14oct 10

Retraites, mon livre, contexte, Xavier Mathieu, Continental, Pujadas et compagnie

On continue ! On ne lâche rien !

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A u milieu du gué. De quel côté la situation va rebondir? J'en parle ici. Puis de la sortie de mon livre "qu'ils s'en aillent tous!" Et de l'affligeante "affaire Pujadas". Elle me vaut d'être assimilé à Le Pen par madame Ruth Elkrief qui déclare sur BFM-TV ne pas voir de différence entre lui et moi. Si bien que je décide de renoncer à l'entretien que je devais avoir avec elle vendredi soir à BFM. Il est évident, pour moi, que les conditions d'une discussion sereine ne sont plus réunies. Et je vous apprend, si vous ne le saviez que le ministre Woerth vient d'autoriser le licenciement de Xavier Mathieu, délégué syndical CGT des Conti et porte parole de leur lutte.

Samedi on remet ça. Nos syndicats nous appellent à manifester. Il faut suivre la consigne. C’est maintenant que ça se joue. Le pouvoir est peut-être mené par un homme qui ne se soucie d’aucunes des conséquences de ses actes, il n’en reste pas moins que les français ne sont pas de la pâte molle qu’il peut pétrir à sa guise. En mettant le pays en impasse, il s’y met lui-aussi. Et personne ne peut savoir à cette heure comment tout cela finira. De notre côté l’important est de rester groupés. Le risque est l’éclatement entre ceux qui sont les plus avancés dans la lutte et ceux qui hésitent ou bien sont empêchés de participer à la lutte à cause de leurs difficultés. Peut-être pourrions-nous appeler, partis de gauche et syndicats ensemble, à faire une manifestation nationale, une montée à Paris, qui mobilise des centaines de millier de gens. Le pouvoir pourrait ainsi être confronté à une démonstration de force qui lui remette dans le nez les images de la mobilisation contre l’abrogation de la loi Falloux, ou bien celle que fit son propre camp contre l’école laïque en 1983. En tous cas nous avons besoin d’une étape encore après ce samedi. Il ne faut pas décrocher ! La stratégie syndicale s’est avérée être la bonne. Je crois que tout le monde devrait le reconnaitre pour améliorer la confiance dans les rangs et renforcer l’autorité des syndicats dans le monde du travail et dans l’opinion. C’est autant de gagné pour la suite des évènements et pas que pour cette année, ni pour cette lutte.

La manifestation du 12 octobre avait des caractéristiques très nouvelles. Autant on avait senti celle du samedi 3 octobre grave et lourde, de bien des façons, cette fois-ci, il y avait une ambiance que rien ne laissait prévoir sous cette forme. La combativité était à un niveau très élevé. De sorte qu’on avait même l’impression parfois d’un côté joyeux. C’est un paradoxe car c’est la quatrième journée de paye perdue dans le combat. Toute l’après midi les chiffres de participation qui montaient de province renforçaient le sentiment de force et de puissance. Donc nous pouvons dire que le mouvement est ascendant. L’élargissement spectaculaire à la jeunesse des lycées et des écoles est un seuil franchi qui s’avère décisif. Toute la manœuvre du pouvoir en vue de démoraliser les gens a échoué.

En particulier le moment ridicule au Sénat où les centristes, ces fourbes, ont fait avancer le vote des articles 5 et 6 avant l’article 1 pour que tout paraisse joué. François Delapierre interrogé sur le plateau de « Public Sénat » a rompu l’ambiance ronronnante du débat entre sénateurs. Il a pointé du doigt le rideau de fumée qui venait d’être dispersé. On était passé des annonces venant de tous côtés selon lesquelles les centristes seraient les facilitateurs de compromis à une autre où il était clair qu’ils se chargeaient eux-mêmes et avec enthousiasme de la salle besogne de l’UMP. On se souvient de François Hollande déclarant à « Dimanche + » que le Sénat pouvait être "le lieu du compromis". Belle intelligence de la situation !

Mon livre est en place. Les camarades ont collé les affiches un peu partout dans le pays et, dans le contexte, elles fonctionnaient davantage comme un appel à l’action que comme un appel à l’achat. Mais les achats ont démarré très fort dès le premier jour. Et dans la manifestation du 12 octobre, j’ai déjà fait mes premières dédicaces ! Grâce à l’opération de France Télévisions contre moi une super campagne de promotion a été réussie qui ne nous a pas couté un centime d’euro. Pour parler ici de ce livre, je vais publier, à la suite de ces lignes, l’entretien que j’ai mené avec Bruno Dive pour le journal « Sud-Ouest » paru dimanche 10 octobre et publié sous un titre clair.

« Mélenchon : « J'appelle à une révolution citoyenne »

Sud-Ouest: " Jean-Luc Mélenchon, on vous savait « grande gueule », mais là vous y allez fort ! Qu’est ce qui vous a pris ?

JLM: Ce n’est pas moi qui suis violent, c’est l’actualité ! Mon livre tombe à pic pour exprimer un raz le bol qui est général. Les gens n’en peuvent plus, ils n’ont plus confiance en rien ni en personne. Mon livre, c’est une contribution positive et enthousiaste, pour sortir de l’impasse totale actuelle. Quand vous dîtes : « qu’ils s’en aillent tous », qui sont « ils » ? Ce n’est pas un mot d’ordre de ma part, mais un pronostic. C’est ce qui va se passer, ce qui s’est déjà passé dans toute l’Amérique du sud, où une sorte d’aristocratie politique et financière était si gangrenée par l’argent, que les classes moyennes et populaires en sont venues à ce slogan. Vous verrez la même chose en France. Là aussi, les gens vont dire : « qu’ils s’en aillent tous ! » Aussi bien les chefs des grandes entreprises dont les résultats sont désastreux, que les hommes politiques qui ne changent rien à la situation des gens, sauf en pire. Ca vaut aussi pour la police, la justice ou les médias. Les partants ne manqueront à personne. Parce que des gens disponibles pour faire mieux avec moins d’argent, il y en a beaucoup et dans tous les domaines.

Vous savez ce qu’on va vous dire : vous faites du populisme…

Je suis plus « populaire » que populiste. Le populisme, c’est la haine des élites. Ceux qu’il faut interpeller, ce sont les élites, pas la haine ! Comment se fait il que dans ce pays, plus aucune autorité ne bénéficie d’aucune confiance, ni même de légitimité aux yeux de tous ?

Vous préconisez les coopératives, le vote collectif partout… Ca a un petit côté « le pouvoir aux soviets » ?

Je suis républicain, je crois à la démocratie représentative, et à l’élection. Y compris à la télévision, dans les entreprises ou dans les médias. C’est pourquoi la révolution que j’appelle de mes vœux est « citoyenne ». J’assume le mot de révolution, parce que je propose un nouveau rapport de forces, avec une nouvelle Constitution, un changement du régime de propriété. En effet, j’expulserai le capitalisme et la marchandisation de l’école, de la santé, et je propose une planification écologique. Mais cette révolution doit être faite par tous et pour le bien de tous.

Les révolutions, on sait comment ça commence mais pas comment ça finit…

Je vous renvoie la formule à propos du libéralisme. Qui a révolutionné le régime de la propriété dans notre pays en faisant basculer un immense secteur public vers le privé, qui dans les entreprises a mis au pouvoir les financiers et les commerciaux à la place des producteurs, et qui a fait basculer notre système politique dans l’hyper présidentialisme. Ca finit comment ?

Comment expliquez-vous que les gens paraissent aussi résignés face à cette situation ?

