08oct 10

Sénat, Télé, Europe et réunification allemande, Front de gauche dans l'Humanité

Dans l’odeur de la poudre

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J e fais une note brève avant mon passage au grand jury RTL ce dimanche car je suis enfoui dans mes fiches. Et je prépare aussi un petit texte pour ce blog à propos de la situation financière du pays. En ce qui concerne l’actualité, j’avance à pas de loup, tant je sens que l’atmosphère se tend de tous côtés. Mais c’est certain que nous sommes dans un moment d’accélération de l’histoire. Et j’ai le sentiment avec mes amis du Parti de Gauche que nous sommes en phase avec le moment. J’ai assez roulé ma bosse pour savoir que ce n’est pas si souvent que c’est comme ça dans une vie politique. Au Sénat les camarades sont mobilisés à fond. L’équipe réalise elle-même un film tous les deux jours en plus des taches dans l’hémicycle. Le passage en force du gouvernement et de ses larbins sénatoriaux ne suffira pas à faire retomber la pression du 12, c’est certain. Je vous livre ici des réactions et des documents. On se retrouve lundi sur cet écran pour la note suivante.

Je suis parti à Bruxelles, mercredi, sans que l’adrénaline ait vraiment été évacuée de mon sang, après l’épreuve de l’émission de Guillaume Durand « face aux français ». Une épreuve, en effet, car seuls des naïfs peuvent croire que ce soit une promenade de santé de passer deux heures sur un plateau de télé. Surtout quand vous savez pourquoi vous y êtes et qu’il s’agit de donner tout en prenant. Tout ce que j’avais à dire, j’ai pu le dire dans ce contexte. Et je ne me plains donc pas, sinon de mes propres faiblesses et des erreurs que je commets dans le combat quand j’enchaîne mal deux mouvements, ou que je rate une parade, ou que je surestime une ouverture dans la défense adverse. J’ai donc eu de beaux moments et des beaucoup moins bons. Il faut croire que cela a intéressé puisque l’émission a gagné cinq cent mille téléspectateurs supplémentaires par rapport à la précédente. Au total donc c’est une sorte de meeting avec un million cinq cent mille participants. Je ne me les attribue pas, cela va de soi. Mais je sais que si Ferry-Mélenchon (la révolution de l’amour contre la révolution citoyenne) rassemblent davantage que Kouchner-Bruel, même dans le monde si spécial de l’industrie de l’information et du spectacle réunis, cela veut dire quelque chose à propos de l’attente des gens qui regardent.

Dès lors les petits coups de griffes inacceptables ne sont rien d’autre que le rappel du fait que ce système médiatique ne peut que nous être intrinsèquement hostile. Ce qui n’est pas une découverte, convenons en. Je me suis donc accommodé des comparaisons injurieuses avec un comique pour la deuxième fois de la part de Durand, du panel extravagant de « français » sans ouvrier ni femme, en proportion de la population, du reportage sur moi le jour de la mobilisation sur les retraites réduit à quarante secondes au lieu des deux minutes trente prévues et ainsi de suite. Rien ne s’est passé comme prévu et travaillé avant. Mais qu’est-ce que ça peut faire ? La parole est passée, elle a fait son chemin. Des gens y ont trouvé des raisons de retourner au combat ou de voir différemment les choses de la vie. A l’heure où l’on serre les poings dans les poches, n’oublions jamais la phrase amusante de Lénine : « les capitalistes nous vendront la corde pour les pendre ». Ainsi soit-il. Le plan de marche de notre petite cohorte audacieuse se déroule comme prévu, pour l’instant.  

Quelle ambiance dans ce parlement européen ! C’est de la propagande à jet continue. Mercredi, nouvelle cataracte de bons sentiments et de propagande anti communiste. Il s’agit d’un lot de résolutions bêlantes et d’une séance de vulgarité totale à propos de la réunification allemande. Madame Merkel n’est pas là. C’est dire l’intérêt que soulève la séance chez les importants. Mais on a sorti de la naphtaline Lothar De Mazière, le dernier premier ministre de l’Allemagne de l’est. Un bigot qui se réclame de son identité de « huguenot », cire les pompes du pape comme vainqueur du communisme et ainsi de suite. Un flot de bla bla prétentieux qui se garde bien d’aborder le bilan de cette réunification pour les allemands eux-mêmes. Et pour l’Europe qui l’a financée. Et sur les raisons qui conduisirent ces messieurs-dames les gouvernants allemands de l’époque à trainer plus d’un mois pour reconnaitre la frontière à l’est du nouvel état unifié. La fameuse ligne Oder-Neisse. Hésitation qui manifeste mieux que tout ce que les permanences de l’histoire veulent dire. Et après ça, voila Jacques Delors invité à nous édifier. Un compatriote. Un socialiste. Mis en place par François Mitterrand à la tête de la Commission. Mais lui ne dira pas un mot du président défunt. Il n’hésitera pourtant pas à se citer lui-même, en toute modestie bien sur, et après avoir fustigé l’ingratitude des successeurs qui ont oublié leurs devanciers. Il faut l’entendre pour le croire. Je garde pour moi ce que m’inspire la démocratie chrétienne internationale qui aujourd’hui fait la fête à ses patriarches sous prétexte d’unité allemande. A la fin de ces ondées lénifiantes on joue un prétendu hymne européen en présence d’un prétendu drapeau européen. On se lève sur nos bancs, mais on n'en pense pas moins. Et voila Gollnish député d’extrême droite qui fait l’habituel numéro de circonstance. C'est-à-dire rappeler que le drapeau et l’hymne ont été retirés du traité de Lisbonne. Cris, tumulte…Le président du groupe de droite Parti populaire européen, le français Joseph Daulhe vocifère et déclare que ceux qui soutiennent cette position n’ont qu’à renoncer à leur indemnité. « Profite et tais-toi », en quelque sorte ! C’est rafraichissant. Mon voisin, Jacky Henin, qui se contenait à grande peine depuis le début de ce bal de faux cul, explose de colère : « donc on a juste le droit d’être d’accord, sinon on doit rembourser ! » Moi je n’en peux plus non plus.

Vite, on fait encore une cinquantaine de votes à la chaine. On vote une résolution contre la peine de mort dans le monde en exigeant de tous les pays qui la pratiquent des comptes. Tous, sauf les Etats Unis d’Amérique, bien sûr. Et, ouf, ça y est c’est fini ! Pas un mot sur le coup d’état en équateur, bien sur ! Si le dalaï lama s’était fait voler une sacoche à sa mobylette le parlement européen aurait dénoncé un complot communiste. Mais un président élu qui se fait tirer dessus par des policiers qu’est ce que c’est ? Une mutinerie de la police, pas davantage. Indigne d’une délibération de notre noble rassemblement des amis des droits de l’homme !

Je résume la vision de l’histoire qui nous a été assénée cette fois ci comme les autres. L’Europe a été libérée par les américains sans l’aide de personne ni que l’URSS et ses vingt millions de morts au combat y soit pour quelque chose. Puis, l’Europe a été victime du communisme dont elle a été libérée par le pape disant aux polonais « n’ayez pas peur ». L’Allemagne a été réunifiée par enchantement et les français n’avaient rien à dire sur le sujet. Grâce à Jacques Delors au pape et à Helmut Kohl, et un peu Georges Bush l’essentiel a été réalisé sans verser une goutte de sang ce qui prouve bien le côté fondamentalement pacifique de l’ouest. Ah, la réunification ! Quel « cela-va-de-soi-tout-est-bien ». De son côté, nos camarades de Die Linke ont un autre bilan de cette bonne action fondamentale de l’ouest bienveillant à l’égard de l’Est martyrisé. En effet, le rapport annuel du gouvernement allemand sur l’état de l’unité allemande arrive à la conclusion que la réunification serait en très bonne voie. C’est une estimation erronée,  selon la présidente de Die Linke, Gesine Lötzsch. Je publie donc son texte, traduit par Claudine Girod. 

