13nov 09

Cette note est longue. J’y parle du retour de la «directive services», fille de la Bolkestein, qui est revenue à l’ordre du jour du parlement européen cette semaine. Elle sera transposée en droit français d’ici au 28 décembre prochain. Je mets mon analyse à la disposition de ceux qui veulent faire de la sensibilisation sur ce thème. Sinon je parle d’autres choses aussi un peu avant et si vous voulez savoir quoi, allez voir.

 

 

 

Unitaire, si tu savais !

Il y a eu une réunion en vue de l’unité de l’autre gauche, le dix novembre, au siège du Parti de Gauche. La sixième, je crois. Je ne la raconte pas. Tout cela est disponible en vingt versions différentes et peut-être même en braille pour que nul n’en ignore. On trouve le point de vue du Parti de Gauche à la une de son site. On peut connaitre ma façon d’en parler en prenant le lien avec le site de «France-info» qui m’a interrogé sur la question le matin du 11 novembre, juste avant que je prenne le train pour Bruxelles. Cette vidéo est également sur mon pavé vidéo juste à côté de cette colonne. Maintenant nous voici engagés dans la dernière phase du ridicule : deux réunions convoquées séparément pour discuter sur la base du même texte. Et quel texte ! Le texte du Front de Gauche ! Ca va pas nous grandir ! Mais ça me rajeunit ! Me re-voila plongé dans l’ambiance des poisons et dentelles des assemblées générales d’étudiants de ma génération. L’enjeu de toute cette agitation est de savoir qui va porter la casquette du «pas gentil qui divise». C’est dérisoire. Stop ! Je ne joue plus. Nous avons une divergence qui s’est concentrée sur la question du «troisième tour». Pouvons nous ou non participer à des exécutif quand nous ne sommes pas nous même en tête de la gauche ? Nous avons une divergence sur le sujet depuis le début. Toutes les autres divergences ont été dépassées. Pas celle-là. Assumons le aussi simplement qu’on se l’est dit franchement au lieu de s’inventer des pièges. Pour moi je prends ça comme un échec personnel car j’avais absolument la certitude que le NPA ferait le pas. Je l’ai dit de tous côtés et mes amis ont fait tout ce qu’ils pouvaient de toutes les façons possibles pour y arriver. Ca ne se fait pas. S’il faut un perdant en «image» dans cette histoire, puisque on dirait que c’est le sujet, c’est moi, c’est d’accord. J’assume. Je rappelle quand même de quel pas il s’agissait de franchir: poser des conditions à la participation aux exécutifs et examiner le soir du premier tour si elles sont remplies, en confiant aux militants et candidats du plan local cette appréciation. Cela me paraissait praticable sans que personne ne se renie. Surtout en ayant précisé que personne ne serait jamais obligé d’aller siéger là où il ne le voudrait pas. Et en ayant ajouté qu’on ne siègerait en aucun cas avec des MODEM. Au-delà ce serait accepter l’idée qu’on ne peut en aucun cas, jamais, former des majorités de gauche dans une assemblée. Ce n’est pas notre identité. J’admets qu’on pense autrement. Evidemment. Mais dans une alliance électorale de l’autre gauche, comme celle que nous avons en vue à propos des régionales, on ne peut demander à l’une des composantes de renier ses fondamentaux. Je ne le demande pas aux autres. Donc il fallait trouver un point de vue de dépassement de la difficulté. C’est ce qui n’a pas été possible avec notre formule. A présent il nous est proposé de discuter le programme ! Que veut dire une discussion sur le programme, question on ne peut plus simple à régler, si on n’est pas d’accord sur la façon de le faire passer dans la vie ?

Le clone de Bolkestein

Vous vous souvenez de la fameuse directive Bolkestein ? Elle a une héritière. Elle s’appelle « directive services ». On l’avait sur les bras au parlement à Bruxelles, jeudi matin. Mais il s’agissait seulement de faire le point sur son application. Pas de voter ou de changer quoique ce soit à son contenu libéral. Car après l’épisode Bolkestein, une nouvelle mouture a été rédigée et adoptée par le parlement européen. C’était le 16 février 2006. Cette deuxième version a franchi une à une, toutes les étapes que doit parcourir un texte européen. D’abord le Parlement a adopté par 394 voix pour, 215 voix contre et 33 abstentions le rapport sur le sujet de Mme Evelyne GEBHARDT, du Parti Socialiste Européen (PSE). Pour mémoire soulignons que la droite n’avait alors que 268 députés, les libéraux d’ALDE 88, le PSE 200, les Verts 42 et la GUE/NGL 41… Une fois de plus donc, le PSE a donc massivement contribué à l’adoption de cette directive libérale. 137 eurodéputés PSE ont voté pour, dont le président du PSE Poul Nyrup Rasmussen et le président du groupe socialiste, Martin Schulz. Seuls les députés socialistes français ont voté contre, à l’exception de Michel Rocard qui a voté pour. Les députés Verts ont voté contre mais les libéraux ont voté pour y compris Marielle de Sarnez … On peut dire qu’il y a de quoi avoir peur.

Un champ vraiment trés large

Car le champ de la libéralisation prévue est potentiellement très large. D’après son article deux, la directive s'applique en effet à tous les services fournis par les prestataires ayant leur établissement dans un État membre. L'article quatre définit la notion de « service » comme toute activité économique non salariée, exercée normalement contre rémunération. Quant au «prestataire», il s'agit de toute personne physique ou morale ressortissante d'un État membre qui offre ou fournit un service. On se demande ce qui peut échapper à de telles «définitions» ! Certes il y a des dérogations partielles pour les services publics. Partielles seulement, il ne faut pas rêver ! Parce que certains sont directement et explicitement inclus tels que les services postaux, la distribution d’électricité, de gaz, d’eau, le traitement des déchets. Mais aussi l’éducation et la culture pour les compartiments de ces secteurs que les Etats décident ou non d’ouvrir à la concurrence. Echaudée par l’émeute anti Bolkestein, la Commission, très habile, le 4 Avril 2006, rend une proposition de directive bien réécrite dans laquelle elle inclut les modifications votées par le Parlement européen. Genre : ce n’est pas moi qui ai décidé ce sont les parlementaires eux-mêmes. Pas contents ? Allez les voir ! Le 24 Juillet 2006. Le Conseil des ministres, c'est-à-dire les Etats nations qui constituent l’union européenne, approuvait la proposition modifiée de la Commission sans y apporter de modifications notables. Et, enfin, le 15 Novembre 2006, c’est le triomphe du texte. Le Parlement européen adopte sans l’amender en deuxième lecture la proposition de la Commission avalisée par le Conseil. Qui vous a parlé de tout ça dans la campagne des européennes à part le Front de Gauche ? Et en plus je suis sûr que beaucoup ne se souvenaient pas de tout ça ! Ne dites pas non ! Moi aussi j’ai dû tout réapprendre à l’occasion de cette session du Parlement à Bruxelles. Quelle vie !

La vie en catimini

Très peu d’informations sont disponibles sur la transposition en France de cette horreur anti-sociale. Le gouvernement est particulièrement discret sur la question. Pourtant il y a une date limite pour transposer. C’est le 28 décembre 2009. C’est donc maintenant tout proche. Juste après Noël, pendant la trêve des confiseurs. A prendre très au sérieux. Car cette transposition impacte un très grand nombre de textes de lois et de décrets en vigueur. Elle va modifier les règles d’installation et d’exercice de très nombreuses professions. D’ailleurs, faute de débat public à ce sujet les professionnels eux-mêmes, notamment les PME, seront le plus souvent démunis. Et ils sont en tous cas très mal préparés à l’arrivée prochaine dans leur secteur de firmes concurrentes, souvent beaucoup mieux armées qu’eux aux subtilités de cette directive. Cependant, parmi les rares documents disponibles sur cette transposition on trouve deux rapports parlementaires du Sénat. Mes anciens collègues les ont publiés en février 2008 et en juin 2009. Ces rapports, rédigés par le sénateur UMP Jean Bizet, contiennent une révélation. Ils expliquent la stratégie de communication et la méthode de transposition choisie par le gouvernement. Faire passer le tout en catimini. Mot d’ordre : pas vu, pas pris !Et comme Jean Bizet n’a pas peur des mots, il confirme le contenu très libéral de cette « directive pas comme les autres ». Si c’est lui qui le dit !

