26mai 10

Lettre au Parti Communiste Français

Pendant le choc préparer la suite

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A présent la bataille frontale est commencée avec l'équipe Sarkozy. Son gouvernement annonce la fin de la retraite à soixante ans juste après avoir annoncé la constitutionalisation du dogme de l'équilibre budgétaire, cette folie des monétaristes, que jusque là seul  le soit disant gentil monsieur François  Bayrou proposait. Il faut se mobiliser en masse avec les syndicats! Si nous faiblissons l'adversaire en tirera un profit immédiat!Pourtant, aujourd'hui, ce n'est pas de cela dont je traite sur ce blog. Je vais produire la lettre que le Parti de Gauche vient d'envoyer au Parti Communiste. Ce n'est pas un hors sujet. Tout le contraire. Quand on affronte une politique, un pouvoir, un système il faut aussi proposer responsablement par quoi le remplacer. Nous, nous sommes candidats pour former un gouvernement de Front de Gauche. On peut juger cette prétention démesurée. Mais elle est pour nous responsable, raisonnable et cohérente. Sinon c'est Sarkozy ou DSK. Bon appétit la gauche! Nous voulons ouvrir une alternative. Cela passe par une gestion ambitieuse de l'avenir du Front de Gauche. C'est aussi votre affaire. Ce n'est pas une question de cuisine entre partis politiques. Dans le projet de révolution citoyenne que nous conduisons, l'implication de tous est une nécessité du projet lui-même. Cela passe aussi par une bonne compréhension de ce qui se passe. Sinon comment pourriez vous vous en mêler? 

Lundi donc, mes camarades ont répondu à la lettre que le Parti communiste nous avait adressée. C’est un document collectif signé par deux d’entre nous pour répondre aux usages en la matière : François Delapierre, Délégué Général, Eric Coquerel, Secrétaire national aux relations unitaires. Je décide à mon tour de la publier sur mon blog pour contribuer à notre action car il est décisif pour nous de faire comprendre clairement et directement quels sont nos objectifs en ce qui concerne la stratégie que nous proposons pour que l’autre gauche passe en tête de la gauche. En lisant ce document, si cet exercice ne vous rebute pas trop, vous saurez donc en ligne directe ce que nous proposons de faire. Au passage vous pourrez aussi mesurer la qualité des divers commentaires qui ont été faits de ce texte. Après cette publication je reprendrai le cours de mes commentaires et réflexions à partir de l’actualité. Mais la publication de ce document servira de fond de scène pour que mes lecteurs puissent suivre ce que je dirai plus tard des développements de nos relations à gauche.

"Le secrétariat national du Parti de gauche a étudié avec attention la lettre datée du 12 mai que vous avez rendue publique le 18 mai. Nous avons rédigé une réponse détaillée et argumentée. En effet, il nous est apparu que ce courrier permet d’ouvrir une nouvelle étape de la vie du Front de gauche. Une étape conforme pour l’essentiel aux propositions que nous avons détaillées dans la résolution de notre dernier conseil national du 10 avril dernier.

Pour nous, le PCF est un parti ancré dans l’histoire de notre pays. Son action est un atout incontournable pour la dynamique de gauche en France. Il est notre principal partenaire. C’est pourquoi la lettre du PCF  est si importante pour nous dans le contexte.  A la lecture de ce courrier, nous constatons que le PCF analyse comme nous la stratégie nécessaire pour l’avenir du Front de Gauche. C’est le cas à propos de l’élargissement du Front de Gauche et du « paquet électoral ». Nous jugeons donc très positivement votre courrier. Dorénavant, même si tout reste à organiser,  la voie est libre pour avancer et entraîner ensemble en vue de construire une nouvelle majorité politique à gauche pour notre pays en 2012.

Nous vous répondons sous forme précise pour préparer  avec toutes les chances de succès notre rencontre nationale. Cette rencontre est décisive à nos yeux. Nous voulons un échange sérieux et argumenté, capable de donner lieu à un calendrier de travail et à des conclusions efficaces aussi rapidement que possible. En effet, nous avons besoin de temps pour agir efficacement devant notre peuple. Et il en reste peu. Trop peu pour nous offrir le luxe de nous disputer ou de palabrer sans fin. Il nous faut aller aussi vite que possible à la conquête de la confiance de nos concitoyens ! Ils sont aujourd’hui très désorientés et soumis à un intense conditionnement visant à les convaincre que rien n’est possible en dehors du bipartisme.

C’est donc le moment de dire qu’aucune discussion sérieuse n’est possible sans le respect de chacun. Nous  déplorons donc vos attaques récentes contre le Parti de Gauche en la personne de Jean-Luc Mélenchon et la campagne qui s’en est suivie. Pour la seconde fois en moins de 6 mois et sur un thème identique, notre premier responsable national a été la victime  de mises en cause publiques injurieuses provenant pour la deuxième fois également d’un des deux portes paroles du PCF. On ne peut envisager de laisser s’installer ces méthodes entre nous. Certes, le Parti de gauche ne s’abandonnera certainement pas à répliquer et encore moins à  la surenchère. Nous sommes parfaitement conscients de l’existence de courants qui comptent sur des incidents pour faire capoter une entreprise avec laquelle ils sont en désaccord. Mais si de tels débordements devaient se reproduire sans être désavoués, en dépit de cette solennelle mise en garde cette fois-ci formulée par écrit, nous en conclurons qu’il s’agit d’une ligne d’action délibérée, d’un double langage, et non d’initiatives personnelles comme cela nous a été expliqué. Pour l’attractivité même de notre Front, de tels procédés ne peuvent être banalisés. Aucun désaccord ne le justifierait d’ailleurs. A plus forte raison quand il n’y en aucun sur un point fondamental, comme c’est le cas aujourd’hui entre communistes et partisans du PG.

Pour notre part, nous adressons un message de respect et d’amitié à Marie George Buffet au moment où elle quitte ses fonctions à la tête du Parti Communiste. Nous saluons son inlassable engagement communiste. Nous lui exprimons notre reconnaissance pour sa contribution personnelle décisive et fondatrice dans la création du Front de Gauche qui a rouvert l’espoir à gauche.

Le Contexte et ce qui en découle. Le capitalisme financier est entré en phase extrêmement agressive dans ses prédations sur les peuples. Cette violence, c’est ce que les commentateurs appellent « la crise ». Car ce faisant, il déclenche des effets d’avalanche qu’il ne contrôle pas et qui menacent d’emporter toute l’économie et les sociétés dans un gouffre. Dans ce contexte, les décisions autoritaires prises à l’encontre du peuple grec et plus globalement la volonté de l’Union européenne, du FMI et des gouvernements de soumettre de force les populations à un coup d’Etat social élèvent la responsabilité des forces de gauche. Les nôtres, en particulier, nous qui avons eu la lucidité de nous opposer ensemble victorieusement à la Constitution de l’Europe libérale et autoritaire  en 2005. Nous partageons avec vous pour l’essentiel ce diagnostic et celui des conséquences qui en découlent.

Notre responsabilité est d’ouvrir une alternative là où nous sommes en état de peser sur les événements, c'est-à-dire dans notre pays, dans le cadre de notre démocratie, même très imparfaite, et avec les outils dont nous disposons dans les institutions actuelles. Notre tâche est de construire une nouvelle majorité parlementaire populaire autour de nos propositions. La période réclame des choix clairs : pour répondre aux aspirations populaires, cette majorité devra se constituer sur les bases d’une nette rupture avec la politique européenne actuelle et le système du capitalisme financiarisé et mondialisé. Nous connaissons nos divergences avec les partis sociaux-démocrates sur ce point. C’est une très grande difficulté pour ouvrir une alternative politique ! Car les sociaux-démocrates sont aujourd’hui très largement majoritaires à gauche, en Europe et en France. Le vote des députés socialistes pour le plan de «soutien » à la Grèce, ainsi que l’incapacité des Verts à prendre une position commune, sont éclairants ! Leurs tergiversations sur le dossier des retraites aussi. Et autant de devoir constater ce qui se passe dans les pays agressés par le système financier ! Les politiques d’austérité y sont servilement appliqués par des gouvernements dont les premiers ministres appartiennent au même groupe européen que le PS comme celui de Zapatero en Espagne ou de Papandréou, Président de l’Internationale socialiste, en Grèce. Au total, nous sommes entrés dans un nouveau cycle politique profondément instable. Les scénarios du pire y côtoient les plus grandes opportunités. Dans ce contexte, la social-démocratie est un sévère handicap pour la gauche dans la course de vitesse avec la montée de l’autoritarisme et des nationalismes régressifs en Europe ! Notre défi est de sortir positivement et victorieusement de cette difficulté.

Pour cela, le moyen le plus démocratique est de travailler pour convaincre le grand nombre de changer de majorité à l’intérieur de la gauche. Notre autonomie d’action et de parole d’une part et l’indépendance de nos visées d’autre part sont donc les conditions de base de notre crédibilité. C’est aussi la condition pour que notre devoir d’unité au deuxième tour des élections ne se fasse pas dans la confusion et la négation de ce que représentent nos forces et nos idées dans la société. Cette méthode qui combine identité et unité, c’est celle que nous avons fait vivre pour les élections européennes, avec vous dans 17 régions sur 22 aux élections régionales et dans la totalité des élections partielles. Elle a été comprise et entendue. Nous devons nous y tenir dans les échéances les plus élevées. Nous devons amplifier ses résultats. Nous devons proposer nos candidatures communes non pour nos partis mais pour gouverner autrement notre pays sur un programme distinct de celui de « la gauche solidaire » que domine le Parti socialiste. Nous devons affirmer notre ambition et la soumettre comme telle au verdict des urnes. La révolution à la laquelle nous aspirons est une révolution citoyenne. Tel est aussi le moyen de pour réussir l’implication populaire dont nous avons besoin pour accomplir notre programme : partage des richesses, refondation républicaine des institutions et de la société, planification écologique, sortie du Traité de Lisbonne, ordre international progressiste, paix et désarmement. Voilà l’esprit dans lequel, plus que jamais, nous abordons la période à venir. A présent pour la commodité de notre échange nous vous répondons en reprenant les parties de votre lettre.  

