13nov 09

Cette note est longue. J’y parle du retour de la «directive services», fille de la Bolkestein, qui est revenue à l’ordre du jour du parlement européen cette semaine. Elle sera transposée en droit français d’ici au 28 décembre prochain. Je mets mon analyse à la disposition de ceux qui veulent faire de la sensibilisation sur ce thème. Sinon je parle d’autres choses aussi un peu avant et si vous voulez savoir quoi, allez voir.

 

 

 

Unitaire, si tu savais !

Il y a eu une réunion en vue de l’unité de l’autre gauche, le dix novembre, au siège du Parti de Gauche. La sixième, je crois. Je ne la raconte pas. Tout cela est disponible en vingt versions différentes et peut-être même en braille pour que nul n’en ignore. On trouve le point de vue du Parti de Gauche à la une de son site. On peut connaitre ma façon d’en parler en prenant le lien avec le site de «France-info» qui m’a interrogé sur la question le matin du 11 novembre, juste avant que je prenne le train pour Bruxelles. Cette vidéo est également sur mon pavé vidéo juste à côté de cette colonne. Maintenant nous voici engagés dans la dernière phase du ridicule : deux réunions convoquées séparément pour discuter sur la base du même texte. Et quel texte ! Le texte du Front de Gauche ! Ca va pas nous grandir ! Mais ça me rajeunit ! Me re-voila plongé dans l’ambiance des poisons et dentelles des assemblées générales d’étudiants de ma génération. L’enjeu de toute cette agitation est de savoir qui va porter la casquette du «pas gentil qui divise». C’est dérisoire. Stop ! Je ne joue plus. Nous avons une divergence qui s’est concentrée sur la question du «troisième tour». Pouvons nous ou non participer à des exécutif quand nous ne sommes pas nous même en tête de la gauche ? Nous avons une divergence sur le sujet depuis le début. Toutes les autres divergences ont été dépassées. Pas celle-là. Assumons le aussi simplement qu’on se l’est dit franchement au lieu de s’inventer des pièges. Pour moi je prends ça comme un échec personnel car j’avais absolument la certitude que le NPA ferait le pas. Je l’ai dit de tous côtés et mes amis ont fait tout ce qu’ils pouvaient de toutes les façons possibles pour y arriver. Ca ne se fait pas. S’il faut un perdant en «image» dans cette histoire, puisque on dirait que c’est le sujet, c’est moi, c’est d’accord. J’assume. Je rappelle quand même de quel pas il s’agissait de franchir: poser des conditions à la participation aux exécutifs et examiner le soir du premier tour si elles sont remplies, en confiant aux militants et candidats du plan local cette appréciation. Cela me paraissait praticable sans que personne ne se renie. Surtout en ayant précisé que personne ne serait jamais obligé d’aller siéger là où il ne le voudrait pas. Et en ayant ajouté qu’on ne siègerait en aucun cas avec des MODEM. Au-delà ce serait accepter l’idée qu’on ne peut en aucun cas, jamais, former des majorités de gauche dans une assemblée. Ce n’est pas notre identité. J’admets qu’on pense autrement. Evidemment. Mais dans une alliance électorale de l’autre gauche, comme celle que nous avons en vue à propos des régionales, on ne peut demander à l’une des composantes de renier ses fondamentaux. Je ne le demande pas aux autres. Donc il fallait trouver un point de vue de dépassement de la difficulté. C’est ce qui n’a pas été possible avec notre formule. A présent il nous est proposé de discuter le programme ! Que veut dire une discussion sur le programme, question on ne peut plus simple à régler, si on n’est pas d’accord sur la façon de le faire passer dans la vie ?

Le clone de Bolkestein

Vous vous souvenez de la fameuse directive Bolkestein ? Elle a une héritière. Elle s’appelle « directive services ». On l’avait sur les bras au parlement à Bruxelles, jeudi matin. Mais il s’agissait seulement de faire le point sur son application. Pas de voter ou de changer quoique ce soit à son contenu libéral. Car après l’épisode Bolkestein, une nouvelle mouture a été rédigée et adoptée par le parlement européen. C’était le 16 février 2006. Cette deuxième version a franchi une à une, toutes les étapes que doit parcourir un texte européen. D’abord le Parlement a adopté par 394 voix pour, 215 voix contre et 33 abstentions le rapport sur le sujet de Mme Evelyne GEBHARDT, du Parti Socialiste Européen (PSE). Pour mémoire soulignons que la droite n’avait alors que 268 députés, les libéraux d’ALDE 88, le PSE 200, les Verts 42 et la GUE/NGL 41… Une fois de plus donc, le PSE a donc massivement contribué à l’adoption de cette directive libérale. 137 eurodéputés PSE ont voté pour, dont le président du PSE Poul Nyrup Rasmussen et le président du groupe socialiste, Martin Schulz. Seuls les députés socialistes français ont voté contre, à l’exception de Michel Rocard qui a voté pour. Les députés Verts ont voté contre mais les libéraux ont voté pour y compris Marielle de Sarnez … On peut dire qu’il y a de quoi avoir peur.

Un champ vraiment trés large

Car le champ de la libéralisation prévue est potentiellement très large. D’après son article deux, la directive s'applique en effet à tous les services fournis par les prestataires ayant leur établissement dans un État membre. L'article quatre définit la notion de « service » comme toute activité économique non salariée, exercée normalement contre rémunération. Quant au «prestataire», il s'agit de toute personne physique ou morale ressortissante d'un État membre qui offre ou fournit un service. On se demande ce qui peut échapper à de telles «définitions» ! Certes il y a des dérogations partielles pour les services publics. Partielles seulement, il ne faut pas rêver ! Parce que certains sont directement et explicitement inclus tels que les services postaux, la distribution d’électricité, de gaz, d’eau, le traitement des déchets. Mais aussi l’éducation et la culture pour les compartiments de ces secteurs que les Etats décident ou non d’ouvrir à la concurrence. Echaudée par l’émeute anti Bolkestein, la Commission, très habile, le 4 Avril 2006, rend une proposition de directive bien réécrite dans laquelle elle inclut les modifications votées par le Parlement européen. Genre : ce n’est pas moi qui ai décidé ce sont les parlementaires eux-mêmes. Pas contents ? Allez les voir ! Le 24 Juillet 2006. Le Conseil des ministres, c'est-à-dire les Etats nations qui constituent l’union européenne, approuvait la proposition modifiée de la Commission sans y apporter de modifications notables. Et, enfin, le 15 Novembre 2006, c’est le triomphe du texte. Le Parlement européen adopte sans l’amender en deuxième lecture la proposition de la Commission avalisée par le Conseil. Qui vous a parlé de tout ça dans la campagne des européennes à part le Front de Gauche ? Et en plus je suis sûr que beaucoup ne se souvenaient pas de tout ça ! Ne dites pas non ! Moi aussi j’ai dû tout réapprendre à l’occasion de cette session du Parlement à Bruxelles. Quelle vie !

La vie en catimini

Très peu d’informations sont disponibles sur la transposition en France de cette horreur anti-sociale. Le gouvernement est particulièrement discret sur la question. Pourtant il y a une date limite pour transposer. C’est le 28 décembre 2009. C’est donc maintenant tout proche. Juste après Noël, pendant la trêve des confiseurs. A prendre très au sérieux. Car cette transposition impacte un très grand nombre de textes de lois et de décrets en vigueur. Elle va modifier les règles d’installation et d’exercice de très nombreuses professions. D’ailleurs, faute de débat public à ce sujet les professionnels eux-mêmes, notamment les PME, seront le plus souvent démunis. Et ils sont en tous cas très mal préparés à l’arrivée prochaine dans leur secteur de firmes concurrentes, souvent beaucoup mieux armées qu’eux aux subtilités de cette directive. Cependant, parmi les rares documents disponibles sur cette transposition on trouve deux rapports parlementaires du Sénat. Mes anciens collègues les ont publiés en février 2008 et en juin 2009. Ces rapports, rédigés par le sénateur UMP Jean Bizet, contiennent une révélation. Ils expliquent la stratégie de communication et la méthode de transposition choisie par le gouvernement. Faire passer le tout en catimini. Mot d’ordre : pas vu, pas pris !Et comme Jean Bizet n’a pas peur des mots, il confirme le contenu très libéral de cette « directive pas comme les autres ». Si c’est lui qui le dit !

Secret et saucisson

Voici des morceaux choisis des rapports sénatoriaux qui donnent l’ambiance et m’évitent de longs développements moins bien écrits. « Le gouvernement français a abandonné l’objectif, qu’il avait initialement envisagé, de déposer un projet de loi-cadre pour transposer la « directive services ».Certains États membres, ayant fait le choix inverse, transposeront la directive au moyen d'une loi-cadre […] (Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, République tchèque) […] Le gouvernement français justifie son choix en grande partie par des considérations politiques tenant à la forte sensibilité des implications de la « directive services » […]. Une loi-cadre de transposition pourrait en effet servir d' « épouvantail » à tous ceux qui seraient tentés d'instrumentaliser un exercice essentiellement technique à des fins électorales. Elle ne doit pas constituer un prétexte à la « cristallisation » des mécontentements de tous ordres, d'autant plus nombreux en période de crise. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009) Vous avez bien lu : il s’agit délibérément de sortir le sujet du débat public et d’empêcher que le mouvement social s’en empare. La bonne méthode pour ne pas se faire repérer c’est de saucissonner la transposition. C’est ce que confirme le rapport sénatorial : « L'abandon par le gouvernement français d'une loi-cadre de transposition conduit à instiller plusieurs dispositions de nature technique à l'occasion de l'examen de différents projets ou propositions de loi afin de mettre la législation française en conformité avec les prescriptions de la directive. Cette méthode est sans doute moins lisible, tant pour les parlementaires que pour l'opinion publique, mais elle permet, en « technicisant » la transposition, d'éviter l'apparition de polémiques stériles. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009)Les polémiques stériles, c’est ce qu’on appelle le débat démocratique dans d’autres pays

