18avr 10

Du volcan, de Cochabamba, de VSD et des médias, encore et c'est pas fini

Laki est de retour ! L’histoire sent le soufre

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D ans cette note il va être question  du volcan qui a annulé mon voyage pour le nouveau monde et le sommet des peuples à Cochabamba. Et de luttes des salariés dans les médias. J’adore cette affaire de volcan même s’il m’en cuit. Ombre de la grande révolution, tu t’avances sur nous depuis le même cratère qui te fit naitre en 1783 ! Cette irruption volcanique est un tel clin d’œil à l’histoire dans ce moment !

Laki, bien sur ! J’ai couru me renseigner dès que l’on m’a remis en mémoire l’affaire de l’irruption islandaise qui avait «entrainé la révolution française» comme on dit, pour faire court, dans la langue médiatique. Le volcan Laki en 1783! Je me souviens avoir lu cette histoire dans je ne sais quel livre, il y a longtemps, à propos des volcans en général et de l’impact de leurs irruptions sur l’histoire de l’humanité. J’ai eu ma phase « volcan », étant gamin, en même temps que ma phase «conquête de l’espace». Le diable m’emporte ! Comment ai-je pu oublier quelque chose d’aussi croustillant. La personne qui m’en a parlé est une spécialiste de l’histoire des pays scandinaves et autres contrées la haut, sur la carte du nord de l’Europe. J’aime l’idée que le volcan qui a mis le feu aux poudres chez nous, pour ouvrir l’ère moderne selon le mot de Goethe à propos de la révolution française, viennent du pays où les gens ont voté « non » au dédommagement des banques étrangères qui se sont fait détrousser par des plus vicieux qu’elles. Sitôt de retour chez moi où la valise pour Cochabamba trône dans le salon, j’ai tapé Laki+1783 sur Google et je suis tombé sur une page d’histoire passionnante, incluant un petit film, publiée dans la "Tribune de Genève"

L’éruption commença le 8 juin 1783. Sur une distance de 25 km, s’ouvrirent  110 cratères ! Rien que ça ! Ce fut l'éruption volcanique la plus importante des temps historiques. Ces cheminées émirent 14 milliards de m3 de lave basaltique, d'acide fluorhydrique et de dioxyde de soufre. Quel potage ! Ce qui sort aujourd’hui d’Islande est de même nature. D’abord ca flotte dans l’air et ca fait écran au soleil. Il fait plus froid et ca commence tout de suite à perturber le système climatique. Puis, tout ça dégringole ensuite en pluies acides qui détruisent la végétation et polluent les sources. Quand il en sort un bon paquet, et si par hasard ca se combine avec d’autres irruptions ailleurs, le climat est modifié parce que les particules en suspension font beaucoup écran au soleil et la température baisse. Mauvaise nouvelle pour l’agriculture et la consommation d’énergie. Bonne nouvelle pour les glaciers et tout ce qui s’en suit.

J’ai lu le récit à propos de l’irruption de 1783, et j'en reproduis de quoi vous épargner un clic. « Au début elle fut explosive, puis elle continua en émission de lave pendant des mois, jusqu’en février 1784. Les cendres recouvrirent l’île, et de 50% à 80% des animaux d’élevages moururent. La famine qui suivit décima environ 20% de la population islandaise. Mais ce n’est pas tout. En cet été 1783, un anticyclone puissant et centré durablement sur le nord de l'Atlantique envoya les fumées vers le reste de l’Europe, comme ces jours. (…) Un nuage de poussière recouvrit les 2/3 de la France et se déposa en partie au sol. Les années qui ont suivi l'éruption du Laki en 1783 furent marquées par des phénomènes météo extrêmes, dont des sécheresses et des hivers très rigoureux, puisqu’on disait que le pain et la viande gelaient sur la table de la cuisine et les corbeaux en plein vol. On vit une accentuation du petit âge glaciaire. La ligne de grain orageux qui traversa la France du sud au nord, en été 1788, détruisit presque toutes les récoltes du pays. On pesa des grêlons de 10 livres (5 kg). Ces modifications climatiques et le volcan Laki ne sont peut-être pas seuls en cause, mais les historiens admettent que leur influence fut considérable dans les événements politiques qui mirent fin à la royauté. On estime que le nuage de cendre modifia le régime des moussons en Afrique, faisant baisser le niveau du Nil et l’irrigation de la plaine céréalière d’Egypte. »

Apparemment l’affaire pourrait ne pas en rester là. « Quand à l'éruption actuelle, les autorités craignent que cette éruption ne déclenche le réveil du volcan voisin, le Katla situé sous le glacier Myrdalsjokull. Une éruption sous-glaciaire serait bien plus destructrice à cause des violentes explosions phréato-magmatiques et des inondations résultant de la fonte massive de glace. Les séismes observés ces dernières semaines sous l'Eyjafjallajokull résultaient de la montée du magma. Jusqu'à présent, le Katla ne présente aucune activité inhabituelle, ni séisme si gonflement, mais ces deux volcans ont des réservoirs magmatiques qui communiquent et l'histoire a montré que chaque éruption de l'Eyjafjallajokull avait été directement suivie par une éruption du Katla.»  Ce volcan qui menace est qualifié de « vicieux » ! Ca promet. En tous cas on peut penser que la série des tremblements de terre dont on entend parler signale une activité de toutes les plaques tectoniques de notre chère veille boule.

Par conséquent on peut s’attendre à ce que les volcans s’agitent et que ca pète de plusieurs côtés. De cela nous ne pouvons, sans doute, rien dire. En tous cas pas moi, bien sur, qui ne suis pas un savant de ces choses. Ce que je sais par contre c’est que, si c’est le cas, nous avons la certitude d’un impact politique sous toutes les latitudes. Car si le climat est un système instable, la société humaine, ébranlée par le n’importe quoi libéral, l’est tout autant, sinon davantage. Partout les systèmes locaux d’interdépendance on été détruits au profit des grands systèmes globalisés. Les productions les plus diverses dépendent de circuits longs de transport.  On voit ce qu’il en est du transport aérien ces temps. Mais on doit aussi considérer que les changements climatiques produisent des pénuries agricoles que la délocalisation des productions aggrave.  Si tel produit devient plus rare sur le marché du fait du climat là où il est produit, il n’est pas sur que son remplacement soit possible ailleurs où on l’attendait ! Soit par ce qu’on ne s’y soit pas préparé, soit par ce que de toute façon le même ou un autre similaire n’existe plus localement. Je ne mentionne ici qu’un des innombrables exemples de déstabilisations que cette affaire suggère. Ce qui conforte, d’une façon inattendue, la pertinence du scénario du « bug »  maintes fois décrit sur ce blog.