1/ L’affirmation du Front de Gauche hors des périodes électorales

Notre résolution de CN indiquait qu’il était « évidemment nécessaire de faire vivre et élargir le Front de Gauche sans tarder. Cela passe par son engagement, en tant que tel, auprès des mobilisations sociales à commencer par les retraites ».

Dans cet esprit, nous vous avions proposé une présence unitaire du Front de Gauche lors des manifestations du 1er mai sous forme de tract et cortèges communs. Nous avons regretté votre décision de ne pas y donner suite. Nous vous renouvelons la même proposition pour la journée d’action du 27 mai. Ce type de présence dans les luttes est indispensable si nous voulons   affirmer notre ambition d’être le bras politique des mobilisations sociales des travailleurs.

Vous proposez aussi que le Front de Gauche impulse « des ripostes face à  l’offensive des dirigeants capitalistes qui comptent faire payer la crise aux peuples européens ». Nous sommes d’accord. C’est pourquoi le PG avait  proposé en priorité à ses partenaires du Front de Gauche de co-organiser le rassemblement du 28 avril devant le siège de la Fédération Française des Banques. Depuis, vous avez annoncé plusieurs initiatives du PCF seul sur ce thème. Nous en organiserons donc également de notre côté. Nous vous proposons cependant de vérifier si nous ne pourrions pas plutôt les mettre en commun ou en concevoir d’autres.

2/ L’élargissement du Front de Gauche.

Nous avons proposé un «Front de Gauche élargi ». Vous évoquez la nécessité de « nouveaux espaces de développement du Front de Gauche». L’objectif apparait donc le même. C’est donc la forme et la méthode de cet élargissement dont nous devons discuter.

En préalable, vous nous dites que le Front de Gauche ne doit pas préfigurer un  «parti unique».  Ce terme n’a jamais fait partie de notre vocabulaire, fort heureusement. En revanche, oui, nous pensons qu’un parti commun de la gauche d’alternative au capitalisme, un parti commun de la République sociale, annoncée par Jean Jaurès, un parti  de l’écologie, nous permettrait d’accroître notre influence, et d’être plus efficaces. Nous n’avons jamais caché cet objectif en  cofondant le Front de Gauche avec vous. Nous n’avons cessé d’évoquer l’exemple de Die Linke. Nous sommes disponibles pour avancer dans ce sens avec vous,  comme également avec nos autres  partenaires du Front de Gauche et avec toutes les forces de l’autre gauche. Nous n’excluons pas d’être, en vous attendant, à l’initiative de regroupements. Nous avons bien noté  votre refus. Mais nous ne renonçons pas à vous convaincre. Sans en faire un préalable à la construction du Front de Gauche. D’ailleurs pour nous, le Front de gauche est d’ores et déjà une sorte de parti commun. Et tout notre engagement vise à en élargir la base populaire et à fortifier les mécanismes collectifs de décisions. Nous renouvelons notre proposition de constituer un comité national permanent, large, du Front de Gauche doté d’un secrétariat et d’une double présidence.

Notre  Conseil National s’est prononcé pour que  le Front de Gauche dépasse «le statut de simple cartel électoral pour s’exprimer et s’affirmer comme force politique répondant en commun aux défis sociaux, environnementaux et démocratiques». Votre lettre constate aussi cette nécessité. Vous dites que le Front de Gauche ne doit «pas être un cartel fermé». Pour autant nous ne serions pas d’accord pour nier l’importance centrale de nos partis dans le processus, ni leurs responsabilités particulières, ni les capacités d’initiative spécifique qui leur reviennent en propre.

Reste que pour s’élargir, le Front de Gauche doit donc être capable de mobiliser bien au-delà de ses composantes actuelles. A commencer par ceux qui en sont les plus proches. Le Front de Gauche doit donc permettre leur adhésion aux mouvements politiques de l’autre gauche qui le souhaitent, à commencer par ceux avec qui nous avons fait campagne commune lors des Régionales. Sans exclusive, comme vous le suggérez.

Vous appelez à des   « espaces d’engagement » afin que les acteurs des mouvements sociaux, citoyens et intellectuels participent au Front de Gauche. Tout a fait d’accord. Nous renouvelons donc déjà la  proposition de « Fronts thématiques » du même type que celui du « Front de gauche des économistes » créé lors des Européennes. Ils devraient même selon nous être représentés dans un comité national du Front de Gauche.

Dans cet esprit nous avons proposé la possibilité «d’adhésions directes» au Front de Gauche. Vous estimez que cette proposition « ne résout pas correctement la question de l’élargissement ». Pourtant  il nous faudra bien trouver le moyen pour faire du Front de Gauche l’espace d’engagement que recherchent des dizaines de milliers de citoyens qui ne veulent pas pour autant adhérer à l’un de nos partis. Or cette implication citoyenne  ne pourra se contenter  de la participation à des espaces de débat et de dialogues d’un Front qui serait de facto piloté par nos seuls partis. L’adhésion directe est une solution concrète. Nous observons que ces lieux d’action et de réflexion de type comités du Front de Gauche sont tellement évidents  qu’ils  se créent déjà spontanément. Quelle est la proposition concrète alternative ?

3/ Construire un projet politique capable d’ouvrir une alternative dans les échéances de 2012

C’est évidemment un point essentiel. Sans cette perspective tout le reste ne serait qu’une construction purement intellectuelle sans lien avec le réel qu’elle prétend pourtant changer. Il est donc impératif que le Front de Gauche se prépare le plus efficacement possible à ces échéances.

Les candidats communs

C’est pourquoi notre dernier CN a renouvelé la « proposition de « paquet » : engagement à présenter des candidatures communes aux élections cantonales, présidentielle, législatives sur la base d’un programme commun (plateformes partagées) et d’une stratégie commune. Votre lettre parle de « réponses » et du « chemin » pour les porter. C’est une évidence. En évoquant à tour de rôle chaque élection, vous proposez en définitive un  principe de candidature commune à chacune d’entre elle. Nous constatons que nous disons donc la même chose. C’est décisif. Si nous n’interprétons pas correctement votre courrier sur ce point nous voudrions que vous nous le disiez directement et franchement. Car il nous faudrait alors imaginer une autre stratégie de rassemblement électoral à vocation majoritaire que nous ne voulons pas improviser en dernière minute sur la base d’une déconvenue qui serait alors immense et destructrice.

La plate-forme partagée

Nous devons donc rédiger ce que nous avons appelé précédemment ensemble une « plateforme partagée ». Nous devrons y travailler en ayant toujours présent à l’esprit une question simple : quelles mesures mettrait en place   un  gouvernement de Front de Gauche ? Vous proposez de commencer à l’automne 2010. Nous y sommes prêts dès le mois de septembre. Nous pourrions installer, ensemble,  le « Comité de rédaction du programme partagé » à la Fête de l’Humanité au cours d’un rassemblement solennel d’ouverture de ses travaux où serait présenté un document commun de cadrage.

Mais pour éviter toute nouvelle tension entre nous il faut écarter une ambiguïté qui a assombri nos relations l’automne dernier. Vous écrivez que ce doit être « avec le maximum de forces sociales, politiques et intellectuelles ». Nous serons donc clairs : nous ne recommencerons  pas l’épisode des  «ateliers» ouverts au PS et à Europe Ecologie. C’est logique, puisqu’il est ici question de mettre en place le programme de gouvernement du Front de Gauche auquel ni le PS, ni Europe Ecologie ne comptent s’intégrer. Une fois notre programme partagé adopté par nos partis, il sera alors temps de le confronter aux autres projets offerts à gauche.

La Présidentielle

Vous écrivez que la « désignation » d’une candidature à la Présidentielle «ne peut être envisagée qu’en s’appuyant sur un projet et non le précéder». C’est une évidence. Mais, oui, nous avons affirmé que le «principe» de candidatures communes devait précéder l’adoption définitive du projet. C’est affirmer un choix et une volonté. Tout ne s’écroulera pas en dernière minute pour une surenchère ou un point particulier mettant chacun dans l’obligation d’improviser en dernière minute une stratégie de rechange. Les expériences passées démontrent que nous n’avons jamais achoppé sur le programme. D’ailleurs c’est très exactement ainsi que nous avons procédé pour les élections Régionales. Nous avons d’abord acté la stratégie des  listes autonomes et unitaires et le principe de la répartition des têtes de liste. Puis c’est seulement ensuite que nous avons réglé, d’ailleurs assez facilement en quelques jours, la question du programme. Nous n’avons évidemment jamais conditionné ce travail programmatique à la désignation du ou de la candidat(e) de notre choix. Et nous avons accepté que vous discutiez toutes nos têtes de liste alors même que nous n’en avons discuté aucune de celles que vous avez choisies et parfois imposées, sans débat, comme en Ile-de-France.   Dorénavant, compte tenu de votre accord pour des candidatures communes à toutes les élections, la voie est libre pour commencer le travail sur le programme. C’est pourquoi nous vous faisons cette proposition de « comite de rédaction du programme partagé ».

