalon" est très choquante. En effet comment défendre que tirer sur un 4x4 d'un hélicoptère puisse avoir pour but de sauver les otages ? Comment ne pas relever les mensonges du gouvernement sur le déroulement des événements ? Comment ne pas poser la question de savoir si la réaction aurait été la même si les otages avaient été des fils de notables ?
    Sa réaction m'attriste je suis plus en accord sur ce thème avec EELV ou Villepin ou Bayrou.
    Ça fait mal!

  41. Obelix dit :

    @ Cronos 141.
    Y aurait plein de choses à dire sur votre intervention, mais bon. Tout d'abord, Franck Lepage à écrit des choses très intéressantes sur l'éducation populaire avec une interview exclusif de Christiane Faure l'instigatrice de l'éducation populaire si "dangereuse" pour pas mal de parti politique... Mon niveau intellectuel est dans la moyenne basse, niveau employé, j'ai eu la chance tout petit d'avoir reçu une éducation issue du monde ouvrier (mes parents) et intellectuel (mes frères,cousins). Voyez vous il faut des gars comme moi pour coller des affiches et des gens comme Descartes pour écrire les slogans de ces affiches. En 68 il y avait les étudiants et les pompistes en grève et j.p.Sartre ne m'a jamais dérangé bien au contraire. A mon age je ne verrai peut être pas la vraie gauche au pouvoir, mais l'action de J.L.Mélenchon conjuguée aux critiques de Descartes et d'autres vont très largement y contribuer.
    Mille excuses d'avoir parlé de moi...
    Bien cordialement et serrez-vous la main aurait dit l'arbitre, au lieu de vous mordre.

  42. Marcailloux dit :

    141 Cronos dit:
    Dites vous bien les intellos, les radicaux, les anars, qu'ici sur le net, vous pouvez être convaincus de ce que vous voudrez sans jamais arriver à convaincre un seul prolétaire, d'abord il faut parler comme eux, et ça s'apprend dans les quartiers...et depuis tout petit, ici c'est un entre soi microscopique à l'échelle du prolétariat,...les français sont bien des veaux...
    J'aime bien Cronos votre coup de gueule, car je le sens sincère et pas calculé.
    J'espère que votre soupe a été bonne, (il est bien connu que beaucoup d'accidents routiers sont liés à la proximité des repas et la nervosité que celà engendre y contribue largement),ceci dit, un peu de mansuétude et de recul ne peuvent qu'en améliorer la saveur.
    Qu'appelez vous prolétaire ? Ce mot a longtemps été l'objet de débat dans mon univers familial. Bien qu'ayant eu la chance ou l'opportunité de vivre une carrière semée d'embuches, d'angoisses, de difficultés et d'incertitudes, mais néanmoins assez heureuse, je me considère, ce que certains contestent, comme prolétaire et je n'en suis ni fier ni humilié. En me référant au petit Larousse, qui devrait être notre bible en matière de communication j'ai le sentiment de rentrer dans les critères : je n'ai jamais vécu que de mon travail, rémunéré sans excès.
    Alors, pourquoi être prolétaire impliquerait un parler spécifique, un argot d'appartenance qui délivrerait un certificat de mérite social ?
    La notion de prolétariat, c'est d'abord dans la tête et point n'est besoin d'être RMiste pour se solidariser avec ceux que notre société néglige et spolie.
    Combien de prolétaires, comme vous dites, ne rêvent qu'à devenir millionaires, et dans ce cas, comment se conduiraient-ils ?
    Sinon comment expliquez vous l'engouement que suscite le loto et consort ?
    Ne vous faites pas trop d'illusions sur ce que les "gens" sont. Ne pas les détester et les admettre est déjà pas mal.
    A+

  43. Philippe eric dit :

    Bonjour,
    merci à tous pour ce bouillonnement d'idées et d'énergies.
    Continuons ce travail de fond, de réflexions, de critiques, de disputes même.
    Habitant Berlin, je vois ce qu'il manque souvent ici: la culture du débat, de la dispute, afin de réfléchir, changer, méditer pour enfin (re) construire.
    Nous sommes sur une route qui apportera ses peines et ses joies, ses engouements et ses déboires, mais nous sommes au moins sur la route de cette vie vive
    Nos esprits sont bousculés. Jean Luc Mélanchon n'est pas un messie.
    C'est un relayeur, qui passe le ou les témoins, à nous de savoir si nous voulons ensemble nous diriger dans une direction commune au moins pour un certain temps et oser nous investir dans la peau du citoyen à part entière de ce siècle.
    Tout est à faire, osons, même si nous nous trompons au vu d’une histoire que l'on nous donne comme toujours déjà écrite.
    Vive ce rassemblement des consciences, et merci entre autre à jean Luc Mélanchon d'avoir oser bousculer au bon moment.
    Philippe

