28nov 09

caravelles 1Le 29 novembre est le jour du premier anniversaire du lancement du parti de gauche. Notre cadeau vient d’Amérique latine. Ce jour là va être lancé à Santiago du Chili le Parti de Gauche de ce pays. Le meeting a lieu en présence de Jorge Arrate notre candidat à l’élection présidentielle. Sur place se trouve Raquel Garrido, la secrétaire aux relations internationales du Parti de gauche. En décembre, au moment du vote il y aura une autre délégation des nôtres sur place avec Martine Billard notre député de Paris. L’Amérique latine est une référence constante de notre démarche. Elle ne quitte pas notre actualité.

Jeudi, un gros beauf député européen, membre de l’internationale libérale a prétexté avoir été expulsé du Nicaragua pour faire adopter une résolution au parlement européen contre ce pays. Sous prétexte de droits de l’homme. Evidemment.

Mais ce n’est pas l’objet latino américain de cette note. J’y parle de mon entretien à Bruxelles avec le président de la République de l’Equateur, Raphael Correïa.

Et je vous place en alerte médiatique pour repérer qui vous informera le premier dimanche soir du résultat de l’élection en Uruguay, et dans quel terme cela sera fait, si notre candidat, Pépé Mujica est élu. Comme j'ai beaucoup écrit ces jours-ci, considérez que les trois dernières notes sont en débat en même temps.

25 ème CIEL

correia 001Ce vendredi j’ai été reçu en audience par le président de la république d’Equateur, Raphael Correa. Cela s’est passé à Bruxelles où il se trouve pour quarante huit heures. J’étais accompagné de la présidente de la commission internationale du Parti de gauche, Céline Ménesses. Céline supplée en effet Raquel Garrido pendant le temps où celle-ci se trouve en Amérique latine où elle suit plusieurs élections et évènements hautement significatifs dont je parlerai d’une façon ou d’une autre. Raphael Correa est installé au 25 ème étage de l’hôtel Hilton à Bruxelles et je crois bien que lui et sa délégation l’occupent en entier. Bien m’en a pris de prévoir un peu d’avance pour m’y présenter. Car à l’heure pile le président nous a fait entrer. La première chose frappante à son sujet est donc qu’il est ponctuel comme jamais je n’ai vu un latino américain l’être et alors même qu’il est facile d’imaginer combien un emploi du temps de Président de la République doit être singulièrement propice aux dépassements. Il est vrai que j’étais reçu juste après monsieur Herman van Rompuy et je suppose que cela n’avait aucun intérêt. Le président Correïa est une figure de proue de la révolution démocratique en Amérique latine. Il a convoqué et gagné sept élections en trois ans dans son pays. Son abord est simple. Il parle sans emphase. Il comprend et parle couramment le français car il a vécu en Belgique et son épouse est belge. Mais notre entretien a eu lieu en espagnol. Je note qu’il a le regard fort et direct comme l’est le regard de ce type d’homme tel que j’en ai déjà vu avec Evo Moralès, Chavez et d’autres de cet acabit. A ce sujet, j’avais gardé le souvenir d’une image de télévision où il avait littéralement mitraillé des yeux Alvaro Urribe, le président voyou de Colombie. C’était à un sommet qui avait suivi le bombardement par les colombiens d’un camp des Farc en Equateur, au mépris de la souveraineté de ce pays. De cette scène j’avais retenu le souvenir d’un homme aux yeux noirs et au visage allongé. Il a les yeux clairs et la mine équilibrée. Comme quoi la colère peut défigurer. Il porte la chemise traditionnelle des centres américains et caribéen, la goyavera blanche avec des motifs, sans cravate. Quand j’aurais dit qu’on a bu de l’eau et que je lui offert mon livre « En quête de gauche », tout aura été dit concernant l’ambiance. J’en viens à l’essentiel. La politique.

 SORTIR DE L’ORNIERE

Raphael Correa avait pour premier objectif de sortir son pays de l’ornière néolibérale. C’est ce qu’il a fait à coup de réformes radicales qu’il a fait valider par le suffrage universel. Le début de son propos lors de notre échange a été consacré a décrire comment le néo libéralisme avait été importé en Equateur par la démocratie chrétienne et la social démocratie alors même que cela n’avait aucun rapport avec leur histoire idéologique ni avec celle du pays. Il en est résulté les habituels bienfaits. Le pays a été ruiné et endetté, deux millions de personnes ont émigré, chassée par la nécessité de survivre. Bien sur, aujourd’hui, sur place les auteurs de  ce désastre l’accablent de campagne calomnieuse, mettent en cause son populisme montrent du doigt sa vocation dictatoriale. Qu’il soit l’homme qui a crée la possibilité du référendum révocatoire du président et qu’il ai gagné toutes les élections au premier tour n’atteint pas les centres de propagande internationale qui débitent sur son compte le même genre d’avanie que sur Chavez et Moralès. Sa lecture de l’ancrage de sa révolution est simple. Il dit que ce qu’il fait n’est pas fait au nom d’une idéologie mais du bon sens. Il décrit comment les mesures radicales de son gouvernement, les nationalisations qu’il entreprend pour recapitaliser les services à vocation de service public sont soutenues par le grand nombre de toute opinion pour la raison que c’est la situation de délabrement résultant de la privatisation qui heurte le bon sens des gens. C’est ce qui explique selon lui pour quoi la révolution démocratique tient, alors même que le pays a affronté toutes les malchances à la fois. D’abord des inondations qui ont recouvert 40% de la surface du pays. Puis à présent la sécheresse  la plus sévère depuis quarante ans. Le tout sur fond de crise financière et de recul de tous les investissements internationaux. Sans parler d’un harcèlement politique d’une violence désormais traditionnelle en Amérique latine contre les pouvoirs de gauche. Surtout quand ils sont exercés par des hommes dont la couleur de peau permet le déchainement raciste. Raphael Correïa est ainsi lui aussi traité de « singe », comme Evo Moralès, Hugo Chavez. Et comme Barak Obama lui-même, comme on le sait, ce qui est bien normal puisque la source de cette propagande stéréotypée est chez les néo conservateurs étatsuniens.

  LA TRANSITION ECOLOGIQUE

Le plus important de la discussion que nous avons eu a porté sur la dimension écologiste de la révolution démocratique en Equateur. Raphael Correïa m’a rappelé que l’assemblée constituante de son pays a adopté la première et seule constitution écologique du monde « et de l’histoire de l’humanité » a-t-il précisé, puisqu’elle reconnait des droits à la nature. Au cas pratique concret cela se traduit par des propositions extrêmement novatrices et audacieuses. Ainsi du projet nommé « ITT », sigle tirés des noms de lieux des trois forages d’exploration pétrolière qui se trouvent localisés dans la zone Ishpingo-Tambococha et Tiputini. Equateur est un pays qui vit de la rente pétrolière. ITT représente 20 % des réserves totales connues du pays. Pour un pays pauvre c’est une manne décisive. Pourtant le gouvernement équatorien propose de ne pas exploiter le site pour limiter les émissions de gaz à effet de serre que la mise en circulation de cette quantité de pétrole implique. Il demande qu’un principe de coresponsabilité climatique soit reconnu. Cela signifie qu’en échange il recevrait de la communauté internationale 50% de la valeur représentée par ce gisement. Ce qui revient à dire que le pays prendrait à sa charge 50 % du cout de l’effort de limitation de l’émission de gaz à effet de serre contenu dans le gisement. Mais cela revient aussi à établir un principe de coresponsabilité tout a fait nouveau et potentiellement contagieux. Pour l’instant seule l’Allemagne a accepté l’idée et proposé un budget pour financer sa participation. Je crois que nous devons nous approprier cette idée et la mettre en valeur à la fois comme idée «concrète» de l’alternative anti productiviste et comme illustration de la capacité de proposition écologique de nos révolutions démocratiques. En tenant compte en particulier du fait que cette proposition est née au ministère de l’énergie et des mines du gouvernement Correïa, à l’initiative d’Alberto Acosta qui a été le président de l’Assemblée Constituante que j’ai évoquée

