20mai 10

D'autoritaire à totalitaire l'union européenne. A propos des retraites! Vive l'euro faible!

Un moment dangereux

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J'ai rédigé cette note partie dans l’hémicycle du parlement européen Strasbourg, partie dans le train entre Paris et Strasbourg, à l'aller, au retour et à l’occasion de ma navette pour participer mercredi soir à l’émission de "France Inter" animée par Thomas Legrand et Françoise Fressoz. L'extract résumé qui est fait de cet entretien dans "le monde" est sous la responsabilité de ce journal. Je ne l'ai pas relu. Ceux qui m'auront écouté où qui décideront de le faire sur "daily motion" apprécieront sa fidélité aux propos tenus. Il est question ici du moment présent, si grave, avec l’évolution malsaine du fonctionnement de l’union européenne, ses pratiques autoritaires et sa pente totalitaire. Puis j’analyse le plan du gouvernement sur les retraites en vous proposant des démonstrations par l’absurde de ses sottises. Et enfin je vous démontre l’intérêt de la dévaluation de l’euro. C’est le morceau que j’ai pris le plus de plaisir à écrire. Véritablement je jubile sur le thème depuis que mon précédent billet s’est vu confirmé de mille manières ! J’ai fait, de cette façon, une sorte d’introduction pour une analyse que je vais développer ensuite, de note en note, sur ce que je crois bon pour notre pays et que nous pourrions faire le moment venu.

Dans le moment, les gens censés de tous bords, voient bien monter, avec la contagion de la « crise », les dangers globaux que ce genre de séquences déclenche dans l’histoire. Mardi matin, au parlement de Strasbourg j’ai croisé Jean Marie Cavada qui est dans cet état d’esprit alors que nous ne siégeons pas du tout sur les mêmes bancs. Et combien d’autres ? Pas besoin d’être grands clercs. Juste un peu de culture politique et historique sont nécessaires. Ce que l’on nomme par euphémisme « la crise » se diffuse dans tous les compartiments de la vie en société. Et, comme c’est évident, elle reformate la politique et le fonctionnement des institutions qui en sont les organes humains. Par exemple, beaucoup notent la montée des partis extrémistes en Europe. Oui, c’est vrai. Mais que dire de la série des coups d’états sociaux et politiques qui se déroulent sous nos yeux et que nombre font mine de prendre pour des mesures d’évidences, de « bon sens économique » totalement neutres politiquement ? Je pense au programme infligé aux grecs. Une fois ces prémices avalées la suite est venue sans tarder. C’est la proposition inouïe de soumettre les budgets nationaux à la commission européenne pour accord  préalable à leur examen par les parlements nationaux. Bon nombre d’entre nous y ont vu une telle caricature de tout ce que nous avons dénoncé pendant le débat sur la Constitution européenne que dans les premières heures nous n’avons pas cru que telle était vraiment la proposition des eurocrates. Mais est-ce vraiment si surprenant ?

Vraiment nous ne vivons plus dans le même monde eux et nous. L’hégémonie culturelle du monétarisme et du libéralisme est intacte ici dans les institutions européennes et aussi sur les bancs parlementaires. Le doute n’existe pas. Ce sont des fanatiques. Jeudi en séance nous avons pu voir le socialiste français Liêm Hoang-Ngoc être contraint de demander le retrait de son nom de son propre rapport sur « la viabilité à long terme des finances publiques dans le contexte de la relance économique ». Les libéraux avaient amendé ligne à ligne tout son texte pour lui faire dire, point par point, verbe par verbe, le contraire de ce qu’il avait écrit ! A la sortie le texte a été transformé en une sorte de manifeste libéral grotesque et déshonorant de grossièreté ? Pourquoi infliger sans autre nuance ni compromis une humiliation pareille au rapporteur social démocrate, certes de gauche, sinon parce que ces libéraux sont des illuminés !

Les plus avancés suggèrent à présent une « gouvernance économique ». Mais sans se demander un seul instant quelle serait la légitimité démocratique d’une telle « gouvernance » si elle devait décider de mesures qui s’imposent aux peuples. Ce n’est pas le problème ici. La démocratie est seulement un argument anti chinois, anti Cuba, anti Venezuela et ainsi de suite suivant les saisons, les campagnes de collectes financières des ONG spécialisées et les cycles de l’administration américaine. Exemple. Après un débat verbeux sur les causes et les solutions à la crise actuelle, la même assemblée vote une aide à l’Ukraine en décidant de la conditionner à la surveillance de l’application par ce pays des injonctions du FMI et de la banque mondiale ! Le dixième de cette arrogance de la part de la Russie aurait immédiatement mobilisé « reporters sans frontières » et toutes les agences américaines d’aides aux « révolution orange », «  révolution pourpre » et ainsi de suite. Mais cette prétention aveuglée à décider de tout sans discussion possible, au nom de l’évident modèle unique, se conjugue à présent a un niveau de brutalité sociale administrée d’en haut et du dehors qui fait muter l’ordre politique. Il passe de l’autoritaire au totalitaire. Autoritaire parce que procédant d’une volonté sans légitimité démocratique et accompagné de mesures de coercition. Totalitaire parce qu’elle impose la mise au silence au propre et au figuré de tout ce qui serait en état, qu’il le fasse ou  non d’ailleurs, de perturber la logique du système. Dorénavant la démocratie est réellement perçue comme la perturbation majeure potentielle pour le système. Ainsi s’accomplit dans des conditions imprévues le destin potentiel de ce que nous avions nommé « l’ordre globalitaire ». Ce système qui a mis à ses normes tous les domaines ne s’encombre même plus des apparences si celles-ci doivent être si peu que ce soit une faille par où la contestation pourrait passer. Les parlements nationaux, même corsetés par de traités iniques comme le traité de Lisbonne, sont encore trop poreux aux cris de la société. Ils sont l’ennemi pour le système. Cette pente anti démocratique s’accélèrera à mesure que l’instabilité financière s’accroitra. Le moment venu, il est inéluctable qu’elle passe à l’usage de la force.

Le danger se voit. L’avantage ne doit pas être méconnu. Car si de telles mesures et de telles violences peuvent être commises contre le quotidien des peuples, c’est alors une école qui introduit dans les esprits de nouveaux réflexes. Il nous sera plus facile le moment venu de réquisitionner, socialiser et punir les récalcitrants. Chacun y verra la réplique en sens inverse infligée au petit nombre de ce qui la veille était appliqué au grand nombre !  Aujourd’hui, proposer de nationaliser les banques  est acclamé dans nos réunions. Planifier le progrès et la reconversion écologique du modèle productif de même. Il y a peu encore ce n’était pas du tout l’ambiance et le scepticisme régnait dès qu’il était question de « dépasser », transformer le système et davantage encore s’il était question de le révolutionner. Ce temps est déjà passé. Dès lors l’idée d’un gouvernement de Front de Gauche ne soulève plus de problème de principe quand au fond de son programme. Personne ne dit plus que c’est une prétention illégitime. L’objection question qui pèse est la  crédibilité électorale. C’est pourquoi une fois sortie de son ancrage dans la ritournelle du vote utile, le poids du PS à gauche n’est plus insurmontable. A condition bien sur d’en avoir l’ambition. A condition aussi d’en assumer la responsabilité c'est-à-dire d’avoir un comportement qui en témoigne. Cela signifie avoir autre chose a opposer à son hégémonie que des querelles byzantines de groupuscules, des injures d’un autre âge, pour ne rien dire des pudeurs de comédie contre les dangers de la personnalisation que l’on s’interdirait au niveau national pour les pratiquer plus ardemment que jamais au niveau local. Car tout cela condamne au rôle médiocre de force d’appoint. Et cela le tout venant le sens et le sais au premier coup d’œil. Dans la crise ce qui compte c’est ce qui est fort, sait où il va et en assume les conséquences.

Le gouvernement ménage ses effets pour entrer dans le vif de sa réforme des retraites. Peut-être pour ne pas perturber le congrès de la CFDT que des annonces trop claires radicaliseraient. Ce qui a été annoncé laisse en effet une drôle d’impression d’inachevé. Evidemment je savoure de constater que notre communiqué à l’issue de la rencontre avec Woerth avait correctement interprété le contenu de l’entretien : l’essentiel du plan repose sur l’âge de départ légal. Mais avant d’entrer dans cet aspect il faut noter un comique de situation. Le plan actuel situe son horizon vers 2020 ou 2030. Hum ! Primo ce n’est déjà plus les délires pour 2050 de la bande du Conseil d’orientation des retraites (COR). Tout de même 2020 ou 2030 ce n’est pas pareil puisque c’est plus ou moins dix ans. On parle donc alors de besoins de financement oscillant entre 45 ou 70 milliards par an. Une paille que cet écart de 25 milliards, sans doute… Mais ça nous fait de l’air par rapport aux 100 milliards avec lesquels ont nous a battu le tapis pendant toutes ces semaines. Et bien sur c’est sans commune mesure avec les 2600 milliards évoqués par le journal « Le Monde ». Une autre drôlerie est que le plan propose cet horizon de 2020. Ce qui est drôle c’est que ce soit le gouvernement dirigé par monsieur Fillon qui le propose. Car le monsieur Fillon, alors ministre en 2003, avait déjà réformé la loi sur les retraites en 2003 ! C’était la « der des der » ! Dans l’exposé des motifs de sa loi  il était extrêmement catégorique: « le projet de loi présenté par le gouvernement permet de rééquilibrer le système d’ici 2020 ». Tel quel ! Peut-on croire que les qualités de prévision du monsieur ce soient améliorées, compte tenu de ses exploits précédents ?

Parlons de cet âge de départ repoussé. Depuis le début de notre campagne sur le thème nous pointons l’absurdité qui consiste à penser la question des retraites indépendamment des autres paramètres qu’elle affecte directement. C’est une question globale que pose l’âge de départ à la retraite. Prenons un exemple : le niveau de santé des populations retraitées. Plus ils partiront tard plus ils seront usés. Par conséquent c’est autant de soins plus lourds, plus tôt supplémentaires. Autre exemple : les fonctions sociales accomplies par les ainés, dorénavant retenus, qui entreront dans la sphère marchande et pèseront sur les budgets familiaux. Et ainsi de suite. Je me souviens avoir soulevé régulièrement la question toute bête suivante : que ferez vous de ceux qui ne seront ni a la retraite ni au travail ? En effet c’est un fait bien connu que le taux d’emploi des 55/64 ans est de 38%. On vire beaucoup les seniors dans les boites. Les gens ne sont plus au travail par contrainte et non par gout. Je sais bien qu’il s’agit d’une moyenne avec de très fortes variations par tranche d’âge. Mais quand même ça donne une idée.  Par conséquent il est facile de répondre à ma question. Ceux qui ne seront ni à la retraite ni au travail seront au chômage.

