20oct 10

L'ambiance de la lutte, le meeting Dejazet, "Fin de concession", Eurostar.

De la rue au clavier, la lutte continue !

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Maintenant voici une note arrachée au clavier après des heures de présence en manifestation. J’y parle de la mobilisation pour défendre les retraites, bien sûr. De l’ambiance. Et aussi de la place particulière que nous donnent, dans leur estime, les gens mobilisés. Parce que c’est un fait observé et non démenti d’une manifestation à l’autre.

Attention! Je donne les rendez vous de la sortie du film de Pierre Carles. Et je cloue le bec à ceux qui m’ont cherché des poux dans la tête à propos de mes affirmations sur les trains achetés par la SNCF qui ne peuvent pas rouler dans le tunnel sous la Manche.

Depuis le premier jour, chaque mobilisation donne lieu au même type de bataille. La presse annonce une décroissance de la mobilisation. Comme les chiffres de départ sont sous estimés et qu’est annoncée une mobilisation moindre la fois d’après, on devrait finir par entendre dire qu’il n’y a personne dans la rue et dans la grève ! On comprend la stratégie gouvernementale. C’est de la lutte. Il s’agit de démoraliser les combattants.  Quand aux médias concernés qui participent à la manœuvre, pas besoin de trop s’interroger. Le parti pris date du premier jour. Comme il est emblématique cet édito d’Eric Fotorino dans « Le Monde » du samedi 16 octobre : « Une fois de plus, à la contestation massive du projet de réforme des retraites illustre combien la France reste un pays très conservateur, arc bouté au statu quo et aux droits acquis, l’histoire servant de paravent au réel. » Evidemment. Et comment oublier notre sartrien monsieur Pujadas, interrogeant Bernard Thibault au journal de 20 heures, le 12 octobre, avec cette question si professionnelle : « avec cette culture du blocage ne craignez vous pas d’être la risée de toute l’Europe ?»

Ce mardi 19 octobre  record de lutte d’intox. Dès les premières heures de la journée commençait le matraquage : il y a moins de grévistes, les dépôts de carburant se débloquent, la mobilisation est en retrait. De notre côté, par sms, les informations allaient à l’inverse. Au fil de la journée des manifestations monstres étaient annoncées par les camarades, plus importantes qu’en 1995. Pourtant vers dix sept heures encore les sites internet des grands médias de références annonçaient encore une mobilisation « en repli ». Mais en début de soirée, changement de ton. Les manifestations sont finies et les bouclages audiovisuels de vingt heures achevés. Les titres peuvent tourner à l’inverse. On lit alors que le niveau de mobilisation « est resté stable ». Cela n’a plus d’importance dans l’effet produit. Mais pour nous c’est une indication précieuse. Cela signifie que l’adversaire sait à quoi s’en tenir. On doit analyser ses prochaines décisions en tenant compte du fait qu’il sait à quoi s’en tenir. Et nous devons de notre côté prendre les mesures pour élargir la brèche qui s’ouvre sous ses pas.

Tout ce mépris ne doit pas nous miner. Il nous sert. De jour en jour se creuse de nouveau le fossé de dégout qui éclairait l’opinion en 2005 quand le matraquage pour le « oui » battait son plein à longueur d’antenne. Il est très important pour nous que les gens soient profondément outragés par le comportement des médias. Après tant d’heure de manifestations et tant de sacrifices consentis, l’aile marchante du mouvement social et tous ces gens que l’on voit pour la première fois dans la lutte s’éduquent. Il est vital que leur confiance dans les médias de référence soit réduite à néant dès maintenant, car c’est à cette condition que notre parole avance dans les esprits et dans les cœurs. Quand cette barrière saute, tout le reste saute avec. Le roi alors est nu et tout l’appareil de domination avec lui. Il est à peu près certain que la mobilisation ne se démentira pas. Les esprits et les nerfs sont tendus à craquer. Quand la température sociale s’élève, l’information circule à toute vitesse. La vigilance est extrême. L’éducation politique de chacun suit un rythme accéléré. Personnages et porte paroles sont repérés de loin, slogans et refrains s’apprennent à toute vitesse, d’un bout à l’autre du pays. On voit que cela bouillonne à des petits détails. Comme celui-ci par exemple. Je pense au nombre de pancartes individuelles. Des tas de gens préparent un carton, une blague, un dessin chez eux et viennent avec en manifestation. Ce moment de créativité et d’implication décomplexée est un symptôme parmi d’autre, mais je l’ai toujours observé comme une caractéristique d’un moment bien spécial d’élévation du niveau d’un mouvement.

Comme tout le monde je me demande ce qu’il faut faire pour donner de la force à notre action. Dans ma précédente note j’imaginais qu’une montée nationale sur Paris pourrait être un bon point d’appui. Il y a eu des précédents de cette sorte dans le passé. On a vu que cela était une façon dorénavant traditionnelle en France de tracer une limite en face d’un projet gouvernemental. C’est d’ailleurs la droite qui a commencé l’exercice sous le mandat de François Mitterrand avec la manifestation de l’école privée pour défendre ses privilèges. Puis il y a eu la notre, pour défendre l’école laïque agressée en 1994 par la loi Bayrou. Chaque fois le résultat a été le retrait du texte incriminé. S’il en a été ainsi c’est parce que la puissance du mouvement montrait au pouvoir qu’il s’engageait dans une escalade dont l’issue était incertaine pour la démocratie elle-même. « Convaincre plutôt que contraindre » avait dit François Mitterrand. Je pense que si nous étions un ou plusieurs millions dans Paris, ce serait un évènement décisif dans le bras de fer actuel. J’évoque cette idée. Peut-être rencontrera-t-elle de l’intérêt. Mais je n’en ferai pas plus. Je sais trop comment une idée peut déclencher des discussions stériles qui n’apportent rien pour finir à l’action. Et notre parti n’est pas en situation d’être celui qui polarise les propositions.

Pourtant, au Parti de Gauche, nous savons que notre relation au pays, dans cette période, a changé. En témoignent les réactions de ceux qui par dizaines, par centaines, viennent vers nos points fixes, à Paris et en province, écrivent au siège du parti ou sur nos boites personnelles. En témoigne à sa façon la vente de mon livre « Qu’il s’en aillent tous, vite la révolution citoyenne » qui vient d’être dans la liste des meilleures ventes d’essais de « l’Express » dès son cinquième jour de présence en librairie. En témoigne aussi le succès du meeting parisien au théâtre Dejazet lundi soir. Si j’évoque tout cela, ce n’est pas pour faire ici un compte rendu d’activité du parti car ce n’en est pas le lieu. Je le fais parce que cela modifie ma propre perception de ma place dans les évènements qui vont leur chemin. Il en est ainsi car les circonstances et quelques campagnes de dénigrements à contre emploi m’ont catapulté dans l’estime de toute sorte de gens qui viennent me le dire à moi et à mes camarades. La haine dont je suis dorénavant entouré chez les belles personnes est un symptôme de cela. Je suis frappé de voir comment des gens que je ne connais pas, qui ne m’ont pas lu, ni cette fois ci ni aucune autre, qui ne savent rien de mon action passé ni même actuelle, peuvent me traiter dans leur commentaires. Pour n’en citer qu’un, bien dans le ton des perruches indignées l’autre jour sur Canal, je vous livre ces lignes de monsieur Renaud Revel sur l’express.fr : «Que serait Mélanchon (sic) sans la télé ? Rien : un obscur militant venu du PS, représentant un courant politique confidentiel, plombé dans la pénombre » « Un hurluberlu qui ne représente que lui-même », « un homme politique virtuel » au « poujadisme rampant et à la démagogie poisseuse ». « Il est tout ce qui rend la politique détestable ». Imaginez que je dise cela, de sang froid, le crayon à la main, de l’un quelconque des médiacrates et on verrait quel concert s’organiserait ! Quel superlatif ce monsieur trouverait-il encore ? Car si l’on est un « homme politique virtuel » quand on est élu député européen avec autant de voix qu’il a fallu pour élire quatre députés nationaux et qu’on ne « représente que  soi même » quand on est animateur d’un Front politique qui recueille six pour cent des votes au élections nationales, on voit comment l’arrogance  médiatique peut aveugler  de haine et abattre jusqu’au plus élémentaire sentiment de retenue.