Avions bloqués : nous n’irons pas à Cochabamba, au sommet des peuples convoqué par Evo Morales. Des dizaines d’heures de travail de plusieurs équipes du Parti de Gauche sont perdues. Notes, échanges sur les forums, textes et traductions préparés, tout est en suspend, nuage de papiers que la présence sur place devait cristalliser et faire converger. Le travail de mes collaborateurs-camarades, notes, traductions, contacts, planification des rendez vous et déplacements, tout est par terre ! On n’ira pas à Cochabamba ! On devait y être à cinq du Parti de Gauche. Les hôtels réservés au prix d’heures de tractations, les billets d’avions, la débrouille sans fin pour faire baisser les couts, les transferts dans quatre pays, la mobilisation des ambassades de France pour m’aider en Bolivie, au Paraguay,  en Uruguay, en Argentine, pchouf : plus rien ! Comme si ça n’avait jamais été. Nous n’irons pas à Cochabamba L’énormité de l’évènement tient, bien sur, tout le monde en haleine et chacun regarde le volcan. Mais je vois la peine dans les yeux de ceux qui ont travaillé, la déception de ceux qui voit tout disparaitre dans le néant du temps qui passe. J’y suis spécialement sensible. Personne ne sait mieux que moi combien notre force est dans le collectif. Ce constat s’applique à moi d’abord. Moi, qui ai pris l’habitude de dire « je », pour être dans le style de communication de notre temps qui disqualifie les collectifs, et qui devrait dire « nous »  le plus souvent car j’agis sur des pistes balisées par le défrichage des autres, entourés d’évaluations croisées produites par des réseaux infatigables, et combien d’autres réalités de cette sorte, toutes choses qui me donnent ma force et font mes performances quand je ne gâche pas leur travail par des erreurs personnelles. Je m’amuse de voir ceux qui n’ont jamais connu cette force du collectif, ironiser sur ses aspects négatifs souvent fantasmés – l’embrigadement, la discipline, la soumission aux consignes- méconnaitre l’inouïe puissance de l’action coordonnée, de l’accumulation des énergies, de la réflexion collective, de la cohérence d’action qui applique au même point des milliers d’efforts de toutes dimensions. Sans oublier la possibilité d’avoir une stratégie et une tactique qui tiennent dans le temps et accumulent ainsi dans la durée le bénéfice de l’action pensée.

Comme on le sait, la critique sur les médias que j’ai enchainée à l’incendie provoqué par l’étudiant en provocation médiatique s’appuie sur une analyse sociale de la nécrose de la vie médiatique. Mon point de vue, à la suite de celui du PG,  diffère de la critique classique des autres partis à gauche sur ce thème. Pour eux tout est de la faute des méchants propriétaires de journaux. Ce point de vue est extrêmement frustre. Il est censé permettre de concilier la critique du système et le copinage avec ceux qui le font fonctionner au quotidien. Il permet de se concilier les gens de médias, repeints en salariés victimes impuissantes des odieuses pressions du propriétaire. Facile, trop facile. Maintes fois il a été signalé ce que ce point de vue a, d’ailleurs, d’insultant pour les personnels. Victimes, ceux-ci consentiraient sous la contrainte à truquer la vérité et à déformer la réalité pour quelle entre dans le prisme que nous connaissons ? Cette pensée mécanique à propos de l’interaction des super-structures intellectuelles comme simple reflet contraint des infrastructures matérielles de la propriété du moyen de production, c’est du marxisme de comptoir du café du commerce. Nous, nous interrogeons tout le système.  A supposer que tout parte du méchant patron, comment se fait-il que de haut en bas tout le monde suive, s’adapte et se répète ? C’est l’effet de système qu’il faut interroger si on veut le briser.  C’est au modèle qui produit cette soumission qu’il faut opposer un autre modèle, aussi global que celui que nous combattons. Mais, bien sur, encore faut-il combattre. C’est ce que nous avons entrepris au parti de gauche. Aucun autre parti de gauche ne le fait. Dans cette lutte nous mêlons ruses et opportunités.  

L’invitation au CFJ a été un moment privilégié pour ouvrir le débat dans des conditions qui atteigne le gros de la troupe médiatique et notamment tous les prolétaires du métier. L’incident a fonctionné comme un révélateur, un ouvreur de discussion. L’onde de choc a porté. J’ai eu beaucoup de messages de journalistes. D’un autre côté, nombre de mes propres camarades se sont réinvestis sur la question. La commission média du Parti de Gauche s’est sentie légitimée par le fait que les camarades comprenaient l’enjeu de leur travail. Des adhésions à la commission sont arrivées. Je vais rencontrer cette commission d’ici peu pour participer à une séance de travail. D’un autre côté des discussions ont eu lieu partout dans le parti sur la place particulière du système médiatique dans la vie d’une société démocratique à forme républicaine. Je crois que c’est très important pour notre évolution en tant que nouveau parti. La pensée sur les médias ne peut pas être l’angle mort de notre projet. Ce serait renoncer à avoir une ambition pour la société toute entière à ce sujet. Il a été frappant de voir pour moi que la question est plus simplement abordée dans la jeune génération de mon parti qu’elle l’était dans la mienne au même âge. Les points de vue sont à la fois plus fascinés par la puissance médiatique et son effet miroir sur les personnes qu’elle montre et plus décontracté sur l’idée que « d’autres média sont possibles». Evidemment j’y vois l’écho de moments passés que j’ai vécu avec le même idéalisme. La vogue de la presse libre dans les années 70, la vague des radios dites libres dans les années 80, par exemple. Il est important de constater que la pensée critique sur les médias et la volonté d’y faire vivre d’autres pratiques a accompagné les vagues révolutionnaires dans notre pays. La sphère médiatique est la deuxième peau du système économique et politique. Chaque brèche qu’on y ouvre fait respirer l’organisme tout entier. En situation de pouvoir, l’insurrection civique doit atteindre la sphère médiatique. Mais comment ?  

J’ai donc été contacté par la rédaction du journal VSD, en grève contre la refonte du projet éditorial de leur journal. Au premier coup d’œil on pourrait dire que c’est « juste » le licenciement de dix journalistes qui mobilise leurs collègues. Ce serait une lutte classique adaptée la situation particulière d’un média. Sur place, ce n’est pas à cela que j’ai assisté, même si, à l’évidence, c’est le fond de tableau. J’ai lu déjà des commentaires acerbes sur le fait que VSD ce serait un des nombreux porte parole de l’idéologie dominante et que, donc, un homme de gauche n’a rien à faire dans ces parages. Avec un tel raisonnement, quel journal, à part l’Humanité, Politis, Le Monde Diplomatique et les journaux de l’extrême gauche, seraient dignes de notre intérêt ? Quel que soit la situation cela revient à dire que nous croyons absolument vain tout projet éditorial non engagé politiquement qui se propose d’informer ou de vulgariser, fusse de façon légère, et d’entrer très avant dans les actualités quotidiennes, la mode, la vie des objets et ainsi de suite ? Pour ma part je ne rêve pas d’un monde ou il n’y aurait à lire que des organes de presse politiques. J’apprécie que des espaces d’expression politique soient présents partout, dans tous les types de presse. Bien sur. Mais je sais aussi que les êtres humains ne vivent pas que de politique.  Au fond la politique est une résultante, me semble t-il. On décide politiquement après s’être imprégné de tout le reste. Encore faut-il pouvoir s’imprégner décemment, honnêtement. C’est autour de cette idée que se construit ma vision de la fonction d’une presse émancipée dans une société républicaine.  

