20mai 10

D'autoritaire à totalitaire l'union européenne. A propos des retraites! Vive l'euro faible!

Un moment dangereux

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J'ai rédigé cette note partie dans l’hémicycle du parlement européen Strasbourg, partie dans le train entre Paris et Strasbourg, à l'aller, au retour et à l’occasion de ma navette pour participer mercredi soir à l’émission de "France Inter" animée par Thomas Legrand et Françoise Fressoz. L'extract résumé qui est fait de cet entretien dans "le monde" est sous la responsabilité de ce journal. Je ne l'ai pas relu. Ceux qui m'auront écouté où qui décideront de le faire sur "daily motion" apprécieront sa fidélité aux propos tenus. Il est question ici du moment présent, si grave, avec l’évolution malsaine du fonctionnement de l’union européenne, ses pratiques autoritaires et sa pente totalitaire. Puis j’analyse le plan du gouvernement sur les retraites en vous proposant des démonstrations par l’absurde de ses sottises. Et enfin je vous démontre l’intérêt de la dévaluation de l’euro. C’est le morceau que j’ai pris le plus de plaisir à écrire. Véritablement je jubile sur le thème depuis que mon précédent billet s’est vu confirmé de mille manières ! J’ai fait, de cette façon, une sorte d’introduction pour une analyse que je vais développer ensuite, de note en note, sur ce que je crois bon pour notre pays et que nous pourrions faire le moment venu.

Dans le moment, les gens censés de tous bords, voient bien monter, avec la contagion de la « crise », les dangers globaux que ce genre de séquences déclenche dans l’histoire. Mardi matin, au parlement de Strasbourg j’ai croisé Jean Marie Cavada qui est dans cet état d’esprit alors que nous ne siégeons pas du tout sur les mêmes bancs. Et combien d’autres ? Pas besoin d’être grands clercs. Juste un peu de culture politique et historique sont nécessaires. Ce que l’on nomme par euphémisme « la crise » se diffuse dans tous les compartiments de la vie en société. Et, comme c’est évident, elle reformate la politique et le fonctionnement des institutions qui en sont les organes humains. Par exemple, beaucoup notent la montée des partis extrémistes en Europe. Oui, c’est vrai. Mais que dire de la série des coups d’états sociaux et politiques qui se déroulent sous nos yeux et que nombre font mine de prendre pour des mesures d’évidences, de « bon sens économique » totalement neutres politiquement ? Je pense au programme infligé aux grecs. Une fois ces prémices avalées la suite est venue sans tarder. C’est la proposition inouïe de soumettre les budgets nationaux à la commission européenne pour accord  préalable à leur examen par les parlements nationaux. Bon nombre d’entre nous y ont vu une telle caricature de tout ce que nous avons dénoncé pendant le débat sur la Constitution européenne que dans les premières heures nous n’avons pas cru que telle était vraiment la proposition des eurocrates. Mais est-ce vraiment si surprenant ?

Vraiment nous ne vivons plus dans le même monde eux et nous. L’hégémonie culturelle du monétarisme et du libéralisme est intacte ici dans les institutions européennes et aussi sur les bancs parlementaires. Le doute n’existe pas. Ce sont des fanatiques. Jeudi en séance nous avons pu voir le socialiste français Liêm Hoang-Ngoc être contraint de demander le retrait de son nom de son propre rapport sur « la viabilité à long terme des finances publiques dans le contexte de la relance économique ». Les libéraux avaient amendé ligne à ligne tout son texte pour lui faire dire, point par point, verbe par verbe, le contraire de ce qu’il avait écrit ! A la sortie le texte a été transformé en une sorte de manifeste libéral grotesque et déshonorant de grossièreté ? Pourquoi infliger sans autre nuance ni compromis une humiliation pareille au rapporteur social démocrate, certes de gauche, sinon parce que ces libéraux sont des illuminés !

Les plus avancés suggèrent à présent une « gouvernance économique ». Mais sans se demander un seul instant quelle serait la légitimité démocratique d’une telle « gouvernance » si elle devait décider de mesures qui s’imposent aux peuples. Ce n’est pas le problème ici. La démocratie est seulement un argument anti chinois, anti Cuba, anti Venezuela et ainsi de suite suivant les saisons, les campagnes de collectes financières des ONG spécialisées et les cycles de l’administration américaine. Exemple. Après un débat verbeux sur les causes et les solutions à la crise actuelle, la même assemblée vote une aide à l’Ukraine en décidant de la conditionner à la surveillance de l’application par ce pays des injonctions du FMI et de la banque mondiale ! Le dixième de cette arrogance de la part de la Russie aurait immédiatement mobilisé « reporters sans frontières » et toutes les agences américaines d’aides aux « révolution orange », «  révolution pourpre » et ainsi de suite. Mais cette prétention aveuglée à décider de tout sans discussion possible, au nom de l’évident modèle unique, se conjugue à présent a un niveau de brutalité sociale administrée d’en haut et du dehors qui fait muter l’ordre politique. Il passe de l’autoritaire au totalitaire. Autoritaire parce que procédant d’une volonté sans légitimité démocratique et accompagné de mesures de coercition. Totalitaire parce qu’elle impose la mise au silence au propre et au figuré de tout ce qui serait en état, qu’il le fasse ou  non d’ailleurs, de perturber la logique du système. Dorénavant la démocratie est réellement perçue comme la perturbation majeure potentielle pour le système. Ainsi s’accomplit dans des conditions imprévues le destin potentiel de ce que nous avions nommé « l’ordre globalitaire ». Ce système qui a mis à ses normes tous les domaines ne s’encombre même plus des apparences si celles-ci doivent être si peu que ce soit une faille par où la contestation pourrait passer. Les parlements nationaux, même corsetés par de traités iniques comme le traité de Lisbonne, sont encore trop poreux aux cris de la société. Ils sont l’ennemi pour le système. Cette pente anti démocratique s’accélèrera à mesure que l’instabilité financière s’accroitra. Le moment venu, il est inéluctable qu’elle passe à l’usage de la force.

Le danger se voit. L’avantage ne doit pas être méconnu. Car si de telles mesures et de telles violences peuvent être commises contre le quotidien des peuples, c’est alors une école qui introduit dans les esprits de nouveaux réflexes. Il nous sera plus facile le moment venu de réquisitionner, socialiser et punir les récalcitrants. Chacun y verra la réplique en sens inverse infligée au petit nombre de ce qui la veille était appliqué au grand nombre !  Aujourd’hui, proposer de nationaliser les banques  est acclamé dans nos réunions. Planifier le progrès et la reconversion écologique du modèle productif de même. Il y a peu encore ce n’était pas du tout l’ambiance et le scepticisme régnait dès qu’il était question de « dépasser », transformer le système et davantage encore s’il était question de le révolutionner. Ce temps est déjà passé. Dès lors l’idée d’un gouvernement de Front de Gauche ne soulève plus de problème de principe quand au fond de son programme. Personne ne dit plus que c’est une prétention illégitime. L’objection question qui pèse est la  crédibilité électorale. C’est pourquoi une fois sortie de son ancrage dans la ritournelle du vote utile, le poids du PS à gauche n’est plus insurmontable. A condition bien sur d’en avoir l’ambition. A condition aussi d’en assumer la responsabilité c'est-à-dire d’avoir un comportement qui en témoigne. Cela signifie avoir autre chose a opposer à son hégémonie que des querelles byzantines de groupuscules, des injures d’un autre âge, pour ne rien dire des pudeurs de comédie contre les dangers de la personnalisation que l’on s’interdirait au niveau national pour les pratiquer plus ardemment que jamais au niveau local. Car tout cela condamne au rôle médiocre de force d’appoint. Et cela le tout venant le sens et le sais au premier coup d’œil. Dans la crise ce qui compte c’est ce qui est fort, sait où il va et en assume les conséquences.

