20mai 10

D'autoritaire à totalitaire l'union européenne. A propos des retraites! Vive l'euro faible!

Un moment dangereux

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J'ai rédigé cette note partie dans l’hémicycle du parlement européen Strasbourg, partie dans le train entre Paris et Strasbourg, à l'aller, au retour et à l’occasion de ma navette pour participer mercredi soir à l’émission de "France Inter" animée par Thomas Legrand et Françoise Fressoz. L'extract résumé qui est fait de cet entretien dans "le monde" est sous la responsabilité de ce journal. Je ne l'ai pas relu. Ceux qui m'auront écouté où qui décideront de le faire sur "daily motion" apprécieront sa fidélité aux propos tenus. Il est question ici du moment présent, si grave, avec l’évolution malsaine du fonctionnement de l’union européenne, ses pratiques autoritaires et sa pente totalitaire. Puis j’analyse le plan du gouvernement sur les retraites en vous proposant des démonstrations par l’absurde de ses sottises. Et enfin je vous démontre l’intérêt de la dévaluation de l’euro. C’est le morceau que j’ai pris le plus de plaisir à écrire. Véritablement je jubile sur le thème depuis que mon précédent billet s’est vu confirmé de mille manières ! J’ai fait, de cette façon, une sorte d’introduction pour une analyse que je vais développer ensuite, de note en note, sur ce que je crois bon pour notre pays et que nous pourrions faire le moment venu.

Dans le moment, les gens censés de tous bords, voient bien monter, avec la contagion de la « crise », les dangers globaux que ce genre de séquences déclenche dans l’histoire. Mardi matin, au parlement de Strasbourg j’ai croisé Jean Marie Cavada qui est dans cet état d’esprit alors que nous ne siégeons pas du tout sur les mêmes bancs. Et combien d’autres ? Pas besoin d’être grands clercs. Juste un peu de culture politique et historique sont nécessaires. Ce que l’on nomme par euphémisme « la crise » se diffuse dans tous les compartiments de la vie en société. Et, comme c’est évident, elle reformate la politique et le fonctionnement des institutions qui en sont les organes humains. Par exemple, beaucoup notent la montée des partis extrémistes en Europe. Oui, c’est vrai. Mais que dire de la série des coups d’états sociaux et politiques qui se déroulent sous nos yeux et que nombre font mine de prendre pour des mesures d’évidences, de « bon sens économique » totalement neutres politiquement ? Je pense au programme infligé aux grecs. Une fois ces prémices avalées la suite est venue sans tarder. C’est la proposition inouïe de soumettre les budgets nationaux à la commission européenne pour accord  préalable à leur examen par les parlements nationaux. Bon nombre d’entre nous y ont vu une telle caricature de tout ce que nous avons dénoncé pendant le débat sur la Constitution européenne que dans les premières heures nous n’avons pas cru que telle était vraiment la proposition des eurocrates. Mais est-ce vraiment si surprenant ?

Vraiment nous ne vivons plus dans le même monde eux et nous. L’hégémonie culturelle du monétarisme et du libéralisme est intacte ici dans les institutions européennes et aussi sur les bancs parlementaires. Le doute n’existe pas. Ce sont des fanatiques. Jeudi en séance nous avons pu voir le socialiste français Liêm Hoang-Ngoc être contraint de demander le retrait de son nom de son propre rapport sur « la viabilité à long terme des finances publiques dans le contexte de la relance économique ». Les libéraux avaient amendé ligne à ligne tout son texte pour lui faire dire, point par point, verbe par verbe, le contraire de ce qu’il avait écrit ! A la sortie le texte a été transformé en une sorte de manifeste libéral grotesque et déshonorant de grossièreté ? Pourquoi infliger sans autre nuance ni compromis une humiliation pareille au rapporteur social démocrate, certes de gauche, sinon parce que ces libéraux sont des illuminés !

Les plus avancés suggèrent à présent une « gouvernance économique ». Mais sans se demander un seul instant quelle serait la légitimité démocratique d’une telle « gouvernance » si elle devait décider de mesures qui s’imposent aux peuples. Ce n’est pas le problème ici. La démocratie est seulement un argument anti chinois, anti Cuba, anti Venezuela et ainsi de suite suivant les saisons, les campagnes de collectes financières des ONG spécialisées et les cycles de l’administration américaine. Exemple. Après un débat verbeux sur les causes et les solutions à la crise actuelle, la même assemblée vote une aide à l’Ukraine en décidant de la conditionner à la surveillance de l’application par ce pays des injonctions du FMI et de la banque mondiale ! Le dixième de cette arrogance de la part de la Russie aurait immédiatement mobilisé « reporters sans frontières » et toutes les agences américaines d’aides aux « révolution orange », «  révolution pourpre » et ainsi de suite. Mais cette prétention aveuglée à décider de tout sans discussion possible, au nom de l’évident modèle unique, se conjugue à présent a un niveau de brutalité sociale administrée d’en haut et du dehors qui fait muter l’ordre politique. Il passe de l’autoritaire au totalitaire. Autoritaire parce que procédant d’une volonté sans légitimité démocratique et accompagné de mesures de coercition. Totalitaire parce qu’elle impose la mise au silence au propre et au figuré de tout ce qui serait en état, qu’il le fasse ou  non d’ailleurs, de perturber la logique du système. Dorénavant la démocratie est réellement perçue comme la perturbation majeure potentielle pour le système. Ainsi s’accomplit dans des conditions imprévues le destin potentiel de ce que nous avions nommé « l’ordre globalitaire ». Ce système qui a mis à ses normes tous les domaines ne s’encombre même plus des apparences si celles-ci doivent être si peu que ce soit une faille par où la contestation pourrait passer. Les parlements nationaux, même corsetés par de traités iniques comme le traité de Lisbonne, sont encore trop poreux aux cris de la société. Ils sont l’ennemi pour le système. Cette pente anti démocratique s’accélèrera à mesure que l’instabilité financière s’accroitra. Le moment venu, il est inéluctable qu’elle passe à l’usage de la force.

Le danger se voit. L’avantage ne doit pas être méconnu. Car si de telles mesures et de telles violences peuvent être commises contre le quotidien des peuples, c’est alors une école qui introduit dans les esprits de nouveaux réflexes. Il nous sera plus facile le moment venu de réquisitionner, socialiser et punir les récalcitrants. Chacun y verra la réplique en sens inverse infligée au petit nombre de ce qui la veille était appliqué au grand nombre !  Aujourd’hui, proposer de nationaliser les banques  est acclamé dans nos réunions. Planifier le progrès et la reconversion écologique du modèle productif de même. Il y a peu encore ce n’était pas du tout l’ambiance et le scepticisme régnait dès qu’il était question de « dépasser », transformer le système et davantage encore s’il était question de le révolutionner. Ce temps est déjà passé. Dès lors l’idée d’un gouvernement de Front de Gauche ne soulève plus de problème de principe quand au fond de son programme. Personne ne dit plus que c’est une prétention illégitime. L’objection question qui pèse est la  crédibilité électorale. C’est pourquoi une fois sortie de son ancrage dans la ritournelle du vote utile, le poids du PS à gauche n’est plus insurmontable. A condition bien sur d’en avoir l’ambition. A condition aussi d’en assumer la responsabilité c'est-à-dire d’avoir un comportement qui en témoigne. Cela signifie avoir autre chose a opposer à son hégémonie que des querelles byzantines de groupuscules, des injures d’un autre âge, pour ne rien dire des pudeurs de comédie contre les dangers de la personnalisation que l’on s’interdirait au niveau national pour les pratiquer plus ardemment que jamais au niveau local. Car tout cela condamne au rôle médiocre de force d’appoint. Et cela le tout venant le sens et le sais au premier coup d’œil. Dans la crise ce qui compte c’est ce qui est fort, sait où il va et en assume les conséquences.

Le gouvernement ménage ses effets pour entrer dans le vif de sa réforme des retraites. Peut-être pour ne pas perturber le congrès de la CFDT que des annonces trop claires radicaliseraient. Ce qui a été annoncé laisse en effet une drôle d’impression d’inachevé. Evidemment je savoure de constater que notre communiqué à l’issue de la rencontre avec Woerth avait correctement interprété le contenu de l’entretien : l’essentiel du plan repose sur l’âge de départ légal. Mais avant d’entrer dans cet aspect il faut noter un comique de situation. Le plan actuel situe son horizon vers 2020 ou 2030. Hum ! Primo ce n’est déjà plus les délires pour 2050 de la bande du Conseil d’orientation des retraites (COR). Tout de même 2020 ou 2030 ce n’est pas pareil puisque c’est plus ou moins dix ans. On parle donc alors de besoins de financement oscillant entre 45 ou 70 milliards par an. Une paille que cet écart de 25 milliards, sans doute… Mais ça nous fait de l’air par rapport aux 100 milliards avec lesquels ont nous a battu le tapis pendant toutes ces semaines. Et bien sur c’est sans commune mesure avec les 2600 milliards évoqués par le journal « Le Monde ». Une autre drôlerie est que le plan propose cet horizon de 2020. Ce qui est drôle c’est que ce soit le gouvernement dirigé par monsieur Fillon qui le propose. Car le monsieur Fillon, alors ministre en 2003, avait déjà réformé la loi sur les retraites en 2003 ! C’était la « der des der » ! Dans l’exposé des motifs de sa loi  il était extrêmement catégorique: « le projet de loi présenté par le gouvernement permet de rééquilibrer le système d’ici 2020 ». Tel quel ! Peut-on croire que les qualités de prévision du monsieur ce soient améliorées, compte tenu de ses exploits précédents ?

