16avr 10

Pour solde de tout compte avec "l'affaire" et avec la perte de sang froid des porte parole communistes contre moi.

Ma voiture balai a bien du mérite

S i vous êtes de mon point de vue à propos des retraites, ce matin vendredi, lisez « Libération » et faites connaitre mon « rebond » sur le rapport du COR. On peut aussi l’afficher dans la salle des profs, par exemple. Le papier est meilleur support pour discuter que l’écran d’ordinateur. Dans cette note je fais la voiture balai de mes dernières 8429_1267860095559_1201514343_30819091_2388837_naventures politiques avant de monter dans l’avion (s’il part) pour le sommet des peuples à Cochabamba. Je boucle la séquence sur « l’affaire » qui m’a opposé au «malheureux» jeune étudiant en provocation médiatique. Je jubile, comme je vous l’ai dit aussitôt sur ce blog. La meute s’est tiré une belle balle dans le pied ! Une enquête d’opinion parue dans « Paris Match » et réalisé par L’IFOP montre que j’ai gagné deux points d’opinion positive ! Rigolade ! J’ai gagné le bras de fer avec les zozos ! A la prochaine les amis ! Visiblement le public ne vous suit pas. Notre peuple n’a jamais été trop ami des curés, quelque soit leur soutane. Ce matin je vais au siège de VSD soutenir des journalistes en lutte pour sauver leur journal et l’idée qu’ils se font de leur métier. La meute, elle,  reste à la niche quand il s’agit de s’occuper non pas de ses privilèges symboliques mais de luttes concrètes pour l’exercice concret d’une liberté concrète. Ou est le « buzz » à ce propos ? Ou est passé « l’école de journaliste de sciences politiques » et sa horde de mendiants en information au calibre twitter ?

Pour terminer je parle aussi de la façon dont des dirigeants communistes ont décidé de me traiter pour faire passer le gout à leurs adhérents de me trouver intéressant. Cette fois ci me voila repeint en «autocrate».  Ces bassesses me blessent, vous le savez et je ne cherche pas à le cacher. Mais elles ne me font pas perdre de vue mes objectifs politiques.

Dans les deux cas, je propose une trêve. Je dis halte au feu! On stoppe et on repart sur des bases plus tranquilles. Car j'ai bien d'autres sujets à traiter sur ces colonnes.

Mercredi j’ai reçu au siège du PG un groupe de blogueurs que j’apprécie. Ils sont de tous horizons de pensée. Mais nous partageons deux ou trois choses, davantage culturelles que formellement politiques. On verra bien ce qu’ils vont tirer de notre entretien. On a parlé de médias. Evidemment. Ne croyez pas que cela me lasse. Pas du tout. Il s’agit d’un front de lutte essentiel de notre société. Il y a très longtemps que je l’ai identifié comme tel avec mes 012amis de combat politique. Au club « pour la république sociale », François Delapierre dirigeait des stages sur le thème. Il a écrit un très bel article sur le sujet dans la revue du mouvement. Dans le même numéro de cette revue, j’avais fait un papier de doctrine sur le « monde globalitaire » de notre époque. Ensuite, en application de cette orientation de « bataille culturelle », je suis monté en ligne de très nombreuses fois. Contre une page de « Libération », contre Jean Marc Sylvestre, contre Arlette Chabot et d’autres, combien d’autres, que j’ai oublié ! Je connais donc le mécanisme de la meute, de ses déclenchements et ses principales figures de combat.  D’où mon amusement de voir le nombre de ceux qui ont pensé me déstabiliser avec des méthodes aussi frustres que le bourdonnement et la répétition en boucle. En particulier ceux qui ont cru à l’idée que tout le monde s’écarterait de moi avec horreur sous l’effet du harcèlement en boucle. Quelle sottise ! C’est le contraire qui s’est produit et il ne fallait pas être très malin pour le deviner. Autre bêtise : croire que la profession allait se solidariser au carré contre l’affreux imprécateur. C’est raté. Les gens de médias comportent une proportion non négligeable d’opprimés et d’humiliés qui haïssent le système qui avilit leur métier et méprise leur personne davantage que moi qui n’ai pas en connaitre chaque jour ! La profession vit un profond malaise actuellement. Tous commencent donc par condamner mon style, ma colère, tel ou tel de mes mots pour cotiser à l’esprit de corps. Mais un grand nombre s’arrête aussitôt là et n’hésite pas à dire que je pose de « vrais problèmes » et ainsi de suite. Les meneurs de meute se trompent donc sur toute la ligne. Le public est moins bête qu’ils le croient. Leurs collègues de même.

Je ne peux oublier la tentative risible de disqualification sophiste (« pas vous pas ça » !) qui m’a été faite. Elle a pris cette fois ci les traits de la fable du grand méchant qui s’attaque au petit jeune. Ce refrain ne m’a pas fait blêmir un seul instant. Je suis trop familier du contact humain pour ne pas être capable d’apprécier au coup d’œil sur un visage bien des subtilités qui échappent à ceux pour 170620081182qui ce n’est pas comme pour moi un besoin vital. Au cas particulier je n’avais pas besoin d’être très fin pour comprendre que ça sentait le coup monté. A la fin de l’algarade « le pauvre petit jeune « journaliste » me dit « pourquoi vous me parlez comme ça ? Moi je votais à gauche et bien maintenant  on verra ». Ou est passé ce petit moment de la vidéo ? Il a du passer dans la même poubelle que le début de l’entretien. Tous ces montages, pourtant beaucoup signalés dans la blogosphère, n’ont pas ému les vociférateurs médiatiques. C’est un signe de plus que tout ceci n’avait rien à voir avec la bonne ou la mauvaise foi mais seulement avec la lutte. Je me suis bien moqué de ce numéro larmoyant. J’ai bien fait d’ailleurs.

Le petit jeune est un militant de longue main. Il a fait monter la sauce sur twistter pendant plusieurs jours à propos de sa vidéo. Je ne le savais pas. Ce sont les blogueurs qui me l’ont dit car eux sont familiers de ces réseaux. Cela veut dire qu’une partie de ceux qui m’ont fait la danse et qui ont joué le grand air de la surprise outrée le savaient aussi. Que cela nous aide tous à comprendre qu’il s’agit bien d’une bataille avec chausse  trappe mensonges, guet-apens et ruses. J’ai cherché dans mes grimoires quelle était la recette de lutte contre cette sorte de bête qu’est la bête médiatique. Je crois que j’ai trouvé la 240220094770bonne page. C’est la légende de la Gorgone. Le monstre dont le regard fige dans sa posture, transformé en statue, celui quelle regarde dans les yeux. La médiasphère est la figure actuelle de la Gorgone. Elle fige sa victime dans la posture qu’il occupe à l’instant où elle le regarde dans les yeux. L’image médiatique voulait me réduire à la posture que son regard m’avait donnée : un homme méchant avec un petit jeune, qui insulte  une noble et digne profession. J’ai vaincu la Gorgone. Exactement avec les armes que la légende prête à son vainqueur. Allez chercher vous-même le récit mythologique pour vous faire une idée.  Mais la première de ces armes c’est le bouclier d’une détermination sans faille. La mienne l’est.

Lundi paraissait mon entretien avec Lilian Alemagna du journal Libération. Evidemment « Libération » m’a posé une question sur  les élections présidentielles et ma candidature. De ma réponse, pourtant fort prudente, il a été tiré au Parti Communiste le prétexte à une agression contre moi. Cet entretien a en effet d’abord déclenché l’ire de Patrick Bessac porte parole du Parti communiste. Il me traite « d’autocrate » dans le même journal «Libération» Puis le même jour Pierre Laurent, me brocarde et convoque un sommet du Front de Gauche au cours d’un déjeuner de presse.   Il s’agit de deux éminents membres de la direction communiste. On ne peut croire qu’ils expriment 010720081463un avis personnel. Beaucoup le comprennent comme moi. Du coup on est troublé par cette hargne qui s’exprime contre moi sur un mode aussi volontairement personnel et blessant. Surtout que c’est la seconde fois après l’épisode de la candidature en Ile de France. Ce fut un précieux apprentissage pour moi. Pourtant, ici, je veux rassurer ceux qui s’inquiètent. Ces sorties sont ce que l’on appelle du « billard à deux bandes ». Avec les pierres de ma démolition se construit la route de la candidature commune du front de gauche à l’élection présidentielle. Vous allez voir que la vraie info n’est pas où le croit d’abord. En fait, on fédère contre Mélenchon, pour faire ce qu’il propose, sans le dire et …sans lui. Habile, non ? Voyons.

