22sept 10

Retraites, Reeding, et même Zélaya!

Allez, allez, on y va!

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M a note s’accroche dans une actualité très chaude en France. Cela ne me fait pas perdre de vue la pente générale des évènements en Europe et dans le monde. Car nous sommes au lendemain du deuxième anniversaire de la faillite de Lehman Brothers, le début du crash qui a ouvert la période actuelle. Non seulement rien n’est réglé mais tout a empiré. L’Union Européenne a gesticulé sur le sujet. Mais à présent, je viens que sur des sujets à décrypter comme disent les journalistes. De toute façon dans ce blog, j’annonce ou j’explique après coup. Retraites, Référendum, Viviane Reeding, et ainsi de suite. A table !

Le 23 septembre, pour les retraites, on remet ça. Je crois que ce devrait être plutôt massif. La partie n’est pas finie comme je l’ai dit, avec d’autres, depuis le succès du 7 septembre. J’ai bien noté le changement d’atmosphère dans les deux camps. Du notre après quelques vagues au départ, tout compte fait, beaucoup d’amis se disent à présent que les syndicats ont bien fait d’envoyer la balle bien en avant pour tenir la distance. Côté droite la pagaille va s’approfondissant. Clans et cliques sont à la manœuvre. L’attelage baisse de cohérence. Il n’y manquait que ce pauvre Xavier Bertrand, ex gloire de la Sarkozie qui en appelant à se regrouper derrière le président pour 2012 a vendu la mèche sur l’ampleur des doutes qu’il prétend combattre ! Et dans cette ambiance, il reste un mois de mobilisation avant que la loi finisse son cycle entre les deux assemblées. Elle arrive au Sénat le 5 octobre.

Nous avons franchi la plupart des obstacles et la mobilisation est grandissante. Nous avons gagné la bataille de la confiance et mis par terre la campagne d’affolement du début de la manœuvre Sarkozyste. Les deux mobilisations ont été des succès. Des centaines de meetings ont eu lieu et ils ont permis de fortifier pièce après pièce les argumentaires et les équipes locales en plus de celles que les syndicats ont animé dans les entreprises. Et nous voyons davantage encore. Il y a une bonne maturation politique des esprits dans la compréhension de ce qui se passe. Pour ma part, je ne prends pas d’autres repères que dans ce mouvement social pour guider mes positions. Mais on marche sur des œufs et ce n’est pas la peine de se le cacher.

Samedi et Dimanche se tenait le Conseil national du Parti de Gauche. Ma parole, c’est toutes les fins de semaines une réunion ! Ca couine dans les chaumières ! Reste que tous les témoignages convergeaient pour montrer l’ampleur de la « mise en ordre » que le mouvement social provoque dans l’esprit de la population. Mais il ne faut pas sous estimer la difficulté qui reste cependant et le danger que ce serait de faire comme si la mobilisation était acquise. Le point essentiel est que l’unité syndicale tient le coup. C’est un formidable stimulant. Du coup, les annonces de grève reconductibles se répandent, et c’est le signe d’un retour de confiance en soi assez net. Des secteurs stratégiques de l’économie sont concernés comme le transport ou les raffineries…. Je pense que le gouvernement ne fait pas le poids en face de ça. D’abord parce que l’opinion est retournée à la fois contre lui en général et contre sa réforme en particulier. Les deux en même temps. Et parce que, sur le plan du mouvement des valeurs dans les têtes, « la victoire » des idées de Sarkozy en 2007, c’est du passé dorénavant en cendres. On voit bien que l’épreuve de force recherchée par Nicolas Sarkozy depuis le début de son quinquennat a commencé. Mais à contre temps. Le virevoltant qui prétendait qu’en France on ne se rendait même plus compte des grèves est bien loin ! Reste qu’il faut l’affronter en prenant la mesure de l’obstacle et sans forfanterie. Mais on peut le plier. Tout est là. C’est parti pour. A condition ne rater aucune étape. La mobilisation de demain est une affaire personnelle pour chacun de nous. Mais s’il a le dernier mot législatif le prix à payer pour lui sera extrême. Pour le pays bien sur ce sera tout simplement un désastre. Et dans nos rangs ce sera un coup de déprime peu propice aux audaces ensuite.  

Et Ségolène ? En fait, je ne l’ai vue que du haut de la scène où j’ai pris la parole. Puis je suis parti en courant. Ni par peur, ni parce que j’avais volé quelque chose mais parce que j’étais attendu pour clore les travaux de l’après midi du Conseil national du PG. Donc je ne peux rien dire de plus sinon qu’elle était souriante et l’air heureuse de ce qu’elle faisait. J’ai croisé toute sortes de socialistes mais surtout beaucoup de personnes venues pour la Fête elle-même et soutenir Royal. Ceux là étaient extrêmement aimables avec moi et me remerciaient beaucoup d’être venu ce que je ne comprenais pas sur le moment. On m’a expliqué depuis, que tous se sentaient exclus et ostracisés de tous côtés et notamment par des gens comme moi. Bon. Ma surprise est d’avoir entendu autant de personnes qui sont venus le saluer me dire qu’elles avaient voté pour le « Front de Gauche ». Donc tout ce que j’ai vu en peu de temps m’a montré un milieu plus ouvert et disponible que ce que j’imaginais. Je donne acte que ma visite n’a pas été manipulée par les commentaires. Tout le monde s’en est bien tenu à ce que j’étais venu faire à savoir : attirer l’attention sur le mot d’ordre que nous portons Ségolène Royal et moi pour un  référendum sur la réforme gouvernementale des retraites. C’est cela qui compte. Que quelques malins se soient amusés à faire les ingénus bruyamment bouleversés de surprise n’a pas d’influence sur ce qui se passe vraiment du point de vue du progrès des idées dans les esprits. Surtout il est important de mettre en scène une façon de faire de la politique avec allant et qui n’a peur de rien sitôt qu’il s’agit de faire avancer vers une perspective. Il faut refuser les jeux de rôle où fonctionnent comme des robots des images figées et des partitions pré-rédigées, dès que le fond est bon.

