24déc 10

Portugal, Chine, socialistes, Front de Gauche, statistiques de ce blog

Hors sujet de Noël

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A lors là, le sujet c’est Noël. Je suis donc hors sujet. Je glisse juste ici qu’il s’est vendu 43 000 exemplaires de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ». Donc, j’ai du être dans pas mal de sabots de Noël, pas vrais les amis ? Ensuite, en fin d’année, on fait des bilans. Je m’en garderai bien. Le cycle politique qui me concerne n’est pas bouclé avec la trêve des confiseurs. Le seul bilan que je vais faire, en bout de note ce sera celui de la fréquentation de ce blog.

Je traite d’abord de l’incroyable situation portugaise. En Grèce comme les sacrifices ont été bien menés et que la production s’est effondrée, le FMI paie une tournée de nouveaux sacrifices pour mars prochain. Joyeux Noël les Grecs ! « L’Europe qui nous protège », le FMI et l’internationale socialiste s’occupent de vous. Veinards ! Tout le petit monde des belles personnes et de leurs griots est persuadé que ce cirque cruel va durer sans courir davantage de risques que de « la grogne » comme disent les observateurs des grèves et manifestations qui secouent sans relâche ces pays. Oui mais, « la Grèce et le Portugal ce n’est pas la France » disent les très intelligents. Ouf ! Mais c’est déjà un peu l’Argentine et la Bolivie des années FMI, non ? Je parle de ces pauvres socialistes ficelés par leurs pitoyables dirigeants.

Heureusement, nous, nous ne sommes pas désarmés. Il y a le Front de gauche. Il avance. Lentement ? Oui mais surement. On sait où on va.  Joyeuses fêtes, mes chers lecteurs. Dans la peine ou dans la joie, vaille que vaille, demain est un autre jour. Et depuis le 21 décembre, la part de la nuit recule et celle de la lumière s’accroit. Ainsi soit-il pour chacun de nous et pour nous tous ensembles.

La Chine ! C’est la Chine qui vient tirer d’affaire les gouvernements européens qui subissent le feu des spéculateurs. Ainsi au Portugal. N’était la tragédie pour les portugais que signifie cette agression de la finance et la lâcheté des socialistes qui les soumettent à ce diktat, je serai en droit de bien rire. A gorge déployée.  J’attends avec intérêt le concert des larbins de « l’Europe qui protège ». Allez Quatremer, debout ! Au boulot. Sortez la brosse à reluire ! Quoi ? Il n’y a plus personne ? Les Fêtes sans doute ! Et le manque d’effectifs dans les rédactions. Même les stagiaires et les intermittents du spectacle fêtent Noël ! Pauvre France ! En fait messieurs mesdames les grands professionnels peuvent ravaler tous leurs alleluhias et le papier musique sur lequel ils sont écrits. L’Europe ? Voila le danger pour un peuple en difficulté ! Ce n’est pas moi qui le dis à présent. Ce sont ces lâches de socio-libéraux portugais, comme les irlandais et comme les grecs. Tout le monde est prêt à n’importe quel arrangement plutôt que de tomber sous la coupe de cette chère « Europe qui nous protège », son bras séculier le FMI et son si social directeur « de gauche », l’indépassable des sondages, sa splendeur Dominique Strauss-Kahn lui-même. Leurs chers plans d’aide sont la terreur des gouvernements libres. Là-dessus arrivent les chinois. Je pourrai m’amuser. Je ne vais pas m’en priver. Alors ? Alors ? Ceux qui acceptent l’argent des chinois sont des « amis du Parti communiste chinois » ? Des ennemis de la liberté ? Des méchants avec le « peuple tibétain ». Ils ne tiennent aucun compte des mauvais traitements que subissent les travailleurs chinois ? Ah ! Ah ! Ah !  Ces portugais sont-ils devenus mélenchonistes ? Car si on ne leur reproche rien, pourquoi m’accable-t-on moi ? Quand j’ai écrit, dis et répété que nous devrions avoir une coopération privilégiée avec la Chine, qu’ai-je du subir ! Qu’ai-je lu et entendu ! Mais pourquoi donc ces chers socio-libéraux portugais ne vont-ils pas voir leurs si bons amis nord-américains ? Que ne leur demandent-ils de l’aide ? Ils devraient téléphoner à l’OTAN pour repousser le terrorisme des banksters qui leur font un million de fois plus de mal que le Mollah Omar et tout Al Quaïda réunis.

Oui ce monde tel qu’il nous est raconté chaque jour par la propagande de tous les Quatremer du monde est une farce ! Une illusion racontée par des idiots comme dirait Shakespeare. Mais un cauchemar, comme le monde de l’idiot de Faulkner. Dans le texte de Shakespeare il est dit que ce monde est « plein de bruit et de fureur ». On oublie cette partie du vers. On ne voit que l’idiot et son récit. On ferait mieux de se demander ce qu’est ce bruit et cette fureur. Au fond, c’est la fameuse allégorie qui dit : « quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ». C’est ce que voulait dire ma phrase à ce sujet, au congrès du Parti de Gauche. J’ai dit « je suis le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas ! » mais j’ajoutais aussitôt : « Celui de notre temps, de notre époque ». Car il est évident que l’histoire ne se résumera pas au triomphe des cyniques de la finance et de leur porte-serviettes politiciens. Il y a aussi la réplique. Mieux vaut être le bruit et la fureur que les idiots qui s’abandonnent aux bonnes raisons données par le système pour justifier son incroyable appétit de prédation. Voyez leur grotesque.  

Car dans cette farce cruelle au Portugal, le pire est l’argument du crime. Pourquoi le Portugal est-il en peine ? Parce que les agences de notation, toutes nord-américaines, vont lui baisser sa note. Moody’s a menacé cette semaine de baisser la note du Portugal « d’un ou deux crans ». Et pourquoi vont-elles baisser la note du Portugal ? Parce que le plan d’austérité décidé par le gouvernement crée un risque sur la croissance de ce pays. Et pourquoi le gouvernement social libéral a-t-il pris cette décision si mauvaise ? Voila le plus drôle. Voila le triomphe des grands docteurs en économie et de tous les Strauss-Kahn. Voila l’apothéose de tous les donneurs de leçons qui narguent notre « irréalisme », notre « archaïsme », notre méconnaissance des réalités et tout ce Bla Bla plein de morgue type que les Quatremer, Chabot, Dély, et consorts récitent en boucle du début à la fin de l’année. Le gouvernement portugais a décidé cette mauvaise politique pour réduire « les déficits ». De l’Etat bien sur. Et il s’est lancé dans la réduction drastique « des déficits » pour mériter une bonne note des agences et des prêts pas chers. Lesquelles lui baissent la note a cause des conséquences de leur politique contre « les déficits ». Ce n’est pas drôle ça ? C’est une histoire de fou, tout simplement. Dont le peuple est le souffre douleur impuissant. Une fois de plus, des dirigeants socialistes couchés devant le capital, servent de garde chiourme pour justifier cette nouvelle spoliation.

Le scénario est donc toujours le même. Premier temps : la menace. C’est le job des agences de notation. Deuxième temps : l’invasion. C’est le job de « l’Europe qui nous protège ». Troisième temps : l’occupation. C’est le job du FMI. Quatrième temps : le pillage et la ruine. Le FMI vous tient à la gorge, l’Europe qui protège vous tient les mains, les banquiers vous font les poches. L’ennemi porte un nom et il a des adresses. Ce sont les banques.  Il dispose d’un cheval de Troie, l’union européenne. D’un bras séculier et de son administration d’occupation: le FMI. Je pèse mes mots. Le FMI a aujourd’hui des « représentants », sorte de commissaires politiques, dans chaque ministère grec. Ils surveillent la bonne conduite de la tonte du peuple. C’est tout autre chose que trois rues occupées par des islamistes le temps d’une prière ! C’est autrement plus grave et dévastateur ! Un car de CRS et il n’y a plus de prières de rue. Mais contre le FMI et l’Union Européenne, combien de divisions faudra-il ?

Mais de cela il est de bon ton de ne jamais parler. La gauche "prout ! prout !" va encore se dire « consternée » par mes mauvaises manières. Elle doit vite parler d’autre chose. Car tout ce système ne fonctionnerait jamais si les tous puissants partis de l’Internationale Socialiste se comportaient comme une opposition à la finance internationale. Au lieu de quoi elle en est le chausse pied. Les partis membre du Parti Socialiste Européen (PSE) capitulent sans condition quand ils sont au pouvoir, comme en Grèce. Ou bien ils reprochent aux libéraux locaux de ne pas se soumettre assez vite ou assez bien. Ou bien ils votent avec eux, comme au parlement européen. Ou bien ils se taisent avec eux face aux atteintes à la souveraineté parlementaire comme à l’assemblée nationale française. La droite n’a plus besoin de faire d’efforts. Elle dispose d’une armée « d’idiots utiles » selon l’expression désormais consacrée. Ceux là valident le fond du discours par avance. Le record va être battu en France où l’on se prépare à voir le directeur du FMI représenter le Parti Socialiste pour diriger le pays. De tout cela, quand parlera-t-on ? Au lieu de me peler encore, encore et encore avec les histoires corporatistes des médiacrates ? Allez messieurs dames les outragés de service, un peu de courage ! Qui avait raison à propos de l’inanité des politiques d’austérité ? Qui avait raison à propos de la Chine ? Moi ? En tous cas pas vous !   

