12jan 11

Ce ne seront que quelques mots, une fois de plus, sur du temps volé à mille autres sollicitations. Mes préparations de « posts » ne sont pas mûres pour être publiées. Il y faut encore du travail. Mais que serait ce blog sans son mode artisanal de préparation et mon farouche refus d’y laisser mettre une autre main que la mienne pour écrire ? J’en resterai donc à quelques lignes. Car cette semaine non plus, je ne serai pas privé de parole publique. Je commente un journal télévisé de France 2 qui me permet d’évoquer avant analyse ce qui se passe au Maghreb. C’est selon moi un moment considérable qui se noue de l’autre côté de la méditerranée, dès lors qu’il y a des morts et que l’armée est déployée dans un usage meurtrier contre le peuple. C’est un tournant qui va marquer pour très longtemps toute la région. J’évoque aussi ici les répliques que me font les dirigeants socialistes. Je raconte aussi ce qui n’a guère de place dans la vie politique actuelle de la gauche, le voyage internationaliste. A Berlin. Et, bien sûr, je risque un premier commentaire sur ce que j’ai eu le temps de lire et de comprendre à propos du conseil national du Parti Communiste vendredi et samedi dernier.

J’ai regardé le journal télévisé sur France 2 ce soir là parce que je pensais voir un reportage sur l’occupation par "jeudi noir" de l’immeuble vide d’Axa. C’était le journal de David Pujadas. L’homme qui mate à l’antenne les syndicalistes. Ce journaliste avait déclaré que le service politique de France 2 ne me boycotterait pas. Bon, grand et généreux. En fait un humoriste du style pince sans rire. En effet France 2 ne m’invitait déjà pas avant et le service politique a continué son black-out, tranquillement. Certes j’ai eu une invitation à la matinale après six annulations successives. Et ce fut tout. En trois ans. L’invitation d’Yves Calvi n’a rien à voir avec la direction du service politique. Mais son résultat à l’audimat, le deuxième record de la saison, montrait qu’il y a pire invité que ceux qui se trouvaient sur ce plateau. Je dois y avoir ma part, non ? Tout ça pour dire que mon absence de la chaîne dite publique est un ostracisation délibérée.

A preuve ce reportage sur le thème du salaire et du revenu maximum. Il s’appuyait sur une enquête d’opinion de l’IFOP parue dans « l’Humanité ». Si mes renseignements sont bons, et je vous prie de croire qu’ils le sont, l’enquête a été envoyée en fin de semaine dans les rédactions avec un « embargo » c'est-à-dire une interdiction de citer jusqu'à publication dans l’Humanité le 11 janvier. Je donne ce détail pour dire que ce n’était pas une information de dernière minute ni un reportage improvisé. Vous devinez où je vais arriver. Car tout le monde sait la part que j’ai prise sur ce thème ces derniers mois. Elle conclut mon chapitre sur le partage des richesses dans le livre « Qu’ils s’en aillent tous ! ». Et il a été assez souvent question de ma reprise de la formule de Georges Marchais sur la limite au delà de laquelle « je prends tout ». Au point que l’introduction du rapport d’enquête de l’IFOP écrit : « Si le clivage politique se manifeste sur cette question, on notera toutefois que 58 % des sympathisants UMP adhèreraient à cette mesure portée notamment par Jean-Luc Mélenchon. » Et que voit-on sur France 2 comme représentant de cette idée ? Benoît Hamon ! Mais oui, et « au nom du PS ». Il est précisé que « l’idée progresse à gauche ces derniers temps et le PS l’envisage, en commençant par les entreprise publiques ». Pas une question sur la liste des entreprises concernées, pas un mot sur ce qui sera appliqué aux autres et quand. Du fait main. Même la pétition lancée il y a un an par « Marianne » et sa cohorte de signataires, dont les dirigeants socialistes sont absents, est passée à l’as ! Et comme c’est certain que le candidat miraculeux va l’appliquer dès qu’il sera élu, j’ai nommé celui qu’il n’y a plus besoin de nommer, on voit tout le sérieux qui consiste à en faire parler le PS en oubliant avec application de lui demander si François Hollande, ou DSK ont l’intention de mettre cette idée dans leur programme. Ah la ! la ! Pujadas, quel journaliste d’investigation !

Ce que valent de tels « professionnels » est résumé par la conclusion du journal : « L’information du jour ce sont ces quatre skieurs emportés par une avalanche ». Pourtant dans le journal on avait pu voir un reportage sur la répression sanglante en Tunisie. Certes, il n’y avait aucune image du rassemblement le soir même sur ce thème à Paris. Il ne faut pas rêver. Mais, quand même ! Par respect pour les trois cent mille tunisiens qui vivent en France et pour les milliers de bi-nationaux sans compter tous les gens qui s’intéressent au monde qui les entourent, après de telles images sanglantes, peut-être Pujadas pouvait-il s’abstenir de dire aux milliers de tunisiens en Tunisie qui regardent la télé française que le « fait du jour » pour un français c’est la mort de quatre skieurs. Et que leur souffrance n’est pas le fait du jour.

Ces événements au Maghreb pourtant sont décisifs. Ils vont produire une onde de choc pour de nombreuses années. Un pays où l’armée nationale est invitée à tirer sur le peuple n’a plus de ciment politique. Le consentement à l’ordre ne peut plus se garder de lui-même ensuite. Le pouvoir qui tire sur le peuple se rend instantanément illégitime. Et même s’il dure, il a définitivement faussé toute la machine du vivre ensemble de la société. Rien ne destine la Tunisie ou l’Algérie à cette régression barbare. Ces sociétés sont plus que mûres pour une vie commune où les polémiques et les oppositions, normales dans un peuple qui s’implique dans ses affaires, ajoutent à la cohésion bien davantage qu’elles n’y nuisent. Tunisie et Algérie sont des pays développés en ce sens qu’une part considérable de sa population est hautement instruite et qualifiée. Et aussi qu’une partie d’entre elle participe pleinement à nos propres débats et influe sur nos choix par le biais de la double nationalité ou des liens familiaux. En ce sens et de ce fait, ce qui advient dans ces deux pays nous concerne et nous implique directement. Il y a trois cent mille tunisiens en France et six cent mille algériens. Nous avons ensemble des enfants et des petits enfants. La deuxième et la troisième génération et maintenant la quatrième, qui pointe son nez de bébé, appartient totalement à notre pays en même temps qu’elle reste concernée et impliquée par ce qui advient à sa parentèle là-bas. Cette France souffre et s’angoisse ces jours. Notre indignation et notre solidarité n’ont aucun parfum d’exotisme. C’est une affaire de famille.

Je suis parti vers Berlin dès vendredi soir. Mon idée était de ne pas me lever trop tôt le samedi pour les visites prévues. Peine perdue. Les amis et l’agitation du séjour m’ont cloué sur mes sept petites heures de sommeil ordinaires. J’étais invité par Die Linke, le parti frère du nôtre en Allemagne. Il s’agissait de participer à la célébration annuelle de la mémoire de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Certaines années on y a vu jusqu'à quatre vingt mille personnes défiler du matin au soir. Je n’avais pu m’y rendre l’an passé. Les circonstances ont donné à ce déplacement un sens spécial qui m’a beaucoup remué. Vous verrez sur les photos que nous étions la main dans la main, Oskar Lafontaine et moi, au moment de déposer la gerbe du Parti de Gauche. Ce geste, et même notre présence commune pour déposer la gerbe du PG, n’avaient pas du tout été prévus. Il était question d’avancer par délégation vers le monument. J’étais donc accompagné par mon ami Lars, le président de la commission internationale du PG, organisateur méthodique de notre déplacement, dont l’allemand est la langue maternelle, et par plusieurs camarades expatriés qui nous avaient rejoints. Sur place des camarades de Die Linke, tous magnifiquement  bilingues, nous entouraient, à la fois pour les heures « touristiques » du samedi et tous les aspects logistiques. Tous militants, tous bénévoles. Je ne sais qui a eu l’idée d’acheter une gerbe aussi importante et aussi lourde. Elle a été beaucoup photographiée et son message beaucoup reproduit par les journalistes qui se trouvaient là, fort nombreux, en raison d’une récente polémique avec la co-présidente du Die Linke dont je dirai un mot ensuite. On y lisait « Parti de Gauche. République française », sur un ruban rouge et « Fraternité socialiste » sur un ruban vert. Au dernier moment Oskar m’a demandé de venir à ses côtés, sur la ligne des dirigeants du parti qui portaient la gerbe de Die Linke. Et ainsi sommes-nous montés vers le monument à mi-pente du jardin où il se trouve. On marchait à très petits pas car le sol était marbré de plaques de neige gelée de grosse et glissante épaisseur. Il a fait moins vingt dans la semaine qui précédait ! Et ce fut une chose bien nouvelle pour moi de voir les plaques de glace glisser sur le fleuve là où il n’était plus gelé encore.