Le gouvernement ménage ses effets pour entrer dans le vif de sa réforme des retraites. Peut-être pour ne pas perturber le congrès de la CFDT que des annonces trop claires radicaliseraient. Ce qui a été annoncé laisse en effet une drôle d’impression d’inachevé. Evidemment je savoure de constater que notre communiqué à l’issue de la rencontre avec Woerth avait correctement interprété le contenu de l’entretien : l’essentiel du plan repose sur l’âge de départ légal. Mais avant d’entrer dans cet aspect il faut noter un comique de situation. Le plan actuel situe son horizon vers 2020 ou 2030. Hum ! Primo ce n’est déjà plus les délires pour 2050 de la bande du Conseil d’orientation des retraites (COR). Tout de même 2020 ou 2030 ce n’est pas pareil puisque c’est plus ou moins dix ans. On parle donc alors de besoins de financement oscillant entre 45 ou 70 milliards par an. Une paille que cet écart de 25 milliards, sans doute… Mais ça nous fait de l’air par rapport aux 100 milliards avec lesquels ont nous a battu le tapis pendant toutes ces semaines. Et bien sur c’est sans commune mesure avec les 2600 milliards évoqués par le journal « Le Monde ». Une autre drôlerie est que le plan propose cet horizon de 2020. Ce qui est drôle c’est que ce soit le gouvernement dirigé par monsieur Fillon qui le propose. Car le monsieur Fillon, alors ministre en 2003, avait déjà réformé la loi sur les retraites en 2003 ! C’était la « der des der » ! Dans l’exposé des motifs de sa loi  il était extrêmement catégorique: « le projet de loi présenté par le gouvernement permet de rééquilibrer le système d’ici 2020 ». Tel quel ! Peut-on croire que les qualités de prévision du monsieur ce soient améliorées, compte tenu de ses exploits précédents ?

Parlons de cet âge de départ repoussé. Depuis le début de notre campagne sur le thème nous pointons l’absurdité qui consiste à penser la question des retraites indépendamment des autres paramètres qu’elle affecte directement. C’est une question globale que pose l’âge de départ à la retraite. Prenons un exemple : le niveau de santé des populations retraitées. Plus ils partiront tard plus ils seront usés. Par conséquent c’est autant de soins plus lourds, plus tôt supplémentaires. Autre exemple : les fonctions sociales accomplies par les ainés, dorénavant retenus, qui entreront dans la sphère marchande et pèseront sur les budgets familiaux. Et ainsi de suite. Je me souviens avoir soulevé régulièrement la question toute bête suivante : que ferez vous de ceux qui ne seront ni a la retraite ni au travail ? En effet c’est un fait bien connu que le taux d’emploi des 55/64 ans est de 38%. On vire beaucoup les seniors dans les boites. Les gens ne sont plus au travail par contrainte et non par gout. Je sais bien qu’il s’agit d’une moyenne avec de très fortes variations par tranche d’âge. Mais quand même ça donne une idée.  Par conséquent il est facile de répondre à ma question. Ceux qui ne seront ni à la retraite ni au travail seront au chômage.

Combien ça fait de monde ça ? On peut faire un petit calcul d’évaluation en allant glaner des chiffres. Le nombre des départs à la retraite est aujourd’hui autour de 350 000 par an. Trois ans de plus avant le départ égale 1,05 millions de personnes. Si on reporte la proportion moyenne actuelle au chômage avant la retraite cela veut dire que les deux tiers de ces gens seront au chômage. Ca fait 650 000 personnes. Combien ça coute en indemnisation ces chômeurs ? On peut encore faire un calcul à la louche. L’allocation moyenne actuelle est de 13 000 euros par ans. Donc pour cette nouvelle armée de chômeurs ca fait un cout supplémentaire de 8,4 milliards d’euros pour les Assedic. Regardez bien ce chiffre ? C’est le doublement du déficit actuel de l’assurance chômage ! Une trouvaille non ? On se colle un super bond du chômage, et 8 milliards de déficit. Et tout ça pourquoi ? Pour boucher un trou évalué en année ordinaire, hors crise, à…. 5 milliards ! Dépenser 8 pour payer cinq, voila une gestion intelligente mon cher Ubu !  Et encore, on ne dit rien ici du fait que ce genre de situation, soit au chômage soit au boulot après soixante ans, ca n’arrange pas la santé ! Combien ca va couter à l’assurance maladie?

Zut, les gens sont mêmes capables de mourir plus tôt ! Ce qui serait assez logique, vu que l’allongement de l’espérance de vie doit aussi, quand même, au départ à la retraite qui adoucit la vie au moment où l’organisme est le moins résistant. D’ailleurs ça se lit dans les chiffres parce que l’espérance de vie sans handicap de santé est en moyenne à 63 ans pour les hommes. Paradoxe : est-ce que le raccourcissement de l’espérance de vie permettra de ramener l’âge de la retraite à soixante ans ? Ce n’est pas une blague ! Ce serait l’application inversée du prétendu théorème « plus on vit vieux plus il faut travailler longtemps » ? Qu’en pensez-vous ? Ca tourne à la farce cette affaire ! Et pourtant, oui, figurez vous, c’est écrit dans la loi de 2003. Elle oblige à cotiser un nombre d’année double de l’espérance de vie moyenne après l’âge de départ à la retraite !  Si cette durée se réduit, le nombre d’années de cotisations réduira d’autant ! Je n’évoque tous ces paradoxes que pour mieux souligner l’absurdité des raisonnements purement comptables appliqués au déroulement d’une vie humaine. Comme s’il ne s’agissait plus de personnes réelles, nos pères et mères, nos conjoints, nos enfants, nos anciens et nos bébés,  mais juste de chiffres abstraits. Les chiffres appliqués à ces réalités pour les découper en morceaux irréels forment un chemin d’humour noir indépassables. Rions de la sottise de ces fous qui nous proposent des plans aussi ridicules. Faisons une proposition chiffrée dans leur style. Les gens réalisent les deux tiers de leur dépenses maladie dans les six mois qui précédent leur morts. Incitons les  à faire des économies en mourant six mois plutôt en bonne santé ! S’ils avaient par-dessus le marché le bon gout de mourir bien avant l’âge moyen actuel ils permettraient d’abaisser l’âge de départ à la retraite des suivants.

Les bizarreries de ce plan gouvernemental ne s’arrêtent pas là ! Donc, le gouvernement prétend que ce recul de l’âge légal est la solution financière pour le retour à l’équilibre du financement des retraites. Ah ! Est-ce vrai ? Il faudra qu’il le démontre, le crayon à la main ! Car pour l’instant, quand se reporte au rapport du COR, on y lit que le recul de l’âge légal de départ de 60 à 63 ans ne permettrait de couvrir que la moitié de la somme nécessaire en 2030 ! Zut alors ! Monsieur Fillon se sera encore trompé dans ses prévisions ! Son plan ne règle rien pour « 2020 ou 2030 ». Emmerder tant de monde, fiche une telle pagaille martyriser tant de gens, creuser tout ce déficit à l’assurance chômage, pourrir la santé de tant de personne que nous connaissons personnellement : tout ça pour rien !  C’est trop bête, ça, monsieur Fillon !

Nous sommes des brutes en matière d’économie, tandis que les belles personnes sont très intelligentes et subtiles. Nos solutions ne valent rien, elles sont  irréalistes et dangereuses. Au contraire, celles des importants sont non seulement justes mais les seules possibles. Pourtant en quelques jours, après tous les cris d’orfraie et les grosses larmes de crocodile versées sur la baisse de l’euro des voix de plus en plus nombreuses s’expriment pour dire avec les formes appropriées ce que j’ai écrit ici, avec d’autres à gauche, dans mon style de barbare à ce sujet : la baisse de l’euro est une bonne chose. Elle nuit aux rentiers, tant mieux et profite à l’économie réelle productive, tant mieux. Bien sur, je veux souligner que cela s’entend dans le cadre du  fonctionnement du modèle économique actuel  fondé sur le libre échange généralisé que je conteste radicalement par ailleurs. Ce que je veux démontrer c’est l’absurdité totale du système de pilotage de la machine y compris du point de vue de ceux qui comptent en profiter sur le dos de tout le monde.

 

Les eurocrates en particulier signalent leur insondable sottise et les limites intellectuelles de leurs cervelles de perroquets quand ils continuent à psalmodier le catéchisme monétariste. « Le Figaro » aussi il est vrai ! Une pensée économique en pilotage automatique! Ca prouve que le Serge Dassault n’a pas beaucoup d’influence sur les pages saumons de son canard ! Car je doute que la baisse de l’euro handicape la vente des Falcone où celle des Rafales ! En tous cas tous les grands prêtres de l’austérité indéfinie ont l’air pas mal désuet ces temps. Ces gens veulent bloquer ou baisser les salaires directs et différés, diminuer les revenus sociaux, augmenter la productivité sans trêve et accroitre leurs prélèvements privés sans pause. Les gouvernements qui les écoutent maintiennent toutes les manettes rigidement bloquées ! Que reste-t-il pour respirer, dans la logique de ce modèle ? Seulement de s’accrocher à la dynamique extérieure, les dépenses des autres, dans les autres pays. Etroite fenêtre. Mais quand même ! Ca laisse une belle marge ! Le commerce international de l’Europe c’est 40 % du commerce extérieur de ses composantes.  Baissons la monnaie pour mieux rivaliser avec les autres et vendre moins cher ! Pas question hurlent les rentiers, gorgés d’avoirs pillés en euros ! Ceux-là tueraient leur propre mère pour un taux de change fort. Plus aucune respiration n’est alors possible. Juste des sacrifices sans fin, un taux de croissance anémique mais des bons gros sous, aussi solides que des lingots d’or ! Heureusement nous sommes là, nous, les défaitistes de l’euro, les sans orgueil monétaire, les tireurs dans le dos des rentiers ! Notre impunité est garantie. En effet personne ne peut sortir de l’euro, ni chez ceux d’en bas car les dettes resteraient libellées dans la monnaie dans laquelle elles ont été financée, c'est-à-dire en euros. Asphyxiant ! Faillite garantie. Et personne ne sortira chez ceux « d’en haut » car tous ses voisins seraient ruinés et comme le commerce extérieur de chaque pays est pour l’essentiel entre pays européens…tout le monde est coincé ! C’est exquis !