Emanciper les médias ? De l’argent bien sur. Mais pas seulement. De l’idéologie dominante, des conformismes de la pensée, du sensationnalisme, du voyeurisme. Et ainsi de suite. Toute la définition du métier de journaliste et des conditions de son exercice est en cause. Et même la nature des supports en tant qu’ils sont, de par leur nature même, normatifs. C’est compliqué. Toutes sortes de paramètres entrent en jeu, nous en sommes tous d’accord. Ce qui m’a plu, par-dessus tout, dans la discussion avec la rédaction de VSD  c’est que nous avons parlé de cela. De cette difficulté. Des solutions. Je ne sais pas si quelqu’un a filmé. J’aimerai bien. J’ai trouvé l’échange très formateur pour moi. Je crois que j’ai aussi appris des choses aux gens qui se trouvaient là. Mais ce qui m’a frappé c’est qu’au cœur de ce qu’on peut considérer comme le noyau dur de la petite bourgeoisie de notre temps, s’exprime une conscience si âpre des dégâts de la financiarisation sur toute la vie intellectuelle. Par exemple l’une dit « ce qui ne va plus dans la presse c’est que ce sont des financiers qui dirigent nos journaux et plus des journalistes. Ces gens ne connaissent rien à notre métier » Un autre dit « la façon dont est cloisonnée la façon de produire un journal cloisonne notre propre expression et notre pensée» Un autre «nous devons nous réapproprier notre outil de production c'est-à-dire notre capacité à penser nous même nos sujets sans préoccupations extérieures à ce sujet» Ce qui s’est dit de cette façon je l’ai souligné sur place c’est exactement ce que disent les ouvriers et les ingénieurs d’Airbus, par exemple. Hélène, la collaboratrice de la sénatrice Marie Agnès Labarre, m’accompagnait dans cette visite. Elle me dit : « ils parlent comme les Contis » qu’elle était aller soutenir avec une délégation du parti la semaine précédente. Ensuite nous avons évoqué la question de l’exigence ou non de diplôme pour établir l’aptitude à être journaliste. Pas simple. Le formatage par les écoles de journalisme est très discuté dans la profession, alors même que les élèves de ces écoles sont encore très minoritaires dans les salles de rédaction. Si j’évoque cette question c’est parce qu’elle m’a amené à parler de la capacité des gens ordinaires à devenir producteurs eux mêmes de messages médiatiques. J’ai évoqué l’exemple de « télé-vive » au Venezuela et de ses écoles de formation en direction des personnes du terrain. C’est aussi l’expérience de René Balme maire de Grigny dans le Rhône.  Est-ce une évolution imaginable de la profession ? Nous avons aussi évoqué la forme de propriété des médias qui conviendrait à une émancipation par rapport au capitalisme. Est donc venue la question des coopératives. Bref, tout y est passé. Mon constat est que la profession est très déstabilisée par l’évolution de la sphère médiatique. Elle est disponible pour en parler et nous avons un bon terrain pour y faire vivre le moment venu une révolution citoyenne très ardente.

Le fait frappant est le suivant. Pas un journal n’a rendu compte de ma visite ni ne l’a suivi. Pourtant, ce serait un sujet excitant de voir comment je suis accueilli dans une rédaction entière après mon lynchage, non ? Où sont passés tous les gros nuls corpos qui ont vociféré pour défendre « la profession toute entière » ? Et les étudiants en journalisme ? Vous le croyez  si vous voulez, il y en avait trois au pied de l’immeuble de VSD qui ont voulu m’interroger sur… l’architecture du quartier ! Bravo les petits ! Ils doivent venir de l’école de Sciences Politiques !  Pourtant là il s’agit d’une rédaction qui dénonce l’évolution du projet éditorial vers une presse « low cost ». Qu’on lui donne raison ou tort est-ce que ce n’est pas autrement plus significatif du malaise de la profession que « le malaise » cucul la praline décrit par la noctambule du journal « Le Monde » qui m’appelle à 22heures 30 pour faire son reportage de déjantée sur « le malaise des politique face aux médias » ? Et le malaise des médias qui la ferment sur le malaise des médias ? Quelle est la cause de ce silence ? Pourquoi s’exposent-ils au retour de bâton si facile auquel je me livre en se laissant prendre en flagrant délit de double langage et de cécité volontaire ? L’argent mes petits ! L’argent ! La soumission au patron, la peur d’être obligé demain de parler des conflits dans sa propre entreprise ! L’obligation de devoir dire que le problème dans la profession c’est précisément celui dont ces médias nient qu’il existe dans la société ! Ma visite à VSD est la démonstration de ce que racontent comme moi toux ceux qui ont compris le système. Il est donc important que cela se sache dans le milieu et notamment auprès des plus jeunes. Moi je suis allé soutenir une rédaction en lutte ! Les beuglant de mon lynchage n’y sont pas allés, ils n’ont pas signé la pétition, ils n’ont pas défendu les collègues. Leur protestation contre moi ne vaut rien de plus qu’une basse manœuvre politicienne. Et regardez les maintenant se la jouer sur mes prétendues contradictions en jouant les grands méprisant parce que j’ai donné une interview à « Voici ». Je remercie « Voici » de me l’avoir proposée. Je me garde ce sujet pour une prochaine note car l’affaire participe de ma campagne sur le thème. Vous saurez bientôt comment et pourquoi.


440 commentaires à “Laki est de retour ! L’histoire sent le soufre”
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  1. argeles39 dit :

    @ Michel Matain

    Tu as raison, j'ai lu quelque part (à prendre donc avec prudence) que le Maire des Mées (pourtant communiste il me semble) nie l'existance du GTE des Mées et refuse qu'une plaque soit posée.

    Pour le CSS d'Oraison il y a surement des archives (Mairie d'Oraison, Archives départementales de Digne, Archives nationales du CARAN......), tu peux éventuellement essayer de faire un courrier.

    A+

  2. Hold-up dit :

    Nuage de cendres : des avions décolleront mardi et s'écraseront mercredi. Les actionnaires ne peuvent plus attendre.

  3. janba dit :

    @Mario Morisi
    C est déjà lancé dans notre département,et c'est nous(Le PG) qui sommes à l'initiative,nous avons rencontré le NPA et le POI,et ça avance.

  4. Darthé-Payan dit :

    @Janba
    @ Mario Morisi

    Idem dans mon département, où le PG a rencontré tous les partis et mouvements situés à gauche et aussi les syndicats. Manque côté politique le PS et EE (certains à titre individuel ont participé à plusieur réunions) et côté syndical manque à l'appel la CFDT. Nous allons tenir réunions publiques et rencontres avec les gens des villes et des campagnes. Espèrons que le PS et la CFDT changeront d'attitude devant la force unitaire et la volonté de se battre contre la réforme des retraites et de proposer des solutions alternatives notamment du côté des ressources ou des revenus à faire cotiser.

    Merci d'avoir porter à la connaissance de tous les initiatives à la base, dans les départements qui se montent et qui sont lancées.

    Fabien

  5. Michel Matain dit :

    @ Argeles

    Le maire des Mées ne nie pas l'existence du camp des Mées, il argumente sur le fait que ce camp était une dépendance du camp principal qui dépendait de Chateau Arnoux Saint Alban où se trouvait l'usine chimique. Et que c'est à l'usine même (aujourd'hui Arkema en voie de liquidation avancée) que doit être posée la plaque. C'est très spécieux. Et ça rejoint le problème de la culpabilité d'avoir été choisi comme le lieu d'implantation de ces camps, même contre son gré. Dans le département on retrouve le même problème, quelque soit le type de camp (espagnol, juif, vietnamien,) dans toutes les communes quelque soit leur couleur politique.

  6. BA dit :

    Lundi 19 avril 2010 :

    A 18H00, le taux de l'obligation d'Etat grecque à 10 ans est remonté à 7,618 %, contre 7,366 % vendredi et le "spread" (différentiel avec l'emprunt allemand à 10 ans qui sert de référence au marché) s'élevait à 454 points de base.