Lois sous perfusion libérale

Le rapport sénatorial énumère quelques exemples de transpositions noyées dans des lois ou des décrets plus larges. On en apprend de belles. Mais il n’existe cependant aucun inventaire global et complet des modifications effectuées ou projetées pour transposer la directive. Voici, pèle mêle, quelques exemples de ces premières mesures de transposition qui sont passées sans crier gare. Ainsi la loi de modernisation de l’économie de 2008 comporte des mesures de transposition pour déréglementer l’urbanisme commercial. En effet certaines obligations comme le recours préalable à des tests économiques pour autoriser les implantations de grandes surfaces étaient en effet considérées par la Commission comme des entraves à la concurrence au sens de la directive services. On trouve aussi des mesures de transposition dans la loi de développement et de modernisation des services touristiques de 2009. Elle prévoit notamment que l’activité d’agence de voyage ne devra plus nécessairement être exercée de manière exclusive. … Ce n’est pas malin ! Car cette clause de spécialisation est plutôt une des garanties contre la prolifération d’agences de voyages bidons sans véritable assise professionnelle ou financière. Plus inattendu, la transposition de la «directive services» est aussi allée se nicher dans la loi de réforme de l’hôpital. Pour alléger les modalités d’autorisation et de contrôle des établissements et services médico-sociaux, là encore jugées attentatoires à la libre concurrence … Avec le risque de dérapage que l’on peut facilement imaginer au détriment d’un public souvent démuni. Dans de nombreux secteurs cette déréglementation crée aussi un risque de discrimination à l’envers : certaines exigences continueraient à s’appliquer aux professionnels français alors que leurs concurrents communautaires exerçant en France en seraient dispensés au nom de la libre concurrence. Par exemple, la directive n’a pas prévu de garanties pour que les règles nationales de responsabilité et d’assurance sur les constructions soient systématiquement imposées à un prestataire étranger.

Le Royaume-Uni comme modèle

Pour mettre en œuvre la directive les Etats sont invités à effectuer un vaste réexamen de leurs législations, qui est appelé « screening » dans le jargon communautaire. Voila ce qu’en dit le même rapport du sénateur UMP Jean Bizet, révélant la logique d’alignement par le bas sur les législations les plus libérales: « L'état d'avancement du screening dépend du caractère plus ou moins libéral de la législation initiale. Dans certains États membres, le secteur des services était déjà largement libéralisé avant même l'intervention de la directive, alors que, dans d'autres, les modifications à apporter pour effectuer la transposition sont bien plus substantielles, ce qui peut donner l'impression d'une lenteur des progrès. C'est aussi pour cette raison que les évolutions en termes d'allégements de charges consécutives au screening sont plus ou moins importantes. Ainsi, elles paraissent limitées au Royaume-Uni, sans doute parce que les formalités administratives dans ce pays sont déjà bien plus légères que dans d'autres. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009)

Thérapie de choc libérale

Le gouvernement a parfaitement conscience de ce parti pris libéral. C’est au point, que, dans une circulaire du 22 novembre 2007, adressée aux directeurs de cabinet des ministres, le directeur de cabinet de François Fillon écrivait que la transposition « n'est pas exclusivement de nature juridique : aux côtés d'autres chantiers ouverts par le gouvernement, [elle] constitue une opportunité supplémentaire pour simplifier les procédures, diminuer les charges qui pèsent sur les entreprises, moderniser l'économie et développer la croissance et l'emploi ». Dans sa version de février 2008, le rapport Bizet du Sénat expliquait ainsi le lien entre la directive Services et les autres réformes libérales du gouvernement : « La dynamique « antibureaucratique » de la « directive services » devrait être accentuée par un contexte favorable à la réforme de l'État et de l'Administration dans notre pays. » Et de citer la politique de « réduction des charges administratives sur les entreprises » impulsée par la directive services et reprise de manière zélée par le gouvernement : « l'objectif fixé par le gouvernement est ambitieux, puisque la réduction de 25 % de la charge administrative doit être atteinte d'ici 2011, soit avec un an d'avance par rapport à l'échéance fixée par les institutions communautaires. » Sans oublier la Révision générale des politiques publiques et le très libéral rapport de la commission Attali. Et devinez qui l’on trouvait justement parmi les illustres membres de cette commission nommée par Sarkozy ? Evelyne Gebhardt, la députée PSE rapporteur de la directive services au Parlement européen … Une illustration de plus du naufrage libéral de la social-démocratie en général et du SPD allemand en particulier.

Malgré la crise

Dans sa version de juin 2009, le rapport du sénateur Bizet craignait qu’avec la crise, le contexte ne soit plus porteur pour la transposition de la directive services. Vraiment ? « Il est à craindre, soupire le sénateur, que la crise financière et économique, et ses conséquences notamment sociales, qui affecte l'ensemble de l'Union européenne, ne relègue la transposition de la directive au second rang des priorités de bien des États membres. » En effet ! C’est ce que devraient faire des gens censés, après le désastre produit par les déréglementations en matière financière ! Le bon sens le plus élémentaire commanderait en effet de mettre la directive services à la poubelle. Elle va être transposée en droit français. La crise va donc s’aggraver. L’Europe ca devait être la solution, c’est le problème.


482 commentaires à “Entre deux cauchemars”
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  1. myriam dit :

    @ Annie, message 272

    Je voudrais clarifier quelque chose que je pensais au vu de vos précédents messages acquis mais qui ne l'est peut-être finalement pas quand je regarde votre post 272, j'avais compris que vous aviez une position critique sur la participation aux exécutifs dominés par le ps et europe écologie ? Mais dans votre pos 272t je n'arrive pas à savoir si vous parlez des élus ou de l'exécutif
    participer aux exécutifs c'est bien accepter des postes au conseil régional, le simple vote pour ou contre les mesures étant le rôle des élus, alors que l'acceptation de poste (vice président, délégué à tel ou tel domaine) qui est la participation à l'exécutif sert à appliquer le programme de la majorité...
    Pouvez-vous me reclarifier votre position s'il vous plaît
    Cordialement

  2. 4 Août dit :

    Et dans le forum:

    Index du forum/Commissions thématiques /Libertés/Media

    http://forums.lepartidegauche.fr

  3. Hold-up dit :

    "Crise systémique globale - Les États face aux trois options brutales de 2010 : Inflation, forte pression fiscale ou cessation de paiement" -

    "Le chacun pour soi international et social (au sein de chaque pays) est ainsi programmé tout comme l'appauvrissement généralisé de l'ex-Occident, États-Unis au premier chef. C’est en fait à un sabordement de l'Occident qu'on assiste en direct, avec des dirigeants incapables de d'affronter la réalité du monde d'après la crise et qui s'obstinent à répéter les méthodes du monde d'hier dont, pourtant, tout le monde peut constater l'inefficacité."

    LEAP :
    http://www.leap2020.eu/GEAB-N-39-est-disponible!-Crise-systemique-globale-Les-Etats-face-aux-trois-options-brutales-de-2010-Inflation,-forte_a3986.html

  4. Richard dit :

    @ Hold-up 296

    De rien et merci pour votre suggestion

    *******
    A tous.

    Le post 291 que j'ai transmis à Hold-up est complémentaire au 260

    Bonne soirée à vous.
    Richard

  5. Annie dit :

    @4 août post 298 : merci de la précision, comme dit claude on a pas le don d'ubiquité, même si adhérent du PG.

    @claude post 292 : je n'ai pas vraiment de mérite, dans mon boulot (je suis secrétaire) je dois souvent faire des synthèses.

    Sinon, pour ce que tu dis posts 289 : on doit effectivement voir en avant, d'où le débat nécessaire de sortie ou non de l'UE, et on ne doit pas se laisser intimider par les déclinistes qui hurleraient sur la dévaluation du franc (si on y revenait), sur l'isolement politique, la "trahison" vis-à-vis de nos frères européens, etc. Je me méfie toujours de ces tentatives d'intimidation par principe. Je n'ai pas les compétences pour peser le pour ou le contre, je me situe sur le débats d'idées :

    1/ Identifier une bonne fois pour toutes où est le véritable pouvoir comme je l'ai suggéré en réponse à Pulchérie D post 282 (BCE, Commission de Bruxelles, avec les USA qui pilotent l'UE depuis le début, pour la mixer avec l'infâme OTAN), et notre désarmement démocratique complet du fait que nous n'avons aucune emprise dessus et du verrouillage des messe-meRdias,
    2/ Se situer idéologiquement sur l'idée de récupération de la souveraineté nationale, impliquant la souveraineté monétaire à reconquérir (rapelons sans cesse les "trahisons" de Giscard en 1973 et 1976),
    3/ Débattre sur la souveraineté monétaire ce n'est pas se situer, sur le plan de la rhétorique, sur le même plan que les libéraux, mais parfaitement conforme avec nos idées de gauche et de peuple souverain (encore faut-il qu'il soit bien informé), et le fait que la monnaie DOIT être un Bien Commun et non laissée aux mains de "spécialistes" dont on a pu constater le potentiel de nuisance,
    4/ Avec la souveraineté, on peut enfin travailler sur les solutions pour lutter contre les capitaux des banques zombies, sur un Pôle public de crédit, etc
    5/ Plus lointainement, ramener sur le plan des idées, le débat sur la monnaie : remettre en cause sa valeur d'échange pour envisager les cas où on peut mettre en place le principe de valeur d'usage ;
    ETC

  6. ermler dit :

    @ claude

    Peux-tu afficher les références de ton blog ?

  7. marillion dit :

    A l'heure où certains parlent de médias, et de leur rôle néfaste lorsqu'ils se trouvent inféodés au pouvoir, je reposte ce long commentaire paru lors d'un billet précédent.