20 ans d’unité allemande? Un regard réaliste. « L’ « unité allemande » est évoquée et fêtée à grands renforts d’argent par le gouvernement fédéral. Mais dans les têtes et dans la vie de millions d’hommes, elle n’a pas réussi parce que tous les gouvernements fédéraux des 20 dernières années ont tout fait pour semer la discorde entre l’Est et l’Ouest. CDU/CSU, FDP, SPD et Verts ont fait de l’Allemagne de l’Est un « pays Hartz IV ». (Il s’agit d’une réforme  extrêmement dure du gouvernement du socialiste Schröder qui a notamment réduit drastiquement les indemnités des chômeurs). La rénovation des centres villes, la construction d’une infrastructure de réseaux et de voies de communication sont sans doute aucun des progrès. Mais ceci ne doit pas cacher l’aspect le plus important : les personnes, en Allemagne de l’Est trouvent moins de bons emplois, les salaires et les retraites ne sont toujours pas au même niveau. Il y a un manque de places en formation pour les jeunes, et ceux-ci n’ont aucune chance de promotion. C’est pourquoi par exemple plus de la moitié des soldats qui sont engagés dans la guerre en Afghanistan viennent de l’Est.

La chancelière vient de l’Est. Mais elle non plus – comme tous les gouvernements qui l’ont précédée- n’a rien fait pour donner aux allemands de l’Est une chance de bonne formation et de promotion dans cette société. Il n’y a aucun ministre ou secrétaire d’état, aucun directeur de chaîne publique de télévision, aucun rédacteur en chef de la presse nationale, aucun général de l’armée fédérale, aucun ne juge au tribunal constitutionnel fédéral, qui vienne de l’Est. On aurait pu parler d’une vraie unité entre Est et Ouest si au moins quelques acquis de la RDA avaient été introduits à l’Ouest, comme par exemple les crèches et les polycliniques.

Casse sociale à l’Est et à l’Ouest. Tous les gouvernements fédéraux soignent tant bien que mal l’Allemagne de l’Est, sans véritable succès. Si on mesure les résultats à l’aune des moyens investis, alors le résultat est honteux. Les gouvernements fédéraux ont porté la casse sociale à l’Ouest. Depuis la chute du mur beaucoup de gens des anciens Länder ont vu leurs conditions de vie empirer. Les salaires baissent, il y a de plus en plus d’emplois qui ne permettent pas de vivre. Pour les indemnités de chômage, il y a eu la réforme Hartz IV. Avec la perte de compétitivité du système, c’est l’économie sociale de marché elle-même qui est mise en pièces. Plus la situation sociale empire pour les citoyens de l’Est et de l’Ouest, et plus les attaques contre la RDA, disparue depuis 20 ans, ont tendance à disparaître. Die Linke a tiré les leçons des erreurs de la RDA et des 20 dernières années. Nous avons compris que le capitalisme d’aujourd’hui ne peut pas résoudre les problèmes des allemands de l’est et de l’Ouest, pour ne rien dire de ceux du monde. DIE LINKE lutte pour une société où ce ne sont ni les profits ni la peur qui gouvernent, une société qui n’exclue pas, qui n’humilie pas les hommes, une société qui mise sur la solidarité et la justice. »

Et nous ? Que faisons-nous ? Comment voyons-nous la suite des évènements ? J’en viens donc au Front de Gauche. Le journal l’Humanité m’a proposé un entretien et j’ai accepté avec plaisir de le faire. Par ce moyen je peux expliquer aux communistes –mais pas qu’à eux- comment je vois ce qui les préoccupe et dont rendent compte les questions que me pose leur journal favori. Je pense que questions et réponses ont une portée large. En tous cas moi j’ai agi avec ce soucis. C’est pourquoi je veux placer ici le texte de cet entretien réalisé par Mina Kaci                                 

L’Humanité : « Comment expliquez-vous l'acharnement du pouvoir à vouloir faire passer coûte que coûte sa réforme des retraites ? »

Jean-Luc Mélenchon. Le programme de Sarkozy était de faire Mai 68 à l'envers. On a cru que c'était une affaire de mœurs. Non, c'est le renversement du rapport de forces créé à la deuxième grande vague de conquête ouvrière et sociale, qui va de 1968 à 1983. C'est la rupture avec la clé de répartition des richesses. L'enjeu des retraites, venant après le démantèlement de la santé, de l'éducation, des services publics, est de savoir qui va avoir la mainmise sur cette énorme masse d'argent que représentent les cotisations de chaque travailleur. Le but avéré est de ruiner le système actuel des retraites pour contraindre les salariés à la capitalisation. La bataille des retraites est donc centrale pour Sarkozy. Et tout autant pour le salariat. A la fin, ce qui est en cause, c’est une manière de vivre en société.

« Que faire pour contraindre le gouvernement à renoncer à son projet de réforme ? »

Jean-Luc Mélenchon. Les partis doivent être à la fois sur le front social avec les syndicats et avoir une action politique spécifique. Pour que la dignité de notre démocratie soit respectée, j’ai proposé, avec d’autres, l’organisation d’un référendum. Je m'aperçois que cette idée fait du chemin. C'est d’autant plus légitime que le président de la République lui-même avait dit qu'il n'avait pas mandat pour toucher à la retraite à 60 ans, puisqu'il n'en avait pas parlé quand il était candidat à la présidentielle en 2007.  

« La gauche, unie dans les luttes, peut-elle être crédible sur cette question sans un projet alternatif commun ? »

Jean-Luc Mélenchon. La gauche n'est pas unie: elle est rassemblée derrière les syndicats qui, eux, sont unis sur des consignes communes. Il ne faut pas se bercer d'illusions ni endormir les consciences : on a besoin, au contraire, qu'elles soient en éveil. Les différences entre les partis de gauche ne sont pas anecdotiques. Depuis le début, Martine Aubry affirme qu'elle est à la fois pour la retraite à 60 ans et pour l'allongement de la durée de cotisation. Or, en allongeant cette durée, on ne peut plus parler de retraite à 60 ans pour la plupart des cotisants, qui n'ont pas le nombre d'annuités suffisant pour prétendre partir à taux plein à 60 ans. Quand les Français voteront en 2012, ils devront aussi nous départager sur les durées de cotisations pour l’avenir.  

« Mais avant 2012, ne peut-on infléchir la politique du Parti socialiste ? »

Jean-Luc Mélenchon. Nous devons, nous le Front de gauche, tenir les deux bouts de la chaîne : la particularité de notre point de vue politique d'une part, de notre radicalité concrète et, de l'autre côté, le devoir d'unité. Mais rien ne doit se faire au prix de passer sous les fourches caudines du PS et d’Europe Ecologie. Oui, la tâche est difficile. Mais nous devons résoudre cette difficulté, et non la contourner. L'unité derrière les syndicats ne doit pas être le cache-misère des turpitudes de la gauche. Nous devons être capables de marier très étroitement le moment politique, le moment social et la vision à long terme. Une stratégie de conquête du pouvoir pour appliquer un programme de radicalité concrète se prépare de longue main. C’est la méthode de la révolution citoyenne que le PG propose. Il faut sans cesse lier tous les aspects de la lutte dans la rue et dans les urnes.

« Comment comptez-vous faire vivre le « programme partagé » du Front de gauche, que vous avez lancé à la Fête de l’Humanité ? »

Jean-Luc Mélenchon. Les composantes du Front de gauche vont recenser leurs propositions et celles que le mouvement social met sur la table, avant de les mettre en débat.  Il faudra trouver un point d'équilibre qui permette, par grands thèmes, d'avoir 5, 6 ou 7 propositions essentielles qui dessineront le programme. Mais ce qui est au moins aussi important, en dehors du travail collectif et intellectuel, c'est la capacité de mobilisation des secteurs populaires concernés. Il faut donc être synthétique et précis dans les propositions et, par-dessus tout, être dans l'implication populaire avant pendant et après le programme.