A l’arrivée devant le monument, Oskar s’assure que je suis bien placé derrière lui tandis que sa délégation, Gregor Gysi et les deux actuels co-présidents, un homme Klaus Ernst et une femme Gesine Lötzsch, dépose la gerbe du parti. Puis quand c’est mon tour, Oskar me montre où je dois déposer, car j’ai choisi que ce serait sur la tombe de Rosa Luxemburg. J’ai fait ce choix en pensant à tous ceux de mes camarades pour qui le nom de cette femme est un repère et dont les écrits structurent encore tant de réflexion dans notre camp.

A ce moment je lui dis : « Tu viens avec moi ? » Il dit : « Bien sûr ». On dépose ensemble, et naturellement, on se prend par la main. Rien de calculé. Alors j’ai réalisé que c’était le geste de Mitterrand et Kohl. J’en ai été très ému, vous le devinez. Car bien sûr, je savais que le même jour il y avait cette drôle de commémoration à Jarnac. En fait, tout cela, je ne l’ai pensé clairement qu'ensuite. Je me suis dit  après coup : « Ils se sont disputés les cendres et moi j’ai soufflé sur la braise ». Une formule de Jean Jaurès. Mais sur le moment je n’avais la tête à rien d’autre qu’à ce que je faisais. Vous le savez, l’adage africain le dit : « Il y a bien des individus dans la personne ». Là, j’étais pris tout entier par l’instant. Le militant que je suis, depuis si longtemps, nourri de tant de lectures et de tant d’épisodes de combats internationalistes, le militant occupait toute ma personne. Le sens du contexte actuel tel que je le comprends me paraissait concentré dans ce que je faisais là. Maillon dans le temps, devant la tombe de Rosa Luxemburg, je me sens uni avec ce camarade et frère allemand. Car je m’efforce, tout comme lui, et si longtemps après elle, Rosa Luxemburg, de ne pas laisser rouler au néant le flambeau reçu des beaux combats du passé contre l’inhumanité du capitalisme. Puis on est revenus au point de départ du trajet, à petits pas tranquilles, bras-dessus bras-dessous avec Oskar. Il guettait où poser ses pieds avec une précision de chat. Il en est ainsi, m’a-t-il dit, depuis qu’un genou l’a trahi récemment. Je m’en souviens puisque cela nous priva de sa présence à une réunion en France où l’on comptait sur lui. Une fois en bas, on nous dit qu’il faut recommencer le trajet pour être avec les camarades expatriés et des jeunes de Die Linke. On recommença donc. Oskar est simple. Il se plie à tous les services qu’il se sent capable de rendre. Mais la chose me reprit à la gorge et ce deuxième trajet, où l'on déposa cette fois des œillets, me mordit de nouveau à la gorge à me mettre les larmes aux yeux.

Pierre Laurent et moi nous avons pris la parole au meeting qui a suivi, l’après-midi. Lui parlait au nom du Parti de la Gauche Européenne (PGE) dont il est dorénavant le président. Nos interventions ont été très bien accueillies. Elles sonnaient comme un renfort au moment où la polémique fait rage contre Die Linke dans la presse de droite. Cette presse recommence sur le thème « Die Linke est nostalgique du communisme » à partir d’une phrase tirée de son contexte prononcée par la co-présidente du parti. En Allemagne c’est un angle très vif, l’anti-communisme. Oskar a fait un magnifique discours sur le thème. Sans reculer d’un pouce, ni se livrer aux repentances que la cléricature médiatique de droite exige, il a fait le bilan comparé sur le thème « qui sont les démocrates aujourd’hui » ? Ceux qui respectent les votes populaires ou ceux qui les contournent ? Ceux qui appliquent la politique conforme à l’intérêt du grand nombre ou ceux qui défendent les privilèges d’une minorité ? Le discours vaudra en France quand nous devrons subir une nouvelle fois la répétition en boucle des argumentaires de Jean-Christophe Cambadélis et de Benoît Hamon qui veulent faire de nous des « néo-communistes » selon une appellation concoctée par des imaginatifs un peu en panne. Vous verrez que l’idée va faire son chemin. La réplique vaudra son poids, cela va de soi.

Justement ce Jean-Christophe Cambadélis s’est ému à la commande de ma virulence dans les termes que voici dans le journal Libération. Je vous demande de lire et vous verrez ce que c’est qu’un vrai et efficace bureaucrate. Suivant la formule latine « in cauda venenum » : c’est à la fin qu’est le poison. « La virulence de Mélenchon vous inquiète-t-elle ? » demande le journaliste dans un grand moment de précision. Réponse : « Les socialistes étaient déjà des «affameurs du peuple». Désormais ce sont des assassins, comme vient de le suggérer Mélenchon lors de son hommage à Rosa Luxemburg à Berlin. Où cela va-t-il se terminer ? Jean-Luc file un mauvais coton. On ne peut s'acharner à faire battre les socialistes à la présidentielle puis exiger leurs voix pour les législatives ! Ça ne marchera pas et, au bout, ce sera Nicolas Sarkozy. » Là où ses petits camarades faisaient les malins sur le style: "au deuxième tour Mélenchon nous léchera les mains pour être ministre", comme l’a dit Benoit Hamon, et « il sera sage » comme l’a précisé Jack Lang, Cambadélis n’a rien perdu de son toucher de batte, légendaire pendant sa décennie trotskiste. Direct au portefeuille : les votes aux législatives. Et vice-versa, mon cher Camba ! Quand Jean-Paul Huchon m’a traité de « pire que Le Pen » et Manuel Valls de « danger pour la démocratie » les faces de pierre de la rue de Solferino n’ont pas soufflé mot. C’est en écho à cette tentative de m’assimiler à l’extrême droite, sous couleur de lutte contre le « populisme », que Cambadélis susurre que « Jean-Luc file un mauvais coton ». Lui-même avait avant cela affiché, dans le Figaro, 26 novembre 2010, toute la morgue arrogante de cette direction socialiste qui n’existe que  pendue à son demi-dieu des sondages : «Jean-Luc Mélenchon est le caïd du petit bassin. Il tape des mains, montre ses muscles, et tous les maîtres-nageurs -Dieu sait qu'ils sont nombreux dans notre paysage politique!- le regardent en disant: "Dis donc, ce petit, il nage bien, il fait des bulles et met tout le monde à l'écart." Mais dans le grand bain, quelques-uns ont des pointes de vitesse bien supérieures.» Caïd ? « Le grand bain » le PS ? Et le « petit bain » tous les autres ? Tu connais "Perrette et le pot au lait", camarade futur chef du grand bain ?

Si je viens sur cette déclaration à « Libération » c’est que je veux démentir et dénoncer le manipulateur. Je n’ai jamais dit que « les socialistes » en général seraient des « affameurs de l’Europe ». Je l’ai dit à propos du seul Dominique Strauss-Kahn qui, sauf erreur, ne les représente pas encore tous.  Et je l’ai dit en référence à sa politique de directeur du FMI. Celle qu’il a imposé à la Grèce, la Lettonie,  la Roumanie, l’Irlande, la Hongrie. Je parle de faits. Ensuite je n’ai jamais dit que « les socialistes » en général seraient des assassins. Je l’ai dit à propos de Noske, Scheidemann et Ebert, les dirigeants sociaux démocrates allemands qui ont fait assassiner Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht en 1919 pour briser la révolution allemande. Je n’aurais pas cru que Cambadélis nierait un fait historique dont personne ne discute la véracité. Et surtout pas parce que je tiens compte du fait qu’il l’a lui même enseigné pendant des années dans les « groupes d’études révolutionnaires », les fameux GER, où il faisait la formation des jeunes trotskistes. Jean-Christophe, tu es sur une drôle de pente ! Que tu renies Luxembourg et Liebknecht, c’est ton droit le plus strict. Tout le monde peut et doit sans cesse se repenser. Mais de là à blanchir des assassins comme Noske et les autres, c’est un drôle de pas de franchi. Un peu comme si par haine de Chavez, tu te mettais à blanchir les sociaux démocrates vénézuéliens qui ont fait tirer sur la foule à Caracas. Ou ceux d’Argentine. Et ainsi de suite car les sociaux démocrates, dans le monde, c’est à la fois du bon et du pire que tout, ici et là. Il n’est pas interdit de choisir entre eux.