La question de la candidature aux présidentielles est une figure incontournable dans les entretiens de presse. On peut toujours crier et protester que ce n’est pas le moment et ainsi de suite. Notre protestation est fondée, dans l’abstrait. Mais elle ne sert à rien. Tant que dure la Cinquième République toute la vie politique est polarisée par cette élection. A mesure qu’on s’éloigne de la précédente, puis qu’on s’approche de la suivante tout le champ politique se déforme et se reforme autour de cet évènement. Dès lors que le Front de gauche a fait sa percée dans la cours des grands, il est légitime qu’on l’interroge à propos de la présidentielle. C’est un signe de bonne santé. Nous devrions en être fiers. Qui se serait soucié de savoir s’il y 12042008220aura un candidat du PC ou du PG il  y a seulement huit mois ? Donc, on nous demande si nous serons présents à cette élection. Ne haussons pas les épaules ! Cela ne va pas de soi. Voyez les Ecologistes ! Cohn Bendit propose de se joindre aux socialistes. Et nous ? Bien sur nous connaissons la réponse. Mais il est normal qu’un journaliste la pose. Car le grand public, lui n’est au courant de rien. Deuxième question : aurons nous un candidat commun au Front de gauche ? C’est aussi une question sérieuse ! La preuve c’est que nous en avons fait le cœur de notre proposition de «paquet». Et la preuve c’est que le Parti communiste avait prévu d’en parler en 2011. Notre préférence est qu’il en parle maintenant pour que nous sachions à quoi nous en tenir. Mais il est possible qu’il ne le fasse pas car ce n’était pas prévu quand la convocation de ce congrès d’étape s’est faite. Cependant, il est vraisemblable qu’il le fera dès juin. C’est ce qu’annonce le prétexte de l’algarade ou je figure dans le rôle de « l’autocrate ».

Certes, ces deux agressions sont une fin de non recevoir personnelle. Dès lors que je le sais, je serais bien naïf de ne pas agir en conséquence. Soit, me voila prévenu. Si j’avais besoin  de l’être. Les dirigeants communistes ne veulent pas de moi comme 147candidat. C’est dit. Sur un plan personnel, je ne me plains de voir en face la vérité de ma situation dans l’estime des communistes.  Je ne sais pas ce qui justifie cet ostracisme. Mais en toute hypothèse il reste une énigme. En fait, je n’ai jamais été candidat. On m’a posé la question des dizaines de fois déjà. Mais je ne l’ai jamais sollicitée. Et je n’y ai en fait jamais répondu. Parfois j’ai même dit que je ne voulais pas répondre…Le plus souvent, je n’ai dit ni oui, ni non. Si je dis oui, j’irrite. Je dis non, je déçois. Si je dis oui, je dérange, si je dis non, je ramène notre camp dans le néant de visage ou il est jusqu’à ce que nous ayons trouvé  quelqu’un. En politique il faut incarner une ligne si on ne veut pas que la personnalisation vide la ligne. Je suppose que Pierre Laurent et Patrice Bessac ont du connaitre eux aussi cette difficulté quand on leur a posé la question. Ils m’aideraient mieux en me disant que répondre plutôt que de me sauter à la gorge.

Je suis sur qu’ils ne m’en veulent pas sérieusement de répondre que « je me sens capable de l’être ». Qu’ils me montrent l’exemple d’une plus grande modestie en déclarant, quand on leur pose la même question, que, pour leur part, ils s’en sentent incapables 07 06 2006et je serai plus attentif à leurs critiques. Mais en quoi le fait de se dire « capable » de défendre ses idées est-il le fait d’un « autocrate », en quoi est-ce du lobbying médiatique ? Je demande d’apprécier la hauteur de la riposte en lisant la question et la réponse parue dans « Libération ». Question : « Et ce candidat vous aimeriez l'incarner? » Réponse : « Je m'en sens capable. Mais je refuse d'entrer dans les habits de l’homme providentiel, un rôle de statue de bronze. Quelle prison ! Quel poison ! Pour autant, arrêtons de flinguer une personne dès qu'elle semble se distinguer. Je suis prêt à être utile. Dans la crise, c'est l'heure des personnes qui ont du caractère, pas des « fromages pasteurisés » ou des « poissons lyophilisés ». Que fallait-il répondre pour complaire aux camarades qui n’aiment pas les autocrates ? « Non je n’aimerai pas incarner cette position car chacun voit bien que je n’en suis pas capable ».

Cette mauvaise manière s’accompagne d’un habillage que je trouve si offensant que je m’interroge sur sa violence. Ainsi quand le même Bessac dit qu’il faut renoncer à la « querelle des égos ». Quelle querelle ? Quels égos ?  Ou est la compétition ? Avec qui ? Tout cela 02042005(001)n’est fait que pour mettre en avant le fait que je serai obsédé par mon égo. Dans « l’humanité », décidément très décevante ces temps, on note entre guillemets que j’aurais dit que ma candidature « ferait peur  aux communistes ». Ah bon ? Ou ça ? Lisez plutôt le passage ou il est question de peur dans «Libération» : Question (à propos des dirigeants communistes qui ne veulent pas d’une candidature hors de leurs rangs): « Ne craignent-ils pas, en cas de candidature de votre part, de ne pas être représenté à la présidentielle… » Réponse : « Pourquoi ont-ils peur de cela? Le PCF est co-fondateur du Front de gauche. Ce label le représente, tout comme nous. Quant au mythe de la personnalité consensuelle, quel aveu d’échec ce serait ! Ce n'est pas avec une personnalité associative ou syndicale sortie du chapeau qu'on va pouvoir crédibiliser une révolution citoyenne ! Le candidat doit être aguerri à la lutte politique. Le PCF et le PG doivent proposer ensemble une candidature aux militants du Front de gauche qui diront s'ils l'acceptent ou non. » On voit que pour tirer de ces phrases l’idée que je me vante de « faire peur » aux communistes, il faut beaucoup de volonté de nuire. A la fin, en réalité il s’agit de faire croire aux militants communistes que je suis un personnage imbu de lui-même, qui propose la dialectique limitée « le paquet ou le projet », comme titre l’Humanité Dimanche. Je ne crois pas que ça fonctionnera. En tous cas ça ne suffira pas pour nous faire perdre de vue l’essentiel.

 En effet Le discours creux sur la « construction du projet le plus large possible » et ainsi de suite, nous le connaissons. Dans ce registre, on se souvient des ateliers déjà organisé à l’automne dernier par les dirigeants communistes sans demander l’avis de 03112005(002)personne, ni sur l’idée, ni sur les dates, ni sur les thèmes, ce qui en dit long sur les postures actuelles selon lesquelles le Front de gauche « ne consiste pas à suivre tel ou tel ». Le but de ces initiatives est toujours le même : explorer des convergences avec les socialistes. Nous avons déjà, dit sur tous les tons que c’était non. Notre intention est que le Front de gauche ait sa propre personnalité, son propre programme, « partagé » ou « commun » peu importe l’adjectif. D’abord le programme du Front de Gauche ensuite la discussion avec les socialistes et seulement en vue du deuxième tour.  Nous sommes très sensibles sur ce point. On ne nous rassurera pas avec des promesses orales de coulisse comme la dernière fois. Car nous nous souvenons comment les mêmes dirigeants communistes avaient déjà annulé le « forum » prévu pour février dernier, au cours duquel nous devions mettre au point une plate forme partagée du Front de Gauche sur les institutions (tiens, tiens !) et installer une assemblée du Front de Gauche. Pour nous donc c’est maintenant un préalable. On rédige le programme d’abord, puis on discute, si les communistes y tiennent, avec qui ils veulent. On s’accorde pour commencer ce travail et on annonce en même temps quel est le niveau de notre ambition en affirmant que nous aurons des candidats communs à toutes les élections.  Sinon tout ce qu’on écrira ne serait qu’un imprimé sans adresse, disponible pour n’importe quelle boite aux lettres ! C’est en ce sens que le paquet précède le projet, oui ! Cela signifie que l’objectif précède le moyen. Inutile de ruser. C’est exactement ce que nous avons fait pour les régionales ! On a d’abord conclu l’alliance après les cinq mois de débats des communistes sur le sujet puis on a écrit le programme en même temps qu’on faisait les listes. Personne n’a demandé qu’on fasse autrement à l’époque.

Il est très contre-productif de marcher d’une élection à l’autre en faisant semblant de ne pas savoir à quoi on aboutira. C’est une perte de temps, d’abord, qui nuit à la maitrise des compte de campagne qui on commencé à courir pour les cantonales par exemple et qui doivent être impérativement synchronisés avec ceux des législatives et même ceux de la présidentielles pour que le rendement maximum soit assurés à nos candidats. Trainer et tergiverser c’est 13062005s’interdire de construire une base de masse consciente et éduquée sur les objectifs communs. C’est surtout organiser une perte de confiance dans l’opinion. Nous ne sommes pas le PS. Notre lutte nécessite de rassurer les gens sur notre compte : ils ont besoin de savoir que nous sommes vraiment unis dans la durée pour se mettre dans nos pas. Sinon ils sentent bien que nous ne serions capables que de faire de la figuration. Ils ont besoin de voir les visages de ceux qui emmènent le mouvement parce qu’ils savent que c’est l’heure des caractères, pas du témoignage. Tout ceci posé j’en reviens à moi et à mon « ambition présidentielle » comme disent les bonnes âmes, qui me font ainsi, sans s’en rendre compte, l’amitié de penser que je serai capable de gagner cette élection !  