Pour autant, comme vous le savez, le Parti de Gauche propose dans son programme fondamental adopté à son premier congrès la « refondation républicaine des institutions et de la société ». Elle implique la fin de la monarchie présidentielle qu’est la 5e République. C’est une question politique centrale pour nous. Nous vous rappelons vous avoir proposé fin 2009 un premier forum du Front de Gauche centré sur cette question des institutions.  Nous étions tombés d’accord au cours de notre précédent sommet pour organiser cette réunion en février 2010. Si cette réunion n’a pas eu lieu, cela n’est pas de notre fait, mais du vôtre. En tous cas nous n’avons aucune difficulté à affirmer avec vous qu’il faut en finir avec les «excès de personnalisation induits par l’hyper-présidentialisme et revaloriser l’enjeu législatif ». Pour nous, un axe essentiel de notre campagne présidentielle consistera à affirmer qu’en cas de victoire, nous convoquerons une assemblée constituante pour une 6e République parlementaire et sociale. Notre slogan sera de proposer « d’élire le (la) dernier(ère) président(e) de la Ve république ». Cela résonnera en cohérence avec les campagnes des candidats aux législatives.

Il ne s’agit pourtant pas de mener une campagne présidentielle de pur témoignage qui nous réduirait aussitôt au rôle de force d’appoint du deuxième tour et handicaperait lourdement nos candidatures aux élections législatives. Nous aspirons à gouverner notre pays sur le projet que nous défendrons. Le score de notre candidature sera donc fondamental. Notre candidature commune devra donc non seulement être capable de porter notre plate-forme  partagée mais encore de le faire de la façon la plus efficace possible quand au score. Cette candidature devra incarner notre ambition de gouverner le pays. Ce sera un critère décisif d’évaluation de la situation. C’est pourquoi selon nous c’est le rôle d’un(e) militant(e) politique confirmé(e) et non d’une improvisation bricolée sur la base du plus petit dénominateur commun. Quand à l’idée de proposer une personnalité du mouvement social, nous affirmons que sa mise en œuvre soulèvera davantage de difficultés qu’elle n’en réglerait. Surtout pour unifier la diversité des engagements syndicaux et associatifs dans un projet politique. Bref, comme l’a déclaré au « Monde » Gérard Aschieri, ce serait prendre le problème du lien au mouvement social par le petit bout de la lorgnette. Cependant il va de soit que nous sommes disponible pour constater la démonstration du contraire.

Pour finir, en ce qui concerne la date de la désignation, nous avons noté que votre calendrier renvoie votre choix à votre congrès de juin 2011.  Cela implique que la mobilisation civique des cantonales ne devrait pas s’inscrire dans la démarche globale qui conduit à 2012 ? Pourtant cela pourrait aider nos candidats, là où le terrain est le plus difficile, d’être portés par une dynamique nationale globale. Nous le soumettons à votre analyse. Pour sa part le calendrier du Parti de Gauche le conduira à faire ses propositions en début d’année 2011.  

Les législatives

Voyons les législatives, que vous définissez comme la plus importante de ces élections en 2012. Vous dites que «l’objectif partagé pourrait être la réélection des députés communistes et du Parti de Gauche sortants ainsi que la conquête de députés supplémentaires».  Bien-sûr. Mais pas dit ni résumé à cela. Le point de départ c’est que nous voulons gouverner sur notre propre programme. Le reste nous sera donné par surcroit. Le Front de Gauche doit aborder ces élections avec la volonté réelle  de changer la donne à gauche. Pas de se contenter d’annoncer un objectif de préservation des positions actuelles. Et le plus sûr moyen est de changer le rapport de forces au bénéfice du Front de Gauche au soir du premier tour. Ce qui nous ramène à notre propos introductif : on ne peut envisager une alternative à un système qui met en péril l’humanité sans contester aussi l’hégémonie actuelle du social-libéralisme. C’est ce message global que les nôtres attendent et que les citoyens de tous horizons et catégories peuvent valider. La reconduction de nos positions n’est pas un mot d’ordre qui parle aux Français. Nous devons aborder ces élections, en proposant aux Français un gouvernement de Front de Gauche.

Qu’il s’agisse de cantonales, de législatives ou de présidentielle, les préoccupations et la méthode doivent être les mêmes. Par exemple, la personnalisation est aussi un problème au niveau local. L’argument de notoriété et d’impact électoral que vous niez au niveau national ne peut se retourner en son contraire au niveau local. Les candidatures seront donc à examiner ensemble sur des critères liant efficacité électorale, pluralisme et représentativité de chacun. Mais surtout nous devrons,  si nous voulons renforcer « l’influence nationale du Front de gauche », veiller à une stratégie globale sur tout le territoire. Elle devra reprendre les éléments constitutifs de la démarche du Front de Gauche dans la suite des Régionales :

- autonomie vis-à-vis du PS et d’Europe Ecologie par la présentation de candidatures indépendantes au premier tour des élections à venir permettant aux citoyens de choisir entre les deux voies présentes à gauche : transformation ou accompagnement.

- unité de la gauche au second tour pour battre la droite.

La question des candidatures ne peut donner lieu au jeu mortel de l’évitement de la difficulté qui ouvrent la porte à des coups de force de dernière minute pour aboutir. Il ne peut être question de se défausser sur des niveaux intermédiaires de décisions suivant des règles variables régionalement, départementalement et même localement. Nous ne participerons pas à cela. Et nous sommes certains que vous partagez notre analyse à ce sujet. Nos partis et nos directions doivent assumer leurs responsabilités. Nous vous proposons la mise en place d’une commission des candidatures. Elle recueillerait les propositions présentées à titre individuel ou collectif pour chaque circonscription et chaque élection. Sur cette base,  la commission des candidatures ferait des propositions et nos directions les présenteraient au vote de nos adhérents qui seraient appelés à les valider globalement selon nos procédures internes respectives. C’est en tous cas d’après ce scénario, dont il conviendra de préciser plus en détail les modalités, que nous allons nous-mêmes avancer et vous faire nos propositions.

Voilà, chers camarades, les propositions et arguments que nous voulions porter à votre connaissance avant la réunion. Nous proposons que nos responsables des relations unitaires se rencontrent sans tarder pour la préparer."

 


499 commentaires à “Pendant le choc préparer la suite”
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  1. marj dit :

    @Descartes

    "Si tu ne vois pas la différence entre un accident de travail et un meurtre, faut pas faire de politique."

    je t'en pris, pas de leçons de politique...il est des meurtres qui sont considérés comme accidents du travail et c'est pr ça que Sarkozy l'exploite (que je sache il n'assiste pas à ts les assassinats de fonctionnaires) et deuxièmement, il est des accidents du travail qui s'apparentent à des meurtres lorsque certains patrons, pr des questions d'argent, mettent sciemment en danger la vie de leurs salariés en ne respectant pas la sécurité ou en passant ss silence les risques pourtant connus.

  2. marj dit :

    "que je sache il n’assiste pas à ts les assassinats de fonctionnaires"

    Pardon c'était un lapsus significatif ! Je voulais dire qu'il n'assiste pas à ts les enterrements de fonctionnaires assassinés...

    D'autre part, quel cynisme puisque le fond du pb c'est qd même que ça n'est pas à la police municipale de remplacer la police nationale qui elle,est formée,et dont on sait que les effectifs sont insuffisants surtout ds certains quartiers...merci Sarkozy pr le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux !

  3. emma78 dit :

    A Descartes Post 203

    La gauche n'est pas représentée à l'enterrement car elle est contre les polices municipales et je tiens à préciser qu'il il ne s'agit pas d'une fonctionnaire.

    C'est à cause du faible nombre de policiers que les municipalités en viennent à recruter des agents municipaux non formés pour verbaliser les petits incidents (stationnement...) et maintenant, ils se mettent à courser des voitures sur la route: çà fait peur..

    Il y a une confusion des genres et c'est très dangereux pour la démocratie (dérive vers des milices municipales).

    Certains sont armés alors qu'ils n'ont aucun pouvoir puisque ce ne sont pas des officiers de police judiciaire !

  4. langue-rouge dit :

    @ Michel Matain post 138
    "La différence entre le NPA et le PCF pour 2012 est assez simple.
    Le NPA a déjà prévu de présenter Olivier.
    Au PCF les jeux ne sont pas encore faits."

    Vraiment il faut arrêter avec ces c... sur le NPA. S'il y a bien une chose qui est très loin d'être certaine aujourd'hui c'est que Besancenot se représente en 2012, je n'en dis pas plus.
    Et le NPA est un parti suffisament ouvert pour que ceux et celles qui veulent savoir vraiment où en sont les discussions sur cette question au NPA se procurent les textes qui circulent, constatent les hésitations sur cette question et surtout que les présidentielles de 2012 sont pour l'instant dans les débats internes le cadet de nos soucis. Maintenant, il y a ceux qui ont la mauvaise foi chevillée au corps et là je ne pourrai rien pour eux mais les autres peuvent tout de même faire un petit effort s'ils veulent se faire un avis sur la question.

    Le PCF en cherchant désespérément une candidat capable de faire contre-poid à Mélenchon est bien plus préoccupé par cette question aujourd'hui.
    Et je ne dis pas ça pour critiquer. Je crois qu'effectivement le PCF a tout intérêt à s'y prendre tôt s'il veut éviter d'avoir à se placer faute de candidat crédible alternatif (pc ou non pc) derrière Mélenchon aux présidentielles.

  5. emma78 dit :

    LISTES DES MANIFESTATIONS DU 27 MAI 2010

    (01) Bourg-en-Bresse: 14h30, Champ de Foire.

