22sept 10

Retraites, Reeding, et même Zélaya!

Allez, allez, on y va!

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M a note s’accroche dans une actualité très chaude en France. Cela ne me fait pas perdre de vue la pente générale des évènements en Europe et dans le monde. Car nous sommes au lendemain du deuxième anniversaire de la faillite de Lehman Brothers, le début du crash qui a ouvert la période actuelle. Non seulement rien n’est réglé mais tout a empiré. L’Union Européenne a gesticulé sur le sujet. Mais à présent, je viens que sur des sujets à décrypter comme disent les journalistes. De toute façon dans ce blog, j’annonce ou j’explique après coup. Retraites, Référendum, Viviane Reeding, et ainsi de suite. A table !

Le 23 septembre, pour les retraites, on remet ça. Je crois que ce devrait être plutôt massif. La partie n’est pas finie comme je l’ai dit, avec d’autres, depuis le succès du 7 septembre. J’ai bien noté le changement d’atmosphère dans les deux camps. Du notre après quelques vagues au départ, tout compte fait, beaucoup d’amis se disent à présent que les syndicats ont bien fait d’envoyer la balle bien en avant pour tenir la distance. Côté droite la pagaille va s’approfondissant. Clans et cliques sont à la manœuvre. L’attelage baisse de cohérence. Il n’y manquait que ce pauvre Xavier Bertrand, ex gloire de la Sarkozie qui en appelant à se regrouper derrière le président pour 2012 a vendu la mèche sur l’ampleur des doutes qu’il prétend combattre ! Et dans cette ambiance, il reste un mois de mobilisation avant que la loi finisse son cycle entre les deux assemblées. Elle arrive au Sénat le 5 octobre.

Nous avons franchi la plupart des obstacles et la mobilisation est grandissante. Nous avons gagné la bataille de la confiance et mis par terre la campagne d’affolement du début de la manœuvre Sarkozyste. Les deux mobilisations ont été des succès. Des centaines de meetings ont eu lieu et ils ont permis de fortifier pièce après pièce les argumentaires et les équipes locales en plus de celles que les syndicats ont animé dans les entreprises. Et nous voyons davantage encore. Il y a une bonne maturation politique des esprits dans la compréhension de ce qui se passe. Pour ma part, je ne prends pas d’autres repères que dans ce mouvement social pour guider mes positions. Mais on marche sur des œufs et ce n’est pas la peine de se le cacher.

Samedi et Dimanche se tenait le Conseil national du Parti de Gauche. Ma parole, c’est toutes les fins de semaines une réunion ! Ca couine dans les chaumières ! Reste que tous les témoignages convergeaient pour montrer l’ampleur de la « mise en ordre » que le mouvement social provoque dans l’esprit de la population. Mais il ne faut pas sous estimer la difficulté qui reste cependant et le danger que ce serait de faire comme si la mobilisation était acquise. Le point essentiel est que l’unité syndicale tient le coup. C’est un formidable stimulant. Du coup, les annonces de grève reconductibles se répandent, et c’est le signe d’un retour de confiance en soi assez net. Des secteurs stratégiques de l’économie sont concernés comme le transport ou les raffineries…. Je pense que le gouvernement ne fait pas le poids en face de ça. D’abord parce que l’opinion est retournée à la fois contre lui en général et contre sa réforme en particulier. Les deux en même temps. Et parce que, sur le plan du mouvement des valeurs dans les têtes, « la victoire » des idées de Sarkozy en 2007, c’est du passé dorénavant en cendres. On voit bien que l’épreuve de force recherchée par Nicolas Sarkozy depuis le début de son quinquennat a commencé. Mais à contre temps. Le virevoltant qui prétendait qu’en France on ne se rendait même plus compte des grèves est bien loin ! Reste qu’il faut l’affronter en prenant la mesure de l’obstacle et sans forfanterie. Mais on peut le plier. Tout est là. C’est parti pour. A condition ne rater aucune étape. La mobilisation de demain est une affaire personnelle pour chacun de nous. Mais s’il a le dernier mot législatif le prix à payer pour lui sera extrême. Pour le pays bien sur ce sera tout simplement un désastre. Et dans nos rangs ce sera un coup de déprime peu propice aux audaces ensuite.  

Et Ségolène ? En fait, je ne l’ai vue que du haut de la scène où j’ai pris la parole. Puis je suis parti en courant. Ni par peur, ni parce que j’avais volé quelque chose mais parce que j’étais attendu pour clore les travaux de l’après midi du Conseil national du PG. Donc je ne peux rien dire de plus sinon qu’elle était souriante et l’air heureuse de ce qu’elle faisait. J’ai croisé toute sortes de socialistes mais surtout beaucoup de personnes venues pour la Fête elle-même et soutenir Royal. Ceux là étaient extrêmement aimables avec moi et me remerciaient beaucoup d’être venu ce que je ne comprenais pas sur le moment. On m’a expliqué depuis, que tous se sentaient exclus et ostracisés de tous côtés et notamment par des gens comme moi. Bon. Ma surprise est d’avoir entendu autant de personnes qui sont venus le saluer me dire qu’elles avaient voté pour le « Front de Gauche ». Donc tout ce que j’ai vu en peu de temps m’a montré un milieu plus ouvert et disponible que ce que j’imaginais. Je donne acte que ma visite n’a pas été manipulée par les commentaires. Tout le monde s’en est bien tenu à ce que j’étais venu faire à savoir : attirer l’attention sur le mot d’ordre que nous portons Ségolène Royal et moi pour un  référendum sur la réforme gouvernementale des retraites. C’est cela qui compte. Que quelques malins se soient amusés à faire les ingénus bruyamment bouleversés de surprise n’a pas d’influence sur ce qui se passe vraiment du point de vue du progrès des idées dans les esprits. Surtout il est important de mettre en scène une façon de faire de la politique avec allant et qui n’a peur de rien sitôt qu’il s’agit de faire avancer vers une perspective. Il faut refuser les jeux de rôle où fonctionnent comme des robots des images figées et des partitions pré-rédigées, dès que le fond est bon.

Je suis arrivé sur place avec Denis Sieffert, le directeur de la rédaction du journal « Politis » qui avait consacré le numéro de la semaine de l’hebdomadaire à la présentation de cette idée. Sieffert et Politis sont à l’initiative sur le thème. Evidemment il y avait un risque pour moi à faire le déplacement. C’est que commence aussitôt le chœur des outragés permanents et autres « teelllllemmment déçus » de service qui ne retiennent d’une image que l’image et se seraient répandus sur le soupçon d’accointance secrète et contre nature qui sont le pain quotidien des paranoïaque du net. Pour moi ces réactions prévisibles augmentent l’intérêt de ce type d’audace. Car bien sur il faut casser ce sectarisme là. J’ai exposé de façon argumentée mes désaccords avec Ségolène Royal à mesure que les circonstances me demandaient de réagir. Dès lors je n’éprouve pas le besoin de les rappeler comme si j’avais à me disculper du soupçon d’accointance. J’ajoute que ce serait très contreproductif de commencer par agonir d’injures ceux qui vous invitent respectueusement à défendre une idée qu’on partage. Surtout la même semaine où j’ironise lourdement sur ma non invitation à la partie de gauche plurielle sur la plage du Boucau. Ca valait le coup d’essayer. Le mot d’ordre de référendum est ressorti des catacombes où il restait scotché. J’estime que nous sommes dans notre rôle politique en proposant une issue politique démocratique à une situation de blocage comme celle que veut provoquer Nicolas Sarkozy pour légitimer son droit au passage en force. J’ai déjà expliqué tout ça dans une précédente note.  