Quoiqu’en disent Pierre Laurent et Patrice Bessac, je n’ai jamais déclaré que je serai candidat. Ces dirigeants communistes le savent bien. Ils savent lire. Donc, quel est le sens de s’opposer à quelque chose qui n’est pas ? La réponse est dans le reste de leur discours.  Les décibels à mon sujet sont en réalité un biais pour dire autre chose. La nouveauté est là. Les deux dirigeants s’expriment clairement tous deux en faveur d’un candidat commun du front de 070520074941gauche. C’est un fait absolument nouveau. Jusque là on avait eu une déclaration de Roland Muzeau, député communiste et président du groupe à l’assemblée sur ce point, commentée par Marie George Buffet à qui une réaction avait été demandée sur I Télé. Là, le premier dirigeant du PC et le porte parole  parlent comme si la candidature commune allait de soi et formulent même des hypothèses. L’un évoque une personnalité syndicale ou associative, l’autre « plusieurs candidat possibles ». Mais le fait nouveau c’est que les deux disent la même chose sur une question essentielle : il y aura un candidat commun du Front de Gauche. C’est pourquoi, par delà les questions que posent les attaques personnelles contre moi, j’estime avoir obtenu ce que nous sommes si nombreux à vouloir : l’émergence d’une nouvelle force politique unie à gauche qui présente des candidats à toutes les élections et affirme son ambition de gouverner le pays. Comme moi de milliers de gens, organisés ou pas,  au PS, hors du PS, sont épuisés de faire de la figuration dans la vitrine des sociaux libéraux. C’est pourquoi la charge lourde de Patrick Bessac et Pierre Laurent contre moi est quand même un grand jour pour moi puisque j’enregistre que j’ai atteins mon but: avoir convaincu les dirigeants communistes de prolonger la présence électorale du Front de gauche aux présidentielles et du coup, parce que c’est la logique de situation, dans toutes les élections d’ici aux législatives. Le reste est détail sans importance, les bruits de la circulation pendant qu’on écrit un poème.

J’ajoute ici le repiquage de mon interview dans « Direct Matin » quasiment sur les mêmes sujets quoique cette note soit déjà bien longue. Certes elle est déjà classée dans la rubrique ad hoc de ce theire dans le metroblog. Mais je vous évite trois clics en la redonnant ici.

"Pourquoi ne pas créer un parti pour pérenniser le Front de gauche (alliance PG-PCF-Gauche unitaire) ?"

Les dirigeants communistes ne veulent pas d’un parti commun et leur décision doit être respectée. J’ai proposé une autre formule pour montrer que le Front de gauche s’inscrit dans la durée. Ce serait d’installer une assemblée permanente du Front et d’instaurer l’adhésion directe. Chacun pourrait ainsi participer au Front de gauche sans adhérer à l’un des partis. De plus nous aurions des candidatures communes à toutes les élections des cantonales aux législatives.

"Que pensez-vous de la “gauche solidaire” souhaitée par Martine Aubry ?"
C’est pour l’instant une expression, rien de plus. Si ça signifie être solidaire au deuxième tour pour battre la droite, nous sommes d’accord. Si ça veut dire faire l’ornement de gauche pour la vitrine socialiste, c’est non. Quant aux primaires, on voit bien que la scène est déjà saturée par le pullulement des candidats socialistes.

"Il faut donc un candidat du Front de gauche en 2012. Serez-vous celui-ci ?"
Nous sommes clairement partisans d’un candidat commun au Front de gauche. Mais je n’ai jamais fait acte de candidature ; je constate que mon nom est avancé. Curieusement, cette idée a seulement été relayée par ceux qui s’y opposent. Je suis confiant : il y a peut-être une force d’évidence qui va s’imposer.


329 commentaires à “Ma voiture balai a bien du mérite”
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  1. Pas mal votre idée d'un Front élargi avec adhésion des non "encartés", des échaudés, des chats de gouttière perdus, des clodos de la politique, des orphelins de la révolution.
    J'adhère!
    Et puis, un avis sur les tentatives de division, évitez-les le plus possible, vous sortirez victorieux, vous l'emporterez si votre intelligence ne perd pas de vue la ligne, le but, comme vous le faites maintenant. Votre nom s'imposera dans le désert politique que nous traversons tous.
    Bon courage!

  2. lemexicain dit :

    L'interview dans Libération n'avait rien d'une déclaration de candidature, il faudrait être de mauvaise foi pour la prendre comme telle... ou alors s'être senti concerné par les expressions « fromages pasteurisés » et « poissons lyophilisés », mais tout de même !

    Je viens de lire l'interview de Patrice Bessac, effectivement elle n'est pas très tendre. « Arrêtons de nous chamailler par presse interposée ». Il me semble que jusqu'à présent les "piques" sont surtout venues du PCF et de l'Huma, non ? « On demande à voir le Parti de gauche sur la défense des retraites et ça traîne… ». Eh ben ces derniers jours je pense qu'il a été servi : la seule personne que j'ai eu l'occasion de voir défendre les retraites sur autant de médias et avec autant de conviction, c'était m'sieur Mélenchon ! En même temps c'est aussi la faute des médias, qui ne laissent pas beaucoup s'exprimer les empêcheurs de tourner en rond... Heureusement il y a des exceptions, et elles sont de qualité.

    Il faudra bien que le PCF se rende à l'évidence, à un moment ou à un autre... En 2012 nous aurons besoin d'un candidat connu des électeurs, qui soit pugnace, idéologiquement irréprochable, et surtout capable de fédérer le plus possible à la gauche de la gauche. Soutenir un candidat commun ce n'est pas s'aligner derrière lui, c'est lui faire confiance pour défendre au mieux les idées que l'on partage. Moi non plus je ne crois pas au « mythe » de la « personnalité associative ou syndicale », ça risquerait bien de se terminer par un bide. D'ailleurs pour être franc (sans vouloir relancer le débat de 2007) j'ai du mal à imaginer que les dirigeants du PCF puissent un jour soutenir un candidat qui n'ait pas sa carte au parti... Enfin ça c'est mon pessimisme qui reprend le dessus, j'espère me tromper ! Dans tous les cas, il est clair que la gauche de gauche a besoin d'être unie dans les prochains élections.

    Bon voyage !

  3. Pascal Busnot Héloup dit :

    Le PCf est un géant de l'histoire, aujourd'hui déchu, qui a du mal à faire le deuil de sa gloire et de son pouvoir ! Son expérience et sa complaisance avec le PS (qui assure sa survie artificielle) lui permettent de conserver une influence sans commune mesure avec son rayonnement politique, qui parvient à peine jusqu'à la société ! Le PCf est un mal nécessaire au Front de gauche ! Il (m')est pénible naturellement de devoir dire cela, sachant ce que ces propos peuvent avoir de désobligeant, voire de blessant, pour de nombreux militantEs communistes fidèles à leur idéal et à leur engagement. Mais ma modeste expérience et l'obligation ou chaucnE se trouve, moi y compris, d'assumer ses responsabilités au mieux, m'interdisent de céder aux sirènes de l'angélisme et me font un devoir de prendre position, eu égard aux enjeux qui nous concernent tous !

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, à défaut d'être le meilleur, il est probablement le moins pire : comme qui dirait l'autre il faut faire avec ce que l'on a en magasin ! Il est un "mal" nécessaire lui aussi et semble devoir le rester dans le système politique actuel tel qu'il fonctionne, avec une nécessaire personnalisation.

    Pour insupportable que soit cette condition, elle constitue un passage obligé pour prétendre agir sur le réel. Pour rêver l'avènement d'un monde meilleur, il faut aussi à un moment donner faire la place au réalisme. Pour que la réalité donne une chance au rêve...

    En écrivant cela je n'oublie pas bien sûr le processus programmatique dont je pense que Jean-Luc Mélenchon est au moins un aussi bon garant que ses divers camarades de la gauche de gauche ! Et pour le porter au près des Français, je lui fait confiance, avec ses qualités et ses défauts. Je sais qu'il me décevra parfois, comme il m'a déjà déçu : normal puisqu'il n'est pas le Messie ! J'ai été, je suis et je resterai critique à son égard...

    A l'heure où nos regards se tournent fréqemment et avec admiration vers l'Amérique du sud, Mélenchon me semblent incarner un compromis de Chavez et de Moralès pas trop mal adapté à l'histoire politique et populaire de la France !

    En tout cas une chose est sûre : quitte à prendre le risque de me tromper, entre un candidat du PCf et Mélenchon, je mise sans hésiter sur Jean-Luc Mélenchon. Et une fois que le risque est pris, il faut mettre toutes les chances de son côté pour qu'il soit gagnant : autrement dit, plus tôt le peuple...

  4. Bardy Dominique dit :

    Laissons faire le temps calmement et cela se fera naturellement. Dans ma commune de l'Essonne, les communistes ont donc décidé d'accepter ma proposition de la création d'un "comité permanent du Front de Gauche". Cela fait une année, que j'en suis demandeuse. Et bien c'est fait. Un collectif de travail représentant un représentant PCF, un PG et un issu de la vie civileva se mettre en place. Je vais proposer que ce soit celui de la vie issu de la vie civile qui soit chargé de le représenter. C'est l'ancien directeur de l'école qui est respecté dans la commune et apprécié.
    Cela évitera bien des soucis d'égos.

  5. peupledegauche dit :

    Depuis longtemps je pestais contre ces dirigeants des partis à la gauche du PS, l'emiettement entretenu arrivant à des scores de misère à toutes les élections ne permettant pas de peser politiquement.
    Comme j'ai eu déjà l'occasion de le dire, je ne suis plus membre d'aucun parti depuis longtemps. L'émergence du Front de Gauche a été pour moi et je pense pour beaucoup d'autres un évènement d'une importance capitale : Enfin je pouvais voter "POUR" et non "CONTRE", quelle libération de l'esprit !
    Les dirigeants du PCF et ceux du NPA aussi, devraient se poser la question : quel est l'essentiel de leur lutte ?

    Constituer une force politique crédible, installée dans la durée, en rupture avec la sociale démocratie qui permette de fédérer une population pas toujours au fait des querelles de chapelle........... ou pas !