    (02) Saint-Quentin : 17h, Place du Huit Octobre

    (02) Laon : 15 h, Pont de Vaux

    (02) Soissons: 17 h 30, Parc Saint-Pierre

    (02) Château-Thierry: 17h 30 Place Paul Doumer

    (02) Hirson : heure et lieu à définir

    (03) Montluçon, Vichy et Moulins: 15h.

    (05) Gap: 10h, Préfecture.

    (09) Foix: 10h, Allées de Villote.

    (12) Rodez: Rassemblement à 14h30 au bas de l'avenue de Bordeaux (près

    EDF), départ de la manifestation à 15h30.

    (13) Marseille: 10h30, Vieux Port.

    (14) Caen: 10h30, Place Saint-Pierre.

    (18) Bourges: 10h30, Place Séraucourt.

    (19) Tulle : 10h, Rond point de Souilhac.

    (21) Dijon: 14h30, Place de la Libération.

    (22) St-Brieuc: 10h30, Place de la Liberté.

    (22) Guingamp: 10h30, devant l'Echiquier.

    (22) Lannion: 11h30, devant le Tribunal.

    (22) Dinan: 10h30, Esplanade de la Résistance.

    (24) Périgueux: 10h, Palais de Justice. Manifestations également à Bergerac et

    Sarlat.

    (25) Besançon: 10h, Place de la Révolution.

    (25) Montbéliard: 14h, au départ du Champ de Foire.

    (27) Evreux: 14h30 Bel Ebat.

    (28) Chartres: 14h30, Place des halles.

    (29) Brest: 10h30, Place de la Liberté.

    (29) Morlaix: 10h30, Place de la Mairie.

    (29) Quimper: 10h30, Place de la Résistance.

    (29) Quimperlé: 10h30, Coat Ker.

    (31) Toulouse: 14h, Place Arnaud-Bernard.

    (33) Bordeaux: 11h, Place de la Victoire.

    (35) Rennes: 11h, Place de la gare.

    (37) Tours: 10h, Place de la Liberté.

    (38) Grenoble: 10h, devant la gare.

    (39) Dole: 10h, Place Barberousse.

    (39) Lons-le-Saunier: 15h, Place de la Liberté.

    (40) Mont-de-Marsan: 10h30, Place des arènes.

    (42) St-Etienne: 10h30, Place du peuple.

    (42) Roanne: 10h15, Bourse du travail.

    (43) Puy-en-Velay: 10h30, Place Cadelade.

    (45) Orléans: 10h30, Place du Martroi.

    (45) Montargis : 10h30, Place du Pâtis.

    (45) Gien : 10h30, Place Jean Jaurès.

    (51) Reims: 10 h à la Maison des Syndicats.

    (51) Châlons-en-Champagne: 10h, Maison des Syndicats.

    (51) Vitry-le-François: 10h, Maison des Syndicats.

    (55) Bar-le-Duc: 14h30, Place de La Gare

    (57) Metz: 14h30, Place de la gare.

    (58) Nevers: 15h, Bourse du travail.

    (59) Lille: 14h30, Porte de Paris.

    (63) Clermont-Ferrand: 10h, Avenue de la République.

    (65) Tarbes: 10h à la Bourse du travail.

    (69) Lyon: 10h30, départ de la Manufacture des tabacs.

    (71) Chalon-sur-Sâone: 15h, Maison des syndicats.

    (74) Annecy: 14h30, Préfecture.

    (75) Paris: départ à 14h de Denfert-Rochereau, en direction de Bastille.

    (76) Dieppe 10h30, devant la gare.

    (76) Le Havre: 10h, Franklin.

    (76) Rouen: 10h, Cours Clémenceau.

    (79) Niort: 11h30, Place de la Brèche. Manifestation également à Thouars.

    (84) Avignon: 10h30, République.

    (86) Poitiers: 14h, Promenade des cours.

    (87) Limoges: 10h, Place de la République.

    (89) Sens:...

  6. Michel Matain dit :

    @André Assétoi (#27)

    Avec l’adhésion directe au PG, le PCF risque de devenir minoritaire au FG, et donc de ne pas être en mesure de choisir le candidat à la présidentielle.

    Je pense que ça serait exactement le contraire : le poids des communistes issus du PCF serait tel que les autres pourraient avoir l'impression de faire de la figuration et commenceraient alors les accusations contre les communistes de monopolisation, magouillage, verrouillage,... Je crois André que tu serais le premier à hurler ! Dans l'état actuel du rapport des forces militantes, si le PG veut exister, il vaut mieux pour lui qu'il y ait des négociations directes entre partis. Si les candidatures se faisaient uniquement au rapport de force quantitatif du nombre de militants, le PG risquerait de disparaitre.

  7. 4 Août dit :

    "A l'occasion du débat sur la réforme des collectivités territoriales, le gouvernement a tranché en faveur d'un seuil à 12,5% des inscrits pour un maintien au second tour. Marianne2 a fait réagir Yannick Jadot d'Europe Ecologie, Eric Coquerel du Front de Gauche et Marine Le Pen du Front National. "

    http://www.marianne2.fr/EE,-le-PG-et-le-FN-contre-la-machine-a-bipartisme_a193313.html

  8. emma78 dit :

    Suite liste des manifestations du 27 Mai

    (89) Sens: 10h ; Auxerre: 15h.

  9. André Assiétoi dit :

    #
    210
    Michel Matain dit:
    27 mai 2010 à 12h27

    "@André Assétoi (#27)

    Avec l’adhésion directe au PG, le PCF risque de devenir minoritaire au FG, et donc de ne pas être en mesure de choisir le candidat à la présidentielle.

    Je pense que ça serait exactement le contraire : le poids des communistes issus du PCF serait tel que les autres pourraient avoir l’impression de faire de la figuration et commenceraient alors les accusations contre les communistes de monopolisation, magouillage, verrouillage,… Je crois André que tu serais le premier à hurler ! Dans l’état actuel du rapport des forces militantes, si le PG veut exister, il vaut mieux pour lui qu’il y ait des négociations directes entre partis. Si les candidatures se faisaient uniquement au rapport de force quantitatif du nombre de militants, le PG risquerait de disparaitre."

    Attention, je parle d'adhésion directe au FG, pas au PG (j'ai fait la correction dans le message suivant).
    Je crois qu'on ne s'est pas bien compris. Un membre du PCF, s'il fait partie du FG, c'est en tant que communiste, il ne s'agit pas d'une adhésion directe. Une adhésion ne peut pas être comptabilisée à la fois comme adhésion directe et comme une adhésion d'un membre du PCF.
    Dans le rapport de forces actuel, les communistes sont bien plus nombreux que les membres du PG. S'il devait y avoir un vote pour choisir un candidat à la présidentielle, c'est le choix du PCF qui l'emporterait, il n'y a aucun doute possible. C'est pourquoi une adhésion directe au FG pourrait permettre de rééquilibrer (et encore, ce n'est pas sûr). En tous les cas, pour moi c'est une manœuvre, le FG n'est pas un parti mais une coalition.

  10. langue-rouge dit :

    @jennifer
    Tu as beau répété mille fois que vous ne vous faites pas donneurs de leçon, c'est l'impression qu'un certain nombre de militants et sympathisants de la gauche de la gauche non PG ont ces derniers temps.
    Mais tu ne peux t'empêcher d'affirmer tranquilement que tu es prêtes à discuter mais que le PG est "le train qui avance le plus vite", le parti actuellement le plus dynamique....

    Tout cela ma chère Jennifer est une question de point de vue. Il m'arrive parfois ces derniers temps de me dire que je ne resterais peut-être pas éternellement au NPA si ça ne bouge pas d'ici 2 ans. Mais je sais avec certitude que je n'irai pas au PG.
    Le PG est actuellement le parti qui a le vent en poupe, son leader est le plus invité dans les médias et surtout c'est le moins divisé des partis de la gauche de la gauche.

    Sauf que Jennifer, personnellement, ça ne m'intéresse pas en soit d'être là où le vent souffle ou là où ça va le plus vite. Ce qui m'intéresse d'abord c'est d'être là où je pense que ça va dans la meilleure direction (de mon point de vue en tout cas), là où le vent souffle dans la meilleure direction.

    J'avoue que le côté "unitaire" du PG sur les perspectives électorales a de quoi m'intéresser. Sauf que moi je suis d'abord un militant de terrain, plus à l'aise dans les luttes qu'en campagne électorale (mais je me soigne !) et là désolé le PG a certainement de bons militants du mouvement social mais je préfère encore le NPA voir le PCF pour son implantation notamment syndical.
    Et puis Jennifer, là j'avoue que c'est un peu plus perso mais si je suis prêt à me battre pour faire des campagnes électorales unitaires avec des républicains de gauche, le républicanisme, le nationalisme même quand il n'est pas réactionnaire, j'ai du mal. Et je ne parle pas du côté laïcard. J'ai déjà du mal avec ceux du NPA (qui sont pourtant des enfants de coeur à côté de beaucoup de militants PG) alors je n'imagine même pas avec certains militants PG.

    Mais bon je suis prêt à discuter et à respecter les points de vue des républicains de gauche et des laïcards mais vraiment arrêtez avec ce truc "le PG le parti creuset", le PG "le parti qui a le vent en poupe", le PG le parti qui va le plus vite, qui est le plus unitaire, Mélenchon le seul qui a les épaules, le plus génial. Vous pouvez le penser, le dire quelque fois mais j'en ai marre de lire, d'entendre dans toutes les interventions de militants ou sympathisants PG ce que je considère comme des réflexes de donneurs de leçons.