L’homme qui m’accuse de vouloir « faire perdre les socialistes » parce que je veux leur passer devant, est celui qui a concocté cette stratégie d’alliance privilégiée avec les Verts au premier tour des cantonales contre les conseillers généraux sortants communistes et du Parti de Gauche en Île-de-France. Cette stratégie du bloc au premier tour était jusque là réservée à la lutte contre le Front National. On voit comment tous les éléments de la propagande contre le « populisme de droite et de gauche gna  gna gna » se tiennent. J’en souligne la conséquence : on ne peut vouloir faire battre le Front de Gauche,  Jean-Christophe Cambadélis, et demander nos voix pour vous faire élire à la place des nôtres. Le conseil général du Val de Marne, par exemple, est bien géré de l’avis de tous. De plus il l’est à gauche et dans l’unité. Vous en étiez d’accord jusqu'à une date récente. C'est-à-dire jusqu'à ce que les Verts Europe Ecologie vous mettent en demeure de remplir leur assiette. Vous présentez des candidats communs verts et socialistes au premier tour partout contre nos sortants. En espérant nous passer devant et nous obliger à voter pour vous au deuxième tour. Vous espérez que ça ne se saura pas ? Et que le crime restera impuni partout, je dis bien partout, où les nôtres l’apprendront ? Les gens de gauche ne tarderont pas à constater que toutes vos déclarations et injonctions unitaires sont du bla bla bla. Ils sentiront la combine, facilement. L’abstention de gauche va encore progresser au deuxième tour. Ils se détourneront.  Vous mettez donc en péril la majorité de gauche, et vous avec, à cause de vos combines politiciennes… Pour le coup c’est bien vous qui êtes les idiots utiles des Sarkozistes. Vous ne vous contentez pas de mettre en place une machine à perdre la présidentielle. Vous commencez aux cantonales.

Cette fin de semaine a été marquée par le Conseil national du PCF. Un calendrier et une méthode de travail a été mise au point et elle sert de feuille de route aux communistes dorénavant. Notre commentaire n’y ajouterait rien. Le fait déterminant, de notre point de vue, est la décision prise par les communistes de proposer un candidat commun du Front de Gauche à l’élection présidentielle, en liant cette campagne à celle des législatives. C’est décisif. L'unité de cette gauche là est commencée pour 2012. C'est un évènement. Un certain nombre de garanties sont proposées. Elles répondent aux attentes des communistes. Les nôtres devront donc être formulées également. Rien que de très ordinaires dans la vie d’organisations qui se respectent et respectent leurs propres engagements.  Nous allons en tirer des conclusions dans le détail au Conseil national du Parti de Gauche le 22 janvier prochain. Il est déplorable que dans cette circonstance un article intempestif dans le journal « le Monde », rédigé dans le ton du persiflage, là où l’analyse aurait été utile et productive, ait délibérément, volontairement, provoqué des crispations internes et des surenchères médiatiques très contre productives pour nous les partisans du Front de Gauche. Il faut s’y faire et vivre avec, sans aucune illusion sur l’origine de ce genre de manœuvre ni sur son objectif. L’objectif c’est de casser le Front de gauche. C’est de pousser à l’affrontement en son sein en agitant les chiffons qu’il faut sous les yeux des naïfs et des intrigants à qui tout cela fournit des prétextes. L’appareil socialiste est à la manœuvre et tous ses relais s’activent. Les argumentaires de la rue de Solferino sont répétés par les moulins à parole. Il faut garder le cœur tranquille. Tout avance à son rythme et dans le bon sens. Et ce n'est que le début.


205 commentaires à “J’ai été souffler sur la braise pendant qu’ils se disputaient les cendres”
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  1. Jeannot dit :

    Belle soirée aujourd'hui à l'EDHEC de Roubaix. Jean Luc y fut accueilli par un tonnerre d'applaudissements (ce qui me surprit dans cette école privée pour futurs cadres de l'économie capitaliste). Bravo à ces élèves qui surent exprimer leur divergence, poser leurs questions, laisser s'exprimer leur invité sans le couper sans cesse; bref un débat un vrai débat.
    J'ai aussi bien aimé les petites piques humoristiques soulignant les aspect différents de leur motivation respectives mais déclinées avec respect envers Jean-Luc Mélenchon, style que bien des journaleux professionnels peuvent leur envier.
    Jean-Luc Mélenchon fut égal à lui-même, clair, pédagogue, trés calme (il sait le faire quand on ne l'agresse pas). Encore une fois quel plaisir d'un débat où chacun respect la prise de parole de l'autre.

  2. Thalasrum dit :

    M.Mélenchon se plaint avec raison de la distorsion faite par Pujadas sur les salaires des patrons, mais sur la Tunisie, Pujadas fait presque du révisionnisme...

  3. jc de seraing dit :

    Tout à fait intéressant de lire les commentaires des personnes qui ont regardé cette vidéo.
    Oui les journalistes doivent faut poser des questions sur le programme politique du front de gauche.
    Quelles mesures il compte prendre? Comment va-t-il faire avec le reste de l'Europe? Avec quel argent et combien? Que compte-t-il faire pour l'emploi? Qu'est-ce que les français gagneront à voter pour le front de gauche plutôt que pour un autre parti?...?
    http://www.lcp.fr/Jean-Luc-Melenchon-President-du-10262.html

  4. Bernie dit :

    Les idées du PG progressent et c'est tant mieux. Par ailleurs la stratégie du Front de gauche n'est pas partagée par tous les camarades du PCF loin s'en faut, j'ai le regret de l'écrire. Sur le terrain, un peu granitique en ce qui me concerne, les relations ne sont pas toujours simples avec ces camarades. Les fameux Forums nationaux en sont un exemple. On rame pour donner à notre forum la couleur et surtout le contenu qui avaient été convenus entre organisations. Le PCF veut quant à lui en faire un forum "maison" avec ses ateliers et ses thématiques et un peu de démagogie aussi sur l'air de la consultation des citoyens, mais bon....On passe sous les fourches caudines et on y va quand même. Les cantonales c'est pas mieux. On laisse au PG les cantons ultra perdus d'avance (en fait, parti comme c'est, ils sont tous perdus d'avance mais il y des degrés...) qui ne feront pas 5%. Mais là on n'ira pas car on n'a pas les moyens de s'endetter. On a beau faire les modestes et c'est bien normal le PCF a une histoire immense aux côtés des travailleurs, leur répèter qu'il faut un Parti Communiste dans ce pays, car les pays où les partis communistes ont disparu se sont retrouvés pieds et poings liés face à la droite et à la sociale démocratie, que le Fde G est probablement une occasion pour eux de se "refaire" rien n'y fait ils sont persuadés que nous voulons leur mort. Nous sommes combien déja au PG ? 8000 à tout casser, si j'ai bien entendu au congrés du Mans et le PCF ? 120 000 ah quand même. On a combien d'élus tout compris au PG ? Allez à la louche une petite centaine et le PCF ? 10 000 ? pas mal. On ne fait pas le poids alors pourquoi fait-on peur ? Moi personnellement je n'ai pas envie de faire peur à des gens avec qui je suis en accord sur l'essentiel pour changer le pays. Mais y'a des moments où c'est lourd. Je salue ici la constance de Jean Luc Mélenchon qui ne sera pas pris en flagrant delit d'hypo front de gauche, ça nous aide...

