31mar 10

Singulier : un taliban, pluriel : des talibe

Un étudiant en religion médiatique démasque un mécréant!

241020091489U ne certaine caste médiatique se déchaîne contre moi! J’ai commis le crime de lèse vache sacrée. Je suis donc mis au pilori médiatique. Il est  vrai qu'a force de dénoncer les méthodes d'Arlette Chabot, je devais m'attendre à une réplique de la confrérie des griots. C'est fait! Dix jours après son tournage, un film pris sous le masque d'un travail "d'étudiant en journalisme" est diffusé sur la toile, suivi aussitôt d'une mise en une du "Monde.fr" et d'une dépêche AFP. Puis, par imitation, sans vérifications ni retenue, la dépêche passe sur tous les médias! Une belle opération. Mais l’arrosage se retourne contre les arroseurs. Je jubile. Une pluie de commentaires qui me sont favorables vilipende les utilisateurs de ce chef d’œuvre de manipulation. Vive le buzz! J'attends la consécration : la diffusion de cet important document sur France 2. Pourquoi pas une émission sur le sujet?

 

 001ALe 19 mars dernier, il y a 10 jours, avant le deuxième tour des élections régionales, à l’occasion d’une diffusion de tracts du front de gauche au village de Bercy, un « étudiant en journalisme » m’a interrogé. Je n’avais guère envie de répondre. Trop fatigué, trop pressé. Mais bon ! Allons-y. c’est un jeune, il apprend, faisons l’effort car on est tous passés par là. J’ai cru que c’était un étudiant. J’ai cru qu’il étudiait le journalisme. J’ai cru qu’il avait des enseignants qui s’occupaient de lui et parlaient avec lui de son travail et des règles de son métier! Non ! C’était une sorte de caméra visible/cachée ! Ruse. Au mépris de toutes les règles de ce métier, sans mon accord,  sans dire où, quoi, comment, le film volé est mis en circulation… dix jours plus tard ! Pour moi ce n'était pas un interview mais un essai d'interview qui tournait à la discussion puis a l'engueulade. Je me suis fait piégé. ca me mets en colère. Mais quand j'y pense, ca va m'aider. En fait je ne me plains pas. Vous allez voir pourquoi.

Donc, de façon spontanée et tout à fait innocente, dix jours après la prise de vue, parait spontanément sur internet un extrait de mon « entretien » avec cet « étudiant en journalisme ». Une200620095856 meute se jette sur moi et consacre à cet « entretien » au contenu, d’une importance fondamentale, la une de leur site. Il s’agit bien sûr de me disqualifier. Car sinon quel intérêt à un tel document ?  Il y a même une dépêche de l’AFP selon laquelle je déclarerai que le métier de journaliste est «un métier pourri» ! Tel quel, hors contexte, une fois de plus ! Une dépêche de l’AFP ! Cela revient à faire d’une phrase dans un film d’amateur une déclaration officielle de ma part. Savoir qui a écrit cette dépêche nous assurera sur les motivations de son auteur(e). Aussitôt, tous mes autres «amis» sont là pour relayer la nouvelle : « le monde.fr », le nouvel «obs.fr», et cerise sur le gâteau, même «Ouest France» qui comme chacun le sait suit toujours avec beaucoup d’intérêt mes prises de position! Et même le journal de LCI s’ouvre sur l’évènement !

Vous avez compris le mécanisme. On sort un bout de film sans donner aux visionneurs une indication de contexte ni d’origine. Le site 200620095858« le monde.fr » valide. Ca classe. Aussitôt une dépêche sort. Ca devient une info pour toute la presse comme si j’avais fait une déclaration officielle. Personne ne vérifie rien. Le reflexe pavlovien fonctionne. La corporation est outrée. Haro sur l’iconoclaste ! Que n’ont-ils téléphoné à Robert Ménard et "Reporters sans frontière" pour terminer le tableau ! Comme je suis en congés, je ne peux pas me rendre compte de tout l’impact de l’affaire. Mais je suis enchanté. Tout simplement enchanté.

Pour moi c’est un buzz inespéré dans une semaine où je ne suis pas là du fait de mes congés. Mais, plus sérieusement, l’incident m’intéresse. Je crois que nous pouvons en 200620095893profiter si nous l’utilisons correctement. Que l’occasion fasse les larrons. C’est surtout un exercice de démonstration par la preuve de ce que j’avance à propos des dérives de ce métier. Car cette vidéo a immédiatement suscité, m’a-t-on dit, des centaines de témoignages qui me donnent raison et dire que cette profession est en train de sombrer. Il est très important, pour la lutte que nous menons, de faire en sorte que les gens se décomplexent à l’égard des médias et rétablissent un rapport critique à ceux-ci.

La libération des médias dont a besoin notre pays pour sa respiration démocratique ne pourra pas se limiter à quelques arrangements de tuyauteries comme nous le pensions dans le passé (fin du monopole de l’émission, libéralisation des  ondes) ni par des restrictions sur le droit de propriété à l’égard de certains. Cela ne peut suffire. Il y faudra une révolution culturelle qui repense ce que sont ces métiers, leur éthique, leur finalité, leur responsabilité. Il y faudra des régulations démocratiques adaptées à chaque cas. Par 200620095891exemple l’élection du président de France télévisions par les téléspectateurs du service public. La libération culturelle des médias est en soi un  front de lutte qui doit bénéficier des mêmes méthodes que les autres. Et d’abord de la bataille culturelle. Il faut donc ouvrir la bouche, décoincer les esprits, ferrailler. De cette façon dans le public mais aussi dans la profession la peur que le corporatisme pavlovien fait régner reculera. Pour cela il faut créer les situations ou les utiliser. Au cas concret il en va ainsi. Notre premier média à propos des médias, c’est nous, nous même. Il faut parler, zapper, écrire, boycotter à bon escient. Je me demande si nous ne devrions pas inventer un système de punitions du genre de celles que le marché que ces gens adorent tellement inflige aux gens. Par exemple des boycotts sélectifs. Des dénonciations sur le site des annonceurs publicitaires et ainsi de suite. Il faut lutter ! Car dans nombre de cas concrets, nous ne sommes pas dans un rapport de coopération en vue de donner une information aux citoyens mais dans un rapport de force, en face de manipulateurs hostiles qui «mettent en scène» leur discours politique.

Arlette Chabot est un monument du genre. Avez-vous vu l’autre soir le « débat » sur les retraites sur France 2 (non pas l’émission de voyeurisme sur la torture) ? Un de droite (la retraite à 65 ans), un socialiste (la retraite à 62 ans), deux experts (la retraite entre 62 et 65 ans) ! Beau comme pendant le référendum de 2005. Et sur un strapontin « en duplex», comme moi le dimanche de élections, donc n’ouvrant la bouche que quand on lui demande de le faire et qu’on lui donne la parole, Bernard Thibaud, le secrétaire général de la CGT première organisation de travailleurs du pays… Pas d’illusions à avoir ! Donc pas de concessions. 

200620095859L’épisode de « l’étudiant en journalisme » doit donc être cultivé. Il est important que ceux qui ont compris la manipulation le disent à haute et intelligible voix. J’invite tous ceux qui ont de la jugeote politique à se saisir de cet épisode très concret comme d’un cas d’école. Diffusez de tous côtés la séquence, faites connaître vos commentaires, encore et encore sur les médias qui publient cette vidéo édifiante. Au premier degré il y à tous ceux qui sont d’accord avec moi. Mes propos leur feront du bien. Plus mes paroles seront diffusées plus elles se banaliseront et seront reprises par d’autres au quotidien, en toutes circonstances. Ma parole les encouragera à se lâcher, comme on dit en média. Leur clameur contribuera à faire réfléchir. Car la vérité c’est qu’à côté des voyous, comme toujours, il y a les gens bien. Ceux qui aiment leur métier, que ces trafics écœurent et qui sont scandalisés de voir que c’est justement à un étudiant que ses maitres ont enseigné de telles méthodes aussi contraires à la déontologie du métier. Quelques amis du 241020091494métier m’ont déjà appelé. Sous le sceau de la confidence, car telle est l’ambiance de terrorisme corporatiste aujourd’hui ! Ils m’ont appelé pour me dire qu’ils n’étaient pas d’accord. Donc on ne doit pas désespérer. Il ne faut pas globaliser ni faire un cas général des agissements de quelques puissants manipulateurs. C'est le panneau dans lequel on nous pousse: généraliser notre critique pour encourager le corporatisme. Ce ne serait d'ailleurs pas juste. Je viens de le dire, la ressource professionnelle existe pour que cessent un jour les façons de faire actuelles. D’ici là : feu sur le quartier général !

Que mes amis ne se soucient pas outre mesure pour moi. Je ne suis pas du tout affecté par cet assaut. Il m’amuse trop. Que mes amis soient rassurés j’en tire la leçon qui compte dans le contexte de lutte que nous menons : je ne me laisserai plus jamais approcher par un étudiant en journalisme, ni un journaliste stagiaire. Car il m’est impossible de distinguer entre un étudiant qui fait son apprentissage et un vulgaire provocateur du type de celui qui a abusé de ma disponibilité. Au téléphone je ne leur réponds plus (navré pour la poignée d’entre eux qui chaque semaine m’interrogeait) et dans les manifestations mes accompagnateurs les tiendront à distance. Je vous recommande d’en faire autant si vous êtes sollicités. Ne répondez plus. C’est trop risqué car ils ne respectent241020091502 aucune règle. Ignorez-les,  comme vous le faites avec ces jeunes en haillons qui viennent dans le métro vous proposer de signer une pétition contre l’exploitation des enfants mineurs ! D’ailleurs je crois qu’il faut vérifier à chaque fois qu’il s’agit bien d’un étudiant réel. Car dans le cas de celui qui m’a escroqué je ne suis même pas certain que cela en soit un. Et si s’en est un, je me demande s’il n’est pas militant politique car il m’a dit qu’il était de gauche comme argument pour m’apitoyer tandis que je le rabrouais.  