  44. Marcailloux dit :

    144 Obelix dit:
    Mon niveau intellectuel est dans la moyenne basse, niveau employé,

    Qu'est ce qui légitime une telle assertion ? C'est quoi un niveau intellectuel ?
    Vous confondez probablement niveau et bagage et celà n'a pas grand chose à voir.
    Vos témoignages le démontrent, votre raisonnement tient aussi bien la route que la plupart de ceux de ce blog et en général ils me semblent dignes d'intéret.
    Et j'ai quelquefois rencontré de sombres imbéciles bardés de références et de diplômes.
    La différence avec vous est que lorsque ces personnages sévissent, les conséquences peuvent être désastreuses pour un grand nombre.
    Et une des raisons qui font que(votre comm. 134) tant d'ouvriers et d'employés votent FN, c'est entre autres qu'ils ne participent pas au débat sur ce blog et n'ont pas encore compris (défaut de niveau intellectuel) ou était leur intérêt.
    Reconstructivement votre.

  45. Christian 78 dit :

    Nous sommes, comme Jean Luc l’a dit lors de ces vœux a la presse, a la croisée des chemins.
    Si l’on parle ici que de l’élection présidentielle soit le FG est devant le PS soit il disparaît ou éclatera et le PG sera marginalisé, un groupuscule comme il y en a tellement a la gauche de la gauche.
    La Vème République à ses règles et la conquête du pouvoir passe par le respect de ces règles. Les Français ont décidé en 1965 de confier leur destin a un monarque, on appel cela un hyper-président aujourd’hui. Et cela malgré Mitterrand qui a enfilé le costume du coup d’état permanent.
    C’est ça la règle de l’élection de 2012. Qui a la gauche de la gauche peut aller à la rencontre de la Population quitte a dire comme nous le ferons : « on jette la clé du château après ».
    Il n’y a pas de place pour des candidatures symboliques.
    Nous avons eu Olivier Besancenot et le NPA qui n’a pas une réelle volonté de gouverner (là je provoque). Le PC, LO et toutes les forces de Gauche doivent se ranger derrière celui qui a déjà créé une image directe, le programme pour la présidentielle passe après. (Hélas)
    Dernière il y a les législatives qui de toute façon donnerons une majorité au nouveau président (même si c’est Le Pen faut pas rêver).
    Mélenchon tels un nouveau Stolon est le seul Tribun de le Plèbe à pourvoir accéder au pouvoir, pour enfin le rendre au peuple.

  46. Cronos dit :

    @ Jean-Luc-Mélenchon

    Je n'ai ni entendu, ni lu venant de votre part ou d'un représentant du Front ou du Parti de Gauche, quoique ce soit sur la libre entreprise.
    Les artisans, les commerçants, les professions libérales, et les auto-entrepreneurs représentent non seulement une population importante, en principe une population capable de vous entendre et de vous comprendre, mais surtout une population leader d'opinion qui parle beaucoup. Si vous leur expliquiez qu'ils auraient tout à gagner en votant pour le front de gauche (rare sont ceux qui gagne plus de 360.000 euros/an). Et n'oubliez pas, ils votent tous eux.