« S’il s’agit d’un programme de gouvernement, il devrait donc être discuté avec le PS ? »

Jean-Luc Mélenchon. Rien n’y oblige. Il n’y aura pas de candidat commun avec lui à l’élection présidentielle de 2012. L'essentiel de notre travail doit consister à rassembler le plus de forces possibles sur la ligne de la radicalité concrète que nous proposons pour tirer les Français de l’impasse où la politique de la droite les enfonce. Le Front de gauche doit d'abord avoir une ébauche bien avancée de son programme. Il le mettra en débat partout. Sur cette base nous pouvons constituer des fronts de gauche dans tous les grands domaines impliqués par nos propositions. Par exemple l'éducation, les droits des femmes, la santé. C’est la condition pour ramener au vote des millions de citoyens qui ne se reconnaissent pas dans la tambouille de la gauche hésitante. Il faut donner son temps à cette implantation  et assumer tranquillement la compétition avec le PS et Europe écologie. Nous la mènerons de façon responsable. La victoire de la gauche est à ce prix.

« Etes-vous candidat pour porter les couleurs du Front de gauche ? »

Jean-Luc Mélenchon. Une candidature au titre du Front de gauche n’est pas une aventure individuelle. J’ai dit que je m’en sentais capable. Mais je ne m’autoproclame pas.

« Que pensez-vous de l’éventuelle candidature d’André Chassaigne, le député communiste ? »

Jean-Luc Mélenchon. Il se sent capable comme moi d’assumer ce rude travail. A mes yeux, il en est digne. A nous de savoir  maîtriser le processus, trouver un point d’atterrissage, une méthode pour conclure qui doit aussi être respectueuse de la dignité des personnes, que ce soit pour moi comme pour André.

« Etes-vous déterminé à ce que qu’il n’y ait qu’un seul candidat pour le Front de gauche ? »

Jean-Luc Mélenchon. Ma proposition est parfaitement claire et André Chassaigne a fait la même dans le journal « La Montagne » : nous pensons que les composantes du Front de gauche doivent s’accorder pour proposer une candidature commune. Les directions doivent assumer leur responsabilité ! On ne s’en remet pas à je ne sais quelle démocratie directe ou à une assemblée générale des comités. La candidature doit ensuite être soumise au vote des adhérents de chaque composante de l’alliance. André et moi nous ne voulons pas faire durer une espèce d’ambiance type primaires entre nous. Cela peut finir par cristalliser. Nous n’avons rien à y gagner.


165 commentaires à “Dans l’odeur de la poudre”
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  1. vaz jean-philippe dit :

    @Annie 95
    Je suis militant au PG et je suis à fond pour le Front de Gauche. Cela sous entend l'ouverture à tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs communes.
    C'est un peu comme la déclaration des droits de l'homme " sans distinction de race, d'origine, de religion".
    Chacun peut garder son identité propre et militer ensemble pour un projet partagé.
    Chaque individu est différent, même si nous sommes tous des êtres humains, et habitons tous une seule et même planète.
    C'est dans l'unité sur le fond que se situent les bases d'un réel changement. Le capitalisme nuit à la planète et à l'humain, il faut donc abandonner ce système.
    Si ce constat est partagé, le débat peut porter sur les moyens d'y arriver et sur les propositions d'un ou plusieurs autres systèmes.
    Si l'humain et la planète guident le sens des reflexions, qu'importe que les propositions viennent de tel ou tel parti. Nous nous devons d'être des êtres libres, ouverts, raisonnés, éclairés. Pas des êtres enfermés dans des images ou des stéréotypes.
    Tout est mouvement dans l'univers, rien n'est figé...Les vérités d'hier ne sont pas celles d'aujourd'hui, et ne seront pas celles de demain...S'être trompé hier ne signifie pas se tromper aujourd'hui, il s'agit juste de l'admettre, d'assumer ses responsabilités.
    Mettre en conformité sa pensée et ses actes, c'est prendre en compte la réalité qui est, que tout est en mouvement, donc nous aussi. S'ouvrir à soi-même, c'est s'ouvrir au monde, aux autres.
    Bien sûr, il ne s'agit là, que de mon sentiment intérieur, mais qui est la source de mon engagement aujourd'hui.
    L'unité dans la diversité.
    Ensemble luttons, proposons, créons, vivons....
    Amicalement

  2. orero ramon82 dit :

    BellaCiao, pour l'avoir consulté quelque fois, jusqu'à m'être convaincu de son parti pris, de sa nocivité et de sa perversité, j'évite ! Y aller voir c'est aussi leur faire de la publicité !
    Tout comme avec notre philosophe auto-proclamé, je saute par dessus ses logorrhées! Y a plus de problème.
    Quant à J-L Mélenchon(ce soir 18H30, Grand Jury RTL), il sera le seul candidat capable de conduire le F de G en 2012 pour obtenir un résultat significatif car en dehors de lui, il n'y en a pas d'autres, quelles que soient les qualités(mais surtout les défauts) d'O. Besancenot,ou d'A. Chassaigne, encore inconnu dans notre Laderneau national il y a peu. Dans le cas contraire, ce sera la fin du F de G et de l'espoir qu'il a porté, et ce sera dramatiquement pour longtemps !
    Même le meilleur programme, fût-il partagé, a besoin d'être porté par une personnalité reconnue. Un homme providentiel peut entrainer un peuple même sans programme et on sait où cela peut conduire. Un programme, pour aussi heureux qu'il soit, ne peut s'incarner seul et faire venir à lui la majorité d'une population. L'équation est dès lors simple: il faut allier à un programme(partagé), un homme connu et reconnu, capable de le porter avec la force de conviction nécessaire pour y faire adhérer une majorité de compatriotes. Un homme qui saura mettre la forme au service du fond de ce programme. Qui, dans cette gauche radicale, écologiste et anticapitaliste peut incarner le mieux une opposition frontale à ce Sarkozysme déliquescent(mais attention, l'hydre a plusieurs têtes) tout en promouvant un vrai projet alternatif au "projet limbique" du PS, à celui d'EE qui nous laisse pantois ?
    Accepter ce constat peut-être difficile pour certains....Mais il n'y en pas d'autres.
    Dès lors, si l'homme nous l'avons, un seul objectif devrait nous guider, s'atteler à ce programme pour le rendre le plus juste et le plus convainquant possible. Le reste ne sera que perte de temps et funeste futilité.

  3. jean-jacques dit :

    Je suis d'accord avec le post 95 d'Annie, jamais je ne voterai pour DSK en 2012 ! pas plus que je ne voterai pour un candidat issu du PC comme André Chassaigne, malgré ses mérites car il est aussi impliqué dans une aventure plus interessante "campagnes de France" avec le député Jean Lassalle pour la défense du milieu rural.
    Ce n'est pas de l'anti-communisme primaire, c'est simplement la prise en compte de la réalité des institutions de la Vème République :
    La rencontre entre un homme et le peuple ! n'en déplaise aux amateurs de VIème République (cf mon post n°18) ;
    Cet homme c'est Jean-Luc Mélenchon et il faudrait même l'adouber rapidement pour 2012 car une élection présidentielle se prépare longtemps à l'avance si on a une ambition pour le pays !
    Et Jean-Luc Mélenchon s'installe dans l'opinion comme le porte-voix de la gauche socialiste, républicaine sans concession, il ne faudrait pas gacher un tel potentiel !

  4. VERGNES dit :

    @ Lionel PG 44 88

    Non OB, n'a pas de blog personnel, pour la bonne raison que ses propos personnels et humeurs du moment engageraient l'ensemble du NPA et que la ligne du NPA est décidée collectivement. C'est toute la différence entre le JE et le NOUS.
    Un parti ce n'est pas la simple addition d'individus et de points de vue mais la mise en commun (avec difficulté parfois) de tous les parcours personnels, expériences, déceptions, utopies en sachant conjuguer impatience et réalisme. C'est cette alchimie complexe que le porte-parole se doit de retranscrire et non son seul avis personnel face aux médias et autres composantes de la vie politique.

    Durant l'année précédant la création du NPA, il y avait un site où tout à chacun pouvait intervenir sur sa vision du futur parti anticapitaliste. Tous les thémes y étaient librement abordés, un brain-storming politique parfois confus mais riche. Le ton était assez véhément et trés exigeant face au risque de personnalisation d'OB qui de fait incarnait le NPA auprès des médias affublé du surnom "le facteur de Neuilly".