Certes sous nos coups de boutoir, nos interpellations, « à force forcée », la critique du Strauss-kahnisme-FMIsme est dorénavant arrivée dans le PS. Montebourg et Emmanuelli s’y sont enfin mis. Les autres ne vont pas tarder, chacun à leur manière. Ils sentent le vent. Je fais le vœu que le désenvoûtement ait commencé. Les plus méritants auront peut-être droit à nos encouragements. Au travail. Parce que sans cela, sans cette disqualification là, expliquez nous comment vous comptez rassembler une majorité dans notre pays avec un homme dont le nom est le synonyme d’infinies souffrances sociales dans toute l’Europe. Et si vous n’êtes pas en tête de la gauche, ce qui vous pend au nez, comment gardez vous groupée pour voter ensemble à gauche la cohue baroque que cet homme traine derrière lui. Quand on voit un  Michel Sapin refuser de choisir, même par hypothèse,  entre Sarkozy et moi et que personne n’en souffle mot au Parti socialiste, on comprend ce que ce sera après quelques mois de Strauss-Kahn !

Il n’en reste pas moins qu’avec l’arrivée de la critique de Strauss-Kahn dans les rangs du PS, nous sommes de fait  les arbitres des primaires socialistes. Je ne le dis pas pour parader. Je le dis pour montrer qu’il existe une possibilité d’empêcher les candidats socialistes de contourner la question politique qui se pose à la gauche. Cette question, Pierre Laurent et moi nos l’avons formulée dans les mêmes termes simples : « face à la crise, qui du capital ou du travail doit payer ? Si c’est le travail, c’est sans nous ! ». Ce n’est pas une manière simpliste de formuler les questions qui nous sont posées. Il n’y a aucun rassemblement de la gauche possible pour faire la politique du FMI. C’est un premier point qui ne me semble pas avoir été suffisamment médité par les dirigeants socialistes. Ils sont persuadés que le sens du « vote utile », habilement stimulé par la résurrection de la famille Le Pen suffira à faire rallier une pantoufle s’il le faut. Et, deuxièmement, il n’y a aucune politique de gauche possible qui n’inclut pas une stratégie de réplique à la finance internationale. Tout simplement parce que celle-ci affrontera directement et frontalement n’importe quel gouvernement de gauche. Elle le fera avant même qu’il ait commencé à distribuer quoique ce soit, si modeste que soit la redistribution promise, comme on l’a bien vu en Grèce ! Sans oublier le rôle d’examinateur préalable de l’Union Européenne sur tous les budgets nationaux. Ce rôle, les députés socialistes l’ont approuvé, sauf Henri Emmanuelli et lui seul. Il faudra qu’ils reviennent dessus. Et aussi sur le traité de Lisbonne car ce dernier ne permet rien du tout non plus en matière de développements et protection des services publics par exemple. Aucune de ces questions n’est anodine. Aucune n’est mise en scène pour rendre impossible le dialogue mais au contraire pour y obliger. Car c’est d’elles que dépend toute l’action de gauche et même sur la scène politique de notre pays.

Nous ne sommes pas exemptés d’avoir aussi à balayer devant notre porte par ces critiques de notre environnement. Tout cela ne vaut que si une relève politique est possible à gauche. Nous avons commencé à le faire depuis l’élection européenne. Notre tâche essentielle est de réussir le rassemblement de ce que, faute de mieux, j’ai appelé, avec d’autres, « l’autre gauche ». Je sais que nombreux sont ceux qui partagent cet objectif. Maints parmi eux partagent notre visée historique qui est de construire une force politique nouvelle à partir de là. Nous n’avons pas l’intention de faire « le congrès de Tours à l’envers » comme on le disait un temps. Au contraire ! Notre intention est de refaire le Congrès de Tours. C'est-à-dire de fonder une force politique de gauche nouvelle, ancrée dans la tradition révolutionnaire de notre pays et liée aux révolutions populaires du monde. Tâche qui ne s’accomplit qu’en rompant avec les « compromis pourris » comme le disait Oscar Lafontaine au meeting de lancement du Parti de gauche.  Mais cette construction n’est pas un préalable au rassemblement. Il peut parfaitement se faire avec une diversité de composantes autonomes et indépendantes.

Le Front de gauche incarne ce choix intermédiaire. Il est le seul et unique point d’appui unitaire de cette sorte. L’effort pour continuer le rassemblement ne doit pas s’interrompre. Evidemment en direction du NPA. Nous nous portons garant de la continuité de cette main tendue. Sans ignorer toutes les difficultés que cette offre soulève, notamment au niveau local. Sans nier les blocages qu’elle engendre et qui s’aggravent à mesure que s’ajoutent les refus. Vaille que vaille, la démonstration est faite que nous sommes sincères et constants. Mais ce n’est pas tout. Le rapprochement avec la FASE avance. Certes petit à petit, moins vite que prévu, mais tout aussi fermement qu’espéré. Ça avance. Rien ne doit nous détourner de ce but. Ni les crispations ni les lenteurs ni les impatiences. J’ai la certitude que nous allons y arriver.

J’ai entendu parler de nouveau de la question de l’adhésion au Front de gauche. Comme on le sait l’idée a été proposée pour les personnes. Il s’agissait alors d’adhésion individuelle. Autrement dit permettre à chacun d’adhérer, et de bénéficier de divers droits de participation et de décision sans être membre d’un des partis membres du Front. C’est Marie Georges Buffet elle-même qui avait annoncé notre proposition commune sur ce point, à la sortie de notre rencontre au sommet en mai dernier. Cette idée fut repoussée par les instances communistes. C’est donc partie remise. Nous en sommes toujours autant partisans. La question reviendra sans doute d’une façon ou d’une autre, un jour ou l’autre. Mais nous ne voulons pas en faire un préalable. A quoi bon ? Pour tout bloquer ?

Par contre, s’agissant des organisations, il n’y a pas « d’adhésion au Front de Gauche » au sens propre. Si j’ai employé l’expression, c’est à tort. Il n’y a pas de statuts déposés. Peut-être faudra-t-il y penser. Mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Peut-être qu’une charte ferait un bon début à condition d’être courte et claire, simple et souple. A ce jour on intègre le Front de Gauche en participant à ses combats communs. Ceux-ci se déterminent chemin faisant. L’existence même du Front de Gauche a déjà été mise en question à plusieurs reprises de même que son contenu. Ainsi quand les communistes ont voté dans chaque région pour fixer leur stratégie pour les élections régionales. Le Front de Gauche est d’abord une formule d’action politique unitaire indépendante et autonome. Les deux mots comptent. Ils ont été validés par maintes déclarations communes. Je pense que tout ceci a fait la preuve de son efficacité. Ce qui lui manque finira par venir. D’où ? De l’action.

Ceci posé, il est urgent de dire ce que ne peut pas être notre rassemblement. Ce ne peut pas être le plus petit commun dénominateur. C'est-à-dire la collection des mots mis bout à bout qui permet à chacun d’y trouver son compte devant son congrès ou devant ses préoccupations identitaires. Ça c’est la petite gauche microscopique qui polémique sans fin sur les mots et se fractionne au fil des pages du dictionnaire. Le problème posé n’est pas d’être d’accord mais d’être utile. C’est donc le plus grand dénominateur commun notre but. Je veux dire la formule politique qui atteint le plus grand nombre parce qu’elle correspond à son intérêt en même temps qu’à l’intérêt général. Ce ne sont pas les mots qu’il faut considérer en premier mais les problèmes qui se posent. Et le but n’est pas de soulever des problèmes mais de proposer des solutions.

S’il en est ainsi c’est parce que, de son côté, le peuple ne fait pas de politique par calcul mais par nécessité. Il se met en mouvement pour mettre en œuvre des solutions plutôt que pour poser des problèmes. La gauche utile c’est donc celle qui se montre à la hauteur de la nécessité. C’est une gauche d’audace et d’action. Et non une gauche d’ergotages et soupesages, divisée sans fin entre purs et traitres, coupables à démasquer et inquisiteurs auto proclamés. En résumé il s’agit d’abord de répondre au danger de mort  que le capitalisme financiarisé et le productivisme font peser sur la civilisation humaine. Au cas précis de notre pays, ajoutons qu’il s’agit de maintenir ouverte la porte poussée par la révolution de 1789. Dans notre situation l’enjeu dépasse nos frontières. Ouvrir une issue en France c’est ouvrir un chemin pour le monde. Telle est ma conviction. Je la tire du constat de la puissance économique de notre pays, du niveau de qualification de son peuple travailleur, du dynamisme de sa démographie. Et aussi de sa place géographique et géopolitique en Europe. Bref de son « rang » n’en déplaise aux déclinistes confits dans leurs malsaines jouissances de la déchéance. Mais la vocation particulière de notre pays  vient aussi de l’énergie politique républicaine de son peuple et de l’histoire ardente qui travaille son instinct civique.  Raison pour laquelle les Anglo-saxons et leurs clients nous haïssent de longue main et combattent de toutes les façons possibles tout ce qui nous distingue politiquement d’eux et notamment l’égalitarisme identitaire d’une majorité de français.

Il faut pour cela mettre en cohérence un programme, une stratégie et les candidatures aux élections. La trame en cinq points que j’ai présenté en synthèse du premier débat de lancement du programme partagé à la Fête de l’Humanité a voulu monter que le Front de Gauche sait comment aborder cette tâche globale.  Je l’ai tirée des longs temps d’écoute, de tribune en tribune, de ce que disaient les responsables de toutes les composantes de l’autre gauche, associative, syndicale et politique, chaque fois qu’ils parlaient de l’intérêt général. J’ai repris tout cela dans le texte, somme toute assez bref, de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ».