Une étrange petite polémique m’est faite. Le mot d’ordre de référendum s’opposerait à celui de lutte sociale pour le retrait de la réforme, parait-il. A la suite de Benoit Hamon, parlant comme porte parole du PS, plusieurs socialistes me harcèlent. Hamon dit que le gouvernement devrait faire ce référendum mais que le PS ne le demande pas. Parce que la mobilisation c’est le plus important. Bon. Soit. Ce n’est pas clair comme lien de cause à effet mais pourquoi pas. Mais, si c’est la mobilisation avant toute autre chose, pourquoi Benoit Hamon a-t-il d’abord demandé la démission du ministre en charge de la réforme ? Et cela, alors même que ce ministre, pendu par les oreilles, est un des meilleurs arguments de répulsion dont nous disposons.

Je comprends que le PS par la voix de Benoit Hamon son porte parole oppose référendum et mobilisation sociale car chacun sait que c’est un parti de lutte de classes qui parle. Mais les gens honnêtes ? Pour qu’un référendum ait lieu il faut d’abord que le projet de loi soit retiré. Cela tombe sous le sens. Bien sur, si le retrait était acquis sans autre forme de procès, ce n’est pas moi qui irais réclamer qu’on y revienne par référendum. Je pensais que c’était évident. Je l’écris pour le confirmer si besoin est. La revendication d’un référendum c’est une réponse politique qu’il est dans le rôle des partis politiques de gauche de faire. C’est un défi au pouvoir et une solution concrète. Il me semble que c’est davantage dans leur rôle que de se limiter à soutenir le mouvement social.

Un parti de gauche n’est pas un para syndicat. Ni pour appeler à la place des syndicats à la grève générale, ni pour se cacher sous leur drapeau afin de soutenir en douce et sans se faire prendre à partie des mots d’ordre sur la durée de cotisation dont personne ne veut. Qu’est ce qui pose le plus problème pour la mobilisation en ce moment ? Mettre le pouvoir au défi de la démocratie ? Où répandre des soupçons sur la combativité des syndicats ? Où donner raison à la droite sur les durées de cotisations ? J’admets parfaitement qu’on pense autrement que nous le problème. Mais nous avons le mérite de la cohérence doctrinale. Nous sommes partisans de la révolution citoyenne. Sa méthode combine mobilisation sociale et action civique institutionnelle. C’est ce que nous illustrons cette fois-ci. Nous ne sommes ni des anarchos syndicalistes, ceci dit sans aucun mépris pour eux, où des sociaux démocrates qui gèrent le résultat des grèves des autres. Ce n’est pas une découverte j’espère ? 

Je condamne les propos de madame  Viviane Reeding contre le président de la République française, Nicolas Sarkozy. Et j’ai dit que ces propos étaient insultants pour les français. Aussitôt cela m’a valu l’habituelle giclée combinée des eurolâtres et des « tout est bon contre Sarkozy ». Deux obscurantismes. Passons sur les eurolâtres. Notre désaccord est assez bien connu et détaillé pour ne pas y insister davantage. Le bilan de leur chère « Europe qui protège » n’est plus à faire. Un robuste mépris populaire en atteste. Mais pourquoi faudrait-il, au nom de ce que nous condamnons de la politique de Nicolas Sarkozy, accepter l’inacceptable ? On me reproche d’avoir dit qu’elle injuriait les français. On me dit qu’elle injuriait seulement le président. A supposer que nous trouvions acceptable que le Président de la République se fasse injurier par cette personne, ce qui n’est pas mon cas, je trouve cependant injurieux pour nous tous de faire comme si nous étions aujourd’hui le peuple vaincu de 1940 ! Non, la France n’est pas occupée par une puissance étrangère, Sarkozy n’est pas un nazi et nous n’avons pas besoin de ce genre d’idioties pour nous opposer à lui et pour condamner aussi sévèrement que possible ses décisions politiques à propos des Roms. Et nous avons d’autant moins de raisons de le faire que cela revient à reconnaitre un droit moral d’admonestation vis-à-vis de notre pays à quelqu’un qui ne manifeste aucune compassion le reste du temps pour les millions de salariés que la politique de la Commission dépouille de leurs droits. Pourquoi voter une amnistie morale à cette personne qui est co-responsable de la directive dites « de la honte » sur l’immigration ?  Et comment le faire la semaine même où le parlement européen approuve une directive d’expulsion des réfugiés pakistanais vers leur pays alors qu’ils y sont menacés non seulement du fait des inondations que l’Europe a regardé sans broncher mais aussi du fait des islamistes et du pouvoir qui rivalisent de brutalités ? Où est madame Reeding à cette heure ? C’est elle qui tient le porte plume ! On trouvera facilement meilleure champion des droits de l’homme que ce suppôt de l’Eurocratie la plus hypocrite !

Enfin, si vous êtes d’accord pour la laisser libre d’injurier le président français parce qu’il est de droite aujourd’hui vous devrez l’être demain quand elle traitera de « nouveau Staline » une présidence de gauche en France qui châtierait, par exemple, les exilés fiscaux et les voyous qui cachent leur argent dans le coffre-fort de l’argent sale qu’est le Luxembourg. Madame Reeding, elle a dit quoi, quand le Luxembourg a été montré du doigt comme paradis fiscal ? En l’amnistiant face à Sarkozy vous vous privez aussi de faire à ce dernier un retour de boomerang. Le voici : Sarkozy, lui, n’a pas le droit de se plaindre. Car lui reconnait l’autorité de la Commission, lui a imposé de décisions au peuple grec, lui a trompé les français sur le traité de Lisbonne. C’est lui qui a lâché sur l’Europe des Reeding et Baroso ! Ses chiens de garde lui mordent la main. Qu’il s’en débrouille ! Mais pas besoin pour nous d’approuver leurs aboiements ! 

Je vais plus loin. Pour moi, l’Union Européenne n’a aucune autorité morale qui lui donne le droit de faire la leçon à qui que ce soit. Je viens de montrer pourquoi. Mais j’ai une raison de plus. Une raison de fond, permanente. L’Union permet tous les jours des pratiques attentatoires à la liberté de conscience et d’expression sur tout son territoire. Je n’évoque pas de nouveau son refus de rendre obligatoire le droit à l’avortement dans tous les pays de l’Union qui est pourtant une liberté fondamentale de la personne humaine de sexe féminin. Ce fait est bien connu à présent. Un autre tout aussi grave est à connaitre qui participe de la bonne conscience à géométrie variable de cette institution qui, soi disant, nous protègerait. Il me vient sous la plume parce que, je dois rencontrer, à Strasbourg, la vice présidente polonaise de la plateforme européenne des Laïques. Savez-vous que l’Union européenne n’interdit pas la punition du « blasphème » ? De nombreux pays en Europe le condamnent donc: c'est le cas du code pénal allemand et du code pénal autrichien. Au Danemark aussi l’article 140 du code pénal prévoit une peine de détention pour celui qui, publiquement, ridiculise ou insulte le dogme ou le culte d’une communauté religieuse. En Finlande, l’article 1er du code pénal punit de réclusion quiconque « aura publiquement blasphémé Dieu ». Des dispositions de même nature se retrouvent dans la législation pénale grecque, italienne, néerlandaise, suédoise ou norvégienne. A présent, les Pays Bas vont ôter de leur arsenal pénal un article qui punissait le blasphème.  Mais il va être remplacé par une disposition qui condamne la discrimination, les “insultes graves” et les propos “inutilement blessants” à l’égard des individus, sur la base de “leur race, leur orientation sexuelle et leur religion”. Lier la lutte contre le blasphème à celui contre le racisme est habile. Mais le confondre avec la lutte contre l’homophobie est, par contre, antinomique. Cet obscurantisme progresse au lieu de reculer à mesure que dure notre chère Europe qui protège Ainsi désormais, en Irlande, critiquer une religion pourra être puni d'une amende  de 25000 euros. En effet, la loi sur la diffamation est entrée en vigueur ce 1er janvier 2010. Son article 36 crée le délit de blasphème. La loi s'applique à toutes les religions, pas seulement au catholicisme dominant en Irlande. Les militants laïcs irlandais ont mis en avant le ridicule de la notion même de blasphème puisque les représentants de chaque monothéisme sont blasphématoires aux yeux des représentants des autres. Le personnage de Jésus lui-même, dans l'évangile selon Jean, profère des attaques contre le judaïsme. L’évangile indique qu’il est  d’ailleurs  justement condamné pour blasphème par les autorités religieuses de Jérusalem. Il y a un caractère impraticable de la répression du blasphème du moment où la liberté de conscience est reconnue dans une société. Si l’on devait écouter les églises, Benoît XVI n’aurait-il pas dû être poursuivi et condamné quand en en 2006, déjà pape, il avait cité un empereur byzantin, selon lequel Mahomet n'avait apporté que « du mauvais et de l'inhumain » ? C’est en effet blasphématoire pour les musulmans. Madame Reeding a-t-elle jamais protesté ?