Il n’y a que les gauchistes et les bourgeois pour croire que le peuple est une masse en ébullition permanente. Les uns pour l’encourager, les autres pour le craindre. En fait, la vie quotidienne est si dure qu’elle laisse peu d’espace pour penser au futur. Mais quand on voit la mobilisation massive et durable contre la réforme des retraites, on s’aperçoit que le peuple français est très politisé et représente une exception en Europe.

Vous dîtes aussi : « rendez l’argent ». On fait comment ?

En 25 ans, dix points de la richesse totale produite par les Français sont passés de la poche des producteurs à celle des rentiers. Et cela alors que les gains de productivité ont fait un bond de 30% ! Ce détroussage représente 195 milliards par an. De quoi augmenter les salaires de 20% pour les 24 millions de salariés ! Je propose simplement, par le jeu des impôts ou des cotisations, de ramener les parts du gâteau à ce qu’elles étaient il y a 25 ans. Ce n’est tout de même pas plonger la France dans le communisme de guerre !

Que vous inspire le jugement concernant Jérôme Kerviel ?

Ca me donne des idées. Si j’étais au pouvoir, je ferais voter des lois pour châtier rudement les parasites, du type Kerviel, et dissuader les jeunes gens de se sentir à ce point irresponsables. Cet homme est persuadé d’avoir fait son métier, sans jamais s’interroger sur le sens de celui-ci. Dans toutes les professions, il y a des limites. Il faut en mettre aussi chez les traders. La réforme des retraites va être votée… Elle est injuste et cruelle. Je dis au président de la République qui se rêve en sorte de Thatcher du 21è siècle pour faire mettre aux salariés un genou à terre qu’il a déjà échoué. Il a perdu la bataille de l’opinion, et mis en route un processus dans lequel les tensions ne font que s’exacerber.

Souhaitez-vous une grève reconductible ?

Les gens qui se lancent dans une grève y réfléchissent à deux fois, parce qu’ils y jouent leur paie. S’ils décident de le faire, c’est donc qu’ils auront de bonnes raisons. Je ne m’en mêle pas. Ce que décideront les travailleurs me convient.

Vous voulez être le candidat du Front de gauche (dont fait partie le PC) à la présidentielle, mais le parti communiste ne semble pas vouloir de vous

J’ai dit que je me sentais capable d’être candidat. Mais ce n’est pas une aventure personnelle Ne vous fiez pas aux impressions ! Il y aura un candidat commun du front de gauche ; j’espère que nous trouverons le moyen de ne pas nous ridiculiser dans des primaires.

Avez-vous une préférence parmi les candidats socialistes ?

J’ai quitté le PS et je ne me permettrais donc pas de me mêler du choix de son candidat. Je dis simplement que si on nous propose la politique économique du FMI avec Strauss-Kahn ou la réforme des retraites façon Sarkozy avec Martine Aubry, il y a peu de chances pour que toute la gauche se rassemble au second tour. Je mets les socialistes en garde: tout le monde ne passera pas sous leurs fourches caudines.

Mais s’il y a un second tour Sarkozy Strauss-Kahn, vous finirez par voter Strauss-Kahn ?

Et si au second tour, c’est Mélenchon face à Sarkozy, est ce que Strauss-Kahn va voter pour moi ? Posez-lui la question ! Je rappelle que quand la social-démocratie – on l’a vu en Amérique du sud – a le choix entre l’autre gauche et la droite, elle choisit la droite."

J'en viens à cette affaire à deux balles: Pujadas "insulté". Tout s’est passé comme prévu dans ma précédente note. Après avoir eux mêmes allumé l’incendie, les gens de meute s’y sont brulé les doigts. Des milliers de personnes sont allés voir sur Dailymotion la soi-disant agression contre Pujadas et tous en sont revenus avec la même appréciation sartrienne de la façon dont cet homme avait conduit son interview de Xavier Mathieu le délégué CGT de Continental. Ici et là ont aussitôt fleuri des commentaires inspirés sur mon « populisme », modulé par des ignorants qui ignorent jusqu’au sens du mot mais dont la haine du populaire suinte entre les lignes. Quand tout ça a commencé à retomber il ne restait plus que la musique de fond selon laquelle j’aurai agressé et blabla. Bref je serai responsable d'une situation entièrement crée par ceux qui la dénoncent! 

Evidemment, il s’en est aussi trouvé un pour dire la bêtise habituelle du journaliste qui suit l’actualité en lisant les titres des journaux. C’est le cas de Pernaud de TF1, l’aigle des Carpates, qui affirme que je ne sais plus quoi faire pour faire parler de moi comme si ce n’était pas lui et les autres brahmanes qui avaient lancé et commenté cette « affaire » jusqu'à la nausée. Sans oublier l’exploit de Ruth Elkrief qui en toute modération et respect pour moi, déclare sur I-télé, contre Philippe Cohen, que mon attitude « c’est du populisme, c’est pareil que Le Pen ». Et comme Cohen interloqué lui dit « vraiment? Vous pensez vraiment que c’est pareil ? » Elle répond : « oui c’est la même chose! Et je ne fais pas la différence entre les deux ! ». Dans ces conditions j’ai annulé ma participation à son émission car j’estime que les conditions d’un entretien serein avec elle ne sont plus réunies.

En tous cas, il aura suffi de quelques heures pour que les réactions des principaux protagonistes éclairent le contexte de l’agression de France Télévisions contre moi sous une lumière qui correspond exactement à ce que j’en avais dit dans ma précédente note. Toute cette histoire est un montage pour provoquer un réflexe corporatiste de solidarité autour d’un journaliste vedette dont la réputation a été sévèrement abimée par sa propre profession en raison d’un entretien avec le chef de l’état qualifié par ses propres confrères de spécialement « complaisant » et même de « servile ». Comme cette affaire a tourné court. Première réaction à relever, celle de Xavier Mathieu, le syndicaliste harcelé par les questions déshonorantes de Pujadas dans la scène à laquelle je réagis. Il confirme qu’il a ressenti la scène comme moi, c'est-à-dire comme une tentative pour l’obliger à se désolidariser de ses camarades et de le traiter comme un voyou. Sous le titre "Mélenchon a parfaitement résumé ma pensée", le site du JDD publie en effet une interview de Xavier Mathieu qui est très explicitement à ma décharge. Lisez si vous ne l'avez déjà fait sur site:

« Xavier Mathieu est l'homme qui se trouve au centre de la polémique entre Jean-Luc Mélenchon et David Pujadas. Interrogé lundi par leJDD.fr, le syndicaliste CGT de l'usine Continental de Clairoix (Oise) exprime sa reconnaissance envers le président du Parti de gauche. "Quand David Pujadas m'interroge, je ne suis pas sûr qu'il ait conscience du fossé qu'il y a entre lui et nous", explique-t-il, refusant, toutefois, de placer tous les journalistes dans le même sac. » Au passage cette introduction laisse entendre que j’aurai, quant à moi, mis « tous les journalistes dans le même sac ». Vieille ficelle du corporatisme ordinaire. Puis vient le titre:

« Xavier Mathieu prend fait et cause pour Jean-Luc Mélenchon dans ses attaques contre David Pujadas. (Reuters). »

« Dans sa croisade contre les journalistes, Jean-Luc Mélenchon a fait une nouvelle victime: David Pujadas. En cause, une interview par le journaliste de France 2 du syndicaliste Xavier Mathieu, responsable CGT de l'usine Continental de Clairoix. Des questions jugées à charge par le président du Parti de gauche. Dans une confession faite à Pierre Carles, pour le documentaire Fin de concession – qui a déjà fait parler de lui – Jean-Luc Mélenchon traite le présentateur du 20 Heures de "salaud", de "laquais" à la solde des puissants. Entre les deux hommes, le torchon ne cesse de brûler. Xavier Mathieu, lui, prend fait et cause pour l'ancien socialiste. Interview. » Comme chacun le sait, je n’ai jamais « attaqué Pujadas » dont je me contre-fiche et avec qui aucun torchon ne brule. Je ne mène aucune « croisade » contre la profession de journaliste dans laquelle je n’ai fait aucune victime, et je ne me suis nullement « confessé » à Pierre Carles qui lui, de son côté ne prétendait pas me faire avouer quoi que ce soit. Ces quelques manipulations préalables du vocabulaire ne doivent pas empêcher de lire la suite. Je publie donc ce papier qui est pour moi comme une légion d’honneur dans mon combat de gauche compte tenu des paroles que prononce Xavier Mathieu à mon sujet.