    Ce qui signifie que pour se financer, la Grèce doit offrir un surplus de 4,54 points de pourcentage par rapport à l'Allemagne.

    http://www.romandie.com/infos/news/201004191905080AWP.asp

    Lundi 12 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 6,637 %.
    Mardi 13 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 6,815 %.
    Mercredi 14 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 7,034 %.
    Jeudi 15 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,123 %.
    Vendredi 16 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,366 %.
    Lundi 19 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 7,618 %.

  7. jefmergen dit :

    bonjour
    tiens, au fait, j'ai passé une bonne partie de la journée en bout de la piste de l'aéroport de PAU, pas vu un seul avion qui se présentait !
    pourtant il n'y avait pas de "nuages de poussières" dans nos Pyrénées !

  8. jennifer dit :

    Webmestre

    Oui, vous avez raison, "personnel" n'est pas le mot juste. Pendant un temps j'ai pensé qu'il y avait une machine derrière l'écran qui servait de modérateur, que tout était devenu automatique. Là je m'aperçois que vous êtes une vraie personne.

  9. Bérénice dit :

    @ Descartes

    Désolée, vous vous enfoncez et ne faites qu'étaler votre méconnaissance. Et associer aux "penseurs" nazis ceux qui ne partagent pas votre positivisme étroit est à la fois bas et ridicule. Quant à se référer à Sokal et Bricmont... Pour un révolutionnaire... mieux vaut en rire.

    Il faudrait vous réveiller : ce n'est pas avec les vieilles soupes qu'on construira un monde digne d'être vécu : un peu d'imagination, de curiosité et sortir des cadres de pensée hérités voilà ce qui manque bien souvent ici comme ailleurs, dommage !

  10. jennifer dit :

    Merci Toto d'expliquer à Maxou qui pourtant me connaît bien. Bon là je reviens d'une réunion très largement unitaire sur ma commune appelée par le PCF, donc je suis plutôt contente. Il n'y a que l'union très large qui marche, qui est efficace. Le PS bien entendu était le seul absent de la gauche... C'était vraiment formidable de voir cela et depuis un an c'est devenu une pratique qui se répand sur ma ville, et je dois dire que le FdG et le PG y sont pour quelque chose. Cette fois c'était sur un nouveau sujet!

  11. jennifer dit :

    Au risque de déplaire (mais j'ai l'habitude), personnellement je n'aimerais pas passer mon temps à discuter sur le programme parfait que devrait avoir le PG. La lutte des classes n'attend pas et j'aime bien le PG tel qu'il est comme parti d'action avant tout. Le programme oui, bien sûr, et il émerge au fur et à mesure que la lutte des classes frappe à notre porte. Les retraites, les sans papiers, la Palestine, Copenhague etc... nos idées s'affinent et notre programme se forme. Certains aiment bien s'enfermer dans une salle en vase clos et réfléchir au programme le plus pur. Moi je pense que le programme se forme dans l'action, dans la rencontre avec les personnes réelles qui luttent et en mettant nos mains dans le cambouis de la lutte des classes.

  12. Descartes dit :

    @Bérénice (#62)

    Désolée, vous vous enfoncez et ne faites qu’étaler votre méconnaissance. Et associer aux « penseurs » nazis ceux qui ne partagent pas votre positivisme étroit est à la fois bas et ridicule. Quant à se référer à Sokal et Bricmont… Pour un révolutionnaire… mieux vaut en rire.

    Oui, pour vous. Parce qu'autrement, il faudrait pleurer devant l'indigence de votre argumentation et l'ignorance dont vous faites étalage sans vous en apercevoir. Je note en tout cas qu'après m'avoir conseillé de lire Bruno Latour à l'appui de vos dires, vous évitez soigneusement de m'indiquer précisément à lequel de ses ouvrages vous faites référence. De la même manière, vous faites une insinuation sur le livre de Sokal et Bricmont qui montre à l'évidence que vous ne l'avez pas lu (ou pas compris). En effet, dans ce livre ces auteurs font une analyse très pertinente des écrits de Latour, et en particuler de son analyse "sociologique" de la théorie de la relativité. Qui est, il faut bien le dire, un ramassis d'insanités.

    Quant à "associer" les penseur nazis et ceux qui aujourd'hui réclament un "retour à la nature" et "un dialogue avec la Terre" (majuscule sic), vous évitez là aussi toute argumentation,et pour cause. Le paragraphe d'Ernst Lehmann que je vous ai cité montre bien que "l'association" en question n'a rien de fantaisiste. Il y a au contraire une filiation idéologique assez troublante entre l'anti-humanisme nazi et l'anti-humanisme contemporain de ceux qui veulent faire de l'homme "un animal comme les autres" et prônent la déification de "la nature".

    Il faudrait vous réveiller : ce n’est pas avec les vieilles soupes qu’on construira un monde digne d’être vécu : un peu d’imagination, de curiosité et sortir des cadres de pensée hérités voilà ce qui manque bien souvent ici comme ailleurs, dommage !

    C'est drôle... vous qui reprenez finalement une idéologie "naturaliste" qui était celle du romantisme allemand, vous venez ensuite nous recommander de sortir des "cadres de pensée hérités"... comme vous dites, il vaut mieux en rire.

  13. Descartes dit :

    @jennifer (#64)

    Certains aiment bien s’enfermer dans une salle en vase clos et réfléchir au programme le plus pur. Moi je pense que le programme se forme dans l’action, dans la rencontre avec les personnes réelles qui luttent et en mettant nos mains dans le cambouis de la lutte des classes.

    C'est ce qu'on appelle l'Immaculée Conception du Programme.

  14. jennifer dit :

    La sénatrice Alima Boumediene-Thiery demande des éclaircissements sur la mort de Saïd Bourarach

    La sénatrice des Verts, Alima Boumediene-Thiery demande qu’une enquête indépendante soit menée afin d’établir les responsabilités de chacun des protagonistes et de leurs mobiles, concernant la mort de Saïd Bourarach, tué le 30 mars denier et retrouvé noyé dans le canal de l’Ourcq.

    COMMUNIQUE DE PRESSE: « Vérité et justice pour Saïd »

    La sénatrice Alima Boumediene-Thiery soutient le Collectif « Manifestons ensemble pour Saïd », et souhaite qu’une enquête impartiale et indépendante soit mise en oeuvre afin de faire toute la lumière sur les conditions dans lesquelles Said Bourarach a été tué mardi 30 mars 2010.

    Selon de nombreuses sources concordantes, il aurait été agressé par 6 individus armés qui l’auraient tabassé, avant que son corps ne soit retrouvé dans le canal de l’Ourcq, mercredi 31 mars.

    La sénatrice Alima Boumediene-Thiery condamne fermement ce crime raciste, au sujet duquel les auteurs présumés ont tenté de justifier l’injustifiable : tuer un homme en raison de ses origines.

    Elle demande qu’une enquête indépendante soit menée afin d’établir les responsabilités de chacun des protagonistes et de leurs mobiles. Ainsi, la sénatrice souhaite que l’information judiciaire ouverte par le procureur contre 4 personnes pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner" aboutisse à des condamnations à la hauteur de l’horreur de ce crime raciste.

    Aucune impunité ne doit être tolérée, particulièrement en ce qui concerne les crimes racistes !

    Elle constate que le Ministre de l’Intérieur a souvent été prompt à se déplacer dans les lieux d’un crime raciste ou antisémite par le passé, mais qu’il n’a pas jugé bon de se déplacer pour témoigner à la famille de Said Bourarach de son soutien et pour l’assurer de son engagement à punir les auteurs de ces exactions. Elle refuse qu’il y ait deux poids deux mesures dans le traitement médiatique de cette affaire, et appelle la classe politique à condamner fermement ce crime odieux en apportant son concours à la manifestation de la vérité.