Le maitre mot de ce croquis de programme est le rétablissement en tous domaines de la souveraineté populaire. Dans le pays comme en Europe. Ainsi avec la refondation républicaine de la société et des institutions. J’ai noté que ce terme était dorénavant celui qu’utilisent les trois composantes du Front de gauche et je n’en suis pas surpris. La fête de l’Humanité ne s’était elle pas achevée sur le slogan Liberté Egalité Fraternité ? N’est-ce pas l’esprit même de la proposition de résolution dont la première signataire est Marie-George Buffet devant l’assemblée en novembre dernier ? Cet objectif appelle à une implication populaire de très haut niveau. Nous appelons à en finir avec la Cinquième République, bricolée et refondue vingt fois depuis sa fondation et une fois par an en moyenne au cours des dix dernières années. D’ailleurs nous proposons ensemble l’élection d’une Assemblée Constituante. C’est un acte fondateur du nouveau contrat politique qui unira dès lors le peuple tout entier. Le nouveau partage des richesses vise à définanciariser l’économie du pays en commençant par une redistribution massive des richesses actuelles et de celles à venir. L’instauration du salaire maximum qui lie le plus petit salaire au plus important dans l’entreprise en interdisant tout écart supérieur de un à vingt est une illustration de nos nouveaux critères de vertu. Pour nous, le progrès social est la condition du progrès économique. Ensuite la planification écologique trace un large horizon commun de mobilisation du pays. Elle convoque toutes ses ressources intellectuelles, techniques et démocratiques. Cela implique tous ses métiers. La planification écologique affirme qu’on peut maitriser la sauvegarde de l’écosystème humain dans une logique émancipatrice plutôt que dans les mensonges du soi disant capitalisme vert. Puis j’ai déjà dit que la sortie du traité de Lisbonne est l’exigence sans laquelle aucun programme de gauche n’est applicable. Enfin, construire une autre paix que l’actuelle guerre larvée permanente sous direction des USA est une urgence. Elle nous enjoint notamment de sortir de l’OTAN. Et de quitter l’Afghanistan, évidemment. Au total c’est cela l'objet de la révolution citoyenne qui est à l’ordre du jour.

La stratégie de ce programme c’est de rassembler le peuple aussi largement que possible. C’est à lui de formuler les objectifs et les accomplir. Je parle de « peuple » à dessein. J’ai fait la démonstration du contenu de ce concept dans une précédente note. J’y montrai comment une nouvelle latéralisation du champ politique est a l’ordre du jour dès lors que le précariat dissout les statuts à l’intérieur de toute la classe salariée. J’ai noté avec un immense plaisir la mise en exergue du concept de « précariat » à la une de « l’Humanité Dimanche ». C’est un mot « obus » que celui-là pour formuler nos nouveaux objectifs politiques et notre programme. 

Ce programme là donne son contenu à notre entente. Elle s’appuie sur une alliance de partis clairement et durablement unis  sur cet objectif.  Notre union doit constituer un pôle de stabilité et de continuité. C’est un bien précieux au moment où le PS et le NPA vont entrer en turbulences, chacun à leur façon, à mesure qu’ils dénoueront les ambigüités actuelles de leur stratégie et de leur programme. C’est tout cela le Front de gauche à ce moment.  C’est de cette façon que nous allons relever tous les défis de la période et notamment notre compétition à la fois avec le PS et avec le Front national. C’est parce que nous sommes entrés dans une crise de la démocratie elle-même que nous devons franchir un pas qualitatif important. Nous avons besoin que partout se déploient des comités d’action populaire, ouvert à tous. L’idée vise plus loin que de former de simples comités électoraux. Evidemment, à cette étape, c’est de cela dont ils s'agit. Mais tout le monde sait bien comment les choses se passent dans la vie ordinaire. La porosité à la société est totale dès qu’on réunit nos amis pour agir et non pour bavarder. De tels comités sont donc appelés à prendre en charge un large éventail de tâches. C’est cela qui constitue, tout ensemble, la conquête du pouvoir par les urnes. Et c’est cela, en même temps, qui prépare la conduite à venir de la révolution citoyenne.  La révolution citoyenne en effet n’est pas seulement un slogan, un mot d’ordre. C’est la révolution. C'est-à-dire un ensemble de tâches précises inscrites au programme et qui sont impossibles à accomplir sans une profonde implication populaire.

Sur cette base voici ce que j’ai écrit pour le journal « l’Humanité Dimanche ». « Personne ne doit être repoussé du Front de gauche. Au contraire la main doit rester ouverte toujours envers ceux qui sont disponibles pour la révolution citoyenne, sans sectarisme ni esprit de règlement de compte des vieilles querelles. Le front de gauche est un front unitaire. A toutes les élections il présente des candidatures communes qui incarnent cette union. Elles prouvent l’addition des forces. Elles montrent  leur articulation au processus populaire. Elle se préserve des tentations asphyxiantes de l’hégémonie des uns sur les autres, mais aussi des marchandages politiciens.  Telle est la gauche que nous sommes : une nouvelle cohérence, stable, entre programme, stratégie et candidature. Mais tout commence par la confiance en soi et dans l’énergie populaire.  Osons ! » Ça sera mon mot de fin pour ce sujet aujourd’hui. Je parie que ça fait de quoi discuter, non?

Ceux qui s’intéressent à l’impact des « médias personnels » comme ce blog, et les fidèles participants à ce forum vont peut-être apprécier les lignes qui suivent. J’y rends publics les chiffres de fréquentation de mon principal outil de communication tels que que me les a procuré « Google Analytics ». Par comparaison avec des outils de cette sorte je sais que mon blog se situe actuellement à un très haut niveau de fréquentation. C’est le vaisseau amiral de notre système d’expression en dehors des médias écrits, radios et télé auquel plusieurs d'entre nous participent. D’autres camarades se sont lancés et leur travail commence à payer. C’est le cas par exemple du blog d’Alexis Corbière qui a trouvé le rythme et le ton grand public. Mais toute notre équipe s’y est mise. Nous allons bientôt approcher du niveau de synergie qui va nous permettre de faire converger tout ce travail. Je crois bien que nous serons les premiers, là encore, à expérimenter quelques formules assez neuves dans le domaine. C’est pourquoi Alexis Corbières, précisément, a été chargé de prospecter cette nouvelle dimension de notre espace militant. La blogosphère du Parti de gauche est très vivante. C’est donc un gisement d’info et d’éducation populaire que nous devrions faire valoir au maximum de ses possibilités.

Voyons donc ces chiffres. Du premier janvier de cette année 2010 au treize décembre dernier, ce blog a été visité un million huit cent trois mille fois (1 803 920) par cinq cent quatre vingt neuf mille cinq cents (589 540) visiteurs uniques. Mon compteur précise que trois millions sept cent mille (3 700 562) pages ont été vues. En moyenne donc, j’ai reçu cinq mille deux cents visites par jour (5198). Il y a un creux. C’est le plus bas niveau de visites. Mais tout bien considéré je le trouve assez élevé. En effet, il me parait bien haut pour un lendemain de fête. Ce creux se situe en effet le premier janvier de cette année 2010. Deux mille visiteurs (2 158) étaient encore assez éveillés pour aller lire de la politique le lendemain du réveillon ! Ça me laisse rêveur. Et puis il y a un pic. Le plus grand nombre de visites fut atteint le jour de la diffusion de l’émission « Vivement Dimanche » de Michel Drucker. Ce fut le 7 novembre dernier avec quinze mille (15 149) visiteurs. Mais une semaine avant, notre serveur avait explosé à la suite de l’émission de I télé au cours de laquelle avait été abordée la question des policiers infiltrés parmi les manifestants.

Une autre façon de lire ces chiffres c’est de les examiner par semestre. Le semestre est un cycle qui en vaut d’autres. En fait c’est le trimestre le rythme le plus voisin des cycles politiques en France. N’empêche. Voyons. Du premier janvier au trente juin, j’ai reçu huit cent mille visites (801 915) de la part de deux cent soixante mille (260 392) visiteurs uniques. La moyenne est alors montée à quatre mille quatre cent (4 430) visites par jour. Puis, au deuxième semestre, j’ai reçu un million de visites (1 001 986) de trois cent quarante-cinq mille (345 358) visiteurs uniques, et alors la moyenne monte à six mille (6036) visites quotidienne. Dans l’hypothèse où ces chiffres vous intéresseraient, notez que ce semestre inclut les mois creux de l’été où nous avons fort heureusement tous la tête ailleurs. Je constate qu’il aura fallu huit mois pour atteindre le premier million de visiteurs et seulement quatre pour approcher du second. Cette accélération correspond a l'accélération du temps politique pendant ces mois là.

Puisque j’en dispose, je publie donc aussi le chiffre mensuel des moyennes de visites quotidiennes au fil des mois. Janvier : 3 357 visites par jour. Février : 3230 visites par jour. Mars : 4 484 visites. Avril : 4 659 visites par jour. Mai : 5 659. Juin : 5 104 visites. Juillet : 3 672 visites par jour. Aout : 3 052 visites. Septembre: 5 237 visites par jour. Octobre :  8 263 visites. Novembre : 9 198 visites quotidiennes. Décembre : 8 029 visites par jour, jusqu’au treize décembre seize heures puisque c’est à ce moment que le relevé s’est achevé.