Parlons de cet âge de départ repoussé. Depuis le début de notre campagne sur le thème nous pointons l’absurdité qui consiste à penser la question des retraites indépendamment des autres paramètres qu’elle affecte directement. C’est une question globale que pose l’âge de départ à la retraite. Prenons un exemple : le niveau de santé des populations retraitées. Plus ils partiront tard plus ils seront usés. Par conséquent c’est autant de soins plus lourds, plus tôt supplémentaires. Autre exemple : les fonctions sociales accomplies par les ainés, dorénavant retenus, qui entreront dans la sphère marchande et pèseront sur les budgets familiaux. Et ainsi de suite. Je me souviens avoir soulevé régulièrement la question toute bête suivante : que ferez vous de ceux qui ne seront ni a la retraite ni au travail ? En effet c’est un fait bien connu que le taux d’emploi des 55/64 ans est de 38%. On vire beaucoup les seniors dans les boites. Les gens ne sont plus au travail par contrainte et non par gout. Je sais bien qu’il s’agit d’une moyenne avec de très fortes variations par tranche d’âge. Mais quand même ça donne une idée.  Par conséquent il est facile de répondre à ma question. Ceux qui ne seront ni à la retraite ni au travail seront au chômage.

Combien ça fait de monde ça ? On peut faire un petit calcul d’évaluation en allant glaner des chiffres. Le nombre des départs à la retraite est aujourd’hui autour de 350 000 par an. Trois ans de plus avant le départ égale 1,05 millions de personnes. Si on reporte la proportion moyenne actuelle au chômage avant la retraite cela veut dire que les deux tiers de ces gens seront au chômage. Ca fait 650 000 personnes. Combien ça coute en indemnisation ces chômeurs ? On peut encore faire un calcul à la louche. L’allocation moyenne actuelle est de 13 000 euros par ans. Donc pour cette nouvelle armée de chômeurs ca fait un cout supplémentaire de 8,4 milliards d’euros pour les Assedic. Regardez bien ce chiffre ? C’est le doublement du déficit actuel de l’assurance chômage ! Une trouvaille non ? On se colle un super bond du chômage, et 8 milliards de déficit. Et tout ça pourquoi ? Pour boucher un trou évalué en année ordinaire, hors crise, à…. 5 milliards ! Dépenser 8 pour payer cinq, voila une gestion intelligente mon cher Ubu !  Et encore, on ne dit rien ici du fait que ce genre de situation, soit au chômage soit au boulot après soixante ans, ca n’arrange pas la santé ! Combien ca va couter à l’assurance maladie?

Zut, les gens sont mêmes capables de mourir plus tôt ! Ce qui serait assez logique, vu que l’allongement de l’espérance de vie doit aussi, quand même, au départ à la retraite qui adoucit la vie au moment où l’organisme est le moins résistant. D’ailleurs ça se lit dans les chiffres parce que l’espérance de vie sans handicap de santé est en moyenne à 63 ans pour les hommes. Paradoxe : est-ce que le raccourcissement de l’espérance de vie permettra de ramener l’âge de la retraite à soixante ans ? Ce n’est pas une blague ! Ce serait l’application inversée du prétendu théorème « plus on vit vieux plus il faut travailler longtemps » ? Qu’en pensez-vous ? Ca tourne à la farce cette affaire ! Et pourtant, oui, figurez vous, c’est écrit dans la loi de 2003. Elle oblige à cotiser un nombre d’année double de l’espérance de vie moyenne après l’âge de départ à la retraite !  Si cette durée se réduit, le nombre d’années de cotisations réduira d’autant ! Je n’évoque tous ces paradoxes que pour mieux souligner l’absurdité des raisonnements purement comptables appliqués au déroulement d’une vie humaine. Comme s’il ne s’agissait plus de personnes réelles, nos pères et mères, nos conjoints, nos enfants, nos anciens et nos bébés,  mais juste de chiffres abstraits. Les chiffres appliqués à ces réalités pour les découper en morceaux irréels forment un chemin d’humour noir indépassables. Rions de la sottise de ces fous qui nous proposent des plans aussi ridicules. Faisons une proposition chiffrée dans leur style. Les gens réalisent les deux tiers de leur dépenses maladie dans les six mois qui précédent leur morts. Incitons les  à faire des économies en mourant six mois plutôt en bonne santé ! S’ils avaient par-dessus le marché le bon gout de mourir bien avant l’âge moyen actuel ils permettraient d’abaisser l’âge de départ à la retraite des suivants.

Les bizarreries de ce plan gouvernemental ne s’arrêtent pas là ! Donc, le gouvernement prétend que ce recul de l’âge légal est la solution financière pour le retour à l’équilibre du financement des retraites. Ah ! Est-ce vrai ? Il faudra qu’il le démontre, le crayon à la main ! Car pour l’instant, quand se reporte au rapport du COR, on y lit que le recul de l’âge légal de départ de 60 à 63 ans ne permettrait de couvrir que la moitié de la somme nécessaire en 2030 ! Zut alors ! Monsieur Fillon se sera encore trompé dans ses prévisions ! Son plan ne règle rien pour « 2020 ou 2030 ». Emmerder tant de monde, fiche une telle pagaille martyriser tant de gens, creuser tout ce déficit à l’assurance chômage, pourrir la santé de tant de personne que nous connaissons personnellement : tout ça pour rien !  C’est trop bête, ça, monsieur Fillon !

Nous sommes des brutes en matière d’économie, tandis que les belles personnes sont très intelligentes et subtiles. Nos solutions ne valent rien, elles sont  irréalistes et dangereuses. Au contraire, celles des importants sont non seulement justes mais les seules possibles. Pourtant en quelques jours, après tous les cris d’orfraie et les grosses larmes de crocodile versées sur la baisse de l’euro des voix de plus en plus nombreuses s’expriment pour dire avec les formes appropriées ce que j’ai écrit ici, avec d’autres à gauche, dans mon style de barbare à ce sujet : la baisse de l’euro est une bonne chose. Elle nuit aux rentiers, tant mieux et profite à l’économie réelle productive, tant mieux. Bien sur, je veux souligner que cela s’entend dans le cadre du  fonctionnement du modèle économique actuel  fondé sur le libre échange généralisé que je conteste radicalement par ailleurs. Ce que je veux démontrer c’est l’absurdité totale du système de pilotage de la machine y compris du point de vue de ceux qui comptent en profiter sur le dos de tout le monde.

 

Les eurocrates en particulier signalent leur insondable sottise et les limites intellectuelles de leurs cervelles de perroquets quand ils continuent à psalmodier le catéchisme monétariste. « Le Figaro » aussi il est vrai ! Une pensée économique en pilotage automatique! Ca prouve que le Serge Dassault n’a pas beaucoup d’influence sur les pages saumons de son canard ! Car je doute que la baisse de l’euro handicape la vente des Falcone où celle des Rafales ! En tous cas tous les grands prêtres de l’austérité indéfinie ont l’air pas mal désuet ces temps. Ces gens veulent bloquer ou baisser les salaires directs et différés, diminuer les revenus sociaux, augmenter la productivité sans trêve et accroitre leurs prélèvements privés sans pause. Les gouvernements qui les écoutent maintiennent toutes les manettes rigidement bloquées ! Que reste-t-il pour respirer, dans la logique de ce modèle ? Seulement de s’accrocher à la dynamique extérieure, les dépenses des autres, dans les autres pays. Etroite fenêtre. Mais quand même ! Ca laisse une belle marge ! Le commerce international de l’Europe c’est 40 % du commerce extérieur de ses composantes.  Baissons la monnaie pour mieux rivaliser avec les autres et vendre moins cher ! Pas question hurlent les rentiers, gorgés d’avoirs pillés en euros ! Ceux-là tueraient leur propre mère pour un taux de change fort. Plus aucune respiration n’est alors possible. Juste des sacrifices sans fin, un taux de croissance anémique mais des bons gros sous, aussi solides que des lingots d’or ! Heureusement nous sommes là, nous, les défaitistes de l’euro, les sans orgueil monétaire, les tireurs dans le dos des rentiers ! Notre impunité est garantie. En effet personne ne peut sortir de l’euro, ni chez ceux d’en bas car les dettes resteraient libellées dans la monnaie dans laquelle elles ont été financée, c'est-à-dire en euros. Asphyxiant ! Faillite garantie. Et personne ne sortira chez ceux « d’en haut » car tous ses voisins seraient ruinés et comme le commerce extérieur de chaque pays est pour l’essentiel entre pays européens…tout le monde est coincé ! C’est exquis !

Pourquoi la baisse de l’euro est elle une bonne chose et non une mauvaise ? Parce que sans faire un effort de plus, sans mouiller la chemise d’une goutte de sueur supplémentaire, on gagne en compétitivité sur les marchés mondiaux.  Le journal gauchiste bien connu, « les Echos », note même, comme un écho à ma dernière note que cette « baisse est « une des rares bonnes nouvelles par les temps qui courent » selon Jean-Michel Six, économiste Europe chez Standard and Poor’s. Ce dernier note avec malice qu’il est en train de se passer exactement ce que les détracteurs  de l’euro croyaient désormais impossible à cause de la monnaie unique : une dévaluation de fait de la monnaie européenne. La Grèce notamment n’aura pas besoin de sortir de l’euro pour retrouver de la compétitivité car la chute de l’euro lui a déjà fait atteindre cet objectif ». Vous avez bien lu mes chers lecteurs. Sans un effort de plus les grecs ont déjà comblés les gains de productivité que les eurocrates et docteur FMI comptaient leur faire cracher à coups de gourdins, avec du sang et des larmes ! Ce qui est vrai pour les grecs est vrai pour toute l’Europe.