Comment réagissez-vous à la polémique entre Jean-Luc Mélenchon et David Pujadas au centre de laquelle vous vous trouvez?

Xavier Mathieu : "J'ai été très touché par la réaction de (Jean-Luc) Mélenchon dans le sens où, sans avoir eu de contact avec lui, il a parfaitement résumé la pensée qui était le mienne au moment de cette interview. J'ai eu l'impression, de la part de David Pujadas, qu'il me prenait pour un voyou. Que je devais avouer à la France entière que j'avais fait quelque chose de mal et que je devais m'excuser. Sur le coup, j'ai tenté de me montrer catégorique, de répondre avec mes mots, mais c'est vrai que Mélenchon a, lui, su exactement exprimer ce que je pensais à ce moment-là. Je lui ai d'ailleurs envoyé un texto pour lui dire que j'ai énormément apprécié qu'il ait ressenti la même chose que moi. Mais le plus important, c'est qu'à l'époque de cette interview, beaucoup de gens autour de moi ont partagé cet état d'esprit. J'en ai entendu plusieurs qui m'ont dit: "Quel salaud ce Pujadas!" D'ailleurs, pendant plusieurs mois, je ne suis plus passé au JT de France 2…"

Vous en voulez à David Pujadas?

XM : "Disons que ce jour-là, j'aurais aimé qu'il interroge aussi les dirigeants de Continental en leur posant les mêmes questions, du style: "Est-ce que vous n'êtes pas allés trop loin en trahissant vos salariés? Est-ce que vous ne regrettez pas de leur avoir menti après leur avoir promis la pérennité du site en contrepartie du retour aux 40 heures?" J'aurais aimé entendre ces questions-là. Quand David Pujadas m'interroge, je ne suis pas sûr qu'il ait conscience du fossé qu'il y a entre lui et nous. Je ne sais même pas s'il a déjà mis un pied dans une usine.

Pujadas? "Quelqu'un qui a avant tout une image à vendre, la sienne"

Journalistes, tous des "laquais"?

XM : Non, pas du tout. Tout au long de ce conflit social, j'ai eu d'excellents rapports avec les journalistes de terrain qui venaient souvent nous voir. Le seul problème qu'on a eu, c'est avec TF1, qui avait refusé de flouter les visages des ouvriers qui ont saccagé la sous-préfecture. Malheureusement, des "laquais", des gens qui sont prêts à vendre la peau des autres pour leur propre intérêt, il y en a partout, y compris chez les journalistes. David Pujadas, ce n'est pas un journaliste, c'est une star du journalisme. C'est quelqu'un qui a avant tout une image à vendre, la sienne. Il est dans cette catégorie de journalistes "ultrastarisés" qui n'ont pour seul challenge que de poser "la bonne question". Les réponses aux questions, ils n'en ont rien à faire!

A votre niveau, la longue médiatisation du conflit social chez Continental a-t-elle modifié votre comportement?

XM : Non, à titre personnel, pas du tout. Mais malheureusement, on est dans une société où tout doit être uniforme et quand quelqu'un intervient d'une manière différente, parfois grossière je le reconnais, on fait tout pour lui "casser la gueule". Mais il faut savoir ce qu'on veut! Si on veut autre chose qu'une télévision au discours aseptisé, avec des gens qui disent tous la même chose, il faut respecter la nature des gens. C'est d'ailleurs le cas de Jean-Luc Mélenchon. Pourquoi est-ce qu'il plait? Parce qu'il tient le discours de l'homme de la rue.

On lui reproche toutefois de taper systématiquement sur les journalistes tout en s'assurant sa propre médiatisation…

XM : Mais c'est pour tout le monde pareil! Dans notre conflit, il y avait un contrat moral avec les journalistes: je me servais d'eux, ils se servaient de moi en quelque sorte. Tout le monde y trouvait son intérêt, même si je ne leur ai jamais dit, évidemment, ce qu'il fallait dire ou écrire. Et, à part quelques exceptions, ça s'est toujours super bien passé. »

Merci Xavier Mathieu ! Vos paroles m’honorent comme vous ne sauriez le croire. Je suis extrêmement fier d’être défendu par vous ! Et davantage encore que vous ayez confirmé ce que je ressentais à votre sujet à cet instant où Pujadas essayait de vous faire passer pour des voyous, vous et vos camarades. Au moment où j'écrivais ces mots de reconnaissance j'ignorais que le ministre du travail, l'ami des Bettencourt avait autorisé le licenciement de Xavier Mathieu, seul délégué syndical de Continental dans ce cas. Et cela au motif mensonger qu'il aurait refusé un reclassement en Moselle. Quel acharnement! Quel vil acharnement! On comptera combien de reportages seront consacrés au sujet! Combien de chronique seront dites ou écrites à propos de l'ouvrier persécuté! Mais qu'est ce que l'honneur et l'avenir d'un ouvrier pour les belles personnes jacassantes? Peu. Même dans la presse le haut du panier et le bas c'est la nuit et le jour. C'est ce que nous a appris le communiqué du SNJ-CGT.

Comme on le sait la direction de France télévision a publié un communiqué contre moi. Si l’on en croit ce qu’il dit ce serait ma réaction à l’outrageante interview de Xavier Mathieu par David Pujadas qui insulterait « tous les journalistes du service public ». Ce n’est pas du tout ce que pensent les salariés de cette entreprise, et notamment les journalistes. En effet le syndicat SNJ-CGT de France Télévisions a publié dimanche 10 octobre un communiqué très instructif et intéressant. Sous le titre sous le titre : « Journalistes outragés : les réactions à géométries variables de la Direction », il commence par rappeler le contexte de ma réaction puis il conclut : « Les mots de Jean-Luc Mélenchon sont durs et la réaction de la Direction normale, d’autant qu’elle est tenue par la Convention collective d’apporter son soutien aux journalistes outragés dans l’exercice de leurs missions. » Je ferai cependant remarquer que ma réaction n’outrage pas Pujadas dans l’exercice de sa mission mais six mois après, au vu d’un visionnage dans le cadre d’un documentaire à propos de la critique des médias. S’il est impossible de réagir, dans de telle condition, cela signifierait que la dite convention collective abrogerait tout simplement le droit de critique au bénéfice d’une corporation, privilège que même les juges ne demandent pas pour eux.