Nous avons aussi organisé un relevé des visites reçues sur les vidéos présentées sur le blog et comptabilisées par lui. En effet le nombre relatif pour chacune d’entre elles donnent des indications politiques sur les modes de pratiques militantes et informatives du public politisé qui participe à mon action, ou qui la suit, sur ce média. Ce n’est, bien sûr, qu’un reflet déformé de l’impact informatif de chaque message. Il faut le mettre en rapport avec le fait que le média où a eu lieu la diffusion initiale a bien évidemment lui-même sa propre diffusion ! Encore heureux ! Et elle est mille fois ou dix mille fois et même plus de cent mille fois celui d’un blog du type de celui-ci. Plus l’impact initial est large plus le retour sur le blog est grand. Ce n’est pas que les gens viennent « revoir » mais seulement qu’ils viennent voir parce qu’ils en ont entendu parler.
Mais existe aussi le cas ou le blog est le seul moyen d’accéder à un message. Ainsi, si la Matinale de RTL le 19 aout reçoit  5732 visites sur le blog, le discours du « remue méninge » à Grenoble, pourtant également retransmis sur LCI le 29 aout reçoit 10 161 visites « supplémentaires », en quelque sorte, sur le blog. La Matinale de BFM TV le 31 aout reçoit  5 252 visites sur le blog. La « semaine critique » de FOG sur France 2 le trois septembre : 8 011 visites.
Mais à côté des vidéos tirées du vif et qui sont des rediffusions, il y a aussi les créations de notre propre maison. Celles de la « Télé de gauche » qui construit son propre espace qui va s’élargissant. Ainsi  « Dans les manif retraites », un film de la « Télé de gauche », mis en ligne le 7 septembre, a reçu 3 343 visites. Ce qui est assez performant si l’on tient compte que mon discours à l’Agora de la « Fête de l’Humanité » sur le programme partagé, le onze septembre, ne reçoit « que » 5 849 visites. La Matinale d’Europe1 le 23 septembre : 7739 visites. Le Talk « Orange/Figaro » le 30 septembre : 6 136. Mais le film militant de la « Télé de Gauche » sur le rassemblement en défense de la révolution en Equateur le premier octobre capte 3 008 visites. Je trouve que c’est beaucoup pour un évènement absolument sans trace dans les médias. La vidéo sur la manifestation contre la réforme des retraites devant le Sénat le six octobre : 3 727 visites. Le Grand jury RTL, LCI, Le Figaro  le dix octobre : 7 341 visites. Une chose dans l’autre ce n’est pas tant que ça pour une émission de cette renommée. La matinale de BFM TV le jour de la manifestation du 12 octobre sur les retraites fait presque autant avec 5 899 visites. Mais on découvre que le film de la « Télé de Gauche », « Avec les Salariés du RER B en lutte », le même 12 octobre reçoit 6 808 visites nombre tout a fait remarquable puisque cette action elle non plus n’a pas eu de couverture médiatique. Mon discours au Théâtre Dejazet le dix huit octobre bat un record avec 12 121 visites. Il était aussi diffusé sur LCI mais l’impact a été au-delà, pendant plusieurs jours de suite.  « Dimanche soir Politique »  de même avec 12 341 visites. La Matinale d'RTL le jour de la dernière manifestation du mois d’octobre, le 29 : 12 561 visites également. Drucker sur mon blog fait juste un peu mieux : 13 396. Mais il y avait eu sept millions de téléspectateurs cumulés déjà… J’ai remarqué le score de mon discours final au congrès du Mans le vingt et un novembre dernier a rassemblé 12 070 visiteurs en plus des téléspectateurs de LCI et de La Chaine parlementaire qui le rediffusaient. Les 4 vérités de France 2, pourtant six fois repoussées ne font pas un tabac sur mon blog. Tout  juste 4 992 visites. Mais la Matinale de BFM TV cartonne de nouveau avec 9 153 visites alors qu’elle a déjà été regardé sur BMF TV et entendue sur RMC. Je note donc l’impact de ce média. Et je vous prie d’en prendre note tout comme moi car c’est ce média que je retiens comme cible si j’ai quelque chose de très important à annoncer. Je finis avec la statistique du « Grand journal », le sept décembre: 6 008 visites mais j’en ressors vivant, ayant été moins mal traité que Bayrou. Et sans doute parce que j’en ai moins bavé que lui en matière d’avanies !


269 commentaires à “Hors sujet de Noël”
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  1. Rensk dit :

    @ Louis st O,

    Très pertinent… Ce qui n’empêche pas qu’ils n’ont rien à dire… mais l’étaler comme de la confiture… C’est quand il y en a peu qu’ont l’étale le mieux :-)

    @ ddmm

    Vous ne connaissez pas l’ex-banquier Sarrasin ? Celui qui a écrit un livre et qui a perdu toutes ses places de travail vu le scandale ? Tous les politiques parlent contre lui mais son livre est au top des ventes (4 garçons l’ont reçu a Noël, tous volontaire pour construire un nouveau mur entre les deux Allemagne…) Ils sont en effet employés par des nobles et je me demandais si c’était la raison qu’ils pensent pareillement… si durement contre autrui (les PIGS y ont passé, la France aussi) ou si c’est la politique qui fait monter la pression (la frustration)…
    Voilà, j’espère m’être mieux fait comprendre, la vente d’un livre est une échelle de mesure, ce qu’il y a dedans aussi… et je préfère celui de Mélenchon que celui de Sarrazin !

  2. Le webmestre dit :

    @ Descartes, Jean Jolly, Le Prolo du biolo, JM...

    Ce sera le mot de la fin sur ce sujet.
    D'autres commentateurs vous ont indiqué clairement que votre conversation privée qui dure depuis plusieurs mois sur le même sujet n'a plus sa place ici.
    Par ailleurs, l'auteur de ce blog m'a demandé à plusieurs reprise d'y mettre un terme. Il est, en effet, toujours intéressé par les commentaires constructifs qui s'expriment ici même lorsqu'ils l'interpèlent ou lui apportent la contradiction, mais il est, comme que la plupart d'entre nous, parfaitement allergique aux palabres stériles.
    Je vous invite à poursuivre cette conversation sur le blog de l'un d'entre-vous.

    Dans le cas contraire, les commentaires seront fermés jusqu'à nouvel ordre et c'est à vous qu'en reviendra le crédit.

  3. Cronos dit :

    ...

  4. yanhel dit :

    @100 Rensk
    "Voilà, j’espère m’être mieux fait comprendre"
    Pétard ! non! pas du tout! pour moi c'est du chinois!
    @ Tous, Autre remarques :
    Devinez ce que j'ai reçu das mes petits souliers?
    J'ai regardé le blog de Médiapart sur le dernier article DSK et je ne sais pas si certains d'entre vous y sont abonnés(moi pas), mais je crois qu'il faut s'y manifester, pour porter nos arguments sur l'option Front de Gauche pour voter à gauche, telle qu'elle est défendue ici. (voire leur poster des passages et le lien de l'article ci dessus)

  5. Michel Matain dit :

    @ 97 Paul Volfoni
    "L’instauration du salaire maximum qui lie le plus petit salaire au plus important dans l’entreprise en interdisant tout écart supérieur de un à vingt est une illustration de nos nouveaux critères de vertu."
    Ce système d'échelle de salaire cité plus haut ne risque t-il pas d'être détourné et engendré des effets pervers en augmentant la sous-traitance ?

    Une solution est d'instaurer un salaire maximum au niveau de la Loi pour toutes les entreprises, tout secteur confondu, au niveau national et non pas entreprise par entreprise. Il serait déterminer par un rapport au SMIG et évoluerait avec lui.

    Une autre avancée qui permettrait d'aller dans le même sens serait de rendre public l'ensemble des revenus des dirigeants de société, PME inclus, ainsi que les déclarations et paiements réels d'impôts. Si un certain nombre de salariés savaient concrètement les revenus de leurs dirigeants, ça aiderait certainement à bouger.

  6. gp91 dit :

    En cette période de noël, un peu de religiosité.
    Évangile selon Saint Luc chapitre 6: les malédictions :
    24 "Mais malheur à vous les riches!"
    25 "Malheur à vous, qui êtes repus maintenant! car vous aurez faim. Malheur, vous qui riez maintenant! car vous connaîtrez le deuil et les larmes"
    Saint Luc au FdG :-))))))))
    juste un sourire en cette fin d'année!

  7. Fred Barbosa dit :

    ...

  8. Rensk dit :

    @ Michel Matai (106),

    Le peuple de Suisse est invité a voter (on ne sais pas encore la date mais l’initiative a été validée) pour une limite de 1:12 en salaire dans chaque boîtes, petite ou grande…

    Les politiciens s’affolent et proposent d’autres limites… qui n’en sont souvent pas !

  9. julie dit :

    suite p.100 rensk
    Pour éclairer les propos de rensk et son allusion à une des meilleures ventes de livres de cette rentrée en Allemagne et apparemment aussi pour les fêtes de fin d'année, un lien qui vous donne quelques explications:
    http://www.eurotopics.net/fr/archiv/archiv_dossier/DOSSIER75270-Thilo-Sarrazin-s-attaque-aux-musulmans
    Si vous lisez bien, vous trouvez tous les ingrédients de la décadence du SPD en démonstration on ne peut plus net des thèses de JL Mélenchon.
    Il faut y revenir assez rapidement, mais veuillez m'en excuser, mes souvenirs d'enfance en Allemagne me rappellent que le 26 décembre est encore férié, et avec un magnifique soleil ici, il est pour moi également féerique.
    A l'année prochaine!