Pourquoi la baisse de l’euro est elle une bonne chose et non une mauvaise ? Parce que sans faire un effort de plus, sans mouiller la chemise d’une goutte de sueur supplémentaire, on gagne en compétitivité sur les marchés mondiaux.  Le journal gauchiste bien connu, « les Echos », note même, comme un écho à ma dernière note que cette « baisse est « une des rares bonnes nouvelles par les temps qui courent » selon Jean-Michel Six, économiste Europe chez Standard and Poor’s. Ce dernier note avec malice qu’il est en train de se passer exactement ce que les détracteurs  de l’euro croyaient désormais impossible à cause de la monnaie unique : une dévaluation de fait de la monnaie européenne. La Grèce notamment n’aura pas besoin de sortir de l’euro pour retrouver de la compétitivité car la chute de l’euro lui a déjà fait atteindre cet objectif ». Vous avez bien lu mes chers lecteurs. Sans un effort de plus les grecs ont déjà comblés les gains de productivité que les eurocrates et docteur FMI comptaient leur faire cracher à coups de gourdins, avec du sang et des larmes ! Ce qui est vrai pour les grecs est vrai pour toute l’Europe.

Une baisse de dix pour cent du taux de change de l’euro entraine au bout de deux ans une hausse de 5 points de pourcentage des exportations. Ce qui augmente le produit intérieur brut de un point de pourcentage sur la même période. Un point ! Jusqu'où peut-on envisager de faire baisser l’euro ? J’ai écrit ici que l’on devait se souvenir du démarrage de l’euro en 1999  à 1,17 dollars avant de passer en 2000 au taux de 0, 88 dollar pour un euro. Sous la main de fer de la politique favorables aux rentiers et aux spéculateurs ce taux de change est monté jusqu’au niveau irresponsable de 1,60 dollar pour un euro ! Tout ce qu’on achetait aux américains, où à n’importe qui vendait en dollar, valait deux fois moins cher ! Evidemment tout ce qu’on leur vendait valait deux fois plus cher ! Le rentier jubilait, le producteur s’étouffait. Pas malin comme combine. Alors, avais je écris ici, moi qui ne suis pas un économiste mais juste un citoyen un peu éclairé, ayant lu mes classiques altermondialistes, on doit envisager de descendre jusqu'au niveau le plus bas, pas plus loin que celui déjà atteint (un moment de modération utile à ma démonstration) pour se donner de l’oxygène. Ricanements de maints biens pensants, toisant les misérables marxistes dépensiers irresponsables figés dans leurs archaïsmes. Et maintenant quelle évolution ! C’est presque une révolution intellectuelle ! Certes l’archi archaïque « Figaro » hurle au meurtre dans ses pages saumons! Mais je le trouve bien isolé ce matin ! Le gauchisme monétaire souffle à pleins poumons dans les bonnes feuilles du capital. Violente conversion. Ainsi le journal néo-bolchevik « Les Echos », interroge une néo-anarchiste hirsute, Agnès Bénassy-Quéré, directrice du centre d’études prospectives et d’informations internationales. Il lui pose la question : «jusqu’où l’euro pourrait-il baisser ? » Et voici la réponse : « Pourquoi pas jusqu'à son niveau le plus bas historique à 0,82 dollar en 2000 ? Je pense qu’il n’y a pas de plancher : si la zone euro va mal il faut que l’euro baisse. » Et voila qui est dit ! Savourez, vous autres qui me lisez !

Du moins vous direz vous que je ne vous induis pas en erreur autant que les pitres prétentieux de la pensée unique avec leurs remèdes de cheval qui ne marchent pas. Et maintenant, vérifions s’il vous plait. Ne croyons rien sur parole. Si c’est vrai que la baisse de l’euro relève le niveau de l’activité, vu que la baisse de l’euro est constante depuis décembre 2009, ca doit se constater sur le niveau des ventes à l’étranger, nos bienfaisantes exportations, non ? Voyons ! Hourra ! Partout la hausse des exportations européenne se vérifie : chez ces gros cachotiers d’allemands, Italie, Espagne, et même Portugal ! Et dire que personne ne nous en parlait !

Et nous, et nous, les français ? Hourra !  Nous aussi ! Le premier trimestre s’est traduit par un boum de 16% des exportations vers l’Asie et de 23% vers l’Asean ! Dire qu’on nous avait caché tout ça pendant que le journal « Le Monde » et sa bande de déclinistes professionnels nous fouaillaient tous les jours avec des « retards français » de toutes sortes ! Là où le désespoir va changer de camp c’est quand ils vont devoir constater à regrets que sans un « sacrifice courageux » supplémentaire d’avantage acquis, ces fainéants de français vont produire 0,7 points de plus cette année puis 0,8 point de plus les deux années suivantes selon les analystes. Rien que cela produira, en dépit de notre école qui ne vaut rien, de notre culture de la grève et de nos privilégiés de fonctionnaires 40 000 emplois de plus en 2010. Je conclu ce chapitre sur une traduction du journal d’ultra gauche « Financial Times » parue dans le journal trotskiste français « La Tribune ». « Le Financial Times de Londres titre ainsi l’un de ses éditos de son édition de lundi « il n’y a aucune honte à ce que l’euro baisse » Et d’ajouter : « c’est même une bénédiction pour la zone euro, d’autant que la prétendue faiblesse de l’euro doit être mis en perspective. Souhaiter un euro fort quand la croissance est au point mort, c’est faire preuve d’une arrogance qui s’apparente a de la perversité ». Salut les pervers du Figaro!  Surtout que la Tribune de son côté titre son papier : « Malgré sa baisse, l’euro reste surévalué » ! Dégonflons la baudruche des rentiers, camarades ! Pas d’hésitation ! Les trois meilleures années les plus récentes, en France, pour l’emploi et pour les comptes publics et sociaux, tous passés à cette époque au vert, sont celles du gouvernement Jospin entre 2000 et 2002. Ce sont aussi les trois années où l’euro s’échangeait en dessous de la parité un euro un dollar !

Dès lors revenons à nos marges de dévaluation utile. De combien raboter ce gros prétentieux d’euro sans exagérer ? Si on suit le raisonnement de la gauchiste Agnès Bénassy-Quérré qui dirige le centre d’études prospectives  et d’informations internationales, passer de 1,2 dollar pour un euro actuellement à 0,88 c’est 35 % de baisse ! Et nous avons lus que Standard and Poor’s dit que 10% de baisse de la monnaie unique c’est 1 point de PIB supplémentaire. Par an ! Donc là il y en a pour trois points et demi sous le pied! Une croissance de 3,5 % ! Mazette ! Mais bigre, c’est le double de ce que prévoit dans l’hypothèse la plus favorable notre cher COR dans ses prévisions pour assurer le financement de notre système de retraite en 2050 ! Hé ! Hé ! On n’a pas finit de rire ! Oui, mais une dévaluation de 35% de l’euro ce serait énorme ! Vraiment énorme, non ! Pas de panique, les amis ! On l’a déjà fait et vous n’en êtes pas morts, loin de là. Entre le pic à 1,6 dollar pour un euro pendant l’été 2008 et le niveau actuel, c’est précisément 35% de dévaluation. En partant des 1,2 dollar actuels  pour un euro pour revenir au niveau de 0,88 dollar pour un euro comme en 2000, c’est pile poil la même chose : 35% ! Entre le pic absolu et le creux le plus profond déjà observé, nous sommes donc exactement à mi-chemin. La marge est là ! Courage, camarades, dégonflons la baudruche !


807 commentaires à “Un moment dangereux”
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  1. jennifer dit :

    Hold-up

    cvnes a été très "civil" avec moi, il a discuté poliment et ne m'a pas menacée d'une burqâ, ou cru que j'étais musulmane.