Et Le Honduras ? Tout le monde a oublié ? Je me permets donc de vous informer de l'existence d'un entretien en français du Président légitime du Honduras, Manuel Zelaya, disponible sur le site de « Mémoire des luttes ». Il est également publié en deux parties sur le site de « Marianne2 », aujourd'hui et demain. Il est précédé d'un court article présentant la dernière actualité politique de Zelaya et du Honduras. Dans cet entretien, Manuel Zelaya analyse la situation du Honduras, expose sa vision géopolitique de l’Amérique centrale et latine en général, et donne son point de vue sur le rôle joué par les États-Unis dans la région. Il juge également l’action de l’Union européenne. Ce n’est pas très joyeux. Et il présente, en conclusion, sa stratégie pour rétablir la démocratie au Honduras. Ce pays est devenu un espace de confrontation politique et diplomatique entre, d’une part, les États-Unis et leurs alliés locaux, les gouvernements de droite et de centre-gauche conservateurs et, d’autre part, les États progressistes de la région. Ces derniers sont opposés au retour des ambitions impériales des États-Unis en Amérique latine. D’ailleurs ils ne reconnaissent pas Porfirio Lobo, le nouveau président du Honduras. Au contraire des européens, partisans des droits de l’homme et des élections libres en Russie et en Chine sans oublier Cuba mais dont le parlement n’a jamais condamné une seule fois le putsch contre le président Zélaya.

Je ne saurai finir cette revue des doubles langages sans dire un mot du touchant rassemblement du Boucau où l’on m’a enterré plus vite que mon ombre ! Par crainte d’être jugé trop partial je me contente d’en recopier le bilan selon l’organisateur et l’AFP. Il m’a permis d’apprendre que l’esquisse d’un programme commun avait été décidée dans les Landes. Hamon (PS): "la gauche progresse pour imaginer des solutions en commun" AFP | 20.09.10 | 18h30. Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a estimé lundi que le week-end écoulé, marqué par des réunions où se sont affichés ensemble des responsables de différents partis de gauche, avait été "très utile" pour progresser vers des "solutions en commun". "C'est un week-end très utile à la gauche", s'est félicité M. Hamon lors du point de presse hebdomadaire du PS, en évoquant l'université de rentrée de son courant à Vieux-Boucau (Landes), où la gauche s'est affichée unie, et la fête de la Fraternité organisée par Ségolène Royal à Arcueil, en région parisienne. "Nous progressons, pas seulement pour nous mettre d'accord contre la politique de Nicolas Sarkozy, mais pour imaginer des solutions en commun", a-t-il dit. "Le dialogue programmatique commence", a-t-il insisté sur Europe 1, en citant notamment les déclarations du week-end de la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, ou celles du secrétaire national du PCF Pierre Laurent au sujet d'un programme commun de la gauche. "Dès maintenant nous allons commencer à discuter (…). Dès lors que les dirigeants de gauche disent publiquement vouloir passer des déclarations d'intention à la volonté de rédiger ensemble un programme commun, nous sommes dans une situation que nous n'avons pas connue depuis très très longtemps, et qui est à mon avis une fenêtre de tir particulièrement vertueuse", a ajouté M. Hamon. Le responsable du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Olivier Besancenot, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, et le numéro 2 des Verts, Jean-Vincent Placé, étaient présents dimanche pour l'université de rentrée du courant de M. Hamon, "Un monde d'avance", qui représente l'aile gauche du PS. De son côté, à Arcueil, Ségolène Royal a organisé sa fête de la Fraternité sous le signe de l'unité et du rassemblement du PS. L'ancien socialiste Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de Gauche, était présent à cette fête."


85 commentaires à “Allez, allez, on y va!”
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  1. Yalfeuaulac dit :

    Ne serait-il pas temps que le PG se cherche d'autres partenaires qui ne soient pas déjà prêts à gérer une nouvelle Gauche "plus rien"

    Regardez du coté de la FASE, du M PEP, du PCOF et d'autres dont le PCF ne veut pas de peur de gêner son futur grand frère si responsable, si présentable et si docile aux intérêts des puissances financières

    Il nous faut un vrai projet anticapitaliste et des forces politiques prêtes à le porter et à ne pas le brader pour un strapontin ministériel

    Construisons-le avec celles et ceux qui le souhaitent et laissons les tièdes, les mièvres, les timides, les pusillanimes sur le bord du chemin s'ils ne veulent pas avancer

    Mais ne les laissons pas nous freiner et nous détourner d'un projet qui n'a jamais été aussi nécessaire et aussi crédible

  2. le Prolo (PG 01) dit :

    Un truc que je me demande quand même :

    Quand le PC va voir le P.S., ce serait pas mieux (et plus logique) qu'il y aille en tant que représentant du Front de Gauche ?

  3. marco polo dit :

    L'union est à l'ordre du jour, ce nouveau chant des socialistes vient des profondeurs. Mais c'est une antienne qu'ils ressortent à chaque fois qu'ils essaient de noyauter leurs "frères de gauche" afin de mieux assurer leurs arrières. Le souvenir de la gauche "plurielle" résonne encore dans ma tête et aujourd'hui je raisonne autrement. La ficelle est trop grosse pour ne pas être vue, j'espère que Pierre Laurent se rappelle que le pcf a payé le prix fort pour la "qualité" de l'union proposée, les communistes sont passés à la "moulinette paternaliste" du ps.
    Ceci dit, il serait intéressant de savoir ce que le pcf "entend" par programme commun de la gauche. Également intéressant ce qu'il "entend" par programme partagé. Je ne leur ferai pas l'injure de penser d'eux que ce sont des naïfs.

    Mais l'heure est de se retrouver dans la lutte pour abattre cette réforme des retraites, c'est de l'avenir dont il s'agit. Le 23 au soir, il faudra imaginer tout de suite le 24 au matin

  4. jeannot dit :

    le rapport de causse à effet au sujet du référendum,?
    cette idée va à l'encontre de la mobilisation car l'on pourrait se démobiliser en pensant qu'un référendum règlerait le conflit; d'ailleurs il en va de même avec la proposition des socialistes d'abroger la loi sur les retraites s'ils reviennent au pouvoir.
    Pourquoi perdre une journée de travail voire plus, s'il l'on obtient la solution d'ici quelques mois par un autre moyen

  5. Jean Jolly dit :

    En anglais on dit "no comment" mais il en faut des commentaires pour nourrir un débat démocratique et surtout constructif. Je m'y colle à la suite des autres, sous forme de question.

    Jean-Luc, qu'en est-il du Front de Gauche ?

    Je suis conscient que l'heure est à la mobilisation contre la réforme inutile des retraites et j'en serai et je ratisse large dans ce sens, mais je suis soucieux de l'avenir car cette réforme étant contre nature elle me parait "morte-née".

    Franchement, je pousse le bouchon beaucoup plus loin et espère que cette normalité sociale passée fasse suite au véritable changement souhaité.

  6. carlo dit :

    "Attirer l’attention sur le mot d’ordre que nous portons Ségolène Royal et moi pour un référendum sur la réforme gouvernementale des retraites. C’est cela qui compte."