Combien ça fait de monde ça ? On peut faire un petit calcul d’évaluation en allant glaner des chiffres. Le nombre des départs à la retraite est aujourd’hui autour de 350 000 par an. Trois ans de plus avant le départ égale 1,05 millions de personnes. Si on reporte la proportion moyenne actuelle au chômage avant la retraite cela veut dire que les deux tiers de ces gens seront au chômage. Ca fait 650 000 personnes. Combien ça coute en indemnisation ces chômeurs ? On peut encore faire un calcul à la louche. L’allocation moyenne actuelle est de 13 000 euros par ans. Donc pour cette nouvelle armée de chômeurs ca fait un cout supplémentaire de 8,4 milliards d’euros pour les Assedic. Regardez bien ce chiffre ? C’est le doublement du déficit actuel de l’assurance chômage ! Une trouvaille non ? On se colle un super bond du chômage, et 8 milliards de déficit. Et tout ça pourquoi ? Pour boucher un trou évalué en année ordinaire, hors crise, à…. 5 milliards ! Dépenser 8 pour payer cinq, voila une gestion intelligente mon cher Ubu !  Et encore, on ne dit rien ici du fait que ce genre de situation, soit au chômage soit au boulot après soixante ans, ca n’arrange pas la santé ! Combien ca va couter à l’assurance maladie?

Zut, les gens sont mêmes capables de mourir plus tôt ! Ce qui serait assez logique, vu que l’allongement de l’espérance de vie doit aussi, quand même, au départ à la retraite qui adoucit la vie au moment où l’organisme est le moins résistant. D’ailleurs ça se lit dans les chiffres parce que l’espérance de vie sans handicap de santé est en moyenne à 63 ans pour les hommes. Paradoxe : est-ce que le raccourcissement de l’espérance de vie permettra de ramener l’âge de la retraite à soixante ans ? Ce n’est pas une blague ! Ce serait l’application inversée du prétendu théorème « plus on vit vieux plus il faut travailler longtemps » ? Qu’en pensez-vous ? Ca tourne à la farce cette affaire ! Et pourtant, oui, figurez vous, c’est écrit dans la loi de 2003. Elle oblige à cotiser un nombre d’année double de l’espérance de vie moyenne après l’âge de départ à la retraite !  Si cette durée se réduit, le nombre d’années de cotisations réduira d’autant ! Je n’évoque tous ces paradoxes que pour mieux souligner l’absurdité des raisonnements purement comptables appliqués au déroulement d’une vie humaine. Comme s’il ne s’agissait plus de personnes réelles, nos pères et mères, nos conjoints, nos enfants, nos anciens et nos bébés,  mais juste de chiffres abstraits. Les chiffres appliqués à ces réalités pour les découper en morceaux irréels forment un chemin d’humour noir indépassables. Rions de la sottise de ces fous qui nous proposent des plans aussi ridicules. Faisons une proposition chiffrée dans leur style. Les gens réalisent les deux tiers de leur dépenses maladie dans les six mois qui précédent leur morts. Incitons les  à faire des économies en mourant six mois plutôt en bonne santé ! S’ils avaient par-dessus le marché le bon gout de mourir bien avant l’âge moyen actuel ils permettraient d’abaisser l’âge de départ à la retraite des suivants.

Les bizarreries de ce plan gouvernemental ne s’arrêtent pas là ! Donc, le gouvernement prétend que ce recul de l’âge légal est la solution financière pour le retour à l’équilibre du financement des retraites. Ah ! Est-ce vrai ? Il faudra qu’il le démontre, le crayon à la main ! Car pour l’instant, quand se reporte au rapport du COR, on y lit que le recul de l’âge légal de départ de 60 à 63 ans ne permettrait de couvrir que la moitié de la somme nécessaire en 2030 ! Zut alors ! Monsieur Fillon se sera encore trompé dans ses prévisions ! Son plan ne règle rien pour « 2020 ou 2030 ». Emmerder tant de monde, fiche une telle pagaille martyriser tant de gens, creuser tout ce déficit à l’assurance chômage, pourrir la santé de tant de personne que nous connaissons personnellement : tout ça pour rien !  C’est trop bête, ça, monsieur Fillon !

Nous sommes des brutes en matière d’économie, tandis que les belles personnes sont très intelligentes et subtiles. Nos solutions ne valent rien, elles sont  irréalistes et dangereuses. Au contraire, celles des importants sont non seulement justes mais les seules possibles. Pourtant en quelques jours, après tous les cris d’orfraie et les grosses larmes de crocodile versées sur la baisse de l’euro des voix de plus en plus nombreuses s’expriment pour dire avec les formes appropriées ce que j’ai écrit ici, avec d’autres à gauche, dans mon style de barbare à ce sujet : la baisse de l’euro est une bonne chose. Elle nuit aux rentiers, tant mieux et profite à l’économie réelle productive, tant mieux. Bien sur, je veux souligner que cela s’entend dans le cadre du  fonctionnement du modèle économique actuel  fondé sur le libre échange généralisé que je conteste radicalement par ailleurs. Ce que je veux démontrer c’est l’absurdité totale du système de pilotage de la machine y compris du point de vue de ceux qui comptent en profiter sur le dos de tout le monde.

 

Les eurocrates en particulier signalent leur insondable sottise et les limites intellectuelles de leurs cervelles de perroquets quand ils continuent à psalmodier le catéchisme monétariste. « Le Figaro » aussi il est vrai ! Une pensée économique en pilotage automatique! Ca prouve que le Serge Dassault n’a pas beaucoup d’influence sur les pages saumons de son canard ! Car je doute que la baisse de l’euro handicape la vente des Falcone où celle des Rafales ! En tous cas tous les grands prêtres de l’austérité indéfinie ont l’air pas mal désuet ces temps. Ces gens veulent bloquer ou baisser les salaires directs et différés, diminuer les revenus sociaux, augmenter la productivité sans trêve et accroitre leurs prélèvements privés sans pause. Les gouvernements qui les écoutent maintiennent toutes les manettes rigidement bloquées ! Que reste-t-il pour respirer, dans la logique de ce modèle ? Seulement de s’accrocher à la dynamique extérieure, les dépenses des autres, dans les autres pays. Etroite fenêtre. Mais quand même ! Ca laisse une belle marge ! Le commerce international de l’Europe c’est 40 % du commerce extérieur de ses composantes.  Baissons la monnaie pour mieux rivaliser avec les autres et vendre moins cher ! Pas question hurlent les rentiers, gorgés d’avoirs pillés en euros ! Ceux-là tueraient leur propre mère pour un taux de change fort. Plus aucune respiration n’est alors possible. Juste des sacrifices sans fin, un taux de croissance anémique mais des bons gros sous, aussi solides que des lingots d’or ! Heureusement nous sommes là, nous, les défaitistes de l’euro, les sans orgueil monétaire, les tireurs dans le dos des rentiers ! Notre impunité est garantie. En effet personne ne peut sortir de l’euro, ni chez ceux d’en bas car les dettes resteraient libellées dans la monnaie dans laquelle elles ont été financée, c'est-à-dire en euros. Asphyxiant ! Faillite garantie. Et personne ne sortira chez ceux « d’en haut » car tous ses voisins seraient ruinés et comme le commerce extérieur de chaque pays est pour l’essentiel entre pays européens…tout le monde est coincé ! C’est exquis !

Pourquoi la baisse de l’euro est elle une bonne chose et non une mauvaise ? Parce que sans faire un effort de plus, sans mouiller la chemise d’une goutte de sueur supplémentaire, on gagne en compétitivité sur les marchés mondiaux.  Le journal gauchiste bien connu, « les Echos », note même, comme un écho à ma dernière note que cette « baisse est « une des rares bonnes nouvelles par les temps qui courent » selon Jean-Michel Six, économiste Europe chez Standard and Poor’s. Ce dernier note avec malice qu’il est en train de se passer exactement ce que les détracteurs  de l’euro croyaient désormais impossible à cause de la monnaie unique : une dévaluation de fait de la monnaie européenne. La Grèce notamment n’aura pas besoin de sortir de l’euro pour retrouver de la compétitivité car la chute de l’euro lui a déjà fait atteindre cet objectif ». Vous avez bien lu mes chers lecteurs. Sans un effort de plus les grecs ont déjà comblés les gains de productivité que les eurocrates et docteur FMI comptaient leur faire cracher à coups de gourdins, avec du sang et des larmes ! Ce qui est vrai pour les grecs est vrai pour toute l’Europe.

Une baisse de dix pour cent du taux de change de l’euro entraine au bout de deux ans une hausse de 5 points de pourcentage des exportations. Ce qui augmente le produit intérieur brut de un point de pourcentage sur la même période. Un point ! Jusqu'où peut-on envisager de faire baisser l’euro ? J’ai écrit ici que l’on devait se souvenir du démarrage de l’euro en 1999  à 1,17 dollars avant de passer en 2000 au taux de 0, 88 dollar pour un euro. Sous la main de fer de la politique favorables aux rentiers et aux spéculateurs ce taux de change est monté jusqu’au niveau irresponsable de 1,60 dollar pour un euro ! Tout ce qu’on achetait aux américains, où à n’importe qui vendait en dollar, valait deux fois moins cher ! Evidemment tout ce qu’on leur vendait valait deux fois plus cher ! Le rentier jubilait, le producteur s’étouffait. Pas malin comme combine. Alors, avais je écris ici, moi qui ne suis pas un économiste mais juste un citoyen un peu éclairé, ayant lu mes classiques altermondialistes, on doit envisager de descendre jusqu'au niveau le plus bas, pas plus loin que celui déjà atteint (un moment de modération utile à ma démonstration) pour se donner de l’oxygène. Ricanements de maints biens pensants, toisant les misérables marxistes dépensiers irresponsables figés dans leurs archaïsmes. Et maintenant quelle évolution ! C’est presque une révolution intellectuelle ! Certes l’archi archaïque « Figaro » hurle au meurtre dans ses pages saumons! Mais je le trouve bien isolé ce matin ! Le gauchisme monétaire souffle à pleins poumons dans les bonnes feuilles du capital. Violente conversion. Ainsi le journal néo-bolchevik « Les Echos », interroge une néo-anarchiste hirsute, Agnès Bénassy-Quéré, directrice du centre d’études prospectives et d’informations internationales. Il lui pose la question : «jusqu’où l’euro pourrait-il baisser ? » Et voici la réponse : « Pourquoi pas jusqu'à son niveau le plus bas historique à 0,82 dollar en 2000 ? Je pense qu’il n’y a pas de plancher : si la zone euro va mal il faut que l’euro baisse. » Et voila qui est dit ! Savourez, vous autres qui me lisez !