    Historiquement notre courant politique se méfie de la personnalisation. Et pour la petite histoire, la dénomination de "trotskystes" est une appellation labellisée par les staliniens pour désigner les traîtres et non un terme revendiqué par ceux et celles qui se reconnaissaient de prés ou de loin dans les écrits de Trotsky.

    Je précise par ailleurs que le NPA ne se compose pas que de "trotskystes" ou perçus comme tels, mais que la méfiance vis à vis de la personnalisation est une donnée constante partagée par l'ensemble des militants...Et çà c'est bien vu publiquement lors des élections régionales. Pour autant OB est resté le porte parole du NPA, dans la mesure où justement il se doit de représenter l'ensemble de l'organisation et non son seul point de vue personnel et il s'est fort bien acquitté de cette tâche militante pas toujours simple à assumer.

    A mardi Lionel, pour une fois encore se retrouver sous nos drapeaux d'orgas joyeusement mélangés avec les autres orgas politiques...car c'est pas à l'Assemblée, pas à l'Elysée, c'est dans la rue que çà se passe.

  5. LadyDoi dit :

    2ème commentaire ici, toujours novice en militantisme et politique, mais je me lance :

    Comme Jean-Luc Mélenchon parlait du "programme partagé" dans ce post, je l'ai découvert sur le site du Parti de Gauche. Ca fait vraiment du bien pour des gens comme moi qui ont du mal à partir d'un document comme "les lignes d'horizon", à expliquer à leurs collègues de bureau ce qu'est exactement le Front de Gauche.

    Et là, je leur ai envoyé le lien vers le programme, et aussitôt on a pu en discuter, voire répondre à des questions sur les grands axes du FdG et sur les solutions ou idées qu'il propose.
    J'imagine que tous les commentateurs de ce blog ont du déjà du rigoler et critiquer ces fiches, mais sachez que d'une part tous ceux qui découvrent ce programme trouvent que c'est un énorme travail, bien fait, et que d'autre part le fait que ce soit mis en ligne avec la possibilité d'amender chaque fiche plaît beaucoup. Ca m'a semblé être une des bonnes voies pour expliquer et rallier des personnes éloignées de la politique.

    Remarque personnelle : je trouve remarquable que le PG se mette ainsi à nu et ne cache rien de ses intentions.

  6. vaz jean-philippe dit :

    @ Vergnes 104

    En partie d'accord avec toi, mais dire que tout se passe dans la rue, non. Tout se passe partout, dans la rue,dans les entreprises, au sénat, à l'assemblée, etc....C'est ça (ou cela tend vers cela) le Front de Gauche, une lutte sur tous les fronts, car la société est multiple et se situe partout, puisque c'est nous qui la constituons...Alors, luttons ensemble partout où cela est possible.
    On ne lâchera rien

  7. vaz jean-philippe dit :

    @ LadyDoi 105

    Tu te dis novice en politique et militantisme...En fait, tu as toujours fait de la politique, sans forcement en être consciente.
    La politique est, à mon avis, la pensée, l'organisation d'un vivre ensemble.
    En ce sens, elle n'est ni un métier, ni une vocation. C'est un engagement..
    Il nait d'abord du regard lucide porté sur "un état des lieux", ce qui pousse à l'analyse, puis aux propositions.
    Ce cheminement personnel, amène la prise de conscience de l'importance de l'individu dans un collectif, et de l'importance du collectif pour l'individu.
    On peut agir sur soi, s'adapter à un environnement (même hostile), mais la société reste la même, et le bienfait n'est que personnel. On peut agir sur soi, imaginer un autre environnement, en discuter avec d'autres, et tendre vers la réalisation concrête de cet objectif. C'est le sens, tu l'as bien compris, du programme partagé.
    En ce sens, tu es déjà entrée en militantisme, puisque intéressée (voire convaincue), tu as cherché à partager cela avec d'autres...
    Qu'importe être ancien ou nouveau militant, la valeur n'attend pas le nombre des années, il n'y a pas de hiérarchisation de la pensée, il n'y a que des personnes responsables avec des degrés de responsabilité divers,qui apportent, chacun à leur manière, en fonction de leurs moyens, leur contribution. (ouf, la phrase était bien longue...désolé.).
    Alors, bienvenue.
    Amicalement

  8. carlo dit :

    Dans son interview à Sud Ouest, Jean-Luc Mélenchon a déclaré : "je dis que, s'il (le PS) propose la politique économique du FMI avec Strauss-Kahn ou l'allongement des durées de cotisation de retraites avec Martine Aubry, toute la gauche ne pourra pas se rassembler au second tour."

    Question: le pourrait-elle davantage avec un autre candidat... SR par exemple?

    Je crois qu'actuellement il vaut mieux ne pas exprimer de préférence en ce qui concerne le candidat du PS. En exprimer une impliquerait d'ailleurs, logiquement, de participer aux primaires du PS.

    Le moment venu, si le PS est présent au 2d tour, il faudra se déterminer en tenant compte du nom du candidat de gauche, de son programme, mais aussi de ses alliés (FB?) et de son challenger de droite (NS, FB, Dominique de Villepin et Nicolas Dupont-Aignant).

  9. marsouin dit :

    H J - 1 H !

    Attention, quelques petits rappels pour toi J.LUC, maitrise, vérité, sans fanfaronnade ni exagération !

  10. Tagore dit :

    En essayant d'être réaliste(hélas)sur la lucidité des français(même de gauche) et compte tenu du contexte notamment médiatique(pensez à cette aberration:beaucoup d'ouvriers ont voté Sarkozy en 2007)ne pourrait-on pas,en vue d'un éventuel deuxième tour lancer l'idée d'un contrat "minimum" et non négociable entre les différents candidats de gauche,ce qui éliminerait les faux candidats de gauche(en suivant mon regard:Strauss Kahn par exemple)et mettrait des candidats comme Ségoléne Royal en face d'un choix clair....le "centre" ou la gauche.
    Jean Luc Mélenchon,même s'il n'est pas,et je le regrette,en posture éligible(et je pense qu'il est le seul à pouvoir faire un vrai score du coté de la vraie gauche)a un vrai statut moral.Il a quitté le parti socialiste démontrant une vraie liberté d'esprit et sans compromission.Qu'il le veuille ou non,beaucoup de regards sont sur lui et je pense que son "adoubement(in fine)d'un candidat aura une grande portée.Beaucoup de personnes de l'ancien électorat socialiste(ou plutôt du "vote utile"qui aura manqué à Jospin,une première significative)sont à l'écoute.
    Ces propos ne m'empêchent pas d'espérer en des lendemains qui chantent et d'y entendre les voix(les voies)de mon choix et Jean-Luc Mélenchon le sera.Mais il faudra du temps,beaucoup de temps et nous ne l'avons plus face à la destruction de ce pays par l'équipe en place.Si je dis tout cela c'est que la peur et le désespoir peuvent mener aussi à des candidats trompeurs(je reprend encore l'exemple de 2007 dont intellectuellement je ne suis pas toujours remis)
    Préparons toutes les éventualités et gardons en conscience qu'au delà de ce que notre logique,nos idéaux ou nos rêves portent nous sommes dans l'urgence et qu'il faut sauver un essentiel dans ce pays.
    Si de mauvais et insultants "journalistes" ont comparé Jean-Luc Mélenchon,face à lui,à un de Funés(d'ailleurs un talent),qu'il sache que beaucoup découvrent,jour après jour,le personnage et ses idées(j'en fais partie)et qu'il y gagne un infini respect!
    ps:je regardais les cernes de Jean-Luc Mélenchon à la télé et je me demandais combien de réunions,de luttes,de déplacements,de nuits courtes..etc les ont fabriqués.Le traitement subi par celui ci(en comparaison du pseudo philosophe à jaguar)en était d'autant plus révoltant!