    L'expérience a montré que l'ostracisme est politiquement mortel, souvenons nous des scores à la présidentielle de 2007 !

    Je crois comme Dominique, qu'il ne faut pas attendre les grands chefs pour réaliser une évolution du Front de Gauche, mais je ne suis pas d'accord pour dire qu'avec le temps les choses se feront naturellement. Je pense qu'il faut une impulsion forte à la suite des régionales pour ne pas laisser s'envoler les acquis d'une très bonne campagne au sein de la population.

    Est-ce que le fait d'être ensemble est un frein à la définition d'un programme de transformation sociale, en aucune façon !
    Il ne faut pas toujours raisonner en terme de structure militante, c'est au peuple qu'il faut s'adresser et envoyer des messages forts !
    Les atermoiements ne sont plus de mise, qu'on le veuille ou non la présidentielle est une course médiatique et à ce jeu je ne vois aucune autre personnalité que Jean-Luc Mélenchon avec un tel charisme, une telle pugnacité, un tel sens de l'analyse et de la synthèse.
    Le culte de la personnalité n'est pas ma tasse de thé, mais si Jean-Luc Mélenchon est la meilleure "arme médiatique" (il le prouve chaque jour sur le front des retraites) je suis partant !

    -

  6. robespierre21 dit :

    Si l'élection présidentielle est un acte institutionnel méprisable pour ce qu'il véhicule de monarchisation du pouvoir, que nous détestons, il ne faut pas négliger le moment politique et symbolique qu'il représente pour la population française. Il n'y a qu'a voir le taux de participation.
    Bien figurer dans cette élection peut légitimer d'un seul coup des mois et des années de luttes obscures et épuisantes, et redonner le moral à des compatriotes désabusés.

    D'autre part il faut se rendre compte que ce sera un moment très particulier dans son potentiel de profond remaniement du paysage politique.
    La droite va très probablement se présenter en ordre dispersé : Sarkozy, ivre de luxe et de pouvoir, sera incapable de ne pas se représenter. Mais il est détesté des français et nombreux sont ceux dans son camp à penser qu'il est devenu un boulet plutôt qu'une locomotive. De plus sa politique du copinage ne conduit qu'à le voir entouré d'amis qui ont déjà la main sur le manche du couteau qui servira à le frapper le moment venu.

    Le candidat PS (ou PS/écolo) va se présenter diminué par des mois de déchirements si les primaires se font et entouré, lui aussi, d'amis aux besaces remplies de peaux de bananes.

    Enfin, évènement absolument capital pour nous : Jean-Marie Le Pen ne sera pas candidat !
    Même si ce n'est jamais évoqué et si aucune analyse sérieuse n'en est faite, il faut bien voir que depuis trente ans les électeurs du PC ne se sont pas dissous dans un bain d'acide : ils ont migré vers le Front National.
    Le retrait de la vie politique de la figure historique du FN pourrait en ramener un certain nombre vers la gauche et lui assurer un score très honorable, à condition d'avoir comme représentant un tribun courageux, pugnace et audacieux comme l'est Jean-Luc.

    Jean-Luc est en train de réussir à occuper la position du trublion politique qui attaque le système, mais en le faisant par le bon côté (pour nous) et en sachant parler aux gens simplement, directement et sans la démagogie contenue dans les discours formatés par les "éléments de langage", de gauche comme de droite.

    Quel que soit l'avenir, merci Jean-Luc pour ta combativité sur les retraites notamment, et plus généralement, pour avoir eu le courage de lancer cette aventure.

  7. Le mythe du candidat associatif inconnu consensuel… le plus sûr moyen de se taper un 5 %.
    Idem pour un(e) candidat(e) sans personnalité propre, sans charisme, sans expérience, sans stature internationale, bref, un(e) candidat(e) terne et instrument d'un parti. N'incarne pas qui veut.
    Et le but, c'est d'être au second tour, marre de jouer les figurants et les forces d'appoint du PS. Le FdG est le bon outil, mais ne pas se tromper sur celui ou celle qui l'incarnera en 2012.

  8. G.PERRIER Marseille dit :

    C'est joliment exprimé "...Le bruit de la circulation pendant qu'on écrit un poème".En plein dans le mille ! Bravo !
    Le poème reste à écrire.Celui de l'action politique de la gauche de combat dans les quartiers populaires qui s'en détournent depuis si longtemps.Bref déplacer le centre de gravité de l'agir politique en associant la question sociale à la question politique.Des retraites,aux services publics....en associant dans un même combat ce qui "bouge',réagit,se défend...sur le terrain, à la question politique.Non à la manière classique de la social démocratie: "votez pour nous,on s'occupe du reste"... Le mot est galvaudé mais je continue de le trouver opportun :luttes citoyennes.La présidentielle ?..Par surcroît.

  9. zimir dit :

    En tout les cas et pour ne pas entrer dans la polémique, je vous remercie pour vos positions sur les retraites notamment et plus généralement sur votre santé politique c'est un dur combat que vous menez mais chaque petit pas est une avancée et à un moment donné la force de caractère l'emportera.
    Comme le note très à propos et judicieusement le post PGSB, avec un candidat associatif sans charisme la gamelle est au bout du chemin.
    Merci JL Mélenchon.

  10. Mario Morisi dit :

    Bonjour

    L'idée est dans l'air chez nous,

    (A l'instant, sur France Inter, le bourdonnement Jean-Luc Mélenchon se poursuit : d'entrée de jeu Kahn remarque que Jean Luc, effondré par l'affaire du gamin journaliste, ne cesse de faire la une et vient de gagner 2%... Clark annonce que le même Jean Luc est sur Viva et qu'on va en parler... quelle pantalonade. Avec du travail et des arguments, 0% de gain, en s'agitant à la une 2%... Je vois bien Laurent torse nu en kilt pour attirer l'attention...)

    Dès que nous serons au pouvoir, on convoque une constituante... c'en est fini de la Ve république
    D'autres voix : il faut le dire, au pouvoir à la gauche, "on défera TOUT".

    En attendant, impossible d'éviter la Présidentielle.
    Quels candidats en lice au premier tout :
    De droite à gauche.
    Marine Le Pen (façon Fini en Italie, gentil gentil) - Sarkozy (façon Sarko) - Un candidat du droite "gaulliste" à mixer entre Boorlo et Villepin, voir Morin et Bayrou (le premier manipulé par Sarko, les autres mi chèvre mi chou, mais de droite, véritables leurres pour le centre et même pour les libéraux sociaux de Dupond Aignan à Valls ou Peillon... - un candidat du PS ou même deux - DSK ou Aubry + Ségo ? JE LAISSE UN TROU.... Le candidat une partie du NPA + LO + ? et une armée de bras cassés.

    Dans le Trou, qui ? Dans cette mosaïque faussement éparse, qui pour NOUS ?

    Si on évalue à la louche, on se retrouve avec 10% d'extrême droite, 25% pour Sarko, 20% pour le magma droito-centro-gauche libérale. 25/30% pour le PS - et de 10 à 15% pour l'AUTRE Gauche (il en reste)...

    Dans ce paysage supposé (je ne parie pas sur 2050, moi), une seule candidature concentrique et centripète / JEAN LUC à la tête du Front de Gauche. Avec qualités (nombreuses) et défaut (visible).

  11. tenshu dit :

    Je croit que le fait que le PCF n'est pas de candidat'naturel'les effraie au plus haut point.

    C'est un vrai test, le PCF a su renoncer à quelques postes au régionales pour défendre un programme de rupture; seront ils capable de situer ce programme au dessus des appareils ?

    Il est urgent de sceller une unité forte au plus vite, plus tôt cela sera fait, plus notre candidat aura de légitimité.
    Plus nous tarderont et plus la marmelade poisseuse de la candidature PS et EE nous fera de l'ombre.
    Au point de nous éclipser.

    Peut être est il illusoire de penser, pour le moment, que nous pouvons passer en tête de la Gauche, mais il serait ridicule de ne pas essayer. Nous pouvons avoir le rôle de bascule et redonner la majorité à la Gauche, c'est même notre responsabilité.

    Pensez tout à cela avant de tirer dans le dos des copains.

  12. kilobug dit :

    Je suis moi-même adhérent du PCF, et je pense qu'une candidature de Jean-Luc à la présidentielle pour le Front de Gauche, dans la situation actuelle, serait une bonne chose. C'est la candidature qui a, à mes yeux, le plus de chance de rassembler le "peuple de gauche" et d'ouvrir un espoir crédible. Et le talent d'orateur de Jean-Luc est un atout précieux. Mais après les différentes expériences (en particulier avec Mitterrand), je comprends les réticences des dirigeants communistes. C'est un choix difficile à faire, que d'accepter de laisser quelqu'un d'autre, même si c'est un allié, nous représenter à une élection comme celle-là. Et je ne pense pas que ce soit en lavant le linge sale en public et en critiquant publiquement ses alliés qu'on puisse les amener à nous faire confiance. Cette critique s'applique aux deux "camps", aussi bien à cet article de Jean-Luc qu'à l'attitude actuelle de la direction du PCF.

    Arrêtons de nous taper dessus entre alliés, nos ennemis le font déjà suffisamment ! N'oublions pas que ce qui nous uni est bien plus important que ce qui nous divise. Pierre Laurent, Patrick Bessac, Jean-Luc Mélenchon, vous partagez tous les mêmes valeurs et le même idéal, alors, travaillez ensemble, c'est ce dont le peuple à besoin. Et n'étalez pas vos inévitables désaccords, ne donnez pas à nos ennemis les armes pour nous battre !