 Au meeting parisien du théâtre Dejazet, ce fut un très grand succès. Comme il y avait foule plus que le théâtre n’en pouvait contenir, on improvisa une estrade et une sonorisation dehors, pour les trois cent personnes qui s’étaient réparties sur les terrasses de café, le trottoir et les escaliers du parapet qui longent le boulevard. J’y pris la parole, après Alexis Corbière et Pascale Le Néouannic. Tandis que, à l’intérieur, après Danielle Simonnet, Martine Billard commençait son intervention. Je parlais une toute petite demie heure disant l’essentiel du discours que j’ai détaillé en suite à l’intérieur en présentant une deuxième fois mon propos pendant une heure. Ce qui me frappa c’est l’écoute extraordinairement attentive que chacun accordait à mes paroles. Notamment à mesure que j’énonçais les points qui cadrent le programme dont j’avais résumé les grandes lignes à la fête de l’humanité et qui font aussi le plan de mon livre. Tout ceci se verra bientôt je pense sur le site du PG. Mais moi, j’en retiens déjà un moment militant d’une extraordinaire densité humaine. Tous les partis de l’autre gauche avaient leurs observateurs amicaux dans la salle. Sans que je puisse dire pourquoi exactement, maints furent, comme moi, animés de l’impression très forte d’avoir réalisé un moment exceptionnel. Vous devez savoir que sur le plan de notre collectif militant, la préparation de tout cela,  la conduite même de la soirée, les films présentés, tout a été fait en bénévole, et tout en dernière minute compte tenu des circonstances qui nous mobilisent ailleurs depuis des semaines.

A présent je veux donner un calendrier utile. Celui de la sortie du film de Pierre Carles, « Fin de concession » qui a déjà fait tant de bruit. C’est de ce film que fut extrait ma réaction à l’interview de David Pujadas. "Fin de concession" est donc attendue. Le film sort en salles de cinéma le mercredi 27 octobre. Quelques avant-premières sont d'ores et déjà prévues. Le 20 octobre à Hérouville St Clair (Café des images), le 21 octobre à Morlaix (cinéma La Salamandre), le 22 à Nantes (cinéma Le Concorde), le 23 à St Ouen l'Aumône (cinéma Utopia)et le dimanche 25 octobre à 10h30 au cinéma Nouveau Latina, 20 rue du Temple à Paris. Je communique aussi  l'adresse du site internet où toutes les autres informations sur la sortie du film sont disponibles.

Vous vous souvenez ? L’Affaire de l'Eurostar qui a acheté des trains qui ne peuvent rouler dans le tunnel sous la Manche ? Je l’avais évoquée sur plusieurs médias. Elle m’a valu quelques commentaires d’internautes outragés. Ils me somment de démentir « si vous avez un minimum de décence». Bigre ! Non seulement je confirme ce que j’ai dit mais je le détaille. Avant cela je précise, par honnêteté, que j’avais péché l’information dans les pages saumon du Figaro qui sont un puits d’informations. Depuis, mes proches se sont mis à la chasse aux informations et voici le résumé que j’en présente. Eurostar, filiale de la SCNF a commandé 10 nouveaux trains à grande vitesse au constructeur allemand Siemens, jeudi 7 octobre dernier. Il y en a pour 600 millions d'euros ! Ce n’est pas rien. C'est la première fois que la SNCF achète un train à une autre compagnie qu'Alstom. Précisons qu’Alstom est une société française. Elle est implantée sur 9 sites : Valenciennes, Saint-Ouen, Le Creusot, Belfort, Reichshoffen, Ornans, La Rochelle, Villeurbanne, Tarbes. Elle y emploie plus de 8 000 personnes. Cette précision donnée revenons à l’acquisition de la SNCF. Les trains Siemens qu’elle a achetés ne peuvent rouler dans le tunnel sous la Manche.

En effet les règles de sécurité du tunnel sous la Manche ne le permettent pas. Il y a une raison technique. Pour rouler dans le tunnel, la motorisation du train doit être obligatoirement concentrée en tête et en queue d'appareil. Pourquoi ? Le fait d'avoir des moteurs uniquement aux deux extrémités du train permet de limiter les risques de départs d'incendie. Car ceux-ci éclatent le plus souvent au niveau des moteurs. Cette disposition permet aussi de garantir l'évacuation des passagers par le centre du train en cas de feu. Or, le train fabriqué par Siemens a une motorisation répartie sur toute la longueur du convoi. Plusieurs moteurs sont ainsi présents au long de l’ensemble du train. Evidemment il y a un avantage financier, comme d’habitude. Cela permet de transporter davantage de voyageurs. Mais cela ne respecte pas les règles de sécurité !

D’autre part, les trains qui circulent dans le tunnel doivent faire 400 mètres de long. Car le véhicule fonctionne en cas de besoin comme un couloir d’évacuation et, en toute hypothèse même en descendant sur la voie, il faut pouvoir se trouver au plus près d’une issue de secours. Et il y a une issue de secours tous les 370 mètres dans le tunnel. Les trains construits par Siemens ne mesurent que 200 mètres. En cas d'incendie, les passagers sont donc trop loin des issues de secours. Cette règle d’exploitation n’a pas subi de modification. La Commission intergouvernementale (CIG) n'a pas accepté le concept de motorisation répartie. Cette Commission intergouvernementale est chargée de suivre l'ensemble des questions liées au tunnel sous la Manche. Elle est composée de 16 membres délégués par les autorités françaises et britanniques (8 pour chaque Etat). Un comité de sécurité lui est associé. Reste qu’elle est seule compétente pour décider des règles de sécurité exigées dans le tunnel. Elle est à l'heure actuelle opposée à la circulation de trains à motorisation répartie. C'est pourtant ces trains qu'Eurostar a acheté ! Devinez pourquoi ? Le fric, bien sûr. 

Cette aberration est liée à la libéralisation du transport ferroviaire transfrontière dans l'Union Européenne depuis le 1er janvier 2010. C’est en effet grâce aux directives de « l’Europe qui nous protège » qu’est mise en péril la sécurité des voyageurs. Voici comment ce nouvel avantage nous a été procuré par notre chère Union Européenne. Eurostar était une filiale des compagnies nationales françaises, belges et britanniques. Elle avait le monopole du transport de voyageurs sous la Manche. Elle utilisait uniquement des trains construits par Alstom. Ceci pour une raison simple: le constructeur français était le seul à correspondre aux exigences de sécurité.