LE PLAN MONDE

correia 002La rencontre a duré trois quart d’heures et de nombreux points sont venus sur la table, notamment en ce qui concerne l’organisation des forces politiques de la nouvelle gauche mondiale ! De cela je traiterai une autre fois, lorsque nous aurons fait notre bilan de la séquence électorale de la fin du trimestre en Amérique latine avec la présidentielle au Chili, en Uruguay et en Bolivie. Car je crois que tous mes lecteurs ont compris l’importance de la réflexion sur l’actualité internationale pour moi. Elle constitue une culture commune extrêmement vive au Parti de Gauche. Notamment dans la jeune génération des dirigeants du parti et je considère que c’est une partie honorable de mon bilan d’animateur de ce courant depuis tant d’années. Cela nous distingue très profondément de l’étroitesse micro locale traditionnelle des sociaux démocrates qui ont cessé de regarder au-delà de leurs clochers par peur d’y voir ce que font leurs amis et par un sentiment de profonde impuissance face à la mondialisation qu’ils ont béatement encensé. Avec Correïa nous avons aussi parlé assez intensément du problème que pose la conduite d’un processus tumultueux du type de celui qu’il mène sans disposer d’un parti idéologiquement homogénéisé. Et d’ailleurs sans parti du tout car la coalition qui soutient le président est une nébuleuse très « plurielle » comme on dirait ici. C’est pourquoi ce qu’entreprennent des forces aussi modeste que la notre l’intéresse. Je lui ai dit : « vous savez, nous sommes une petite force ». Il a sourit et il m’a dit : « nous on était une plus petite force encore ». Pas sur qu’il ai juste voulu être agréable avec moi.

MEDIA ET REVOLUTION

Je veux évoquer un point qui n’a pas été dans notre discussion mais qui a retenu mon attention à propos de la situation en Equateur. Je veux parler des médias de ce pays. En Equateur sévit une situation médiatique dont nous ne pouvons pas nous faire idée dans nos pays avancés. Là bas, tous les médias sont tous du même côté et ne donnent aucune part de parole aux adversaires du libéralisme. Evidemment c’est très dur à imaginer. Mais il faut voir que sur place c’est extrêmement pesant et dangereux. En effet, à intervalle régulier, la presse se lance en meute contre tel ou tel, inventant des informations, injuriant les dirigeants de gauche. Et pire. D’une façon générale les médias audiovisuels déversent des flots d’émissions qui conviendraient mieux à des légumes pulsionnels qu’à des êtres humains. La révolution démocratique ne pouvait pas passer à côté de cela. Donc, la loi de communication proposée par le député de gauche Rolando Panchana est la polémique du moment en Equateur. Cette loi est dénoncée par les médias comme une loi "bâillon". Ils y voient une "censure" que représenterait l'obligation faite à chaque média, si cette loi passait, d'être accrédité par le Conseil National de Communication. Car il leur faudrait alors approuver un "Code d'Ethique" qui soit conforme à la Constitution et pour  lequel tous les employés du média, préalablement consultés, devront avoir donné leur accord. Odieux, en effet. Surtout que d’autres mesures affreuses sont également prévues. Par exemple l’obligation qui est faite, même s'il s'agit de médias privés, de respecter leur "responsabilité sociale". Comment ? En offrant des programmes de qualité et présentant des points de vue divers, de façon à former l'esprit critique des citoyens. Comme si cette atteinte à la liberté de dire et faire n’importe quoi ne suffisait pas, la loi prévoit aussi l'obligation de présenter à 40% du total informatif de l'information nationale. Elle impose aussi que 10% de la programmation cinématographique soit de production nationale indépendante. Autre chose encore: l'obligation de dédier une heure par semaine aux programmes éducatifs et de santé proposés par l'Etat. Et aussi de réserver des espaces aux communications de l'Etat. Sans oublier l'interdiction de présenter des annonces publicitaires télévisuelles pour le tabac ou l'alcool entre 6H et 22H !  Je n’entre pas davantage dans les détails. L’idée que je veux retirer de cela est que l’on ne peut imaginer, nous non plus, ce que nous ferons dans notre pays sans tenir compte de ce qu’est le paysage des médias qui le dominent. Et ceci inclut, évidemment, la question des agences de presse et autres sources de l’information.

 LES DROITS DE L’HOMME LIBERAL

IMG_0001Au parlement européen, seule instance internationale qui n’a pas condamné le coup d’Etat au Honduras, les droits de l’homme sont un prétexte récurrent pour les coups bas. Le député de droite qui a fait voter une résolution contre le Nicaragua met en lumière cette dérive. Dans cette enceinte, plus personne à droite ne se soucie vraiment des faits. Il suffit d’agiter le chiffon rouge et, au minimum, tous les zombies de l’Europe de l’est votent n’importe quoi, du moment que c’est pro-américain. Sous la houlette des parlementaires de la droite espagnole, tout est donc bon pour taper sur la révolution démocratique en Amérique du sud. Technique éprouvée. L’un d’entre eux se rend sur place, fait des provocations, puis revient pleurer à chaudes larmes contre les persécutions dont il prétend avoir été l’objet. C’est une spécialité des post franquistes espagnols. Mais la mode se répand. L’énergumène qui agit contre le Nicaragua avait été, juste avant cela, au Honduras injurier Manuel Zélaya après que celui-ci l’ai reçu longuement. A la sortie, il est allé introniser le chef des putschistes vice président de l’internationale libérale. Bon appétit les libéraux !  Puis il est allé faire ses provocations au Nicaragua dont il prétend avoir été expulsé. Problème : selon les autorités du pays, personne n’a été expulsé du Nicaragua ! La gauche au parlement européen a dorénavant une tactique face à ce type de cas. On ne participe pas au vote. On laisse la droite se déshonorer avec ce genre de procédé.


138 commentaires à “J’ai rencontré le président de la République de l’Equateur”
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  1. lionel PG44 dit :

    Merci, Jean-Luc... A quand une 5ème Internationale regroupant les partis de gauche européens (PG, Die Linke, etc) et les partis de gauche de la révolution bolivarienne ?

