04mar 10

De l'agriculture, de la Grèce et de Vincent Peillon

Carnet de campagne du nord au sud

Cette semaine est dense comme du béton pour ce qui est de l’emploi du temps. 26950_105444376147544_100000459474010_142940_6462984_nJe ne compte d’ailleurs plus en lieux où je me trouve mais en haltes militantes pour me faire une idée de l’effort à fournir et du nombre de fiches à avaler entre les séquences. Dans cette note je survole mon parcours. J’entrerai dans les contenus à mesure que j’aurais le temps d’écrire. Ici je veux aussi et surtout parler de ce qui se passe en Grèce. Et dire un mot à propos de la reculade de Vincent Peillon face à madame Chabot.

 

DE SEQUENCE EN SEQUENCE, OSMOSE.

Ca doit être l’équivalent politique du syndrome de Stockholm. En campagne on s’identifie à tout ce qu’on voit. L’osmose n’est pas forcément mauvaise conseillère. On a le sentiment de vivre de 24519_383205289045_789689045_5166631_3784210_nl’intérieur ce qu’on découvre. On apprend donc plus vite et mieux. J’ai eu mon compte. Donc lundi une séquence Meeting à la Mutualité. Difficulté : éviter de se répéter alors qu’il n’y a pas de coordination du thème des prises de parole. Puis mardi sept haltes au salon de l’agriculture. Pur bonheur idéologique de voir l’incroyable glissement des paysans vers la critique du système du libre échange. La conférence de presse permet de faire constater le sérieux de notre travail de préparation programmatique sur les questions agricoles. Laurent Levard notre secrétaire national a fait un travail de fond avec sa commission et le cheminement du texte parmi les gens du terrain fait merveille. Au stand de la confédération paysanne nous recevons le plus beau des compliments : «peu de partis ont autant travaillé que vous sur la question ces temps ci ». On casse la croute au stand du Limousin. Nous sommes une trentaine de membres du Parti de Gauche et sept têtes de liste départementales du Front de gauche sont là. Rien n’y fera pour ce petit malin du « Républicain Lorrain ». Je ne l’ai pas vu sur place. Mais lui affirme que je suis venu au salon pour la première fois et que je fais ça à cause de 2012 ! Il est fort, le malin ! Il a tout compris. Admirable travail d’investigation. Tant pis pour le fait que nous étions déjà là l’an passé et que nous sommes venus présenter notre programme. Le lecteur du «Républicain Lorrain» ne pourrait pas comprendre. On lui sert la mouise qui est dans la tête du pisse copie qui décrit depuis son bureau des évènements auxquels il ne participe pas. C’est ça le respect du lecteur, coco ! 

GENS DU METIER

Départ en train pour Creil et diffusion sur le parvis de la gare. Forte délégation de sans papier à la situation inextricable depuis que leurs dossiers ont été dispersés entre les préfectures des lieux de résidence. Tiens ! Il y a France trois ! C’est la Picardie. Le Front de gauche est confronté à la dissidence de Maxime Gremetz. Tant pis. Le travail de recomposition de la gauche est ralenti mais il ne sera pas stoppé. Le temps travaille pour nous. Maxime a ses mérites mais c’est 24519_383205129045_789689045_5166622_3198578_nle passé.  Enfin meeting le soir à Amiens. Notre tête de liste régionale, Thierry Aury, a le pas tranquille et le cœur serein. Le reste lui sera donné par surcroit. Mes camarades du parti de gauche ont le sourire. A Amiens,  nouvel accueil en gare par le comité des camarades. Le parti de gauche est ici un parti ouvrier. Une bonne équipe dans le style posé et méthodique de cette contrée. Les camarades sont jeunes. Ceux qui me pilotent sont de jeunes agents de maitrise à la production. L’une dans une coopérative laitière ce qui me permet de reprendre le fil des questions du matin cette fois-ci sous l’angle des incroyables performances de rendement de l’agro alimentaire. L’autre dans le conditionnement de légumes. Ils aiment tous les deux leur boulot. Ils doivent trouver un peu étrange leur président de parti qui s’intéresse aux techniques de leur métier qui sont pour eux d’une totale banalité puisque c’est leur quotidien. Comme d’habitude les gens ne se rendent pas compte de ce qu’ils m’apprennent. On arrive sur place. Un signe : la salle est mieux remplie que pour les européennes. Sur le parvis de la réunion je serre la main à François Ruffin, l’inventeur du « fakir », le journal «local» qu’il vend avec d’autres à la porte du meeting. J’achète. Une chorale des jeunes de la gauche unitaire chante pour accueillir les participants. L’oratrice étudiante de cette formation est particulièrement brillante. Marie Georges Buffet est en forme. Comment fait-elle ? Je n’entendrais pas la suite. En effet, je suis  le troisième intervenant et sitôt fini de parler je quitte la tribune. En effet il faut courir pour attraper le train du retour, le dernier, la nuit venue. Total neuf séquences pour la journée.

L’HORLOGE COMTOISE

Mercredi matin, train pour la descente vers le sud. La lecture de la presse et des fiches pour la journée dévore mon temps et j’ai à peine le temps d’écrire. A l’arrivée le comité des camarades a le sourire un peu crispé car il va falloir rallier très vite le point de rendez vous et tout le monde sait que j’ai horreur de la voiture et de la vitesse. Moi j’aurai mauvaise grâce à raller car tous ont un métier et prennent sur leur temps pour accomplir toutes ces taches avec la précision d’horloge comtoise que mon équipe parisienne s’efforce de mettre en tout. Il est 26950_105444396147542_100000459474010_142946_1457538_nvrai que le désordre épuise. Et pour moi, l’enjeu numéro un est de tenir le coup le plus longtemps possible. On fonce vers le marché Pissevin de Nîmes. Un quartier populaire dans lequel je reconnais tant de banlieues ! Il y a  une conférence de presse à propos de la manifestation qui aura lieu samedi contre l’installation de l’entreprise Agrexco qui commercialise des produits agricoles venus des territoires occupés en Palestine. C’est un plan signé Georges Frèche. Le PS Mandroux vient de rallier le collectif qui s’y oppose. Il est vrai que la situation est étrange. Les produits importés sont en concurrence directe avec l’agriculture locale. C’est donc le contraire exact de la politique de relocalisation de l’agriculture. De plus leur compétitivité repose sur le fait qu’ils sont produits à vil prix social parce qu’ils viennent des territoires occupés. Par conséquent le label « produit d’Israël » qui permet à Agrexco de bénéficier des droits d’entrée privilégiés reconnus par la communauté européenne à Israël est usurpé. En effet l’union européenne restreint les facilités accordées à Israël lorsqu’il s’agit de produits issus des zones occupées. Il s’agit là d’une pratique constante du droit international : on n’encourage pas une occupation que l’ONU déclare illégitime. Evidemment ces arguments rationnels sont immédiatement instrumentalisés par les frèchistes qui aimeraient bien se donner le beau rôle dans un procès 26950_105444402814208_100000459474010_142948_5788288_nen antisémitisme. Ici on lève les yeux au ciel et on passe à autre chose quand les agents fréchistes essaient d’amener la discussion sur ce terrain. Avant cette conférence de presse, il y a eu une  rencontre avec des travailleurs d’une boucherie en lutte. Cinq camarades de galère que leur patron maltraite et exploite de façon lamentable les exposant pour un salaire de misère à aller et venir en chambre froide sans aucun vêtement de travail adapté. Leur courage et leur détermination sont émouvants. La discussion est si prenante que je n’ai pas réalisé qu’il pleuvait un petit crachin glacial. Je dois rentrer d’urgence à l’intérieur du café. France trois et le midi libre ne sont pas venus. Tant pis pour eux. On remonte en voiture.  

LA MISERE CACHEE

La prochaine halte est au village à Montignargnes.  Le maire et les adjointes m’accueillent. Le buffet campagnard regroupe une trentaine d’amis souriant. Ici terres communistes. On a cartonné aux élections européennes. Car depuis Nîmes, je suis ici chez moi. Je suis le député européen du coin. Ah ! Voila France trois ! C’est bon pour nous. Ils vont faire quelques images de mon camarade Revol à propos de la viticulture.  En 2008, le revenu net moyen par actif agricole a chuté de 61 % en Languedoc-Roussillon, soit le record de France de baisse Dans le Gard c’est ahurissant : -76 %. C’est la plus forte baisse de revenu par actif des départements français. Cette baisse s’ajoute aux baisses de la période 2004-2007 où le revenu net moyen par actif s’était déjà contracté de – 13 % pour la région Languedoc-Roussillon, avec une baisse de – 16 % dans le Gard. Résultat : le revenu net moyen par actif agricole est descendu à 8 000 euros par an en Languedoc-Roussillon, soit 26950_105444389480876_100000459474010_142944_8118551_nle plus bas de France (65 000 euros en Ile de France, et entre 10 et 15 000 euros dans la plupart des régions). Cela signifie qu’une majorité de viticulteurs de la région a désormais des revenus sous le seuil de pauvreté (908 euros mensuels). C’est à peine croyable mais le revenu moyen, en euros constants, est inférieur de 70 % à ce qu’il était en…. 1990 ! Donc l’étape suivante à la coopérative viticole à Montagnac est un moment particulièrement dense. On y conditionne le vin dit de pierre bleue. J’aurais mon carton de trois bouteilles pour me faire une idée. N’oublions jamais : ici c’est la première région viticole de France, en volume et en surface : 260 000 hectares. Mais il n’y a que 40 000 hectares classés en appellation contrôlée (AOC). L’essentiel de la production est donc encore en vin de pays ou de table. La région est ainsi concentrée sur les vins à petits prix et faible valeur ajoutée. Pour autant la mesure du problème posé ne se comprend qu’en comprenant  que 60 % des exploitations agricoles de la région sont des vignobles, qui occupent 30 % des surfaces agricoles de la région. Pour un Frèche, c’est trop, beaucoup trop. Il l’a dit. Pour lui deux caves sur trois doivent disparaitre. Un peu comme la pêche. Pour lui la côte à vocation à construire des «marinas pieds dans l’eau». C’est le modèle bien connu de reconversion des territoires qui conduit au désastre écologique et économique dont se régale actuellement l’Espagne ! Mais il ya aussi une dimension politique. Ici la paysannerie vigneronne est très solidaire. 70 % de la production s’effectue en coopératives ! C’est le record de France !  Environ 300 coopératives pour 3 500 caves particulières. Et derrière cette réalité politique une autre qui ne l’est pas moins, la viticulture génère ici 25 000 emplois directs. Le vin et la lutte de classe marchent ensemble. Et de même la lutte contre l’Europe libérale et Georges Frèche, l’autre calamité agricole après le capitalisme. Le président de la coopérative et les membres de son bureau qui nous ont accueillis nous font visiter. Puis on s’installe dans une petite pièce coude à coude. Le président a préparé un discours sobre et argumenté. Son débit de parole est tranquille et souriant comme toute sa personne. Mais à mesure sa voix se noue quand il dit ce qu’il a à dire de la misère qui menace. Et ses derniers mots sont pour dire qu’ici on a su faire du vin avant que l’écriture n’arrive. Tout le monde comprend que le savoir faire est un savoir. Et qu’il peut se perdre aussi. Je dis mon mot et René Revol de même avec une égale gravité. On se touche la main. Hop, c’est l’heure presque dépassée. On repart ! Le train n’attendra pas. On s’embrasse avec René et Martine et salut, chacun de son côté. 030320102974

MARSEILLE MET LE FEU !

Je saute dans le train après qu’on a fait un mini crochet pour ramener à domicile Paulette, une figure historique du communisme viticole et rural qui nous accompagnait pendant toute cette séquence. Puis c’est le train et ensuite le métro pour aller au meeting à Marseille. Sur place Jean-Marc Coppola est impérial. Sa partie est rude dans ce secteur. Mais la mobilisation est  orchestrée au millimètre. Ca va payer. Les socialistes n’ont rien à dire à part le vote utile et Vauzelle qui a une bonne tête et des pratiques tranquilles ne soulève pas davantage de passion contraire que partout ailleurs. De toute façon les socialistes sont certains de gagner et leur principal souci est de ne déclencher aucune vague. On occupe donc  le terrain tous seuls. Marie George Buffet qui conclut le meeting est en phase avec son petit monde si nombreux dans la salle qui boit ses paroles. Total cinq séquences dans la journée. Retour au pas de course pour être sûr de dormir sept heures cette nuit.

RETOUR RAPIDE

Le train encore ! Merveilleuse campagne de France qui défile à ma fenêtre ! Mes amis, l’hiver n’est pas fini, je vous le dis! Ca reste bien mouillé et froid de partout. Même dans le sud où il tombe une eau glacée qui gicle sur les vitres du train ! Le diable l’emporte ! Aujourd’hui jeudi, travail au siège du parti, note de blog et courses pour la maison car il n’y aura pas de pause cette fin de semaine. Pour l’instant la fatigue est effacée par les bons échos de campagne. S’il y a ici ou là quelques ratés je trouve que c’est un petit miracle d’être encombré de si peu de blocages alors que tout cela est si nouveau et que l’attelage des organisations unies dans notre coalition est si divers. Le fait est que ça carbure. En Languedoc Roussillon, René Revol m’explique que nous en sommes à deux cent réunions. J’ai trouvé René métamorphosé. Complètement dans le rôle et même dans la fonction. Il fera un président de région convaincant. Il n’y a plus un sujet qui lui échappe. Et en situation la poignée de main vient simplement, la blague facilement et le discours cadre bien ramassé vient comme un gant sur la main. Dans le Gard, la poigne tranquille de Martine Gayraud, la fédérale du Parti Communiste fait merveille. Les communistes coupent le souffle. Ils sont partout à la fois, village par village, rue par rue. En Provence Alpes côte d’azur il ya des paires de gifles qui se perdent vu la quantité de fachos au mètre carré ! Mais la gauche a tenu bon. Si bien que les rangs ne se sont pas rompus en face du Front national. Il y a donc ici un capital de combativité que le Front de Gauche incarne sans discussion possible. C’est le parti des travailleurs. On peut dire qu’on aura été cherché le score avec les dents !

LA DETTE, CETTE MAUVAISE BLAGUE

Cette semaine au fil des hasards de mes lectures je pêche ici et là les bonnes blagues à propos de la dette publique des Etats dans la presse. Palme d’or du mariole à monsieur Balladur, fraichement extrait de la naphtaline pour faire connaitre sa profonde pensée sur le sujet. Selon « le Figaro », grâce auquel nous sommes régalés de ce beau morceau, l’important appelle à avoir le courage d’affronter l’explosion de la dette publique. Je comprends bien qu’il s’agit d’un coup de pied de l’âne à Nicolas Sarkozy. Mais je m’ébahis que le journaliste n’ait pas pensé à faire le travail d’aller vérifier les titres de gloires de sa splendeur, Edouard le courageux, du temps qu’il était le premier ministre. Il aurait alors mesuré le culot de fer du monsieur ! Car c’est sous son autorité de premier ministre, entre 1993 et 1997 que la dette publique de la France a progressé de vingt points de PIB. Ses successeurs de droite ont vidé les caisses avec une même efficacité. Messieurs Raffarin et Villepin entre 2002 et 2007 ont fait grimper la 24064_321185427403_702252403_3564583_523403_ndette de dix points. Seuls les actuels Fillon Sarkozy ont fait mieux en moins de temps puisqu’entre 2007 et 2010, trois petites années, ils ont augmenté la dette de 17 points de PIB. Je ne mentionne ces chiffres que pour attirer une nouvelle fois l’attention sur le fait que les libéraux appliquent une stratégie méthodique d’appauvrissement de l’Etat. L’explosion de la dette publique ne figure pas comme une calamité subie dans la stratégie libérale mais comme un outil délibéré. La racine de cette explosion est un programme délibéré de diminution des ressources. L’addition en France, dans ce domaine, est prodigieuse ! Trente milliards d’allégement de cotisations sociales à la charge de l’Etat, trente autre milliards de baisses d’impôts cumulés pour les hauts revenus, soixante treize milliards de niches fiscales dont quatre vingt cinq pour cent bénéficient aux dix pour cent des foyers les plus riches. La liste est loin d’être close. Mais il y en a déjà pour plus de deux fois le déficit annuel de l’Etat.