Secret et saucisson

Voici des morceaux choisis des rapports sénatoriaux qui donnent l’ambiance et m’évitent de longs développements moins bien écrits. « Le gouvernement français a abandonné l’objectif, qu’il avait initialement envisagé, de déposer un projet de loi-cadre pour transposer la « directive services ».Certains États membres, ayant fait le choix inverse, transposeront la directive au moyen d'une loi-cadre […] (Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, République tchèque) […] Le gouvernement français justifie son choix en grande partie par des considérations politiques tenant à la forte sensibilité des implications de la « directive services » […]. Une loi-cadre de transposition pourrait en effet servir d' « épouvantail » à tous ceux qui seraient tentés d'instrumentaliser un exercice essentiellement technique à des fins électorales. Elle ne doit pas constituer un prétexte à la « cristallisation » des mécontentements de tous ordres, d'autant plus nombreux en période de crise. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009) Vous avez bien lu : il s’agit délibérément de sortir le sujet du débat public et d’empêcher que le mouvement social s’en empare. La bonne méthode pour ne pas se faire repérer c’est de saucissonner la transposition. C’est ce que confirme le rapport sénatorial : « L'abandon par le gouvernement français d'une loi-cadre de transposition conduit à instiller plusieurs dispositions de nature technique à l'occasion de l'examen de différents projets ou propositions de loi afin de mettre la législation française en conformité avec les prescriptions de la directive. Cette méthode est sans doute moins lisible, tant pour les parlementaires que pour l'opinion publique, mais elle permet, en « technicisant » la transposition, d'éviter l'apparition de polémiques stériles. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009)Les polémiques stériles, c’est ce qu’on appelle le débat démocratique dans d’autres pays

Lois sous perfusion libérale

Le rapport sénatorial énumère quelques exemples de transpositions noyées dans des lois ou des décrets plus larges. On en apprend de belles. Mais il n’existe cependant aucun inventaire global et complet des modifications effectuées ou projetées pour transposer la directive. Voici, pèle mêle, quelques exemples de ces premières mesures de transposition qui sont passées sans crier gare. Ainsi la loi de modernisation de l’économie de 2008 comporte des mesures de transposition pour déréglementer l’urbanisme commercial. En effet certaines obligations comme le recours préalable à des tests économiques pour autoriser les implantations de grandes surfaces étaient en effet considérées par la Commission comme des entraves à la concurrence au sens de la directive services. On trouve aussi des mesures de transposition dans la loi de développement et de modernisation des services touristiques de 2009. Elle prévoit notamment que l’activité d’agence de voyage ne devra plus nécessairement être exercée de manière exclusive. … Ce n’est pas malin ! Car cette clause de spécialisation est plutôt une des garanties contre la prolifération d’agences de voyages bidons sans véritable assise professionnelle ou financière. Plus inattendu, la transposition de la «directive services» est aussi allée se nicher dans la loi de réforme de l’hôpital. Pour alléger les modalités d’autorisation et de contrôle des établissements et services médico-sociaux, là encore jugées attentatoires à la libre concurrence … Avec le risque de dérapage que l’on peut facilement imaginer au détriment d’un public souvent démuni. Dans de nombreux secteurs cette déréglementation crée aussi un risque de discrimination à l’envers : certaines exigences continueraient à s’appliquer aux professionnels français alors que leurs concurrents communautaires exerçant en France en seraient dispensés au nom de la libre concurrence. Par exemple, la directive n’a pas prévu de garanties pour que les règles nationales de responsabilité et d’assurance sur les constructions soient systématiquement imposées à un prestataire étranger.

Le Royaume-Uni comme modèle

Pour mettre en œuvre la directive les Etats sont invités à effectuer un vaste réexamen de leurs législations, qui est appelé « screening » dans le jargon communautaire. Voila ce qu’en dit le même rapport du sénateur UMP Jean Bizet, révélant la logique d’alignement par le bas sur les législations les plus libérales: « L'état d'avancement du screening dépend du caractère plus ou moins libéral de la législation initiale. Dans certains États membres, le secteur des services était déjà largement libéralisé avant même l'intervention de la directive, alors que, dans d'autres, les modifications à apporter pour effectuer la transposition sont bien plus substantielles, ce qui peut donner l'impression d'une lenteur des progrès. C'est aussi pour cette raison que les évolutions en termes d'allégements de charges consécutives au screening sont plus ou moins importantes. Ainsi, elles paraissent limitées au Royaume-Uni, sans doute parce que les formalités administratives dans ce pays sont déjà bien plus légères que dans d'autres. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009)

Thérapie de choc libérale

Le gouvernement a parfaitement conscience de ce parti pris libéral. C’est au point, que, dans une circulaire du 22 novembre 2007, adressée aux directeurs de cabinet des ministres, le directeur de cabinet de François Fillon écrivait que la transposition « n'est pas exclusivement de nature juridique : aux côtés d'autres chantiers ouverts par le gouvernement, [elle] constitue une opportunité supplémentaire pour simplifier les procédures, diminuer les charges qui pèsent sur les entreprises, moderniser l'économie et développer la croissance et l'emploi ». Dans sa version de février 2008, le rapport Bizet du Sénat expliquait ainsi le lien entre la directive Services et les autres réformes libérales du gouvernement : « La dynamique « antibureaucratique » de la « directive services » devrait être accentuée par un contexte favorable à la réforme de l'État et de l'Administration dans notre pays. » Et de citer la politique de « réduction des charges administratives sur les entreprises » impulsée par la directive services et reprise de manière zélée par le gouvernement : « l'objectif fixé par le gouvernement est ambitieux, puisque la réduction de 25 % de la charge administrative doit être atteinte d'ici 2011, soit avec un an d'avance par rapport à l'échéance fixée par les institutions communautaires. » Sans oublier la Révision générale des politiques publiques et le très libéral rapport de la commission Attali. Et devinez qui l’on trouvait justement parmi les illustres membres de cette commission nommée par Sarkozy ? Evelyne Gebhardt, la députée PSE rapporteur de la directive services au Parlement européen … Une illustration de plus du naufrage libéral de la social-démocratie en général et du SPD allemand en particulier.

Malgré la crise

Dans sa version de juin 2009, le rapport du sénateur Bizet craignait qu’avec la crise, le contexte ne soit plus porteur pour la transposition de la directive services. Vraiment ? « Il est à craindre, soupire le sénateur, que la crise financière et économique, et ses conséquences notamment sociales, qui affecte l'ensemble de l'Union européenne, ne relègue la transposition de la directive au second rang des priorités de bien des États membres. » En effet ! C’est ce que devraient faire des gens censés, après le désastre produit par les déréglementations en matière financière ! Le bon sens le plus élémentaire commanderait en effet de mettre la directive services à la poubelle. Elle va être transposée en droit français. La crise va donc s’aggraver. L’Europe ca devait être la solution, c’est le problème.


482 commentaires à “Entre deux cauchemars”
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  1. Boris Yarko dit :

    C'est dans cette volonté de distiller par petits bouts la directive Bolkestein dans le droit français que la proposition du conseiller de Nicolas Sarkozy pour l'agriculture "d'engager des ouvriers agricoles d'Europe de l'Est au salaire pratiqué dans leur pays d'origine" prend tout son sens.

    En effet, face au désarroi des producteurs de légumes et de fruits français qui ne peuvent rivaliser avec leurs homologues européens qui appliquent déjà la directive services en employant des saisonniers d'Europe de l'Est au tarif de leur pays d'origine, Christophe Malvezin à proposer aux agriculteurs français de faire de même.