    Elle demande également à la Ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, de recevoir dans les plus brefs délais les membres d’une délégation du collectif « Vérité et Justice pour Saïd ».

    Enfin, elle tient à témoigner à l’épouse de Saïd et à sa famille tout son soutien dans cette triste épreuve, et leur exprime toutes ses condoléances.

    ALIMA BOUMEDIENE THIERY

    SENATRICE DES VERTS

  15. Bérénice dit :

    Je ne passe pas par là pour faire votre éducation Descartes, à vous de vous instruire si vous le pouvez tant vous semblez toujours persuadé de tout savoir, d'être le dépositaire de La vérité et de la norme. Le ton péremptoire du militant qui sait, ça va, on a donné et vu ce que ça a donnét, vous pourriez avoir juste un peu plus d'humilité. Et quand quelqu'un arrive ne pas forcément vous statufier dans la posture du donneur de leçon. Tout cela me fait fuir...

  16. Claude PG35 dit :

    @jennifer (64):

    Les deux sont nécessaires : en effet, notre programme se forme dans les luttes mais il faut savoir prendre du recul et analyser plus largement la signification de ces combats. Ne pas le faire c'est se résigner à toujours être sur la défensive, attendre les mauvais coups pour essayer de les contrer ! Au contraire, prendre de la hauteur, analyser à partir d'une perspective plus large permet d'avoir une vision d'ensemble du champ de bataille et de mettre en place une stratégie qui nous permettra de gagner : un programme cohérent, donnant une vision d'ensemble de la société que nous voulons, nous guide dans les combats de tous jours mais nous aide aussi à convaincre et à entraîner avec nous toujours plus de monde...

    Dans le combat sur les retraites, par exemple, nous sommes pour l'instant dans l'obligation de lutter contre la propagande du COR, relayée par le gouvernement et les médias en démontant un à un les arguments qu'ils avancent. C'est bien grâce à ceux qui ont pris le temps de réfléchir et de bâtir des alternatives à cette contre-réforme que nous pouvons avancer sur le terrain. Et ces alternatives forment la base de ce qui sera notre programme demain (en 2012) : selon ce qui sortira de ce bras de fer contre les libéraux, nous déferont leurs lois ou amélioreront le système que nous auront contribué à préserver et - peut-être - à améliorer.

  17. Hold-up dit :

    @Bérénice

    Surtout revenez nous voir. Votre présence nous réchauffera. La "statue du commandeur" présente depuis 9 mois ici a fait entrer le blog dans une aire glaciaire dont nous avons du mal à réchapper. Un positivisme glacial souffle sur nos âmes bien en peine. Certains sans doute nous croient déjà morts. Allez comprendre !

  18. Hold-up dit :

    "A nouveau, l'Islande est au centre du monde avec une catastrophe volcanique qui ressemble à l'ultime vengeance vis-à-vis des économies européennes qui l'ont laissée tomber."

    Des Islandais ont faim à Reykjavik :
    http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/729-des-islandais-ont-faim-a-reykjavik.html

  19. Hold-up dit :

    Méditation comparative :

    Paul Ariès :

    "On peut reprocher tout ce que l’on veut au système capitaliste et à cette société d’hyper-consommation, mais il faut reconnaître que c’est une société diablement efficace. Pourquoi ? Parce qu’elle sait susciter le désir et le rabattre ensuite sur la consommation de biens marchands. Or, comme le désir est illimité, on va désirer toujours plus de consommation.

    Donc, si on veut être a la hauteur il ne s’agit pas de vouloir faire la même chose mais en moins. Il faut avoir un principe aussi fort à opposer. Et à mes yeux la seule chose aussi forte que l’on peut opposer au toujours plus, c’est la gratuité. Parce que la gratuité, on l’a chevillée au corps. C’est le souvenir du paradis perdu, c’est le sein maternel, c’est les relations amoureuses, amicales, associatives, c’est les services publics, c’est le bien commun.

    Le bon combat pour les XXIe siècle, ce n’est pas de manifester pour l’augmentation du pouvoir d’achat, c’est de manifester pour la défense et l’extension de la sphère de la gratuité"
    Article + Vidéo = http://www.framablog.org/index.php/post/2010/04/14/paul-aries-logiciel-libre

    EDWARD BERNAYS - Propaganda
    Vidéo : http://www.dailymotion.com/video/x9wv2w_edward-bernays-propaganda-12-vostfr_news

  20. L'impression de ne plus faire notre métier, d'avoir des contraintes extérieures qui nous font mal le faire pèse sur toutes les professions en ce moment: médecin, profs, EDF, telecom, justice...
    On peut espérer que tout ceci se fédère enfin pour exiger autre chose et le départ des médiocres, des calculatrices sur pattes et autres rase-bitume de la finance âpres au gain, terrassés par la peur du manque...
    J'ai bon espoir avec ce volcan au panache noir et prémonitoire...

  21. Michel D. (PG11) dit :

    @ 44 Michel Matain
    Je fais partie des "en général et à tous" : tout à fait d'accord avec toi.
    Cette initiative, c'est à peu près le contraire de ce pour quoi j'ai rejoint le PG.

  22. jennifer dit :

    Claude PG35
    Personne ne conteste la nécessité d'un programme, certainement pas moi comme tu as pu t'en rendre compte je donne une grande importance aux idées. Mais c'est le calendrier que je conteste: ceux qui préconisent d'abord de s'enfermer dans une tour d'ivoire et puis, après on se bat. Le programme se forge aussi dans la lutte des classes et la lutte des classes, elle s'exacerbe et s'intensifie chaque jour avec la crise. Il faut descendre dans l'arène. C'est le calendrier que je conteste.

    Le PG n'a pas les moyens des discussions sans fin que certains préconisent. Bien sûr certains s'y adonnent de toute façon et qu'ils le fassent, maispas tout le parti. On a vraiment besoin comme parti dans son ensemble de plonger dans l'action, d'être présents sur le terrain, en ce moment. Ce que je veux dire c'est qu'on ne va pas immobiliser toute l'organisation à l'heure actuelle pour cela. C'est pour cela que je trouve les forums organisés au fil de l'année en préparation du congrès, formidables, Ils prolongent "lignes d'horizon". Puis il y a toutes les commissions nationales qui bossent (je participe à une commission d'ailleurs) sur des questions partielles, ciblées. En gros cela se fait au rythme de la vie et de la lutte des classes. On n'arrête pas tout le fonctionnement (comme certains partis le font) pour discuter des heures sur des points qui sont certes importants mais pas urgents immédiatement. Cela se fait au fur et à mesure. Et c'est cela que j'aime au PG.

    Il y a des gens qui pourraient discuter des années et qui de toute façon ne seraient jamais d'accord. A la fin, ils scissionnent parce que leur petite différence idéologique a pris une telle importance dans leur tête et dans la polémique qu'ils l'ont surévaluée. Notre guide c'est notre participation aux luttes (dans la rue et les institutions) et ça assainit grandement les débats d'être recentrés par la réalité des faits et non celle de notre vérité dans notre tête. Pendant que ceux-là discutent il peut bien y avoir une grève générale, ou une révolution, ils ne le remarqueraient même pas. Enfin c'est une image mais parlante.