Du moins vous direz vous que je ne vous induis pas en erreur autant que les pitres prétentieux de la pensée unique avec leurs remèdes de cheval qui ne marchent pas. Et maintenant, vérifions s’il vous plait. Ne croyons rien sur parole. Si c’est vrai que la baisse de l’euro relève le niveau de l’activité, vu que la baisse de l’euro est constante depuis décembre 2009, ca doit se constater sur le niveau des ventes à l’étranger, nos bienfaisantes exportations, non ? Voyons ! Hourra ! Partout la hausse des exportations européenne se vérifie : chez ces gros cachotiers d’allemands, Italie, Espagne, et même Portugal ! Et dire que personne ne nous en parlait !

Et nous, et nous, les français ? Hourra !  Nous aussi ! Le premier trimestre s’est traduit par un boum de 16% des exportations vers l’Asie et de 23% vers l’Asean ! Dire qu’on nous avait caché tout ça pendant que le journal « Le Monde » et sa bande de déclinistes professionnels nous fouaillaient tous les jours avec des « retards français » de toutes sortes ! Là où le désespoir va changer de camp c’est quand ils vont devoir constater à regrets que sans un « sacrifice courageux » supplémentaire d’avantage acquis, ces fainéants de français vont produire 0,7 points de plus cette année puis 0,8 point de plus les deux années suivantes selon les analystes. Rien que cela produira, en dépit de notre école qui ne vaut rien, de notre culture de la grève et de nos privilégiés de fonctionnaires 40 000 emplois de plus en 2010. Je conclu ce chapitre sur une traduction du journal d’ultra gauche « Financial Times » parue dans le journal trotskiste français « La Tribune ». « Le Financial Times de Londres titre ainsi l’un de ses éditos de son édition de lundi « il n’y a aucune honte à ce que l’euro baisse » Et d’ajouter : « c’est même une bénédiction pour la zone euro, d’autant que la prétendue faiblesse de l’euro doit être mis en perspective. Souhaiter un euro fort quand la croissance est au point mort, c’est faire preuve d’une arrogance qui s’apparente a de la perversité ». Salut les pervers du Figaro!  Surtout que la Tribune de son côté titre son papier : « Malgré sa baisse, l’euro reste surévalué » ! Dégonflons la baudruche des rentiers, camarades ! Pas d’hésitation ! Les trois meilleures années les plus récentes, en France, pour l’emploi et pour les comptes publics et sociaux, tous passés à cette époque au vert, sont celles du gouvernement Jospin entre 2000 et 2002. Ce sont aussi les trois années où l’euro s’échangeait en dessous de la parité un euro un dollar !

Dès lors revenons à nos marges de dévaluation utile. De combien raboter ce gros prétentieux d’euro sans exagérer ? Si on suit le raisonnement de la gauchiste Agnès Bénassy-Quérré qui dirige le centre d’études prospectives  et d’informations internationales, passer de 1,2 dollar pour un euro actuellement à 0,88 c’est 35 % de baisse ! Et nous avons lus que Standard and Poor’s dit que 10% de baisse de la monnaie unique c’est 1 point de PIB supplémentaire. Par an ! Donc là il y en a pour trois points et demi sous le pied! Une croissance de 3,5 % ! Mazette ! Mais bigre, c’est le double de ce que prévoit dans l’hypothèse la plus favorable notre cher COR dans ses prévisions pour assurer le financement de notre système de retraite en 2050 ! Hé ! Hé ! On n’a pas finit de rire ! Oui, mais une dévaluation de 35% de l’euro ce serait énorme ! Vraiment énorme, non ! Pas de panique, les amis ! On l’a déjà fait et vous n’en êtes pas morts, loin de là. Entre le pic à 1,6 dollar pour un euro pendant l’été 2008 et le niveau actuel, c’est précisément 35% de dévaluation. En partant des 1,2 dollar actuels  pour un euro pour revenir au niveau de 0,88 dollar pour un euro comme en 2000, c’est pile poil la même chose : 35% ! Entre le pic absolu et le creux le plus profond déjà observé, nous sommes donc exactement à mi-chemin. La marge est là ! Courage, camarades, dégonflons la baudruche !


807 commentaires à “Un moment dangereux”
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  1. jean ai marre dit :

    @ 566 Descartes

    Dans notre société il y a les uns et les autres, et les règles communes du vivre ensemble sont établies collectivement. C'est donc collectivement que sont définies les règles de respect.
    Je n'ai pas besoin de croiser le regard des autres pour savoir si je suis dans les clous.

    Pour R Kipling,, je te parle poésie, tu me réponds colonialisme !
    Lorsque je vais dans une galerie, que je découvre des oeuvres, dois-je m'inquiéter du signataire avant de découvrir le tableau ?

    Le poème dédié aux combattants des Boers, à été repris pour sa valeur littéraire, et nous pouvons le donner à apprendre aux enfants, ce qui fera grand bien vu la situation d'individualisme où nous nous trouvons.
    Un peu d'humilité ne fait pas de mal.
    Les derniers vers:

    Si tu peux rencontrer Triomphe après défaite
    Et recevoir ces deux menteurs d'un même front
    Si tu peux conserver ton courage et ta Tête
    Quand les autres les perdront

    Alors les Rois, les dieux,la chance ou la Victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis
    Et ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
    Tu seras un homme mon fils

    A Cannes, j'ai croisé le regard des "croisés de la croisette " drapeau en baïonnette.
    Je ne pense pas qu'ils voulaient respecter les règles de bonne conduite.

    Au fait, je souhaiterais connaitre tes sentiments sur le regard de l'autre, lorsque tu vois deux hommes s'embrasser, ou deux femmes se tenir par la main, lorsque les handicapés croisent le regard des autres, lorsque les enfants autistes ou trisomiques sont écatés de l'école publique, lorsque...

    Je ne vais pas monopoliser le blog, si tu ne veux pas répondre je ne me fâcherais pas.

  2. Abel dit :

    @ Darthé-Payan post 598
    Je recommence parceque mon post précédent s'est trouvé décalé. Je ne retrouve pas le post où Jennifer a énoncé la phrase que tu cites et que je reproduis :
    « On n’a pas d’info sur la politique industrielle de la france, à mon avis, parce qu’il n’y en a pas vraiment. Pas d’investissement. Ce qu’ils font c’est sauver les banques et la finance. Ils ont tort car alors ils ont la concurrence de la chine qui elle produit. Mais avec ou sans commerce avec la chine, le problème est « at home »: investir au lieu de sauver les banquiers qui n’investissent pas. »

  3. jennifer dit :

    D-P

    On prend le contrôle des banques!

  4. 4 Août dit :

    Au fait, avez vous lu l'explication de texte sur le projet de société du P"S" ?

    http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/formations/note_PG_analyse_du_texte_PS.pdf

  5. Hold-up dit :

    27 mai 2010 : la liste des manifestations dans toute la France

    http://www.lepost.fr/article/2010/05/21/2082871_27-mai-2010-la-liste-des-manifestations-dans-toute-la-france.html

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    Mediacideur : ça marche une fois sur cinq le postage - désolé ça ne marche pas votre nouveau dispositif et à long terme tout le monde quittera ce blog tellement que c'est devenu chiant de poster... avec tout mon respect pour votre conscience professionnelle mais à condition de corriger les fausses pistes. Merci

  6. Hubert Delain dit :

    @ Hold-up

    Merci de votre réponse détaillée et argumentée au sujet des médias au Vénézuela.
    Je comprends le sens de votre indignation et mon propos n'est pas de défendre les médias "anti Chavez" que je connais d'ailleurs fort mal.
    Mais sur le plan des principes, faire taire des médias, fussent-ils médiocres, ne m'inspire guère.
    C'est une question de bon sens. J'imagine qu'ici, en France, vous n'appréciez pas, même pas du tout (!) bon nombre de médias qui défendent des opinions opposées aux votres ; souhaitez-vous pour autant les voir censurés, liquidés ?
    C'est avec des idées simples que la liberté est préservée et c'est souvent, par contre, avec des arguments alambiqués que cette même liberté est bafouée. Songez-y. Mettre le doigt dans cette forme de censure, c'est y perdre assurément son âme et son honneur. On commence toujours avec de "bonnes raisons" et on poursuit avec de mauvaises ; l'histoire nous le démontre à maintes reprises et Chavez s'y fourvoie dangereusement.

  7. Pierre L dit :

    Pour faire suite au lien donné par Mario Morisi (24 mai 2010 à 18h35) :

    Réponse du secrétariat national du PG à la lettre du PCF

  8. Darthé-Payan dit :

    @ Jennifer

    Tu préfères quoi, que les banques s'écroulent et que notre pays soit dans l'incapacité d'honnorer le paiement de ses dettes ? Un pays ne peut vivre d'expédients. On peut être socialiste, anticapitaliste, jacobin, est vouloir une gestion rigoureuse des biens publics, de l'argent. Comment répartir et redistribuer les richesses si on gaspillent, s'endettent de manière incommensurable à se retrouver pieds et mains liés aux créanciers qui chercheront à recouvrer leurs créances et à vivre de longues années dans l'austérité ?

    Le peuple va payer deux fois voir trois comme en France avec le futur plan d'austérité qui se prépare !

    Et oui mais on est dans l'Europe et on ne veut pas en sortir !