    Ce n'était donc pas une parole malheureuse ou un acte isolé, mais une tentative d'imposer la directive Bolkestein dans le secteur des saisonniers de l'agriculture.

    (Voir : http://castors-et-socialisme.over-blog.com/article-agriculture-sarkozy-ranime-bolkestein-38904495.html)

  2. Hybris dit :

    Les nouvelles ne sont pas bonnes…

    Jean-Luc Mélenchon : « poser des conditions à la participation aux exécutifs et examiner le soir du premier tour si elles sont remplies, en confiant aux militants et candidats du plan local cette appréciation. Cela me paraissait praticable sans que personne ne se renie »

    C’est exactement ma pensée. J’avais préparé un texte avant de lire ce Blog, je vais quand même le risquer :

    TOUS ENSEMBLE

    Je défends le principe de cohésion dans le comportement au « 3° tour »des élus antilibéraux du 1er tour. Pourquoi ? Parce que c’est d’abord l’un des marqueurs de notre force vis à vis des autres listes. C’est aussi la meilleure des garanties contre les dérives droitières des uns et contre les surenchères du genre « plus à gauche que moi tu meurs » des autres.

    En pratique qu’est que ça veut dire ? Tout simplement que les élus antilibéraux de chaque liste régionale doivent se concerter et DECIDER A LA MAJORITE CE QU’ILS FERONT TOUS ENSEMBLE en cohésion. Décider d’un programme, décider ou pas d’ouvrir des négociations, décider ou pas d’entrer dans les exécutifs tous ensemble.

    Dans cette logique, il appartiendrait simplement à nos négociateurs nationaux de lancer un appel commun à leurs représentants régionaux pour étudier après le second tour, les possibilités d’entrer dans les exécutifs sur les critères des programmes et des rapports de force.

    Je rappelle à ceux qui l’auraient oublié que la droite Sarkozyste tout en entrelardant ses discours de références à Jaurès et à Guy Môquet a entrepris de démonter pièce par pièce les acquis sociaux de la Libération issus du programme du C.N.R. Sarkozy s’en serait expressément vanté paraît-il.

    Ce gouvernement est le plus à droite, et le plus antisocial depuis Vichy. Le plus atlantiste de la V° République.

    Il est donc urgent de lui infliger une défaite politique cuisante pour l’affaiblir.

    Gouverner des régions avec des sociaux-libéraux pose problème ?
    Il dépend aussi de nous qu’ils soient plus sociaux et moins libéraux. Les rapports de forces idéologiques entre eux et nous ne sont plus ce qu’ils étaient au moment du « tournant de la rigueur ». Même plus ce qu’ils étaient il y a deux ans…

    Surtout ne nous trompons d’adversaire. Nous avons tous beaucoup de choses à reprocher au P.S. mais ne tirons pas un trait d’égalité entre lui et la droite. Ne prenons pas modèle sur ce groupuscule trotskyste qui au moment de la libération de Paris appelait dans son journal à ne pas choisir entre les Allemands de Hitler et les Américains de Roosevelt sur l’argument qu’on assistait à un choc entre deux puissances capitalistes. (NB Heureusement pour eux, tous les trotskystes n’étaient pas sur cette ligne.)

  3. Lunis Thay dit :

    Cher Jean-Luc,
    nous savons que l'ambition de regrouper l'Autre Gauche reste intacte au Parti de Gauche. La défection du NPA, à ce stade, n'empêche pas de continuer. Le Front de Gauche est d'ores et déjà élargi, ce dont il faut se féliciter. Les efforts, tes efforts, n'ont pas été vains, ils porteront leurs fruits plus tôt qu'on ne le pense. Quant aux militants du NPA, ce sont des êtres libres, raisonnants, sinc-rement engagés dans la transformations sociale, et je suis certaine qu'ils seront nombreux à soutenir les listes unitaires plutôt que de s'épuiser dans une campagne isolationiste. à bientôt dans de nouvelles pages de la lutte pour l'Unité!

  4. VERGNES dit :

    @ Hybris

    La conclusion de de ton post est absolument lamentable, et si cette référence au groupuscule trotskysme ne vise pas le NPA, qui est visé?

    Sinon quel est l'intérêt de cette conclusion dans le cadre des discussions unitaires pour les Régionales en 2010.

    Voilà des propos hors contexte qui me rappelle les méthodes d'amalgame et de dénonciation d'un parti qui vénérait le "petit père des peuples" et pour qui le "trotskysme" était la cause de tous les maux et qu'il fallait l'éliminer physiquement.

  5. Laurent dit :

    On y a cru mais le NPA nous a montré son vrai visage, en tout cas, ses dirigeants. Il faut maintenant espérer que les militants NPA qui veulent faire bouger les choses et qui en ont marre des manif sans débouché politique rejoingnent le front de gauche car c'est la seule issue démocratique possible pour sortir du libéralisme. Les élécteurs suivront car les gens ont bien conscience des regressions sociales. Le facteur nous a amusé un temps, mais la politique c'est du sérieux, surtout quand le sort des classes populaires est en question.

  6. VERGNES dit :

    Vouloir à la veille du 2éme tour, vérifier si notre programme est compatible avec celui du PS ?

    1) On le sait dés le 1er tour, sinon on se présenterait directement avec eux dés le 1er tour

    2) A chaque fois on parle de négocier avec le PS, et on oublie toujours de parler des Verts qui eux vont négocier avec le PS (il en ressortira quoi?).
    Donc ce n'est pas avec le PS que nous aurions à négocier, mais avec le PS/Verts une fois leur négociation finie...donc en 2éme ligne

  7. Hybris dit :

    @ Vergnes

    J'ai précisé "Heureusement pour eux, tous les trotskystes n’étaient pas sur cette ligne." Cela ne devrait pas t'échapper

    Quant à l'amalgame pour l'instant tu es le seul le faire.

    C'est la suite de notre histoire qui va nous dire où se situe le N.P.A.

  8. VERGNES dit :

    @ Hybris

    Ne bottes pas en touche, et argumentes sur l'apport dans le débat actuel de la conclusion de ton post.

    Et en plus tu en rajoutes une couche en concluant à nouveau:

    "Quant à l’amalgame pour l’instant tu es le seul le faire.

    C’est la suite de notre histoire qui va nous dire où se situe le N.P.A."

    Quel aveu ! sur le fond de ta pensée vis à vis du NPA. S'il ne passe pas sous les fourches caudines du PS, c'est qu'il ne serait que ce groupuscule qui ne saurait pas reconnaitre sa droite de sa gauche.

    Tu te déclares unitaire, mais avec des propos qui ne crée pas les conditions d'un débat serein, fraternel et argumenté

  9. Hold-up dit :

    @ Vergnes

    Tu ne pourrais pas tenter pour une fois de te projeter dans un scénario
    " OPTIMISTE " et comprendre qu'une DYNAMIQUE UNITAIRE pourrait changer la donne en profondeur ?
    Peut-être pas partout certes, mais au moins dans pas mal de régions et redonner une force et un espoir dans les luttes à court et long terme ?. Avant de faire tomber les forteresses, il serait peut-être pas mal de commencer à construire des catapultes et de préparer le siège pour faire tomber les baronnies de Droite ou de Drôche.
    S'il y a rapport de forces conséquent on peut imaginer que la Drôche (PS) change un peu de comportement, et surtout de politiques. Sans cette Union, on ira tous après le premier tour à la Pêche et on rempilera pour trois siècles
    d'UMP. Le mouvement dynamique change le contexte politique ; pourquoi penser ce dernier à l'aune du présent " Tel qu'il est " encore. Ne cherchons-nous pas à le transformer ? Transformons-nous déjà en nous unissant, on aura peut-être mieux qu'une catapulte. A lire le dernier message de J L Mélenchon et au vu des avancées conséquentes de part et d'autre, on se demande qu'est ce qu'il se passe encore dans la tête des coupeurs de cheveux. Hier c'était certains et aujourd'hui c'en sont d'autres qui bloquent ; et le peuple dans tout ça ? Il est l'asticot au bout de la canne à pêche ?
    Les militants du NPA vont bientôt voter ? Puissent -ils être bien inspirés.

