12avr 10

La guerre des banques contre les peuples

Le bug grec s’avance

D epuis la publication de ma note à propos de la situation de la Grèce, un accord est intervenu entre les puissances européennes pour « aider » la Grèce. En fait ce plan est une honteuse démonstration de la cupidité prédatrice qui tient lieu de solidarité européenne. Avis au peuple : en plus de vos problèmes l’Union Européenne est là pour vous enfoncer en cas de malheurs. « L’Europe qui protège » est plus cruelle et couteuse quand elle met la main à la poche que le FMI lui-même. Elle est une simple structure de maintien de l’ordre libéral qui se paie sur le dos des punis. J’introduis mon commentaire à ce sujet dans cette note pour conserver la cohérence globale de l’argumentaire.

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O n se souvient des trémolos des illuminés  de l’eurolâtrie pendant le référendum sur la constitution européenne. Puis ceux des députés et sénateurs, voleurs de votes populaires, qui permirent au traité de Lisbonne d’être adopté en Congrès à Versailles? C’était « l’Europe qui nous protège », grand tube de la période ! Et ainsi de suite. Où sont passés tous ces phraseurs, à cette heure ? Je veux dire à l’heure de la Grèce ? La Grèce est le tombeau du projet européen tel qu’il est devenu, depuis qu’il est la mise en œuvre implacable d’une Europe libérale sous tutelle allemande. On ferait bien de s’inquiéter ! La Grèce c’est la France pour la raison que ce sont les banques françaises qui possèdent le plus de titres de cette dette de la Grèce que les spéculateurs sont en train de rendre insolvable. Ensuite parce que si la guerre contre le peuple grec est gagnée par la Finance ce sera ensuite, tôt ou tard, le tour de la France. Tout ce qui se dit et se fait à propos de la Grèce aujourd’hui sans que nous protestions sera demain notre propre potage. L’affaire est en train de mal tourner. Très mal. Une spirale est amorcée que plus personne ne semble contrôler. Bug à l’horizon. 

Ou sont-ils donc passés les eurolâtres? La honte doit les retenir au lit. Car « l’Europe qui protège», au nom des principes gravés dans le marbre du traité de Lisbonne est en train d’étrangler le peuple grec. Et pourtant ! Les bourreurs de cranes ne lâchent pas la pression. 070420103492Je ne compte plus le nombre de griots qui récitent que les grecs ont « trop dépensé », vécu « au dessus de leurs moyens » et truqué les comptes. C’est évidemment une façon d’imposer une vision de ce qu’est une « bonne gestion ». Et donc une façon de recommencer le rabâchage de «la seule politique possible». Comme d’habitude aussi on est émerveillé par l’effet de meute qui répète cette vulgate.

Un peu de mesure ! Le montant de la production intérieure brute (PIB) de la Grèce est l’équivalent à la moitié de celui de l'Ile-de-France…. Rien qui ne puisse être maitrisé ! Quand à la gestion du refinancement de la dette, le problème est exclusivement politique. Si la banque centrale européenne prêtait directement à la Grèce au taux auquel elle refinance les banques, c'est-à-dire à 1%, le martyr du peuple grec cesserait aussitôt. Qu’on ne vienne pas dire que c’est un 070420103515attentat communiste que cette idée. La banque fédérale américaine fait mieux (ou pire, selon les goûts) : elle rachète directement les bons du trésor qui servent à payer le déficit abyssal de l’Etat USA pour un montant qui est quarante cinq fois plus élevé que celui dont a besoin la Grèce. Elle levait 50 milliards d’euros quand les Etats-Unis levaient 2000 milliards de dollars. 

Donc, à peine le plan «d’assainissement» est-il bouclé que déjà un nouvel assaut commence contre les Grecs. Une agence de notation vient de nouveau de dégrader la « note » grecque et, du coup, le taux d’assurance risque des prêts s’envole. Voici que commence un nouvel étranglement. Pour y faire face et apaiser les marchés, il faudrait, si l’on reste dans la logique qui a prévalu jusqu'à ce jour, « un nouveau plan » de rigueur. C’est impossible. Car le précédent est déjà une saignée.  Car avez-vous su quel plan de « redressement » Bruxelles a imposé à la Grèce ? Avez-vous vu ce que c’est que «l’Europe qui protège» pour les grecs ? Globalement il s’agit de lui imposer une baisse des dépenses publiques, dès 2010, d’un montant équivalent à quatre points de la valeur de la production totale du pays (PIB). Le déficit passerait alors de 12,8 % à 8,7 % de cette PIB. Le rouge dans les comptes publics ne dépasserait pas les sacro-saint maastrichiens 3 % de PIB en 2012. Quatre points de baisse, oui, c’est bien d’une saignée dont il est question. Une saignée ! Que dis-je une amputation des membres. Même la France n’est pas sur cette trajectoire vers 3% dans un tel délai ! 

Pour mémoire, je récapitule les principales mesures des deux Plans d’austérité successifs du premier ministre socialiste  Papandréou :

Non remplacement de 4 départs à la retraite sur 5 dans la fonction publique (Papandréou fait mieux que Sarkozy !) ;

070420103500Gel des salaires des fonctionnaires ;

Baisse de 30 % des primes de congés payés des fonctionnaires ;

Hausse de la TVA de 19 à 21 % ;

Hausse des taxes sur les cigarettes (+60 %) et sur l’alcool (+20 %) ;

Baisse de 10 % des dépenses d’assurance maladie ;

Privatisations et ventes d’actifs :

- Fermeture du tiers des offices de tourisme de la Grèce à l’étranger (alors que le tourisme est un des principaux moteurs du PIB grec)

- Projet de vente des parts publiques dans la banque postale grecque (34 %),

- Projet de vente des parts publiques dans Hellenic Telecom (dont Deutsche Telecom possède déjà 30 % et qui se frotte les mains à l’idée d’en récupérer 10 % supplémentaires dans des conditions d’urgence)

- Vente de bateaux et d’immeubles appartenant à l’Etat.

Cette asphyxie programmée de l’économie grecque, ce pillage organisé des avoirs de l’Etat,  quand ils furent programmés ne suffisaient encore pas aux eurocrates qui «nous protègent» ! Et encore, la Commission européenne affirme qu’il faudra aller plus loin ! Le Commissaire aux affaires économiques et financières Olli Rehn a exigé que les mesures prises « pour réduire les dépenses salariales dans le secteur public devaient avoir un effet permanent » au-delà de 2012. Et il considère que «de nouvelles mesures devront être prises en 2011 et 2012».  

Et le plan européen de secours ? Ne nous en a-t-on pas bien sévèrement rabattu les oreilles ? Il est vrai que peu de monde s’est intéressé à son contenu réel. On avait évoqué avant tout la divergence franco-allemande. Puis on chanta la louange du compromis trouvé : un « pas majeur » selon Sarkozy qui devait se donner le beau rôle mondial qu’il affecte. En réalité, l’Allemagne a imposé sur toute la ligne ses positions dans l’accord trouvé par la zone euro (16 pays), sur un plan vidé de sa substance, en faisant céder la France, les pays du Sud et même la BCE. A la sortie le plan est minimaliste et hypothétique. Il est surtout difficile à appliquer : pour être activé, ce plan d’aide devra d’abord être soumis à la Commission et à la BCE puis approuvé à l’unanimité des pays de la zone euro ! Rapide et facile comme on l’imagine. Quand on se souvient qu’il fallu neuf mois pour adopter le versement de fonds pour le ravage des forêts après la tempête Klauss, on peut faire confiance…. Après quoi il faut relever l’humour macabre des précisions données pour la mise en œuvre de ce plan.

