30avr 10

Histoire grecque et belge en passant par Bruxelles

Juste la veille pour le lendemain

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C e jour premier mai je suis dans la rue comme vous. Le matin à Arras, où je vais solder mon absence à un meeting pendant la campagne dont j’avais été absent en raison de l’enterrement d’un très proche. Puis en début d’après midi, je suis sur le pavé parisien au point fixe du Front de gauche. On y sera tous ! Dommage que le PCF n’ait pas voulu qu’on fasse un tract commun ! C’est ballot ! On va se retrouver à distribuer des papiers qui disent la même chose chacun de son côté. A la fin on partira en cortège et sans doute que beaucoup de copains qui manifestent avec leur syndicat feront une deuxième fois le parcours avec nous. En tous cas on l’espère pour faire bonne figure et montrer que nous sommes tous bien sur la même longueur d’onde ! Dans cette note je reviens rapidement sur la Grèce et l’Union européenne.

On se souvient que voici deux jours nous étions rassemblés devant le siège de la ligue des banques françaises. De bons reportages sont passés sur les antennes  radios sur ce sujet. Le lendemain, Europe, France info et France 3 nous donnaient encore la parole sur le thème. Seul le service politique de France 2 n’a rien dit rien vu rien fait. Ah si ! Une interview de Cohn Bendit ! Sacré Arlette ! Méchante jusqu’à être stupide ! Oublions ! Car nous avons eu un joli moment de plaisir en recevant de nos amis un journal Bolivien qui utilise une photo de notre rassemblement pour illustrer les réactions en Europe ! Nouveau moment de fierté : à Bruxelles cette fois ci ! La poignée de camarades du Parti de Gauche qui y travaille a tenu un rassemblement contre l’humiliation du peuple grec. C’est la présidente de notre commission internationale, Céline Menesses qui a pris l’initiative. Pour les camarades il fallait marquer le coup là où s’est noué le désastre, c'est-à-dire au cœur de l’union européenne ! Voici son courrier expédié sitôt l’opération achevée. « Salut et fraternité ! Ce vendredi midi, à Bruxelles, pas moins de 10 mouvements de l'autre gauche européenne (Synaspismos, KKE, Die Linke,  Izquierda Unida, Bloco de Esquerda, Parti Ecolo, PCWB, UAG, SP. A Rood, PCF) avaient tenus a se déclarer solidaires de l'appel du Parti de Gauche pour manifester la solidarité avec le peuple grec contre le vampirisme banquier. Certes nous n’étions guère nombreux. Une trentaine. Et alors ? J’espère bien que partout chacun en fasse autant chaque fois que c’est possible. Il faut agir. Le pire serait de donner le sentiment de se résigner.

Donc, là, plantés devant la Fédération européenne des banques, symbole des profits indécents réalisés par les banquiers sur le dos des peuples, nous avons fait à une trentaine autant de bruit qu'à 200. "Solidarité avec le peuple grec, à bas les banquiers pourris" ou encore "banquiers profiteurs, Union européenne complice" étaient nos mots d'ordre. Pas de discours, juste quelques slogans pour "marquer le coup", et un grand sentiment de fierté et de révolte. D’abord la fierté d'être là ensemble malgré des délais d'organisation très courts. Ensuite la fierté de dire qu'il ne faut pas céder au mépris ambiant envers nos frères grecs et l’honneur d’avoir clamé que le danger pour les peuples européens ce ne sont pas les grecs mais les spéculateurs. Et aussi révolte ! D’abord révolte contre le Traité de Lisbonne qui interdit à la BCE de prêter aux Etats ! Nous dénonçons les banques qui en profitent honteusement et augmentent leurs taux d'intérêts sur les emprunts grecs ! Révolte ensuite face aux réductions de salaires et à la hausse de la TVA  imposés par le FMI au peuple grec. Tout cela nous l’avons exprimé avec d’autant plus de force que la dette grecque n'a rien d'insurmontable si l'on veut s'en donner les moyens. Elle s'élève à 300 milliards. 300 milliards c'est 0,6% de la dette publique mondiale. Pour comparaison la dette de l'Allemagne dépasse les 1000 milliards tout comme celle de la France ! Quant à celle des Etats Unis elle est de 12000 milliards ! C'est moins que les 420 milliards qu'on obtiendrait en prélevant 3% de la fortune des ultras riches qui sont 1,5% de la population mondiale. C'est moins de deux pour cent des richesses produites au sein de l'Union européenne. Et on voudrait nous faire croire que la clé est dans l'appauvrissement des peuples qui produisent les richesses et pas dans leur répartition? Non décidément, on ne nous la fera pas! Et nous serons présents dans les rues, à Paris comme à Bruxelles, le 5 Mai prochain pour réclamer aux banques ce qui revient aux peuples! Céline. » 

Puisque le sujet est sur la Grèce et l’Europe, comme vous le savez j’ai été invité sur plusieurs média pour en parler. Je veux souligner l’intérêt de l’entretien avec Jean-Marie Cavada sur France info. En effet quoique de bord bien opposé à moi, comme on le sait, Jean-Marie Cavada, m’a donné raison à propos de la façon d’éteindre l’incendie grec avec le gros bâton du prêt direct fait par la Banque Centrale Européenne (BCE) au pays agressé par la spéculation au taux européen de 1%. J’ai justifié cette mesure par l’état d’urgence. Pour autant vous ne devez pas croire que cela soit conforme au traité de Lisbonne.  En effet l’article 123 du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne  dispose qu’il « est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres […] d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union […] ou des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite ». Donc, contrairement à la Réserve Fédérale des États-Unis, la BCE ne peut accorder de prêts directement aux États. La spéculation ne peut donc être stoppée rapidement. Au contraire elle peut disposer des fonds mis à sa disposition par la BCE ! Un comble ! Cependant il existe dans le traité des dispositions pour les cas de crise majeure. Ces mécanismes se situent dans la partie du TFUE qui traite de la politique économique et monétaire. Il s’agit des aides exceptionnelles à un État membre de la zone euro. L’article 122 alinéas 2 du TFUE prévoit que « lorsqu'un État membre [de la zone euro] connaît des difficultés ou une menace sérieuse de graves difficultés, en raison de catastrophes naturelles ou d'événements exceptionnels échappant à son contrôle, le Conseil, sur proposition de la Commission, peut accorder, sous certaines conditions, une assistance financière de l'Union à l'État membre concerné. Le président du Conseil informe le Parlement européen de la décision prise ».