  10. Louise dit :

    Allez je me lance. Je lis ce blog depuis plusieurs mois avec un vif intérêt.
    Ca me fait carrément du bien. Et m'évitera probablement l'ulcère. Mais peu importe.

    Je me heurte au quotidien à l’ignorance qui feint le choix de l’indifférence.
    « Moi la politique, c’est pas mon truc ». Comme s’il s’agissait d’un hobbie.
    Le pire c'est la copine ingénieur truc, c'est le cousin cadre supérieur.
    Ceux qui ont fait des études. Ceux qui normalement savent lire. Ceux qui résolvent des équations mathématiques très compliquées. Mais qui ne se posent plus de questions. Mais qui se contentent des réponses qu'on leur donne. Mais qui se laissent impressionner par la diabolisation qu'on fait de ceux qui ont le courage de leur libre-arbitre. Bolchéviks! Trostkistes! Communistes! Syndicalistes! Gauchistes! Des mots qui agissent comme des repoussoirs.
    Alors il faut traduire, expliquer, faire preuve de diplomatie, à quoi sert de crier son indignation à quelqu'un qui n'en retiendra que le bruit?
    Expliquer que dire non au traité de Lisbonne ce n'est pas dire non à l'Europe, ce n'est pas dire non à la fraternité envers les autres Européens. L’expliquer à la copine étudiante qui s’est fait plein d’amis européens pendant son programme Erasmus et pour qui tout ce qui est estampillé Union Européenne représente un avenir super chouette version Auberge espagnole (le film).
    A ce propos, merci monsieur Mélenchon de témoigner de la pratique (ou non-pratique) du débat au parlement européen.
    Alors voilà, moi dans mon coin je m'informe, je lis, j'essaie de comprendre, de forger mon opinion.
    Que dire à ceux qui se satisfont de la soupe mémorielle qu'on nous ressert à la moindre occasion de dire vive l'économie de marché! L'escroquerie intellectuelle à mon sens réside dans la croyance que la démocratie procède du capitalisme.
    Mais voyons plutôt ça :

    J'ai visionné dimanche sur LCP Public Sénat
    l'émission Déshabillons-les sur le thème des
    paradoxes du communisme (Décembre 2008).

    A un moment de l'émission, il est question de la place de l'histoire
    et de la mémoire dans l'identité communiste. Gérard Miller souligne
    que les communistes d'aujourd'hui ont cette particularité de s'excuser
    de leur passé stalinien alors même qu'ils ne le sont plus.

    Le boulet du communisme c'est l'ombre de la dictature, stalinienne en l'occurrence.
    Mais, et parce que les communistes d'aujourd'hui ne sont plus staliniens,
    pourquoi toujours ce boulet?

    Gérard Miller s’interroge : "pourquoi est-ce qu'après tout à propos du communisme dont les crimes sont incontestables a-t-on une mémoire aussi précise alors que pour les crimes de l'impérialisme et du capitalisme a-t-on une mémoire si faible, pourquoi est-ce qu'après tout l'effet Vietnam, l'effet Pinochet ne jouent pas comme ça joue sur les communistes, c'est drôle, on a l'impression que les communistes sont tellement eux-mêmes des partisans de l'histoire et de la mémoire qu'ils ont tellement fondé leur logique sur le fait de se souvenir que du coup on se souvient plus des abominations qu'ils ont commises ou des erreurs que pour le capitalisme, à chaque fois moi ça m'amuse de voir les Américains ou même les capitalistes français, on a l'impression qu'ils sont nés la veille qu'ils arrivent d'un monde absolument pur, qu'ils ont oublié le colonialisme, c'est vrai ça ».

    Honte d’être communiste ?

    Pour Stéphane Courtois, ancien communiste, et historien du communisme
    ayant contribué à l’élaboration du Livre noir du communisme, c’est une question de fond : « quand vous avez soutenu à fond pendant 35 ans un monsieur qui s’appelait Staline c’est pas innocent, il se passe des choses, […] maintenant que nous voyons l’ampleur de la catastrophe des crimes contre l’humanité qui vont jusqu'au génocide, c’est inévitable que ça pose vraiment une question d’identité fondamentale aux communistes les plus honnêtes qui se regardent dans la glace le matin et je vous assure que moi je l’ai ressenti comme des tragédies personnelles […] Comment se dégager de cette espèce de complicité entre guillemet avec l’Union soviétique et qui était fondamentale et qui était l’identité du parti ne l’oublions pas ? »
    Pour Gérard Miller, « le capitalisme est amnésique et quand on est capitaliste ou de droite on a l’impression qu’on peut se désolidariser de toutes les abominations du capitalisme et de l’impérialisme, quand on est communiste on a forcément une énorme mémoire et on n’arrive pas à se détacher de ça, c’est drôle que même le terme de communiste, ils savent bien qu’il est plombé par les crimes du communisme alors qu’on pourrait parfaitement considérer que ça s’en détache, « nous n’avons rien à voir avec ça », ils ne le croient pas eux-mêmes, ils ne croient pas eux-mêmes qu’ils ne sont pas staliniens, c’est ça qui est terrible, ils ne le sont plus mais ils croient quand même qu’ils peuvent l’être et donc du coup ils sont mal l’aise alors que, effectivement, il y a une espèce de pureté dans le capitalisme et dans la droite qu’on ne trouve pas chez les communistes ».

    Soupe mémorielle disais-je.
    Soupe mémorielle pour biaiser le débat. Pour empêcher le vrai débat d’avoir lieu, celui de la question économique, nerf de la guerre, et des politiques qui en découlent alors.

    Pour éclairer vos lanternes, je vous recommande la lecture d’un bouquin de Jacques Généreux* qui éclaire la mienne. En gros sa thèse est de dire qu’on prend pour gravé dans le marbre un certain nombre de « vérités économiques » qui se révèlent être des contresens quand on les relit à la lumière des théories des grands économistes du XIXème et du XXème siècle.
    Je suis pleine d’espoir car, si nous sommes pris dans des paradoxes, en identifier les formes et les mécanismes c’est se donner la possibilité de trouver des alternatives économiques. Encore faudrait-il sortir de la « sidération » dans laquelle nous plongent ceux qui interdisent de questionner l’économie de marché au nom d’une mémoire européenne qui a le défaut d’être une mémoire justement, c'est-à-dire d’être porteuse d’oubli. A qui profite le crime…Place à l’histoire, à l’histoire économique alors.

    *« Les vraies lois de l’économie », mai 2008.
    Economiste et membre du PG mais ça je ne l’ai su qu’après l’avoir découvert.

  11. VERGNES dit :

    Certains pensent qu'il faut tout faire pour que le PS ne dérive pas vers le Modem.
    Et c'est bien pour cela que dés le 1er tour le FdG lui envoie un message d'alliance pour le 2éme tour.

    Mais c'est prendre le problème à l'envers.
    Ce n'est pas le Modem qui fait dériver le PS vers la droite.
    C'est parce que le PS dérive depuis 1983, que la formation politique Modem a pu voir le jour en 2006/2007 vu le programme droitisant du PS qui permettait alors de faire la jonction et d'alimenter le sentiment de plus en plus partagé "on ne voit pas bien la différence entre la gauche (PS) et la droite.

    Ce sentiment a d'ailleurs été conforté par la politique "d'ouverture" de Sarkozy, avec le débauchage des "personnalités " de gauche, des missions de Rocard, Lang, Attali.....et sans parler de Besson.