  5. Max5431 dit :

    Les deux mouvements sociaux en Algérie et en Tunisie marquent l'aspiration de la jeunesse maghrébine à trouver un avenir, la démocratie, une vie digne... L'Europe, et la France devraient au nom de l'histoire de la République, mais également au nom de notre histoire commune affirmer haut et fort sa solidarité avec ces deux révoltes.
    Affirmer comme certains cadres politiques français que les meurtres de manifestants seraient la conséquence "d'un manque de savoir faire de la police" est purement scandaleux. Quelle valeur a notre action diplomatique et les leçons données notamment en Côte d'Ivoire si simultanément, nous ne nous montrons pas solidaires de ces deux peuples dont les fils, aujourd'hui se font abattre dans un cas, dans l'autre sont l'objet d'une chasse vengeresse pour les poursuivre lors de parodie de justice. Il y va de l'honneur de la France et de l'Europe de rejeter toute idée de complaisance avec deux dictateurs : Ben Ali et Bouteflika.
    Il est enfin du devoir de la presse Française de dénoncer les comptes bancaires, les séjours de ces potentats en France, l'état du patrimoine des familles de ces dirigeants indignes et assassins, et d'affirmer leur totale solidarité avec les journalistes tunisiens, et algériens dont certains ont été arrêtés..
    Quand va t'on dénoncer en France, les pratiques algériennes notamment, à l'égard des journalistes qui passe de la plume à la cellule, alors que se baladent les madanis et les ben hadj qui servent d'alibis à ces régimes, dans leurs exactions, et par ricochet, d'alibis à tout ce qui menace la démocratie en Europe.
    Le mouvement populaire et laic qui se développe devant nous, au maghreb et au machrek (la jordanie est touchée... l'Egypte également, le Liban).... ne sont ils pas finalement, un écho et un appel à la ressemblance de la jeunesse anglaise dans la rue, de la jeunesse Grecque sur le pavé, de celles qui pourrait descendre ici ou là, devant l'absolue incapacité des aînés à s'insurger...

  6. kontarkhosz dit :

    réponse@ descartes

    On fait dire à Voltaire "je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez le dire"... mais décidément, Voltaire n'est plus à la mode.

    Oui belle et grande idée généreuse que ces principes de libertés, fondatrices de la démocratie chez cet homme, qui à lui seul est un paradoxe..!
    - le jour, défenseur ardent de la liberté d'expression...
    - la nuit, actionnaire important dans des compagnies marchandes esclavagistes...
    Le siècle chez certain n'est pas toujours de "lumière", mais leur comportement peut éclairer le peuple..!

  7. Hatem dit :

    Notre indignation et notre solidarité n’ont aucun parfum d’exotisme. C’est une affaire de famille.
    Merci. Mille fois merci.

  8. redline69 dit :

    Complément où Gerin parle négativement du FdG !
    Je souhaite que Jean-Luc Mélenchon s'exprime sur ce positionnent surprise ! c'est important pour moi. En effet je soutiens le regroupement des 3 partis de gauche et là j'ai du mal à cerner le parti pris de la démarche de Gerin.
    http://www.youtube.com/watch?v=bAaUc8M89uE

  9. BJ dit :

    Les parlementaires viennent de changer le code électoral. Il faudra en mars prochain faire au moins 12,5% des inscrits pour pouvoir accéder au second tour, au lieu de 10% jusque là. Changer les règles du jeu en cours de partie, ça s'appellerait pas de la magouille, par hasard ?

    Article L210-1 du code électoral en vigueur du 16 mars 2008 au 18 décembre 2010

    Article L210-1 du code électoral en vigueur au 18 décembre 2010

  10. CZVENNES 30 dit :

    Bonjour,

    Malheureusement,je pense que le PCF va au devant de grandes désillusions par cette multiplication de candidatures et par les propos de Mr Gerin concernant le Front de Gauche, c'est consternant !

  11. Michel Matain dit :

    Le positionnement de Gérin est assez simple. Pour lui, le salut passe par le PCF tout seul qui doit se reconstruire en tant que parti communiste. Il serait assez proche des communistes portugais, tchèques ou grecs. Cette opposition interne au sein du PCF a recueilli environ 25/30 % des voix des militants aux derniers congrès. D'où l'importance, si on veut que Mélenchon soit candidat comme ne cesse de le répéter Descartes, de convaincre les militants communistes de voter pour lui lors des votes internes au PCF. Si Jean-Luc Mélenchon fait bien son travail de conviction, mène bien sa campagne en direction des militants communistes, il pourra recueillir entre des deux tiers et les trois quarts des voix des militants communistes, ceux qui aux derniers congrès se sont prononcés pour le Front de Gauche.

  12. JeanL dit :

    Cher JL Mélenchon, que ce soit clair j'ai déjà voté front de gauche et je vais continuer... mais de grâce prenez de la hauteur, ne vous laissez plus emporter contre ce que vous appelez les mediacrates, les oligarques, etc,... Vous êtes parfait, crédible sur les causes de la crise et je pense les solutions possibles même si vos propositions peuvent faire peur dans des cerveaux formatés par la pensée unique, mais avec votre ton et votre positionnement vous arriverez à réunir sur votre nom les gens "éclairés", les vrais gens de gauche. Et pas au delà. Ce qui sera pour nous tous dramatique. Vous avez fait votre trou médiatique maintenant il faut passer à une autre phase de conquête de l'opinion. Il y a aussi le risque du vote protestataire FN qui ressurgit avec des électeurs en difficulté qui croient que le FN peut leur apporter des solutions à leur problème, ce sont vous le savez pour une bonne part d'anciens électeurs PC, comment les reconquérir? Il est nécessaire de démonter leur programme économique et social ou nous allons nous retrouver comme en 2002, j'en suis persuadé. Enfin osez, osez prendre publiquement position comme un homme d'état par exemple sur la situation en Tunisie puisque les politiques aux affaires sont silencieux, votre billet est parfait mais on ne vous entend pas là dessus les seules voix sont celles de C Duflot et maintenant Larcher, le PS aux abonnés absents et vous?

  13. Louis st O dit :

    Je viens de voir la vidéo de « Questions d’Info » sur LCP.
    Aucune question nouvelle à part la Tunisie et l’Algérie, toujours les mêmes, toujours les mêmes polémiques, cuba (nouvelle fraîche comme il le rappel), vote au 2ième tour, prière musulmane et Le Pen, le PS et DSK …, et je ne comprend pas comment, vous, M Mélenchon qui avait tant de répartie, ne leurs dites pas :
    Qu’ils devraient re-visionner les interviews précédents avant de poser les mêmes questions.
    Que vous avez déjà répondu n fois à ces questions.
    Qu’ils devraient essayer de trouver de nouvelles questions, pour intéresser leurs auditeurs, pour faire avancer le débat et pour que leurs émissions soient beaucoup plus intéressantes et attractives que d’entendre x fois les mêmes réponses aux mêmes questions.
    Que vous ne répondrez pas à ces questions maintes fois abordées et pour les réponses de se référer à tel ou tel émissions… ou qu’il repose les mêmes questions que le journaliste X, le journaliste Y, et le journaliste Z lui ont déjà posées… et si vous ne répondez pas.
    Dans les émissions suivantes, je suis sûr que les journalistes auront tellement peur que vous leurs fassiez la même remarque que peut-être changeront-ils de questions, et qu’enfin vous pourrez aborder de vrais questions de journalistes, si tenté qu’ils en soient capable..

    Louis

  14. Pulchérie D dit :

    La presse commence à ne plus être unanimement dressée contre Jean-Luc.
    Ainsi, dans son numéro du 9 janvier courant, le Monde publie un article remarquable de Michel Onfray.
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/08/le-catechisme-postmoderne_1462866_3232.html

    Le philosophe s’attaque au catéchisme de la Pensée Unique : l’horizon indépassable du libéralisme, le terrorisme issu de l’Afghanistan, le souci du peuple qui engendre le populisme, etc.

    Et je cite in extenso ces deux paragraphes consacrés à J-LM :
    « Les mêmes belles âmes recommencent : Jean-Luc Mélenchon prendrait le risque de faire perdre la gauche ! La gauche libérale, autrement dit la gauche de droite, la gauche dite de gouvernement, ne perd pas une occasion de se placer au centre, mais elle voudrait en même temps conserver le bénéfice et les suffrages de son aile gauche... Plutôt que de savoir qu'on ne peut avoir le beurre centriste et l'argent du beurre de gauche, la Rue de Solférino stigmatise ceux qui revendiquent clairement une gauche digne de ce nom. »`
    « Pour éviter le débat sur la nature des gauches, une fois les arguments remisés, on insulte : populiste celui qui s'installe sur d'authentiques positions de gauche et réaliste celui qui nous vend une soupe libérale servie dans un bol vendu par le PS ! A la queue leu leu, les billettistes, les éditorialistes, les journalistes, les intellectuels qui disposent de leur rond de serviette dans les officines médiatiques libérales activent la machine à gifles : démagogue par-ci, populiste par-là... »

    Il passe ensuite en revue les bienfaits que l’Occident a répandus dans le monde : en Irak, en Afghanistan, et…en Occident « prolétarisation des peuples, paupérisation galopante, pleins pouvoirs à une mafia richissime … »

    Non, Jean-Luc, tu n’es pas seul.