    Quelles sont les marges de manoeuvre de Sarkozy. Je te réponds aucune ! Il maintient la France dans l'Union Européenne et dans le BCE et je te dis même pas le GMT !

    Les socialistes n'auront aucune marge de manoeuvre vu qu'ils font comme la droite le choix Européiste de soumission.

    La gauche radicale, le PG, Jean-Luc Mélenchon, que vont-ils faire ? Rester dans l'UE, la BCE, le GMT ou en sortir et rompre ? Voilà le choix, Rester ou sortir ! Rester s'est rendre impossible d'application les propositions de Jean-Luc Mélenchon par exemple sur l'inflation ou sur la baisse de l'Euro. Car, la France n'a plus la compérence des aléas de l'inflation (nous sommes dans le BCE, la zone Euro et l'objectif principiel de la BCE c'est la lutte contre l'inflation !), ensuite faire baisser l'Euro, c'est impossible qu'un Etat le fasse car il n'a aucune compétence ni maïtrise de la monnaie unique européenne c'est la BCE. L'Euro baisse par ce qu'il y a des spéculateurs, (futurs capitaux qui vont venir soutenir la BCE et les politiques d'austérité en cours) mais il va remonter après un relèvement des taux, puis la mise en place concrète des mesures d'économie de guerre.

    La spéculation contre l'Euro, le faire baisser pour que Bruxelles et la BCE réagissent et imposent la mise sous tutelles des budgets des nations souveraines. Un véritable coup d'état ! Voilà ce qu'à servi la dévaluation de l'Euro organisé par les spéculateurs. Au final c'est les nations, et les peuples qui perdent de leurs souverainetés !

    La seule issue c'est le retour de la souveraineté de notre pays sur sa monnaie, ses banques, sa banque centrale, la banque de France, sur son parlement, sur son économie. Sans rupture avec la BCE, l'UE, le GMT c'est pas la peine de ocntinuer de faire croire que l'on peut changer la donne car notre pays n'a aucune marge de manoeuvre !

    Comment vas tu réapproprier l'économie, les banques et organiser l'économie s'en avoir le pouvoir sur la monnaie ? Donc là aussi il faut rompre avec l'UE, la BCE, le GMT. N'oublions pas que la BCE, Banque centrale est ambyvalente car elle est aussi la banque des banques notamment sur les taux directeurs etc..

  9. cvnes dit :

    @ jean ai marre
    @ Jennifer
    L'autre n'est pas simplement qu'un regard. Et quand il édicte des règles communes il le fait à visage découvert ce qui permet de savoir aussi à qui il s'adresse. "le rêve du "spéculateur" c'est d'être un être virtuel du dieu marché et son cauchemar c'est quand nous le désignons comme responsable nominativement. Quand tu croises les "croisés de la Croisette" avec leur signes distinctifs, leurs mots, leurs attitudes, leurs haines, etc... ils provoquent ton rejet parce qu'ils te permettent d'identifier ce que ne devrait pas être l'être humain, ce que tu refuses, mais pour autant ont-ils outrepassés les règles fixées !
    Que tu dises que tu ne reconnais pas en eux, que tu les combats, te positionne, mais cela ne fait pas pour autant changer changer les règles.
    C'est un peu différent pour la "Burka" ou burqa, comme je l'avais souligné, ce marquage individuel qui est possible dans la vie privée, (à condition de ne pas mettre d'autres êtres en danger et singulièrement celle qui le porte) n'en va pas de même lorsque nous devons vivre en société. Ce type de vêtement me rend invisible ou me catalogue comme être sale, indigne, exclu d'un vivre ensemble dans lequel je ne serais pas capable de dialoguer, de comprendre, un être exclusivement pervers qu'il faut éviter.
    Il faut donc voir le regard de l'autre (pas simplement le sens appelé : la vue) un miroir de nous même qui nous indique qui nous sommes et quel chemin nous devons suivre pour que nous allions vers un mieux vivre. Mieux qu'un état civil, c'est l'existence d'un(e) autre qui nous identifie.
    Imaginons un instant, un monde ou un seul être existerait, non seulement il n'aurait aucun avenir, mais pourrait-il savoir qui il est ?
    Le costume "burqa" est un processus qui dans l'espace public isole celle ou celui qui la porte du reste de la société (ou tout au moins veut la soustraire à tout ce qui nous souillerait). En ne me permettant pas de savoir qui il ou elle est ; elle ou il nie ma propre existence.
    Je ne conçois pas l'organisation de la société du vivre ensemble par exclusivement du répressif, mais favoriserais l'éducation, et si cela nécessaire l'édictions de règles communes qui tout en respectant l'histoire singulière de chaque être, le rend responsable aussi de la vie des autres.

  10. Hold-up dit :

    @ Hubert Delain

    Je vous remercie pour votre réponse mesurée. Je vous suis complètement et je reste vigilant et informé.Je serais le premier à dénoncer une dérive autoritaire s'il elle arrivait au Vénézuéla mais elle n'arrive pas au grand dam des adversaires des gouvernements démocratiques. Ils paniquent, les USA envahissent illégalement des pays souverains, des militaires arriérés et véreux se liguent au Honduras avec des politiciens tout aussi véreux qu'eux pour renverser des gouvernements élus. Tout ça avec le feu vert-de gris de Washington. on assassine des journalistes au Honduras pendant que des Syndicalistes meurent tués par balle dans l'indifférence générale en Colombie. On essaie aussi de déstabiliser le gouvernement de centre gauche en Argentine ou en Uruguay etc..ce sont eux qui abolissent la démocratie pas le gouvernement de H. Chavez. En Europe ils ont compris qu'il fallait assommer socialement le peuple avant de l'occire comme en Grèce pour empêcher qu'il ne se réveille un bon coup maintenant qu'ils ont remis quelques rustines à leurs banques et que leur système en carton pâte ne fane pas trop vite. Tout le monde a compris que la légende de " l'autorégulation- des- marchés" faisait maintenant rire tout le monde aux larmes et l'on s'attend à un retour de balancier avant liquidation totale. Le silence avant la tempête...

    Pour revenir dans le sujet, sachez que le New-York Times, El Païs et The Guardian, réagirent un peu rapidement aux déclarations du président Hugo Chavez qui avait dénoncé deux semaines auparavant l’information malveillante d’un site web qui avait diffusé la fausse nouvelle de l’assassinat de deux personnalités éminentes du gouvernement.
    Suite à cette malveillance issu d'un site et les récriminations justifiées du Président Vénézuélien, qu'ont donc titré
    ceux qui ont intérêt à faire passé celui-ci comme étant un potentat débile et simiesque selon leur mode opératoire habituel ? :

    "Le Venezuela de Chavez appelle à un contrôle d’Internet", titrait une dépêche de l’agence Reuters, qui poursuivait en affirmant que Chavez était en colère contre l’opinion politique vénézuélienne et stigmatisait le site Noticiero Digital pour avoir faussement communiqué la nouvelle de l’assassinat de Diosdado Cabello, un important ministre et proche collaborateur - Il y avait de quoi se poser des questions effectivement non ? Pourquoi par contre titrer de façon aussi alarmante cette information et accuser ainsi M.Chavez ?

  11. Hold-up dit :

    @ Hubert Delain

    Pour info complémentaire :

    J'ai lu sur un site qu'en 2000, il n’y avait que 273.537 abonnés d’Internet au Venezuela. Mais qu’au premier trimestre 2009, on en dénombrait plus de 1.585.497, une augmentation de 600 %. De même, le nombre d’internautes est passé pendant la même période de 820.000 en 2000 à 7.552.570 en 2009, une augmentation de 900 %. En 2000, 3-4 % des vénézuéliens avaient accès à Internet ; fin 2009, ils sont 30 %, une augmentation massive due en grande partie aux programmes gouvernementaux

  12. jennifer dit :

    @Jean Luc Mélenchon

    Je refais ma suggestion, à cette heure de débats qui vont se confronter pour les présidentielles, "programme contre pogramme". Si, soit-disant Aubry se "Mélenchonise" alors, proposons un débat entre elle et vous. Croisons le fer des programmes. Je pense que ça parlera à tous. Il faut commencer dès maintenant à dire haut et fort qu'on est prêts à discuter avec Aubry sur le programme, sur les retraites. Qu'on veut ce débat devant le peuple français pour que celui-ci voit les différences et que notre création du FdG a vraiment un sens.

    Voyons les choses en grand si on veut avancer. C'est au peuple français qu'on s'adresse, c'est un programme pour sortir la France de la crise qu'on a. On est prêt à gouverner. On n'est pas là juste pour critiquer. On a de vraies propositions.

    http://www.liberation.fr/politiques/0101637357-woerth-trouve-qu-aubry-se-melenchonise

  13. Darthé-Payan dit :

    @ Abel
    Désolé, j'ai recherché le commentaire de Jennifer et je ne le retrouve plus. Je vais voir un peu plus haut dans les pages précédentes.

  14. jennifer dit :

    Merci Hold-up pour ces info chiffrées sur le Venezuela

  15. André Assiétoi dit :

    625
    Hubert Delain dit:
    24 mai 2010 à 19h09

    "@ Hold-up

    Merci de votre réponse détaillée et argumentée au sujet des médias au Vénézuela.
    Je comprends le sens de votre indignation et mon propos n’est pas de défendre les médias « anti Chavez » que je connais d’ailleurs fort mal.
    Mais sur le plan des principes, faire taire des médias, fussent-ils médiocres, ne m’inspire guère.
    C’est une question de bon sens. J’imagine qu’ici, en France, vous n’appréciez pas, même pas du tout (!) bon nombre de médias qui défendent des opinions opposées aux votres ; souhaitez-vous pour autant les voir censurés, liquidés ?"

    Je crois que vous êtes mal informés sur la question des médias au Vénézuela. Et que vous êtes très sensible à la propagande des médias occidentaux. Savez-vous, par exemple, que la plupart des médias sont des médias privés et appartenant à l'opposition ? Saviez-vous, par exemple, que lorsque le gouvernement a refusé de renouveler des concessions à des radios et télévisions, de façon parfaitement légale, c'était pour confier les fréquences à des radios communautaires.
    Si l'on peut comparer, supposons qu'on ne renouvellement pas, À SON TERME, la concession de TF1 ? Et qu'on mette en avant le fait que cette chaîne n'applique pas sa parole donnée lors de l'appel d'offres, à savoir que la chaîne s'engageait "au mieux disant culturel". C'est une hypothèse, bien sûr, parce que tout le monde sait bien que TF1 est exemplaire (c'est la version télé de France Culture ;-)). Donc TFI ne tient pas ses engagements et on arrive au moment où l'on renouvelle les concessions. Est-ce que ce serait un scandale de ne pas renouveler celle de TF1. Est-ce que ce serait un scandale, si l'on se souvient dans quelles conditions on a fait ce cadeau à Bouygues ? Pour ma part, non, ça ne me scandaliserait pas.