Le lecteur attentif aura repéré toutes les restrictions que le texte comporte. Faut pas rêver ! Mais le texte explique quand même le pourquoi d’un certain acharnement à dénoncer la responsabilité de tricheurs grecs qui se seraient mis eux mêmes dans la mouise du fait de leur fainéantise et trucage de compte. Il s’agit de bien souligner que dans le cas que connait la Grèce, il ne s’agit pas  « d’évènements exceptionnel échappant à son contrôle » qui justifierait des mesures de solidarité autre que l’actuel proposition de prêt honteux que les Etats européens vont consentir moyennant rémunération ! La Commission européenne et les gouvernements des États membres de la zone euro considèrent aujourd’hui que la Grèce est responsable de la situation dans laquelle elle se trouve. Selon eux, les évènements n’ont pas échappé à son contrôle mais sont au contraire la conséquence de sa « mauvaise gestion » de l’argent public et d’une dissimulation malhonnête de ses comptes. C’est le sens de l’insistance de Merkel le 18 mars dernier qui signa le début de l’hallali « Il faut plutôt attaquer le problème à ses racines. Ce qui signifie que la Grèce doit mener elle-même les réformes structurelles nécessaires au redressement de ses finances. ». Elle a rejeté la responsabilité des problèmes de la Grèce sur le pays lui-même, affirmant que ce n’est pas la spéculation des marchés financiers qui a placé Athènes dans cette position difficile mais la transgression pendant des années des règles du Pacte de Stabilité. A partir de là, maints commentateurs n’ont pas vu que le traitement réservé a la Grèce a été celui prévu pour une aide exceptionnelle à un État…. non-membre de la zone euro ! En effet, l’article 143 du TFUE prévoit qu’en « cas de difficultés ou de menace grave de difficultés dans la balance des paiements d'un État membre faisant l'objet d'une dérogation » (État faisant l’objet d’une dérogation = État non membre de la zone euro), la Commission peut proposer des mesures à cet État. Si ça n’est pas suffisant, le Conseil peut accorder « le concours mutuel ». Il peut prendre notamment la forme « d'une action concertée auprès d'autres organisations internationales, auxquelles les États membres faisant l'objet d'une dérogation peuvent avoir recours » et « d'octroi de crédits limités de la part d'autres États membres, sous réserve de leur accord ». C’est exactement ce qui est en train de se passer avec la Grèce : appel au FMI et négociation avec les autres pays membres pour accorder des crédits exceptionnels. La Grèce est donc traitée comme un pays ne faisant pas partie de la zone euro, parce qu’il n’existe pas de mécanisme spécifique à la zone euro et que la Grèce est montrée du doigt comme le mauvais élève de la monnaie unique. Telle est « l’Europe qui protège » des griots du oui qui dénonçaient notre égoïsme national et ainsi de suite ! 

Cherchez la moindre explication à ce sujet auprès des grands esprits du Parti socialiste européen et du Parti français de martien  Aubry et des autres eurolâtres ! Vous n’en trouverez pas. Au contraire ! Car ce bon à rien de Papandréou, président de l’internationale socialiste et premier ministre a lui-même dénoncé son peuple et l’a accusé de s’être enrichi dans le farniente avec les aides de l’Europe ! Vous voile prévenus ! Si la France est attaquée, les socialistes ne seront pas les derniers à enfoncer la tête du peuple dans l’eau comme le font leurs congénères dans toute l’Europe et notamment en Espagne et au Portugal ! N’ont-ils pas déjà trahis tout le monde dès qu’il est question de respecter le traité de Lisbonne, en le faisant adopter au Parlement français puis en racontant leur sornette sur « l’Europe qui protège » pendant toute la campagne électorale, puis en faisant élire Barroso ?

 J’avais oublié l’ambiance d’arrogance de ce parlement européen. Mardi de cette semaine, tandis que toute l’Europe réelle vivait au rythme de la crise Grecque, la commission internationale du parlement européen, dissertait sur l’adhésion de l’Albanie et sur un texte sur l’union de la méditerranée ! On écoute donc la délégation de l’Albanie qui postule pour adhérer à l’Union Européenne. A la tribune le ministre albanais. Ce qu’est en réalité l’Albanie aujourd’hui pour les maffias de toutes sortes ne sera pas évoqué ici. Onctueux et patient le ministre reste impassible sous les coups. Car ici, ca y va. Le rapporteur « fictif » personnage improbable, typique de ce parlement lui-même également semi fictif, s’est bien lâché. Il a « fait son commentaire »,  « souligné les points saillants » et ainsi de suite. C'est-à-dire qu’il y a eu d’abord une série de phrases mielleuses de félicitations paternalistes à propos des « progrès réalisés » par le gouvernement albanais. Puis  il y a eu pluies acides d’injonctions libérales sur le ton pédant et arrogant qui fait le charme de cet endroit. Tous les orateurs agissent de même. Compliments prétentieux et leçons de libéralisme. On invoque volontiers la Grèce, pour en menacer les autres et notamment les albanais.  Le rapporteur fictif se permet même de demander si c’est raisonnable de la part du gouvernement albanais de refuser l’intervention du FMI. Tel quel !

Voila le dialogue avec un pays qui demande son adhésion. Mais peut-on attendre autre chose de ce coupe gorge nommé Union Européenne ? N’oublions pas aussi de mentionner l’habituel rappel du passé stalinien – et l’Albanie maoïste était en effet particulièrement gratinée -  et ainsi de suite qui sert ensuite à justifier la dictature des marchés qui apportent démocratie, paix, développement et joie pure. Ces foutaises sonnent plus glauque que jamais dans l’ambiance de la crise grecque ! Je pourrai dire que j’ai vu cette bande d’illuminés continuer à mouliner leurs sottises criminelles comme un canard sans tête tandis que j’ai sous les yeux les manchettes de mes journaux qui clament  leur trouille de la déroute grecque ! De toute façon cette matinée va être délicieuse. D’abord un rapport sur les doits de l’homme et la défense de ceux qui luttent en leur faveur. Foutaise dans l’unique parlement qui n’a pas condamné le coup d’état au Honduras ! Pantomime accomplie quand on sait que la dite union européenne invite le nouveau « président » hondurien au sommet Amérique latine Europe. Il est vrai que cette marionnette vient signer un de ses accords de libre échange bilatéral avec lesquels l’union européenne fait ce qu’elle peut pour disloquer les organisations de coopération économique de la zone latino avec plus d’efficacité que l’impérialisme étatsunien. « L’Europe qui protège » exporte son venin ultra libéral sous toutes les latitudes ! Et ce n’est pas fini.

Venait aussi en débat un rapport sur « l’union de la méditerranée », présenté par un socialiste français. Naturellement tout le monde s’en moque en France. Erreur, car il s’agit de nuire à nos voisins magrébins. La collection de vœux pieux que contient le texte est toute entière dissoute dans un amendement qui prévoit la constitution d’une zone de libre échange euro méditerranée ! Fermez le ban. Les socialistes français votent en bloc l’amendement qui institue la dite zone de libre échange ainsi que le rapport qui contient cette merveille et quelques autres du même acabit. Cela seul en dit long sur le vote unanime du conseil national de ce grand parti qui s’est prononcé pour des « écluses sociales et écologiques » aux portes de l’Europe ! Nous avons émis une petite centaine de vote en une heure. En petite foulée. A quatorze heures je remonte dans le train pour Paris. Je lis « le soir », journal belge.

Me revoici plongé dans la crise du royaume des wallons et des flamands. Les flamands sont remontés à bloc dans le communautarisme. Les wallons sont perclus d’argumentaires subtils et assez largement incompréhensibles sans une formation approfondie. J’ai déjà écrit là-dessus. Je me reproche d’avoir donné à mon rattachisme de cœur un côté inconditionnel et réjoui qui ne tient pas compte du respect du a l’intangibilité des frontières en Europe. Bref, pas touche à l’unité de la Belgique ! Mais si les flamands cassent le royaume, soit qu’ils s’en séparent, soit qu’ils augmentent les humiliations pour les wallons, il est vrai que c’est un autre jour qui commencera, qu’on le veuille ou non. Et ce jour semble s’approcher si j’en crois ce que je lis dans la presse belge.