  15. Woland dit :

    A propos du choix du candidat du FdG

    J'ai entendu il y a peu de jours une interview d'André Chassaigne qui traitait de cette question. Malheureusement, je ne me rappelle plus où et quand.

    Ce dont je me souviens (approximativement) c'est que l'interviewer lui demandait pourquoi ne pas faire désigner le candidat par des primaires internes au FdG, et que A.C. avait objecté que le rapport entre le nombre d'adhérents PC-PG-GU invalidait cette méthode.

    Quelqu'un a-t-il la référence et/ou la citation exacte. Merci d'avance.

  16. Hold-up dit :

    Ce soir à Bordeaux : Jacques Généreux : Invité à Bordeaux par le PG 33- Conférence débat avec Jacques Généreux autour de son livre : " La Grande Régression " - Jeudi 13 Janvier 2011 à 20H30 - Salle municipale du Grand Parc, Place de l’Europe. http://33.lepartidegauche.fr/

  17. Transprence dit :

    Juste un petit coup de gueule Jean Luc.
    Pour en venir à un sujet plus terre à terre en ce début d'année 2011.
    Le trou de la sécurité sociale.
    L'essence de la médecine,n'est elle pas de soigner; quelque soit la couleur de votre peau ou de votre situation financière.
    L'exercice de la médecine n'est elle pas une vocation et non pas un moyen de gagner "beaucoup beaucoup d'argent" expression employée par un certain homme "d'affaires" Monsieur Bernard.T
    Depuis des années nos dirigeants s'évertuent à faire des réformettes qui pénalisent de plus en plus le malade précaire ou en état de le devenir compte tenu de l'évolution de ce capitalisme sauvage.
    Votre programme prévoit-il de mettre un terme à la médecine libérale.

    Prévoyez vous dans votre programme de remettre en cause la médecine libérale.

  18. GEBUHRER dit :

    Excusez moi, je suis communiste.
    JL Mélenchon sera probablement candidat à la candidature du Front de gauche à la présidentielle de 2012. Je viens d'écouter in extenso l'émission et je suis très partagé. J'écoute JL Mélenchon comme quelqu'un qui peut devenir (je me fous des projections ici) le Président de la République française. Pour cela on doit d'abord battre Sarkozy, enfin il me semble, mais je suis peut-être à côté de la plaque. On n'entend pas ça dans cette émission. On entend de bonnes idées, des idées de gauche et surtout surtout qu'on ne me fasse pas dire que si JL Mélenchon était communiste ce serait mieux, mais à côté de cela, on entend une extraordinaire philippique contre DSK, contre des dirigeants socialistes La polémique avec Valls, Huchon etc... n'intéresse personne à gauche. Qu'on me comprenne bien, je souhaite qu'un candidat issu du Front de gauche batte Sarkozy à la présidentielle 2012, je souhaite qu'il soit en tête de la gauche au premier tour, mais ce n'est pas la question posée. Si, et personne de sensé ne peut éluder cette hypothèse, le candidat du Front de Gauche n'est pas en tête de la gauche au premier tour et si, ce qui n'est pas joué, nous n'avons pas droit au scénario catastrophe - et là encore ce n'est pas joué, je demande qu'on pèse soigneusement cette idée - scénario catastrophe Sarkozy -Le Pen, il faut répondre à la question, que fera le candidat du Front de Gauche. Aucun électeur de gauche ne peut être dans le flou par rapport à ça. Je souhaite ardemment que JL Mélenchon entende ce qu'a posté un lecteur de ce blog. De grâce JL Mélenchon, prenez de la hauteur, il y a trop d'enjeux ici pour vous laisser aller. Je ne parle même pas de la façon dont vous traiter les journalistes, ça va finir par se voir. Oui il y a un problème des média dans ce pays mais on ne le résoudra pas en taillant des croupières à tel ou tel. Tout ce qui nous écarte des enjeux fondamentaux nuit...

  19. Gilbert Duroux dit :

    64
    Pulchérie D dit:
    13 janvier 2011 à 11h35

    "La presse commence à ne plus être unanimement dressée contre Jean-Luc.
    Ainsi, dans son numéro du 9 janvier courant, le Monde publie un article remarquable de Michel Onfray".

    Pitié ! Pas Michel Onfray. C'est vraiment pas un cadeau pour Mélenchon tellement ce type est largué politiquement. Lors de la dernière présidentielle il a changé 3 fois de candidat. Onfray, c'est un BHL qui n'a pas encore réussi. Quand il écrivait à Siné Hebdo, il s'est foutu tout le lectorat à dos avec ses approximations. Par exemple à propos de l'affaire Coupat, il a pondu une thèse à base de sources policières pour charger les habitants de Tarnac. À la suite des protestations des lecteurs, il n'a rien trouvé mieux que de dire qu'il n'avait fait que reproduire ce qu'il avait lu dans Libé. Alors si vous ne voulez pas faire de cadeau empoisonné à Mélenchon, oubliez Onfray (rebaptisé chez les libertaires, dont il se réclame : "Onfray mieux de se taire" !)

  20. Nicolas B. dit :

    @67 Gebuhrer
    Si les forces de gauche s'unissent, il n'y aura pas NS contre (ou avec) MLP. Le candidat du FdG (Mélenchon, Chassaigne, Gérin ou autre,...) sera je l'espère au second tour. Sinon entre la peste ou le choléra, je ne choisirais pas. J'ai déjà eu du mal à me remettre du vote de 2002, et je voudrais pas rechuter. A nous de garder pour objectif l'union des forces de gauche, républicaines et laïques, pour cela le programme partagé doit en être le ciment.

  21. GEBUHRER dit :

    @68
    Je ne demande à personne de choisir entre la peste et le choléra. J'ai demandé qu'on pèse l'idée du scénario catastrophe de façon à l'empêcher évidemment. Pour le moment je suis au regret de dire que les propos de JL Mélenchon n'y contribuent pas à mon sens. Notre adversaire c'est Sarkozy et l'extrême droite. je ne bougerais pas de là. Ceci implique des positionnements responsables. Et que vient faire Gérin dans cette discussion? On se le demande. A ma connaissance il n'y a au PCF qu'un seul candidat à la candidature du Front de Gauche et ce candidat c'est A. Chassaigne qui a repris à son compte les exigences formulées le 7/01 par le CN du PCF, les a reprises publiquement. JL Mélenchon dit que les exigences du PG seront formulées le 22 / 01. Très bien. Concluons rapidement cette étape où nous saurons qui se présente aux formations du FdG pour en porter les couleurs. Bien entendu le programme populaire et partagé sera notre socle commun. La question n'est pas là.

  22. ermler dit :

    @Gebhurer (67)

    Je suis, comme toi, simple lecteur de ce blog et sympathisant du Front de Gauche.
    Contrairement à toi, je ne pense pas que la priorité politique soit de "d'abord battre Sarkozy". Un projet politique (le Front de Gauche en est un) ne peut se fonder exclusivement sur le rejet d'un homme ou d'un parti. L'originalité du Front de Gauche c'est sa volonté d'offrir une alternative crédible à la dérive libérale qui, depuis 25 ans, creuse les inégalités et a fait régresser le pacte social républicain. Il faudrait être aveugle pour ne pas constater que cette dérive, non seulement le PS ne l'a pas empêché mais qu'il l'a, au contraire accompagné. C'est cette spirale qu'il faut casser. C'est de cette fatalité qu'il faut s'extraire.
    Personnellement je refuse de me laisser intimider par le chantage au fantasme "Sarkozy-Le Pen au 2e tour", dont le PS se nourrit depuis huit ans et qui le dispense de toute remise en question sur le fond. DSK ne saurait en aucun incarner mes aspirations et mes espoirs d'homme de gauche. Un homme qui dirige le FMI et applique une politique dirigée contre les peuples tout en épargnant les banques, est définitivement discrédité à mes yeux. Si tu partages les idées défendues par le Front de Gauche, ne ferais-tu pas mieux de t'employer à convaincre ceux qui hésitent à voter pour lui - au nom du vote utile - plutôt que de t'inquiéter d'abord de ce que fera l'électorat du Front de Gauche au 2e tour.
    Moi, je ne sais pas encore si je voterai pour le patron du FMI au 2e tour, parce que, pour l'instant, ce n'est pas ce qui me préoccupe et que je préfèrerais éviter d'avoir à me demander, entre deux hommes de droite, le quel je vais choisir ? On ne s'engage pas en politique pour choisir "le moins pire" mais pour faire gagner le meilleur.

    Bien cordialement.