    Quand nous avons discuté de la burqâ après le billet de Jean-Luc Mélenchon qui m'a profondément choquée (et pas que moi dans le PG), d'ailleurs c'était plutôt il y a 6 mois qu'un an, le fait que je critique Jean-Luc Mélenchon a provoqué en retour un regroupement autour de lui. Comment? "j'osais" critiquer JLM? Face à ces instincts grégaires où le raisonnement logique s'absente, on durcit ses positions. J'étais acculée par les gens et sur la défensive. Maintenant les choses sont plus détendues, et si on m'avait parlé autrement j'aurais répondu autrement. Mais le resserrement autour de Jean-Luc Mélenchon a eu ce genre d'effets.

    Cependant je ne nie pas que le facteur essentiel était que j'étais choquée par les arguments de Jean-Luc Mélenchon, lui si rationnel, et qui utilisait des trucs incroyables (comme se sentir prédateur et autre chose qui n'ont aucune valeur en matière de droit). Et personne ne semblait le voir dans la mesure où il l'avait bien exprimé avec ses talents indéniables pour manier le discours et la démonstration. Oui c'était de la belle prose et pourtant il avait tout faux, selon moi. Ce que j'ai écrit sous le feu de l'indignation et qui a été bien mieux expliqué par d'autres que moi dans la presse et les média, depuis a été mieux entendu. D'où la détente dans le débat et la possibilité de ne pas être sans cesse acculée à défendre des choses basiques.

    Ceci dit la lutte continue et pour les présidentielles c'est la chose essentielle, bien que l'islamophobie va augmenter encore plus.

  2. Hold-up dit :

    @FredeSud

    Et bien merci mon ami pour la réactivité ! ha ! ha !

    "Les dépenses d’Elisabeth II ont considérablement baissé depuis 1991-1992. Elles sont passées de 100 millions d'euros à 47 millions en 2008-2009. Aujourd’hui, la reine coûte 69 pence (0,78 euros) à chaque contribuable du royaume "

    Ouais, c'est sûr l'entreprise Queen.Company côute pas un rond et rapporte un max.
    Leur monde est bien fait. Faut dire qu'ils ont eu le temps pour inventer leur arnaque ceux-là. Elle risque un peu d'avoir froid avec 47 millions d'Euros (1 Euro = 6,56 Francs). J'ai un peu de peine là pour elle tout d'un coup.
    Mais, bon, 47 millions d'euros ça va en faire quand même des gosses heureux. Et CHAQUE ANNÉE, il faudra que la République Britannique mette dans ses comptes courants, la plus-value qu'elle réalise à chaque fois !
    47 Millions + 47 millions + 47 millions etc... jusqu'à la fin des temps. Une coquette économie au final !

    On parle de la Reine et de sa famille à charge là hein, on parle pas de l'État Anglais ni de son gouvernement... On parle des branleurs qui foutent pas une rame et qui suce le sang des honnêtes travailleurs et des honnêtes travailleuses. On parle des parasites fuschias là. Bon, après il y a tous les Lords, les Princes et les Princesses etc... il va y avoir du boulot là -bas pour les Républicains Anglais. Il va falloir qu'ils se réveillent aussi même si nos problématiques à nous sont similaires bien que non identiques. Le Temps de l'Économie Globale. Depuis que j'écoute M.Fillon, DSK ou Dominique Reynié, j'apprends. Je comprends bien qu'il va falloir faire des économies.
    D'énormes économies.

  3. Hold-up dit :

    N° 760 @ le Prolo (PG 01)

    "Bientôt Roland Garros … Le grand rendez-vous des exilés fiscaux (dans les tribunes autant que sur le terrain)"

    Mais que fait la police ? Encerclez-les ! Que personne ne sorte !

  4. Pulchérie D dit :

    Au Webmestre (750)

    Voici exactement le motif de mon étonnement.

    Mon post 711 s’est rtrouvé agrémenté, sur mon ordinateur, pas sur celui de mes collègues, de l’avis suivant, en italiques
    Votre commentaire est en attente de modération
    Si vous validez votre adresse de messagerie, votre commentaire sera approuvé immédiatement. Les instructions vous ont été envoyées par mail.

    Mario Morisi m’a engagée à lire votre post 715 (sur ma bécane), 714 sur celles des copains.
    Je l’avais lue. Mais je pensais naïvement trouver dans ma correspondance le fameux mail qui me donnerait des instructions pour « être approuvée immédiatement ». Toujours rien.
    J’en déduit que l’avis en italiques est aussi automatique que les anti-spams.
    Vous conviendrez que la situation est pour le moins bizarre.

  5. FredeSud dit :

    Bonsoir,

    DSK est-il de Gauche ? Un début de réponse : ICI

    Salut et Fraternité.

  6. le Prolo (PG 01) dit :

    @ Hold-up 20h35

    « Bientôt Roland Garros … Le grand rendez-vous des exilés fiscaux (dans les tribunes autant que sur le terrain) »

    "Mais que fait la police ? Encerclez-les ! Que personne ne sorte !"

    Et demander une rançon !

  7. Hold-up dit :

    Il faut lire l'ensemble du texte de " Jean ai marre " mais l'on peut retenir ce morceau clair et " punchy" :

    "C’est l’ensemble de la question sur le travail qui doit être traité :

    Retraite - Travail des séniors – Travail des jeunes.
    Ces trois parties sont indissociables. Car le déficit du système de retraite n’est pas du à des dépenses trop importantes, il est du à des recettes trop faibles "

    Et bien se souvenir que :

    " L’age fixé à 60 ans n’est rien d’autre que l’age auquel il est possible de partir en faisant valoir ses droits, même s’il manque des trimestres. La retraite complète est à 65 ans ! "

    Ne pas confondre l'âge légal (si on "veut") et l'âge réel du départ : 65 ans en vérité puisqu'il manque des annuités à pas mal de monde.

    Que l'on peut "racheter" certes, mais au prix du diamant de Birmanie grâce à Jean-Pierre Raffarin, un obscur bonhomme qui a salopé la république lors de son passages dans ses ors.
    "Une offre dissuasive" comme on appelle ça pour enfoncer les gueux...mais passons...

    Ne pas oublier bien sûr les millions de chômeurs - jeunes et âgés - qui sont au chômage. D'où la question a reposer du TRAVAIL.On n'y échappera pas mêmes si les cow-boys racontent n'importe quoi et roulent des mécaniques.
    (John Wayne est mort)

    EST REPOSÉ LA QUESTION D'UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL
    Ajoutez-y le boulet de l'Europe monétaire, les chaînes idéologiques du néolibéralisme finissant et avec très peu
    d'imagination cela ne m'étonnerait pas que se dessine un projet politique et stratégique neuf dans votre esprit que d'aucun appelle par moment : 6 ° République.

    A suivre. (Derrière l'épicerie néolibérale, à gauche, puis tout droit).
    Souvenons -nous que les trois parties sont indissociables : Liberté - Égalité- Fraternité.

  8. antifa39 dit :

    ASSEZ!ASSEZ!Mais bon sang,il faut reagir devant toute cet endoctrinement imperialisme speculo financier,jusqu a quand nous allons etre les moutons de ces dirigeants sans scrupule qui nous saignent et nous saigneront meme a la porte de la mort.Et nous sommes la entrain, de ronger nos freins alors qui nous depouillent du fruit de notre travail si durement gagné.BHé bhé bhé! moutons que nous sommes!

  9. le Prolo (PG 01) dit :

    "La retraite à 60 ans n'est pas un tabou".

    La griotte sur le gâteau ce DSK.

  10. jennifer dit :

    Hold-up

    Tu dis que je t'accuse de choses que tu n'as pas dites. Alors j'ai recherché. Ci-dessous dans le dernier billet.

    Post 564 "En ce qui concerne le port de la burqa… vous ne pensez pas qu’ on a autre chose à foutre que de parler de ça en ces temps troublés où l’on parle de fin de l’ Euro, fin de » l’ Europe «, renflouement des banques et attaques en règles des droits des citoyens et citoyennes ? Continuer à parler de l’accessoire, c’est tomber à pieds joins dans la nasse de l’adversaire et rater l’essentiel. Celui précisément qu’un voile noir jeté à bon escient à tenté et tente encore de camoufler."

    Et là dans ce post, tu parles des combats d'arrière garde.

    Post 590 "Je ne veux pas en parler car tout est fait pour que je participe à la diversion et épuiser mon énergie à combattre sur un sujet que je n’ai pas choisi et qui arrange l’adversaire politique. Voilà où nous en sommes rendus. L’ UMP et le Medef se marrent. Je ne peux qu’avouer qu’ils sont très forts. Tu sais bien que je ne gueulerais jamais avec les loups et que précisément dans le contexte xénophobe d’aujourd’hui, je suis contre ce projet de loi enchâssé dans le grotesque débat sur » l’identité nationale «. Je n’ai pas l’intention pour autant de ne pas penser certains phénomènes et me laisser intimider par les sectaires de tous poils d’où qu’ils viennent, de l’ UMP ou d’un mouvement religieux quelconque voire du PG aussi. J’ai parfaitement conscience qu’il y a bien oui, des combats » d’arrière garde » qui sont parfois perdus ou devenus « sans objet «, obsolètes par changement de paradigme."