    Nous n'avons pas vocation à servir de caution de gauche du PS.

    Le PS fera ces choix d'alliance en fonction de ses intérêts électoraux et non sur la base d'un programme (auquel il travaille depuis 2002 !?)

  12. 4 Août dit :

    Jean-Luc nous fait 2 démonstrations magistrales ce soir:

    1. On peut être dans un exécutif (le PE) sans être mouillé dans ses magouilles.
    2. Qui nous aurait prévenu de ces magouilles, justement, si personne n'avait voulu rester aux exécutifs ?

    Faisons pareil aux régionales.

  13. claude dit :

    @VERGNES (3):

    Non, je ne crois pas que le terme "groupuscule trotskyste" vise le NPA. Il vise tout simplement à rappeler qu'il y a des moments historiques où il faut passer par-dessus les divergences idéologiques fiées et doctrinales.

    Depuis que je lis ce blog, la plupart des intervenants du NPA n'arrêtent pas de dire que NPA # de la LCR. Il y a peu, j'ai même lu ici qu'Olivier Besancenot avait dit qu'il n'était pas trotskyste, alors faudrait savoir.

    Entre nous, que le NPA revendique ou non d'être trotskyste, on s'en moque : des (anciens) trotskystes, il y en a dans quasimment tous les partis de gauche que je connais et hormis quelques membres éminents du PS, j'en connais peu qui en ont honte. Prendre la mouche et crier au scandale à chaque fois que le mot est prononcé... pourquoi pas, mais ici tout le monde est adulte et les anathèmes ou la stigmatisation, on laisse ça à ceux qui ont besoin de martyrs.

  14. VERGNES dit :

    Il apparaît de plus en plus, dans les interventions des militants PG, de Jean-Luc Mélenchon, de Coquerel que c'est quand même avec des pincettes qu'ils comptent sans illusion rejoindre les exécutifs...On sent bien que c'est un demi-choix, qu'il y a un doute.

    Pour changer significativement le paysage politique de la "gauche", il faut un électro-choc dans le jeu traditionnel du ralliement au parti hégémonique qui estime comme un du et avec mépris les voix et le soutien de le gauche de la gauche.

    Alors oui, pas une voix ne manquera contre la droite mais pour autant nous devons clairement, concrètement à tous ceux qui veulent une vraie gauche, que nous ne cautionnons pas la politique d'accompagnement du PS.

    Il y a bien un moment où il va falloir donner corps, matérialiser aux yeux de tous que la Gauche c'est nous! Les Régionales doivent en être l'occasion, c'est bien là l'enjeu de listes unitaires anticapitalistes.

  15. VERGNES dit :

    @ Claude

    Ok, alors en quoi la référence au groupuscule trotskyste enrichit le débat ?

  16. Lionel 36 dit :

    On ne peut pas gâcher son temps à faire entrer dans notre réflexion sur les transformations à faire, plus d'éléments sur des comportements passé du PS ou d'autres qu'il n'est nécessaire.
    Nous savons, d'après ce que je lis des uns et des autres, ce que nous voulons faire.
    Nous savons ce que l'on ne veut plus qu'il soit fait.
    Alors, majoritaires ou minoritaires, l'important il me semble, sera de ne pas perdre de vue le cap donné, de toujours affirmer haut et fort notre idéal.
    Bien entendu, aux camarades qui prétendraient être de gauche, nous n'accorderons nos soutiens et nos votes que si leur route ne va que vers la gauche !
    Si nous n'avons pas confiance dans nos éventuels futurs alliés, au regard du passé, c'est légitime, c'est réaliste, c'est utile, tant que cela nous permet de mieux comprendre les erreurs de ce passé et de mieux préparer l'avenir.
    Mais cela serait une erreur si cela nous devait nous empêcher ici et maintenant de remettre sur le devant du monde politique le socialisme qui a toujours été combattu par les possédants partout et à toutes les époques.

  17. claude dit :

    Le lien proposé par Boris Yarko (1) est celui qui m'est venu en premier à l'esprit à la lecture du billet de Jean-Luc Mélenchon... Mais, au-delà, il y la suppression de la taxe professionnelle : rappelons que comme les entreprises la paye avec 2 ans de décalage, elle s'appliquera réellement en 2014. A cemoment-là, mieux vaut que ce ne soit ni l'UMP ni le PS qui soit aux commandes du pays parce qu'elle représente 40% des recettes des communes.

    La première conséquence de cette suppression :
    http://www.marianne2.fr/L-Italie,-le-paradis-du-sarkozysme_a182736.html

    Comme on peut le lire dans l'article :
    1/ la course au dumping social est relancé par ce biais en europe
    2/ l'Italie a déjà supprimé la taxe foncière sur les habitations principales... Et, Sarko a annoncé il y a peu de temps une réforme de, devinez quoi ? la taxe foncière !

    On y rajoute la réforme des institutions "pesantes et inutiles" et en 2015, nous voilà fin prêt pour nous fondre dans le "grand marché avec les USA" que Jean-Luc Mélenchon a dénoncé sur son blog, il n'y a pas si longtemps.

    Un mot encore sur les réformes : Sarko a annoncé qu'il allait continuer à baisser les impôts et relancer l'économie par l'exportation. Pour avoir une balance commerciale excédentaire, il n'y a qu'un moyen : faire baisser les importations et comme les importations c'est la consommation des ménages, je vous laisse deviner ce qu'il restera de nos salaires et de nos "avantages sociaux corporatistes" ! Comme dirait Jean-Luc Mélenchon, Vu ?

    Si vous avez du mal à me suivre, c'est la politique allemande, celle que Shroeder avait appelé "agenda 2010". On peut lire la série d'articles sur le sujet d'Arnaud Lehevalier :
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/lechevalier/2009/10/26/allemagne-2009-2013-demandez-le-programme-i/

    Il y a tellement à dire qu'il lui a fallu 4 articles pour analyser toutes les conséquences à venir... Et, la même chose est à prévoir partout en Europe !

    Donc, c'est maintenant qu'il faut faire bouger les lignes et toutes nos petites querelles sont dérisoires au vu des enjeux, non ?

  18. claude dit :

    Pour ceux que cela intéresse, j'ai écrit plusieurs billets sur les conséquences de la suppression de la taxe professionnelle sur mon site (cliquez sur mon nom) et j'essaie tant bien que mal de suivre, mais les réformes se succèdent plus vite que je n'arrive à lire et surtout à retranscrire (et j'ai pas d'attaché parlementaire pour m'aider à chercher dans mes dossiers, au cas où cela traverserait l'esprit de certains ;)

  19. Hybris dit :

    @ Vergnes

    En complément à ce que Claude a très justement dit,
    Cela se voulait pédagogique...
    C'était simplement pour illustrer le fait qu'en poussant jusqu'au bout une grille de lecture d'une situation sans se préoccuper du réel autour de soi, on peut aboutir à des analyses absurdes et catastrophiques. Cela peut nous arriver à tous. Et je ne voudrais certainement pas froisser les militants sincèrement unitaires du N.P.A.. O.K?

  20. claude dit :

    @VERGNES (13):

    Parce qu'elle rappelle un moment historique et que nous sommes dans un moment historique, peut-être ? ;)

    Dis-moi, hypothèse gratuite : si cela avait été un groupuscule, disons anarcho-nihiliste ou tout ce qu'on veut au lieu de "trotskyste", aurais-tu la même réaction ? Honnêtement, poses-toi la question... Tu peux répondre ici si tu veux, mais est-ce nécessaire ?

    On veut la même chose : gagner les élections pour changer ce p...tain de système avant que la planète nous pète à la tronche, non ?

  21. VERGNES dit :

    @ Hybris

    "Et je ne voudrais certainement pas froisser les militants sincèrement unitaires du N.P.A.. O.K?"