La société Eurostar a été transformée en société privée classique, en application des règles de libéralisation, depuis le 1er septembre 2010. Elle est détenue par la SNCF à 55 %, l'entreprise britannique London and Continental Railways possède 40 % et les chemins de fer belges 5 %. Pour une telle merveille seul un nom qui sent le fric était possible. Cela s’appelle donc à présent « Eurostar International Limited ». Ca vous classe un train, ça ! N’empêche qu’elle reste à l'heure actuelle la seule compagnie qui possède des trains aux normes de sécurité du tunnel. Horrible monopole aux yeux de « l’Europe qui nous protège ». Crèvent les passagers du train plutôt que la concurrence libre et non faussée par d’obscurs règlements de sécurité !

La loi de libéralisation vise à permettre à d'autres compagnies d'entrer sur le marché, notamment la compagnie allemande Deutsche Bahn. Les compagnies se font donc concurrence et cherchent à être les plus "rentables" possible. Tout le monde suit ? C’est simple. La motorisation répartie sur toute la longueur du train permet une capacité de 900 passagers soit 20 % de plus que dans les trains construits par Alstom. Pour rendre effective la concurrence créée de toute pièce entre les compagnies, les dirigeants britanniques et la société Eurotunnel, qui gère l'infrastructure du tunnel, et perçoit une redevance de la part des compagnies souhaitent réduire les exigences de sécurité. Eurostar force donc la main des autorités en achetant des trains qui n'ont pas l'autorisation de circuler à l'heure actuelle. La conférence intergouvernementale  est mise devant les faits accomplis, au détriment de la sécurité des passagers.  Pourtant, dès 2008, le gouvernement français avait proposé de créer un "Airbus du rail" c'est-à-dire une compagnie européenne de transport. L'argent aujourd'hui dépensé pour faire concurrence à son voisin pourrait être investi pour améliorer la technologie en commun. Mais ce serait une toute autre Europe qui ferait cela.


239 commentaires à “De la rue au clavier, la lutte continue !”
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  1. Antonio dit :

    C'est fort regrettable d'avoir à en arriver là, aux grèves et actions de ralentissement de l'activité.
    Il s'agit de comprendre que nous vivions des moments extraordinaires, lesquels demandent l'adhésion au débat de l'ensemble de la population résidente en France. Par conséquent un arrêt général pour une réflexion de l'ensemble des citoyens est nécessaire. Toute personne susceptible d'avoir une retraite, c'est à dire pratiquement tout le monde est concerné, c'est une évidence. On doit prendre conscience de la gravité de la situation qui conditionne notre avenir commun. Cet enjeu est sans commune mesure avec nos préoccupations à court terme, quel quelles soient. Hormis les cas de force majeure, quand il y va de la sécurité militaire, de la santé ou de la vie de quelqu'un, tout le monde se doit de marquer un arrêt et prendre part au débat, quitte à perdre quelques centaines d'euros à la fin du mois, l'enjeu est à ce prix. La gravité de la situation et le gouvernement Sarkozy/Fillon ne nous donnant d'autre choix que celui d'avaler ses arguments, fallacieux et insultants pour l'intelligence des citoyens, refusant le débat sur le financement des retraites.
    Le peuple se doit de faire entendre raison par tous les moyens pacifiques, autant que possible, sachant d'avance que jamais la rue n'aura le dernier mot en termes d'agression physique ou morale.
    « On ne doit pas en effet condamner celui qui use de la violence pour restaurer les choses mais celui qui en use pour détruire », nous dit Machiavel.
    Toute escalade de la violence est désormais de la SEULE responsabilité du gouvernement, puis qu'il représente l'Etat souverain, la protection de ses citoyens étant son devoir premier.
    Le gouvernement de la France n'a pas à céder quoi que ce soit, ce n'est pas ainsi qu'il faut s'exprimer, ni se que nous lui demandons. Le gouvernement de la France ce sont des hommes et des femmes qui doivent se rendre compte de l'émotion à laquelle elles et eux ont porté les autre hommes et femmes de la France toute entière. A moins de ce poser en tyran ce gouvernement se doit de reconsidérer sa position quand à la réforme des retraites. Il doit faire le nécessaire pour avoir toujours une d'adhésion significative en ses actions, comme dans toute démocratie digne de ce nom.
    Antonio Pereira Nunes

  2. Chantal dit :

    Magnifique article ! Quelle pertinence et finesse d'analyse !
    Comme l'on aurait aimer une telle qualité de vues chez M.Taddeï...

  3. estivill.jean dit :

    Aurais-tu lu mon bouquin,"les blancs il faut les manger crus" page 159,ces pancartes individuelles lors de la grande manif du 13 mai 68,spontanées qui annonçaient pour qui voulait leur porter attention, que le mouvement ne s'arrêterait pas à une grosse manif de protestation.Quelques jours plus tard c'était la grève générale.

  4. Juy Raphael dit :

    Réactions de rejet éventuelles, "haine des belles personnes".

    Vous participez, Mr Mélenchon, dans chacun de vos billets à une merveilleuse entreprise collective qui permet, accélère et propose des sorties d'aliénations ou de servitudes volontaires, comme vous voudrez. Ce faisant vous prenez le risque de provoquer dans l'auditoire ce que les psychanalistes appellent des transferts négatifs.
    Il s'agit en quelque sorte (et aussi) d'une manifestation réflexe de l'inconscient. Les reflexes sont des réactions irréfléchies à finalité protectrice.
    Si vous révélez, mettez à jour, toute l'incongruité d'une servitude inconsciente, d'une aliénation, vous mettez en danger le fonctionnement profond de votre interlocuteur ou auditeur. Il est possible alors que vous déclenchiez dans un premier temps une action "réflexe" de l'inconscient, un transfert négatif.
    Après, peu importe, que pour "les belles personnes", celui qui dénonce le scandale devienne le scandaleux. Faisons foin de la réduction métonymique (ici confondre la forme le scandaleux pour le fond le scandale) itou. Le transfert premier, ce lien qui libère a déjà fait son office puisque le transfert second, négatif, lui, est advenu.
    Il est bon de préciser enfin que le caractère négatif dudit transfert est le plus souvent passager.
    Sinon, bravo et encore merci.

  5. bastille dit :

    Bien entendu, dans ma ville il n’y avait que 168,5 (pour tenir compte d’un nourrisson) manifestants dont 30000 hooligans qui ont martyrisé le pavé des heures durant, hurlant comme des sauvages des slogans dont certains pourraient constituer un outrage au chef de l’état, défiant la France laborieuse, celle qui se lève très tôt, voire ne dort pas pour accumuler les précieuses heures supplémentaires sans rechigner, et qui ne compte pas sur les autres pour une retraite méritée à 67 ans révolus.
    Bon, assez de journalisme de marché.
    Je comprends votre position relative à une montée sur Paris, mais il ne s’agit nullement de donner des ordres au mouvement, ni de nourrir des polémiques stériles mais d’évoquer une idée concrète qui peut être reprise par ceux qui cherchent à gagner.