    Voici, entre autres, 2 articles d'Acrimed démont(r)ant l'intox de nos médias sur le Vénézuela :
    http://www.acrimed.org/article3196.html
    http://www.acrimed.org/article3299.html

  16. jennifer dit :

    cvnes

    Franchement tu as beaucoup d'imagination: la burqâ " me rend invisible ou me catalogue comme être sale, indigne, exclu d’un vivre ensemble dans lequel je ne serais pas capable de dialoguer, de comprendre, un être exclusivement pervers qu’il faut éviter."

    Où as-tu été trouvé que cela te catalogue comme être "sale"? Là c'est le défoulement de l'imagination. Chacun y va de son vécu subjectif! Je veux bien tout accepter, tous vos spleens existentiels avec la burqâ mais tout cela est éminemment subjectif (on devrait ouvrir un blog où chacun irait de son vécu, avec la méthode de libre association freudienne!) et ne constitue en aucun cas, un fait "objectif". Par conséquent impossible de fonder une loi là-dessus.

    Franchement ça devient quasi délirant, les récits phénomènologiques de ce que provoque la vision d'une femme en burqâ. Au moins ça fait parler, et toutes les projections y vont à qui mieux mieux! Y a de quoi écrire un livre!

  17. Je reprends...
    Pour le 27, le scandale, c'est qu'il y ait division politique de la gauche sur la question des retraites (CFDT sur la position PS mou et FO pour le retour aux 37, 5 ce que je trouve très correct) et des syndicats en particulier.
    Voici ma position: pas un sou de moins, pas une année de plus et même retour aux 37, 5 annuités car personnellement, je n'aurai pas les 40, c'est clair. Donc, je me défends... je ne pense même pas à ce qui est possible. Je n'en ai rien à faire du possible dans un monde où les "gros" se gobergent!
    Je dis ce que je crois vivable pour moi et nombre de femmes qui ont des conditions de travail de plus en plus lamentables! Mi-temps pour garder les mômes, pire horaires totalement flexibles dans la journée pour leur permettre de faire la double journée avec les mioches!
    Si ça continue, la prochaine armée va être composée exclusivement de femelles au train où ça va d'ailleurs! On va renouer avec Lysistrata d'Aristophane pour obtenir ce qu'on veut.
    Ils commencent à parler, là-haut, des demi-pensions supprimées pour les veuves ou divorcées qui n'ont pas travaillé... etc.
    Mais c'est n'importe quoi! Si on défile le 27 pour des revendications bidon, il n'y aura personne...
    Il faut défiler CONTRE LE PLAN FILLON, plan d'austérité dont les Retraites ne sont qu'un des sinistres épisodes.
    Bon, je commence à m'énerver, mais je ne suis pas la seule!
    On aurait tort de ne pas entendre cette position.
    Si les syndicats et les partis sont mous comme des chiffes, ils ne gagneront pas les élections. La droite passera en 2012.

  18. jennifer dit :

    Par contre cvnes, je suis d'accord avec ta conclusion qui est raisonnable

    "Je ne conçois pas l’organisation de la société du vivre ensemble par exclusivement du répressif, mais favoriserais l’éducation, et si cela nécessaire l’édictions de règles communes qui tout en respectant l’histoire singulière de chaque être, le rend responsable aussi de la vie des autres."

    S'agit de savoir comment on fait accepter les règles. J'imagine par le dialogue et la conviction. Sinon on tombe dans le répressif.

    Et aussi qui édicte ces règles? Par exemple qui décide que se montrer à moitié nue est mieux que se montrer cachée? Quels sont les critères qui sont retenus pour ces règles?

  19. Darthé-Payan dit :

    @ Emma 78

    Salut fraternel à toi,

    tu dis :

    "Je ferai remarquer à certains que la délocalisation pour les services a commencé: informatique, call-centers et conceptions diverses.. et ce n’est que le début, vu ce que coûte un indien bien formé ou un ingénieur venant de l’Est.

    Il nous restera les administrations, les commerces et certains services de proximité.. on pourra peut-être développer le tourisme mais sinon, je ne vois pas trop."

    C'est un triste constat que même les nouvelles technologies de la communication (celles qui fonctionnent avec une faible masse salariale mais avec une forte valeur ajoutée) délocalisent ! Cela devient inquiiétant et vu que l'Europe enlève jour àprès jour et un après l'autre les outils et moyens de souveraineté des Etats sur l'économie. Bientôt la France déjà désindustrialisée, en démantèlement agricole va voire ses services, son secteur quatenaire fillait vers les zones européennes ou asiatiques à bas coûts. Quand le dumping fiscal et social sont à l'oeuvre et que le libre échange est la règle tout est possible tout est permis. Et on voudrait trouver du charme dans cette Europe qui organise au nom de la concurence libre et non faussée ces dilapidations des patrimoines des Etats nations ! Il est temps de se rendre à l'évidence stoppons cette pente et retrouvons notre souveraineté et aussi engageons la reconquête de notre marché intérieur, de notre économie.

    Déjà, il y les directives sur les transports (concurence au niveau des TER), les directivees Services, concurence y compris pour les services à la personne. Avec le Grand Marché Transatlantique ce sera la concurence au niveau de l'éduccation, de la culture, des services sociaux, des services municipaux, des brevets et y compris le brevetage sur le vivant. Je te parle même pas du statut des fonctions publiques déjà en cours de démantèlement. La garantie de l'emploi et le statut seront bientôt totalement remis en cause. Et la la boucle sera bouclée.

    Bien fraternellement

    Fabien

  20. Inquiet dit :

    Le débat sur la burqa. Si j'étais au pouvoir (ce qui n'arrivera pas, j'ai d'autres occupations), j'aurais organisé une semaine de débats médiatiques auquel nul n'aurait pu échapper, j'aurais peut-être ensuite organisé un référendum histoire de savoir ce qu'en pense le peuple, et j'aurais légiféré pour l'interdiction au motif que la France (terre de l'émancipation de la femme et de laïcité) n'est pas le bon endroit pour porter ce genre de "vêtement" (c'est simple ça comme argument, je suis sûr que personne n'y a pensé). (De la même manière que l'Égypte n'est pas le bon endroit pour organiser la Gay-Pride. On peut trouver plein d'autres exemples de bon sens comme ça) Ça aurait pris deux semaines, ce serait réglé et il n'y aurait pas eu plus d'opposition que ça, ni de stigmatisation instrumentalisée.

    Il faut savoir rester simple.

    Bonne soirée.

  21. Hubert Delain dit :

    @ Hold-up

    Merci de toutes ces précisions même si elles ne concernent pas toutes le sujet de ma question initiale, à savoir les médias au Vénézuela. Vous me répondrez que tout se tient, et vous n'aurez pas tort d'ailleurs.
    Si je dois admettre qu'en l'état actuelle des choses, vos arguments apparaissent crédibles, je dois vous avouer que mon intuition (je dis bien mon intuition) est négative vis à vis de Chavez ; son populisme, ses histoires toujours compliquées et surtout, surtout, sa volonté de s'accrocher au pouvoir ne me disent rien qui vaille... Je vois mal comment une telle "expérience" peut bien se terminer sur le plan démocratique avec un dirigeant qui semble parti pour rester aux commandes, 15, 20, 25 ans, ou plus encore...

    Si Chavez quitte paisiblement le pouvoir d'ici une échéance raisonnable, je devrais admettre que mon intuition était fausse et médisante... Si il en est autrement et que le régime se raidit, vos éclaircissements objectifs seront les bienvenus.

    Cordialement,

  22. Hadrien dit :

    STIGLITZ, A SON TOUR, CONTREDIT BAYROU/PEYRELEVADE
    dans “LE MONDE” (Dimanche 23 / Lundi 24) : “L’austérité mêne au désastre”

    On a déjà amplement combattu, ici même, la propagande du banquier Peyrelevade qui voudrait faire admettre que les désordres financiers actuels, notamment les déficits, sont dûs à une insuffisante frugalité des ménages, et non à cette incroyable soustraction de ressources organisée par la spéculation globalisée qui agite la planète sur le dos des salariés.
    On ne peut donc que se réjouir de voir malicieusement illustrée dans “Le Monde”, ce week-end, la même opposition entre la complicité conservatrice du président du MoDem, dont J. Peyrelevade fut le compagnon de route, et la lucidité progressiste du Prix Nobel J. Stiglitz :

    SUR LA CRISE ET LES DEFICITS
    Bayrou: Inlassablement, depuis dix ans, j’ai défendu le principe d’une disposition constitutionnelle qui empêche les déficits de se creuser…
    Stiglitz: Non, le déficit structurel grec est inférieur à 4%… c’est d’abord et avant tout la crise mondiale, la conjoncture qui a provoqué cette situation.

    SUR LES SITUATIONS INTERIEURES
    Bayrou: A moyen terme, admettre que, bien sûr, le déséquilibre des retraites est un problème démographique, qu’il faut augmenter le nombre des actifs par rapport aux retraités… et ensuite allonger la durée d’activité en faisant glisser le curseur de l’âge légal, ou celui de la durée des cotisations, enfin…
    Stiglitz: Le taux de chomâge des jeunes en Grèce s’approche de 30%. En Espagne, il dépasse 44%. Imaginez les émeutes s’il monte à 50% ou 60%. Il y a un moment où Athènes, Madrid ou Lisbonne se posera sérieusement la question de savoir s’il a intérêt à poursuivre le plan que lui ont imposé le FMI et Bruxelles.