    Et bien dans ces cas là approfondit le sens du mot pédagogie. Car de plus ta méconnaissance du NPA et de son programme t'aurais évite'de laisser sous-entendre que nous ne faisons pas de différence entre le PS et l'UMP.
    Nous la faisons clairement, et c'est bien pour cela que dans les luttes nous adressons au PS et pas à l'UMP, et que nous appelons depuis toujours à voter contre la droite.

    D'ailleurs, ironie de la chose, certains militants PG sur ce blog utile le terme UMP/PS, terme totalement absent du dictionnaire NPA

    A bon entendeur...

  22. zeff22 dit :

    Je remets ici le post qui répondait aux interrogations sur le blocage des réunions unitaires dans l'article précédent puisque Jean-Luc Mélenchon revient sur le sujet.
    Y-en -a marre du sketch que jouent ensemble, objectivement, les directions actuelles du PCF et du NPA !
    Et je dis bien ensemble car c’est Laurel et Hardy, leur truc !
    Aucun des deux ne pourrait jouer sa partition sans que l’autre lui donne la réplique, c’est une évidence..
    A coups de coups fourrés, de déclarations fielleuses entre les réunions unitaires, d’amendements irrecevables pour les autres, ils bossent ensemble objectivement pour le PS et Sarko..
    Entre la direction du PCF qui accepte une liste autonome au premier tour pour se rallier toujours sans conditions au PS au second et la vieille garde LCR (appuyée sur une partie des nouveaux adhérents » gauchistes » du NPA) qui s’epoumonne en criant » les luttes ! les luttes ! les luttes…!) et ne veut jamais envisager au second tour une participation aux exécutifs ….il y a vraiment une collusion objective !
    Je croirais même assez facilement que la direction du PCF, contre quelques postes de vice-présidences ici ou là,cadeau du PS, verrait d’un bon oeil l’échec d’un front unitaire de toute la gauche radicale et donne ainsi un vieux coup de main à ses vieux potes de la gôche plurielle..donnant/donnant !
    Je croirais même assez facilement que la direction du NPA, vise la mise sur orbite de Besancenot en 2012 et tant pis si en attendant Sarko au quotidien continue à défaire tout ce qui pouvait ressembler à des acquis sociaux et solidaires dans ce pays
    Sur la base de la proposition faite par le front de gauche le 28 Octobre (voir texte) un accord est à portée de main !
    Il faudrait seulement lever un ou deux faux-procès :
    - Quand on parle de fusion démocratique (au pourcentage des voix obtenues au premier tour) on ne parle pas de fusion programmatique..c’est mieux en le disant et cela évite de faux procès venant du NPA !
    - Quand on parle de » conditions qui rendent possible la participation aux exécutifs » il faut les préciser davantage (refus en cas d’alliance avec Modem,rapport de forces favorable, points essentiels et précis du progamme du premier tour)..Ceci pour le PCF prêt à se rallier avec armes et bagages

    Si ces deux points sont éclaircis..OU EST LE PROBLEME ?
    Souhaitons que les militants unitaires du PCF et du NPA, nationalement et dans les régions pourront se faire entendre et infléchir ces stratégies suicidaires
    Souhaitons que les autres organisation:Alternatifs,Fédération,FSQP,PCOF,MPEP,RS…) puissent s’appuyer sur ces militants unitaires et sur tous ceux qui dans le mouvement social désespèrent de ce mauvais film, pour leur faire entendre raison !
    L’addition sera lourde sinon pour la population qui reprendra du Sarko pour une deuxième couche avec toutes ces conséquences au quotidien
    L’addition sera lourde aussi pour le NPA qui prendra la route d’un LO bis et pour le PCF accroché jusqu'à la noyade définitive à sa bouée percée nommée PS

  23. Sophie dit :

    On dirait que les problèmes de mise en page sont revenus... C'est normal cette police de caractères énorme ?

  24. azulejo dit :

    Ici sur le blog il n'y à que des gens qui veulent faire alliance avec les mollusques infames du PS pour des postes au détriment de la cohérence politiique et surtout au détriment des valeurs et des principes de gauche qui seront jetés à la poubelle !. Ilsq veulent cocufier les électeurs comme le PC les cocufies depuis des années. Beau programme mais vous serez trés vite discrédité et donc allez faire les beni-oui oui du PS libéraux-traitres et finalement cela nous arrangent au NPA; Voilà tout ce beau monde et ensuite quand tu critiques les imdemnitées des élus et parlementaires ils poussent des cris horrifiées de vierges dépucelées et hurlent aux loups !
    Je resterais et ferais campagne avec le NPA et j'en suis fier et heureusement que je ne serais pas avec "trotignoles du PC" car je le claquerais celui-là et aux autres qui n'ont pas arrêtées de critiquer ce que je dis et bien j'ai pas besoin de hurler comme vous le dites mais cela vous hurle au oreille tant ce que je dis sont des véritées dérangeantes et c'est pour cela que vous vous bouchez les esgourdes !. Et je maintiens et accentue toute mes critiques car je sais que l'avenir va me donner raison et tout ces ambitieux et ces "je cours derrière les postes" vont se prendrent une féssée et seront discréditées trés vite devant leur politique calamiteuse mmise en oeuvre ou rien ne changera pour notre peuple et donc bon débarras. On aura plus de liberté aprés pour se battre pour les citoyens réellement cette fois-ci !. Allez à la gamelle et vous ne vous en relèverez pas..

  25. VERGNES dit :

    @Zeeff22

    "L’addition sera lourde aussi pour le NPA qui prendra la route d’un LO bis et pour le PCF accroché jusqu’à la noyade définitive à sa bouée percée nommée PS"

    Et pour le PG, ce sera quoi l'addition?

  26. claude dit :

    @VERGNES:

    MDR ! Un point pour toi (sur la terminologie).

  27. azulejo dit :

    @ zeff22, ce qui va être suicidaire c'est d'aller manger au ratelier du PS mais allez y car cela ne me pose aucun problème car nous au NPA on ne court pas derrière les postes et nous ne sommes pas des opportunistes alors foncez comme "les moutons de panurge" vers ceux qui vont vous discréditez en vous faisant avaliser leur politique droitière car le PS et même je dirais le PC n'est plus de gauche "je parles des dirigeants et des élus qui se moquent de leurs militants et d'une ligne politique et j'exclus les adhérents et militants du PC qui sont souvent sincères et valeureux" et bon débarras car aprés on sera tout seul en lice et seul nous serons encore crédibles ! J'en ris d'avance.

  28. marillion dit :

    @4 août

    Là aussi ça sent bon le côte du Rhone allez je m'en vais voir chez marianne comment se porte le jérôme.

  29. Hold-up dit :

    " Wall Street doit payer " par Dean Baker
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2885

    " L’Empire du Mal,Une république d’idiots " par Paul Craig Roberts
    http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15993

    " L’Amérique sous la coupe de son armée " par William Pfaff
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2882

  30. Hold-up dit :

    - " Wall Street doit payer " par Dean Baker
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2885

    - " L’Empire du Mal,Une république d’idiots " par Paul Craig Roberts
    http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15993

  31. VERGNES dit :

    @ Claude (13)

    Oui, mais c'est le terme trotskyte qui a été utilisé. (un hasard surement!?)
    Et faire à référence à 1944, pour argumenter sur les Régionales de 2010, c'est aussi absurde et hors débat que d'argumenter sur le pacte germano-soviétique pour expliquer l'attitude du ¨pcf en 2010, ou remonter aux votes des crédits de guerre par les socialistes en 1914 pour expliquer leur dérive vers le modem.

    Débattons entre personnes de bonne foi, çà rendra le débat plus serein et plus fécond.

  32. Hold-up dit :

    " Nous sommes face à un véritable conflit entre les multinationales et les Etats. Ceux-ci ne sont plus maîtres de leurs décisions fondamentales, politiques, économiques et militaires à cause de multinationales qui ne dépendent d'aucun Etat. Elles opèrent sans assumer leurs responsabilités et ne sont contrôlées par aucun parlement ni par aucune instance représentative de l'intérêt général.