Il s’agit nous dit-on d’un plan « en dernier recours ». Il ne serait activé qui si la Grèce ou un autre pays ne parvenait plus à se financer sur les marchés à des taux «raisonnables». Or la Grèce est justement déjà étranglée par des taux prohibitifs (6 % au moment de l'adoption du plan) ! Le plan ne lui sera donc d’aucun secours si ces taux perdurent. Et encore moins s’ils s’élèvent. Lundi 12 avril, le plan de soutien de l’Union Européenne à la Grèce donc a été complété par un accord qui en précise les moyens de financements. Notons d’abord la lourdeur de la procédure. Son adoption engageant les finances des Etats transite donc par u vote des parlements nationaux. Rien à dire si on s’y met rapidement. Mais ce n’est pas assuré à l’heure à laquelle nous parlons. Puis c’est c’est une autre affaire ensuite que son déclenchement. En effet c’est la Grèce elle-même qui devra le demander, en cas de besoin. Pas malin ! Cette demande revient à signaler qu’elle ne compte plus sur « les marchés » pour se financer. Une autre façon de dire qu’elle s’attend à ce que ceux-ci ou ne lui prête plus ou bien à un taux qui signale sa carence probable ! Autrement dit au contraire d’une ligne de crédit mise à disposition comme un crédit revolving de nature à dissuader les marchés de faire du chantage (puisque le pays peut se refinancer sans préavis), c’est au contraire c’est ici par une demande qui fonctionne comme un aveu de carence que tout peut commencer. La dureté du procédé ne s’arrête pas là. La suite est à peine croyable. L’aide des « européens » sera payée à ceux-ci par une commission. Oui, l’aide n’est pas gratuite ! En effet le prêt est prévu au taux de cinq pour cent. Ce qui veut dire, compte tenu du tarif auquel emprunte les états qui prêteront, que la France recevra une commission égale à un et demi pour cent de la somme prêtée et l’Allemagne deux et quelques ! Tel quel ! Non seulement le taux proposé n’est pas vraiment un cadeau (le taux du « marché » est à six et demi, soit un point et demi de plus que les bons amis européens), mais il revient à percevoir un impôt sur le peuple grec. Cerise sur le gâteau de la honte : ce taux de « l’Europe qui protège» est plus élevé que celui offert par le FMI !

Le plan européen s’en remet en partie au FMI. C’est dès lors 080420103565  un renoncement à l’apparence même d’une « Europe qui protège ». Les objectifs de la zone euro se montrent sans fard. Cette zone n’est pas faite pour autre chose, in fine, que pour protéger la rente. Les Etats et les populations sont seulement les exécuteurs de cet impératif. La BCE avait d’abord jugé « très mauvaise » l’idée d’un recours au FMI, avant de se raviser. Dès lors, à quoi bon avoir fait l’Euro si c’est pour renvoyer vers le FMI le premier Etat en difficulté ? Ce qui est frappant dans ce contexte c’est finalement que le plan finit par se présenter davantage comme un sauvetage de l’orthodoxie libérale en tant que doctrine dogmatique européenne plutôt que le sauvetage d’un pays dont la survie financière se fait aujourd’hui au détriment de son peuple. En effet la promulgation de ce trompe l’œil a surtout servi à faire passer en même temps la proclamation d’une rigueur renforcée  avec des instruments durcis de contrôle et de sanction contre les politiques économiques des Etats. 

Le virus grec, en cas de poussée de fièvre, passera 080420103544directement en France. Aucune magie là dedans. Le stock total de la dette grecque s’élève à 300 milliards d’euros. C’est 120 % du PIB du pays. Moins que le niveau des Etats-Unis, cela va de soi, mais aussi moins que le Japon et ainsi de suite. C’est une petite dette. Quant aux créanciers, présentés sous le vocable magico mystérieux de «marchés», cela vaut la peine de leur mettre un visage. Car ils en ont un. Commençons par les localiser, ces « marchés ». La dette grecque est détenue à 85 % par les pays de la zone euro et à 50 % par six pays de la zone euro. Donc, la dette grecque c’est une affaire totalement européenne ou presque ! La France est le premier créancier de la Grèce avec 17  % de sa dette, soit 55 milliards. L’Allemagne vient ensuite avec 10 % soit 30 milliards. Puis l’Italie 6 %, 080420103562la Belgique 6 %, les Pays-Bas 5%, le Luxembourg 5 %. Les établissements bancaires et des compagnies d’assurance françaises et allemandes sont les principaux créanciers de la Grèce. A eux seuls, ils détiennent 60 milliards de dette grecque dans leurs actifs ! Ce n’est pas tout. En dehors de la dette d’Etat négociable sur les marchés, les banques européennes sont lourdement engagées dans l’économie grecque. Les prêts souscrits auprès de banques françaises représentent 22 % du PIB grec, ceux auprès de banques suisses 18 % du PIB, ceux auprès de banques allemandes 12 % du PIB. Et voila ! En cas de défaut de paiement de la Grèce, c’est donc avant tout la France, et dans une moindre mesure l’Allemagne, qui subirait le contrecoup financier lié à la dévaluation des actifs de dette grecque que détiennent les banques et compagnies d’assurance. On voit aussitôt quelles sont les priorités que portent les gouvernements concernés. Elles sont d’abord doctrinales : la rente plutôt que le peuple. Donc le peuple doit soutenir la stabilité de la rente. Mieux, il l’engraisse. Ne l’oublions jamais : les «marchés » se refinancent à 1% auprès de la banque centrale européenne. Tout ce qui est au-delà de 1% est pour la poche des créanciers ! Vu sous cet angle il faut regarder les évènements grecs d’un autre œil. Et si c’était tout simplement un épisode de plus dans l’extension du champ des prédations financières. Mais une affaire qui serait en train de mal tourner.  

Au départ, pour les milieux d’argent, comme en Amérique latine dans les cas comparables, il s’agissait « juste » de parer le coup de l’arrivée aux affaires d’un gouvernement social démocrate. Car celui-ci avait été élu cette fois-ci, sur un programme « gauchi » par rapport aux deux précédentes élections. Le temps du blairisme semble clos. Danger pour la finance ! Pas question de laisser la mode se 080420103538répandre. Et puis il y avait un coup à jouer. Le coup part d’Allemagne. La droite Merkel est alliée au FDP, parti super libéral allemand. Bientôt des élections partielles en Allemagne, dans le cœur ouvrier et industriel du pays. La coalition doit tenir. Le FDP fait la pluie et le beau temps. L’Allemagne lève donc la main protectrice qu’elle avait posée sur la Grèce. Au lieu des péremptoires déclarations précédentes la crise, selon lesquelles, en gros, « la Grèce c’est l’euro », qui valait interdiction d’attaque, le ministre des finances allemand déclare que les Grecs doivent se corriger. Madame Merkel ira jusqu'à dire qu’il se pourrait qu’ils soient expulsés de la zone euro ! Feu vert pour l’assaut ! La punition consistait à obliger les Grecs à solder d’un coup leur dette. Un rappel de l’orthodoxie après la phase de sauvetage des banques et de « facilités » budgétaires. C’est la suite du débat qui a opposé Français et Allemands sur le modèle de sortie de crise. Une ponction juteuse pour les banques récompenserait la manœuvre. Mais un emballement imprévu se produit. C’est la dynamique propre des instruments financiers qui la déclenche.