Un certain humour de l’histoire va nous confronter aux conséquences pour tous de la crise nationale belge. En effet c’est le tour de ce pays de présider l’union pour six mois. L’union va être présidée par l’état le plus en crise d’identité des vingt sept. Et cela au moment de la pire crise économique et financière européenne ! Et voici la cerise sur le gâteau : nous aurons, en même temps, non pas un mais deux présidents belge pour l’Europe ! Le président tournant et le président fixe, ce malheureux Van Rompuy, petit génie dont le départ à ce poste est une des causes de la pagaille belge, si l’on en croit le flot de compliment dont il fut entouré pour nous le vendre à la tête de l’Union. Le néant belge sera contagieux, n’en doutons pas, si ces deux là sont responsables de tirer l’union du pétrin où les merveilles libérales et anti nationale dont ils ont été les chantres  l’a plongée. Il semble bien qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion à cette heure. 


397 commentaires à “Juste la veille pour le lendemain”
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  1. Pulchérie D dit :

    @ André Assiétoi (298)

    Epique, ton post, et surtout tragique. L’un des meilleurs envois de ce fil.

  2. Pulchérie D dit :

    Actualités afghanes

    Dans le Figaro d'hier : "Huit soldats norvégiens de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) ont été blessés, dont deux grièvement, dans une attaque dans le nord de l'Afghanistan."
    Deux sont grièvement blessés.
    Depuis son engagement de 500 hommes, la Norvège a déja perdu 5 soldats.
    Maintenant deux fururs éclopés.
    "Krieg, pas ponne chose" disaient les chleuhs occupants, en 14-18 et en 40-45.
    Mais ça continue, pour les c...lles des oligarques qui mènent le monde, et en particulier, ceuxde la la Commission européenne.
    Verriez-vous le Rompuy en battle-dress, composant ses poèmes à la japonaise du côté de la passe de Khyber.
    Ca pourratit donner une petite horreur comme :
    "Un éclair, le tonnerre, la pluie de pierre.
    La souffrance des panses pleines de terre"

  3. jean ai marre dit :

    @ 297 @ 290 D.P.

    Ton envolée sur Mai 68 est génératrice de quoi ?

    Si tu écoutes Descartes, la vérité sera difficile à trouver. Il est partagé entre le communisme de Marchais et le Gaullisme.

    Pour faire court, sans avoir la vérité, mais en essayant d'être objectif, je te propose :

    Mai 68, au départ, c'est la révolte de Nanterre,avec en chef de file le rouquin (D.. C-B), les étudiants viennent rejoindre le mouvement contre le système éducatif alors en place.
    Prise de conscience des parents, de tous les parents, qui accordent du crédit au mouvement étudiant remettant en cause l'Ecole, le système éducatif.
    Ils s'interrogent sur leur environnement, les inégalités sociales,la censure, les droits syndicaux, la liberté d'expression, le rapport avec l'autorité, les relations dans le travail, salaires.

    Deux mouvements se développent sur fond de révolte contre la guerre au Viêt-Nam, contre le colonialisme,suite à la guerre d'Algérie, (film avoir 20 ans dans les Aures), la révolte contre le stalinisme :
    Un mouvement gauchiste, animée par des groupuscules qui souvent sont à la CFDT, avec D.C-B, Sauvageot,
    c'est le drapeau noir, le metting à Charletty, où Mendes va entendre la jeunesse!
    Un mouvement ouvrier avec occupation des usines défenses des revendications. Qui ont donné les accords de Grenelle et les discussions branches par branches.dont aujourd'hui tu profites !

    Alors : tu veux point de quoi ?

    Ta déclamation éolienne pour dire que tu ne veux pas de la pensée libertaire- anarchiste, drapeau noir sur la Sorbonne ? Et bien moi non plus, je n'en veux pas,nous sommes d'accord.

    Mais fais plus court, explique moi que veux dire : massification ?

    Mais surtout, ne retombons pas dans le communo- gaulisme, que Descartes nous distribue à longueurs de posts.
    En fait il a toujours les boules que Mai 68 ait bousculé l'ordre établi. Notamment le patriarcal.la remise en cause du chef,le droit de faire et d'agir autrement et tout cela sans les politiques totalement dépassés.

  4. jean ai marre dit :

    @ à tous ceux qui se veulent créateur, imaginatif,innovant

    Je ne regrette pas mon post précédent @355, écrit sans avoir lu celui de Descartes @ 350.qui écrit :

    " Il y a aussi à réfléchir sur le fait de savoir si la coutume est toujours une « tyrannie ». Car dans beaucoup de cas, elle nous libère, en rendant prévisible la réaction de l’autre. Imaginez vous que vous êtes convoqué à un entretien d’embauche pour un poste de cadre. Comment vous habillez vous ? Sans la « coutume » pour vous guider, comment feriez vous ? Or, la « coutume » vous garantit qu’en mettant un costume et une cravate vous serez dans le ton. Si la coutume existe, ce n’est pas pour emm****r les gens, mais pour leur rendre le monde plus prévisible"…

    Tout est dit : Ne dérangez pas, chût pas de bruit, pas de vague, le chef a toujours raison, demandez la permission.
    baissez la tête, ils veillent sur nous !

  5. jean 28 dit :

    Les dépités PS ont voté avec les députés UPM pour que le gouvernement français s'engraisse de centaines de millions d'euros sur le dos du peuple grec.
    Ils sont en harmonie avec le PS grec, le président de l'Internationale Socialiste et socialiste DSK au FMI !
    Ils avalisent ainsi toutes les mesures rétrogrades imposées aux travailleurs et à la population grecque y compris sur l'augmentation de l'age de départ à la retraite...
    Si, ce n'est pas à souhaiter, c'était la France qui était dans le collimateur des agences de notation on voit bien qu'elle serait leur position...
    Décidément comment pourront nous venir au pouvoir avec cette "sociale" ou plutôt "libérale démocratie"?
    Faudra-t-il longtemps avaler ces couleuvres unitaires?

  6. Carol DEBY dit :

    A jean ai marre, mess. n° 356

    La coutume justifie et guide ... l'habillement par exemple.Quelle stupidité ! C'est le confort qui doit guidé la vêture. La cravate est nocive, surtout à partir de 50 ans, car elle comprime la circulation veineuse céphalique, particulièrement les jugulaires, c'est-à-dire la circulation cérébrale.
    Elle est finalement aussi nocive que l'antique corset ou que le maillot chez les nouveaux-nés d'autrefois. J'ai porté une cravate dans les années 1980, et encore, largement ouverte, le col de ma chemise non boutonné. Cela faisait plus débraillé, finalement, qu'un col franchement ouvert.
    A la dernière cérémonie à laquelle j'ai assisté en 2004 (fête organisée par l'Ordre des médecins pour célébrer ceux qui étaient dans leur cinquantième année d'inscription à l'ordre), j'étais en chemise à manche courte (sans petit crocodile), un petit foulard en rayonne noire autour du cou, masquant la cicatrice de l'opération à coeur ouvert subie l'année précédente.
    Ce n'est pas une affreuse tyrannie, l'excision pratiquées chez certaines femmes africaines? N'est-ce pas ridicule, de proscrire la viande le vendredi ? Ou de ne pas oser goûter (avec modération) une bonne charcuterie, parce qu'on se plie à une coutume sémite ?
    Je sais, on me rétorquera le vieil argument poussièreux : le conformisme de l'anticonformisme. Non, c'est le choix du bien-être et de la jouissance sans excès.
    Un peu d'hédonisme est à la base du bonheur, tant qu'on se préoccupe du bien-être de tous.

