20mai 10

D'autoritaire à totalitaire l'union européenne. A propos des retraites! Vive l'euro faible!

Un moment dangereux

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J'ai rédigé cette note partie dans l’hémicycle du parlement européen Strasbourg, partie dans le train entre Paris et Strasbourg, à l'aller, au retour et à l’occasion de ma navette pour participer mercredi soir à l’émission de "France Inter" animée par Thomas Legrand et Françoise Fressoz. L'extract résumé qui est fait de cet entretien dans "le monde" est sous la responsabilité de ce journal. Je ne l'ai pas relu. Ceux qui m'auront écouté où qui décideront de le faire sur "daily motion" apprécieront sa fidélité aux propos tenus. Il est question ici du moment présent, si grave, avec l’évolution malsaine du fonctionnement de l’union européenne, ses pratiques autoritaires et sa pente totalitaire. Puis j’analyse le plan du gouvernement sur les retraites en vous proposant des démonstrations par l’absurde de ses sottises. Et enfin je vous démontre l’intérêt de la dévaluation de l’euro. C’est le morceau que j’ai pris le plus de plaisir à écrire. Véritablement je jubile sur le thème depuis que mon précédent billet s’est vu confirmé de mille manières ! J’ai fait, de cette façon, une sorte d’introduction pour une analyse que je vais développer ensuite, de note en note, sur ce que je crois bon pour notre pays et que nous pourrions faire le moment venu.

Dans le moment, les gens censés de tous bords, voient bien monter, avec la contagion de la « crise », les dangers globaux que ce genre de séquences déclenche dans l’histoire. Mardi matin, au parlement de Strasbourg j’ai croisé Jean Marie Cavada qui est dans cet état d’esprit alors que nous ne siégeons pas du tout sur les mêmes bancs. Et combien d’autres ? Pas besoin d’être grands clercs. Juste un peu de culture politique et historique sont nécessaires. Ce que l’on nomme par euphémisme « la crise » se diffuse dans tous les compartiments de la vie en société. Et, comme c’est évident, elle reformate la politique et le fonctionnement des institutions qui en sont les organes humains. Par exemple, beaucoup notent la montée des partis extrémistes en Europe. Oui, c’est vrai. Mais que dire de la série des coups d’états sociaux et politiques qui se déroulent sous nos yeux et que nombre font mine de prendre pour des mesures d’évidences, de « bon sens économique » totalement neutres politiquement ? Je pense au programme infligé aux grecs. Une fois ces prémices avalées la suite est venue sans tarder. C’est la proposition inouïe de soumettre les budgets nationaux à la commission européenne pour accord  préalable à leur examen par les parlements nationaux. Bon nombre d’entre nous y ont vu une telle caricature de tout ce que nous avons dénoncé pendant le débat sur la Constitution européenne que dans les premières heures nous n’avons pas cru que telle était vraiment la proposition des eurocrates. Mais est-ce vraiment si surprenant ?

Vraiment nous ne vivons plus dans le même monde eux et nous. L’hégémonie culturelle du monétarisme et du libéralisme est intacte ici dans les institutions européennes et aussi sur les bancs parlementaires. Le doute n’existe pas. Ce sont des fanatiques. Jeudi en séance nous avons pu voir le socialiste français Liêm Hoang-Ngoc être contraint de demander le retrait de son nom de son propre rapport sur « la viabilité à long terme des finances publiques dans le contexte de la relance économique ». Les libéraux avaient amendé ligne à ligne tout son texte pour lui faire dire, point par point, verbe par verbe, le contraire de ce qu’il avait écrit ! A la sortie le texte a été transformé en une sorte de manifeste libéral grotesque et déshonorant de grossièreté ? Pourquoi infliger sans autre nuance ni compromis une humiliation pareille au rapporteur social démocrate, certes de gauche, sinon parce que ces libéraux sont des illuminés !

Les plus avancés suggèrent à présent une « gouvernance économique ». Mais sans se demander un seul instant quelle serait la légitimité démocratique d’une telle « gouvernance » si elle devait décider de mesures qui s’imposent aux peuples. Ce n’est pas le problème ici. La démocratie est seulement un argument anti chinois, anti Cuba, anti Venezuela et ainsi de suite suivant les saisons, les campagnes de collectes financières des ONG spécialisées et les cycles de l’administration américaine. Exemple. Après un débat verbeux sur les causes et les solutions à la crise actuelle, la même assemblée vote une aide à l’Ukraine en décidant de la conditionner à la surveillance de l’application par ce pays des injonctions du FMI et de la banque mondiale ! Le dixième de cette arrogance de la part de la Russie aurait immédiatement mobilisé « reporters sans frontières » et toutes les agences américaines d’aides aux « révolution orange », «  révolution pourpre » et ainsi de suite. Mais cette prétention aveuglée à décider de tout sans discussion possible, au nom de l’évident modèle unique, se conjugue à présent a un niveau de brutalité sociale administrée d’en haut et du dehors qui fait muter l’ordre politique. Il passe de l’autoritaire au totalitaire. Autoritaire parce que procédant d’une volonté sans légitimité démocratique et accompagné de mesures de coercition. Totalitaire parce qu’elle impose la mise au silence au propre et au figuré de tout ce qui serait en état, qu’il le fasse ou  non d’ailleurs, de perturber la logique du système. Dorénavant la démocratie est réellement perçue comme la perturbation majeure potentielle pour le système. Ainsi s’accomplit dans des conditions imprévues le destin potentiel de ce que nous avions nommé « l’ordre globalitaire ». Ce système qui a mis à ses normes tous les domaines ne s’encombre même plus des apparences si celles-ci doivent être si peu que ce soit une faille par où la contestation pourrait passer. Les parlements nationaux, même corsetés par de traités iniques comme le traité de Lisbonne, sont encore trop poreux aux cris de la société. Ils sont l’ennemi pour le système. Cette pente anti démocratique s’accélèrera à mesure que l’instabilité financière s’accroitra. Le moment venu, il est inéluctable qu’elle passe à l’usage de la force.

Le danger se voit. L’avantage ne doit pas être méconnu. Car si de telles mesures et de telles violences peuvent être commises contre le quotidien des peuples, c’est alors une école qui introduit dans les esprits de nouveaux réflexes. Il nous sera plus facile le moment venu de réquisitionner, socialiser et punir les récalcitrants. Chacun y verra la réplique en sens inverse infligée au petit nombre de ce qui la veille était appliqué au grand nombre !  Aujourd’hui, proposer de nationaliser les banques  est acclamé dans nos réunions. Planifier le progrès et la reconversion écologique du modèle productif de même. Il y a peu encore ce n’était pas du tout l’ambiance et le scepticisme régnait dès qu’il était question de « dépasser », transformer le système et davantage encore s’il était question de le révolutionner. Ce temps est déjà passé. Dès lors l’idée d’un gouvernement de Front de Gauche ne soulève plus de problème de principe quand au fond de son programme. Personne ne dit plus que c’est une prétention illégitime. L’objection question qui pèse est la  crédibilité électorale. C’est pourquoi une fois sortie de son ancrage dans la ritournelle du vote utile, le poids du PS à gauche n’est plus insurmontable. A condition bien sur d’en avoir l’ambition. A condition aussi d’en assumer la responsabilité c'est-à-dire d’avoir un comportement qui en témoigne. Cela signifie avoir autre chose a opposer à son hégémonie que des querelles byzantines de groupuscules, des injures d’un autre âge, pour ne rien dire des pudeurs de comédie contre les dangers de la personnalisation que l’on s’interdirait au niveau national pour les pratiquer plus ardemment que jamais au niveau local. Car tout cela condamne au rôle médiocre de force d’appoint. Et cela le tout venant le sens et le sais au premier coup d’œil. Dans la crise ce qui compte c’est ce qui est fort, sait où il va et en assume les conséquences.