  23. Thierry Mendoza dit :

    Hors sujet: Riposte
    Je viens juste de recevoir un mail d'un article du journal communiste « riposte » critiquant ton dernier livre « qu'ils s'en aillent tous, vite, la révolution citoyenne », les responsables de cet article ne devrait-ils pas préférer les points qui nous rassemblent plutôt que de chercher à faire apparaître nos divergences, il semblerai que les leçons que l'histoire a infligé au parti communiste depuis plus de vingt ans ne soient pas bénéfique à tous, je constate heureusement que pour la majorité des camarades de ce parti, le front de gauche est un espoir et le rassemblement une nécessité.
    Il y a surement des intérêts personnel pour certains l'emportant sur l'intérêt général....
    Et si les polémiques pouvait rester interne se serai également un grand pas dans l'intérêt commun.
    Toujours un plaisir de te lire compañero !

  24. Pierre34 dit :

    @GEBUHRER

    Il faudrait tout de même écouter ce que Jean-Luc Mélenchon dit que chacun des électeurs et plus particulièrement les électeurs de gauche ont la faculté intellectuelle de choisir ce qu'ils veulent. Ce qu'il a voulu dire qu'il n'est propriétaire d'aucun vote et que quel que soit son positionnement personnel les électeurs feront ce qui leur semble le mieux et un nombre négligeable ne fera, cette fois pas le choix entre la peste et le choléra, si le FdG n'est pas au 2ème tour.

    Donc concentrons nous sur le 1er tour, pour convaincre et se mettre en position de le gagner

    Deuxième chose, le FdG est un cartel de parti, la moindre des choses est de respecter la vie démocratique de chacun d'eux, même si parfois cela nous semble trop long, tant notre volonté d'avancer est grande.

    Cela ne doit pas nous empêcher, en attendant, de prendre toute notre part, sur le terrain, en adhérant ou pas à l'un des partis du FdG pour préparer le programme partagé et en prenant toute notre part dans la bataille des cantonales.

    Sympathisant Front de Gauche

  25. ermler dit :

    @ gilbert duroux (69)

    Pitié ! Pas Michel Onfray. C'est vraiment pas un cadeau pour Mélenchon tellement ce type est largué politiquement

    Quand le blé est sous la grêle
    Fou qui fait le délicat

    Alors bienvenue à Onfray !

  26. David dit :

    Grève des camarades dockers

    Bonjour M Mélenchon, je me permet d intervenir sur votre blog pour rappeler que nos camarades dockers des ports francais sont en grève depuis quelques jours, car les accords prévus ne sont pas tenus, voici comment ce gouvernement respecte le monde du travail.
    Merci d'avance pour eux pour le soutien de tous.

  27. MS dit :

    Un article du "Monde Diplomatique" concernant le prix nobel de la paix chinois remet les pendules a l'heure concernant la propagande de La pensée unique:
    "...(liu xiaobo) si ses véritables engagements étaient connus, la plupart des gens douteraient peut-être de son éligibilité pour un tel prix: Liu n'est pas un champion de la paix mais un avocat de la guerre. Il a soutenu les invasions de l'Irak et de l'Afghanistan et célébré rétrospectivement les guerres du Vietnam et de Corée dans un essai publié en 2001. Tous ces conflits ont pourtant conduit a des violations massives de droits humains."
    Concernant la critique des médias... il y a "journalisme" et Journalisme.

  28. Emmanuel l'Echassier dit :

    Camarade Mélenchon,
    Un message de soutien après cet interview à LCP hier. La violence faite à notre intelligence et à votre personne par ce journaliste mérite de saluer votre résistance élégante et vigoureuse. Cet interview confirme aussi ces accointances de l'élite journalistique avec le discours unique et dominant, moralisant et bien-pensant, une illustration fulgurante. Tous les spectateurs ont vilipendé ces journalistes. Vous, nous avons donc gagné cette bataille-ci.
    Fraternellement
    http://www.lcp.fr/Jean-Luc-Melenchon-President-du-10262.html#forum6460

  29. Christian 78 dit :

    Bonjour, a tous
    Voici les vœux de Jean Luc, je ne les avais pas vu ailleurs.
    http://www.lcp.fr/EVENEMENTS-2010-2011-11078.html

  30. Marcailloux dit :

    Bonjour à tous
    @Gebuhrer, G. Duroux et ermler
    Sans faire de fixation sur A. Gerin, que l'on a pu voir hier soir sur FR Lyon, la sympatie qu'il suscite ne peut tout de même pas lui servir de viatique pour une campagne présidentielle.
    Un challenge similaire se présente à Jean-Luc Mélenchon, bien que dans une autre dimension.
    En effet, contrairement à ce que j'espérais dans un commentaire précédent, il y est allé de son intervention sur le triste épisode de Niamey et dont tous les média nous rebattent les oreilles. S'il ne s'extrait rapidement de cette quotidienneté de faits divers, il en sera bientôt conduit à commenter la couleur du tablier de Mme Michu. Et à ce jeu il est perdu.
    J'attends de lui, et j'imagine que des millions de citoyens ressentent la même chose, c'est qu'il change maintenant de stature, qu'il délaisse celle d'homme politique où il s'est imposé à celle d'homme d'Etat où il peut s'imposer.
    Cela implique peut être une certaine capacité à être et assumer seul.
    Cela implique aussi une vision qui entraine et subjugue le plus grand nombre. Cette vision nécessite une équipe qui la relaie dans les média sur la base de dossiers bien étayés et cohérents sur les sujets essentiels sans se perdre sur les turpitudes des uns et des autres. Il lui suffit d'observer comment un de Gaulle et même un Mitterrand se conduisaient face aux aléas de la vie politique.
    A copier le président actuel dans les formes, il aboutira au même résultat : la fatigue de ses partisans.
    Post scriptum au sujet d'Onfray : c'est un philosophe, pas un politique. Retenons son apport, entre autre, par "Histoire se la contre philosophie". S'il s'exprime c'est comme citoyen lambda et ceux qui prennent pour argent comptant ce qu'il peut dire en politique démontre qu'il manquent eux mêmes de sens du discernement.
    Cordialement.

  31. haezebrouck dit :

    J'ai regardé LCP hier soir et...
    Monsieur Mélenchon, vous commencez a m'énerver sérieusement !
    comment se fait-il qu'a chaque fois que je vous écoute parler, je suis 100% d'accord avec vous ? grrrrrr....

    Bonne journée a tous, et vive la révolution citoyenne!

  32. Redon dit :

    J'ai signé la pétition pour exclure DSK du PS. En espérant que cela fasse réfléchir les électeurs du PS.
    Comme l'UMP a son programme défini (on continue les réformes libérales), comme le PS a son programme défini (on laisse tout ce qui est déjà fait et on se plie à l'Europe libérale), j'aimerai que le front de Gauche dégage assez rapidement un programme type "101 propositions". Je crois que c'est cette clarté qui manque aux électeurs, savoir ou on va et pas 1 semaine avant les élections.
    Pas de commentaire sur le parcours de JL Mélenchon, jusqu'ici il est correct.

  33. MS dit :

    Messieurs Cambadélis et DSK ? Leur CV est une insulte au peuple, tout simplement...
    Le Front de gauche ne doit plus jamais s'allier avec le PS, Europe et bobologie... le camps souverainiste est bien plus intéressant. Le front peut et doit miser tout sur son programme populaire et cette image de marque qui ne doit pas être ternie par la compromission. S'adresser aux abstentionnistes et autres citoyens électrons libre!... mais la carte d'électeur actuelle semble être un problème. Encourage-t-elle au vote? La démarche préfectorale est elle motivante? Permet-t-elle au pouvoir en place de prévoir et peut être de préparer les élections? Pourquoi n'y a t il pas de débat au sujet du vote électronique ?
    Le vote se doit d'être plus un devoir qu'un droit... conséquences collectives oblige. D'autres pays appliquent ce principe et cela parait plus propre. Le bien commun n'est pas respecté avec des institutions qui nient à ce point l'abstention, le devoir d'information des medias publics (où les faits divers deviennent l'évènement du jour...), la privatisation de la République française ou l'oligarchie et ses laquais prétendent vivre en démocratie. Vive la Révolution Citoyenne !
    Avant que cela ne chauffe vraiment.

  34. Gus dit :

    Ces évènements au Maghreb pourtant sont décisifs... ... C’est une affaire de famille.