LE CAS GREC

C’est en partant de ce genre de constat là que l’on comprend mieux quelle honte est à l’œuvre dans le cas de ce qui se passe en Grèce où les mêmes mécanismes ont fonctionné à plein régime. L’écœurement s’accroit quand on constate que le montant en cause est un besoin d’emprunt de vingt milliards d’euros de l’Etat grec ! C’est pour cette somme que les soit disant «marchés» ont déclenché un assaut pour prendre à la gorge des millions de retraités et fonctionnaires grecs ! Rien ou presque. Pour prendre un repère dans l’ordre des sommes concernées notons que c’est moins que la somme consacrée par le groupe Total au rachat de ses propres actions pour augmenter leur rendement boursier. Mais le comble est que dans le même temps, les Etats unis d’Amérique lèvent sans histoire deux mille milliards de dollars d’emprunts alors que leurs comptes publics sont dans un état cent fois pire que celui des grecs.  Et s’il fallait encore ajouter au tableau de ces turpitudes, on constatera que «les marchés» qui ont parait-il sanctionné le mauvais état de santé des compte publics grecs sont composés des même personnes qui ont aidé cette Etat à présenter ses comptes et qu’ils ont de surcroit spéculé eux-mêmes sur la chute de crédit de ces comptes ! Tel est le libéralisme et sa soi-disant main invisible bienfaisante ! Une main de voleur, rien de plus.

UN BON TEST

Ici ou là je lis que cette affaire grecque serait un test. Je le crois. Pour «l’ordre globalitaire» mondial c’en est un. Les grecs ainsi pris à la gorge peuvent-ils parer le coup qui leur est porté ? Si c’est non l’opération sera reproduite en Espagne, puis en Italie et 26950_105444399480875_100000459474010_142947_6193185_ninéluctablement en France. Il faut donc lire les évènements grecs comme un moment majeur de politique à l’intérieur de la séquence ouverte par la crise du système financier mondial. De notre côté la question posée par ces évènements ne met pas seulement au défi notre capacité à penser correctement ce qui se passe mais à nous projeter en nous demandant ce que nous ferions en situation de responsabilité. Pour moi c’est une composante incontournable du moment. Car une première analyse permet de constater que comme prévu ce système est capable de s’enrichir à partir des conséquences de ses propres turpitudes. La finance ne trébuchera pas sur ses propres dégâts. Elle ne peut recevoir de coups que par la politique. Soit les Etats se défendent et frappent soit ils baissent la tête et se soumettent. Dans ce dernier cas ce sera une punition sans fin pour les peuples concernés.

DENT POUR DENT

Sous un gouvernement du Front de Gauche, si le pays faisait l’objet d’une attaque de 040320102975cette sorte, il ne faudrait pas  considérer qu’il s’agit d’un problème économique mais d’un problème politique de rapports de force. Cela veut dire qu’il faudrait frapper à la tête, c'est-à-dire le système bancaire et les super profits. Dent pour dent œil pour œil ! La loi du talion ! En le disant à l’avance on prévient et on s’épargne bien des souffrances. Cela s’appelle la dissuasion. C’est une affaire de souveraineté nationale. Les Grecs ont consacré trop d’argent à s’armer contre les Turcs et pas assez à s’organiser pour frapper la cyber finance. Leur souveraineté nationale est davantage menacée par les banques et spéculateurs que par les Turcs ! Si les Turcs avaient violé l’espace grec comme les banques l’ont fait les Grecs auraient répliqué. Là ils ont été frappés et c’est le gouvernement lui-même qui transmet le coup sur chaque tête de citoyen ! Dans cette situation il aurait dû au contraire rendre les coups pour dissuader l’adversaire d’avancer davantage. Deuxième conséquences de ce que nous voyons. J’ai dit et répété que l’Europe du traité de Lisbonne n’était pas la solution mais le problème. A présent on voit que cette Europe là est non seulement le problème du fait de son ouverture sans entrave et par principe mais l’aggravation garantie du problème que rencontrerait un de ses Etats membres. La Grèce a eu la tête enfoncée dans l’eau par les commentaires et exigences sans fin de la Commission, et elle est empêchée de recevoir de l’aide des autres Etats à cause  du traité de Lisbonne qui l’interdit. Par conséquent dans un nouvel épisode de crise qui arriverait à notre pays, nous disposerions d’une situation où l’évidence nous permettrait de remettre en cause le traité et de proposer aux Français d’en sortir, ce qui serait beaucoup plus difficile à réaliser à froid. Troisième leçon de choses. Selon moi, compte tenu de l’état de délabrement de l’Etat grec du fait des politiques libérales de ces dernières décennies, constat qui vaut pour l’Espagne, le Portugal et l’Italie, la nouvelle saignée fragilise ces pays d’une manière qui les conduit à une situation de type latino américaine. Un bug mineur peut conduire à un blocage total. 

ATTENTION A LA DENIERE LIGNE DROITE

Dans la dernière ligne droite de la campagne électorale,  attention au 040320102989coup de Trafalgar. Et spécialement dans la dernière semaine. C’est là que va sortir l’affaire, le truc, «l’évènement de la campagne». Classique. En fin de campagne un os est jeté aux chiens. Des mois de travail sont anéantis par une émotion fabriquée sur un plateau de télé et gonflé à dessein pour des raisons d’audimat. Pendant les européennes, deux jours avant la fin  ce fut le fameux plateau de France deux avec le merveilleux système de la machine à faire des incidents mis en place par madame Arlette Chabot.  Passant d’un ring à l’autre comme une toupie, la prétendue arbitre poussait au crime, sans relâche, avec ses matchs opposant quatre séries de «face à face». Bayrou y a laissé sa chemise. Le coup monté pour faire de l’audience à n’importe quel prix avec de l’information réduite au spectacle était magistral. Avant même la diffusion de l’émission, qui avait été enregistrée en début d’après midi, sur France 2 le soir, toutes les autres rédactions avaient déjà reçu une tranche de steak saignant. Et je me vis comme les autres priés de commenter, deux heures avant la diffusion, sur une autre antenne, l’affrontement qui avait été sélectionné pour racoler les passants. Je dis bien «sélectionné» car il y avait eu plusieurs séquences « spécial chiens enragés», comme par exemple cette grosse mise en cause par Marine Le Pen et Philipe de Villiers des instituts de sondages et une altercation sur le plateau avec l’homme qui les représentait tous en quelque sorte.  

VINCENT PEILLON A TORT DE S’HUMILIER DEVANT CHABOT

Pour ma part, pour avoir dit « allez au diable » à Madame Chabot sur 040320102987ce plateau, incroyable attentat contre sa magnificence, je fus traité comme je le méritais : non seulement elle m’accabla ensuite de ses grands airs de duègne offensée sur le plateau de "Canal Plus" où je ne pouvais répondre, non seulement elle confirma sa détestation très peu professionnelle à l’occasion d’un déjeuner que je lui avais offert pour sceller la paix des braves, mais elle me rangea au mitard médiatique dont elle garde la clef dans sa cave.  J’ai disparu de cet écran de, comment dites vous, «service public», et je suis bien obligé de dire que sans les chaines privées je n’aurais accès à rien. Compte tenu des mauvais traitements et indignités qui nous sont faites sur le réseau des chaines de « France 3 » dans maintes régions il va de soi que ce n’est plus à mon adresse qu’il faut chercher quelqu’un pour défendre ce machin. Et je n’ai pas peur. Je dis à Vincent Peillon d’en faire autant ! Il gémit et se tortille pour obtenir le pardon des vaches sacrées ! Au point que le journal "le monde" lui-même rend compte de son abjuration et repentance! Quel évènement! Il devrait savoir que ça ne sert à rien, en plus d’être indigne d’un élu national ! Au cas particulier ce sera en vain. Et comme nombre de professionnels ont une pauvre estime de la madame et n’hésitent pas à le dire, on se discrédite doublement en s’humiliant pour lui complaire. Il faut tenir tête. Et taper ! D’autant qu’à force de taper dessus, de rencontre en rencontre, de post en post, de faire huer dans chaque meeting nominalement ceux qui nous agressent et se croient hors de portée, on construit leur image dans l’esprit public. Et ça paye dans le rapport de force ! J’estime que j’ai bien participé à la pression qui nous a permis d’obtenir que nous soyons présents sur France 2 non seulement à « Mots croisés » où Marie Georges Buffet nous a brillamment représenté lundi soir, mais même au journal de vingt heures samedi prochain où Marie Georges nous représentera de nouveau. Comme cette préférence de Chabot pour la femme de notre tandem du Front de gauche m’a été présentée comme une forme de représailles à mon endroit, je m’amuse de cette intimidation à deux 24064_321185427403_702252403_3564583_523403_nballes. En fait je me réjouis de voir comment la sottise vient en renfort des exigences du CSA pour permettre que les communistes soient enfin reconnus par les griots qui voulaient les faire disparaitre des écrans. Le fait que « les quatre vérités » de France 2 du matin aient annulé ses rendez vous avec moi à quatre reprises depuis un an, et que je n’ai été invité nulle part sur «France 2» pendant cette campagne ne m’impressionne pas pour un gramme. Vincent Peillon a tort de baisser les yeux. Est-il privé de parole ? Par qui sinon par ses «camarades» de parti ? Il faut tenir tête. Si l’on n’assume pas ses propres revendications quel genre de responsabilité est-on capable d’assumer ?

ELIRE LE PATRON

Vincent Peillon écrit que son fils est "meilleur que lui en politique" parce que ce dernier lui aurait recommandé de ne pas dire qu’il demandait la démission de Chabot ! Quelle dôle d’idée ! Si le député Peillon a demandé la démission de Chabot on doit penser que c’est au  nom de l’intérêt général qu’il l’a fait. S’il change d’avis c’est qu’il a des raisons de le faire et il doit dire lesquelles. La peur du vide médiatique n’est pas un motif d’action politique ou alors c’est le pire. Pour ma part j’ai soutenu Vincent Peillon plantant l’émission de promotion de Marine Le Pen parce que ses arguments et notamment sa présentation de la longue série d’émissions tendancieuses sur la présence de l’islam en France organisée sous l’autorité de madame Chabot  m’avait convaincu. Ces arguments sont-ils faux ? Y a-t-il eu du neuf depuis ? L’énormité du procédé de Peillon plantant le déroulement d’une émission était à mettre en rapport avec l’énormité de ce qu’il mettait en lumière. Sinon il aurait ét26950_105444409480874_100000459474010_142950_2351024_né inacceptable. Pour autant je ne l’ai pas soutenu dans sa demande de démission d’Arlette Chabot et j’avais dit pourquoi. Sûrement pas par faiblesse pour la dame !  J’estime que nous n’avons pas à nous mêler des nominations dans le service public, même pour remplacer des gens qui sont en état de forfaiture avancée. Ce système médiatique du service public est vicié dans son principe même. L’art des gens de cette sorte est de créer des incidents parallèles avec tantôt la droite et tantôt la gauche pour se victimiser et se draper des oripeaux du «juste milieu» : «la preuve que je ne suis ni de droite ni de gauche c’est que les deux me tapent dessus ». Habile manière de se situer hors du champ de toute critique, et de droit à la critique. La preuve de la divinité de la vache sacrée c’est justement qu’elle décide seule de s’arroger le droit de ruminer en travers de la rue. La pagaille qu’elle crée, sans conséquence pour elle, est la preuve de son statut. Pour ma part je suis partisan du fait que le directeur des chaines publiques, et son équipe, soit élu par les citoyens téléspectateurs inscrits au rôle de la redevance, qu’ils la paient effectivement ou qu’ils en soient exemptés. Je suis certain que le respect du public passera alors avant la complaisance à l’égard des puissants du moment, les règlements de compte personnels ou le noir corporatisme en vigueur. Et du moins le mandat serait-il clair, et chacun saurait à quoi s’en tenir. Quand à moi, les foucades de la matinale de «France Deux»  ne m’impressionnent pas davantage que l’ostracisation permanente par Arlette Chabot. Car, de toute façon, heureusement, j’ai accédé honnêtement aux autres matinales télévisées, celles où les responsables de l’information ne règlent pas de comptes personnels. Ceux qui s’intéressent à ce que j’ai à dire me retrouvent sans difficulté là où l’on m’invite. Par exemple dimanche soir prochain sur BFM avec Olivier Mazerolle. Pour une demi-heure. BFM est une télé où l’information monte en audience. Comme le Front de gauche. Mais pas comme les émissions de Chabot sur les minarets, les femmes voilées, et tutti quanti sur "France 2". 

Les illustrations photos de cette note sont faites avec des photos transmises par face book par des amis et camarades divers qui me les ont adressées séance tenante. Si vous avez envie d'en faire autant, n'hésitez pas. Mais de grace, assez de photo de moi, notamment à la tribune! Photographiez plutôt les gens dans la salle, les scénettes étonnantes ou émouvantes. C'est cela qui est intéressant et non pas la sempiternelle image de gesticulations que l'art du tribun (c'en est un) impose! Merci d'avance à tous!


190 commentaires à “Carnet de campagne du nord au sud”
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  1. jean ai marre dit :

    @ 4 Hold-up; @ 13 4 août; @ 14 Pas Perdus; @ 15 Marc Malesherbes; @ 38 Carole; : 41 Pierre; 84 Pulchérie D

    et tous les camarades de ce blog.
    Descartes exempté sur ce coup.

    Réflexion à partir de la situation grecque.

    Ce qui est étonnant c'est la façon dont la France regarde la Grèce, alors que nous pas mieux lotis qu'eux, par ce que très proche de leur situation..

    Selon un slogan bien connu, l'accident arrive t-il qu'aux autres.!

    Nos partis de gauche martèlent avec juste raison qu'il faut développer l'emploi et donner du travail à tous.
    Le problème principal est bien celui des dépenses sociales qui sont financées par les ressources provenant du travail. Alors que dans les pays du nord, c'est l'impôt qui finance. Sacré différence.

    @ 39 Carole, nous explique que le petit à talonnettes s'engage plus à sauver l'automobile et les industries de l'autre siècle qui ne créent plus d'emplois que de favoriser les services, et les nouvelles technologies.
    D'ailleurs, lorsque les entreprises qui développent ces nouvelles techniques (puces, composant électroniques, etc..) se trouvent en difficultés, au lieu de les aider, l'Etat laisse ces entreprises se faire acheter par les E.U. qui s'empressent de les démanteler pour supprimer la concurrence.
    Pour en rajouter une couche je dirais que l'on vend notre matière grise au Kg de la ferraille. Par exemple lorsque l'on vend un produit industriel, TGV, Avion, etc.. on met dans le paquet nos brevets, les méthodes et nos ingénieurs.!

    Jean-Luc Mélenchon a une très bonne démarche, dans son billet, en s'interrogeant sur le pb financier Grec et de le transposer à la France pour faire apparaitre des solutions. Profiter de cette expérience à l'échelle 1.

    La Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Italie, et la France sont sur le même profil. A n'en pas douter, le " petit " après les régionales va proposer et imposer un plan de rigueur, d'austérité.
    Pas plus que les Grecs, nous n'allons l'accepter.
    Mais alors, que faire ?

    Et l'Europe dans tout cela ?
    La solidarité Européenne n'est que mots (maux), car le traité de Lisbonne, interdit que les autres Etats mettent la main au portefeuille pour soutenir un pays européen en difficulté.
    Et même si c'était possible, les Allemands ne le voudraient pas : " Ils n'ont qu'à se lever tôt le matin et aller travailler " disent ils.

    Comme le FMI ne pourra pas injecter en boucle, à répétition de l'argent dans les Etats, à mon avis reste deux solutions:
    Ejecter du monopoly, on sort de la zone euros. Dans ce cas, les conditions sont elles réunies pour que les partis de Gauche prennent le pouvoir et créent les conditions économiques salutaires ? ce que nous avons discuté ici,: impact sur les marchés financiers, nationalisations des banques etc.. ?
    Y a t il un pilote dans l'avion ? et piloter quel programme ?

    Ou la Chine arrive et elle arrose avec en retour une dépendance évidente.
    Dans ce cas quels seront nos rapports avec l'oncle Sam ?

    Je souhaiterais que sur ce blog un débat s'instaure sur les questions que je pose à tous.
    Peut être suis je à coté de mes pompes, dans ce cas merci de me le dire.