Je suis arrivé sur place avec Denis Sieffert, le directeur de la rédaction du journal « Politis » qui avait consacré le numéro de la semaine de l’hebdomadaire à la présentation de cette idée. Sieffert et Politis sont à l’initiative sur le thème. Evidemment il y avait un risque pour moi à faire le déplacement. C’est que commence aussitôt le chœur des outragés permanents et autres « teelllllemmment déçus » de service qui ne retiennent d’une image que l’image et se seraient répandus sur le soupçon d’accointance secrète et contre nature qui sont le pain quotidien des paranoïaque du net. Pour moi ces réactions prévisibles augmentent l’intérêt de ce type d’audace. Car bien sur il faut casser ce sectarisme là. J’ai exposé de façon argumentée mes désaccords avec Ségolène Royal à mesure que les circonstances me demandaient de réagir. Dès lors je n’éprouve pas le besoin de les rappeler comme si j’avais à me disculper du soupçon d’accointance. J’ajoute que ce serait très contreproductif de commencer par agonir d’injures ceux qui vous invitent respectueusement à défendre une idée qu’on partage. Surtout la même semaine où j’ironise lourdement sur ma non invitation à la partie de gauche plurielle sur la plage du Boucau. Ca valait le coup d’essayer. Le mot d’ordre de référendum est ressorti des catacombes où il restait scotché. J’estime que nous sommes dans notre rôle politique en proposant une issue politique démocratique à une situation de blocage comme celle que veut provoquer Nicolas Sarkozy pour légitimer son droit au passage en force. J’ai déjà expliqué tout ça dans une précédente note.  

Une étrange petite polémique m’est faite. Le mot d’ordre de référendum s’opposerait à celui de lutte sociale pour le retrait de la réforme, parait-il. A la suite de Benoit Hamon, parlant comme porte parole du PS, plusieurs socialistes me harcèlent. Hamon dit que le gouvernement devrait faire ce référendum mais que le PS ne le demande pas. Parce que la mobilisation c’est le plus important. Bon. Soit. Ce n’est pas clair comme lien de cause à effet mais pourquoi pas. Mais, si c’est la mobilisation avant toute autre chose, pourquoi Benoit Hamon a-t-il d’abord demandé la démission du ministre en charge de la réforme ? Et cela, alors même que ce ministre, pendu par les oreilles, est un des meilleurs arguments de répulsion dont nous disposons.

Je comprends que le PS par la voix de Benoit Hamon son porte parole oppose référendum et mobilisation sociale car chacun sait que c’est un parti de lutte de classes qui parle. Mais les gens honnêtes ? Pour qu’un référendum ait lieu il faut d’abord que le projet de loi soit retiré. Cela tombe sous le sens. Bien sur, si le retrait était acquis sans autre forme de procès, ce n’est pas moi qui irais réclamer qu’on y revienne par référendum. Je pensais que c’était évident. Je l’écris pour le confirmer si besoin est. La revendication d’un référendum c’est une réponse politique qu’il est dans le rôle des partis politiques de gauche de faire. C’est un défi au pouvoir et une solution concrète. Il me semble que c’est davantage dans leur rôle que de se limiter à soutenir le mouvement social.

Un parti de gauche n’est pas un para syndicat. Ni pour appeler à la place des syndicats à la grève générale, ni pour se cacher sous leur drapeau afin de soutenir en douce et sans se faire prendre à partie des mots d’ordre sur la durée de cotisation dont personne ne veut. Qu’est ce qui pose le plus problème pour la mobilisation en ce moment ? Mettre le pouvoir au défi de la démocratie ? Où répandre des soupçons sur la combativité des syndicats ? Où donner raison à la droite sur les durées de cotisations ? J’admets parfaitement qu’on pense autrement que nous le problème. Mais nous avons le mérite de la cohérence doctrinale. Nous sommes partisans de la révolution citoyenne. Sa méthode combine mobilisation sociale et action civique institutionnelle. C’est ce que nous illustrons cette fois-ci. Nous ne sommes ni des anarchos syndicalistes, ceci dit sans aucun mépris pour eux, où des sociaux démocrates qui gèrent le résultat des grèves des autres. Ce n’est pas une découverte j’espère ? 

Je condamne les propos de madame  Viviane Reeding contre le président de la République française, Nicolas Sarkozy. Et j’ai dit que ces propos étaient insultants pour les français. Aussitôt cela m’a valu l’habituelle giclée combinée des eurolâtres et des « tout est bon contre Sarkozy ». Deux obscurantismes. Passons sur les eurolâtres. Notre désaccord est assez bien connu et détaillé pour ne pas y insister davantage. Le bilan de leur chère « Europe qui protège » n’est plus à faire. Un robuste mépris populaire en atteste. Mais pourquoi faudrait-il, au nom de ce que nous condamnons de la politique de Nicolas Sarkozy, accepter l’inacceptable ? On me reproche d’avoir dit qu’elle injuriait les français. On me dit qu’elle injuriait seulement le président. A supposer que nous trouvions acceptable que le Président de la République se fasse injurier par cette personne, ce qui n’est pas mon cas, je trouve cependant injurieux pour nous tous de faire comme si nous étions aujourd’hui le peuple vaincu de 1940 ! Non, la France n’est pas occupée par une puissance étrangère, Sarkozy n’est pas un nazi et nous n’avons pas besoin de ce genre d’idioties pour nous opposer à lui et pour condamner aussi sévèrement que possible ses décisions politiques à propos des Roms. Et nous avons d’autant moins de raisons de le faire que cela revient à reconnaitre un droit moral d’admonestation vis-à-vis de notre pays à quelqu’un qui ne manifeste aucune compassion le reste du temps pour les millions de salariés que la politique de la Commission dépouille de leurs droits. Pourquoi voter une amnistie morale à cette personne qui est co-responsable de la directive dites « de la honte » sur l’immigration ?  Et comment le faire la semaine même où le parlement européen approuve une directive d’expulsion des réfugiés pakistanais vers leur pays alors qu’ils y sont menacés non seulement du fait des inondations que l’Europe a regardé sans broncher mais aussi du fait des islamistes et du pouvoir qui rivalisent de brutalités ? Où est madame Reeding à cette heure ? C’est elle qui tient le porte plume ! On trouvera facilement meilleure champion des droits de l’homme que ce suppôt de l’Eurocratie la plus hypocrite !