  10. Louis st O dit :

    Jean-Luc Mélenchon dit « En résumé il s’agit d’abord de répondre au danger de mort que le capitalisme financiarisé et le productivisme font peser sur la civilisation humaine »
    Pour le capitalisme financier après avoir séparé les banques financières et les autres.... La bouse.
    La bourse a été créée pour permettre aux entreprises de pouvoir investir, s’agrandir, se donner un bol d’air. Mais vite (comme toujours) de petits malins ont détournés cet outils pour faire des profits énormes sans que cela aide en rien les entreprises, en achetant et vendant des actions au rythme de la nanoseconde et mieux encore vendre avant d’avoir acheté (payé).
    Je pense que si la bourse est nécessaire, cette déviance est naturellement à bannir.
    Comment faire pour faire disparaître cet état de fait ?
    On peut toujours
    - Taxé les transactions de 100% jusqu’à un pourcentage normal (= taxation du travail) en fonction du temps de la revente.
    Ex si l’on achète et l’on revend dans moins d’une semaine, les taxes seront de 100%, entre 1 et 2 semaines, 98% …etc et taxe normal, au bout de 5 ans par exemple, de façon à dissuader les boursicoteurs. … d’accord.
    Mais alors, comment faire si ces mêmes boursicoteurs vont sur une plateforme boursière étrangère ?
    Quelqu’un a une idée ?
    Louis

  11. ddmm dit :

    @ Rensk: Merci. Comme quoi la lecture de ce blog peut etre instructive!
    ...

  12. Cronos dit :

    S'il existe en France un socialiste vraiment de gauche, ce ne peut être que Jean-Luc-Mélenchon, c'est le seul qui à osé le crier haut et fort (un peu tard à mon goût, mais vaut mieux tard…), alors tous les militants socialistes qui se disent de gauche et le revendiquent doivent impérativement déchirer leur carte du PS et adhérer au Parti de Gauche; on va voir si DSK passera le premier tour …

  13. jennifer dit :

    Bravo Jean Luc pour cette lucidité à propos de la Chine. Quoi qu'on en dise politiquement, il faut bien voir que l'économie est dans les mains de l'Etat et cela fait toute la différence, elle n'est pas dans celle des banquiers et donc l'économie ne fonctionne pas sur le principe de la propriété privée. Quand en Chine, on dit à une banque de prêter pour investir, elle le fait car tout est commandé par le haut (le capitalisme n'est pas majoritaire en Chine), contrairement à la France où Sarko qui recapitalisait les banques avec notre fric, les enjoignait, les priait de prêter et qu'elles ne le faisaient pas. Elles ont empoché le fric pour éviter de couler, c'est tout!

  14. Cronos dit :

    @ Jennifer

    On ne peut pas admettre ça, "le capitalisme n'est pas majoritaire en Chine", c'est pire que tout c'est un capitalisme d'Etat, il y a plus de millionnaires et de milliardaires chinois que de français, au moins cent millions, une paille quoi …

  15. Louis st O dit :

    @le Prolo du Biolo (PG 69)

    Je viens de lire le Billet d'Alexis Corbière « La religion est une affaire privée : La mission du service public de l'audiovisuel n'est pas de relayer des cérémonies religieuses »

    Et là il est certain que je suis entièrement d’accord avec lui et donc je pense, avec toi, ces débordements ne peuvent, et ne doivent pas être entendu sur une TV Public (ni ailleurs non plus)

    Louis

  16. Marcailloux dit :

    @ Michel Matain et Paul Volfoni au sujet des rémunérations
    Assez d'accord avec l'un et l'autre, cependant le sujet est hyper complexe et justifierait des pages pour n'en aborder que les prémisses. Personnellement j'attend des partis en présence une déclaration de principe claire et détaillée qui ne s'arrêtent pas à l'échelle des salaires dans telle ou telle entreprise, administration.
    C'est d'une grille générale de toutes les formes de rémunération des activités contributives, dans tous les secteurs marchands (et tous le sont plus ou moins) avec le volet de la fiscalité sur les revenus du travail qui y serait associé.
    Si cette transparence, déjà, était instaurée, ceci aurait au moins un mérite: écréter les abus manifestes en haut comme en bas de la grille (à condition de se donner les moyens de son application)
    Toute fonction (ou presque) peut être évaluée à partir d'un ensemble de critères objectifs, vérifiables et opposables et dont on peut quantifier la valeur au regard de son utilité par rapport au contexte considéré. Ces critères doivent être précisément décrits et qualifiés,avec des valeurs quantifiées, ce qui les rend comparables.
    L'écrêtage dont je parle plus haut n'a pas pour vocation essentielle de redistribuer. Son rôle majeur est de démontrer puis appliquer le principe d'une juste répartition du produit des richesses créées.
    A partir de ce moment, ce sentiment d'équité étant établi, il devient plus facile d'imposer les mesures nécéssaires et qqfois douloureuses. Et cela pour tous, particulièrement pour ceux dont les fonctions les expose.
    C'est un travail auquel de trop nombreux décideurs, à tous les niveaux, n'ont probablement pas très envie de s'atteler, essayez d'en imaginer les raisons....(z't'embrouille, z't'embrouille disait l'inénarrable Edgar Faure). Res, non verba....

  17. Bélatar dit :

    Précariat : la gangrène de nos sociétés et l'engrais du capital.

    Pour en lire la description et l'analyse de certains aspects aux Etats-unis, par un sociologue français, un ouvrage récent permet de mieux comprendre comment se construit au quotidien l'asservissement et le fonctionnement d'un système où tout est fait pour que les salariés perçoivent l'emploi comme une faveur qu'ils doivent mériter.

    Sébastien Chauvin, Les agences de la précarité. Journaliers à Chicago, Paris, Seuil, 2010.

    Esclavagiser, tenir en laisse, avilir et déprimer : les mamelles du capitalisme financier pourrissant.

    Ceux qui se contenteraient d'un compte rendu (un peu savant) peuvent en lire un à l'adresse indiquée ci-dessous, mais le livre est aussi plein de vécu d'une lecture aisée : http://sociologie.revues.org/496

  18. Descartes dit :

    @marcailloux (#117)

    La question que personne ne semble se poser est: combien de personnes seraient touchées par une limitation de l'écart de revenus de 1 à 20.

    Il faudrait commencer par aller aux chiffres. On peut consulter par exemple le tableau de la distribution des "niveaux de vie", une notion qui prend en compte toutes les sources de revenu (ici). Qu'est ce qu'on observe ? Le niveau de vie moyen pour le premier décile (c'est à dire le 10% le plus pauvre) est de 8070 € alors que pour le 10ème décile (le 10% le plus riche) il est de 53800€ (chiffres 2008). En d'autres termes, plus de 95% des français ont un revenu compris dans un écart de 1 à 7. Autrement dit si l'on limitait l'écart à 1:7 on toucherait moins de 5% de la population.

    L'INSEE ne fournit pas des chiffres plus fins, permettant de savoir combien de personnes seraient touchées par un limitation des écarts à 1:20. Mais l'interpolation des courbes de l'INSEE fournit un chiffre ridicule, de l'ordre de 0,1%. On voit bien qu'une mesure de ce type n'a en fait qu'un caractère purement symbolique. Un impôt comme celui que propose Jean-Luc aurait un rendement extrêmement faible, parce que son assiette serait très réduite.

  19. Simon Bolivar dit :

    @Descartes

    Si personne ne se pose la question, c'est parce que nous avons déjà la réponse.
    Jean-Luc Mélenchon a déjà dit ou écrit quelque part (probablement lors d'un passage TV) que cela ne concernait qu'un peu moins de 2000 personnes.

    Par ailleurs, je ne l'ai jamais entendu présenter cette mesure comme une "taxe" destinée à apporter une contribution significative au budget de l'Etat. Tu es le premier que j'entends présenter cette mesure comme un "impôt".
    En ce sens, elle ne diffèrerait pas tellement de l'ISF dont on sait qu'il participe très modestement aux recettes de l'Etat.
    En revanche, je l'ai toujours entendu présenter cette mesure comme une dénonciation "symbolique" de l'ultra-richesse, et un moyen de contraindre les "patrons" des entreprises du CAC 40 à revaloriser systématiquement les bas salaires lorsqu'ils voudraient augrmenter le leur.

    Il n'est pas très honnête de ta part de nous prendre pour des naifs.

  20. Nipontchik dit :

    Ni DSK, ni Ouattara! Contre tous les présidents putatifs issus du FMI...
    Et contre les troupes de la Cedeao et de l'ONU en Côte d'Ivoire, ce pays qui n'a déjà pas sa monnaie et qui se trouverait bientôt privé de la possibilité de désigner ses dirigeants et de choisir sa politique (on se demande à quoi servent les gouvernements puisqu'il y a des technocrates compétents-au service de qui vous savez à Washington et Bruxelles).
    Que resterait-il d'ailleurs du PS français s'il soutenait jusqu'au bout (c à dire intervention militaire) Sarko et Obama contre leur camarade de l'IS L Gbagbo (qui en son temps combattit le régime à parti unique d'Houphouet-Boigny)?

  21. Cronos dit :

    Jean-Luc Mélenchon dit :
    "Alors là, le sujet c’est Noël. Je suis donc hors sujet. Je glisse juste ici qu’il s’est vendu 43 000 exemplaires de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous »."

    Oui c'est bien, bravo et tant mieux, mais c'est au niveau d'un prospectus de cantonale …

    Mais en termes de communication (propagande), c'est très peu, il faut au moins atteindre les 500.000 exemplaires, et comment peut-on les atteindre ?