Le gouvernement ménage ses effets pour entrer dans le vif de sa réforme des retraites. Peut-être pour ne pas perturber le congrès de la CFDT que des annonces trop claires radicaliseraient. Ce qui a été annoncé laisse en effet une drôle d’impression d’inachevé. Evidemment je savoure de constater que notre communiqué à l’issue de la rencontre avec Woerth avait correctement interprété le contenu de l’entretien : l’essentiel du plan repose sur l’âge de départ légal. Mais avant d’entrer dans cet aspect il faut noter un comique de situation. Le plan actuel situe son horizon vers 2020 ou 2030. Hum ! Primo ce n’est déjà plus les délires pour 2050 de la bande du Conseil d’orientation des retraites (COR). Tout de même 2020 ou 2030 ce n’est pas pareil puisque c’est plus ou moins dix ans. On parle donc alors de besoins de financement oscillant entre 45 ou 70 milliards par an. Une paille que cet écart de 25 milliards, sans doute… Mais ça nous fait de l’air par rapport aux 100 milliards avec lesquels ont nous a battu le tapis pendant toutes ces semaines. Et bien sur c’est sans commune mesure avec les 2600 milliards évoqués par le journal « Le Monde ». Une autre drôlerie est que le plan propose cet horizon de 2020. Ce qui est drôle c’est que ce soit le gouvernement dirigé par monsieur Fillon qui le propose. Car le monsieur Fillon, alors ministre en 2003, avait déjà réformé la loi sur les retraites en 2003 ! C’était la « der des der » ! Dans l’exposé des motifs de sa loi  il était extrêmement catégorique: « le projet de loi présenté par le gouvernement permet de rééquilibrer le système d’ici 2020 ». Tel quel ! Peut-on croire que les qualités de prévision du monsieur ce soient améliorées, compte tenu de ses exploits précédents ?

Parlons de cet âge de départ repoussé. Depuis le début de notre campagne sur le thème nous pointons l’absurdité qui consiste à penser la question des retraites indépendamment des autres paramètres qu’elle affecte directement. C’est une question globale que pose l’âge de départ à la retraite. Prenons un exemple : le niveau de santé des populations retraitées. Plus ils partiront tard plus ils seront usés. Par conséquent c’est autant de soins plus lourds, plus tôt supplémentaires. Autre exemple : les fonctions sociales accomplies par les ainés, dorénavant retenus, qui entreront dans la sphère marchande et pèseront sur les budgets familiaux. Et ainsi de suite. Je me souviens avoir soulevé régulièrement la question toute bête suivante : que ferez vous de ceux qui ne seront ni a la retraite ni au travail ? En effet c’est un fait bien connu que le taux d’emploi des 55/64 ans est de 38%. On vire beaucoup les seniors dans les boites. Les gens ne sont plus au travail par contrainte et non par gout. Je sais bien qu’il s’agit d’une moyenne avec de très fortes variations par tranche d’âge. Mais quand même ça donne une idée.  Par conséquent il est facile de répondre à ma question. Ceux qui ne seront ni à la retraite ni au travail seront au chômage.

Combien ça fait de monde ça ? On peut faire un petit calcul d’évaluation en allant glaner des chiffres. Le nombre des départs à la retraite est aujourd’hui autour de 350 000 par an. Trois ans de plus avant le départ égale 1,05 millions de personnes. Si on reporte la proportion moyenne actuelle au chômage avant la retraite cela veut dire que les deux tiers de ces gens seront au chômage. Ca fait 650 000 personnes. Combien ça coute en indemnisation ces chômeurs ? On peut encore faire un calcul à la louche. L’allocation moyenne actuelle est de 13 000 euros par ans. Donc pour cette nouvelle armée de chômeurs ca fait un cout supplémentaire de 8,4 milliards d’euros pour les Assedic. Regardez bien ce chiffre ? C’est le doublement du déficit actuel de l’assurance chômage ! Une trouvaille non ? On se colle un super bond du chômage, et 8 milliards de déficit. Et tout ça pourquoi ? Pour boucher un trou évalué en année ordinaire, hors crise, à…. 5 milliards ! Dépenser 8 pour payer cinq, voila une gestion intelligente mon cher Ubu !  Et encore, on ne dit rien ici du fait que ce genre de situation, soit au chômage soit au boulot après soixante ans, ca n’arrange pas la santé ! Combien ca va couter à l’assurance maladie?

Zut, les gens sont mêmes capables de mourir plus tôt ! Ce qui serait assez logique, vu que l’allongement de l’espérance de vie doit aussi, quand même, au départ à la retraite qui adoucit la vie au moment où l’organisme est le moins résistant. D’ailleurs ça se lit dans les chiffres parce que l’espérance de vie sans handicap de santé est en moyenne à 63 ans pour les hommes. Paradoxe : est-ce que le raccourcissement de l’espérance de vie permettra de ramener l’âge de la retraite à soixante ans ? Ce n’est pas une blague ! Ce serait l’application inversée du prétendu théorème « plus on vit vieux plus il faut travailler longtemps » ? Qu’en pensez-vous ? Ca tourne à la farce cette affaire ! Et pourtant, oui, figurez vous, c’est écrit dans la loi de 2003. Elle oblige à cotiser un nombre d’année double de l’espérance de vie moyenne après l’âge de départ à la retraite !  Si cette durée se réduit, le nombre d’années de cotisations réduira d’autant ! Je n’évoque tous ces paradoxes que pour mieux souligner l’absurdité des raisonnements purement comptables appliqués au déroulement d’une vie humaine. Comme s’il ne s’agissait plus de personnes réelles, nos pères et mères, nos conjoints, nos enfants, nos anciens et nos bébés,  mais juste de chiffres abstraits. Les chiffres appliqués à ces réalités pour les découper en morceaux irréels forment un chemin d’humour noir indépassables. Rions de la sottise de ces fous qui nous proposent des plans aussi ridicules. Faisons une proposition chiffrée dans leur style. Les gens réalisent les deux tiers de leur dépenses maladie dans les six mois qui précédent leur morts. Incitons les  à faire des économies en mourant six mois plutôt en bonne santé ! S’ils avaient par-dessus le marché le bon gout de mourir bien avant l’âge moyen actuel ils permettraient d’abaisser l’âge de départ à la retraite des suivants.

Les bizarreries de ce plan gouvernemental ne s’arrêtent pas là ! Donc, le gouvernement prétend que ce recul de l’âge légal est la solution financière pour le retour à l’équilibre du financement des retraites. Ah ! Est-ce vrai ? Il faudra qu’il le démontre, le crayon à la main ! Car pour l’instant, quand se reporte au rapport du COR, on y lit que le recul de l’âge légal de départ de 60 à 63 ans ne permettrait de couvrir que la moitié de la somme nécessaire en 2030 ! Zut alors ! Monsieur Fillon se sera encore trompé dans ses prévisions ! Son plan ne règle rien pour « 2020 ou 2030 ». Emmerder tant de monde, fiche une telle pagaille martyriser tant de gens, creuser tout ce déficit à l’assurance chômage, pourrir la santé de tant de personne que nous connaissons personnellement : tout ça pour rien !  C’est trop bête, ça, monsieur Fillon !

Nous sommes des brutes en matière d’économie, tandis que les belles personnes sont très intelligentes et subtiles. Nos solutions ne valent rien, elles sont  irréalistes et dangereuses. Au contraire, celles des importants sont non seulement justes mais les seules possibles. Pourtant en quelques jours, après tous les cris d’orfraie et les grosses larmes de crocodile versées sur la baisse de l’euro des voix de plus en plus nombreuses s’expriment pour dire avec les formes appropriées ce que j’ai écrit ici, avec d’autres à gauche, dans mon style de barbare à ce sujet : la baisse de l’euro est une bonne chose. Elle nuit aux rentiers, tant mieux et profite à l’économie réelle productive, tant mieux. Bien sur, je veux souligner que cela s’entend dans le cadre du  fonctionnement du modèle économique actuel  fondé sur le libre échange généralisé que je conteste radicalement par ailleurs. Ce que je veux démontrer c’est l’absurdité totale du système de pilotage de la machine y compris du point de vue de ceux qui comptent en profiter sur le dos de tout le monde.