  7. Carol DEBY dit :

    Correction du message 358 : 1ère ligne guider (au lieu de guidé). Merci.

  8. Nipontchik dit :

    @346: je dois te taper sur les doigts! Le cordobazo en 1969, c'était pas la classe ouvrière argentine (avec les étudiants)? ça a même plus chauffé (coutumes locales et dictature militaire"soft" depuis 1966) là bas que rue Gay Lussac.
    Il ya eu aussi l'automne chaud en Italie en 1969.
    ça fait qd même qqes exceptionq au mouvemnet mondial des classes moyennes
    certes avec 40 ans de distance on peut noter que dans la majorité des pays (et les pays décisifs (USA, Angleterre, URSS...) la classe ouvrière fut corsetée et gavée des avantages de la société de consommation mais la grève ouvrière française ne fut pas tout à fait 1 exception

    par ailleurs l'UOIF balance le tabligh?
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/05/03/01016-20100503ARTFIG00798-burqa-le-trouble-passe-de-lies-hebbadj-.php

  9. jean ai marre dit :

    @ 358 Carol DEBY

    Oui, c'est le choix du bien- être.

    Je vois bien le regard sournois pour voir le dessous des filles.....

  10. Carol DEBY dit :

    Amid Faljaoui est le rédac'chef du magazine économique Trends tendances.
    A propos de la honteuse fraude fiscale pratiquée par les Grecs, l'économiste révèle que le New York Times a effectué une enquête approfondie en Grèce, qui nous apprend entre autres, que " les habitants d’un quartier chic au nord d’Athènes ont dû cocher leur déclaration fiscale – à la question : avez-vous une piscine, seulement 324 personnes ont répondu OUI. Le fisc a contrôlé ces déclarations à l’aide de Google Maps, vous savez, c’est ce logiciel mis à disposition par Google et qui vous permet d’avoir une vue satellitaire de votre quartier et donc aussi de votre maison. Le résultat, c’est qu’il y avait 16 974 piscines dans ce quartier chic du nord d’Athènes, on est loin des 324 piscines déclarées.
    http://www.paperblog.fr/3174383/comment-la-grece-en-est-arrivee-la/

    C'est une révélation dont on a pas parlé, dans nos médias.
    Les gros tricheurs grecs sont bien là où les gens de gauche le pensaient, sans arguments, chez les nantis. Attendons maintenant d'avoir les preuves que les puissants de ce pays ont évacué leur fortune.
    Une fois de plus, on va saigner, non pas les gros PIGS, mais seulement ces cochonnets de pauvres, comme d'hab', responsables de tous les maux.

  11. Carol DEBY dit :

    A jean..., mess. 361.

    C'est vrai, elles recommencent à avoir des dessous, nos jeunes soeurs.

  12. Descartes dit :

    @jean ai marre

    En fait il [Descartes] a toujours les boules que Mai 68 ait bousculé l’ordre établi.

    Mais bien entendu, que j'ai les boules. Parce que "l'ordre établi" que Mai 68 a "bousculé" (en fait, dynamité) c'était "l'ordre établi" issu du programme du CNR et de la Résistance. Et parce qu'en "bousculant l'ordre établi" issu de ce compromis fécond, Mai 68 a ouvert toutes grandes les portes à "l'ordre établi" néolibéral.

    Je dois dire que j'ai la larme à l'oeil quand je lis ta description idéalisée de mai 68, particulièrement quand tu décris la prise de conscience des parents, "de tous les parents, qui accordent du crédit au mouvement étudiant remettant en cause l’Ecole, le système éducatif" (On se demande comment on fait les gaullistes pour gagner haut la main les élections législatives de juin. La "prise de conscience de tous les parents" semble n'avoir pas tenu très longtemps). Et l'image de Mendès-France "écoutant la jeunesse" sous le drapeau noir... c'est beau comme de l'antique.

    Seulement voilà, lorsqu'on regarde ce que les gens et les idées qui ont fait mai 68 sont devenus... ce n'est plus aussi rose. La "remise en cause de l'Ecole, le système éducatif" s'est traduite par la destruction de l'enseignement public français en général et de l'Université en particulier. L'interrogation sur la liberté d'expression nous a donné la privatisation des médias et la banalisation de l'information-paillettes (merci Libé, merci Actuel). La réflexion sur le rapport avec l'autorité a donné une société schizophrène qui demande à l'Etat toujours plus de sécurité et en même temps revendique pour chacun le droit de faire ce qu'il veut.

    Comme je l'ai déjà dit, ça ne m'intéresse pas de faire le procès des soixante-huitards ou de décider si leurs intentions au départ étaient nobles ou cyniques. Ce qui me paraît important pour l'avenir, c'est de sortir de la mythologie et de connaître la vraie histoire de mai 68 et de ses conséquences désastreuses.

  13. ydaho dit :

    Au fait ? en 68 il y eu une augmentation de tous les salaires de 10 % et une augmentation de 25% du smic !
    A part les impôts, les taxes ou les salaires des patrons (ou des parlementaires)... :-) vous avez déjà entendu parler d'une augmentation de cette nature ?

    Voilà un bon condensé des évènement ici :

    Mai 68 est un terme désignant de manière globale l'ensemble des mouvements de révolte survenus en France en mai-juin 1968. Ces événements constituent une période et une césure marquantes de l'histoire contemporaine française, caractérisées par une vaste révolte spontanée, de nature à la fois culturelle, sociale et politique, dirigée contre la société traditionnelle, le capitalisme, l'impérialisme, et, plus immédiatement, contre le pouvoir gaulliste en place. Enclenchée par une révolte de la jeunesse étudiante parisienne, puis gagnant le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de population sur l'ensemble du territoire, elle reste le plus important mouvement social de l'Histoire de France du XXe siècle.

    Les événements superposèrent essentiellement un mouvement étudiant et un mouvement ouvrier tous deux d'exceptionnelle ampleur. Au-delà de revendications matérielles ou salariales, et de la remise en cause du régime gaullien installé depuis 1958, ils virent se déployer une contestation multiforme de tous les types d'autorité. Une partie active du mouvement lycéen et étudiant revendiqua notamment la « libéralisation des mœurs », et au-delà, contesta la « vieille Université », la société de consommation, le capitalisme et la plupart des institutions et valeurs traditionnelles.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mai_68

  14. Descartes dit :

    @jean ai marre (#356)

    Tout est dit : Ne dérangez pas, chût pas de bruit, pas de vague, le chef a toujours raison, demandez la permission. baissez la tête, ils veillent sur nous !