Une baisse de dix pour cent du taux de change de l’euro entraine au bout de deux ans une hausse de 5 points de pourcentage des exportations. Ce qui augmente le produit intérieur brut de un point de pourcentage sur la même période. Un point ! Jusqu'où peut-on envisager de faire baisser l’euro ? J’ai écrit ici que l’on devait se souvenir du démarrage de l’euro en 1999  à 1,17 dollars avant de passer en 2000 au taux de 0, 88 dollar pour un euro. Sous la main de fer de la politique favorables aux rentiers et aux spéculateurs ce taux de change est monté jusqu’au niveau irresponsable de 1,60 dollar pour un euro ! Tout ce qu’on achetait aux américains, où à n’importe qui vendait en dollar, valait deux fois moins cher ! Evidemment tout ce qu’on leur vendait valait deux fois plus cher ! Le rentier jubilait, le producteur s’étouffait. Pas malin comme combine. Alors, avais je écris ici, moi qui ne suis pas un économiste mais juste un citoyen un peu éclairé, ayant lu mes classiques altermondialistes, on doit envisager de descendre jusqu'au niveau le plus bas, pas plus loin que celui déjà atteint (un moment de modération utile à ma démonstration) pour se donner de l’oxygène. Ricanements de maints biens pensants, toisant les misérables marxistes dépensiers irresponsables figés dans leurs archaïsmes. Et maintenant quelle évolution ! C’est presque une révolution intellectuelle ! Certes l’archi archaïque « Figaro » hurle au meurtre dans ses pages saumons! Mais je le trouve bien isolé ce matin ! Le gauchisme monétaire souffle à pleins poumons dans les bonnes feuilles du capital. Violente conversion. Ainsi le journal néo-bolchevik « Les Echos », interroge une néo-anarchiste hirsute, Agnès Bénassy-Quéré, directrice du centre d’études prospectives et d’informations internationales. Il lui pose la question : «jusqu’où l’euro pourrait-il baisser ? » Et voici la réponse : « Pourquoi pas jusqu'à son niveau le plus bas historique à 0,82 dollar en 2000 ? Je pense qu’il n’y a pas de plancher : si la zone euro va mal il faut que l’euro baisse. » Et voila qui est dit ! Savourez, vous autres qui me lisez !

Du moins vous direz vous que je ne vous induis pas en erreur autant que les pitres prétentieux de la pensée unique avec leurs remèdes de cheval qui ne marchent pas. Et maintenant, vérifions s’il vous plait. Ne croyons rien sur parole. Si c’est vrai que la baisse de l’euro relève le niveau de l’activité, vu que la baisse de l’euro est constante depuis décembre 2009, ca doit se constater sur le niveau des ventes à l’étranger, nos bienfaisantes exportations, non ? Voyons ! Hourra ! Partout la hausse des exportations européenne se vérifie : chez ces gros cachotiers d’allemands, Italie, Espagne, et même Portugal ! Et dire que personne ne nous en parlait !

Et nous, et nous, les français ? Hourra !  Nous aussi ! Le premier trimestre s’est traduit par un boum de 16% des exportations vers l’Asie et de 23% vers l’Asean ! Dire qu’on nous avait caché tout ça pendant que le journal « Le Monde » et sa bande de déclinistes professionnels nous fouaillaient tous les jours avec des « retards français » de toutes sortes ! Là où le désespoir va changer de camp c’est quand ils vont devoir constater à regrets que sans un « sacrifice courageux » supplémentaire d’avantage acquis, ces fainéants de français vont produire 0,7 points de plus cette année puis 0,8 point de plus les deux années suivantes selon les analystes. Rien que cela produira, en dépit de notre école qui ne vaut rien, de notre culture de la grève et de nos privilégiés de fonctionnaires 40 000 emplois de plus en 2010. Je conclu ce chapitre sur une traduction du journal d’ultra gauche « Financial Times » parue dans le journal trotskiste français « La Tribune ». « Le Financial Times de Londres titre ainsi l’un de ses éditos de son édition de lundi « il n’y a aucune honte à ce que l’euro baisse » Et d’ajouter : « c’est même une bénédiction pour la zone euro, d’autant que la prétendue faiblesse de l’euro doit être mis en perspective. Souhaiter un euro fort quand la croissance est au point mort, c’est faire preuve d’une arrogance qui s’apparente a de la perversité ». Salut les pervers du Figaro!  Surtout que la Tribune de son côté titre son papier : « Malgré sa baisse, l’euro reste surévalué » ! Dégonflons la baudruche des rentiers, camarades ! Pas d’hésitation ! Les trois meilleures années les plus récentes, en France, pour l’emploi et pour les comptes publics et sociaux, tous passés à cette époque au vert, sont celles du gouvernement Jospin entre 2000 et 2002. Ce sont aussi les trois années où l’euro s’échangeait en dessous de la parité un euro un dollar !

Dès lors revenons à nos marges de dévaluation utile. De combien raboter ce gros prétentieux d’euro sans exagérer ? Si on suit le raisonnement de la gauchiste Agnès Bénassy-Quérré qui dirige le centre d’études prospectives  et d’informations internationales, passer de 1,2 dollar pour un euro actuellement à 0,88 c’est 35 % de baisse ! Et nous avons lus que Standard and Poor’s dit que 10% de baisse de la monnaie unique c’est 1 point de PIB supplémentaire. Par an ! Donc là il y en a pour trois points et demi sous le pied! Une croissance de 3,5 % ! Mazette ! Mais bigre, c’est le double de ce que prévoit dans l’hypothèse la plus favorable notre cher COR dans ses prévisions pour assurer le financement de notre système de retraite en 2050 ! Hé ! Hé ! On n’a pas finit de rire ! Oui, mais une dévaluation de 35% de l’euro ce serait énorme ! Vraiment énorme, non ! Pas de panique, les amis ! On l’a déjà fait et vous n’en êtes pas morts, loin de là. Entre le pic à 1,6 dollar pour un euro pendant l’été 2008 et le niveau actuel, c’est précisément 35% de dévaluation. En partant des 1,2 dollar actuels  pour un euro pour revenir au niveau de 0,88 dollar pour un euro comme en 2000, c’est pile poil la même chose : 35% ! Entre le pic absolu et le creux le plus profond déjà observé, nous sommes donc exactement à mi-chemin. La marge est là ! Courage, camarades, dégonflons la baudruche !


807 commentaires à “Un moment dangereux”
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  1. jennifer dit :

    Bonsoir Hold-up

    tu as dit: "J’ai parfaitement conscience qu’il y a bien oui, des combats » d’arrière garde » qui sont parfois perdus ou devenus « sans objet «, obsolètes par changement de paradigme" Veux-tu dire que le combat contre l'islamophobie est un combat obsolète et d'arrière garde?

  2. leon dit :

    jean luc que tu est longt sur tes pages ; deja je croit en toi est que tu est capable a beaucoup de chose , ce soir j ai vu arlette et les autres, tu a raisent pour dire que cest toujours les memes et que les autres aller chiet ! les medias nous dise que c est traukan qui doit etre ^president; cela me rappel dans les livres d histoire que en 1940 les deputés en choisi petain en majoriter pour gouverner la france et ca a donner que ca a donner ; de nos jour c est les media qui donne ce que l on doit faire ;qui veut dire que c est le patron du fmi que les jounalistes et medias on choisi pour nous et apres on nous dira........ on etes pour rien de tout cela! comme en 40 desoler jean luc de parler comme cela mais l histoire ce repetre patrick de bourges ps desoler pour les fautes

  3. mediacideur dit :

    Sarkozy, Hortefeux et leurs sbires ont décidé de se débarrasser de la CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité). Evidemment les termes de déontologie et sécurité sont inconnus de ces gens-là.
    Cette commission enquête sur les manquements à la déontologie des forces de sécurité, de fait, le pouvoir UMP doit la supprimer.

    Quand on dérive vers un état autocratique où le népotisme et la protection de la bande du Fouquet’s et de leurs affidés est la règle, bien sûr il faut supprimer l’organisme qui peut dénoncer les violences policières, de Grasse à Cannes en passant par Nice, dans notre département.

    Quant aux dérives policières, il suffit d’un chiffre +50% c’est l’augmentation des saisines de la commission en 2009. Le rapport vient d’être publié, il est accablant. Il faut en prendre connaissance car ce sera le dernier, ainsi un pas de plus sera franchi vers l’arbitraire et l’état policier !

    Source

  4. Descartes dit :

    @jennifer (#50)

    Veux-tu dire que le combat contre l’islamophobie est un combat obsolète et d’arrière garde?

    "Obsolète" ? Certainement pas. Dire que le combat contre l'islamophobie est "obsolète" impliquerait qu'un jour il a été à l'ordre du jour. Or, comment un combat conte un ennemi imaginaire pourrait-il jamais être à l'ordre du jour ?

  5. jennifer dit :

    Hold-up

    Je reprends certaines de tes phrases. Je suis vraiment contente de voir que tu ne te sens pas prédateur sexuel, notion ridicule et qui ne concerne pas celui qui est net sur la question, à mon avis. Je suis aussi contente que tu n'aies pas été choqué par la candidate voilée et je l'avais bien lu dans tes posts d'ailleurs.

    Mais je reprends tes phrases: "Il est catégoriquement religieux et heurte une sensibilité « républicaine » et « féministe » On ne joue plus là. Il n’y a plus de jeu possible entre les personnes au sein d’un espace public – ça heurte. C’est comme ça."

    Pourquoi moi qui suis féministe et socialiste (ou républicaine socialiste) ça ne me heurte pas? Suis-je moins féministe que d'autres alors? Ce qui me heurte c'est que ce soit des hommes qui décident pour des femmes ou que l'Etat décide pour des femmes. Là quand on n'a plus la liberté de choisir comment on s'habit je trouve qu'on enfreint le droit des femmes à disposer de leurs corps, et de leur vie, qui est le principe central de l'émancipation des femmes. Si le voile leur ait imposé par leur mari, je suis d'accord qu'il est enfreint. Alors on punit le mec pas la femme. Mais quid si c'est la femme qui décide elle-même de s'habiller ainsi? Si elle choisit la religion, même intégriste, c'est son droit le plus légitime.