    Dans ce billet-ci, je t'ai répondu déjà post 51 et post 55, 65, 67

    Plus tard tu as aussi parlé d'arrièrisme: post 410 "Ce n’est pas le racisme qui est d’arrière- garde, la belle affaire ! Je n’ai jamais dis ça, quelle blague ! Ce qui est d’arrière garde c’est l’arrièrisme ! Tu ne mobiliseras personne à Gauche sur l’arriérisme d’autrui." Donc la burqâ c'est de l'arrièrisme (on peut l'analyser comme on veut) mais moi je dirais que faire des lois inquisitoires comme l'interdiction de la burqâ c'est de l'arrièrisme. C'est un retour en arrière dans la tolérance, car il y a des tas de choses "arriérées" qu'on tolère et on ne dresse pas des bûchers pour brûler toutes les sorcières en burqâ!

    Puis finalement dans un dernier post que je ne retrouve plus tu renverses la causalité. Si je comprends bien tout cela serait la faute des musulmans qui l'auraient bien cherché au fond. La victime devient la responsable de son oppression.

    Alors, si j'ai intervenu c'est parce que je n'étais pas d'accord avec toi sur tous ces points. Je ne dis pas que tu n'as pas dit des choses très bien sur la chose. Oui tu l'as fait. Mais ce n'est pas que je suis pinailleuse c'est que ce que j'ai...

  11. jennifer dit :

    Hold-up

    Voilà les derniers signes de mon post ci-dessus qui a été coupé:

    ce n'est pas que je suis pinailleuse c'est que ce que j'ai relevé là, je suis en profond désaccord, comme je l'ai maintes fois expliqué. Désolée que cela te déplaise mais je ne fais que dire ce que je pense avec tout la sympathie que j'ai pour toi.

  12. BA dit :

    Mardi 25 mai 2010 :

    La Banque centrale européenne (BCE) a alloué mardi environ 106 milliards d'euros aux banques implantées en zone euro dans le cadre de son appel d'offre hebdomadaire.

    Au total, 83 établissements ont demandé des liquidités, au taux fixe de 1 % au cours de cette opération, précise la BCE dans un communiqué aux marchés.

    Toutes les demandes ont été honorées, comme le veut la règle depuis la fin 2008.

    Après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, la BCE avait décidé de mettre à la disposition des banques autant de liquidités qu'elles le souhaitaient afin d'éviter une asphyxie du marché monétaire, et par ricochet une pénurie du crédit.

    http://www.romandie.com/infos/news/201005251341050AWP.asp

    Ce pauvre Jean-Claude Trichet ne sait plus quoi faire pour empêcher le naufrage du Titanic "ZONE EURO".

    C'est la panique, Jean-Claude !

    C'est la panique à la Banque Centrale Européenne !

    Dans les cales du Titanic "ZONE EURO", l'eau s'engouffre de toutes parts.

    Vas-y Jean-Claude !

    Balance encore plus de liquidités !

    Comme si ça pouvait empêcher le Titanic de couler !

  13. Hold-up dit :

    " Madame, Monsieur,

    Je me suis présenté à votre domicile le..........afin de pouvoir vérifier, comme vous l'avez déclaré sur votre déclaration de revenus établie en........ qu'aucune de vos résidences (?) n'est équipée d'un appareil récepteur de télévision.

    En raison de votre absence lors de ce premier passage, je n'ai pas pu procéder à cette vérification.
    ...........etc...

    La télé ? C'est quoi ce truc ? Cette chose qui hurle et qui vend n'importe quoi, cet appareillage - moteur qui n'a pas le temps et qui vous insulte tous les soirs en images et à heure fixe ?

    La boîte à capitalistes qui ne représente que 12 % de la population ? Les VIP.(encerclez -les !)
    Le truc qui dégueule en sons ?

    Non mais ça va pas la tête ? Il y a longtemps que je l'ai jeté cette saloperie ! Ils sont fous ou quoi ?
    Pourquoi pas un impôt sur les fenêtres aussi ?

  14. Hold-up dit :

    "Dans les cales du Titanic « ZONE EURO »,l’eau s’engouffre de toutes parts.
    Vas-y Jean-Claude !
    Balance encore plus de liquidités !
    Comme si ça pouvait empêcher le Titanic de couler ! "

    Paul Jorion savait ce qui allait arriver et cela arrive. Il en parlait déjà il y a plus d'un an. Ses analyses n'étaient pas magiques mais logico-déductives et il connaissait bien le système pour y avoir travaillé de l'intérieur pendant 20 ans. Oui, ça aide. Il en aide d'autres maintenant à comprendre.

    Pour info / Conférence à entendre (vraiment): http://www.pauljorion.com/blog/?p=12096

  15. L dit :

    Quelle Europe nouvelle pour sortir de la crise?
    Forum 4 et 5 juin.
    http://patricklehyaric.net/2010/05/24/leurope-venez-en-parler-avec-nous/

    Parmi les participants:

    Yannis Androulikadis (journaliste radio et syndicaliste), Nicolas Benies (économiste), Pervenche Berès (députée au parlement européen, membre du groupe socialiste, Présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen), Paul Boccara (économiste, historien), Jean-Pierre Brard (Député de la Seine-Saint-Denis, Maire Honoraire de Montreuil), Marie-George Buffet (secrétaire nationale du PCF, Députée de la Seine-Saint-Denis), Pascal Canfin (député au parlement européen, membre du groupe des Verts), Yves Dimicoli (économiste), Maryse Dumas (syndicaliste, postière), Ilda Figueiredo (députée au parlement européen, membre du Parti communiste Portugais), Monique Florenzano (Economiste. directrice de recherche au CNRS), Jacques Généreux (professeur d’économie à Science-Po, dirigeant du Parti de gauche), Thomas Händel (député au parlement européen, membre de Die Linke), Liem Hoang Ngoc (député au parlement européen membre du groupe socialiste, professeur d’économie à l’Université Paris 1), Michel Husson (économiste), Pierre Khalfa (membre du Conseil Scientifique d’ATTAC et porte-parole de l’Union syndicale Solidaires), Pierre Laurent (coordinateur national du PCF, Conseiller régional), Didier Le Reste (syndicaliste cheminot), Nasser Mansouri-Guilani (membre du Conseil économique et social), Savvas Rompolis (directeur de l’Institut grec du travail), Aurélie Trouvé (co-présidente d’ATTAC), Kostas Vergopoulos (professeur d’Université en économie), Francis Wurtz (Député honoraire au parlement européen), des syndicalistes, des parlementaires européens…

  16. laforcedupeuple dit :

    @ hold-up 773
    En voilà une idée quelle est bonne! Plus tu as de fenêtres et plus tu paye d'impots. Et pourquoi pas?

  17. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    Je ne joue plus à la Burqa.Mais Ok : cadeau (pour encore penser, j'ai bien dit " encore ") :

    "Flora Tristan : les Femmes de Lima" :
    http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Femmes_de_Lima

  18. 4 Août dit :

    @ Hold Up

    "Pourquoi pas un impôt sur les fenêtres aussi ? "

    Mais rassures toi, ils y ont pensé aussi: c'est dans ta taxe foncière.

  19. laforcedupeuple dit :

    A propos de reine de mes...saviez que madame touchait (et touche encore?) les aides européenne délivrées aux éleveurs...annuellement= 6 millions de francs (je sais, l'info ne date pas d'hier mais bon, avait-elle un troupeau?

  20. laforcedupeuple dit :

    Au fait, comme par magie, plus personne ne parle du sarkogate. Karachi, ça vous parle?

    La vraie info, c'est jeudi!

  21. 4 Août dit :

    Retraites: toutes les radios sont pour la rigueur... ou presque

    Pas moins de trois responsables de la majorité sur les radios ce matin pour parler «retraites», c’est beaucoup. Surtout quand les interviewers prennent soin de lier la réforme des retraites à la question de la rigueur…

    http://www.marianne2.fr/Retraites-toutes-les-radios-sont-pour-la-rigueur-ou-presque_a193290.html

  22. jennifer dit :

    Merci du cadeau Hold-up!

    Très drôle ces femmes volages sous leur "burqâ" de Lima. J'avais pas pensé à cela: l'utiliser pour tromper le mari voire être polygame.