  11. PERRIN dit :

    Depuis plusieurs mois je suis attentivement la progression du Parti de Gauche, dans lequel je me reconnais profondément : la République et ses principes. J'ai accueilli avec soulagement la scission, suite au "Non" à la construction européenne. Enfin, une personnalité allait jusqu'au bout du constat ! Le PS ne portait plus les aspirations de la Gauche. Je lis les articles sur les blogs, j'écoute les entretiens enregistrés et j'adhère dans une large mesure aux propositions qui émergent de ces réflexions croisées.
    Pourtant, depuis quelque temps, je m'inquiète de l'image qui se dégage du représentant du PG. Si le rôle de trublion que lui ont construit les médias (sa personnalité aidant), a permis à J-L Mélenchon d'exister dans les médias, je crains que cette posture ne le déserve lors des présidentielles. En effet, il me semble que l'homme d'état doit tenir un niveau de langage soutenu, rester mesurer en toutes circonstances et se montrer capable de d'élever le débat quand l'adversaire porte des coups bas. Sans pour autant renoncer aux colères légitimes, sans pour autant perdre sa capacité à s'enthousiasmer, tout en conservant sa hargne et sa lucidité face à la médiocrité et malhonnêteté des interlocuteurs. C'est un jeu d'équilibriste extrêmement difficile mais il faut se démarquer dès aujourd'hui d'un populisme dont se gobergent nos journalistes serviles. Populaire, oui ! mille fois oui ! Mais attention à ne pas se laisser enfermer dans un rôle de second plan au idées simplistes et peu réalistes (le remplaçant de G. Marchais) !
    Cordialement

  12. DC dit :

    Bonjour,
    a propos de l'intervention dans l'émission de Guillaume Durand ce lien sur Acrimed qui montre ce qu'est la pratique professionnelle de ce genre d'émission.

    http://www.acrimed.org/article3357.html

    En espérant que cela ai changé depuis mais j'en doute

  13. EVE37 dit :

    A Perrin,
    Jean-Luc Mélenchon revendique "sos populisme", il défend le peuple vis à vis des tors qui lui sont fait, si l'élite décide pour le peuple de ce qui est bien pour lui, alors Jean-Luc Mélenchon est populiste pas dans le sens péjoratif que vous entendez et cette élite qu'il pourfend dans son livre "Qu'ils s'en aillent tous !",
    M Perrin, je vous invite à le lire et dans un deuxième temps à adhérer au Parti de Gauche, et vous vous aperceverez qu'il y a d'autres hommes et femmes de grandes valeurs dans ce parti creuset.
    Vous, et beaucoup de commentateurs de ce blog, me faites penser à ceux qui restent sur les trottoirs lors des manifestations.
    Les socialistes vont amuser la galerie avec leurs primaires, les jeux sont déjà fait Strauss Kahn ou Aubry sortiront du chapeau.
    Aidez-nous à renforcer le Parti de Gauche pour triompher de la sociale démocratie et aidez à provoquer une Révolution Citoyenne.

  14. jaban dit :

    J'écoute J.L Mélenchon sur RTL et je jubile., ça fait du bien d'entendre sa "colère".

  15. Cédric Citoyen dit :

    Bravo Jean Luc sur RTL. Vive l'agrément Solidaire !

  16. Mario Morisi dit :

    De retour de RTL LCI le Grand Jury
    Exaltant ! On approche de quelque chose d'immense dont on ne peut connaître la nature.
    Ce qui s'est passé sur le plateau est une déclaration de révolution (citoyenne) en bonne et due forme.
    Jean-Luc Mélenchon a fait un pas...
    Je tremble en attendant d'en voir les conséquences chez les socialistes, chez les communistes, au NPA, dans les associations, dans le peuple...
    mais aussi dans les cliques et les officines de droite et d'extrême droite...
    Ils ne s'en iront pas sans faire des dégâts parmi nous

    El pueblo unido !

    Amis de l'autre gauche, de la gauche radicale, de l'extrême gauche...
    Vous le voyez bien, que la hache de lutte des classes est déterrée...
    Tous ensemble, où nous plongeront dans le noir pour des décennies...

  17. vaz jean-philippe dit :

    Mélenchon au grand jury RTL, c'est comme un jeu vidéo où il faut éviter les pièges tendus, parer les coups et les rendre, tout en restant concentré sur l'objectif....Bref, en tant qu'auditeur, j'en ressort épuisé...Je n'ose pas m'imaginer à la place de Jean-luc. Alors je dis Bravo Jean-Luc, tu as fait de ton mieux et si le message a pu passer, ne serait-ce qu'à une personne, ce serait déja ca de pris...La lutte, encore, toujours, sur tous les fronts...
    On ne lâchera rien
    Amicalement

  18. perrin dit :

    Bravo Jean Luc pour cette émission, pour ce courage..! je parlais toute seule dans ma cuisine ? J'étais à tes côtés, tu as raison!

  19. Hervé (PG29) dit :

    Épuisant le match de catch entre Jean Luc et les journaleux de RTL (Apatie et consort) !
    J'ai rarement entendu des interviewers aussi médiocres, à s'arrêter sur le détails du détails, sans jamais prendre la hauteur du débat !

  20. Jean Louis dit :

    Je vous admire pour avoir su gardé votre calme devant cette équipe qui se donne le titre de journalistes mais qui a tout fait pour que vous ne puissiez exposer vos idées et pour qu'il n'y ai aucun débat sur le fond.

  21. Fred dit :

    Passage de Mr Mélenchon sur rtl. Face à lui, trois "journalistes" ouvertement hostiles(comme rarement) qui ont constamment essayé de mettre Mr Mélenchon au tapis avec des références à Pujadas (oui, ce sont des insultes mais il les a bien cherchées), à une alliance avec des "hypocrites" (oui en forçant le ps à devenir un parti de Gauche....mais je refuse de voter DSK ou Royal dont je n'ai pas oublié les propos sur les profs. Et je trouve très moyens les propos de Hollande en ce moment).
    A la fin de l'émission, Apatie s'en prend une méchante de la part de Mr Mélenchon.
    Mr Mélenchon 1- RTL 0
    A mardi.

  22. serge dit :

    bonsoir
    une chose est sûr ! Jean-Luc Mélenchon n'est pas un produit nouveau. Jean-Luc Mélenchon est un homme qui construit son projet sur des valeurs qu'il puisse au sein de la population. d'où çà symbiose avec les gens.
    je prend un exemple:
    sur l'Europe, tout parait clair. il a toujours soutenu le NON à une europe des banquiers et des assureurs.il y aun constance dans ses choix.
    idem sur des sujets sérieux comme l'Afghanistan qui coûte beaucoup à la France et où Sarkozy contrairement à nos Retraites n'a pas de mal à balancer l'argent par les fenêtres.
    sur les institutions qui nous gouvernent ! Jean-Luc Mélenchon n'a pas peur du Référendum, il sait être en phase avec le peuple souverain que Sarkozy essaie de transformer en sujet!
    et oui Réveillons nous tous...voyez les sondages du gouvernement, voyez les résultats de l'UMP (voyez dans une mesure les choix de martine et de DSK) et vous serez qui défendra vos intérêts et la France des travailleurs.
    bonne soirée à tous

  23. Guillot dit :

    J'ai aussi écouté Jean-Luc Mélenchon et dans la première partie son discours humaniste est remarquable. Dans la seconde, portant sur les retraites, je ne vois rien de mobilisateur chez lui. Il s'efface derrière les syndicats, les partis devant selon lui s'abstenir de toute "consignes syndicales". Alors que la réussite de la mobilisation du 12 octobre pèsera bien plus sur ses perspectives ainsi que sur les possibilités de faire reculer Sarkozy que les "passes d'arme" vaines et foireuses du Sénat sur lesquelles il s'est attardé. L'emploi insistant du "je" a propos d'une candidature du FdG en 2012 ne me laisse aucun doute a ce sujet.

  24. VVVV dit :

    Je viens d'écouter l'émission vous opposant à Aphatie et sa clique.
    On sent, que ces journalistes élitiste (Aphatie comme Durant) vous haissent vous et ceux que vous représentez. C'est une excellente nouvelle! Cela signifie que le parti de gauche dont vous êtes le porte parole marque des points. On leur fait peur. Un jour tout de même il faudra évoquer clairement qu'Aphatie (comme Pujadas et Elkabach sont tout simplement des opposants politiques.
    Je le dis parce que le combat dans ces arènes médiatiques doit être éreintant, vous avez été excellent. J'espère ce faisant vous démontrez que jour après jour votre/notre combat porte ses fruits.
    Nous, militants, relayons les propositions du parti de gauche sur le terrain, les adhésions se multiplient dans mon comité.
    Sincérement bravo!