Dorénavant au buzz va correspondre un contre buzz. C’est une règle élémentaire de l’espace de communication politique. Donc des milliers de gens sauront que je suis en effet tout à fait hostile à la façon dont est pratiqué aujourd’hui par certains voyous ce métier qui a été le mien il y a longtemps. Ceux qui voudraient en savoir davantage aux arguments de ma critique à ce sujet  peuvent se référer à ce que j’ai écrit sur ce blog il y a déjà quelques temps, et notamment à l’occasion d’une table ronde à l’école de journaliste de Strasbourg. Pour éviter de fastidieuses recherches (plus de trois clics à faire en effet), je reproduis plusieurs textes sur la question comme la fin pour cette note. On verra que je suis constant dans mes formules et analyses. Elles méritent meilleures répliques que des provocations bas de gamme comme celle dont je viens de faire l’objet. 

16 octobre 2009

VIE MEDIATIQUE ET VIE SOCIALE

Le débat au parlement européen a donc opposé les partisans du bien et ceux du mal à propos de liberté de la presse et tout ça. Il me parait cependant assez artificiel ! Certes, je partage les critiques sur la concentration des médias comme risque avéré pour la démocratie et la citoyenneté. Ca se comprend facilement. 80 % des informations dont 231120092165disposent les citoyens viennent des télévisions. Qu’elles soient en mêmes mains et les citoyens ne disposent plus d’aucun moyen de former leur conviction de façon autonome. Mais cette façon de voir est tout à fait formelle. La concentration n’est pas l’unique cause de l’uniformisation de la parole médiatique. Loin de là. Il suffit de voir comment les choses se passent en France pour en avoir idée. Le miracle quotidien qui voit les deux grandes chaines hiérarchiser exactement de la même manière exactement les mêmes sujets doit faire réfléchir. D’ailleurs les partisans de Berlusconi s’amusent de faire des statistiques accablantes pour les imprécateurs : il y a quarante deux chaines de télé et radios et plus de cent journaux en Italie. «Comment expliquez-vous alors qu’il n’y ait qu’une tonalité » raillent-ils. On comprend l’abus que cet argument comporte. Quelle commune mesure entre une chaine nationale et une télé de communauté ? Mais soyons honnête. Comment expliquons-nous l’homogénéisation de la forme et du fond dans nos propres médias ? Quel effet de système est à l’œuvre ? Ensuite, si on veut entrer dans le détail des situations, pourquoi faisons-nous comme si la responsabilité individuelle n’était jamais engagée ? Les journalistes sont-ils des êtres humains ou des créatures d’essence pure et parfaite en contact intime avec la vérité.

BIENTOT LES FAILLITES

On comprend le mécanisme assez rustique qui bloque ce débat. Un corporatisme de mules bloque toute approche sur ce terrain. Les intéressés eux-mêmes ne se sentent plus aucune limite. Ainsi ai-je été 231120092170appelé au téléphone et fait l’objet de messages longuement injurieux de l’intéressée pour avoir mis en cause la façon dont était présentée comme « liste communiste » à Corbeil la liste du Front de Gauche. Comme si la liberté de parole critique d’un élu politique sur un blog public était par nature illégitime, en face des caractérisations manipulatoires, en tous cas jusqu’au point de mériter une intervention dans la sphère privée qu’est une messagerie téléphonique. Cet épisode conforte l’idée que je me fais de l’immense malaise social et de confusion intellectuelle qui règne dans ce secteur. A présent tout cela va s’aggraver par les défaillances d’entreprise de presse qui vont bientôt se manifester. Aux Etats unis, royaume du Bla Bla sur le pluralisme et la liberté d’être tous d’accord sur tout, plus de cent journaux ont du fermer leurs portes et je ne sais combien de radio. Le papier de Ramonet dans « le Monde diplomatique » décrit tout cela très bien, je crois. La vague passera bientôt sur la France. Ce fait extrême nous rappelle qu’il est absurde de faire comme si la production de l’information n’était pas aussi une activité menée par des personnes socialement déterminée par leur environnement. Et donc que le principe de la responsabilité individuelle est, dans ces conditions, engagé dans cette profession comme dans les autres. Mais avec des conséquences sur lesquelles il est légitime que la société demande des comptes puisque c’est son propre pouvoir d’intervention qui est conditionné par cette responsabilité des professionnels qui la rendent ou non possible.

Jeudi 8 octobre 2009

PERSONNEL ET COLLECTIF

Jeudi après midi j’ai pris l’avion depuis Bruxelles pour aller à Strasbourg. C’est stupide d’aller à Strasbourg depuis Bruxelles un jour 231120092167où il n’y a pas de session, non ? Pourtant je le fais. Reprenons notre réflexion, mon cher, puisque tu es assez sot pour te faire embarquer dans un aller retour de plus en avion. Donc disais-je, à présent, tout se passe comme si, au contraire de n’importe quelle autre activité humaine, dans les métiers de médias, personne ne serait responsable de rien personnellement. C’est dommage de laisser ainsi bloquer la réflexion. Pourtant elle nous conduirait sur un terrain plus rationnel. Il vaudrait mieux que les généralités débitées pour une confrontation qui oppose des vaches sacrées antagoniques, collées au sol par leurs ruminations dogmatiques. D’un côté les purs et honnêtes journalistes, indépendants, éthiques, et ainsi de suite, de l’autre une dénonciation aveugle et absurdement globalisante au nom d’une improbable liberté de la presse, hors sol social et culturel. Pour moi, la dimension invisible de la vie médiatique est celle de la condition sociale des professionnels des médias d’une part et des conditions matérielles de l’exercice de leurs métiers d’autre part. Eux-mêmes sont le plus souvent incapables de le formuler. C’est bien sur d’abord le fait de l’idéologie dominante dans la profession et dans les écoles de journalistes. Ensuite de l’extrême compétition entre les personnes qui règne dans la profession, bloquant toute introspection raisonnée. Mais surtout, il faut donner leur rôle essentiel aux conditions matérielles de l’exercice de leur profession. Ce sont elles qui rendent impossible la mise à 231120092169distance que cette réflexion suppose. Telle jeune journaliste qui m’interroge un samedi après midi, après m’avoir couru après dans Paris dans son véhicule qu’elle ne sait où garer, et qui en surgit avec en charge sur les bras la caméra, le micro et la fiche, qui sert à la fois à faire le réglage du blanc et noter les questions, n’est pas en état d’avoir un recul critique sur ce qu’elle accomplit. Surtout quand questions et réponses sont préformatées, surtout quand elle doit encore faire la course à trois autres personnes sur trois autres sujets, surtout quand ca dure depuis le début de la semaine sans pause ni temps de lecture, surtout quand son CDD lui interdit une attitude revendicative quelconque, même d’ordre professionnel.

 

8 janvier 2010

A STRASBOURG, PETIT JOURNALISTE DEVIENDRA GRAND

Ce sujet là c’était le débat auquel j’ai participé à Strasbourg, à l’ENA. A l’arrivé mon accueil se demandait si j’allais prendre le taxi où le tram. Elle a opté pour le taxi et ça tombe très mal car j’ai horreur de la bagnole. Une fois sur place on tombe sur une petite rangée de bœufs du Front National qui distribuent 231120092172des tracts contre Frédéric Mitterrand. En fait ils l’attendaient lui ! Mais c’était le jour de son passage sur le plateau de TF1. Donc il n’est pas venu. Dans les murs, devant la salle il y avait un groupe de jeunes qui tiraient vaguement la clope. C’était des apprentis journalistes. Plusieurs ont filmé ce qui se passait. Je pense qu’ils ont mis ça sous plastique et ensuite sur leur télé dans le salon. Ou va savoir quoi. Les gens ne s’expliquent même plus quand ils filment. On croirait que c’est naturel. J’ai chauffé des arguments avec eux avant de descendre au sous sol où se tenait la conférence. Je n’aime pas les sous sol, non plus. La bagnole, plus les sous-sols, plus le Front National ça commence à me chauffer comme séjour ! Mais sur le plateau, devant les jeunes apprentis journalistes, Clémentine Autain, Catherine Trautman, et Jean-Marie Cavada. On était les trois sur les mêmes thèmes, chacun dans son registre, bien sûr. Le plus sévère finalement c’était Jean Marie Cavada, sur le fond, sur ce qui concerne l’exercice du métier. Je dois dire que j’étais assez heureux d’entendre une telle convergence de diagnostics. Je me sentais tout rabiscoulé. Comme dirait monsieur Elkabbach, j’en avais marre de me dire que j’avais raison tout le temps. Tel quel. Il y avait un thème supplémentaire sur le plateau c’était le sexisme dans le métier de journaliste, dans leur rapport aux femmes politiques. Catherine Trautmann et Clémentine Autain ont bien disséqué cet aspect de la réalité et j’avoue que j’écoutais à grand pavillon car je découvrais. Pour ma part j’ai évoqué d’autres dimensions invisibles. Par exemple la composition sociale de l’origine des jeunes journalistes. Donc leurs préjugés idéologiques. Hum ! Mais la salle était si typiquement composée que j’ai eu droit aux applaudissements qui montrent une forte concentration d’esprits frondeurs. Ca c’est bon signe, compte tenu du métier auquel ils se préparent…. Non ? Un peu d’optimisme. Sans doute que demain sera meilleur.