«Deux poids, deux mesures » dit le titre du communiqué  Mais force est de constater que la Direction ne soutient pas toujours ses journalistes ! Sans remonter aux calendes : nous attendons toujours que la Direction apporte son soutien public aux journalistes de France 3 Centre gravement diffamés le 2 octobre par un préfet (demande du 6 octobre dans un courrier au PDG resté sans réponse) ; plus inquiétant, nous venons d’apprendre, par le Directeur de l’information que la Direction de FTV, contrairement au SNJ-CGT, n’a pas l’intention de déposer plainte contre le policier du service d’ordre de Sarkozy qui avait giflé un journaliste à Saint Denis voilà trois mois ! » Ainsi donc non seulement la direction de France Télévisions n’a rien dit quand d’autres journalistes ont traité Pujadas d’incompétent, mais elle même abandonné ses propres employés quand ils ont été physiquement maltraités ! On comprend que j’étais bien en droit de dire que le communiqué de la direction de France Télévisions n’est motivé que par un calcul : taper sur un responsable politique pour obtenir un réflexe de caste autour de son journaliste vedette. Le reste c’est le syndicat des journalistes qui le dit le mieux : « Outrés par ces différences de traitement nous sommes en droit d’interroger la Direction : y-a-t-il deux catégories de journalistes à France Télévisions, ceux que l’on défend et ceux qu’on laisse trainer dans la boue voire physiquement agresser sans réagir ? Le soutien public, voire les procédures en justice, dépendent-t-ils de la qualité des personnes qui s’en prennent aux journalistes ? A l’aune des réponses les journalistes de France Télévisions apprécieront… » Et moi je n’ajoute rien à cela, car je connais la réponse.

 L'accueil que m’ont réservé, dans la manifestation du 12, les cortèges de journalistes de la télévision publique, me suffit à savoir que la direction de France télévision et sa star sont assez profondément coupés de la base à mon sujet. De plus, j’ai apprécié que le syndicat des journalistes n’en soit pas resté là, mais au contraire propose une réflexion critique plus large, si rare dans ce milieu où la parole officielle est si souvent celle des auto-satisfaits. J’en recopie le contenu : « Quelle perception les téléspectateurs ont-ils de nos JT ? Au-delà de cette polémique, la réaction de Jean-Luc Mélenchon n’est-elle pas après tout que l’expression, pour une fois médiatisée, des nombreuses critiques que nous entendons et que nous lisons de plus en plus souvent sur les blogs à propos de nos JT ? Comment en effet ne pas se poser la question : l’intervieweur aurait-il employé les mêmes mots s’il avait-eu en direct le patron voyou des Conti ? A voir l’interview de Sarkozy par le même, le 12 juillet dernier, la question mérite d’être posée… Il est aujourd’hui urgent de s’interroger sur la perception qu’ont les téléspectateurs de nos JT, comme nous l’avions demandé au Directeur des rédactions lorsqu’il nous avait reçus après sa nomination. »


217 commentaires à “On continue ! On ne lâche rien !”
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  1. fitz31 dit :

    Concernant le licenciement de Xavier Mathieux, cela permet à continental de ne pas lui verser le résultat des accords sur le plan social, obtenu notamment par son combat. Soit 2 ans de salaires et 50 K€ d'indemnité (en plus des conventionnelles)
    Ceci est fait dans un seul et unique but, dissuader les prochains (dans d'autres sociétés) de "trop" se battre, de trop l'ouvrir...
    Dans ce contexte, j'invite tous les salariés (1200) ayant bénéficié de ces indemnités (encore faible au vu de tout ce qu'à fait continental, comme la promesse de maintient de l'emploi contre les 40h.), à donner chacun 1ou 2 euro par mois des indemnités qu'il toucherons pendant 2 ans, + 50 euro en 1 fois, ça lui fera un salaire de 1500-2000€ par mois pendant les 2 ans + 50000 € d'indemnité.
    Afin de leur faire un META pieds de nez, et dire, "faites gaffe, en plus de gueuler, on devient de plus en plus solidaire, et vous ne nous diviserez pas".

  2. le Prolo (PG 01) dit :

    @ - 49 - Simon Bolivar - 13h29

    Prolo
    La tu viens de trouver le bâton pour te faire battre !
    C'est pas le PIB qu'il faut considérer, mais le PIB par habitant et le rapport entre la Bolivie et la France n'est plus que de 1 a 10... (pour autant que la valeur du PIB de la Bolivie, qui varie du simple au double selon les sources soit fiable)..... Ce qui veut dire que si on consacrait la même part du PIB aux pensions de retraite, on aurait 10 € par jour
    .... Est-ce que cela répond à ta question ?

    Non, pas vraiment...
    Combien actuellement la retraite moyenne en France ?
    Et en rabaissant de 2 ans, de 60 à 58 ans, on arrive à 300 E /mois ?

    Tu charries ?

  3. ydaho dit :

    Bien sur qu'on continue ! ce n'est pas a nous de céder c'est a eux ! s'il la veut "sa" retraite, le président, il n'a qu'a la prendre !

  4. de passage dit :

    Effrayants à entendre, les propos qu'a tenus JC Gaudin sur France Inter aux infos de 13 heures! Si on décrypte, on croit comprendre qu'ils attendent que ça dérape "comme en 68" (sic) afin de faire jouer un réflexe de trouille et faire élire une chambre introuvable. Les propos étaient très violents, en tout cas !

  5. pierre 11 dit :

    Je viens de lire le dernier ouvrage de Jean Luc Mélenchon et je suis complètement en phase avec les idées courageuses qui y sont développée. Philippe COHEN dans le site de Marianne critique un soi-disant tropisme de Jean-Luc Mélenchon envers La Chine, c'est d'abord une page sur les 130 de l'ouvrage... mais tout en dénonçant le régime et le capitalisme productiviste de ce pays Jean-Luc Mélenchon nous alerte sur la nécessité de ne pas laisser ce pays s'enfermer dans une relation binaire avec les USA dont l'Europe ferait les frais. Malheureusement je ne crois cependant pas à une révolution citoyenne par les urnes. Nous sommes en situation de pré fascisme et nous ne sommes plus en démocratie, même si çà nous fait mal de le dire. Le Marché à tous les leviers du pouvoir. Ce n'est pas de Saint-Just dont nous aurons besoin mais du Robespierre de 1794 pour éradiquer cette classe prédatrice qui nous conduit à la disparition de l'humanité... j'ai également adoré le passage sur les scorpions et les cafards...

  6. Guillaume D dit :

    Même si votre référence au comportement des sociaux démocrates lors des élections sud-américaines est malheureusement exacte, je n'imagine pas un instant que le PS puisse ne pas faire appel à voter pour le front de gauche au lieu de la droite. Même si c'était Bayrou ils le feraient.
    Le parti communiste a été un allié précieux pour eux lors de la Gauche plurielle, et vous-même êtes un ancien des leurs. Même Strauss-Kahn pour sauver les apparences serait obligé d'appelé à voter pour vous.
    Par contre il faudrait arrêter avec ce genre de considération car je me prends à rêver que la chose serait possible et ensuite notre pays va encore me décevoir.

    Pour le reste de l'article, rien à dire, continuez et ne lâchez rien Mr Mélenchon.

  7. marco polo dit :

    De la même façon que de passage (54),je suis scandalisé par la réaction d'un personnage qui se dit élu, à la limite des propos de charretier, dommage, que Pujadas ne l'ait pas interrogé, ç'aurait été amusant, non ?
    Mais ce "monsieur" donne le ton des réactions et traduit l'inquiétude du pouvoir Sarkozyen, il insulte les Marseillais, et je me sens insulté aussi, il lui faudra une déculottée aux prochaines élections !

  8. serge dit :

    bonjour,
    comme le dis si bien Jean-Luc Mélenchon "on continue et on lâche rien" ! après demain dans chaque ville vous aurez la faculté de dire NON vous aussi aux politiques du centre et de la droite ! ceux là même qui ont ignorer nos droit à l'assemblée nationales et au sénat.
    on recule pas ! et on progressera au rythme des syndicats et de nos partis politiques !
    s'ils s'entendent pour un dimanche à Paris ! alors on montera d'une manière ou d'une autre.
    la force reviendra aux Français.
    on veut un référendum sur la retraite maintenant !
    des policiers tabassent des Journalistes ! c'est indigne de la police nationale.
    trafiquer les chiffres, tabasser des journalistes ! tirer au visage sur des étudiants, ah, elle est belle la police !