  2. Annie dit :

    Comme je suis une feignasse, je copie-colle mon post 64 de la page précédente http://www.jean-luc-melenchon.fr/2009/11/2077/all-comments/#comments

    @Hold up post 63 : que l’autre gauche rencontre et débatte avec nos amis de l’ALBA, tisse des liens, est une très bonne chose. Que Jean-Luc Mélenchon soutienne Correa me fait plaisir, car ce dernier a été trainé dans la boue l’an dernier suite au bombardement en Equateur par la Colombie, et le coup grotesque des ordinateurs « indestructibles » de Raoul Reyes des Farc trouvés sous les décombres, ordinateurs qui comme par hasard contenaient des « preuves » du commerce du Venezuela et l’Equateur avec les Farc ! Zosent tout les simili Goebbels, plus c’est grotesque, plus ça passe ! D’ailleurs le narco-terroriste Alvaro Uribe continue ses provocations du même acabit.

    Pour ce qui est de Rafael Correa, je me souviens avoir vu une de ses longues interviews en espagnol, et il m’a semblé formellement « incohérent » : il avait une admiration de p’tit garçon pour le Che Guevara (les yeux qui s’illuminent presque à chaque fois qu’il parle du Che), semblait proche de la théologie de la Libération (en tout cas je l’ai senti très catho), tout en étant fondamentalement un socialiste. Bref sur le papier, ça va pas du tout ensemble, ça vous rappelle rieeeeeeeeeen ?
    Par ailleurs, il est francophile et francophone car marié à une… belge. A la base, fils d’une « mule » (père qui avait passé un peu de drogue, « una mula » comme on dit dans le jargon, quand il était immigré aux USA).

    Que les non-unitaires ultra se penchent sur ce qu’il a réussi à accomplir en… 4 ans : fédérer des organisations qui luttaient chacune de leur côté (même la CONAIE, la plus puissante organisation indigène, après moult tergiversions, a finalement appelé à voter pour lui – aujourd’hui même s’ils sont en froid) avec Allianza Pais, la refondation citoyenne complète, l’audit interne de l’énorme dette du pays et le culot dans le refus de la payer (car entachée d’irrégularités), la lutte pour la reconquête des ressources naturelles, l’exceptionnelle proposition équatorienne de refus de toucher à une partie de leurs réserves pétrolières, etc. Et ce n’est pas fondamentalement un révolutionnaire, il a réussi par la méthode du « réformisme à visée révolutionnaire » adoubée par une intense implication populaire, la même qui a porté Evo Morales et Hugo Chavez au pouvoir. Et la soi-disant incohérence qui existait chez Correa était en fait l’expression de sa capacité de rassemblement, lui-même étant un carrefour d’idées à gauche et un métis.

    Pour ma part, j’ai un faible pour le nom du parti rassembleur d’Evo M. : le MAS, dont les initiales signifient littéralement Mouvement vers le Socialisme en espagnol, ce qui implique qu’aucune solution n’est figée (et mas veut dire « plus » en espagnol, un peu comme la « bonne » blague de PdG de Parti de Gauche).

    Voyons un peu d’autres pays d’Amerique du Sud où existent déjà des villages d’Astérix contre la Mondialisation : le Chiapas au Mexique et le mouvement des piqueteros en Argentine : ils proposent des solutions alternatives passionnantes (surtout les ouvriers argentins qui occupent et reprennent des usines, suite à leur crise de 2001, que j’avais découvers et admirés dans le documentaire « The Take » de Naomi Klein), mais aucun n’a ouvert sur des débouchés politiques concrets, et leurs combats héroïques n’ont pas fait tâche d’huile dans leur société (le Mexique va de mal en pis, avec le Mur de la Honte à la frontière avec les USA, le narco-état, les féminicides de Juarez, la maquiladora-tisation du pays, etc).
    J’aime me référer à l’expérimentation, et je conclue que ce qui a marché en Amérique du Sud c’est le rassemblement populaire réformiste à visée révolutionnaire, plutôt que la révolution toute courte.

    Encore une fois, je « nous » trouve bien bourge et frileux à côté ! Quand on sera descendu un peu de notre piedestal de notre glorieux patrimoine commun de la Gauche, peut être accepterons-nous de faire preuve d’un peu de modestie et d’imiter pour une fois les pays pauvres, après que nous les ayons tant fait rêver avec « notre » Révolution, « notre » Front Populaire, etc. Ceci dit, je suis aussi pour la Grève générale dans notre situation, mais je reste intimement persuadée qu’il faut un débouché politique.

  3. azulejo dit :

    Faire pression et signer cette petition ci-dessous contre les pollueurs et pour que ce prennent des décisions réellement efficace et surtout concrète au Sommet de Copenhague qui se réunit le 15 ou 16 Décembre car c'est mal parti et les décisions urgent !
    Pétition : http://www.copenhague-2009.com/

  4. le Prolo du Biolo dit :

    @ Lionel PG44

    Je trouve très intéressante ton idée de 5ème Internationale.

    Non seulement parce-que l'union fait la force, et parce-que ce serait logique.
    Mais parce-que ça aurait aussi le mérite d'être clair concernant la nature et la position du PG dans la Gauche.

    Le PG dans la même organisation que Chavès, difficile ensuite de nous accuser de vouloir dériver vers le Modem comme certains le font ici...

  5. azulejo dit :

    Rebonjour, une autre petition de Greenpeace qui me parait importante et complementaire de l'autre petition que j'ai posté aussi ci-dessus : Stoppez la déforestation
    Signez l'appel « Zéro Déforestation » pour demander à nos dirigeants de défendre des objectifs ambitieux à Copenhague afin de protéger les forêts tropicales.

    Signer l'appel « Zéro Déforestation » ou directement ici : http://www.greenpeace.fr/zero-deforestation/

  6. le Prolo du Biolo dit :

    Des photos qui veulent dire quelque-chose pour illustrer l'article, comme c'est le cas cette fois-ci, c'est quand même mieux non ?

    Je ne suis pas contre le dadaïsme habituel, mais bon...

  7. Asse42 dit :

    Bien sûr que ce qui se passe en Amérique du Sud doit être regardée de près. Tout en sachant que la problématique n'est pas la même qu'en Europe. Les indigènes d'Amérique du Sud ont une culture moins assujettie l'anglo-saxonne. Ils ont conservé leur culture indienne mâtinée d'espagnole ce qui leur permet de conserver une indépendance d'esprit vis-à-vis de la propagande américaine.

    Ce qui n'est pas notre cas en Europe. Nos dirigeants, nos élites et nous-mêmes sommes submergés par la culture anglo-saxonne qu'on voudrait nous vendre comme inéluctable. Même notre culture française est compatible finalement avec cette culture anglo-saxonne. On se sent bien dans ce que j'appelle l'occidentalisme. C'est pour cela qu'on aura du mal à se détacher de l'empire US.
    Ceci pour dire que l'exemple Amérique du Sud aura du mal à trouver un prolongement dans un changement politique en Europe. C'est intéressant, c'est à encourager mais malheureusement je ne pense pas que cela serve d'exemple au socialisme d'avenir.

  8. Marj dit :

    Super reportage en ce moment sur ARTE sur l'Amérique Latine !

  9. Fonzie dit :

    @9.Marj
    Voici le lien vers le reportage en question, visible pendant 1 semaine - merci Arte+7 !

  10. Fonzie dit :

    Ben il est où mon lien ?!
    L'adresse, alors :
    http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2953748,scheduleId=2927658.html

  11. marj dit :

    Merci Fonzie pour l'adresse... je me suis vraiment régalée avec ce reportage !