La mise sur le marché des titres d’assurance qui couvrent les 070420103493emprunts « crée » une catégorie de financiers qui n’ont aucune participation aux emprunts grecs mais qui sont dès lors « intéressés » à la faillite de la Grèce puisque c’est elle qui augmente la valeur de leur titre. Plus la valeur de ces titres augmente, plus est fort le signal de risque de défaut de paiement, plus la note baisse, plus la prime de risque augmente, moins la Grèce peut payer, plus le risque augmente et ainsi de suite, la spirale est amorcée. Nous y sommes. La thérapie de choc de Papandréou, élu pour un programme de gauche et mis en demeure d’appliquer le plus féroce plan de rigueur qu’aucun libéral n’aurait osé proposer, entre en action. Ca rappelle le Venezuela juste avant Chavez, ou l’Argentine juste avant Kirchner…. Papandréou déclare : « Nous sommes en état de guerre pour sauver le pays ». En guerre contre qui monsieur le président de l’internationale socialiste ?  Contre les déficits déclare ce benêt qui parle comme François Hollande et Dominique Strauss Kahn réunis ! Nous on aurait dit que c’est contre les banques. J'y reviendrai.


217 commentaires à “Le bug grec s’avance”
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  1. ydaho dit :

    @ mario morisi : ouais... je les ai lu, (la montagne et le ruisseau), du moins je les ais lu a mes gosses..

    En tous les cas, je n'hésite jamais a me "lancer" seul dans ce genre de truc, j'ai toujours pensé qu'il y avait un "inconscient collectif" qui fait que jamais on est seul a commettre une action !... Internet permet peut être de "valoriser" ces actions solitaires et de leur donner un certain renom.. qui sait ?

  2. Claude PG35 dit :

    @LR(100):

    L'obstacle n'est pas tellement le montant... qui n'est rien au regard des quelques 2 300 milliards de $ que la Chine détient en bons du trésor américains. Le risque de ne pas être remboursé n'est pas non plus un obstacle crédible : la Chine a "effacé" (et continue à le faire) la dette de pays africains pour des sommes bien plus importantes que ce que la Grèce doit emprunter cette année.

    La question qui subsiste, comme tu le soulèves, est plutôt quel bénéfice y trouverait-elle ? A première vue, cela lui permettrait de "diversifier" quelque peu ses avoirs financiers (colossaux) et de relancer sa stratégie de déstabilisation du $ sur le long terme. Le fera-t-elle et quelles contreparties demandera-t-elle ? Ce qui est certain, c'est que l'UE le verrait d'un très mauvais oeil, et c'est peut-être une des raisons qui poussent ses dirigeants à privilégier une intervention du FMI, toute honte bue : tout plutôt que la Chine.

  3. claude PG35 dit :

    Pour compléter un peu sur la Grèce :

    La grèce n’est qu’un début

  4. Hold-up dit :

    @Claude 35

    Si la Grèce menaçait au moins de demander des taux préférentiels à la Chine, cela aurait un impact politique hautement symbolique et certains y regarderaient de plus prêt et baisseraient peut-être leurs taux mirobolants d'intérêts et reverraient leurs copies pour ne pas perdre le bon " client " alias " Pigeon ".

    La BCE prête aux banques privées à 1 % d'intérêt puis ensuite celles-ci prêtent à la Grèce à des taux supérieurs, à 8 % d'intérêts (!) ; Pendant que M.Papandréou se courbe devant les intérêts financiers et avec lui fait ployer tout un peuple, les agences de notation lui enfonce un nouveau poignard dans le dos préparant au delà du premier plan d'austérité, encore de nouveaux plans d'austérité à venir...un puits sans fond.

    La BCE a interdiction de prêter à 1% de l'argent à la Grèce : Maastricht et Lisbonne sont passés par là.
    La camisole de force et la schlague.

    Imaginons que la Grèce demande à ce qu'on lui prête de l'argent à 3 % d'intérêt, à la Chine par exemple, cela ferait peut-être réfléchir les " amis Européens "...

    Quelqu'un a dit " Mais pourquoi la Chine accepterait ? "

    Est-ce qu'on se pose la question pour les banques et les compagnies d'Assurance ?
    La Chine accepterait en premier lieu pour la même raison que ces dernières :

    Vu la masse d'argent se chiffrant à 22 milliards de dollars puis à 80 milliards, le but serait simple pour la Chine : Gagner de l'Argent et étendre son influence.

    Les " amis Européens " n'auraient cas revoir leur copie et leur comportement ordurier en un premier lieu. N'oubliez pas comment la Grèce a été nommé avec quatre autres pays : les PIGS pour " cochons " en Anglais.

    En second lieu cela pourrait éviter à ce que des troubles sociaux n'enflamment à nouveau la Grèce au point de déclencher des émeutes, des répressions policières, des morts etc... Je vous rappelle que la Grèce était déjà "en feu" il y a un an et demi, suite au meurtre d'un jeune adolescent de 14 ans par la police grecque.
    Évènements qui se sont situés après le scandale de l'Église Orthodoxe corrompue qui brasse des milliards de drachmes sans payer d'impôts et avant que ne se déclenche de grands incendies qui ont fait plusieurs morts et qui ont montré l'incurie de l'ancien gouvernement Néolibéral.

    Au fait, si les Néolibéraux ont vidé les caisses de l'État Grec, ne pouvons -nous pas imaginer que des responsabilités soient mises en lumière et que des procès s'ouvrent ? Irresponsables mais pas coupables les Néolibéraux ? Un peu facile non ?

  5. dudu87 dit :

    @ mario morisi, bonsoir,

    vous avez été + rapide!

    Nous avons eu un semblant de débat à ce sujet, c'était en mars 2008, ici même!

    H2 dit:
    1 mars 2008 à 18h39
    @ dudu 87
    « A moins que cette classe de population ne soit pas interessante,
    bonne simplement à créer les richesses du pays  » … Oui bonne qu’à ça !
    C’est à dire un certain essentiel !
    C’est le coeur de l’entreprise qu ‘il faut transformer, la typologie interne de l’entreprise et la façon d’en créer.
    Il n’ y a pas assez de communication sur les autres types d’entreprises qui ne soit pas construites contre les salariés mais avec eux.
    L’entreprise basque Fagor a racheté la marque Brandt il y a quelque années comme quoi ça marche l’entreprise sociale :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mondrag%C3%B3n_Cooperative_Corporation

    Je répondai:
    @ H2. J’ai lu avec intérêt le lien « Mandragon », c’est une piste à explorer au risque de se faire traiter de « réformiste ». Pas grave! Le problème est que nous sommes loin du sujet « Les sectes ». Demain, Jean Louis va revenir de vacances et il va nous proposer un autre sujet de discussion qui n’aura rien avoir avec le mouvement coopératif. Comment fait-on pour ne pas interférer dans la discussion? C’est d’ailleurs pour cette raison que j’avais proposé d’élargir son bloq (post 162, ânerie morbide). Alors si quelqu’un ici a une liaison directe avec lui, proposez lui cette modif…
    Tant qu’au mouvement coopératif, vaste sujet, je pars à la pêche à l’info avec mes petits moyens. Ensuite nous engagerons la discussion, si vous le voulez bien et si c’est possible!