    Mon commentaire long soulève le problème de la propagande en démocratie et notamment celle développée par le pouvoir néolibéral avec la complicité de leurs médias ou comment ils parviennent à abreuver la foule de faux semblants.

    Pour parvenir à ses fins, tous les libéraux se sont largement inspirés de l'ouvrage d'EDWARD BERNAYS:

    PROPAGANDA: Comment manipuler l'opinion en démocratie.

    La propagande moderne désigne un effort cohérent et de longue haleine pour susciter ou infléchir des événements dans l'objectif d'influencer les rapports du grand public, avec une entreprise, une idée ou un groupe.

    “Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande d’Adolf Hitler, aurait déclaré un jour que la plupart de ses idées sur l’art et la manière de manipuler l’opinion publique lui étaient venues en observant les pratiques publicitaires des Américains et les effets d’une “science”, nouvelle à l’époque : les relations publiques.

    De nos jours, l’univers des relations publiques dont dispose l’empire financier qui régit le monde, donne un air bien rudimentaire aux méthodes de Goebbels. La précision des technologies de communication et de maîtrise des images, un siècle de recherche en matière de psychologie et de connaissance de la sensibilité émotive humaine, la centralisation sans précédent des instruments de contrôle, tout cela combiné nous a conduits à un point où “générer le consensus” est devenu un automatisme.”Michael Hasty, journaliste américain et ancien de la CIA..

    Edward Bernays, neveu méconnu de Sigmund Freud.
    .
    Edward Louis Bernays (22 novembre 1891 – 9 mars 1995) fut identifié par le magazine Life comme “l’un des personnages les plus influents du XXème siècle“.. En effet, son extraordinaire influence est même aujourd’hui difficilement concevable, tant son oeuvre imprègne les différents standards de vie actuels, le fameux Status Quo dont parlait Hasty, qui se révèle plus profond que jamais.

    Edward Bernays, véritable théoricien de l’étouffement de la démocratie par l’assouvissement des pulsions consuméristes des individus. Double neveu de Freud, Bernays su exploiter les avancées apportées par son oncle ainsi que le rayonnement scientifique de ce dernier dans le domaine de la connaissance de l’irrationnalité, à des fins économiques idéologiques et politiques. Ainsi, les travaux de Freud furent utilisés afin de soumettre les individus plutôt que de les libérer, les transformant en consommateurs serviles.

    Son ouvrage le plus célèbre, Propaganda (1928), vient d’être traduit en français et traite des techniques de manipulation de l’opinion publique expérimentées par l’auteur. Ce dernier, tenu pour le père des relations publiques aux États-Unis, considère aussi la propagande comme le fondement de la seule démocratie possible à l’échelle d’une société de masse.

    Edward Bernays est né en 1891 à Vienne et il est mort en 1995 à Boston. 103 années d’une vie fructueuse. Une vie consacrée à l’une des tâches majeures de notre siècle : pervertir les democraties pour faire plier les volontés des masses aux desseins des élites, en toute non-violence.

    Sa discrétion dans notre paysage culturel actuel est inversement proportionnelle à l’ampleur de sa tâche. Même dans les agences de publicité ou dans les services de relations publiques, son nom est presque inconnu, tout du moins en France. Il faut dire qu’il était un fervent partisan d’une « gouvernance de l’ombre » et ses écrits ne tarissent pas sur ce sujet. « créer du besoin, du désir et créer du dégoût pour tout ce qui est vieux et démodé » fut un de ses leitmotiv. « Fabriquer du consentement », « cristalliser les opinions publiques » furent les titres de 2 de ses oeuvres écrites (une quinzaine en tout). « Dompter cette grande bête hagarde qui s’appelle le peuple ; qui ne veut ni ne peut se mêler des affaires publiques et à laquelle il faut fournir une illusion » en furent d’autres

    « La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays ».

    Nous sommes en 1928 lorsque Edwards Bernays sort son manuel des relations publiques. Cette phrase introductive résume à elle seule toute la force et l’importance du propos de Bernays, qui préfigurera les plus grandes opérations de contrôle des masses à venir, Goebbles en premier élève de cette nouvelle doctrine de "démocratie" libérale.

    On y trouve condensés les principes fondateurs de notre capitalisme actuel, et les clefs pour comprendre les enjeux politiques qui sous-tendent toutes les actions de communication entreprises par les dirigeants, à l’échelle de l’entreprise comme à celle du pays, l’enjeu s’accroissant mais restant fondamentalement le même : obtenir le pouvoir. Comme cet ouvrage n’est pas une thèse mais un manuel, il est clair et facile d’accès, et d’une objectivité presque implacable tant la bonne fois de l’auteur s’affiche avec bonhomie…qu’il était heureux le temps où l’on pouvait affirmer ouvertement sa volonté de manipulation, et la création légitimé d’une entité souterraine pour orienter les désirs d’un peuple asservi…

    C’est avec une légèreté fascinante que Bernays explique l’importance pour tout homme de pouvoir de s’adjoindre les services des « hommes d’autorités » (médecins, juges et tout autre personne considérée dans l’esprit général comme neutre et impartiale). Ce n'est pas pour rien que Noam Chomsky considère ce texte comme l'un des plus important du 20eme siècle, lui pour qui "la propagande est à la démocratie ce que la violence est à un Etat totalitaire".

    Normand Baillargeon, homme de lettre québécois d’influence ouvertement anarchiste (disons libertaire pour ne pas fâcher la bonne morale démocratique), publie en français ce texte fondateur. Il livre – chose rare et appréciable – une préface aussi utile et intéressante que le texte de Bernays lui-même, et ce à une époque où les fils de la manipulation politique se brisent et se dévoilent progressivement, crise financière oblige.

    Celle-ci permet, de par son ampleur internationale – libérée des gardes fous traditionnels – mais également par le caractère inédit de sa médiatisation, de dégager des zones d’expérimentations dans tous les domaines touchant à la vie publique : économique, sociale et politique. Plus que jamais, le « gouvernement invisible » assouvit sa soif de conquête, profitant de l’instabilité et de l’incertitude qui en découle pour manipuler les esprits les plus anxieux et les plus faibles. Agissant comme un révélateur, elle met à nu les failles du capitalisme et renforce paradoxalement l’impression d’urgence de mesures pansements, créant une ZONE de perturbation à écrire. Reste à savoir qui prendra la plume…

    Une situation proche de celle de 29 (chômage élevé, marchés des capitaux volatiles, effondrement de l’immobilier, partis politiques fragilisés), et qui redonne toute son actualité à ce texte qui amena tout un peuple à déposer son âme dans les mains d’un seul homme.

    C’est donc avec à propos et malice que Normand Baillargeon ressort le livre fondateur de la pensée propagandiste occidentale : Bernays, neveu de Freud, s’inspire de ses travaux sur le comportement humain pour dégager des modalités de contrôle des masses. Pour faire face à cette manipulation, on vous conseille vivement en complément de cette lecture indispensable, le « Petit cours d'autodéfense intellectuelle » du dit Baillargeon, prix Québec sceptique 2005.

    Source: Extraits d'internet

  8. 4 Août dit :

    @ Annie

    Merci pour ton dévouement ici !

    Concernant l'UE, j'aime bien ce passage de notre manifeste :

    "Ce ne sera pas pour échapper à la loi mais pour anticiper son changement. En
    cela, nous sommes fidèles à la constitution jacobine de 1793, qui rappelait le devoir d’insurrection des
    citoyens et donnait la possibilité à un nombre suffisant de collectivités locales de contester une loi qui
    leur apparaissait injuste.
    Nous pratiquerons notamment cette désobéissance civique face aux règlements européens absurdes qui
    cherchent à imposer aux collectivités locales le principe de concurrence « libre et non faussée », malgré
    son rejet par le peuple français en 2005.

    http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/textes/manifeste_PG_regionales_def.pdf

  9. Claude dit :

    @Hold-up (302):

    Il y a une quatrième option que tu n'évoques pas : dévaluation (massive) du $ et, de ce fait, allègement de la dette qui se retrouvera ipso facto reporté sur les pays qui l'ont financée durant des années... Ils l'ont déjà fait au début des annés 70. En exportant leur crise, les USA retrouveraient un semblant de croissance (à défaut d'une virginité qu'ils n'ont jamais eu de toute manière, quoiqu'en pensent les puritains).

  10. Hybris dit :

    @ Mazan (107)

    Moi ce qui me fait pitié Mazan, c’est le travail de sape de gens comme toi pour empêcher qu’émerge une véritable alternative à gauche. Enfermés dans leur petite bulle et leur intellectualisme à deux balles, le nez dans leur confort moral, ils attendent la révolution comme les enfants attendent le père Noël. Insensibles à la réalité du monde et à la détresse des gens que dans leur univers fantasmé, ils ont la prétention de défendre.

    C’est tout ce que j’ai à te dire

  11. 4 Août dit :

    Où en sommes nous ?

    Pétition de Raphaël Q. pour l'unité: 1766 signataires en 2 jours.
    http://www.reussirlerassemblement.org/index.php?petition=1

    Pétition d'Azulero pour la désunité: 2 signataires en 1 jour.
    http://www.petitionduweb.com/Contre_la_cogestion_des_regions_avec_le_PS___le_PC-5480.html

    Je n'en tire aucune conclusion, il pourrait très bien y avoir 1764 signataires pour Azurelo demain...

  12. Claude dit :

    @Annie (304):

    Tu complètes admirablement mon post 308 et, du coup, je peux rebomdir sur 2 points importants :

    1/ Comme tu le rappelles, on a déjà débattu de la possibilité de sortir de l'euro, voire de l'europe (ou d'en brandir la menace) ou de mener la politique "gaullienne" de la chaise vide pour parvenir à imposer notre point de vue. S'agissant d'un retour au franc (évoqué par Sapir), De Gaulle l'a pratiqué en passant au Nouveau Franc en 62 : dévaluation massive s'il en est ! Les Etats-Unis l'ont pratiqué aussi dans les années 70 comme je l'ai dit en 308.