    Par ailleurs que dire des femmes juives qui se rasent la tête et des hommes qui portent la kippa? Penses-tu aussi que cela enfreint la république et le féminisme? Faut-il les interdire aussi? Enfin il y a plein de choses "religieuses" qui devraient donc être interdites à ce moment. Par exemple les bonnes soeurs, elles cachent leur corps aussi. Pourquoi on ne dit rien d'elles? Enfin je dis tout cela car je pense qu'au fond tout cela est un prétexte et que ce dont il s'agit est d'une attaque en règle contre la religion musulmane exclusivement, qu'on a bien repéré dans le débat sur l'identité nationale mais que là tout un coup on ne voit plus, alors qu'il s'agit bel et bien de la même politique. Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas en parler, tu ne veux pas voir qu'on attaque les femmes musulmanes. Quelles preuves de plus faut-il donner? Il va falloir un meurtre d'une femme en burqâ? Il y a déjà une femme voilée qui a été tuée en Allemagne par un illuminé à cause de son voile.

    Dernière chose, Hold-up, c'est une petite précision mais comme certains usent et abusent de cette notion. Tu dis que la religion et le sexe c'est privé. Je ne sais pas si la religion est privée, car je vois des églises partout et donc ça me semble plutôt public, en tout cas un signe "ostentatoire" (pour caricaturer). Il me semble que ce qui serait plus juste de dire c'est que la foi est une affaire privée mais par contre la religion est une institution.

  6. vincent dit :

    Le papier de Mélenchon est certes pertinent (il récidive le bougre).
    Mais le titre l'est peut être encore plus. Bien entendu la baisse de l'euro est une donnée positive vu sous l'angle du système des exportations, mais je n'arrive pas à me résoudre de ne pas imaginer que l'attaque de l'euro par les "financiers" n'est pas un moyen de fusionner l'euro au dollar avec un petit coup de pouce du FMI et donc par extension de placer sous tutelle étasunienne l'Europe tout entière avec La City en trait d'union. Pourquoi ? Peut être pour mieux redistribuer les cartes face au nouveaux partenaires de jeux que sont les puissances asiatiques. Paul Volcker s'en réjouit. Il va pouvoir essayer sa "Volkcer rule" à plus grande échelle. Quand on aime on ne compte pas. Et les banques, nos très chers liberaux ils les aiment. Quitte à casser son jouet à trop le serrer dans ses bras.
    Le traiter de Lisbonne avec sa charte des droits fondamentaux du plus fort, la crise, la Grèce comme primo-domino ça fait un peu beaucoup pour ne pas voir l'évidente manœuvre pour imposer un mondialisme totalitaire une bonne fois pour toute. Avant qu'il ne soit trop tard pour le faire.
    Un gouvernement, UNE banque.
    Enfin pour le bloc euro-anglo-saxon déjà, le reste on verra plus tard.
    La participation de N.Sarkozy à l'effort de guerre c'est de modifier la constitution pour geler les dotations de l'état aux collectivités territoriales.
    Alors suivant si on est optimiste on peu se réjouir de la chance que ce chaos potentiel peut nous offrir pour rassembler les citoyens et changer l'ordre des choses. L'ampleur de la tache est grande.
    Et sans nouveau paradigme eh bien je suis sceptique.

  7. olivier dit :

    @JLM
    Bon, moi je trouve que tu cites et ne lis que des auteurs et journaux de l'ultragauche, bolchévik et révolutionnaires... tu vas finir par passer pour quelqu'un qui n'est pas objectif du tout...qui fait dans le" facile" en reprennant des chiffres et déclarations de personnes complètement acquises à ta cause...nan, franchement, c'est pas sérieux

    J'ADORE !

  8. vincent dit :

    Aujourd'hui pour aller mieux, il faut manger dix fruits et légumes ionisée au cobalt et au césium, boire l'eau du robinet au taux de radiation et de molécules mutagènes "explosifs". Faisons confiance à Mosanto et au codex alimentarius.
    Toutes ces bonnes choses achetez les donc en grande surface. Elles proposent en tête de gondole et au familles dont le portefeuille gondole lui aussi, des packs "spécial crise". Dont le prix au kilo des produits est supérieur à la version unitaire hors promotion.
    N'oublions pas, car le fond de l'air est frais, de nous injecter un vaccin-cocktail squalène-aluminum-mercure garanti.
    Ne finançons surtout pas la recherche - alternative- sur les nouvelles possibilités d'énergie propre voir libre (electro-magnétisme. Moteur surunitaire) ni au pire sur la fusion froide potentiellement possible (qui utilise le deutérium présent en abondance dans l'eau de mer) car cela reviendrez à remettre en question notre fleuron Le Nucléaire. Fermons les yeux sur les magouilles des petro-chimico-pharmaciens qui placent leurs financiers/commerciaux jusque dans les plus hautes instances constitutives de nos gouvernements puisqu'ils sont élus au suffrage universel. Ils savent ce qui est bon de toutes les façons, on nous le dit dans les médias.

  9. Lionel-PG44 dit :

    La révolution, c'est pas seulement par les urnes. Aux armes, citoyens !

  10. Lionel-PG44 dit :

    Un bon rentier est un rentier mort !

  11. 4 Août dit :

    Finkielkraut vs Badiou sur la 3

  12. Descartes dit :

    @vincent (#56)

    Ne finançons surtout pas la recherche – alternative- sur les nouvelles possibilités d’énergie propre voir libre (electro-magnétisme. Moteur surunitaire) ni au pire sur la fusion froide potentiellement possible (qui utilise le deutérium présent en abondance dans l’eau de mer) car cela reviendrez à remettre en question notre fleuron Le Nucléaire.

    Rassure moi: C'est une plaisanterie, n'est ce pas ?

  13. Dominique (Pas SK) dit :

    @Descartes
    Je comprends pas très bien ton raisonnement. Il ne faut pas confondre patrimoine et rente. Lorsque les taux d’intérêt son négatifs, cela veut dire qu’un capital déposé à la banque perd de sa valeur avec le temps. Ce qui, sur un temps suffisamment long, fait tendre cette valeur vers zéro et tue donc les rentiers. Les seuls capitaux qui conservent leur valeur sont les capitaux productifs. Et quel est l’intérêt d’augmenter un patrimoine, si ce patrimoine ne te rapporte rien ?
    On a peut être un problème de vocabulaire: pourquoi un patrimoine ne rapporterait-il pas? Exemple j'investis dans le logement (pas social faut quand même pas déconner !) et j'emprunte 100% sachant que l'inflation va valoriser la valeur de mon patrimoine au delà des coûts financiers, mes loyers vont eux couvrir le capital, résultat au bout de l'opération (15 ans) j'ai augmenté mon patrimoine sans débourser un rond. Bien entendu si tu restes liquide t'es foutu, mais personne n'a dit que les "rentiers" étaient cons !

  14. EN LUTH40 dit :

    Au sujet de la réforme des retraites :
    Pourquoi ne pas dire le pourquoi de la réforme ?
    Le véritable pourquoi !
    Je parle bien-sûr de la réforme que veut engager la droite.
    Ils veulent tout simplement pousser les salariés à une retraite par capitalisation et c’est bien dans leur logique libérale.
    Ca les emm**** de voir une telle masse financière (le montant des cotisations) échapper à une logique de rentabilité. Et comme leur logique est de tout privatiser, pourquoi pas les retraites.
    Seulement tout le monde ne pourra pas capitaliser pour son avenir du fait de leur niveau de vie actuel. Alors seuls ceux qui ont des revenus confortables y parviendront.
    Et on retombe dans la logique libérale qui obéit à la loi de la nature, c’est à dire la prime au plus fort, éliminer le faible et le troupeau assurera une descendance plus saine et plus robuste.
    Mais la nature s’est trompée et c’est d’ailleurs sa seule erreur : elle a créé l’homme !
    Elle s’est trompée car comment peut-on imaginer un simple instant qu’elle ait créé un être capable de bousiller la planète avec ses armes ou de part le fait qu’elle déséquilibre les systèmes biologiques avec les pollutions engendrées par le « progrès » (le progrès à la sauce libérale).
    Et c’est là que l’on revient à la politique : être de gauche (la vraie) ou de droite.
    On est naturellement de droite, c’est à dire que l’on obéit à la loi de la nature. Etre de gauche demande un effort, un effort de réflexion, se poser des questions, etc.
    Etre de gauche demande un effort d’adaptation avec la nature, savoir concilier notre intelligence (non prévue par la nature) avec notre façon de vivre, d’où l’appellation forces de progrès pour les forces de gauche.
    Je pourrais en mettre une couche en parlant de la religion, mais stop, je ne suis pas un philosophe, je crois que cela se voit quand on me lit. Toujours est-il que l’on comprend mieux pourquoi l’homme a créé dieu.
    J’aimerais que les intervenants dans ce blog me parlent de ce que j’ai essayé d’évoquer afin d’éclairer mes embryions de pensée.
    Et est-ce que j’ai raison en disant que tout est lié avec cette façon de voir à commencer par cette réforme sur les retraites ?
    D’avance merci

  15. jennifer dit :

    Pour Hold-up, cet article de Libé dit exactement et mieux ce que j'essayais de t'expliquer plus haut

    Voile intégral: «Indéfendable de pratiquer le paternalisme au nom de la fraternité»

    par Widney Brown, directrice générale chargée des questions relatives au droit international et à la stratégie politique, à Amnesty International.