 

Les eurocrates en particulier signalent leur insondable sottise et les limites intellectuelles de leurs cervelles de perroquets quand ils continuent à psalmodier le catéchisme monétariste. « Le Figaro » aussi il est vrai ! Une pensée économique en pilotage automatique! Ca prouve que le Serge Dassault n’a pas beaucoup d’influence sur les pages saumons de son canard ! Car je doute que la baisse de l’euro handicape la vente des Falcone où celle des Rafales ! En tous cas tous les grands prêtres de l’austérité indéfinie ont l’air pas mal désuet ces temps. Ces gens veulent bloquer ou baisser les salaires directs et différés, diminuer les revenus sociaux, augmenter la productivité sans trêve et accroitre leurs prélèvements privés sans pause. Les gouvernements qui les écoutent maintiennent toutes les manettes rigidement bloquées ! Que reste-t-il pour respirer, dans la logique de ce modèle ? Seulement de s’accrocher à la dynamique extérieure, les dépenses des autres, dans les autres pays. Etroite fenêtre. Mais quand même ! Ca laisse une belle marge ! Le commerce international de l’Europe c’est 40 % du commerce extérieur de ses composantes.  Baissons la monnaie pour mieux rivaliser avec les autres et vendre moins cher ! Pas question hurlent les rentiers, gorgés d’avoirs pillés en euros ! Ceux-là tueraient leur propre mère pour un taux de change fort. Plus aucune respiration n’est alors possible. Juste des sacrifices sans fin, un taux de croissance anémique mais des bons gros sous, aussi solides que des lingots d’or ! Heureusement nous sommes là, nous, les défaitistes de l’euro, les sans orgueil monétaire, les tireurs dans le dos des rentiers ! Notre impunité est garantie. En effet personne ne peut sortir de l’euro, ni chez ceux d’en bas car les dettes resteraient libellées dans la monnaie dans laquelle elles ont été financée, c'est-à-dire en euros. Asphyxiant ! Faillite garantie. Et personne ne sortira chez ceux « d’en haut » car tous ses voisins seraient ruinés et comme le commerce extérieur de chaque pays est pour l’essentiel entre pays européens…tout le monde est coincé ! C’est exquis !

Pourquoi la baisse de l’euro est elle une bonne chose et non une mauvaise ? Parce que sans faire un effort de plus, sans mouiller la chemise d’une goutte de sueur supplémentaire, on gagne en compétitivité sur les marchés mondiaux.  Le journal gauchiste bien connu, « les Echos », note même, comme un écho à ma dernière note que cette « baisse est « une des rares bonnes nouvelles par les temps qui courent » selon Jean-Michel Six, économiste Europe chez Standard and Poor’s. Ce dernier note avec malice qu’il est en train de se passer exactement ce que les détracteurs  de l’euro croyaient désormais impossible à cause de la monnaie unique : une dévaluation de fait de la monnaie européenne. La Grèce notamment n’aura pas besoin de sortir de l’euro pour retrouver de la compétitivité car la chute de l’euro lui a déjà fait atteindre cet objectif ». Vous avez bien lu mes chers lecteurs. Sans un effort de plus les grecs ont déjà comblés les gains de productivité que les eurocrates et docteur FMI comptaient leur faire cracher à coups de gourdins, avec du sang et des larmes ! Ce qui est vrai pour les grecs est vrai pour toute l’Europe.

Une baisse de dix pour cent du taux de change de l’euro entraine au bout de deux ans une hausse de 5 points de pourcentage des exportations. Ce qui augmente le produit intérieur brut de un point de pourcentage sur la même période. Un point ! Jusqu'où peut-on envisager de faire baisser l’euro ? J’ai écrit ici que l’on devait se souvenir du démarrage de l’euro en 1999  à 1,17 dollars avant de passer en 2000 au taux de 0, 88 dollar pour un euro. Sous la main de fer de la politique favorables aux rentiers et aux spéculateurs ce taux de change est monté jusqu’au niveau irresponsable de 1,60 dollar pour un euro ! Tout ce qu’on achetait aux américains, où à n’importe qui vendait en dollar, valait deux fois moins cher ! Evidemment tout ce qu’on leur vendait valait deux fois plus cher ! Le rentier jubilait, le producteur s’étouffait. Pas malin comme combine. Alors, avais je écris ici, moi qui ne suis pas un économiste mais juste un citoyen un peu éclairé, ayant lu mes classiques altermondialistes, on doit envisager de descendre jusqu'au niveau le plus bas, pas plus loin que celui déjà atteint (un moment de modération utile à ma démonstration) pour se donner de l’oxygène. Ricanements de maints biens pensants, toisant les misérables marxistes dépensiers irresponsables figés dans leurs archaïsmes. Et maintenant quelle évolution ! C’est presque une révolution intellectuelle ! Certes l’archi archaïque « Figaro » hurle au meurtre dans ses pages saumons! Mais je le trouve bien isolé ce matin ! Le gauchisme monétaire souffle à pleins poumons dans les bonnes feuilles du capital. Violente conversion. Ainsi le journal néo-bolchevik « Les Echos », interroge une néo-anarchiste hirsute, Agnès Bénassy-Quéré, directrice du centre d’études prospectives et d’informations internationales. Il lui pose la question : «jusqu’où l’euro pourrait-il baisser ? » Et voici la réponse : « Pourquoi pas jusqu'à son niveau le plus bas historique à 0,82 dollar en 2000 ? Je pense qu’il n’y a pas de plancher : si la zone euro va mal il faut que l’euro baisse. » Et voila qui est dit ! Savourez, vous autres qui me lisez !

Du moins vous direz vous que je ne vous induis pas en erreur autant que les pitres prétentieux de la pensée unique avec leurs remèdes de cheval qui ne marchent pas. Et maintenant, vérifions s’il vous plait. Ne croyons rien sur parole. Si c’est vrai que la baisse de l’euro relève le niveau de l’activité, vu que la baisse de l’euro est constante depuis décembre 2009, ca doit se constater sur le niveau des ventes à l’étranger, nos bienfaisantes exportations, non ? Voyons ! Hourra ! Partout la hausse des exportations européenne se vérifie : chez ces gros cachotiers d’allemands, Italie, Espagne, et même Portugal ! Et dire que personne ne nous en parlait !

Et nous, et nous, les français ? Hourra !  Nous aussi ! Le premier trimestre s’est traduit par un boum de 16% des exportations vers l’Asie et de 23% vers l’Asean ! Dire qu’on nous avait caché tout ça pendant que le journal « Le Monde » et sa bande de déclinistes professionnels nous fouaillaient tous les jours avec des « retards français » de toutes sortes ! Là où le désespoir va changer de camp c’est quand ils vont devoir constater à regrets que sans un « sacrifice courageux » supplémentaire d’avantage acquis, ces fainéants de français vont produire 0,7 points de plus cette année puis 0,8 point de plus les deux années suivantes selon les analystes. Rien que cela produira, en dépit de notre école qui ne vaut rien, de notre culture de la grève et de nos privilégiés de fonctionnaires 40 000 emplois de plus en 2010. Je conclu ce chapitre sur une traduction du journal d’ultra gauche « Financial Times » parue dans le journal trotskiste français « La Tribune ». « Le Financial Times de Londres titre ainsi l’un de ses éditos de son édition de lundi « il n’y a aucune honte à ce que l’euro baisse » Et d’ajouter : « c’est même une bénédiction pour la zone euro, d’autant que la prétendue faiblesse de l’euro doit être mis en perspective. Souhaiter un euro fort quand la croissance est au point mort, c’est faire preuve d’une arrogance qui s’apparente a de la perversité ». Salut les pervers du Figaro!  Surtout que la Tribune de son côté titre son papier : « Malgré sa baisse, l’euro reste surévalué » ! Dégonflons la baudruche des rentiers, camarades ! Pas d’hésitation ! Les trois meilleures années les plus récentes, en France, pour l’emploi et pour les comptes publics et sociaux, tous passés à cette époque au vert, sont celles du gouvernement Jospin entre 2000 et 2002. Ce sont aussi les trois années où l’euro s’échangeait en dessous de la parité un euro un dollar !