Jeudi 10 janvier 2010

Dimanche soir, une aventure média m’a bien fait rire. En effet, j’ai donné un entretien dans « Le Parisien dimanche », qui est l’équivalent en ile de France des pages saumon du Figaro chez un notaire de province : une référence que personne ne peut effacer du tableau. Ca passera, bien sûr,  quand la direction de ce journal aura 231120092173réussi à faire partir le tiers des effectifs de la rédaction comme elle le prévoit.  Mais pour l’instant c’est presque aussi couru que pour une interview dans un gratuit du matin. J’étais donc spécialement satisfait. Donc, dans cet entretien,  je dis, pour illustrer mon propos et plaisanter (genre je ne parle pas la langue de bois) : « Avec les lois qu’il a fait voter, Nicolas Sarkozy ne pourrait pas être français ! Il ferait bien d'y réfléchir. Qui sait si un jour il ne trouvera pas plus sauvage que lui, quelqu'un qui contestera la carte d'identité de ses petits-enfants, puisque maintenant il est grand-père ! ». Malheureusement la journaliste a oublié de noter aussitôt « attention ! C’est une vanne (rire) ». Du coup l’agence Associated Press lance une dépêche : «Jean Luc Mélenchon s’interroge : selon les lois en vigueur le président est-il bien français ? » Même un bourrin voit bien que ce n’est pas du tout ce que j’ai dit, mais à quoi bon ergoter ? Encore un journaliste  d’agence, de garde le dimanche, avec un contrat d’intermittent du spectacle qui écrit des dépêches avec les pieds pendant que ses mains tournent un reportage en direct !  J’exagère bien sûr. Cette année il y a encore cinquante pour cent des cartes de presse qui ont été attribuée à des journalistes en CDI. Mais c’est une première qu’il y en ait cinquante pour cent en pleine précarité !


746 commentaires à “Un étudiant en religion médiatique démasque un mécréant!”
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  1. ydaho dit :

    je cite : "À l'aube de mes 50 ans je bouffe le peu d'économie que j'ai réussi à faire :/ N.S nous met tous sur la paille !"

    (trouvé sur un forum)

  2. André Assiétoi dit :

    @ Disjecta (362)

    Ben tu vois, j'ai pas eu la même impression que toi. J'ai eu le sentiment qu'il approuvait plutôt Arthus Bertrand.
    De toutes façon, face à un dispositif impossible comme celui de l'émission débile de Canal Plus, faut pas y aller. Y-a rien à gagner à se compromettre là dedans. Peillon est tombé dans le même piège en croyant pouvoir expliquer le "coup" qu'il a fait à Chabot. Il s'est fait ratatiner la gueule.
    Voir ici l'article consacré à Peillon par Acrimed.
    Partie 2 ici.

    Si les hommes politiques posaient certaines conditions à leur participation dans les médias, on n'en serait pas là. C'est une connerie d'aller dans une émission seul contre 4 qui ont pour habitude de couper la parole de leurs invités. Mais les hommes politiques veulent tellement montrer leur tronche, à n'importe quel prix, dans la boite à cons... Et c'est encore pire quand ils se croient plus malins que les autres...

  3. ydaho dit :

    que ce soit Y.A.B ou celui d'Ushuaïa je n'ai aucune confiance en eux.. Déjà ils tire profit du "combat écologique".. Alors je trouve qu'il y a comme un conflit d'intérêt... ça n'engage que moi, mais bon...

  4. ydaho dit :

    Je ne sais pas si ça intéresse quelqu'un, et je ne sais même pas si cela aura réellement lieu.. Mais au fond de moi, je souhaite que ce soit un élément déclencheur.. !

    Initiative citoyenne

    UN REVENU DÉCENT POUR TOUS LES CHÔMEURS

    850 000 chômeurs en fin de droits en 2009, plus d’ un million supplémentaire en 2010, dont 600 000 sans aucun revenu...

    Nous, citoyens citoyennes,(chomeurs, travailleurs précaires, sans domicile fixe, sans papiers sans droit...)avons décidé qu'il est tant pour les pouvoirs publics de prendre en compte nos existences.

    C'est pourquoi nous envisageons d'entreprendre un périble de 900km, a travers les chemins de grandes randonnées, pour rejoindre Paris le 14 juillet 2010 afin de soumettre, à ces mêmes pouvoirs publics, l'obligation de tenir compte de l'article 25 de la convention universelle des droits de l'homme

    Les représentants de l'Etat et des collectivités qui n'hésitent à aucun moment de citer allègrement cette même convention pour se faire passer pour les plus ardents défenseurs des droits humains.

    Il est inacceptable que la 4ème puissance économique mondiale se permette de radier les chômeurs en fin de droit ou de ne pas attribuer un revenu minimum aux jeunes de - de 25ans..., en même temps qu'elle donne gracieusement aux banques, principales responsables de la crise qui sévit,plusieurs dizaines de milliards.

    Nous invitons toute personne à venir rejoindre cette initiative afin de convaincre l'État Français, par le nombre et la multiplicité des individus, que nous n'acceptons plus d'être les oublié(e)s de la mondialisation économique.

    Le Collectif de la Marche des précaires.

  5. Descartes dit :

    @marc.malesherbes (#346)

    Or les chiffres de l’INSEE entre 1997 et 2007 me donnent tort (voir http://www.chomage-et-monnaie.org/?p=938). On voit que le niveau de vie de ces 80% a augmenté d’environ 0,6% par an sur la période.

    Effectivement. J'avais déjà donné ces chiffres sur ce blog, pour montrer que les discours sur l'appauvrissement absolu font partie d'un discours misérabiliste qui n'a aucun rapport avec la réalité. Le progrès du niveau de vie est un fait pour tous les déciles (y compris le premier...). Par contre, on peut parler d'appauvrissement "relatif" de certains déciles, dans la mesure où certains déciles ont progressé plus vite que les autres (notamment celui des 10% plus riches). Mais tu sembles utiliser une autre définition de "paupérisation relative", qui est "relative" non pas à la hausse du revenu moyen, mais "relative" par rapport à un niveau de vie "normal", que tu ne définis pas vraiment.

    Mon hypothèse de paupérisation absolue entre 1997 et 2007 se révèle donc fausse (dont acte), par contre celle de paupérisation relative me paraît trés probable compte tenu de la faiblesse de la croissance mesurée par l’INSEE.

    Avec le sens que tu donnes à la "paupérisation relative", cela devient une affirmation purement subjective, puisque tu ne donnes pas de règle pour déterminer le niveau de vie "normal"...

    nb1: sans pouvoir le démontrer, j’ai des doutes sur la qualité des chiffres de l’INSEE (l’INSEE est soumise comme toute institution aux contraintes de l’idéologique dominante, et fait sans doute tout pour éviter de montrer ce qui pourrait être gênant; une correction des chiffres dans 20 ans, quand ce sera sans conséquences politiques, n’est pas à écarter)

    Franchement, c'est du "complotisme" à l'état pur. La méthodologie utilisée pour calculer les chiffres de l'INSEE est publique, et soumise donc à la critique de la communauté des chercheurs.

    nb2: même si j’ai été trop pessimiste sur la période « 1997-2007″ (je rebats ma coulpe), je reste persuadé que lorsque l’on fera le bilan 2007-2017, il sera négatif, même mesuré par l’INSEE, car la crise sera passé par là, ainsi que les conséquences « à la Grecque »

    Je ne crois pas. Il y a très peu de cas dans l'histoire moderne d'une paupérisation absolue (en dehors, bien entendu, de catastrophe naturelle massive ou de guerre)... ce qui n'a pas empêché les misérabilistes de tout temps de faire la même prédiction que toi. Et tous se sont trompés...

  6. Roland92 dit :

    B R A V O !

  7. Kevin dit :

    OUAI ! CA VA ! on a compris pour la grêve ! vous polluez tout le forum!

    je reviens du blog de cixi-helene que je connaissais pas ! Féroce la blogueuse !

    mais Jean-Luc Mélanchon, elle aime bien----- OUF

  8. Thaumasios dit :

    @ ydaho (386)
    Ça ressemble fichtrement à une de ces initiatives bidon pseudo-unitaires qu'organise régulièrement le POI…

  9. Descartes dit :

    @Patrice (#333)

    Oui j’entends bien, la référence au processus de 1789 a toujours été très présente dans le mouvement ouvrier, mais en même temps il était bien compris qu’au résultat on avait remplacé le pouvoir de la noblesse par celui de la bourgeoisie …ce qui a été pas mal oublié depuis 1989 par beaucoup de républicanistes forcenés.

    Remplacé la noblesse par la bourgeoisie, oui... mais à un moment ou la bourgeoisie était la "classe révolutionnaire". Il faut relire le "Manifeste"... Marx et Engels y décrivent très bien la fonction révolutionnaire de la bourgeoisie à un moment donné de l'histoire. L'histoire est un processus cumulatif: chaque mode de production se construit sur la base des acquis de celui qui l'a précédé. Les principes que la révolution bourgeoise a amenés (état de droit, principe de légalité, souveraineté populaire, égalité devant la loi...) ne sont pas à raser, mais à étendre. C'est cela que les gauchistes n'ont toujours pas compris... et c'est pourquoi il est si important que les "républicanistes" le rappellent...

  10. VERGNES dit :

    Je peux comprendre que ceux qui soutiennent Jean-Luc Mélenchon lui trouve des excuses et cherchent à minimiser ses boulettes médiatiques. Mais je ne suis pas sûr que se soit lui rendre service de vouloir à tous prix justifier ses écarts de langage et ses grands écarts pour les justifier à nouveau.

    Jean-Luc Mélenchon, se la joue perso et cultive son personnage, oubliant bien vite qu'il représente un parti et une coalition de partis.

    Ses déclarations et ses actes n'engagent pas que lui, et si il n'en est pas conscient alors c'est grave.
    Il prône l'unité de diverses composantes, mais si dans le même temps il se la joue "Moi je", cela ne peut qu'inquiéter les partenaires du moment et ceux à venir.