Enfin, si vous êtes d’accord pour la laisser libre d’injurier le président français parce qu’il est de droite aujourd’hui vous devrez l’être demain quand elle traitera de « nouveau Staline » une présidence de gauche en France qui châtierait, par exemple, les exilés fiscaux et les voyous qui cachent leur argent dans le coffre-fort de l’argent sale qu’est le Luxembourg. Madame Reeding, elle a dit quoi, quand le Luxembourg a été montré du doigt comme paradis fiscal ? En l’amnistiant face à Sarkozy vous vous privez aussi de faire à ce dernier un retour de boomerang. Le voici : Sarkozy, lui, n’a pas le droit de se plaindre. Car lui reconnait l’autorité de la Commission, lui a imposé de décisions au peuple grec, lui a trompé les français sur le traité de Lisbonne. C’est lui qui a lâché sur l’Europe des Reeding et Baroso ! Ses chiens de garde lui mordent la main. Qu’il s’en débrouille ! Mais pas besoin pour nous d’approuver leurs aboiements ! 

Je vais plus loin. Pour moi, l’Union Européenne n’a aucune autorité morale qui lui donne le droit de faire la leçon à qui que ce soit. Je viens de montrer pourquoi. Mais j’ai une raison de plus. Une raison de fond, permanente. L’Union permet tous les jours des pratiques attentatoires à la liberté de conscience et d’expression sur tout son territoire. Je n’évoque pas de nouveau son refus de rendre obligatoire le droit à l’avortement dans tous les pays de l’Union qui est pourtant une liberté fondamentale de la personne humaine de sexe féminin. Ce fait est bien connu à présent. Un autre tout aussi grave est à connaitre qui participe de la bonne conscience à géométrie variable de cette institution qui, soi disant, nous protègerait. Il me vient sous la plume parce que, je dois rencontrer, à Strasbourg, la vice présidente polonaise de la plateforme européenne des Laïques. Savez-vous que l’Union européenne n’interdit pas la punition du « blasphème » ? De nombreux pays en Europe le condamnent donc: c'est le cas du code pénal allemand et du code pénal autrichien. Au Danemark aussi l’article 140 du code pénal prévoit une peine de détention pour celui qui, publiquement, ridiculise ou insulte le dogme ou le culte d’une communauté religieuse. En Finlande, l’article 1er du code pénal punit de réclusion quiconque « aura publiquement blasphémé Dieu ». Des dispositions de même nature se retrouvent dans la législation pénale grecque, italienne, néerlandaise, suédoise ou norvégienne. A présent, les Pays Bas vont ôter de leur arsenal pénal un article qui punissait le blasphème.  Mais il va être remplacé par une disposition qui condamne la discrimination, les “insultes graves” et les propos “inutilement blessants” à l’égard des individus, sur la base de “leur race, leur orientation sexuelle et leur religion”. Lier la lutte contre le blasphème à celui contre le racisme est habile. Mais le confondre avec la lutte contre l’homophobie est, par contre, antinomique. Cet obscurantisme progresse au lieu de reculer à mesure que dure notre chère Europe qui protège Ainsi désormais, en Irlande, critiquer une religion pourra être puni d'une amende  de 25000 euros. En effet, la loi sur la diffamation est entrée en vigueur ce 1er janvier 2010. Son article 36 crée le délit de blasphème. La loi s'applique à toutes les religions, pas seulement au catholicisme dominant en Irlande. Les militants laïcs irlandais ont mis en avant le ridicule de la notion même de blasphème puisque les représentants de chaque monothéisme sont blasphématoires aux yeux des représentants des autres. Le personnage de Jésus lui-même, dans l'évangile selon Jean, profère des attaques contre le judaïsme. L’évangile indique qu’il est  d’ailleurs  justement condamné pour blasphème par les autorités religieuses de Jérusalem. Il y a un caractère impraticable de la répression du blasphème du moment où la liberté de conscience est reconnue dans une société. Si l’on devait écouter les églises, Benoît XVI n’aurait-il pas dû être poursuivi et condamné quand en en 2006, déjà pape, il avait cité un empereur byzantin, selon lequel Mahomet n'avait apporté que « du mauvais et de l'inhumain » ? C’est en effet blasphématoire pour les musulmans. Madame Reeding a-t-elle jamais protesté ?

Et Le Honduras ? Tout le monde a oublié ? Je me permets donc de vous informer de l'existence d'un entretien en français du Président légitime du Honduras, Manuel Zelaya, disponible sur le site de « Mémoire des luttes ». Il est également publié en deux parties sur le site de « Marianne2 », aujourd'hui et demain. Il est précédé d'un court article présentant la dernière actualité politique de Zelaya et du Honduras. Dans cet entretien, Manuel Zelaya analyse la situation du Honduras, expose sa vision géopolitique de l’Amérique centrale et latine en général, et donne son point de vue sur le rôle joué par les États-Unis dans la région. Il juge également l’action de l’Union européenne. Ce n’est pas très joyeux. Et il présente, en conclusion, sa stratégie pour rétablir la démocratie au Honduras. Ce pays est devenu un espace de confrontation politique et diplomatique entre, d’une part, les États-Unis et leurs alliés locaux, les gouvernements de droite et de centre-gauche conservateurs et, d’autre part, les États progressistes de la région. Ces derniers sont opposés au retour des ambitions impériales des États-Unis en Amérique latine. D’ailleurs ils ne reconnaissent pas Porfirio Lobo, le nouveau président du Honduras. Au contraire des européens, partisans des droits de l’homme et des élections libres en Russie et en Chine sans oublier Cuba mais dont le parlement n’a jamais condamné une seule fois le putsch contre le président Zélaya.