    Décidément, tu as la manie d'attribuer aux autres tes propres affirmations en falsifiant leurs propos. Où ais-je dit que "le chef ait toujours raison" ? Mais bon, il est vrai que ce n'est pas la première fois que tu fais ce coup-là...

    Je l'ai dit plusieurs fois, je tiens à la liberté personnelle et je suis donc contre la "tyrannie de la coutume". Mais en même temps, je ne peux ignorer l'importance de la coutume comme source de droit, et je rejette aussi l'excès inverse qui consiste à refuser à la coutume toute valeur normative. Je dis "bonjour" en rentrant dans un commerce. Bien entendu, aucune loi ne m'y oblige, et je n'ai pas à craindre une amende si je ne le faisais pas. Seulement, je serais considéré par le commerçant comme un malpoli et probablement servi avec moins d'attention. Je n'ai rien dit d'autre dans mon message. Il y a un certain nombre de conventions coutumières qui sont fort utiles, parce qu'elles nous permettent de transmettre et de recevoir des messages sans craindre d'être mal compris. Si je vais à un enterrement, je sais qu'un brassard noir sera apprécié, et qu'un brassard rose à poids verts risque fort d'être considéré comme une insulte. Mais comment pourrais-je le savoir à l'avance, s'il n'y avait pas la coutume pour me le dire ?

    De la même manière qu'on considère que l'apprentissage du français est, pour un étranger, inséparable de son intégration, il faut considérer que la connaissance et le respect de certaines coutumes fait partie, lui aussi, d'un langage symbolique. Et qu'à défaut de le dominer, on risque des regrettables malentendus...

  15. laforcedupeuple dit :

    Et demain?

  16. BA dit :

    Selon nos informations, pour éviter de mauvaises surprises, l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP) et l'Autorité des marchés financiers (AMF) viennent d'écrire à toutes les banques françaises, afin d'obtenir, dans des délais rapides, le montant de leur exposition aux dettes de la Grèce, du Portugal, de l'Espagne et de l'Irlande.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/04/incertitudes-sur-la-contribution-et-l-exposition-des-banques-a-la-dette-grecque_1346233_3234.html

    En clair : ça commence à sentir mauvais pour les banques françaises engagées en Grèce, Portugal, Espagne, Irlande.

    J’ai l’impression que les CONtribuables français vont devoir renflouer les banques françaises « dans des délais rapides ».

    Bof, ce n’est pas grave : nous avons l’habitude.

  17. Descartes dit :

    @Carol Deby (#358)

    La coutume justifie et guide … l’habillement par exemple.Quelle stupidité ! C’est le confort qui doit guidé la vêture.

    Voyons si j'ai bien compris. Si demain un ami t'invite à son mariage prévu pour le 31 juillet à Marseille, tu t'y rendrais en short et torse nu ? Parce qu'après tout, à Marseille le 31 juillet il fait chaud, et comme "c'est le confort qui doit guider la vêture"... et je ne te raconte pas le problème si tu as un enterrement à la même saison.

    L'homme est, ne t'en déplaise, un animal symbolique. Ce n'est pas seulement le "confort" qui guide ses actes. Dans toutes les cultures, les actes importants de la vie civile appellent des "vêtures" codifiées et normés, avec peu ou pas de regard pour le "confort". Et contrairement à ce que tu sembles penser, cela n'a rien de "tyrannique". Un de mes plus joyeux souvenirs d'enfance est le plaisir que ma grand-mère éprouvait à s'habiller pour aller au théâtre: le soin apporté au couleurs, à la retouche des vêtements (elle faisait encore ses propres robes...), au choix des accessoires... je pense qu'elle devait passer plus de temps à préparer sa soirée qu'à la vivre, et qu'elle s'amusait au moins autant. Si tu lui avais dit que c'était plus simple de prendre un truc "confortable", je pense qu'elle t'aurai pris pour fou.

    Ce que je dis, ce n'est pas que la coutume ait toujours raison, ou qu'il faille s'y plier à 100%. Ce que je dis, c'est qu'on ne peut pas l'ignorer. Et que le choix de la suivre ou de la transgresser est, dans les deux cas, un choix qui transmet à ceux qui nous entourent un message. Les femmes qui choisissent de porter la burqua ne violent, aujourd'hui, aucune loi. Mais elles nous transmettent un message: "je ne suis pas prête à adopter vos règles et vos valeurs". Et bien, à mon avis, la République ne peut laisser ce message sans réponse.

  18. carole G dit :

    Soutien à la résistance Grecque:
    http://www.cadtm.org/Soutien-a-la-resistance-du-peuple

  19. Carol DEBY dit :

    Petite leçon de français à un donneur de leçons.
    Vêture se trouve page 1683 du vol. Se-Z (tome 7) du dictionnaire de Littré, éditions Pauvert, 1970.Définition 2 : les vêtements que l’on fournit à un indigent ; Christine de Pisan écrit : « Sur l’orière d’un champ, entre la vesture d’icellui (la récolte qui y était) et ung fossé. »
    Il y a aussi l’emploi de vêture pour la cérémonie dite «prise d’habit» pour les futurs religieux ou pour les nonnettes : cela m'amuse de parler de ma vêture en pensant à cela.
    Vesture s’est contractée en vêture dès le début du XIXe siècle.
    Je suis de la Belgique d’en bas et je porte des vêtements d’indigent moderne (de confection en grande série) fort confortables, malgré qu’ils ne soient pas fait sur mesures. Donc, pas de guillements à «vêture » dans l’usage que j’en fait.
    Comme toujours, tu fais des extrapolations ridicules : torse nu et short à un mariage, pourquoi pas intégralement nu, avec étui pinéal de fête. Il y a des vêtements très légers tout en étant fort « convenables », comme on doit dire dans ton milieu, mais n’exigeant pas la corde serrée au cou.
    Ma fille s’est mariée au mois de juin 2008. Il faisait très chaud. Mon futur beau-fils était en costume de ville, le col largement ouvert ; ma fille arborait un ventre de 7 mois.
    Lui avait 43 ans, elle, 34. Il ne s’agissait donc pas d’un mariage de punk, mais celui d’un avocat d’affaire épousant une ancienne élève d’HEC.
    Je vais aux enterrements civils en costume de ville. La mort est suffisamment sinistre pour qu’on ne s’habille pas en noir. Je ne vais jamais aux enterrements religieux.
    La contrainte raccourcit la vie, ne jamais l’oublier.
    Il faut laisser se scandaliser les gens qui ont l’esprit « bignolle » et les ignorer.
    Ma mère portait corset, chapeau et voilette. Elle est morte à 55 ans, il y a 70 ans.
    Mon père, qui se foutait des usages, est mort à 86 ans.
    « Que les temps ont changés ! ».
    Tu as encore beaucoup à apprendre pour te sentir un jour « bien dans ta peau », malgré tout le savoir que tu trouves dans Internet.
    Sur ce, arrêtons cet échange stérile d’idées qui ne sont pas drôles du tout.

  20. Descartes dit :

    @Carol DEBY (#371)

    Petite leçon de français à un donneur de leçons.

    Si tu crois qu'avec ta pédanterie tu m'impressionnes, j'ai le regret de t'informer que ce n'est pas le cas.

