13nov 09

Cette note est longue. J’y parle du retour de la «directive services», fille de la Bolkestein, qui est revenue à l’ordre du jour du parlement européen cette semaine. Elle sera transposée en droit français d’ici au 28 décembre prochain. Je mets mon analyse à la disposition de ceux qui veulent faire de la sensibilisation sur ce thème. Sinon je parle d’autres choses aussi un peu avant et si vous voulez savoir quoi, allez voir.

 

 

 

Unitaire, si tu savais !

Il y a eu une réunion en vue de l’unité de l’autre gauche, le dix novembre, au siège du Parti de Gauche. La sixième, je crois. Je ne la raconte pas. Tout cela est disponible en vingt versions différentes et peut-être même en braille pour que nul n’en ignore. On trouve le point de vue du Parti de Gauche à la une de son site. On peut connaitre ma façon d’en parler en prenant le lien avec le site de «France-info» qui m’a interrogé sur la question le matin du 11 novembre, juste avant que je prenne le train pour Bruxelles. Cette vidéo est également sur mon pavé vidéo juste à côté de cette colonne. Maintenant nous voici engagés dans la dernière phase du ridicule : deux réunions convoquées séparément pour discuter sur la base du même texte. Et quel texte ! Le texte du Front de Gauche ! Ca va pas nous grandir ! Mais ça me rajeunit ! Me re-voila plongé dans l’ambiance des poisons et dentelles des assemblées générales d’étudiants de ma génération. L’enjeu de toute cette agitation est de savoir qui va porter la casquette du «pas gentil qui divise». C’est dérisoire. Stop ! Je ne joue plus. Nous avons une divergence qui s’est concentrée sur la question du «troisième tour». Pouvons nous ou non participer à des exécutif quand nous ne sommes pas nous même en tête de la gauche ? Nous avons une divergence sur le sujet depuis le début. Toutes les autres divergences ont été dépassées. Pas celle-là. Assumons le aussi simplement qu’on se l’est dit franchement au lieu de s’inventer des pièges. Pour moi je prends ça comme un échec personnel car j’avais absolument la certitude que le NPA ferait le pas. Je l’ai dit de tous côtés et mes amis ont fait tout ce qu’ils pouvaient de toutes les façons possibles pour y arriver. Ca ne se fait pas. S’il faut un perdant en «image» dans cette histoire, puisque on dirait que c’est le sujet, c’est moi, c’est d’accord. J’assume. Je rappelle quand même de quel pas il s’agissait de franchir: poser des conditions à la participation aux exécutifs et examiner le soir du premier tour si elles sont remplies, en confiant aux militants et candidats du plan local cette appréciation. Cela me paraissait praticable sans que personne ne se renie. Surtout en ayant précisé que personne ne serait jamais obligé d’aller siéger là où il ne le voudrait pas. Et en ayant ajouté qu’on ne siègerait en aucun cas avec des MODEM. Au-delà ce serait accepter l’idée qu’on ne peut en aucun cas, jamais, former des majorités de gauche dans une assemblée. Ce n’est pas notre identité. J’admets qu’on pense autrement. Evidemment. Mais dans une alliance électorale de l’autre gauche, comme celle que nous avons en vue à propos des régionales, on ne peut demander à l’une des composantes de renier ses fondamentaux. Je ne le demande pas aux autres. Donc il fallait trouver un point de vue de dépassement de la difficulté. C’est ce qui n’a pas été possible avec notre formule. A présent il nous est proposé de discuter le programme ! Que veut dire une discussion sur le programme, question on ne peut plus simple à régler, si on n’est pas d’accord sur la façon de le faire passer dans la vie ?

Le clone de Bolkestein

Vous vous souvenez de la fameuse directive Bolkestein ? Elle a une héritière. Elle s’appelle « directive services ». On l’avait sur les bras au parlement à Bruxelles, jeudi matin. Mais il s’agissait seulement de faire le point sur son application. Pas de voter ou de changer quoique ce soit à son contenu libéral. Car après l’épisode Bolkestein, une nouvelle mouture a été rédigée et adoptée par le parlement européen. C’était le 16 février 2006. Cette deuxième version a franchi une à une, toutes les étapes que doit parcourir un texte européen. D’abord le Parlement a adopté par 394 voix pour, 215 voix contre et 33 abstentions le rapport sur le sujet de Mme Evelyne GEBHARDT, du Parti Socialiste Européen (PSE). Pour mémoire soulignons que la droite n’avait alors que 268 députés, les libéraux d’ALDE 88, le PSE 200, les Verts 42 et la GUE/NGL 41… Une fois de plus donc, le PSE a donc massivement contribué à l’adoption de cette directive libérale. 137 eurodéputés PSE ont voté pour, dont le président du PSE Poul Nyrup Rasmussen et le président du groupe socialiste, Martin Schulz. Seuls les députés socialistes français ont voté contre, à l’exception de Michel Rocard qui a voté pour. Les députés Verts ont voté contre mais les libéraux ont voté pour y compris Marielle de Sarnez … On peut dire qu’il y a de quoi avoir peur.