    En un mot, c'est la structure politique du monde qui est ébranlée. Les grandes entreprises multinationales nuisent aux intérêts des pays en voie de développement. Leurs activités asservissantes et incontrôlées nuisent aussi aux pays industrialisés où elles s'installent "

    (Salvador Allende, Discours à l'ONU, Decembre 1972)

  33. azulejo dit :

    @ marillion, arrêtes d'être hypocrite avec tes sous-entendus foireux ! Je n'aime pas le gros rouge qui tache et je ne suis pas non plus un alcolique car c'est de moi que tu parles dans tes propos mesquins et toi je te vois comme un petit intello à deux balles et faux-cul par-dessus le marché et moi je ne parles pas par enigme mais directement et je suis franc ! Qualité qu'apparemment tu n'auras jamais !

  34. zeff22 dit :

    à Vergnès et à Azulejo...
    Allez donc relire (si vous ne l'avez pas lu !) le bilan qu'a tiré Raoul Marc Jennar, membre éminent de la direction du NPA (que je respecte beaucoup pour la campagne qu'il a mené avec talent pour le NON au TCE) du choix fait par le NPA d'aller seul aux européennes
    le site de RMJ : http://www.jennar.fr/
    Si c'est pas une autocritique..?
    Se tromper est humain, persévérer est " gauchiste" (Lénine : La maladie infantile..)
    Heureusement qu'au NPA, il y a des militants unitaires qui réfléchissent politiquement un peu plus loin qu'en agitant en permanence le moulin à prières officiel répetant " les luttes, les luttes, les luttes..!....

  35. Hold-up dit :

    @azulejo

    Nous rions tous Azulejo mais nous rions jaune et nous n'avons plus de dents.

  36. marillion dit :

    @azulejo

    Lorsque je met un arobase devant 4 août je m'adresse à 4 août et pas à toi.
    Alors cesse de m'importuner avec tes posts désobligeants.
    Tiens clique sur le lien tu comprendras mieux ce qui nous amusent à lui comme à moi.

    http://www.marianne2.fr/Melenchon-peut-il-encore-casser-la-baraque_a182707.html?com#last_comment

  37. 4 Août dit :

    Qu'il est susceptible....

  38. VERGNES dit :

    @ Zeeff22

    Autocritique ? N'hésites pas.

    Les luttes, les luttes... Tu es contre?

    C'est quoi être unitaire ? çà se limite à rejoindre le FdG aux seules élections ?

    L'unité ce n'est pas la seule addition de sigles politiques
    Et à ce petit jeu le PC est recordman d'unité. D'un coté au 1er tour il s'unit au PG et dans la région d'à côté avec le PS...on peut pas faire plus unitaire.

    L'unité c'est d'abord sur un programme. Ensuite et seulement ensuite on discute de la tactique électorale en fonction du mode électorale.

    Et pour l'instant, on a commencé par la fin.

    Et ne fait pas dire à Lénine ce qu'il n'a pas dit. Et recherche le sens du mot "gauchisme" dans le contexte de l'époque au lieu de mettre cette phrase à toutes les sauces pour faire savant.
    Si tu te référes à Lénine pour justifier ta position, alors pas de participation aux exécutifs.
    Lénine a fait la révolution...et pas par les urnes.

    Donc laisses tranquille Lénine, et laisse tomber les phrases toutes faites et sorties de leur contexte.

  39. zeff22 dit :

    Bien sur les luttes...mais tous les gars en lutte aujourd'hui se battent le dos au mur car il n'y a pas de débouché politique crédible qui se présente...Ecoutes les un peu ! et c'est pas les 4,75 % que va faire le NPA tout seul au régional qui va empecher Sarko et le patronat de continuer.
    Si tu penses que Lénine n'a écrit que pour son époque, c'est ton droit !
    décidemment le niveau de formation politique au NPA (ex. LCR) faiblit !

  40. azulejo dit :

    @ marillion et 4 aout, je n'ai pas confiance en vous du tout et je ne vous crois pas mais bon et de plus vous n'arrêtez pas de m'attaquer.............et je ne tends jamais l'autre jour !. On m'attaque.......j'attaques. A bon entendeur salut.

  41. azulejo dit :

    @ zeff22, et vous le front de gauche avec trois partis quasiment, vous ne faites que 6,08 % et c'est pas bien brillant et tu me fais bien rigoler et aprés vous rallier au PS pour les postes vous n'existerz plus ! Bon débarras. Vous l'aurez bien cherché.
    Pour le NPA cette fois-ci je prévois plus que 5 % et ils seront beaucoup plus valorisé car nous ne cautionnerons pas la politique du PS car nous ne ferons pas d'alliance avec eux et leur chewing-gum qui est le PC. A l'arrivée c'est une bonne base d'envol pour notre futur qui va être grand pour le NPA car nous jouerons les premiers rôles.

  42. Lionel 36 dit :

    J'ai bien peur que certains viennent poster ici en caricaturant les idées des uns et des autres.
    Quand il y a tant d'apriori, tant d'exagérations, à travers lesquelles on perçoit le rejet de l'autre, on ne peut espérer (est-ce que c'est ce que l'on souhaite ?) finalement à s'entendre au sens premier du terme, puis à travailler ensemble.
    Ajoutez à ces postures les éventuels calculs aiguisés par les egos de quelques-uns qui se sont hissés sur les épaules des autres et vous aurez dépeint le tableau qu'offrent trop souvent au citoyen de base les milieux politiques institutionnels de tous bords.
    En participant à la création du PG, c'est ce que de nombreuses personnes ont rejeté.
    Nous voulons proposer une alliance sans violence, ni haine pour mener une lutte implacable sans violence ni haine elle aussi contre des adversaires terriblement puissants et organisés.

    Dresser les hommes les uns contre les autres est antisocial, c'est l'arme utilisée par tous les puissants depuis des millénaires pour asservir les peuples.

    Prolétaires de France ! Commençons par nous unir !

  43. Annie dit :

    @Claude post 14 : merci de tes liens pour tes analyses des "réformes" réac'de Sarkoléon, avec rappel très clair de l'Agenda (régionales 2010, présidentielles 2012, réformes "actives" en 2014, Grand Marché Transatlantique 2015), pour éclairer sur le rouleau compresseur pour qu'on soit verrouillés, et arrimés avec le Titanic-qui-coule (l‘Empire quoi).

    J'ose espérer que ceux qui freineraient l'unité de l'autre gauche (que j'aimerais tant voir appelée "Nouveau Front Populaire" du fait de notre histoire commune à toutes les vraies gauches) nous épargneront les accusations de "théorie du complot" quand on leur expose l'Agenda rappelé ci-dessus qui exprime très clairement le côté "ECRIT" des saloperies à venir ; quand nous parlons d'OCCASION HISTORIQUE pour lancer un signal et dire qu'on refusera toujours les "écrits" qui sont sensés marquer la fin de l‘histoire, ce n'est ni du lyrisme facile, ni de la prétention, ni un orgueil mal placé. Quand nous quémandons un peu de confiance, nous demandons simplement de :

    1/ regarder lucidement le contexte (l‘Agenda ci-dessus et le fatalisme de la population de gauche qui s‘abstient massivement),

    2/ de juger de façon dépassionnée les personnalités qui vous refileraient éventuellement des boutons, avec des réactions à l’emporte pièce, et un langage qui se veut vert, rebelle et imparable, mais n’est souvent que gratuitement perfide et ordurier (la mentalité Tabloïds quoi),

    3/ d’observer comment les meRdias (qui soyons lucides, sont les principales sources d’information de ceux que nous voulons toucher) annoncent nos difficultés à nous réunir, affichent leur pessimisme-larmes-de-crocodiles devant leur "attente" à voir une opposition qui en a, et donc sous-entendent que les vrais gauchistes vivent autant dans un nuage déconnecté de la population que ceux que nous combattons (Marianne qui attaque gratuitement OB, fronde de Libé-Rothchild-Le-Monde-Lagardère-Figaro),

    4/d‘admettre que si les divers courants se sont mis d‘accord sur le 1er ET le 2ème tour, exposent tous la relative "facilité" à avoir un programme commun avant même de l‘avoir finalisé, qu’il ne reste vraiment plus que comment envisager le 3ème tour pour se mettre d‘accord, c‘est que les conditions de confiance étaient là (d‘autant plus qu‘on sait que ces gens se connaissent très bien et se sont jaugés).