    Style, on est unitaire et on veut travailler avec vous mais on est les meilleurs. Vous êtes fiers d'êtres au PG, tant mieux. Je suis fier d'être au NPA et je connais des militants PCF fiers d'être au PCF.
    Donc discutons sans la ramener ou alors ne vous étonnez pas d'agacer.

  11. langue-rouge dit :

    @André Assietoi post 213

    Je crois surtout qu'il ne faut pas surestimer le nombre d'adhérents qui pourraient affluer en cas d'adhésions directes. Tout démontre qu'il y encore du chemin à faire avant de pouvoir lever les méfiances existantes quant à l'engagement politique.
    Et quand on fait 6-7% aux élections, c'est loin d'être suffisant pour créer un appel d'air au delà de quelques milliers de personnes et il est fort à parier que le PCF restera quantitativement hégémonique. Lors de la campagne électorale, on ne peut pas dire que les gens aient accourus en masse dans les comités de campagne poirtant ouverts aux non adhérents des différentes organisations.

    Ce dont a peur le PCF surtout, c'est qu'il ne soit plus du tout en mesure de contester l'hégémonie politique à Mélenchon et que ses militants les plus unitaires se perdent dans cet ensemble aux contours flous et qu'il en perde quelques milliers au profit de Mélenchon pendant qu'il perdrait une partie des orthodoxes qui tenteraient de recréer hors de cet ensemble un part communiste canal historique. De ce point de vue le PCF a raison de se méfier même si à mon sens il a tort de ne pas tenter le coups tout de même.
    Perdu pour perdu, entre perdre progressivement très lentement mais régulièrement des forces et des élus et prendre le risque d'être en mesure de pouvoir rebondir réellement et pas seulement arrêter provisoirement son déclin, perso je n'hésiterais pas.

    Mais bon, c'est le pb des militants pcf.

  12. Delbrayelle Gilbert dit :

    Emma
    Il y bien d'autres manifs.
    Par exemple, dans le Nord PdC, à Arras, Lens, Béthune,Valenciennes, Boulogne...
    Je pars pour Lille dès maintenant !
    Mais les premiers chiffres ne sont pas très bons (16% de grévistes dans le primaire)

  13. Asse42 dit :

    Camarade,

    Je laisse de côté les commentaires haineux qui ne sont pas dignes du débat politique surtout à gauche. Nous militons tous pour la démocratie citoyenne et personne n'a de leçons à recevoir sur qui est plus à gauche que l'autre. Car faudrait déjà commencer par s'entendre par ce qu'est la gauche. Mais c'est un autre débat...

    Voyant que nous sommes tous de diverses sensibilités il va falloir faire un effort pour se rassembler vous ne croyez pas? Alors pour cela il y aura deux stratégie d'alliances pour 2012: soit on se rassemble sur une idée de gauche pure et dure pour finir par se rallier à la social-démocratie (DSK-Aubry-Fabius) soit on construit un pôle sur une autre base. Et cette autre base, j'insiste, ne pourra être que républicaine. Si on choisit cette deuxième voix faudra-t-il exclure tous ceux qui ne sont pas de gauche? C'est la question que je pose à votre sagacité et à votre envie de débattre:
    http://www.fraternite-royal.com/article-quelles-strategie-d-alliances-pour-la-gauche-51158035.html

    Il me semble que ce débat nous devons l'avoir dès maintenant car il sera importantissime pour 2012. J'en suis persuadé.

  14. guillot dit :

    @Jennifer, post 191

    Que propose le NPA pour faire avancer les luttes ? Plusieurs choses:
    1) des revendications unifiantes et mobilisatices, comme une augmentation égale pour tous de 300 € et aucun salaire ou pension infèrieur à 1500 € net etc...

    2) la nécessité d'aller vers le "tous ensemble" en organisant la jonction des luttes existantes (il y en a eu depuis le début de la crise) et certainement ne pas revenir à ce que nous avions vécu au 1° semaine 2009, des journées d'action "saute mouton" toutes les 6 ou 7 semaines, dont le résultat à été de diviser par 10 le nombre des manifestants dans la rue entre janvier et juin 2009.
    D'ailleurs à ce sujet(la stratégie adoptée par les confédé syndicales),sur France Info il y a peu, un Jean Marie Colombani n'a pas pu cacher son étonnement en déclarant que "ce qui est nouveau, c'est que depuis le début, les syndicats cogèrent la crise avec Sarkozy, et c'est une surprise !"

    3) contribuer au développement de courants "lutte de classes" dans les syndicats, et cela n'a rien à voir avec la création de "syndicats rouges".

    Une chose est certaine. Même Gérard Filoche ne me contredira pas: en 1936, les revendications sur la semaine de 40H et les 15 jours de congés payés n'étaient pas inscristes dans le programme du Front Populaire: c'est une grève générale de 1,5 millions de grévistes qui les'avait arrachées. Et en Mai 68, c'est une grève générale qui avait obtenu dans le "protocole de Grenelle" le relèvement substantiel du SMIG ainsi que 10% des autres salaires du privé d'ci la fin de cette année là. Il est vrai qu'autant en 36 qu'en 68, les 2 grèves générales ne tombaient pas comme un cheveu dans la soupe puisqu'elles sanctionnaient une remontée continue des luttes sociales sur plusieurs années, devenant le point culminant de leur phase ascendante, en quelque sorte.

    Je voudrais dire mon avis sur la candidature à la canditure de JL Mélenchon pour le Front de gauche ainsi qui la proposition par Alain Krivine et François Sabado, 2 historiques de l'ex LCR, d'"une canditature anticapitaliste indépendante à l'intitiative du NPA " (ce sont leur propre présentation)

    Ni l'une ni l'autre de ces 2 initiatives ne sont sont "sectaires" pour moi : le NPA n'est pas dans le Front de gauche.

    En 1974, la LCR de l'époque avait proposé à son initiative que Charles Piaget,l'"icône" des hors la lois de Palente", le leader des 1000 "Lip" à Besançon qui autogéraientt leur usine de montres en liquidation judiciaire, soit (aussi) son candidat aux présidentielles.

    Or Charles Piaget militait au...PSU. Malheureusement, cela ne s'est pas concrétisé, Rocard avec une partie de la direction du PSU préparant déjà son passage au PS et le secrétaire confédéral de la CFDT, Edmond Maire, déclrant publiquement que son militant CFDT vedette, Charles Piaget, n'avait pas les compétences pour...

  15. Descartes dit :

    @marj (#205)

    l est des meurtres qui sont considérés comme accidents du travail

    Ah bon ? Par exemple ?

    et c’est pr ça que Sarkozy l’exploite (que je sache il n’assiste pas à ts les assassinats de fonctionnaires)

    A ma connaissance, il assiste toujours (ou se fait représenter par un ministre) à l'assassinat d'un fonctionnaire lorsque celui-ci est lié à l'exercice de ses fonctions. Et s'il ne le fait pas, il a tort et ce n'est pas une raison pour les élus de gauche pour ne pas le faire.

    Je trouve étonnante quand même cette pudeur. Voilà un fait de société, que nos concitoyens, et particulièrement les couches populaires, ressentent profondément (si ce n'était pas le cas, pourquoi Sarkozy se précipiterait pour être présent) et voici que la gauche est contente de laisser le terrain. N'a-t-elle rien à dire, pas de message à faire passer ? Eh bien, d'autres s'en chargent. Par exemple, en montrant que lorsque c'est un "djeune de banlieue" qui se fait tuer par la police, les élus de gauche sont bien là aux manifestations, mais que lorsqu'un policier se fait descendre par un voyou, il n'y a plus personne.

    il est des accidents du travail qui s’apparentent à des meurtres lorsque certains patrons, pr des questions d’argent, mettent sciemment en danger la vie de leurs salariés en ne respectant pas la sécurité ou en passant ss silence les risques pourtant connus.

    Tu ne vois vraiment pas la différence entre un manquement volontaire à une obligation de prudence et un meurtre ? Si tu étais juré, donnerais-tu la même peine au patron qui "met sciemment en danger la vie de son salarié" et au voyou qui a tiré à l'arme de guerre sur ce policier ?

  16. 4 Août dit :

    ***** Jean-Luc Mélenchon sur LCI ce matin *****

    http://videos.tf1.fr/infos/invite-politique-barbier/lci-jean-luc-melenchon-est-l-invite-politique-de-christophe-barbier-5864080.html

    ***** Et RDV ce soir à 19h sur France 5 *****

  17. carlo dit :

    Eric Coquerel, secrétaire national du parti de gauche en charge des relations extérieures et unitaires, a déclaré sur le site internet de Marianne : "L'échéance électorale de 2012 sera probablement l'occasion de remettre en questions des mesures telles que celles-ci. Ce sera inévitable, car plus on s'éloigne de la proportionnelle, plus on simplifie l'offre politique et plus on la tire vers le bas. Le bipartisme politique n'est pas acceptable, et nous comptons bien nous faire entendre à ce propos mais aussi d'une manière globale."

    Il a raison: il faut combattre le bipartisme qui "simplifie l'offre politique" et "la tire vers le bas".. Malheureusement, je ne crois pas que les résultats de l'élection présidentielle de 2012 permettront d'inverser la tendance. Sauf à s'entendre à l'avance, en particulier avec Les Verts, sur un candidat commun qui s'engagerait 1) à ne pas gouverner, 2) à rétablir un régime parlementaire strict (ce qui n'est pas incompatible avec l'élection du PR au suffrage universel), 3) à instaurer la proportionnelle aux élections législatives (et locales).
    et (induit par l'élection présidentielle

  18. Descartes dit :

    @marj (#206)
    @emma78 (#207)

    Vos réponses à ma question me plongent dans un abime de perplexité. Je vous questionne sur la participation de la gauche aux obsèques de la policière assassinée, et vous me répondez Sarkozy, Sarkozy, Sarkozy. Désolé, mais je pense que vous êtes, et je le dis gentiment, à côté de la plaque.