    Tout à fait. On peut simplement regretter qu'en son temps SR n'ait pas également réclamé un référendum sur le Traité de Lisbonne.

    "Cet obscurantisme progresse au lieu de reculer à mesure que dure notre chère Europe qui protège Ainsi désormais, en Irlande, critiquer une religion pourra être puni d'une amende de 25000 euros."

    Très inquiétant. "L'Europe qui protège" protège en effet... les religions, au détriment de la liberté d'expression. La liberté de blasphémer doit être défendue... au même titre que celle de porter la burqua.

  7. Falba dit :

    Bonjour JLM
    Je pense aussi que le retrait de la réforme des retraites ne pourra venir que par la lutte des travailleurs et des chômeurs jeunes et anciens réunis. Réclamons du travail pour tous, dès aujourd'hui ! Ne nous laissons pas étourdir par de vagues promesses électorales qui n'engagent que ceux qui les croient !
    Tous ensemble demain dans la rue, pour la retraite à 60 ans, parce que nous le valons bien !

  8. Gilbert Duroux dit :

    Visiblement, le PCF ne dément pas quand le PS parle de programme commun. Alors ? Deux conséquences possibles :
    - ça n'intéresse pas le PG, ce qui veut dire que le Front de gauche est mort (déjà ?)
    - le PG est obligé de suivre...

    Va falloir trancher, les amis.
    Ah, j'oubliais, il y a une autre solution : que le PG change d'alliés et se tourne vers le NPA.

    Par ailleurs, à propos de Viviane Reding, il me semble que ce qu'elle a condamné, c'est une circulaire de la France qui visait explicitement les Roms. C'était donc une circulaire raciste. Que la circulaire ait été modifiée devant le scandale qu'elle a soulevé ne signifie pas qu'elle n'a pas existé. La Commissaire européen a donc eu raison de dénoncer la politique de la France et ce n'est pas parce qu'elle a défendu des trucs indéfendables par ailleurs ou qu'elle s'est tue sur d'autres sujets qu'elle n'aurait pas le droit de dire ce qu'elle a à dire.
    Ce côté "la France est une grande nation, personne n'a le droit à l'extérieur de lui faire la leçon" est insupportable. On se croirait chez Élisabeth Lévy (Causeur) ou chez Philippe Cohen (Marianne). Décidément, j'ai de plus en plus de mal avec cette notion de nation, quand on voit les dérives qu'elle entraine systématiquement. Vive l'Internationale, bordel !
    D'abord, la France n'est plus une grande nation, ensuite, on ne se prive pas de critiquer les néocons aux États-Unis. "De quel droit ?", pourraient nous dire les amerlocains ?

  9. vent d'W dit :

    Même s'il est amoindri le pouvoir de nuisance du NPA et du PCF pour faire capoter toute tentative d'unité de toute la gauche de gauche, est encore bien là....
    Le PCF se prépare sans vergogne à rejouer le coup de force qu'il avait mené contre les collectifs unitaires en avançant le petit soldat Chassaigne (estimable par ailleurs) et en gardant un fer au feu de l'union de la gauche (faut bien sauver les sièges de députés qu'il reste !)
    Le NPA, affaibli par ses échecs électoraux en solitaire, s'apprête à remettre Besancenot sur scène pour un tour de piste avant-gardiste..décidemment le parcours d'Arlette et de L.O fascine encore la direction du NPA qui reviendra très vite au périmetre de la LCR au rythme de son régime amaigrissant actuel !
    Et le camarade Mélenchon, actuellement seul capable de porter une candidature unitaire ne peut ni élargir le FdG (le PCF ne veut pas, c'est une évidence..) ni rassembler toute la gauche de gauche (la direction du NPA n'en veut pas..) Alors que faire ? Comment mettre et le PCF et le NPA au pied du mur ?
    Je n'ai pas de solution miracle, simplement la crainte de voir se renouveller 2007 ou nous avons eu les 3B (Buffet,Besancenot,Bové) pour un concours de nains, pour le plus grand bonheur de la droite et du P.S
    On ne veut plus cela !

  10. Marc dit :

    En réponse à Yalfeuaulac : OK pour moi. Mais qu'en est-il des électeurs ? As-tu esssayé de convaincre des proches, plutôt socialistes, de tout l'intérêt des combats du PG ? De leur faire comprendre qu'il y en avait marre de se faire avoir par des chasseurs de strapontins de la finance ? As-tu discuté avec des collègues de travail qui te répondent "oui tu as raison mais c'est révolutionnaire ce que tu dis" ? As-tu discuté avec tes plus proches parents et lire le doute dans leurs yeux ? Je pense que le chemin est long et qu'il ne faut pas oublier la nature animale de l'humanité : fondamentalement, je suis persuadé qu'on cherche tous une situation meilleure que celle de son voisin ou de sa voisine, pas qu'on ne les aime pas mais parce que c'est "plus mieux" quand même. Expliquer et expliquer encore que l'humanité peut faire de très belles choses si elle s'unit est un long combat, à commencer contre soi-même. Construire sans convaincre de participer et partager n'a pas de sens a mes yeux mais cela demande du temps, des effforts et, à mon avis, ne vaut pas le coup si cela doit déboucher sur un coup de force qui trouvera toujours des apparatchiks pour en tirer les marrons du feu. C'est pourquoi j'adhère au principe d'une révolution citoyenne.
    Je n'aime pas Hamon : il n'y a qu'à l'écouter pour comprendre qu'il n'est qu'ambition. Ségolène Royale me semble opportuniste mais développe quelques thèmes de gauche (même si, pour l'instant, ce ne sont que des mots) et débattre avec elle me semble être une ouverture pour faire comprendre nos idées, ouverture que je ne vois pas encore chez Martine Aubry. Pour finir, j'ai un ami, communiste depuis longtemps, avec qui je partage beaucoup d'analyses. Nous avons aussi des points de désaccords... Cependant, il reste à mes yeux un ami et je ferai tout ce que je peux pour lui s'il a un problème... N'est-ce pas un bon début pour une construction, ensemble ?
    Il ne sera sans doute pas à la manif du 23 septembre, pour d'autres impératifs, mais j'y serai. N'est-ce pas cela qu'y compte ?

  11. vaz jean-philippe dit :

    Il faut avancer pas à pas. Il y a demain, c'est pas joué et même si la mobilisation est un succès il faudra continuer sur tous les fronts.
    Harceler nos élus locaux, soutenir les grévistes et continuer à peaufiner les projets pour la suite.
    Gros boulot donc! Il serait bon aussi de s'organiser de façon à aller "traquer les abstentionnistes", ne pas attendre les mois qui précèdent 2012. Il y a là un réservoir important qui nécessite beaucoup de pédagogie et donc, du temps et de l'énergie...
    Que la force soit avec nous!

  12. Fred dit :

    Quand j'entends le discours récents des socialistes(efforts blabla dire la vérité aux français blabla...) j'ai bien peur qu'ils ne pratiquent, une fois au pouvoir, une politique identique à celle des socialistes de grèce ou du portugal(qui n'ont de socialistes que le nom).
    Alors, il faut un Front de Gauche le plus fort possible. Union toujours et encore.