    La Corporation Mondragon est un groupe basque de 256 entreprises et entités en 2008 (dont environ la moitié sont elles aussi des coopératives), structurées en quatre groupes sectoriels: la finance, l'industrie la distribution, et la connaissance avec des aires de recherche et de formation. C'est le plus grand groupe coopératif du monde.http://fr.wikipedia.org/wiki/Mondrag%C3%B3n_Cooperative_Corporation

    Comme vous le voyez, c'était chaud!

  6. dudu87 dit :

    Je terminerai pour la soirée sur la Grèce!

    La Social-Démocratie en place a t-elle volonté politique de sortir son pays de la crise? Oui, la Chine ou le Vénézula seraient une solution mais ce serait désavoué la politique européenne de l'Internationale Socialiste et les pressions du FMI avec SK immenses. N'oublions pas que la Grèce a des bases américaines sur son territoire et la 4° flotte dans ses ports...

  7. Hold-up dit :

    @ Dudu 87

    Bravo pour la recherche ! J'espère que tu ne t'es pas trop pris la tête. Les archives ont du bon et tu as une sacrée mémoire.

    Oui, tu as raison, j'avais oublié la base américaine. On imagine bien ce que feraient les américains avec les Grecs si le " cœur " leur en disait. Les américains les ont trucidé après la seconde guerre mondiale et pendant la dictature dite des " Colonels ", au vu de ce qu'ils ont fait aux autres peuples de la planète depuis 1970, on imagine parfaitement. N'empêche, se coucher et ne rien tenter, c'est vraiment pathétique. Qu'en disent les Grecs ?

  8. Hold-up dit :

    " Pourquoi je quitte " Europe Ecologie PACA " - par Teresa Maffeis, ancienne candidate aux régionales sur la liste Europe-Ecologie de PACA

    Mise en bouche par le bloggeur " Super No" :
    http://www.marianne2.fr/Les-Verts-un-parti-stalinien-comme-les-autres_a190347.html

    Texte de Teresa Maffeis : "Au Royaume des juges, la démocratie on gruge "
    http://teresamaffeis.gandi-site.net/

  9. le Prolo du Biolo dit :

    @ LR - 101

    Pourquoi la Chine prêterait à taux préférentiel ?

    Elle le fait déjà en Europe de l'Est.
    En échange, elle impose le choix d'une entreprise chinoise pour la réalisation des travaux et aménagements concernés.

    En rajoutant à cela ses propositions de devis les plus bas possible, grâce à l'emploi d'une main-d'oeuvre venue d'ailleurs, et traitée selon le "droit du travail" et les niveaux de salaire proches du standard chinois, elle élimine la concurrence et place ses pions pour le futur.

    Grâce à la concurrence libre et non faussée et à l'Europe qui "nous protège".

    En bref, de la stratégie économique pour des profits assurés à long terme.
    Ses cadeaux elle les récupérera lorsqu'elle aura bâti son empire au cour même du monde occidental.

  10. jefmergen dit :

    bonjour
    ce qui serait bien, dans le fond, c'est l'écroulement du système financier actuel RAPIDEMENT
    de toutes façon, il se produira car c'est un système tellement immoral... qu'il va se dévorer !
    les fermetures d'entreprises continuent, délocalisation à outrance, destruction du système de protection social...
    je crois que nos élites continuent à nous enfumer.
    puisque la gangrène est entretenue, arrêtons les souffrances inutiles.
    J'aimerais la faillite de la Grèce, mettant le monde face à sa réalité, un monumental chateau de cartes.
    Fin de l'Empire Américain, osons alors poser la question :
    Quand arrêterons nous ces financiers ?

  11. Communiste et fier de l'etre dit :

    Merci à Jean Luc. d'avoir decortiqué le mecanisme vautour des capitalistes prédadeurts et charognards.

    Mélanchon, Président !

  12. Demetrio dit :

    @ JLM

    tout à fait d'accord avec ton analyse sur la crise grecque !
    D'accord aussi avec Rafik du PG 14 pour une réunon de l'autre gauche européenne !
    Camarade Jean Luc tu peux le faire alors pas une seconde à perdre !
    Les faits sont têtus ! !

  13. Alors là, magnifique article, du grand art, du punch, on en redemande tous les jours!
    Continuez comme ça et vous gagnerez!
    Ce sont d'abord les mots qui font les grands partis quand ils servent des grandes causes! Et puis il faut les actes... tous les jours... pas une seule compromission avec le pouvoir, ni dans les territoires ni au sommet.
    Je suis avec vous, même si je suis échaudée par l'"encartage"... comme une femme blessée à mort dans ses sentiments profonds, il va m'en falloir beaucoup pour adhérer à quoi que ce soit...
    Mais c'est aussi l'Histoire et ses revers...
    Peut-être que les événements vont aller très vite aussi et me précipiter un jour dans les bras du PG... sait-on jamais.
    A propos du système ACTA antidémocratique.:
    Si ACTA passe, nous irons tous en prison! en famille...
    Bon je rigole, mais il reste à être très vigilent effectivement, et à s'opposer à cette mise en place à Bruxelles, car ils cibleront ceux qu'ils veulent embastiller et ne toucheront pas les autres...
    M.Mélenchon par exemple, il faudra qu'on vous défende armes au poing, qu'on fasse un rempart de nos corps autour de vous pour vous éviter le GIGN...
    Mais de petits blogueurs lambda, ou téléchargeurs un peu remuants dans la rue risquent bien d'être embastillés aussi et certainement plus menacés que vous...
    Bonne journée et bon courage...
    Sauvons la Grèce de ses prédateurs!

  14. BA dit :

    Dans les Etats européens, la dette publique s'est emballée. Selon la Banque des règlements internationaux, la charge de la dette va atteindre 10 % du budget de tous les Etats européens.

    This is confirmed by the projected interest rate paths, again in our baseline scenario. Graph 5 shows the fraction absorbed by interest payments in each of these countries. From around 5% today, these numbers rise to over 10% in all cases, and as high as 27% in the United Kingdom.

    C'est à la page 9 :

    http://www.bis.org/publ/work300.pdf?noframes=1

    Pour le Royaume-Uni, la Banque des Règlements Internationaux a prévu que la charge de la dette va atteindre 27 % du budget de l’Etat.

    Je dis bien : 27 %.

    C’est un pourcentage insupportable pour les Etats européens.

    C’est intenable car, pour payer un pourcentage toujours plus grand destiné à la charge de la dette, chaque Etat privatise, chaque Etat démantèle, chaque Etat détruit toutes les protections sociales.

    Or, en faisant cette politique-là, chaque Etat détruit la demande intérieure.