    «A l’heure ou la France s’achemine vers une loi interdisant le port de la burqa ou du niqab dans l’espace public, le gouvernement semble ignorer le droit à la liberté d’expression et de religion. Le corps des femmes ne doit jamais devenir un champ de bataille. Ce sont les femmes, et elles seules, qui doivent décider de ce qu’elles portent.

    Les défenseurs du projet de loi maintiennent qu’ils protègent les femmes vivant dans un milieu musulman contre toute contrainte visant à leur faire porter la burqa ou le niqab. Ils se présentent donc comme des défenseurs de l’égalité des droits pour les femmes.

    Il est vrai que certaines femmes font l’objet de pressions de la part de membres de leur famille ou de leur entourage. Cela est inacceptable. Aucune femme, aucune jeune fille ne doit vivre dans la peur de subir des violences ou de voir sa réputation salie parce qu’elle refuse de porter le voile.

    Aucun gouvernement ne doit tolérer au nom de valeurs religieuses ou culturelles les attaques cruelles infligées à des femmes en Afghanistan, au Pakistan, en Algérie, en Iran et en Irak par des individus dont certains sont à la solde de l’État, d’autres non. L’État a cependant le devoir de réagir à ces menaces et à ces violences en ciblant l’auteur des faits, et non en exerçant sa propre domination sur la victime.

    Exclusion de la sphère publique
    Dans le cas des femmes qui sont contraintes de porter une burqa ou un niqab, la conséquence d’une interdiction sera de les exposer à une sanction pénale de l’État si elles s’aventurent dans l’espace public; plus vraisemblablement, elles se retrouveront enfermées dans l’espace privé. Un tel résultat irait à l’encontre du but recherché.

    Si l’État est prêt à intervenir pour mettre ces femmes à l’abri des traitements coercitifs, brutaux, violents ou discriminatoires infligés par leur entourage, les femmes doivent savoir quelles ressources sont mises à leur disposition. Privées de la possibilité d’évoluer dans l’espace public, elles n’auront guère l’occasion, par exemple, de lire une affiche concernant leur situation apposée dans le métro.

    En France, quelques femmes font le choix de porter le voile intégral. En excluant des femmes de la sphère publique, propice à la prise de décisions, on ne protège pas celles qui subissent la contrainte et la violence, pas plus qu’on ne renforce la capacité d’agir de celles qui usent de leur droit de choisir. Cette loi porte atteinte, de manière...

  16. mediacideur dit :

    Voilà qui devrait intéresser Jean-Luc Mélenchon :

    Il va donc falloir composer avec Mélenchon, de gré ou pas.

  17. jennifer dit :

    Suite de l'article de Libé (pour Hold-up et autres intéressés qui ne pensent pas qu'ils "fautent" et font diversion en réfléchissant au sujet)

    "En France, quelques femmes font le choix de porter le voile intégral. En excluant des femmes de la sphère publique, propice à la prise de décisions, on ne protège pas celles qui subissent la contrainte et la violence, pas plus qu’on ne renforce la capacité d’agir de celles qui usent de leur droit de choisir. Cette loi porte atteinte, de manière discriminatoire et injustifiée, à leur droit à la liberté de religion et d’expression.

    Une autre justification avancée par les défenseurs du projet de loi repose sur des motifs liés à la sécurité publique. Il est vrai que les pouvoirs publics sont dans l’obligation d’assurer la sécurité mais les représentants des autorités peuvent très bien demander aux femmes concernées de montrer leur visage lorsque cela s’impose. Il est absurde de prétendre que les femmes qui portent un niqab mettent en danger la sécurité publique en France.

    Mesures fortes pour promouvoir l’égalité
    Si la France veut réellement s’acquitter de l’obligation qui lui incombe de réaliser l’égalité entre femmes et hommes, il existe des mesures spécifiques que cet État peut prendre. Il peut ainsi évaluer la façon dont sa législation, ses politiques et ses pratiques mettent à mal l’égalité entre les sexes et rejettent les musulmanes et les immigrées. Il peut prendre des mesures fortes pour promouvoir l’égalité et combattre la discrimination. Par exemple, les autorités peuvent veiller à ce que les établissements scolaires développent pour tous les élèves une offre variée en matière d’enseignement, sans orienter systématiquement les fillettes et jeunes filles vers des filières traditionnellement «féminines». Et s’assurer que les femmes reçoivent bien à travail égal, un salaire égal.

    Le gouvernement peut faire en sorte que les femmes bénéficient d’un accès au crédit et à d’autres formes de participation à la vie économique. Il peut mettre sur pied des dispositifs destinés à encourager les femmes de toutes origines à participer aux instances politiques. Ce sont les femmes, et elles seules, qui doivent décider du moment et des conditions de leur participation à la vie publique, dans le domaine du travail ou celui de la politique. L’État est dans l’obligation de veiller à ce qu'elles disposent du pouvoir de décision nécessaire pour réaliser leurs aspirations. Il est indéfendable de pratiquer le paternalisme au nom de la fraternité

    http://www.liberation.fr/societe/0101636387-voile-integral-indefendable-de-pratiquer-le-paternalisme-au-nom-de-la-fraternite

  18. Lionel-PG44 dit :

    Et si on lançait un comité de soutien à la candidature de Jean Luc pour 2012 ? Hummm ?

  19. Mario Morisi dit :

    No comment !

    La prochaine fois que je croise un socialiste, je lui rappelerai ça (Ce soir, DSK)

    "Dominique Strauss-Kahn a réfuté sur France 2, jeudi 20 mai tout "dogme" sur l'âge de départ à la retraite, estimant que si on "vit cent ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans". "Il y a plusieurs façons de faire les choses : une manière qui est assez évidente dans beaucoup de pays c'est de dire si on vieillit plus longtemps, il faut qu'on travaille plus longtemps", a affirmé le directeur général du FMI, dont l'interview enregistrée la veille à Washington a été diffusée jeudi lors de l'émission "A vous de juger" sur France 2."

    Fin de Partie - Celui qui votera pour un Parti qui nourrit de telles vipères libérales en son sein ne pourra plus jamais prétendre être de gauche !

    Pour le reste, débrouillez-vous pour trouver le document de décryptage des 7 reculs du PS et de toutes les ruses qui ont permis d'habiller et de parfumer un étron néolibéral en produit d'appel de la gauche "qui convient" et en trahison terminale.

    Au moment où les constitutionnalistes disent que l'idée même de mettre dans la constitution le principe d'une politique économique est hors-sujet,
    au moment où les vampires installent les poutres maîtresse du Groupe de Bilderberg et Co (une seule banque mondiale, un seul service de santé mondial, bref, l'Empire de Mammon)

    Monsieur FMI prétend qu'il faut travailler jusqu'à 70 ou 75 ans puisqu'on va vivre 100 ans
    Si je le croise, je lui crache sur les godasses
    Et encore, vu le Danton de Wajda que je viens de voir sur la chaîne Histoire, je trouve que ce ne serait pas cher payé..

    En tout cas DSK, NEVER !

  20. Asse42 dit :

    @ Mario Morisi

    Nous sommes sur cette ligne aussi. On ne votera pas pour le social-libéralisme de DSK, Aubry.

    @ Dominique SK

    Quand on se veut démocrate on débat sur des vérités. Besson soutenait Jospin pour les primaires socialistes et n'a jamais été un soutien de SR bien au contraire.

    @ Vincent

    Merci d'exprimer un com intelligent c'est rare parfois tellement les uns et les autres sont des positions sectaires. Oui il faudra un rassemblement pour contrer le danger. Et comme le danger c'est l'ultralibéralisme mondialisé US il faudra une unité de tous les républicains de France. Comme le CNR d'après guerre qui a su regrouper des Gaullistes et des communistes. Nous devrons en passer par là j'en suis convaincu.

  21. Lionel-PG44 dit :

    Mario Morisi

    Pourquoi cracher sur les pompes de DSK ? C'est insultant pour le mec qui bosse chez Weston ou chez Church... Il fait ses grolles avec amour, ce brave travailleur ! Non, crache lui à la gueule, carrément ! Ou achète toi un croc de boucher, mais encore faut-il que le sang ne salope pas ses précieuses godasses... Pense au travailleur qui va se sentir insulté.

  22. Dominique (Pas SK) dit :

    @Jennifer
    En France quelques femmes choisissent de se faire promener en laisse et de se faire flageller avec un fouet à clous, de manger à 4 pattes dans une gamelle posée par terre au nom de rites sado maso.... doit-on applaudir tout en s'insurgeant de l'image dégradante que la publicité donne de la femme en montrant des seins pour vendre une bagnole ?
    Certes, je le concède, le parallèle n'est pas forcément bien choisi le sado masochisme n'a pas la prétention de détenir la vérité révélée et donc son pouvoir de nuisance est minuscule par rapport à une véritable religion mais tout de même de qui se moque t-on ? La burqua un symbole de liberté pour les femmes ?! En ce qui concerne le paternalisme les intégristes religieux n'ont rien à envier à qui que ce soit: je te rappelle que ce sont les hommes qui sont en charge de veiller à la bonne conduite des femmes selon les lois divines en vigueur (l'islam n'en ayant pas le monopôle). Pour celles qui veulent vivre leur foi (ce que je peux comprendre à la rigueur....) il y a des lieux pour cela mais pas le domaine public car leur attitude, via leur tenue, est une agression envers les autres par ce qu'elle présuppose des pensées insanes du reste du monde. Des femmes et des hommes ont donné leur vie pour la liberté et l'égalité des humains et voilà que l'on nous présente des prosélytes de l'esclavage comme des exemples de liberté ! Einstein avait raison, une fois de plus, la bêtise humaine est vraiment infinie !