    OU VA L’ARGENT ?
    Bayrou: Lorsque le PS officiel prétend que, …il suffit de taxer les banques, qu’il n’y a qu’à “prendre l’argent où il est”, comme disait magnifiquement feu Georges Marchais, c’est le pire des messages politiques. Cela consiste à dire au grand public: “On peut s’en tirer sans effort puisque les efforts seront pour les autres!”
    Stiglitz: Bruxelles n’a pas été assez loin en matière de régulation des marchés, jugeant que ces derniers étaient omnipotents. Et aujourd’hui, elle veut un plan coordonné d’austérité. Si elle continue dans cette voie, elle court au désastre. Nous savons, depuis la Grande Dépression des années 1930, que ce n’est pas ce qu’il faut faire.

    QUE DEVRAIT FAIRE L’EUROPE ?
    Bayrou: On présente bien le budget, avant de le voter, aux citoyens français. Pourquoi pas aux partenaires européens ? Je souhaiterais pour aller plus loin une agence européenne vraiment indépendante chargée de garantir la vérité sur les comptes des différents Etats.
    Stiglitz: L’Europe va dans la mauvaise direction… L’Europe a besoin de solidarité. Pas d’une...

  23. Hadrien dit :

    ET LA PRODUCTIVITE ?
    JACQUES SAPIR répond dans ” Libre-échange ou juste échange”,
    Revue trimestrielle “CITES”, n°41, CAPITALISMES: EN SORTIR ?

    Au lecteur de l’opposition Bayrou/Stiglitz dans le numéro du MONDE précité, il ne saurait échapper ce titre fort à propos (”Et la productivité?”) dans le courrier des lecteurs à la page “Comment financer les retraites”.

    Jacques Sapir a répondu à la question question d’une manière particulièrement saisissante, à l’occasion du dixième anniversaire de la revue “Cités”:

    L’ETAT DE LA SITUATION:
    ” Le rapport entre la progression des salaires et celle de la productivité a été d’environ 50% pour la Chine mais aussi pour les pays de l’ex-Europe de l’Est.
    (http://www.senat.fr/rap/r06-189/r061899.html)
    En ce qui concerne la Chine, la productivité y est de 7% de la moyenne française alors que les salaires y sont de 3%. Pour ce qui est des ex-PECO, la productivité est de 26% de la moyenne de l’UE mais le salaire se trouve être dans un rapport de 1 à 6, soit de 16,67%…
    Si l’on se fonde sur ces moyennes, nous constatons que l’avantage de marché de ces pays est dans un rapport de 1,56 en ce qui concerne les ex-PECO et de 2,1 en ce qui concerne la Chine.”

    L’AMPLEUR REELLE DES DELOCALISATIONS
    ” Nous avons tout d’abord les délocalisations directes. Il s’agit ici d’emplois déjà existants dans un pays et transférés dans un autre pays par fermeture de l’usine dans le pays d’origine…
    Nous avons ensuite les délocalisations indirectes. Il s’agit cette fois de la création délibérée d’emplois à l’étranger pour servir non pas le marché local mais pour la réexportation vers le pays d(origine…
    Enfin, nous avons l’effet dépressif sur le marché intérieur. La menace des délocalisations et le chantage auquel se livrent les entreprises ont conduit à maintenir les salaires dans l’industrie à un niveau trés faible et à exercer une pression croissante sur les salariés.”

    LES CONSEQUENCES SUR LES SALARIES
    ” Si l’on tente d’évaluer les effets en pertes fiscales dans des pays qui ont développé un modèle social avancé, sur la base des coûts actuels en France, un chiffre de l’ordre de 100 à 150 milliards de dollards (soit de 80 à 120 milliards d’euros au taux de change de 1,2) par an apparaît comme une fourchette minimale pour les pays de l’Union européenne (essentiellement ceux du “coeur historique”).
    Il conviendrait d’imputer comme pertes fiscales et parafiscales l’accroissement des dépenses de l’assurance chomâge engendrées par les délocalisations, les subventions publiques accordées aux régions en difficulté, enfin le coût pour l’Assurance maladie des maladies “stress-induites”, phénomène dont on mesure aujourd’hui les effets cdramatiques sur une population de salariés et dont le coût total représente prés de 3% du PIB.
    Pour éviter un...

  24. Mario Morisi dit :

    Je pense qu'avec ce petit morceau de chanson,

    nous serons tous réunis et en forme pour jeudi 27

    http://www.youtube.com/watch?v=qDjEgzdZ77A

    Allez DP, allez René, allez Ydaho et peuple de gauche, emma et jenny...

    ça vaut le coup et ça prend seulement 3mn

    Ca devrait devenir notre hymne à tous

  25. Hadrien dit :

    Pour éviter un accroissement du chômage encore plus important, les gouvernements qui se sont succédés depuis 1991 ont entrepris de subventionner, directement ou indirectement ces emplois. La liste des subventions est longue. On ne retiendra ici que deux mécanismes, les abattements de charges consentis aux PME - qui atteignent, en 2006, 20 milliards d’euros - et la “prime à l’emploi”, dont le coût se monte pour le budget à 4 milliards d’euros. On atteint un total annuel de 24 milliards d’euros. L’effet dynamique de ces coûts, que l’on peut à nouveau estimer entre 1% et 2% du PIB, est considérable.
    On estime donc que, pour la France, les dépenses induites par les coûts de la libéralisation pourraient s’élever à 32-50 milliards d’euros. Le coût d’opportunité calculé si de telles sommes étaient investies en recherche et dans l’enseignement suggèrent une perte de 1,5% à 2,5% du PIB.
    Il n’est donc plus étonnant que, quoique nous soyons plus “riches” que dans les années 1960, nous éprouvions une difficulté croissante à financer nos dépenses sociales. ”

  26. ydaho dit :

    Je te remercie Mario ! je l'ai écouté, mais jeudi ma "chanson" a moi ce sera : tout est a nous ! rien n'est a eux ! et tous mes enfants et mes amis la chanterons en chœur avec moi et d'autres ! J'ai mon tea shirt du LKP ! et je le sors a toutes les occasions !

  27. Descartes dit :

    @Pierre L (#628)

    Pour faire suite au lien donné par Mario Morisi (24 mai 2010 à 18h35) :Réponse du secrétariat national du PG à la lettre du PCF

    Passionnant document. Je ne suis pas sur qu'il fasse plaisir à tout le monde. Notamment en réaffirmant l'autonomie par rapport au PS au premier tour et l'unité de la gauche au deuxième tour...

  28. JJV dit :

    De toute façon ça ne va pas durer, attention vous allez voir, attendez que la gauche passe en 2012 vous allez voir!

    COLUCHE (dans les années 80)

    source: you tube: Coluche politique
    surprenant non!?

  29. ydaho dit :

    Pierres L : l'autonomie par rapport au P.S. est indispensable ! Unité de la gauche au deuxième tour.. Oui, MAIS..
    ;-)

  30. argeles39 dit :

    Descartes dit:

    24 mai 2010 à 21h47
    @Pierre L (#628)

    Pour faire suite au lien donné par Mario Morisi (24 mai 2010 à 18h35) : Réponse du secrétariat national du PG à la lettre du PCF

    Passionnant document. Je ne suis pas sur qu’il fasse plaisir à tout le monde. Notamment en réaffirmant l’autonomie par rapport au PS au premier tour et l’unité de la gauche au deuxième tour…

    Document effectivement intéressant, car il met en exergue le chemin qui reste à parcourir pour présenter une candidature FdG crédible à la présidentielle de 2012. C'est un travail colossal qui reste à faire, la joint venture entre PG et PCF est loin d'être aboutie et exempte de tensions.
    Pour être franc ce document ne m'a pas rassuré, mais j'imagine que dans les officines UMP on boit du petit lait....

  31. ydaho dit :

    Réponse du secrétariat national du PG à la lettre du PCF
    Faut pas s'affoler ! La discussion est enfin ouverte et elle démarre sur des bases critiques ! donc c'est sain !

  32. mediacideur dit :

    @ bric à brac baroque (24 mai, 20h33)

    Tu écris :"Il faut défiler CONTRE LE PLAN FILLON"

    Voilà qui nous rajeunit. De 7 ans. Remember... Toutes ces manifs... Du monde partout... "Retrait ! Retrait du plan Fillon" qu'on gueulait déjà... Ici et là des envahissements.... Mais caca ça, les confs aiment pas trop... Peur de perdre la maitrise des évènements, alors qu'un bon gros défilé plan plan rendez-vous à la prochaine c'est beaucoup plus gérable... Des mois ça a duré. Jusqu'en juin et puis ciao tout le monde, la rentrée sera chaude, Bové sur le Larzac, toussa...

    Là on est déjà fin mai... Bientôt les vacances et Thibault, comme en 2003, a prévu de se rendre sur le Tour de France, alors déconnez pas, hein... Mais au cas où ça tournerait mal (grève générale ? hahahahahahahaha) le Thi-Thi est dans les starts pour reproduire son coup de 2007 avc les régimes spéciaux... S'agit pas de se faire griller la politesse par le chereque en bois...

    Allez, cessez donc de vous raconter des histoires, tout le monde au lit maintenant et demain au boulot ! Si ça peut vous défouler un peu d'aller faire une petite promenade jeudi, permission accordée les enfants, mais de 24h, pas plus.

    Alors cessez donc

  33. BA dit :

    Renault va construire sa Clio 4 en Turquie.

    Et Peugeot ?

    Que va faire Peugeot ?

    Réponse :

    PSA a choisi l'Espagne pour produire ses nouveaux modèles d'entrée de gamme.

    Le groupe automobile français PSA Peugeot Citroën a choisi l'Espagne pour fabriquer ses nouveaux modèles d'entrée de gamme, affirme le quotidien Les Echos dans son édition de mardi 25 mai.

    http://www.lepoint.fr/bourse/2010-05-24/psa-a-choisi-l-espagne-pour-produire-ses-nouveaux-modeles-d/2037/0/458547

    Les industries quittent la France de plus en plus massivement.

    La désindustrialisation de la France s'accélère.