    Conclusion : un cercle vicieux est enclenché. Ce qui est en train d’arriver à la Grèce est ce qui va arriver aux autres Etats européens. En voulant rembourser ses dettes, l’Etat s’endette encore plus. En voulant rembourser ses dettes, chaque Etat détruit encore plus sa demande intérieure. Chaque Etat se prive de ses propres recettes futures.

    C'est un cercle vicieux.

    C’est un cercle vicieux qui nous emmène droit dans le mur.

    En Europe, nous allons assister à une longue épidémie : les défauts de paiement des Etats européens.

    La Grèce ne sera que le premier d'une longue série.

  15. Max dit :

    Belle intervention ce matin sur RTL!
    Bravo

  16. Pulchérie D dit :

    @ tous`

    Quel changement d’atmosphère sur ce blog! Des intervenants qu’on ne voyait plus ou des nouveaux qui s’amènent.
    Retour à des sujets souvent proposés, mais rejetés, comme la coopération. Discussions amicales. Le ménage est bien fait. Merci au responsable.
    Nous sommes dans l’attente, assez anxieuse, des résultats de l’évolution de la situation économique grecque. Une bonne nouvelle tout de même (à mon point de vue) : la montée en importance de la Russie, avec l’arrêt de l’édification du bouclier anti-missiles, l’accolade de Poutine et du nouveau premier ministre polonais, sur le lieu du crash, l’évolution politique en Ukraine, devenant nettement pro-russe. La situation en Hongrie ne pourra qu’affaiblir la cohésion de l’UE. Il nous faut, comme durant la guerre froide, un bloc s’opposant à l’autre : la discussion devient alors dialectique. Il me semble bien que la suprématie US se nivèle lentement, mais sûrement ; cela n’empêche pas que la brutalité des troupes alliées à l’oncle Sam reste aussi barbare, comme je l’expliquerai ce soir.
    Est-ce le soleil qui est revenu, je me sens toute optimiste !
    Pourtant, il y a le « post » de BA (116), guère encourageant. J’estime beaucoup les interventions de BA, claires et concises. Mais peut-être y aura-t-il un élément imprévu qui rompra le cercle vicieux dénoncé par BA ? On se rassure comme on peut.
    J’ai apprécié le 115 et sa déclaration de foi en Mélenchon, qui le mérite bien.
    A+

  17. toto dit :

    Il suffisait d'y penser, la Grèce pour se renflouer peut vendre ses iles.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100304.OBS8720/pour-sauver-la-grece-l-allemagne-veut-racheter-ses-iles.html

    Tous les pays ont-ils des îles à vendre rien n'est moins sur. Nous en tous cas nous avons la Corse et d'autres plus petites. Nous voilà donc garantis au cas où! En outre nous ferions d'une pierre deux coups en étant débarrassés des activistes indépendantistes.
    Fort heureusement face aux conneries monstrueuses il reste la dérision. Que les Corses me pardonnent.

  18. le Prolo du Biolo dit :

    On ne fait plus de l'agriculture, désormais on gère de la pathologie végétale....

    http://www.koreus.com/video/alerte-babylone

  19. gerard91 dit :

    Si mes souvenirs sont exactes, la Chine a de GROS intérêts dans le port du Pirée- 1er port de méditerranée- Je crois même qu'elle en est propriétaire ou au moins actionnaire principale. Ce qui a value des mouvements sociaux durs il y a un an.

  20. Descartes dit :

    @mario morisi (#96)

    Ce qu’il nous faut, pour réveiller le peuple, c’est manufacturer une série de mesures convaincantes, faire la preuve de notre pouvoir de résistance et même de nuisance… Des camarades travaillent là dessus, j’espère…

    Le problème, c'est qu'en matière de "mesures convaincantes", on ne voit rien venir. Je trouve le papier de Jean-Luc Mélenchon assez creux de ce point de vue. Crier au scandaâââle et clouer au pilori le graâââând Kââââpital, ça fait toujours plaisir à l'audience dans les meetings, mais ça ne fait pas avancer grande chose. Ce qui manque, c'est une compréhension des mécanismes à l'œuvre (l'analyse des conséquences de la monnaie unique et des effets de la dette est franchement indigente) et surtout, comme tu dis, une "série de mesures convaincantes" pour résoudre les problèmes.

    La dette n'a pas été inventée par les Puissances Obscures pour emm****r le peuple. Chaque fois qu'on consomme plus qu'on ne produit (ou qu'on dépense plus que ce qu'on gagne, l'expression monétaire du même phénomène), il se produit un déséquilibre, et ce déséquilibre se rappellera à nous tôt ou tard. Lorsque le crédit est bon marché, la tentation de vivre "au dessus de ses moyens" (c'est à dire, au dessus du niveau que la productivité de l'économie permet) est grande. De la même manière que les ménages peuvent s'acheter des maisons que dans d'autres conditions ils ne pourraient pas s'offrir, les états peuvent lancer des dépenses qui ne correspondent pas à ce que leur économie peut payer. C'est ainsi que se forment les bulles de crédit, une affaire vieille comme le monde. Le problème est que tôt ou tard la bulle éclate. Et lorsqu'elle éclate, on découvre qu'on a vécu à crédit et qu'il faut payer les dettes.

    Pour empêcher la formation des bulles, il faut des "ressorts de rappel", c'est à dire, des sonnettes d'alarme qui rappellent en permanence aux décideurs le risque qu'ils prennent. Quand chaque pays avait sa monnaie, la parité de celle-ci jouait le rôle de "rappel": le déséquilibre des comptes provoquait la dévaluation. La dévaluation corrigeait une partie du déséquilibre (en rendant les exportations plus attractives et les importations plus chères), comprimait le déficit extérieur et renchérissait le crédit, et du coup les décideurs étaient obligés de faire quelque chose. La monnaie unique, en créant une illusion de stabilité, fait que les pays s'enfoncent beaucoup plus avant que les premiers signes du désastre obligent les politiques à agir.

    C'est pour éviter ce phénomène que les "pactes de stabilité et autres "critères de Maastricht" ont été inventés. Le problème est que ces critères, pour fonctionner, doivent être si rigides qu'ils deviennent dangereux, d'une part parce qu'ils ne s'adaptent pas à la conjoncture économique (loin d'amortir les cycles ils les renforcent), et...

  21. Michel D. (PG11) dit :

    @117 Max
    "Belle intervention ce matin sur RTL!
    Bravo"
    Oui, et cela malgré les interventions d'un Aphatie dont on sent bien l'objectivité et la neutralité exemplaires, n'est-ce pas ?
    Ce monsieur a mal pris qu'on traite son discours sur les retraites de "pseudo analyses qui ne sont en fait que des préjugés" (je cite de mémoire) : le pôvre, son ego en a souffert, au point de vouloir interrompre Jean-Luc Mélenchon rien que pour cela.
    Quant à sa dernière question sur la retraite de Jean-Luc Mélenchon lui-même : carrément dégueulasse !