    On peut aussi noter qu'il existe une autre forme de dévaluation, de fait, celle-là : lorsque l'euro est devenu la monnaie officielle en 2001, 1 euro valait 1 dollar. Aujourd'hui, l'euro frise les 1.60$ : le dollar s'est donc déprécié "objectivement" de 60%, les spéculateurs boursiers interprètant la politique de la Fed des taux à 0% (sur la durée, ils ont été un peu plus élevé mais, depuis les années 80, ils tournaient aux alentours de 1% et sont progressivement descendus) pour ce qu'elle est réellement dans l'"économie réelle".

    Au passage, cela démontre, si besoin était, que les tenants de l'orthodoxie monétaire (euro fort maintenant mais on a connu la politique du franc fort depuis Giscard, dans les fait) sont en plein délire, guidés par l'idéologie et non - comme ils le prétendent - par l'état de l'économie. On peut tenir le même raisonnement sur l'inflation : qui ne se rappelle des débats houleurx lorsque le SMIC était revu tous les trimestres pour s'aligner sur l'inflation, alors que les mêmes "experts" auto-proclamés prétendaient que c'était la hausse des salaires qui provoquait l'inflation ? Les événements ont démontré depuis ce qu'il en était de cette théorie fumeuse... Ce qui n'empêche pas qu'on nous la ressorte aujourd'hui par BCE et Trichet interposé !

    2/ Concernant l'OTAN et le retour de la France en son sein, je n'ai pas pour ma part souvenir qu'elle y ait jamais été : associée oui, intégrée, j'ai un sérieux doute, voire un doute certain... Mais, comme on l'a vu plus haut dans ce fil, ma mémoire n'est pas aussi infaillible qu'elle le devrait :)

    Bref, il y a un élément stratégique : on le voit notamment avec l'engagement en Afghanistan (et le "choc des civilisations" préparé par la doctrine de Latran : chrétiens libres atlantisés contre barbares barbus et leurs alliés objectifs, à savoir le reste du monde en voie de sous-développement perpétuel).

    Il y a un élément politique (celui qui a été le plus mis en avant et médiatisé) : les commandements intégrés : on passe de 500 à 2000 officiers supérieurs dans le commandement de l'OTAN (mais pour les postes dirigeants que Sarko prétendaient obtenir, les médias se sont faits beaucoup plus discrets depuis).

    Le troisième élément est quasiment passé sous silence et il faut lire le blog de Philippe Leymarie du Monde Diplomatique http://blog.mondediplo.net/-Defense-en-ligne- pour avoir une idée du désastre à venir. Sous couvert de "refonder notre politique de Défense", il s'agit ni plus ni moins de justifier l'abandon de celle-ci, en économisant au passage les milliards qui auraient dû lui être consacré. Et, le récent "Livre Blanc" censé présenter les grands axes de notre doctrine de défense pour les années à venir est un tissus fumeux d'âneries qui a été critiqué jusque dans le Monde (pas le diplo, l'autre ;) par des gradés de haut rang (suffisamment haut pour qu'ils préfèrent garder l'anonymat).

    Et ce n'est pas l'ouverture prévue d'une base militaire à Abu Dhabi qui masquera la réalité : se positionner pour des interventions rapides en Afrique de l'Est (bien sûr) mais surtout au Moyen-Orient : Irak, Iran, Afghanistan à portée d'avion (en attendant d'être à portée de fusils ?)

  13. Pulchérie D dit :

    @ Annie (282)

    Ma chère Annie,
    Je n’ai absolument pas mal pris ton intervention ; bien au contraire, j’apprécie toutes tes remarques et conclusions qui viennent jalonner ce blog, bien chahuté depuis plusieurs semaines.
    Jean-Luc Mélenchon, au Parlement européen, ne peut pas faire plus que les autres députés, sinon (et c’est unique pour les députés de langue française) tenir le peuple au courant de ce qui se trame à la Commission, car il en transpire toujours quelque chose. Mais la plupart des parlementaires de ce Parlement-croupion (voir l’histoire anglaise, dix-septième siècle) roupillent et se sentent à l’abri, dans cette institution pseudo-démocratique). D’où l’importance d’y avoir un témoin vigilant.

  14. Claude dit :

    @Ermler (304):

    Clique sur mon nom ;) Mais, j'ai oublié de le signalé : commentaires ouverts et pas de censure, des visiteurs mais pas de commentateurs, tu risques donc de te retrouver en tête à tête avec moi :D

    Si tu souhaites un blog un peu plus fréquenté, celui de des-pas-perdus (pareil tu cliques sur son nom) est un peu plus fréquenté... Y'a même des gens sympas, puisque j'y sévis également - moins qu'ici tout de même ;)

    Plus généralement, en passant ta souris sur les noms des intervenants, s'ils ont un site, le lien apparait dans la barre en bas de ton navigateur.

  15. azulejo dit :

    @ tous, faisions pression pour que le NPA n’avalise pas cet accord qui est mauvais, dangereux et de dupes ou tous nous allons nous y brûler les ailes et y perdre ! PETITION à SIGNER en CONTRE :
    http://www.petitionduweb.com/Contre_la_cogestion_des_regions_avec_le_PS___le_PC-5480.html

    @ myriam, ou voit tu que le NPA est un parti démocratique ?. Moi je vois qu'il y à 30 personnes qui tirent les ficelles derrière "les mêmes quasiment de l'ancienne LCR plus une dizaine de nouveaux" et ou vois-tu que le National écoute et tient compte de ton comité ou tu milites ?. Tu te berces de douce illusion vraiment. Il n'y à aucun parti de réellement démocratique qui fonctionneraitde la base vers le haut ! Aucuns ! Il y à toujours des petits chefaillons qui tirent les marrons du feu et si tu ne le vois pas c'esrt parce que tu n'as pas les yeux ouverts et c'est tout. A troyes le peu que notre comité à fonctionner, jamais on n'à eu de poids et même pour les 120 membres du bureau national c'est du n'importe quoi car ils faudrait voir par régions et on verrait je suis sûr que la région parisienne est sur -représenté et le reste presque inexistant !. Là par exemple il va y avoir une souscription nationale et pourquoi n'à t-on pas vu encore les comptes et ou passe l'argent en détail ?. J'attends toujours de voir le document du trésorier qui devrait normalement être public je crois. Bref beaucoup de choses ne me paraissent pas fonctionner correctement et avec clarté.

  16. Claude dit :

    @Marillion (206):

    Pour ta peine, j'ai reproduit ton article sur mon site. L'idée de le faire m'avais déjà traversé l'esprit, mais j'avais zappé, pris par autre chose et puis aussi parce que j'aurais préféré avoir ton accord auparavant. Évidemment, tu es cité comme auteur et j'ai mis un lien vers ton commentaire ici, comme le minimum de courtoisie l'exige lorsqu'on s'approprie les écrits d'un autre. Si toutefois tu le souhaites, je dépublierai l'article illico presto.

    http://www.chateaubourg.info/?PROPAGANDA-Comment-manipuler-l

    Si tu souhaites participer à mon site en tant qu'auteur permanent, tu es le bienvenu (cela est valable pour d'autres ici dont les analyses sont pertinentes et parfois un peu longues, ils se reconnaîtront, j'en suis sûr). Je vous laisse (exceptionnellement) mon mail pour me contacter : cthomassin2002 AT free.fr.

    Précision au cas où : il ne s'agit en aucun cas de débauchage d'abonnés au site de Jean-Luc Mélenchon mais je pense que certain(e)s ici pourraient avoir envie de s'exprimer plus longuement que ce que le format blog permet habituellement puisque l'on est amené à changer de sujet souvent, voire discuter plusieurs choses en même temps. J'avoue que, personnellement, je développe ici des idées qui me viennent à la lecture des commentaires des autres mais que j'ai ensuite du mal à retrouver... Alors que j'aimerais bien les reprendre et les retravailler pour les re-mettre en ligne. Donc, si d'autres sont dans le même cas... :)

  17. Claude dit :

    @4 Août (310):

    MDR ! Crois-tu qu'il pourrait signer sous différents pseudos 1764 fois dans la nuit ?

    @marillion :

    Pour mon post précédent qui te concerne, tu auras rectifié : 306 au lieu de 206 (quand je dis que je suis tête en l'air ;)

  18. Claude dit :

    @azulejo (314):

    honnêtement, puisque même tes camarades du NPA en viennent à fuir ce blog du fait qu'ils subissent tes perpétuelles remontrances sur ce que devrait être leur organisation (dont tu t'es toi-même exclu - ou tu as été viré, on sait plus très bien à force - hier encore, tu y étais et quémandait l'aide de Langue-Rouge pour recevoir les infos nationales dont tu refuses d'entendre parler aujourd'hui), tu devrais monter ton propre parti : c'est pas très compliqué, il suffit de rédiger des statuts d'une association de loi 1901, de les déposer à la Préfecture et le tour est joué...

    Le seul soucis prévisible est qu'il faut 3 personnes : un président (qui ne pourra être que toi), un(e) secrétaire et une) trésoriere). Il te reste donc 2 personnes à convaincre et là je pressens que ça va être le drame.

  19. 4 Août dit :

    @ Azurelo

    T'en es où de ta pétition ? Tu vas vraiment l'envoyer à tous les comités du NPA ?

  20. 4 dit :

    @ Langue rouge

    On va être sympas... On va faire comme si on n'avait pas lu Azurelo...

  21. 4 Août dit :

    @ Langue rouge

    On va être sympas... On va faire comme si on n'avait pas lu Azurelo....