Dès lors revenons à nos marges de dévaluation utile. De combien raboter ce gros prétentieux d’euro sans exagérer ? Si on suit le raisonnement de la gauchiste Agnès Bénassy-Quérré qui dirige le centre d’études prospectives  et d’informations internationales, passer de 1,2 dollar pour un euro actuellement à 0,88 c’est 35 % de baisse ! Et nous avons lus que Standard and Poor’s dit que 10% de baisse de la monnaie unique c’est 1 point de PIB supplémentaire. Par an ! Donc là il y en a pour trois points et demi sous le pied! Une croissance de 3,5 % ! Mazette ! Mais bigre, c’est le double de ce que prévoit dans l’hypothèse la plus favorable notre cher COR dans ses prévisions pour assurer le financement de notre système de retraite en 2050 ! Hé ! Hé ! On n’a pas finit de rire ! Oui, mais une dévaluation de 35% de l’euro ce serait énorme ! Vraiment énorme, non ! Pas de panique, les amis ! On l’a déjà fait et vous n’en êtes pas morts, loin de là. Entre le pic à 1,6 dollar pour un euro pendant l’été 2008 et le niveau actuel, c’est précisément 35% de dévaluation. En partant des 1,2 dollar actuels  pour un euro pour revenir au niveau de 0,88 dollar pour un euro comme en 2000, c’est pile poil la même chose : 35% ! Entre le pic absolu et le creux le plus profond déjà observé, nous sommes donc exactement à mi-chemin. La marge est là ! Courage, camarades, dégonflons la baudruche !


807 commentaires à “Un moment dangereux”
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  1. philibert dit :

    @jean ai marre(?) 709
    pour ne relever que celui-çi, "éléctions, piège à cons" me semble dater de l'origine même desdites éléctions…
    En ce qui me concerne, ce "slogan", je le ressortirais si Stauss-Khan (dans le contexte actuel) est le candidat du PS aux présidentielles (maudit soit jusqu'à leurs nom…), voire…
    De l'importance mobilisatrice ou de l'inanité manipulatrice (par défaut) du slogan, nous pourrions débatre, c'est fort intéressant… sur un autre blog, sans doute, n'encombrons pas celui-çi; pour conclusion, je dirait que le PG ou le FG ne doivent pas en abuser mais ne pas se priver de l'utiliser

  2. Le webmestre dit :

    Un certain nombre d'entre vous se retrouvent depuis peu écartés par l'anti-spam que j'avais remis en fonction suite à une légère attaque de spam.

    Je n'ai pas encore réussi à faire la corrélation entre le contenu de vos messages et cette détection.
    Il se peut que le moteur se base sur un langage généraliste et soit particulièrement sensible au langage politique.
    Je viens donc de désactiver à nouveau l'anti-spam.

    Comme les modérateurs ou le webmestre ne sont pas (contrairement à vous) en permanence sur le blog, cela prend parfois un certain temps avant que vos messages soient ré-intégrés.
    Ce qui m'a valu de la part de certains d'entre vous des messages peu sympathiques.
    Soit vous n'avez pas la conscience tout à fait tranquille, puisque vous pensez être censurés alors qu'on vous répète depuis des semaines que ce n'est pas le cas, soit c'est une manie de se méfier de tout et de tout le monde.
    Toujours est-il que compte tenu du temps que je passe à peaufiner les réglages afin que la fonction "commenter" soit fluide et fiable, le prends mal. Je le prends même très mal.

    Ceux qui se sont livrés à ce genre de commentaires discourtois à mon égard sont prévenus.
    S'ils s'acharnent à m'incriminer chaque fois qu'un incident les pénalise, je prendrai à l'avenir du temps pour réintégrer leurs commentaires.
    Beaucoup de temps.

    Je vous remercie de prendre en compte que les moyens techniques dont je dispose sont à la disposition de Jean-Luc Mélenchon, et que vous n'arrivez qu'ensuite.

  3. ermler dit :

    @ Paul (15 h 47)

    Je vois que certaines légendes ont la vie dure. Notamment celle du "compromis" (certains ont dit "complicité") entre de Gaulle et les communistes. Légende fabriquée en 68 par la branche la plus nocive - et la plus imbécile - du mouvement étudiant. Celle de Cohn-Bendit et compagnie.
    D'où tiens-tu, Paul, qu'il y avait au PCF, négation du clivage droite- gauche ?
    Si ce clivage était nié, c'est bien du côté de La SFIO qui a gouverné pendant vint-cinq ans ans avec les forces de droites dites "centristes". Au gouvernement ou dans les conseils municipaux.
    Quant à de Gaulle, ce ne sont pas les communistes qui l'ont soutenu en 1958 mais bel et bien Guy Mollet et la majorité de la SFIO. C'est cette" gauche"-là qui a parrainé la Cinquième République issue d'un complot putschiste et certainement pas le PC qui l'a combattue !
    Alors, de quel côté était la "négation du clivage" ?
    Alors arrêtons de réécrire l'histoire à partir des fantasmagories cultivées par les libéraux pro-atlantistes et certains éphémères "gauchistes" ralliés depuis longtemps à l'idéologie libérale.

  4. philibert dit :

    Pour le webmestre
    Je vous approuve concernant votre dernier message 714, cependant, une notion me gêne, je vous cite:
    "S’ils s’acharnent à m’incriminer chaque fois qu’un incident les pénalise, je prendrai à l’avenir du temps pour réintégrer leurs commentaires.
    Beaucoup de temps."
    Vous conviendrez sans doute, à vous relire, de l'abus de pouvoir caracterisé que cela représenterai…
    Vous connaissant, et de fait appréciant votre sens des responsabilités dans cette tâche difficile, je mets rapidement cela sur le compte d'un coup de gueule, dont, par ailleurs nous apprécions la spontanéité.
    en toute confraternité, restez (et restons) vigilants sur nous-même.

  5. laforcedupeuple dit :

    @ ermler 711 et si je puis me permettre,
    tu trouverat sur le site national du NPA, la réponse à ta question.
    Amicalement, camarade.

  6. Sophie Mercier dit :

    Bonjour M. Mélenchon,
    Je vous ai ecoute sur France Inter dire que vous souteniez la loi de droite sur la Burqa. Les bras m'en sont tombes ! Ne voyez-vous pas que cette loi n'a rien a voir avec la liberation de la femme, mais a tout a voir avec une manoeuvre politicienne de diversion de la droite au moment ou ils vont tenter de nous entuber sur les retraites. En outre, cette loi va stigmatise les musulmans et autres arabes. Pourquoi cette obsession anti-foulardiere? S'il fallait que l'Etat regimente tous les comportements reactionnaires et bizarres, nous basculerions dans un etat totalitaire. Pourquoi cette "laicite" dont vous defendez une interpretation partisane, s'accomode-t-elle si bien de l'Eglise catholique (loi Debre, jours feries, cathechisme, statut de la Meurthe et Moselle, etc.) et s'obstine a traiter les musulmans comme des citoyens de seconde categorie ?
    Bien a vous,
    Sophie Mercier

  7. laforcedupeuple dit :

    Concernant la violence qui nous est quotidiennement infligé part de ce « gouvernement » et leurs maitres capitalistes et libéralistes, je ne vois (comme beaucoup) qu’une seule réponse à leurs tenir :
    LE TOUS ENSEMBLE, uni dans un mouvement inscrit dans la durée !
    Je sais que cela vas être difficile pour nombre d’entre nous, mais ce le seras certainement moins que l’avenir immédiat et un peux plus lointain qu’ils nous réservent.
    La bataille se livre dés jeudi. Soyons forts et combatifs.

  8. emma78 dit :

    A 718 La force du peuple

    Les manifs montrent un rapport de force mais comme, tu peux t'en rendre compte autour de toi, la plupart des gens ne comprennent rien aux enjeux de ce qui se passe actuellement: l'euro monte, descend et il faudra faire des efforts...

    C'est la crise, voilà tout;'on n'y peut rien'.
    La défense des retraites, c'est par principe mais le gouvernement est là jusque 2012.. donc çà passera !

    L'enfumage de DSK sur la gouvernance mondiale sert à endormir les esprits et à montrer que tout est inéluctable !

    Qui se rend compte vraiment de ce qu'ils mettent en place?

    Il y a un grand travail d'information à faire car sinon personne ne se réveillera.

  9. Mario Morisi dit :

    Je viens de lire les 60/70 derniers posts
    Quel spectacle affligeant...
    De la chamaille genre cour d'école
    NPA gnagna, c'est la faute au PC, PG pas démo, moi si je, alors eux ils...