  34. Inquiet dit :

    @ carlo : on voit bien que ce n'est pas que ça. Vu les développements que ça amène. Légiférer rapidement aurait (je le pense) coupé l'herbe sous le pied à tout le monde et on serait passé à autre chose (On aurait évité les débats sur l'Islam, les musulmans, les femmes, la liberté, etc... qui j'ai l'impression ne nous font pas avancer plus que ça). Mais c'est le point de vue de quelqu'un qui pense que c'est une bonne chose d'interdire le voile intégral en France. Ce n'est pas l'action politique la plus cool qu'on puisse imaginer, mais je prends les choses telles qu'elles sont et dans le climat actuel (incessants débats sur la culpabilité de la France à travers l'histoire) cela aurait été une affirmation de la souveraineté de ce pays (et je ne pense pas que beaucoup de pays auraient critiqué cette position, même les pays musulmans). On peut y voir de la haine (raciale ou religieuse, alors que ce sont certainement des françaises, et parfois des converties, qui portent le voile intégral) si on veut en voir mais on peut aussi y voir autre chose. Les valeurs de la France telles qu'elles ont été dernièrement et jusqu'à là.

    Et il faudrait savoir si la France est un pays rêvé pour l'être humain de base sur cette terre, ou si c'est le pire. On nous fait des grands scandales (les "rafles") sur les reconduites à la frontière et en même temps, on entend à la (même) radio que la France est le pays d'Europe qui accueille le plus de réfugiés politiques. Alors quoi ? Qu'en est-il vraiment ? Est-ce qu'on peut savoir quelle est la réalité de la situation ?

    Ma solution aurait été le moyen de ne pas parler des "musulmans" pendant six mois (deux ans, dix ans, vingt ans ?). Et ne pas parler des musulmans en ce moment, c'est peut-être aller dans le sens de l'égalité.

    (Je crains la volée de bois vert.)

  35. Benoît dit :

    Quand je vois ce qui se projette en Espagne et ailleurs en dépit du bon sens, et à faire littéralement vomir de dégoût, la lecture de ce blog, même en diagonal, est une sorte de petit lait. Si les recettes qu'on nous propose maintenant, et qu'on a déjà servie à la moitié du monde (chez les pays pauvres), marchaient, cela se saurait...

  36. Hold-up dit :

    @Darthé-Payan

    "Mai 68 ce n’est pas la défense des libertés individuelles c’est la destructuration de la république, de l’intérêt général, en premier lieu l’école de la république"...

    Mais de quelle république parlez-vous donc à la fin ? Celle qui fut imposée militairement lors de "l'Opération Résurrection" en 1958 par les généraux putschistes et dont sa validation après-coup auprès des Français ne fut qu'une simple formalité ?

    Êtes-vous si haineux que ça Darthé Payan pour ne rien comprendre à 1968 ? Qu'on en dresse un constat et qu'on en critique maintes augures aujourd'hui, on peut le comprendre, pourquoi pas, mais de ne retenir de 1968 qu'une destructuration de la dite République enfantée dans les casernes et imposée en 1958 par les putschiste d'Alger, c'est vraiment pathétique. Tout le monde étouffait avant 68. On faisait profil bas dans les usines et on enlevait sa casquette pour saluer le patron ou le contre-maître, la jeunesse s'emmerdait à mourir et le projet révolutionnaire était en panne en même temps que crevait une certaine " chrétienneté " qui rendait l'âme après le maréchal. Il y aurait tellement d'autres choses à dire sur 68 en premier lieu au niveau de la sexualité, de la fin des tabous, de l'appétit de vivre, d'éprouver, d'aimer différemment, de s'ouvrir des horizons existentiels plus larges et plus denses. Ce que vous ne dites pas c'est que le capitalisme a raflé la mise en commercialisant toutes les envies, toutes les frustrations aussi, tous les besoins quitte à en inventer d'autres pour faire tourner la machine etc... Pourtant les consciences humaines s'ouvraient à un internationalisme renouvelé au delà des nationalismes de tous bords,
    l'écologie politique naissait, c'est à dire un approfondissement de la modernité.. Bref la vie, le mouvement contradictoire des vivants avant que tout soit reconsidéré à l'aune du pognon - roi. En voilà un à qui on a pas encore coupé la tête.

    Vous êtes trop obtus Darthé-Payan pour qu'on vous suive vraiment dans vos vues. Vous avez trop de ressentiment et ça n'aide pas à dresser des constats à peu près objectifs sur la situation passée à l'aune du présent. Dire que "c'est la faute à 68", cet évènement prismatique, c'est non seulement ridicule, contre -productif etc, mais c'est tout bonnement à courte -vue et ça n'aide en rien. Pour quelqu'un qui se targue de vouloir entrainer les masses sur des destriers républicains, faites attention Darthé à ce qu'ils ne soient pas demain de corvée dans la cour de la caserne à ramasser les mégots qui trainent.

  37. Inquiet dit :

    @ marj (bis) : "Là on atteind des sommets, sous prétexte que des lois liberticides sont appliquées dans certains pays peu démocrates, notre pays qui se targue d’être un exemple en matière de libertés individuelles devrait agir de la même façon …inquiétant !"

    Les lois liberticides de certains (autres) pays sont là (ou révèlent des moeurs qui existent) depuis très longtemps et elles ne t'ont pas demandé ton avis. Juge-les liberticides si tu veux mais ça ne change pas grand-chose. Toutefois, si tu veux apporter la bonne parole dans les "pays peu démocrates", libre à toi. Il faut tout d'abord respecter l'autochtone et ses mœurs, et le rencontrer. Si tu lui dit de but en blanc que c'est un con, tu vas avoir du mal à atteindre ton but.

    "Quant à la France, terre des droits de la femme, si on veut" Bah, tu sais bien que si.

    "sauf que chaque mois pls femmes meurent sous les coups de leur mari" C'est interdit et puni.

    "que les salaires des femmes sont tjs inférieurs à ceux des hommes" Oui. On se demande ce que foutent le patronat et les hommes politiques, parce que sur ce coup là, toute la population est d'accord.

    "et que le droit de vote pr les femmes date de 1944, soit bien après la Turquie …" Et bien c'est fait. Réjouissons-nous au lieu de chouiner sur le passé ! :mrgreen:

    Sans rancune.

  38. Hold-up dit :

    N°682@Benoît

    Bienvenue Benoît !

  39. Darthé-Payan dit :

    Ba

    Et oui quand on a plus les outils de souveraineté sur son économie et sur ses entreprises et bien ces dernières vont s'installer où bon leur semble. Le libre échange, la libre circulation, le refus du protectionnisme, l'abandon di volontarisme politique en économie amène cette dérive.

    J'estime que notre pays doit redevenir souverain sur sa monnaie, sur ses banques, sur son économie en rompant avec l'UE, la BCE et le GMT, en s'appropriant collectivement et socialement les grands moyens de production, d'investissement et d'échange et en mettant en perspective la reconquête du marché intérieur. J'appelle cela de l'économie républiicaine qui alllie souveraineté, intérêt général, citoyenneté, propriété publique et sociale, protections, définition d'une politique industrielle et agricole, redistribution et developpement de la recherche et des métiers.

    Je pense que Renault et PSA devraient être renationallisé ou nationalisé dans le cadre d'un vaste plan de développement et d'adaption du secteur automobile français.

    Bien à toi.

    Bonne nuit à tous.

    Fabien

  40. Hold-up dit :

    Avez-vous lu l'interview du Télégramme de Paul Jorion que j'ai posté sur ce blog ? Pour Paul Jorion nous sommes bien proche d'une révolution qui vient. (Il faut le lire pour se faire une idée) -

    Mes vues personnelles :

    Le danger je crois c'est de coller à ce mot de multiples antériorités devenues " images d'Epinal ". Nous ne savons pas ce qui vient ni comment cela va s'inventer mais tout le monde le sent. Même les affameurs.

    Car il ne peut plus y avoir " socialisation des pertes et privatisation des profits " comme ça se faisait classiquement " avant ". Pourquoi ? Car depuis 30 ans les politiques sous l'emprise des capitalistes néolibéraux ont dépouillé
    les État de leurs prérogatives et de leurs richesses. En France, Maintenant que la crise est venue et que " les caisses sont vides " (grâce à Bérégovoy / Juppé / Balladur / Rafarin / Fillon depuis 30 ans)... les États en 2008 n'ont pas pu avec les deniers des contribuables "directement" renflouer les "maîtres des cieux ". Ne voulant cependant pas changer de nature (diantre !) Les gouvernants néolibéraux ont fait payer les contribuables INDIRECTEMENT en empruntant des capitaux sur les marchés financiers eux -mêmes renfloués par les États un an plus tôt (!) Que se passe t-il maintenant en Islande, en Irlande, en Lituanie, en Grèce et demain en Espagne, au Portugal, en Grande Bretagne, en France mais aussi ne nous leurrons pas en Allemagne... bref partout ! ET BIEN CE SONT LES POPULATIONS QUI VONT DEVOIR PAYER LES REMBOURSEMENTS + LES FORMIDABLES INTÉRÊTS aux banquiers et autres assureurs + grands "fonds de pension" (les marchés financiers) - Juteux non ?...

    Remboursements des peuples pour à la base payer les goinfreries pendant 30 ans des traders, des dirigeants des banques et des actionnaires de tout poil qui ont fait couler le navire hier comme aujourd'hui tout en s'en mettant de grandes lampées entre les gencives pendant que tout le monde trimait.

    Les banques grisées pendant cette période " bénie ", pour elle et leurs associés, avaient poussé à la roue en octroyant des prêts à des gens qui ne pouvaient pas s'acheter de maisons aux USA à cause du dogme libéral-aristocratique de compression des salaires d'où la forte demande de crédits bancaires sans garantie réelle. Le dogme de la désindustrialisation via des délocalisations vers des pays où règne "le moins -social " effectif n'a fait que surenchérir sur la paupérisation et le défaut de paiement global.Cela a fini par exploser en chaine et en plein vol : le Krack de 2007-2008.

    Maintenant c'est à nous de passer à la caisse et de nous dépouiller de nos bijoux de famille : nos droits. Tous nos droits dits " sociaux " - comme s'il n'était pas normal que l'on ait droit à une éducation, à des soins le cas échéant tout en étant respecté venu un âge certain - et bien d'autres droits. Ce...

  41. Hold-up dit :

    Ce n'est que le début. Le tout début de la grande tonte.

    Et après ?

  42. Hold-up dit :

    @ TOTO

    "J'arrive pas a me faire comprendre pourtant c'est logique c'est facile a analyser quand même, voulez- vous continuer un bras de fer stupide car basé sur les mêmes valeurs ? Ou on essaie de penser logique en restant pour l'instant sur celle qui oppose le moins, celle qui est la plus raisonnable ?..."