  25. Nicole Orthous dit :

    Cher Jean-Luc Mélenchon, continuez à faire la preuve qu'il y a un espace pour une parole à la fois virulente et exacte. Et que cet espace grandisse!

  26. madeleine Wohlgemuth dit :

    je n'ai pas grand chose à rajouter à tout ce qui a été dit sur ce blog, seulement que pour une fois, j'ai pris beaucoup de plaisir à écouter quelqu'un qui ne parle pas la langue de bois, qui s'exprime dans une jolie langue (c'est assez rare!), et qui a su remettre en place des individus lâches, esclaves du pouvoir, et incapables de dire des choses intelligentes, car on peut être de droite et parler juste, même si ce ne sont pas nos convictions... bravo Jean-Luc!

  27. Je viens de regarder le "grand jury" sur LCI. J'ai fait un gros effort car je ne regarde jamais cette émission qui est digne au plan du mensonge et de la malhonnêteté intellectuelle de "Radio Paris" pendant l'occupation... Mais je voulais voir et entendre Jean-Luc Mélenchon.
    Je l'ai trouvé excellent et très combatif. Il avait en face de lui comme on le sait, un trio infernal emblêmatique de Bouygues TV et Dassault journal, laquais des privilégiés qui détiennent tous les pouvoirs.
    Une bonne moitié de l'émission ces trois mousquetaires de la désinformation l'ont interpellé (plutôt qu'interrogé) sur ses rapports avec la presse pour l'empêcher de développer ses critiques et ses propositions. Ces "staliniens de droite" ont multiplié les amalgames, les insinuations injurieuses,les provocations et les caricatures. Jean-Luc Mélenchon finalement les a envoyés paître sans ménagement et il a bien fait !
    Dans la seconde partie, malgré les invectives et les interruptions calculées, il n'a pas "perdu le fil" et a dit l'essentiel de ce qu'il voulait dire sur l'injustice insupportable du "système" . Bravo !

  28. janba dit :

    @VVV
    Aphatie et Durand élitistes je ne crois pas,élitistes dans la médiocrité oui surement,ce sont tous des portes voix du pouvoir,autour de leur cou,nous voyons les traces de laisse.

  29. Un vétéran du PCF dit :

    Cher jean-Luc
    Je viens de suivre le débat sur RTL.Je ne ferais pas l'honneur de citer les noms de cette bande de journaleux qui pour moi sont déjà dans les poubelles de l'histoire.
    J'avoue que je suis estomaqué par ta patience,patience que j'aurais eu bien du mal pour ma par à maitriser!
    Sur la question du salaire minimum,la proposition existe déjà:aucune rémunération en dessous de 1500 euros(à confirmer,tenant compte de l'augmentation du cout de la vie,qui devait revenir sur la décision de Balladur(indexation sur les prix et non plus sur les salaires)
    Soit si nous prenons comme référence(à discuter)de 20 fois pour les salaires les plus grands-30.000euros mensuels)
    En ce qui concerne l'élection présidentielle,il est hors de question pour moi d'aller déposer un bulletin Straus-Khan dans l'urne au 2ie tour.
    D'ailleurs,comme tu le disais,que ferais le PS si nous étions devant lui au ier tour?
    Ils n'ont pas encore répondu à la question.
    Vont-ils se coucher devant le capital financier,comme ils l'on fait pour le référendum sur la constitution européenne?
    Sont-ils si sur de leur fait?
    Voilà pourquoi,il devient indispensable d'accentuer notre démarche commune citoyenne pour mobiliser toutes celles et tous ceux qui sont les victimes de ceux qui gouvernent notre pays actuellement.
    Ce pouvoir,celui de la finance,prend peur de voir notre jeunesse se mobiliser.Quel avenir leur est offert?
    Voila pourquoi les mobilisations du front social ne se suffiront pas,si une perspective politique ne lui est pas offerte.
    C'est ce qui nous a manqué en 1968;il ne s'agit aucunement de reproduire celui-ci.
    Nous sommes dans un autre contexte et l'histoire ne se répète pas.
    Surtout ne nous enfermons pas dans le carcan de la présidentielle.
    Le peuple nous rejoindra si nous lui offrons une perspective qualitative.A nous donc de faire en sorte qu'il en soit ainsi.Bien amicalement et pourquoi pas Fraternellement.

  30. JM dit :

    Chapeau, vraiment beau combat (on ne peut parler d'interview)!, avec en prime les références à Sartre et Voltaire.
    Merci. Il faut aller sur tous ces médias de droite, ferrailler, convaincre en gardant touours en ligne de mire l'objectif premier: convaincre en étant crédible et combattif comme ce soir.
    Seul petit bemol, vous gagnerez à mon avis à plus utiliser le nous que le je!
    A mardi!

  31. Nanou dit :

    Très cher Jean Luc! Je viens de suivre sur LCI,ton grand jury,devant 3 "journalistes"(Aphatie,Revel et Mougeotte) et je me demande comment tu réussis à te contenir devant de tels gugus qui donnent des leçons à la terre entière,qui ont passé 20 mn à nous gonfler avec leur collègue Pujadas,qui ont essayé de te faire sortir de tes gonds sur les grèves,les retraites,ton éventuel désistement en faveur de DSK(c'est leur candidat).Bref ! comme d'habitude tu les as renvoyé dans leurs cordes avec tout le talent qu'on te connaît et tes démonstrations toujours convaincantes?Bravo et merci,!

  32. vvvv dit :

    @ JANBA

    Evidemment, c'était bien le sens que j'entendais donner à "élitistes": représentants d'une élite qui n'a aucune légitimité et surtout pas celle de l'indépendance d'esprit.

  33. orero ramon82 dit :

    Ouf ! J'en sors éreinté et révolté : je viens d'écouter le Grand Jury sur RTL. Enthologique et pitoyable, modèle du genre, a montrer dans toutes les écoles de journalisme(mais il faudrait qu'elles changent pour accepter un tel "devoir" ou une pareille leçon à donner aux jeunes étudiants) avec un Aphatie ignominieux, un E. Mougeotte rabougri dans sa tête ne comprenant rien au réponses de J-l Mélenchon, et un Revel bien représentatif de sa classe sociale.
    Comment se retenir dans de semblables situations pour ne pas renverser la table...."Qu'ils s'en aillent tous" mais quel beau titre ! Quel beau message. Il faut l'entendre dès mardi dans les manifs !
    Ereinté, révolté mais rassérené sur les capacités à se maitriser tout en gardant le cap de M. Mélenchon. Qui doute encore de la nécessité de son passage chez le sémillant M. Drucker?
    Comment se procurer un lien pour revoir, et surtout faire circuler cette triste "pantalonnade" dont le niveau n'a été relevé que par J-L Mélenchon dont les réponses ont toutes été à la hauteur des enjeux encours et à venir !
    Oui, "Vive la révolution citoyenne" !

  34. vaz jean-philippe dit :

    @ Guillot 124

    Mélenchon est un responsable politique, pas un syndicaliste. Cela ne veut pas dire qu'il se contre fout de ce qu'il se passe dans la rue, bien au contraire, mais qu'il doit traduire ce qu'il se passe dans la rue, par des actes politiques...Les passes d'armes vaines et foireuses, comme tu les décris, sont du domaine politique, ce qui ne veut pas dire que cela n'interesse pas la rue. Imagine que les débats se terminent et que le projet soit retiré, tout le monde serait content...Evidement, cela ne semble pas en prendre le chemin, il faudrait donc, selon toi, rendre les armes politiques, dissoudre les groupes d'opposition, et les faire descendre dans la rue pour grossir les rangs des manifestants....Bien sûr que non...Tu vois, il suffit de prendre un peu de recul pour y voir plus clair. Quant à l'emploi du "je" à la place du "nous", il me semble relever du détail, mais nul n'étant parfait, je pense qu'à l'avenir Jean-Luc y prétera plus d'attention...En attendant, tous mobilisés, sur tous les fronts..
    ON NE LACHERA RIEN !
    Amicalement

  35. orero ramon82 dit :

    Voici le lien pour le Grand jury RTL, sans image et c'est dommage:
    http://www.rtl.fr/emission/le-grand-jury
    Pourvu qu'il marche !