Je ne saurai finir cette revue des doubles langages sans dire un mot du touchant rassemblement du Boucau où l’on m’a enterré plus vite que mon ombre ! Par crainte d’être jugé trop partial je me contente d’en recopier le bilan selon l’organisateur et l’AFP. Il m’a permis d’apprendre que l’esquisse d’un programme commun avait été décidée dans les Landes. Hamon (PS): "la gauche progresse pour imaginer des solutions en commun" AFP | 20.09.10 | 18h30. Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a estimé lundi que le week-end écoulé, marqué par des réunions où se sont affichés ensemble des responsables de différents partis de gauche, avait été "très utile" pour progresser vers des "solutions en commun". "C'est un week-end très utile à la gauche", s'est félicité M. Hamon lors du point de presse hebdomadaire du PS, en évoquant l'université de rentrée de son courant à Vieux-Boucau (Landes), où la gauche s'est affichée unie, et la fête de la Fraternité organisée par Ségolène Royal à Arcueil, en région parisienne. "Nous progressons, pas seulement pour nous mettre d'accord contre la politique de Nicolas Sarkozy, mais pour imaginer des solutions en commun", a-t-il dit. "Le dialogue programmatique commence", a-t-il insisté sur Europe 1, en citant notamment les déclarations du week-end de la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, ou celles du secrétaire national du PCF Pierre Laurent au sujet d'un programme commun de la gauche. "Dès maintenant nous allons commencer à discuter (…). Dès lors que les dirigeants de gauche disent publiquement vouloir passer des déclarations d'intention à la volonté de rédiger ensemble un programme commun, nous sommes dans une situation que nous n'avons pas connue depuis très très longtemps, et qui est à mon avis une fenêtre de tir particulièrement vertueuse", a ajouté M. Hamon. Le responsable du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Olivier Besancenot, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, et le numéro 2 des Verts, Jean-Vincent Placé, étaient présents dimanche pour l'université de rentrée du courant de M. Hamon, "Un monde d'avance", qui représente l'aile gauche du PS. De son côté, à Arcueil, Ségolène Royal a organisé sa fête de la Fraternité sous le signe de l'unité et du rassemblement du PS. L'ancien socialiste Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de Gauche, était présent à cette fête."


85 commentaires à “Allez, allez, on y va!”
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  1. Alain dit :

    Lorsque la commissaire européenne rappelle la France à l'ordre à propos d'une circulaire indigne je suis d'accord. Je ne connais pas les antécédents de cette dame cher Jean-Luc. Etre d'accord sur ce seul fait n'est pas être obscurantiste : fais gaffe quand même ! De plus j'étais à la fête de l'huma : les ovations au meeting du FdG (Laurent, Piquet, Mélenchon) ont été ternies par la candidature de Chassaigne. En service commandé du PC comme Hamon en service commandé du PS pour ne pas t'inviter : cela devient inquiétant pour notre combat. Ta présence chez Ségolène est à son crédit plus qu'au tien. Ces désaccords sur la stratégie ne m'empêchent pas d'être au PG : le débat ne doit pas cliver, "obscurantistes" d'un côté et "éclairés" de l'autre. Un parti creuset démocratique ne se construit pas sur des invectives.

  2. Eric Alain dit :

    Cher Jean-Luc,

    Vous êtes le seul leader politique français à poser des arguments concrets et justes contre l’Europe technocratique non démocratique. Cela fait du bien dans ce silence politico-médiatique actuel. Je crains simplement que cela vous coûte cher d’égratigner une telle puissance.

    Comment interprétez-vous la visite en catimini du Président de l’UE, Herman Van Rompuy, ce lundi dans notre Capitale (conférence Science Po Paris) ? Silence dans les grands médias ! Pas une seule interview, pas une seule rencontre officielle !
    Il est vrai que les français n’ont pas voté pour lui ; bien au contraire ils ont massivement voté non au référendum sur le traité européen, comme les hollandais et les irlandais.

    Aussi, Monsieur Mélenchon, dans ce contexte de gouvernance totalitaire, comment croire que les français participeraient à nouveau à un référendum national ?!

    Malgré tout, osons et restons motivés !

  3. pierre jestin dit :

    Bonjour, je voulais revenir sur l'entretien que Jean-Luc a donné à Médiapart (cf. son post du 17-09-2010) où il dit que le PS est "un ramassis de petits- bourgeois...", constat que je partage avec beaucoup meme s'il y a essentiellement des moyens et grands bourgeois à sa direction il me semble.
    Cette charge de J.L. n'est pas nouvelle et déjà Marx comme on le sait moquait l'éthos petit-bourgeois de Proudhon; puis Bourdieu dans La Distinction etc.etc.
    Cependant "la petite noblesse d'Etat" de la fonction publique - i.e. les profs, infirmières, travailleurs sociaux, employés et techniciens des administrations et collectivités locales etc.- qui constitue le noyau dur de l'électorat du Parti et du Front de Gauche (je me trompe?) n'est-elle composée essentiellement de petits-bourgeois? "les classes moyennes" ne le sont-elles pas en grande partie? Quelqu'un pourrait-il m'éclairer SVP?
    Pour continuer sur les "cibles électorales", les petits entrepreneurs, artisans, professions libérales, commerçants qui votent essentiellement à droite/extreme droite sont-ils tous des poujadistes fascisants/réactionnaires?
    Sur le site du PG, je n'ai rien trouvé les concernant.Pourtant, il y a des citoyens classés dans ces dernières CSP qui votent à gauche du PS - j'en fait partie comme on s'en doute -et/où écolo (pas E.E.) et ne votent plus PS depuis belle lurette.Bref, des écolos libertaires et républicains ni sociaux-libéraux (PS) ni libéraux-libertaires(Cohn-Bendit). Ici aussi, je pense que le PG pourrait intégrer davantage dans ses réflexions des propositions, mesures tenant compte de l'aspiration à l'autonomie et favorisant le travail indépendant qui ne signifie pas tjs "ma gueule, mon pognon et c tout".Le salariat est loin d'etre la panacée -cf.Marx encore...- et l'Etat souvent "le plus froid des monstres froids" surtout quand c son bras droit qui prédomine comme depuis 20 ans.Là aussi, merci de bien vouloir m'orienter!
    Enfin, je m'interroge sur la fréquence de l'apparition du nom "hamon"dans les posts de J.Luc.Est-ce pensé, justifié?
    Ne risque-t-on pas ainsi de crédibiliser un individu dont la duplicité, le carriérisme et l'insignifiance politique sautent aux yeux?Où je me trompe et la pseudo-gauche du PS est-elle encore capable de nuire en faisant passer ses vessies pour des lanternes?
    Merci pour vos réponses!