  22. Annie dit :

    @Pulchérie D post 312, tu me rassures alors^^. Pour compléter ce que tu dis à propos de la position de Jean-Luc Mélenchon au Parlement, je pense que pour l'accord à finaliser pour le 3ème tour et le côté récalcitrant de certains du NPA et des pressions d'une poignée de l'apparatchik PCF qui ne peut pas se passer du PS, il faudrait prendre exemple sur son attitude en tant que député européen : avoir une position d'INFILTRE et même si on est en position "inférieure", agir à chaque fois dans le sens de la résistance dont je parle post 239, et surtout informer les gens pour lancer un vaste mouvement populaire. Je suis sûre que c'est possible de pondre un truc de ce genre pour être unitaire, et la piste c'est le programme commun à finaliser (je réponds ainsi rapidement à myriam post 300). Si des amis du PCF m'entendent, pitié faîtes le nécessaire, soyez audacieux, sautez le pas ! Tu as raison sur le caractère unique sur la façon dont nous informe Jean-Luc Mélenchon, l'Infiltré Frenchie Agissant du Parlement Européen. Puisse l'autre gauche avoir cette attitude pour faire cette fouttue alliance !

    @claude post 311 et @4 Août post 307 : effectivement pratiquer la désobéïssance civile face au Rouleau Compresseur Euro-atlantiste (BCE, Commission de Bruxelles, OTAN) est une position qu'il va nous falloir faire connaître. Cependant, il conviendra d'être très sincère avec le public : chaque désobéïssance retarde la "vengeance" de la BCE et de Bruxelles, nous serons exposés à de l'intimidation, des amendes sévères, au lobbying atlantiste intempestif, des menaces, voire des actes concrets de destabillisation (qu'on se souvienne des affaires du Gladio - c'est l'OTAN certes, mais comme OTAN a de plus en plus tendance à se confondre avec UE...). Il ne s'agit pas de faire peur mais d'informer sereinement, pour donner le goût de la récupération de notre souveraineté bradée par les administrations précédentes.

    En parlant de désobéissance, quand j'ai appris la fameuse amende vis-à-vis de nos paysans qui ont déjà tant de mal à vivre dignement, je n'ai pas pu m'empêcher de pester contre notre vieux beau Barnier, et comparer avec le courage politique immense du jeune président équatorien Rafael Correa, quand il a lancé l'audit interne de la dette de son pays, et menacé de ne JAMAIS la payer car l'audit a démontré qu'elle était illégale. Quand Jean-Luc Mélenchon dit que "nos camarades d'Amérique du Sud se battent à mains nues contre l'Empire", il ne s'agit en aucun cas de lyrisme-lèche bottes. L'Equateur, un pays si pauvre, affronte rien de moins que les créanciers vautours de la Mafia de Miami qui a de quoi intimider et menacer. Notre Barnier national ne dit même pas où est passé la subvention que nos agriculteurs sont sensés avoir reçus, et ne propose que de renégocier la dette (même pas d'en faire l'audit pour la contester)... Que d'admiration j'ai eu pour le cas équatorien, et quel mépris j'ai eu pour le larbinisme et la médiocrité de Barnier et la clique Sarkozyste !

  23. André Assiétoi dit :

    @ Budd Z5100

    Je viens de voir les articles que tu mets en lien. Si je comprends bien, les communistes sont très satisfaits de l'action qu'ils ont menée au Conseil régional avec las socialistes et aimeraient bien poursuivre de la même façon. Est-ce que ça voudrait dire qu'en Bretagne il y a un micro-climat et que la région a été gérée avec un programme de rupture avec le capitalisme ? C'est bizarre, personne n'en a parlé. Je sais bien que les médias mentent, mais tout de même, toute une région qui prend des mesures de rupture avec l'ordre existant, on devrait en avoir entendu parler, parce que c'est tout de même une sacrée exception.

    Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je ne comprends pas pourquoi le NPA refuse de gérer les régions avec les socialistes comme les communistes et une partie du Front de gauche. Je trouve que le NPA exagère en ne faisant pas confiance à nos amis socialistes. Pourquoi ne pas faire partout en France comme en Bretagne ?
    Oui, pourquoi ne pas faire partout des alliances au premier tour avec les socialistes ? Les communistes bretons ont réussi à convaincre les socialistes de conduire une politique anti-capitaliste, ça doit être possible de faire la même chose ailleurs, non ?

  24. je ne suis souvent pas d'accord avec toi (moi c'est DSK) mais vous t'as été très bon hier chez Ruquier, même si j'ai des désaccords.

  25. Annie dit :

    @André Assiétoi post 322, j'ai cru que tu faisais de l'ironie dans le 1er paragraphe, mais non ! Et personnellement je connais des bretons qui m'ont raconté le drame de nombreux pêcheurs qui ont du casser leurs bateaux du fait des règlements européens ! Où est la rupture avec le capitalisme ? Où est l'audace ? Après, je préfèrerais avoir en main les justificatifs de la "satisfaction" du PCF breton pour juger. Et tu n'as pas l'air d'avoir suivi le feuilleton des réunions unitaires : ils sont d'accord pour le 1er et le 2ème tour (liste autonome au premier, fusion technique au 2ème, pour simplifier). C'est la façon d'envisager le 3ème qui fait tant débat ! Cette notion du 3ème tour concerne les exécutifs et l'attitude à avoir.

  26. VERGNES dit :

    Télégramme de Brest

    Pour les prochaines élections régionales, les communistes bretons appellent à un front de gauche uni ouvert, bien sûr, au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon ou à la Gauche unitaire issue du NPA, mais aussi au PS, aux Verts et à l'UDB. C'est la volonté exprimée par ses responsables, lors de la conférence régionale du PC qui a eu lieu, hier matin, à Rostrenen (22). Lors des dernières régionales, la contribution duPC s'était exprimée dans le programme «Bretagne solidaire des hommes et des territoires», en partie repris dans les orientations «Bretagne à gauche» défendues par le socialiste Jean-YvesLe Drian. «Le fait qu'on ait tiré à gauche le programme n'a pas été néfaste: la gauche a fait 38% au premier tour des régionales et encore plus au second tour», a commenté, hier, Gérard Lahellec, vice-président (PC) de la région Bretagne. À ses côtés, Daniel Gilles, également vice-président du conseil régional, a indiqué que ce front de gauche «était grand ouvert, notamment aux syndicats et organisations environnementales, pour participer à la construction d'un programme régional de gauche (...) Il y a besoin de propositions hardies et concrètes». Tous, des conseillers régionaux Éric Berroche et Éric Le Bour, à Wilfrid Lunel, secrétaire fédéral du PC 35, se disent «partisans d'un meilleur équilibre dans la gauche plurielle bretonne». Une rencontre avec les autres partis de gauche est prévue le13décembre, à Rennes. Les militants communistes se prononceront ensuite en janvier pour savoir si le Front de gauche fait alliance, ou non, dès le premier tour des régionales.

    Pour résumer cet article, le PCF breton souhaite un FdG avec les Verts et le PS....(ouf le NPA n'est pas cité)
    Et en janvier demandera à ses militants si ce FdG doit ou non faire alliance au 1er tour...

    Alliance? mais avec qui alors ?

    Autre petite remarque, à chaque fois que l'on parle de Picquet et de la Gauche Unitaire, il est toujours précisé son origine NPA.
    Mais quand on parle de Jean-Luc Mélenchon on ne dit jamais ex-PS.
    On en finirait par croire que la GU n'a d'intérêt pour le FdG que de rappeler sa provenance, et je crois bien que c'est sa seule utilité,apporter un sigle supplémentaire en bas des affiches.

    Comme quoi l'appellation NPA est une bonne référence.

  27. Claude dit :

    @Hold-up (302):

    Je vien de lire l'article que tu as signalé en lien... Leur analyse est, à mon avis, fondamentalement faussée par leurs préjugés. On peut y voir l'analyse des économistes néolibéraux dans toute sa splendeur ! Cela faisiat un moment que je n'avais pas lu un tel amoncellement d'âneries et de contre-vérités (y a-t-il une différence entre les 2 ?) dans un espace aussi restreint.

    Prétendre que les États sont en cessation de paiement ? MDR : pas une preuve de ce qu'ils avancent et pour cause : les États ne sont pas des entreprises et leurs investissements ne sont pas dictés par le cours de la bourse... A-t-on déjà vu un Etat se déclarer en faillite ? Seuls les analystes du FMI et de la Banque Mondiale peuvent prétendre cela parce que c'est eux, en dernier ressort qui prêtent à certains pays l'argent qui permet de boucler leurs budgets lorsque les marchés financiers ne veulent plus leur prêter directement. Et, l'expérience montre que les pilules amères du FMI ne sont en rien un remède...

    Non, un État ne peut pas être en faillite ! Sinon, comme une entreprise, il devrait déposer son bilan devant un tribunal (lequel ? je ne connais pas d'instance juridique internationale habilitée dans ce sens) et mettre la clé sous la porte : licencier tous les fonctionnaires, fermer tous les services publics, bancque centrale y compris, et tout mettre en vente, autrement dit perdre sa souveraineté : tu as déjà vu ça ? Moi non !

    Il y a bien des tentatives pour nous le faire croire, mais on joue délibérément sur des faux-semblants et des contre-vérités : comme je l'ai dit, les Etats dans un autre post, les états sont notés et, en fonction de cette note, les prêts que leur consentent les marchés financiers sont assortis de taux d'intérêts plus ou moins forts.