  2. gregoire dit :

    A CHALOUP
    "Sachant que Coppola et les éligibles du PCF iront avec Vauzelle"...
    Sur la base de quelles informations formulez-vous cette affirmation ?
    Y-a-t-il eu des déclarations publiques des interessés en ce sens ?
    N'y a -t-il pas un engagement collectif des candidats de la liste sur ce point ? Que dit cet engagement ?
    Les spéculations gratuites sont regrettables !
    JL GREGOIRE

  3. Darthé-Payan dit :

    @ Annie @ Bastille @ Decartes @Jennifer @ Marc Malesherbes
    @ A tous ceux que cela intéresse

    Votre discution autour du protectionnisme démontre la'fracture" qu'il y a entre ceux qui tiennent compte qde l'Etat-Nation meilleur "rempart" émancipateur de la souveraineté du peuple contre la mondialisation capitaliste (de la concurence libre et non faussée et du système libre échange qui en résulte et que l'on peu décrire comme nivelante, régressive, aliénante, normative et uniforme sur le plan civique, économique et social mais également culturel) et d'autres qui pense que cet état nation proctecteur est un moyen nationaliste, égoïste et même peut-être raciste d'empécher le développement des pays du Sud.

    Au titre de préalable à mon propos : La question de la France, de l'Europe et du GMT

    Le capitalisme transnational n'a pas de patrie et reconnait ne moins en moins les frontières et les Etats. Ce système serait volontiers pour l'abolition des Etats-nations et surtout de la puissance politique, de la citoyenneté et de la souveraineté populaire et son expression le parlement.

    Regardons ce qui se prépare avec le Grand Marché Transatlantique (GMT) dont plus personne ne parle et c'est fort regretable notamment à gauche au sein de la gauche radicale. Qu'est-ce que ce GMT, un grand marché entre les Etats-Unis (et par extension le Canada) et l'Europe (notamment des 27, voires plus peut-être l'Europe des 30 avec notamment la Turquie). Ce grand marché de la concurence libre et non faussée (y compris sur les sevices, les brevets, le vivant, l'éducation, etc...) organisera sur énorme zone géographique et économique le Captialisme roi et les Etats unis "tutelle" de cet ensemble marché. Partant de cela, l'Etat-nation qu'est la république française perdra sa totale indépendance et sa totale souveraineté dèja pas mal éocrnée et enfoncée par l'union européenne et les directives a-démocratiques et antisociales de la commission de Bruxelles. Les conséquences pour nous c'est que notre parlement ne sera plus qu'une chambre d'enregistrement des décisions prises dans le futur parlement transatlantique. Egalement, la république aura cessé d'exister. L'Europe des régions et des communautés avance à grands pas (Posez-vous la question de savoir pourquoi la réforme des collectivités locales - qui créera des supers régions, le grand Paris et supprimera les conquêtes révolutionnaires de l'organisation du territoire autour de l'Etat, le Département, la commune et le citoyen - a été décidée maintenant ? Certes, il y a les nouvelles normes politico-fiscales de la RGPP et de la LOLF mais l'objectif de cette réforme est le démantèlement de la république -issue de la grande Révolution française, de la loi de 1799, puis de la loi municipale de 1884 - pour permettre la pleine réalisation du GMT.

    Le GMT fera de la France et des pays de l'Europe des vassaux des Etats-unis. Il n'y aura même plus besoin d'organsiation étatique sauf pour la justice (et encore en est entrain de la privatiser et de l'américaniser dans son organisation et son fonctionnement). La police sera faîte par l'Otan qui sera aussi l'organsation armée de défense de ce GMT.

    Pourquoi ce GMT ? Parce que les Etats-unis dans dix ou vingt ans ne seront plus la 1ère puissance économique du monde. La Chine dèja au troisième rang prendra la tête sous peu. La Russie, l'Inde, le Brésil, l'Indonésie seront également de puissantes nations concurentes. Le GMT n'a pour unique but de maintenir coûte que coûte les USA au premier rang mondial sur le plan économique en vassalisant l'Europe et le Canada. Sur les USA, ne sont plus les numéros un sur le plan économique le tout risque de vaciller et de s'éfondrer c'est à dire la puissance politique, diplomatique, militaire, financière et culturelle. Ca, quelque soit le président et les poliiques aux Usa, ce pays ne laissera pas éffondrer son économie et perdre sa première place sur le plan économique car cela entrainerait la perte des autres éléments de super puissance, l'armée, le dollar, l'impérialisme culturel.

    Donc la France, qui est une république encore un petit peu souveraine (pour combien de temps avec le subsidarité liée à l'Europe et aussi à la décentralisation et aux communautarismes) doit se résaisir est redevenir souveraine sur le plan politique, diplomatique, économique, financier, de la monnaie et sur le plan culturel. Reconquérir sa souveraineté économique, politique, sociale et monétaire en quittant l'Union Européenne, en retirant sa signatures des traités succesifs et notamment le dernier celui de Lisbonne et aussi du GlMT. Egalement la banque de France doit retrouver sous contrôle de l'Etat, du parlement et des citoyens sa pleine souveraineté en matière de monnaie, de crédit. Sortir de l'Europe et du GMT est vital pour l'avenir de la république, pour nos services publics, notre économique et notre état providence mais également vitale pour notre souveraineté et notre citoyenneté. Sortir de l'Otan et demander sa dissolution doit-être aussi l'un de nos objectifs à la fois de souveraineté nationale, de volonté de paix et d'arbitrage et d'émancipation de la France et de l'Europe. Je rappelle ici, que je suis pour une forme nouvelle et volonaire de libre asociation et de libre coopération pouvant aller jusqu'à une confédération d'Etats-nations. Cette confédération permettrait à chaque Etat de conserver sa liberté ocncernant les affaires qui lui sont propres, car un peuple libre citoyen et souverain doit toujours pouvori décider lui même de ses lois, de ses protections, de son intérêt général et de son devenir. Cette forme nouvelle de libre association et de libre coopération permettra de mener entre les nations qui s'y retrouvent et ensemble des actions et des programmes communs efficaces comme coopérations, protections mutuelles validés par les peuples. C'est la position du Manifeste jacobin exprimée au point 3 du texte originel.

    La question du protectionnisme

    Je reviens maintenant au protectionnisme. Nous devons définir un intérêt général économique et social en la matière et se donner des objectifs clairs, avec les moyens aloués et la volonté de les atteindre. Le politique, le citoyen doivent primer sur l'économique. Le politique, le citoyen doivent dominer et diriger l'économie et sy impliquer fortemetn.

    Je suis pour un développement autonome, partagé (ou de coopération) et de solidarité.

    Je suis pour que la France, notre patrie républicaine se réapproprie sa pleine soveraineté poltique, économique, monétaire, financière et culturelle.

    La réappropriation collective et sociale des moyens de production, d'investissement, d'échange doit être l'un des moyens d'y parvenir ;

    Je suis pour la maîtrise public et citoyen du commerce extérieur.

    Se retirer de l'Europe, du GMT et de l'Otan, du FMI et de l'OMC, doit être aussi notre objectif pour que notre indépendance et notre souveraineté soit totale,sur toutes les frontières de notre territoire comme et pour permettre à notre parole, à notre culture, à notre rayonnement d'oeuvrer et de développer l'universalité de notre démarches et nos valeurs républicaines issues de 1789-1793 et des Lumières.

    Protectionnisme reconquête du marché intérieur et développement partagé et solidaire.

    Je suis pour la reconquête de notre marché intérieur. Planification, développement économique volontaire, outils budgétaires, banques, emprunts, législations de protections, relance de secteurs sectoriels, politique d'ensemble coordonnée et cohérente.

    Le protectionnisme à toute sa place dans cette politique économique d'intérêt général de reconquête de notre marché intérieur. Protéger, soutenir, dynamiser, investir, aménager, procéder à des synergies à l'aide du Secteur public, des banques publiques, mutualistes et coopératives, l'outil budgétaire, société de particpations publiques, soutien au marché etc... Je suis pour une poltique du retour industriel et du développement de la recherche. Atteindre 2 % de notre PIB en matière de recherche, d'innovation et de développement d'ici 2025.

    Je suis pour le retour des normes commerciales mutuelles et des droits douaniers et fiscaux pour chaque pays. Le capitalisme et le libre échange à déposéder les peuples et les nations de ressources et de drotis qui leur permettraient de financer leur développement tout en protégeant leur éocnomie et leur souveraineté. Je suis pour la suppression de l'OMC et du FMI véritables fossoyeurs des Etats-nations, des systèmes sociaux, des services pubics et de protection sociale, des drotis élémentaires de citoyenneté et de souveraineté. La France doit quitter ces deux organisations et oeuvrer pour une instance internationale du développement partagé et solidaire. Dans tout ce que je propose éviter de me balancer que ce que je propose c'est du colonialisme.

    Je préfère que mon pays aide dans le cadre de partenariat, de jumelages, de coopération au développement des pays les plus pauvres, les pays du Sud que d'accueillir sans fin et de manière faussement généreux tout les crèves la faim ou les migrants.

    La question de l'accueil des migrants

    Si nous accueillons des migrants, nous devons mettre les moyens pour les accueillir et leur permettre de vie dignement et de devenir des producteurs s'émancipant et devenir citoyens et qui sait devenir nos compatriotes.

    Accueillir sans rien mette en partage en France, c'est tout simplement du cynisme, de l'inconséquence et de l'irresponsabiltié voir un déni d'humanité. Il ne suffit pas de dire accueillir, régulariser sans mettre moyens, débouchés et structures pour permettre cette poliique d'être efficace et humaine.

    Si c'est accueillir pour accueillir ou régulariser pour régulairser et se donner bonne conscience je suis contre. C'est trop facile et irresponsable. Je trouve que la gauche qui dit accueil de tous les immigrés, régularisation de tous les sans papiesr sans rien prévoir, sans rien décréter comme ce qui doit être de l'intérêt général, de la loi commune, de la laïcité, de la dignité de la femme et sans rien mettre en partage pour que ces personnes humaines soit au mieux fiers de notre république, c'est proprement de l'inconscience politique et le degré zéro de l'humanisme.

    Egalement, pour éviter que les plus dynamiques, les plus instruits des citoyens des pays pauvres ou en voie de développement viennent en masse vers nous ce qui du côté de leur pays d'origine est une perte considérable et une dilapidation du potentiel humain et économique de demain pour ces pays.

    Egalement, les pays riches doivent réfléchir et organiser l'accueil. Un accuel mais maitrisé et généreux (voir mes ponts précédents) car ils ruineronts les pays du sud et mettront en place ce que l'on voit depuis longtemps, des exclus, des sans droits, de la misère et de l'absence de citoyenneté.

    Protectionnisme, reconquête du marché intérieur et diversification énergétique.

    Maintenant, je passe d'un bond à la question énergétique.

    Je suis sur le plan énergétique contre l'abandon du nucléaire et pour une diversification de nos sources d'énergie (Hydroélectrique, solaire, éolienne, pétrole, gaz, charbon, etc...). Diversifions mais ne détrusons pas notre indépendance (même relative) en matière énergétique.

    Une agriculture socialisée permettant la souveraineté et l'indépendance agricole et alimentaire.

    Je suis pour le développement agricole et rural. Que proposons-nous aux paysans ? Pas grand chose ! A part Jaurès il y a plus d'un siècle et la commission socialiste à l'agriculture animée un temps par Pierre Joxe rien n'est proposé aux paysans. Ils sont livrés volontairement par nous à la droite, à l'idéologie libérale et productiviste. Sans parler du rôle néfaste de l'Europe en la matière avec sa réforme des poltiques agricoles le tournant vers l'agriculture libérale et capitalsite sans garde fous.

    Je propose que les agriculteurs, les paysans ne soient pas vu que du côté polueur ou bouffeur de subventions européennes ou alors de classes exploitantes votant uniquement à droite.

    Il serait de réfléchir, de penser et d'organser une poltiique de gauche, républicaine, socialiste à la matière.

    Chirac était certes populaire et l'est encore aujourd'hui auprès du monde agricole. Mais Sarkozy ne l'est pas et la droite actuelle n'ont plus. Il serait d'y penser, d'y réfléchir et d'aborder ces travailleurs citoyens et producteurs de notre patirmoine économique et social.

    Je propose sur le plan de l'organsation des marchés.

    La production et la commercialisation des produits agricoles seront organsées dans le cadre de la planification en tenant compte des besoins intérieurs et extérieurs.

    Le marché sera organisé autour d'offices publcs par produits. Ceux-ci assureront aux exploitants agricoles la juste rémunération de leur travail grâce à des prix garantis, tenant compte des coûts de production, dans la limite d'un quantum. Les consommateurs pourront alors bénéficier d'une qualité supérieure au juste prix.

    Les offices par produtis permettront un meilleur contrôle de l'activité des secteurs concenés et des firmes transnationales. Ils permettront aussi dans le cadre de la planification de réduire les disparités de revenus.

    Sur les structures agricoles, je suis pour que le sol, la terre soient pleine possession publique. Des offices fonciers cantonnaux et départementaux aura pour but de socialiser l'outil de travail qu'est la terre et qui sera protégé contre toute forme de spéculation ou spoliation foncière. Ces offices publics seront chargés également d'une meilleure répartition et utilisation du sol dans le cadre d'une politique économique agricole d'intérêt général qui favorisera la reconquête du marché intérieur, la relocalisation des productions, le développement des activités rurales et de l'aménagement du territoire. Ces offices auront aussi pour but de louer ou de faire des concessions à des coopératives qui exploiteraient les parcelles.

    La création d'un vaste secteur de coopératives, de collectifs fermiers ruraux et le soutien aux paysans familiaux permettr le retour et la création d'un secteur économique agricole socialisé et démocratisé.

    Pour terminer sur ce sujet agricole, l'objectif d'une politique d'intérêt général doit être pour notre pays la pleine souveraineté et indépendance agricole et alimentaire.

    La France agricole par des programmes concertés, planifiés, participer au développement partagé et solidaire avec les pays du sud. Notamment la mise en place de jumelages ruraux et de partenariat conseil aidera les pays du Nord comme du Sud à mettre en commun et en partage une part de leur production réelle et potentielle en vue d'un développement équilibré et protégé mutuellement.

    En guise de conclusion.

    Pour terminer ce long point de vue, je dirais que la France doit retrouver ces armes de protections en matière économique, sociale et culturelle. Le protectionnisme mutuellement partagé et tourné vers le développement maitrisé doit être notre nouvelle politique en nos frontières et hors de nos frontières et dans le cadre de coopérations. Le protectionnisme n'est pas le nationalisme ni le xénophobie. Le souverainisme économique et politique n'est également ni un nationalisme, ni une nouvelle xénophobie. Le développement partagé et solidaire n'est pas le fameux tiers mondiste bobo ou pabliste ou théologie de la libération. C'est concrétement mettre un peu de nous (notre richesse de pays riche) en partage et en solidairité dans le cadre de coopération avec des pays du sud. Le but est le développement équilibré et la paix. Notre projet la république universelle pour l'émancipation humaine. Voilà quelques idées sorties des échanges et des débats en vue d'un projet jacobin pour la république et le socialisme.