  4. 20 000 personnes dans la rue à Brive la Gaillarde....
    Un appel aux assemblées générales sur les lieux de travail dés demain par l'intersyndicale...
    et les valets de l'UIMM et du Medef de s'empresser de dire que la mobilisation baisse...
    Même le PS avait resorti ses militants, et le PC avait resorti sa banderole...
    La mobilisation fléchit, qu'ils disent ?
    Moi je la trouve de plus en plus radicale... mais chuis dans la rue, chuis pas expert...

  5. Mario Morisi dit :

    Je n'ai pas franchi le Cap Horn, j'ai le mal de mer, mais je crois bien que pour y arriver, on doit passer par les 40 e hurlants, les 50e rugissants et peut être même les 60e vrombissants...

    Là, on est encore loin du Cap, mais il y a bcp, bcp de remous. Certains veulent s'arrêter et réfléchir, d'autres foncent devant, d'autres les retiennent, d'autres vendent des sodas et des Mars Barres...

    A Dole, ce matin, 20% de manifestants, un cordon impressionnant pour une ville de 25 000 habitants qui a compté près de 6000 personnes le 7...

    Sur les radios privées ce matin, ça commençait par il y a moins de grévistes à la SCNF, à la Poste, etc... mais pas mal de grévistes dans le privé... A Lyon, bcp plus de monde que le 7... idem un peu partout...

    Là, en faisant le tour des chiens et des valets du néocapital, on souffle dans les vuvuzelas de la défaite, un peu moins de monde, ça baisse, c'est bien la preuve que...

    Dans la manif, ce matin, c'est un reportage local, aucune, mais alors aucune relation avec le PCF, aucune poignée de main, pas un militant venu nous serrer la main, des coups d'oeil génés, des tours et des contours. Contrairement à ce qui se passe avec les syndicats, avec Attac, avec le NPA, avec les vrais gens. Ne parlons pas de banderole Front de Gauche... comme disait l'autre, pour les cantonales, une grande liberté sera laissé par le PCF aux comités départementaux.

    Ouaiche... Je peux me tromper, mais l'idée court dans les rands PCF qu'on n'a plus besoin que du sigle Front de Gauche, et pas des emm****urs du PG et consorts (FASE, M'Pep, Verts indépendants, associatifs... simples citoyens se cherchant...). Comme la victime d'une crise cardiaque que les pompiers sauvent et qui se croient guéris au point de ne pas leur verser leurs étrennes...

    Il va falloir de sacrés circonstances historiques (on en est à espérer ce petit "truc" qui grippe la machine, ce on ne sait quoi, comme en Amérique latine), pour qu'on mobilise des millions de personnes pour tout mettre cul par dessus tête.

    Car un grand nombres de post le disent, et de camarades le sentent. Pour 2012 c'est déjà rapé. Et il faut la foi du charbonnier pour se projeter en 2020, en 2030 quand on a 60 ans et que nos mômes, nos étudiants et nos apprentis n'y croient plus du tout...

    Mais je me tais, je ne sais pas ce que j'ai, ces temps-ci.

  6. laforcedupeuple dit :

    Vite un appel à la grève générale et reconductible. L'heure est à la mobilisation imédiate.Sarko et les siens ne doivent pas atteidrenr 2012. C'est maintenant, là tout de suite que les choses se décident. Aux grèves citoyens.

  7. Mario Morisi dit :

    Cette petite guéguerre des chiffres fait vraiment venir les boules...

    A Marseille, il y aurait eu 65 000 personnes. Le nombre de spectateurs du vélodrome quand il est plein... 300 000 et deux tronçons, pour nous... Non mais de qui se fout-on ?

    Ca aussi : "Un peu moins de 410.000 manifestants" ont été recensés à la mi-journée jeudi avec 110 rassemblements en France. C'est donc une participation "inférieure" à celle du 7 septembre (450.000 manifestants dans 114 rassemblements) selon le ministère de l'Intérieur.

    J'en déduis donc qu'il y a eu une moyenne de 400 et quelques manifestants dans des villes qui font de 20 000 à 500 000 habitants. Vu qu'à Dole, il y en avait 7000 et cette après-midi à Lons autant, et à Saint-Claude ce matin plus d'un milier, il y a eu 15 000 rien que pour le Jura ! Et donc 5 000 de moyenne !

    Je sais, je sais, on ne devait pas s'énerver...

    Ah, si seulement on pouvait y arriver... Chavez et Moralès ont bien raison, une bonne démocratisation-nationalisation des médias leur ferait les pieds !

  8. jean ai marre dit :

    Mais enfin, la demande de référendum n'a de sens que si le pouvoir maintient sa réforme.
    C'est un outil de contre-pouvoir.
    Si la réforme est retirée, évidemment pas de référendum.

    Heureusement que les ténors du pouvoirs, les énarques - super intelligents n'ont pas d'habileté, car ils pourraient en fonction du rapport des forces, (3 millions dans la rue, colère très forte de tous les salariés), retirer la réforme et mettre en place le référendum..
    Le vote serait alors ouvert à l'ensemble du pays, salariés et non salariés, professions libérales.
    Que se passerait il ?