    Je l'ai déjà dit et je le répète le personnage Jean-Luc Mélenchon n'est pas fiable. Il faudrait qu'il apprenne à la jouer collectif. On ne peut s'en remettre à ses sautes d'humeurs, à ses déclarations à l'emporte-piéce et contradictoires sans vérifier ses sources, ces improvisations solitaires (appel à DCB, satisfecit à Aubry, rendre le NPA responsable de l'élection de fachos aux Européennes, hommage appuyé à Zemmour, etc...).

    Et c'est dans ce contexte,disons les choses comme elles sont, qu'il se construit son costard pour 2012.
    Se présentant comme le plus adapté à cette échéance, il ne s'en cache immodestement même plus comme il l'a fait pour l'IDF. Ce n'est pas vraiment la meilleure façon de vouloir réunir l'"autre gauche" que de se présenter comme incontournable et de cultiver une posture d'"homme providentiel" en s'appuyant sur sa facilité d'éloquence et son impertinence quelque peu convenue.
    Je ne dirais pas qu'il y a culte de la personnalité, mais çà commence à y ressembler.

    Alors camarades admiratifs, moins de complaisance, un peu plus de lucidité ne pourra que rendre service au PG et évitera un certain mal de mer aux militants du PG qui doivent assumer les propos médiatisés de Jean-Luc Mélenchon et facilitera les rapports de confiance stables indispensables pour travailler avec les autres orgas.

  11. jennifer dit :

    @Ermler

    tu dis post 323

    "Ca fait près de quarante ans que je me fais un point d’honneur à boycotter les produits en provenance d’ Israël.
    (Du moins, quand ils sont identifiables).
    C’est un acte purement individuel qui – hélas – n’a pas grandement servi la cause palestinienne."

    Sauf que là le boycott BDS n'est plus un acte individuel. Ca commence à prendre de l'ampleur surtout quand il s'accompagne de mesures de désinvestissements.
    La pression oui il faut la faire et là on va la faire sur l'UE. Pourquoi la population civile est-elle obligée de passer par ce boycott comme pour l'apartheid en Afrique du Sud. Justement parce que nos gouvernements ne font rien depuis 20 ans, et que c'est aux peuples de prendre les choses en mains. Ca peut être comme pour l'apartheid, une campagne de masse, qui servira à populariser la question palestinienne et aussi pourra avoir quelques effets. Mais l'important c'est que tout le monde peut la faire, la ménagère en faisant ses courses, toi, moi. Mais aussi il faut le faire de façon politique.

    Tu sais depuis Gaza les choses ont changé. La conscience s'est réveillée et les gens veulent agir. Le boycott est un moyen d'élever la conscience et il faut le saisir. Sinon il va y avoir un autre voyage à Gaza pour essayer d'aller contre le blocus.

  12. Zorn dit :

    bonjour, tout à fait solidaire avec j.l. Mélenchon dans sa démarche, les journalistes usent et abusent de leurs privilèges.

  13. Descartes dit :

    @ermler (#331)

    Bon, c’est sans réelle importance. C’était juste pour montrer aux « autres » que je ne me « dégonfle » pas et que je continue à te causer, malgré les fortes pressions exercées. ;-)

    Oui mais moi... est-ce que je continuerai à te causer ? Va falloir que je demande des instructions à l'Elysée...
    En tout cas, je suis désolé d'apprendre que tu estimes la harpie mythomane. Franchement, je te tenais en plus haute estime. Je vais devoir réviser mon opinion...

  14. ydaho dit :

    @ Thaumasios

    Je ne sais pas, il n'y a guère d'indication, un itinéraire certes mais pas de dates de départ..

    @ descartes et malesherbes : je n'y comprend rien ! je n'arrive pas a savoir si vous écrivez qu'il y a plus de pauvres, ou moins de pauvres... :-(

    En tous les cas il y a des pauvres.. Et je crois qu'ils sont de plus en plus nombreux.. quand ils y a des bancs.. il n'y a plus de place, et sur les parkings des grandes surfaces de plus en plus de gens qui dorment dans des voitures..

  15. jennifer dit :

    Ermler

    Ceci dit je suis bien d'accord avec toi, la clef c'est les USA mais en attendant on a l'UE, la France. Il faut savoir que c'est Sarkozy qui avait proposé de "réhausser" les accords Israel/ Palestine en novembre 2008. Mais le massacre de Gaza a fait bloqué le réhaussement.
    Il y a deux semaines Sarko encore une fois remettait cela à l'ordre du jour du parlement européen (ou de la commission?) mais là encore ça a été bloqué. Sarko n'est pas un ange dans la question palestinienne. En plus il veut criminaliser la campagne bds.
    Ainsi cette militante de la LDH qui a collé deux autocollants à Carrefour (vers Bordeaux). Carrefour lui fait un procès pour dégradation, mais le ministère de la justice trouve que ce n'est pas assez et ressort la loi de 1880 pour lui faire un procès pour incitation à la haine raciale (ce qui avait été annoncé par Sarko à un dîner du CRIF).
    A savoir appeler aux boycotts des produits des colonies, colonies qui sont illégales selon les résolutions de l'onu, c'est faire de l'antisémitisme. Notre justice a le sens des paradoxes. Il y a bien une bataille à mener en France contre le soutien à la politique illégale d'Israel d'occupation, d'annexion et de colonisation. Et une 2ème lutte pour avoir le droit de mener cette bataille, à savoir contre la criminalisation des gens qui mène cette bataille pour le respect du droit international.

  16. Thaumasios dit :

    @ ydaho (393)
    Mouais… C'est bien ce que je pensais : maintenant, ils devraient commencer à harceler les autres orgas, en se prévalant de tant de "milliers" de signatures unitaires et en voulant à tout prix créer des comités unitaires d'organisation de la marche unitaire contre le chômage. Et ce, dans le seul et unique but de débaucher quelques oies blanches qui se diront que, c'est vrai, c'est quand même une bonne idée de marcher pour lutter contre le chômage et que c'est incompréhensible le refus des autres organisations, etc. C'est comme ça qu'ils recrutent au POI : entrisme et marches unitaires imaginaires…

  17. Laure dit :

    Bonsoir Monsieur Mélenchon,

    Je ne vote pas spécialement pour vous, et je trouve que c'était un peu facile de remonter les bretelles d'un étudiant...
    Cela dit, je suis journaliste expérimentée, et je suis 100% d'accord avec vous sur le fond de votre discours sur les dérives des unes de certains media et pas des moindres. J'applaudis même votre franc-parler vous avez dit tout haut ce que je pense moi même d'une bonne partie de la profession à laquelle j'ai peine à m'identifier.

    Quant au buzz sur le net, il se retourne contre l'école de journalisme. Comment les enseignants ont pu laisser filer la publication de cette interview râtée, malmenée, hors sujet... ?

    Cela dit, la critique des media, même si c'est tout un programme... c'est pas avec ce discours que je déposerai mon bulletin dans l'urne ;)

    Une journaliste.

  18. le Prolo du Biolo dit :

    @ 383 - Pierre L

    Y-avait aussi des boyscouts effectivement... ;-)

  19. ydaho dit :

    @ Thaumasios :

    c'est là : http://www.millebabords.org/spip.php?article13735

    On dirait plutôt un mouvement "alternatif", je sais pas, suis pas assez calé en entrisme..

  20. le Prolo du Biolo dit :

    @ 375 - Ydaho

    Faudrait un truc qui raccroche tout le monde au même train.
    Juste pour avoir une vue d'ensemble...
    Ca me rappellerait deux-trois bons souvenirs.

  21. ydaho dit :

    @ le Prolo du Biolo

    J'aimerais bien..

    Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que cela va arriver.. Un fait anodin déclencheur, un truc qui semblera anecdotique dont "tout" le monde s'emparerait.. peut être pas un "truc" préparé.. Mais un ou une quidam qui "pète les plombs" quelque part... Je sais pas..

  22. Patrice dit :

    @ Descartes #389
    Ah je vois qu'il y a du répondant... Tant mieux d'ailleurs ;-)
    Eh bien oui la bourgeoisie a eu une fonction progressiste à un moment de l"histoire... Je ne dirais sûrement pas le contraire du bon vieux barbu...
    Ce qui me perturbe ce sont certains qui continuent à brandir des icônes républicaines sorties de leur contexte historique, comme d'autres la Bible ou le Coran... Et on a vu beaucoup d'aberrations... comme Régis Debray (pourtant ce n'est pas le pire) se promener au NIcaragua avec un colt à la ceinture (alors qu'il n'y avait plus de danger) mais écrire quelques années après : « on peut mourir pour la République mais pas pour,la démocratie » !
    Eh bien moi, je suis pour la République diverse et plurielle mais indissociable de la démocratie.

  23. André Assiétoi dit :

    ydaho dit:
    2 avril 2010 à 22h54

    @ Thaumasios :

    c’est là : http://www.millebabords.org/spip.php?article13735

    On dirait plutôt un mouvement « alternatif », je sais pas, suis pas assez calé en entrisme..

    Faut pas être parano. Ça ressemble plutôt à une marche d'organisations de chômeurs et précaires du genre AC!
    Celle qui part de Marseille semble manquer de préparation, voire même être improvisée. On ne voit même pas la listes des orgas qui appellent.

    En ce qui concerne le POI, c'est pas le genre de truc qui m'émeut particulièrement. Ils doivent être tout juste assez nombreux pour faire une partie de tarot.

  24. Darthé-Payan dit :

    @ Ceux qui cherche des poi partout et qui en voient partout !