    Ce genre d'analyse me conforte dans l'idée que vous avez M. Mélenchon la carrure d'un homme d'Etat. Alors que certains nous assomment avec leur débat sur "l'identité nationale", vous résumez parfaitement et en quelques mots le ressenti d'une immense partie de la population. Certains divisent pour mieux régner, ce n'est pas votre cas et c'est tout à votre...

  35. redline69 dit :

    @GEBUHRER

    J'ai parlé de Gerin uniquement dans son positionnement sur le Front de gauche.
    Curieusement et contre son propre parti il rejette le FdG? C'est çà que j'aimerai que Jean-Luc Mélenchon analyse finement.
    Que Gerin soit candidat pour défendre l'autre gauche ne me dérange absolument pas ! Seul son rejet du FdG pose problème.
    Comme je l'ai expliqué, le FdG est un rassemblement intelligent, s'en exclure me semble très dangereux.

    cordialement

  36. Daneel dit :

    J'en ai marre avec cette question sur le deuxième tour. Le problème n'est pas le personnage de Sarkozy, c'est sa politique, et pour moi DSK aura la même (sinon pire). Alors franchement si Jean-Luc n'est pas au 2ème tour, je voterais probablement Sarko, eh oui, j'ose le dire et j'explique la raison, qui est stratégique. Avec un DSK (ou une de ses copies au PS) président de la république, la situation va continuer dans la même pente descendante. Alors imaginez ce qui se passera en 2017 et plus tard. La vision des gens sera: On a donné une chance à la "gauche" de gouverner, ils ont été comme Sarko, donc on va vers l'extrême droite (malheureusement, avec les médias c'est ainsi que les choses évolueront). Et en 2017 nous aurons probablement une alliance entre un UMP encore plus à droite et un FN plus "présentable" qui gagne et le PS qui nous refait ses jeux lamentables, bref un scénario à la Berlusconi avec la ligue du nord il y a quelques années. D'autre part si Sarko bat DSK (dans l'hypothèse que je décris), rien ne sera différent au niveau de la politique suivie, par contre j'oserais espérer que le PS éclatera entre une partie qui rejoindra le Front de Gauche et une autre (les sociaux-démocrates) qui disparaitra rapidement au milieu de l'échiquier politique (au centre avec Bayrou, Morin, Borloo et co.). C'est ma vision des choses, donc j'espère que la Vraie Gauche aura un candidat unique et qu'il sera à la hauteur de nos attentes.
    Note: Je suis cadre supérieur, je me retrouve aussi dans les idéaux du FdG et j'essaie de convaincre en continu autour de moi. Avec la politique de la droite et celle des DSK, tout le monde perd sauf les grands capitalistes.

  37. toto dit :

    Affligeant ce que montrent les vidéos proposées par Christian (79) et Echassier (78)
    Jean-Luc Mélenchon joue à Zorro et au redresseur de torts de manière démesurée et cela se retourne contre lui et contre nous donc.
    Le bruit et la fureur ça va un peu, passé certaines bornes il n'y a plus de limite. Certes certains journalistes sont odieux, il est vain de jouer dans leur registre l'effet est désastreux !

  38. cao dit :

    comité anti olympique
    [...]

    Intervention complètement hors-sujet.
    Merci d'utiliser le formulaire de contact (en bas à gauche de ce blog) pour ce genre de communication.

    Le webmestre.

  39. Mario Morisi dit :

    Hors sujet mais obligatoire
    Les nouvelles qui arrivent de Tunisie sont alarmantes.
    C'est tout un peuple en train de se dresser qu'on abandonne à son sort alors qu'il se réclame de toutes les valeurs de la Révolution française !
    Toute une jeunesse formée et diplômée, des femmes éduquées, les seules du Maghreb à se montrer à leur guise, des journalistes, des ouvriers, des commerçants, des binationaux franco-tunisiens.
    Et que finit par dire Fillon, le Premier Ministre du pays qui a montré la voie de l'émancipation en 1789 ?
    Que l'usage de la force en Tunisie est disproportionné !
    Quelle expression honteuse d'une réalité qui a coûté la vie à près de cent personnes et sans doute plus, tandis que la capitale est à feu et à sang !
    "Disproportionné", cela laisse entendre qu'il y a deux violences, celle exercée par des manifestants exploités, humiliés, bâillonnés ; et de l'autre côté celle des sicaires stipendiés pour exercer la terreur d'Etat ; bref des mains nues et des pierres contre des chars et des exécuteurs !
    Une fois de plus, l'Etat privatisé par les forces de l'argent et de l'oligarchie, montre le mauvais exemple. Là il nous vient envie de dire...
    Quand l'Europe honore trois fois en dix ans des activistes anti-castristes et qu'elle soutient les golpistes au Honduras et en Equateur, ce n'est pas disproportionné ?
    Quand Israël, martyrisé par sa propre parano, fait mourir les Palestiniens à petit feu, ce n'est pas disproportionné ?
    Quand le Président fait les gros yeux pour deux Français assassinés dans le Sahel et qu'il se tait pour des centaines de victimes à 200 km de Marseille, ça n'est pas disproportionné ?
    S'il l'on s'en réfère aux révoltes du pain qui vont être monnaie courante pour cause de bulle financière sur les céréales et de catastrophes naturelles, notre premier ministre n'a pas fini de se plaindre des nuisances de la main nue et de laisser massacrer les pauvres à coups de pistolet-mitrailleur et de FMi !

    [Edit webmestre : Comment ça hors-sujet ? C'est justement un des sujets principaux du billet de Jean-Luc Mélenchon. Ne faites pas d'auto-censure, je suis la pour ça ;=)]

  40. ermler dit :

    @ toto (87)

    Je n'ai pas bien saisi où tu as vu du "Zorro" dans les deux interventions de Mélenchon mises en ligne posts 78 et 79. Peut-être en fait-il un peu trop dans le "sarcasme" avec le jounaliste de LCP...(d'autant que, celui-ci, contrairement à Demorand, a su grader son calme). Pour le reste, je l'ai trouvé magistral !
    Mélenchon est décidément le seul tribun politique qui fasse appel à l'intelligence de ses auditeurs. C'est à dire très exactement l'inverse de ce que font les journalistes qui le questionnent...
    Et c'est ça, toto, que tu considères comme susceptible de "se retourner contre lui, donc contre nous.." !

  41. Cronos dit :

    86 - Daneel dit:

    …tout le monde perd sauf les grands capitalistes.

    Juste une petite reprise, l'on ne dit plus grands capitalistes, sinon il faudrait dire Éééénormes capitalistes, maintenant il faut dire l'oligarchie capitaliste (c'est une pieuvre, une masse gluante et sans âme, c'est un étron pachidermique …), sinon tout le reste est une excellente analyse à laquelle j'adhère presque totalement, ou plus exactement j'ai deux scénarios possible, le premier identique au vôtre, le vote pour le "Nain de service" (je me suis promis de ne plus jamais écrire son nom), deuxième version, je me la garde au chaud. Bien évidement c'est la deuxième que je préfère, vu mon âge, je pourrais encore le faire, mais cela ne serait pas raisonnable pour les copains du parti qui seraient alors dans l'obligation de me suivre, tu parles d'une armée camarade …

    Non, vous avez raison, en cas d'aveuglement des électeurs français, entre le PS et l'UMP, je voterais utile, p***** encore 5 ans, je crois que je vais en crever, mais dans tous les cas plus jamais les flaques de dégoûts de la sociale-démocratie, suantes et puantes, avides de se gaver encore et encore plus de caviar et de mensonges, bande de traites.

  42. Pierre34 dit :

    @toto

    "Jean-Luc Mélenchon joue à Zorro et au redresseur de torts de manière démesurée et cela se retourne contre lui et contre nous donc.
    Le bruit et la fureur ça va un peu, passé certaines bornes il n'y a plus de limite. Certes certains journalistes sont odieux, il est vain de jouer dans leur registre l'effet est désastreux !
    "

    Je ne vois pas en quoi Jean-Luc Mélenchon joue au redresseur de torts en ne faisant qu'exprimer ce que nous sommes nombreux à penser. Qui ce "nous" est-il sensé indiquer ?
    Vous devriez expliciter en quoi cela passe les bornes, en quoi vous pouvez dire qu'il n'y a plus de limite, en quoi Jean-Luc Mélenchon joue dans le même registre que les journalistes. Votre discours un peu vague et sans fondement ne permets pas d'avoir un débat, mais ce n'est peut-être pas le but de votre intervention.
    C'est vous qui utilisez les mêmes méthodes que les journalistes, en affirmant, sur un ton effarouché, des contre-vérités.