  9. le Prolo (PG 01) dit :

    @ 57 - Marco Polo

    Jean-Claude Gaudin s'emballe sur France-Inter :

    Je crois qu'il va falloir lui rappeler ses casseroles à celui-là aussi pour qu'il se calme...

  10. Liriac dit :

    Le climat se tend particulièrement et le gouvernement tente le pourrissement du mouvement pour son discrédit c'est impressionnant à quel point il joue sur les symboles (Xavier Mathieu étant celui qui incarne le coté musclé à ce moment là de la révolte licencié, c'est de la provocation ! Dire, que les jeunes non rien à faire dans ces manifestations, sous entendant leur immaturité c'est de la provocation !). Les médias n'en parlons pas il y a un réel manque de biodiversité dans la tête ou de fréquentations de quelques uns. Les lignes éditoriales prennent le dessus tout de même sur l'indépendance du journaliste de grand média de part ces mêmes journalistes, la place de l'homme ou la femme journaliste indépendante tombe au nom d'une communauté de connaissance (d'amis peut-être) sans véritable travail de fond mais en polémiste averti (c'est plus efficace, mais bonjour le discernement) au profit de la marque. Heureusement qu'il ne sont que peu finalement a convergé pour des raisons cupide mélangeant privé, public et leur métier, à coté du grand panel des journaux certes méconnu pour une assez bonne partie. Les manifestations doivent se faire de manière pacifique le plus possible, c'est cette unité qui doit tenir tout en tenant compte de nos divergences et nos états divers d'esprits, de manière bon enfant sans perdre le nord. Samedi sera présent et pour qu'un front populaire se forme. citoyen français et fier de l'être :-)

  11. VERGNES dit :

    L'arroseur arrosé

    Le gouvernement utilise toujours l'argument culpabilisant de solidarité intergénérationnelle pour justifier sa contre-réforme.
    La jeunesse à bien reçu le message et se solidarise avec leurs parents, leurs grands-parents qu'ils voient trimer chaque jour.
    On ne peut à la fois vouloir glorifier la valeur famille et dans le même opposer les générations.
    On ne peut à la fois vouloir glorifier la valeur travail et mettre des millions de personnes au chômage, dans la précarité ou les user jusqu'à la corde.
    On ne peut à la fois vouloir glorifier la valeur patrie et chercher à distinguer les bons et les mauvais français

    Le capitalisme affiche ses contradictions qu'un enfant de 7 ans comprendrait immédiatement: Le nombre de chômeurs ne cesse d'augmenter, et dans le même il exige de travailler plus et plus longtemps.

    Pour toutes ces raisons ce mouvement est profondément politique, dans la mesure où il remet au centre la place de l'humain comme simple outil de production à user jusqu'à la corde et de consommation indispensable à la bonne marche du capitalisme.
    Ceux qui seront acceptés, par nécessité de faire tourner la machine devraient dire "Merci patron" et seront priés de consommer.... Les autres attendront patiemment que les premiers aient rendu l'âme.
    C'est une vision mortifère de la société qui ne peut en aucun cas représenter un projet enthousiasmant d'avenir pour la jeunesse.

    Par avance ce gouvernement désigne cette jeunesse comme la responsable d'éventuels incidents. Coupables d'être jeunes et de se préoccuper de son avenir, en étant en plus solidaires de leurs ainés qui soi-disant les manipuleraient. Ces jeunes ne sont pas une tribu à part qui vivrait en dehors du quotidien de leurs ainés.

    Ceci dit la jeunesse n'est pas une entité homogène, et les enfants de privilégiés sont eux aussi solidaires de leurs parents.

    Comme quoi ce n'est pas une lutte inter-générationnelle, mais tout simplement une lutte de classe, un terme qui semble désuet mais qui n'a jamais cessé d'être d'actualité

  12. vaz jean-philippe dit :

    @ Laugue rouge 36
    La différence essentielle entre le NPA et Le PG ne se situe pas vraiment au niveau des militants ou sympathisants, mais au niveau de nos porte parole respectifs. J-L Mélenchon se situe clairement sur le terrain politique alors qu'O. Besancenot est plus au niveau des syndicats. Ce n'est pas antagoniste, mais complémentaire. Si on passe notre temps à se reprocher mutuellement les positions de J-LM et de OB, on n'avance pas...Ce qui compte c'est notre lutte commune, chacun avec nos spécificités et identités, pour être présents sur tous les fronts contre le capitalisme. C'est tous ensemble qu'on gagnera...

  13. Abel dit :

    Il faudrait rappeler aux journalistes ce temps où le grand reporter Albert Londres se battait, contre la volonté du pouvoir, pour la fermeture du bagne de Cayenne. Quel courage et quelle leçon d'humanité ! Faut-il aussi évoquer la mémoire de Zola et de son article percutant " J'accuse ". Et, plus près de nous, le JT de Yves Mourousi. Nos journalistes sont bien loin de ces modèles là. Et ils n'ont pas honte.

  14. edouard Fanch dit :

    Trébor - post 29-

    Dans ce post il est démontré que 80% des 172 milliars d'euros (soit 137 mds) de niches fiscales vont à 20% des plus grosses entreprises françaises, qui font pratiquement toutes partie du CAC 40.
    Quand on apprend (voir le figaro. fr du 8/8/2010 - Bertille Bayard) que 42 % des capitaux investis appartiennent à des non résidents dont en gros, la moitié sont des fonds de pensions anglo américains. Il semblerait que par ce biais (on pourrait aussi y rajouter une part des bénéfices faites par ces sociétés) on finance une partie des retraites des américains, alors que l'on ne trouve pas d'argent pour les notres. trop fort les financiers !!

    RMC, Mr Bourdin. J'ai écouté RMC lors de l'intervention de JL Mélenchon. Mr Bourdin considéré comme un journaliste qui a le "courage" de poser des questions qui dérangent aux politiques, a lu un texte d'un journaliste local, que j'ai trouvé fort insultant, et d'une rare violence....à l'encontre de JL Mélenchon. Trop fort Mr Bourdin !, vous avez trouvé une méthode courageuse, pour tenter de disqualifier JL Mélenchon.

    Bon courage Mr Mélenchon ils vont tout essayer pour vous déconsidérer, vous banaliser, on compte sur vous pour garder le cap... c'est le bon.

  15. nitramed dit :

    Mr Mélenchon
    Je ne suis pas français et n'habite pas en France. Je voulais vous dire que je vous écoute toujours avec plaisir même si je ne partage pas vos idées. je ne voterai donc jamais pour vous même si je pouvais le faire mais j'apprécie beaucoup la façon dont vous vous exprimez (avec moins de langue de bois que certains de vos collègues) Je lirai certainement vos livres si on me les offre et ce n'est pas une formule en l'air.
    Bonne continuation et bon succès dans vos oeuvres

  16. Michel S. dit :

    Ca y est, j'ai compris pourquoi Sarkozy trouve en Allemagne des modèles intéressants. En se référant à Continental, on voit bien que les patrons allemands sont encore plus pourris que les nôtres. Et c'est déjà une référence. Bravo Woertz, difficile de trouver un meilleur moment pour autoriser ce licenciement. Ils veulent quoi ? toute cette bande de provocateurs ? qu'on les pende à la première occasion ?

  17. Michel Darribehaude (PG11) dit :

    Que sont devenus/que deviennent les caisses de solidarité pour aider les grévistes ?

  18. Manu dit :

    "On peut tout dire de la réforme des retraites, sauf qu’elle est dictée par une contrainte démographique. Elle vise en réalité à réduire la part de la richesse nationale consacrée au financement public des pensions."