    Après demain, en revanche, se joue beaucoup
    Ca ne dérange personne ?

  10. argeles39 dit :

    Après la Grèce, Dr FMI vient de faire son ordonnance pour l'Espagne, et demande qu'elle soit d'urgence ingurgitée :

    - Flexibilité du travail
    - faciliter et rendre moins onéreux les licenciements
    - réduction des salaires dans le secteur public (le privé c'est déjà fait)
    - Retraite à 67 ans (contre 65 aujourd'hui)
    - Réforme du système bancaire pour adapter les caisses d'épargne (publiques) au nouveau contexte économique (il pense sans doute qu'il faut les privatiser ?)

    On verra si d'ici 2012 il nous fait aussi ce type d'ordonnance, juste avant de se présenter sous le label PS.

    Pour ceux qui lisent l'Espagnol :

    http://www.larepublica.es/spip.php?article19969

  11. peupledegauche dit :

    c'est très énervant de voir que chacun poursuit plus ou moins son chemin en faisant de la surenchère sur ce qu'il a fait ou sur ce que l'autre n'a pas fait etc...........
    Lorsqu'on lit les sites du NPA, du PCF, du PG on a l'impression que rien n'existe en de dehors d'eux- même. Alors je pose la question, pour tous ceux qui espèrent l'affirmation d'une stratégie unitaire, qui ont compris que cette fois il ne faut pas rater un rendez-vous de l'histoire.
    Quand allez vous en finir avec ces chamailleries stériles, dans une situation qui demande une certaine hauteur de vue ?

    L'unité sera notre salut à tous, car sur le fond, certaines choses sont à discuter, certes, mais sur l'essentiel les points de vue sont très proches.

    Par ailleurs je pense que tous les moyens sont bons pour porter une parole différente de l'ensemble des médias. Etre présent médiatiquement comme Jean-Luc Mélenchon, dans les entreprises comme les militants de tous les partis de la vraie gauche, dans la rue quand il le faut.

    Arrêtons la guéguerre ! et nous serons tous plus audibles !

  12. emma78 dit :

    A Post 721 argeles39

    Le FMI n'a même pas besoin de demander à NS de se mettre à l'austérité, c'est déjà prévu et dans les tuyaux !
    Et pas besoin d'attendre 2012 mais cet été !

    A Post 772 Peuple de gauche
    Je fatigue aussi à lire les disgressions de tout un chacun sur mai 68, la burqua, la paranoia avec Bildelberg..

    C'est entrain de se passer sous vos yeux et la gauche est majoritaire; il ne reste plus qu'à monter à la droite et au PS que les électeurs n'avaliseront jamais les plans de rigueur, que ce soit pour faire plaisir au FMI ou aux financiers; pour çà, il n'y a que l'UNITE qui marche !

  13. ermler dit :

    @ laforcedupeuple (717)

    @ ermler 711 et si je puis me permettre,
    tu trouverat sur le site national du NPA, la réponse à ta question.

    Bon, ton post fait un peu " indice pour la chasse au trésor".
    Alors j'ai cherché un peu partout sur le site.... J'ai trouvé ça :

    http://www.npa2009.org/content/faire-front-pour-rassembler-la-gauche-antiliberale-et-anticapitaliste

    Est-ce cela, la réponse à ma question ?

  14. laforcedupeuple dit :

    @ emma78 (719),
    "C’est la crise, voilà tout; ‘on n’y peut rien’.
    La défense des retraites, c’est par principe mais le gouvernement est là jusque 2012. Donc çà passera !"

    Vois-tu, c'est ce genre de certitudes fatalistes que je combats tous les jours. Je ne suis qu'un homme de 52 ans vraiment très fatigué et affaibli, mais depuis 4 ans, je me suis mis en tête qu'on ne me la ferait plus jamais à l'envers! J'ai arrêté de me taire car je veux me sentir vivant.
    Mes propos sont sans aucunes violences et j'ai toujours un grand respect envers mes interlocuteurs dans la mesure où ils ne se déclarent pas dans leurs discours comme mes ennemis, car en politique, en économie, en social, je me refuse de les considérer comme des adversaires. Ce sont pour moi des ennemis! Sur ces terrains là, nous ne somment pas dans une compétition sportive ni dans une partie de jeu quelconque.

  15. ermler dit :

    Mario Morisi tu es parfait dans le rôle du "stroumph grognon"... Surtout ne change rien ! ;-)

  16. laforcedupeuple dit :

    @ Mario Morisi (720)
    @ lepeupledegauche (722),
    Aucun doute pour moi, nous sommes sur la même voie. Le but que je poursuis, c'est L'unité de toutes les vraies forces et valeurs de Gauche, et pour moi, nous devons nous réunir sur la durée et derrière un seul candidat à l'élection présidentielle que je souhaite pour ma part avant 2012. Le candidat le plus apte aujourd'hui est sans nuls doutes Monsieur Mélenchon. En tous les cas, il à ma voix et nous devons IMPERATIVEMENT êtres présents aux deuxièmes tours devant ce ps.

  17. laforcedupeuple dit :

    @ ermler (724),
    Excuse-moi, c'était pour faire court et ma réponse est oui. Je précise que j'ai rendu ma carte en octobre 2009, car la réponse de mon comité n'était pas à la hauteur face à ce qui continus de se passer dans mon département.
    Mais je continus à soutenir leurs actions national de la même façon que je soutiens toutes les vraies gauche. Je me "donne" sans aucuns sectarisme.
    à tous, à plus tard (C dans l'air sur France 5)

  18. Mario Morisi dit :

    @ emler

    Je n'ai vraiment rien d'un stroumpf grognon mais je suis fasciné par les gens qui, sans s'en apercevoir, se répètent et se répètent et se répètent.

    Mais si tu veux, puisque tu m'y invites, je peux m'expliquer.

    Tu l'auras remarqué, dans nos vies privées comme en politique, dans notre coin de l'univers comme dans le vaste monde, il y a les horizons infinis de la théorie et le terrain de jeu boueux de la vie.

    Il va de soi que tous ici nous cherchons à les relier, enfin supposons-le. Cela dit certain semblent persuadés qu'en vertu d'un long chemin partisan et intellectuel, suite à je ne sais quelle révélation, ils ont en leur possession la pierre philosophale.

    Ma position ? Je bosse et je bosse dans ma petite tête depuis une cinquantaine d'années et je comprends seulement les vides béants de ma culture et de mes connaissances. En particulier dans le domaine politique où rien, mais alors rien ne va de soi !

    Alors je viens ici :
    1. Pour échanger des questionnements et des pistes parmi mes compères de l'autre gauche, de la gauche qu'elle soit radicale ou socialisante, écologiste ou révolutionnaire...
    2. Pour éprouver des certitudes.
    3. Pour profiter des liens fort intéressants que certains nous laissent à digérer et à penser ici
    Enfin 4. pour contribuer à attirer de nouvelles vocations, de nouvelles sympathies.

    Tout cela dans les limites qu'autorise ce blog, qui est le moyen d'expression privilégié d'un grand homme politique, peut-être, c'est à présent possible, de quelqu'un qui va faire basculer un consensus horrible (celui de l'Anthropos économique et libéral) vers une renaissance du politique et de la recherche du bonheur humain et du vivre-ensemble.

    Ma petite tactique stroumpfienne est dès lors très simple.
    Réinjecter des piqûres de rappel de temps en temps (je ne suis heureusement pas le seul), coller quelques calottes lexicales ou éthique, et empêcher les manipulateurs, tous les manipulateurs, de donner une image désastreuse de nous.

    Un dernier mot. Je ne sais pas par où sont passés les idéologues et les grands hommes qui conseillent à tour de bras mais je crois qu'ils feraient un peu moins les fiers s'ils se retrouvaient avec le destin de millions de personnes sur les bras.

    Et puis je l'ai dit et je le répète, j'écris pas trop mal mais je ne vais pas donné des leçons à Dostoievski ou à Miller.
    Je ne peux pas gagner la Sydney Hobart et je n'arrive pas à la cheville de ceux qui ont mis sur les rails un mouvement aussi prometteur mais aussi vivant et instable que le Front de Gauche...