    A ce sujet, je rappelle cet article, fort intéressant puisqu'il nous parle de deux économistes renommés pour la pertinence de leurs analyse de la "dette insupportable de l'État qui nous conduit droit à la faillite" :
    http://economibasic.blogspot.com/2009/04/arlette-chabaud-et-jean-michel-aphatie.html

    Une autre contre-vérité alignée dans ce papier : les États vont devoir augmenter fortement les impôts parce qu'ils ne pourront pas faire autrement. Heu, t'as regardé le projet de budget de la France pour 2010 ou le programme de l'Allemagne, de l'Italie, des Pays-Bas, de la Suède, etc. ? Partout, même combat et même objectif : baisser les impôts, exporter (c'est le seul point sur lequel ils n'ont pas tort dans l'article à mon sens) au maximum... Mais comment vont s'en sortir les zétats alors ? Simple : comme ils ont fait jusqu'à présent : privatisations, suprrimer des postes de de fonctionnaires, magouiller les statistiques pour camoufler tout ce qu'ils peuvent comme chômeurs sous les tapis, comprimer les salaires... les recettes ne manquent pas, ce sont les mêmes depuis Clovis au moins ;)

    Quant à la Chine, elle va continuer sa croissance parce qu'elle s'est décidée à augmenter le pouvoir d'achat des salariés pour favoriser la consommation intérieure (attention, je n'ai pas dit de tous les salariés, hein) par un plan de relance massif de ses infrastructures (on notera au passage qu'elle mise massivement sur les énergies vertes et l'environnement) et, par la lutte contre la corruption : tout le contraire de nous autres occidentaux (oui, chez nous aussi ça existe la corruption :P

    Bref, pleins d'âneries... Tellement que j'arrête là pour pas vous lasser parce que dans mes précédentes interventions j'ai déjà développé certains points, Annie aussi, Hold-Up (ah oui, zut c'est toi :) et d'autres encore...

  28. Arthur dit :

    Il est tout a fait surprenant que cette nouvelle directive ne déclenche pas la levée de boucliers qu'avait suscité la directive Bolkestein en son temps... Les boucliers sont-ils absent (hormis le votre et celui de quelques uns), ou plus simplement invisibles au grands media ? Il est grand temps qu'une résistance s'organise dans ce pays (et ailleurs en europe).

    Dans cet optique je pensais au rôle des verts.
    Ils ont voté contre cette directive d'après ce que vous rapportez. Il apparait qu'ils partagent un certain nombre de combats de l'autre gauche. Je me demandais si la discussion avec eux n'était pas possible dans un cadre national et "officiel".
    Cohn-Bendit est certes un individu pour le moins trouble du point de vue idéologique mais je reste convaincu qu'un accord avec les verts peut se faire sur des bases tout à fait acceptables. Je connais un certain nombre de militants verts et je peux assurer que leurs idées sont très proches de celles de l'autre gauche. Si la position actuelle du parti est celle des "petits pas" en partenariat avec le PS, je crois que leur basculement dans le camp de l'autre gauche est possible et plus que souhaitable. Leur posture actuelle ne découle pas je crois d'une opposition idéologique de centre-gauche mais d'un pragmatisme de rigueur commandé par l'urgence climatique. Sur le libéralisme, ils n'ont certes pas le même discours que la gauche historique mais ils arrivent par des chemins différents et avec des mots différents à des conclusions similaires.

    De nombreuses personnes de mon entourage sympathisants écolo et anti-libéraux ont beaucoup hésité entre les listes Europe écologie et Front de gauche aux dernières élections. Mon témoignage vaut comme témoignage évidemment mais en tant que jeune et étudiant, je peux voir tout les jours que la préoccupation écologique qui est assez faible dans les milieux de la gauche traditionnelle est en revanche très fortes chez les jeunes.
    Il y a donc une synthèse nécessaire à trouver que vous essayez de chercher avec Martine Billard aujourd'hui. Je pense qu'il vous faudrait chercher cette synthèse également avec les verts qui sont beaucoup plus antilibéralo-compatibles que le PS actuel, abreuvé d'économie orthodoxe et à l'idéologie social-libérale assez ancrée (chez certains en tout cas... DSK, Rocard).

    Cela se confirme dans la participation de José Bové à la campagne d'Europe écologie ainsi que des positions comme celles de Nicolas Hulot qui semblaient apolitiques et qui tendent aujourd'hui de plus en plus vers la gauche. Il serait bon de tout faire pour cette convergence des écologistes et des anti-libéraux. Il faut à tout pris empêcher ceux-ci de se jeter dans une alliance rose-orange-verte. Il faut aider les verts à trouver leur idéologie qui est je crois, la nôtre au bout du compte.

    Certes cela risque de ne pas plaire à tout le monde chez nos alliés mais c'est à mon avis l'avenir de la gauche en France, en Europe et dans le monde.

    Les Verts gagneraient à lire Marx et les cocos gagneraient à lire Hans Jonas. Il y a une forte compatibilité contrairement à ce que certaines caricatures suggèrent... De même qu'on ne peut plus être capitaliste depuis Marx, on ne peut plus être positivo-techno-scientiste depuis Hans Jonas. Et ces deux formes d'oppressions s'incarnent souvent dans les mêmes entités. Ce n'est pas un hasard si les solutions du capital à la crise écologique soient uniquement dans la surrenchère technologique.

    Bravo à vous et bon courage...

  29. marillion dit :

    @Claude et puis tous.

    Toujours au sujet des meRdias (Annie)

    LES ÉDITOCRATES:

    Vous les connaissez bien. Leur visage et leur voix vous sont familiers.
    Ils signent tous les jours un éditorial dans la presse écrite ; ils livrent une chronique chaque matin sur une antenne de radio ; ils occupent les plateaux des grandes - et des petites - chaînes de télévision ; chaque année, voire plusieurs fois par an, leur nouveau livre envahit les tables des librairies.
    « Ils », ce sont les « éditocrates ». Ils ne sont experts de rien mais ils ont des choses à dire sur (presque) tout et, à longueur de journée, ils livrent à l'auditeur-lecteur-télespectateur-citoyen leurs commentaires creux ou délirants sur le monde comme il va et comme il devrait aller. Sentencieux, ils racontent (à peu près) tous la même chose et dans (presque) tous les domaines, que ce soit sur la vie politique, la crise économique, les problèmes de société, les questions internationales, etc. Pontifiants, ils répètent à tout bout de champ qu'ils sont « politiquement incorrects » - alors qu'ils sont les plus illustres représentants du conformisme intellectuel.
    À travers dix portraits drôles et corrosifs, ce livre dévoile l'imposture de ces professionnels de la pensée-minute.

    Le livre est sorti le 12/11/09. Vous pourrez tous comprendre pourquoi il n'y a plus d'intellectuels (visibles) en France, puisque les vrais intellectuels ostracisés par tous les grands médias, n'ont plus de tribune pour diffuser et surtout populariser leur pensée.

    Ouvrage écrit en collaboration par:

    Mona Chollet, journaliste.
    Olivier Cyran journaliste.
    Sébastien Fontenelle journaliste.
    Mathias Reymond maître de conférences en sciences économiques.

    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Les_editocrates-9782707158697.html

  30. Claude dit :

    @Annie (321):

    Tant qu'à faire : si on part dans la "désobéissance" pour l'application de directives dont on ne veut pas, on peut retarder (voire refuser) les amendes qui viendront après. Sachant que de toute manière, on a en face une bureaucratie très lourde et donc très lente également. Sa pesanteur qui la sert lorsqu'elle refuse de bouger pour faire passer ce qu'elle veut, la dessert lorsqu'il s'agit de "punir" les récalcitrants : regarde combien de temps il faut aux technocrates statisticiens de Bruxelles pour analyser les rapports budgétaires ou les tatitstiques des pays membres... Et combien de temps, il leur faut avant de décider une amende, que les États peuvent conteste, ce qui recule encore les échéances ;)

  31. Annie dit :

    @claude post 326 : tout ce que tu dis me fait penser à une intervention très pertinente et pédagogique de Jean-Luc Mélenchon à la radio expliquant très bien le processus : moins d'impôts + baisse des recettes de l'Etat par les privatisations intempestives + casse sociale + désengagement du rôle de l'Etat dans les postes clés (éducation, défense, santé, justice, etc, jusqu'à imiter les USA et la privatisation de l'armée ?). Jean-Luc Mélenchon avait également éclairé ses auditeurs sur l'arnaque du Grand Emprunt et prouvé le lien avec le Bouclier Fiscal : ceux qui en ont bénéficié pourront "généreusement" prêter l'argent à l'Etat qui a de moins en moins de recettes, et se verront récompensés de dividendes par nos impôts qui serviront à rembourser cet emprunt. On se fait ainsi doublement avoir !

    Les faux semblants des déclinistes parlant de "pays en faillite" servent juste à introduire la propagande pour nous faire peur et nous inciter à VENDRE notre patrimoine (EDF, GDF, France Telecom, etc ont déjà été mises aux enchères).

    Pour les bonnes idées chinoises dont tu parles, peut être que certains hauts membres du PCC ont entendu l'appel 808 et le buzz sur le livre "La Chine n'est pas contente", avec d'audacieux citoyens chinois qui ont reproché à leur "dictature infernale" d'avoir financé la dette des USA pendant des années, sorte d'aide à un pays qui fomente la subversion partout dans le monde, au lieu d'être "patriotes" (sous-entendu servir de banquier au peuple chinois au lieu d'acheter des bons du trésor US). Je suis plus que passionnée par l'attitude diplomatique chinoise : vont-ils avoir le culot de s'asseoir sur une partie de leurs avoirs libellés en US$ pour avoir la peau de cette monnaie ?

  32. marillion dit :

    @claude

    Merci Claude d'avoir publié mon commentaire sur ton blog.

  33. EmissionRuquier dit :

    Merci pour votre participation à l'émission de Ruquier.

    A vrai dire jusqu'ici je ne suivais pas particulièrement votre parcours politique mais je vais m'y intéresser de plus en plus.

    Je suis entièrement d'accord avec vous sur de nombreux points :
    _ proposer une nouvelle gauche qui soit plus à l'écoute du peuple et y aller à fond même cela semble complètement utopique
    _ le mur de Berlin (conséquences positives et un peu plus négatives) et ce qui utilise ce souvenir de façon malhonnête (du genre "j'y étais")
    _ la France République
    _ l'enjeu écologique
    _ les propos machistes qui ont été tenus à de nombreuses reprises lors de cette émission
    _ et bien d'autres choses

    Merci et @ bientôt sans doute !