    Je vois que vous avez un nouveau passe temps ! J'espère qu'il ne vous occupe pas trop et que vous pouvez encore réfléchir et débattre. Je vois que certains se sont tournés entièrement vers cette nouvelle cause bien pensante du blog : irradiquer les petits poi qui font de l'entrisme au sein du PG. Je vois que certains ou certains m'ont désigné pour cible et ainsi que mon père Gilles, nous sommes très flattés ! Donc si c'est pour faire plaisir, nous serons très heureux de vous donner entière satisfaction pour que vous oeuvrer à votre nouveau et très noble combat : la chasse aux poi (qui font de l'entrisme) au PG et sur le blog de Jean-Luc Mélenchon. L'unité de la gauche, la classe ouvrière abandonnée, les chômeurs oubliés, la baisse des salaires, le démantèlement des services publics, la remise en cause des retraites, la république attendront !

    Bonne nuit et à demain. Bonne chasse aux petits poi.

  25. Darthé-Payan dit :

    @ Descartes

    Ton post 389 me ravit.

    Oui, les républicains doivent rappeler de manière permanente ce qu'a ammené la Révolution Française 1789-1793 notamment en matière de souveraineté populaire, d'unité et d'invisibilté de la République, d'unité teritoriale, d'égalité des droits, de l'intérêt général, de la loi commune, état de droit, communes et départements, démocratie et parlement expression de la souveraineté populaire).

    Les petits camarades "chercheurs de poi" et véhéments combattant des républicains que l'on voit sur le blog à JL Mélenchon, s'ils se disent socialistes et bien ils devraient lire et relire Jean-Jaurès. La synthèse entre le républicanisme, le marxisme, le jacobinisme, le patriotisme, l'internationalisme, la laïcité est entière et constante dans le discours et le cheminement du député du Tarn et notamment à partir de 1893.

    Il y a quelques jours, j'ai posté un doc sourcé sur le site de la SER sur le révolutionnair Buonarroti, fidèle robespierriste, compagnon de Babeuf, comploteur de la conjuration des Charbonniers, instructeurs de Blanqui, de Blanc, de Raspail ou Barbès. Franc maçon et combattant intransigeant de la liberté, de l'égalité et de la souveraineté du peuple. Des bonhommes comme ça ignorés par une très grande partie de la gauche en général et une très grande partie de la gauche radicale en particulier plus intéresser de s'intéresser au sociétal, au superficiel et au discours victimaires. A chacun ses références A chacun ses combats.

  26. Patrice dit :

    @ Darthe-Payan 403
    J'aime bien ta référence aux départements... (conquête de la République comme chacun sait...).
    Franchement il n'y a aucun mode de scrutin plus féodal que celui des cantonales, uninominal et bien profondément implanté dans les campagnes...
    Quels élus sont plus incrustés dans le passé que ceux des conseils généraux, et qui pour beaucoup, notamment ceux du PS, prétendent justifier leur place en se réclamant de l'héritage de l'organisation territoriale républicaine héritée de la Révolution...!
    Quelle vaseline pour enc... le peuple !

  27. Hold-up dit :

    @ Vergnes

    Tu dis :

    "Je ne dirais pas qu’il y a culte de la personnalité, mais çà commence à y ressembler."

    Vergnes, si j'avais le temps, je pourrais aller chercher la même phrase que tu as écrite il y a 6 mois sur Chavez. Mot pour mot.Tu pousses pas un peu là ?

    Je te rappelle que Chavez a toujours le pouvoir et qu'il est bien apprécié sans qu'il n'y ait encore eu de dérive d'aucune sorte d'un point de vue négatif et c'est plutôt le contraire qui opère. La volonté et la séduction ne sont pas nécessairement du " culte de la personnalité " - Sommes -nous aveuglés ou voulons-nous être un peu
    " performatif " ? Va falloir arrêter avec notre mauvaise conscience datée qui n'a plus rien à voir avec la réalité contemporaine. Il ne faut rien oublier bien sûr mais il ne faut pas non plus calquer le passé systématiquement sur le présent - ça tétanise ou ça nous fait tomber dans la caricature.

    Bon, après sur certains propos, je peux te suivre. Oui, le " moi je " ne doit pas être cultivé, oui, la prestation sur Canal + peut être critiquée vers la fin (loup tex avery etc...) mais il était difficile de relever la barre au vu du buzz corporatiste de la profession professionnelle en guerre. Donc au final, la performance rétablit la donne, c'est pas si mal. Ce qui est incroyable lors de l'émission de Canal +, c'est que tout le monde lui faisait la " morale " et patati et patata, ce n'était "pas bien ni beau de s'énerver " etcétéra etcétera... par contre personne n'a visiblement été estomaqué par le reportage au début qui était une parfaite illustration du découpage de la vérité à coups de ciseaux de la propagande et de la censure. Ce honteux bidonnage et réécriture de " l'histoire a été même applaudi et accrédité par les " vrais journalistes". C'est dire le sérieux des dits journalistes présents.

    Mais oui à l'avenir, Jean-Luc Mélenchon devra faire plus gaffe et aussi permettre que d'autres " têtes du PG " passe à la télé ou soit vu par les citoyens -électeurs; J. Généreux, F. Delapierre, M.Dolez, Corinne Morel Darleux, R.Révol, Martine Billard, pourquoi ne les voyons-nous pas plus souvent?

    De là à crier " culte de la personnalité, faut pas pousser " -

    Je trouve par contre tes propos carrément à côté de la plaque en ce qui concerne la dénonciation des conditions précaires des apprentis-journalistes et des journalistes débutants. Regarde à nouveau l'émission de Canal +, si ça te chante, c'était tout de même l'un des meilleurs moments. La misère se réengouffrait soudainement dans la société du spectacle et la réalité faisait trembler les murs en carton pâte.
    Le trio en rang d'oignon et Denisot lui -même ne bronchaient plus, ceux- là qui doivent toucher des pactols mirobolants au vu de leur nullité "live". Même M. Apatie était muet.Le salaire de la peur et de l'inanité.

    Jean-Luc Mélenchon a parfaitement dénoncé la précarité des journalistes débutants et des pigistes ! regarde l'émission.

    Je me souviens aussi d'A. Massenet piaillant " je ne comprends pas, moi je ne comprends pas " en faisant tourniquet sur son siège lorsque Jean-Luc Mélenchon a proposé que les directeurs de France télévision soient élus par les citoyens-
    contribuables de la redevance télé. La petite Arianne ne comprenait pas.
    La démocratie télévisuelle, elle ne comprenait pas, elle préférait sans doute la dictature des médias et la nomination manu militari des directeurs de chaîne directement par Sarkozy lui -même.
    ça oui, elle comprend parfaitement la petite Arianne qui a bien appris sa petite leçon et qui l'a bien réciter devant le sire Denizot. Il faut bien mériter son pain en or, non ?

    Mais la télé a t-elle seulement encore un avenir ?...

  28. bastille dit :

    Il faut savoir raison garder.
    Les accusations de « noyautage » du blog, d’appointement par la préfecture de police sont déplorables et, clairement ridicules. Un passé encore récent devrait pourtant nous avoir vacciné contre de telles méthodes. Radicales en troupeau pour disqualifier la voix divergente, elles ne grandissent ni leurs auteurs et ne rendent pas honneur à celui nous accueille avec tant de libéralité.
    Le syndicaliste que je suis (eh oui, c’est ma seule carte !) a la trouille : les retraites, c’est sous peu et on sait bien que la presse préfère parler des maisons closes et autres fariboles que d’en parler ou, si elle en parle c’est pour constater « l’inévitabilité » du recul.
    Du côté de ce qui devrait être l’opposition, pas grand-chose non plus d’entrepris alors que l’échéance approche et qu’elle devrait être préparée dès aujourd’hui. Pis, on peut légitimement soupçonner certain parti et certain syndicat dont le poids est loin d’être négligeable d’aller dans le sens du gouvernement.
    Côté salariés, des années de défaites, la détermination affichée par le gouvernement qui sait qu’il joue là son sort futur comme Chirac-Villepin le jouaient sur le CPE et le positionnement connu de « l’opposition » que j’ai évoqué fait que l’ambiance n’est pas franchement la lutte, la lutte, la lutte !
    Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas grève et révolte mais je n’ai pas envie de revivre 2003. Je ne veux pas bosser jusqu’à 65, 67 ans (ce n’est pas un fantasme regardez les pays proches de nous), je ne veux pas laisser ce legs à mes enfants, aux salariés en général car notre sort est absolument lié.
    J’en parle avec mes collègues, avis mes vis-à-vis syndicaux d’où il résulte que la revendication sur laquelle on peut s’entendre est le refus de tout recul.
    J’rai le dire au meeting du poi comme à celui du pg, pcf ou npa si une manifestation identique avait lieu.

  29. argeles39 dit :

    @ Michel Matain #351

    Bonjour camarade.

    Le camp d'Oraison est très souvent cité
    http://www.retirada.fr/
    http://site.voila.fr/espana36/

    Mais je crois que en fait il s'agit du GTE des Mées (à quelques km d'Oraison). Le GTE des Mées était situé au quartier "la colle", il y a quelques années on pouvait encore y voir les baraques en bois. Le frère de mon grand-père, après un an sur les plages d'Argeles, fut transféré au GTE des Mées, avant de prendre le maquis, c'est pourquoi je suis sur du site. Tu peux aussi lire les carnets d'hypnos de René CHAR (Prévenir les espagnols du camp des Mées qu'ils courent un grand danger.....) qui confirment le site des Mées.