    Ce qui ne m'empêche pas de me nourrir et de faire mon beurre de toutes les dialectiques et de toutes les polémiques pour y voir plus clair.

    Je cherche, en somme, je ne SAIS pas.

    Et quand ici ça cherche, ça me plaît bien, j'ai l'impression d'être bien moins con.

    Ca commence et ça se résume surtout par les billets que nous...

  19. Hold-up dit :

    @ Mediacideur

    Pas la peine d'en chercher un autre, je me suis bien évidemment reconnu. Ok, toutes mes excuses si mes propos vous ont blessé. Je vais essayé de me calmer. Surtout que depuis que vous avez remis la vision des 50 messages, un excellent compromis, tout est meilleur. Il est vrai que mes messages ne passaient qu'à contribution d'un sur cinq et je me rendais bien compte que c'était technique. Je ne criais pas à la censure puisque vous vous étiez largement expliqué la dessus. La charte le précise aussi. Je m'interrogeais principalement sur cet aspect technique. Bien à vous, bonne continuation.

  20. jennifer dit :

    Langue Rouge
    Nous aussi on a mobilisés pour Madrid. Je ne sais pas combien à la fin y ont été mais je sais que des dirigeants y étaient pour sûr.

    Sur le terrain oui, je travaille beaucoup avec les camarades du NPA et bien, sans tension.

  21. Mario Morisi dit :

    Suite de 729

    .... Ca commence et ça se résumé surtout par les posts de Jean Luc...
    Qui donnent non seulement du grain à moudre mais une sacrée énergie...

    Car je suis désolé pour ceux qui ne l'aiment pas trop.
    Il a une autre envergure que ses hypothétiques concurrents.
    Il bosse plus.
    Il a plus d'expérience.
    Il est mieux entouré
    Et beaucoup plus libre dans sa tête.
    Inutile de dire que 2012, que nous le voulions ou pas, sera le TURNING POINT
    Avec Jean Luc Mélenchon, TOUT PEUT ARRIVER, surtout qu'on passe devant la gauche mollasse
    Avec n'importe lequel des autres, y compris le seul qui pourrait faire quelque chose, Olivier Besançenot, IL NE POURRA RIEN SE PASSER
    sur le terrain de la république en tout cas.
    Comme sur le terrain de la lutte au corps à corps, nous n'avons aucune chance contre les Chiens du capital et leurs cousins les Fachos...

  22. jennifer dit :

    Ermler 724

    Mais c'est le texte des unitaires pas de l'ensemble du NPA. J'ai pas tout lu mais il est vraiment bien.

  23. Descartes dit :

    @Paul (#712)

    Mai 68 signe la fin du compromis gaullisme/communisme.

    Mai 68 marque la fin de la prédominance politique du "compromis" en question, mais pas la fin du compromis lui même. Ce n'est pas qu'en 1968 gaullistes et communistes se soient trouvé tout à coup sur des conceptions qui rendaient caduc ce pacte. Non, communistes et gaullistes étaient toujours d'accord sur un certain équilibre de la société (basé sur des mécanismes de répartition de la richesse, la méritocratie administrative, bref, le compromis que résume à peu de chose près le programme du CNR) se sont affrontés à un nouvel acteur social: les jeunes (et les moins jeunes...) des classes moyennes tertiaires enrichies. Et cet nouvel acteur social a permis de sortir du gouvernement par les "extrêmes" jacobins (gaullistes+communistes) et de revenir au classique gouvernement du "centre" girondin: le centre droit avec Giscard puis le centre gauche avec Mitterrand.

    Chevènement a d’ailleurs été dans l’erreur de vouloir refaire ce compromis avec « l’autre rive » lors de sa tentative aux présidentielles.

    On peut le dire. Personnellement, je pense qu'il a bien eu raison de tenter, vu que la seule alternative était de continuer avec des gouvernements au "centre". Il faut bien comprendre qu'aussi longtemps que la division droite/gauche est infranchissable, les seuls candidats susceptibles d'être élus sont les candidats qui peuvent, tout en conservant les électeurs de "leur" camp, capter les "électrons libres" centristes. Donc, des candidats "centristes". Un vrai gaulliste et un vrai communiste n'ont, dans cette perspective, aucune chance.

    La république ne peut faire l’impasse de cette confrontation de classes.

    Et pourquoi pas ? Elle l'a faite du temps du CNR, et ça ne lui a pas si mal réussi...

  24. Pulchérie D dit :

    Au webmestre qui m'a communiqué un message selon lequel j'allais être mise au courant par un e-mail qui m'était envoyé, d'une manoeuvre qui me permettrait de faire passer instantanément un message retenu. Il y a deux heures de cela, j'attends toujours.
    J'ai demandé par mail à des amis de m'envoyer des messages-tests, afin de vérifier l'activité de ma ligne (d'ailleurs universitaire) : aucun problème.
    Alors les problèmes, c'est moi qui m'en pose. Je verrai bien si ce court message passe : c'est un test.

  25. jennifer dit :

    cvnes

    Oui j'entends bien ce que tu dis mais pourquoi s'arrêter à un tissu? Pourquoi ne pas aller parler à ces femmes et essayer d'entrer en communication? Je pense que l'effort du vivre ensemble on doit aussi le faire. Moi je ne sais pas si cet habit renforce le communautarisme. Peut être mais en tout cas, ne jamais baisser les bras et établir des ponts. Puisque ces femmes ont choisi de s'habiller ainsi, pourquoi ne pas le respecter? C'est leur truc, parfois religieux (même si les musulmans disent que ça n'a rien à voir avec ce que dit l'Islam). Moi ça ne me gêne pas plus que cela. On va vers elles et on cause. C'est comme cela que je vois qu'on arrêtera le repli sur soi. Mais en interdisant, en réprimant, on accentue le repli.

  26. Mario Morisi dit :

    Ermler 724 et jennifer

    Ai lu tout et c'est vraiment prometteur.
    Espérons que plus de la moitié et plus des camarades du NPA adhère à cette saine orientation

    J'invite moi aussi les visiteurs du blog à lire ce qui suit :

    http://www.npa2009.org/content/faire-front-pour-rassembler-la-gauche-antiliberale-et-anticapitaliste

  27. Mario Morisi dit :

    @ Pulchérie

    Va voir le msg du webmestre en 714, tu auras probablement ton explication

    salutations sororales

  28. Mario Morisi dit :

    A Jennifer 736

    "Accentuer le repli" sur la question du voile, l'image est excellente...

  29. jennifer dit :

    Dis voir Emma 78, moi qui suis au PG je ne trouve pas du tout que la démocratie soit inexistante. Si j'en souffrais, je ne serai pas la dernière à le dire comme vous le voyez ici sur le blog. Alors je ne vois pas cela du tout dans le PG. Par contre je vois des râleurs qui se plaignent de démocratie parce que leurs idées ne passent pas! Ca oui je l'ai vu: la démocratie est à l'aune de leur assiette. Si leurs idées étaient majoritaires alors là ils diraient c'est hyper démocratique.

    Peut être es-tu de ceux-là?

  30. ermler dit :

    @ jennifer (723)

    Oui. J'ai bien vu que c'était le texte des unitaires du NPA.
    J'espère que cette position va gagner du terrain dans ce parti.
    Reste la question de la candidature commune. Besancenot peut-il l'envisager ?

  31. Descartes dit :

    @ermler (#715)

    Je vois que certaines légendes ont la vie dure. Notamment celle du « compromis » (certains ont dit « complicité ») entre de Gaulle et les communistes. (...) D’où tiens-tu, Paul, qu’il y avait au PCF, négation du clivage droite- gauche ?

    Non, le PCF n'a jamais officiellement nié le "clivage gauche droite", et n'a jamais à ma connaissance appelé ou bénéficié de désistements réciproques des ou avec les gaullistes. Mais il y a eu effectivement une "complicité" entre les communistes et les gaullistes, qui ne venait pas d'un accord formel et négocié mais d'un consensus sur un certain nombre de choses, consensus forgé d'abord dans la résistance et ensuite dans les combats de la IVème République. Consensus sur les questions coloniales, sur la "valeur travail" et du nécessaire partage de la plusvalue, sur le rôle de l'Etat dans l'économie et le rejet du libéralisme, sur le rôle de la culture et le contrôle des médias. Quand on entend Cogniot dire "le PCF est un parti d'ordre", on croirait entendre le Général.