  13. jean Vallessin dit :

    Cher Jean-Luc,

    Vous devriez lire le dernier numéro du petit journal du PCF du Puy-de-Dôme pour voir comment il considère le Front de Gauche et à qui il attribue son succès. Ne vous faites pas trop d'illusion sur la bonne volonté de nombre de responsables du PCF. Laissez grande ouverte la porte. Ça bouge au NPA, ça bouge à la Fédération. Vous êtes le seul ayant une dimension médiatique nationale à avoir fait le déplacement de Limoges entre les deux tours. Vous avez eu raison. Le Limousin montre la voie.

    Bien à vous.

    Jean Vallessin

  14. Mario Morisi dit :

    @ kiloblug

    Je suis moi même adhérent du Parti de gauche, fils d'un communiste acharné, et je trouve que ton attitude est frappée au sceau du bon sens. Convainquons, convainquons autour de nous.

    Car le front de gauche doit nous dépasser et nous porter

    à commencer par le 1er mai ! Je n'aime pas l'expression vue qu'elle vient de la guerre en Irak et que Saddam l'a perdue, mais les retraites et le service public, ce sera Austerlitz ou Waterloo...

    Or pour ma fille, pour tous les enfants, pour nous tous, je n'ai pas envie de finir ma vie empoisonné à Saint Hélène.

  15. toto dit :

    Tout est résumé dans ces quelques phrases de JLM!
    ............."Je suis prêt à être utile. Dans la crise, c'est l'heure des personnes qui ont du caractère, pas des « fromages pasteurisés » ou des « poissons lyophilisés ». Ce n'est pas avec une personnalité associative ou syndicale sortie du chapeau qu'on va pouvoir crédibiliser une révolution citoyenne !
    Le candidat doit être aguerri à la lutte politique.
    Le PCF et le PG doivent proposer ensemble une candidature aux militants du Front de gauche qui diront s'ils l'acceptent ou non. ».....................

    Mais il faut aussi comprendre que le PCF craint se dissoudre dans un Front de Gauche dont le leader ne serait pas issu de ces rangs. Cruel dilemme que celui ou il faut choisir entre perdre son identité dissoute dans un front unique et perdre de sa substance isolé face au verdict des urnes.
    Il faudra un grand sens politique aux dirigeants du PCF pour faire le choix utile au bien de tous.

  16. kilobug dit :

    @Pascal Busnot Héloup : le PCF n'est pas qu'un "géant de l'histoire" qui survit grâce au PS. N'oublie pas qu'en Seine-Saint-Denis par exemple, le PS a défié le PCF dans de nombreuses villes, y compris au deuxième tour, lors des dernières municipales, et que le PCF a gagné la plupart (mais hélas, pas toutes) de ces batailles.

    Parce que le PCF c'est aussi tous ces militants et ces sympathisants, qui font une grosse partie du travail. C'est aussi un rayonnement et une confiance, dans les villes qu'il gère, où les maires sont en général facilement réélus.

    Je le vois sur ma ville, le Front de Gauche, c'est 90% des militants PCF ici. Ceux qui collent les affiches, distribuent les tracts, tiennent les bureaux de vote, y'a quasiment que nous. Bien sûr, ça dépend des endroits. Mais n'oublie pas que le PCF, c'est 100 000 adhérents, de très nombreux militants, qui font se sont battus dur pour les campagnes du Front de Gauche. Ce n'est pas en faisant preuve de mépris et d'hostilité envers eux que tu vas les convaincre de faire confiance à Jean-Luc pour nous représenter en 2012, et que tu vas les convaincre de faire campagne pour lui.

  17. Verlhac dit :

    En gros je suis d'accord avec vous. Or nous subissons tous les jours la propagande (y compris de la part des "socialistes") qui nous explique l'urgence du problème sans qu'on puisse vérifier la pertinence du diagnostic. Manifestement cette réforme est politiquement orchestrée pour faire reculer l'acquis que constitue le régimes français ((qui pourrait être encore amélioré).
    Alors, pourquoi ne prendriez-vous pas l'initiative, avec des spécialistes, des politiques et des syndicalistes de bonne foi (Filoche, Lordon pour les "experts" etc.. et tous ceux qui pensent comme vous et ont de l'influence) d'un appel à faire signer et connaître pour un moratoire sur cette question en attendant que les conditions soient remplies d'une réflexion sereine d'intérêt général. Les gens aujourd'hui sont envahis par le sentiment délétère qu'on ne peut rien faire à rien. Une volonté politique expressément formulée et un minimum argumentée pourrait peut-être les aider à penser qu'il peut en être autrement. Martine Verlhac

  18. 4 Août dit :

    Je reposte ce qui a été enterré sur l'ancien fil:

    Jean-Luc Mélenchon à "Questions de génération"

    VIDEO 1

    VIDEO 2

  19. jorie dit :

    Inadmissible cette réaction du PC. Que le PC comprenne bien que jamais le peuple français, dans ses composantes actuelles, ne choisira un président communiste. A quoi bon ces diatribes contre Mélenchon ? Mélenchon se bat sur tous les fronts médiatiques, il est connu par les masses, son parcours est impeccable et il représente une gauche radicale assimilable par la France. Si le FdG déjà l'avait choisi pour l'ile de France, cet espace aurait permis à Mélenchon de donner de la puissance au FdG. Vous avez préféré M.Laurent, impeccablement soutenu par Mélenchon, mais vous avez perdu et raté une opportunité d'élargir votre audience. le PC ne défend pas là un idéal, mais un dogme rigide et stupide sur la bataille des postes. Continuez comme ça et le FdG est foutu, le PC disparaîtra et le PG Avec. Vous aurez tout gagné. Si c'est comme ça, moi perso, je ne voteraiplus pour le FdG. Je continuerai à soutenir le PG. Je respecte les militants de base du pc mais l'appareil reste tout aussi stupide et rigide, quitte à trahir un homme sincère qui vous a soutenu et à trahir la gauche radicale. Mélenchon est le plus à même de défendre une présidentielle. Qui le PC pourrait il envoyer ? Personne n'a la carrure ni la lélgitimité républicaine de Mélenchon. Faut regarder la vérité en face. Si le PC fait la gueule, qu'il aille alors mendier ses postes au PS. Quel dommage vraiment. Quelle bêtise ! c'est pas Mélenchon l'autocrate.

  20. Albéria dit :

    Pour 2012, je propose que les dirigeants du Front de Gauche s'accordent à répondre aux journalistes :

    1) Cette élection est antidémocratique, mais il faut la gagner pour la supprimer

    2) Oui nous voulons et nous ferons tout pour qu'il y est un(e) candidat(e) commun(e) du FdG

    3) Il faudra un(e) candidat(e) connu(e) et médiatiquement compatible

    4) Personne ne doit être exclu a priori

    5) Le Président de la République issu du FdG convoquera une Constituante pour une VIème République

    Avec ça, chacun garde son calme, se bat pour le maintien de notre système de retraite, participe à un grand 1er Mai, prépare les cantonales et les sénatoriales de 2011, respecte ses camarades du FdG...et les vaches seront bien gardées !

  21. Vincent dit :

    Les institutions, par Etienne Chouard (en 2 parties) [http://www.youtube.com]

  22. Juste une petite remarque en forme d'interrogation existentielle, sur ce Front de gauche à adhésion directe....

    Comment concevoir le fonctionnement du bouzin pour qu'il ne produise pas une FASE bis, engluée dans ses... (je ne qualifierai pas pour ne pas facher...)

    PS, hors sujet, mais l'apparente faute d'orthographe dans Twi(s)tter, humour ou pas ?

  23. izarn dit :

    Attention! Piège! Le probleme ne se trouve pas chez Mélenchon, ni au Parti de Gauche. Polémique ridicule. Il faut avoir du recul, un recul historique.
    Le PCF est un vieux parti, créé voila 90 ans...Que va t'il en rester lors de son centenaire?
    Voila surement la principale préoccupation des commnunistes et de leurs députés.
    L'équation au PCF est pourtant simple: Grace aux socialistes, ils ont encore une groupe parlementaire malgrés un nombre de voix portés sur eux trés largement inférieur au NPA, sans parler des écologistes, qui eux sont totalement sous-reprentés! C'est d'ailleurs un scandale démocratique de notre mode de scrutin majoritaire. Auquels tiennent les vieux partis, ainsi que les centristes, qui seraient laminés, comme l'a été Bayrou, en voulant sortir de ce moule.
    En effet, curieusement le PCF et le Centre n'existent à l'Assemblée que grace à ce scrutin gaullo-confiscatoire!
    Le PCF donc, embarqué dans le navire Mélenchon, reprends des couleurs, et se reprends à vouloir exister sans le PS. Et si ils pouvaient avoir un groupe sans l'aide socialiste? N'empeche qu'ils n'en sont pas trés sur!
    Le plus grave pour Mélénchon, c'est que le PCF, optant pour le beurre et l'argent du beurre, rejoigne le PS pour 2012. Député oblige. Finie la récré! Un candidat PC permettrait de refaire risette au PS, comme d'habitude....
    Avec qui Martine Aubry souhaite s'allier? Avec le PCF bien sur!
    Ceci dit je ne crois pas à la tactique du PC: Le FdG débarassé du PCF verraient un NPA soudain trés interessé! Or échanger les 3% du PCF contre les 6% du NPA c'est déja pas si mal, et c'est une autre aventure, moins ossifiée dans le passé. Et si les écolos preferent se faire avoir par le PS, tant pis pour eux! Les militants risquent de déserter: Miam miam pour le PG...Il n'y a que Borloo qui croit que la moitié des écolos sont de droite et vont rappliquer à l'UMP si Cohn-Bendit s'allie avec le PS pour voter à leurs primaires nombrilistes et trafiquées.
    Alors laissons le PCF rejoindre le musée des partis disparus, comme le radicalisme de la IIIieme République. Si celui-ci commence trop à mordre, c'est une manoeuvre suicidaire plus qu'autre chose, car leurs militants eux aussi, risqueraient de rester au PG! La liberté est plus belle que les chaines de l'alliance au PS.
    Halte au feu, certes, mais le PCF semble hélas marqué désormais par un manque de courage politique qui contribue à sa perte,...