    Un texte formidable à lire absolument pour se décrasser la tête des idéologues néolibéraux qui nous mentent comme des arracheurs de dents. Il faut lire cet article de M.Jean François Couvrat ! Il nous donne les bonnes clés pour comprendre la vaste entreprise de menterie du gouvernement UMP en accord avec les planifications néolibérales de la commission non élue et illégitime de "Bruxelles".

    Une réforme des retraites surdimensionnée
    http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2010/10/11/une-reforme-des-retraites-surdimensionnee/

  19. andré 69 dit :

    « Collecter 50 millions d’euros pour les salariés en grève à la SNCF et dans la chimie c’est jouable !»

    "Quand une réforme est désapprouvée par 75% des Français et qu’elle est imposée par un monarque qui n’a plus la confiance que de 25% des Français, il doit bien avoir des solutions, dans un pays en principe encore en démocratie, pour obtenir le retrait de cette réforme… Le Solidaires’Thon est l’une de ces solutions »

    Lire la suite sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article411

  20. peupledegauche dit :

    @VERGNES

    Il n'est pas nécessaire de critiquer en permanence les directions syndicales, les positions de Jean-Luc Mélenchon et toutes les idées ou réactions des participants à ce blog et plus généralement tout ce qui n'émane pas du NPA pour devenir crédible aux yeux du peuple de gauche.
    Il n'est pas nécessaire d'opposer en permanence les luttes de terrain et la réflexion politique indispensable afin de proposer une alternative crédible au capitalisme.
    Il n'est pas nécessaire de tourner en dérision les réactions sincères de tous ceux qui renaissent à la politique grace à Jean-Luc Mélenchon.

    La discussion la plus intéressante est de savoir comment créer une dynamique irrésistible, comment convaincre ce peuple de gauche de dépasser le capitalisme et mettre enfin en place une république qui permette à chacun de trouver sa place dignement.
    Nous devons avoir une vision dynamique de la politique, les solutions d'hier ne sont pas forcément celles d'aujourd'hui, une réflexion permanente et une remise en cause personnelle et collective est nécessaire.

    Dans ce débat, les petit corporatismes ne sont pas de mise, les positions figées n'apportent rien.

    Camarade, nous devons réussir pour nous même et pour l'ensemble de ce peuple de gauche dont l'attente est immense !

    Alors positivons ! car nous savons tous qu'il n'y aura pas de victoire possible sans union des forces à la gauche du PS..
    Je ne suis membre d'aucun parti mais je militerai avec ferveur pour le FdG si les composantes actuelles et les composantes potentielles se montrent dignes des nos aspirations.

  21. Lionel-pg44 dit :

    A Saint Nazaire, le procureur de la ripoublique s'acharne encore sur les manifestants.
    Trois condamnations à deux mois fermes pour jets de bouteille ou de pierre, dont aucuns n'ont atteint un représentant de l'ordre.
    C'est le tarif depuis le 29 Janvier 2009.
    La justice de classe continue son bonhomme de chemin répressif.

  22. pierre34 dit :

    @Michel Darribehaude (PG11)

    Je suis d'accord avec toi, le Front de Gauche ne pourrait-il pas organiser une collecte fonds pour soutenir les salariés en grève reconductible ?

    Ainsi le Front de gauche participerait plus concrètement à l'action.

  23. Araquirit dit :

    Salut à tous,
    Je ne sais pas pour vous (je m'en doute quand même), mais les "médias" traditionnels (c'est-à-dire sous influence des actionnaires) me fatiguent à un point !
    Des litanies de "c'est la seule réforme possible", "les gens ont compris", sans aucune argumentation sérieuse...
    Dès que Jean-Luc Mélenchon (et quelques autres) donnent des arguments contradictoires, ils sont ignorés.
    Ca me fait de plus en plus penser au vote sur la constitution européenne.
    A force de nous bassiner avec le "oui", on a tous voté "non" !
    Pas parce qu'on voulait uniquement être contradictoires, mais parce qu'on n'est pas débiles, et qu'on sait lire et réfléchir !
    Refaisons la même chose avec les retraites !
    C'est bon pour non, et en plus ça leur fera les pieds !
    Qu'ils s'en aillent tous !

  24. vvvv dit :

    @Carol Deby (N° 39)

    La page de Ruth Elkrief affiche désormais 7 messages lui reprochant ses propos. Ca ne changera pas grand chose mais peut être que cela lui sera arrivé aux oreilles.. en tout cas ça fait du bien.

    Mes amitiés

  25. JojoLanantaise dit :

    je suis plus que d'accord pour que le FdG organise une collecte de fond pour soutenir les grévistes, en particulier ceux des sites de raffineries petrolières, les plus stratégiques dans ce mouvement?

  26. jennifer dit :

    Oui je sens que le mouvement s'élargit mais pourtant aujourd'hui la ratp avait repris et les grèves reconductibles ne sont pas aussi nombreuses qu'on l'avait imaginé. Certains donc étaient prêts plus tôt que d'autres qui se réveillent juste. Il y a eu de nouvelles personnes en grève autour de moi ce qui est vraiment intéressant. Alors ceux qui sont partis en grève reconductible doivent savoir qu'ils ont aidé à ce liant entre les manifs mais qu'ils n'ont quand même pas entraîné plus de boîtes dans la grève. En seront-ils amers? Ou peuvent-ils arrêter maintenant et reprendre quand tout le monde est prêt? Je ne sais pas si c'est la bonne solution mais il faut quand même admettre que ça fait très mal au coeur de les voir seuls en grève.

    Aussi la ratp maintenant exige un service minimum ce qui peut expliquer la reprise... Si vous avez plus d'éléments d'analyse pour comprendre, merci de les communiquer.

    On été distribuer ce soir le tract vraiment bien du PG d'appel au meeting de lundi sur Paris. Certains étaient intéressés mais il y avait pour la première fois des manifestations d'agacement chez les gens, sans doute des personnes qui sont ennuyées de la grève de la sncf. Alors qu'avant les gens aimaient vraiment les tracts sur les retraites. Par contre les jeunes nous ont expliqué qu'ils ont fait grève dans le lycée de notre ville, ils étaient enthousiastes, eux.

  27. doume dit :

    Scandaleux la demande de licenciement pour Xavier Mathieu, délégué CGT des Contis, par le Ministre du travail. Il faut faire reculer ce gouvernement. Les salariés relèvent la tête et comme le pouvoir c'est nous les citoyens qui l'avons, nous ferons céder ce pouvoir réactionnaire.

  28. jennifer dit :

    Sur les caisses de solidarité, je connais un cheminot qui l'a eu mauvaise car il n'a jamais vu un centime de ce qui avait été versé. En fait tout est allé aux syndiqués, et les grévistes non syndiqués n'ont rien eu!
    Alors c'est vrai que si on n'a pas confiance, c'est ennuyeux. Et on ne peut non plus aller donner à un cheminot juste comme ça qu'on rencontre! C'est pas facile la solidarité dans ces conditions.

  29. Achel dit :

    à propos de la création d'une caisse de grève, ce qui serait une très bonne idée (surtout du point de vue de ceux qui ne peuvent pas la faire, ou dont le pouvoir de nuisance est limité du fait de leur profession), j'ai vu passer ce site qui me semble peu connu, le "portail des luttes" : http://solidarites.soutiens.org/
    Pas beaucoup de dons, et peut-être d'ailleurs des difficultés informatiques (je n'ai pas réussi à me créer un compte), mais en tout cas un bon exemple de la façon dont procéder pour créer une caisse de grève qui semble transparent, en ligne (avec en plus des déductions d'impôts -- pour ceux qui en payent -- à la clef) : ça serait assez grandiose si le FdG (ou le seul PG, ou un groupe motivé, a minima), arrivaient en quelque jour à lancer quelque chose de comparable, avant les prochaines manifs, et de diffuser les infos pour pouvoir soutenir financièrement les grévistes. ça pourrait avoir de la gueule...