  6. Annie dit :

    Merci à Jean-Luc Mélenchon d'avoir détaillé cette histoire de trains : je l'avais déjà entendu en parler, mais comme je ne comprenais pas la relation entre le technique et l'aspect financier, je ne saisissais pas vraiment le fonds de l'affaire.
    Il devient plus qu'urgent de sortir les transports (comme tant d'autres services publics) de la dictature de la conccurence soit disant libre et soit disant non faussée.

  7. Sandeau dit :

    Succès certain pour toutes les manifestations organisées par les syndicats quoiqu'en disent les médias médiocres.
    Il faut continuer !
    Quelque chose est entrain de se passer en France, quelque chose que le gouvernement n'imagine même pas : la révolution citoyenne et (j'espère pacifique) face au mutisme de nos gouvernants.
    Aidons maintenant les syndicats dans leur blocage au coup par coup aux aéroports, raffineries, péages d'autoroutes, etc. Les militants ont besoin de nous sur le terrain face aux forces de l'ordre venant régulièrement les déloger par ordre des préfets.
    Signé : un non syndiqué travaillant dans le privé.

  8. Michèle dit :

    L'heure est grave, déterminante, décisive nul n'en doute et l'inconnu du lendemain charge la donne augmentant la tension. D'où l'importance et même l'urgence de passer au clavier, à la réflexion. De vous avoir lu m'a libérée du poids d'un indicible que vous avez dissipé dans votre explicite lequel soutient, supporte l'inconnu.
    L'image du meeting improvisé à l'extérieur du théâtre m'a enchantée.

  9. Thersite69 dit :

    Je trouve très positif, et surtout conforme au principe de relocalisation nécessaire de l'économie, que la contestation s'exprime actuellement au plan local, et aussi largement et généralement, dans les petites villes, au lieu qu'elle se résumait auparavant à la montée des militants les plus engagés dans les mégapoles régionales, où à Paris.
    Ceci dit, bravo au camarade Mélenchon.

  10. pablo dit :

    Encore une éclairante analyse de notre ami commun!

    Votre stratégie, je le vois dans les manifs auxquelles je participe comme militant du Parti de Gauche, fonctionne assez bien. Le coté grande gueule permet d'attirer l'attention, de toucher des gens que le flot apathique des commentaires politiques habituels ne touchent pas. En suivant, l'argumentation construite et bien ficelée, en plus de sa justesse, touche beaucoup de ceux qui vous écoutent sans a priori.

    Mais je dois le dire aussi, malgré les immenses qualités que je vous prête, je regrette la légère exagération que vous déployez, probablement à dessein, dans vos réactions face aux journalistes.Non pas que vous ayez tort sur le fond. Les gens normaux, conditionnés qu'ils sont à se méfier de tout ce qui est contestataire comme de la peste, prennent prétexte de la moindre violence pour prendre peur immédiatement. Meme verbale, cette violence est un motif révé pour certains journalistes partiaux de vous dénoncer comme populiste (ce que vous n'êtes pas, ou alors façon canada dry) et de foutre la pétoche a priori à ceux qui sont susceptibles d'être touchés par votre discours, et qui vous rejetteront alors sans avoir l'occasion de se saisir du fond.
    Si vous avez besoin d'aide au parlement européen, je propose mes services !

    Un jeune militant du parti de gauche.

  11. toto dit :

    Non Jean-Luc n'est pas Le Tche mais il le vaut bien. Encore une journaliste proprement mouchée.

    http://www.lcpan.fr/Jean-Luc-Melenchon-en-meeting-a-08392.html

  12. Trebor dit :

    J’ai vu – je ne me souviens plus de l’émission – l’entrée de bateleur (mot à la mode qui trotte) de J-L Mélenchon ou il attaquait bille en tête sur l’impossibilité des trains Siemens à passer dans le tunnel sous la Manche. La façon dont il le disait, me laissa plutôt pantois, d’autant que l’explication de texte n’était pas au rendez-vous. J’ai compris de sa phrase que les trains étaient trop larges pour passer dans le tunnel, un peu gros… C’est l’impression que me laissa sur le moment sa formulation. D’autres, en visionnant la même séquence, ont pu le traiter de bonimenteur (autre mot à la mode qui trotte).
    Après l’explication, je comprends mieux sa saillie. Toutefois, s’il devait dans les médias en repasser une couche, la phrase devrait permettre de comprendre que les trains Siemens ne sont pas aux normes de sécurité exigées dans le tunnel sous la Manche.
    Par ailleurs, nous apprenons que l’explication de texte est tirée des pages saumon du Figaro. Ne les ayant pas lues, j’imagine que J-L Mélenchon en a réinterprété une partie, car je doute que la charge sur la privatisation et la libéralisation soit un pur produit du Figaro. Ou alors, il se passe réellement quelque chose en ce moment. Après Médiapart, nous allons devoir prendre un abonnement pour la presse de Monsieur Dassault. Je note au passage que si les pages saumon sont une mine d’informations, nous pouvons en déduire que les journalistes du Figaro font correctement leur métier. Voici un contre argument à ceux qui prétendent que J-L Mélenchon est constamment à charge envers les Médias.
    Enfin, je me permets une remarque orthographique, je me le permets d’autant mieux que longtemps j’ai fait la même faute, jusqu’à ce qu’on m’en fasse la remarque. Je m’inscris donc dans une transmission du savoir en quelque sorte. A savoir : le « Hors, le train… » paragraphe « En effet les règles de sécurité des tunnels », ne devrait pas être la préposition de lieu excluant, même si J-L Mélenchon souhaite exclure Siemens du marché Eurostar, mais la conjonction coordonnant deux propositions. Une bonne liaison vaut mieux qu’une exclusion par les temps qui courent.

  13. Air One dit :

    Renaud Revel est un piètre journaliste mais un très bon flic médiatique, il donne du bâton dès qu'un discours lui déplait, toujours en évitant de parler du fond, comme ici (exemple non exhautif) : http://blogs.lexpress.fr/media/2010/10/19/le-flinguage-de-tf1-comme-produit-de-marketing/

    Il n'aime pas le populisme, le vulgaire et les injures...chez les autres, mais les pratique volontiers quand il s'agit par exemple d'injurier Kassovitz en le traitant de "Faurisson du 11 Septembre" (il a un procès au cul pour injure et diffamation), ou quand il tente de remonter les bretelles de Taddeï qui tend trop son micro à ceux qui déplaisent au flicaillon...

    Bref, cher Jean-Luc, pas de quoi grincer des dents, Revel mange à la même gamelle que les autres, défend les mêmes intérêts, et "flingue" (au pistolet à bouchon) tous ceux qui remettent en cause le partage inégal des ressources.

    Courage ! Vous valez mieux que ces parvenus médiacrates.

  14. Laissez les cracher leurs billets lacrymo, tous ces journalistes de maintien de l'ordre... hier matin, les petites mains de l'info étaient en gréve, dans les manifs (comme le binome de France 3 pays de corréze qui avaient laissé la caméra au bureau)... et les zélites zéditocratiques de se déchainer dans la tranche 7-9 sur france info par exemple... et aprés ?
    On y retourne aujourd'hui, pique nique filtrant devant le dépot de carburant, entre autres...
    Et il y a toujours aussi peu de comportements agressifs contre les bloqueurs...