  4. Darthé-Payan dit :

    @ tous

    C'est 5 % l'objectif à atteindre et non 2% du PIB;

    avec toutes mes escuses.
    Fabien

  5. mediacideur dit :

    Pour enrichir l'article de L'Huma évoqué par André Assiétoi (ci-dessus, 16h53) lire celui-ci

  6. mediacideur dit :

    En voici quelques extraits :


    depuis des décennies, les forces politiques que l’on qualifie parfois de « progressistes », qu’elles se réclament ou non de la gauche de gouvernement, ont multiplié les dérobades et les reculades, les silences et les capitulations. Le dernier programme cohérent de transformation des médias, venu de forces de gauche – j’ai dit « cohérent », je n’ai pas dit « valide »… – c’est le « programme commun » d’union de la Gauche en 1972. On peut aller plus loin et souligner que les gouvernements de gauche, sous la présidence de Mitterrand, ont été des acteurs importants d’une phase essentielle dans la privatisation des médias en France : ce n’est pas un gouvernement de gauche qui a privatisé TF1 en 1986, mais c’est un gouvernement de gauche qui, en confiant la 5 et Canal Plus à des propriétaires privés, a pour partie légitimé par avance la privatisation de TF1. On n’a, d’ailleurs, pas fini de mesurer les conséquences d’une politique qui a miné pour longtemps la perspective d’un service public de l’information et de la culture.

    la plupart des mouvements contestataires ont avec les médias un rapport purement instrumental. Autrement dit, ils ne se posent, lorsqu’il s’agit des médias, que la question suivante « comment s’en servir ? », sans même s’interroger sur les moyens de s’en servir sans leur être asservis. Combien de contestataires contestent les médias quand ils interviennent dans les médias ? Combien considèrent qu’une arène démocratique doit être conflictuelle et qu’il ne faut pas se dérober aux conflits avec certains journalistes ou sur certaines pratiques journalistiques ? Combien mettent en cause les stratégies économiques des propriétaires des médias ou du pouvoir politique, ou les orientations éditoriales adoptées par un certain nombre de médias qui se défendent d’être de parti pris ? Combien contestent les formats des émissions dans lesquelles il leur arrive de passer ? Fort peu et très rarement.

    on ne peut pas faire de la question des médias une question politique sans modifier son rapport aux médias. Tant que des associations, des syndicats, des forces politiques, sous couvert de faire entendre leurs positions dans les médias, se taisent sur la question des médias, tant qu’ils croient que leur silence sur cette question est le prix à payer pour disposer de tribunes médiatiques, la critique des médias est occultée. Bien sûr, nous n’avons pas l’intention de prescrire à qui que ce soit le comportement à adopter vis-à-vis des médias. En la matière, nous faisons seulement deux propositions simples aux acteurs collectifs : tout d’abord, nous proposons une analyse du champ de bataille médiatique, car c’est un champ de bataille ; ensuite nous les incitons à traiter cet espace comme un champ de bataille, c’est-à-dire de ne pas se soumettre à tous les diktats du cirque médiatique et de ne pas oublier de critiquer les médias dans les médias.
    Il est à la fois déconcertant et triste que la question des médias n’ait été posée dans les médias, lors de la dernière présidentielle, que par François Bayrou. Et qu’il ait fallu attendre le conflit qu’il a introduit lui-même avec les médias, pour des raisons de positionnement tactique sans doute, mais peut-être aussi pour de vraies raisons politiques, pour que le Parti socialiste et sa candidate réanime une proposition qui a été faite dix fois depuis 1972 et à chaque fois oubliée quand la gauche est parvenue au pouvoir : en finir avec les liaisons dangereuses entre les médias et les groupes qui bénéficient de marchés publics. On est en droit d’attendre d’eux non qu’ils réussissent, mais au moins qu’ils tentent d’accomplir ce qu’ils proposent. Jusqu’alors, ça n’a pas été le cas.

    l'analyse de Serge Halimi, publiée en 1997, décrit une situation qui n’a pas bougé. La quarantaine de journalistes qui occupent une place disproportionnée dans le débat public et délimitent le périmètre des questions dicibles et la façon de les poser, sont toujours là. L’arrogance de ces « prescripteurs d’opinion » a culminé en 2005 lors du referendum sur le traité constitutionnel européen. Ces serviteurs du pluralisme anémié et des pensées dominantes semblent inamovibles. Dans le même temps, la situation globale des médias a beaucoup changé : leur financiarisation s’est accélérée, la révolution numérique bénéficie d’abord aux groupes les plus puissants, en même temps qu’elle fragilise la presse écrite généraliste, le secteur public est appauvri, etc. Et l’écart ne cesse de se creuser entre les sommités de la profession et les soutiers de l’information, de plus en plus précarisés. Les premières se croient indépendantes, parce que, ajustées à leur fonction, elles font « spontanément » ce que leur fonction leur prescrit. Les seconds confondent trop souvent la relative indépendance individuelle dont ils jouissent et la dépendance collective qui est la leur. Encore cette relative indépendance n’existe-t-elle pas partout et seulement pour ceux qui bénéficient d’emplois stables. Et, dans tous les cas, les journalistes ne vivent pas en état d’apesanteur sociale, et comme dans tous les métiers, ils compensent souvent leur dépendance sociale par des mythes professionnels : l’indépendance n’est alors que l’un d’eux, parfois même parmi les journalistes les plus précaires convaincus de faire le plus beau métier du monde. C’est assez dire qu’il est moins facile qu’il n’y paraît d’introduire des grains de sable dans la « machine »… sans changer la « machine »…


    les médias ne sont pas des proies, mais des acteurs de cette mondialisation, et ils n’en sont pas les observateurs, mais les propagandistes. On pourrait dire cela d’autres forces contestataires : quand Olivier Besancenot va chez Drucker en pleine « réforme » Sarkozyste de l’audiovisuel public, il s’efforce de donner la parole à des salariés que l’on n’entend jamais dans ce genre d’émission, mais il ne dit pas un mot du fait qu’il parle sur une chaîne menacée dans ses moyens et son rôle. Le maintien de ce genre d’attitude est fondé sur une surestimation de la puissance des médias. C’est d’ailleurs la croyance dans le pouvoir des médias qui alimente le pouvoir des médias. Bref, les forces politiques et le mouvement social dans leur ensemble (il y a bien sûr des exceptions) cèdent au pouvoir d’intimidation des médias, c’est-à-dire à l’idée selon laquelle la médiatisation est l’élément décisif, en toutes circonstances, pour faire connaître ses idées, ses luttes et ses propositions

  7. andré dit :

    campagne en ile de france :
    Après un meeting intéressant, un mauvais gout de clientèlisme dans les débats publics: le cas du marais

    Comme il vaut mieux recevoir des critiques de camarades bien attentionnés que de pitres pret à taper sur tout ce qui bouge, je me permets de faire savoir mon désapointement après une réunion de cmapagne dans le marais (3ème arr.). Alors qu'était annoncé un débat publique, j'ai assisté à un mini meeting "very friendly" dont le thème (ou anathème) était celui des discriminations et bien sûr celles visant les LGBT ! Oui moi aussi, peu habitué au sigle, il m'a fallu un bon quart d'heure pour comprendre qu'on me parlait des lesbiennes gays bi et trans... Enfin c'est un sujet important qui peut constituer une porte d'entrée dans les problèmatiques politiques brulantes donc je me renseigne sur la question. Au bout d'une heure trois intervenants, on parle toujours des LGBT. Pierre Laurent se barre (je le comprends) il avait sans doute autre chose à faire pendant cette période chargée, surtout que comme il n'y avait pas de questions, après son inervention, il pouvait partir.... débattre ailleurs
    Au delà de la forme, le contenu me laisse perplexe. J'ai cru être à une reunion de SOS racisme ou chez un boutiquier. Oui dans le 3ème LGTB FRIENDLY c'est vendeur, mais justement si les habitants militants sont très au fait des discriminations liées aux préférences sexuelles, aurait-on oublier de rappeler que la première discrimination est sociale ! A ce compte, en seine saint-denis on va parler de racisme, aux sans apapiers d'immigration, aux chomeurs d'emploi et quand est ce qu'on construit une pensée globale et une critique qui ne fasse pas que flatter les mimlitants associatifs locaux (aussi utiles, précieux et courageux soient ils).
    Je n'ai rien contre la lutte contre les discriminations (au contraire) mais je crois que le FdG se trompe de stratégie en rentrant dans ce communautarisme électoraliste. Peut-être aurait il fallu annoncer qu'il s'agissait d'une rencontre thématique... mais j'ai même entendu que le front de gauche aller s'élargir mais aussi muter en Front de LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATION ! ALORS Là JE SUIS PARTI, je voulais rejoindre une formation politique pas une association de type SOS racisme....
    ET SI ON FAISAIT PLUTOT UN FRONT POLITIQUE POUR UNE REPUBLIQUE SOCIALE ET ECOLOGIQUE...
    (dans lequel la question des discriminations n'efface pas la lutte contre les inégalités mais aussi la plannification écologique, le problème du logement, des transports, de la formation professionnelles, de l'eau, de la culture...
    Mais peut-être que ces sujets ne sont pas jugés assez mobilisateurs (pour pas dire vendeur) quand on s'adresse aux haibitants du marais...
    ETRE DEFENDU EN TANT QUE CITOYEN AVANT D'ETRE DEFENDU COMME LESBIENNES GAY BI TRANS NOIR JAUNE.... TOUT UN IDEAL REPUBLICAIN D'ELECTEUR (même du 3ème)

    Encore une fois c'est facile de critiquer le travail de campagne des camarades qui se défoncent sur le terrain, mais je crois que ça méritait d'être dit...en toute camaraderie... dans la perspective d'un interet général dont je partage d'ailleurs quasi entièrement la définition

    PS: puisqu'on est dans la critique, quelqu'un peut-il m'éclairer sur les critiques que Mélenchon formule à l'égard du concept d'alliénation et de travail alliénant chez Marx (cf extrait sonore d'une rencontre avec les blogeurs fin janvier de cette année) Il a juste laché qu'un travailleur qui maitriserait l'ensemble du processu productif était un idéal du 19ème aujourd'hui périmé ? Quelqu'un (voire lui-même) peut-il en dire plus ou renvoyer à un de ses écrits, je n'ai lu qu'en quête de gauche, l'autre gauche et la réplique discours de Latran...)

    Merci de me donner votre avis afin que je puisse me faire une idée plus objective de mes inquiétudes....

  8. carole G dit :

    @Jean ai Marre
    Dans le Monde diplomatique de ce mois,un tres long article de F Lordon,sur le sujet Grec,élargi à l Europe.L article n est pas encore disponible en ligne.Lordon y montre que de nombreuses solutions techniques existent,concernant les dettes des états.C est la volonté politique qui n y est pas.
    Pire meme,les ultras libéraux semblent vouloir profiter du désarroi des peuples pour détruire(de maniere plus accélérée qu au cours des 25 dernieres années) les systemes sociaux européens!

  9. carole G dit :

    @Darthé Payan(103)
    Tout à fait d accord avec ce point de vue:
    Je rajouterai 2 éléments
    1) combien de temps allons nous accepter de faire faire 3 fois le tour de la terre(j exagere à peine) aux aliments avant qu ils arrivent dans nos assiettes:énorme gaspillage énergétique
    2) Comment nos agriculteurs peuvent ils etre compétitifs,quand on sait qu il suffit d une personne pour 500 hectares,dans la culture de soja OGM,dans les immenses exploitations possédées par les grands propriétaires terriens d Amérique du nord et du sud...?
    NB:bonjour à Gilles,j espère qu il va bien.

  10. Louise dit :

    L'émancipation.... et le libre échange, selon Jacques Généreux.

    http://www.lateledegauche.fr/index.php?pge=emission&id_departement=22&id_video=136

    "tout ceci n'a aucun sens, si on n'abolit pas définitivement le dogme de la libre concurrence et du libre échange[...] cette idée que nous ne pourrions pas faire autrement que d'être en compétition mondiale, que d'être dans une logique de concurrence et caetera [...] mais d'où vient que nous ne pourrions pas faire autrement ? [...] et je dirais, si nous ne pouvons pas faire autrement, alors c'est foutu, voilà, il n'y a plus de possibilité pour la démocratie, il n'y a plus aucune espèce de possibilité pour l'émancipation [...] donc si vous posez comme postulat que la compétition internationale est une nécessité et qu'on ne peut pas faire autrement, eh bien rentrez chez vous et attendez que le monde crève et que la société crève la gueule ouverte[...]".

    Ce qui est intéressant c'est que ce propos arrive après une mise en perspective de l'émancipation, et de l'ambition d'une nouvelle émancipation. Vidéo à voir absolument pas seulement pour cet aspect.

  11. Pulchérie D dit :

    @ jean ai marre (101)

    Un avis de Bernard Cassen (du Monde Diplomatique)

    Cassen vient de publier, dans le Grand Soir, un article sur la Grèce :
    « Euro : le carcan des traités. »
    http://www.legrandsoir.info/Grece-euro-le-carcan-des-traites.html

    Dans la discussion de son article (comme d’habitude, très valable), Cassen répond à un de ses correspondants :

    « Est-ce une bonne stratégie que de militer pour que la France sorte de l’Europe ? Ne vaudrait-il pas mieux se donner les moyens de lutter solidairement avec les citoyens des autres pays européens pour une autre Europe ? «
    « Et si on s’unissait pour faire condamner les banques, pour qu’elles payent pour ce qu’elles nous ont pris, avant que notre tour arrive ? »

    @ Darthé-Payan
    J’apprécie la maturation de ta pensée.
    Tu quittes ta grandiloquence pour discuter de manière plus fine et productive.
    Excuse ma franchise.

    Bonne nuit à tous !
    Au lit !

    Pulchérie

  12. Darthé-Payan dit :

    @ Carole G

    Ton point 1
    Tu as raison. combien de temps encore allons nous laisser à l'OMC, le pouvoir d'organiser les échanges dans une seule optique le libre échange dans le cadre de la concurence libre et non faussée. A quoi ça sert comme tu dis à faire faire 3 fois le tout de la terre avant que les marchandises rentrent à bon port ? La logique du profit et de l'accumulation n'a pas que la logique des intérêts du système capitaliste. Cette logique est contraire à toute logique d'émancipation et de développement. Là le contrôle de la puissance public et du citoyen sur le commerce extérieur est vital. Vite un monopôle public sur le commerce extérieur.

    Ton point 2
    Les OGM et les transnationales semencières sont les conséquences du système dont le but est de produire pour faire du profit. Laisser faire la production et la commercialisation de pommes de terre génétiquement modifiée comme la décider la commission européenne est double faute. Une faute économique car cela va entraîner des déséquilibres dans le marché, une faute environnementale et sanitaire car cela vont polluer et modifier l'équilibre de la culture de pomme de terre et avoir des répercutions sur la santé des consommateurs, une faute politique car de ce fait Bruxelles cède aux puissants de l'industrie agroalimenaire et de l'industrie semencière. Il est temps que le politique, que le parlement, que les citoyens dominent et contrôlent l'économie et que l'économique soit toujours inférieur au poltiique.

    Cette commission oligarchique a-démocratique et antisociale qui décide dans le dos des peuples est vraiment une catastrophe politiique. Il est plus que temps à la France de s'en séparer en quittant l'union européenne, la BCE, les traités antiérieurs et celui de Lisbonne et aussi le GMT.

    Pour que la France continue à exister, à être indépendante et souveraine et pour que la personne humaine continue à être un citoyen souveraine, oui il est temps de rompre et de retrouver la république souveraine et universelle.

    Mon père, va mieux, pour permettre une totale convalescence, il se repose et limite les efforts. Le traitement adapté semble être efficace et laisse entrevoir l'espoir que cette maladie ne l'emporte pas.

    Je lui ferai part de tes pensées. Pour ma part je t'en remercie et me touchent beaucoup.

    Bien amicalement à toi.

    Fabien

  13. Annie dit :

    @Darthé-payan post 103 : merci d'avoir pris le temps de développer ce que j'essayais d'exprimer. Quand tu parles de jumelages ou d'alliances libres avec des peuples du Sud, il faut rappeler que l'UE en l'état actuel nous en empêche dans le sens où tout notre budget UE finit dilué auprès de pays avec lesquels nous avons des liens bien moins forts qu'avec ceux du Magreb par exemple.

    Sinon tu dis que : "Je suis pour le développement agricole et rural. Que proposons-nous aux paysans ? Pas grand chose ! A part Jaurès il y a plus d’un siècle et la commission socialiste à l’agriculture animée un temps par Pierre Joxe rien n’est proposé aux paysans. Ils sont livrés volontairement par nous à la droite, à l’idéologie libérale et productiviste. Sans parler du rôle néfaste de l’Europe en la matière avec sa réforme des poltiques agricoles le tournant vers l’agriculture libérale et capitalsite sans garde fous.
    Je propose que les agriculteurs, les paysans ne soient pas vu que du côté polueur ou bouffeur de subventions européennes ou alors de classes exploitantes votant uniquement à droite.
    Il serait de réfléchir, de penser et d’organser une poltiique de gauche, républicaine, socialiste à la matière."

    Le camarade Laurent Levard a fait un important travail en ce sens ; Jean-Luc Mélenchon était au Salon de l'Agriculture le 02/03/2010, mais je n'ai pas vu sa conférence de presse sur la télé de gauche, ou de compte-rendu sur le site du PG, ça doit être en cours...

  14. Darthé-Payan dit :

    @ Annie

    Je connais les travaux de Laurent. Christophe Rameaux a une position plus avancée et plus proche (sans être aussi transformateur que les idées du projet jacobin) de ce que je perçois. Laurent Levard propose de bonnes pistes mais ne va pas en profondeur notamment dans le cadre de la socialisation de l'agriculture (office par produits, le sol, la terre pleine possession publique, réforme agraire avec la gestion d'offices fonciers cantonnaux et départementaux socialisés louant ou faisant une concession à des coopératives ou des collectifs fermiers ruraux. De plus, je suis pour un secteur coopératif majoritaire dans l'agriculture et la création de l'entreprise rurale. Tu vois, je propose la transformation des choses de manière socialiste et républicaine dans le cadre de la planification. Le travail de Laurent est utile mais largement insufisant. Ne pas avoir peur de nous présenter aux paysans en ardents républicains socialistes souhaitant là comme ailleurs la socialisation de l'économie et la reconquête de notre souveraineté économique et de notre marché extérieur. De plus la question agricole européenne n'est vu que du côté subvention et sur le rôle polluant des productions agricole. Ne restons pas dans la technicité de la question mais allons au fond en abordant poliiquement l'agriculture avec une vision républicaine et socialiste.