  24. PBH61 (pascal busnot héloup 61) dit :

    @ kilobug,

    " Mais n’oublie pas que le PCF, c’est 100 000 adhérents, de très nombreux militants, qui font se sont battus dur pour les campagnes du Front de Gauche. Ce n’est pas en faisant preuve de mépris et d’hostilité envers eux que tu vas les convaincre de faire confiance à Jean-Luc pour nous représenter en 2012, et que tu vas les convaincre de faire campagne pour lui."

    ==> j'ai fait explicitement référence en des termes positifs aux militants du PCf, en les distingant, comme il est de coutume des dirigeants qui tiennent l'appareil.
    " Le PCf est un mal nécessaire au Front de gauche ! Il (m’)est pénible naturellement de devoir dire cela, sachant ce que ces propos peuvent avoir de désobligeant, voire de blessant, pour de nombreux militantEs communistes fidèles à leur idéal et à leur engagement."
    => et d'ajouter pour être à la fois sincère et réaliste :
    "Mais ma modeste expérience et l’obligation ou chaucnE se trouve, moi y compris, d’assumer ses responsabilités au mieux, m’interdisent de céder aux sirènes de l’angélisme et me font un devoir de prendre position, eu égard aux enjeux qui nous concernent tous !"

    Je n'ignore pas la contribution des militants du PC : je n'ai aucune raison de les mépriser ! Mais mon respect pour eux ne doit pas empêcher de critiquer les ambitions de dirigeants qui pour les unEs ont déjà eu leur chance et pour les autres, notoirement inconnus, n'ont aucune chance d'entraîner derrière eux étant donné l'indifférence voire l'aversion que suscite le PCf en tant qu'appareil politique dans le pays. Et si le Front de gauche n'est rien sans les militants du PCf, le PCf est encore moins sans le Front de gauche, la notoriété et la faconde (pas toujours heureuse) de Jean-Luc Mélenchon ! C'est ainsi !

    Jean-Luc Mélenchon est le plus à même de fédérer et d'entraîner derrière lui, de susciter une dynamique ! Le plus tôt il sera reconnu comme tel, et le plus tôt il pourra consacrer ses ressources à faire progresser le rayonnement des forces de la Gauche de Gauche (GdG) dans la perspective des futures échéances électorales nationales. Etant donné les règles du jeu, fixées par d'autres, notre réussite dépend de la présence synergique de trois ingrédients : un programme progressiste aux plans socio-économique et écologique ; un leader pour l'incarner ; et une unité franche pour porter le tout !

    Pour s'imposer, il faut se frayer un passage. Jean-Luc Mélenchon s'y emploie. Il...

  25. Mario Morisi dit :

    @ izarn

    5/5

  26. kilobug dit :

    @isram : plusieurs erreurs dans ton analyse. D'abord, le PCF ne doit pas son groupe au PS. Les députés PCF ont tous eu à affronter un candidat PS au premier tour, s'ils sont élus, c'est parce qu'ils ont battus le PS. Ensuite, le PCF a fait bien plus de voix que le NPA aux législatives. Il n'y a qu'à la présidentielle, élection on le sait extrêmement biaisée, où le NPA fait plus que le PCF, et c'est uniquement dû à la personnalité de Besancenot. Après, oui, le mode de scrutin est injuste, mais le PCF en est aussi victime. Avec environ 5% aux législatives, sur 577 députés, il devrait en avoir 28 ou 29. Pas 15 comme il en a. Quand à l'alliance avec le PS, il n'en est tout simplement pas question. Au deuxième tour, on soutient le candidat de gauche arrivé en tête, le PG prône la même chose. Mais pas d'alliance.

  27. Françoise Nidant dit :

    le PC ne doit pas oublier que c'est le Parti de gauche qui l'a fait renaitre de ses cendres avec la création du Front de Gauche, de plus ils n'ont pas au sein de leur formation, à part Marie Georges Buffet, une personnalité comme la tienne, Pierre Laurent est bien mais la France ne le connait pas et ne le connaitra pas plus dans 2 ans et pour une élection présidentielle, la candidat se doit d'être reconnu par tous et avoir une grande expérience politique, donc tu seras le candidat idéal du Front de Gauche car je ne vois pas comment il peut en être autrement et ça, les communistes le savent bien et ça les fait râler car ils commencent déjà à comprendre qu'ils ne pourront pas s'opposer à ce qui est en train de se dessiner dans le nouveau paysage politique et surtout il n'ont personne à mettre à ta place

  28. Descartes dit :

    @JLM

    La crispation du PCF sur la question de la candidature est parfaitement rationnelle. Tu n'as pas oublié la période Mitterrand, et les communistes non plus. Ils se souviennent parfaitement ce que cela leur a coûté d'avoir fait en 1965 la courte-échelle à un candidat inconnu, dirigeant d'un petit groupuscule. Ils ont commencé alors à nourrir le serpent qui en bout de compte les a dévorés. Je ne crois pas qu'ils aient envie de recommencer.

    Il faut arrêter de se voiler la face. Si le FdG présente un candidat unique en 2012, et que ce candidat fait un bon score, il deviendra une puissance dans la gauche à titre personnel. Fort de cette légitimité, il aura un poids énorme pour la suite des événements, y compris à l'heure de décider de l'avenir du Front. Et c'est pourquoi le PCF ne peut rationnellement confier une telle candidature qu'à l'un des siens, à une personnalité jouissant de sa totale confiance, ou alors à une personnalité "extérieure" aux partis n'ayant aucune ambition politique, dans cet ordre de préférence. Confier la candidature à une personnalité forte, indépendante du PCF et ayant des indéniables ambitions politiques (ce n'est pas une critique, loin de là) revient à se suicider.

    Si le candidat est issu de l'un des partis du FdG, il ne peut être issu que du plus gros des partenaires, c'est à dire le PCF. Si l'on veut éviter ce scénario, il ne reste alors que l'hypothèse d'une personnalité extérieure qui soit jouisse d'une confiance absolue de la part du PCF, soit ait le profil du "vieux sage". Et malheureusement, Jean-Luc, tu ne tombes dans aucune de ces deux catégories: tu est trop indépendant et individualiste pour inspirer la confiance, trop remuant pour te poser en "vieux sage"...

  29. Valdo dit :

    J'ai failli plusieurs fois intervenir comme auditrice dans des émissions où étaient invités soit Jean-Luc Mélenchon, soit Marie-Georges Buffet, pour demander pourquoi le Front de Gauche ne se dotait pas dune forme juridique permettant l'adhésion de ceux qui ne souhaitent pas s'encarter dans un parti mais seraient prêts à militer dans un Front unitaire. Où en est- l'idée d'une assemblée permanente?

  30. Descartes dit :

    @PBH61 (#24)

    Je n’ignore pas la contribution des militants du PC : je n’ai aucune raison de les mépriser ! Mais mon respect pour eux ne doit pas empêcher de critiquer les ambitions de dirigeants

    Sur ces questions, les dirigeants et les militants du PCF sont sur la même ligne. On l'a bien vu lors de l'échec des "collectifs antilibéraux" à se mettre d'accord sur un candidat. Il est alors clairement apparu que d'une part les militants du PCF ressentaient très négativement l'exclusive contre leurs dirigeants au nom du "beaucoup d'électeurs ne voteront pas pour un communiste", et d'autre part qu'ils tenaient à voir l'un des leurs porter les couleurs du rassemblement, souhait d'autant plus légitime qu'ils représentaient l'essentiel des troupes. Il n'y a aucune raison que cette position ait changé depuis 2007.

    Et si le Front de gauche n’est rien sans les militants du PCf, le PCf est encore moins sans le Front de gauche, la notoriété et la faconde (pas toujours heureuse) de Jean-Luc Mélenchon ! C’est ainsi !

    C'est loin d'être aussi évident. Pour le moment, c'est l'appareil militant et organisationnel du PCF qui porte le FdG et non l'inverse. Les scores du FdG ne sont pas mirobolants, et la stratégie du Front a couté au PCF la moitié de ses élus régionaux. Le FgG est riche en promesses, mais en terme de résultats, on ne peut pas conclure que le PCF ne soit "encore moins que rien" sans le FdG et sans Jean-Luc Mélenchon...

  31. Le PCF n'a plus vraiment de ligne politique, le NPA également : ça variait selon les régions... Le 2d tour a d'ailleurs permis à la direction nationale du PCF de sauver des apparatchiks et d'éliminer les contestataires.