  15. tchoo dit :

    Si Revel est journaliste, c'est une insulte à la profession, tout comme Ruth Elkrief.

  16. Gérard 34 dit :

    Chers amis lisez Après la Démocratie d'Olivier Todd - je vous cite quelques rubriques :
    - Le groupe des instruits sous-payés déterminera l'avenir
    - Les jeunes instruits sont pauvres mais dynamiques (idée des bobos fausse)
    - La France refuse le libre-échange (Non majoritaire)
    - Le libre-échange produira l'appauvrissement sans fin des ouvriers européens
    - L'aboutissement de la Démocratie de manipulation c'est Blair-Busch-sarko

    Qui proposera la banque des Salariés ?

  17. Alin dit :

    Camarades, ne lâchez pas la Résistance, n'abandonnez pas la lutte. On en parle beaucoup en Belgique des grèves en France et des manifestations, de ce que j'entends constamment autour de moi, vous avez le soutien des belges!

    Résistez, continuez!

  18. pichenette dit :

    Période automnale extraordinaire de rencontres humaines, échanges de proximités verbales, sensorielles, émotion, de vitalité, marches aux rythmes changeants, compression, dilatation, expulsions chantées...Un vrai printemps!

    Et sous les feuillages, fuse le bouchon encerclé libérant la mousse, les bulles d'un champagne de grand cru, arrosant les "exclus" d'un régal de paroles percutantes, imagées et toujours fondées, mots filant sur le boulevard illuminé, assoiffant l'orateur surpris par son débit.

    Quant à l'Eurostar, peut-être que chaque voyageur pourrait demander, avant de prendre le train si celui-ci est bien respectueux des exigences de sécurité et avoir la garantie que Alsthom en est le fabricant: à côté de l'heure du train, Alsthom, sinon, je prends le suivant ou le précédent.

    ACRIMED sur le chemin du cortège parisien, avec un tract exprimant une supplique adressée à Monsieur D P, correspondant à une "humble requête"...

    A force de déréaliser ce qui se passe, rendre invisibles les personnes, les groupes d'individus qui prennent le temps de réagir collectivement face à ces Grands Casseurs de la société Française, agissant en toute puissance,donc ces personnages aux pouvoirs qui déréalisent les mouvements de révoltes, ne vont-ils pas se déréaliser eux-mêmes (on le voit déjà, ils débloquent), c'est grave docteur (?), Dame "Vaccinator" va sans doute sauver la situation.

    Puisque debout, marchant, pas lisibles, peut-être que couchés sur le bitume en silence, vêtus d'une couleur unique serait plus touchant, ou créer une onde, une hola, une vague contagieuse..

  19. Gaiporc dit :

    Cher Jean Luc

    J'ose à peine écrire étant un militant de base mais je tenais à te dire comme peuvent le faire les gens qui te côtoient que j'aimerai te serrer la main fraternellement. Ton combat et celui du Parti de Gauche est le mien et j'en suis à ma 6ème manifestation à St Malo véritable terre de mission (tu me pardonneras la métaphore religieuse) pour nos idées !
    Fraternellement

  20. Jacques dit :

    Bonjour

    Pour cette histoire de trains, il ne faudrait pas oublier que l'hiver dernier des passagers ont été bloqués (et évacués) en plein milieu du tunnel, à cause de la formation de givre conséquence de la mauvaise conception des rames Alstom. Eurostar avait mis en garde Alstom de remédier au problème, mais en vain.
    Je ne dis pas qu'une histoire de gros sous n'est pas venue se greffer la-dessus, mais à parler de sécurité, il faut aller jusqu'au bout.
    A part ça, la lutte continue.

  21. A propos des dérives médiatiques, quelques réflexions furibardes, suite à l'émission "C dans l'air" d'hier soir, au sujet du sieur Calvi :

    L'émission "C dans l'air" sur la 5 est depuis toujours un véritable scandale et un cas d'école qui pourra servir plus tard aux historiens qui se pencheront sur l'histoire de la désinformation.

    Sous des airs "bonasses" et faussement naïfs, Calvi est un Sarkozyste patenté et plus généralement un ultra réac, serviteur des "marchés".

    D'une malhonnêteté intellectuelle sans borne, il choisit ses invités avec une impudence incroyable ! Une de ses grosses ficelles consiste à n'inviter quasiment que des vendus de la sauvagerie économique mondialisée, mais sans le dire.

    Il abuse d'étiquettes trompeuses. Un hyper conservateur sera qualifié de" politologue", sans qu'il soit précisé ses partis pris, et un adorateur de la barbarie financière ultra libérale sera dénommé "économiste" ! Or il ya des politologues et des économistes progressistes qui vomissent le système, mais comme par hasard ils ne sont jamais invités.

    Quant aux "journalistes" se sont toujours, sauf de rares exceptions pour faire illusion, des mercenaires de feuilles de choux genre "dassault journal" ou de torchons d'extrême droite genre Valeurs Actuelles qui ne savent qu'insulter le peuple et hurler leur haine de la démocratie.

    Je ne sais pas si ç'est exact mais ce laquais de l'oligarchie dominante aurait reçu la légion d'honneur !S'il ne l'a pas, il "mériterait" de l'avoir et s'il l'a, cela n'aurait rien d'étonnant.

    Cette affaire est grave, car le sytème économique ultra réac qui écrase l'Humanité n'aurait jamais pu être mis en place sans un intense ert continuel lavage de cerveau consistant à faire croire aux peuples qu'il n'y a pas d'autre politique possible que la domination des multinationales mafieuses et des spéculateurs voyous.

    L'émission C dans l'air est on ne peut plus emblématique du caractère crucial pour les "dominants" de contrôler les pensées du peuple réduit pour eux à un troupeau de gentils moutons décervelés !

    Je crois qu'il faut interpeller rudement les responsables de cette chaine sur ce scandale.On attend autre chose d'une télé soi disant publique que de se faire prendre en permanece pour des enfants attardés à qui on fait la leçon !

  22. Michel Darribehaude (PG11) dit :

    @21 Jean-Louis Charpal

    Tout à fait d'accord avec toi. Il n'est même pas indiqué au téléspectateur sur quelle ligne idéologique se situe tel ou tel intervenant.
    Meilleur exemple : Dominique Reynié, "politologue". J'ai longtemps cru qu'il était neutre, mais par hasard j'ai appris qu'il avait ses entrées à l'Elysée ! - qqu'un peut confirmer ?

    Je te confirme que Calvi a bien eu sa Légion d'honneur - ça devient comme les palmes académiques et les hémorroïdes : n'importe quel trouduc peut les avoir...

    J'ai déjà écrit à la 5, mais sans avoir de réponse satisfaisante. Solution : les inonder de mails ?

  23. guillot dit :

    "La lutte continue!" Certes, elle continue de façon soutenue mais comment la renforcer ? Conformément à sa vision du social "délégué" aux syndicats et de la politique limitée à l'intervention dans le cadre instiutionnel donc réservée aux partis, JL Mélenchon ne dit rien sur les perspectives du mouvement social. Son idée d"une montée nationale sur Paris ? J'étais monté en mai 2003 sur Paris avec une délégation de mon syndicat CGT et c'était contre la réforme Fillon-chérèque des retraites. 80 trains "réquisitionnés cette année par les confédérations syndicales, c'était 80000 manifestants de plus à Paris, mais sans résultat aucun.