    Les régionales ne sont pas un BUT en soi dans le sens "chasse aux places", mais la possibilité de faire un IMPACT très fort vers la population, en résistant au rouleau compresseur au niveau régional (sans illusion sur la capacité transformatrice de ces régions, mais on peut aussi faire la politique de la chaise vide, car il faut aussi attendre 2012) pour parier sur un MOUVEMENT populaire vers la ligne droite 2012. Donc un tel pari audacieux pourrait donner : le coup de tonnerre électoral + rétention et résistance au niveau des régions pendant 2 ans + une chance pour 2012 (qui pourrait amener la perspective ouverte de transformer au niveau national, pendant qu’on avait résisté pendant 2 ans au niveau des régions, pour coordonner le tout). Il y a là un mélange excitant de panache, d’audace, de stratégie, et de sortie de léthargie (n’est-ce pas apparatchik PCF ?).

    Je sens que tout peut s’écrouler à cause d’un grain de sable, et qu’il faille reprendre tout le travail, dans des conditions encore plus difficiles car le verrouillage sera complet (cf encore une fois l’Agenda dont parle claude).

    Retour @claude, Suite à nos échanges des 2 billets précédents, je suis de plus en plus persuadée du caractère salutaire de poser sur la table la question de sortie de l'UE (avec la mise en lumière de la récupération de notre souveraineté monétaire bradée par Giscard en 1973 et 1976 au profit des banksters), avec les leçons du gaullisme. @F. post 162 sur le billet relatif au 11 Novembre, a écrit : « victoire contre le pangermanisme » « pauvres diables… a qui nous devons un devoir de fidélité » Tous ça sens bon le social-chauvinisme ! JE PLUSSOIE.

  44. VERGNES dit :

    @Zeeff22

    J'aurai la courtoisie de ne pas te répondre.
    Tu confonds débats fraternels et diatribes inutiles avec un profond mépris pour tes interlocuteurs qui ne sont pas de ton organisation. Avec des raccourcis historiques saisissants dignes des journaleux de Marianne
    De plus tu te contredis en permanence, tu nous reproches d'accorder trop d'importance aux luttes, et dans le même temps tu parles d'écouter ceux qui luttent dos au mur....et la solution à leur galére serait donc d'attendre patiemment mars 2010 que le FdG participe aux exécutifs d'une gauche molle.

  45. marillion dit :

    @azulejo

    Etre de gauche c'est de penser la gauche. C'est de considérer les inégalités. C'est de prendre en compte le manque de solidarité. C'est de se libérer du joug des exploiteurs. C'est de comprendre ce qui est.

    Il y a de cela pas mal d'années j'ai pu acheté (à crédit) et pour faire plaisir à mon ex femme, une petite clio rouge. Ô pas grand chose, le modèle bas de gamme. Les gens de mon entourage comme d'ailleurs me regardaient avec les yeux emplis de jalousie, presque de haine. Quoi! Il a une petite clio rouge toute neuve! L'enflure comment a-t-il pu se la payer?

    Et puis à la minute d'après est passé le patron de l'usine d'à côté. Il roulait à bord d'un bolide qui valait cent fois le prix de ma clio. Et devant lui, ces gens qui me jalousaient, se sont subitement PROSTERNÉS.

    Et depuis ce jour je suis de gauche

  46. MAZAN dit :

    "NOTRE FORMULE" (Mélenchon)

    IL faut reconnaître à Mélenchon le courage de déclarer qu'il arrête de « jouer » pour assumer politiquement la divergence sur le 3 ième tour. Mais il y a plus intéressant en ce qu'il semble rechercher et pointer du doigt la racine de l'échec de l'unité avec le NPA :

    « il fallait trouver un point de vue de dépassement de la difficulté. C’est ce qui n’a pas été possible avec notre formule. »

    « Notre formule », celle-ci ne peut signifier que 2 choses :

    - « Notre », possessif à mettre au compte du FdG et du NPA et alors Mélenchon voudrait t-il dire que la responsabilité de l'échec est partagée?

    - ou faut-il entendre que ce « notre » signifie le choix de départ du FdG comme méthode-formule pour poser les problèmes de l'unité avec le NPA. Autrement dit, est ce que le cadre du FdG était le bon cadre pour discuter avec le NPA, en ce que ce cadre était et est tributaire de « rapports de forces » internes pesants pour pouvoir dépasser « la difficulté »?

    Dommage qu'il n'en dise pas plus ou qu'il ne puisse en dire plus du fait même de la force contraignante de ce « notre » et de cette « formule ».

    Quoi qu'il en soit c'est sur ses choix politiques qu'on mesure l'homme politique.

  47. Boris Yarko dit :

    Si comme moi vous avez une sainte détestation des lobbyistes, cabinets de conseils et autres truqueurs quotidiens de la démocratie, n'hésitez pas à commander ce petit opuscule salutaire : "Lobby Planet - Paris" (disponible ici : http://www.lobbyplanetparis.fr/)

    Une radiographie des principaux lobbies et lobbyistes de la place parisienne qui est le pendant des trois éditions précédentes :
    _ Bruxelles et les lobbies européens (téléchargeable en pdf ici : http://www.lobbycratie.fr/ (voir documents)
    _ Berlin (voir ici : http://www.lobbycontrol.de/blog/index.php/lobbyplanet-berlin/) ;
    _ Londres (voir ici : http://www.spinwatch.org/)

    Bref, contre tous les Fréderic LEFEVRE et les fossoyeurs de l'intérêt général, travailleurs de tous les pays, unissons-nous !

    PS : je n'ai pas vu de partie dédiée aux questions de la corruption, du lobbying et de la délinquance financière dans les forums du PG.
    N'est-ce pas un manque, dans la mesure où ces délits pèsent de manière importante sur la démocratie, l'intérêt général, les finances publiques, la santé, l'environnement...
    Bref, un vrai thème de gauche.

  48. Raphael Q. dit :

    Ben alors les copains, on se crispe? on désespère de l'unité?

    Mais si, mais si on va y arriver!

    On respire un coup, on se calme, on oublie toutes les provoc's et on reprend!

    Bon les jours qui viennent seront décisifs!

    Pour les unitaires, un petit truc sympa et peut être efficace se prépare, je ne peux en dire plus...

  49. claude dit :

    @VERGNES (34):

    Aïe ! Tu viens de perdre ton point que je t'avais accordé tout à l'heure... Lénine, dans ce petit opuscule (le gauchisme, maladie infantile du communisme), parlait de la situation en Angleterre et des partis de gauche anglais. Surprenant manque de culture : à mon époque (en 79/80), avant d'être admis à l'OCI, j'ai bénéficié de cours d'histoire politique et de dialectique, chose que je n'ai jamais regretté vu que j'adore l'histoire et surtout cette période.

    Comme le dit zeff22 (35), le niveau de formation politique s'affaiblit (pas seulement au NPA, je te rassure) et c'est bien dommage !

  50. azulejo dit :

    @ raphael Q , et moi je dis que vous ne réussirez pas à entrainer le NPA dans votre alliance pour cocufier les électeurs, casse gueule et ploucplouc crasseuse car je ferais tout pour te maintenir minoritaire et on y arrrivera.
    Et je suis zen, à jeun et sans temesta !. Juste de la tisane.


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