  13. Delbrayelle Gilbert dit :

    Franchement, c'est saoulant et démotivant toutes ces chamailleries de la gauche et toutes ces discussions entre gens de bonne compagnie.
    Tout l'espoir qu'avait fait naître Jean-Luc Mélenchon est en train de disparaître.
    Pfff... 2012, c'est même pas la peine d'y penser

  14. pichenette dit :

    Il est très important de montrer aux fatalistes, imprégnés des leitmotiv propagandistes "c'est la crise", "manque d'actifs", "l'espérance de vie augmente"...de montrer que d'autres choix sont possibles et en s'aidant des merveilleux choix faits par le gouvernement vers les très riches (sommes scandaleuses détournées au détriment du pays, des classes populaitres et moyennes), les individus, sutout les jeunes en situation précaire, survivant grâce aux familles, donc tous ces individus doivent relever la tête et se battre collectivement.
    Que de renoncement, c'est assez incroyable, il doit y avoir des molécules lancées dans les nuages qui anesthésient!
    Le parti de gauche a besoin d'adhérents,il vaut mieux s'engager dans un parti qui ne craint pas d'aller au renouvelable (pour éviter le charbon et autre énergie fossile et fosssilisante) (au fait, superbe fiction "la bataille de Tchernobyl", bientôt la suite avec une belle fiesta autour du nouveau sarcophage! avec un c), donc mieux vaut s'engager que de devenir enragé ou lobotomisé!

    Quant aux manoeuvres unitaires, distance, construire un bon programme, aller vers les gens...

    Bien sûr il n'y aura pas de référendum, bien sûr l'âge de la retraite sera modifié, et vite ce sera un autre massacre, l'essentiel est de continuer à se battre car de plus grands combats sont à venir.....

  15. jennifer dit :

    Je suis déçue Jean Luc par ton entêtement à soutenir l'insoutenable à propos des critiques de Reeding et de l'Europe contre Sarkozy. Tu joues ton truc en solo comme pour la burqâ où il te faut dire devant tout le monde que toi tu voterais la loi au parlement. Du très mauvais travail Jean Luc, de sape de ce qui est l'évidence et vu ton audience on te demanderait juste de ne pas abuser de l'écoute que tu as pour dire des choses aussi peu convaincantes.
    Ca me lasse tes petites erreurs que tu amplifies parce que tu t'enferres! Ce sont des erreurs qui nous coûteront cher, très cher.

    Peut être à demain dans la rue et oui je suis d'accord on n'est pas un parasyndicat. Je suis convaincue sur cela.

  16. Marie dit :

    Qu'est-ce que vous voulez, ce sont les "tribus gauloises" qui s'engueulent, puis qui festoient ensemble !...

    En ce qui concerne l'Europe qui sent de plus en plus le moisi, le puritanisme,...et se dirige vers l'ancien régime, n'oublions pas que nos écrivains ont toujours détourné la censure ! quant au blasphèmes et aux anathèmes !
    Soyons inventifs !
    sans même remonter à Rabelais qui fit fort dans l'inventivité, ou à Voltaire, qui contourna la censure catholique, alors religion d'état...plongeons plus simplement dans ce bon vieil Alexandre Dumas qui lâchait la bride à "ses" mousquetaires, qui juraient fort, en contournant l'obstacle : " Capdiou, Ventrediou, Sangdiou ? Ventrebleu !...."

    Allez, en avant !" Un pour tous, tous pour un !"

  17. Bernard Samson dit :

    Complètement d'accord avec Gilbert Duroux (en 8).
    J'ajouterais, pour que ce soit clair : et si on était une "petite nation", il serait légitime qu'on nous fasse la leçon?
    On voit bien que l'argument de la "grande nation" est... faiblard.
    Franchement, je te préfère quand tu nous parles de planification écologique ou de lutte pour la justice sociale.

  18. Jean Jolly dit :

    @ pichenette.

    Bien sûr il n'y aura pas de référendum, bien sûr l'âge de la retraite sera modifié, et vite ce sera un autre massacre, l'essentiel est de continuer à se battre car de plus grands combats sont à venir....

    Non ! Il est hors de question de céder un seul pouce sur nos retraites, ce combat est celui de nos ancêtres et il faut le défendre becs et ongles, vaille que vaille.

    Si ce bras de fer est perdu, dis adieu à ta liberté... et à la notre.

  19. jennifer dit :

    Cher jean Luc

    Puisque tu soutiens les Roms, dans quelle période ont-ils été aussi maltraités? Ils sont toujours méprisés, relégués au ban de la société mais quand ont-ils été massivement déplacés ainsi? car ce n'est pas une reconduite à la frontière de ci de là, ce sont des expulsions nombreuses, sinon massives. Il me semble que tu trouveras que c'était dans les années 40. Voilà le parallèle. Tu verras aussi que jamais Mme Reeding n'a dit qu'ils allaient en camp de concentration. Ca c'est une invention pure et simple. Je trouve ton ton très offensif et disproportionné. Sarkozy se conduit comme un goujat avec les roms et il est indéfendable. C'est ce qu'ont dit plein de gens, le pape, Boutin, les organisations de droits de l'homme, l'Europe. Et heureusement que l'Europe réagit quand les droits humains sont violés. Il ne faut pas tout confondre: ok elle est néolibérale mais elle peut en même temps (en tout cas certains de ses membres) défendre les droits de l'homme.
    De toute façon pour moi c'est déjà fichu quand Sarkozy a dit à Reeding: "vous n'avez qu'à les prendre (les roms) chez vous". Ce genre de remarque raciste du café du coin est plus fort que n'importe quel discours rationnel. C'est le message affectif qui passe le plus: "tu les veux chez toi?"
    Ca c'est un vrai message qui parle et c'est là qu'il marque des points. Les protestations droits de l'hommiste ont beaucoup moins de pouvoir. les gens entendent ce qu'il y a derrière: les roms sont des parias et personne n'en veut et c'est légitime de ne pas en vouloir.

    Pour revenir aux syndicats et partis, l'important c'est d'aller dans le même sens. Ce sont les syndicats qui organisent les grèves et appellent aux manifs d'abord mais on les soutient et eux peuvent s'inscrire dans la campagne pour un réferendum. Il faut être unis dans ces deux choses. Il faut une vaste campagne commune où tout le monde invite tout le monde même si certains prennent l'initiative.

    Les meetings sur les retraites reflètent cela car on y voit côte à côte partis et syndicats et toutes les idées y sont entendues: réferendum, grèves, grèves reconductibles. Il faut surtout être ensemble et si on n'a pas la grève générale encore qui fera tout changer on construit le rapport de forces politique et syndical ensemble en ce moment. Ensemble veut dire inviter les syndicats à notre démarche sur le referendum, de même que nous on appelle aux manifs. Mais les grèves c'est les syndicats qui posent les préavis et le referendum ce sont les députés qui vont nous dire ce qu'il faut faire pour en avoir un. Quelles conditions pour avoir un referendum populaire? Il y a le faux comme sur la poste mais un vrai, on peut en avoir un?

    Mais tout cela il faut être ensemble tout le temps, dans l'unité politique et sociale. Trouver le dénominateur commun qui permet cette unité pour avancer toujours ensemble et que le peuple se sente bien encadré par toutes ses organisations.

  20. jennifer dit :

    Jean Jolly

    Tu écris "Si ce bras de fer est perdu, dis adieu à ta liberté... et à la notre".

    Je ne suis pas d'accord avec cette démarche jusqu'auboutiste. la lutte prend différentes formes, les masses avancent et parfois sont obligées de faire un petit pas en arrière pour mieux avancer plus tard. C'est pas la ligne droite la lutte de classes. Là il y a un bras de fer mais nous on est là pour "défendre" nos retraites. On est dans une période défensive. Certains du NPA se voit déjà passer à l'offensive. Non! on construit le rapport de forces. L'important c'est de rester ensemble, en masse mais si demain on est un peu moins, la bataille n'est pas finie. les meetings continuent, le sénat devra voter et même si c'était voté, je pense qu'on continuerait. On n'a rien à perdre mais il faut entraîner encore plus de gens avec nous. A mon boulot ceux qui n'ont pas fait grève le 7 le feront demain car il y a le bulletin de paye. Les jusqu'auboutistes peuvent le regretter mais moi au contraire je vois comment la conscience grandit sur les retraites, comment les gens sont déterminés, n'ont plus peur de faire grève. C'est nouveau et ça il ne faut pas le perdre par des attitudes défaitistes parce que si on ne gagne pas demain, on serait fichus. Il faut voir plus avant et ne pas avoir le nez collé sur les chiffres de demain. Réfléchir comment on reste mobilisés, comment on avance encore et encore, entraînant sans cesse de nouvelles couches.