    De toute façon, c'est une manifestation générale de grande envergure qu'il faut développer, en mettant en avant le ras le bol sur tout, avec en tête de cortège les jeunes.

    Nous devons être prêt pour le samedi 2 ou 9 octobre.

  9. Alain COLLET dit :

    On y est à Paris
    Au métro Sully Morland notre Leader Modesto est très apprécié!

    Mais surtout !

    Le ballon du PCF, les affiches du PCF, l’autocollant du PCF portent la mention :
    Avec le Front de Gauche mettons nos forces en commun
    à coté du logo Front de Gauche

    C’est un signe non ?
    Alain PG 17°

  10. Michel Matain dit :

    @ 46 langly

    Par contre on est un petit groupe qui se désole de voir que ce sont les syndicats qui mènent la dance. Faut il rappeler que que dans le mouvement il n'y a pas que des syndiqués et que eux ne sont représentés par personne.

    Eh bien que les non syndiqués s'organisent en dehors des syndicats... et de fait créeront un syndicat supplémentaire !
    Il n'y en a pas déjà assez en France de confédérations différentes ?

  11. autour de 12 ou 13 000 à Chateauroux (Indre) qui est dans les plus grosses manif connues

  12. langue-rouge dit :

    Les chiffres du gouvernement sont faux et scandaleusement sous-estimés. Ceux des syndicats peut-être légèrement surestimés.
    La seule chose qui est vraiment intéressante de savoir dans l'histoire c'est si on était plus ou moins que la dernière fois.
    Perso, à Paris difficile de savoir à vue d'oeil vu que le parcours était plus long et que la manif est partie dès le début sur 2 parcours différents. Il me semble même que le départ était programmé 1 heure plus tôt (13H) au lieu de 14H.

    Mais bon quelque soit les querelles de chiffres, c'était au moins dans les mêmes eaux et ça c'est déjà une victoire.

    Par contre, il y avait beaucoup de questionnement dans la manif sur l'après. Une troisième journée de grève sans reconductible ça ne marchera pas ou plutôt ça marchera moins.
    Je suppose donc que les directions syndicales qui ne veulent pas de reconductibles vont donc se replier sur un samedi, seule manière d'aller au delà des chiffres actuels avec leur stratégie.

  13. le mieux est de faire des manif le week-end - donc le samedi - les gens ne peuvent que difficilement se priver de plus de jours de grève

    déjà 2 jours dans le mois c'est beaucoup (les caissières des surfaces par ex. perdent leur prime de 100 €)

    C'est déjà énorme qu'on soit arrivé à tant pour cette 2de manif.

  14. sacamuelas dit :

    à orléans, au moins autant qu'à celle du 7, un cran au dessus pour la détermination,et la présence d'étudiants en petit nombre mais très enthousiasmant pour la suite,ça monte en pression! il ne faut rien lâcher.

  15. Eric Alain dit :

    Rouen ce matin, forte participation. En fin de manif, les syndicats signalent 65 000 personnes.
    La participation de lycéens fait plaisir et donne du punch au cortège.
    Visibilité du PG minimaliste ! 3 retraités porte-drapeau qui distribuent "gavroche". Des manifestants cherchant où trouver des autocollants Front de Gauche.
    Restons motivés !

  16. langly dit :

    @langue-rouge je rejoins ton analyse.

    @Michel Matain

    Eh bien que les non syndiqués s'organisent en dehors des syndicats... et de fait créeront un syndicat supplémentaire !
    Il n'y en a pas déjà assez en France de confédérations différentes ?

    Oui et bien je répondrais simplement ce n'est pas parce que l'on est contre la réforme que l'on veut se syndiquer. D'autant plus qu'on ne partage pas les revendications des syndicats et que l'on penche plutôt pour le projet rédigé par les députés Front de Gauche. Les syndicats sont toujours avec leur pénibilité. Et franchement il est pénible de toujours entendre ce mot pénibilité. Comme l'a dit Jean-Luc Mélenchon dans l'Express ce n'est qu'un écran de fumée. Allez dire aux salariés de France Télécom qui sont dans les centrales téléphoniques que leur boulot n'est pas pénible; avec le nombre de suicide qu'il y a eu. Ou encore moi, par exemple qui suit obligé de mettre des gouttes dans mes yeux à force de fixer un écran toute la journée. Bref nous ne partageons pas les revendications syndicales; c'est tout.
    La réforme des retraites est une réforme qui va changer la façon de vivre des français. C'est une réforme de société. Et pour le coup je ne pense pas que se soit une uniquement aux syndicats de mener la dance et d'aller négocier avec le gouvernement. Mais à nous citoyen français de choisir la vision de notre société.
    Concrètement, j'ai eu des échos de personnes que j'ai réussi à convaincre d'aller manifester parce qu'ils faisait grêve mais rester chez eux et ils m'ont dit qu'ils ont trouvé la manif bizarre car chaque syndicat défilent les uns après les autres avec des revendications plus ou moins différentes. Je pense que les syndicats ne voient pas les badots au bord de la route qui aimerais aussi manifester... Moi même je commence à me poser des questions. Je pense que je ferais grêve mais sans aller à la manif... Je pense qu'il faut un mouvement qui rassemble au delà des syndicats, tous les citoyens français qui peuvent s'y retrouver et s'y identifier.
    On est pas contre les syndicats ni contre les manifs au contraire mais nous nous réclamons un débat démocratique sur une question de société...

  17. le Prolo (PG 01) dit :

    Estimations sur les manifs d'aujourd'hui

    Ce gouvernement n'arrête pas de mentir et de truquer sur tout.
    Je ne vois pas pourquoi tout d'un coup il se mettrait à dire la vérité sur le nombre de manifestants.

  18. le Prolo (PG 01) dit :

    A Lyon, un fort contingent d'étudiants cette fois-ci, du punch et de la présence !
    Certains sont venus chercher des drapeaux du PG pour défiler avec.