  23. jennifer dit :

    Tiens tiens, Descartes 9 mois sur le blog! 9 mois de gestation? De quoi va-t-il accoucher?

  24. Pour ceux qui n'ont pas entendu, il faut écouter la chronique de Dely sur Inter ce matin avant le journal de 7 heures, un modèle de défense de la corporation médiatique, avec amalgames à gogos et silence sur les disparités importantes entre plumitifs...

  25. Doudou dit :

    C'est écoeurant de voir les journalistes prendre à p

  26. Pulchérie D dit :

    Bonjour

  27. Mario Morisi dit :

    @ Bérénice

    D'accord avec Jennifer, revenez quand vous voulez

    Pour en revenir au billet de Jean Luc.

    Ce post m'a intrigué. Il m'a posé question parce que je me suis demandé, dans un premier temps, si le lien entre les volcans et les Révolutions (celle de 1789 et celle, citoyenne et plus si affinités, qu'on appelle de nos voeux républicains) n'était pas tiré par les cheveux.

    Après lecture et relecture, cela m'a conforté dans l'idée "machiavélienne" qu'il ne suffit pas de la force et de la vertu pour faire triompher ses idées : il faut également cette "fortune", sans laquelle les idées les plus profondes, les plus justes ne parviennent pas à s'implanter et à bouger les peuples.

    Or Jean Luc, à chaud (l'avion pour l'Amérique du Sud annulé) a eu raison et il a été le premier. Ce matin sur France Inter, une belle brochette d'experts a convenu qu'il fallait initier une nouvelle période et de nouveaux processus car ces conditions "exceptionnelles" risquaient de devenir fréquentes et même chroniques... ce qui allait induire de nouvelles procédures et de nouveaux fonctionnement du vivre ensemble...

    A notre connaissance Eole, Vulcain et Jupiter ne sont pas encartés au Parti de Gauche, membre du Front de gauche, mais, dans leur sage aveuglement à la cause anthropologique libérale, ils nous envoient un signe...

    au point que B. Maris, ce matin, insistait dans "L'Autre Economie" sur le coût positif de ce cher Eyafjalla... krull : économies de CO2, de kérosène... mais surtout incitation à la relocalisation des productions de base...

    Tout cela pour dire, en revenant au duel "Programme-Action", "Théorie-Praxis", "Plateforme-Union", que la stratégie du Parti de Gauche est étonnamment intelligente et nouvelle, je dirais presque "chinoise", tant Sun Tzé semble l'inspirer : "ils fuient attaquez-les, ils s'arrêtent, continuez de bouger, ils vous poursuivent, fuyez, ils se sont arretés, attaquez les à nouveau !

    Il s'agit en effet de forger nos décisions dans le silence, loin de la foule déchaînée ; de lancer une série de ballons d'essai en proximité, d'attirer à soi toutes les particules de la vraie gauche perdue dans le vide mais actives (syndicalistes, associatifs, alternatifs, anars communistes, déçus divers, chrétiens éclairés... autres partisans) et d'avancer par adoptions successives, quitte à refonder le parti-movida par étapes... et permettre aux nouveaux venus d'adhérer sincèrement.

    Mais attention, si cela paraît fumeux et fragile de l'extérieur, cela ne se produit pas sans le travail d'arrache-pied des commissions qui relient de nombreux citoyens sur le terrain et dans toute la France...

    Dommage pour ceux qui ne veulent voir qu'une tête, celle de "Mélenchon".

  28. Descartes dit :

    @Bérénice (#68)

    Je ne passe pas par là pour faire votre éducation Descartes, à vous de vous instruire si vous le pouvez tant vous semblez toujours persuadé de tout savoir, d’être le dépositaire de La vérité et de la norme.

    Ce qui, bien entendu, n'est pas du tout votre cas. A vous lire, on comprend que vous avez fait du doute systématique votre ligne de conduite...
    Une fois encore, vous semblez ignorer complètement les arguments apportés par vos contradicteurs, et vous ne vous pressez pas pour donner les vôtres. J'attends toujours que vous m'indiquiez le livre de Bruno Latour que vous me recommandez...

    Le ton péremptoire du militant qui sait, ça va, on a donné et vu ce que ça a donnét, vous pourriez avoir juste un peu plus d’humilité.

    Venant de vous, cette remarque montre une certaine incapacité de vous regarder dans le miroir. Rien que pour s'amuser, prenons la première phrase de votre message: "Je ne passe pas par là pour faire votre éducation Descartes, à vous de vous instruire si vous le pouvez", ou celle du précédent: "Désolée, vous vous enfoncez et ne faites qu’étaler votre méconnaissance". N'importe quel lecteur peut constater à quel point votre expression est pleine d'une exquise humilité, et n'est en aucune manière "péremptoire"...

    Vous semblez être le prototype de ce genre de militant qui non seulement se considère le propriétaire de la vérité (ce qui après tout peut arriver à tout le monde), mais qui, et c'est déjà plus grave, juge "ignorant" tout celui qui ne partage pas sa vérité. Que vous utilisiez le "name dropping" (par exemple, en vous référant à Bruno Latour alors que de toute évidence vous n'avez pas lu ses livres), ça aussi, ça arrive. Que vous n'ayez pas lu le bouquin de Sokal et Bricmont, ce n'est pas grave. Ce qui l'est, par contre, c'est que ne connaissant rien au sujet vous vous permettiez de balayer les commentaires qui vous déplaisent avec un ton "péremptoire"... tout en demandant aux autres de "l'humilité".

    Et quand quelqu’un arrive ne pas forcément vous statufier dans la posture du donneur de leçon. Tout cela me fait fuir…

    Le plus drôle ici, c'est que vous ne vous rendez pas compte que c'est vous qui a commencé à se "satufier en donneuse de leçons". Relisez votre premier message. Vous commencez par nous traiter "d'aveugles" (car c'est vous qui avez écrit "Quels aveugles nous sommes", n'est ce pas ?) et donnez des leçons sur le style "il faut faire ceci" ou "nous n'avons pas à faire cela" sur un ton "péremptoire"... Et lorsqu'on vous montre, arguments et exemples à l'appui, que vous ne faites que répéter ce que disaient les romantiques allemands et plus tard les nazis, vous nous faites le numéro de la vierge offensée...

  29. dudu87 dit :

    bonjour à vous,

    ce n’est pas avec les vieilles soupes qu’on construira un monde digne d’être vécu

    Non mais on fait de bonnes soupes dans de vieux pots...avec de jeunes légumes!!
    Bonne journée

  30. Doudou dit :

    C'était écœurant dans l"émission d'Yves CALVI à la télé, de les entendre tous gémir contre l'irresponsabilité des syndicalistes SNCF, qui pourraient avoir la décence de faire grève quand cela ne gêne personne. Comme si on renonce pendant des jours à son salaire juste pour le plaisir d'emm****r les usagers, pardon les "clients"...Que fait Bernard Thibault?
    Ce Pepy avec son bras de fer Thatchérien a tous les dirigeants européens et le capitalisme libéral derrière lui, il faudrait maintenant qu'un grand mouvement de grève se lève maintenant pour réclamer le retour des services publics et le maintien de la retraite à 60 ans, avec retour aux 37,5 annuités, que très peu seront capables d'atteindre à l'avenir.
    Qui va nous expliquer pourquoi le fret est abandonné par la SNCF à l'heure du Grenelle de l'environnement? Voici un sujet pour toi, Jean Luc, puisque tu n'es pas parti à Cochabamba...
    Une dernière chose: tu fais bien de prendre conscience que l'emploi du "Je", même s'il est bien vu sous la Ve république, de la part d'un homme politique de premier plan, n'est pas forcément très apprécié dans un Parti qui se veut de Gauche.
    Merci pour l'énergie dépensée pour porter notre parole.