  21. VERGNES dit :

    A l’étape actuelle de la mobilisation grandissante pour le retrait de la contre-réforme des retraites, la bataille pour un référendum serait un substitut à cette mobilisation, serait contre productif et démobilisateur.
    Dans toute lutte d’envergure il faut un mot d’ordre fédérateur. Or aujourd’hui le mot d’ordre c’est « Retrait de la réforme, retraite à 60 ans ». C’est l’objectif commun à atteindre.
    Le mot d’ordre « Référendum » déplace de fait l’objectif, en se situant sur un autre terrain. Un terrain pétitionnaire dont l’issue est connue d’avance, quand on sait le peu de cas qu’il a été fait du dernier référendum sur l’Europe et que les socialistes se sont empressés d’enterrer. De plus les décrets d’application issus des derniers changements de la Constitution évoquant la possibilité d’organiser des référendums à la demande des citoyens n’ont pas encore vu le jour.

    Au jour d’aujourd’hui c’est dans la rue que se joue la possible victoire contre la droite et ses contre-réforme et demain peut-être dans les entreprises en cas de grève générale.
    Sarkozy a engagé un bras de fer avec la classe ouvrière, ce n’est pas avec un stylo pétitionnaire qu’on le fera reculer.

    L’utilité de réclamer un référendum serait justifiée pour faire démarrer un mouvement de mobilisation…Oui mais la mobilisation est déjà là, donc la bataille pour un référendum n’a plus aucun sens et ne ferait que brouiller les esprits, repoussant à plus tard les échéances de mobilisation au même titre que les déclarations du PS qui affirme la main sur le cœur qu’une fois au pouvoir il reviendrait à la retraite à 60 ans.

    Dans les 2 cas cela revient à remettre à plus tard ce que l’on doit et ce que l’on peut faire dés maintenant.

    La révolution citoyenne si chère à Jean-Luc Mélenchon, ne peut se résumer à demander un vote hypothétique pour pouvoir déposer un bulletin dans une urne.
    L’heure n’est pas à l’isoloir, et la meilleure façon de préparer 2012 c’est de gagner ce bras de fer que le capitalisme et son représentant en France ont engagé avec la classe ouvrière, et c’est aujourd’hui que cela passe.

  22. bastille dit :

    « Pour qu’un référendum ait lieu il faut d’abord que le projet de loi soit retiré. Cela tombe sous le sens. » Le problème c’est qu’il ne l’est pas et qu’il faut tendre nos forces pour qu’il le soit. Alors ? Militer pour un référendum ? Le seul qui pourrait avoir lieu avec une valeur décisionnelle, est celui à l’initiative du président. Faut-il un commentaire ?
    On peut, bien sûr, objecter qu’il s’agit d’ « une réponse politique » de type démocratique, mais il ne peut être, au final, qu’une sorte de mot d’ordre « agitatif ».
    Pour ma part, instruit par le « référendum » pour la Poste, qui a mis les syndicats, les militants et une partie de la population sous la tutelle des responsables politiques dont le plus important parti, le PS, avec le résultat que l’on sait, je dis clairement mon désaccord. Je préfère me démener sur le terrain de la mobilisation sociale qui est d’ailleurs bien plus avancé.
    Un parti d’émancipation doit bien sûr proposer des issues politiques au mouvement revendicatif mais je ne pense pas que le référendum en soit actuellement une.
    Concernant la polémique Reeding/Sarkozy, il me semble qu’englué dans une situation politique plus que difficile, le président a voulu jouer « celui qui ne craint pas de remettre en place les technocrates de Bruxelles », dans le but de tenter de redresser sa cote auprès du bon peuple mais en vain, on n’est plus dans la période tranquille du septennat. Cela aussi, participe de la crise politique…

  23. Michèle dit :

    Oui, allez, on y va, avec ENTRAIN! Il n'y a rien d'autre à faire pour l'heure. C'est cette détermination qui compte.
    Au Parti de Gauche nous oeuvrons pour le Front de Gauche tel que nous le concevons. S'il s'avère que ça se décale voire que ça lâche dans les rangs il n'est pas question de faire de même parce qu'on est en train d'agir pour que les consciences bougent et c'est ce qui est en train de se produire et doit se poursuivre. Ni anticiper, ni interpréter, ni présumer, ni catégoriser et c'est le sens des mots de Jean-Luc Mélenchon: "Je ne suis pas sectaire!" et c'est le sens de cette histoire qui est EN TRAIN de s'écrire.
    Allez, on y va!

  24. 4 Août dit :

    @ JLM

    "Et Le Honduras ? Tout le monde a oublié ? Je me permets donc de vous informer de l'existence d'un entretien en français du Président légitime du Honduras, Manuel Zelaya, disponible sur le site de « Mémoire des luttes ». Il est également publié en deux parties sur le site de « Marianne2 »"

    Je cite un extrait de l'ITW de Zélaya qu'on devrait faire notre:

    "Mon message aux droites européennes est donc le suivant : «elles doivent commencer à comprendre que la démocratie ne se résume pas seulement à faire du business dans les pays d’Amérique latine. Il s’agit de respecter mutuellement les revendications légitimes de justice de nos peuples, de veiller sur nos institutions et le bien-être des citoyens et citoyennes». Je dis aux peuples européens et au réseau d’organisations sociales qui nous soutient que nous ne disparaîtrons pas avant d’avoir réussi à restaurer la légalité constitutionnelle et la démocratie dans mon pays."

    A tout à l'heure...

  25. tiens, juste avant d'y aller, une "bonne" nouvelle... hier, on rencontrait, avec une délégation du comité de défense de l'hopital public, not'bon député maire socialisse... il portait depuis plus d'un an et demi un projet de mariage contre nature entre l'hopital public et une clinique privée... ben il a trouvé une porte de sortie honorable, il trouve maintenant le projet tel qu'il a été couché sur le papier "inacceptable" et il s'y opposera "en tant que maire et président du conseil de surveillance de l'hosto"...
    j'ai pas écrit que l'approche des cantonales, la perspective d'avoir à faire à des candidats "corréze terre de gauche", la mobilisation, ont payé... même si je le pense trés fortement...
    Allez, on va ballader nos drapeaux PG une fois de plus, sous la pluie... et attendre de voir comment tournent les évennements... Les luttes sociales ne font que commencer... Les préavis de gréve reconductibles se multiplient... Même le PS resort ses drapeaux dans les manifs, c'est dire !
    Par contre on veut des parapluies "parti de gauche"... sinon, on passera pas l'hiver !
    Et on a un meeting à préparer... pour mardi !

  26. Lejeun dit :

    Très bien Jean-Luc Mélenchon ce matin sur Europe1, un bon positionnement Socialiste et Républicain.

    Il ne reste plus que le PG soit en adéquation avec son Chef.

  27. gerlub dit :

    Bonjour,

    Concernant Reeding, aussi condamnable soit la politique de Sarkozy, elle a complètement desservi son propos en faisant des comparaison qui n'avaient pas lieu d'être. ce président est déjà assez largement dans la caricature et il n'est pas nécessaire d'en faire plus dans ce registre ça me paraît contraire au but à atteindre.

    La stratégie du Front de Gauche, telle qu'elle est déclinée, est-elle la bonne ? On voit bien que le PC ne fera que ce qu'il croit bon pour lui. je vous rappelle que le PC c'est 1% de l'électorat, environ. Je n'ignore pas qu'il a des militants et des élus, mais doit-on être à sa remorque ? Ne vaudrait-il pas mieux que désormais le PG aille sous sa seule bannière et que qui l'aime le suive ?