  22. Michel D. (PG11) dit :

    Je signale qu'Acrimed, qui est souvent cité ici, a besoin de dons !
    http://www.acrimed.org/article3349.html

  23. mediacideur dit :

    @ lemexicain 21h01

    Tout à fait d'accord, on ne citera jamais assez Acrimed. Au fait, ils ont besoin de vous, ils ont besoin de sous... Objectif 20 000€

  24. laforcedupeuple dit :

    Le début des discussions entre les syndicats et le ministre du Travail, Eric Woerth, sur ce qu’ils appellent la “réforme” de la retraite est noyé dans un flot de mensonges venant aussi bien des dirigeants politiques, tous bords confondus, que des médias et, au-dessus d’eux, du patronat.

    Derrière les différentes recettes proposées par les uns et par les autres, tous partagent cette idée que, comme l’affirme un quotidien à la une : “Retraite, la réforme indispensable”. Tous sont implicitement ou explicitement d’accord qu’il faut imposer aux salariés soit de cotiser plus longtemps, soit de réduire directement ou indirectement le montant des pensions. Tous acceptent l’idée que, pour “sauver la retraite par répartition”, il faut la réforme, ce qui aboutira à l’aggravation des conditions d’existence des salariés.

    Pour ce beau monde, le déficit de la caisse de retraite -7 milliards d’euros en 2009 ; 10,7 milliards en 2010- est insupportable : il faut donc faire payer les salariés. Les désaccords portent sur comment faire.

    Mais lorsque les banquiers se sont retrouvés avec des centaines de milliards de déficit, on n’a fait que parler de “réforme” mais on ne l’a pas faite. Mieux, les États ont déversé des centaines de milliards pour venir à leur secours !

    Non, rien n’exige une aggravation des conditions de retraite des travailleurs ! Rien, si ce n’est la volonté de la classe capitaliste, dont les dirigeants politiques sont les exécutants, de réduire la part des vieux travailleurs pour accroître la leur.

    Pour justifier l’injustifiable, on nous arrose de stupidités à longueur de journée. L’argument démographique, par exemple : puisqu’on vit plus longtemps, le nombre de retraités augmente par rapport au nombre d’actifs, c’est mathématique. Mais on oublie d’ajouter que le même nombre d’actifs produit quatre, cinq fois plus qu’il y a vingt, trente ans.

    Si la richesse supplémentaire créée par l’accroissement de la productivité était consacrée ne serait-ce qu’un peu plus à ceux qui la produisent, il n’y aurait pas de problème de retraite.

    Mais cette richesse supplémentaire est intégralement empochée par la classe capitaliste. Celle-ci ne s’en sert même pas pour l’investir dans la production en créant des emplois, elle la détourne vers les spéculations financières, catastrophiques pour l’économie.

    Et on en arrive à cette situation folle où on use plus longtemps les travailleurs sur les chaînes de production pendant que leurs enfants “tiennent les murs” dans les quartiers populaires.

    En réalité, combien de patrons préfèrent se débarrasser de leurs vieux travailleurs avant l’âge légal de départ en retraite, c’est-à-dire avant d’avoir droit à une pension complète ? Repousser l’âge légal de départ est une façon hypocrite d’abaisser le montant des pensions.

  25. laforcedupeuple dit :

    Depuis la première “réforme” de la retraite, celle de Balladur en 1993 qui a imposé l’allongement progressif de la durée de cotisation à partir de 37,5 ans, chaque gouvernement a cherché à aggraver les conditions de retraite.

    Ces attaques font partie des attaques contre les salaires. Elles ont contribué à ce qu’au fil des ans, la part des salariés dans le revenu national n’a cessé de diminuer par rapport à la part des revenus du capital.

    Ce n’est pas telle ou telle modalité de la “réforme” de la retraite qu’il faut refuser, mais la “réforme” elle-même. Ce n’est pas une question d’“arguments” dans les négociations entre les dirigeants syndicaux et le gouvernement. C’est une question de rapport de forces entre le monde du travail et le grand patronat.

    Il ne s’agit pas de philosopher sur ce que serait une retraite juste. En réalité, la seule justice serait que ceux qui ont consacré une grande partie de leur vie à produire et à créer des richesses pour la société en bénéficient aussi bien pendant le temps où ils produisent qu’après et que le montant des retraites soit celui des salaires. Mais cela ne pourrait se produire que dans une société débarrassée des parasites qui non seulement prélèvent leur part sans travailler mais imposent aussi les règles sociales correspondant à leurs intérêts.

    Pour le moment, il s’agit de se défendre. Cela signifie obliger le gouvernement à revenir sur toutes les mesures imposées depuis Balladur. Cela signifie imposer une retraite permettant de vivre. Avec l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous et l’augmentation automatique des salaires en fonction des prix, cela fait partie des objectifs indispensables des futures luttes ouvrières.

  26. laforcedupeuple dit :

    Le droit à la retraite à partir de 55 ans et pour TOUS. (le chômage baisserais)
    35 années de cotisations.
    Un revenu de pensions et le smig à 1500€ net minimum et un maximum de 3000€, la FIN des privilèges.
    Prendre en compte les periodes de chômage et de maladie.
    Taxer les profits du capital, méttre fin au bouclier fiscal et aux niches fiscal.
    Partager le temps de travail et redistribuer les richesses que NOUS produisons.
    Renationaliser les grandes entreprises et les banques. Voila quelques exemples...
    DE L'ARGENT, IL Y EN A!

  27. mario morisi dit :

    Je viens de me passer l'intervention de Jean-Luc Mélenchon face à Aphatie sur RTL

    Je croyais avoir entendu que l'on pouvait remonter à trois ans, pas plus, pour calculer les retraites des fonctionnaires. Jean-Luc Mélenchon nous a dit six mois...

    Dans tous les cas, on n'a pas fini de rigoler avec l'alignement des retraites du public sur celles du privé...

    A creuser et à transformer en vitriol sur les incompétents de droite et d'ailleurs qui parlent sans bosser leurs dossiers ou sans écouter leurs conseillers...

    Quant à la main de fer, ça va faire trembler dans les culottes...

    Cela dit attention, le boulot fait en profondeur, la finesse et l'inter-activité du travail effectué dans les commissions ne doivent pas se transformer en surcroît de violence que nos ennemis auront tôt fait de transformer en pol-potisme ou en néo totalitarisme...

    La synthèse est délicate, la sauce difficile à faire monter...

  28. Claude PG35 dit :

    @Descartes (122):

    Il est toujours amusant de constater que tu ressasses les mêmes arguments fallacieux sans jamais prendre en compte les réponses qui t'ont déjà été apportées (et qui sont disponibles un peu partout sur le web, mais il est vrai que tu as du mal à lire les liens autrement qu'en diagonale) : combien de fois faudra-t-il te répéter ce que n'importe quel clampin sait, à savoir qu'on ne peut comparer un ménage (ou un individu) et un État souverain ? Quand as-tu vu un salarié avoir le pouvoir de création monétaire ? C'est pourtant bien une des prérogatives des États, même si au travers des statuts des banques centrales et de la BCE ce rôle a été écorné et dévoyé au profit de banques commerciales.

    Pourquoi ne vas-tu pas sur les blogs de Lordon, Sapir ou encore Werrebrouck pour leur expliquer à quel point ils se trompent ?

  29. 4 Août dit :

    @ JLM

    Sur l'intervention de ce matin, il n'est pas tout à fait vrai de dire qu'en repoussant l'age de départ à la retraite, c'est l'assurance chômage qui rincera. En effet, l'astuce est que les chômeurs seront en fin de droit depuis longtemps, avec, pour certains, un RSA payé par les régions. Ils seront donc à la rue 2-3 ans en attendant la délivrance. C'est dégueulasse. C'est de droite.