    Jean-Luc Mélenchon a raison de dénoncer tout ce qui ne va pas, le parler franc est une qualité que nous avons besoin de restaurer afin de contribuer à l'élévation du niveau de conscience et de réflexion.

    Sympathisant Front de Gauche

  43. Michel Matain dit :

    @ 87 toto
    Jean-Luc Mélenchon joue à Zorro et au redresseur de torts de manière démesurée et cela se retourne contre lui et contre nous donc. Certes certains journalistes sont odieux, il est vain de jouer dans leur registre l'effet est désastreux !

    Tout à fait d'accord : et ce n'est certainement pas comme ça que l'on convaincra les militants communistes de voter Mélenchon comme candidat du Front de Gauche aux élections de juin au sein du PCF. Ca c'est du grain à moudre pour les Gerin et autre Gremetz qui vont en profiter pour dire que le socialiste opportuniste Mélenchon en fait trop pour faire oublier Jospin. Attention il y a danger. Ne donnons pas inutilement des armes aux opposants du Front de Gauche (qu'ils s'appellent Gérin, Besancenot, Gremetz, ou Krivine : les dinosaures sont à l'affut).

  44. Jean Jolly dit :

    @ Daneel.

    Alors franchement si Jean-Luc n'est pas au 2ème tour, je voterais probablement Sarko, eh oui, j'ose le dire et j'explique la raison, qui est stratégique.

    Je ne suis pas certain que ce soit la meilleure des stratégies et je risque d'en choquer beaucoup mais je m'en explique à mon tour. Il faut conserver à l'esprit que les législatives auront lieu un mois après les présidentielles si rien ne change entre temps.

    Dans l'hypothèse de réélection de Sarkozy ou de l'élection de DSK, il ne fait aucun doute que leur groupe parlementaire respectif sera suffisant pour continuer la casse sociale et si besoin est ils s'accorderont entre eux pour faire passer les réformes les moins populaires (nous en sommes témoins récemment). Nous en reprenons pour cinq ans au minimum, voire ad vitam æternam dans cette éternelle pseudo alternance.

    Maintenant, au cas où le FN ait un score suffisant pour passer le premier tour mais pas le FdG, les médias vont s'empresser de nous remettre le couvert (comme en 2002) sur l'apocalypse liée à ce mouvement pour pousser l'électorat à voter contre lui et qu'importe que ce soit l'UMP ou le PS diront-ils et nous retombons dans la marmite.

    C'est maintenant que je vais choquer... Imaginons qu'un maximum de sympathisants du FdG votent avec une pince à nez, of course, pour le FN au second tour et que celui-ci passe ! Je sais, ça parait horrible de prime abord... Seulement voilà, un mois après nous votons en masse pour des députés du Front de Gauche et que se passe-t-il dans ce cas ?... Tout simplement une crise institutionnelle puisque le gouvernement ne peut passer aucune réforme liée à son programme merdique et xénophobe sans une majorité parlementaire.

    Il s'en suit alors l'obligation de former une constituante pour construire une VI ème République à la manière du CNR.

    C'est bien notre objectif ? Non ?

    Ça a au moins le mérite d'y réfléchir... Pesons le pour...

  45. anonyme dit :

    Jean Jolly

    Non, la meilleurs chose a faire reste l'abstention (puisque le vote blanc n'est pas prit en compte, ou a moins que…) si celui ci atteins des sommet, a partir d'un certains niveau on doit pouvoir décrété l'illégitimité de l'élection, non?
    Et dans des cas comme ca il peut se passer ce que Mélenchon souhaite, une grande implication de la population (ce fait résultat a priori deja, dans un sens de cela) et donc descente dans la rue et un blocage du pays jusqu'a résolution du probleme avec de nouvelles elections par exemple.
    Ca c'est bon, le reste n'est qu'une tactique idiote et des plus dangereuse…
    On ne joue pas avec le feu.

    Ps: oui tiens, au fait, ca nous intéresserait si vous pouviez a l'occasion d'un billet, dire un mot sur qu'a fait mitterand, les peine de mort en Algérie etc…

  46. HYBRIS dit :

    Autour du Comité National du PCF

    Pour les élections de 2012 (présidentielle et législatives) les dirigeants communistes ont décidé de faire une ample application des statuts de leur parti. (appel à candidatures, conseil national les 8 et 9 avril, conférence nationale les 4 et 5 juin, et pour la présidentielle, vote des militants les 16, 17 et 18 juin sur la proposition retenue par la conférence nationale et l’accord politique) Finalement, ils pouvaient difficilement se soustraire à cette procédure compte tenu des oppositions internes et des dernières saillies (ou manipulations ?) médiatiques.

    Qu’en penser ? D’abord que les communistes sont maîtres de leurs procédures internes. Et ensuite que quels que soient les modalités de leur décision, - celle-ci étant bien entendu déterminante pour le FG - que le groupe dirigeant du parti aura toujours son mot à dire. Des dirigeants qui n’ont pas pour première intention de saborder le Front de Gauche, de compromette l’élection de quelques dizaines de députés et de mettre à mal la trésorerie du parti. Cela exclu donc un candidat de témoignage qui ne passerait pas la barre des 5 %. Un candidat bidon qui serait vite repéré comme tel. En fait, un porteur de lanterne pour faciliter le passage par exemple à ce bon monsieur Strauss-Kahn, afin qu’il ne souffre d’aucune gène.
    Je ne peux pas penser qu’un tel choix soit politiquement jouable. Je demeure donc confiant.

  47. Victor dit :

    Il n’y pas lieu de s’excuser d’être communiste, que du contraire. Une grande quantité d’idées, de projets et de solutions aux problèmes actuels de votre parti semblent bien être dans la vision politique du Front de Gauche. Si des doutes semblent subsister quant à un choix lors du second tour, il me paraît plus opportun de nous faire confirmer par Mr Mélenchon la possibilité d’accessibilité à des niveaux de pouvoirs ou de décisions à une partie des gens qui en ont été complètement évincés pendant si longtemps. (Ouvriers, employés, syndicalistes,…) car la vision de la réalité du monde de travail est encore loin d’être décisive pour « les politiques ». En effet, la pénibilité est un fait, mais bien plus sournoise est la division des membres du personnel qui se produit dans chaque société, publiques ou privées.
    Suite à l’émission « Fric, Krach et gueule de bois », on peut constater que Mr Xavier Mathieu n’a peut-être pas le talent oratoire de certains, mais il a la sincérité de l’homme qui a travaillé dur pour en arriver là ! Et ça c’est pas du bla bla bla.

  48. Jean Jolly dit :

    @ anonyme

    Alors, Jean Jolly, non, la meilleurs chose a faire reste l'abstention (puisque le vote blanc n'est pas prit en compte, ou a moins que…) si celui ci atteins des sommet, a partir d'un certains niveau on doit pouvoir décrété l'illégitimité de l'élection, non?

    Non, ce sera celle ou celui qui aura la majorité des voix qui représentera la France, à moins qu'il n'y ait que deux pelés et trois tondus à voter... ce qui m'étonnerait énormément.

    Nous retomberions donc dans la marmite du libéralisme.

  49. Michel Matain dit :

    @ 94 Jean Jolly
    Imaginons qu'un maximum de sympathisants du FdG votent avec une pince à nez, of course, pour le FN au second tour et que celui-ci passe !

    Non non et non ! Il faut d'abord avoir des principes et il faut aussi voter pour ses idées.
    Ca me rappelle les Marchais qui votaient Giscard pour s'opposer aux socialistes, ou les socialistes qui choisissaient Bayrou pour mieux contrer Sarkozy, etc etc.. Ce genre de raisonnement sombre toujours dans le grand n'importe quoi et ça justifie aussi tous les chantages au vote utile. La politique du pire débouche aussi sur le pire (Hitler ou Pinochet). Pour moi ça sera Front de Gauche au premier et si possible au second. Et si par malheur le candidat du Front de Gauche n'est pas présent au second tour, on verra en temps opportun. Mais mon principe du second tour restera toujours un vote anti-fasciste.

  50. dominique dit :

    Quand on écoute Jean-Luc Mélenchon sur France Culture, que ce soit avec Dominique Rousset pour son carrefour des politiques ou en dialogue avec J. Julliard à propos du populisme, c'est bizarre, il ne pointe pas du doigt, ne s'énerve pas et dit des choses extrêmement intéressantes. Réagir à la connerie arrogante des gens qui ont le pouvoir de travestir ce que vous êtes et ce que vous dites me parait une qualité précieuse par les temps qui courent.


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