    En 1968, les positions du PCF et celles du gaullisme n'ont pas été différentes: tous les deux ont réalisé (trop tard) à quel point leur vision se trouvait menacée par l'essor des classes moyennes "jouisseuses". Et aucun des deux n'a trouvé une solution.

    Quant à de Gaulle, ce ne sont pas les communistes qui l’ont soutenu en 1958 mais bel et bien Guy Mollet et la majorité de la SFIO. C’est cette » gauche »-là qui a parrainé la Cinquième République issue d’un complot putschiste et certainement pas le PC qui l’a combattue !

    Le PCF l'a combattue... mais ses électeurs l'ont votée massivement. Un fait que mérite une certaine réflexion...

  32. Delbrayelle Gilbert dit :

    Tout à fait d'accord avec Mario Morisi.
    Le problème n'est plus de choisir notre candidat pour 2012.
    Il est là devant nous avec évidence.
    Le problème est de faire gagner notre espoir. Comment passer devant le PS puis comment faire 51 % ?
    Il y a une obligation impérative : l'unité autour d'une candidature.

    D'autre part, le blog de Jean-Luc Mélenchon ne doit pas être le lieu de développements intellectuels inutiles (et barbant, j'avoue...) mais il doit être le lieu de la mobilisation. (Les liens vers des textes ou des vidéos percutantes de sérieux et de vérité sont précieux. Il faut les diffuser largement.

    Je répète : n'oublions pas les 51 %
    Les discours élitistes ne vont jamais convaincre l'électeur de base. Vous en rencontrez beaucoup, vous, dans la vie courante, des personnes qui discutent des Jacobins ?
    Le seul but est de faire connaître les valeurs du front de gauche au plus grand nombre.
    Jean-Luc Mélenchon dit souvent que les personnes qui discutent dans les médias ne sont pas représentatives du peuple. C'est un peu la même chose ici pour certains.

  33. jennifer dit :

    Langue rouge

    j'ai suivi ton cours d'économie libérale mais j'ai rien compris (un peu fatiguée et sans doute obtuse sur ce genre de question). Quand même j'ai remarqué qu'en dehors de changer le rapport de force international et la donne tu ne préconises rien. En gros je comprends que tu dis: il faut renverser le capitalisme car sous le capitalisme on ne peut rien faire.

    C'est justement ce que j'ai apprécié de Jean-Luc Mélenchon dans son billet c'est que pour une fois il se situe dans le cadre du capitalisme mondial (car comment faire autrement si on est dans la réalité? Il est loin le temps où on renversera le capitalisme mondial), et donc soutient une dévaluation qui permettrait de relancer les exportations donc en amont boosterait la production. Bon on peut aussi s'asseoir et se plaindre qu'on est sous le capitalisme et attendre la révolution, ou s'activer sans arrêt pensant qu'elle est au coin de la rue, les 2 attitudes de toute façon revenant au même car le capitalisme on l'a pour un bon bout de temps dans les pays impérialistes (ce qui n'est pas le cas de pays moins développés, plus fragiles, les maillons faibles).

    Il me semble que la chose essentielle à l'heure actuelle est de relancer la production, non seulement pour produire mais aussi pour remédier au chomage. Investir en somme. C'est pas donné avec les banques qui encaissent mais ne prêtent pas. La question est comment on fait pour forcer les banques à relancer l'outil de production. Ce sont des choses concrètes dont je parle. Pas de belles et grandes analyses marxistes sur la crise. Je pense que c'est ce dont on a besoin concrètement.

  34. Mario Morisi dit :

    Et nous y revoilà,

    Dugenou Descartes, qui s'était absenté aux commodités de la conversation, histoire de marquer son entrée, va dégotter un msg 715 d'Emler.

    Et les filles, vous feriez quoi d'un hôte parti aux chiottes ou tirer un taf sur le perron qui couperait la parole à vos invités pour reprendre une phrase abandonné 2 heures plus tôt ?

    Oh que c'est dommage que ce petit monsieur ne fait pas ça chez moi quand je mets sur pied un pince-fesse...

    Une bonne fessée, qu'il leur faudrait, Madame Michu

    Ca n'a pas de bon sang, comme dirait la Madeleine Proust quand elle prend l'accent québécois en plumant une volaille...

  35. André Assiétoi dit :

    au webmestre (#715)

    Je ne pense pas, pour ma part, avoir été discourtois en demandant si j'avais été encore censuré. Demande légitime puisque je l'ai déjà été, pour de mauvaises raisons (c'est mon avis et je le partage, vous avez le droit de ne pas être d'accord). Vous évoquez un anti-spam lié au contenu des message. C'est sérieux ? Comment peut-on utiliser ce genre de truc ? Même le contre espionnage américain a renoncer à espionner les mails en fonction de certains mots. Il suffit d'écrire, par exemple, "le dernier CD de bidule, c'est de la bombe" et la sirène se met en route. C'est pas intelligent, ces machins là. Et c'est, de ce fait, complètement inefficace. C'est comme si on se contentait du correcteur d'orthographe de Word.

    Quand à votre menace de prendre du temps, beaucoup de temps, avant de publier le message bloqué, ça ne change rien puisque, déjà, quand on a été publié 24 heures après l'envoi du message, celui-ci se retrouve dans les limbes et les lecteurs ont peu de chances de le voir.

  36. marc.malesherbes dit :

    Langue rouge: bientôt au PS

    comme beaucoup de militants gauchiste, tu es mûr pour passer au PS : tu en as déjà la logique économique; Le discours que tu ressorts n'est rien d'autre que celui du PS (il faut une régulation au niveau européen et mondial, bla bla...). En attendant "serrons la vis" et augmentont le chômage (je rappelle la politique de F Mitter-rand pour préparer l'euro: un million de chômeur en plus selon le consensus des économistes)

    Certes la dévaluation n'est pas tout, c'est un élément parmi d'autres, mais un élément indispensable.
    Si tu rejette la dévaluation, alors la politique de l'UMP et le PS est cohérente; Mais peut-être penses-tu que c'est finalement une politique juste... en attendant le grand soir mondial que tu prépares activement.

    (j'admire le jeu de mot: dépréciation plutôt que dévaluation: ok si cela te fait plaisir !)

  37. Hold-up dit :

    Bonjour à tout le monde.

    Dites-moi, puisque nous sommes à l'époque de l'enflure du chiffre et de la démesure comptable et tandis que j'entendais à la radio la vieille reine fuschia du capitalisme britannique finissant, je voulais savoir si certains ont chiffré la fin de la monarchie anglaise, combien cela rapporterait comme centaines de milliards par an, histoire de faire des économies et d'alléger la peine du peuple britannique, celle qui va bientôt s'abattre sur eux.

    Merci de m'en informer.

    Ha...! et puis tant que j'y suis quelqu'un aurait-il les chiffres ici de la gabegie présidentielle tous azimut et plus particulièrement les chiffres des coûts globaux qu'a couter le petit avion du plus grand président que Lamotte-Beuvron ait jamais connu. Je veux parler de son " big one " à machin, mais si, vous savez, cet avion payé aux frais du contribuable Français pour qu'il plane plus souvent, le petit. " Big one ", non mais vous vous imaginez jusqu'où ça va se glisser ces choses là. Il voulait comparer avec G.Bush Jr, mais c'est nous qui avons encore payé l'ardoise.

    Merci de m'en informer.

    Je crois qu'un jour le peuple Français, les peuples en général devront en finir avec les enfants gâtés. Leur mettre
    des gifles avant que de subir leurs caprices mettant en péril le monde entier. Imaginez toutes celles qui se perdent à la City ou à Wall Street sans compter ailleurs. Suivez la trace de m**** dans le ciel. C'est lui.

    Il va être temps de faire des économies n'est-ce pas...? Voila c'est ça, voilà venir le temps de l'économie globale.
    Mais pas celui de L'ANCIEN RÉGIME à visée planétaire. L'AUTRE MONDE.