  12. tiens je regardait une émission sur la gauche latino sur Arte et je me suis dit "tiens quand es ce que Mélenchon va rencontrer des leaders sud-américains". et pouf!

  13. vindicte dit :

    Pour la question des médias, les problèmes sont très nombreux (et je crois que le terme de propagande dans un certain nombre de cas n'est pas déplacé). Arraquer ce problème politiquement est bien sûr extrèmement délicat, mais il y a au moins un aspect que l'on peut tout à fait attaquer frontalement c'est celui des conflits d'intérêt. En voici un exemple manifeste sur la poste:

    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2215

    On peut très très facilement, je crois, faire passer l'idée et peut être même des mesures (loi?), stipulant qu'il est de la responsabilité des journalistes de mentioner les conflits d'intérêts des experts qu'ils convoquent (ou de faire en sorte qu'eux même les mentionnent). Cette pratique est d'usage dans le domaine scientifique.
    Cela pourait peut-être s'étendre aux journalistes eux-même (par exemple pour des cas comme les jeux d'argent et tf1, dans l'emission d'arret sur image avec Jean-Luc Mélenchon).

    J'en profite pour dire au passage que la vision sarkozo-pecressienne de la recherche conduit à une sorte de conflit d'intérêt systémique qui, en les précarisant (en terme de financement des labos et de statuts), pousse les chercheurs à publier vite et beaucoup plutôt que bien. (Et je ne parle même pas des conflit d'intérêts avec le privé, voir avec le pouvoir politique, qui posent de réels problèmes aux Ètats Unis).

  14. Jicé dit :

    Regarder l'Amérique latine de près pour revigorer nos démocraties occidentales anesthésiées et sclérosées: notamment ces processus de rénovation institutionnelle (3 pays ont refondé leurs constitutions), d'exercice de contre-pouvoirs populaires (referenda révocatoires). Sur ce dernier point l'Equateur a montré la voie de renversements pacifiques de pouvoirs impopulaires, par la rue, sans intervention militaire et avec toujours des débouchés institutionnels (ça commence en général quand les dizaines de "nations" indigènes s'ébranlent des quatre coins du pays en une marche pacifique pour converger vers le centre du pouvoir à Quito; en l'espace de 10 ans, 3 présidents pourtant élus constitutionnellement y ont laissé leur mandat...); les sarkonneries n'auraient pas tenu 2 ans et demi au pouvoir là-bas...

  15. Boris Yarko dit :

    L'information date un peu, mais comme elle est passée relativement inaperçue dans les médias, j'en fais mention ici pour les camarades de gauche :

    Le CNRS a décroché la première place du classement mondial des publications scientifiques de l'Institut SCImago.

    Et évidemment, alors qu'il ne cesse de gloser sur le très libéral classement de Shangaï des universités, le Président s'est abstenu de s'en réjouir. De même que notre chère ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur.

    Évidemment, comment saluer aujourd'hui les performances d'un organisme que l'on ne cesse de critiquer depuis des mois ?

    Plus d'informations : http://castors-et-socialisme.over-blog.com/article-cnrs-cachez-cette-recompense-que-je-ne-saurais-voir--40166923.html

  16. marillion dit :

    Pourra-t-on voir un jour la vente des bijoux de famille.
    Allez, à qui reviendra l'acquisition du Mont St Michel? Ou les merveilles du Louvre? J'abuse! Pas tant que ça. A l'issu de son premier mandat Sarkozy aura peut-être fini de dépecer la France, alors s'il advient qu'il fasse un second qu'est-ce ce sera?

    "On doit reconnaître une chose au gouvernement de Nicolas Sarkozy : son obstination à s’attaquer au patrimoine historique. Alors que l’avis conforme des architectes des bâtiments de France dans les ZPPAUP est toujours gravement menacé (nous y reviendrons bientôt), alors que les éoliennes se développent de manière anarchique allant jusqu’à menacer le site du Mont-Saint-Michel, alors que l’on s’apprête à privatiser l’Hôtel de la Marine, un nouveau coup va être porté aux monuments historiques par la loi de finance de 2010."

    http://www.latribunedelart.com/Patrimoine/Patrimoine_2009/Decentralisation_Monuments_550.htm

    Connaissez-vous l’article 52 du projet de loi de finances 2010?

    "Tous les monuments historiques protégés appartenant à l’État pourront-ils bientôt être transférés aux collectivités locales qui en feront la demande, sans consultation des services du ministère de la Culture ? Tel est le sens de l’article 52 du projet de loi de finances 2010 ajouté à la demande du Premier ministre. Avant même d’être voté, ce texte a déjà provoqué l’ire de plusieurs députés."

    http://www.artclair.com/jda/archives/docs_article/69768/les-monuments-historiques-brades-.php

    À quand les multimilliardaires ultralibéraux à l'assaut du patrimoine national?

    "Des questions restent sans réponse. Une collectivité locale ayant repris un monument de l'Etat, puis se trouvant dans l'incapacité de l'entretenir, pourra-t-elle le céder à un acheteur privé ? Sollicité par Le Monde, le cabinet du ministre de la culture n'a pas jugé utile d'apporter des précisions."

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/11/21/les-elus-locaux-convies-a-la-braderie-des-monuments-historiques_1270205_3246.html

    Il faut d'urgence se débarrasser du minus de l'Elysée et de sa cohorte d'usurpateurs félons avant qu'il ne reste plus rien de notre pays.

  17. Hold-up dit :

    @ Le Prolo du Biolo

    "Je trouve très intéressante ton idée de 5ème Internationale"
    Comme ça en te lisant, je me suis dit qu'une telle idée aussi lumineuse ne devrait pas s'éteindre.

    @Asse42

    Je ne me souviens plus si tu es encore au PS ou pas...mais quand je te lis : "Ceci pour dire que l’exemple Amérique du Sud aura du mal à trouver un prolongement dans un changement politique en Europe. C’est intéressant, c’est à encourager mais malheureusement je ne pense pas que cela serve d’exemple au socialisme d’avenir "...........pardon, mais je me dis que tu as oublié de détourner 7 fois ta main du clavier avant de frapper.
    (sourire) -

    Il est bien évident que l'expérience de l'Amérique du Sud est un creuset d'inspiration pour le continent Européen tant les accointances culturelles et politiques sont nombreuses ne serais-ce que la latinité fondatrice entre autre chose. La Langue ce n'est pas rien et je le dis comme en écho au post(o) antérieur de Jean-Luc Mélenchon (le vrai) sur l'annonce en Globish dans le train entre Paris et Strasbourg où l'éradication du Français était une parfaite illustration par petit touche de la lobotomie générale présente et à venir pas si anecdotique que ça. Le tout pour nos adversaires est de nous faire perdre la mémoire, une sorte d'Alzheimer Politique et ça passe aussi par la perte de la Langue Française ou par sa déstructuration appliquée. (Le problème n'était pas qu'il y ait eut une annonce en Anglais dans le train, on est tout de même pas des bœufs...le problème était qu'il n'y en ait plus eu en Français !)