  28. bonjour,

    sur le départ car j'ai 60 km à faire pour rejoindre la manif qui commence à 10H ce matin où je vais prendre quelques photos si possible

    Forcément RTL ou Europe1 pour les infos. Su la première on a eu Martine Aubry. A 9 Heures ils ont annoncé 230 manif en France ++ ont-ils dit que pour le 7.

    Allons-y tous

  29. A. Descroix dit :

    Je vous ai découvert voici quelque mois, aujourd'hui encore sur une radio qui n'était pas en grève. Comme quoi des fois cela à du bon. Vos propos et vos idées sont toujours assez pertinents et me paraissent sincères. Je me sens citoyen, mais pas en démocratie, j'ai l'impression que vous défendez la démocratie. Est-ce si difficile de faire un référendum? Qui peut décider d'un referendum?

    La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

    Cet après midi j'irai dans la rue pour défendre la Res publica et ses valeurs.
    A quand la démocratie directe?
    Alain Descroix

  30. Jean-Marc dit :

    Quand dans la rue est murit l'exigence du retrait de la contre-réforme, et que grandit l'exigence d'unité pour l'épreuve de force, Jean-Luc Mélenchon ne trouve rien à redire à la politique des "chefs" syndicaux et exige un référendum....tss tss.... Là on n'est plus trois pas en avant des masses mais trois pas de côté ! Les chats ne font pas des chiens.

  31. jennifer dit :

    Vergnes

    Pourquoi voir les deux modes d'action, le referendum et la grève, comme antagoniques? Ils sont complémentaires. Personne ne demande de rentrer chez soi et de voter à la place? Mais il faut utiliser ensemble toutes les formes de lutte. C'est dommage de toujours cliver et de ne voir que la rue comme la solution à tout.
    Oui on veut le retrait et la manif de rue est essentielle mais il faut des relais pour construire le rapport de forces. Il faut des amplifier la mobilisation en utilisant tous les fronts possibles. Ne pas compter juste sur la grève car les masses parfois ne peuvent plus. Si elles peuvent c'est génial mais il ne s'agit pas d'être radical tout seul. Par ailleurs il faut qu'au niveau parlementaire faire bouger les choses, remuer les institutions et un referendum c'est une géniale idée. Il peut se faire avec des manifs aussi et des grèves selon ce qu'on sentira de la détermination ou lassitude des gens. Les gens veulent une représentation dans les institutions de ce qu'ils pensent: marcher dans la rue, faire grève c'est ce qu'ils pensent mais si on ne les écoute pas, ne va pas croire qu'ils feront la révolution. Ils peuvent tout simplement rentrer chez eux déçus.

    Jean Luc n'est pas un "réformiste" dont le seul but c'est de casser la révolution montante. Sortons des schémas traditionnels et regardons la réalité en face. Il ne va jamais dire au peuple: maintenant rentrez chez vous et votez. Il propose un autre moyen de faire monter la pression non contradictoire avec celui de la rue mais complémentaire pour faire monter toujours et toujours l'unité. Soyons tous ensemble avec pleins d'idées diverses mais qui s'harmonisent.

  32. sacamuelas dit :

    la révolution citoyenne est en marche! il l'a faut pour se réapproprier la démocratie et les valeurs de la république en ligne de mire! y'a basta!

  33. Gilbert Duroux dit :

    "Il propose un autre moyen de faire monter la pression non contradictoire avec celui de la rue mais complémentaire pour faire monter toujours et toujours l'unité. Soyons tous ensemble avec pleins d'idées diverses mais qui s'harmonisent".

    Moi, je vois surtout que le référendum provoque de la division. D'autant plus qu'il est IM-POS-SI-BLE à réaliser pour des raisons institutionnelles. C'est marrant, les mêmes qui parlent de la radicalité de la rue, qui en ont la trouille visiblement, proposent un truc beaucoup plus radical (donc illusoire) puisque ça suppose que ce sont les parlementaires qui feront leur révolution. On rêve ! C'est marrant, ceux qui accusent de "cliver" sèment les ferments de la division en proposant une voie de garage alors que la mobilisation risque de s'intensifier. Encore une fois, c'est criminel de détourner les gens en renvoyant la solution du problème au parlement qui est contre nous (eh oui, pour faire un référendum, entre autres conditions impossibles, il faut passer par le vote des députés), alors que la mobilisation est en marche.

  34. Abel dit :

    @ Jennifer
    Je partage tout à fait ton point de vue, et j'ajoute une simple question : Qui cause le plus de tort à la france à l'heure actuelle, Mme Reeding ou Sarkozy ?

  35. argeles39 dit :

    @ 4 Août # 33

    Il en a encore mis la géothermie sur la table! Je me demande sur quelle étude il s'appuit et quels sont les experts qui le conseillent?

  36. AG91 dit :

    Indépendance énergétique : tout le monde veut l'uranium du Niger mais que veulent les habitants du Niger ?
    personne n'en parlent, comment se fait il que cette "manne" minère" qui va tous nous tuer avec leurs centrales nucléaires, ne profite en rien au développement du Niger ?
    on s'étonne qu'il puisse y avoir des resistances armées dans ce coin du monde ou personne ne va sauf pour les piller Intervention de Mr Mélenchon sur Europe1 : quel courage il a de parler à cet Elkabach méprisant,tous à la manif oui on y a va, d'ailleurs on ne sait pas comment on arrivera jusque là ! mais demain au bouloton y retourne,
    moi je suis pour la grève reconductible mais encore faut il être nombreux car pour le moment dans les entreprises on est encore bien pointé du doigt comme gréviste et les salariés du privé ne semblent pas encore en mesure d'avoir le courage de déferler dans les manifs, à la défense il y a de quoi remplir les manifs et faire basculer le gouvernement !
    Allez on est parti, à toute à l'heure camarades.

  37. Antoine-Grasse dit :

    Bonjour,

    J'ai entendu Mr Mélenchon ce matin sur Europe1. Il m'a bien fait rire, merci monsieur :)
    Un référendum pour savoir si les Français sont pour ou contre la réforme des retraites ?
    Vous connaissez beaucoup de gens qui répondront "je veux travailler encore, encore, encore plus pour payer la retraite de mes parents et mieux cotiser pour la mienne" ?

    allons, soyons réalistes... le rejet est gagné d'avance avec ce mode. Et je repense à Coluche qui disait "comment ça les Français veulent du travail ? mais pas du tout, de l'argent leur suffirait".

    Diriger un pays comme ça c'est comme un père de famille qui demanderait à ses enfants "on met de l'argent de côté pour les coups durs ou on part en vacances tous ensemble ?".
    A votre avis, ça donnerait quoi ?

    Allez, je vous propose quelques autres idées de referendum :
    - pour ou contre la hausse des impôts ?
    - pour ou contre la hausse des allocations ?
    - pour ou contre les sacs en plastique ?
    - pour ou contre la pluie le w.e. ?

    Dommage que les bonnes idées de ce monsieur soient noyées dans des âneries pareilles...

  38. Jean Jolly dit :

    @ Antoine-Grasse.

    Et bien justement, su tu as bien écouté Jean-Luc Mélenchon et depuis le temps qu'il le dit "Si vous n'êtes pas capables de faire la retraite à soixante ans avec 37.5 annuités, allez vous en, nous on sait le faire".

    Il faut juste avoir le courage politique, ce qui n'est pas le cas actuellement et ne le sera pas avec le PS.

  39. argeles39 dit :

    @ 4 Août # 38

    Merci pour ce lien. Le site de Soultz produit 2.1 MW d'énergie électrique, pour remplacer le nucléaire il nous faudrait donc 45 à 50 000 sites équivalents (pour avoir entre 90 et 100 GW installés).
    Il faudrait trouver 45 à 50 000 sites avec des puits remontant de l'eau à au moins 150°C (comme à Soultz).
    C'est physiquement impossible, à cause de la nature du sous sol en France, plus propice à la basse et moyenne température (< 90°C).