    Achel

  30. Annie dit :

    Tiens, Jean-Luc Mélenchon enfin chez Taddéï ! Comme c'est une des rares émissions correctes de France Télévisions avec un des rares journalistes méritant ce titre (la mise en retrait volontaire de Taddéï permet toujours à l'ensemble des invités de s'exprimer), et que j'avais plusieurs fois écrit ici et espéré qu'il y aille, c'est bien pour lui.

  31. Inquiet dit :

    Quelques réflexions au sujet de la crise actuelle :

    - les jeunes : je vois que le PS s'enthousiasme sur l'implication des jeunes lycéens. En dépit du fait que j'essaye toujours d'être en désaccord avec le PS, mon avis est partagé. NON: premièrement, on ne fait pas défiler des gamins dans la rue pour soutenir ses propres revendications quand on est adulte. C'est malhonnête. De plus, il ne sont pas "directement" concernés et si j'en crois mes souvenirs, leurs préoccupations sont infiniment éloignées du problème de la retraite (enfin j'espère, sinon c'est encore plus grave). Alors, dans un esprit James Deanien ou Jim Morrisonien ils vont aller jeter des cailloux sur les CRS qui vont les avoiner réglementairement. Retour au bercail. Enfin, c'est très peu significatif de leur part, soyons-en conscients... L'idée c'est de sécher les cours pour aller jouer du djembé dans la rue et fumer des joints... OUI : not'président craignait que les jeunes ne s'impliquent. Voilà qui est fait ! :) Si ça appuie le mouvement, c'est bon.

    - le gouvernement : je pense qu'il doit reculer (à défaut de démissionner et de quitter le territoire). Ça fait plusieurs fois qu'ils gouvernent objectivement contre la population, ça suffit.

    - la grève : je suis pour. Mais ça fait longtemps que je pense qu'une grève qui lutte pour "le peuple" et emm**** essentiellement le peuple est contre-productive. Pourquoi ne pas faire les trajets gratuits, au lieu d'emm****r les travailleurs. Ça, ça ferait chier les dirigeants, les patrons et les banques (la dream team) et recevrait tout le soutien de tous les usagers. C'est simpliste mais ça tient la route. Non ?

    - les otages : "on est pris en otage ma bonne dame". Oui, par votre travail uniquement. C'est à cause de lui que les foudres de dieu vont s'abattre sur vous si vous n'êtes pas à l'heure, au garde-à-vous, prêts à mener la sainte guerre commerciale qui fait de ce monde un monde de m****. Voilà de quoi vous êtes l'otage. Mon incompréhension est totale face à ceux qui défendent le pouvoir et fustigent la grève. J'essaie mais...

    Sinon ça y est ? C'est la lutte finale ?...'Tain... T'imagines ? :)

  32. JojoLanantaise dit :

    Voir aussi ce site sur le lancement d'un grevi'thon; terme peu sexy, mais l'idée est de lancer un "thon" pour collecter un fond de soutien aux grévistes;
    J'ai vu le site indiqué par Achel merci, pas mal mais maheureusement pas très opérationnel..

    site http://www.retraites-enjeux-debats.org/

  33. clarazed dit :

    Tout aussi scandaleux que ce que souligne doume (21h15), l'autorisation donnée à Molex, fin mars 2010, par Eric Woerth à peine arrivé au ministère du travail, de licencier, contre l'avis de l'inspection du travail, les délégués du personnel de l'usine. Et aujourd'hui, Molex vient d'annoncer qu'il cessait de financer le plan social prévu.Qui sont les voyous ?

  34. gécume dit :

    Je crois qu'une idée d'action pour faire plier le gouvernement serait d'organiser une journée de grève et de manifestation mensuelle, le premier mardi de chaque mois par exemple, centralisée à Paris ; je crois qu'une jounée de salaire perdue par mois est tenable pour la plupart des salariés du public et du privé ; il faut jouer sur le long terme ; ce serait une manifestation de masse, monstrueuse (comptons entre 2,5 millions et 3 millions de personnesdans les rues de Paris) et les élections approchant, le gouvernement sera obligé de reconnaitre que sa loi est rejetée. D'autant que la population suivrait avec attention ce rendez-vous parisien mensuel. Même si la loi est votée par le Sénat, il faut empêcher la publication des décrets d'application. Sinon, j'ai vu le sourire narquois et ironique de Pujadas ce soir lors de son interview d'une jeune responsable syndicale des lycéens. Abject.

  35. michel84 dit :

    Entièrement d'accord pour que le FdG et même plus largement « la gauche de gauche » prennent des initiatives en phase avec le mouvement social. La création d'une caisse de solidarité, ça aurait vraiment de la gueule! L'organisation avec les OS d'une manifestation nationale aussi. Il est grand temps que cette « gauche de gauche » apparaisse vraiment comme le prolongement politique des luttes sociales.
    L'occasion se présente, il ne faut pas la laisser passer.

  36. Humaniste dit :

    J'ai écouté M. Aubry et je repense a ce qu'avait dit Tapie sur France Inter " pour les présidentiellles si de voter pour une gauche qui fait la même politique que la droite alors il vaut mieux voter à droite, le seul qui a un discours vraiment de gauche certes un peu utopiste c'est J.Luc Mélenchon"

    Camarade Jean-Luc la voix est "royale" sa prestation de ce soir sur les retraites est quasiment identique à celle de sarko !

    A nous les deux chiffres.

    J.Luc Mélenchon a été très bien sur LCI avec Michel Field.
    Super quand il n'y a pas de "journaleux" avident de scoop à n'importe quel prix.

  37. Quesevayantodos dit :

    Bonsoir cher Jean-Luc, juste un petit message bien tardif et pas directement en rapport avec le thème du billet du jour, pour vous remercier de votre participation à l'émission de Taddeï, et surtout vous encourager à continuer.
    Je me doute que la route étant longue et sinueuse il peut y avoir un peu de découragement parfois, mais surtout ne lâchez rien, nous sommes avec vous.
    Quant à l'avocat foireux plein de haine, je dirai en vous plagiant : "que se vaya avec le reste".
    Amitiés

  38. Alexandria dit :

    Jean-Luc, cher camarade, je viens d'écouter tes interventions lors de l'émission de Taddéi. Ménage-toi... Tu fus un moment, pour ton livre et pour l'idiote querelle ouverte par les trois Parques de RTL-Le Fig-LCI, le centre de la « revue de presse ». Il m'a semblé que tu prenais la mouche quand Thierry Lévy t'as fait part de son impression sur ta façon d'être et de prendre la parole : tu t'es, à mes yeux, montré inutilement agressif, voire sur la défensive, en réagissant par l'attaque. Tu aurais dû le laisser venir, lui laisser finir son commentaire. Je me permets cette critique parce que moi-même j'ai eu longtemps – et encore parfois – tendance à « démarrer au quart de tour », ce qui se révèle très souvent contre-productif. Au point que je me suis récité en mantra, longtemps, dans ce genre de circonstances, le petit dicton suivant : « Pour moi, la présence d'esprit, c'est de penser à tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de répondre... Pour moi, la présence d'esprit... » etc. Tu es extrêmement sollicité en ce moment, et ça risque de continuer. Or, il faut tenir sur la durée... As-tu un « coach » ? Je veux dire : un camarade pour t'accompagner, te détendre, veiller à ton confort, te permettre de reprendre ton souffle entre deux épreuves de télé. Car je suis sûre que cette succession d'arènes publiques, ce sont autant d'épreuves.
    Je te vois fatigué. Et cela m'inquiète. La course est longue, c'est un marathon. Je t'ai suggéré, dans un autre post, d'essayer de mettre en avant d'autres que toi au PG. Je sais que Jacques Généreux va entrer dans l'arène avec son livre La Grande régression, mais il n'a pas – pas encore ? – ta « surface médiatique »...
    Méfie-toi de toi-même, cher Jean-Luc, et même si le moment ne s'y prête guère, ménage-toi le temps indispensable du repos...
    C'est bien joli les conseils, hein ! mais je ne suis pas à ta place. Par contre je suis avec toi de tout cœur. Et parmi les foules impressionnantes et de plus en plus déterminées et solidaires.