    Mais surtout ta négation ou ton oubli de l'insurrection Altermondialiste qui a réveillé pas mal de continents ne semble même pas t'effleurer.
    C'est pourtant le levier multipolitique qui a permis de dire à la Totalité Libérale : NON !
    L'Amérique du Sud fut un des espaces majeurs de cette insurrection là et c'est pourquoi entre autres choses, il y a de nombreux ponts me semble t-il entre "eux" et "nous" tout à fait CONTEMPORAINS, déjà existants ou encore à faire. [Vive l'Impureté Révolutionnaire ! Oui à la 5 ° Internationale !] -

  18. capone13000 dit :

    Jean-Luc Mélenchon vous oubliez quand même de condamner les USA et Obama qui sont en train de diaboliser chavez, ils viennent d'ailleurs de faire passer le vénézuela sur la liste des pays terroristes, ce qui est un comble.
    Pour ceux qui voudrez en savoir plus sur Hugo Chavez et les veines ouvertes de l'amérique latine, je vous invite à lire le livre de Michel Collon qui connait très bien le sujet.
    Et pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce que dit réellement Hugo Chavez, regardez ces vidéos traduites en francais : http://www.dailymotion.com/librepenseur007

    Esperons que Chavez ne connaisse pas le même destin que Allende !

  19. Armand - 07 dit :

    Une question me tarabuste : marillion est-il (elle ?) un(e) démocrate ?... Ses propos excessifs ne servent pas nos idées.

  20. le Prolo du Biolo dit :

    @ Fonzie. Note 10

    Caramba, encore rrrrraté !

    L'est où ce lien.
    Celui-là fait planter firefox.

  21. BA dit :

    Aux Etats-Unis, le nombre de banques figurant sur la « liste à problèmes » continue d’augmenter. Depuis le début de l’année, 124 banques ont fait faillite.

    En tout, 552 banques pourraient faire faillite.

    Le fonds de garantie bancaire se prépare au pire : il vient de provisionner 38,9 milliards de dollars pour couvrir les pertes de l’année prochaine.

    Rappel : aux Etats-Unis, quand une banque fait faillite, le fonds de garantie bancaire (= la FDIC) rembourse leurs dépôts à tous les clients de cette banque.

    Chaque client de cette banque peut ainsi se voir rembourser la somme maximale de 200 000 dollars.

    Avec des banques qui sont de plus en plus nombreuses à faire faillite, la FDIC doit verser des sommes de plus en plus importantes. La FDIC se retrouve aujourd'hui avec un solde négatif de 8,2 milliards de dollars.

    Vous avez bien lu : la FDIC a un trou de 8,2 milliards de dollars.

    Le problème est que les banques continuent à faire faillite aux Etats-Unis.

    La FDIC se prépare une année 2010 terrible : l’année 2010 sera l’année de la deuxième crise financière.

    Lisez cet article :

    Etats-Unis : le fonds de garantie bancaire dans le rouge.

    La multiplication des faillites bancaires plombe les comptes de la Federal Deposit Insurrance Corporation (FDIC).

    L’organisme américain chargé de garantir les dépôts bancaires affiche en effet affiche un solde négatif de 8,2 milliards de dollars (5,5 milliards d’euros) au troisième trimestre, pour la première fois depuis 1992.

    La FDIC explique que ce solde résulte de 21,7 milliards de dollars provisionnés en plus au troisième trimestre pour couvrir les faillites prévisibles.

    Au total, l’organisme a enregistré une provision de 38,9 milliards de dollars « pour couvrir les pertes de l’année prochaine ».

    De fait, le nombre de banques figurant sur la « liste à problèmes » du FDIC a augmenté de 33 % durant le trimestre, à 552, soit son niveau le plus élevé depuis 1993, alors que 124 établissements ont déjà fait faillite outre-Atlantique depuis le début de l’année, du jamais vu depuis 1992.

    http://www.latribune.fr/entreprises/banques-finance/industrie-financiere/20091124trib000446509/etats-unis-le-fonds-de-garantie-bancaire-dans-le-rouge.html

  22. BA dit :

    Magnifique, 4 Août ! Je suis enfin rassuré ! Ce n'était que de fausses informations ! Ce n'était que de l'intox ! Ces salopards de réchauffistes nous ont bien menti ! Et ces escrocs du GIEC qui ont eu le prix Nobel ! Quelle bande de menteurs ! Ouf, tout est bien qui finit bien !

  23. marillion dit :

    @Armant-07

    Argumente Armant. Argumente.
    Et renseigne-toi.

  24. jennifer dit :

    Pour info, la 5ème Internationale c'est réellement la proposition faite au congrés du PSUV le week end dernier où il y avait le PG, PC, Die Linke, Le Bloc des gauches portugais et les latinos bolivariens, la chine, le vietnam etc... en tout 40 pays représentés.

  25. Jennifer dit :

    Au risque de déplaire à beaucoup, en particulier à Jean Luc, je ne suis pas sûre que ce qu'on appelle l'antiproductivisme soit bien compris. Dans une période de chômage, quand la majorité du monde vit dans un etat de sous développement, il est important de continuer à développer les forces productives. Non pas de le faire anarchiquement, de le faire en respectant la nature et l'écologie, et en prenant en compte les besoins des gens et non pousser au consumérisme, mais on a besoin de produire. Mais on ne va pas revenir à l'artisanat pour protéger l'écologie. Ni à l'âge de pierre! Nous avons une responsabilité énorme de millions de gens au chômage, de millions d'autres qui meurent de faim!
    Le problème n'est pas la croissance des forces productives mais la façon dont les capitalistes gèrent l'économie, selon la loi du profit maximum, sans aucune planification, n'importe comment. C'est aussi la répartition de la richesse et non la richesse elle-même.

  26. 4 Août dit :

    @ BA

    :-) :-) :-)

    Obama aussi a eu le prix nobel. Tout seul !

  27. BA dit :

    Je déteste Mc Cain, Sarah Palin, George W. Bush.

    J'aime pas trop Obama non plus !

    Tu te rappelles l'élection présidentielle aux Etats-Unis ?

    1- Première chose : les sommes données par les 20 principaux contributeurs à OBAMA sont beaucoup plus importantes que les sommes données par les 20 principaux contributeurs à MC CAIN.

    2- Seconde chose : quand une banque d’affaires donnait de l’argent aux deux candidats, elle donnait deux à trois fois plus d’argent à OBAMA.

    Exemples : Goldman Sachs a donné 228 695 dollars à MC CAIN, mais 874 207 dollars à OBAMA.

    JPMorgan Chase a donné 215 042 dollars à MC CAIN, mais 581 460 dollars à OBAMA.

    Citigroup Inc a donné 296 151 dollars à MC CAIN, mais 581 216 dollars à OBAMA.

    Morgan Stanley a donné 262 777 dollars à MC CAIN, mais 425 102 dollars à OBAMA.

    http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/files/2008/11/les-20-principaux-contributeurs-de-chaque-candidat.1225816529.pdf

  28. claude dit :

    Sur le blog de Michel Abhervé, on trouve quelques perles, dont celle-ci :

    La rigueur c’est pour les autres

    Le décalage entre le discours des gouvernants et leurs pratiques est une des raisons du sceptimisme d’une large part de l’électorat. L’application du vieil adage “Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais” a des effets désastreux.