    Les risque d'éclatement du front syndical que fait peser 1) le vote du projet de la loi par le Senat 2) la radicalisation de certains conflts et la mobilisation des jeunes lycéens et étudiants, JL Mélenchon n'en parle pas. On ne sait toujours pas quelle consigne syndicale suivre non plus. Et pourtant, il y en a plusieurs en ce moment.

    Tout comme le suggère aussi l'UNSA, la CFDT (et le concrétise la CFC CGC), serait-il temps de continuer la lutte sous d'autres formes" ?

  24. Air One dit :

    @ Jean Louis CHARPAL,

    Ce serait peine perdue de leur écrire, même Arte est pourrie de l'intérieur grâce à d'obscurs "réalisateurs" néoconservateurs comme Daniel Leconte et ses reportages bidonnés.

    La seule solution est de couper sa télé, et de s'informer sur des sites et médias à part, comme Acrimed, @SI (dans une moindre mesure...) etc...
    L'unique émission de service publique valable est celle de Taddeï, "Ce soir ou jamais", où toutes les voix peuvent s'exprimer.
    Le reste, les Durand, Chabot, Calvi, Giesbert et consorts, n'est là que pour servir la soupe et bidonner leurs soi-disants grands rendez-vous.

    C'est par internet, seul espace de liberté et de libre circulation de l'information (tant que Loppsi ne sera pas passée), que le combat pour la réinformation passe.

  25. Alin dit :

    @ Michel Darribehaude : d'accord avec vous qui êtes d'accord avec Jean-Louis Charpal :-)

    Pour la question que vous posez au sujet de Dominique Reynié, je ne pourrais pas vous répondre honnêtement, ne connaissant pas trop le personnage, mais ceci pourrait vous servir de piste pour essayer de le définir: il est directeur général de la Fondation pour l'innovation politique. Cette fondation se définit comme "Une fondation libérale, progressiste et européenne".

  26. Emmanuel l'Echassier dit :

    Monsieur Mélenchon,
    Une remarque pour renforcer la pédagogie populaire dans les médias (profitons-en tant qu'ils nous invitent).
    A chaque coup porté, en l'occurrence contre les "médiacrates" ou les financiers à la barre d'Eurostar, vous serait-il possible de présenter le programme du PG ?
    Par exemple : "les médiacrates dehors, citoyens, élisons enfin nos représentants au sein de France Télévision"; ou bien :"le train ne passe pas, renationalisons d'urgence les transports publics".
    Coupler systématiquement le diagnostic du malade et le remède renforceraient notre crédibilité à gouverner (il serait dommage d'apparaitre comme uniquement cantonnés à la contestation).
    Fraternellement et vous souhaitant une sacrée endurance dans ce marathon que vous vivez avec nous.

    Emmanuel sur ses échasses

    ps: oui le meeting de lundi dernier a mis en lumière le tournant de l'histoire dans lequel nous sommes; nous avons compris: rassemblons, expliquons, convainquons chaque citoyen, l'un après l'autre. "Front de Gauche !"

  27. serge dit :

    Bonjour,
    On frôle le risible !
    Ma fille étudiante à Lyon vient de m'envoyer un sms pour me dire qu'un CRS avait arrêté devant elle un jeune car il avait à la main un masque de Sarko...
    Franchement la police occupe une drôle de place dans la France d'aujourd'hui !
    Sarko cette semaine à été élu le président avec le plus bas score des présidents de la 5ème république. on savoure déjà cette petite victoire qui en annonce d'autre.
    Bonne journée

  28. jorie dit :

    Je rejoins l'avis d'un internaute sur l'émission c'dans l'air qui invite toujours les mêmes intervenants, c'est à dire M. Yves Thréard (Figaro), experts et autres politologues toujours néolibéraux, et ces gens donnent leur opinion, assènent leur propagande à sens unique sans aucun contradicteur en face ! Pour simuler un débat, on les appelle "économiste", "expert" ou "politologue".... Comme par hasard, ils sont tous du même avis. Hier soir, c'était typique de la propagande que l'on nous avait infligée lors du vote sur le TCE. Comme les "nonistes", les manifestants d'aujourd'hui sont : je cite "totalement incultes sur le plan économique", "passionnels, irrationnels, mythomanes" et M. Calvi, qui joue faussement les "naïfs" et les "candides" en rajoute une louche dans le même sens. De la propagande pure et simple. Je n'ai rien contre les droitistes primaires et obtus en tant qu'individus, mais qu'au moins, sur une chaîne publique, qu'on laisse des gens de gauche tout aussi "obtus" en face, comme ça ce sera cohérent ! Je dis la même chose concernant l'émission de divertissement de Ruquier. Ce dernier ? QUI SE PRETEND DE Gauche, tape méchemment sur les socialos, mais rend sympathique la droite en la ridiculisant sur des plans tout à fait innocents. Ses invités sont rarement "contestataires". Bref, cette émission est nulle quand je pense aux interventions de Ruquier il y a 20 ans sur France inter, comme quoi, tous ces gens bouffent à tous les râteliers, occupent tout l'espace médiatique en se soumettant à la pensée dominante;

  29. Phil dit :

    De par le choix de ses invités, le masque de Calvi est définitivement tombé hier soir dans "C dans l'air".

    Selon Yves Thréard et Pascal Perrineau, on apprend qu'il y a de moins en moins de grévistes, de moins en moins de manifestants.
    Parce que les seuls chiffres crédibles sont les chiffres du gouvernement, bien entendu explique Thréard, sans rire.
    Le PS est divisé, les syndicats sont divisés. La situation se délite. D'ailleurs, la preuve, il y a de plus en plus de casseurs.

    Pourquoi pas s'ils le pensent ? Le problème est que dans la plus belle tradition de la télé d'Alain Peyrefitte, ils n'auront pas de contradicteur et l'on va entendre pendant une heure la propagande du gouvernement. Et dans les vidéos, tous les témoignages sont contre le mouvement.

    Il y a bien Francis Perrin, Directeur de la rédaction de Pétrole et gaz arabes qui à un moment donne quelques informations sur la grève dans les raffineries qu'il juge importante, en totale contradiction avec ce que disent les autres, mais personne n'y fera attention.

    Ça donne une émission totalement surréaliste, comme on n'en avait pas vu depuis longtemps.

    Pour ceux voulant voir ce moment d'anthologie, c'est là :
    http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1556

  30. degrado dit :

    Magique!

  31. Bruno dit :

    Je viens de lire quasi d'une traite votre livre "Qu'ils s'en aillent tous !". Un grand merci. C'est jubilatoire, incisif, clair, bref, porteur d'espoir, et on en a besoin. Bruno (PG38)

  32. Aurelien dit :

    Bonjour,

    Monsieur Mélenchon, je suis votre blog depuis quelques temps deja (depuis sa creation en fait), mais je faisais jusqu'alors partie de la "majorite silencieuse".

    Je suis non syndique, non encarte politiquement, et je faisais partie du cortege parisien d'hier, comme de trois autres avant cela.