  38. Le webmestre dit :

    @Pulchérie

    Évidemment que votre message passera, puisque j'ai écrit que je neutralisais l'anti-spam temporairement.
    Et donc, ça prouvera simplement que lorsqu'il y a l'anti-spam vous êtes bloquée, quand il n'y est pas, vous ne l'êtes plus...
    Quant à votre précédent message, je ne l'ai pas validé parce que je n'ai pas eu le temps.

  39. le Beauf à Descartes dit :

    Manif

    Dis donc Dédé, c'est bien beau de discuter à perte de vue sur le blog à Mélenchon, mais je te rappelle que t'as une banderole à préparer pour Jeudi.

    Au fait qu'est-ce qu'on y met comme texte d'après toi ?

  40. rodolphe dit :

    Environ 2 ans de fréquentation de ce blog. Un de tes meilleurs articles cher camarade Jean Luc. Vraiment bravo e surtout merci de parvenir à nous insuffler ainsi l'énergie et le courage salvateurs en ces temps de matraquage digne de la campagne référendaire de 2005.
    2 remarques : sur l'euro, ne pas oublier que les rentiers ce sont d'abord et avant tout les banques !
    ensuite sur les retraites, j'aurais aimé que tu nous décortiques un peu la stratégie de la CGT et de sa proximité tactique marquée avec la CFDT. FO n'a t-elle pas raison sur le fond ?

  41. jennifer dit :

    Hold-up

    Ok la monarchie anglaise et Sarko dépensent un max de fric mais comparé aux multinationales ou transnationales, c'est rien du tout. La mondialisation c'est des chiffres extravagants et c'est cela qui exploite le monde entier et ruine les pays non développés. C'est ce système là en cause.

    Par ailleurs j'ai réfléchi puisque tu m'accusais de parler de la burqâ et que c'était un crime de lèse-majesté. Que le silence était d'or sur cette question. En fait c'est quand même bien Jean-Luc Mélenchon qui a suscité ce débat sur le blog. Et c'est encore lui qui samedi à une interview du Monde a dit qu'il voterait pour la loi s'il était au parlement alors que les députés PG n'ont pas pris part au vote (NPPV). As-tu pensé à dire à notre hôte qu'il se taise sur la question car il faisait le jeu de Sarkozy?

    Désolée mais je n'apprécie pas tes incantations à me taire. C'est de mon devoir de dire ce que je trouve très dangereux.

  42. Le webmestre dit :

    @ André Assiétoi

    Bon, on va faire comme si on savait pas lire, et va considérer que "modération particulièrement vicieuse" et "méthode[...] pas très honorable" sont des termes d'une civilité que seul un esprit rétrograde comme le mien ne sait pas apprécier.

    Heureusement que vous êtes là pour l'aspect technique de la chose!
    "Comment peut-on utiliser ce genre de truc ?"
    Eh bien, comme tout le monde. D'abord parce qu'on prend ce qui est disponible. Et pour l'instant il n'y en a aucun de disponible qui dise "André Assiétoi parle d'or, il ne faut pas le bloquer".
    Ce système de détection des spam s'appelle un moteur Bayésien (vous regarderz sur Internet, comme ça vous aurez appris quelque chose).
    Et il est sensible au champ sémantique puisque le même assemblage de mots peut avoir des significations différentes selon le contexte et comme la base de données est partagée par tous les utilisateurs de blogs WordPress, il doit avoir déjà catalogué ce dont vous parlez d'une façon qui ne nous convient pas.
    Quant à établir un parallèle avec le mythique "Echelon" (j'entends par là que c'est un mythe), c'est hors de propos. Echelon était inefficace, les anti-spam le sont, pour la plupart.

    Sur votre propre blog, vous ne manquerez certainement pas de choisir un autre anti-spam.

  43. jennifer dit :

    Webmestre

    Et comment expliquer qu'un post qui était passé (de moi) ait ensuite disparu? Toujours ces mêmes problèmes techniques ou autre chose? Parce qu'il était déjà passé, c'est donc pas le même problème que Pulchérie par exemple

  44. Hold-up dit :

    N° 735 @ Jennifer

    Bonjour Jennifer. Bien à toi. Franchement j'ai plutôt apprécié ton message en N° 735. Il y a un an, tu nous aurais parlé comme ça, plus posément sans imaginer pire que la situation actuelle, nous aurions peut-être évité de nous déchirer sur cette question largement périphérique et sur ce blog central.

    Mais peut-être me trompe-je. Peut-être a t-il fallu tous ces messages a n'en plus finir pour reprendre modérément raison au vu du sujet lâché par les voyous pour amuser les républicains de tous bords, même ceux qui ont pensé ne l'avoir jamais été. Peut-être. Je n'oublie pas que nous n'avons pas complètement les mêmes vues, mais au moins chacun s'est calmé. Il est bon de renvoyer les os aux " chiens du capital " et les laisser ronger en silence. Retour à l'envoyeur. Laissons-les ronger pendant que leur niche s'effondre.

    Quand le vin est tiré, il faut le boire. Je crois que nous l'avons largement bu. Produisons plutôt à l'avenir notre propre " vin " plutôt que de boire parfois la piquette des voyous en cols blancs. Même si l'étiquette sur la bouteille nous ment. Surtout si celle-ci ment.

  45. FredeSud dit :

    @ Hold-up (748)

    Cher Camarade,

    Tu trouveras des réponses à certaines de tes questions : ICI

    Salut et Fraternité.

  46. jennifer dit :

    Pour Langue Rouge, le PG était à Madrid aussi. Peut être pas 100 mais on y était

    http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites-internationales/2728-unis-dans-les-rues-de-madrid-

  47. jean ai marre dit :

    @ tous les retraites

    Je partage le sentiment de bon nombre qui pensent qu'il est nécéssaire de recentrer les débats sur l'évènementiel.

    Pour rebondir sur le papier de JL Mélenchon, c'est l'ensemble de la question sur le travail qui doit être traité:
    Retraite- Travail des séniors - Travail des jeunes.
    Ces trois parties sont indissociables. Car le déficit du système de retraite n'est pas du à des dépenses trop importantes, il est du à des recettes trop faibles.

    La problématique est moins l'age de départ à la retraite que l'emploi des 55-64 ans, qui en France représente 39 %
    D'ailleurs, Martine Durand, directrice des statistiques à l'OCDE disait " Tant que l'age légal et l'emploi des séniors ne sera pas considérés ensemble, le problème restera entier."

    Une première mesure à prendre serait de reconsidérer les restructurations des entreprises.
    .
    L'age fixé à 60 ans n'est rien d'autre que l'age auquel il est possible de partir en faisant valoir ses droits, même s'il manque des trimestres. La retraite complète est à 65 ans !

    Dans le privé les salariés partent à la retraite à 61,5 ans en moyenne, mais ils quittent le marché du travail à 58,7 ans pour les hommes et 59,5 pour les femmes (source OCDE).
    Entre la demande,nous trouvons des séniors au chômage, en inactivité, sans ressource etc...

    Le sujet sur la retraite est trop important pour être bâclé, Il met en équation beaucoup de paramètres qui méritent réflexions., et surtout ne pas confondre calendrier ministériel et agenda social.

    C'est cela qui faudra que l'on fasse entendre jeudi.....

  48. Pierre L dit :

    à Hold-up (25 mai 2010 à 19h42)
    PAS TOUCHE A BABETTE !
    Vive La Reine,
    Vive l'Empire.

  49. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    ha, mince ! Je n'avais pas encore lu ton message en N° 751

    "Désolée mais je n’apprécie pas tes incantations à me taire "

    Mes incantations à te taire ? Bon, j'arrête là. Je ne rejoue pas la partie. Je te rappelle que c'est toi qui m'a mis des propos dans la bouche que je n'ai jamais tenu. Mais basta ! Bonne continuation.

  50. le Prolo (PG 01) dit :

    Griots fiscaux

    Bientôt Roland Garros...
    Le grand rendez-vous des exilés fiscaux (dans les tribunes autant que sur le terrain)

    http://www.marianne2.fr/La-face-cachee-de-Roland-Garros,-rendez-vous-des-exiles-fiscaux_a193295.html


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