    Deux exemples dans “Le Monde ” daté du 29 Novembre

    Le premier au niveau européen : La Commission tient un langage de rigueur vis à vis des Etats membres, et tout particulièrement des nouveaux entrants. Mais quand il s’agit de la rémunération de ses salariés, elle propose une augmentation pour 2010 de 3,7 %. Or, sur injonction de Bruxelles, la Grèce, l’Irlande, la Hongrie et les Etats baltes ont dû geler les salaires de leurs fonctionnaires. Comprenne qui pourra.

    Le deuxième au niveau français : le gouvernement mène un combat résolu pour la diminition du nombre de fonctionnaires, et veille au non remplacement d’un départ à la retraite sur 2. Cela entraine, partout, dans les services d’importantes difficultés de fonctionnement. Partout, ou presque.

    Dans le même temps les cabinets ministériels se renforcent. Selon le décompte de l’infatigable député René Dosière, qui semble accomplir à lui seul l’essentiel du travail de contrôle budgétaire de l’éxécutif dont le Parlement a la charge, à partir des documents officiels de la discussion budgétaire, le nombre de collaborateurs des cabinets ministériels est passé de 2 949 à 3 277, soit une augmentation de 11,1 %. Cette augmentation est particulièrement forte dans certains Ministères. Un seul, celui de la Justice respecte la norme fixée par le Premier Ministre, pour une gouvernance irréprochable et exemplaire ! Et il est mentionné 17 collaborateurs au cabinet de Fadela Amara, au lieu de 8 l’année précédente. On croit réver !

    Non contents d’augementer en nombre, ces cabinets voient aussi leurs rémunérations et leurs primes augmenter significativement Les rémunérations, quant à elles, ont connu “une progression vertigineuse de 56,8 % “, passant de 24,6 millions d’euros en 2008 à 38,6 millions en 2009, et “le montant moyen des primes par personne a crû de 11,7 %”.

    Et bien sur, l’évolution de ces effectifs s’accompagne de celle du personnel correspondant : 48 chauffeurs au Ministère de l’écologie, on sent là une contribution déterminante à la lutte pour la réduction de l’effet de serre.

    L’exemplarité des gouvernants est plus que jamais nécessaire. Elle est malheureusement absente.

    L'article complet

  29. claude dit :

    @le Prolo du Biolo (4):

    Quand est-ce qu'on signe ? parce que Chavez est déjà sur le coup :

    120 représentants de 55 partis de gauche du monde entier ont souscrit à Caracas l’engagement de construire le Socialisme du 21ème Siècle. Ils ne reconnaîtront pas les résultats des élections tenues sous la dictature au Honduras. Ils exigent la fin du Blocus de Cuba et la liberté pour les 5 héros. Ils décrètent des mobilisations contre les bases militaires US en Colombie.

    Avec la convocation à une seconde Rencontre Mondiale à Caracas, en avril 2010, pour initier la constitution de la Vème Internationale Socialiste, ainsi que l’a proposé le Président du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) et chef d’Etat de la République Bolivarienne, Hugo Chávez Frías, en plus de la souscription de divers engagements géopolitiques pour la construction du Socialisme du 21ème Siècle, s’est conclue ce samedi la Rencontre Internationale de partis de gauche.

    Après la signature de l’ “Engagement de Caracas”, document final des trois jours de débat qui a réunit les délégué-e-s de 55 partis et organisations de gauche de tout le monde, réalisé à l’hôtel Alba-Caracas, le courant socialiste a annoncé diverses activités sur toute la planète qui conduiront à la convocation pour créer dans la capitale vénézuélienne une instance mondiale qui affrontera le capitalisme.

    Ce sont les informations données lors d’une conférence de presse par les porte-parole de cette Rencontre Internationale de Partis de Gauche, parmi lesquels Cilia Flores, Vice-présidente du PSUV, Ricardo Patiño, ministre d’Équateur et porte-parole du Parti Alliance Pays, Piedad Córdoba, sénatrice pour le parti Libéral de Colombie, Miguel d’Escoto, représentant du Front Sandiniste du Nicaragua et le ministre es Affaires étrangères vénézuélien Nicolas Maduro.

    “Quand va se commémorer le bicentenaire du renversement du gouvernement impérial espagnol, vont venir à Caracas les socialistes du monde, les penseurs, les gouvernants, présidents, maires, députés : nous nous rencontrerons à Caracas avec un agenda qu’il nous revient d’organiser à partir de maintenant”, a dit le ministre vénézuélien, qualifiant cette convocation pour avril 2010 de premier grand pas.

    “Nous socialistes du monde lèverons les drapeaux multiples de l’espérance pour une société différente et solidaire”, a déclaré le ministre.

    Ricardo Patiño, pour l’Equateur, a déclaré que cet engagement découle de la décision de reprendre l’organisation internationale de mouvements politiques pour la construction d’une nouvelle société.

    “C’est une tâche qui n’est pas définie, qui nécessite un débat idéologique”, a-t-l ajouté, informant qu’ un Secrétariat Technique Exécutif temporaire va être créé pour coordonner un agenda commun de travail et assurer le suivi de la convocation faite pour avril 2010.

    Patiño a souligné que ce débat idéologique commencera dès maintenant, spécialement sur ce que signifient la construction du Socialisme du XXIème Siècle et l’action collective pour une société différente face au désastre de la logique du capitalisme.

    “Le monde avance, l’histoire ne s’est pas terminée...”, dit-il en référence à la thèse capitaliste qui surgit après la chute de l’Union Soviétique. “Le caractère éphémère de la célébrité de ce livre insidieux [La Fin de l’Histoire, de Francis Fukuyama, NdE] qui disait que le capitalisme avait tout dépassé a été démontré par la réalité du monde d’aujourd’hui qui n’est pas ainsi”.

    “La fin de l’histoire est terminée, et le Socialisme continue comme une réalité”, a poursuivi le ministre équatorien.

    Il a précisé que le travail dans l’unité des partis de gauche et des mouvements sociaux du monde, pour la construction du Socialisme, permettra d’accompagner les peuples et pays où se mènent les luttes pour créer une société juste et solidaire, de manière à ce que se renforcent leurs avancées, affrontant la résistance de la droite et de l’oligarchie internes.

    L’Engagement de Caracas

  30. Reykj-on-Thames dit :

    La transition écologique :

    Personnellement, je ne suis ni pour un modèle "étatsunien" ni pour un modèle "latinoaméricain" mais pour un modèle eu-ro-péen. Et je ne comprends pas pourquoi l'UE devrait financer ce projet équatorien en particulier. Jean-Luc Mélenchon ne développe pas ce projet, il n'explique pas son intérêt par rapport à d'autres et ne dit pas pourquoi on devrait y participer à 50% ni comment on pourrait le financer.

    Les droits de l'homme libéral :
    Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer qu'il y a une révolution démocratique en Amérique Latine ? Parce que je ne vois pas vraiment Chavez faisant une révolution "démocratique".

    Enfin "On ne participe pas au vote..." Décidément, chez les socialistes, c'est une habitude pas seulement nationale mais aussi européenne !