  34. Claude dit :

    @ Annie (329):

    Pour la Chine, en détenant plus de la moitié de la dette américaine, pas sûr qu'ils se mouillent ouvertement tout de suite... Mais, les événements récents laissent à penser qu'ils essaient de s'allier à d'autres pays pour remettre en cause la suprématie du $ comme valeur d'échange internationale. Leur problème comme celui de tous les autres pays est qu'en achetant une devise (l'euro par exemple) sur les marchés, ils apprécient de fait celle-ci (loi de l'offre et de la demande = ce qui est rare est cher) et dévaluent le $ = déprécient leurs avoirs. C'est le piège infernal qu'ont mis en place les accords de Bretton Woods qui, contrairement à l'idée répandue - y compris dans les milieux économiques - ne sont en rien du keynésianisme. Keynes était tellement écoeuré par le fait que les américains aient réussi à imposer leur monnaie (alors que lui voulait une monnaie virtuelle dont la valeur aurait été calculée sur un panel de devises) qu'il a pris sa retraite. Or, cette idée d'un panel de devises qui remplaceraient le $ est l'idée avancée cet été par les chinois.

    Pour les

  35. André Assiétoi dit :

    @ Annie (324)

    Bien entendu que c'était ironique. Et pas seulement dans le premier paragraphe. Parce que cette affaire des communistes bretons illustre magnifiquement la complaisance dont on fait preuve à l'égard du PCF. Je trouve que comparativement, on fait un mauvais procès au NPA, qui a accepté la ligne nationale pour les premier et deuxième tour, et qui malgré tout se fait incendier parce qu'il y a un désaccord sur la question de l'exécutif.
    Dans le même temps, le PCF peut se permettre de faire ce qu'il veut région par région (ce qui, on en conviendra, n'est pas une attitude unitaire), montre que tout ce qui l'intéresse c'est d'aller à la gamelle avec les socialistes et ne subit aucun reproche de la part de ses partenaires du PG et de la GU.
    Si cette question du deux poids deux mesures ne te gêne pas, pour ma part je la trouve extrêmement dérangeante.
    Parce que la position du NPA, même si on n'est pas d'accord avec elle, est parfaitement légitime eu égard aux raisons d'être de ce parti. Rien ne justifie cette fin de non recevoir de la part de ceux qui considèrent que seules les propositions du FG sont à prendre ou à laisser. Ce n'est pas correct.
    Précision : je ne suis pas au NPA.

  36. jennifer dit :

    Désolée je ne peux pas lire tous ces posts tant il y en a depuis que le NPA refait des siennes, mais au moins je peux voir que ça travaille les bloggers et les militants et que ça crée de la polémique bien vivante, allant parfois jusqu'à l'insulte si j'ai bien compris. J'en suis ravie même si je ne peux participer à ce débat.

    Cette profusion de posts et les échanges un peu vifs montrent qu'ils sont à la hauteur de ce qui est en jeu. C'est donc un bon signe, signe que nous comprenons l'importance de l'enjeu, et la grave erreur que ferait le NPA s'il persistait dans sa position. Au fait sommes nous bien conscients qu'il est plus que probable que de toutes façons des régions vont repasser à la droite? Cette droite qui gagne partout en Europe et qui commence à se faire doubler sur son extrême droite par les fascistes racistes. La situation n'est pas rose et il faudrait bien que tout le monde le mesure. Après ce sera trop tard!

    Je me demande si le NPA a bien compris qu'un exécutif dominé par le PS ce n'est pas la catastrophe. C'est le cas dans ma commune et avec une mobilisation on a réussi à les faire changer de position sur une question clef. Il faut voir les choses dans la dynamique et les rapports de force et non de façon figée. Il faut voir aussi que des conseillers régionaux ne sont pas liés par aucune discipline de vote majoritaire et qu'ils ont des marges de manoeuvre (voter non, mobiliser la population, démissionner en bloc au pire) beaucoup plus importante que la simple mobilisation dans la rue. Enfin si on veut vraiment changer les choses, il faut combiner la rue et la présence militante et j'insiste sur le mot "militante" dans les exécutifs. Cela c'est si on veut vraiment les changer. On se donne alors tous les moyens si on est vraiment révolutionnaire et on ne fétichise pas un moyen plus qu'un autre, on joue sur tous les tableaux comme savait si bien le faire Lénine. Il ne faut pas avoir une vision rigide des choses mais dynamique.

    Enfin je dis cela au cas où les militants du NPA n'auraient pas compris l'avantage d'articuler tous ces différents plans de lutte pour être efficace. Mais peut être que la question est ailleurs, et alors c'est irrémédiable on ne les convaincra pas. Personnellement, je veux bien discuter avec des militants qui sont vraiment dévoués à essayer de changer les choses à gauche et pour l'ensemble des travailleurs et des lésés, mais pas avec des gens qui mettent des principes rigides quand l'art de la politique exige de savoir combiner tous les tableaux (regardez par exemple Chavez et tous les grands révolutionnaires) donc une pensée dialectique et vivante. Désolée je ne veux pas être vexante mais il y a tant de choses à faire en politique que je trouve certains débats inintéressants et une perte de temps quand ils ne sont pas ancrés dans la réalité et comment agir vraiment sur elle.

  37. André Assiétoi dit :

    @ Marillion et à tous

    Ça s'adresse surtout aux Parisiens (désolé pour les autres). Mona Chollet, Sébastien Fontenelle et Mathias Reymond seront les invités du prochain Jeudi d'Acrimed le 10 décembre prochain à la Bourse du travail de Paris, rue du Château d'eau :
    http://www.acrimed.org/article1667.html

  38. Claude dit :

    @ Annie (329):

    Pour la Chine, en détenant plus de la moitié de la dette américaine, pas sûr qu'ils se mouillent ouvertement tout de suite... Mais, les événements récents laissent à penser qu'ils essaient de s'allier à d'autres pays pour remettre en cause la suprématie du $ comme valeur d'échange internationale. Leur problème comme celui de tous les autres pays est qu'en achetant une devise (l'euro par exemple) sur les marchés, ils apprécient de fait celle-ci (loi de l'offre et de la demande = ce qui est rare est cher) et dévaluent le $ = déprécient leurs avoirs. C'est le piège infernal qu'ont mis en place les accords de Bretton Woods qui, contrairement à l'idée répandue - y compris dans les milieux économiques - ne sont en rien du keynésianisme. Keynes était tellement écoeuré par le fait que les américains aient réussi à imposer leur monnaie (alors que lui voulait une monnaie virtuelle dont la valeur aurait été calculée sur un panel de devises) qu'il a pris sa retraite. Or, cette idée d'un panel de devises qui remplaceraient le $ est l'idée avancée cet été par les chinois.

    Pour les "États en faillite", je crois qu'ils se moquent comme de leurs premiers dividendes de nous vendre l'idée : la réalité est qu'ils agissent par pure idéologie : tout est une marchandise, l'être humain et l'air qu'on respire y compris, tout s'achète et tout se vend... L'État n'est pour eux qu'un parasite dont la seule utilité est de créer et de veiller au fonctionnement des marchés. Pour le reste, il est une entrave à leur "liberté". C'est pour cette raison que le plan de relance de Sarko se contente d'investissements dans des infrastructures lourdes : autoroutes, LGV, fibre optique, etc. : tout ce qui est coûteux à mettre en place mais bien juteux à exploiter. On ne paiera pas qu'une fois cet emprunt (quand il s'agira de le rembourser) mais aussi lorsque les sociétés privés exploiteront ces infrastructures et nous feront payer leur usage !

  39. Annie dit :

    @André post 332, tu me rassures, j'avais bien eu un doute. En ce qui me concerne, et si tu lis mes interventions 43, 160, 239, et 272, j'ai toujours été d'avis que c'est une poignée de l'apparatchik PCF qui a la position la plus incohérente et la moins défendable. Et contrairement aux perfides qui disent que "Jean-Luc Mélenchon a fait une OPA réussie sur le parti de MGB", sous-entendu c'est le PG qui est en position de force, j'ai toujours pensé le contraire. C'est aussi mal concevoir le PG qui se veut creuset et médiateur de l'autre gauche. Quant aux mauvais procès dont tu parles vis-à-vis du NPA, ce sont des problèmes de communication qui en sont à l'origine.

  40. azulejo dit :

    @ claude, tu es un rigolo toi et un sacré lâche je vois. Je n'ai pas été viré du npa ; c'est moi qui en suit parti et lis le post où je l'explique exactement au lieu de dire des conneries ! Tu sais peut-être pas lire encore mais je t'apprendrais si tu veux. Toi tu devrais creer le club des cons, non car tu l'as déjà crée ici et tu en es le roi. Ca c'est sûr et garanti que tu auras le prix nobel de la nullité et la gogolerie. hé,hé,hé.

  41. André Assiétoi dit :

    @ Jennifer

    Pourquoi tant de morgue ? On a le droit de ne pas être d'accord, mais qu'est-ce qui te permet d'affirmer avec tant d'assurance que ta position est la seule digne d'intérêt ? L'expérience du PCF, qui participe aux exécutifs en étant minoritaire, avec le succès que l'on sait, ne mérite-t-elle pas qu'on puisse au moins douter de son intérêt ? L'essentiel n'est-il pas de rester unis au 1er et au 2ème tour au lieu de focaliser sur ce qui ne peut que ressembler à une quête de places ?

  42. Thaumasios dit :

    @ azulejo
    Eh, dis-moi, tu voudrais pas répondre au sondage d'ermler… Tu sais, à propos de ton âge.