    En mettant le livre au prix d'un journal (1,50 euro) pour ne pas le donner gratuitement, cela est possible en imprimant sur rotative avec un papier et couverture "cheap" ; et les pauvres qui auront pu l'acheter à ce prix là, le donneront à des plus pauvres qu'eux, de ça, j'en suis sur ; résultat, un strict minimum d'un million de lecteurs.

    C'est un peu mieux qu'un prospectus de cantonale, non ?…

  22. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 98 - Louis St O

    "En bon athée que je suis, mes petits enfants attendent Noël depuis tellement longtemps que je n’ai pas pu les priver de jouets"

    Idem pour moi. C'est juste que la vie est trop courte et qu'il ne faut jamais perdre une occasion de faire la fête.
    Et peut importe le motif... Noël ou autre, tant que ça reste sur le plan perso ça n'engage à rien...

    Fraternellement, bonne fête et bonne année également.

  23. Descartes dit :

    @Simon Bolivar (#120)

    Jean-Luc Mélenchon a déjà dit ou écrit quelque part (probablement lors d'un passage TV) que cela ne concernait qu'un peu moins de 2000 personnes.

    Ce serait intéressant de savoir comment le calcul est fait. Pour ceux que cela intéresse, on trouve une bonne étude de l'INSEE ici.

    Par ailleurs, je ne l'ai jamais entendu présenter cette mesure comme une "taxe" destinée à apporter une contribution significative au budget de l'Etat. Tu es le premier que j'entends présenter cette mesure comme un "impôt".

    Pas du tout. C'est en fait Jean-Luc Mélenchon qui en a parlé de mettre en place cette mesure sous la forme d'une taxe, en faisant même référence à un dispositif de taxation mis en place par Roosevelt durant le "New Deal". C'est d'ailleurs la seule manière de mettre en place une limitation des salaires qui soit conforme à la Constitution.

    En ce sens, elle ne diffèrerait pas tellement de l'ISF dont on sait qu'il participe très modestement aux recettes de l'Etat.

    2,7 milliards d'euros, j'appelle pas ça "modeste"...

    En revanche, je l'ai toujours entendu présenter cette mesure comme une dénonciation "symbolique" de l'ultra-richesse,

    C'est bien ce que j'ai dit. Mais je ne suis pas convaincu que tout le monde l'ait compris ainsi. J'ajoute que dans les propositions du PG (fiche 81) il est proposé de limiter le salaire maximum à 20 fois le salaire médian. A ce niveau-là, la mesure ne toucherait que quelques centaines de personnes au mieux.

    Il n'est pas très honnête de ta part de nous prendre pour des naifs.

    Rappeler les faits serait "prendre les gens pour des naifs" ? Arrête de nous prendre pour des imbéciles.

  24. Louis st O dit :

    Attention avec les chiffres, puisque les déciles sont les moyennes des « niveaux de vie » pour 10% d’une tranche de population.
    C’est comme si l’on comparait le niveau de vie des 10% les plus bas (8070) avec la moyenne générale (22110) alors que l’on connait le niveau de vie de certains – Ils n’ont pas pris les 2 ou 3 % mais 10%, (on noie le poisson dans la masse), et là, la différence entre la partie basse et la partie haute de ces 10% est énorme.

    Pour être plus précis Il faudrait peut-être dire que le Patrimoine des 50% de Français les plus riches correspond à 93% du patrimoine totale (ici), les 50% restant se partagent les 7% restant (les goinfres).

    Louis

  25. Marcailloux dit :

    à Descartes
    Ce que vous écrivez n'est pas contradictoire avec ce que j'ai écrit :
    L'écrêtage dont je parle plus haut n'a pas pour vocation essentielle de redistribuer. Son rôle majeur est de démontrer puis appliquer le principe d'une juste répartition du produit des richesses créées..
    En effet la dimension symbolique est primordiale et les oeuvres conséquentes et durables ne peuvent se réaliser qu'à partir d'un certain degré de consensus. Or, qu'est ce qui fait consensus en France et depuis pas mal de temps ? : un sentiment d'injustice, une dénégation de la légitimité de nos représentants.
    Jean-Luc Mélenchon l'a bien perçu ainsi quand il emploi un titre provocateur, expéditif, et disons le, populiste dans son sens commun.
    Ceux qui "comptent ", qui sont sur le devant de la scène médiatique, qui décident ou intercèdent ou influencent sont combien ? 0,01% ? c'est à dire 1 pour 10000 soit 6 à 7000 citoyens. On est bien loin du décile que vous évoquez. Ce sont pourtant bien parmi eux que se trouvent je me répète, "ceux qui comptent" et qui sont autant de chiffons rouges qui s'agitent à la télé.
    L'économie ou la récupération qui pourrait être faite sur leur dos, même si elle s'élève à 1Md€, cela reste peanut. Mais les effets psychologiques sont tout autres.
    Si l'on quadrillais un peu plus les apports réels de chacun dans la société, les rumeurs, sous entendus, procès d'intention se calmeraient un peu et les efforts nécessaires à toutes les réformes indispensables pourraient alors être demandés. Pourquoi le bouclier fiscal est il trainé comme un boulet par Monsieur le Président ?, ce n'est pas pour son montant !
    Cordialement

  26. argeles39 dit :

    @ Louis St O # 125

    Ton tableau indique aussi que 10 % des plus riches détiennent 46 % du patrimoine, excusez du peu!
    Des chiffres qui ont quelque chose à voir avec une Ploutocratie.......

  27. Louis st O dit :

    Bouclier fiscal

    Pour 2009 payé en 2010 la somme remboursée 679 M€ pour 18 764 personne soit en moyenne 36 186 € par personne.

    Pour 2009, les 9 789 contribuables les moins aisés ont obtenu une restitution de 559 euros en moyenne chacun. Les 1 169 plus fortunés se sont partagé 423,32 millions d'euros (62 % de l'enveloppe totale) en empochant un chèque du Trésor moyen de 362 126 euros chacun.

    Bonjour la répartition des richesses.

  28. turmel jm dit :

    Cronos @ 122

    Il y a aussi une autre façon d'atteindre le chiffre que vous souhaitez. C'est par la vente militante!
    Dans les "manifs" contre la réforme des retraites, j'ai été étonné que les gens PG ne nous proposent pas le bouquin, alors qu'ils étaient nombreux à distribuer leurs tracts.
    J'ai dû me rendre dans une grande surface pour l'acheter. Certes, le PG ne possède pas les troupes des partis traditionnels, (entre 7 et 9000 je crois, ce qui est dèja bien) mais avec l'aide de militants d'autres partis composant le FdG (vous seriez peut être surpris..), au bout de quelques temps le chiffre de 43 000 serait surement dépassé.

  29. Jok dit :

    Merci Jean-Luc de donner le sentiment à bien des gens de se faire représenter comme il se doit. Je vois dans mon corps de métier (la santé) beaucoup de gens se rallier à ta cause, qui pourtant montraient un réel désintérêt à la chose politique. L'honnêteté et la simplicité payent. Bon courage !

  30. claude dit :

    Mr J.L. Mélenchon, je pense que la stratégie est la bonne, le PG a plusieurs longueurs d'avance dans ce moment que je crois historique. Votre analyse de la sitution est incontournable pour qui est encore debout. La bataille, on le voit dès maintement, sera d'une grande dureté mais beaucoup se sont déjà discrédités honteusement et les suivants ne pourront que se heurter au mur du programme du PG dont les grandes lignes sont tracées dans votre dernier livre.
    Admiration pour votre courage... Vous avez mon soutien.

    Voici deux citations en cadeau:
    "Vous me ferez un petit conte à l'occasion des étrennes et vous pourrez y mettre une pointe de socialisme. Le socialisme est à la mode. C'est une élégance. Je ne parle pas, bien entendu, du socialisme de Guesde, ni du socialisme de Jaurès; mais d'un bon socialisme que les gens du monde opposent avec à propos et esprit au collectivisme."

    Anatole France (Edmée ou la Charité bien placée)

    "Ricaner de tout espoir en l'avenir fait désormais partie du répertoire obligé de la vulgarité. [...] Sans cette foi si souvent démentie il n'y a aucun progrès, aucune libération; l'idée de la révolution est un levain sans lequel on ne peut pas faire de pain, même si on ne peut pas faire de pain rien qu'avec du levain."

    Claudio Magris (Utopie et désenchantement)

  31. Marcailloux dit :

    Attention, en matière de revenus comme dans bien d'autres, à l'utilisation de la moyenne arithmétique. Elle est souvent trompeuse et sert aussi souvent à tromper, compte tenu de sa " popularité ". Sans entrer dans la théorie de la statistique, il est nécessaire d'observer deux autres données fondamentales que sont la médiane et l'écart type.
    Petit exemple simpliste: 11 salariés, 1 à 250000€ et 10 entre 25000 et 30000€ (salaires annuels, on est pas au foot);
    Moyenne : 47700€ (j'approxime) et médiane environ 27000€ (c'est 6ème salaire à partir du haut comme du bas, il occupe la médiane entre les deux extrèmes)
    Autre exemple : 1 à 70000 et 10 entre 50000 et 40000€ (cas d'une coopérative par exemple)
    Moyenne : 47700€ environ et médiane aux alentours de 45000€
    Pour le calcul de l'écart type il faudrait déterminer chacun des salaires, on aboutirait à des interprétations proches de la médiane, mais là vous auriez déjà quitté le commentaire.
    Pour Descarte de nouveau, l'intéressant est plus d'extrapoler les courbes insee que de les interpoler. En prolongeant le début du ou des derniers centiles, la croissance quasi exponentielle des revenus engendre très souvent des phénomènes de concurrence, des coups fourrés, etc, etc.... dont les effets pour l'entreprise ou l'organisation sont qqfois désastreux.
    Un seul exemple : EADS. C'est là le coût le plus important pour nous tous; pendant que l'on se bat pour se maintenir ou conquérir, on ne fait pas le boulot pour lequel on est rémunéré. Alors bonjour les dégats ! Même chose dans beaucoup de fonctions publiques ou politiques. En effet, changer ou pas de république ne règlera pas ces aberrations.
    On voit bien que la notion de moyenne est trompeuse de la réalité. Ces exemples n'ont pas valeur de science mais ils éclairent sur la nécéssité de ne pas prendre des chiffres exacts pour des chiffres justes et pertinents.