    Comme toujours, tu fais des extrapolations ridicules : torse nu et short à un mariage, pourquoi pas intégralement nu, avec étui pinéal de fête.

    Et pourquoi pas ? Qui t'en empêche, si ce n'est pas la "coutume", que tu trouvais, selon ton propre terme "stupide" ? Mon extrapolation n'a rien de "ridicule". Ta réaction, au contraire, montre que mon "extrapolation" était parfaitement opportune. D'un côté tu qualifies de "stupidité" l'idée que la coutume doit régir nos vêtements, et tu déclares que seul le "confort" doit être pris en compte. Mais de l'autre tu réagis fortement à l'idée de te présenter à un mariage en short et torse nu, alors même que c'est une tenue fort "confortable" dans le contexte que j'ai décrit. Tu ne trouves pas ces deux positions légèrement contradictoires ?

    Je trouve toujours drôle de constater que les gens font souvent de grandes déclarations de principe sans jamais se poser la question de ce que donnerait ce principe appliqué à des situations concrètes. Oui, c'est la "coutume" qui pour l'essentiel régit notre façon de nous habiller, et cela n'a rien de "stupide". Le preuve: même toi, tu jugerais inconvenant de se présenter à un mariage en short et torse nu...

    Il y a des vêtements très légers tout en étant fort « convenables », comme on doit dire dans ton milieu, mais n’exigeant pas la corde serrée au cou.

    Mais qui décide ce qui est "convenable" et ce qui ne l'est pas ? Toi ? Moi ? Le chef des pygmées de Mbuao-Dongo ? Et bien, dans chaque contrée, c'est la "coutume" qui nous sert de guide à l'heure de déterminer ce qui est "convenable" et ce qui ne l'est pas. Chez les Mbuao-Dongo, probablement assister en torse nu à un mariage (à condition de porter sur la peau les peintures qui correspondent - toujours selon la coutume - à l'occasion) serait considéré tout à fait convenable. Dans mon village, par contre, ce serait jugé "inconvenant", et ce jugement serait prononcé au vu de la "coutume", lui aussi. Sans "coutume", difficile de savoir à l'avance ce qui "convient" à chaque occasion...

    Je vais aux enterrements civils en costume de ville. La mort est suffisamment sinistre pour qu’on ne s’habille pas en noir. Je ne vais jamais aux enterrements religieux.

    A chacun son chacun. Si je vais à un enterrement chez les chinois, je m'habille en blanc. Si je vais chez des chrétiens traditionalistes, je m'habille en noir. Encore une fois, si tu ne connais pas la coutume, comment savoir si ton geste sera bien reçu ?

    Ma mère portait corset, chapeau et voilette. Elle est morte à 55 ans, il y a 70 ans. Mon père, qui se foutait des usages, est mort à 86 ans.

    Ma...

  21. Descartes dit :

    @Carol Deby (#371 suite)

    Ma mère portait corset, chapeau et voilette. Elle est morte à 55 ans, il y a 70 ans. Mon père, qui se foutait des usages, est mort à 86 ans.

    Et ma grand'mère, qui respectait les coutumes, est morte centenaire avec toute sa tête. Et alors ?

  22. ydaho dit :

    «Toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l’autorisation.» Vous ne le savez peut-être pas, Mesdames, mais pour porter un pantalon, il faut montrer patte blanche. C'est la loi du 26 brumaire an VIII qui l'impose. Mais réjouissez-vous, les choses pourraient bientôt changer.
    Délégifération

    Les efforts d'émancipation portés par deux circulaires de 1892 et 1909, qui autorisent le port du pantalon «si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval» ont fait école.

    Dix députés ont déposé fin avril une proposition de loi portant «délégifération». En clair, ils proposent purement et simplement d'abroger les «dispositions obsolètes» de ladite loi. Qui a dit que le féminisme était mort?

  23. Carol DEBY dit :

    Merci carole G, pour l'envoi de ce lien (mess 370).

    La lecture de cet article du CADTM est indispensable à ceux qui, comme J-L Mélenchon, se révoltent contre l'attitude prise par l'UE, qui est celle d'un impitoyable usurier.
    Je remarque notamment ce paragraphe :
    "Les responsables de la crise sont épargnés et c’est le peuple à qui on présente l’addition.
    Dans le plan d’austérité PASOK–UE-FMI imposé au peuple grec, il n’y a en effet que des mesurettes sans effet pour établir le début d’une justice fiscale et absolument rien pour lutter contre l’évasion fiscale des profits des grandes entreprises.
    Les « solutions » du PASOK, de l’UE et du FMI précipitent la Grèce vers l’approfondissement de la crise. Une récession minimale de 4 points du PIB est déjà programmée pour 2010. Les petits artisans et commerçants, les petites entreprises vont connaître une longue suite de faillites et de fermetures d’activités. Le chômage va exploser et les couches populaires et les classes moyennes vont voir leur pouvoir d’achat tomber en chute libre. Les inégalités vont s’accroître et les droits humains fondamentaux (accès à l’énergie, à l’eau, à la santé, à l’éducation…) sont menacés pour la partie la plus pauvre de la population.
    La colère du peuple grec est aussi la nôtre. Le CADTM soutient sans réserve les mobilisations contre le plan d’austérité
    ."

    C'est directement dans la ligne de mon message n°362

  24. Mario Morisi dit :

    @ Carol Deby 371

    Ton petit billet sur la vêture est un régal, foi d'escridor

    On dirait du Alain Rey, au petit matin, à France Inter, du temps où il nous enseignait en lieu et place de Guillon

    Ne pas lui en vouloir...

  25. Carol DEBY dit :

    A Mario Morisi (mess n°377)

    Merci.
    L'inlassable donneur de leçons me traite de pédant !
    C'est succulent !
    Je lui laisse le dernier mot, à cet heureux petit-fils.

  26. jean ai marre dit :

    @ 371 Carol DEBY

    Des mots excellents, la fraicheur et de l'esprit.

    @ 372 Descartes, tu es trop étriqué dans ton costume trois pièces Ouvre ta veste, pose ta cravate, déboutonne ta chemise, lève la tête, respire l'air pur de la liberté, ne soit plus enfermé dans tes concepts.

    Au fait Descartes, que penses tu du camping fait par Kadhafi. à Paris ?

    Tiens une vidéo sur les us et coutumes.

    http://www.youtube.com/watch?v=F0N4UQkO2lU

  27. Descartes dit :

    @jean ai marre (#380)

    Au fait Descartes, que penses tu du camping fait par Kadhafi. à Paris ?

    Désolé, je ne suis pas psychiatre...

  28. jean ai marre dit :

    @364 Descartes
    En fait il [Descartes] a toujours les boules que Mai 68 ait bousculé l’ordre établi.
    Mais bien entendu, que j’ai les boules. Parce que « l’ordre établi » que Mai 68 a « bousculé » (en fait, dynamité) c’était « l’ordre établi » issu du programme du CNR et de la Résistance. Et parce qu’en « bousculant l’ordre établi » issu de ce compromis fécond, Mai 68 a ouvert toutes grandes les portes à « l’ordre établi » néolibéral.