    Pour savoir plus precisement d'ou je parle, je precise egalement que suis un jeune (moins de trente ans) salarie d'une multinationale dont les clients principaux ne sont autres que les banques d'investissements. Je travaillerais dans une salle de marche que ce serait le meme chose, d'ailleurs mes collegues directs sont souvent passes par la. Bientot, je quitterai ce milieu car je le ne supporte plus. Paradoxalement, c'est en etant proche du coeur de ce systeme que ma conscience politique s'est elevee.

    Presentation faite, je peux passer au corps de mon message.

    Si j'ecris aujourd'hui, c'est pour vous fournir une information qui pourrait vous etre utile:
    Hier, pendant que des millions de gens manifestaient pacifiquement contre le projet gouvernemental de reforme des retraites, une conference privee organisee par une SSII specialisee dans la finance de marche avait lieu a Paris.
    Le theme? "Variable Annuities, de l'innovation au succes commercial".
    Je vous cite la phrase d'introduction qui figure sur l'invitation: "Les Variable Annuities constituent des alternatives innovantes aux produits de retraite classiques tout en offrant les atouts pour une planification patrimoniale et fiscale optimale. Face aux défis majeurs que représentent le vieillissement de la population et la dépendance, jusqu’où et comment ces produits répondront-ils aux besoins d’un marché colossal."

    Ou comment d'ors et deja la course a la retraite par capitalisation est engagee!

    Selon un temoin ayant assiste a cette conference, le discours de cloture fut prononce par un cadre de l'ump (arrive en retard "a cause des grevistes et des blocages") et eut pour principal objet le fait que la retraite par capitalisation etait LA solution pour sauver notre regime de retraites et que le gouvernement allait engager la France dans cette voie.

    Un tel cynisme me laisse pantois, surtout quand on sait comment ce regime de retraite, vendu aux regles folles et fausses du marche a evolue dans les pays anglo-saxons, et surtout quand on voit les responsables du gouvernement assener a longueur d'antenne que le but de leur reforme est de sauver le regime de retraite par repartition alors que ce type d'evenement demontre le contraire.

    Le cadre de l'ump en question ne fait nulle mention de cette conference sur son blog. Et les autres continuent a mentir comme des arracheurs de dents.

    Ces gens me degoutent.

  33. jorie dit :

    Jte rejoins l'avis d'un internaute sur l'émission c'dans l'air qui invite toujours les mêmes intervenants, c'est à dire M. Yves Thréard (Figaro), experts et autres politologues toujours néolibéraux, et ces gens donnent leur opinion, assènent leur propagande à sens unique sans aucun contradicteur en face ! Pour simuler un débat, on les appelle "économiste", "expert" ou "politologue"....Comme par hasard, ils sont tous du même avis. Hier soir, c'était typique de la propagande que l'on nous avait infligée lors du vote sur le TCE. Comme les "nonistes", les manifestants d'aujourd'hui sont: je cite "totalement incultes sur le plan économique", "passionnels, irrationnels, mythomanes" et M. Calvi, qui joue faussement les "naïfs" et les "candides" en rajoute une louche dans le même sens. De la propagande pure et simple. Je n'ai rien contre les droitistes primaires et obtus en tant qu'individus, mais qu'au moins, sur une chaîne publique, qu'on laisse des gens de gauche tout aussi "obtus" en face, comme ça ce sera cohérent ! Je dis la même chose concernant l'émission de divertissement de Ruquier. Ce dernier ? Qui se prétend de gauche, tape méchamment sur les socialos, mais rend sympathique la droite en la ridiculisant sur des plans tout à fait innocents. Ses invités sont rarement "contestataires". Bref, cette émission est nulle quand je pense aux interventions de Ruquier il y a 20 ans sur France inter, comme quoi, tous ces gens bouffent à tous les râteliers, occupent tout l'espace médiatique en se soumettant à la pensée dominante;

  34. Transparence dit :

    -Quelle désolation de voir un gouvernement complètement hermétique à la discussion.
    -Ridicules, le chef de l'état et le Ministre de l'intérieur coiffés d'un casque de CRS prêts à en découdre avec les manifestants.
    -Lamentable de voir des voyous piller, incendier, dégrader et caillasser les forces de l'ordre.
    On se donne l'illusion que l'homme évolue, mais en observant le comportant des uns et des autres nous avons plutôt le sentiment qu'il régresse.

  35. Pierre dit :

    @Jean Louis CHARPAL

    Face aux émissions grotesques comme celle d'Yves Calvi - une sorte de petit commissariat de police où cinq types s'échangent des conversations de comptoirs juste après avoir écouté "les grandes gueules d'extrême-droite" sur RMC dans le taxi qui les amenait au studio télé -. face à l'empire de la pensée unique, devons-nous encore payer nos redevances télés ?

    Ne pourrions-nous pas imaginer tout en restant dans la légalité verser cette obole à un huissier de justice qui la gèlerait aussi longtemps que la pluralité politique ne serait pas au rendez-vous ?

    Une forme de " class action " en quelque sorte ; de salubrité publique car avec la propagande instillée dans les cranes pendant 10 années par Calvi, flic médiatique débonnaire et commissaire politique à la propagande sarkosyste sur les chaines publiques, il ne faut pas s'étonner qu'une majorité de Français lobotomisés se soient tirer une balle dans la tempe en votant Nicolas Sarkozy aux dernières présidentielles. Et oui !

    Boycott de la redevance télé tout en appelant au retour de la pluralité sur les chaines publiques ? Allons-nous encore payer longtemps pour que l'on nous traite de cons à longueur de journée ?

  36. Rune dit :

    Merci pour l'article et le témoignage.
    Il est cependant un point sur lequel je suis en désaccord avec vous : "Et notre parti n’est pas en situation d’être celui qui polarise les propositions".

    Être ou ne pas être en position de proposer et de fédérer autour d'une idée ne devrait pas être pris en compte. Dans un pays où la grogne monte, la logique des petits ou gros partis ne tient plus.
    Tout ce monde dans la rue ne manifeste pas contre la réforme des retraites uniquement.
    Nous sommes dans la rue parce que nous avons conscience que quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays, en dehors même de la conception de mouvements politiques.
    Nous sommes dans la rue car le système se détruit et nous détruit, et qu'il est temps d'en changer.
    Nous sommes dans la rue car il est temps de retourner le "karscher" contre nos "dirigeants".
    Une phrase que j'affectionne de Jefferson :" Les peuples ne devraient pas craindre leur gouvernement, c'est le gouvernement qui devrait craindre le peuple " (que l'on peut entendre dans le film V pour Vendetta, à voir). Il est temps d'en finir avec l'impudence de ces hommes politiques qui n'agissent que pour leur seul profit et qui s'en vantent.
    Le peuple détient le pouvoir, depuis toujours et pour toujours.Il doit savoir faire fi des règles pour s'imposer.

    Jean-luc, faites vous aussi fi des règles, propagez les idées, propagez votre proposition de nous faire monter sur paris, soutenez là.
    Il est l'heure de bouger, pas seulement pour les retraites, mais pour passer à un autre système.

    Rune (j'attends de vous revoir sur @si)

  37. sha1966 dit :

    Merci encore pour cet article.
    Je soutiens a 200% la lutte même si je ne peux faire grève (mon entreprise va déposer le bilan d'ici peu)
    Je n'écoute plus les infos tv et peu celle de la radio tellement cela devient risible.
    Malgré tout, je vous recommande l'écoute de l'émission de D. Mermet (la-bas si j'y suis) d'aujourd'hui. 20 octobre
    Et continuez vous qui nous représentez.
    Que se vayan todos!