    @ 29 - 4 août

    Le Prix Nobel de la Paix se montre digne de la récompense qui lui a été octroyée, comme son prédécesseur il a refusé de signer le traité interdisant les mines anti-personnel !
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/cifamerica/2009/nov/26/obama-landmine-ban-treaty

    @15 Jicé

    Je suis d'accord avec vous sur un point, les peuples occidentaux semblent en effet "anesthésiés".

  31. claude dit :

    Et puisqu'un bonheur n'arrive jamais seul :

    Dans l'académie de Créteil, c'est désormais officiel :

    * "Vous avez peut-être dans votre entourage personnel ou parmi votre population de vie scolaire, des étudiants ou des personnes titulaires au minimum d’une licence ou ayant des compétences avérées qui pourraient venir valablement alimenter le vivier de contractuels ou de vacataires."

    Première remarque : vous noterez le "ou" non-exclusif indiquant clairement que même si l'on n'a pas une licence, même si l'on n'est pas étudiant, il suffit "d'avoir des compétences avérées" pour être prof. Pardon, pour "alimenter le vivier de contractuels ou de vacataires". Quant à savoir par qui les compétences doivent être "avérées" et de quelles compétences il s'agit... l'histoire ne le dit pas...

    * "J’ai également décidé qu’en cas d’urgence, vous pourriez installer immédiatement la personne que vous aurez choisie, la validation par les inspecteurs venant ultérieurement."

    Ben oui, forcément, si les compétences sont avérées, on va pas en plus s'enquiquiner à les faire valider par des inspecteurs déjà occupés à valider très ultérieurement les compétences avérées de gens ayant suivi une formation spécifique et ayant obtenu un concours puis effectué un stage pratique avant d'exercer leur métier...

    Voilà ce qui est écrit dans un courrier du recteur de l'académie de créteil. Ici en pdf :Téléchargement DPE 18-11-09 lettre REMPLACEMT-1

    Alors si vous avez des compétences avérées en gestion de vivier de précaires, n'hésitez pas à envoyer votre CV au Président de la République :

    * Code du poste : MIEN75. Intitulé : "Ministre de l'éducation nationale". Profil : Des compétences avérées seraient appréciées. Une expérience dans la capacité à valider ultérieurement des trucs sera également considérée comme un atout.

    Naturellement si on n'était pas en train de parler des individus que nos enfants vont avoir devant eux 5 jours par semaine et 6 ou 8 heures par jour, ce serait presque risible. Mais du coup, c'est carrément pathétique. Et désespérant.

    source : blog d'Olivier Ertzcheid

    A voir, ne serait-ce que pour le courrier du Recteur d'Académie, qui vaut vaut son pesant de cacahuètes : surtout, faites-le savoir aux familles, je vous en serais gré... !
    Les familles en question recevront-elles une carte postale avec un bulletin d'adhésion à l'UMP ?

  32. claude dit :

    @Reykj-on-Thames (33):

    Le projet ITT (sigle venant du nom des trois forages d’exploration qui se trouvent dans la zone : Ishpingo-Tambococha-Tiputini) est une des initiatives du gouvernement équatorien afin de lutter contre le réchauffement climatique. Il s’agit de ne pas exploiter quelque 850 millions de barils de pétrole situés dans le Parc Yasuní, une réserve naturelle qui contient une des plus importantes biodiversités dans le monde. L’exploitation de ce pétrole lourd, de 14 degrés API, pourrait rapporter à l’Etat entre 5 et 6 milliards de dollars (avec un prix d’environ 70 dollars le baril).

    L’Equateur possède une économie basée principalement sur la rente du pétrole. Il faut bien se souvenir que le pétrole représente 22,2% du PIB, 63,1% des exportations et 46,6% du Budget Général de l’Etat, pour l’année 2008.

    Les réserves de l’ITT représentent environ 20% des réserves totales connues dans le pays. C’est donc une manne financière dont un pays aussi pauvre que l’Equateur ne peut se passer. Pourtant, la proposition du gouvernement équatorien est de ne pas exploiter ces réserves, et ce, pour diverses raisons, pas seulement écologiques.

    Mais en échange, l’Equateur, en partant du principe de co-responsabilité pour les problèmes environnementaux globaux, demande à la communauté internationale une contribution à hauteur de 50% de la manne financière dont il pourrait disposer s’il exploitait ce pétrole. C’est une proposition qui vise à lutter contre le réchauffement climatique et contre la perte – sans possibilité de retour – d’une très riche biodiversité, à empêcher l’émission d’environ 410 millions de tonnes de CO2, à freiner la déforestation et la pollution des sols, ainsi que la détérioration des conditions de vie des habitants de la région. De plus, c’est une manière effective pour prévenir la transformation de la forêt amazonienne en une savane, ce qui provoquerait une diminution substantielle de la quantité d’eau sur tout le continent.

    En décembre prochain, lors du Sommet mondial de Copenhague qui doit réfléchir sur les avancées et les limites du Protocole de Kyoto, destiné à calmer voire à freiner les effets pernicieux des changements climatiques, l’Equateur espère que ce projet serve de modèle. Le projet ITT représente une révolution écologique devant aboutir un modèle alternatif de développement à partir d’une économie post-pétrolière pour l’Equateur et le reste du monde. Pourtant, malgré les efforts du gouvernement équatorien et du Président Rafael Correa, ainsi que d’autres personnes en Equateur et dans le monde, la communauté internationale tarde à réagir et à soutenir ce projet. Pour le moment, seule l’Allemagne, à travers son Parlement et son gouvernement, s’est engagé à financer ce projet à hauteur de 50 millions d’euros par an, pendant 13 ans, ce qui représente la durée du bénéfice que produiraient l’exploitation et l’exportation du pétrole de l’ITT. Il y a d’autres pays, comme la Norvège, où cette initiative a rencontré un écho initial positif, de même que d’autres organisations, comme la communauté de Madrid, en plus, bien sûr de plusieurs dizaines de personnalités au niveau mondial.id, en plus, bien sûr de plusieurs dizaines de personnalités au niveau mondial.

    Comme l'article (un entretien avec un des initiateur du projet) est plutôt long, il vaut mieux aller lire la suite sur le site du NPA.

  33. claude dit :

    @Reykj-on-Thames (33):

    Tu as le droit d'avoir l'opinion que tu veux sur Chavez (on est dans une démocratie libérale, après tout) mais pourquoi n'argumentes-tu pas tes propos ? Parce que dans les opinions que tu émets ici, on retrouve toutes les opinions largement colportées par les médias européens...qui préfèrent recopier mot pour mot les communiqués de l'AFP (dictés par le Quasi d'Orsay) et se gardent bien d'envoyer des journalistes sur place ! Les derniers grands reporters sont-ils tous morts en Irak et en Tchétchenie ?

    Manquent-ils d'argent à ce point ? Pourtant entre les millions d'euros attribués par le ministère de la culture, les subventions de Matignon et les sondages de l'Elysée, sans compter les gogos qui continuent à payer le PQ qu'ils produisent, ils pourraient faire l'effort de se payer de vrais journalistes et non des pigistes bornés, façonnés à la chaîne dans la rue d'Ulm.

  34. Asse42 dit :

    Hold-up

    Je ne nie pas les avancées altermondiales venant de l'amérique du sud, ni même lesd avancées démocratiques puisque la démocratie participative notamment est née là-bas. C'est pourquoi je dis qu'il faut regarder et encourager cette éruption d'une démocratie citoyenne et populaire.