    On peut gloser à l'infini sur le cynisme de Sarkozy, sur sa volonté d'exploiter cette affaire, sur les problèmes d'effectifs dans la police nationale, sur le fait de l'armer ou pas... mais le fait humain reste: une femme policier a poussé son devoir (qui est, rappelons-le, de protéger les populations) jusqu'au sacrifice suprême. Si la réponse de la gauche est "elle n'a qu'à s'en prendre à elle même, elle aurait du laisser la Police Nationale s'occuper des voyous" (et je regrette, mais c'est un peu ce que suggèrent vos réponses), alors il faut le dire clairement. Si ce n'est pas le cas, alors la gauche doit répondre à cet événement en montrant de quel côté elle se place. Mais elle doit prendre sa position indépendamment de ce que fait Sarkozy.

    A force de réagir en permanence en fonction de Sarkozy (de préférence en faisant le contraire de ce qu'il fait), on finit par faire les pires conneries.

  19. Descartes dit :

    @Asse42 (#217)

    Nous militons tous pour la démocratie citoyenne

    Non, pas moi. Je n'ai pas l'habitude de militer pour des choses dont je ne connais pas la signification. Quand quelqu'un m'aura expliqué ce que cela veut dire "démocratie citoyenne" (et en quoi c'est différent d'une "démocratie non-citoyenne"...) peut-être que je militerai pour elle. Et peut-être pas. Faut voir.

  20. emma78 dit :

    A Descartes

    Il s'agit d'un membre de la police municipale cad un vigile payé par la marie et non une policière !
    Qu'allait-elle faire à courser -avec ses collègues- des malfrats sur la route? On se le demande.

    Le rôle de la police municipale doit être clairement délimité car souvent hors-la-loi

  21. jpduf dit :

    Hé ben ! C'est pas gagné avec le carré des irréductibles communistes...

    Mais pour la première fois après 62 ans passés sur cette Terre, entendant Mélenchon prononcer les mots, les phrases et les discours qui sont écrits dans ma tête, je me demande si je ne suis pas en passe de succomber et d'adhérer à un parti de gauche...

  22. Descartes dit :

    @emma78 (#207 et #224)

    Dans ton premier message, tu affirmes: "La gauche n’est pas représentée à l’enterrement car elle est contre les polices municipales et je tiens à préciser qu’il il ne s’agit pas d’une fonctionnaire".

    Dans le second, tu récidives: "Il s’agit d’un membre de la police municipale cad un vigile payé par la marie et non une policière !"

    Et bien, avant d'affirmer, tu ferais bien de vérifier tes sources. Les policiers municipaux sont toujours des fonctionnaires. Pour t'en convaincre, voici ce que dit le Code des Communes à ce sujet:

    Article L412-49 : Les fonctions d'agent de police municipale ne peuvent être exercées que par des fonctionnaires territoriaux recrutés à cet effet dans les conditions fixées par les décrets en Conseil d'Etat prévus à l'article 6 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale.

    Ce qui rend particulièrement déplaisante ton assimilation de la jeune policière assassinée à un "vigile".

    Qu’allait-elle faire à courser -avec ses collègues- des malfrats sur la route? On se le demande.

    Et on se le répond: elle allait faire son boulot.

    Le rôle de la police municipale doit être clairement délimité car souvent hors-la-loi

    Le rôle de la police municipale est clairement précisé dans la loi (Art L2215-5, Code général des collectivités territoriales). Il est d'ailleurs drôle de constater que ceux-là mêmes qui nous rabâchent les oreilles avec la "démocratie de proximité" et la "nécessaire décentralisation" préfèrent que les forces répressives soient à la main d'un fonctionnaire préfectoral, plutôt que d'un élu...

  23. 4 Août dit :

    La policière était armée et avait un gilet pare-balles. Elle s'est faite tirer dessus à la kalachnikov dans la voiture, par des fous furieux eux aussi équipés de gilets pare-balles, et a été touchée à la tête, ce qui l'a empêchée de répliquer. La réponse de boutefeux a été "tasers pour tout le monde"... Bon sang mais c'est bien sûr ! Qu'on en fournisse aussi en Afganistan, les talibans vont pisser dans leurs culottes et se rendre sans conditions !

    Ne vit-on pas sur une autre planète à l'UMP ?

  24. Descartes dit :

    @laforcedupeuple (#226)

    Gauchiste ? OUI après tout ça me vas bien.

    Tu m'en vois ravi. Je n'utilise pas le mot "gauchiste" comme une injure, mais pour désigner une famille d'idéologies.

    La Vraie Gauche, tu ne la connais pas,

    Au contraire, je ne la connais que trop. Tous ces gens qui sont convaincus d'être toujours dans le Vrai, que c'est eux la "Vraie Gauche", la "Vraie Religion", la "Vraie..."... Ce sont eux qui génèrent les vraies intolérances et les vraies dictatures.

    Tu viens ici essayer de persuader les esprits faibles qui pourraient s’y trouver pour les endoctriner à ta cause (perdue) de l’umpsf-haine. Heureusement tu t’y casse les dents dans ce qui te sert de bouche et qui se trouve chez-toi entre tes fesses. Je n’en dirais pas plus, car tu n’es qu’un pov’pen-Q et je n’ais pas l’habitude ni le désir de marcher sur une m**** (avec un grand M).

    Qu'est ce que je disais ? Faut toujours se méfier de ceux qui sont dans le Vrai...
    Finalement, il y a des gens qu'il suffit de laisser parler pour qu'elles s'enterrent toutes seules.

  25. Xavier PEYTOT dit :

    Tous à gauche pour les seconds tours ? Ok mais... il n'est pas question pour ma part de voter DSK ou PS ou Europe ecologie sous pretexte qu'ils arrivent en tête !
    OU, je dis bien OU, cher Jean Luc, uniquement si le PG ou plus généralement le Front de gauche obtient un engagement écrit d'obtenir les ministères clés et une réforme en profondeur sur tous les sujets qui nous animent !
    Sinon ce sera vote blanc et je ne serai surement pas le seul.
    Donc soyons plus fort au 1ER TOUR !

  26. Pierre dit :

    A Mr Mélenchon,

    Je ne suis ni expert, ni parlementaire, ni politisé au point de m'intéresser à la politique politicienne, juste un citoyen sensible à votre message, votre charisme et votre langage sur le blog.

    Je crois bien sûr que vous avez préalablement évalué avec précision l'intérêt de passer à un tel déballage de tout cet attirail de stratégies et tactiques de partis, pour en ressentir limpérieuse nécessité de le publier ici. Mais...

    Moi je voudrais vous entendre ici à vous, pouvoir me concentrer sur un message fort et sentir croître en moi et autour de moi, la force d'une vrai révolution citoyenne, motivée par le sens d'une histoire sur laquelle notre seule emprise sera d'en écouter un et de le suivre. Pour moi les luttes d'appareil sont de trop, même en reconaissant la valeur de la transparence...

    Pour moi, l'appel c'est celui de Mélenchon! Les autres.... TOUS LES AUTRES, n'ont pas sû y faire jusqu'à maintenant... Aussi, je ne vois pas très bien ce qu'il y aurait à accorder, partager, diviser, multiplier, aditionner ou soustraire...

    Il est pour moi bien évident que les échéances sont là, faut y aller, faut un meneur et pour moi c'est vous...

    MELENCHON, passe bien, occupe l'ECRAN et efface tous les autres, à Gauche, à Droite, au Centre, dessus et dessous!

    Vous y voyez comme moi, pourquoi chercher midi à quatorze heure?

    Le blog c'est pour lire au quotidien les réactions de Mr Mélenchon, celles des amateurs, si on veut rire ou pleurer parfois, mais c'est moins grâve...

    Les pavés internes de tactique et de comités, ça fera pas des vois nouvelles... (Mettez les en.pdf téléchargeables, pour les errudis du fauteuil du comité)

    Faut chercher des nouveaux intéressés comme moi et faudrait privilégier un langage direct, imagé et moderne comme Mr Mélenchon le fait excellement à la télé ou à la radio...

    TOUS DERRIERE MELENCHON!

    C'est le seul qui montre qu'à 58 ans il est à la fois, parlementaire de Gauche, ex ministre et Révolucionaire!

    Il y a des choses à défendre et elles importent plus que le "Comment", parceque le "Où", c'est par CE média que personne ne pourra vous censurer, ni limiter, ni chronométrer; le "Qui" c'est vous et le "Quand" c'est MAINTENANT!

    Avec tout le respect pour les autres candidats de Gauche, de la vraie Gauche. Comme lui j'en ai jamais vu, il connait l'histoire, il a la forme, le fond, la méthode, l'approche des médias et ça c'est la clef à mon avis!

    N'oublions pas que le Nico1er, a gagné grâce à sa maîtrise de la télé et de sa confiance en sa bonne image fabriquée.

    Les prochaines élections ne seront pas radicalement différentes, car ce seront les mêmes électeurs et je vois mal comment les méthodes pourraient avoir changé depuis si peu de temps...

    Allez Mr Mélenchon, laissez les mouvements internes pour "l'intranet" du Front de Gauche et faites nous...