    Bien à toi.

    Fabien

  15. jennifer dit :

    99 Chaloup
    Le PG n'ira pas dans une alliance avec le Modem. La question c'est que fera le FdG, le PCF? Si eux y vont certainement il y aura une rupture du FdG pour le second tour mais nous expliquerons haut et fort ce qu'est le Modem. Ce sera une belle démonstration, qui pourrait servir d'éducation populaire pour l'après régionales et la préparation des présidentielles.
    Comment faire une démonstration de masse que le Modem est l'ombre de la bourgeoisie qui veut s'acoquiner avec la gauche? Et bien en refusant d'appeler à voter pour une alliance PS/Modem au 2ème tour. On expliquera pourquoi, on donnera l'exemple de l'Italie, de l'Allemagne.

  16. carlo dit :

    @ Descartes (#339 sur fil précédent)

    « C’est toute la logique de la notion de « produire une utilité » en économie »

    Je ne vois absolument pas l’intérêt d’introduire cette notion dans notre discussion qui porte sur les trois points suivants :
    - le voile a-t-il une fonction utilitaire lorsqu’il est utilisé pour se soustraire au regard, conformément à une prescription religieuse ?
    - cette fonction est-elle prédominante de sorte que le voile doive être considéré comme un simple « symbole par accident » ?
    - est-il possible de porter un voile en raison de sa fonction utilitaire et non à cause de son contenu symbolique ?
    Je soutiens qu’il est possible de répondre positivement à ces trois questions.

    « J’avoue ne pas comprendre comment peut-on séparer l’utilité de l’acte et l’utilité de l’objet qui permet de l’accomplir. Ce serait supposer que les objets ont une utilité « en soi » indépendante des actes qu’ils permettent d’accomplir. Or, la définition que vous avez proposée de l’utilité est le fait pour un objet de rendre possible un acte (de « faire quelque chose »). »

    L’utilité d’un objet est fonction de sa capacité à rendre possible un acte, mais elle ne dépend pas de l’utilité de l’acte qu’il permet d’accomplir. Qu’il soit ou non utile de se raser est strictement sans incidence sur le fait qu’un rasoir est utile pour se raser. De même un voile est utile pour se soustraire au regard d’autrui, même si l’on considère qu’il est absurde d’en faire un tel usage.

    « Même si le voile est « indispensable » pour se cacher, encore faudrait-il que le fait de se cacher produise une utilité suffisante pour qu’on puisse tenir pour négligeable le rôle symbolique de l’objet (comme dans le cas du manteau frappe des insignes nazies). »

    En dernière analyse, l’utilité renvoie à des fins subjectives. Ainsi, il n’est utile de se raser que si l’on préfère demeurer glabre. De même, il est absolument indispensable de « se cacher » si l’on veut respecter une obligation religieuse qui l’exige.

    « Pas du tout: j’ai l’intention de vous punir en vous faisant mal. En vous mutilant, par exemple. Je peux certes prévoir qu’une mutilation de la tête a toutes les chances de vous être fatale, mais « ce n’est pas mon intention de vous tuer »… »

    Si vous n’avez pas l’intention de me tuer pour me punir, votre exemple ressemble en effet aux miens et la situation que vous avez imaginée doit respecter la loi de l’action que j’invoque pour réfuter votre idée selon laquelle une femme voilée a nécessairement l’intention de transmettre un message concernant son appartenance religieuse.

    S’il est difficile de l’admettre, c’est parce qu’on a du mal à décrire comme une punition l’acte consistant à « ouvr[ir] la tête [de quelqu’un] avec une hache ». De fait, le spectateur d’une telle scène dirait très vraisemblablement qu’il a été témoin d’un meurtre et non qu’il a assisté à l’administration d’une punition. On répugnerait donc, me semble-t-il, à vous accorder que vous avez voulu m’ «ouvr[ir] la tête avec une hache » pour me punir. De la même façon, on éprouverait quelque réticence à dire d’une personne qui chausse ses pantoufles qu’elle s'apprête à sortir. En effet, il n’est pas dans nos habitudes -fort heureusement dans le premier cas- de punir quelqu’un en lui « ouvr[ant] la tête avec une hache » ou de sortir en pantoufles.

    En cela votre exemple est différent des miens. Il ne fait aucun doute, en effet, que si je sors précipitamment de chez moi après un accident, c’est pour aller porter secours aux blessés ou que si un médecin administre un calmant à un malade, c’est pour soulager ses douleurs. De la même façon, il n’est guère douteux que les musulmanes portent un voile pour respecter une obligation religieuse.

    Il n’en demeure pas moins que votre exemple ne contredit pas la loi de l’action dont je me suis servi pour réfuter votre propre argumentation. Il est en effet possible d’imaginer des situations plus réalistes montrant qu’on peut tuer quelqu’un consciemment, quoique sans le vouloir. C’est par exemple ce qui se passe dans l’expérience de Milgram. Le sujet sur qui porte en réalité l’expérience administre des chocs électriques mortels (ou, tout au moins, qui sont censés l‘être) à son élève pour le punir et non pour le tuer, ce que, de toute évidence, il ne veut pas faire.

    Je vous remercie de m’avoir soumis cet exemple très intéressant qui m’a permis de préciser mon analyse de la structure de l'action.

    « Dès lors qu’un acte entraîne des conséquences certaines, on ne peut pas séparer les deux. »

    Mes exemples montrent exactement le contraire : un médecin effectue une sédation pour soulager les douleurs de son malade et non pour le tuer ; je sors insuffisamment vêtu de chez moi pour secourir un blessé et non pour prendre froid etc.

    « Pour moi, dans les deux cas (l’héritage ou l’euthanasie) la mort est bien le moyen d’atteindre un but. »

    Non. Le médecin qui administre des sédatifs à son malade ne le tue pas dans le but de soulager ses douleurs. Le moyen utilisé pour faire cesser les douleurs est la sédation et non la mort. La mort est seulement la conséquence inintentionnelle, quoique prévisible, de son geste.

    « [Dans le cas du voile], l’élément symbolique n’est pas à proprement parler un moyen mais un effet secondaire. »

    Absolument, mais c’est également vrai dans l’exemple précédent. La mort du malade, elle non plus, « n’est pas à proprement parler un moyen mais un effet secondaire »

    « Mais cela ne change pas, à mon avis, l’analyse: dès lors qu’un effet secondaire est certain (ou hautement prévisible), l’auteur de l’acte principal doit en assumer la responsabilité. C’est du moins le point de vue retenu de manière constante par notre droit. »

    Tout à fait, car nous sommes responsables de ce que nous faisons intentionnellement (c’est-à-dire en en ayant l’intention) mais aussi de ce que nous faisons inintentionnellement dès lors qu’étant conscients des conséquences prévisibles de nos actes, il était en notre pouvoir d’agir de telle sorte que celles-ci ne se produisent pas.

    « On est donc d’accord que la personne qui porte un voile doit assumer la responsabilité des conséquences qui dérivent des éléments symboliques qu’il contient ? »

    Pour que je puisse répondre, il faudrait que vous précisiez à quelles conséquences vous pensez et de quelle façon celles-ci doivent être assumées, selon vous, par les personnes concernées.

    « « Je suis contre le mandat impératif, parce que je pense que le mécanisme de délégation est essentiel au dégagement de l’intérêt général par rapport aux intérêts particuliers » La délégation ne me paraît pas constituer une garantie ». Je n’ai pas dit que c’en était une. C’est pour moi un élément nécessaire, mais pas suffisant. »

    Je ne vois pas en quoi la délégation est un élément nécessaire au dégagement de l’intérêt général par rapport aux intérêts particuliers » ni pourquoi ses représentants auraient davantage en vue l’intérêt général que le peuple lui-même. Encore une fois, Il n’y a aucune raison de penser qu’une volonté particulière puisse coïncider avec la volonté générale qui est celle du peuple souverain.

    "Je ne suis pas d’accord avec l’idée que la délégation « à temps fixe » implique un « dessaisissement de la souveraineté » pendant le temps du mandat. Le peuple conserve des moyens importants pour peser sur les décisions: le droit de pétition, de manifestation, de grève. L’expérience française a d’ailleurs bien montré que la délégation électorale reste une délégation « sous surveillance », et que lorsque le peuple n’est pas satisfait de la manière dont les affaires publiques sont conduites, il a les moyens de le faire savoir."

    Tout à fait d’accord. J’en conclus que le peuple souverain est en droit d’exiger, par exemple en descendant dans la rue, le retrait d’une loi ou la démission d’un ministre.
    Il n’en demeure pas moins :
    1) que « peser sur les décisions » ou « faire savoir » qu’on « n’est pas satisfait de la manière dont les affaires publiques sont conduites » ne consiste pas exactement à exercer la souveraineté ;
    2) qu’il n’existe pas de procédure officielle -hormis le nouveau référendum d’initiative populaire- permettant au peuple d’exercer directement sa souveraineté hors période électorale.

    "Par contre, je suis totalement opposé au référendum d’initiative populaire, et en général à tout référendum qui porterait sur des sujets autres que les questions constitutionnelles (principes constitutionnels, fonctionnement des pouvoirs publics). D’une part parce que l’intromission permanente du souverain dans le processus normatif détruit la notion même de hiérarchie des normes, et d’autre part parce qu’elle consacrerait la primauté de la coalition des intérêts particuliers sur l’intérêt général."

    Je dois avouer que je ne vois pas pourquoi la supériorité de la norme constitutionnelle serait remise en cause par l’intervention du peuple souverain dans le processus législatif ni en quoi celle-ci « consacrerait la primauté de la coalition des intérêts particuliers sur l’intérêt général » ni, surtout, ce qui pourrait justifier que le peuple ne puisse exercer sa souveraineté que par l’intermédiaire de ses représentants, ou à leur demande.

    ,

  17. bastille dit :

    @101 jean ai marre :
    « A n’en pas douter, le » petit » après les régionales va proposer et imposer un plan de rigueur, d’austérité. »
    On peut aussi s’interroger sur ce que nous vivons depuis des années et qui va crescendo : coupes franches dans le budget de l’Etat, privatisations, non remplacement d’un fonctionnaire sur deux…
    Sur le plan de la sécu : déremboursement croissant de médicaments, franchises médicales, allongement de la durée de cotisation pour les retraites avec instauration de règles de calcul de la pension et de sa revalorisation en recul…
    Pour les collectivités territoriales : la « réforme » avec son volet financier d’asphyxie.
    En résumé : Etat, protection sociale et collectivités territoriales, ensemble visés par les célèbres critères du traité de Maastricht.
    L’U.E. c’est le plan d’austérité permanent et croissant même si le mot n’est pas prononcé, et qui ne nous préserve pas d’un plan encore plus dur sous ces fourches caudines

  18. dorant dit :

    Non islandais à l'accord "Icesave
    Une bonne nouvelle pour débuter ce dimanche.
    93 % des électeurs islandais ont voté NON à leur spoliation collective !

  19. Annie dit :

    @Pulchérie D. post 111 : personnellement ce genre de commentaire « Est-ce une bonne stratégie que de militer pour que la France sorte de l’Europe ? Ne vaudrait-il pas mieux se donner les moyens de lutter solidairement avec les citoyens des autres pays européens pour une autre Europe ? « Et si on s’unissait pour faire condamner les banques, pour qu’elles payent pour ce qu’elles nous ont pris, avant que notre tour arrive ? » me gonfle car l'auteur qui clame qu'il faut être solidaire, peace&love, gnagnagna, n'explique jamais concrètement comment retourner l'UE.

    A-t-il conscience du niveau de blocage et de fanatisme euro-atlantiste des dirigeants et commissaire européens, ou le fait-il exprès ? A-t-il conscience de la chape de plomb médiatique empêchant tout débat de fonds sur la construction euro-bêlante et d'en faire un bilan (qui est le sens de l'article de Cassen) ?
    Je ne dis pas que militer pour la sortie de l'UE EST la solution idéale, mais ceux qui défendent cette idée (comme ici Darthé et les siens) ont plus d'arguments et l'article 49A du TCE que ceux qui minaudent "il faut changer l'Europe" sans expliquer comment.
    Personnellement, je rejoindrais les idées de Sapir http://www.medelu.org/spip.php?article342 concernant des manoeuvres unilatérales concrètes à prendre déjà au niveau français, qui auront peut être une chance de susciter un débat et d'ébranler le machin européïste.

    Sinon, dans cet article de Cassen sur LGS, je retiens le commentaire de l'internaute Tannie.

  20. carlo dit :

    @ Reykj-on-Thames (# 243 sur fil précédent)

    "Considérez le contenu du commentaire et non la blogueuse dont les arguments vous déplaisent."

    Il se trouve que c’est avec vous que je discute. Or, si vous êtes défavorable au port du voile, c’est parce que vous estimez que l’importation de coutumes étrangères constitue une menace pour la civilisation occidentale et non parce que ce type de comportement représente un danger pour les femmes concernées. Si je vous prouvais le contraire, vous ne cesseriez d’ailleurs pas d’être hostile au port du voile.
    J’observe par ailleurs que les questions de santé publique ne vous intéressent guère puisque vous semblez ignorer à quel point sont préoccupantes certaines pratiques alimentaires actuellement très répandues.
    Je considère dans ces conditions que ce nouvel argument n’est pas sérieux, du moins sous votre plume, et j’estime en conséquence pouvoir me dispenser de le discuter.

    « Pour vous finalement peu importe les conséquences du port du voile ce qui importe avant tout c’est le respect de la liberté cultuelle et culturelle ! »

    Il est vrai que je suis beaucoup plus attaché que vous aux libertés individuelles et que j’estime infondée toute restriction de la liberté qui serait seulement justifiée par la nécessité de protéger un individu majeur contre lui-même. Je vous l’ai déjà dit, la liberté individuelle implique le droit de se comporter irrationnellement, voire de tenir des discours irrationnels…ce dont certains ne se privent d’ailleurs guère.

    « Qu’est-ce qui vous permet en plus d’affirmer que certains comportements alimentaires (et lesquels) sont plus dangereux que le port du voile en Europe ? »

    Eh bien, je vous conseille une nouvelle fois de vous renseigner et de cesser de vous croire autorisée à nier l’existence de tout ce que vous ignorez.

    « Certains comportements ne sont pas interdits par une loi mais font partie du savoir être et savoir vivre dans nos sociétés, et doivent être adoptés par tous si l’on veut éviter les conflits et préserver l’harmonie. »

    Les simples normes sociales sont plus souples que les normes juridiques ; toutes ne s’appliquent pas à l’ensemble de la société et certaines sont à l’évidence dénuées de justification rationnelle. Il ne faut donc pas les mettre sur le même plan que les normes juridiques ni souhaiter leur transformation systématique en normes de droit.

    « Comment pouvez-vous dire qu’elles/ils ne sont pas conscients de la façon dont ils sont perçus quand ils ne cessent de se présenter comme victimes ? »

    Je ne dis nullement cela. Je dis seulement que les réactions de rejet suscitées par leurs coutumes ne sont pas fondées et qu’on n’est absolument pas en droit d’affirmer, comme vous le faites imprudemment, que ces femmes ont « choisi d’ignorer les sentiments des autochtones ». Elles ont de toute évidence choisi de s’acquitter de ce qu’elles croient être, à tort ou à raison, une obligation religieuse mais rien ne vous autorise à interpréter leur pratique religieuse comme une provocation à notre endroit.

    « Vous n’avez toujours pas expliqué votre idée de pédagogie à la place d’une loi à laquelle vous êtes opposé »

    Ce n’est évidemment pas au simple citoyen que je suis d’expliciter dans le détail les modalités pratiques que serait susceptible de revêtir une action pédagogique destinée à faire prendre conscience aux femmes voilées de l’intérêt qui s'attache à ce qu'elles modifient leur comportement vestimentaire.

    « Vous semblez en outre oublier que ces droits de l’Homme s’appliquent aussi aux autochtones d’un pays et que les individus n’ont pas que des droits mais aussi des obligations. »

    Je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer cela.

    « La Déclaration des droits de l’Homme, la Convention européenne des droits de l’Homme et même le Pacte international aux droits civils et politiques ne sont pas adaptés au monde actuel »

    J’avais déjà pressenti que « vous aviez un problème » avec la Déclaration des droits de l’homme. Je suis d’ailleurs étonné de constater que vous vous présentiez comme étant animée par le souci de défendre les valeurs de l’Occident, qui seraient menacées, selon vous, par l’importation de coutumes étrangères, alors que vous ne vous reconnaissez manifestement pas dans un texte qui définit pour une large part les fondements de la civilisation occidentale contemporaine.