    Salutations fraternelles et Républicaines

  30. Annie dit :

    @Hold up post 406 : Je trouve par contre tes propos carrément à côté de la plaque en ce qui concerne la dénonciation des conditions précaires des apprentis-journalistes et des journalistes débutants. Regarde à nouveau l’émission de Canal +, si ça te chante, c’était tout de même l’un des meilleurs moments. La misère se réengouffrait soudainement dans la société du spectacle et la réalité faisait trembler les murs en carton pâte.
    Le trio en rang d’oignon et Denisot lui -même ne bronchaient plus, ceux- là qui doivent toucher des pactols mirobolants au vu de leur nullité « live ». Même M. Apatie était muet.Le salaire de la peur et de l’inanité.
    Jean-Luc Mélenchon a parfaitement dénoncé la précarité des journalistes débutants et des pigistes ! regarde l’émission.

    Je lui avais déjà fait la remarque ici http://www.jean-luc-melenchon.fr/2010/03/fierte-du-front-de-gauche/all-comments/#comment-61654 et m'étais étonnée qu'un anticapitaliste comme OB ne parle jamais des conditions de production de l'infaux-rmation, ce que Jean-Luc Mélenchon rappelle encore chez C+ et La5 (et il l'avait déjà fait plusieurs fois auparavant), et qui est le plus important. En plus, ça rejoint le combat pour la justice sociale pour tous. Critiquer les meRdias en disant que tel canard appartient à tel milliardaire est simpliste.

    Les gauchistes reprochant à Jean-Luc Mélenchon son manque de suavité bourgeoise pour remettre à sa place un pseudo apprenti journaliste, c'est le comble. C'est un scoop pour personne qu'il peut être assez soupe au lait voire véhément, dans un contexte particulier. Mais ceux qui prennent la défense de ce jeune homme en parlant de "naïveté du débutant" sont eux les naïfs :
    Quand Jean-Luc Mélenchon a pris l'exemple de la Une du Parisien, il n'y a aucun besoin d'avoir bac+15 en lettres pour comprendre que c'est le choix de cette une et non le sujet même qui le désole ; il n'y a aucun besoin d'avoir 15 ans d'expérience journalistique pour faire le lien avec ce qui taraudait Jean-Luc Mélenchon, l'abstention. Que cet étudiant ne se rende pas compte non plus de la bassesse de ce que ses maîtres à Science-Po lui enseignent et cherchent à trouver (les petites phrases et le format idéal pour faire un buzz), et joue les pauvres victimes de Jean-Luc Mélenchon, 2 choix possibles : il est vraiment débile, ou il s'en rend compte et participe volontairement. Je penche bien sûr pour la 2ème hypothèse, car je me refuse à croire que les étudiants soient tous des candides capra-esques, et qu'ils ne sentent pas quand les maîtres leur demandent des conneries et cherchent à les formater.

    Par exemple là à Sciences-Po toujours, Jean-Luc Mélenchon a été interrogé à la volée par des étudiants lorsqu'il était allé parlé d'Afghanistan http://www.youtube.com/watch?v=FT5UDkx7c7k
    Il est très révélateur que ce soit cette enguelade qui fasse le buzz et non cette interview improvisée, qui se faisait dans la bonne humeur et le respect mutuel. Les questions étaient simples, l'interviewer ne dénigre pas les réponses de l'interviewé en restant campé sur ses préjugés sociologiques, et le laisse développer ses réponses.

  31. marc.malesherbes dit :

    @ 394 ydaho

    oui, il y a des personnes avec des ressources insuffisantes en France, et il y en a beaucoup trop (y compris des boulots sous-payés, à temps partiels...)

    (je n'aime pas le terme de "pauvres", bien condescendant, je suis le pauvre de bien des contributeurs de ce blog, et pourtant je n'aime pas me considérer comme leur "pauvre"; certes j'aimerai gagner plus, mais ce n'est pas une tare, je me considère comme leur égal) (toute l'idéologie dominante vise à faire croire à ceux que vous appelez les pauvres que c'est de leur faute: ils n'ont pas de projet de carrière ! ils ne savent pas s'adapter ! ils ne vont pas chercher un travail encore plus sous-payé ! etc..)

    nb: la discussion avec "Descartes" était "technique" et "politique". On ne peut comprendre une société si on ne considère pas son enrichissement (son appauvrissement) global.
    En effet une société qui s'enrichie globalement aura tendance à approuver le système en place, puisque, bon an, mal an, cela va mieux.
    Or sur la période 97-2007, pour 80% des Français la situation s'est légèrement améliorée selon l'INSEE (un certain nombre de spécialistes pensent qu'elle a en fait "stagnée", comme je le crois; ceci dit c'est une moyenne, ce qui veut dire qu'elle s'est nettement améliorée pour certains, nettement dégradée pour d'autres, principalement dégradée pour les salariés/employés de l'industrie privée qui ont perdu leur emploi, situation que je connais bien pour y avoir travaillé)
    Ceci explique assez bien la situation politique et l'accord massif avec l'UMP et le PS sur la période 1997-2007. (JL Mélenchon était d'ailleurs au PS à cette époque, comme l'est encore Filoche et tant d'autres) (mais ceci explique aussi la dissidence des "ouvriers/employés" de l'industrie privée vis à vis de l'UMP et le PS)
    Maintenant, je reste persuadé que la mondialisation, avec la crise et ses conséquences, va nous amener à une situation avec dégradation pour la masse des Français sur la période 2007-2017, même mesurée par l'INSEE (ce que conteste Descartes, mais comme il s'agit d'une prévision, il n'a pas forcément raison, je n'ai pas forcément tort; il faut juger de nos arguments)
    Politiquement cela signifie un espace possible pour tous ceux qui contestent la mondialisation "heureuse". Mais encore faut-il que la gauche s'en empare. Quand on voit que DSK, l'emblème du capitalisme mondialisé (le FMI) est pensé comme candidat possible au PS pour 2012, on voit que la route est encore longue. La politique a sa propre logique, qui n'est pas toujours en phase avec la réalité économique (mon hypothèse est qu'elle est décalée d'une dizaine d'année, d'ou mon espoir pour 2017)

    (un exemple: pendant des années l'INSEE, la grande majorité des économistes (sauf M Allais, notre seul prix Nobel d'économie, qui a été conscieusement marginalisé dans l'espace public), ont nié contre toute évidence que la mondialisation supprimait progressivement des emplois chez nous. Maintenant tout le monde le reconnaît)

  32. Robespierre dit :

    Je souhaitais réagir et vous soutenir contre cette immonde corporation* digne des meilleurs régimes totalitaires (de droite ou de gauche) sur le site du Monde.fr, en me disant que je serais probablement censuré.

    Le Monde a fait mieux. Il censure avant que vous vous soyez exprimé. Il y a obligation de s'abonner avant de réagir à un article. Vive la presse française à la nord coréenne!

    *: même si ainsi que vous le dites "à côté des voyous, comme toujours, il y a les gens bien."

  33. Descartes dit :

    @marc.malesherbes (#352)

    d’accord avec Vergnes; au lieu de passer à autre chose de plus sérieux, s’est enferré dans un épisode sans intérêt; Ce billet « Un étudiant en religion médiatique démasque un mécréant! » n’était déjà pas fameux, et il remet le couvert (...) nb: je suis surpris de la ferveur de beaucoup sur ce thême; cela m’inquiète aussi bigrement.

    Ça devrait pas. Jean-Luc Mélenchon montrait depuis déjà quelque temps une sorte de frustration mentale envers les médias. Il avait déjà fait tout un plat de ses rapports avec Chabot... et il a fini, comme c'était prévisible, par péter les plombs (et, circonstance aggravante, avec un plus petit que lui).

    Faut dire que la gauche entretient une relation schizophrène avec les médias. D'un côté, c'était la critique de la "télé de papa" (celle de papa De Gaulle, pour être précis): trop compassée, trop exigeante en termes de qualité et trop restrictive en termes de langage, trop ennuyeuse. Les débats entre deux hommes politiques se faisant face et discutant sérieusement ? Trop ringard. Les émissions ou des gens sérieux venaient parler de choses sérieuses ? Trop ennuyeux. Arrivée au pouvoir en 1981, la gauche a "libéré la télévision". Le problème, c'est que la "libération" a fait disparaître les bonnes émissions et multiplié les mauvaises. Aux débats politiques ont succédé les "talk shows" (dont l'ancêtre fut "droit de réponse") ou l'on mélange les politiques avec les stars du showbiz dans une ambiance "sympa" et ou l'on recherche le sujet de scandale.

    Maintenant, c'est le cœur des pleureuses pour nous expliquer qu'on ne peut plus passer un message sérieux dans les médias, que les journalistes cherchent la banalité, et parlent des sujets "qui n'intéressent pas les français". Fallait réfléchir avant. On peut concevoir les médias comme un outil d'éducation su souverain (c'était l'ORTF et la "voix de la France" d'hier) ou comme un outil de divertissement. Mais on ne peut pas avoir les deux. Et il faut tirer les conséquences des dernières trente années: notre système médiatique est fondamentalement tourné vers le divertissement. Point à la ligne. Si l'on veut faire passer des messages politiques, faut chercher autre chose.

  34. toto dit :

    Vergnes nous dit à propos de la popularité de Jean-Luc Mélenchon :

    ..................Je ne dirais pas qu’il y a culte de la personnalité, mais çà commence à y ressembler...............

    Avec cette déclaration c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Souviens-toi camarade des dithyrambes dont tu nous a abreuvés concernant OB le rrrrrrrrrrrévolutionnaire!. Tes nombreux posts sont là pour en témoigner.
    Finalement on dirait que tu regrettes de ne pas avoir choisi le "bon cheval" politique! Ce n'est pas si grave il est toujours temps que tu changes de cheval.
    C'est un mauvais moment à passer mais après tu verras tu seras heureux.