  32. Herlock dit :

    Notre cher Jean-Luc Mélenchon transformé en cadeau de Noël, bravo ! Et c'est lui qui le dit avec fierté : " il s’est vendu 43 000 exemplaires de mon livre (« Qu’ils s’en aillent tous »). Donc, j’ai du être dans pas mal de sabots de Noël,". Blague à part, cet orgueil à peine voilé, me rappelle ce secrétaire national de la Confédération Paysanne qui a dit un jour à un journaliste à propos de José Bové "Nous on crie que le monde n'est pas une marchandise, mais le premier qui le dit, lui, en est devenu une marchandise."
    Gageons que notre cher Jean-Luc Mélenchon ne connaîtra pas le destin politique de l'ex coqueluche des médias.
    Joyeux Noël !

  33. Descartes dit :

    @Marcailloux (#132)

    Attention, en matière de revenus comme dans bien d'autres, à l'utilisation de la moyenne arithmétique. Elle est souvent trompeuse et sert aussi souvent à tromper, compte tenu de sa " popularité ".

    C'est précisement pour cette raison que je vous ai proposé les tableaux de distribution du niveau de vie, qui ne travaillent pas avec la "moyenne" mais qui donnent les moyennes décile par décile. Le tableau est aussi disponible avec les limites des déciles, et vous pourrez constater que l'éventail est finalement bien plus restreint qu'on ne le croit en général. En fait, la pyramide des revenus est en France relativement plate et pointue: les gens concernés par un salaire supérieur à 20 fois la médiane (c'est la proposition du PG, fiche 81) sont tout au plus quelques centaines. On est donc devant une mesure symbolique. Ce qui ne veut pas nécessairement dire qu'elle soit inutile. Mais les symboles, lorsqu'ils n'ont pas derrière un véritable changement dans les faits, s'épuisent vite.

    la croissance quasi exponentielle des revenus engendre très souvent des phénomènes de concurrence, des coups fourrés, etc, etc... dont les effets pour l'entreprise ou l'organisation sont qqfois désastreux.

    Je pense qu'il y a dans le discours de la gauche un élément très "chrétien" de diabolisation de "l'argent qui corrompt". Désolé, mais les coups fourrés et la concurrence existent partout où il faut se partager des ressources rares ou des positions. Il n'y a qu'à voir le milieu universitaire... alors que la pyramide des rémunérations y est très plate, c'est l'un des milieux ou les cabales et les coups fourrés sont les plus diaboliques. Je connais des gens prêts à tuer pour une signature dans une publication ou pour un poste de maître de conférence.

  34. Bien modestement ... dit :

    Une petite suggestion...

    Le livre de Jean-Luc Mélenchon " Qu'ils s'en aillent tous" mérite d'être lu par ceux qui espèrent pour eux-mêmes mais surtout pour leurs enfants un autre avenir qu'une simple régression vers le Moyen Age...
    Je l'ai acheté, je l'ai lu, je l'ai offert... en demandant au bénéficiaire une seule chose: de l'offrir à son tour après lecture à un(e) ami(e) susceptible d'être intéressé(e) par ce bouquin...
    Et le jour venu (en 2012), nous serons assez nombreux pour faire parler les urnes...
    Restons positifs...
    Et n'oublions pas: la meilleure défense, c'est l'attaque !
    Et l'attaque est facilement non-violente !

  35. Victor dit :

    Une constatation! J'ai trouvé votre livre dans une grande surface située dans la région de Maubeuge, il se trouvait bien dissimulé derrière une pilastre en béton où un "tourniquet" présentant d'autres livres divers,rendait son accéssibilité difficile.
    La semaine dernière, suite à l'évolution de ses ventes,il était classé à une quatrième place. Cette fois, les quelques exemplaires restant, se trouvaient dans le bas d'un rayon et de l'autre côté de la pilastre!
    Quelle publicité!
    Nous devons trouver le moyen de le diffuser à une plus grande échelle, c'est ici que toutes les démarches individuelles seront les bienvenues.
    Merci à tous camarades et bonne fin d'année.

  36. G2F dit :

    "Ils ont échoué parce qu'ils n'avaient pas commencé par le rêve." William Shakespeare

    Promesse de toute puissance, culte de l'existence hors-norme, société casino, conte permanent de success stories, installation de l'utilité sociale du riche, en à peine trente ans, la contre-révolution néolibérale innervée par l'école de Chicago est parvenue à installer ses mythes puissants, énièmes ressasses du rêve américain, fondations d'un système effrontément inégalitaire courant après sa propre virtualité.
    La limitation des hauts revenus doit être envisagée comme un premier jalon signant la reprise en main par le collectif de l'individualisation débridée. C'est commencer par fixer une limite à une société visiblement sans limite.
    Le vacillement de nos économies (doux euphémisme) permet désormais au plus grand nombre de prendre conscience de la voie sans issue dans laquelle nous étions engagés. Ainsi, on peut fixer à Juillet 2010 le cap hégémonique de son représentant français avec la mise à jour des affaires Bettencourt.
    Le mouvement social a su réactiver une immense soif de fraternité bousculant sérieusement ces mythologies constituées.
    Mais l'Homme est ainsi fait que l'on ne peut se contenter de déboulonner ses rêves pour le convaincre de bifurquer, il faut également et surtout lui en substituer de nouveaux.
    Or la capacité à faire rêver dépend d'une double gageure: La première consiste à convaincre de l'immense marge de manœuvre dont nous disposons, c'est là où les efforts doivent être portés. La seconde consiste en une capacité à faire rêver sur un modèle de société radicalement différent.
    Martine Aubry a parlé de 200 milliards à récupérer sur les transaction financières, Moscovici évoque 100 milliards de cadeaux fiscaux et sociaux. Que veut faire le PS de ses 300 hypothétiques milliards ? Le ferait-il vraiment ? On peut en douter.

  37. Marcailloux dit :

    Profitons du hors sujet de Noël,
    J’aurais pu profiter de cette permission pour évoquer le problème récurrent du manque de goût des tomates et ce depuis plus de 40 ans et sommer à l’occasion le PG d’annoncer les mesures qu’il compte prendre vis à vis du dictat des grainetiers internationaux. Je ne le ferais pas.(en fait, si, je le fais et ainsi parle comme un politiquement correct)…… trêve de plaisanterie..
    Un encart dans la presse relate ce qu’a dit C. Jacob, nouveau « patron» des députes UMP,: «DSK a peur de la présidentielle». Peut être et il y a de quoi.
    Mais de quoi a peur Jacob et surtout son «menteur» N. Sarkozy ?
    Probablement moins, pour le 2ème tour, de DSK que d’une alliance sincère PS – FdG avec à sa tête une Martine Aubry gauchisée (pourquoi soutient elle B. Hamon au mépris des critiques dans son parti ?) ou, on peut rêver -c’est Noël - Jean-Luc Mélenchon. Dans ce dernier cas, y a du travail ! Ce n'est tout de même pas le rocher de Sisyphe. Et puis, il y a la méthôde du noeud gordien.
    En cognant à l’endroit adéquat, un énorme bloc de granite ne résiste pas. Il se fend en deux parti (s,? es,?)…, non, en deux morceaux. A force de tensions tectoniques, même les continents se fendent, alors…….
    En effet, dès l’instant où DSK se déclare, il chute de son piedestal de calife et sa cote de «peoplelisation» avec.
    Avec une campagne bien menée - on peut lui faire confiance dans ce domaine, c’est un expert incontesté – il n’aura pas beaucoup plus de peine à le carboniser comme en 2007, avec SR, qu’il avait d’une certaine façon, bien aidé à la faire désigner comme adversaire. Il est un fait incontestable que DSK a l’image plus que tout autre du défenseur de l’éstablishment. Et ça, c’est pour lui plus lourd encore que le boulet du bouclier fiscal.
    Affaire à suivre en 2011, ça vaudra le détour……
    Je reprend volontiers la citation de G2F : "Ils ont échoué parce qu'ils n'avaient pas commencé par le rêve." William Shakespeare

  38. Louis st O dit :

    Il faut bien lire les fiches.... ou tu t'es juste trompé de mot!
    @Descartes

    « J'ajoute que dans les propositions du PG (fiche 81) il est proposé de limiter le salaire maximum à 20 fois le salaire médian. »

    Propositions :
    - le salaire maximum dans les entreprises : il est institué un salaire maximum légal dont le montant ne peut pas dépasser vingt fois celui du salaire minimum.

    Il ne faut pas confondre Salaire et Revenu, c'est le revenu maximum qui ne doit pas dépasser vingt fois celui du revenu médian.

    ce qui n'est pas tout a fait la même chose, mais tu dois le savoir.