    Ce n'est pas mai 68 qui est en cause, mais ce que les Hommes en ont fait. Et pourtant quelle transformation, quel éclatement.

    Je partage ton sentiment,('un petit peu )c'est toujours un problème de limite de liberté.

  29. 4 Août dit :

    La gauche ne peut pas décevoir alors qu’elle se retrouve au pied du mur. » Jean-Luc Mélenchon le reconnaît tout aussi volontiers. La gauche est bien « au pied du mur ». Très loin du sommet. Et une nouvelle fois, ce ne sont pas ses anciens camarades qui lui font penser le contraire : « Ils sont incapables de faire face. Il n’y a qu’à voir le texte de Pierre Moscovici [sur le « nouveau modèle économique, social et écologique » du Parti socialiste]. Il n’y a pas un mot sur le Traité de Lisbonne ! »

    Lien marianne2

  30. Descartes dit :

    @Jean ai marre (#382)

    Ce n’est pas mai 68 qui est en cause, mais ce que les Hommes en ont fait.

    "mai 68" n'est pas une entité insubstantielle, un être autonome, indépendant de "ce que les Hommes en ont fait". Mai 68 est précisement ce que les hommes en ont fait.

    Et pourtant quelle transformation, quel éclatement.

    Oui, ce fut une grande fête, et je comprends que certains de ceux qui l'ont vécu puissent s'en souvenir avec nostalgie. Le problème, c'est qu'après la fête, le champagne et le feu d'artifice, il faut payer l'addition. Et l'addition a été et est toujours extraordinairement lourde, bien plus que ceux qui ont participé à la fête peuvent le penser.

    Je partage ton sentiment,(‘un petit peu)c’est toujours un problème de limite de liberté.

    Je ne suis pas très sûr de comprendre ce que tu as voulu dire par là...

  31. Thaumasios dit :

    Histoire de vous faire respirer entre deux (ou trois) trolls…
    Petite blague, racontée par un camarade, dans le cortège du PG :

    Deux banquiers sortent déjeûner à leur pause de midi. L'un se tourne alors vers l'autre : "Je me ferais bien un grec…".

  32. Hold-up dit :

    La Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE), forte de 1 million d’adhérents, a annoncé qu’elle appelait à une grève générale dans le secteur privé le 5 mai.

    La puissante confédération a pris cette décision pour « repousser les chantages néo-libéraux et les exigences de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international pour niveler les droits sociaux et économiques des travailleurs », selon un communiqué de la GSEE.

    Elle rejette également tout projet de réforme des retraites « qui diminuerait le montant des pensions et repousserait les seuils de départ à la retraite ».

    La Fédération des fonctionnaires grecs a décidé de se joindre à la grève du 5 mai dans le secteur privé annoncée plus tôt par la Confédération générale des travailleurs grecs.

    C'est un Front contre la Crise qui voit le jour en Grèce. Un Front Populaire en quelque sorte contre l'aristocratie bancaire et politique.

    Article : " Grèce : que résonne le cacerolazo ! "
    http://www.article11.info/spip/spip.php?article789

    Insurrection Grecque : quand L’ex-président du Parlement Kaklamanis est évacué d’urgence par la police - 1er mai en vidéo/ Grèce : http://www.mecanopolis.org/?p=16381

  33. Hold-up dit :

    Grève générale en Grèce le 5 mai...
    http://lille.indymedia.org/article22549.html

  34. Hold-up dit :

    CGT - Grèce - Solidarité avec le peuple grec
    http://www.cgt.fr/spip.php?article37277

  35. le Prolo du Biolo dit :

    @ 384 68 -caca

    Il est trop le Stroumph à lunettes.

    Il faudra bientôt s'excuser d'être descendu dans la rue pour s'opposer à un pouvoir réac qui nous étouffait, d'avoir voulu rétablir les droits politiques et sociaux que les gaullistes de gouvernement foulaient au pied depuis des années, d'avoir exigé une meilleure répartition des richesses (Grenelle), etc..., en bref d'avoir mené le même combat que l'autre Gauche aujourd'hui.

  36. Darthé-Payan dit :

    @ Jean ai marre

    Tout d'abord et en préambule à mon propos, Mai 68 est une phase la plus affirmée et la violente de la politique libérale libertaire qu'impose petit à petit dès le début des années 60 cette gauche libérale-libertaire typiquement portée par les classes moyennes et la petite bourgeoisie. Mai n'est pas le déclenchement, c'est une phase de crise de la « dictature culturelle et de la pensée idéologique » de ces classes moyennes qui ont fait la jonction avec la petite bourgeoisie. Cette « dictature culturelle, idéologique règne en pensée unique et dominante aujourd'hui. Elle est omniprésente et pratiquée aussi bien par la gauche (la gauche libérale comme la gauche radicale ou les écolos mais aussi par la droite libérale. Ce ce que j'appelle les libertariens. Leur objectif c'est de démanteler ce qui constitue la république, l'intérêt général et la nation. Pour elle, celui qui est républicain est un réactionnaire ; pour elle, celui qui est pour l'intérêt général est un collectiviste totalitaire ; celui qui est pour la nation est un nationaliste, un raciste, un xénophobe et aujourd'hui un islamophobe. C'est du pure terrorisme intellectuel.

  37. Darthé-Payan dit :

    @ Jean ai marre
    (suite et fin)

    La remise en cause de l'Ecole de la République a eu lieu notamment avec les années qui mettent en place programme après programme à l'éducation déstructurée. Elle continu et toute la bien pensance académique ou politique pleurent de chaudes larmes contre l'échec scolaire, la violence, l'irrespect, les incivilités. Mais qui en est responsable de cette politique ?
    Le fait d'avoir fait de l'enfant roi le centre de tout et le centre du système éducatif amène la situation catastrophique dans l'éducation nationale mais aussi beaucoup dans les quartiers.
    Le quartier ghetto est le territoire idéologique parfait et réel de cette idéologie individualiste, communautaristes, d'atavismes culturels ou consuméristes, de la liberté totale et de refus de l'autorité (à part celle du caïd du coin). Il on mis dehors la république, l'intérêt général, la loi. Il y règne les lois et codes du ghetto et l'intérêt général a été supplanté par les intérêts privés ou particuliers du quartier devenu territoire et donc propriété privée.
    Pour finir le compromis fécond de la Libération, du CNR, dernier programme et idéal s'inspirant de l'esprit républicain, jacobin et patriote de l'an 2 mettait l'indépendance et la souveraineté nationales et l'intérêt général et aussi la grandeur de la France universelle issue des Lumières au centre de tout lieu, de toute chose et de toute décision. La gauche dans son ensemble devrait y revenir si elle avait compris l'urgence nécessité de redevenir républicain et jacobin. Mais pour l'instant elle préfère le petit confort bien pensant de la pensée de mai 68 bien partagé par la droite libérale. Quand gauche libérale, gauche libertarienne et droite libérale se rejoigne dans la même volonté d'affaiblir et de démanteler la république. Cette gauche qui vénère tant mai 68 est contré révolutionnaire et surtout antirépublicaine.