  40. Jean-marc dit :

    "Dommage que les bonnes idées de ce monsieur soient noyées dans des âneries pareilles...(le referendum)"

    Ce qui sous-tend que si les français en majorité (comme c'est le cas) ne sont pas d'accord pour cette reforme, il ne reste plus qu'a allez à l'assemblée nationale avec des barre de fer pour tout démonter, histoire de leur montrer qu'ils devraient changer de cap: c'est une meilleure idée celle-là ? Je ne suis pas trop partant pour le referendum, mais si vous avez une autre solution dites le.

  41. 4 Août dit :

    @ argeles39

    Oui c'est impossible, et il faudra l'assortir d'économies d'énergies et de développement du renouvelable d'ici 30 ans. Pour ma part, je regrette que l'on ai fermé superphénix, qui nous aurait assuré l'indépendance énergétique pour des siècles... en foutant la paix aux Nigérians.

  42. Antoine-Grasse dit :

    Haaa, Mr Jolly, là il s'agit de deux sujets différents :
    - âge de la retraite
    - durée des cotisations

    Quand on termine ses études à 25 ans, qu'on a ajouté 1 an de service militaire, puis 1 an pour trouver le premier boulot, on commence à cotiser à 27, voire 28 ans, on ne peut pas "exiger" de partir à 60 ans.
    Et il me semble que le gouvernement n'est pas contre un départ à 60 ans du moment que les 42 annuités sont faites.

    Ensuite, en écoutant cette interview, je suis un peu perplexe en entendant Mr Mélenchon déclarer que sa proposition peut être consultée, qu'un référendum présentant les différents projets peut être présenté.
    Souvenez-vous du référendum européen, nous avons tous reçu un document très technique, incompréhensible pour une très très grande majorité.

    "le peuple" ne peut pas être consulté pour tout, sinon ce n'est pas la peine d'avoir des élus.
    Je vous renvoie à ma métaphore avec l'organisation familiale, que l'on pourrait reporter aussi à l'entreprise. Imaginez-vous que les dirigeants doivent demander leurs avis à tous les salariés pour décider de la stratégie de l'entreprise ?...

    Mais si ce monsieur a réellement de bonnes idées, qui tiennent la route, aucune raison qu'elles ne soient pas retenues. Comme dans l'entreprise : un bon produit marche, forcément, à moins d'avoir de très mauvais vendeurs mais Mr Mélenchon me semble au contraire un très bon "vendeur".

    Pour finir, la retraite est un sujet essentiel, mais pas le seul pour faire tourner un pays. Il serait intéressant de connaitre son programme sur les autres sujets : éducation, santé,... et avoir une présentation d'un bilan.
    Vouloir faire des cadeaux à tout le monde c'est très gentil, mais il ne suffit pas de faire tourner la planche à billets.

    Je suis impatient de voir ce qu'il nous présentera pour 2012, comme vous je souhaite le changement, mais pas pour n'importe quoi non plus.

  43. Jean Jolly dit :

    @ Antoine-Grasse.

    Décidément c'est fatigant de répéter les mêmes choses à longueur de temps, alors plutôt qu'un long discours je te propose ces liens que tu pourras lire à tête reposée.

    Pour les retraites :

    http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/docs-pg/brochure-retraite-pg.pdf

    Élaboration du programme pour 2012 :

    http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/textes/lignes-d-horizon-2009-12-01.pdf

    Comment gouverner face aux banques :

    http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/textes/pg-face-aux-banques.pdf

    Bonne lecture.

  44. langly dit :

    Je suis content enfin hier une personne a repris au jt de 13h sur France2 l'AVBS (nombre d'années de vie en bonne santé). Je le crie partout et enfin quelqu'un en parle. L'AVBS en France et 63 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes.
    Ce que je cris également désespérément est que le gain de un trimestre par an pour la durée est est vrai. Mais, il s'agit de la durée de vie à la naissance. Cela signifie qu'un bébé né en 2010 gagne en moyenne un trimestre de vie en plus qu'un bébé né en 2009. Mais le gain d'espérance de vie est nul à partir de 70 ans !. C'est à dire qu'un homme qui a 70 ans en 1940 et aujourd'hui mourront tous les deux au même âge en moyenne. Donc le gain de un trimestre est à prendre avec des pincettes Et encore plus leur slogan que l'on entend de moins en moins "on vie plus longtemps donc on doit travailler plus longtemps".
    Par contre on est un petit groupe qui se désole de voir que ce sont les syndicats qui mènent la dance. Faut il rappeler que que dans le mouvement il n'y a pas que des syndiqués et que eux ne sont représentés par personne. Par contre l'idée de référendum est bien accueilli car tous le monde peut participer et exprimer son choix.

    Sur votre choix concernant Reeding je pense que vous avez tort. L'Europe n'est pas le seul organisme à s’offusquer de la "politique sécuritaire" de Sarko. Il y a aussi l'ONU, des Etats, des peronnalités et des associations. De plus, les propos de Reeding visaient le président et non le peuple français. On peut être contre la politique économique de l'Europe mais être d'accord concernant des propos dénonçant des discriminations de minorités. Il ne faut pas tout mélanger Monsieur Mélenchon. Ne jouer pas vous aussi avec les amalgames. Ce sont deux choses bien distinct. D'ailleurs on attend toujours les excuses du gouvernement pour sa circulaire.

  45. Pulchérie D dit :

    J’ai apprécié grandement l’attaque directe de J-LM contre l’Union Européenne :
    « Pour moi, l’Union Européenne n’a aucune autorité morale qui lui donne le droit de faire la leçon à qui que ce soit. Je viens de montrer pourquoi. Mais j’ai une raison de plus. Une raison de fond, permanente. »

    Parfaitement juste, mais sur quoi repose cette raison de fond ?

    De mon point de vue, c’est parce que c’est la structure de base de l’UE qui n’est pas démocratique, oh, que non !

    La Commission règne de manière souveraine, et ses membres sont élus sans consultation des peuples dont ils seront appelés à diriger le destin.

    Ce sont les puissants de Bilderberg, de la Trilatérale (du très estimé Zbigniev Brz…etc), et de la Round Table qui élisent les commissaires, comme madame Reeding.
    Tant que cette Commission sera en place, aucune démocratie ne sera possible.

    Merci à Jean-Luc, qui sait particulièrement de quoi il parle (il est député au Parlement-croupion), et qui, par sa réflexion, m’a permis de rappeler ces faits à la mémoire de tous.

  46. langly dit :

    Arf j'ai oublié de demandé votre avis Monsieur Mélenchon concernant un vote qui a eu lieu au parlement européen comme je vois que vous n'avait pas publié votre session plénière concernant septembre:

    Voici le vote dont je parle
    http://www.01net.com/editorial/521259/piratage-le-parlement-europeen-adopte-un-rapport-controverse/

  47. blaha dit :

    Question retraites : pourquoi n'est-il jamais question de celles des non-salariés, (et femmes de... ?) agriculteurs, commerçants, artisans, professions libérales (genre infirmières....) ... dont les pensions sont ridicules...

  48. rikki dit :

    @Jean Jolly..
    Tes ancêtres ne vivent pas dans le monde d'aujourd'hui.. Pas plus que eux ne vivaient 100 ans en arrière..
    Comme tu le dis tes ancêtres avaient une vie beaucoup plus courte.. Bref on ne vit pas avec les données de nos ancetres mais dans celui d'aujourd'hui et de demain pour nos enfants.. Arrêtons de vivre dans le passé..
    Prenons en compte nos réalités, nos espérances de vie, pas celui de nos ancêtres.. ! Qui eux n'avaient ni les conditions de travail de ce jour, ni la même médecine, ni la même alimentation.. Faire croire qu'hier est aujourd'hui est une tromperie..Heureusement les conditions de travail, ne sont plus les mêmes maintenant que dans les années 40 et 50..Nous avons la chance de vivre plus vieux..Pas eux a l'époque.. !
    Faisons en sorte que cet allongement de vie soit bien préparé..


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