  23. Mario Morisi dit :

    Enfin un socialiste ex-Ps nourri et logé par NS qui fait un boulot de Gauche !
    C'est dans le Figaro en ligne

    "PARIS (AP) — Le plan de soutien aux banques françaises lors de la crise financière, même s'il a été "utile et efficace" pour les établissements concernés, pourrait avoir "à moyen terme" un coût plus important que prévu pour les finances publiques, selon un bilan de la Cour des Comptes publié jeudi.

    "Les concours publics aux banques ont permis de générer des recettes à court terme, mais à moyen terme, plusieurs coûts sont susceptibles d'amoindrir le bénéfice qu'en a retiré l'Etat", a souligné le président de la Cour des comptes Didier Migaud lors d'une conférence de presse, en évoquant une échéance sur "plusieurs années".

    M. Migaud a notamment cité l'endettement supplémentaire "de 350 millions d'euros par an" généré par l'ensemble des mesures adoptées, la mesure de décentralisation des fonds d'épargne, qui fait que "l'Etat perd chaque année et pendant 25 ans, 125 millions d'euros", ainsi que "les mesures exceptionnelles de garanties" offertes à Oséo, l'agence de soutien aux PME, coûteuses pour l'Etat si elles étaient prolongées à partir de 2011. En conséquence, dans son rapport, la cour recommande de ramener la garantie d'Oséo "à un taux moyen normal de 50%".

    La Cour des Comptes s'interroge aussi sur l'opportunité et "la nécessité de la seconde tranche de 10 milliards d'euros de fonds propres" apportés aux banques BNP-Paribas et Société Générale au printemps 2009, alors qu'elles avaient "déjà retrouvé d'autres sources de financement et accès au marché".

    Enfin, dans un "contexte de dégradation générale des finances publiques", le rapport relève aussi "la limitation de la plus-value réalisée par l'Etat lors des rachats par les banques des titres souscrits par la SPPE" (Société de prise de participations de l'Etat).

    "L'Etat n'a pas profité de l'augmentation des cours de bourse des banques alors que ce rétablissement est directement imputable à ses concours", regrette la Cour des comptes, estimant que "le manque à gagner" à 5,8 milliards d'euros.

    Concernant les contreparties concédées par les banques en échange du plan de soutien, comme "les objectifs de financement de l'économie", ils "n'ont pas été complètement tenus", critique également la Cour. Ainsi, fin 2009, la croissance des encours de crédit s'élevait à 2,7% (2,5% après correction) contre les 3 à 4% promis selon les établissements. "Ce décalage s'explique par le contexte économique", puisque le PIB s'est contracté en 2009 de 2,2%, reconnaît toutefois la Cour.

    Dans sa réponse au rapport de la Cour des Comptes, la ministre de l'Economie conteste "la méthodologie" retenue pour "estimer les coûts indirects ou différés du plan", nuisant, selon elle, "à la bonne compréhension de son bilan...

  24. Dominique (Pas SK) dit :

    @Asse42
    Autant pour moi (et pan sur le bec) il me semblait qu'il (Eric Besson) avait fait partie de "Désirs d'avenir". Pour le reste je ne retire rien: Ségolène n'a d'autre projet que de prendre le pouvoir sans savoir ce qu'elle en fera par la suite et ses tendances à lorgner vers le modem (lorsqu'il était encore vivant) n'en font pas une porteuse fiable de projet de rupture tel que le PG le propose.

  25. Darthé-Payan dit :

    @Jennifer
    Avec ta défense acharnée du droit de telle ou telle femme à porter la burqa dans la sphère public, l'espace public et les services publics, tu ne défends pas les libertés individuelles mais des libertés particulières qui sont en fait ds des intérêts particuliers. Or, je te rappelle le principe essentiel en république, la loi commune s'impose à tous.

    Exemples :
    Je ne peux sortir entièrement nu dans la rue. Je risque à la fois de troubler le vivre ensemble, mais également attenter aux bonnes moeurs et troubler l'ordre public. Je ne peux choquer violemment mon concitoyen. Je risque un rappel à loi, une contravention, voir si c'est près d'un établissement scolaire une condamnation et obligation de soins. Pourtant,chez moi, je peux très bien me promener nu. Mais dans la rue, dans l'espace public (à part les lieux réservés à cet effet (camp nudiste) qui sont en fait un espace privatisé), je ne peux promener entièrement nu. Donc, la loi de l'intérêt général borne déjà ma liberté individuelle.

    Autre exemple, je peux chez moi, mettre à la ceinture un sabre de collection et promerner ainsi à l'intérieur de ma maison. Par contre, si je sors dans la rue, avec mon sabre de collection à la ceinture,je me ferais arrêter pour prot d'arme prohibé et je risque une condamnation. Je risque aussi de menacer la sécurité de mes semblables ou trovler l'ordre public. La loi commune de l'intérêt général m'interdit de faire dans l'espace public ce que je peux faire dans mon espace privé. Ma liberté individuelle est là aussi bornée par la loi commune au nom de l'intérêt général.

    Nouvelle exemple, un patron qui raisonnerait comme tu le fais pourrait réclamer au nom des libertés individuelle de pouvoir licencier un salarié,à sa guise, sans demander et sans rien respecter. Et pourtant, cette liberté individuelle d'entreprendre est bornée par le code du travail. Le code du travail représente l'intérêt général.

    Un autre exemple, si demain, je me rends à mon travail dans l'une des universités toulousaines. J'ai décidé - ce ce n'est qu'un exemple - de mettre l'attirail et l'accoutrement complet du parfait KKK. Je ne ferais pas 100 métres dans les rues de ma petite ville sans me faire arrêter par un agent assermenté de la force publique. Ma liberté individuelle est un fois empiétée et bornée par l'intérêt général. Le vivre ensemble, le respect de ces concitoyens, le respect de l'ordre public, la neutralité religieuse m'oblige à ne pas faire dans l'espace public ce que je fais ou ce que je peux faire dans mon chez moi privé.

    Si je procédais comme toi, si je demandais qu'au nom des libertés individuelles je puis faire dans l'espace public, les services publics, la sphère publique ce que je fais ou ce que pourrais faire dans la spère privée, la vie deviendrait quasiment impossible. Le vivre ensemble et le respect de la loi est émancipateur. Et...

  26. jennifer dit :

    Dominique non SK

    Franchement comparer la burqâ à une femme à 4 pattes tenue en laisse, ne me semble pas du tout pertinent, au delà du choc des mots et du sensationnel auquel ton post fait appel.

    tu dis "leur tenue, est une agression envers les autres". Moi leur tenue m'interroge, m'interpelle certes, me semble énigmatique mais ça ne m'agresse pas. Par contre elles, oui, se font à agresser, y compris physiquement. On dirait que ça sert de défouloir à certain(e)s. Et donc elles seront de plus en plus agressées, cf cette avocate de Nantes. En gros peut être leur tenue est provocatrice, mais pour certaines c'est juste leur foi (et tutti quanti auquel je ne peux adhérer) Beaucoup de tenues sont provocatrices de nos jours, j'ai essayé il y a quelques mois d'en décliner un certain nombre (punks, etc..) Mais l'agressivité, elle, vient des autres, et ça tu vas le voir de plus en plus.

    Enfin pour revenir sur le début de ton message, on sent que toi aussi tu te défoules sur le clavier, et que cela te rend furieux ces femmes musulmanes. Moi je m'en fiche et contre fiche. Elles vivent leur vie et moi la mienne. Si leur mari les opprime je serai à leur côté mais si c'est leur choix de se couvrir entièrement, c'est leur choix, un point c'est tout. Un habit n'est qu'un habit, ce n'est au plus qu'un déguisement, et on ne peut comparer cela à un mec qui roue sa femme de coups, ou plus, une femme qui élève seule ses enfants et n'a pas de fric pour les faire manger et doit voler à l'étalage, des ouvrières qui travaillent pour des miettes dans des métiers "d'esclaves". Ca c'est au delà de l'habit. Il faut savoir discerner sinon on tombe dans l'autoritarisme. D'ailleurs le Conseil Constitutionnel ne s'y est pas trompé. Il a rétabli quelques vérités. Mais Sarko il s'en fout du Conseil Constitutionnel. Il est trop pressé de récupérer les votes FN, donc la burqâ ça l'arrange. Il va passer outre le conseil constitutionnel une fois de plus.

  27. jennifer dit :

    D-P

    Mais ces femmes ne sont pas nues mais complètement couvertes! Leur voilage agresse beaucoup moins que la nudité imposée au regard d'autrui.

  28. jennifer dit :

    D-P

    Tu t'englues dans des concepts qui n'expliquent rien du tout. Enfin c'est mon avis! Les choses sont claires et tout le monde qui est un peu au courant du droit ou des libertés individuelles comme les textes que je viens de citer du Conseil Constitutionnel et d'Amnisty International le disent mais la plupart des gens semblent aveuglés par je ne sais quoi qui les empêchent de raisonner normalement.

  29. Mario Morisi dit :

    Hé, les volatiles du Capitole,

    Vous n'avez pas remarquer que le post ne parlait pas de la burqa ?
    Vous n'avez pas remarquer que l'UE et tous les bitonios du monde s'acharne sur les peuples, sur nous, sur tout ce qui vaut la peine d'être vécu en commun ?
    Ca ne vous gêne pas de continuer à sucer cette racine sans fin que la droite vous a enfilé dans la bouche et dans la tête ?