  38. Annie dit :

    @D&P post 392 : je ne rentre pas dans le débat de mai 1968 vu que je ne l'ai pas vécu et n'en n'ai des échos qu'en différé, mais partage ton propos à propos du CNR. Je voulais juste rajouter que le compromis historique que fut le CNR ne consistait pas seulement en la libération de la France du joug allemand, mais dans son esprit, devait continuer cette libération par l'émancipation de la personne humaine (idée qui revient souvent chez Jean-Luc Mélenchon, et qui fut très bien développée par Jacques Généreux) ; ainsi la souveraineté nationale, son indépendance, la reconstruction d'une légitimité nationale, et les grands acquis sociaux étaient tous étroitement liés.

    Pour ce qui est de tes diatribes anti-"sainte église écolo machin", lis La Décroissance de ce mois : Jean-Luc Mélenchon y obtient le titre d'écotartuffe du mois, ce qui devrait te soulager ;)

  39. Darthé-Payan dit :

    @ Annie

    Tout à fait d'accord avec tes précisions sur le compromis fécond et surtout républicain et jacobin issu du CNR<;

    Oh pauvre Jean-Luc il risque de finir sur le bucher qui dressera la sainte église écolo ! un bucher bio sans doute !

  40. marc.malesherbes dit :

    Bonjour,

    je n'interviens plus guère car je suis franchement déprimé:
    1- par la crise grecque, ujn avant gout aggravé de ce qui nous attend
    2- par le discours politique qui ne nous dit la vérité: certes il faut prendre aux riches, aux banques etc.., mais ce ne sera pas suffisant. En plus je comprend bien les hommes politiques comme JL Mélenchon: comment dire la vérité, car alors presque personne ne voterait pour lui (il n'y en déjà pas beaucoup, malgré un discours très pugnace, dénonçant la situation actuelle, et proposant une meilleure répartition) (un parfait exemple : le ministre socialiste grec; si par hasard JL Mélenchon ou Besancenot étaient élus ce serait la même chose: on a bien essayé, mais les méchants nous obligent à...)

    La question centrale pour moi est: veut-on créer de l'emploi en France, ou nous satisfaisons nous de devenir la Corrèze de l'Allemagne ? (en gros nos enfants seront SdF ou travailleurs dans les usines allemandes, le STO enfin réalisé avec l'accord de tous !). Et dans les deux cas, il faudra se serrer la ceinture, mais je préfère l'emploi à la Corrèze (j'aime beaucoup le sapysages désertiques d ela Corrèze, et ses petites villes vivant de la redistribution nationale)
    (certes il y aura toujours une fraction de la société qui vivra bien, et le problème c'est que cette fraction vivra mieux sous le condominium allemand, aussi cette fraction nous vendra cette solution)

  41. COLLONGE Madeleine dit :

    Comme les Grecs nous devrons nous serrer la ceinture et ce n'est pas une histoire belge. Comment feront les futurs licenciés, les bénéficiaires de chèques restaurants ou emploi-service ainsi que celles et ceux qui font de l'épargne salariale. L'état quant à lui annonce que non seulement il maintient le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, mais aussi que les contrats aidés vont en prendre un coup. De surcroît, l'aide au logement, l'allocation adulte handicapé devrait aussi faire les frais du plan de restriction. Il n'y a plus limite quand on sait le montant des pensions, retraites, etc... Je pense que l'Etat pousse les citoyens à la Révolution, les Français dans leur grande majorité sont des veaux, des vaches à lait que l'on présure sans vergogne et encore ils sont contents. Monsieur le Président de la rupture, ce sont les Français (es) qui font la rupture d'avec nous; Jean-Luc MELENCHON, Président ! il sait faire et il le dit. Alors TOUS ENSEMBLE nous gagnerons contre les libéraux. Maddy

  42. COLLONGE Madeleine dit :

    Excusez-moi, deux fautes d'orthographe dans le texte qui précède devraient et non devrait et la rupture il faut lire d'avec VOUS et pas nous.

  43. électeur pour ne pas perdre mes illusions dit :

    Parmi les raisons de l'astention aux dernières élections (Européenne et Régionale) et sûrement bien d'autres à l'avenir, les commentaires ci-dedssous n'en feraient-ils pas partis ? : si la réponse est oui, alors c'est la fin des haricots et la démocratie est en dangée... !
    La fin programmée de la démocratie --- Le pouvoir a déjà changé de mains : voir : http://www.syti.net/topics2.html
    Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d'institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l'impact de leurs décisions sur la vie des populations.
    Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale.
    Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états.
    A dimension transnationale, plus riches que les états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie.
    La démocratie a déjà cessé d'être une réalité.
    Les responsables des organisations qui exercent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n'est pas informé de leurs décisions.
    La marge d'action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n'ont été ni consultés, ni informés.
    Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique: le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues, au moyen d'un processus appelé "mondialisation".
    Une suspension proclamée de la démocratie n'aurait pas manqué de provoquer une révolution. C'est pourquoi il a été décidé de maintenir une démocratie de façade, et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres de décision.
    Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n'ont plus de pouvoir réel.
    Et c'est bien parce qu'il n'y a plus rien à décider que les programmes politiques de "droite" et de "gauche" en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux.
    Pour résumer, nous n'avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. Le plat s'appelle "nouvel esclavage", avec sauce de droite pimentée ou sauce de gauche aigre-douce.
    BON COURAGE À VOUS AUX PROCHAINES ÉLECTIONS ET ESSAYER DE TÂCHER D'INFORMER LES FRANÇAIS DE SE QUI SE PASSE DANS LEUR DOS ! MERCI.

  44. une citoyenne lambda dit :

    Je ne vous ferais pas part de mes opinions.
    Mais, la seule gauche qui reste, objectivement, c'est le front de gauche (et vous ne savez pas si je me situe à gauche ou à droite)
    Donc, la seule opposition de gauche, c'est la vôtre, c'est clair.
    Je vais vous dire ce qui fait que vous n'obtiendrez jamais un pourcentage satisfaisant : c'est votre position par rapport à l'immigration et votre manque de solutions logiques pour éradiquer la destruction de notre mode de vie et l'insupportable déni que tous manifestent (vous n'êtes donc pas le seul) sur l'exaspération croissante du peuple français dont la liberté se restreint de jour en jour, non seulement pour motifs économiques, mais également en raison de l'inadmissible discrimination positive, qui conduit à tous les fascismes mulsulmans que nous connaissons.
    Mais ça, faut pas le dire hein, Jean-Luc, surtout pas, et il faut prendre des gants et baisser culotte au détriment du peuple français qui n'en peut plus, dans tous les domaines !
    Je crois que l'on peut être de gauche mais ferme et pas démago, et savoir appeler un chat un chat ! Ne pas crier au racisme toutes les 5 minutes, chaque fois qu'on ouvre la bouche pour dénoncer des incohérences et des provocations et des illégalités admises : pourvu qu'il s'agissent de musulmans à ménager !
    Je crois que cette question là est loin d'être secondaire. Même si nous vivons des problèmes économiques scandaleux parce que véritablement faciles à résoudre si l'on pioche où il y en a, même devant cette urgence, il en est une autre que vous ne voyez pas venir, mais qui bientôt, se retournera comme un boomerang sur la gueule de tous les bien-pensants !
    Tant que vous n'aurez pas "intégré" ce concept, jamais vous n'arriverez à dép


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