  39. @WWW - 25
    Merci pour le lien, un petit message à Madame Ruth qui joue avec des ficelles trop grosses pour être honnêtes.

    La fièvre monte, et pas seulement dans la rue. A suivre.

  40. brig11 dit :

    Video à faire circuler, au moment où aubry traite Mélenchon de bonimenteur. voilà comment lui répondre
    http://www.dailymotion.com/video/xf6j9r_zapping-sur-les-retraites-avec-mele_news

  41. orero ramon82 dit :

    Un lien s'il vous plait pour voir J-L Mélenchon sur LCI avec Michel Field, puis un autre pour voir celle avec Taddeî sur France 3! Et donc les transporteurs par leur syndicat "représentatif" refusent de s'associer au mouvement: c'est donc la fin du routier sympa, du routier qui roule pour nous.....Ben oui, nous les trouvions si sympas quant ils bloquaient nos routes, et nous leur portions du café chaud et des croissants pour qu'ils puissent obtenir les avantages sur lesquels ils s'appuient aujourd'hui pour rester au chaud, dans leurs cabines....Pour qu'ils ne soient pas concurrencés par leur confrères polonais, roumains,lituaniens ou autres....

  42. Annie dit :

    Même impression qu'Alexandra, j'ai cru que Jean-Luc Mélenchon allait sortir de ses gonds avec l'avocat qui lui imposait une pseudo-séance de psychanalyse à 2 centimes d'euros. Il s'est calmé ensuite, mais je n'ai pas trouvé qu'il ait réellement su répondre avec adresse à Lévy. Il y avait beaucoup de choses à dire sur la rhétorique (que Jean-Luc Mélenchon a juste effleuré dans le sens de sa condamnation habituelle de l'embrouillage de la parole des politiques pour rendre tout équivalent - ce que le comique assis à côté de lui a pu aborder avec des mots très simples - mais pas sur les techniques permettant cet embrouillage).
    Par contre, j'ai apprécié la présence de la journaliste du Figaro, qui savait argumenter son avis, et qui disait beaucoup de choses justes (penser le travail comme une oeuvre, le rappel du Non de 2005 au TCE, etc) ; comme quoi, tous les journalistes du Figaro ne sont pas comme leur collègue Aphatie. Du coup j'aimerai bien une émission entière entre elle et Jean-Luc Mélenchon, où je suis sûre qu'on aurait enfin un débat intéressant.

  43. renault dit :

    ¡ Que se vayan todos !
    C'est clair !

  44. Anatine dit :

    Les élus, nos représentants, alors qu'une majorité dit non à la réforme dans sa forme actuelle, n'acceptent ni le référendum ni la réforme de leur propre régime est à faire connaitre de tous. Rien de justifie plus la nécessité d'une démocratie directe et participative.
    http://www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp : Les députés rejettent un amendement au projet de reforme des retraites sur l'alignement de leur régime sur le régime général. Bravo aux 3 députés qui ont proposés cet amendement même s'ils savait qu'il serait bien sur rejete.....

  45. Pierre dit :

    Bonjour,

    "si bien que je décide de renoncer à l'entretien que je devais avoir avec elle vendredi soir à BFM "
    Mais non, il faut y aller, lui expliquer en quoi la comparaison avec Le Pen n'a pas de sens. C'est affligeant de voir les accusations de populisme, en particulier d'Aphatie sur Canal, simplement parce que vous avez chahuté un collègue. Les élites s'indignent facilement d'un petit mot, mais rien face à la violence sociale de notre société, c'est le signe d'une perte de contact avec la réalité. Continuez,

  46. petit chouk dit :

    Les propos de Aubry sont quand même bizzares à votre égard, que lui arrive t'il ? A l'heure ou il faut fédérer à gauche elle vous a commenté de manière fort désagréable.

    Par curiosité, j'ai recherché le mot "bonimenteur" dans google et on retrouve en tête de liste Sarkozy et Woerth...
    Je ne sais pas dans quel intérêt elle a appuyer des traits de caractères pour vous résume. Sa candidature ou non ne m'intéresse pas il lui manque le charisme et le caractère. Peut être était ce de la jalousie de vous voire grimper dans les sondages.

    Continuez votre chemin, vous faites de l'ombre à certains de gauche, qu'ils se remettent en question et vous laissent tranquille sur le bon chemin, celui qui mène à la révolution citoyenne, qu'ils s'en aillent tous!

  47. Patrick dit :

    Lu sur médiapart :
    Les grands opérateurs privés sont convaincus que la réforme des retraites va conduire à l'asphyxie financière des régimes par répartition et favoriser les systèmes par capitalisation. C'est le calcul que fait le patron du groupe Malakoff Médéric, un certain... Guillaume Sarkozy. Il va créer une société commune avec la Caisse des dépôts et la CNP. Parti pris contre une privatisation qui ne dit pas son nom.

    là:
    http://www.mediapart.fr/journal/france/121010/retraite-la-joint-venture-des-freres-sarkozy-contre-les-regimes-par-repartition

    Cela ressemble à la réforme de l'assurance maladie américaine par Bush fils qui a placé ses copains (responsables politiques dans sa majorité) à la tête des groupes d'assurance, et le peuple français est en droit de dire à son président ce qu'un père de famille dit à son gendre dans Les petites mains d'Eugène Labiche :
    "Ce que je vois de plus clair dans tout ceci, c'est que vous vous êtes fourré dans la dot de ma fille [Marianne?] comme un rat dans un fromage".

  48. Alin dit :

    @ 97 petit chouk: quel intérêt a Aubry en parlant de la sorte de Mélenchon? Celui de sauver sa peau et essayer de ridiculiser quelqu'un qui peut, par son discours et ses idées, montrer la platitude de ses idées et son infiltration par les idées des de droite.

    Quant aux sondages, il y a très peu de chances que Mélenchon y figure: les manipulateurs des sondages vont l'exclure constamment.

  49. Goulven dit :

    Teins, comparé à le Pen... c'était arrivé à Bayrou, lui aussi après s'en être pris aux médias. ça doit venir de la pratique du latin ça !

  50. Michèle dit :

    Deux commentaires sur vos passages à la télé: le cadeau fait à la présentatrice de "c'est à vous" signe votre mise propre, quand vous acceptez de jouer le jeu. C'était beau et touchant.
    Quant à l'avocat moribond, il était sidéré par l'image d'un homme vivant, désirant et donc captivant - ce qu'il a combattu en vous accusant vous,de sa, sa jouissance propre. L'indécence était chez lui. Vous l'avez repéré et bien renvoyé me semble-t-il. Il ne faut pas s'attarder dans ces cas là, ne pas donner consistance. Pas besoin de coach selon moi, (ce mot est désagréable)vous pouvez compter sur votre boussole fiable, nos critiques et encouragements, ceux de vos amis.


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