  38. Alexandria dit :

    C dans l'air : si Francis Perrin était invité hier, c'est certainement en tant que spécialiste du marché du pétrole. Ah ! si Calvi avait fait son boulot, il se serait douté que c'était quasiment un mal-pensant ! Un article en 2007 dans Alternatives économiques... En tout cas, il a peu de chances d'être réinvité, ce trublion mesuré qui refuse de mentir... (Un Philippe Frémeaux à C dans l'air, bien apprivoisé, et invité pas trop souvent, ça va, plusieurs, bonjour les dégâts...)

    À propos de « mal-pensant », ce soir Nicolas Demorand interviewe Jacques Généreux : n'oubliez pas de l'écouter sur Europe 1, entre 19 h 30 et 20 heures.

  39. Phil dit :

    @Michel Darribehaude (PG11)

    Tout comme vous, j'ai pris pendant un certain temps Dominique Reynié comme un "politologue" nous faisant part de son travail d'observateur.
    Puis troublé par certaines prises de position récurrentes, j'ai fait mes petites recherches. Et il ne m'a pas fallu trois minutes pour découvrir qui était cet expert soi-disant neutre. Ce Monsieur est le directeur général de "La Fondation pour l’innovation politique" think tank libéral de l'UMP.

    Un autre ? Pierre Giacometti, régulièrement présenté par Calvi comme "Politologue et expert en sondages".
    Il a fait la campagne de Sarkozy et fait partie de ses conseillers. J'ai lu quelque part qu'il faisait aussi partie des invités du Fouquet's.

  40. Sylvie Rabatel dit :

    @Jean Louis Charpal, Merci de me permettre de lire ce que je penses depuis si longtemps.
    J'ai cherché dans le site de France 5, à C dans l'air, pour dire ce que je penses, mais il n'y a qu'un forum débile où les opinions volent très bas, limite supportable. Donc je me demandais comment exprimer ma frustration. Voilà qui est fait sur ce site plus civilisé. L'ennui, c'est que C dans l'air est à peu près la seule émission politique à une heure pas trop tardive, mais entendre toujours les mêmes, ça devient lassant....

  41. SALAS Jean-Marc dit :

    Je ne comprends pas pourquoi notre ami J-L Mélanchon se fait ridiculiser par le canard enchainé de ce mercredi 20 Octobre ? Si vous aviez quelques pistes ou réponses, merci par avance.

  42. florentin dit :

    Puisque c'est l'argent le moteur de cette société, pourquoi ne pas menacer le gouvernement de retirer notre argent des banques - Si des milliers de citoyens (employés, ouvriers etc..) retiraient leurs argents des établissements bancaires le même jour, je pense que la panique s'emparerait du gouvernement -

  43. jean ai marre dit :

    La presse a perdu son indépendance il y a belle lurette. La pub s'est saisie de ces moyens d'informations et elle diffuse ses idées.D'ailleurs, Berlusconi, l'a bien compris. IL est même le meilleur exemple sur la possession de l'information.

    Reste le constat que vous faites cher JLMelenchon. Je trouve vos critiques assez passives dans le sens où elles ne donnent pas d'exemple précis et détaillés.
    Dans chaque émission qui se veut d'information il serait normal que le débat proposé soit pluriel, que le maxi d'idées se rencontrent et s'affrontent. Or que constatons nous : depuis l'avènement du président Nicolas, les groupes qui viennent sur les plateaux sont arrangés. Bien sûr que de temps en temps l'exception confirme la règle.

    Regardez l'émission du matin sur LCP, : vous y verrez Yves Thréard (Figaro)omniprésent, déversant son Sarkozysme primaire, et de temps en temps un invité " à contre courant" vient débattre. Clémentine Autain ne vient plus !
    Ruquier fait un effort,il dissocie les deux compères. En face de l'invité il va mettre E. Zemmours et Edwy Plenel.
    Ce geste est intéressant à suivre.

  44. yannick dit :

    Tiens, ça me fait plaisir, je ne l'avais jamais lu auparavant, et pourtant moi même j'avais déjà noté l'esprit malhonnête de Calvi, qui gâche son talent par son manque d'impartialité.
    Dommage car sans ça, ses émissions sont pas trop mal construites, et le personnage semble assez cultivé. Par rapport à d'autres en tout cas, faut dire que le mètre étalon est pas folichon dans le domaine.
    Sinon, pour ceux qui n'ont pas encore le livre, il est excellent, et je me permets de signaler qu'il se trouve à 9€50 dans la librairie qui se situe toujours auprès des hypermarché d'un certain michel édouard.
    50 centimes, c'est 3 fois rien, c'est 5 %.
    M'enfin comme 5 % c'est ce qu'il manque pour financer les retraites (et c'est même plus en fait), je trouve que c'est à signaler.

  45. GH dit :

    les grévistes vont avoir besoin d'argent pour nourrir leur famille.
    Celles et ceux qui ne sont pas grévistes, dans toute la France, pensons à eux en leur apportant
    aide financière auprès de leurs syndicats ! ils en auront besoin car ce gouvernement ne veut pas plier

  46. Le revolté dit :

    Presque tous les médias sont à la solde du pouvoir, faites comme moi ne les regarder plus, quand il n'auront plus d'audience, ils commenceront peut être à réfléchir....

  47. yannick dit :

    @ SALAS jean-marc

    Mémenchon se fait ridiculiser par le canard, parce que c'est chacun son tour dans ce journal. Parce qu'il est impartial.
    Sachons l'entendre et ne pas nous en offusquer, la critique a le droit de s'exprimer ;)

  48. Simon Bolivar dit :

    Florentin

    Arrêtez de fantasmer avec ce truc là!
    C'est pas parce qu'un ancien footballeur à qui on ne demandait rien et qui émarge quand même parmi les 60 premières fortunes du pays à sorti ce truc idiot que ça en fait une vérité.

    Les comptes courants de particuliers constituent une très faible partie des liquidités des banques de dépôt. Si on se rappelle bien, au moment de leur privatisation dans les années 90, certaines banques avaient même résilié unilatéralement les comptes courants de particuliers.
    Les avoirs en compte courant des sociétés sont bien plus importants, pour ne rien dire des comptes d'épargnes, livrets A, Codevis et autres petits bas de laine dont les Français sont friands. Et ne pas oublier non plus ceux qui comment beaucoup d'entre nous sont à découvert vers le 20 du mois.

    D'autre part, même si un tel mot d'ordre était donné, il ne serait suivi que par un petit nombre. Il est absolument certain que les banques ne s'en apercevraient même pas.
    Quant à ceux qui auraient l'idée géniale de retirer en liquide leurs petites économies, ils seraient bien obligés de les y remettre un jour ou l'autre. Et les banques s'en frotteraient les mains : pas d'intérêts à servir pendant la période...

  49. Michel Darribehaude (PG11) dit :

    @ Phil 40
    Remarquez, autrefois il fallait en plus supporter Jacques Marseille...
    Mais Calvi et Cie n'ont eu aucun mal à trouver des remplaçants.


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