  30. Dominique (pas SK) dit :

    @jennifer
    Non je ne me défoule pas sur ces femmes (ni sur aucune autre d'ailleurs) contrairement à ce que tu supposes. Mais si tu crois que la burqua est un vêtement rien de plus tu fais une grosse erreur: ce n'est pas carnaval ou un déguisement pour elles c'est un uniforme qui véhicule des symboles qui ne sont pas anodins. Si tu veux un argument contre la loi, je vais t'en donner un: la loi n'est pas utile car elle existe déjà ! il est en effet interdit de porter de manière ostentatoire des symboles religieux dans les lieux scolaires (je ne connais pas le libellé exact du texte mais de plus érudits complèteront). Il suffit d'étendre le périmètre.
    Cela dit si tu préfères l'argumentaire plus pondéré de Darthé-Payan j'y souscris tout à fait. ;o))

  31. Darthé-Payan dit :

    @Jennifer (suite et fin)

    Et là je n'ai pas abordé la question de la laïcité des institutions et de l'Etat, la neutralité dans les services publics notamment l'école républicaine. La religion n'a rien à faire dans la sphère publique. La religion c'est une affaire privée et doit le rester. Ce domaine privé, ces libertés individuelles sont bornés comme pour toute chose par la loi de l'intérêt général. (exemple complémentaire, je ne peux par faire trop de bruit la nuit comme le jour d'ailleurs car je trouble le voisinage, l'ordre public et aussi l'espace public qui hors du chez soi, ce n'est plus chez moi.

    Quand la religion intérfère, envahit la spère publique et bien la loi commune de l'intérêt général doit rappeler les choses et si nécessaire sanctionner.

    La loi contre la burqa et autres accoutrements est un loi d'intérêt général. Si il y a non respect de la dite loi, et bien, il y aura rappel à la loi, contravention, condamnation. Comme a dit Jean-Luc Mélenchon à France Inter, la république doit avoir le dernier mot !

  32. Dominique (Pas SK) dit :

    @Mario Morisi
    Tu as raison, même si dans l'émission sur France Inter la question a été posée et Jean-Luc Mélenchon à déclaré qu'il fallait voter cette loi. D'autre part quel que soit le visage (ou le masque) du fascime on doit le combattre. Le pouvoir de la finance, concédé par les politiques, est une autre forme d'oppression de masse qui s'accomode fort bien du précédent.
    Donc je ne parle plus du truc dans ce post, d'ailleurs je vais me coucher ! A demain..

  33. 4 Août dit :

    @ Mario Morisi 79

    +1

    Et puis ce sont toujours les mêmes arguments irrationnels et débiles qui repassent en boucle, les mêmes que cet automne. Marre du replay, marre du chiffon.

  34. Darthé-Payan dit :

    @Jennifer

    J'ai démontré par des exemples que nos libertés individuelles (dont fait partie la liberté de conscience qui est un principe constitutionnel). La femme voilée, même si elle le fait volontairement, consciemment n'est pas plus autorisée à porter cet accoutrement dans la spère publique, les services publics, que telle ou telle autre personne qui voudrait porter un accoutrement nazi ou un accoutrement de samouraï, ou un accoutrement de moine.

    Tu ne démontres rien d'une soit disante loi liberticide. Tu es que dans la posture incantatoire de défense de droits particuliers qui cherchent à envahir ou à conquérir la spère public, l'espace public, l'espace politique. C'est en cela que le port de la burqa est un danger pour le vivre ensemble, la sécurité publique, le respect de loi commune et la neutralité laïque.

    Ah si le CC et Amnisty International le dise et bien.. Te voilà rassurer ! moi c'est plutôt l'inverse car cela fait belle lurette que les valeurs et principes sont piétinés en France et le CC n'en pipe pas un mot. Et pour les libertariens droits de l'hommeu meu à la sauce neu neu d'Amnisty International cela fait bien rigoler leur avis. N'ont-ils pas dit que Chavez était un dictateur ?

  35. Humaniste dit :

    Super notre Jean-Luc Mélenchon, toujours précis ; en le lisant je le revois à la tribune lors de ses meetings avec un verbe juste, qui parfois vous fait passer dans la même soirée du rire aux larmes tellement sont humanisme transpire et sa passion est communicative.
    Evident tout ce qu'il dit, avec précision et argumentation ; toujours juste.
    Je pense qu'aux prochaines élections nous allons faire des envieux !
    Il faut diffuser son blog le plus largement possible en argumentant sa crédibilité.

  36. Thaumasios dit :

    Juste deux choses…
    1) Ce genre de billet, ça me donne envie de l'imprimer en mille exemplaires et de le distribuer de force à tous les bourges de mon quartier (et oui, je pense à ma saloperie de proprio qui me raquette d'une somme indigne en guise de loyer de m**** pour un appart'bourré de souris), rien que pour leur faire peur, en leur hurlant dessus « Vive la Révolution ! » (mais je le ferai pas évidemment, hein, les copains, parce que je suis un gentil garçon, finalement) ;
    2) au risque de me répéter, mais c'est toujours mieux dit trop de fois que pas assez ……
    JE NE VOTERAI JAMAIS DSK ! JAMAIS ! PLUTÔT CREVER !
    Voilà, comme ça s'est re-dit. Propre et net. Précis, quoi.

  37. Thaumasios dit :

    "c'est re-dit", évidemment. L'émotion, que voulez-vous…

  38. lienag dit :

    Bonjour Mélenchon et tous les commentateurs, billet rafraichissant et qui aide à garder confiance dans le cap à suivre, vous êtes le seul homme politique optimiste de c'pays!
    Comme vous le soulignez la lutte s'intensifie pour préserver notre démocratie, nous devons restez ultra vigilants des initiatives europeïstes; surtout sous couvert de la gauche social démocrate du PSE.
    Dans ce blog Pervenche Berès dissimule sous un tel torrent de sollicitude, on croirait du'care', la prise de contrôle par la commission de l'Europe. Les allusions au rôle de la finance "innovatrice" pour gérer les retraites signe la condamnation d'une telle initiatives du PSU. Vigilance, vigilance, de même qu'au niveau des sources de diffusion...

  39. vincent dit :

    @ Decartes : Eh bien c'est dans le ton du poste.
    Pour préciser ma pensée j'exprime l'idée que les moyens dévoyés à la recherche suivent une logique de rentabilité desastreuse pour notre bien être commun. Ce qui est logique dans un paradigme libéral.
    Et que la crise est systémique.
    Il est évident que les acteurs, les techniciens libéraux fonctionnent sur le principe du contrôle sans partage des ressources créatrices d'emplois (traduction :des bénéfices).
    Au détriment de la majorité des peuples.
    Ce dictat de la rentabilité est la cause de problèmes universels oserais je dire.

    Aussi lorsque je prends l'exemple des énergies libres, c'est une façon de revendiquer un effort d'ouverture d'esprit sur ce qui nous semble a priori loufoque.
    La terre fut plate pendant si longtemps.

    C'est donc en référence aux informations que j'ai recement glanées sur les différents sujets interactifs que sont l'alimentation (nutrition diététique), l'agriculture, la santé... et en comparant ceux qui dominent et le discours qu'il ont sur ces avec les alternatifs. Le manque d'information sur ces sujets pour la majorité de nos concitoyens (qu'ils mettent une burqua ou non) est dramatique.
    Pour prendre un exemple je vois sur ton blog le sujet sur Le jeu de la mort.
    Comme toi le sujet m'a immédiatement intéressé. Mais quel frustration finalement.
    Mon analyse ne correspond pas à la simple démonstration de l'émission. Il aurai fallu aussi parler de cette étude scientifique que j'ai noté dans un magazine de vulgarisation scientifique célèbre.
    Etude qui produit la demonstration de la nocivité de la télévision (quelque soit le programme finalement) et du danger de santé public nottement sur les capacités cognitives de nos cher bambins. C'est ballot ça.

    voir : http://www.hns-info.net/spip.php?article17532

    Voilà, si tu veux développer ce qui t'a surtout fait réagir à mon post. L'éléctro-magnetisme? Le bidule froide ?

  40. vincent dit :

    @ Dominique (pas SK) : Ahaha bravo pour ce pseudo !

  41. vincent dit :

    @ D non SK et @ Jennifer

    Moi ça m'inquiète une femme en laisse dans un Quick, collier à pointe,pince nichon sous une burqua en vinyle !
    Allez, c'étais juste pour le bon mot.

  42. bastille dit :

    Bien entendu, la sortie de « l’euro fort » ne nous fait pas pleurer. Les rois de la rente se sont tirés non pas une balle dans le pied mais une décharge de mitraillette. La main invisible du marché n’a pas d’oeil et encore moins de cerveau, elle sait juste empocher.
    Pour autant pouvons nous exulter et crier comme lors d’une émission télévisée passée dans la légende : « Vive la crise ! » ? Demandez le aux peuples grecs, français…
    Les mêmes qui nous ont mis dans cette situation sont toujours aux commandes et s’ils sont trop discrédités, d’autres sont près à prendre la relève avec la force des mêmes institutions : UE, BCE, FMI, …Ils ne se laisseront pas faire.
    Si la baisse de l’euro peut redonner la main à la production sur la rente, il ne faut pas oublier qu’entre valeur ajoutée et salaires, l’actionnaire est toujours là, appuyé sur le rapport de force antérieur et son addiction aux forts dividendes. Quid aussi de tous les (modestes) revenus hors production : retraites, minimas sociaux etc… ?
    La situation grave induite par les politiques capitalistes libérales amène interrogation et changements de perception des opinions publiques d’où l’urgence de propositions claires et crédibles qui font actuellement défaut. Il n’y aura rien de mécanique.

  43. gabriela dit :

    Desde Barcelona:
    Depuis l'Espagne on tremble déjà. Je vous lis et je vous écoute depuis le premier meeting du Parti de Gauche. Je me suis mis en rélation avec toutes mes connaisances françaises depuis çe temps là pour qu'ils le fassent aussi, parce que depuis le premier moment j'ai su que vous représentez un petit revolution dans la politique française (et européene). Vos idées, vos mots, votre façon de les exprimer, le grand espoir qui est le Front de Gauche, tout ensemble, nous redonne de l'espoir.
    En Espagne on manque d'un homme politique comme vous... Domage, entre temps, les popes d'Europe vont nous manger tous crus! Il faudrait un Mélenchon espagnol, un autre italien, un autre portugais, etc parce que nos peuples ont besoin d'une voix, et d'une voie. Ici on fait comme si rein ne se passait, les journaux ne parlen que des Armani qui aurait reçu un politicien de droit en paye de leurs services...le peuple est endormi, on a bésoin de quelqu'un comme vous pour les reveiller, tout de suite.
    Ne changez pas, même si ici en Espagne (faut de parler français) le peuple ne peut vous suivre, nous sommes quelques uns à le faire. Merci d'être là.