  23. à la fin du 5° paragraphe, on ne comprend pas ta phrase : "Et cela le tout venant le sens et le sais au premier coup d’œil. Dans la crise ce qui compte c’est ce qui est fort, sait où il va et en assume les conséquences" Coquilles ?

  24. vincent dit :

    il y à dix minutes : intervention sur Soir3 de Nicolas Baverez sur la crise et l'austérité. Nicolas Baverez présenté simplement comme économiste. Hahaha n'est ce pas un peu réducteur ? C'est un peu court jeune homme : entre l'institut Montaigne, le comité éthique, et Bilderberg, on pouvait dire bien des choses en somme !

  25. Michel Matain dit :

    Il est fascinant de constater comment les médias dominants évoluent dans leur façon de nous parler des origines de la crise.

    Il y a longtemps maintenant, on nous a bien parlé des subprimes, ces fameux crédits imobiliers destinés aux plus pauvres des Américains par qui tous les malheurs sont arrivés... Ces crédits qui aux USA comme ailleurs remplaçaient une hausse véritable des salaires. Ah si tous ces pauvres avaient payé leurs crédits !

    Et puis rapidement, la cause de la crise a été la faillitte de la banque Lehman Brothers. Ah si Bush avait eu l'intelligence économique de sauver cette banque, rien ne serait arrivé... Ah si l'état américain avait su intervenir à temps !

    Enfin, la crise est devenu la crise de la dette publique et les mauvais sont les plus endettés du jour : les Grecs. Ah si les Grecs au lieu de prendre le soleil avaient été capables de travailler au lieu de se la couler douce au frais de a princesse Europe...

    La mémoire des médias est de plus en plus courte, les médias perdent la mémoire au fur et à mesure que la crise s'accélère et s'aggrave. Cette campagne permanente axée sur le dernier évènement -toujours présenté comme totalement déconnecté de l'évènement précédent- n'est pas sans effet. Et c'est cette lutte politique et idéologique qu'il faut mener sinon nos solutions ne seront pas considérées comme crédibles : à la base de la crise, à l'origine, il y a cette extraordinaire inégalité et injustice dans la répartition des richesses. Il faut le redire et le redémontrer en permanence pour que l'envie de lutter et de voter revienne.

  26. le Prolo (PG 01) dit :

    779 - laforcedu peuple

    Karachi

    J'aimerais bien savoir aussi.
    Jeudi où ?

  27. michel84 dit :

    J’espère que la journée du 27 sera réussie ! mais c’est pas gagné…avec cette gauche de gauche qui ne tient pas sa place.Elle devrait être là, non ? unie et présente pour faire entendre un autre discours sur les retraites ? Que neni, pas une simple déclaration commune, ni un plan de communication avec affiches, autocollant, etc…RIEN, LAMENTABLE JE TROUVE !
    Et coté organisation syndicale ce n’est pas mieux, c’est mou, très mou !
    Et après le 27, quoi ?, quelles perspectives de lutte ?
    VRAIMENT il n’y a pas de quoi donner envie de se battre pour conserver notre retraite à 60 ans…
    Ça devient désespérant.
    C'est l'heure de se réveiller, m....

  28. TOTO dit :

    786
    Michel Matain
    oh que oui, en même temps je ramène encore Coluche mais il le disez, ils ne dirons pas les vérités a la Télé ya trop de monde qui regarde , dans les journaux ils le peuvent en partie car personne ne lit les journaux en tout cas peu de gens
    ses même bien pour sa qu ils sont en crise les journaux, les gens ne lises plus
    ont as bien plus d infos dans la presse écrite que dans n importe quel journal télévisez
    zemour chez ruquier oublie le pourquoi du comment les gens n aime pas les journaliste parsque tout les citoyens saves bien qu ont leur ment et qu ont leur caches la vérité ils sont pas fou ou bête a manger du foin , le tour de force des médias ses d avoir réussis a prendre le monopole
    ont as pas une seul chaine télé associatif par exemple, toutes les chaine appartienne aux dominants
    De gaule avez 1 chaine et d ailleurs zemour le dit et ses vrai il avez tout les autre médias contre lui a sont époque
    même les chaine dite publique actuel sont aux service des dominant ses toujours la même chanson qu il chante
    d ailleurs ya cas s apercevoir que tout les journaux traite des même sujets
    seul les tête qui présente change
    qu ont préfère la 1 la 2 la 3 etc.. ses les même sujet a 2 ou 3 choses prêt et la même façon de chanter le refrain
    si les gens n ont pas comprit que de jeter sa télé ils sont piéger pourtant ses marrant que personne aux font les croient mais pourtant préfère les croire
    la télé est vraiment une sorte d hypnos

  29. Descartes dit :

    @Delbrayelle Gilbert (#743)

    D’autre part, le blog de Jean-Luc Mélenchon ne doit pas être le lieu de développements intellectuels inutiles (et barbant, j’avoue…) mais il doit être le lieu de la mobilisation.

    Ah... je vois qu'on ne s'est toujours débarrassé de ce détestable complexe anti-intellectuel du gauchisme. Ne te rends tu pas compte qu'à force d'agir sans réfléchir (pardon, sans "développements intellectuels inutiles"...) on finit par faire les pires conneries, et ce qui est pire, sans comprendre pourquoi ?

  30. Descartes dit :

    @Mario Morisi (#745)

    Dugenou Descartes, qui s’était absenté aux commodités de la conversation, histoire de marquer son entrée, va dégotter un msg 715 d’Emler.

    Tu devrais te relire plus souvent: "Je n’ai vraiment rien d’un stroumpf grognon mais je suis fasciné par les gens qui, sans s’en apercevoir, se répètent et se répètent et se répètent"...

  31. TOTO dit :

    Cumul : Aubry accepte de transiger à la marge
    http://fr.news.yahoo.com/80/20100525/tpl-cumul-aubry-accepte-de-transiger-la-7102401.html

    et rebelote, l histoire toujours

    La popularité de Dominique Strauss-Kahn explose à droite
    http://fr.news.yahoo.com/80/20100525/tpl-la-popularit-de-dominique-strauss-ka-7102401.html

    excellente celle la hahahaha

  32. Lettres aux Aveugles dit :

    autre chanson :

    "Devant des militants UMP, le chef de l'État a fustigé le passage à la retraite à 60 ans".

    "L'argument a évidemment fait mouche devant les militants UMP de l'Oise. «Vous savez quand on pense à ce qu'a fait François Mitterrand en ramenant l'âge légal du départ à la retraite de 65 à 60 ans ! On aurait beaucoup moins de problème s'il s'était abstenu.» En faisant ce simple rappel historique mardi à Beauvais, Nicolas Sarkozy a pris toute sa place dans la réforme des retraites en cours d'élaboration. Silencieux jusqu'à présent, le président a profité d'une réunion à huis clos, au Palais des sports de la préfecture de l'Oise, en présence de 1 200 militants ravis, pour se lâcher "

    Article du FIGARO ENCHAINÉ :

    " Retraites : Sarkozy dénonce les années Mitterrand "
    http://www.lefigaro.fr/politique/2010/05/25/01002-20100525ARTFIG00764-retraites-sarkozy-denonce-les-annees-mitterrand.php

  33. Lettres aux Aveugles dit :

    Je ne comprends pas cette phrase dans l'article du Figaro Enchainé

    «Les Français attendent que le président soit au front, devant son ministre de l'Intérieur et pas derrière»

  34. laforcedupeuple dit :

    Bonjours à tous.
    J- moins 1...Formez vos bataillons camarades de lutte, Sans complexe occupons le terrain, tout le terrain. La Victoire viendra de notre détermination, de notre combativité, de notre Unité. L'ennemi n'est pas dans nos rangs, il est face à nous! Soyons fort et résistant. Ils ne passeront pas!

  35. le Prolo (PG 01) dit :

    cf @ 793 - Descartes

    Delbrayelle Gilbert écrit que "D’autre part, le blog de Jean-Luc Mélenchon ne doit pas être le lieu de développements intellectuels inutiles (et barbant, j’avoue…) mais il doit être le lieu de la mobilisation".

    Descartes répond: "Ah… je vois qu’on ne s’est toujours débarrassé de ce détestable complexe anti-intellectuel du gauchisme"

    ? ? ? C'est cartésien ce genre de réponse ?

    Vraiment l'attaque gratuite et pour le plaisir. A mon avis c'est à ce genre de développements "intellectuels" que Gilbert faisait allusion.

    D'une part, il n'a pas écrit pour s'opposer aux développements intellectuels en général mais aux développements intellectuels inutiles.