  27. ermler dit :

    @ asse 42

    Voilà plusieurs mois que tu essayes de détourner les "désirs d'avenir" exprimés sur ce blog vers un soutien à... Ségolène Royal. Entreprise étrange... et audacieuse !
    J'aimerai bien que tu lèves certaines ambguïtés.
    Le site "Fratenité Royal" dont tu nous fais parvenir le lien est visiblement ton site personnel dont tu es l'unique rédacteur. Aucun lien avec ton site n'est proposé par "Désir d'avenir".
    Tu ne représentes donc visiblement que toi-même.
    Dans tes articles tu rejettes la social-démocratie, l'Europe libérale et prône un socialisme républicain plus proche de Mélenchon que de Royal. Rien dans ce que j'ai pu lire ou entendre de S.Royal ne ressemble aux positions qui sont les tiennes. Royal était pour le TCE, pour le traité de Lisbonne, estime que le relèvement du SMIC et la généralisation des 35 heures étaient"une erreur" et préconise l'alliance avec les centristes libéraux et pro-Lisbonne de François Bayrou dont elle rêve de faire son premier ministre. On est bien loin, reconnais-le, de la "ligne" défendue dans ton "Fraternité Royal" !
    Alors de deux choses l'une :
    - Soit tu roules pour Ségolène Royal en essayant, en les enfumant, de faire de la retape auprès des socialistes républicains qui fréquentent ce blog... et il y a tromperie sur la marchandise manifeste !
    - Soit tu agis en ton nom personnel, tu es sincèrement socialiste-républicain et, dans ce cas, permets moi de te conseiller de quitter le navire "Royaliste" pour rejoindre, par exemple... le Front de Gauche !

  28. beatrice gabriot dit :

    oui, un discours, des valeurs, qui doivent être audibles, visibles, là ou ça fait le plus mal en ce moment : tous les "laissés pour compte" présents et à venir (proche!), ici ou loin de chez nous, des dégats du système libéral soutenu, prôné, par les partis de droite et aussi le PS.
    redonner confiance dans le fait politique.
    jour après jour on a plus qu'une envie : se boucher les oreilles, fermer les yeux.... attendre la prochaine douche froide !... se demander d'ou viendra et quel sera le prochain mauvais coup !
    lutter contre cette envie de tout laisser tomber !
    allez, courage ! j'y retourne !

  29. FredeSud dit :

    Le leader du Parti de Gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon estime que la gauche doit absolument se mobiliser aujourd'hui à l'occasion de cette journée d'action. "C’est vrai qu’aujourd’hui on joue gros et que pour ma part, comme les autres responsables politiques de la gauche, j’appelle à aller à la manifestation, à se grouper derrière les syndicats", a déclaré l'ancien socialiste sur LCI. Source : Libération.fr

    Salut et Fraternité.

  30. laforcedupeuple dit :

    De 4 août (228)
    "La réponse de boutefeux a été « tasers pour tout le monde »… Bon sang mais c’est bien sûr ! Qu’on en fournisse aussi en Afganistan, les talibans vont pisser dans leurs culottes et se rendre sans conditions !"
    "Ne vit-on pas sur une autre planète à l’UMP ?"

    Tasers, vous avez dis tasers...tiens tiens! Comme c'est taser...
    Pour la vérité sur l'affaire du taser, sachez que le patron de taser France était en affaire avec ce qui nous sert de président depuis avant 2007 et qu'il a « »subventionné » l'ump notamment pour la campagne présid-
    Il fut interdis en France suite aux combats et aux campagnes d'interdictions mener notamment par le NPA, dont Olivier Besancenot.
    Saviez-vous que le taser à fait plusieurs dizaines de morts en France et à l'étranger?
    Saviez-vous que la plupart de ces morts n'étaient pourtant pas des délinquants et encore moins des criminels?
    Voici un lien sur le dernier acte commis :
    http://www.npa2009.org/content/communique-du-npa-violences-policieres-chambery-0

  31. ydaho dit :

    Entre 9 et 12000 personnes a la manif ce matin ! beaucoup de monde pour une petite ville de 35 000 habitants ! Par contre, peu sont restés pour le pique nique organisé après la manif.. La plupart des manifestants sont partis après les discours des syndicats ! dommage ! Un peu de convivialité contribuerait a resserrer les rangs !

  32. laforcedupeuple dit :

    @ Xavier Peytot (230),

    Nous serrons donc au moins deux !
    Le ps, cette autre faction de droite...BASTA! Au chiot avec l'umpsf-haine!

  33. carlo dit :

    A la fin de la dernière émission de l'Esprit public, JL Burlanges a précisé: " J'ai lu que M. Ayrault renoncerait à déférer la loi sur la burqua...au Conseil Constitutionnel et le gouvernement s'en réjouit en disant : je savais qu'il ne le ferait pas parce que c'est impopulaire...Je trouve extraordinaire quand même la désinvolture et de la droite et de la gauche dans un pays comme la France à l'égard de l'ordre juridique. Je crois que si c'est [in]constitutionnel, cela mérite d'être dit...On a introduit dans la réforme constitutionnelle la question préalable de constitutionnalité qui fera que, de toute manière, cette question ressurgira le moment venu et que la loi sera peut-être censurée par le Conseil Constitutionnel".

    JL Burlanges a entièrement raison. La décision de JM Ayrault témoigne une nouvelle fois de la lâcheté du PS et du mépris dans lequel la droite et la gauche françaises tiennent le droit. Dire, comme le fait le gouvernement: "on verra bien, le moment venu, si le CC censure la loi" est inadmissible, étant donné qu'il sait parfaitement que le fondement juridique de cette loi est très fragile (ou, dans le langage euphémisé du Conseil d'Etat, qu'il n'est "pas absolument incontestable"). Que dirait-on en effet de moi si je m'apprêtais à commettre un acte vraisemblablement illégal et que je me justifie vis-à-vis de ceux qui m'en feraient le reproche en disant : "on verra bien si un juge me condamne pour cela"?

  34. retour de manif,... 5000 personnes à Tulle, pas mal de salariés du privé, sous une pluie battante ... (contre 300 le 1er mai)
    et la montagne (notre PQ régional) annonce 13 @ 20 000 manifestants à Limoges, ou y devait faire guére meilleur temps... faudra que le PG envisage les pébrocs siglés PG...
    aprés, les éditocrates diront que c'est pas terrible...

  35. carlo dit :

    @ ermler

    @ asse 42
    - Soit tu roules pour Ségolène Royal en essayant, en les enfumant, de faire de la retape auprès des socialistes républicains qui fréquentent ce blog… et il y a tromperie sur la marchandise manifeste !
    - Soit tu agis en ton nom personnel, tu es sincèrement socialiste-républicain et, dans ce cas, permets moi de te conseiller de quitter le navire « Royaliste » pour rejoindre, par exemple… le Front de Gauche !

    Je crois que la première hypothèse est la bonne.

  36. curtillat dit :

    A Jean-Luc Mélenchon sur le pavé parisien bien sûr...Epargne nous d'avoir à choisir entre les deux frères Siamois en 20012 comme ils ont contraint des millions de nos concitoyens à choisir entre le Sarko et la Sarkolène en 2007..Pour le reste "Impose ta chance,serre ton bonheur ET VA VERS TON RISQUE. A te regarder ils s'habitueront" René Char

  37. curtillat dit :

    2012,pas 20012 ! D'oû la nécessité de te lever matin et de te mettre rapidement en chemin.

  38. Descartes dit :

    @carlo (#238)

    Dire, comme le fait le gouvernement: « on verra bien, le moment venu, si le CC censure la loi » est inadmissible,

    Pas du tout. C'est la logique de nos institutions. Il n'existe aucune manière de connaître l'interprétation que le CC fera de la constitution avant de lui soumettre un texte voté. Si l'on s'en tenait, lors du vote des textes, à la jurisprudence connue du CC, cette jurisprudence n'aurait jamais l'opportunité d'évoluer...

    Tout système de jurisprudence fonctionne de cette manière-là. Si la jurisprudence de la Cour de Cassation ou du Conseil d'Etat évolue, c'est bien parce quelqu'un à un moment donné a fait quelque chose en interprétant la loi d'une manière originale, et que cette interprétation a été validée par les juges. Et c'est précisément ce qui se passe ici: l'interdiction du voile intégral est peut-être constitutionnelle, et peut-être pas. On ne le saura que lorsque le CC se sera exprimé. En attendant, faire voter une loi en fonction de l'interprétation que les députés font de la constitution n'a rien d'inadmissible. C'est le jeu normal des institutions.

    Que dirait-on en effet de moi si je m’apprêtais à commettre un acte vraisemblablement illégal et que je me justifie vis-à-vis de ceux qui m’en feraient le reproche en disant : « on verra bien si un juge me condamne pour cela »

    On dira que c'est encore une fois le jeu normal des institutions. Chacun de nous fait cela plusieurs fois par jour: quand tu mets de la musique le soir chez toi, est-tu vraiment sur que le niveau sonore ne dépasse pas la limite du tapage nocturne ? Prends-tu la peine de faire une mesure du niveau sonore chez le voisin ? Non ? Et bien, tu commets là un acte "vraisemblablement illégal", fondée sur la supposition que si un voisin te trainait chez le juge, celui-ci validerait ton interprétation.

    la seule manière de faire évoluer la jurisprudence c'est de faire voter une loi

  39. Paul dit :

    Comment veut-on proposer un programme politique nécessitant la sortie du traité de Lisbonne et penser voter PS au second tour? Ou que le PS vote pour le Front de Gauche?

    Cette lettre du PG, rédigée "collectivement" par deux personnes, me laisse perplexe...