    « Je crains que votre illustration ne soit pas pertinente. Les auteurs et les oeuvres sont du même domaine : la littérature française, et en plus la comparaison est basée sur des données erronées (attribution incorrecte d’un ouvrage à un auteur), contrairement au voile (manifestation d’un comportement colonisateur, contraire aux convictions et valeurs d’une population autochtone) et aux tâches ménagères (fonctions nécessaires et susceptibles d’être accomplies par les hommes et les femmes occidentaux aussi bien au sein d’un couple que d’un groupe social, et faisant aussi l’objet d’emplois rémunérés). »

    La comparaison étant en effet basée sur des données erronées, il serait donc absurde de comparer Germinal et Mme Bovary pour savoir si Stendhal est meilleur écrivain que Balzac. De la même façon, puisque c’était une erreur, selon vous, de comparer des comportements vestimentaires à l’accomplissement des tâches ménagères, il était absurde d’essayer de montrer que l’inégale répartition des travaux domestiques entre les hommes et les femmes ne s’explique absolument pas par la persistance de certaines traditions.

    Permettez-moi, pour terminer, de vous donner un conseil. Vous voulez souvent trop prouver en sorte que votre argumentation se retourne parfois contre vous. Vous me faites penser à cet homme à qui un de ses voisins reprochait de lui avoir rendu un seau troué. Pour se justifier, cet homme avait répondu à son voisin 1) qu’il ne lui avait jamais emprunté de seau, 2) que lorsqu’il le lui avait rendu, le seau ne comportait pas de trou, 3) que le seau était déjà troué lorsqu‘il le lui avait emprunté. Pris séparément, ces trois arguments sont valables. Assemblés, ils s’annulent.

  21. marc.malesherbes dit :

    Aquitaine: président sortant PS, super ...

    à la radio, j'ai entendu une interview (20mn) du président PS sortant (je ne suis pas de cette région). Je l'ai trouvé super, connaissant ses dosssiers, et convaincant sur sa gestion. Un cran au-dessus de ses adversaires de droite, et Europe écologie (20mn chacun).

    Evidemment super comme gestionnaire... de la crise. Rien de gauche en lui, mais tout du bon technnocrate. Cela vaut beaucoup mieux qu'un mauvais technocrate de droite (ou d'Europe Ecologie).

    Il me semble qu'il faut en finir avec le PS fait partie de la gauche. Le PS est devenu démocrate au sens américain. Il est préférable de voter pour lui au deuxième tour que pour l'UMP. Tous les courants de droite, tous les hommes de droite ne sont pas équivalents, leurs orientations sociales diverses (un exemple: personne ne met sur le même plan Obama et Bush junior).

    Pour conclure je ne comprend pas pourquoi ont fait un problème de l'alliance PS-Modem: l'alliance de ces deux forces de droite est préférable à l'UMP.

  22. Annie dit :

    @Marc Malesherbes post 123 : NAN !
    En cas de fusions techniques au 2ème tour, accepter le Maux-dème avec nous, c'est la liquidation de la Gauche de transformation assurée. Je suis tout à fait d'accord sur le fait que le Péèsse soit un de ces partis démocrates à l'américaine ayant abdiqué devant le capitalisme et se contentant de progressisme sociétal, mais il s'agit pour nous de prendre la tête de la gauche.
    Le problème c'est qu'encore dans la tête des gens, le Péèsse est encore le "grand" parti de gôche.

  23. marc.malesherbes dit :

    Aquitaine: président sortant PS, super... (suite 123)

    Pour faire de la politique fiction, une droite Gaulliste-sociale pourrait être préférable à une droite PS-Modem. Ce jour éventuel (et quasi improbable), il sera préférable de voter pour la droite Gaulliste-sociale.

  24. marc.malesherbes dit :

    @ Annie (124)

    comme je considère le PS comme une droite "modérée, un peu sociale" (ce que j'appelle démocrate), je suis ok pour la soutenir contre l'UMP (que j'appelle la droite dure, anti-sociale) au deuxième tour, pour fusionner les listes, mais uniquement dans le cadre d'un soutien critique.
    Je ne suis pas pour participer à la gestion avec elle, en aucun cas, car cela entraîne la confusion sur nos objectifs réciproques.. L'alliance de la gauche et de la droite entretient, pour moi, la confusion. On comprend les abstentionistes qui disent "tous pareils" (je crois d'ailleurs qu'en moyenne, les abstentionistes sont plus nompbreux parmi les jeunes, les couches populaires).

    nb: je ne suis pas du NPA, mais tout ce que dit le NPA n'est pas forcément idiot.

  25. Pulchérie D dit :

    Nouvelles asiatiques

    Afghanistan

    Est-ce pour saluer l’arrivée de Gordon Brown en zone anglaise que 2 soldats britanniques ont été tués hier (chiffre atteint : 270 morts depuis 2001) (Le Monde du 6 mars). La veille, Le Parisien annonçait la mort de 3 soldats de l’OTAN, ce qui mène à un total de 112 morts depuis le 1er janvier 2010, selon ce journal.

    La tranquillité en Irak :
    AFP annonce que ce dimanche, vingt-quatre personnes ont été tuées et 60 blessées dans de nombreuses attaques à la bombe et à l'obus de mortier en Irak, à l’ouverture des bureux électoraux.
    Belle mission pacificatrice, que celle de l’OTAN !

  26. marc.malesherbes dit :

    Aquitaine: président sortant PS, super... (123, suite)

    comme j'imagine que la majorité des lecteurs de ce blog sont scandalisés à l'idée que l'on puisse considérer le PS comme une droite "modérée, un peu sociale" (surtout ceux du PCF), je les invite à relire la déclaration récente de M Sapin (ancien ministre PS de l'économie, et toujours membre actif du PS) (déjà publiée sur ce blog):
    « bien que le gouvernement ait fait une erreur de ne pas renouveler une centaine de milliers de fonctionnaires, ce serait totalement irresponsable pour un gouvernement de gauche de revenir sur cette décision ».

    Pour rire: il y a un seul bug dans sa déclaration, c'est quand il a dit "de gauche"

  27. jennifer dit :

    Je viens juste de tomber sur cette phrase de Reykj citée par Carlo : « Certains comportements ne sont pas interdits par une loi mais font partie du savoir être et savoir vivre dans nos sociétés, et doivent être adoptés par tous si l’on veut éviter les conflits et préserver l’harmonie. »

    C'est quoi ce "savoir vivre"? Qui décide que tel comportement c'est le savoir vivre, la bienséance etc...? Si je comprends bien, encore une fois, c'est européo centré. Avec Reikj, la "norme" c'est la France, ou l'occident.

    Même si l'occident ne représente qu'une minorité de la planète. Le savoir vivre serait d'imposer à la planète les normes occidentales comme étant des normes "universelles"?

    Comment une minorité (l'occident) peut elle considérer que son mode de vie doit être la norme du savoir vivre et l'imposer comme norme à l'immense majorité de la planète?

    Et qui peut dire ce qu'est ce "savoir vivre" purement débarrassé des influences étrangères? N'est-il pas très bobo d'aller manger chinois, indien, italien, espagnol ou même de cuisiner ces plats à la maison? C'est entrer justement dans le mode de vie dit "occidental". Dans plein de petites choses de la vie quotidienne, les autres civilisations ont pénétré la notre, de telle sorte que les distinguer. Justement il y a une grande interpénétration des cultures, et des apports divers dans notre société.

  28. jennifer dit :

    Pour info

    La Palestine s'invite dans la campagne pour les élections régionales!

    Les organisations de solidarité avec la Palestine invitent les candidats à prendre position pour une politique régionale de solidarité avec le peuple palestinien.

    Les candidats seront présents! Venez nombreux!

    Jeudi 11 mars à partir de 18h30

    Dans la salle associative LA CLEF

    21, rue de la Clef - Paris 5e arrondissement - Métro : Censier-Daubenton L7

    Pour notre part nous souhaitons que les futurs élus régionaux se prononcent et prennent des engagements sur les questions suivantes :

    1. Quelles initiatives proposeriez vous que le Conseil régional d’Ile-de-France prenne pour contribuer, dans le cadre de ses responsabilités propres, à la solution du « conflit israélo-palestinien », dans le respect du droit international et en particulier des résolutions des Nations-Unies, prescrivant notamment l’évacuation des territoires occupés par Israël à l’issue de la guerre de 1967 et la fin de la situation coloniale existant dans ces territoires ?

    2. En particulier quelles interventions proposeriez-vous que le Conseil régional décide pour pousser le gouvernement français d’une part, les instances européennes d’autre part, à intervenir plus activement en faveur de la paix par le droit au Moyen-Orient, donc de la reconnaissance effective urgente, sans faux-semblants, des droits nationaux du peuple palestinien ?

    3. Sur quelles mesures pratiques d’aide à la Palestine proposeriez-vous que le Conseil régional s’engage : envoi de missions d’information et de soutien aux populations palestiniennes éprouvées, participation à des projets pouvant prendre appui sur les compétences techniques des services du Conseil régional (eau, infrastructures, bâtiments scolaires etc.), refus d’utiliser des produits d’importation illégaux dans les services de la Région, encouragement aux jumelages avec les municipalités et camps palestiniens, soutien aux activités culturelles, scolaires, sportives, économiques émanant de la société palestinienne ou organisées en France en soutien à la Palestine, organisation de séjours de vacances au bénéfice des enfants palestiniens éprouvés, etc. ?

    Nous faisons nôtres les questions posées par la Plateforme des ONG.

    Premiers signataires :

    Organisations membres du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens :
    AJPF (Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises).
    AFD (Alliance for Freedom and Dignity),
    ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants)
    CJPP5 (Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient 5e arrondissement)
    Le Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix
    Conseil francilien du Mouvement de la Paix
    CPPI Saint-Denis (Collectif Paix Palestine Israël)
    CCIPPP(Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien)
    Collectif Faty Koumba,
    La Courneuve Palestine
    CVPR-PO (Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche Orient)
    Droit Solidarités
    FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives)
    ATF
    Les Femmes en noir
    Génération Palestine
    GUPS (Union générale des Etudiants Palestiniens)
    MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples)
    PSM (Participation et Spiritualité Musulmanes),
    Respaix
    Réveil des Consciences
    Solidarité Palestine 18e
    UJFP (Union juive française pour la paix)
    Union syndicale Solidaires
    UTIT (Union des travailleurs immigrés tunisiens)

    Listes destinataires de la présente lettre : nous soulignons au fur et à mesure les listes qui ont confirmé leur présence
    1 Changer pour mieux vivre en Ile de France Mme Valérie PECRESSE
    2 Liste Lutte ouvrière soutenue par Arlette Laguiller M. Jean Pierre MERCIER
    4 Europe Ecologie Région Ile-de-France, avec Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly Mme Cécile DUFLOT
    5 Liste démocrate et centriste conduite par Alain Dolium soutenue par François Bayrou M. Alain DOLIUM
    7 Ensemble pour des régions à gauche solidaires, écologiques et citoyennes, présentée par le Front de gauche (Parti communiste français, Parti de gauche, Gauche unitaire) et les Alternatifs, Alternative citoyenne, le Mouvement politique d’éducation populaire, le Parti communiste ouvrier de France et République et socialisme
    M. Pierre LAURENT
    9 Huchon 2010 - la gauche pour l'Ile-de-France M Jean-Paul HUCHON
    10 Rassemblement gaulliste, 100% indépendant, Debout la République M. Nicolas DUPONT-AIGNAN
    11 Tout changer, rien lâcher ! Liste présentée par le NPA et conduite par Olivier Besancenot
    M. Olivier BESANCENOT
    12 Emergence M. Almamy KANOUTE

    Pour rappel : questions de la plateforme des ONG : «Palestine, les régions s’engagent pour le droit »

    1 : Mobiliserez-vous votre Conseil régional pour appeler à la fin du blocus de la bande de Gaza et au démantèlement des colonies ? Envisagerez-vous une mission d’élus dans les Territoires palestiniens ?

    2 : Engagerez-vous des projets de coopération avec une collectivité palestinienne ?

    3 : Empêcherez-vous votre région ou des entreprises de votre région de collaborer avec une entreprise israélienne implantée illégalement dans les territoires palestiniens occupés ?

    4 : Envisagerez-vous de ne pas recourir à ce genre d'entreprises, de rompre ou de ne pas renouveler leur contrat le cas échéant ?

  29. marc.malesherbes dit :

    @ Pulchérie D (nouvelles asiatiques 128)

    une remarque de détail (voir ci-dessous)

    l'expression "nouvelles asiatiques" me paraît problématique.
    Dans la culture française, on distingue généralement l'Asie du Proche-Orient (bien que le Proche Orient fasse partie du continent asiatique, mais dans ce cas on précise "continent").
    Je comprend bien que vous voulez mettre sous un même chapeau Irak et Afghanistan, mais il me paraît toujours dommage d'abandonner notre culture au profit de la culture anglo-saxonne, sans raison majeure (pour eux l'expression Asian news est tout à fait recevable dans le sens que vous utilisez)
    Je n'ai pas de suggestion à faire, mais vous pourriez dire "nouvelles de l'Afghanistan et de l'Irak" ou encore "nouvelles des guerres US" ou...

  30. Descartes dit :

    @carlo (#117)

    Je ne vois absolument pas l’intérêt d’introduire cette notion [celle de "produire une utilité"] dans notre discussion qui porte sur les trois points suivants :

    C'est en fait pour aborder le troisième point ("la fonction utilitaire est-elle prédominante de sorte que le voile doive être considéré comme un simple « symbole par accident » ?") que cette notion est utile. Pour traiter cette question, j'avais proposé l'analogie du manteau frappé des symboles nazis, en m'interrogeant sur les conditions dans lesquelles on accepterait socialement le port d'un tel vêtement. J'en avais conclu que pour que le manteau en question soit considéré essentiellement comme "utilitaire" en dépit de son caractère symbolique deux conditions devaient être remplies: le manteau devait "produire une utilité" très importante (quasi vitale), et aucune alternative pour produire la même utilité ne devait être disponible. Il ne suffit pas que le manteau soit "utile" (pour se protéger du froid), encore faut il qu'il produise effectivement une utilité vitale (qu'il fasse très froid, et qu'il puisse sauver une vie).

    C'est sur cette base que je réponds négativement à votre question concernant le voile. Celui-ci ne produit pas une utilité importante et encore moins vitale.

    L’utilité d’un objet est fonction de sa capacité à rendre possible un acte, mais elle ne dépend pas de l’utilité de l’acte qu’il permet d’accomplir.

    Avec cette vision, la notion d'utilité perd toute... utilité. Dans la mesure ou tout objet "rend possible un acte", on peut dire que tout objet est "utile". Une catégorie qui couvre l'univers entier ne sert à rien. Je ne pense pas que votre idée de l'utilité soit très partagée... en général, lorsqu'on dit qu'un objet est "inutile" on sous entend qu'il ne permet d'accomplir aucun acte jugé "utile" par celui qui juge l'utilité.

    En dernière analyse, l’utilité renvoie à des fins subjectives. Ainsi, il n’est utile de se raser que si l’on préfère demeurer glabre. De même, il est absolument indispensable de « se cacher » si l’on veut respecter une obligation religieuse qui l’exige.

    D'où l'intérêt d'introduire la notion d'utilité produite, qui elle ramène à une situation objective. Par exemple, se raser ne produit une "utilité" que si l'on doit se rendre dans une réunion où le fait d'être mal rasé mettrait la personne en difficulté. Et cette contrainte est objective, indépendamment des préférences personnelles de chacun. Le voile est peut-être utile pour se cacher (dans le sens ou il permet d'accomplir un acte) et se cacher est peut-être utile pour respecter une prescription religieuse qui l'exige. Mais un tel acte ne "produit une utilité" que s'il y a un dieu là haut pour récompenser l'acte en question.

    Dans cette discussion, on laisse volontairement de côté l'utilité (et la dés-utilité), bien réelle elle, que produit le voile en tant que symbole d'appartenance à une communauté. Et dont je pense personnellement que c'est le moteur essentiel du port du voile. Mais on avait au départ cadré la discussion sur la question de l'obédience à une prescription religieuse.

    Si vous n’avez pas l’intention de me tuer pour me punir, votre exemple ressemble en effet aux miens et la situation que vous avez imaginée doit respecter la loi de l’action que j’invoque pour réfuter votre idée selon laquelle une femme voilée a nécessairement l’intention de transmettre un message concernant son appartenance religieuse.

    On file ici très fin sur la question de la volonté. Dans le sens ou vous l'utilisez, je n'ai pas dit que la femme voilée ait "l'intention de transmettre un message". J'ai dit qu'elle a l'intention de créer une situation ou un tel message est transmis. Et qu'elle doit donc assumer la responsabilité de ce message.

    De la même façon, on éprouverait quelque réticence à dire d’une personne qui chausse ses pantoufles qu’elle s’apprête à sortir. En effet, il n’est pas dans nos habitudes -fort heureusement dans le premier cas- de punir quelqu’un en lui « ouvr[ant] la tête avec une hache » ou de sortir en pantoufles.

    Excellente remarque! Il n'est pas non plus "dans nos habitudes" de porter un voile, sauf lorsqu'on veut bien marquer son appartenance religieuse et communautaire. C'est la raison pour laquelle on "éprouve quelque réticence" à penser qu'une personne portant le voile ne le fait que pour satisfaire un besoin intérieur. Votre remarque montre finalement que vous n'êtes pas insensible à mon idée de base selon laquelle le voile pose problème non pas vis à vis de la laïcité per se, mais parce qu'il viole une règle du "vivre ensemble" consacrée dans nos "habitudes".

    De la même façon, il n’est guère douteux que les musulmanes portent un voile pour respecter une obligation religieuse.

    Je pense au contraire qu'il est fort douteux qu'elles le portent pour cette raison. Je pense que la pression communautaire et les avantages attachés au "statut" que le voile accorde dans ces communautés est une raison bien plus forte qu'une "obligation religieuse".

    Il n’en demeure pas moins que votre exemple ne contredit pas la loi de l’action dont je me suis servi pour réfuter votre propre argumentation. Il est en effet possible d’imaginer des situations plus réalistes montrant qu’on peut tuer quelqu’un consciemment, quoique sans le vouloir. C’est par exemple ce qui se passe dans l’expérience de Milgram.

    Mauvais exemple. L'expérience de Milgram repose au contraire en grande partie sur l'existence d'une autorité qui garantit (par son prestige) que la victime ne mourra pas. On ne sait pas (parce que l'expérience n'a pas été poussée dans cette direction) ce qui se serait passé si le protocole de l'expérience avait inclus la possibilité de la mort. J'ai beaucoup de mal à imaginer une situation dans la quelle on puisse "tuer quelqu'un consciemment, quoique sans le vouloir" (au sens toujours de vouloir une situation ou la personne serait morte).

    Mes exemples montrent exactement le contraire : un médecin effectue une sédation pour soulager les douleurs de son malade et non pour le tuer ; je sors insuffisamment vêtu de chez moi pour secourir un blessé et non pour prendre froid etc.

    Encore une fois, il y a une ambiguïté dans notre utilisation du mot "vouloir" (et dans la notion de choix): pour vous, il est possible de "vouloir" des actes d'une chaîne causale séparément, pour moi on "veut" des situations qui sont faites de chaînes causales entières. Le médecin qui euthanasie son patient "veut" une situation dans laquelle son patient ne souffre plus et est mort. La personne qui sort insuffisamment vêtue pour secourir un blessé d'urgence "veut" une situation dans laquelle le blessé est sauvé au prix de prendre froid (plutôt que la situation ou le blessé meurt et il est au chaud). Pour moi, on fait toujours le choix d'un acte et de ses conséquences (lorsqu'elles sont prévisibles, of course), pour vous on peut choisir des "morceaux"...

    Tout à fait, car nous sommes responsables de ce que nous faisons intentionnellement (c’est-à-dire en en ayant l’intention) mais aussi de ce que nous faisons inintentionnellement dès lors qu’étant conscients des conséquences prévisibles de nos actes, il était en notre pouvoir d’agir de telle sorte que celles-ci ne se produisent pas.

    Non. Nous sommes responsables (pénalement) de ce que nous faisons (ou de ce que nous nous abstenons de faire) intentionnellement et des conséquences prévisibles, que nous ayons le pouvoir d'agir pour les prévenir ou pas. Il n'y a pas, dans notre système pénal, de responsabilité pour les actes inintentionnels: l'homicide involontaire n'est pas un acte "inintentionnel", c'est un acte intentionnel ayant entrainé des effets non voulus. On est responsable civilement des dommages causés même inintentionnellement, mais en matirèe pénale il n'y a que des actes intentionnels.

    « On est donc d’accord que la personne qui porte un voile doit assumer la responsabilité des conséquences qui dérivent des éléments symboliques qu’il contient ? » Pour que je puisse répondre, il faudrait que vous précisiez à quelles conséquences vous pensez et de quelle façon celles-ci doivent être assumées, selon vous, par les personnes concernées.

    Je pensais notamment à la réaction de rejet que peut provoquer cette manifestation symbolique dans l'espace public et dans la sphère publique. Réaction qui peut ou non se matérialiser par une loi d'interdiction. Dans le premier cas, le rejet peut se manifester par une discrimination justifiée (refus d'embaucher une femme voilée, de lui fournir un bien ou un service), dans le deuxième par une sanction civile ou pénale.

    Je ne vois pas en quoi la délégation est un élément nécessaire au dégagement de l’intérêt général par rapport aux intérêts particuliers » ni pourquoi ses représentants auraient davantage en vue l’intérêt général que le peuple lui-même.

    La réponse se trouve dans la notion d'institution. Le représentant est certes un individu comme les autres (avec ses intérêts particuliers). Mais il est aussi une institution. Et le fait d'être institué modifie les éléments qui influencent ses décisions: à côté (et on l'espère, au dessus) de ses intérêts particuliers apparaissent d'autres motivations, comme sa place dans l'Histoire, la continuité avec ses "grands prédécesseurs"... Si le système est bien fait, le représentant finit par être "habité" par sa fonction. Et c'est ce phénomène qui fait que le représentant est plus a même de suivre l'intérêt général que ses représentés.

    C'est pour cette raison que ceux qui demandent une "désacralisation" du pouvoir se trompent lourdement. C'est au contraire cette sacralisation qui "détache" le représentant de intérêts particuliers et lui insuffle un surmoi qui le pousse à penser d'une autre façon. La proximité, qu'on nous vante tant, tue au contraire l'institution de la représentation.

    Encore une fois, Il n’y a aucune raison de penser qu’une volonté particulière puisse coïncider avec la volonté générale qui est celle du peuple souverain.

    La volonté du représentant n'est pas une "volonté particulière", mais une volonté institutionnelle.

    Tout à fait d’accord. J’en conclus que le peuple souverain est en droit d’exiger, par exemple en descendant dans la rue, le retrait d’une loi ou la démission d’un ministre.

    Tout à fait d'accord. Et notre système fonctionne bien, dans le sens où lorsque le peuple souverain exige (par des manifestations massives), les lois sont retirées et les ministres démissionnent.

    Il n’en demeure pas moins :
    1) que « peser sur les décisions » ou « faire savoir » qu’on « n’est pas satisfait de la manière dont les affaires publiques sont conduites » ne consiste pas exactement à exercer la souveraineté ;

    Et pourquoi donc ? La souveraineté ne réclame pas un exercice actif permanent. Le peuple souverain délègue à des personnes de son choix la gestion des affaires publics, et exerce sur ces personnes (directement ou par délégation) un contrôle permanent. C'est la permanence de ce contrôle qui garantit la souveraineté.

    2) qu’il n’existe pas de procédure officielle -hormis le nouveau référendum d’initiative populaire- permettant au peuple d’exercer directement sa souveraineté hors période électorale.

    Je ne vois pas le problème. Pourquoi l'exercice direct de la souveraineté serait-il un objectif désirable ?

    Je dois avouer que je ne vois pas pourquoi la supériorité de la norme constitutionnelle serait remise en cause par l’intervention du peuple souverain dans le processus législatif

    Parce que la hiérarchie des normes est liée à la hiérarchie de légitimité des organes qui les édictent. Ainsi la Constitution, qui est l'expression directe de la volonté du peuple souverain, est supérieure aux lois, produit d'une assemblée de représentants déléguée. Et les lois sont supérieures aux décrets, qui sont le produit d'un gouvernement responsable lui même devant le parlement. Mais si demain on pouvait faire voter par le souverain directement une loi ou un décret... quelle serait la valeur de ces "lois" ou "décrets" référendaires ? Une loi référendaire est elle soumise au contrôle de constitutionnalité ? Si elle contredit la Constitution, le conseil constitutionnel aurait-il l'autorité de corriger la copie du peuple souverain ? Probablement pas: Une norme votée dans les mêmes termes et suivant les mêmes règles que la constitution elle même aurait une légitimité quasi-constitutionnelle.

    ni en quoi celle-ci « consacrerait la primauté de la coalition des intérêts particuliers sur l’intérêt général »

    Parce que sans le processus de délégation (et d'institution du représentant), on ne peut sortir des intérêts particuliers. Proposez demain un référendum pour abolir l'impôt, vous verrez le résultat...

    ni, surtout, ce qui pourrait justifier que le peuple ne puisse exercer sa souveraineté que par l’intermédiaire de ses représentants, ou à leur demande.

    Et qu'est ce qui pourrait justifier que le peuple puisse exercer sa souveraineté directement ? Vous semblez considérer que l'exercice direct de la souveraineté est un "bien en soi", qui ne nécessite pas de justification. Mais je n'ai pas entendu d'argument concluant dans ce domaine...

  31. Descartes dit :

    @Jennifer (#130)

    C’est quoi ce « savoir vivre »? Qui décide que tel comportement c’est le savoir vivre, la bienséance etc…? Si je comprends bien, encore une fois, c’est européo centré. Avec Reikj, la « norme » c’est la France, ou l’occident.

    Non. Avec Reikj, la "norme" en France, c'est la France. Ailleurs, non. Le "savoir vivre" n'a pas de définition universelle, il est différent dans chaque pays. Quand je vais en Arabie Saudite, je ne sorts pas ma fiole de whisky en public, même si j'aime le whisky. Parce que je respecte les règles et les habitudes du pays ou je suis. Eh bien, je ne crois pas qu'il soit déraisonnable d'exiger la réciproque: en France, on a nos règles de savoir vivre, et nous sommes aussi légitimes à les défendre que les saudiens.

    Même si l’occident ne représente qu’une minorité de la planète. Le savoir vivre serait d’imposer à la planète les normes occidentales comme étant des normes « universelles »?

    Je n'ai pas entendu que Reijk propose la généralisation de nos normes de savoir vivre à la planète entière.

    Et qui peut dire ce qu’est ce « savoir vivre » purement débarrassé des influences étrangères? N’est-il pas très bobo d’aller manger chinois, indien, italien, espagnol ou même de cuisiner ces plats à la maison?

    Il y a une différence entre les influences étrangères qu'on accepte, et celles qu'on t'impose. A ma connaissance, on a le choix du restaurant où l'on va. On n'a pas le choix de l'employé qui est de l'autre côté du guichet.

  32. Descartes dit :

    @Dorant (#120)

    Non islandais à l’accord « Icesave"
    Une bonne nouvelle pour débuter ce dimanche.
    93 % des électeurs islandais ont voté NON à leur spoliation collective !

    Ça, c'est une bonne nouvelle ? Tous ces gens qui pendant dix ans ont roulé en 4x4, se sont achetés des maisons, ont voyagé, ont consommé comme des pachas grâce au casino financier ne veulent pas payer l'addition. Et c'est pour toi l'attitude à encourager ?

    Décidément, l'idéologie des classes moyennes fait des ravages. Tous ces gens ont joué et gagné pendant des années au casino financier. Et aussi longtemps qu'ils ont gagné, ils n'ont rien dit, rien fait pour changer les choses. Un jour, la boule s'arrête sur le zéro... et tout à coup c'est le cœur des vierges offensées: "on nous a volés, on nous a spoliés, que se vayan todos". Qu'est ce qu'ils on fait ces 93% de "spoliés" pendant dix ans ? Ils ont voté ponctuellement pour les gouvernements libéraux, ils ont applaudi la financiarisation de leur pays. Et maintenant on voudrait nous les faire passer pour des victimes ?

    La démocratie, c'est aussi la responsabilité: ils ont voté libéral, maintenant il faut payer l'addition du libéralisme. Comme ça, la prochaine fois ils réfléchiront deux fois avant de mettre le bulletin dans l'urne.

  33. marc.malesherbes dit :

    @ Darthé-Payan (103)

    d'accord avec l'essentiel de ce que vous écrivez (désolé, j'ai mis un peu de temps à le lire)

    Je crois que vous êtes membre du PG (?). Malheureusement je crains que votre position ne soit très minoritaire au sein du PG (comme celle de J Généreux). Je ne vois jamais JL Mélenchon, Dolez, Biard...les développer en public. La question se posera un jour pour vous: jusqu'à quand serez vous le "Filoche" du PG ? (encore faudrait-il qu'une autre structure politique prenne cette orientation en charge).

    Bien cordialement, et bravo pour défendre vos positions avec courage et ténacité sur ce blog (même si je ne les partage pas toujours)

  34. Descartes dit :

    @Darthé-Payan (#103)

    J'ai lu ton long message. Personnellement, je trouve que des listes de "il faut que" et "je suis pour ceci ou cela" n'apportent pas grande chose. Il faut d'abord comprendre le réel, et ensuite faire des propositions qui s'articulent avec ce réel. Autrement, cela devient un catalogue de bonnes intentions.

    Je ne prends qu'une exemple, pour continuer le débat sur le protectionnisme. Ainsi, tu écris: "Je suis pour la reconquête de notre marché intérieur". Si tu établis une telle règle, on peut supposer que ce qui est bon pour nous l'est pour les autres aussi. Chacun devrait donc chercher à "reconquérir son marché intérieur". Et si toutes ces politiques de reconquête étaient efficaces... et bien l'aboutissement logique serait l'autarcie pour chacun. Est-ce notre objectif ?

    J'ai dans un autre message rappelé la théorie des avantages comparatifs. Théorie qui montre que l'autarcie est toujours la solution la moins rationnelle du point de vue économique. Cette théorie est, je te l'accorde, contre-intuitive, et pourtant logiquement incontestable. La "reconquête du marché intérieur" est un non-sens économique. Est-on prêt à sacrifier notre niveau de vie à un objectif politique de cet ordre ? Je n'en suis pas convaincu. En tout cas, il faudrait un débat.

  35. Descartes dit :

    @andre (#107)

    Au delà de la forme, le contenu me laisse perplexe. J’ai cru être à une reunion de SOS racisme ou chez un boutiquier. Oui dans le 3ème LGTB FRIENDLY c’est vendeur, mais justement si les habitants militants sont très au fait des discriminations liées aux préférences sexuelles, aurait-on oublier de rappeler que la première discrimination est sociale ! A ce compte, en seine saint-denis on va parler de racisme, aux sans apapiers d’immigration, aux chomeurs d’emploi et quand est ce qu’on construit une pensée globale et une critique qui ne fasse pas que flatter les mimlitants associatifs locaux (aussi utiles, précieux et courageux soient ils).

    Excellente remarque, André. C'est tout le problème de la pensée "victimaire" qui préside à toute l'idéologie de la lutte contre les "discriminations". Cette idéologie pousse les différentes communautés à revendiquer bruyamment leur singularité pour gagner la course à l'échalote pour savoir qui est le plus "victime". C'est un jeu ou chacun veut gagner en visibilité. Et de ce point de vue, la communauté LGBT est particulièrement bien placée: elle a de l'argent et de bons relais de communication. Mais elle n'est pas la seule: les "féministes radicales" (souvent alliés aux LGBT, d'ailleurs) jouent exactement le même jeu. Tu n'as qu'à voir le terrorisme intellectuel qui s'exerce sur les écrits, avec les rajouts "-é-es" dans tracts, affiches et programmes. Au risque de tomber dans le ridicule: ainsi une affichette de SUD à la fac de Tolbiac parle de la "dégradation du statuts des personnel-le-s". Il est d'ailleurs marrant de constater que les ajouts ne touchent que "nous" (ainsi on parlera de militant-e-s, d'exploité-e-s) mais jamais "eux" (pas de patron-ne-s ni d'exploiteu-se-s).

    Je crois que le FdG se trompe de stratégie en rentrant dans ce communautarisme électoraliste.

    Sans doute. Mais l'erreur est inévitable. Parce que ce qui se joue ici n'est pas un débat d'idées, mais un débat de pouvoir. Les partis du FdG ne vont pas vers le "communautarisme électoraliste" par plaisir ou par faiblesse. Ils y vont parce que c'est là que se trouve le pouvoir. Dès lors qu'on a rompu avec les classes populaires, ce ramassis de beaufs qui votent Le Pen, il faut bien se trouver une autre base sociologique. Pour le PCF et le PG, cette base ce sont les classes moyennes. Et les classes moyennes sont sensibles à tout ce qui est "sociétal" (parce que c'est là que se jouent ses intérêts) et "victimiste" (parce que c'est en jetant une ptit'pièce "victimes" qu'on se donne bonne conscience).

    Pour sortir du côté sociétal et victimiste, il faudrait que le FdG se lance à la reconquête des classes populaires. Et pour cela, il faudrait changer complètement de langage et de hiérarchie des problèmes. Ce n'est pas pour demain.

  36. Descartes dit :

    @Louise (#91)

    « Le premier qui contestera le libre-échange cassera la baraque »,
    Emmanuel Todd, Entretien à Télérama 28 février 2007.

    Ah... si c'est Télérama qui le dit...

  37. Darthé-Payan dit :

    @Annie @ Pulchérie

    @ tous ceux que le développement et la coopération intéresse.

    La question de la sortie de la France de l'Union européenne (Europe des 27) est cruciale et chaque jour et chaque évolution de la crise du capitalisme et de l'hyper endettement en montre l'urgente nécessité.

    Nous devons nous retirer (les textes européens nous le permettent) de l'Europe et reprendre le chemin de notre pleine souveraineté politique, économique, sociale, monétaire, financière et culturelle. Egalement nos législateurs ne doivent être la chambre d'enregistrement des transpositions législatives, directives et règlements pondus par la commission de Bruxelles. Notre parlement doit retrouver sa raison d'être qui est d'être des représentants élus du peuple citoyen et souverain qui défini l'intérêt général, fait et vote les lois.

    Je reviens sur le propos « faire payer les banques ». Je déjà dit ce que j'en pensais. Car, les banques c'est nous avec notre argent déposé et notre épargne placée ou investie. Demander à faire paye les banques c'est demander à nous déposants ou épargnants de payer. Si c'est l'Etat qui aident les banques (comme en 2008-2009) et bien de manière indirecte c'est nous les contribuables qui payont. Les banques ont remboursé pour la plupart les prêts de l'Etat. Mais, ils en ont fait financer une partie par les déposants et les épargnants (baisse des taux des livrets d'épargne, hausse des tarifs bancaires, difficultés à avoir un prêt, gel des avances de trésorerie aux entreprises, suppression d'avantages pour les usagers utilitaires des cartes bancaires, découverts plus contraignants et moins étendus et surtout plus chers etc...). Donc c'est le déposant et l'épargnant qui paient.

    D'où ma proposition de nationalisation sans indemnisation ni rachat des banques après avoir leurs comptes, les avoirs et leurs biens sous tutelle. Après, on peut changer la donne est mettre en place une politique économique d'intérêt général.

    Je reviens sur mon idée de développement autonome (ce que l'on fait soi même), de développement partagé ou de coopération (c'est que l'on met en commun pour construire et développer), de développement solidaire (ce que l'on apporte au titre de la solidarité universelle).

    Je reviens sur la seconde forme d'idée de développement : le développement partagé ou de coopération.

    Déjà, Annie est tu as bien de le rappeler que l'orientation européïste de la France, empêche notre pays de monter des projets de coopération, de jumelages, de partenariat avec des pays du sud.

    Donc, nous devons en tirer les conclusions. Un bol d'air frais hors de'l'Union européen ferait du bien à notre république, à notre économie mais aussi à l'idée de développement et de coopération que je me fais.

    Je suis partisan de la création d'une école centre de la coopération, formant des coopérants à haute valeur républicaine et laïque afin de reconstituer un corps de coopérants solidarires.

    Je suis pour le retour de ces hussards républicains de l'universalité qui oeuvreront pour le développement et la coopération solidaire entre peuples et nations. L'idéal du patriotisme républicain ramenant à l'internationalisme universaliste. L'idéal internationaliste et universaliste ramenant au patriotisme républicain.

    Je pense que les grandes écoles notamment Polytechnique, les Mines, les Ponts et Chaussées, Normale sup,... et pourquoi pas l'ENA doivent être à nouveau irriguer par l'esprit républicain et universel.

    Ensuite faire participe de nouveau, Etat, services publics, collectives locales, monde universitaire et de la recherche, grandes écoles, entreprises publiques, grandes entreprises privées, associations dans ces partenariat, ces jumelages, ces missions et projets de coopérations et de développement,

    A la place du FMI et de la banque mondiale, je suis partisan de la création d'une banque mondiale du développement et de la coopération. Une agence sera présente dans chaque pays. Ses ressources seront abondées par les financements des Etats, par une quote part versée par les banques nationales ou centrales de chaque pays (pour la France ce sera la Banque de France), par d'autres financements dans le cadre de projets ou de taxation sur les mouvements de capitaux. Cette banque financera les investissements (et les dépenses en fonctionnement si nécessaire) des projets de coopérations et de développement. Cette banque financera est soutiendra aussi bien le développement partagé (de coopération) que le développement solidaire.

    Il est temps que la gauche en général et que la gauche radicale (l'autre gauche) reviennent à l'idée républicaine de coopération et de développement dans le cadre de la solidarité et de l'universalité. Quittons une fois pour toute les vieux et stériles oripeaux idéologiques du pablisme et du tiers mondisme miséreux et anti colonialiste gnan gnan. Le PSU est mort depuis longtemps et la mondialisation du capitalisme devenu transnational cherche à modeler un monde sans droits sociaux ni Etats nations. Vous allez me taxer peut-être néo colonialiste. Mais je m'en fiche !

  38. marc.malesherbes dit :

    @ Dorant (120)
    @ Descartes (135)

    le "non" Islandais, une bonne nouvelle

    je partage le point de vue de Dorant, le "non" Islandais est une bonne nouvelle.

    Mais curieusement, je suis aussi sensible aux arguments de Descartes, quand "la tripe" parle. Mais il faut essayer de se raisonner (c'est ainsi que quand il y a u meurtre crapuleux, j'aurai bien envie de voir les assassins pendus, ainsi que les politiciens de l'UMP et le PS, les banquiers et patrons du CAC40..., ce qui va finir par faire beaucoup de monde).

    C'est donc en "mauvais homme" que je parle (je sais qu'il y a sur ce blog beaucoup de personnes généreuses qui ne peuvent pas comprendre qu'il y aussi des sentiments de vengeance qui existent, et je fais partie ce ceux qui y sont sensibles).

    Ceci dit, revenons au fond.
    Exiger des Islandais qu'ils remboursent les déposants qui ont "spéculé" je ne vois vraiment pas pourquoi. Quand un quidam prend un produit indexé sur la bourse, ou tout autre mécanisme financier risqué, pourquoi le rembourser ? Il a espéré gagner, trés bien pour lui si il réussit. Il a perdu. Tant pis pour lui (c'est exactement comme au casino, à la loterrie...).
    Par contre, il faut rembourser ceux qui ont déposé leur argent sur des produits non spéculatifs (type livret A, obligations non à risque, à taux fixes) En effet ceux-là n'ont pas spéculé sur des gains "extra", mais sur un engagement réciproque connu d'avance.

    Maintenant, le fait que les Islandais aient voté libéral, les rend-il "coresponsables" des décisions néfastes de leurs gouvernements passés et présent ? La question est intéressante, car elle pourrait également s'appliquer aux Français: sont-ils coresponsables des décisions prises par leurs gouvernement successifs (PS, UMP) ?

    Premièrement, tout le monde ne vote pas pareil; On ne peut donc englober tous les Irlandais (tous les Français; je parlerai désormais des Français).
    Mais qu'en est-il des autres ? Ils ont en fait voté sur des engagements (promesses) électorales. Et si ces engagements n'ont pas été tenus, on ne peut leur en tenir rigueur. Ceux qui sont à blâmer sont ceux qui leur ont tenus ces discours, ces promesses. Tout à fait d'accord pour qu'en fin de mandat, il y ait un tribunal qui donne quitus aux élus sur la manière dont ils ont tenu leur engagement (plutôt compliqué à faire de manière équitable, mais ok pour essayer).

    nb: @ Descartes
    vous parlez souvent de classes moyennes. Qu'entendez-vous par là ? Avez-vous une définition américaine des classes moyennes, définies par le niveau de revenu du ménage, et non du salarié (ils distinguent d'ailleurs la "lower" middle" "upper" middle class en fonction des revenus). Si c'est bien le cas, pouvez définir les niveaux de revenus que vous considérez (aux USA on va du smicard à environ 5000 euros net par mois, si on corrige du revenu médian et du fait qu'ils payent sur ces revenus en partie leur éducation supérieure, leurs dépenses de santé, de retraite)

  39. claude PG35 dit :

    Les islandais refusent de payer la crise : Le tsunami islandais

  40. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,

    "Pour sortir du côté sociétal et victimiste, il faudrait que le FdG se lance à la reconquête des classes populaires. Et pour cela, il faudrait changer complètement de langage et de hiérarchie des problèmes. Ce n’est pas pour demain."

    Et si la "société civile" bousculait toute cette hiérarchie politique mais cela se fera à partir d'un analyse complète de notre socièté dans tous ses compartiments sans oublier son environnement européen et international. Je crois profondément à cette voie... DEMOCRATIQUE!

    D'ailleurs, au regard de la lecture que nous pouvons faire ici, je me pose souvent la QUESTION: " Y a-t-il encore ICI des DEMOCRATES?"

    Parlez ou plutôt "palabrez" sur la "Burka" env. 1000 pers. en France, UNE candidate avec son foulard, UNE... ECT...Les militants/es politiques n'ont vraiment plus rien à "se mettre sous la dent"! Effrayant!
    Ou encore comptez les voix avant les élections, alors que le taux d'abstentions peut battre des records! Sarkozy et le système ont de beaux jours devant eux! Certains/es en arrive même citer...Télérama"
    OUF...

  41. jean ai marre dit :

    @ 119 Bastille
    " L’U.E. c’est le plan d’austérité permanent et croissant même si le mot n’est pas prononcé, et qui ne nous préserve pas d’un plan encore plus dur sous ces fourches caudines "

    Je partage ta réflexion, nous sommes dans une volontéd'austérité. Car ils ne veulent pas prononcer le mot plan.
    Mais demain à n'en pas douter, sous le vocable de " plan de relance " (car il faut valoriser pour convaincre)
    " le petit "va vouloir nous imposer de la rigueur. On n'est pas sortie de la lutte...

  42. Pulchérie D dit :

    @ marc.malesherbes (132)

    Je ne juge pas du tout comme vous le caractère peu français de "Nouvelles asiatiques".
    C'est le titre d'une oeuvre d'Arthur de Gobineau, dont le théâtre se trouve précisément dans cette région de l'Asie méridionale qui nous intéresse. J'apprécie énormément Gobineau, d'un point de vue strictement littéraire. Son racisme a été fortement exagéré au vingtième siècle. Chamberlain était beaucoup plus dangereux.
    Dans un autre livre (Adélaïde je crois), Gobineau décrit une éruption du Santorin d'une valeur poétique extraordinaire, peut-être supérieure aux écrits de Chateaubriand, parce que empreinte de vérité.

    Comme vous voyez, Asian News est une traduction du titre d'un livre de l'auteur des "Pléiades", on ne peut plus français, de la fin du romantisme.
    Pardonnez cette mise au point teintée de cuistrerie, mais il fallait bien que je justifie mon titre.

  43. Pulchérie D dit :

    @ Darthé-Payant (140)

    N'étant pas économiste, je ne peut juger l'opportunité de la sortie de l'euro. J'ai simplement tenu à signaler l'opinion de B.Cassen, qui est généralement de bon conseil et dont on doit tenir compte.
    Par contre, j'ai apprécié la fin de votre exposé où vous proposez de faire participer le "monde universitaire et de la recherche".
    Il serait temps que l'on remette en question le Traité de Bologne, qui pour la plupart des enseignants et chercheurs suffisamment âgés pour avoir bien connu l'ancien système, apparaît comme une catastrophe.
    De même qu'il faut réenvisager les entreprises collectives, les coopératives etc, il va falloir réviser la structure de la recherche de manière républicaine, selon votre expression très significative.
    Après les régionales, bien sûr.

  44. Pierre L dit :

    marc.malesherbes dit:
    7 mars 2010 à 12h10
    "C’est donc en « mauvais homme » que je parle (je sais qu’il y a sur ce blog beaucoup de personnes généreuses qui ne peuvent pas comprendre qu’il y aussi des sentiments de vengeance qui existent, et je fais partie ce ceux qui y sont sensibles)."

    HAINE, GUERRE, ET VENGEANGE, OUI !

    La haine est toujours désignée maintenant comme un sentiment négatif, obscène, stupide.

    ALORS QUE CETTE SOCIETE NE MERITE QUE CELA !

    Une haine absolue.

    PS : VENGEANCE.

  45. Hold-up dit :

    " Une métaphysique qui voulait se présenter comme science " par Claude Roche

    "C’est devenu une banalité que de pointer la crise de la science économique. La cause en est bien sûr la récente crise financière dont l’éclatement a à ce point surpris les experts que cela met en cause toute une profession. Et l’on n’oubliera pas de sitôt la formule du chairman de la Fed affirmant en 2007 que les marchés étaient désormais assez purs pour s’autoréguler.

    On partira donc de l’échec de ce courant de pensée comme d’un fait acquis. Mais que faire de ce constat ? Faut-il chercher aujourd’hui une autre théorie pour l’économie, une autre construction de la science économique ? C’est un réflexe que l’on a déjà eu lors de périodes analogues : on a souvent cherché dans les apories de l’homo oeconomicus ou celles de l’équilibre économique le secret de ces erreurs récurrentes. Keynes, après tout est issu de tels débats.

    Mais disons-le d’entrée, il s’agit là d’une impasse. Car lorsqu’on cherche à construire une autre science économique, on part forcément d’un présupposé implicite qui se trouve être le même que celui des auteurs que l’on critique : on suppose qu’une science économique est quand même possible. Autrement dit, car telle en est la définition, on pose par hypothèse qu’il est possible de construire une connaissance objective et surtout autonome de l’univers économique : autonome signifiant que l’on s’abstrait du champ de la philosophie politique et morale (rigoureusement parlant : l’on proscrit tout jugement moral ou normatif). Keynes disait souvent « en ce qui me concerne je suis un amoraliste ».

    Or c’est justement ce dernier point – cette indépendance proclamée du savoir économique – qui doit être aujourd’hui remise en question. Elle le sera d’ailleurs de façon inexorable puisque la crise actuelle touche au rapport intime qu’entretient la monnaie et l’univers marchand qu’elle est censée servir : et comme on le verra ce rapport est politique avant que d’être économique. "

    A lire / Suite de l'article : Une métaphysique qui voulait se présenter comme science, par Claude Roche : http://www.pauljorion.com/blog/?p=8894#more-8894

  46. dorant dit :

    La réponse du peuple islandais est la seule possible et elle ouvre des perspectives inédites

    La loi Icesave contre laquelle les islandais se sont massivement opposés dans les urnes, aurait obligé le contribuable à verser 3,8 milliards d’euros, soit 12 000 euros par habitant islandais, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
    Pour la première fois, de façon concrète, les citoyens ont refusé de payer pour les énormes risques pris par des banques privées et des investisseurs dans le seul but d’une rentabilité maximale du capital.
    Il faut rappeler aux volontairement malentendants de ce blog que le peuple islandais ne peut pas payer pour les spéculateurs et les banksters.
    L'idée de punition collective d'un peuple est même une idée profondément injuste et qui ne peut cacher l'objectif de "nationaliser" les faillites tout en ayant privatisé les bénéfices..

    Le NON islandais fait écho aux mobilisations des citoyens grecs qui refusent de payer les pots cassés de la crise sous la pression de la spéculation monétaire et s'inscrit dans les revendications des mouvements sociaux européens visant à imposer de fortes régulations publiques au système financier et pourquoi pas, une taxation internationale sur les transactions financières.

  47. laurence dit :

    un peu exagéré, la diatribe contre arlette chabot, heureusement q vous ne vous engouffrez pas dans la réclamation de sa démission
    Est-ce nécessaire de se fâcher? Si cette porte ne s'ouvre pas, il faut essayer ailleurs. ce n'est qu'une émission parmi d'autres
    Parfois arlette chabot pose de bonnes questions, malgré tout. A d'autres, d'accord : -) Personnellement je la trouve assez professionnelle


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