    Mais je dis aussi dans le même temps que cela ne pourra pas arriver sur ce vieux continent anglo-saxon qu'est l'Europe. Les latins ont perdu la bataille culturelle. D'ici 2015, demande à Jean-Luc Mélenchon, on arrimera l'UE au USA et là ce sera le verrouillage définitif. Interdit de voir émerger une démocratie citoyenne et au contraire gestion à l'anglo-saxonne avec des élites qui se cooptent entre elles et qui n'auront même plus besoin des citoyens pour voter des lois...
    Et puis nos peuples occidentaux ont perdu la culture révolutionnaire. Tu nous vois faire un putsch pour renverser Sarko? Même si ce n'est pas l'envie qui manque...

    Bref ce continent est super intéressant mais son développement culturel ne correspond plus à ce que nous vivons. Il y a un décalage entre eux et nous. Cela ne veut pas dire qu'il faille les mépriser bien au contraire mais qu'on ne pourra pas appliquer ce qu'ils font chez eux.

  35. marj dit :

    @jennifer 28

    Tout à fait d'accord avec toi.

  36. le Prolo du Biolo dit :

    @ 37- Asse42

    Qui a parlé de faire un putsch ?
    Et sauf erreur Chavès, Moralès et les autres consultent régulièrement leurs populations par voie électorale.
    Et c'est cette révolution par les urnes que l'on souhaite, pas par les armes.

    Même avec un fort rapport de force sur le terrain, on aura toujours besoin d'un débouché politique démocratique et entériné par voie électorale par le peuple.
    Du moins si l'on veut qu'il perdure et ne se transforme pas en dictature (fut-elle du prolétariat).

    Pour l'Europe donc, si je comprends bien, on laisse tomber, c'est fini, c'est quasiment dans nos chromosomes, on va se coucher ?
    La seule solution serait le vote PS et le compromis vers le bas ?

    Vus tous les soubresauts qu'a déjà connu le "vieux" continent, penser que tout ça va durer encore des siècles, sans réaction d'auto-défense des gens que l'on écrabouille, me semble un peu pessimiste, non ?

  37. le Prolo du Biolo dit :

    @ 33 - Reykj-on-Thames

    On ne dit pas qu'il ne faut pas faire un modèle européen, et qu'il faut à tout prix calquer nos idées sur l'Amérique Latine.

    Mais on peut quand même s'inspirer de ce qui se fait ailleurs, notamment en Amérique Latine, et qui pour l'instant fonctionne plutôt bien sur le plan de la démocratie et de la répartition des richesses.

    Après tout eux se sont bien inspirés de 1789, pourquoi on ne leur piquerait pas nous aussi quelques unes de leurs bonnes idées ?...

  38. le Prolo du Biolo dit :

    @ 1 - Lionel-PG44

    Apparemment ton idée d'adhésion du PG à la 5ème Internationale fait son chemin...

  39. le Prolo du Biolo dit :

    @ 27 - Jennifer

    Par contre côtoyer le régime chinois dans cette 5ème Internationale, ça me fiche des boutons à l'avance.

    Symbole à la fois du libéralisme triomphant et du pseudo-communisme un des plus anti-démocratique qui soit, ça craint.

  40. auris dit :

    Le projet écologique de préserver un site pétrolifère avec une contribution internationale, rejoint sans doute celui de
    la préservation de l'or vert brésilien.Mais il faudra une volonté politique à la mesure des énormes intérêts en jeu.

  41. jennifer dit :

    Ah bon Claude tu me rassures. Ce n'est pas que des raisons écologiques qui empêche ce pays extrèmement pauvre d'exploiter le pétrole. Certes il veut le faire dans des conditions écologiques mais il a besoin d'aide financière. Bien joué Correa! On ne va quand même pas se passer de 5 à 6 milliards pour l'Etat, les programmes sociaux, les investissements pour lancer l'industrie. Alors oui, si les grands font un tournant vert, qu'ils paient l'Equateur pour exploiter écologiquement son pétrole. En gros il n'a pas le fric pour l'exploiter.

    Merci Marj de me soutenir car c'est la traversée du désert pour le bon sens depuis qu'il y a le "tournant écologique"!

  42. Louise dit :

    @ Reijk-on-thames

    Je vous ai fait une réponse sur votre question "nationale".(billet:"tous les innocents seront-ils forcément
    coupables" page 15 et 16)

  43. jennifer dit :

    Cher Prolo du Biolo
    Tu as tort de cracher sur la Chine au moment où ils renationalisent toutes les boîtes privées qui ne tiennent plus la route. Leur modéle économique socialisé tient la route et cela car toutes les banques sont dans les mains de l'Etat. Je te parle d'économie et non de politique, ni de droits de l'homme.

  44. Armand - 07 dit :

    @ marillion

    Argumenter de quelle façon, sous quel angle, face à ton vocabulaire insultant ? Pas facile, vraiment. Nous n'avons pas la même démarche, la même sensibilité pour aborder les sujets, voilà tout. Je redis que ta méthode violente n'est pas - à mon humble avis - la meilleure façon de servir et défendre nos idées.

    Bien cordialement,

  45. Armand - 07 dit :

    @ claude :

    Puisque tu es - légitimement - si attaché à l'argumentation, pourrais-tu nous apporter des preuves, des faits, des éléments probants au terme desquels il serait clairement et nettement établi qu'en effet, selon tes dires non étayés jusqu'à présent, les "communiqués de l'AFP" sont "dictés par le Quai d'Orsay".

    C'est trop grave vis à vis des journalistes de l'AFP pour ne pas te demander ces éclaircissements. Merci d'avance.

  46. BA dit :

    A Dubaï, dans le secteur financier, tous les clignotants sont au rouge.

    Le problème, c’est que l’effet domino va entraîner le secteur financier de la région du Golfe.

    Le problème, c’est que l’effet domino va entraîner le secteur financier de toute la planète.

    Le problème, c’est qu’aujourd’hui, le secteur financier de tous les pays est en train de basculer.

    La chancelière allemande Angela Merkel a qualifié samedi de « critique » la situation du crédit et a appelé les banques à faire plus pour aider à financer les entreprises.

    « Nous sommes dans une situation critique » en ce qui concerne le financement des grandes et moyennes entreprises, a affirmé Mme Merkel dans son message vidéo hebdomadaire diffusé sur internet.

    http://www.romandie.com/infos/news2/091128135131.w7fr0z2l.asp

    En clair :

    - en Allemagne, l’Etat va garantir 10 milliards d’euros des créances de banques …

    - … mais les banques vont devoir déprécier 90 milliards d’euros ! Ces 90 milliards d’euros sont de soi-disants « actifs », mais ce sont en réalité des créances irrécouvrables. Ce sont des actifs pourris, dont la valeur réelle est égale à zéro.

    - Comme presque tous les Etats occidentaux, en Allemagne, l’Etat utilise l’argent des contribuables pour renflouer les banques. L’Etat se surendette pour essayer de sauver les banques de la faillite. L’Etat utilise l’argent des contribuables pour remplir le tonneau des Danaïdes.

    - Jusqu’à quand ?

    - Nous devons nous préparer à subir une deuxième crise financière.


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