    D'autre part on peut envisager comme il l'écrit que ce blog en particulier soit en effet un lieu de mobilisation autour des idées de Jean-Luc Mélenchon, pour passer des consignes, des infos et mentionner des objectifs militants concrêts. Plus qu'un lieu de remise en cause théorique et systématique de ses positions.

    Ce qui n'empêche pas la réflexion et la discussion par ailleurs mais dans d'autres instances, et ceci qu'on soit "gauchiste" ou pas.

    Toi comprendre ?

  36. laforcedupeuple dit :

    Point d'actu-...
    http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/19915

  37. emma78 dit :

    Un bon article synthétique qui permet de comprendre la crise monétaire actuelle intiée par JC. Trichet qui a toujours voulu un euro surévalué, ce qui pénalise les pays comme la France (d'où les délocalisations)

    http://www.marianne2.fr/Sortie-de-crise-il-nous-faut-une-monnaie-commune-et-pas-unique!_a193303.html

    Effectivement après le 27/05, il sera nécessaire aux partis de l'autre gauche et aux syndicats de faire de la contre-information sur
    - d'où vient la crise
    - à qui profite t-elle
    - qui doit payer la note

    L'Europe des banksters contre les peuples de la Grèce, l'Espagne, la France, le Portugal, la GB, lItalie... mais aussi l'Islande et les pays de l'Est..la seule gagnante de ce poker menteur, l'Allemagne !

  38. Mario Morisi dit :

    @ force du peuple

    Je viens de visionner l'appel de Besançenot dont tu nous as donné le lien...
    On ne peut qu'être d'accord.
    Mais qu'est-ce que c'est mou et répétitif...
    Le tee-shirt, le porte-voix de l'affiche, l'impression monocorde amplifiée par l'écho de la prise de son...
    J'ai peur que Besançenot - que je suis et écoute avec intérêt - ne soit en train de se "Laguillieriser"
    dans le sens où au delà de la dénonciation et des bonnes intentions,
    on n'entend dans ce qu'il dit aucune analyse de fond, aucune proposition, aucune voie royale vers l'union, l'action et la reprise du pouvoir...
    Je sais que le NPA est dans une passe délicate, que leur volonté de faire le clair en interne est légitime, mais le ronron nous est nocif autant qu'à eux.
    Enfin, ce ne sont que des impressions, unissons-nous...

  39. Carol DEBY dit :

    Mon cher BA,

    Eussiez vous pensé que les choses iraient aussi vite ?
    Il y a relativement peu de semaines, les PIGS étaient vigoureusement dénoncés, et la Grèce immédiatement mise au pain et à l’eau, à l’exception de leurs intouchables armateurs.

    Puis, tandis que la menace s’étendait aux pays désignés par le vocable ci-dessus, ce fut la zone EURO qui fut atteinte par la tempête.
    Le directeur du FMI, dont le nom sacré est tabou, lançait ses foudres.
    Et voilà que les lois naturelles de l’économie se manifestent, aussi invulnérables aux dieux de la Phynance (cf. Jarry-Lordon) que le Destin l’était vis-à-vis des Olympiens. Baisse générale de la consommation, épargne forcée, marchés transatlantiques en péril : Wall Street, en une semaine, est devenue bien malade et le Dow se rapproche inexorablement de la zone des 9000 points.
    Et, les Grecs mis à part (le peuple hellène a montré son savoir-faire, mais attend qu’on le soutienne), on attend la réaction des peuples européens.
    Demain, les pronostics pourront être faits pour les Français : cette grande journée nationale de protestation sera-t-elle un flop ?
    Ou montrera-t-elle aux autres peuples d’Europe occidentale comment il faut réagir aux traitements drastiques que les gouvernements néo-libéraux veulent imposer ?
    « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » s’interrogeaient Aragon et Ferré.

    Les Européens, mon cher BA, regardent la France, s’effarent devant les contorsions financières de la BCE, s’effrayent de constater que la morgue des dirigeants de peuples que l’on croyait assagis reprend vigueur.

    Carol DEBY, de Liège.

  40. emma78 dit :

    LE JEUDI 27 MAI - RV du PG PARIS 13h00

    Grande journée d'action
    pour défendre l'emploi, les salaires et les retraites

    Manifestation de Denfert-Rochereau à Bastille

  41. Mario Morisi dit :

    Réflexion à voix haute...

    Ce matin, une fois de plus la purge sur France Inter.
    C'est terrible, on est en pleine fascisation de l'information (fascio en italien, veut dire faisceau, c'est à dire les faisceaux d'un seul soleil sur le peuple, sur le monde, une seul source de vie et de vérité sur la société).
    Tous les intervenants ou presque martèle la "vérité" avant qu'elle ne s'exerce. CA Y EST, LA DECISION EST PRISE, FINI LE TOTEM OU LE TABOU DE LA RETRAITE A 60 ANS !
    Sur RTL, Europe, RMC, on comprend, mais sur France Inter et France Culture, c'est à gerber.
    Il va donc falloir faire autrement...

    Autrement, c'est dans la vie, dans la rue, avec nos voisins.
    Pour cela je crois qu'il faut passer à la vitesse supérieure.
    Lorsqu'un pote en pleine déprime est résigné, lorsqu'il maugrée, lorsqu'il baigne dans son jus de défaite, il faut hurler, il faut lui coller une paire de baffe, il faut le sortir de là.
    Or je crois que, cette fois, notre seule chance, c'est de frapper fort...

    Tout d'abord, il faut hurler qu'on va défaire absolument tout ce qui a été fait par la droite depuis des années. Mais alors TOUT, tabula rasa dans un premier temps.
    Il faut hurler qu'on va leur faire très très mal.
    Il faut fermer la bourse pendant un mois, trois mois, six mois.
    Il faut mette les banques qu'on a aidés à l'amende et ne les aider que si elles aident à l'investissement et à la reprise par l'emploi
    Il faut réquisitionner les banques et tout ce qui spécule. Comme le disait Jean Luc ; Ils ont joué, ils ont spéculé, ils ont perdu. Dans un an, deux ans, dix ans, on verra si on peut leur rendre leur mise.
    Il faut dire tout de suite que la France sous le Front de Gauche, ce sera le OPT OUT pour les services publics et toutes les directives sociales. Les Anglais n'ont pas voulu de l'euro, les Irlandais ont échangé le non contre un oui sur le dos du ventre de leurs femmes (IVG), les Allemands nous imposent leur Banque centrale monstrueuse et leurs structures sans vouloir de politique... eh bien nous leur diront "allez vous faire frire", pour cela pas touche.
    Il faut immédiatement s'opposer au Grand Marché Transatlantique et sortir à nouveau du commandement intégré de l'OTAN, ce sera un signe extraordinaire en direction des pays émergents, de l'Amérique latine et du reste du monde anti impérialiste.
    Il faut à tout prix travailler sur des mesures de coopération non intrusive avec cette même Amérique latine.
    Il faut encourager les circuits courts, les nouvelles énergies, les coopératives...
    Il faut faire une guerre impitoyable à la grande distribution
    Il faut quadrupler le budget de l'Education et de la Formation professionnelle
    Il faut lancer des grands investissements sur dix ans, selon la planification écologique

    En bref, il faut annoncer un coup de tonnerre, vindieu !

  42. guillot dit :

    @Erlmler post 712

    Le projet du NPA est diffèrent: il ne vise pas comme le rappelle la lettre du PG au PCF "à travailler pour convaincre le grand nombre de changer de majorité à l’intérieur de la gauche", comme s'il s'agissait simplement de faire pression sur le programme du PS, pour transformer la citrouille de la gauche en carosse comme dans un conte de fée. On pourrait faire la même remarque pour l'exemple de Die Linke en France : est-ce vraiment un exemple à suivre dans tous les länders allemands ?

    Le projet de NPA est de changer de gauche, en s'appuyant principalement sur les luttes, la grande absente de la lettre aux PCF (et une belle illustration de la "révolution par les urnes")

    Le NPA ne croit pas à la division du travail entre les partis et les syndicats, le terrain électoral et celui du social.

    C'est l'idéologie dominante qui entretient cette division, comme si la politique (et la démocratie) s'arrêtait aux portes des entreprises, haut lieu de l'exploitation par le capital.

    C'est pour cela qu'il intervient aussi dans les entreprises, n"hésitant pas à dénoncer l'absence de riposte syndicale à la hauteur des attaques gouvernementales contre les licenciements et les acquis sociaux ("Les syndicats cogèrent la crise avec Sarkozy depuis le début", dixit Jean Marie Colombani !) Sur ce terrain, le NPA s'éloigne donc du PG et du Front de gauche. Mais comment réaliser un projet de transformation sociale sans de puissantes mobilisations sociales ? Si le NPA défend le "tous ensemble" aujourd'hui, ce n'est pas qu'il croît au "grand soir" mais c'est parce qu'il estime que c'est une nécessité pour faire reculer l'offensive de la droite contre nos acquis sociaux.
    Une autre répartition des richesses pour financer cette fois-ci cette visée que nous partageons ensemble, ni la "révolution par les urnes", ni la transformation de la "gauche citrouille" en carosse ne sont pour le NPA un projet ou une orientation "carrossable".