    Je crois qu'il faut avancer vite sur le Front de gauche élargi en le structurant et en permettant à ceux qui veulent d'y adhérer individuellement. Plus il y aura d'adhérents, plus les sectaires de tous poils céderont vite ! L'unité est un sport de combat. On a trop perdu de temps surtout qu'on ne peut compter que sur nous... les médias dominants ne nous aideront pas

    Il faut essayer de faire vivre le bouzin, le FdG devrait être en 1ère ligne actuellement pour dénoncer l'attitude de l'Union européenne... et pourquoi pas pour militer pour une autre Europe. Mais une autre Europe, citoyenne, solidaire, sociale et anticapitaliste ne sera possible qu'en sortant de cette UE...

  32. kilobug dit :

    Le PCF a une ligne politique, qui est assez claire, qui a été validée lors du congrès précédant, et sera revalidée (ou non) lors du congrès de juin. Après, il y a des enjeux et des situations locales, en partie causées par le type de scrutin (il faut faire 5% pour avoir le droit de fusionner) qui expliquent les hésitations de certains camarades aux régionales, même si je pense que ceux qui sont partis avec le PS au premier tour on fait une erreur.

    Quand aux "contestataires", étant dans la Fédé de Seine-Saint-Denis où ils sont très actifs, je peux te dire qu'il ne s'agit que d'une poignée qui ne sont pas du tout soutenus par les militants du parti, et qui se comportent surtout comme des arrivistes, à tel point que certains de leur "tendance" comme Gatignon vont voir du côté d'Europe Écologie pour avoir des places. Qu'on ne donne pas à ces arrivistes ultra-minoritaires les quelques places qui reviennent au PCF, je trouve ça parfaitement normal.

  33. Greg dit :

    Bonjour à tous,

    Sarkozy est en train de nous faire les poches pour ses copains du fouquet's, les Versaillais du bouclier fiscal, avec la disparition progressive jusqu'en 2012 de la demi part des parents isolés sur notre déclaration d'impôts.

    C'est le député laquais Marini qui avait déposé un amendement en 2008 pour la suppression de cette demi part. Cest amendement à été adopté cet été en catimini (comme d'ab).
    La disparition de cette demi part concerne il me semble principalement les veufs et les veuves qui n'ont plus d'enfants à charge depuis 5 ans. Sachant qu'en France, chaque année plus de 235 000 personnes ont la douleur de perdre leur conjoint et que dans 9 cas sur 10 les veufs et veuves avoisinent les 60 ans et n'ont plus d'enfants à chargent, l'escroquerie Sarkozyste va prendre toute son ampleur chaque année et ansi transférés une fois de plus la part des riches sur celles des pauvres.

    Ma grand mère qui vit seule depuis 3 ans et payait un peu plus de 400 euros d'impôts va devoir désormais payer 1100 euros à cause de ce fumier, de ce contre révolutionnaire blanc, ce Versaillais qui ne pense qu'à engraisser le Fouquet's, le Medef, ses copains Bolloré, Dassault, Lagardère, et qui sert les agences de notations du type Fitch Ratings qui pille actuellement la Grèce.

    Il faut que Jean-Luc Mélenchon en parle bordel. Nulle part je n'ai entendu parler de ça, ni à la télé, ni dans les journaux.

    Il ne faut pas se laisser faire, on ne va pas se faire dépouiller comme ça.

  34. David dit :

    En réponse à tes photos, camarade Jean luc je te propose un site que j'ai trouvé sur libé.fr très sympa http://linconnudumetro.wordpress.com/
    Merci de défendre nos retraites et de proposer une autre vision de ce problème qui nous ouvre l'esprit, merci encore.
    David, 22 ans, Ferriere la Grande (59), Militant PS se remmetant en question

  35. ydaho dit :

    @ Greg :

    Ma grand mère qui vit seule depuis 3 ans et payait un peu plus de 400 euros d’impôts va devoir désormais payer 1100 euros à cause de ce fumier, de ce contre révolutionnaire blanc, ce Versaillais qui ne pense qu’à engraisser le Fouquet’s, le Medef, ses copains Bolloré, Dassault, Lagardère, et qui sert les agences de notations du type Fitch Ratings qui pille actuellement la Grèce.

    ça c'est typique de ce qui se passe de nos jours !

  36. ydaho dit :

    Eux.. Ils sont déjà en lutte !

    Le nombre de grévistes augmente, la grève s’élargit à de nouveaux secteurs de l’entreprise, les appels unitaires CGT/SUD-Rail se multiplient à la base, …

    La direction change de tactique, mais s’enfonce dans un positionnement imbécile, sans issue pour elle. Après avoir répété « pas de négociation pendant la grève », … ce qui a conduit à la généralisation du mouvement, elle veut maintenant faire croire à des négociations par Régions. SUD-Rail est disponible pour négocier, même en Régions, mais il y a trois conditions indispensables pour ne pas trahir les grévistes :

    http://www.sudrail.fr/index.php?page=actualite

    On peut leur envoyer des mails de soutient sur leur site !

  37. ydaho dit :

    On dirait que ça va "péter".. On dirait que les gens ne sont plus seulement en colère, mais qu'ils sont en révolte.. !

    La dernière en date : notre cher président annoncer un revenue de 450 euros pour les chômeur en fin de droit, revenu en contre parti du quel un chômeur ne pourra plus refuser d'offre y compris les EMT qui sont des évaluation ou le chômeur travail en bénévole et qui sont très largement utilisé (100 000 concernés ?)..

    Alors quand on est en fin de droit ? il ne reste même plus de dignité ? Il faut aller a la SPA ?...
    Ils seront a peu prés un million a être concernés par "ça"..
    Il faut cesser au plus vite, les petites querelles d'égos, PC, PG, FdG, NPA et démontrer a ces gens qu'ils existent d'autres solutions plus humaines !

  38. PBH61 - pascal dit :

    @ Descartes,

    "Sur ces questions, les dirigeants et les militants du PCF sont sur la même ligne."
    ==> chez moi ça ne c'est pas vérifié à 100% fin 2006 !

    "Il est alors clairement apparu que d’une part les militants du PCF ressentaient très négativement l’exclusive contre leurs dirigeants au nom du « beaucoup d’électeurs ne voteront pas pour un communiste »
    ==> qu'ils le ressentent négativement c'est humain. Ca ne leur donne pas pour autant raison. Mais il est difficile de renoncer qd on se sent fort... de son passé et qu'on a affaire à des militants fraichement débarqué en politique pour la plupart !

    "et d’autre part qu’ils tenaient à voir l’un des leurs porter les couleurs du rassemblement, souhait d’autant plus légitime qu’ils représentaient l’essentiel des troupes. Il n’y a aucune raison que cette position ait changé depuis 2007."
    ==> la politique n'est pas qu'une affaire d'arithmétique à courte vue. Le Front de gauche a besoin des communistes pour exister ; mais il a besoin de bien plus que ça pour gagner ; or ce plus là, il ne se produira pas avec une emprise du PC trop affirmée sur le rassemblement de la GdG : la situation est ainsi paradoxale ! La dynamique est au prix du renoncement de la part de la famille PCf à occuper la première place car il n'y a pas une majorité de Français et de militants de gauche prête à les suivre. Sinon, ça se saurait ! Le PCf n'est plus le mieux placé pour bénéficier des vents de l'histoire politique pour les années à venir ! Il faut qu'il se débarrasse d'un certain complexe de supériorité, relativement à la sphère constituée par la GdG, qui l'empêche de voir, d'admettre qu'il ne pèse quasiment plus rien au niveau de la France qui lui a tourné le dos ! Or il ne s'agit pas de prendre le pouvoir au niveau de la GdG, mais d'être en situation de susciter une dynamique victorieuse au niveau de la France !

  39. Olivier dit :

    Le PCF ? mais ils sont où ? sur l'intérêt général, le bien commun, sur la Grèce, sur les retraites, sur l'éducation... les médias...

  40. Pulchérie D dit :

    @ jennifer

    Ma chère camarade,
    J'ai voulu t'envoyer une réponse concernant cette information que tu nous a transmise hier, en donnant à la fois le lien et le texte.
    J'ai vérifié si ces faits avaient été confirmés ailleurs sur la Toile. Aucun "grand média" n'en parle, mais de nombreux sites donnent des précisions. J'ai simplement recopié des phrases-clés et donné les adresses (URL) des sites,
    sans faire aucun commentaire, aucun jugement. Certainement aucune insulte. J'ai été censurée (c'est la première fois que cela m'arrive).
    Le Webmaster doit avoir une liste des sujets tabous qui peuvent valoir des ennuis ; il a eu raison.
    Où cela s'arrêtera-t-il ? Sera-t-il défendu de prôner la sortie de l'OTAN, de dénoncer la vassalité de l'UE aux
    maîtres de l'atlantisme, de revenir sur la dangerosité des OGM ?
    L'UE est sous tutelle.
    L'avenir est curieusement incertain.Bon courage,
    Pulchérie

  41. guillot dit :

    Aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon déclare dans Direct Matin:

    "Il faut donc un candidat du Front de gauche en 2012. Serez-vous celui-ci ?"

    Nous sommes clairement partisans d’un candidat commun au Front de gauche. Mais je n’ai jamais fait acte de candidature ; je constate que mon nom est avancé. Curieusement, cette idée a seulement été relayée par ceux qui s’y opposent. Je suis confiant : il y a peut-être une force d’évidence qui va s’imposer.