    Tout requinqué du coup le Prolo... :-)

  19. Stéphane dit :

    Pour le financement des retraites, pourquoi ne pas instaurer une vignette annuelle pour tous les véhicules motorisés (2 roues y compris) basée sur la valeur marchande réelle du véhicule ? Par exemple, nous pourrions prendre 0.1% de la valeur de l'argus. Ce mode de calcul serait plus juste car il est évident que les revenus modestes ne peuvent réserver que peu d'argent pour leurs véhicules alors que les plus riches en possèdent plusieurs de très haut de gamme. De plus, cette vignette couteraît de moins en moins cher au fur et à mesure que le véhicule vieillit.

  20. Damien Larsone Stinson dit :

    Je vous trouve très en forme en ce moment..."Aussitôt cela m’a valu l’habituelle giclée combinée des eurolâtres et des tout est bon contre Sarkozy", je me joins volontiers à vos propos. Ne laissons pas cette Viviane Reding (je crois que son nom s'écrit comme ça) ni personne de cette Europe dont ne nous voulons pas s'adresser à nous sur ce ton quand bien même se serait pour insulter le tout petit monsieur qui nous dirige. Merci aussi pour ce bref passage sur le Honduras. Continuez sur la ligne frontale, ça finira par payer contrairement à la technique "Bobo" qui ne fait qu'échouer. (j'espère que vous ne tomberez pas dans ce piège)

  21. langly dit :

    Incroyable Jean-Luc Mélenchon, vous êtes passé dans le JT de France 2. Et les journalistes ont dit "Parti de Gauche". Bon pas encore Front de Gauche mais c'est un début. J'avoue que je n'en croyais pas mes yeux. Jean-Luc Mélenchon au JT de FRance 2. Depuis le temps que vous vous battez contre cette réforme.

    Bon pour Woerth la baisse (si il y a) des manifestants est du au faites qu'ils expliquent leur réforme et que les gens se rallient à la réforme de l'UMP mais il ne veut pas rentrer dans la guerre des chiffres...

  22. le Prolo (PG 01) dit :

    @ - 69 - Stéphane à 19h54

    "Pour le financement des retraites, pourquoi ne pas instaurer une vignette annuelle pour tous les véhicules"

    Ben hum en fait je crois qu'on nous a déjà fait le coup... Risque de réveiller de mauvais souvenirs le truc...
    La précédente vignette auto était surnommée "la vignette des vieux", et était au départ destinée à financer une part des retraites si mes souvenirs sont bons.

    Sauf que les "vieux" n'en ont jamais vu la couleur.
    Juste une blague pour faire passer la pilule, la vignette s'est rapidement perdue dans le budget global de l'Etat.

  23. janba dit :

    A tous
    28000 à TOULON,une des plus grosse manifs,plus que le 7
    Marre de ces Menteurs de Journaleux et des éditocrates et consorts

  24. Charles dit :

    A Rochefort sur mer, (17) 5000 participants, les RG interrogés en fin de manif ont précisé en avoir compté 3200, 300 de plus que le 7 Septembre, donc même pour eux on était plus !

  25. Erick dit :

    Ajoutons des voix à cette pétition !

    Déclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

    "...La mobilisation vient de franchir une étape décisive et la confiance a bel et bien changé de camp.

    Oui, une autre réforme des retraites est possible, qui garantisse pour toutes et tous, un véritable droit à la retraite à 60 ans, avec une pension qui permette réellement de vivre et de profiter de belles années de retraite bien méritées après une vie de travail intense. Oui, une autre réforme des retraites est possible qui garantisse réellement l'égalité des femmes devant ce droit, qui permette aux jeunes d'espérer autre chose que la précarité au travail pour aujourd'hui et la misère en fin de vie pour demain.

    Le développement d'emplois de qualité pour toutes et tous, la réorientation des richesses créées par le travail vers les salaires et le financement d'une protection sociale solidaire, la mise à contribution des revenus financiers gâchés sur les marchés boursiers peuvent être les bases solides d'une autre réforme, plus juste et plus efficace contre la crise. Les parlementaires communistes, au Sénat après l'Assemblée, restent entièrement mobilisés aux côtés des salariés. Ils et elles prendront dans les jours à venir, et dans le débat au Sénat à partir du 5 octobre toutes les initiatives nécessaires pour continuer à porter la voix du mouvement engagé dans le pays.

    J'appelle les militantes et les militants communistes à multiplier les initiatives dans les prochains jours : soutien à toutes les actions de lutte sur le terrain ; carte postale à envoyer massivement à l'Élysée ; signature de la pétition autour du projet de loi alternatif élaboré par les parlementaires communistes et du Parti de Gauche qui a déjà recueilli plus de 150.000 signatures..."

  26. alain dit :

    Tours, ce matin combien en plus 1000, 2000 bref, la dernière nous étions 25000 et là encore plus!, des jeunes, de la pêche, bref, grosse très grosse mobilisation, on avance...on avance....
    Alain

  27. pichenette dit :

    E t voilà, si en face, il y a une si grande incompréhension, c'est parce que syndicats, partis politiques, associations ne font pas preuve de pé-da-go-gie.Ils expliquent mal!
    Donc usons de la plus efficace pé-da-go-gie et expliquons, en tenant compte des handicaps présentés par certains "apprenants", comme un déficit auditif important, une vision défaillante et avec l'âge, ça empire, et dépêchons quelques vaillants pédagogues formés aux dernières méthodes (suivies par les illustres décideurs).

    De la pédagogie, vous dis-je! Plein la figure! Des séances, les samedis partout en France, au lieu d'aller bourrer les kadis!