    Au fait, je ne pense pas que les dirigeants du P"S" signent l'appel ATTAC/copernic. Ils ne vont quand même pas se donner encore une occasion de se désavouer ! Si ?

  30. Claude PG35 dit :

    @mario morisi (130):

    Un bon point de départ pour éviter "surcroît de violence que nos ennemis auront tôt fait de transformer en pol-potisme ou en néo totalitarisme…" :

    Dix contrevérités sur les retraites

  31. Pauvre de nous.
    Purée des Grecs.

    Ne nous laissons pas imposer le même sort.

    Front Populaire Anticapitaliste !

  32. jean louis dit :

    N'y a t-il pas une erreur au sujet de l'invitation de Jean Luc à "Questions de génération".
    Sur le programme tv, c'est 14 avril à 23h05

  33. Claude PG35 dit :

    Complément à mon post 122 :

    "Nous n’avons sans doute pas les forces organisées suffisantes pour reconstruire l’ensemble du système monétaire. Mais nous pouvons le contraindre à évoluer (stratégie des moustiques) en l’attaquant sur ses flancs faibles : « La Dette » et la création de monnaie hyper-inégalitaire, sans redistribution publique.

    En refusant par référendum de payer leur « Dette » les Islandais nous montrent une voie pour entamer des négociations. Négociations pour trouver ou retrouver, dans chaque circonstance, le juste montant d’une transaction.

    Il y a des dettes justifiées qui correspondent à des biens ou services réellement rendus : celles-ci doivent être remboursées. Mais il y a aussi des dettes (1) injustifiées. Injustifiés ou à renégocier par exemple les prêts bancaires aux états à 3,5%, (ou plus) avec de l’argent obtenu à 1% (et moins) auprès de la BCE ou de la FED. Cette petite différence sur des sommes énormes alourdit considérablement et sans raison notre « Dette » publique. De plus, elle crée des fonds disponibles ensuite pour une spéculation nuisible à l’économie réelle et à l’emploi. "

    La dette, une construction politique

  34. 4 Août dit :

    "L'Argentine est probablement le meilleur endroit au monde d'où contempler l'avenir financier de la planète. Les erreurs gigantesques commises en ce moment par les Etats-Unis et la majeure partie des autres gouvernements ne pourront que mener à de gigantesques problèmes. En d'autres termes, ils ne peuvent que mener à la pampa, où les gauchos ont déjà tout vu... maintes et maintes fois !"

    http://www.la-chronique-agora.com/chronique/20100413.html (Eh oui :-) !)

  35. Claude PG35 dit :

    "À la crise bancaire et financière a succédé rapidement et sans surprise la crise économique mondiale. Nous voici maintenant au troisième stade de la Grande Crise : la crise des finances publiques. Un remake de « Crime et châtiment » : le généreux plan de sauvetage des banques sera payé par le citoyen lambda. La croissance exponentielle de l’endettement public sert d’arme pour imposer cette logique à coups de trique. Quelques petits peuples – les Islandais au Nord, les Grecs au Sud – osent s’opposer aux aberrations dominantes et refusent de payer la crise. Presque du jour au lendemain les dettes des autres sont devenues le problème de tous.

    Selon les derniers chiffres du FMI, les dettes de cinq des États du G8 dépassent désormais 100% de leur produit intérieur brut (PIB), la palme revenant au Japon (230%). L’Allemagne et le Canada sont encore en deçà des 100%, 5 États de l’UE – l’Espagne, le Portugal, l’Irlande et la Grèce juste au-dessous ou au-dessus de cette limite. Jamais auparavant la dette publique des pays capitalistes industrialisés n’avait crû dans de telles proportions en temps de paix qu’elle ne l’a fait depuis septembre 2007.

    Pour la seule année 2009 les engagements de la République fédérale ont grimpé jusqu’à 1 692 milliards d’euros. Il faut remonter à 1995 – première année où le coût de la réunification a été réellement budgété- pour retrouver une inflation plus importante de l’endettement public. Dans les pays de l’OCDE le niveau moyen des déficits publics se situe autour de 80% du PIB, dans quelques années tout le monde devrait avoir franchi la barre des 100%."

    La Grèce est partout (Michael R. KRÄTKE)

  36. mario morisi dit :

    @ Claude Pg35 et à tous les autres

    Le lien Dix contrevérités sur les retraites est à arroser par tous les tuyaux dans tout l'hexagone

    Merci Claude

  37. Larsenic dit :

    Eh bien c'est une analyse qui décrit parfaitement la réalité.
    De plus j'adore la conclusion : "En guerre contre qui monsieur le président de l’internationale socialiste ? Contre les déficits déclare ce benêt qui parle comme François Hollande et Dominique Strauss Kahn réunis ! Nous on aurait dit que c’est contre les banques."
    Merci pour ce billet.

  38. Pulchérie D dit :

    Actualités afghanes

    Le ravitaillement des troupes de l’OTAN en Afghanistan serait-il très affecté par le renversement de Bakiyev ?
    Très intéressant article dans Asia Times de ce 13 avril 2010 signé par Richard M Bennett
    http://www.atimes.com/atimes/Central_Asia/LD13Ag02.html
    Court rappel : Il y a cinq ans, Kurmanbek Bakiyev avait fomenté la révolution des tulipes, au Kyrgyzstan. Il avait confirmé la location aux USA de la place de Manas, un aérodrome servant d’escale au trafic aérien militaire de l’OTAN, permettant un accès sûr aux bases américaines d’Afghanistan. Le 17 mars 2010 atterrissait à Manas le général Petraeus, pour discuter d’une coopération approfondie avec le Kyrgyzstan et de la situation en Afghanistan. La veille, l’administration Obama avait annoncé une provision de quelques 5,5 millions de dollars au régime de
    Bakiyev, pourtant connu pour sa brutalité, sa corruption et son inefficacité.
    Trois semaines plus tard, Bakiyev était déposé et le pouvoir assumé par la ministre des affaires étrangères, Roza Otunbayeva.
    Moscou reconnut rapidement le nouveau régime, promettant un important soutien financier, et vient de renforcer sa garnison. Le bail de location de Manas aux USA expire en juin 2010. Il y reste actuellement 1200 personnes sur cette base américaine, mais le trafic aérien est complètement suspendu.
    Pour Bennett, les conséquences pour Washington sont graves : Manas était un lieu de transit très important pour le transport des troupes et le ravitaillement à destination de l’Afghanistan. De plus, c’est un coup sévère asséné au prestige diplomatique des Etats-Unis dans la région. Roza Otunbayeva a exprimé sa gratitude à la Russie et à Poutine, qui ont facilité sa victoire.
    ----------
    Ne restera-t-il à l’OTAN que la passe périlleuse de Khyber pour ses transports ?
    Ou devra-t-elle utiliser de coûteux avions à long rayon d’action pour remplacer les gros porteurs ?