    Vous avez tout compris TOTO ! Il faut être "tactique bordel" !
    La 5° République est morte de chez morte bouffée de l'intérieur par les néolibéraux après enfantement militaire dans la douleur. La quatrième ne résuscitera pas (Vincent Auriol a trahit et il est mort, tant mieux), il ne nous reste plus qu'à inventer la 6° République ! Vecteur politique d'un autre ordre, une autre vision organisatrice de la société, d'autres valeurs que celles qu'on nous sert tout les jours à table.

    http://tux25.files.wordpress.com/2009/07/ump.jpg

  43. jean-marc dit :

    @ carlo

    le port de la burqua (et autres pratiques) date d'avant le coran, il s'agit d'une habitude lié à un type de civilisation.

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/tiers_0040-7356_1967_num_8_29_2341_t1_0157_0000_2

    tu peut consulter. Il ne s'agit pas de liberté individuelle, mais de liberté individuelle " dans un contexte " si les femmes musulmanes se sentent agressé par le regard des hommes (elles peuvent l'être avec raison) il y a d'autres moyen pour agir : l'éducation.

    jean-marc

  44. loiis dit :

    Nationalisation de CajaSur Savings Bank, qui a été repris par la Banque d'Espagne

    http://miilka.wordpress.com/2010/05/24/europeenne-lutte-actions-apres-sauvetage-des-banques-en-espagne/

  45. marj dit :

    A Inquiet

    L'évolution de ce que tu appelles les "moeurs" de chaque pays n'est effectivement pas la même historiquement mais rien n'est figé, la situation politico économique, l'éducation, le poids de la religion évoluent, d'ailleurs tout ça est souvent intrinsèquement lié... les homo étaient considérés comme malades mentaux ds la loi par l'OMS jusqu'en 1993, et la loi Française jugeait il y a peu l'homosexualité comme un "fléau social" à combattre, qt à l'avortement il est encore interdit ds certains pays d'Europe... replacer les faits ds leur contexte à la lumière de l'histoire est toujours trés utile, cela n'empêche pas d'essayer d'élever les consciences partout, ne serait ce que par l'exemple au lieu de se calquer sur le pire ou de condamner de manière stérile.
    Quant à l'histoire de la Burqa, il s'agit pour moi, d'une manipulation du gouvernement visant à désigner un bouc émissaire et détourner les yeux de l'opinion des vrais débats dont ce gouvernement ne veut pas. d'autre part, bien loin d'affaiblir les intégristes, cela les renforce en leur faisant une immense pub (js autant vu de burka ds les quartiers depuis)...ms c'est finalement bien le but, le gouvernement a besoin d'un ennemi, les intégristes aussi...
    Tout comme il avait jeté de l'huile sur le feu ds les banlieues pr mieux faire le cow boy, Sarko provoque les qques sectaires de banlieues et continue à assurer le spectacle...pendant ce temps...

    sans rancune...

  46. argeles39 dit :

    @ Hold-dup # 683

    Je partage ton analyse, c'est trop facile d'attribuer tous les maux de notre société à Mai 68.
    Mai 68 c'est un événement très complexe, en fait c'est comme les poupées russes, il y a eu plusieurs mai 68 dans mai 68, mais au global c'est un événement positif pour la classe ouvrière (accords de grenelle).
    A mon sens ce qui nous a vraiment plombés c'est plutôt le dogme libéral proné par l'école de Chigago et relayé par les reagan, tatchers et Co. Dogme libéral qui a eu un boulevard avec l'effondrement du bloc communiste, à tel point que même les sociaux-démocrates se sont vautrés dans ce modèle absurde, actuellement en crise.

    Aujourd'hui on aurait bien besoin d'un nouveau Mai 68 pour remettre les pendules à l'heure, mais nous ne sommes plus dans le même contexte, en perdant des pans entiers de notre industrie on a aussi perdu de grands bastions syndicaux et nous n'avons plus les mêmes forces. Mais ce que l'homme a cassé il peut le reconstruire, cela passe par un renouvellement des élites et/ou une révolution citoyenne. Malheureusement nous ne sommes pas murs pour reconstruire, le 27 Mai c'est déjà la fin du mois de Mai....... Mais ce qui doit nous rendre optimistes c'est que, le modèle libéral étant dans une impasse (malade par la trop grande cupidité des ses promoteurs), une nouvelle élite peut émerger et nous engager sur une autre voie dès 2012.

  47. emma78 dit :

    En 1997, cinq ans après le référendum sur le traité de Maastricht, Jean-Pierre Chevènement publiait "Le Bêtisier de Maastricht" (Editions Arléa).

    Voici quelques extraits des citations mises en exergue dans le livre. La crise de la zone euro jette une lumière crue sur le surréalisme de ces dernières.

    « [Les partisans du "non"] sont des apprentis sorciers. […] Moi je leur ferai un seul conseil : Messieurs, ou vous changez d'attitude, ou vous abandonnez la politique. Il n'y a pas de place pour un tel discours, de tels comportements, dans une vraie démocratie qui respecte l'intelligence et le bon sens des citoyens. » (Jacques Delors à Quimper, 29.8.92)

    « Ce qui n’était pas prévu, c’est que les peuples puissent refuser ce que proposent les gouvernements. » (Michel Rocard, International Herald Tribune, 28.7.92)

    « Le traité de Maastricht fait la quasi-unanimité de l’ensemble de la classe politique. Les hommes politiques que nous avons élus sont tout de même mieux avertis que le commun des mortels.» (Élisabeth Badinter, Vu de Gauche, septembre 1992)

    « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé. » (Michel Sapin, ministre socialiste des finances, Le Monde, 6.5.92)

    « Interrogez les peuples de Bosnie, de l’ex-Yougoslavie, de Pologne et des autres pays. Ils nous disent : “ chers amis français, entendez-nous. Apportez-nous votre soutien et votre oui. Ce sera un oui à la française, à l’amitié, à la paix, à l’union. Votre oui à l’union fera tâche d’huile dans nos pays où nous souffrons tant ”. Les gens qui sont aujourd’hui sous les bombes seraient désespérés si les Français tournaient le dos à l’unité européenne. » (Jack Lang, France Inter, 18.9.92)

    « Oui, pour aller de l’avant dans les conquêtes sociales, il n’est d’autre avenir que la Constitution de l’Europe.» (Julien Dray, Assemblée nationale, 6.5.92)

    « Mon raisonnement est profondément socialdémocrate. À vrai dire, je n’ai pas encore compris pourquoi les libéraux veulent de cette Europe-là» (Michel Rocard, Libération, 3.8.92)

    « Le traité de Maastricht agit comme une assurance-vie contre le retour à l’expérience socialiste pure et dure. » (Alain Madelin à Chalon-sur-Saône, 4.9.92)

    « Si le “non” l’emporte, on ne reparlera plus de l’Europe mais des batailles qui se sont déroulées au cours des siècles passés.» (Simone Veil, 14.9.92)

    « Un “non” au référendum serait pour la France et l’Europe la plus grande catastrophe depuis les désastres engendrés par l’arrivée de Hitler au pouvoir. » (Jacques Lesourne, Le Monde, 19.9.92) « Je suis persuadé que les jeunes nazillons qui se sont rendus odieux à Rostock votent “non” à Maastricht. » (Michel Rocard, Le Figaro, 17.9.92)

    « En votant “non”, nous...

  48. BA dit :

    Mardi 25 mai 2010 : tous les regards sont tournés vers l'Espagne, vers la situation catastrophique de l'Espagne.

    Les pays d'Europe du sud sont en train d'entraîner toute la planète dans leur chute.

    Après la Grèce, c'est au tour de l'Espagne de s'effondrer.

    Lisez ces 3 articles :

    1-

    Les bourses asiatiques en forte chute à mi-séance.

    Les bourses asiatiques étaient en forte chute mardi à mi-séance, dans un contexte toujours marqué par les craintes pesant sur l'euro et sur la dette de certains pays européens.
    L'indice Nikkei perdait 2,4 % à 9,526.97 points.
    L'indice sud-coréen Kospi perdait 3 % à 1.556,28 points.
    Les bourses néo-zélandaises, australiennes et taïwanaises étaient également en baisse.

    2-

    La clôture à Wall Street : l'Espagne a gâché la séance.

    Les marchés actions américains ont terminé en repli marqué malgré un indicateur économique encourageant. La journée a effet bien débuté avec l'annonce de chiffres de reventes de logements au plus haut depuis cinq mois aux Etats-Unis en avril. Mais les investisseurs ont accueilli avec défiance le sauvetage de la caisse d'épargne Cajasur par la Banque d'Espagne en Europe. Ils s'inquiètent des conséquences des problèmes européens sur la croissance américaine. Le Dow Jones a clôturé sur une perte de 1,24 % à 10066,57 points. Le Nasdaq Composite a cédé 0,69 % à 2213,55 points.

    3-

    L'euro poursuit sa chute face au billet vert, pénalisé par l'Espagne.

    L'euro poursuivait sa chute mardi face au billet vert, repassant sous 1,23 dollar, la situation économique en Europe, et notamment en Espagne où la Banque centrale a dû voler au secours d'une caisse d'épargne régionale, continuant à susciter les inquiétudes des investisseurs.
    Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2292 dollar, contre 1,2361 dollar lundi vers 21H00 GMT.
    "Les pressions à la vente continuent de peser sur l'euro en raison d'inquiétudes financières désormais alimentées par la situation en Espagne", selon Yuji Saito, de Credit Agricole.
    La Banque d'Espagne a révélé lundi un plan de sauvetage de la caisse d'épargne régionale CajaSur qui pourrait coûter jusqu'à 2,7 milliards d'euros, alourdissant d'autant le déficit public de l'Espagne.
    L'Espagne a déjà annoncé des mesures d'austérité, dans le sillage de la crise de la dette grecque qui a mis à mal la confiance dans ce pays et dans d'autres pays endettés de la zone euro, tels que l'Irlande, l'Italie et le Portugal.
    Le Fonds monétaire international (FMI) a recommandé lundi à l'Espagne des réformes "urgentes" pour améliorer le fonctionnement de son marché du travail et de son système bancaire, à l'issue d'une mission dans le pays.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=fe2235800f84583a7d384e13cffd7032


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