  44. TOTO dit :

    bonjour,
    le billet de Mr Jean-Luc Mélenchon donne force et courage, il montre et démontre que quand ont veut ont peut même dans un monde de brutes, merci encore Mr
    plusieurs bataille ont était gagner ses dernier temps et sur votre dernière apparition vous le notiez ses très appréciable sa motive

    Traité de Lisbonne , il faut prendre ceux gouvernement la main dans le pot de confiture sa relancera le débat sur le TDL
    le traiter interdit de toucher aux institution des états, hors sarko veut exactement le contraire, comment peut ont appliquer le TDL si dans le même temps celui qui la rédiger fait sont contraire, donc sarko doit faire sauter le traiter puisque depuis décembre 2009 il est applicable
    ses gens joue a un jeux auquel il est facile de leur rappeler les règles, ainsi le débat est relancer et eux ceux discrédite, la faire a l envers comme eux le font, ses leur règles ses toujours bon de leur rappeler
    je comprend tout a fait votre hesitation sur l UE etc...
    il faut une grande analyse et je vous rejoint sur cette réflexion, ne pas faire les meme erreur a l envers , ne pas mettre la charue avant les beu et surtout d éviter de tout briser d un coup ses dangereux a bien des niveaux

    EN LUTH40
    oui Mr Jean-Luc Mélenchon en as parle a la volé chez Mr Ruquier mais l argument qui frappe n est pas venue, espérons qu il viendra moi je parler de faire l amalgame avec la Sécu, tout le monde sen rend compte qu ils ont réussis a le faire avec la Sécu (mutuel, de moins en moins de médicament rembourser, moins d hôpitaux plus de clinique privé etc..) tout les Fr peuvent le percevoir mais je ne sait pas si cette argument ferez l affaire
    en tout cas je suis d accord avec toi il faut parler d un chat un chat, d ailleurs il me semble que le Medef a relancer le débat, peut être prendre des argument chez eux ferez l affaire lol

    54
    Descartes
    l’ islamophobie , imaginaire rien n est moins sur, cette ennemie est bien présent il l est autant que celui de l antisémitisme ou que du racisme, même acabit
    même effet, même puanteur et d ailleurs surement fait par les même , ont ne peut lui mettre un visage comme pour le terrorisme vous voyer (je la fait a l envers) pourtant tout sa existe non ?
    je ne sait pas pourquoi ont s acharne a 10 contre 1 (jennifer), je le regrette car sont combat les d autant plus qu humain que si ont regarde en face les réalité
    donc je lui direz bon courage Madame continuer, rien de tel que de bon coup de tatane dans les portes pour remuer un peu tout sa

  45. TOTO dit :

    emma78
    21 j ai pas comprit votre poste la ?
    ce sont eux qui augmentent de jour en jour le déficit
    est vous sur de vos dires la ? ses les sages de la constitution qui ferez monter les déficit ?
    donne moi des sources a votre analyse car sa me parez vraiment illogique
    ne sont ils pas la pour appliquer les loies de la constitution ? les dictés comme vous dites
    a propos pensez vous que de donner le pouvoir a une commission non légitime pour savoir ou va t ont investir dans notre pays et comment et a quel montant soit une chose très judicieuse ?
    sachant que ses gens ne connaisse déjà pas les préoccupation des citoyen européen, qu ils en sont a des années lumières
    votre hésitation me laisse perplexe

    gabriela
    vous parler les 2 langues ? pourquoi ne pas tentez de retranscrire certaine de ses intervention sur internet, de plus Mr Jean-Luc Mélenchon a aussi l avantage d avoir l origine espagnol, peut être qu avec votre aide et ceux de vos amis les espagnol verrez que la résistance excite bel et bien
    une idée comme sa, bonne journée

    d ailleurs une autre idée a la volé
    existe t il une structure aux FdG qui fait réponse a certaine critique sur Mr Jean-Luc Mélenchon etc.. ?
    je m explique, enfin j essaye lol, sur internet dans les blog et forum et même chez beaucoup de médias il ya ceux qu ont appel le droit de réponse, il est très peu utilisez en faite mais par contre souvent autorisez
    je dit sa parsque je prend mon exemple encore une fois, j ai connue M r Jean-Luc Mélenchon par internet je l avoue, internet tout le monde sait que ses un formidable medias et ont y trouve d inombrable site , l avantage d un tel proceder ses ceux qu ont appel le bouche a oreille ou le téléphone arable pour faire un pied de nez lol
    il ya le médias citoyen comme nous tous ont peut être mais faire une structure pouvant contrer les critique même ne touchant pas directement Mr Jean-Luc Mélenchon ses faire une sacrée pub
    ses du boulot ses clair

  46. TOTO dit :

    Et pendant ce temps là, il y'en a un qui a méchamment pris des vitamines : c'est Mélenchon. J'ignore ce qui s'est passé récemment chez lui, cure de jus de goyave, shaker de protéines ou décoction de couilles de taureau, mais en ce moment et indépendamment de ce qu'on peut penser du personnage en lui-même, il déchire partout où il passe. Le voir humilier les néolibéraux qu'il a en face est un vrai délice, ne cachons pas notre plaisir, et si ça continue comme ça, il va se retrouver en pôle position pour une candidature de la gauche radicale en 2012. Ça tombe bien : c'est ce qu'il veut. Mélenchon a ce côté "visité" du mec qui croit à son destin - devenir le Chavez français, rien moins - pour ce qui est de booster la confiance en soi, croire en soi-même au sens quasi-mystique du terme, y'a rien de mieux.

    Et c'est contagieux, en plus.
    Si des présidentielles étaient en cours, là maintenant tout de suite, il pourrait faire ce Graal du "score à deux chiffres" que la gauche radicale espère depuis si longtemps. Il y a un peuple de gauche qui en a marre d'attendre et qui veut espérer, qui veut un signe, et de plus en plus de gens exaspérés par les batailles de chiffonniers dans la vraie gauche sont prêt à accorder leur confiance à celui qui parle le plus clair et le plus haut, qui exprime qu'il veut le pouvoir et qu'avec lui ça va chier. Je ne dis pas que c'est génial : je dis ce qui est.

    http://comite-de-salut-public.blogspot.com/
    excellent, bonne journée

  47. jean-marc dit :

    @ jennifer

    Pour les femmes qui portent le niqab le mot "liberté" n'a pas le même sens que celui que tu met dans "Là quand on n’a plus la liberté de choisir comment on s’habit je trouve qu’on enfreint le droit des femmes à disposer de leurs corps, et de leur vie, qui est le principe central de l’émancipation des femmes"

    parce qu'elle ne choisisse pas c'est en vertu d'un commandement soit de Mahomet ou d'un commentateur du coran. Et je suis d'accord que chacun peut choisir la religion qu'il veut, mais dans ce cas là si la religion choisie m'isole par le comportement que j'adopte, c'est moi qui en prend l'initiative (sous entendu pas Mahomet ou le commentateur). C'est d'ailleurs là la contradiction de l'affaire. C'est d'un refus de société pour la femme que nait le voile à la base. Tu ne trouvera pas beaucoup de commentatrices du coran, ni d'iman(e)s.

    jean-marc

  48. peupledegauche dit :

    @emma78

    Comme l'a très bien expliqué Jean-Luc Mélenchon le fait que l'Euro baisse de 10 % favorise l'exportation pour 5 points de plus, et par conséquent cela produit 1% de croissance.
    Cette croissance supplémentaire devrait permette de rembourser une partie de la dette.
    Dans le même temps, il faut bien sur, appliquer les autres recettes, transfert des revenus du capital vers les revenus du travail etc........ qui permettront d'obtenir les ressources supplémentaires.

  49. Emmanuel Vergé dit :

    Faut-il revenir à la souveraineté nationale et quitter l'UE ou bien créer une république fédérale européenne dont les institutions seraient élu directement par les peuples européens (et nons les Etats) ? Je m'interroge de plus en plus ?

  50. Hold-up dit :

    Jean-Marie Colombani en partenariat (?) avec Elizabeth Teissier, l'astrologue, a parlé ce matin de biais intellectuellement parlant, sur France Inter lorsqu'on se projette, en ce qui concerne le système de retraites, en 2020 ou 2030 car pour lui la bonne voyance est 2050. Pas avant. Le journaliste Sarkozyste Jean- Marie Colombani a admonesté Madame Aubry sur ce point là. Elle aussi ne pense pas bien, elle fait des "biais" et ne respecte pas assez les prévisions astrologiques du C.O.R. le Conseil d'orientation des retraites. Le suppôt de l'UMP a la voix chevrotante n'a visiblement pas lu la chronique de Jean-Luc Mélenchon. Il a bien tort.

    Fondateur de Slave.fr. tribune en ligne de propagande journalistique de la pensée unique M.Jean-Marie Colombani a parfaitement obéi aux ordres de l'Elysée et a tenté de vendre sa camelote électoraliste. Mollement, il a voulu refourguer au peuple en colère un vieil objet antique pour 2012 : un truc nommé DSK. Une sorte de couteau suisse qui tranche dans le lard des citoyens après les avoir dépouillé de tous leurs droits. En vente dans tous les F.M.I de proximité.

    M. Colombani ? C'est qui ça ?


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