  36. Bélatar dit :

    Beaucoup de militants ici, certains "vieux briscards" qui coupent un peu les poils en 40 et font des plans sur la comète.
    Ce qui m'importe pour ma part est ce que vient de me dire une amie, électrice progressiste "flottante" qui a vu J-L Mélenchon à la télé et l'a entendu tout à l'heure sur la radio privée :
    "il était bien parce qu'il nous parlait à nous, malgré les autres (les journalistes). Et il a fait passer des choses... j'ai découvert la personne et il m'a fait réfléchir. Il donne de l'énergie... On est tellement fatigués de tous ces gens !"

    Quant aux "autres", ils ne sont que des faire valoir malgré eux, c'est ce qui peut rendre Jean-Luc Mélenchon serein, calme, pédagogue.

    Un thème pourrait être développé : comment l'individu ne peut grandir que s'il y a un collectif. Dans l'histoire politique on oppose souvent les deux à tort. Exemple : dans le travail, pas de collectif, pas de bien être individuel au travail, seulement l'anxiété solitaire et mortifère face aux multiples obligations souvent contradictoires qui nous sont faites.
    La lutte sociale et politique est aussi le temps de la redécouverte du collectif dans ce qu'il a de dynamique.

  37. Boucaud Charles dit :

    Bravo Jean Luc, j'ai suivi RTL et je pense que les guignols de l'info n'ont pas dû avoir un grand appétit après l'émission. J'étais socialiste, je ne lui plus et je vous promets ma voix.
    Bon courage....et vous avez tout le reste !

  38. Gd Archi dit :

    J'ai d'ecouté Le Grand Jury du 10/10
    En effet, vous n'étiez pas sur le sondage du Figaro, je viens de voir ca !
    Etonnant quand meme ce blocage sur votre personne dans les sondages ?
    Et après les journalistes vont en coeur reprendre le sondage du Figaro alors qu'il est incomplet !
    Au royaume des aveugles, le Borgne est Roi...
    Pour le reste c'était très bien comme d'habitude, vous n'êtes pas tombé dans les pieges et êtes restés sur vos positions.

  39. langly dit :

    J'ai écouté l'émission le Grand Jury, et j'ai retrouvé notre Jean-Luc Mélenchon d'avant les vacances. Vous avez fait une belle intervention et je dois dire que pour le coup j'ai trouvé les journalistes vraiment stupides. A se demander si parfois ils réfléchissent avant de parler et en plus ils persistent dans leurs bêtises.

  40. Poupou dit :

    Bel exemple de pugnacité que cette émission. 3 misérables journalistes aveuglés par leur idéologie et le conformisme intellectuel qui les entoure. Incapables d'écouter la moindre parole, aussi argumentée qu'elle soit, qui sorte de leur pensée unique. Ils ont voulu le caricaturer, le faire se contredire mais Mélenchon s'en est brillament sorti à chaque interpellation et réhaussant en permanence le niveau du débat que ceux-ci voulaient maintenir au niveau du caniveau. C'est extrêment mobilisateur d'entendre quelqu'un comme Jean-Luc défendre avec force de conviction tous les sans voix, les humilliés comme il dit.
    Au passage je vous signale le bon article d'Alexis Corbière sur son blog à propos de la réaction sur le pseudo journaliste officiant au 20h de France2.
    Si les journalistes croient que ce passage va nous deservir c'est qu'il n'ont décidément rien compris au peuple.

  41. eric dit :

    Cette interview sur RTL m'a estomaqué. On savait Aphatie et Mougeotte très légèrement partiaux, on savait que leurs questions pouvaient être, voyons, comment dire, vaguement orientées. Mais le plus souvent ils pratiquent leur art avec un minimum de... retenue? de politesse? euh... d'hypocrisie? Oui, c'est ça, d'hypocrisie. Cette fois, foin d'hypocrisie et bas les masques. Je ne me souviens pas d'un tel assaut en règle, répété, agressif, violent. Inouï. Ces gens sont violents. Ces laquais sont violents comme leurs maîtres. Ils le deviennent lorsqu'ils flairent le danger. C'est un honneur pour Jean-Luc. J'ai craint que son côté soupe-au-lait ne le fasse déraper, et ces trois types n'attendaient que cela. Mais non. Si les réponses ont été vigoureuses, elles sont restées argumentées et solides. Au fait, "Grand Jury", qu'est-ce que ça veut dire? Pour le coup, les trois jurés, conjurés, cagoulés, avaient condamné Jean-Luc Mélenchon avant de l'entendre.
    Décidément oui, ces gens ont déclaré la guerre. Le PS, si je ne m'abuse, a "renoncé à la lutte des classes". Comme si la lutte des classes était un choix! Une vieillerie communiste! C'est juste un fait. Elle fait plus ou moins rage, elle est plus ou moins équilibrée, elle connaît des périodes d'accalmie, et puis ça repart. Il faut être aveugle, ou d'une singulière mauvaise foi, pour ne pas la voir.
    Les médias en font évidemment partie. Les affronter de plein fouet est dangereux et d'habitude, je n'aime pas quand Jean-Luc Mélenchon les provoque (car ça lui arrive, non?). Mais ce soir, j'ai pensé, comme lui sans doute, qu'on ne pouvait pas faire l'économie de cet affrontement, parmi d'autres aussi durs.

  42. Philippe dit :

    Bonsoir,
    La lecture de ces nombreux courriers me confortent. Quel plaisir (oui, du plaisir!) d'entendre M. Mélenchon faire face, expliquer, argumenter calmement; malgré tout!
    Il le faut, il le fait! Quelle endurance!
    Cet homme a des convictions et des idées que tout le monde entend et surtout comprend, par un langage clair et net, de plus en plus fort.
    Je vais modestement faire passer...

    Signé: un ancien du P.S depuis que ses statuts ont gommé le fait qu'il n'était plus un parti révolutionnaire; donc citoyen.

  43. Madiran dit :

    Mélenchon contre Pujadas... Que nenni !

    Au grand Jury comme ce soir sur LCI, du grand Mélenchon seul contre des idées pleutres de trois laquais engoncés dans leurs carquois !

    Pourquoi des excuses ? Les employés virés, dont la vie est cassée doivent donc supporter sans broncher les leçons de monsieur Pujadas....
    Faut il donc ne pencher que sur les plus-values obtenues par des actionnaires et dédaigner les employés mis à la rue !

  44. Lionel 36 dit :

    À toi Jean-Luc Mélenchon et à vous tous les intervenants de ce soir
    Merci
    Merci de me réconforter : je ne suis pas fou, nous ne sommes pas fous, je ne suis pas seul nous sommes de plus en plus nombreux.
    La haine, la médiocrité, la bêtise, l'orgueil, la malhonnêteté, la cupidité, le mépris, la bassesse, la dangerosité… qui dégoulinaient ce soir de ce trio de laquais du capital va bien finir par faire sortir de leur torpeur les citoyens que ce régime étouffe.
    Merci Jean-Luc Mélenchon de les pousser dans leurs derniers retranchements afin que leurs masques tombent chaque jour davantage. Merci pour ce courage et cette intelligence et ce travail de préparation…
    71 % de la population est favorable à la grève de mardi, 31 % favorable à un durcissement du conflit…

    Qu'ils sortent tous dans la rue Bon sang ! et les autres, c'est vrai ils s'en iront tous !

    À mardi.