  35. Pulchérie D dit :

    Actualités afghanes

    La saignée continue pour les Alliés.
    Canadian Press signale qu’un soldat de l’alliance a été tué par une mine dans le sud du pays, tandis qu’un engagement, dans le nord, a coûté la vie à trois soldats allemands.
    Le Progrès précise que plusieurs militaires allemands ont été blessés durant cet engagement.
    Quant au Nouvel Obs, il révèle que six soldats afghans ont été tués par des tirs « amis ».
    Ces tirs « amis » nous donnent à réfléchir sur la pagaille règnant parmi les troupes alliées.
    Le Figaro de ce matin fait le bilan des soldats de l’Alliance tués à ce jour en Afghanistan, depuis le 1er janvier 2010 : 144. C’est presque le double du chiffre de morts alliés au premier trimestre 2009 (78). Dans cet article, nous apprenons que le nombre de blessés allemands, dans l’engagement d’hier, est de huit, dont quatre grièvement.

    Le torchon brûle sérieusement entre Karzai et les chefs de l’Alliance. C’est ce que nous apprend le Courrier International qui titre : « Washington et Londres préparent le repli"
    "Les Occidentaux seraient finalement prêts à accepter la présence des talibans dans un gouvernement d’intérim, afin d’affaiblir Karzai."
    http://www.courrierinternational.com/article/2010/03/25/washington-et-londres-preparent-le-repli

    Un autre article très intéressant du Courrier révèle les nouvelles tensions entre l’Inde et le Pakistan, dans la perspective d‘un départ des Alliés de l’Afghanistan. « L’administration Obama doit absolument déployer toutes ses ressources diplomatiques pour obtenir de tous les voisins de l’Afghanistan une position commune de non-ingérence. Plus les Etats-Unis et l’OTAN retardent leur accord pour débuter le dialogue avec les talibans, plus les risques d’un conflit de plus grande ampleur se multiplieront. Al-Qaida et les autres groupes extrémistes n’auront plus alors qu’à s’engouffrer dans la brèche. »
    Cet article est remarquable.
    http://www.courrierinternational.com/article/2010/03/22/new-delhi-et-islamabad-brouillent-les-cartes

  36. Descartes dit :

    @ydaho (#394)

    @ descartes et malesherbes : je n’y comprend rien ! je n’arrive pas a savoir si vous écrivez qu’il y a plus de pauvres, ou moins de pauvres …

    Ce que "nous écrivons" (puisque finalement marc a accepté mes arguments) est que la perception selon laquelle des couches importantes de la population ont vu leur niveau de vie baisser ces dix dernières années est fausse. Si l'on regarde les chiffres de l'INSEE, il y a une hausse générale du niveau de vie depuis dix ans (en fait c'est vrai sur n'importe quelle décennie depuis 1945), et cette hausse touche tous les déciles. En d'autres termes, si l'on considère la pauvreté absolue (définie comme le nombre de personnes ayant un niveau de vie inférieur à un seuil fixe), elle a diminué. Ou pour le dire d'une façon plus parlante, l'idée que les jeunes d'aujourd'hui vivent (économiquement) moins bien que leurs parents au même âge est fausse...

    Par contre, si l'on considère la pauvreté relative définie comme le nombre de personnes dont le niveau de vie est en dessous d'un seuil calculé en fonction du niveau de vie médian ou moyen, la chose est plus compliquée. En effet, comme tous les déciles ne progressent pas à la même vitesse (les déciles les plus hauts ont progressé plus vite ces dix dernières années), le premier décile peut éventuellement progresser plus lentement que la médiane ou la moyenne, et dans ce cas la pauvreté relative ainsi définie augmente.

    L'INSEE calcule deux seuils de pauvreté, correspondant respectivement à 50% et 60% du niveau de vie médian (1) de la population française. Là encore, sur des longues périodes l'indice baisse dramatiquement (voir les chiffres ici). Ainsi, en prenant le seuil à 50%, il y avait 13% de pauvres en 1970, 11,5% en 1975, 8,7% en 1984, 7,4% en 1990. Depuis, l'indice oscille faiblement autour de 7%. On voit donc que la pauvreté relative ne diminue plus vraiment depuis le milieu des années 1980, mais n'augmente pas non plus. Cela veut dire que le niveau de vie des plus pauvres augmente à la même vitesse que le niveau de vie médian...

    En tous les cas il y a des pauvres.. Et je crois qu’ils sont de plus en plus nombreux..

    Eh bien, ce que tu "crois" est faux. Il faut toujours se méfier des impressions, et aller regarder les faits.

    (1) le niveau de vie médian est le niveau qui divise la population française en deux parts égales, la moitié étant en dessous, l'autre en dessus. Il ne coïncide pas avec la moyenne des revenus. Ainsi, si j'ai une population de quatre personnes qui gagnent 1000, 2000, 2001 et 1 million d'euros par mois, le revenu médian sera de 2000 euros, alors que le revenu moyen sera de l'ordre du demi-million d'euros...

  37. Descartes dit :

    @Patrice (#401)

    Ce qui me perturbe ce sont certains qui continuent à brandir des icônes républicaines sorties de leur contexte historique, comme d’autres la Bible ou le Coran… Et on a vu beaucoup d’aberrations… comme Régis Debray (pourtant ce n’est pas le pire) se promener au NIcaragua avec un colt à la ceinture (alors qu’il n’y avait plus de danger) mais écrire quelques années après : « on peut mourir pour la République mais pas pour,la démocratie » !

    Je crois qu'il ne faut pas confondre la question historique et la question symbolique. L'homme est un animal symbolique, et tout mouvement politique a donc besoin impérativement d'une dimension symbolique. De ce point de vue, Debray a parfaitement raison: il est possible (l'histoire l'a amplement montré) de réunir des armées populaires prêtes à se battre et à mourir pour la République (en tant qu'icône). La "démocratie" n'a jamais eu, du moins chez nous, un pouvoir d'évocation équivalent.

    Or, la symbolisation nécessite d'extraire les éléments de leur contexte. Tout symbole est jusqu'à un certain point une fabrication. Et c'est d'ailleurs pourquoi il est sage d'aller chercher ses symboles dans un passé lointain: Jeanne d'Arc, Charlemagne ou Vercingétorix sont si loin de nous qu'on peut en faire des icônes sans craindre une confrontation entre le symbole et la réalité. Le mouvement ouvrier a souvent choisi ses icônes dans le présent (Staline, Mao, Trotsky, Guevara...), et du coup en a pris plein la gueule.

    Tu as raison de dire que les Républicains font de la république une icône. Mais est-ce négatif ? Pour trouver la réponse, il faut voir ce que chacun met dans cette "icône". En France, la République en tant que symbole c'est la liberté, c'est l'égalité, c'est la fraternité, c'est l'état de droit, c'est la souveraineté populaire, c'est la laïcité, c'est le "rôle universel" de la France. Ce n'est ni la colonisation économique, ni le refus du vote aux femmes, qui pourtant font partie des républiques "réelles". Dans ces conditions, quel mal y a-t-il à ce que "l'icône" républicaine soit utilisée pour la bonne cause ?

    Il faut faire gaffe au mouvement général de dé-symbolisation qui est pour moi un cancer de la politique. A force de "démythifier", on finit par dégoûter les citoyens (et surtout les jeunes). On a détruit le symbole qui était la Résistance ("40 millions de pétainistes"...), on détruit le symbole qu'est la République (un ramassis de machistes racistes colonialistes...). Tout mouvement historique et politique est nécessairement ambigu. Les révolutions linéaires, ou les "bons" sont parfaitement bons et les méchants parfaitement méchants, cela n'existe pas. Mais nous avons besoin pourtant de croire...

  38. Seb dit :

    Parlant de symboles de la République, suis-je le seul à m'insurger que le nouveau site de l'Elysée (http://www.elysee.fr) s'inspire plus que beaucoup du site de la Maison Blanche (http://www.whitehouse.gov) ?

  39. marc.malesherbes dit :

    Politique et réalité sociale (correction)

    @ ydaho
    @ tous

    Mon message précédent (440) était un peu rapide, et contestable.
    En effet je faisais un lien entre la situation sociale d’un groupe donné (amélioration, dégradation) et ses positions politiques. Je reconnais, que ce n’est pas aussi simple, et qu’il y a aussi des paramètres spécifiquement politiques qui entrent en jeu.
    Une des principale question est la croyance du groupe concerné à pouvoir vivre autrement. Et cette croyance dépend à la fois de sa condition réelle (si tout va bien, on n’a pas envie de changer) et de l’offre politique alternative (celle-ci est-elle crédible ?)
    Cette crédibilité dépend elle-même de plusieurs facteurs (le programme alternatif est-il crédible ? le parti, le leader alternatif est-il crédible ?)
    Il s’en suit quelques éléments de travail « pratique » :
    - Actuellement le PG (parti de gauche) le Front de Gauche (FdG) n’a pas de programme connu, donc pas de projet alternatif crédible (dans ces conditions 7%, c’est très bien)
    - Actuellement la structure politique est encore floue (quelle est la nature du FdG : alliance électorale du cheval PCF, de l’alouette PG, ou embryon d’une structure refondée PG+PCF+NPA ?)
    - Actuellement le PG (FdG) n’a pas de leader reconnu (est-ce JL Mélenchon ? MG Buffet ? P Laurent ?)
    Mon souhait est que l’on progresse le plus rapidement possible. Tout en sachant que Paris ne s’est pas fait en un jour.

  40. jean ai marre dit :

    @ 442
    " Maintenant, c’est le cœur des pleureuses pour nous expliquer qu’on ne peut plus passer un message sérieux dans les médias, que les journalistes cherchent la banalité, et parlent des sujets « qui n’intéressent pas les français ». Fallait réfléchir avant. On peut concevoir les médias comme un outil d’éducation su souverain (c’était l’ORTF et la « voix de la France » d’hier) ou comme un outil de divertissement. Mais on ne peut pas avoir les deux. Et il faut tirer les conséquences des dernières trente années: notre système médiatique est fondamentalement tourné vers le divertissement. Point à la ligne. Si l’on veut faire passer des messages politiques, faut chercher autre chose."