    Louis

  39. marco polo dit :

    Tout comme une plante qui pousse là parce qu'elle y trouve sa place et sa nourriture, elle fournit à son tour les éléments nécessaires au sol, "Qu'il s'en aille tous" trouve sa place dans les mêmes conditons. Il faut même souhaiter que cela s'étende. Bien sur comme dit je ne sais plus qui (pardon), le livre en question suit le même cycle que n'importe quelle autre marchandise. Comment toucher autrement les personnes qui chaque jour sont aux prises avec ce système. Idem avec les medias qui "occupent" l'essentiel des scènes de formatage des idées que sont les radios, télés...Les idées passent difficilement, mais franchissent quand même en partie le cap. Il faut dire que le système de maîtrise des idées est bien rôdé, placer une idée, une info relève souvent de la prouesse ! Mais il faut continuer, parce que malgé tout, de nombreuses idées, notions, informations passent et franchissent les consciences...Nous sommes dans une société où il ne faut rien négliger... Bonne fin d'année à Jean-Luc Mélenchon et à tous !

  40. argeles39 dit :

    G2F # 137 :
    la contre-révolution néolibérale innervée par l'école de Chicago est parvenue à installer ses mythes puissants, énièmes ressasses du rêve américain, fondations d'un système effrontément inégalitaire courant après sa propre virtualité.

    Tout est dit dans cette phrase. Sur les 30 dernières années les thèses de Milton FRIEDMAN se sont imposées sur la planète, relayées par Thatcher, Reagan, et par toute la social-démocratie (António Guterres au Portugal, Lionel Jospin en France, Gerhard Schröder en Allemagne, Tony Blair au Royaume-Uni, Romano Prodi puis Massimo D'Alema et Giuliano Amato en Italie, Bill Clinton et aux États Unis, Zapatero en Espagne............).
    Le résultat est devant nos yeux, terrible et monstrueux capitalisme en crise...

  41. Descartes dit :

    @Louis st O (#139)

    Il faut bien lire les fiches... ou tu t'es juste trompé de mot !

    Tu as raison, à la lecture j'ai sauté un paragraphe sans me rendre compte. Toutes mes excuses à ceux que j'ai pu induire en erreur. Le texte du PG effectivement propose une limitation à la fois du salaire et du revenu. Curieusement, lorsqu'il s'agit de salaire la limitation est placée à 20 fois le salaire minimum alors que le revenu, lui, est limité à 20 fois le revenu médian. On peut se demander pourquoi la limitation proposée est plus restrictive pour le salaire que pour le revenu...

    Mon point est que dans les deux cas la limitation à 20 fois, qui pour beaucoup de gens semble très restrictive, est en fait très large: une telle limitation ne toucherait que quelques centaines, peut-être quelques milliers de personnes, du moins si l'on se fie aux études de l'INSEE que j'ai référencé ici. En fait, et contrairement à ce que beaucoup de gens croient, la hiérarchie salariale, une fois exclus quelques très hauts (mais très peu nombreux) salaires, la hiérarchie salariale en France reste relativement plate: entre la moyenne des 10% moins payés et des 10% plus payés l'écart est inférieur à 7.

  42. Euh où est le rapport entre l'internationale socialiste et le plan de rigueur ? La mauvaise foi est une chose courante en politique mais tout de même...

  43. Descartes dit :

    @Marcailloux (#138)

    Je reprend volontiers la citation de G2F : "Ils ont échoué parce qu'ils n'avaient pas commencé par le rêve." William Shakespeare

    Et tu as tort. Parce que la citation en question n'est pas de William Shakespeare, mais de son homonyme Nicholas Shakespeare, dans son roman "The Vision of Elena Silves". Et je t'invite a te demander qui sont "ils" qui "ont échoué". Tu pourrais être surpris...

    On trouve maintenant en permanence l'idée de "rêve" dans le langage de la gauche radicale: "r(ê)velution disaient les banderoles d'un congrès du PCF il y a quelques années, "rêve générale" pouvait-on lire sur les autocollants dans les dernières manifestations. Or, l'invocation permanente du "rêve" n'est pas un phénomène neutre. La fuite dans le rêve est au contraire un symptôme classique de ceux qui refusent de prendre en compte le réel ou qui ont perdu tout espoir de le changer...

  44. Delbrayelle Gilbert dit :

    Au sujet de la limitation des salaires et des revenus (de 1 à 20), il est vrai que ça touchera un nombre faible de personnes mais il faudrait savoir, au-delà de l'aspect moral positif de la décision (très important), ce que cela rapporterait à l'état.
    Est-ce chiffré ?

  45. Pulchérie D dit :

    Connaître DSK et ses amis, les démocrates US

    L’hebdomadaire US Newsweek a fait de DSK un éloge dithyrambique, début novembre 2010,
    "Dominique Strauss-Kahn se retrouve désormais non seulement au sommet du système financier international, mais aussi au sommet des sondages d'opinion."

    DSK vit à Washington, où il copie les habitudes et les toilettes des grands démocrates. Selon Bakchich, il s’habille chez le même coûteux tailleur qu’Obama et confie son abondante toison au coiffeur de Clinton.
    Il pourra certainement rencontrer l’ex-conseiller économique en chef de la Maison Blanche,Lawrence Summers, un personnage qui a eu la confiance d’Obama, mais qui a démissionné il y a peu.
    Ce serait une bonne fréquentation pour DSK que Summers.
    Voici une citation de ce génial conseiller, qui date de 1991, lorsqu'il était économiste en chef de la Banque Mondiale : « Les pays sous-peuplés d’Afrique sont largement sous-pollués. La qualité de l’air y est d’un niveau inutilement élevé par rapport à Los Angeles ou Mexico. Il faut encourager une migration plus importante des industries polluantes vers les pays moins avancés. Une certaine dose de pollution devrait exiter dans les pays où les salaires sont les plus bas. Je pense que la logique économique qui veut que des masses de déchets toxiques soient déversés là où les salaires sont les plus faibles est imparable... ».
    Cité par Millet et Toussaint, in : « La crise, quelles crises », éditions aden, Bruxelles, 2010.

    Décidément, les démocrates US sont d'une humanité exemplaire.

  46. Pierre34 dit :

    @romain blachier

    "euh où est le rapport entre l'internationale socialiste et le plan de rigueur ? La mauvaise foi est une chose courante en politique mais tout de même..."

    Le lien entre l'internationale socialiste et les plans de rigueurs, mais nous avons toutes les preuves sous les yeux.

    Les dirigeants de la Grèce, du Portugal, de l'Espagne...... qui font souffrir leurs peuples respectifs en capitulant devant les marchés financiers et le FMI,

    Quelle triste vision celle du parti travailliste anglais, du SPD allemand, qui ont contribué, parfois plus que les conservateurs à la dérèglementation dans leurs pays respectifs.

    Sans oublier les Sociaux démocrates d'Amérique Latine, à la solde des capitaux américains, qui n'ont rien trouvé de mieux que faire voter contre les aspirations populaires incarnées par les progressistes au pouvoir.

    Tous ces gens font bien tous partie de l'internationale socialiste comme le PS français d'ailleurs, non ?!

  47. Bernard Gensane dit :

    Et ben moi, j'ai 830 visiteurs par jour. Il faut dire que je repique, de temps en temps, des textes de Jean-Luc. C'est ça qui fait la différence.
    Bonne année,
    Bernard

  48. Marcailloux dit :

    @ Descartes
    la citation en question n'est pas de William Shakespeare, mais de son homonyme Nicholas Shakespeare, dans son roman "The Vision of Elena Silves".
    Autant pour moi, en effet la jolie musique de la citation me l'a faite adopter sans précaution.
    Le rêve étant, selon les neuro psychiatres, indispensables à notre survie mentale, peut être nous y plongeons nous avec un peu trop de délectation.
    Je retourne une citation de Camus (Albert), qui j'espère, car je la cite de tête, ne prètera pas à contestation.
    Elle s'adresse tout particulièrement à Jean-Luc Mélenchon :
    " On me loue, je rêve un peu,...on me blâme, je m'étonne à peine".J'aime son recul.

    Une information qui est tombée il y a peu de temps, c'est le prochain arrêt, à mi janvier du site de l'UMP : "Créateurs du possible" ce qui démontrerait qu'il est plus facile en politique de créer des mots creux ou des slogans, leur titre en est l'exemple que de créer ce que l'on promet. De créateurs du possible ils ont mués en impossibles créateurs.
    Mais ne nous réjouissons pas trop vite, sans du concrèt proche des citoyens, le discours du PG et/ou du FdG n'est pas à l'abri du même travers.

  49. Michel Matain dit :

    @ 143 romain blachier
    Euh où est le rapport entre l'internationale socialiste et le plan de rigueur ? La mauvaise foi est une chose courante en politique mais tout de même...

    C'est juste que le Président du FMI est un éminent dirigeant socialiste, Dominique Strauss-Kahn,
    Comme celui de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) Pascal Lamy, autre dirigeant du PS français.
    (La troisième organisation importante économique mondiale, la Banque Mondiale, les socialistes français, à leur grand regret, n'ont pas pu en prendre la présidence : celui-ci est obligatoirement citoyen des USA et nommé directement par le Président des Etats-Unis.)
    Enfin le Président de l'Internationale socialiste est Papaendréou, premier ministre de Grèce. Et on sait comment il applique avec zèle, empressement et dévouement les plans de rigueur concocté par son petit camarade du FMI.


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