  47. Jake dit :

    Bon alors, partons du principe que les Français sont tous des veaux, puisque même De Gaulle l’a dit. Que reste-il à faire ? Pas grand-chose ! Même dans la file d’attente de l’abattoir, personne ne bouge. Résignés, lobotomisés, amorphes, la télévision a fait son office ! Un peu d’informations lénifiantes et bien pensantes entourées d’une bonne couche de TV people où on peut gagner des millions, devenir une star en montrant son c.. ou trompant sa femme, et se faire reconstruire sa baraque grâce à TF1. Et pour finir, quelques séries américaines qui t’obligent à revenir le lendemain. Bien fait tout cela.
    Celui qui sort du rang doit passer pour un bouffon dangereux sinon il risque de réveiller le troupeau !
    Assis, le c.. devant sa télé à entendre Marine évoquer le bon vieux temps de la souveraineté qui va revenir si on lui confie les clés est très confortable. Rouvrir l’île Seguin, les usines, les fonderies, retrouver les 30 glorieuses, les hausses de salaires, le plein emploi, la quiétude du lendemain, et Jean Ferrat (pas sûr pour le dernier). Voilà ce qu’attendent l’ouvrier et le chômeur. Facile !
    De l’autre, un gars qui prône la révolution ! Tout balayer pour tout reconstruire. Ouah ! Va falloir combien de siècles pour y arriver ! Trop dangereux, on a déjà donné, il commence comme Lénine et finit comme Staline. Et il va nous supprimer Foucault et Pernaut….
    Non, on n’est pas encore assez dans la M…. pour éveiller la conscience du prolétaire assoupi. Il lui reste encore quelques petits avantages. Pour combien de temps ? Il espère gagner au juste prix ou à la roue de la fortune. C’est plus facile que de faire la Révolution.
    Alors, attendons. Attendons que FMI, DSK, et UE aient fini de les tondre ces chers moutons. Attendons que les miliciens défilent, attendons les couvre-feux, attendons la répression, et la Révolution viendra d’elle-même.
    Pourvu à ce moment là que ce soit la bonne…

  48. andre curtillat dit :

    Donc Monsieur le Webmaster ce coup-ci c'est Politis qui est hors sujet ? Merci quand même d'avoir rétabli mon avant dernier post (103). Je ne saisis pas plus son effacement que son rétablissement. De guerre lasse... même si j'imagine que votre travail doit être très fastidieux avec des gens comme moi qui n'y comprennent rien.

    [Edit webmestre : Les "gens comme vous" (c'est vous qui le dites, pas moi) ne comprennent que ce qu'ils veulent comprendre. Concernant le commentaire réapparu, c'est extrêmement simple pourtant, et je l'ai déjà mainte fois expliqué. Je suis comme vous un être humain, c'est à dire que je travaille, je dors la nuit, et j'ai une vie de famille. Je ne suis pas devant mon écran 24h/24. Aussi, pour éviter certains commentaires particulièrement agressifs, j'ai installé un certain nombre de mots-clé qui provoquent la mise en attente du commentaire. Dès mon retour, je le valide si tel doit être le cas. Je suis toujours amusé lorsque vers 2h du matin un troll raciste ou xénophobe vient lâcher son fiel, et que le commentaire suivant dit à peu près "le modérateur ne devrait pas laisser passer de tels commentaires". Alors on se calme et on arrête de râler.
    Quant à votre commentaire sur Politis, c'est typiquement une non-information, et c'est tout sauf un commentaire du billet de Jean-Luc Mélenchon. Ce n'est pas Politis qui est hors-sujet, comme vous le suggérez, c'est vous !
    Politis est parfaitement libre de sa ligne éditoriale. A moins que de leur part aussi il y ait un complot que nous ignorons encore...]

  49. Pulchérie D dit :

    Dans le numéro 96 de « Réchauffer la Banquise », le « bulletin pour tropicaliser la Gauche », il y a un édito intitulé « Bienvenue en Strosegoberoullande » célébrant les qualités politiques médiocres de Strauss-Kahn, très sexe, de Ségolène, sexy, de Hollande, blagueur, disant à nouveau oui aux initiatives du capitalisme.
    Démonstration s’ensuit.
    Puis le remède : « Voilà pourquoi la « gauche de gauche » doit tout faire pour peser au premier tour de l’élection présidentielle. Et voilà pourquoi Jean-Luc Mélenchon, dont nous connaissons les (grandes) qualités et les (quelques) défauts est aujourd’hui le mieux placé pour incarner cette bataille. »
    http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP

    Mais peut-être un esprit chagrin viendra-t-il me reprocher de citer Gonneau et son équipe, comme on l’a fait pour Onfray ? Tant pis !

    Les partisans de Jean-Luc se multiplient ! Et nous avons plus d’un an pour continuer à répandre la bonne parole.

  50. Obelix dit :

    @Pulchérie 149
    S'il te plait passe ta dernière phrase à Jake 147 apparemment il cherche du boulot....


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive