05jan 10

Humour post festif

La comédie des voeux !

0011111Longtemps j’ai pratiqué la résistance passive à propos des vœux, fêtes et réjouissances à mesure que leur caractère obligatoire et convenu s’imposait à mon esprit. J’avais accompli des avancées considérables dans cette voie quand mes responsabilités patriarcales se sont allégées. Pendant des années en effet, frère ainé puis (très) jeune père j’étais tenu au rôle du père noël qui dépose les cadeaux dans le silence sidéré d’excitation des (très) jeunes enfants de ma tribu. Les frères et neveux avaient pris la relève dès qu’à leur tour ils eurent assez de barbe et de sens des responsabilités pour me décharger du rôle. Comme élu local je m’en tenais au strict minimum. J’étais encouragé dans ma prise de distance par le révulsif radical que représente au sortir des repas de fêtes l’ingestion d’une dose aussi obscène de coupes et verres de l’amitié où mousseux approximatifs et pétillants divers mitraillent ce qu’il nous reste de tapis gastrique pendant que les petits fours de circonstance, auxquels on ne résiste jamais aussi bien qu’on le croyait, dévastent la vésicule biliaire. Encore ne dis-je rien des cacahouètes et chips encore plus accablantes pour la surcharge pondérale. Surtout que je connaissais bien la suite du programme !

En effet, après ces guet-apens vient aussitôt la coutume du gavage, non moins imposé, connue sous le nom de galette des rois. Il s’agit d’un usage anti républicain où la pâte d’amande livre l’offensive finale contre le foie des plus aguerris. Devenu parlementaire et trop longtemps cumulard, l’horreur de ma condition contrainte en période de voeux et galettes, me conduisit à l’établissement de parcours modestes, strictement sélectionnés et âprement limités. Ces moeurs me valurent une réputation d’asocial grognon et pisse vinaigre. Je m'en contrefichais. En Essonne : à Viry Chatillon et à Sainte Geneviève des Bois. Sans exception liée au contexte juridique ou autre. Point. Par exception ici où là, chez des amis, des vrais, dans leur mairie ou permanence. Autour de moi, pendant ce temps là, des collègues plus résistants ou mieux entrainés battaient des records. Deux ou trois séances de vœux par soirée, autant de coupes et petits fours, chaque soir de la semaine, pendant quinze jours. La plupart d’entre eux tiennent à ces occasions des discours plein de compassion pour les plus malheureux de nos compatriotes. J’atteste qu’ils sont en pleine sincérité. Par conséquent, depuis plusieurs années déjà, ils vivent de plus en plus mal ces scènes quand croupissent parfois jusque devant la porte : mendiants, sdf et affamés.  Cette face apparente, luisante et essoufflée du marathon des vœux a aussi son revers caché au grand public. D’abord l’envoi de cartes de vœux. Par milliers ! Ensuite la réception de cartes de vœux. Autres milliers!

457L’envoi mobilise des escouades de collaborateurs et bénévoles, après avoir nourri un intense ballet de communicants et autres conseillers spécialisés. La réception n’est pas plus simple. J’ai reçu une année un record de six milles cartes de vœux. On trie pendant plusieurs jours du matin au soir. Dans mon équipe, pour supporter une tache aussi absurde on a créé le rite du « grand concours ». Chaque année on sélectionne les cartes les plus ridicules (texte spécialement pontifiant ou photo particulièrement glauque) et on vote pour l’attribution du prix du "roi des nazes". Un second concours, plus méchant encore, permet d’élire le roi des nuls. C’est celui qui m’a envoyé le plus grand nombre de fois ses vœux parce que ses fichiers sont mal tenus. Une prime pour l’empereur des nuls : celui qui a envoyé plusieurs fois ses vœux et ajouté, à chaque fois, une mention manuscrite réelle avec….. une écriture différente! Ces plaisanteries de garçons de bain soulagent l’effort des trieurs. Ensuite on fait trois tas. Premier tas, les envois en nombre des institutionnels : poubelle directe sauf exception tragique hilarante. Deuxième tas, les envois en nombre institutionnels comportant une mention manuscrite. On passe le doigt mouillé pour vérifier ceux qui ont écrit pour de bon et ceux qui se sont contenté d’imprimer. Les imprimés ? Poubelle ! Restent les héros de la plume. Qu’ils aient écrit eux-mêmes ou que ce soit leurs assistants, je leur réponds. Ca s’appelle "le prix de l’encre" comme disait mes profs qui mettaient un ou deux aux plus mauvaises copies qu’ils avaient corrigées. Mais pour moi, finie l’époque de la super carte méditée pendant des semaines et qui doit être un évènement éventuellement repris dans la presse (consécration suprême lubrifiant l’absorption plus rapide du prix de la prestation du communicant). Une carte rustique. Avec les armes de la République ou moins encore comme création artistique. Et une phrase ostensiblement convenue. Pour les amis, quoiqu'institutionnels, un deux ou trois mots écrits de ma propre blanche main. Pendant trois semaines, donc, je hais mon bureau où sont empilés les parapheurs. Je hais ma boite mail où il m’est impossible de fuir la masse des mails de vœux. Non, décidément, je n’aime pas les vœux. Surtout depuis que j’avance en âge. Car je déteste qu’on me dise sans trêve et qu’on m’écrive sans relâche toutes ces choses à propos de l’état de ma santé l’année prochaine. C’est vrai quoi à la fin ! Qu’est ce que ça veut dire ? J’ai une drôle de tête, ou quoi ? Ce genre de vœux porte la schcoumoune, comme on dit de mon côté de la méditerranée ! Bien sûr, je comprends que c’est fait sans malice et le plus souvent du fond du cœur quand il s'agit de personnes privées qui m'écrivent. Je le sais bien. D’ailleurs je vous souhaite mes meilleurs vœux dans le même état d’esprit. Et surtout la santé! Pas vrai ? Car pour tout le reste, et surtout pour vous dire ce que je souhaite pour la grandeur de notre pays comme pour le bonheur de ceux qui font tout ce qu’ils peuvent  pour y vivre dignement, j’y consacre toute mon année. Et ça ne va pas s’arrêter en 2010. Si j’ai la santé.


322 commentaires à “La comédie des voeux !”
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  1. Nipontchik dit :

    Il y a aussi la comédie des références historiques; Cambadélis n'est pas le seul à utiliser des références à tort et à travers:

    Mais plus grave encore, Steeve Briois n’hésite pas à citer dans ce même « article » le monstre nazi Goebbels, pourtant maître de la propagande Hitlérienne... Son nom reste indissolublement lié à l'emploi des techniques modernes de la manipulation des masses du régime nazi. Il est devenu synonyme des mensonges et des haines que sont capables de diffuser les propagandes des États totalitaires. Même ironiquement, cette comparaison est profondément choquante pour l’ensemble des familles victimes du régime SS mais aussi pour David Noël directement attaqué. Rappelons que le PCF a payé un lourd tribut pour la victoire sur l’Allemagne nazie ! C'est du puits du Dahomey, à quelques pas d'Hénin-Beaumont, que la grève des mineurs de mai 1941 contre l'occupation nazie est partie. De nombreux mineurs héninois y ont participé, au péril de leur vie. Les noms des centaines de résistants communistes fusillés par les Allemands figurent sur les murs de la Citadelle d'Arras. Au cimetière d'Hénin-Beaumont, une stèle rend hommage à Vasil Borik, ce soldat communiste ukrainien échappé du camp de prisonniers de Beaumont et qui a mené la lutte contre les nazis à la tête des partisans du bassin minier avant d'être fusillé. A travers ses attaques contre Pierre Ferrari et David Noël, c'est à la résistance et au mouvement ouvrier que s'attaque Steeve Briois, dont le mouvement est l'héritier de Vichy et des partis collaborationnistes.

    http://www.lheninois.com/article-derapages-intolerables-de-l-extreme-droite-de-steeve-briois--42262799-comments.html#comment53955368

  2. Eric C dit :

    Voilà un article dans lequel je me reconnais entièrement.
    Les anniversaires, les fêtes, noël, pâques, les "bonne année" hypocrites et convenus, tout cela m'emm...
    Mais le 21 janvier, le 18 mars, le 22 septembre, le 4 août et d'autres dates j'aime bien et je les fête avec ceux qui veulent bien.

  3. vuillaume michel dit :

    Souhaitons nous plutôt que le Front de Gauche se mette d'accord au plus vite et commence à s'activer publiquement. J'aurai préféré connaitre l'avis de Jean-Luc Mélenchon sur la dernière proposition du PCF plutôt que tout ce blabla... Bonne année quand même !

  4. Ogg dit :

    ... et surtout la santé !

  5. Descartes dit :

    @Hold-up (#495 dernier fil)

    J’ai dit que son gouvernement avait fini dans la dictature avec le massacre de d’Ezeiza

    Et tu t'est trompé. D'abord, parce que lors du massacre d'Ezeiza, Peron n'était pas au gouvernement, ni même sur le sol argentin (le massacre eu lieu justement dans le rassemblement organisé pour accueillir Peron à son retour au pays). Ensuite, parce que le massacre d'Ezeiza (au cours duquel les groupes peronistes de droite installés sur la scène ont canardé les groupes peronistes de gauche qui essayaient d'occuper les places de choix) n'a pas transformé le régime en "dictature". Ce n'est pas parce que deux bandes s'affrontent au cours d'une manifestation que le régime devient une dictature. Après Ezeiza, le Parlement a continué à fonctionner, le président constitutionnel Campora continua à gouverner plusieurs semaines avant de démissionner pour permettre l'organisation d'élections que Peron devait emporter.

    Organiser un massacre de son peuple et lancer une répression contre les opposants, je ne sais pas comment tu appelles ça, toi.

    Je ne sais pas comment il faut l'appeller, mais je sais que ce n'est pas ce qu'a fait Peron. D'abord, il aurait eu bien du mal à "organiser un massacre de son peuple" vu qu'il n'était pas au pouvoir et qu'il était à l'étranger. Ensuite, à Ezeiza et après ce ne sont pas les opposants de Peron qui ont été victimes de la répression, mais ses partisans. Ezeiza fut un épisode ou se sont affrontés violemment des groupes internes au peronisme (et ce n'était pas la première ni la dernière fois, le mouvement péroniste a une longue tradition das ce domaine). Pas un épisode ou le gouvernement à réprimé des opposants.

    Moi j’appelle ça une dictature. Cela ne veut pas dire pour autant que je confonde Juan Perón avec Hitler qui a lui aussi été élu démocratiquement, dois-je te le rappeler (?)…(non bien sûr).

    Je m'en souviendrai la prochaine fois qu'on me dira que Chavez a été élu démocratiquement. Non que je le confonde avec Hitler, bien sur...

    Ce genre d'amalgame est, bien entendu, ridicule. Dire que "Hitler a été élu démocratiquement" est un abus, aussi longtemps qu'on ne dit pas a quel poste. Hitler a été élu "démocratiquement" député. Il a été investi comme Chancelier "démocratiquement". Et c'est tout: pour aller plus loin, il a été obligé "d'épurer" le parlement (avec l'incendie du Reichtag) et mettre les partis politiques qui s'opposaient à lui hors la loi.Ce qui n'est pas le cas de Peron (ni de Chavez, d'ailleurs).

    Quant aux remarques parano de la fin de ton message, j'ai du mal à comprendre ce que tu veux démontrer. Quel est le rapport avec Ezeiza, Peron et le péronisme ?

  6. Bonjour à tous,
    et… meilleurs vœux ? Les "fêtes" obligées me gavent aussi, et pas seulement d'un point de vue stomacal…
    Souhaitons-nous de belles régionales, après, on verra.

  7. André Assiétoi dit :

    @ Maxime Vival (post 495 sur le fil précédent)

    "PS. Il est injuste de traiter Bellaciao de « stalinien ». Le NPA qui y est bien traité (voire promu) alors que le PCF et le PG y dérouillent s’offusquerait de cette remarque."

    Tu as déjà oublié que tous ceux qui ne léchaient pas le cul de Marie-Georges au moment de la Présidentielle étaient impitoyablement censurés. Aujourd'hui, ils ont changé de cheval mais ça ne change rien à leur raideur idéologique et leur refus du débat. Demain, ils seront à la remorque de qui ? Où est leur colonne vertébrale ?

  8. André Assiétoi dit :

    "Autour de moi, pendant ce temps là, des collègues plus résistants ou mieux entrainés battaient des records. Deux ou trois séances de vœux par soirée, autant de coupes et petits fours, chaque soir de la semaine, pendant quinze jours."

    Ça, c'est une basse attaque contre le camarade collectionneur de montres qu'a perdu la ligne...

    "La plupart d’entre eux tiennent à ces occasions des discours plein de compassion pour les plus malheureux de nos compatriotes."

    Ça, c'est une basse attaque contre le camarade collectionneur de montres qu'a perdu la ligne... (mais là, c'est de ligne idéologique que je cause).

    PS : excuse à Maxime pour avoir écorché son nom, ci-dessus (on ne peut pas éditer, malheureusement).

  9. lemarteau dit :

    idem que

    3
    vuillaume michel

  10. On aurait bien apprécié d'admirer ici quelques cartes primées...

  11. jPR78370 dit :

    3
    vuillaume michel
    8
    lemarteau

    1 de plus…

  12. lemarteau dit :

    N'ayant pas reçu de réponse de membres du PG à mes questions sur le fil précédent (sauf à me dire que c'était pas le fil du PG mais celui de Jean-Luc Mélenchon !) et puisque que je ne trouve pas de réponse sur le site du PG (ni nul par ailleurs) je me permet de reposer une de ces questions sur ce fil :

    Quelles sont les propositions exactes du PG concernant la répartition des candidatures sur les listes du Front de Gauche au niveau national ou (et) départemental ?

    Merci

  13. Claude dit :

    Salut Jean-Luc,

    je viens de lire ton papier et je me dis donc qu'au vu de ton évolution, j'ai du souci à me faire. A peine 35 ans, et j'abhorre déjà depuis un bail toutes ces fêtes dégoulinantes de bons sentiments obligés, je ne réponds pas aux voeux, ni n'en profère.

    Asocial? Mais non... peut-être simplement émancipé?

  14. hold-up dit :

    @ Descartes

    Tu dis :

    "Meuh oui, meuh oui… On a entendu le même discours sur la Russie de Staline, sur la Chine de Mao, sur le Cambodge de Pol Pot… laisse passer quelques décennies, et on va découvrir des vérités et se frapper la poitrine. Décidément, il y a des gens qui n’apprennent jamais de l’expérience…"

    Quel rapport entre Hugo Chavez et Pol-pot pour ne parler que de lui ? Quel rapport entre des élections libres et une tyrannie, entre la volonté que le peuple se saisisse des outils démocratiques et la mise en esclavage de tout un peuple ? Quel rapport entre un peuple Vénézuélien qui réélit un Président républicain démocratiquement avec un peuple qui se fait liquidé et subit le joug d'une organisation abstraite : " l'Angkar... ("l'Organisation révolutionnaire" invisible du peuple). " ? Aucun. Strictement aucun.
    Quand à l'aspect économique, quel rapport avec l'économie du pétrole et son exportation pour le bien populaire et l'éducation gratuite avec l'exportation de bananes (Pol -Pot) que tout un peuple devait cueillir et ne jamais manger, sans compter l'abolition de l'éducation et de l'école pour les enfants enrôlés eux aussi dans l'esclavage national ? Quel rapport entre une démocratie et un fascisme agraire ? Aucun.

    Après sur " l'anticapitalisme "d'extrême -droite, je n'ai jamais été dupe. Je suis d'accord avec toi, c'est pourquoi pour moi, l'étiquette " anticapitaliste " ne suffit pas et n'est aucunement une garantie de quoi que ce soit pour moi. Bien évidemment, pour les fascistes, leur " anticapitalisme " fut lui aussi " de ruse racial, ciblé et exterminateur, pour mieux assommer un peuple en jouant sur le ressentiment et l'antisémitisme d'origine prussienne, un très vieil héritage partagé dans toutes les couches sociales. En ce qui concerne les " capitalistes " seul les Juifs riches, une extrême minorité au vu des Juifs pauvres, furent visés pour mieux enrôler tout un peuple dans la barbarie raciste et le pouvoir racial criminel qui visait l'extermination de Tous les Juifs d'Europe. Le "Capitalisme Allemand" fut un instrument décisif dans l'ascension d'Hitler et une garantie pour les capitalistes " Germains " de spolier les richesses des Juifs. Vieil école capitaliste : la razzia et la spoliation assumée et toujours justifiée. Sans l'argent du capitalisme " aryen ", Hitler ne serait pas allé bien loin. Le but était de dissoudre la démocratie et les organisations sociales de Gauche (syndicats, partis etc...) pour servir les intérêts du capital allemand et lui garantir de nouveaux privilèges. Un Néo -féodalisme était né. En finir avec l'idée de la république sociale et celle de démocratie, élargie ou pas ; que crois-tu ? Je le sais bien.

    Fonder un mouvement sur le seul " anticapitalisme " c'est rater le côche. Il y a un vrai problème effectivement, il me semble. A bon entendeur...

    Mais au fait " Descartes ", qui es-tu, que viens-tu faire sur le blog de Jean-Luc Mélenchon si tu n'es pas " de Gauche " ? Je ne saisis pas bien ton intérêt à part celui souvent de me caricaturer. Que vises tu exactement ? L'alliance avec le Modem ? Viens-tu l'a pour casser les rapprochements possibles avec le NPA ? Es-tu avec Dupont- Aignan ? En service commandé " libre " ? Comme tu me traites ridiculement « d'extrême -droite » (pas chié !) tandis que je suis au PG et que je suis un Républicain de Gauche avec cependant un intérêt certain mais critique pour le mouvement " libertaire " et " révolutionnaire ",  je me sens le droit de te poser la question. 6 mois sur ce blog avec un ton arrogant, donneur de leçon, pointilleux voire parfois insultant. Pourquoi " Descartes " ? Par pure distraction ?

    (Sur Péron et Larrouche, j'abandonne. Tout le monde se fera une idée- Il est clair que Wikipedia ne suffit pas. C'est un raccourci pratique pour déjà avoir une connaissance approximative de certains faits ou phénomènes. Je trouve que cette encyclopédie en ligne est précieuse mais évidemment pas suffisante (la bonne blague !). On s'intéresse à un sujet et on le creuse par d'autres lectures - OK).

  15. gilles dit :

    3
    vuillaume michel
    8
    lemarteau
    10
    jpr78370
    ... et avec moi ça fait 4

    on est dans les starting block. On n'attend plus que "les grands dirigeants" finissent par conclurent sans détruire le Front de Gauche.

  16. Michel Matain dit :

    @ 14 Gilles

    On est très très nombreux à la base à attendre une issue positive à ces négociations au sommet

  17. Rollinat dit :

    Pardon pour mon ignorance et mon incivisme, mais en quoi est-ce si important d'être "tête de liste" à une Régionale, quand, à priori la liste en question n'a aucune chance d'être majoritaire, donc aucune chance pour la "tête de liste" de présider la région ?
    De plus, si j'ai bien compris, chaque département élit ses propres conseillers, non ?
    Jean-Luc Mélenchon pourrait être tête dans l'Essonne, par exemple...

    Ou alors, c'est juste pour avoir sa tête en plus grand sur l'affiche ?
    Désolé si ma question est naîve....

  18. 4 Août dit :

    3
    vuillaume michel
    8
    lemarteau
    10
    jpr78370
    … et avec moi ça fait 4

    +1.

    Raz le bol du tortillage de cul.

  19. rosay dit :

    Bonne et heureuse Année J.L.M.

    Bravos le N.P.A !
    Rosay à +

  20. jean Vallessin dit :

    Chère Jean-Luc,

    Merci quand même de ces sortes voeux, recevez tous les nôtres. Ben oui.
    Quelques nouvelles de l'Auvergne. Résumé des épisodes précédents : malgré un vote à plus de 80% des militants NPA en faveur d'une unité sans condition et de l'acceptation d'une tête de liste communiste, le PCF n'a pas voulu entendre parler de liste unitaire et s'est livré à une attaque personnelle contre Alain Laffont, figure historique du NPA à Clermont-Ferrand.
    Et bien Cher Jean-Luc, il y a quand même des bonnes nouvelles. En effet, les AlterEkolos, adhérents de la Fédération, et les Objecteurs de Croissance, font une liste commune avec le NPA Auvergne. On retrouve ainsi la configuration politique qui a permis d'obtenir plus de 15% des voix aux municipales de Clermont en 2008. Attention pas de triomphalisme, Clermont n'est pas l'Auvergne. On verra. Il y aura donc une vraie liste d'union, certes pas complète, en Auvergne à côté d'une liste du PCF élargie mal nommée Front de Gauche.
    Vous voyez, Cher Jean-Luce, l'année ne commence pas si mal même si on essaiera de faire mieux la prochaine fois, avec le PG par exemple.

    Prenez soin de vous car il fait froid vous savez.

    Amitiés.

    Jean Vallessin

  21. Descartes dit :

    « Meuh oui, meuh oui… On a entendu le même discours sur la Russie de Staline, sur la Chine de Mao, sur le Cambodge de Pol Pot… laisse passer quelques décennies, et on va découvrir des vérités et se frapper la poitrine. Décidément, il y a des gens qui n’apprennent jamais de l’expérience… » Quel rapport entre Hugo Chavez et Pol-pot pour ne parler que de lui ?

    Ils ont une chose en commun: les deux ont été portés au pinnacle par des supporteurs qui avaient laissé leur sens critique au vestiaire. Des supporteurs qui ont préféré leurs illusions à la simple analyse des faits... et qui, dans le cas de Pol Pot du moins, se sont trouvés bien plus tard à regretter amèrement leur aveuglement. On verra, d'ici quinze ou vingt ans, ce qu'on pensera de Chavez...

    Après sur » l’anticapitalisme « d’extrême -droite, je n’ai jamais été dupe. Je suis d’accord avec toi,

    Dont acte.

    Mais au fait » Descartes «, qui es-tu, que viens-tu faire sur le blog de Jean-Luc Mélenchon si tu n’es pas » de Gauche » ?

    Et d'où sorts tu que je ne suis pas "de gauche" ? J'ai du mal me faire comprendre: je ne dis ni que je suis "de gauche", ni que je suis "de droite". Je ne cherche plus à me situer sur cette grille parce que pour moi, ces étiquettes n'ont plus de sens. Si l'on me dit que untel est jacobin ou girondin, qu'il est souverainiste ou fédéraliste, qu'il est libéral ou dirigiste, qu'il est républicain ou démocrate, je peux à partir de ces affirmations avoir une idée des politiques qu'il défend et qu'il appliquerait s'il était au pouvoir. Mais savoir que quelqu'un est "de droite" ou "de gauche" ne me permet de tirer aucune conclusion. Il y a des hommes de gauche qui ont fait des politiques bien plus libérales et réactionnaires que certains hommes de droite. Et c'est un gouvernement "de gauche" qui a mis en œuvre le plus ambitieux programme de privatisations que la France ait connu. Alors, à quoi ça sert d'identifier quelqu'un comme "de droite" ou "de gauche", si l'étiquette ne nous dit rien sur le contenu du flacon ?

    Les étiquettes "droite" et "gauche" ne servent qu'à une chose: a nous imposer une grille de lecture dans laquelle voter pour untel serait "kosher" parce qu'untel est "de gauche" (même s'il a signé des deux mains le traité de Maastricht et la privatisation de France Telecom ou d'Air France), tandis que voter pour untel ne serait pas "kosher" parce qu'il est "de droite", même s'il s'est opposé à Maastricht et à la privatisation d'EDF. Au nom de quoi on met sur Cohn-Bendit, notre "libéral-libertaire", une étiquette "de gauche" ? Parce qu'il a manifesté il y a quarante ans contre mongénéral. Ce n'est pas une manière rationnelle de faire de la politique.

    Je ne saisis pas bien ton intérêt à part celui souvent de me caricaturer. Que vises tu exactement ? L’alliance avec le Modem ? Viens-tu l’a pour casser les rapprochements possibles avec le NPA ? Es-tu avec Dupont- Aignan ? En service commandé » libre » ?

    Pourquoi cette idée que derrière tout fait il doit y avoir une conspiration ? Je viens parce que j'ai envie de discuter, parce que j'ai envie de confronter mes arguments aux arguments des autres. On ne pense pas tout seul, où alors on pense mal. Pour penser, il faut écrire pour les autres, et lire ce que les autres écrivent en réaction. D'ailleurs, même si je le voulais... crois-tu vraiment que c'est sur ce blog que les "rapprochements possibles avec le NPA" ou "l'alliance avec le MODEM" se jouent ?

    Comme tu me traites ridiculement « d’extrême -droite »

    Je ne t'ai jamais "traité d'extrême droite" (on se croirait dans le film de Begaudeau), ni ridiculement ni autrement. Si cela te plait de te poser en martyr, fais le sans m'attribuer des choses que je n'ai pas écrites. Ce que j'ai dit, c'est que Lyndon LaRouche était un paranoïaque d'extrême droite. Si tu t'identifies avec lui, ce n'est pas mon problème.

    tandis que je suis au PG et que je suis un Républicain de Gauche avec cependant un intérêt certain mais critique pour le mouvement » libertaire » et » révolutionnaire », je me sens le droit de te poser la question.

    Si t'étais au MODEM, t'aurais le même droit de poser la question.

    6 mois sur ce blog avec un ton arrogant, donneur de leçon, pointilleux voire parfois insultant.

    C'est bien connu, c'est toujours les autres qui sont "arrogants, donneurs de leçons, pointilleux voire parfois insultants". Tu ferais bien de relire certains de tes messages avant d'aller chercher l'arrogance et l'insulte chez les autres...

  22. Henri Brosse dit :

    De retour et bonne année à tous !

    A PROPOS DES QUESTIONS DE SANTE PUBLIQUE

    En examinant même superficiellement, les problèmes de santé nous pouvons constater combien ceux qui veulent introduire des réformes dans un domaine particulier sont immédiatement paralysées dans leurs audaces programmatiques dès lors qu’il s’agit de les mettre en application et d’en traduire concrètement quelques exigences.

    Comment reconstruire un service public de santé, sans remettre en question l’industrie pharmaceutique, la logique médicale et sa hiérarchie du pouvoir médical fondés non sur la prévention mais sur la consommation allopathique et la dépossession organisée des patient ; sans remettre en cause la souffrance au travail et les conditions massivement pathogènes du travail salarié ; sans remettre en question le productivisme, la malbouffe industrielle et donc la production industrielle d’animaux d’élevage aujourd’hui porteurs de risques viraux et autres aux conséquences imprévisibles. On vient à nouveau de le constater avec cette sorte de répétition générale de vaccination massive (et les profits juteux qui accomagnent ce genre d’opérations) contre la grippe porcine, (ses origines dans les élevages de porcs industriels) en prévision probable d’autres pandémies infiniment plus graves.

    Le futur se charge de menaces et malgré ses prouesses techniques, le système n’offre plus son conte de fée plein de promesses. Depuis la bombe d’Hiroshima et Tchernobyl, depuis le syndrome immunitaire (S.I.D.A.) et une série de catastrophes industrielles (Bhopal…) et sanitaires (Sang contaminé, vache folle, grippe aviaire…)une angoisse sourde s’est infiltrée parmi les populations. Le système de santé transformé en industrie capitalistique génère ses propres maladies. La santé des enfants devient préoccupante et ce sont maintenant les bébés qui naissent avec un cancer. La recherche médicale a fait progresser considérablement les guérisons, mais ce sont les causes de la prolifération des multiples formes de cancer qui posent question: l'augmentation des taux de radioactivité, la pollution de l'alimentation par les pesticides les nitrates, les dioxines issues de la combustion des substances chlorées et les additifs alimentaires en sont les principaux facteurs, sans oublier les rayons ionisants, les champs électromagnétiques, certains médicaments contre le cancer eux-mêmes cancérigènes, la pilule contraceptive, de nombreux produits chimiques utilisés dans l'industrie, les hydrocarbures et enfin le tabagisme. (Geneviève Barbier, Armand Farrachi - La société cancérigène – Ed. de la Martinière) En réalité, c’est leur effet cumulatif associé qui provoque l’effondrement des défenses vivantes.

    Confronté à des informations fragmentaires et superficielles, au cloisonnement des spécialités, le malade doit subir l'administration bienveillante de thérapies de choc dont il mesure mal les dommages futurs. En aucune manière le patient, objet de soins et d'expérimentation n'est en situation d'être sujet et acteur de la mise en oeuvre de ses propres défenses contre la maladie, laquelle devrait plutôt être envisagée d’abord comme une alerte et une réaction du corps. Comme l’avait déjà analysé Ivan Illich en 1975 dans la « Némésis médicale » le système de santé génère lui-même de nouvelles pathologies et entretient la dépendance morbide au système médical, parce que la société dans son ensemble ne veut plus assumer la souffrance, la vieillesse et la mort, ni les individus refuser la dépendance à la médicalisation. Le système de santé est devenu un secteur économique industriel aboutissant à la consommation pharmaceutique permanente dont les effets entretiennent et développent la surmédicalisation ultra-spécialisée et exponentielle. Il ne s’agit pas de nier les progrès de la micro-chirurgie, des transplantations d’organes, des prothèses artificielles, l’efficacité des interventions assistées des instruments technologiques les plus sophistiquées, mais de comprendre la relation de dépendance et de non autonomie qui s’est instaurée dans le monde de la santé où les thérapeutiques traditionnelles qui reposaient sur l’autonomie et l’unité de la personne sont méprisées, alors que les innovations technologiques provoquent aussi de nouveaux problèmes et accentuent la dépendance du patient, devenu objet de soins parcellaires, envers la toute puissance de la machinerie hospitalière tandis que la rentabilité et le profit s’installent au cœur du système de santé. Ce ne sont pas les qualités et les attentions du personnel soignant qui sont en question mais le monde administré de la santé, où le patient est maintenant considéré officiellement par l’hôpital public comme un client, confié de plus en plus aux prestations et aux opérateurs privés. Le président du Comité national d’éthique, Didier Sicard, chef de service de médecine interne à l’hôpital Cochin, dénonce une médecine technologique « qui appréhende le sujet à travers des chiffres et des images » mais délaisse la relations humaine de l’examen du patient, au point que certains praticiens refusent de soigner les pauvres qui bénéficient de la CMU ou de l’Aide Médicale d’Etat. Objet de la médecine, « livré aux seules machines » les plus sophistiquées, le patient est acculé aux anomalies biologiques de son destin dont les causes sont inscrites à l'intérieur de lui-même et relèvent seulement de son comportement individuel, quand par ailleurs on le traite comme un objet qu’on déresponsabilise.

    Brusquement la maladie d’Alzheimer devient une urgence et une priorité nationale. Effectivement ce sont près de deux cent mille cas supplémentaires qui sont déclarés chaque année. Que se passe-t-il ? L’évidence du vieillissement de la population nous est servie sans rien expliquer de cette brusque accélération. Et si la perte de la mémoire vivante constituait le symptôme de l’effondrement du monde que les gens avaient en commun, l’oubli d’une réalité immédiate devenue insupportable, le parasitage de l’esprit par le défilement rapide d’une quantité phénoménale d’informations, le témoin de la perte de notre sensibilité, perte du vivant affectant alors les synapses et les connexions neurologiques et non l’inverse comme le voudrait un matérialisme scientiste ? Le mensonge organisé sur les causes du cancer, du Sida ou de la maladie d’ d’Alzheimer et les demi-aveux de la science médicale sur l’effondrement des défenses immunitaires provoqués par l’ensemble des conditions de vie servent maintenant d’arguments pour accélérer la privatisation du système de santé publique par des fonds d’investissement internationaux auxquels participent les sociétés d’assurances, et plus cyniquement encore, avec leurs discours solidaires, les mutuelles et les régimes complémentaires santé.

    Mais qu’est-ce que la société, le lien social et la solidarité dont on nous rebat les oreilles, lorsque des millions d’individus sont contraints à la précarité quotidienne et au chômage, tandis que leurs allocations de survie sont suspendues aux contrôles culpabilisateurs et aux radiations arbitraires, lorsque l’entreprise s’introduit dans l’espace personnel, force l’implication mentale et mobilise ses subordonnés dans la guerre économique ? La question sociale s’est rétrécie au traitement social de catégories exclues et marginalisées. Le social doit s’occuper aujourd’hui de donner à manger aux pauvres, de fournir des refuges à ceux qui ne peuvent plus payer un logement. Comme en Angleterre au XIX°, le paupérisme redevient une « institution nationale ». La socialisation généralisée sous-traite ses dysfonctionnements aux organismes compassionnels de « charity business ». Le capital ayant tout intégré dans son procès, le social en est réduit à s’emparer du pathologique, à s’occuper des vies rejetées en marge, que l’urbanisation, l’administration ou « la grande distribution » traitent comme un déchet, un résidu de la marchandise. Lorsque le service de l’argent et le fonctionnement reproductible de l’économie absorbent la plus grande part du travail mobilisé, de l’énergie humaine et des ressources disponibles, dont l’absurdité se reflète dans la circulation de valeurs fictives et dans ses propres instruments de mesure, (remise en cause du PIB), la question de la suppression de l’économie se trouve réellement posée. Aujourd’hui certaines exigences de la réalité physique et sociale – par exemple l’épuisement prévisible des réserves en énergie fossile - viennent faire obstacle au délire motorisé et à ses dégradations exponentielles. Alors que l’idéologie dominante règne à des années-lumières de l’idée d’une mise en commun de la richesse, déjà socialisée, apparaît la nécessité d’une COMMUNISATION des infrastructures collectives, de la production alimentaire et industrielle, de l’énergie, de la santé, de l’eau qui avait toujours été un bien commun de l’humanité, non monnayable, avant que les capitalistes ne s’en emparent. La nécessité d’une autre organisation du territoire décentralisée, découle forcément de la mutation des choix industriels et des façons de produire, de consommer et de vivre, où l’habitat, les déplacements et le contenu de l’activité et de la participation de chacun, la transformation des institutions collectives se trouvent forcément impliqués. Résultat de la coopération productive et du procès combiné des connaissances, la socialisation de l’activité humaine rend toutes les logiques de privatisation mais aussi de revendications catégorielles dérisoires comme elle rend impossible toute réforme sectorielle qui voudrait rompre avec la fuite en avant. Si la communisation traduit le mouvement et le saut possible dans la liberté, où les individus peuvent enfin revenir au centre d’eux-mêmes dans la construction libre du rapport à l’autre, sans que leur activité s’impose à eux à partir d’une justification extérieure, (jugement divin, Etat, égalitarisme, quantité de valeur-capital, productivité, comptabilité du temps ou idéologie…), « sans qu ‘elle s’objective dans la séparation » c’est qu’il est aussi le mouvement de dépassement du travail divisé et des cloisonnements de l’action et de la pensée, de transformation de l’activité humaine et de son rapport à la nature.

    On aperçoit donc immédiatement à quel point les questions écologiques ne peuvent abordées sans une remise en question radicale de l’économie, c’est à dire de la valeur, du salariat, de l’exploitation du travail salarié et de la division du travail. C’est à dire aussi de l’ensemble des conditions d’existence des individus. (habitat, aménagement du territoire, agriculture, transports, accès à la formation et à la culture…) Cette remise en question ne peut partir que des individus eux-mêmes dans un mouvement social collectif. Elle ne peut leur être imposée bureaucratiquement d’en haut par un Etat tout puissant, même si des mesures contraignantes seront imposées aux minorités possédantes par l’immense majorité dépossédée. La timidité programmatique de l’ensemble de la gauche de gauche, (NPA compris) est consternante, et on peut craindre le pire le jour où il faudra passer aux travaux pratiques sous l’égide de l’Etat, garant de la cohésion sociale dite républicaine. (à suivre)

  23. VERGNES dit :

    Belle et rebelle année 2010

  24. hold-up dit :

    @ Nipontchik Post N° 20

    "Nous estimons que l'Islande a l'obligation de rembourser"
    ... c'est fou ça. Les Islandais auraient l'obligation de rembourser pour des actionnaires qui auraient fait confiance dans des banques véreuses. On hallucine. Mais le plus hallucinant c'est l'apathie des Français qui ont accepté cette même " obligation " !

    BRAVO LES ISLANDAISES et LES ISLANDAIS !
    Nous, peuple de France, sommes devenus des esclaves !

    Je remets le lien pour bien me faire comprendre :
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/05/le-president-islandais-refuse-de-sauver-la-banque-icesave_1287591_3234.html

  25. Nipontchik dit :

    Pour éviter le mousseux approximatif et autres chips de mauvais goût, 1 solution le Noël russe dignement fêté!
    Et si en + vous avez envie de vous lâcher et de "buter dans les chiottes" ceux qui sont pas gentils avec vous:

    http://www.latribune.fr/loisirs/week-end-voyages/20091230trib000457105/pour-bien-commencer-l-annee-franco-russe.html

  26. le marteau dit :

    Pour la transparence voici dans le détail la dernieèe proposition du PCF au PG (lue sur le site du PCF)

    Parti communiste français,

    Paris, le 4 janvier 2010.

    Annexe :

    Proposition au Parti de gauche

    Têtes de listes régionales : Cinq

    Aquitaine
    Franche Comté
    Languedoc Roussillon
    Les Pays de Loire
    Rhône Alpes

    Têtes de listes départementales : Dix neuf

    Dordogne
    Haute Loire
    Eure et Loire
    Doubs Territoire de Belfort
    Paris
    Essonne
    Un autre département IDF
    Pyrénées Orientales
    Creuse Aveyron
    Lot
    Maine et Loire
    Mayenne
    Aisne
    Deux Sèvres
    Vaucluse
    Alpes de haute Provence
    Drôme ou Isère

    Concernant les positions des différents candidat-e-s sur les listes, ces positions assureront environ 25% des élu-es au parti de gauche.
    _________

    je note au passage que si Jean-Luc Mélenchon le veut, il pourrait etre tete de liste dans l'Essonne (son département) et même à Paris (le département capitale). Aprés il faut encore trouver un autre département de l'IDF
    Et puis il faut bien laisser aussi de la place aux autres partenaires quand même !

  27. demetrio dit :

    les mousseux approximatif et les chips de mauvais goût on les garde au frais ! après la claque future aux "régionales" on les sortira de leur garde -manger où ils ont eu le temps de pourrir et on leur offrira à certains dirigeants qui ont oublié les promesses et les engagements, ou à d'autres encore qui, par ignorance en politique ou par hypocrisie tout à fait humaine, ont étouffé la démocratie tout le long de l'année 2009 ! ! !
    pour gagner une élection il ne suffit pas de se souhaiter bonnée année !
    vive la république jacobine,laïque, socialiste, patriote et internationaliste !

  28. jean ai marre dit :

    Meilleurs voeux et que le passé nous serve d'expérience
    Concernant mai 68 Descartes, je partage la réponse de @ 448 de Guillot. J'ai le sentiment que tu fais parti de ceux qui pensent que mai 68 n'a rien amené, sauf la possibilité de développer l'individualisme, sur ce point seulement je suis d'accord.
    Je ne partage pas ce que tu dis " pour trouver à la grève générale une issue négociée avec le pouvoir gaulliste et d’éviter tout débordement qui aurait pu conduire à une situation de guerre civile."
    Cette affirmation est outrageante pour les militants syndicalistes, les syndicats, les grévistes. Mai 68 n'était pas le putsch que Descartes a certainement connu lors des évènements d'Algérie. Si les militaires avaient mis leur menace à exécution de vouloir marcher sur Paris, dans ce cas, il y aurait eu la guerre civile.
    Mai 68, c'est autre chose, " le malaise de l'Université ", était au centre des discussions des Etudiants et de la population. L'annonce de la fermeture de la faculté de lettre de Nanterre par le doyen Grappin le 3 mai à 9 heures a été le prémisse de la contestation étudiante. Le tribunal de Paris ouvre une information judiciaire sur Cohn-Bendit, leader du mouvement d'extrême gauche.
    L'entrée de la police à l'intérieur même de la Sorbonne,a été le tournant des évènements.
    L'infiltration de l'extrême droite, dans le mouvement a fait prendre de la distance aux syndicats.
    Le mouvement " occident " ( cercle barré d'une croix a été peint sur la cheminée de la pièce) est soupçonné d'avoir mis le feu à la Sorbonne.
    Le mouvement étudiant auquel se joint le Comité d'Action lycéens (CAL) " oblige "les travailleurs à coller à l'évènement.: leurs enfants sont dans la rue et eux sont sans action? Perit à petit les usines débraillent.
    Malgrè l'appel incessant des étudiants, en vers le monde ouvriers, pour qu'ils les rejoignent, lers uns seront dans la rue et les grêvistes occuperont leur usine et préparerons leurs revendications.
    La police, les CRS s'acharneront sur les étudiants, les journalistes, les cinéastes et les passants.
    Des drames ont été évités grace aux travailleurs responsables, comme ce camion fou lancé sur des grévistes à Lyon.
    Pour la réponse politique, il y a eu le metting de Charlety avec Mendes France, mais à encore les travailleurs l'ont boudé. Il est vrai que le P.C. ne voulait pas le pouvoir, et la gauche qui n'avait rien vu arrivé n'était pas prête..
    Les accords de Grenelle, revus et corrigés (Seguy s'est fait siffler chez Renault)ont permis la négociation des conventions collectives et de nombreux acquis. Les négociations ont été reprises branche par branche,et de nouvelles grèves (qq fois un mois) ont eu lieu.

    Le mouvement de mai 68 doit servir d'exemple et en déplaise à certains, il restera un fait important dans la lutte du mouvement ouvrier. Pas question bien sûr de se rappeler de Cohn-Bendit, Sauvageot, Geismard., mais se rapeler
    " que celui qui ne tient pas compte du passé est condamné à re écrire l'histoire "

    Je ne suis pas d'accord avec Descartes sur le futur, sur des lendemains calmes car l'accumulation de la misère, la précarité, la non pérennisation des emplois, le doute sur l'évolution de sa vie, la peur de se retrouver dans la rue, sont des leviers de révolte.

  29. Michel Matain dit :

    @ LE MARTEAU

    Si le PCF met ses propositions sur la place publique, si le PG fait de même, puis la Fédération, les Alternatifs, moi je veux trois régions et 17 départements, moi 12 régions et x départements etc,... ça risque de compliquer les négociations. C'est pas facile de négocier sous les feux de la rampe et les yeux du public ! Une négociation c'est un compromis entre deux acteurs. Il faut éviter de vexer l'autre ou au moins de titiller les susceptibilités. Il faut éviter aussi de demander des choses dont on sait par avance qu'elles sont non-négociables par le partenaire. Comment reculer/céder/négocier/avancer si on a déjà tout mis sur la table au vu et au su de tous ? La négociation, pour qu'elle puisse aboutir de façon positive pour tous, réclame aussi de la discrétion.

  30. @10 des pas perdus :
    malheureux, leurs auteurs pourraient se reconnaitrent !

  31. hold-up dit :

    @ Descartes

    OK pour ta réponse d'ensemble. ("la parano" a cependant bon dos).

    Pour le reste je vais sur des blogs divers. Sur celui tant litigieux ( je n'y reviens pas) cela m'a permis de connaître la politique médicale Britannique, celle du N.I.C.E (National Institute for Health and Clinical Excellence) qui est une politique de restriction intensive des soins. Pas négligeable comme info.
    Bien sûr, elle est à recoupée avec d'autres, ce que je fais toujours. Faire des liens est toujours difficile, ce que ne veulent plus faire nos "faux journalistes". Ils ne recoupent plus les informations. Ils les livrent comme on livrerait des légumes et des fruits. Toujours disparates et en tonnes.

    Aucun principe d'Égalité entre citoyen dans les dispositions du N.I.C.E Britannique devenu la bible des politiques mondiales en ce qui concerne les soins médicaux. L'info est importante puisque c'est sur la base du N.I.C.E que
    " l'Europe " règle ses vues et ses visions à court et moyen terme et ici que le fait N.Sarkozy et R.Bachelot. Son objectif est bien d'éteindre tout principe d'Égalité et œuvre au rétrécissement des droits ouverts aux soins médicaux de tous ordres. Dans cette philosophie, il semblerait que "trop de droits tue la concurrence, de moins en moins de droits l'exalte". C'est bien dès lors en premier lieu à l'attachement au principe d'Égalité devant la loi que l'on reconnait les personnes de " Gauche " et de " Droite ". Le principe est toujours clivant et un excellent repère. Pour moi le partage des eaux entre Droite et Gauche est toujours d'actualité mais plus par rapport à ceux qui se réclament encore de ces deux pôles ou font semblant de le faire encore.
    Ce n'est pas que " la Droite " et la " Gauche " auraient soudainement disparu, non, ce sont les personnes qui s'en font encore l'écho qui sont en voie - elles - de disparition, dissolution, recombinaison et "réapparition". Telle un E.Besson aujourd'hui par exemple.Mais réapparu de "l'autre côté".
    Aujourd'hui il est clair que des types comme DSK, Con-Bendit, BHL sont de Droite par nécessité et conviction. Nul doute là dessus. il faut être aveugle pour s'en laisser encore compter. La Gauche et la Droite contemporaine s'éclairent aujourd'hui (parce que le monde change toujours d'apparence et d'action et les rôles avec eux) non plus, au vu "des terrains idéologiques d'origine" mais au vu des " terrains idéologiques d'arrivée" et par ce que l'on ne veut pas accepter de lâcher ou par ce que l'on est prêt au contraire de lâcher. C'est à ça que l'on reconnait le nouveau partage des eaux de la " Droite et de la Gauche" - de la " Nouvelle Droite et de la Nouvelle Gauche " devrais-je dire. Ce partage passe à travers les partis sans exception
    (à part ceux formés récemment bien sûr).
    Quand Con Bendit gueule qu'il est pour la privatisation d'EDF parce que le " monopole" public, c'est vraiment pas beau et qu'il le confond avec n'importe quel monopole privé en faisant semblant que tous les monopoles auraient une même logique, il se fait l'écho de la doxa " concurrentielle fondamentaliste monétaire " contre l'intérêt général et celui proprement individuel des plus défavorisés qui vont voir leurs factures exploser comme on l'a vu et comme on va le voir bientôt avec GDF puisque depuis fin décembre, il n'y a plus de prix régulé. Con -Bendit s'en fout ! Il s'en contrefout. Il préfère lâcher le principe d'Égalité devant le droit à l'énergie et défendre l'idée de concurrence " libre et non faussée "...soi -disant par l'intervention publique. Doxa néolibérale par excellence. Les plus aisés sont aussi son nouveau marché électoral pour asseoir un "capitalisme vert" et il semble cautionner
    " les marchés à polluer " qui rapportent aux consortiums et aux actionnaires. Tout cela pour mieux attirer des électeurs prêts à voter pour DCB comme on allait prier hier à l'église pour se racheter une petite conscience à bon compte. Une petite conscience verte désormais.

    Qui est prêt à lâcher quoi, quand, où ? Qui s'y refuse obstinément ? La Gauche et la Droite existent encore mais elles ne sont plus représentées par les mêmes personnes qu'hier. Quand Ségolène Royal prend BHL comme directeur de campagne, soit elle est inconsciente soit parfaitement au jus. Donc...passée de
    " l'autre côté ". Les cartes sont décidément à rebattre. Mais qui est prêt à sacrifier le principe d'Égalité devant la loi sans trop de cas de conscience ?

    Pour info générale :

    " Aujourd’hui en France : « les dépenses de santé à la charge des ménages ont progressé de 50% depuis 2001″ – Résultat, de plus en plus de Français renoncent désormais aux soins faute de moyens financiers, jusqu’à 39% d’après un sondage ". (sources Le Parisien) -

    O.Bonnet / Plume de presse - (Santé) :
    http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1316
    « Assurance santé : " Les riches ne payeront plus pour les pauvres "- E. Arié / Marianne 2.fr
    http://www.marianne2.fr/Assurance-sante-Les-riches-ne-payeront-plus-pour-les-pauvres_a183333.html

  32. Nipontchik dit :

    Ezeiza 1973... j'avais posté ce qui suit sur ce blog l'an dernier (fil: de la Célanèse au MRC); disons que ça ressemble très vaguement, les armes en moins bien sur, à 1 congrès de la CGT en 2009....

    http://www.territoriodigital.com/nota.aspx?c=0952291760056833

  33. hold-up dit :

    @ le marteau

    "je note au passage que si Jean-Luc Mélenchon le veut, il pourrait etre tête de liste dans l’Essonne (son département) "
    ha, bon ? Et moi qui croyais qu'on l'avait élu député Européen dans le Sud- Ouest, j'ai du me planter...alors...

  34. langue-rouge dit :

    Même si ça ne me concerne pas puisque je suis au NPA, au delà de tout ce qu'on peut penser de la direction du PCF et de Mélenchon, je ne vois pas comment le PG peut exiger la tête de liste en IdF. C'est tout de même l'une des rares régions où le PCF garde une implantation non négligeable.
    Quelque soit ce que je pense de la stratégie de la direction du PCF, on ne peut pas balayer d'un revers de main ce qui reste de la ceinture rouge, les élus locaux, les militants de terrain...

    C'est peut-être un vieux reste d'attachement au parti de mes parents mais m****, ce n'est pas rien tout ça et je comprends bien que les adhérents du pcf soient un peu susceptibles sur la tête de liste en IdF.

    Sur le reste des négociations, je ne donnerai pas de position vu que cela ne me concerne pas mais tout de même c'est normal que tant que les négociations se tiennent, rien ne sorte dans les médias.

  35. Michel Matain dit :

    A propos de mai 1968, le témoignage de Jean-Louis Moynot, dirigeant de la CGT, qui a démissionné de ses responsabilités en octobre 1981 (lorsque le PCF a repris en main l'organisation syndicale ; le temps de l'indépendance du syndicat vis-à-vis du parti est arrivé un peu plus tard).

    http://www.ihs.cgt.fr/IMG/pdf_Temoignage_de_Jean-Louis_Moynot_Mai_68-2.pdf

  36. sacamuelas dit :

    descartes,tu as l'air sacrement instruit,peut tu nous éclairer de tes lumières et de tes vues sur la politique à réorganiser pour un monde plus juste.(pour faire court).comment envisage tu les choses en somme?c'est sans arrière pensée.

  37. lemarteau dit :

    @ Michel Matain 31

    D'accord avec toi mais là ca fait longtemps que ça dure !
    Quand ca bloque, il faut mieux dire pourquoi et ce que l'on propose !
    Si j'étais adhérent à l'un ou l'autre des partis en présence, je ne serais pas très heureux que tout se fasse sans information.
    Je suppose que c'est pour cela que le PCF a publié sa dernière offre ! (je n'ai pas vu de commentaires public de sa part entre sa 1ère offre et sa dernière et pourtant des semaines se sont écoulées, on ne peut tout de même pas dire qu'il a étalé et mars arrive)
    Quand Jean-Luc Mélenchon écrit sur son blog, qui est lu par tous les journalistes politiques, qu'il fait la valise à propos des nègociations en cours (parodiant Georges Marchais) sans dire vraiment pourquoi, je pense qu'il en dit pas assez (ou alors trop)
    Les militants PCF ont des mauvais souvenirs de négociations ou de décisions qui se sont faites dans leurs dos !

    Par principe, je suis pour la transparence !

    @ hold up 34
    Ne fait pas l'ignorant ! tu sais très bien qu'un député européen de gauche lorsqu'il est a Bruxelles ou a Strasbourg,l défend les intêrets des citoyens francais et de la France et non seulement ceux du sud ouest par exemple !
    (la loi électorale pour les élections européennes est injuste et ça c'est pas de la faute à Jean-Luc Mélenchon)

  38. 4 Août dit :

    @ Hold up

    "Les Islandais auraient l’obligation de rembourser pour des actionnaires qui auraient fait confiance dans des banques véreuses"

    On ne le répètera jamais assez: il faut socialiser les pertes. Salauds d'islandais !

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/05/le-president-islandais-refuse-de-sauver-la-banque-icesave_1287591_3234.html

  39. Descartes dit :

    @Jean ai marre (#30)

    Meilleurs voeux et que le passé nous serve d’expérience

    "L'expérience est un peigne qu'on te donne une fois que tu es devenu chauve". Meilleurs voeux à toi aussi!

    Concernant mai 68 Descartes, je partage la réponse de @ 448 de Guillot. J’ai le sentiment que tu fais parti de ceux qui pensent que mai 68 n’a rien amené, sauf la possibilité de développer l’individualisme, sur ce point seulement je suis d’accord.

    Je n'irai pas jusque là: les sections syndicales d'entreprise, l'augmentation des salaires de 30%, ce n'est pas rien. Ce que je soutiens, par contre, c'est que mai 68 n'a rien amené de vraiment "révolutionnaire", et que sous couvert d'un verbiage progressiste on a ouvert la voie à des évolutions qui ont réduit en morceaux l'héritage de la Résistance et de la Libération. Est-ce que cela valait la peine de casser tout cela pour permettre aux filles de porter du maquillage au lycée ?

    Je ne partage pas ce que tu dis « pour trouver à la grève générale une issue négociée avec le pouvoir gaulliste et d’éviter tout débordement qui aurait pu conduire à une situation de guerre civile. »
    Cette affirmation est outrageante pour les militants syndicalistes, les syndicats, les grévistes.

    La question n'est pas de savoir si elle est "outrageante", mais si elle est vraie. Si mon commentaire est vrai, alors il est bon a dire, même s'il "outrage" untel ou untel. Et s'il est faux, alors il faut le corriger même s'il "n'outrage" personne. De grâce, ne pourrions nous pas débattre sur les faits et les interprétations, sans faire intervenir on ne sait quel "outrage" ?

    Mai 68 n’était pas le putsch que Descartes a certainement connu lors des évènements d’Algérie. Si les militaires avaient mis leur menace à exécution de vouloir marcher sur Paris, dans ce cas, il y aurait eu la guerre civile. Mai 68, c’est autre chose,

    Je n'ai pas dit le contraire. Et lorsque je parle de "guerre civile", ce n'est pas des évènements au quartier latin que je parle. Ce n'est pas à partir de ceux-là qu'une situation de guerre civile aurait pu apparaître. C'est la grève générale qui présentait un risque de dérive importante. Et c'est pourquoi mon commentaire sur la volontée partagée du PCF et des gaullistes à "trouver une issue négociée" se référait uniquement à la grève, et pas au reste. Il était clair qu'une fois sortis de la grève, la "commune étudiante" ne présentait aucun risque institutionnel (même si elle devait détruire l'Université...).

    La police, les CRS s’acharneront sur les étudiants, les journalistes, les cinéastes et les passants.
    Des drames ont été évités grâce aux travailleurs responsables, comme ce camion fou lancé sur des grévistes à Lyon.

    Ils ont aussi été évités du fait de la retenue des forces de l'ordre. Il ne faut pas déconner: si les CRS s'étaient "acharnées", le bilan aurait été tout autre. Je te recommande la lecture du bouquin de Grimaud, à l'époque préfet de police à Paris. Il explique très bien les efforts qui ont été faits pour que la "fête" ne tourne pas au cauchemar.

    Pour la réponse politique, il y a eu le metting de Charlety avec Mendes France, mais à encore les travailleurs l’ont boudé. Il est vrai que le P.C. ne voulait pas le pouvoir, et la gauche qui n’avait rien vu arrivé n’était pas prête..

    Le meeting de Charléty fut une tentative pathétique de deux politicards de la IVème de monter dans le train. Ils n'ont pas compris (contrairement au PCF) que le pouvoir n'était pas à prendre tout bêtement parce que le peuple ne voulait pas un changement. Et les élections de juin l'ont montré clairement. Crois-tu vraiment que le peuple qui en juin a donné une majorité écrasante à la droite aurait suivi un gouvernement Mitterrand-Mendes (ou un gouvernement Waldeck-Rochet) ?

    Les accords de Grenelle, revus et corrigés (Seguy s’est fait siffler chez Renault)ont permis la négociation des conventions collectives et de nombreux acquis. Les négociations ont été reprises branche par branche,et de nouvelles grèves (qq fois un mois) ont eu lieu.

    Tout à fait. On était sorti de la situation soit disant "révolutionnaire" et on était revenu dans les rails d'un rapport de force et d'une négociation syndicale habituelle. Et de ce point de vue, la grève de 1968 a été très fructueuse ! Mais la légende selon laquelle le PCF et la CGT avaient l'avenir de la révolution entre leurs mains et l'ont gâché, ce n'est que ça. Une légende.

    Le mouvement de mai 68 doit servir d’exemple

    Tout à fait. Mais un exemple de quoi, exactement ?
    Le PCF était arrivé à la conclusion que la situation n'était pas une situation révolutionnaire, mais était très dangereuse. Il a agi en conséquence, et a réussi à garder sa ligne (malgré les énormes pressions des "enragés" et les accusations de "collaboration de classe" et que sais-je encore) et à désamorcer la bombe. Effectivement, il y a beaucoup d'exemple à tirer de ce comportement. Mais je ne suis pas sur que ce soit ce type d'exemple que tu avais en tête...

    Alors, un exemple de quoi ? Du fait que lorsque l'économie est en plein boom et en plein emploi on peut mobiliser les travailleurs et par des luttes coordonnées, obtenir la satisfaction des revendications ? Oui, certes... mais je ne suis pas sûr que cet exemple soit très utile, vu que le contexte n'est pas près de se reproduire...

    Je ne suis pas d’accord avec Descartes sur le futur, sur des lendemains calmes car l’accumulation de la misère, la précarité, la non pérennisation des emplois, le doute sur l’évolution de sa vie, la peur de se retrouver dans la rue, sont des leviers de révolte.

    J'aimerais partager ton optimisme. Seulement, on est obligé de constater qu'au fur et à mesure que la misère s'est accumulé, que la précarisation est devenue générale, que le "doute sur l'évolution de sa vie" et la peur de se retrouver dans la rue se sont accrues, la combativité sociale, au lieu de s'accroitre, a baissé. Comment ce fait s'accommode-t-il avec ton idée selon laquelle toutes ces évolutions sont les "leviers de la révolte" ?

    Je pense qu'il faut arrêter de faire la politique avec des incantations. Au lieu de répéter que les gens vont sûrement se révolter parce que leurs conditions de vie empirent, il vaudrait mieux essayer de comprendre pourquoi, alors que nous sommes en crise depuis plus de trente ans, les révoltes sont de plus en plus espacées, de plus en plus faibles, et ont de moins en moins de contenu politique. Parce que sans cette compréhension, il nous sera difficile d'aider les gens a se révolter. Comme disait mongénéral, on ne fait de la politique qu'avec des réalités.

  40. Michel Matain dit :

    @ langue-rouge 35

    Je te suis totalement, en dehors du poids réel de chacun, ne serait-ce que pour des raisons historiques, le PG est trop neuf pour revendiquer l'IDF à la place du PCF

  41. Michel Matain dit :

    @ langue-rouge 35

    Je te suis totalement : en dehors du poids réel de chacun, ne serait-ce que pour des raisons historiques, le PG est trop neuf pour revendiquer l'IDF à la place du PCF

  42. Romain Jammes dit :

    Bonsoir,

    Entièrement d'accord, même si au fond je ne reçoit pas encore assez de carte pour en avoir marre. Et puis ça m'a permit d'échanger quelques phrases avec des personnes à qui je n'avais pas parlé depuis longtemps. (le longtemps est tout relatif étant donné mon âge).

    Par ailleurs, je propose qu'au partir de Gauche on ressuscite une vieille tradition : mangeons des tête de cochon !

    Romain

  43. hold-up dit :

    @lemarteau

    Tu as mal interprété mes propos. Je ne comprenais pas pourquoi tu faisais encore référence à l'Essone. Pour les cuisines électorales, je veux bien croire que je n'y comprends rien et cela ne m'intéresse pas de comprendre. Je ne le nie pas. Il faudrait parfois cependant mieux communiquer je crois. Cela permettrait aux personnes ne de ne pas se faire une mauvaise idée des jeux d'appareils ni en faire des montagnes. Lorsque l'on est désunis dans la forme mais solidaires dans le combat, on ne comprend pas bien que l'on se tire ainsi dans les pattes. Oui, c'est de " bonne guerre ", je sais et cela est... " inéluctable "... OK (basta).

  44. Pulchérie D dit :

    Le mythe renaissant de l'Islam conquérant
    Dans le Monde Diplomatique de janvier 2010

  45. Lau dit :

    Ça m'amuse de lire cette tribune, simplement... rire fait du bien et particulièrement en ce moment... On sera nombreux à se reconnaître sans oser l'avouer...
    Parce que toutes ces journées de fêtes, ou d’anniversaires ou l’appel à la consommation prend le pas sur la sincérité, il y a longtemps ou le vœu émit de les oublier s’est réalisé. Et puis j’aime pas. C’est comme ça.

    S’il fallait chercher un jour, il n’y en aurait pas, où plutôt il y aurait chaque jour. Parce que parfois, en croisant un regard, à la lecture ou à la rédaction d’un message, au souvenir de la richesse d’une discussion, d’un partage, à l’écriture d’une lettre, il se passe quelque chose et l’on fait alors le vœu de s’en souvenir. Cela aussi, c’est comme ça.

  46. Armand - 07 dit :

    Mille bravos et tous mes voeux à Descartes qui arrive calmement et avec une belle prose construite à ramener les agités de ce blog aux réalités. Faire taire Hold-up : chapeau !

  47. Descartes dit :

    @Hold up (#32)

    Ce n’est pas que » la Droite » et la » Gauche » auraient soudainement disparu, non, ce sont les personnes qui s’en font encore l’écho qui sont en voie – elles – de disparition, dissolution, recombinaison et « réapparition ». Telle un E.Besson aujourd’ hui par exemple.Mais réapparu de « l’autre côté ».

    Trop facile de réduire la question à un problème de personnes. Lis le programme d'un certain nombre de partis classés "à gauche", et tu trouveras des analyses qui fleurent bon ce qu'on appelle traditionnellement la droite. Quand le PCF recommande (dans un texte signe Patrick Le Hyaric) "un retour à l'agriculture familiale, respectueuse des cycles de la nature", il est toujours "à gauche" ? Quand le NPA affirme que les femmes doivent être "propriétaires de leur corps" (et il faut se souvenir ce que cette "propriété" a pour conséquence, révisez un bon cours de droit civil...) est-il toujours "de gauche" ? Et crois moi, je ne fais pas de fixette sur le PCF ou le NPA, je peux te trouver le même genre de bêtises dans les textes de n'importe quel parti dit "de gauche", du NPA au PS.

  48. Pulchérie D dit :

    @ jean ai marre (30)

    Derrière la vitre roman-reportage écrit par le regretté Robert Merle, décrit en détail le début, à Nanterre (où Merle enseignait), des événement de mai 68. Existe en poche.


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