    La semaine dernière, dans "Libération" Jean-Luc Mélenchon déclarait:

    Exraits :Question: aimeriez vous être candidat ?: JLM: "je m'en sens capable. Dans la crise, c'est l'heure des personnes qui ont du caractère, pas des fromages pasteurisés ou des poissons lyophilisés"... "pour autant, arrêtons de flinguer une personne dès qu'elle semble se distinguer. Je suis prêt à être utile".

    Et au passage, toujours dans l'interview dans Libération, il "démonétisait" d'eventuels concurrents:

    Sur Pierre Laurent. JLM: "Les dirigeants communistes, surtout en IDF, doivent renoncer à penser qu'il leur suffit de décider pour que nous les suivions".Nous ne leur demandons pas l'inverse non plus".... "Celui qui menait la liste[en IDF] va devenir le premier responsable du PCF...il n'a pas su surmonter les difficultés, ni faire les gestes nécesssaires".

    Sur Olivier Besancenot: : Jean-Luc Mélenchon répond à une question de Libé sur les 2 gauches qu'on ne peut pas marrier au NPA. JLM: "Cela voudrait dire qu'on renonce à convaincre!" Si on applique la ligne de Besancenot, on amène la gauche à une division mortelle !"

    Sur son éventuelle candidature, j'appelle cela faire un pas de deux.

    Concernant la stratégie poursuivie par PCF avec FdG, notamment aux présidentielles de 2012, Laurent Mely, un membre du conseil fédéral du Val de Marne affirme dans un post sur le blogue de Clémentine Autain que "le seul point important est le refus actuel du PCF de la direction et d'un grand nombre de militants (majoritaire ou non, je ne me prononcerais pas) de voir le NPA rejoindre le Front de gauche.

    Cela fait une belle pierre dans le jardin du PG

  42. Lionel - PG44 dit :

    Jean-Luc Mélenchon candidat ou pas ? On verra... Pas terrible, cette charge de Laurent et Bessac. Je ne connaissais même pas ce Bessac de nom... Jean Luc est connu, il est en train de se faire un nom qui compte. Nul doute qu'il a les capacités pour être le candidat de l'autre gauche. Quand bien même il n'aurait pas toutes les capacités, il surpasse de plusieurs têtes un certain nombre de clowns qui se préparent à la course suprême.
    Nos amis cocos ne veulent pas de Jean-Luc Mélenchon l'autocrate ? Bien... Qui alors ? Laurent ? Bessac ? 1,5%... Une "personnalité" syndicale ou associative ? Ma vieille habitude de nos camarades du PCF me dit qu'ils sortiraient de leur chapeau une "personnalité" non encartée mais tellement, tellement proche, tellement très très proche. Alors, pourquoi pas un bébé phoque ou le gagnant de la Ferme Célébrité, tant qu'on y est ?
    Maintenant, si le PC ne voit le Front de Gauche comme sa chasse gardée, son tremplin pour rebondir et imposer un candidat maison ça se fera sans moi. Pour tirer une campagne présidentielle il faut une locomotive (doublée quelques fois d'un char d'assaut) et, pour l'instant, je ne vois personne d'autre que Jean Luc.

  43. Arthur dit :

    "Ce matin je vais au siège de VSD soutenir des journalistes en lutte pour sauver leur journal et l’idée qu’ils se font de leur métier"

    Sans déconner ? VSD ? ce lieu incontournable de la vie des idées en France ?
    Laissez moi rire ! si "leur journal" et "l'idée qu'ils se font de leur métier" pouvait crever, ça serait pas plus mal...

    Ou alors j'ai mal compris... c'est bien les types de VSD que vous allez soutenir, non ?

    Salut.

  44. nicolas PG03 dit :

    Le PG cherchera toujours à faire l'unité pour à la fois faire le plus gros score possible et être en mesure de peser sur la gauche en général. L'histoire récente montre qu'il voit juste.
    Le but est de gagner oui, des places! des places qui permettront de mettre en oeuvre une politique vraiment à gauche.
    Comment y parvenir? grâce au Front de Gauche, ce qui signifie candidatures communes dont les candidats peuvent venir des différents partis du Front en fonction de la réalité du terrain: qui a le plus de chance de faire passer les idées du Front de Gauche? ce peut être un communiste, un gauche unitaire ou un PG.

    Nationalement, il est indéniable que le charisme et la prestance ainsi que les qualités d'argumentation de Mélenchon en font LE candidat tout désigné aux prochaines présidentielles.

    J'ai bien peur que si les communistes acceptent un candidat commun ce ne soit à la condition qu'il soit communiste...

    Cet article me réconforte et m'attriste à la fois: dans les appareils comme sur le terrain, le PC ne prêche que pour sa paroisse... j'ai encore espoir que nombre de militants (certainement dans les plus jeunes) croient à l'unité réelle dans le combat pour nos idées.

  45. Pulchérie D dit :

    @ Hold-up (fil précédent, 202)

    Merci pour ce lien avec wikileaks.
    J’avais déjà eu un vague écho de cette manœuvre psychologique tentée par la CIA pour apitoyer le peuple français sur la triste condition des femmes afghanes, afin de le pousser à envoyer des troupes supplémentaires se faire casser la pipe là-bas, pour délivrer les infortunées.
    J’ai obtenu ainsi le document incriminé en pdf. Il suffit d’inscrire le lien : http://wikileaks.org/ et le document est là, datant du 26 mars 2010.
    Effectivement, le premier sous-titre est : « L’apathie du public pousse les leaders à ignorer les électeurs ». Ce serait particulièrement vrai pour la France et l’Allemagne, dont les dirigeants maintiennent les troupes de l’ISAF (International sSecurity Assistance Force) en place, en Afghanistan, en dépit de 80% d’opposition en Allemagne et en France (affirmation contradictoire de la CIA).
    Les Allemands sont effrayés par le coût des opérations.
    Il faudrait magnifier auprès des populations le rôle humanitaire de ces missions.
    Voilà le sens général du document.

    Rappelons qu’il y a une semaine, un convoi de l’ISAF a ouvert le feu sur un autobus assurant la liaison entre deux cités, en Afghanistan ; billan : plusieurs tués civils, dont une femme et un enfant, et de nombreux blessés.
    Hier, 4 soldats allemands ont perdu la vie dans un accrochage dans le nord de l’Afghanistan ; cinq ont été blessés.

    Parlons de l’Afghanistan, tant qu’il est encore permis de le faire sur les blogs.

  46. Mario Morisi dit :

    Après vous avoir tous lu, avec attention, je sens un avis se forger...

    Le front de gauche doit gonfler, s'amplifier, prendre son vol, avec puissance et détermination, sous forme de multiples métastases intelligentes.

    D'ici aux candidatures fermes pour les Présidentielles, on va en voir des vertes et des pas mures. A mon avis, la situation va devenir intenable pour tous et toutes : le peuple avant tout, les institutions, les sociétés, les corps constitués, les partis, etc. Car la Grèce va déteindre sur les autres pays, les consignes de la BCE (voir mon post traduit du bulletin BCE via la Repubblica) vont étranger chaque jour plus les bilans, la droite féroce va jouer de tous ses atouts médiatiques, le PS... etc.

    Le slogan, la stratégie n'est-elle pas les luttes et les urnes, les urnes et les luttes...

    Si tout cela prend de l'ampleur, si la pétition ATTAC/Copernic et cent autres, déclenche le ras de marée, personne ne pourra plus ramer contre le Front de Gauche élargi. Il est le flux, le flot montant qui va balayer les digues...

    Or je vois mal une grosse partie du Pcf nager à contre courant des militants CGT et des mille entreprises publiques et privée en grève...

    Quant à moi, personnellement, comme la majorité des électeus de la vraie gauche qui ont repris courage, je ne voterai pas pour un Front du PCF. Et, ce n'est qu'une opinion au 15 avril, je joindrai volontiers un Front encore plus à gauche, mais républicain.

  47. Mario Morisi dit :

    Et la guerre déclarée aux pauvres continue...

    On va longtemps laisser ça se faire sous nos yeux...

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/04/16/le-gouvernement-baisse-de-35-a-15-le-remboursement-de-150-medicaments_1334505_3224.html

    Les pauvres, les malades, les souffrants, les étrangers, les invalides, les nèges... tous au trou pour gorger de fric et de sang le dieu Mammon !

    On dirait l'application d'un programme de purification !

    Fukuyama, rigole, comme la Ligue lombarde, sans les impôts de solidarité, la Vénétie et la Lombardie feraient passer New York et la Ruhr pour des zones sous développées...

  48. Pulchérie D : je ne sais pas si l'UE est sous tutelle, par contre il me semble qu'il y a urgence à quitter cette structure dont le 1er objectif est de réduire à une peau de chagrin les services publics, à mettre la concurrence dans tous les secteurs d'activité, à encourager le dumping social, et à contribuer au nivellement par le bas de toutes les législations sociales. Il y a 50 ans, PMF avait prévu ce désastre social.

    Une UE qui ne fait même pas semblant de lever le petit doigt pour sauver la Grèce... et éviter les recettes ultra-libérales du FMI de DSK.

    Pour construire l'Europe sociale, revendiquer la désobéissance me semble insuffisant et peut mobilisateur, il faut militer pour la sortie de l'UE.


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