    Le " coeur des pleureuses " doit leur faire plaisir !

    C'est une réalité, en effet nous constatons que les discutions politiques se présentent sous la forme de sujets de divertissement, le Grand Journal de Canal illustre cet état.
    Ce qui est fondamental c'est que la télé à mis en pratique ce système dans le concept général de l'information, est c'est cela qui est controversé.
    Les citoyens payent une redevance mais ne sont jamais associés aux changements. Ils sont pris comme des consommateurs idiots, où entre les publicités les décideurs programment des émissions.

    Rien d'étonnant que les "pleureuses "demandent à changer les règles, ils se posent en défenseurs du citoyen et quoique de plus naturel de demander que le Président de France Télévision soit désigné par les téléspectateurs ?

  41. Patrick dit :

    Un étudiant micro trottoir. Faire Sciences po pour ça...
    Briaud n'est pas un ado de troisième avec son MP3 cherchant à faire un article pour la feuille de son collège.
    La réaction de Jean-Luc Mélenchon est saine. Il faut refuser de laisser noyer les problèmes graves derrière des questions qui ne concernent pas l'opinion au premier chef. Quel métier se préparent les journalistes ? Je souscris à cette inquiétude devant le peu de pertinence des sujets et la pratique des "marronniers".
    La perte d'audience des journalistes vient aussi de leur manie à entretenir des débats ne répondant pas aux préoccupations. Si ce qui intéresse Briaud se limite aux maisons closes, il aurait du se rapprocher de la prostitution, à moins qu'il aille leur demander des idées pour rétablir la justice sociale....
    Jean-Luc Mélenchon est légitimement désespéré d'une telle absurdité sortant de la tête d'un étudiant de Sciences Po Paris. Autant s'arrêter au primaire.
    Cette histoire me rappelle une chanson.
    http://www.youtube.com/watch?v=GAJq-BkJFY4

  42. ydaho dit :

    @ marc.malesherbes @ Descartes

    Je sais pas quoi vous dire là... Mais je comprends mieux maintenant pourquoi je ne peux pas adhérer a ce "type de discours"... En résumé, "il y a des pauvres, mais on n'en est pas encore rendu a la situation des haïtiens".. :-)

    Pour info : "Près de 400 000 demandeurs d'emploi ne toucheront leurs allocations chômage que le 6 avril, au lieu du 1er. C'est ce qu'a annoncé vendredi Pôle emploi." ils font comment les gens pour nourrir leurs enfants ?
    Merci pour le cours de math... c'est vrai que j'étais pas très fort en classe.. Mais il y a des pauvres, il y en a de plus en plus, et le plus terrible c'est que parmi eux ils y ait des salariés ! C'est une "grande descente" qui commence !
    Autre chose : DSK, Beurk ! Ce type vient d'annoncer aux Roumains qu'ils allaient bientôt perdre leur emploi.. Lorsqu'on est SOCIALISTE on ne va pas aux FMI appliquer et défendre une politique inique ! C'est une question de principes !

    Franchement c'est pas gagné, le FdG que j'apprécie tout de même aura t'il en 2012 a la fois la capacité d'atteindre un niveau suffisant pour "peser" sur le programme d'un éventuel allié au P.S., et assez de "bon sens" pour être avec cet allié..

    Je sais c'est compliqué, mais je lis "Martine Aubry, ça me va"... Seulement c'est pas demain la veille que M.A. sera candidate, DSK ? il ne serais même pas présent au second tour, c'est ce qui plait a Sarkozy.. Un bon vote républicain comme en 2002... Alors il reste qui pour une "alliance" au second tour ?

  43. ydaho dit :

    Je vous met un article intéressant... Je pense que Bastille a bien raison d'avoir la trouille !

    http://sos-crise.over-blog.com/article-les-freres-sarkozy-s-entendent-pour-diminuer-notre-retraite-juteux-pour-eux-45997354.html

  44. Hold-up dit :

    @ Puchérie N°444

    « Les Occidentaux seraient finalement prêts à accepter la présence des Talibans dans un gouvernement d’intérim, afin d’affaiblir Karzai. »

    Voilà, tous ces milliers de morts civils pour rien. Pour les intérêts " Américains " qui préfèrent maintenant s'allier avec les Talibans et qui espèrent que cela va affaiblir Karzai, l'ancien agent de la C.I.A en Afghanistan devenu par la grâce du dieu US, président de l'Afghanistan.

    Heureusement qu'encore une fois nos médias officiels nous auront parfaitement informé !
    Car comment vont faire demain tous ces journalistes du sérail qui nous auront vendu les " méchants Talibans " pour demain nous vendre les " gentils Talibans " ?Il va falloir qu'il saignent sacrément du cerveau et trouver quelques neurones encore disponibles entre dix publicités pour renverser la vapeur et tenter de trouver une nouvelle connerie, un nouveau " concept" de propagande, afin d'opérer un renversement idéologique complet et accomplir un virage à 180 °. A force d'écraser la réalité sous des simplismes et sous l'œil appointé des gouvernants en place, il
    va être difficile de retrouver une raison journalistique plus respectueuse des faits.

    Et le Petit Nicolas, comment va t-il faire lorsque sur la photo future, il sourira en compagnie d'un ancien Taliban rebelle et s'esclaffera sur la photo en le prenant par l'épaule ? Qu'aura t-il à dire sur les " intérêts de la France " et quels mots pourra t-il bien trouver envers les familles des soldats tués pour.... on ne sait plus pourquoi ? ha, oui :
    Des intérêts commerciaux vis à vis du PIPELINE qui n'avaient pas à l'époque trouvé un parfait accord économique ni une conclusion satisfaisante. Il avait fallu faire la guerre pour ça et mentir aux opinions publiques en leur annonçant qu'on y allait pour " libérer la femme Afghane " et au nom de la "démocratie ". Les femmes Afghanes auront eu bon dos et le concept de "démocratie " aussi. Complètement galvaudé et faussé depuis l'élection de Karzaï et le bourrage des urnes, sans compter l'utilisation abusive du mot pour servir les appétits des multinationales US / UE. Le thème de la " démocratie" fut bien une vaste fumisterie et un élément de la guerre psychologique opérée par les armées pour enfumer les opinions publiques d'Europe de l'Ouest, voire même US.

    Nous avons appris la mort de L'UEO ces derniers jours. Cette structure qui devait avantageusement remplacer
    l'OTAN et permettre une défense Européenne Indépendante. Donc, l'UEO est morte, vive l'OTAN !

    Nicolas Sarkozy ne devrait-il pas être aussi sanctionné en 2012 pour ça :
    La vassalité devenue complète de la France, assujettie qu'elle est au grand frère américain, lui -même devenu complètement incontrôlable et malade de son hyper-puissance.Depuis le retour de la France dans l'OTAN opéré par Nicolas Sarkozy, quel bilan tirer de la guerre en Afghanistan ?
    Une guerre illégale dès le début de son déclenchement par les USA, tout comme l'invasion de l'Irak.
    Silence, on bombarde, on assassine, on tue. Des femmes, des enfants, des hommes.
    Circulez il n'y a plus rien à voir : « Washington et Londres préparent le repli ».

    Certains historiens contemporains disent aujourd'hui que la guerre de 14- 18 auraient pu très bien être traité et réglée diplomatiquement si les États s'en étaient vraiment donné la peine. La guerre lui avait été préférée. Nous savons ce qu'il en coûta pour l'Europe.

    Un contrat commercial n'aurait -il pas pu se traiter différemment avec le peuple Afghan à condition que celui-ci n'ait pas eu pour motif principal de l'exploiter et de l'écraser au mépris de sa propre souveraineté et de ses propres intérêts ? L'Histoire jugera. Pour des milliers de personnes, la question ne sera même plus subsidiaire.

  45. VERGNES dit :

    @Hold up 436

    Ne perds pas ton temps à rechercher un post dans lequel je parlerais de Chavez. Je n'ai jamais parlé de Chavez en bien ou en mal.

    Jean-Luc Mélenchon a parfaitement dénoncé la précarité des journalistes débutants et des pigistes ! regarde l’émission.

    J'ai bien regardé l'émission, sinon je n'en parlerai pas. Oui effectivement, et c'est ce que j'ai dit, il condamne les conditions de travail des appentis journaleux et pigistes....alors que quelques jours auparavant il condamne avec véhémence leur façon de faire. On ne peut être à la fois être procureur et avocat en fonction des situations médiatiques.

    @ Toto 443

    Souviens-toi camarade des dithyrambes dont tu nous a abreuvés concernant OB le rrrrrrrrrrrévolutionnaire!. Tes nombreux posts sont là pour en témoigner.

    Idem, encore une affirmation. Au NPA, il n'y a pas le culte du chef. Nous demandons au camarde OB de faire son boulot de porte-parole, un point c'est tout...et il s'y tient, sans faire part aux médias de ses états d'âmes personnels, face aux journaleux il défend la ligne du NPA, et n'en fait pas une affaire personnelle.

    Je n'ai pas choisi, comme tu le dis, OB comme cheval politique. C'est OB qui a choisi le mouvement politique auquel j'appartiens avant même qu'il ne soit né.

    Il semblerait que certains aient du mal à comprendre que l'on puisse appartenir à un parti par conviction et non pour le "charisme" de son leader médiatique.

    L'idéologie dominante largement relayée par les "analystes politiques" est qu'il faut un leader incontesté pour la réussite d'un parti. Sarkozy, Le Pen, DCB font office de preuve de ce concept, et l'échec du PS serait du à un manque de chef.

    Peu importe le programme, pourvu qu'il y est un chef, voila bien la conception simpliste de l'engagement politique par procuration.


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