  40. Paul dit :

    Stratégie inexistante.
    Choix tactiques menant à l'impasse.
    Accomodation délicate de la démocratie d'un parti.
    Stratégie personnelle du chef.
    Est-ce là la conception d'un parti de gauche?

  41. laforcedupeuple dit :

    Chez moi, un peu moins de monde et pourtant une GRANDE ville!
    Preuve s'il en fallait une de plus, que les 3 directions syndicales les plus "importantes" ne sont plus depuis longtemps en phase avec les bases syndiquées ou pas, et encore moins avec le PEUPLE!
    Je suis rentré un peu dépité mais pas vaincu, et cela me conforte sur ma position qui est que seule une révolte ou une révolution (appelez cela comme vous le voudrez) du PEUPLE dans les rues de France constituera la seule base valable pour un véritable changement auquel NOUS, LE PEUPLE, aspirons.
    Les promenades syndicales (comme nous les subissons depuis janvier 2009) ne servent qu'à contenir et canaliser notre ras le bol et servent à titre personnel et royalement les directions des confédérations au travers du m****f et du système capitalo-libéral-dictatorial.
    Je me retrouve donc un peu plus proche des dictons maintenant bien connu: Elections, piège à cons.
    Pour moi, seul le premier tour d'une élection permet à tous de trouver celui dont on se sent représenter.
    Le deuxième tour, ne servant que les intérêts de ceux qui appels leurs électeurs à voter pour un autre, d'alliances à titre personnel de certains candidats du premier tour. Et alors là me viens toujours la même question, à savoir: Mais pourquoi diable se sont-ils présenter au premier tour?
    D'ou ma certitude que les élections du deuxième tour = Elections, pièges à cons.

  42. BA dit :

    Nicolas Sarkozy écrivait dans son programme en 2007 :

    "Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d’être la durée hebdomadaire légale du travail."

    http://archives.u-m-p.org/propositions/index.php?id=05_retraites

  43. ydaho dit :

    infos brutes :

    14H12 - LE MILLION - Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque estime, au départ de la manifestation à Paris, qu'"on va certainement atteindre ou dépasser le million de manifestants en France".

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ikHmnMGPzC7hoiHGbg2ZMb0HTZkw

  44. laforcedupeuple dit :

    Taser X26 : la police française sous haute tension - Enquêtes...
    Vendeur exclusif d’un pistolet révolutionnaire, la société Taser est en passe de remporter un gros marché avec le gouvernement français.

    investigation.blog.lemonde.fr/2005/01/17/2005_01_taser_x26_la_po

  45. laforcedupeuple dit :

    investigation.blog.lemonde.fr/2005/01/17/2005_01_taser_x26_la_po · Page en cache

  46. Anny Paule dit :

    Beaucoup de manifestants à Bordeaux, aujourd'hui, beaucoup plus que pour le 1° mai, en tous cas.
    Anecdote, pour les recueils des mots des manifs! Un grand carton, accroché à un poteau de signalisation : "Aux ministres, aux députés : ne nous faites pas boire le calice jusqu'à la lie, sinon, c'est vous qui allez trinquer !"
    Remarque : moins de forces de police déployées que lors des manifs de l'an passé... ou alors, bien cachées !
    Ne lâchons rien !
    Construisons un programme, l'élan semble revenir !

  47. argeles39 dit :

    @ Descartes # 192
    Mais… quel sens y aurait-il à « fusionner en un seul parti » deux organisations dont la « synthèse programmatique » représente, tu l’admets toi même, une « réelle difficulté » ?
    J'ai la naiveté de croire que l'union fait la force, et je ne souhaite pas que le PCF continue à se scléroser jusqu'à la fossilisation. Je pense qu'il est temps de construire un grand parti à gauche, condition sine qua non pour à minima peser devant le PS et l'UMP et réequilibrer le rapport des forces. J'ai la conviction que l'actuelle fragmentation des forces de gauche est une impasse, mais ce n'est qu'une conviction, je peux effectivement me tromper.

    La fusion PG-PCF, dans l’état actuel des choses, serait la recette pour un désastre. Déjà les désaccords profonds entre « tendances » a rendu le PCF ingouvernable et consacré le pouvoir des « notables » locaux et l’impuissance de la direction nationale. Et tu proposes de créer une organisation au sein de laquelle les désaccords seraient encore plus redoutables, et qui n’aurait même pas le ciment d’un passé commun pour l’empêcher d’exploser ? Crois-tu vraiment qu’une majorité de militants communistes pourraient se reconnaître dans une telle organisation ?
    Effectivement cette stratégie est difficile et hautement improbable, mais je n'en vois pas d'autres pour modifier un tant soit peu notre modèle de société avec un contenu socialiste. La division PG-PCF-NPA..... est certes difficile à dépasser mais reconnait qu'elle offre un boulevard à Sarkozy et/ou DSK.
    Soyons réalistes: si le FdG arrive a se consolider, s’il se manifeste une certaine convergence idéologique et programmatique entre ses membres, si on arrive à construire une histoire commune dans laquelle les militants se reconnaissant, ALORS on pourra penser à une fusion. Mais en avançant l’idée de fusion maintenant, on risque au contraire d’exciter le réflexe de forteresse assiégée des communistes, qui est et reste très fort. Et cela pour rien.
    Je crois qu'il faut en parler pour qu'éventuellement l'idée murisse et fasse son chemin.....

  48. Asse42 dit :

    Camarades pour clairifier ma situation,

    Je suis un Royaliste historique de DA depuis 2006. Si j'ai rejoint et soutenu Ségolène Royal et adhéré ensuite au PS c'est pour sa vision républicaine, citoyenne de notre pays. Et non le pacte présidentiel n'était aucunement libéral. Comme tout le monde je pense, je crois qu'à plusieurs nous sommes plus forts et c'est pourquoi j'étais plutôt européiste. Et puis petit à petit j'ai ouvert les yeux sur la marche du monde et donc européenne. Celle-ci se fait contre les peuples c'est une évidence. Depuis je n'ai eu de cesse de me radicaliser car je me rends compte que pour assouvir mon idéal socialiste républicain il me faudra le faire. Je me suis donc ouvert à toutes les sensibilités politiques républicaines pour percevoir l'enjeu. Je crois donc pouvoir dire que vous vous retrouvez tous, les républicains, sur une même ligne. Et contrairement à ce beaucoup pensent il existe une uniformité de pensée entre la droite républicaine et la gauche républicaine sur l'Europe.
    Avant de juger et dégueuler tels parfois des sectaires repliés sur eux-mêmes, je vous encourage à visionner ce que dit Dupont-Aignan sur l'Europe:

    http://lesouffledivin.wordpress.com/2010/05/27/voila-une-vision-republicaine-de-leurope/

    Après que vous l'ayez vu on peut en discuter s'il vous le voulez mais avant ce n'est même pas la peine et c'est d'ailleurs pour cela que je ne me sens vraiment pas à l'aise au front de Gauche. C'est très sectaire, très rouge d'abord pour finir par faire l'alliance avec les sociaux-démocrates je ne vois pas l'intérêt. Moi je poursuis un but le socialisme républicain. Et pour cela je dis qu'on aura besoin de rassembler toutes les volontés républicaines face aux européistes sinon on ne gagnera pas. Il faut montrer au pays que c'est un projet qui transcende les lignes politiques. Et vous c'est exactement ce que je vous reproche, à Mélenchon aussi, c'est d'être enfermé derrière vos frontières alors que l'histoire nous demande le combat! C'est maintenant qu'il faut se lever camarades et tous ensemble.
    Désirs d'avenir devrait être cela mais il est vrai que je suis assez marginalisé par la direction qui n'a pas coupé le cordon avec la social-démocratie c'est une évidence. Ségolène Royal non plus mais elle a quand même donné des gages qu'elle était en rupture avec la vision libérale. Elle va devoir préciser sa vision européenne pour confirmer ou infirmer mon intuition. Une fois cela je serais libre en conscience. Car je ne ferai jamais confiance aux sociaux-démocrates qui tuent la gauche. Et Aubry ne vous en déplaise l'est autant que DSK au moins sur l'Europe.

    Et comme je crois que la vision de l'Europe sera fondamental pour envisager des convergences j'avoue que je suis plutôt rassuré de voir que la gauche radicale ne suivra pas aveuglément la social-démocratie pour battre la droite. Quel intérêt pour...

  49. Michel Matain dit :

    @ 39 Argeles

    Pour commencer, le PG pourrait peut être commencer par regrouper en son sein la FASE et différents autres petits groupes avant de vouloir fusionner avec le PCF. On verrait déjà comment ça fonctionne concrètement tous ces militants différents ensemble.

    Personnellement je suis très sceptique. Entre autres à cause de ce que je lis sur ce blog : entre militants de gauche, du même bord, on s'agresse et on s'insulte un peu trop facilement ! Comment imaginer tout le monde dans la même maison dans ces conditions ?

  50. Marc Aurèle dit :

    C'est vrai : le temps nous est compté : ça urge...Mais il faudrait que le PCF fasse rapidement sa mutation et ne donne pas l'impression qu'il ne sert qu'à maintenir les quelques élus encore en place...

    Nous avons besoin d'un parti clairement antilibéral moderne, qui proposerait la reprise en main des principaux leviers du pouvoir, la monnaie, les banques,l'énergie, les matières premières, l'eau, les services sociaux fondamentaux, des objectifs planifiés et non d'un parti marqué par les vieilles lunes, trop difficiles à défendre...

    Et en même temps nous avons besoin d'unité...D'une véritable unité fraternelle qui tiendra sur un programme et des engagements...


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