  39. Hold-up dit :

    Quand je lis les contributions de beaucoup de monde sur ce blog, les nouvelles contributions de " laforcedupeuple" et les excellentes analyses de Claude35 qui sait rectifier à bon escient et avec clarté certains propos et que je tombe sur ce blog que je ne connaissais pas :

    " Économie Sociétale - Le blog du cercle des économistes citoyens "
    La dette, une construction politique (voir post N°135)

    ...Je me dis que la résistance consciente et plurielle du peuple est non seulement largement engagée mais qu'elle commence à aboutir. J'ai de plus en plus conscience que " virtuellement" nous vivons déjà en 6 ° République mais que nous nous en étions pas encore tout à fait rendu compte.

    Depuis le NON au TCE en 2005, nous en avons signifié l'étendue mais pas encore transformé l'essai - ni électoralement, ni créativement, ni institutionnellement. Mais il n'y cas lire la plupart des messages, sur ce blog ou ailleurs dans d'autres sphères et nous comprenons bien vite que la 5° république est non seulement en voie de dépérissement pour s'être compromise définitivement avec l'Europe du Libéralisme Réel, ce lieu abstrait sans issue pour les peuples et les personnes, mais que déjà des citoyens libres de la nouvelle République travaillent, pensent, agissent, transmettent les connaissances pour mieux comprendre notre réalité et trouver la porte de sortie qui nous fera inventer un autre destin plus souhaitable que cette paupérisation accélérée pour toutes et tous, cette désespérance plus ou moins tranquille ou saignante selon les cas. Cette emprise qui voudrait que nous montions hilares dans la machine à remonter le temps vers l'arrière pour atteindre le " temps béni " de Charles X et des plantations où si l'on est pas déjà esclave on vend son travail journalier pour quelques petits sous de misère. Il faut vite sortir de ça et comprendre que nous sommes déjà en 6° République. C'est un pas mental de géant accompli car il nous indique que sa réalisation politique concrète est lié à notre sortie envisageable de l'U.E néolibérale, ce cyclope techno-politique " lui -même en roue libre " qui dévore ses brebis à force de ne plus les voir ni les entendre. Une direction toute tracée en vérité. Un cap à prendre souverainement.

    Après la Grèce ?

  40. 4 Août dit :

    -ALERTE PROPAGANDE JOURNALEUSE-

    Regardez ce titre du Monde:

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/04/13/sans-reforme-il-faudrait-2-600-milliards-d-euros-pour-sauver-les-retraites-en-2050_1332751_3234.html

    sans-reforme-il-faudrait-2-600-milliards-d-euros-pour-sauver-les-retraites-en-2050

    Vous en pensez quoi ? Ils sont forts, hein !

  41. lemexicain dit :

    @ jean louis 13h38 :
    Tu as raison, l'émission sera diffusée demain : http://www.france4.fr/questions-de-generation/.

    @ Michel D. (PG11) 11h36 et mediacideur 11h39 :
    Merci pour l'info, vous m'avez décidé à adhérer et envoyer un (modeste) soutien financier.

  42. ydaho dit :

    1000 euros * 12 mois * 12 millions de retraité = 144 milliards d'euros.. voila ce que "coutent" les retraites par an.. (a la louche) ce qui fait qu'avec 2600 milliards d'euros tu tiens 18 ans !
    Et la je ne parle que des "frais" pas des recettes..

    Si tu prends les recettes "travailleurs cotisants" tu a environ 27 millions d'actifs, qui cotisant environ 100 euros par mois, ça te donne en "recette" pour l'année : 32 milliards 400 millions d'euros..

    Et ensuite tu "aurais" la part patronale :...Je vous laisse le soin de faire les "comptes" vous mêmes.. Mais cela ne me semble pas irréalisables.. Ce chiffre de 2600 milliards est une pure invention destinée a une nouvelle fois agiter un chiffon rouge !
    Ce n'est pas l'argent qu'il faut qui est en cause... C'est le système par répartition qu'ils veulent abattre ! Il y a du fric a se faire pour les assurances, et ce système n'est pas "conforme" au dogme libéral ! Pour eux c'est seulement un manque a gagner ! Et pour le MEDEF ce serait juste l'occase de ne faire reposer ce système que sur les travailleurs !

  43. BA dit :

    La Grèce emprunte à court terme, facilement mais cher.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=23fdfd24bf5fbe4c2baa315ab7888b85

    Bilan de l’emprunt grec :

    - Emprunt à 6 mois :

    En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 6 mois. La Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 1,38 %.
    Aujourd’hui, elle lance de nouveau un emprunt à 6 mois, mais elle doit verser un taux d’intérêt de 4,55 % !

    - Emprunt à 12 mois :

    En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 12 mois. La Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 2,20 %.
    Aujourd’hui, elle lance de nouveau un emprunt à 12 mois, mais elle doit verser un taux d’intérêt de 4,85 % !

    Conclusion : la Grèce se surendette de plus en plus. La dette publique grecque est en train de s’emballer.

  44. lemexicain dit :

    Je vais peut-être paraître naïf, utopiste et j'en passe, mais quelqu'un a-t-il déjà défendu l'idée d'une retraite identique pour tous les anciens travailleurs, qu'ils aient été PDG ou smicards ?

  45. Rafik PG14 dit :

    Remplacement du post 145 :

    Nous pouvons inviter en France, le député grec Alékos Alavános, économiste et dirigeant de la Coalition de la Gauche radicale SYRIZA au Parlement hellénique et ancien dirigeant du parti Synaspismos (Coalition de la Gauche, des Mouvements et de l’Ecologie). Il est le seul à réclamer ouvertement la démission du Premier ministre dirigeant de l’Internationale socialiste G. Papandréou.

    Alékos Alavános

    Mais qui pour remplacer Papandréou à la tête de l’Etat grec ? Je ne vois PERSONNE au Pasok (le PS grec). Par contre, il y a bien l’ancien député de l’EDA (Union de la Gauche démocratique) de 1951 à 1961 (élu en prison), du PASOK (de 1981 à 1986) et de Synaspismos de 2000 à 2004 et écrivain grec Manolis Glezos, mais le fait qu’il a effectué le premier acte de résistance en Grèce et un des premiers en Europe en arrachant à 18 ans le drapeau nazi de l’Acropole en Grèce occupé le 30 mai 1941 le discalifie aux yeux de l’élite européenne et de la « gauche » bien-pensante…

  46. saulcy dit :

    Le Monde : La crise grecque est "désamorcée"
    Melenchon :Le bug grec s’avance
    Les paris sont lancés pour savoir qui a raison.
    Le principal c'est de se souvenir de l'antagonisme entre les 2 positions pour savoir, plus tard, qui avait fait la bonne analyse de l'état des finances grecques d'aujourd'hui.

  47. Rafik PG14 dit :

    Présentation de l'ancien député grec et écrivain Manolis Glezos (dont je vous parlais plus haut) :

    Manolis Glezos (en français)

    Manolis Glezos (in English)

  48. ydaho dit :

    @ Saulcy (je fais une "petite" traduction) ;-)

    Le Monde : La crise grecque est « désamorcée » : le peuples Grec va payer la note !
    Melenchon :Le bug grec s’avance : La grèce est et sera a la merci du libéralisme pour très longtemps encore, sauf a ce que le peuple prenne le pouvoir..

    Les paris sont lancés pour savoir qui a raison ?


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