  45. Alexis dit :

    Bonsoir,
    j'ai aussi écouté le Grand Jury RTL, Mr Mélenchon, vous avez été doublement parfait.
    Parfait dans votre argumentation (ça manque tellement aux politiques qui préfèrent la langue de bois!), et parfait dans le fait de ne pas "craquer" face aux tentatives des 3 journalistes. Car force est de constater que ces journalistes ont bien tenté de vous faire tomber des un -ou plusieurs- piège(s) grossier(s). C'est affligeant de voir que ces journalistes tentent juste d'obtenir un scoop (genre "on a démasqué le vrai visage de Mélenchon) par vagues de provocations alors qu'ils devraient se concentrer sur l'analyse de vos propositions, de les comprendre, et de les critiquer (en bien ou en mal), enfin bref ils devraient faire du journalisme, le vrai. De toute façon, vous n'avez pas craqué pour la bonne et simple (mais rare!) raison que vous restez vous-même. On sent bien parfois que vous voudriez les renvoyer un peu plus "brutalement" (et ça se comprend tellement ils essaient de vous faire passer pour un révolutionnaire, voire un "demeuré", qui veut tout brûler, ça les arrangerait, eux,en fait), mais vous tenez le coup, vous êtes stoïque.
    Bravo, continuez comme ça, vous avez compris les angoisses et les attentes des gens, et vous vous battez avec force pour eux, vous redonnez confiance dans ce monde de la politique, et c'est un résultat majeur pour les années qui arrivent. Continuez à vous battre pour les valeurs humanistes auxquelles vous croyez, et nous serons nombreux (je l'espère) à vous soutenir.
    Je précise que je vote à gauche et qu'aujourd'hui le PG me séduit de plus en plus car il va vers un modèle de société qui me redonne espoir, tout simplement.

  46. babypouf dit :

    Bonsoir,

    personnellement j'aime beaucoup votre discour Mr Mélenchon, mais je suis curieux de voir si votre partis a du coffre lorsque vous aurez à repondre à des questions de journalistes (forcément mal intentionnés) sur des sujets plus pointus et discrets que les retraites les salaires minimums, les délocalisations, les excés de la techno-structure suppôt des actionnaires-banquiers de la rente et profiteurs des populations besogneuses.

    Ce sera sur ces questions subsidiaires que l'electeur lambda va juger du serieux de votre offre d'entrepreneur politique: que votre équipe ne l'oublie pas.

    Par exemple : la réorganisation du systéme de soins.

    J'ai déjà eu l'occasion de vous écrire (sans réponse à ce jours :c'est pas grave pour moi) au sujet de la désertification médicale qui est rude dans les campagnes en ce moment (et c'est pas finis) mais aussi dans la psychiatrie et les salles d'opérations bientôt sans opérateurs en nombre suffisant... que dis votre partis sur le sujet.

    Cordialement et bon courage

  47. Patsux dit :

    Monsieur Mélenchon,

    Je ne vous connaissais pas vraiment avant ce soir, ni vous, ni votre parti. Mais ce soir, je me suis enfin senti en phase avec un homme politique. Votre prestation à l'émission "Le grand jury" a été remarquable. Vous avez compris que nos (la population) problèmes sont intimement liées à la financiarisation de l'économie. Vous nous expliquez comment ce système nous rend esclave et nous pille, sans que personne ne le remette en cause, surtout pas le PS (quel partie hypocrite !).

    Et pourtant, vous n’êtes pas aidé par les médias qui tentent coûte que coûte de vous décridibiliser. Mais non, vous arrivez à faire passer vos messages. Parfois avec difficultés, mais peut importe, vous arrivez toujours à leur grappiller quelques minutes de fond entre deux pubs ou deux sondages à deux balles !

    Bravo et continuez,
    Quant à moi, je vais prendre le temps de vous découvrir vous et votre parti.

  48. Marie dit :

    Je viens d'entendre le débat du grand jury....
    Là, je suis emballée ! Bravissimo ! Plutôt l'esprit critique, pourtant...

    Les mots essentiels sont là ! JL Mélenchon parle au nom et pour les citoyens. Il aborde le fondamental. Il tape dans le vif !
    la langue de bois nò pasara !
    Nota Bene:
    dico historique Robert :
    - Larbin :...le mot est passé du sens de "mendiant" à celui de "domestique"(1829) prenant comme laquais la valeur péjorative d'homme servile (1872), usuelle.
    Voilà donc ce qui montre de la part le JL Mélenchon un usage fort approprié de la langue française ! Que dire de mieux ! c'est vrai! l'expression est correcte ! je ne vois pas où est le problème !
    - Salaud :...Le mot s'emploie familièrement (1798) comme terme d'injure, puis équivaut à " une personne moralement répugnante "(XIX°S.).
    - Répugnant(e) : " qui dégoûte" moralement"..
    Ayant vu l'extrait de la video de P. Carles, j'ai vu un quidam servile (= aux ordres du pouvoir = cire-pompe = lèche-botte...) tartuffe, cherchant à culpabiliser l'autre, en s'érigeant en juge : est-ce donc son rôle ? !
    Que le dégoût vienne aux lèvres me parait juste.
    Personnellement, il en faut plus pour me choquer ! Les malversations, le non-respect de la Loi, les truandages en tout genre, la mauvaise éducation et le manque de vocabulaire au plus haut, la flagornerie, me paraissent infiniment plus dérangeants!

  49. Descartes dit :

    @Annie pensée libre (#95)

    Pas question non plus de voter pour un candidat du PC. qui ne représenterait que eux-mêmes c'est à dire rien.

    S'ils ne "représentent rien", alors allons-y. Vous n'avez quà présenter Jean-Luc Mélenchon quelque soit l'avis du PCF. Puisqu'ils ne représentent rien, pourquoi demander leur avis ou craindre de les offenser ? Cela étant dit, il va falloir m'expliquer qui va financer la campagne de Jean-Luc. Qui va aller coller les affiches. Qui va distribuer les tracts. Qui va réserver les salles et les remplir. Parce que le problème, vois-tu, c'est que le PC a beau "ne représenter qu'eux mêmes, c'est à dire rien", ce "rien" représente tout de même plus de 95% des militants du FdG.

    Pourront-ils un jour, les PC, l'accepter, voir la réalité que le PC est mort ?

    Pour un "mort", il jouit d'une enviable force militante, en tout cas bien plus importante que celle du PG. Le PCF a beau être "un astre mort" (pour reprendre la formule d'un ancien ministre communiste), en tant que force militante il reste bien vivant. Si certains au PG croient qu'ils arriveront à imposer un candidat au PCF en répétant aux militants communistes "vous êtes nuls", "personne ne votera pour vous", "vous ne représentez rien", je crains qu'ils aillent au devant de sérieuses déceptions. Faudra t'habituer à l'idée, Annie: Jean-Luc Mélenchon ne sera candidat du FdG que si les militants communistes l'acceptent. Et pour aboutir à ce résultat, mieux vaudrait chercher à les séduire qu'à les braquer.

    La seule solution est d'arriver à ce que le PG arrive à "recruter" des militants…

    Je vois mal le PG dépasser les 120.000 adhérents avant la désignation du candidat à l'élection de 2012. Faudrait faire preuve d'un minimum de réalisme. Le PCF restera longtemps la principale force du FdG.

  50. Hold-up dit :

    Pour une fois me voilà d'accord avec " Descartes" - un comble.

    Il faudrait savoir exactement ce que l'on déclare " mort " pour cesser effectivement d'offenser, de braquer ou de haïr.
    Visiblement ce ne sont pas les 120 000 militants PCF qui sont " morts " et c'est très heureux. Alors quoi ? Qui est mort ici ? Qui cherche à vivre ? Ou quoi ?

    A quand des assises pour un Socialisme démocratique du XXI ° siècle qui verrait s'unir tout ce qui fut et est encore le meilleur et l'honneur de la classe ouvrière au delà des turpitudes, impasses et dévoiements historiques ? Nous cherchons bel et bien ce qui en 2010 nous réunit à nouveau et nous dépasse. A quand de nouvelles assises pour la redéfinition de ce qui nous rassemble ?

    Bref, à quand la redéfinition idéologiquement armée d'un " COMMUN " neuf, rassemblé, fraternel, sororal, imaginatif, bigarré, solide et offensif ? Ouvrir bien larges les fenêtres et les champs du souhaitable est une urgence face au réarmement d'une droite néolibérale et identitaire et pourtant foncièrement bien malade depuis 2007 et la chute de Wall Street. La sociale démocratie, elle, en voie de capilotade, d'effacement ou de totale dissolution ne nous sauvera de rien et elle ne se sauvera même pas d'elle-même. Depuis le référendum de 2005, nous le savons parfaitement.


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