  43. jennifer dit :

    Annie et Claude

    Quand vous parlez de baisse des impôts il faudrait peut être préciser. Le paquet fiscal je suis contre par exemple. Mais baisser les impôts des "pauvres" je veux dire nous, oui. Il me semble aussi mais là je ne maîtrise pas la question qu'il serait bien de baisser les impôts des entreprises qui veulent investir et se relancer. Il me semble que c'est ce que je lis dans la presse anglaise sous le nom de stimulus fiscal. Mais alors il y a la question de la taxe professionnelle qui, si j'ai bien compris, touche les entreprises qui s'installent dans une région donc l'investissement. Or on est contre que les collectivités territoriales ne perçoivent plus des taxes des patrons...car c'est la casse des services publics locaux. Donc je tourne un peu en rond, il faudrait selon moi, mieux réfléchir à la question.

    Sur la Chine, c'est vrai qu'elle est la seule au monde à avoir une politique économique qui permette une sortie de crise. La croissance est repartie autour de 8% et le niveau de vie augmente. Oui il y a des disparités mais d'après ce que j'ai compris c'est dans les campagnes qu'il a remonté. C'est surtout là qu'on a une politique de construction d'hôpitaux et de routes qui mènent à ces hôpitaux. il faut bien voir qu'ils partent de très loin dans les campagnes alors que dans les villes les gens vivent comme nous en Europe (sans comparer la monnaie locale et les salaires qui sont incomparables de façon absolue vue la différence des prix). Oui ils sont donc en train de mettre en place une politique de grands travaux (à la keynes) et se concentrer sur les services publics et autres choses dans lesquels ils investissent massivement. Et ils peuvent investir car quand ils disent aux banques: prêter aux boîtes, elles le font car c'est un ordre vu qu'elles sont étatisées.

    C'est la grande différence avec Sarkozy qui s'énerve contre les banques qui ont englouti l'argent du contribuable pour recapitaliser leurs avoirs tout en se gardant bien de prêter aux entreprises lesquelles ont continué de couler et de licencier.
    Je pense que c'est très important de dire cela car il y a tant de mensonges dits sur la Chine. La vérité c'est qu'ils s'en sortent avec une politique progressiste et que nous avec notre néolibéralisme déguisé sous des paroles "anticapitalistes" de Sarkozy en début de crise, on n'a fait que plumer les travailleurs pour habiller les banquiers.

  44. Claude dit :

    @André Assiétoi (332):

    Intéressante, cette façon de voir... Mais un peu biaisée parce que, jusqu'à preuve du contraire, le PCF n'est pas le seul à consulter ses militants, même s'il est le seul à en avoir suffisamment d'encartés pour avoir des Fédérations dans tous les départements. Qu'elles prennent leurs décisions elles-mêmes ne me choque pas, pas plus que je ne suis choqué par le fait que le NPA, la FASE et les autres aient subordonnées leur accord national au vote de leurs militants. C'est pas ça qu'on appelle la démocratie, par hasard ?

    Et, parlant (crachant sur serait peut-être plus exact) des élus communistes dans les régions, même si je ne suis pas d'accord avec ceux qui préfèrent l'alliance avec le PS (quoique, n'ayant pas participé aux débats, je ne serais si affirmatif que ça, je sais par expérience que les comptes-rendus ne reflètent pas la totalité des débats, NPA compris), ce sont en définitive les militants - qui n'ont pas encore voté - qui auront le dernier mot. Attendons donc le vote des militants, il sera toujours temps de crier au scandale après !

    Un dernier mot sur la question des élus. Ta position me rappelle quelque chose : quelle serait la position des élus NPA dans les régions aujourd'hui s'ils avaient été élus ? Il est un peu facile de jouer les vierges effarouchées quand on n'est pas concerné... Lorsqu'il y a eu les scandales à répétition sur les magouilles d'élus (financement occulte des partis), le seul parti qui a été épargné (à 1 cas près, je crois) était le PCF. Et je doute que ce soit parce que leurs élus étaient plus malins que les autres ou que la justice les aient protégés.

    Tes interventions et celles de quelques autres holibrius me font penser à la réaction de Le Pen à l'époque : il avait dit que "si le FN n'est pas impliqué, c'est parce que nous n'avons pas d'élus". Depuis, ils en ont et je ne suis pas certains qu'un jour ou l'autre certaines affaires ne remonteront pas à la surface à l'occasion d'une échéance électorale... Tu noteras que je n'accuse pas qui que ce soit d'être corrompu (aller à la soupe par exemple) contrairement à toi et quelques autres (les pseudos changent mais le propos restant sempiternellement le même, on peut même douter de votre appartenance au NPA, comme certains camarades l'ont fait redmarquer). Même Myriam et Langue-Rouge dont on ne peut mettre en doute la sincérité ont préféré déserter la discussion parce que vous les avez agressé (peut-être pas toi directement, mais à langage égal, sac égal).

  45. Claude dit :

    @Jennifer (333):

    Tout d'abord : content de te revoir parmi nous ;)

    Ensuite : tu dis "Je me demande si le NPA a bien compris qu’un exécutif dominé par le PS ce n’est pas la catastrophe. C’est le cas dans ma commune et avec une mobilisation on a réussi à les faire changer de position sur une question clef. Il faut voir les choses dans la dynamique et les rapports de force et non de façon figée."

    Je crois qu'une énorme majorité des intervenants ici est d'accord avec ça (même s'il y a certainement des nuances chez les uns ou les autres). Ce qui est dramatique dans cette histoire, c'est le non-sens que tu soulèves : comment un parti comme le NPA dont le mot d'ordre est tout de même "dans les urnes et dans les luttes" peut-il refuser un rapport de force à venir et une dynamique à créer ? Sans même sembler voir que, ce faisant, c'est cette dynamique possible qu'il torpille et ce rapport de force qu'il rend par avance impossible ? Doit-on aller aux élections en criant, comme les républicains espagnols (anarchistes et autogestionnaires) "Viva la Muerte" ?

  46. Claude dit :

    @André Assiétoi (332):

    J'avais lu un peu vite et n'avais pas vu la dernière ligne : je ne suis pas au NPA, donc excuse-moi pour cette méprise... Mais pour le reste, mon raisonnement reste valable (à ceci près que toi tu es courtois ;)

  47. Claude dit :

    @azulejo (337):

    Je te rassure, j'ai appris à lire dans le petit livre rouge... Mais tu dois ignorer ce que c'est :)

    Quand aux prix Nobel, tu en collectionnes déjà quelques-uns donc je te laisse seul juge. Dommage que Maître Eolas ne fréquente pas ce blog, il t'accorderais sans aucun doute un Burizis d'or : tu le mérites amplement (et même plusieurs).

  48. jennifer dit :

    André Assietoi

    Je ne voulais pas paraître pleine de morgue et c'est pour cela que je me suis plusieurs excusée d'avoir à dire ce que j'avais à dire. Juste je ne supporte pas les débats bloqués d'avance. Je suis plus dans l'action. Je n'en tire pas une supériorité car je pense que le débat d'idées c'est fondamental. Par contre, je trouve que certains débats mènent à une impasse car en face on a une pensée fermée. C'est pour l'avoir pratiqué plein de fois que je dis cela, car il y a des gens inconvaincables et vice versa, alors, qu'on aille chacun son chemin. Seulement ce sont ces personnes (je parle du gauchisme, tu auras sans doute reconnu et je ne dis pas que dans le NPA, il n'y a que des gauchistes puisque je travaille très bien avec eux ici) qui ne te lâchent pas, et quand elles voient qu'elles ne te convainquent pas, elles deviennent très agressives, voire aigries.

    Elles m'ont fait perdre un temps fou dans des discussions qui en plus m'ont complètement démoralisée vu leur ton de conquérant et d'intransigeance. Donc j'ai fait mon deuil de ce type de pensée.

    Enfin pour revenir au fond, oui le PCF a souvent été minoritaire dans les exécutifs et s'est adapté au PS. J'en suis bien consciente, je l'ai vu et y compris dans mon coin, il a fallu qu'on les réveille et les secoue par nos luttes pour qu'ils commencent à se battre dans les exécutifs. Mais, ils l'ont fait et on a vu une vraie évolution chez certains.

    Donc je suis mille fois d'accord avec toi sur le PCF. D'ailleurs eux-mêmes dans leur déclaration après leur CN du 25 octobre font une autocritique très courageuse, expliquant qu'ils ont trop longtemps "géré" les régions.

    C'est de cela qu'il s'agit: nous ne voulons pas gérer les régions avec le PS, nous voulons une vraie politique de gauche. Et pour cela on peut être sûr: le NPA ne gèrera pas les régions, ne s'adaptera au social libéralisme. Bon c'est sûr ils ne vont pas se débarrasser du capitalisme à partir des régions. Personne n'a cette illusion. Mais ils peuvent faire le maximum en faveur des travailleurs et des couches défavorisées et opprimées et ça c'est formidable. c'es tpour cela qu'on a intérêt à les avoir dans les exécutifs car c'est sûr ils ne s'adapteront pas. On peut leur faire confiance.

    C'est là l'enjeu d'avoir des listes de gauche radicale sur un programme progressiste. Bien sûr les compétences des régions sont limitées. Il y a vraiment quelque chose à changer par rapport au PCF. Et on fera notre maximum. Si on est minoritaire, on fera un barouffe pour faire pression mais on ne signera jamais un chèque en blanc au PS. Il est trop fort dans les belles déclarations mais il ne fait rien dans la pratique: on l'attend au tournant et on ne le laissera pas, même si minoritaire. On utilisera tous les moyens pour cela: vote etc... et surtout la mobilisation, l'information de la population, la dénonciation quand ils trahissent ouvertement. On a plein de moyens pour jongler et élever le niveau de conscience de la population sur quelle politique il faut vraiment pour sortir de la crise.

  49. jennifer dit :

    Azulejo
    C'est n'importe quoi tes insultes envers Claude. Sur le site du NPA, il y avait une charte de bonne conduite des bloggers. je ne sais pas si elle y est toujours mais en tout cas ton post aurait déjà été censuré et cela serait une bonne chose.
    Que tu sois en désaccord c'est une chose, que tu "traites" comme disent les mômes c'est inacceptable!


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