    Quelle misère de dire, y en a moins des gens pas contents (ceux qui sont pas revenus, y zont compris, eux!)!
    Mépriser ainsi tous ces Français qui font grève, descendent dans la rue, c'est pas bien messieurs!
    (Mais de que l'on pense, ils s'en foutent, tant que les gros assureurs privés se frottent les mains et leur caressent disons le dos).
    Qu'ont-ils de plus en tant qu'être humain, ces individus "bourrés de fric", ivresse d'en vouloir toujours plus pour asseoir leurs pouvoirs, financer des réseaux pour perdurer? (aucun scrupule, arrogants..)

    Et toutes ces personnesqui continuent à regarder leurs pompes et jettent des mots plus que méprisants envers ceux qui de retour dans les trains ont conservé quelques zotocollants.

    Jour premier de l'automne, le vent doit tourner, les pommes et les poires arrivent à maturité.

    (Vivent les groupes féministes puisqu'il faut réactiver ce combat aux arêtes vives.)

  28. 4 Août dit :

    @ Langue rouge #62

    "Il me semble même que le départ était programmé 1 heure plus tôt (13H) au lieu de 14H."

    En fait, le premier parcours a démarré à 13h avec l'inter-syndicale. Mais sur le 2ème parcours, la CGT défilait encore à l'heure à laquelle tu écrivais (18h30).

    J'ai remarqué qu'à Denfert-Rochereau, tout le monde avait le sourire. La rage de vaincre vient de changer de camps...

  29. 4 Août dit :

    @ Annie pensée libre (et à tous)

    Vous pouvez envoyer vos photos à phototheque.org, "la photothèque du mouvement social"

  30. Mochèle dit :

    Fantastique manifestation à Marseille avec une montée en puissance, en nombre et le plein d'énergie. La mobilisation maintient le cap: le retrait.

  31. AG91 dit :

    Retour de manif : beaucoup de monde encore plus que le 7septembre mais on va où maintenant, on fait quoi ?
    On a vu les têtes pensantes des syndicats, on a vu presque toute la gauche accrochée à la même banderole pour les photos, voyez comme on est gentils, polis, civilisés ; oh j'ai même vu les jeunes socialistes chanter l'internationale avant de dégonfler les ballons à Port Royal,surréaliste non?
    C'est bien beau tout ça, on s'est encore promené, on a collé des "je lutte des classes " comme si la Lutte des classe commencait pas "je", un peu ridicule non?
    Maintenant y a le sieur Woerth qui du coup, explique au 20h que,vu qu'il y avait des milliers des gens dehors ! que donc il va falloir encore leur réexpliquer la loi si formidable qu'il a concocté pour nous sauver nos retraites ! et puis à peine de reportage sur les manifs dans toute la france et hop on passe à autre chose.vive les médias qui donnaient la participation à la baisse avant que la manif n'ait commencée !
    J'espère que les centrales syndicales et l'intersyndicale vont être à la hauteur à partir de maintenant parce que sinon ce sera le couperet contre les syndicats . Plus personne n'aura confiance en eux et ainsi la clique du gouvernement aura gagné sur toutes les longueurs.Ca devient crucial.
    Encore beaucoup à dire et des luttes à mener : On y a va au Sénat le 5octobre, on campe devant jusqu'au retrait de la loi ?

  32. F dit :

    N'est ce pas un paradoxe de refuser dans un article, à juste raison il me semble, que le Président de la République française soit insulté par Madame Rieding, tout en illustrant cet article avec la photo de militants du PG dont l'un arbore sur son tee shirt un "casse toi pov con" destiné au même Président de la République française?

  33. fourteau dit :

    tout à fait d'accord avec le commentaire n°82.
    cet interlocuteur a tout compris sans nul doute !

  34. jc de Seraing dit :

    En train, en car, en voiture, à cheval ou à pied, 300 manifestations de 10.000 personnes convergeant vers la capitale, 3.000.000 de personnes dans Paris, voila une idée que les centales syndicales ainsi que les partis de gauche devraient creuser et pourquoi pas organiser. L'union fait la force, une marche sur Paris en ferait peut être reculer plus d'un. C'est vrai qu'un tel rassemblement de personnes en colère est à haut risque mais la réforme des retraites et toute la politique antisociale de Sarkozi et de son gouvernement est également à haut risque pour la survie d'une très grande majorité de la population et pour la démocratie qui est baffouée tous les jours par l'ex majorité réactionnaire au profit d'une poignées de milliardaires. En 1789, le roi et sa cour vit dans l'opulence alors que le peuple se meurt dans la misère.

  35. anarchaste dit :

    Devant l’impôt il y a plusieurs sortes de citoyens :
    Les pauvres, et les malins qui n’en payent pas.
    Les cons qui en payent beaucoup.
    Les riches qui en payent peu ou pas du tout.
    Pour ce faire,parmi les moyens mis à leur disposition, il y a ce qu’il est convenu d’appeler « Les paradis fiscaux ».
    C’est ainsi que, dès 1951, le Luxembourg fut à la base de la création de la Communauté du Charbon et de l’Acier qui a été un prélude à la Communauté Européenne mais aussi, à l’éradication de la Sidérurgie et à la désertification industrielle programmée de notre Pays.
    Pourquoi le Luxembourg ? Minuscule Duché niché au carrefour de l’Europe ? La réponse est simple : il fallait, pour que le Capitalisme fonctionne, un oasis fiscal propre à mettre à l’abri certains grands capitaux ponctionnés dans l’économie nationale.
    De fait, c’est le secret Bancaire, protégé pénalement, qui explique pourquoi le petit Luxembourg, avec ses 150 Banques procure à chacun de ses habitants le PiB le plus élevé du monde. Cela explique aussi que ce pays, dont la plus grande distance est de 82 km, soit le deuxième investisseur de capitaux dans le monde après les Etats-Unis. Cela explique enfin pourquoi son Premier Ministre tient un rôle prépondérant au sein de l’Europe avec l’arrogance que l’on connait.
    Cela les Socialistes le savent, Mme Aubry le sait et quand elle parle de supprimer le bouclier fiscal en ménageant le système Luxemburgien de l’Europe on imagine un plombier qui fermerait le robinet sans se préoccuper des fuites.


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