  43. jennifer dit :

    Donc Guillot, la seule différence serait le travail dans les boîtes et la critique des syndicats? Dans ma boîte je n'ai pas trop de critiques à faire à mon syndicat. Ils ont déjà beaucoup de mal à exister et je leur donne mon soutien. Après c'est sûr qu'il y a des dirigeants nationaux qui ne font pas ce qu'on attend d'eux mais c'est sur le national. Il me semble que le gros problème est plus la dé-syndicalisation ou le manque de syndicalisation chronique des syndicats que ce qu'ils font dans les boîtes.

    De toute façon le syndicalisme ne constitue pas un programme politique en soi. C'en est une partie mais pas l'essentiel, à mon avis. C'est peut être ça notre différence?

  44. emma78 dit :

    Intéressant article de l'Humanité sur la vente à crédit et la spéculation

    http://patricklehyaric.net/2010/05/26/le-monstre-capitaliste-contre-les-peuples/

    Il parle de LEGITIME DEFENSE pour les peuples et c'est vrai qu'on en est là !

    Pour Mario Morisi, le NPA n'a tjs pas compris que les luttes syndicales doivent avoir un relais politique car au final, ce sont les lois qui s'appliquent à tous (les syndicats ne sont pas antinomiques des partis), c'est aussi sur le terrain politique qu'il faut agir et mettre pour çà les mains dans le cambouis (la cuisine électorale, les accords entre les partis...)

    Les salariés sont aussi des contribuables, des usagers des services publics et s'ils veulent changer les orientations actuelles, ils doivent voter pour des dirigeants qui représentent leurs intérêts de classe et qui disposeront de leurs voix au parlement !.

    Les électeurs ne sont pas que des salariés, non plus et s'ils défendent des intérêts catégoriels face au patronat, je ne vois pas à quel titre, ils devraient se désintéresser des choix politiques que de toute façon, ils subiront.

  45. peupledegauche dit :

    @guillot

    Il me semble que c'est bien délicat de critiquer les syndicats pour leur peu de résistance au pouvoir, mais la réalité est là : ils ne sont que le reflet de la combativité des travailleurs. Tout est une question de rapport de force !
    Les luttes sociales ont leurs limites, ceci s'est vérifié de nombreuses fois dans notre histoire. Les avancées sociales sont intervenues lorsque le mouvement social trouvait une représentativité politique unitaire.
    La lenteur dans la création d'une force politique à la gauche du PS ne permet pas une mobilisation suffisante de la population voilà pourquoi il est d'une extrême importance que chacun comprenne que l'intérêt commun doit prendre le pas sur les EGO et les chapelles.

    La réalité sociale dans les nombreuses PME est bien différente de celle des grandes entreprises et c'est pourtant là que travaillent d'innombrables salariés. Pour ceux là un projet politique visible à soutenir est plus important que les luttes sociales.

    Alors réveillons-nous ! le 27 mai doit être une réussite, certes, mais il doit s'accompagner d'un réveil des politiques et d'une volonté unitaire sans atermoiements.

    Bien sur que l'action politique dans les entreprises

  46. Abel dit :

    @ TOTO,
    Dans plusieurs de tes posts tu parles d'action, de point de convergence des luttes et d'union. C'est le bon sens même et voilà pourquoi je reprends espoir en voyant les forces vives de ce blog se regrouper. Il me semble que l'important dans un texte, une oeuvre, un roman ou un discours, réside dans l'idée directrice, le fond du sujet traité, le sens plus que la forme, même si celle-ci peut parfois faciliter le transport du message. Personne n'ayant la vérité révélée, il faut multiplier les souces, varier les angles de vue et prendre chez les auteurs ce qui nous intéresse. Gardons nous de créer des personnages emblématiques (ni dieu, ni césar, ni tribun), mais essayons de nous armer chacun pour que notre solidarité soit plus redoutable. Ce que je retiens pour l'heure, réside en peu de mots que certains voudraient rendre obsolètes LUTTE DES CLASSES Sachons cibler notre ennemi et ne pas cesser l'ACTION. Interdits d'antenne, de journaux, de radios tournons nous vers des réunions débats qui sont toujours riches en échanges, multiplions les références d'informations sur le net (ce qui se fait ici pour beaucoup) et privilégions tout ce qui peut nourrir cette "Arme Absolue ", redoutable lorsqu'elle est fédératrice, je veux parler du peuple. La confiance des hésitants ne sera gagnée qu'à l'aune de notre force d'action. Pour celà, il faut gagner des batailles, ne pas se laisser intimider ni diviser (ami si tu tombes un ami sors de l'ombre à ta place) voilà pourquoi je reste persuadé que le bulletin dans l'urne ne suffit pas. Les coups vont pleuvoir, il faudra réagir et vite.
    Voilà aussi pourquoi je redoute la lenteur institutionnelle des organisations syndicales ou politiques qui freinent souvent les initiatives locales au lieu de leur prêter main forte et soutien solidaire. Et tant pis si parfois nous faisons des erreurs.
    " Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience " René Char.

  47. Hold-up dit :

    @ Abel

    " Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience " René Char

    Merci Abel.

  48. Fernand Domange dit :

    "Il est temps Jean-Luc de franchir le rubicon et de rompre avec l’Union Européenne nouvelle prison des peuples et des nations"
    Non, mais ça va pas la tête...Oui il faut être contre cette Europe libérale et oui il faut être pour une Europe sociale.
    Nous avons tous besoin de l'Europe, une Europe de gauche, une Europe responsable et juste, une Europe ou chaque européen se sentirait "à la maison".
    Prenons donc les qualités d'une telle Europe et rejetons-en les défauts.
    Auriez-vous déjà oublié les guerres mondiales qui étaient, je vous le rappelle, des guerres européennes?

  49. guido dit :

    Age légal de la retraite
    Peu de commentaires sur le débat entre problème démographique (selon le gouvernement et le patronat) et économique selon une partie de l'opposition dont surtout Mr Mélanchon. Selon L'INSEE il y a 14,7 millions de + de 60 ans, 16 Millions de moins de 20 ans et 34,7 millions entre 20 et 60 ans. Cela donne un ratio de 2,36 de cotisants potentiels/retraités potentiels. Or d'après le C.O.R. le ratio cotisants/retraités est de 1,82. Je vous laisse faire le calcul mais vous verrez que jusqu'à un ratio de 2 le système reste équilibré. Pour moi qui ne suis pas un adepte de la pensée unique, cela prouve que le problème est plus économique que démographique et doit donc trouver une réponse plus économique que démographique n'en déplaise à notre sympathique ministre qui dit surtout ce qu'on lui dit de dire à grand renfort de prétendus débats avec des interlocuteurs bien sélectionnés. De plus le report de l'age de la retraite n'apportera qu'un transfert entre le budget des retraites et celui de l'assurance maladie, n'en déplaise aussi à certains démographes (bien choisis par le gouvernement) qui affirment qu'on vieillit en bonne santé aujourd'hui, hélas je fais mes propres statistiques qui ne sont pas les mêmes, c'est vrai que pour eux à part deux cas de cancers dont celui du poumon des fumeuses (pas des fumeurs) tous les autres sont des sujets en bonne santé.
    D'après le ministre et bien que sa parole comme d'habitude ne concernera que ceux qui l'entendent, l'allongement de la durée sera bien effective dès 2011. Malgré le remue ménage actuel ce ne sera pas bien difficile de faire adopter la loi par le parlement au mois d'octobre 2010.
    Pour revenir aux ratios cotisants/retraités qui diffère considérablement de celui actifs/troisième age, certes il y a la raison du chômage mais cela n'explique pas tout, par exemple des milliers de travailleurs indépendants ne cotisent pas. Il faut aussi arrêter avec le "foutage de gueule" qui consiste à ressasser que le problème est uniquement démographique, L'UMP devrait se rendre compte que cela prouve son incompétence et/ou sa mauvaise foi car depuis 1993 et trois réformes dont elle se glorifie le problème démographique était bien prévisible. Or soit disant ces réformes devaient régler le problème durablement (n'est ce pas Mr Raffarin), comme ce n'est pas le cas c'est bien que le problème est avant tout économique et doit trouver une réponse économique.

    Références :
    INSEE, C.O.R., Débats sur les retraites Internet


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