  31. Mario Morisi dit :

    Avertissement solennel pour rire

    J'avais dans ma besace, cet encadré tiré d'un article de l'Express par un neurologue de pointe.

    Pour qui de droit..

    Les acquis de la neurologie remettent en question le dualisme de l'âme et du corps sur lequel se fondait, depuis Descartes, la rationalité occidentale. L'affaiblissement de la faculté de s'émouvoir oblitère si bien l'intellect qu'on ne peut plus dire «Je pense, donc je suis», mais «J'aime ou je souffre, donc je pense». Passionnant et pointu.

    De quoi faire rentrer la morgue ratiocinatrice de certain...

    En tout honneur, sans penser à mal, pas ad hominem du tout...

  32. MOUYSSET Christian dit :

    Ou est Allégrrrrrre?Il me semble qu'il est spécialisé en géophysique(il a été très longtemps directeur de l'institut de physique du globe!)et en géochimie.Pourquoi ne l'entend-t-on pas se répandre dans les médias alors qu'il intervient dans des sujets autres que sa spécialité(ce qui est son droit)en faisant preuve de mauvaise foi(par exemple en faisant semblant de confondre météo et changement climatique).Pourquoi ne donne-t-il pas des avis sur le volcan islandais en éruption?Pourtant Haroun Tazzief n'est plus là pour le ridiculiser!

  33. toto dit :

    Bérénice, demandez à Décartes de décortiquer la phonétique du mot: Eyjafjallajökull Vous verrez il est incapable de relever le défi, montrant ainsi ses limites.

  34. Carol DEBY dit :

    Question embarrassante.
    Nous avons, dans la partie francophone de la Belgique, créé une autre gauche (UAG), une tendance rénovatrice qui, sans l'ambition de créer un parti, étudie les moyens de rallier ceux des sociaux démocrates qui sont à gauche à ceux dont les partis se sont émiettés durant les vingt dernières années (dont les communistes). Cette tendance ressemble au FdG français.
    Mais lorsque je parle avec mes amis du parti de Jean-Luc Mélenchon, la question est : " Dans ses grandes lignes, que contient leur programme ?".
    Et là, je suis très embarrassé. Car j'ai beau parcourir ce blog, j'y trouve des déclarations enflammées appelant à recréer un gouvernement calqué sur celui qui a mené à 1793, des engueulades, des interventions sournoises que glissent des gens de droite, de tout, sauf un squelette de programme que l'on pourrait progressivement garnir.
    Ce nouveau parti a été créé fin octobre 2008, et ses membres et sympathisants en sont toujours à philosopher,
    ou à tenir des propos grandiloquents, mais creux, ou même à se quereller pour des détails d'opinion.
    Et ce, à deux ans des présidentielles.
    Ce n'est guère encourageant pour les tentatives de regroupement des gens de gauche dans les autres pays.

    Que dire à mes amis progressistes belges de cette tentative de recréation d'un Front Populaire ?

  35. Mario Morisi dit :

    @ toto, descartes, berenice

    Ile de la Montagne du Glacier

    fastoche !

  36. Claude PG35 dit :

    @jennifer (78):

    Ben tu vois, dit comme cela c'est à plus clair, plus précis et plus dialectique (conjonction luttes / programme) tout à la fois :D

  37. Claude PG35 dit :

    @Doudou (85):

    Tu as raison de souligner la lutte de longue haleine lancée à la SNCF, notamment l'abandon du fret :

    La bataille du rail

  38. Descartes dit :

    @Mario Morisi (#86)

    "Les acquis de la neurologie remettent en question le dualisme de l’âme et du corps sur lequel se fondait, depuis Descartes, la rationalité occidentale. L’affaiblissement de la faculté de s’émouvoir oblitère si bien l’intellect qu’on ne peut plus dire «Je pense, donc je suis», mais «J’aime ou je souffre, donc je pense». Passionnant et pointu". De quoi faire rentrer la morgue ratiocinatrice de certain…

    Ce qui est triste, c'est de voir à quel point des gens qui se considèrent progressistes vont chercher leurs inspirations dans les théories les plus réactionnaires. Hier c'était Bérénice qui nous vantait le "dialogue avec la nature" et la position de l'homme "dans" la nature et non pas "au dessus" de celle-ci, reprenant en cela les idées "naturalistes" du romantisme allemand que reprendront plus tard l'ensemble des réactionnaires des années 1930, nazisme inclus. Aujourd'hui, c'est Mario Morisi qui se réjouit de la mise en cause de ce qui fonde "la rationalité occidentale" (vous savez, celle qui nous à donné la méthode scientifique, qui a terminé avec la chasse aux sorcières, celle qui fonde l'esprit des Lumières...) pour revenir à "l'amour et la souffrance" comme fondement de la pensée, encore une fois une idée chère aux romantiques allemands...

    Passées les bornes il n'y a plus de limites. Le recul de "l'église" marxiste a laissé le champ libre à toute sorte de syncrétismes idéologiques. Et comme tout sincrétisme, celui de la "gauche radicale" est fait pour faire plaisir à ceux qui le construisent. Il est vrai que la "ratiocination" demande du boulot, de lectures, de débats... et puis la ratiocination ne conduit pas nécessairement à la conclusion souhaitée. Alors vive l'intuition, l'imagination, la poésie, qui eux sont indolores et en plus permettent de faire un peu ce qu'on veut, comme on veut et quand on veut.

  39. sympathisant sympathique dit :

    @ tous

    Festival "Juste pour rire" du meilleur journaliste-comique, où quand l'entêtement amer l'emporte sur la raison:

    Marianne n°678 17 au 23 avril 2010
    P.71 "magazine société": Enquête sur le commerce sexuel en France.

    "Le sujet est à ce point refoulé qu'il provoque quand il sort des réactions irrationnelles, comme celle de Jean-Luc Mélenchon. Après la publication par le "Parisien", le 18 mars dernier, d'un sondage CSA sur la réouverture des maisons closes, le président du Parti de Gauche a pris un coup de sang et, tombant sur le premier journaliste venu, qui l'interrogeait sur une autre question, l'a traité de "petite cervelle" issue d'une "corporation voyeuriste" qui s'intéresse à des "sujets de m****". La vérité, c'est que les hommes politiques se défilent face au problème."

    La gagnante est: JACQUELINE REMY...
    Merci pour cette créativité humoristique, ce mensonge proche du sublime, cette déformation de la réalité dans les propos et les circonstances d'un sang-froid extraordinaire.
    Merci pour votre déontologie sans faille.
    Merci pour la diffamation rageuse et gratuite dont vous faîtes preuve sans conscience.
    Se sentait-elle visée en tant que petite cervelle appartenant à une corporation voyeuriste?

    Donc, maintenant on est "informé" grâce à JR que Jean-Luc Mélenchon avait en fait ce jour "réagit" au sondage du parisen et qu'il était déterminé à s'en prendre au 1er brave journaleux qui lui tomberait sous la main tellement il refoule le problème considérant la traite des femmes et êtres humains comme un "sujet de m****" pour "voyeur" à "petite cervelle". Heureusement qu'elle conclue ce "fait objectif" par: LA VERITE, qui est que les hommes politiques se défilent, mais que elle, courageuse journaliste en quête de vérité, sans peur et sans reproche, va y consacrer 8 pages pour ne rien dire, pour un énième "état des lieux", bref une enquête qui dérange! ;-)

    Ah là là... navrant...

  40. 4 Août dit :

    @ Carol DEBY

    » Dans ses grandes lignes, que contient leur programme ? ».

    Pour l'instant on a cette ligne d'horizon.

  41. Mario Morisi dit :

    Cher Descartes

    Est-ce qu'il t'arrive de te défier de tes "machines à comprendre"
    Si tu avais pris le temps d'analyser mon message, le n°85, tu aurais vu qu'il était constitué de plusieurs parties. La source y était partiellement citée, c'est le commentaire encadré d'un article très sérieux concernant le traitement d'un patient ayant subi une destruction du lobe frontale et les évolutions de son état à partir d'un traitement original de fond. Le petit clin d'oeil encadré ne signifie pas que "Mario Morisi se réjouit de la mise en cause de ce qui fonde la rationalité occidentale", mais que la pensée humaine, une matière infiniment complexe, n'est pas le fruit d'une source précise et d'un siège identifiable dans le cerveau, mais d'une série d'interactions vivantes qui rendent possibles la créativité, l'invention et donc la recherche de "nouvelles solutions".

    Au delà de ce débat épistémologique et scientifique, qui dépasse largement nos compétences, je veux seulement retenir que ce que tu appelles "la Raison", et que tu mâtines de "méthode scientifique", est souvent un gros prétexte, un gros paravent pour un manque de remise en cause...

    Ah, quelque part dans l'uterus vivant, multiple et rarement déchiffré de la pensée, il y a quelque chose devant le quel du passe souvent sans t'arrêter...

    le Point G de l'humour.

  42. jean ai marre dit :

    Descartes :

    " A la vérité dommage que les réalités existent "

  43. zimir dit :

    Dors mon p'tit quinquin, Min p'tit pouchin, min gros rojin
    Te m'fras du chagrin, Si te n'dors point ch'qu'à d'main.
    JL M embraye la vitesse supérieure
    Salut et fraternité

  44. Mario Morisi dit :

    @ Carol Deby (89)

    Va jeter un coup d'oeil sur le site du parti de gauche, il y a de nombreuses orientations programmatiques...

    et nous travaillons non stop (en interactions avec de nombreux membres de l'autre gauche) pour être prêts en novembre pour notre congrès.

    http://www.lepartidegauche.fr

  45. ydaho dit :

    Grenelle de l'environnement : victoire du patronat sur toute la ligne..

    http://www.lefigaro.fr/impots/2010/04/19/05003-20100419ARTFIG00724-la-taxe-poids-lourds-au-point-mort-.php

    Après l'abandon de la taxe carbone, le report de l'écoredevance. La nouvelle taxe qui devait être mise en place en 2011 ne sera pas effective avant la fin de 2012 au grand dam des écologistes. «Pour nous, le principe n'est absolument pas mis en cause», a défendu dès dimanche le ministère de l'Écologie. D'ailleurs les équipes de Jean-Louis Borloo, soulignent que ce report ne doit pas être considéré comme un revirement politique mais plutôt comme un délai de grâce accordé aux groupements candidats pour peaufiner les détails techniques de l'opération.

    Ces consortiums, dont Bouygues ou la Sanef, ont besoin de peu plus de temps pour résoudre les contraintes de ce système sophistiqué de péage inédit en France. L'écoredevance considérée comme l'une des pièces maîtresses du Grenelle de l'environnement, est censée limiter le recours aux camions de plus de 3,5 tonnes sur quelque 15 000 kilomètres de routes nationales (ou départementales) du réseau français. Mais sa mise en œuvre est complexe. Le calcul des trajets, donc des prix, sera réalisé grâce à des «GPS» embarqués à bord des véhicules et des portiques.

  46. BA dit :

    Plus les jours passent, plus la Grèce doit emprunter sur les marchés internationaux à des taux d'intérêt de plus en plus élevés.

    Plus les jours passent, plus la Grèce se surendette.

    - Emprunt à 3 mois :

    En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 3 mois. La Grèce a dû verser un taux d'intérêt de 1,67 %. Mardi 20 avril, la Grèce a dû verser un taux d'intérêt de 3,65 % !

    - Emprunt à 6 mois :

    En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 6 mois. La Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 1,38 %. Mardi 13 avril, la Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 4,55 % !

    - Emprunt à 12 mois :

    En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 12 mois. La Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 2,20 %. Mardi 13 avril, la Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 4,85 % !

    - Emprunt à 10 ans :

    Mardi 20 avril, le taux de l'obligation à 10 ans a battu tous les records : il est au-dessus de 7,8 % !

    Lisez cet article :

    http://www.romandie.com/ats/news/100420100329.eznyqfk9.asp

  47. langue-rouge dit :

    Pas le temps ces derniers jours d'intervenir sur ce blog mais une petite remarque cependant.
    L'offensive médiatique tout azimut de Mélenchon (y compris dans Voici, ce qui relativise sa critique virulente d'une certaine presse) avec comme ambition de s'imposer comme le candidat naturel de la gauche de la gauche commence à agacer très sérieusement y compris au sein du camps unitaire (au FdG et au NPA entre autre).

    Je ne suis pas à priori opposé à ce que ce soit lui en 2012 (même si pour moi Besancenot est plus représentatif de ma conception de la politique et de mes idées) mais je ne pense pas que l'unité pourra se faire derrière un dirigeant d'une des 3 organisations principales de la gauche de la gauche (pcf, pg, npa).

    L'interview dans Libé, les 2 pages dans Voici ça ressemble un peu trop à un plan marketing bien huilé n'hésitant pas à utiliser toutes les ficelles des médias dominants et de journalistes qui pour le coups sont bien plus au coeur de la bête que le petit étudiant qui s'est pris les foudres de Mélenchon. Je peux comprendre à la rigueur que Mélenchon se sente obligé de jouer ce jeu mais il faudrait peut-être un minimum de cohérence par rapport à la presse sauf à être accusé d'être parfaitement cynique.

    L'interview dans Libé sauf peut-être pour ses admirateurs transis, ça fait un peu trop "homme providentiel" et un peu trop "celui qui y pense beaucoups" en se rasant tous les matins. Et pour moi 2012, c'est un peu tôt pour en parler sauf pour ceux bien sûr qui n'ont que ça en tête.

    Bref, voyons déjà ce que nous pouvons faire ensemble dans les luttes notamment sur les retraites, essayons d'améliorer l'articulation entre les questions sociales et les questions politiques en posant concrètement la question d'une alternative de gauche au PS, une alternative qui resterait indépendante par rapport à ce parti et il sera toujours temps d'ici 6 mois de commencer à parler du reste.

  48. Michel Matain dit :

    @ 102 Langue Rouge

    D'accord avec toi, le plan bien huilé comme tu dis ressemble à une tentative de passage en force. Immédiatement il y a les retraites et le 1er Mai. Electoralement, il y aura les cantonales l'année prochaine avec la perspective de regagner la Seine-Saint-Denis à la vraie gauche. La présidentielle c'est en 2012. Les communistes semblent dire oui à une candidature commune. mais vouloir leur forcer le nom du candidat en la personne de Mélenchon dès aujourd'hui c'est le genre de truc à tout faire capoter.


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