Un champ vraiment trés large

Car le champ de la libéralisation prévue est potentiellement très large. D’après son article deux, la directive s'applique en effet à tous les services fournis par les prestataires ayant leur établissement dans un État membre. L'article quatre définit la notion de « service » comme toute activité économique non salariée, exercée normalement contre rémunération. Quant au «prestataire», il s'agit de toute personne physique ou morale ressortissante d'un État membre qui offre ou fournit un service. On se demande ce qui peut échapper à de telles «définitions» ! Certes il y a des dérogations partielles pour les services publics. Partielles seulement, il ne faut pas rêver ! Parce que certains sont directement et explicitement inclus tels que les services postaux, la distribution d’électricité, de gaz, d’eau, le traitement des déchets. Mais aussi l’éducation et la culture pour les compartiments de ces secteurs que les Etats décident ou non d’ouvrir à la concurrence. Echaudée par l’émeute anti Bolkestein, la Commission, très habile, le 4 Avril 2006, rend une proposition de directive bien réécrite dans laquelle elle inclut les modifications votées par le Parlement européen. Genre : ce n’est pas moi qui ai décidé ce sont les parlementaires eux-mêmes. Pas contents ? Allez les voir ! Le 24 Juillet 2006. Le Conseil des ministres, c'est-à-dire les Etats nations qui constituent l’union européenne, approuvait la proposition modifiée de la Commission sans y apporter de modifications notables. Et, enfin, le 15 Novembre 2006, c’est le triomphe du texte. Le Parlement européen adopte sans l’amender en deuxième lecture la proposition de la Commission avalisée par le Conseil. Qui vous a parlé de tout ça dans la campagne des européennes à part le Front de Gauche ? Et en plus je suis sûr que beaucoup ne se souvenaient pas de tout ça ! Ne dites pas non ! Moi aussi j’ai dû tout réapprendre à l’occasion de cette session du Parlement à Bruxelles. Quelle vie !

La vie en catimini

Très peu d’informations sont disponibles sur la transposition en France de cette horreur anti-sociale. Le gouvernement est particulièrement discret sur la question. Pourtant il y a une date limite pour transposer. C’est le 28 décembre 2009. C’est donc maintenant tout proche. Juste après Noël, pendant la trêve des confiseurs. A prendre très au sérieux. Car cette transposition impacte un très grand nombre de textes de lois et de décrets en vigueur. Elle va modifier les règles d’installation et d’exercice de très nombreuses professions. D’ailleurs, faute de débat public à ce sujet les professionnels eux-mêmes, notamment les PME, seront le plus souvent démunis. Et ils sont en tous cas très mal préparés à l’arrivée prochaine dans leur secteur de firmes concurrentes, souvent beaucoup mieux armées qu’eux aux subtilités de cette directive. Cependant, parmi les rares documents disponibles sur cette transposition on trouve deux rapports parlementaires du Sénat. Mes anciens collègues les ont publiés en février 2008 et en juin 2009. Ces rapports, rédigés par le sénateur UMP Jean Bizet, contiennent une révélation. Ils expliquent la stratégie de communication et la méthode de transposition choisie par le gouvernement. Faire passer le tout en catimini. Mot d’ordre : pas vu, pas pris !Et comme Jean Bizet n’a pas peur des mots, il confirme le contenu très libéral de cette « directive pas comme les autres ». Si c’est lui qui le dit !

Secret et saucisson

Voici des morceaux choisis des rapports sénatoriaux qui donnent l’ambiance et m’évitent de longs développements moins bien écrits. « Le gouvernement français a abandonné l’objectif, qu’il avait initialement envisagé, de déposer un projet de loi-cadre pour transposer la « directive services ».Certains États membres, ayant fait le choix inverse, transposeront la directive au moyen d'une loi-cadre […] (Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, République tchèque) […] Le gouvernement français justifie son choix en grande partie par des considérations politiques tenant à la forte sensibilité des implications de la « directive services » […]. Une loi-cadre de transposition pourrait en effet servir d' « épouvantail » à tous ceux qui seraient tentés d'instrumentaliser un exercice essentiellement technique à des fins électorales. Elle ne doit pas constituer un prétexte à la « cristallisation » des mécontentements de tous ordres, d'autant plus nombreux en période de crise. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009) Vous avez bien lu : il s’agit délibérément de sortir le sujet du débat public et d’empêcher que le mouvement social s’en empare. La bonne méthode pour ne pas se faire repérer c’est de saucissonner la transposition. C’est ce que confirme le rapport sénatorial : « L'abandon par le gouvernement français d'une loi-cadre de transposition conduit à instiller plusieurs dispositions de nature technique à l'occasion de l'examen de différents projets ou propositions de loi afin de mettre la législation française en conformité avec les prescriptions de la directive. Cette méthode est sans doute moins lisible, tant pour les parlementaires que pour l'opinion publique, mais elle permet, en « technicisant » la transposition, d'éviter l'apparition de polémiques stériles. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009)Les polémiques stériles, c’est ce qu’on appelle le débat démocratique dans d’autres pays

Lois sous perfusion libérale

Le rapport sénatorial énumère quelques exemples de transpositions noyées dans des lois ou des décrets plus larges. On en apprend de belles. Mais il n’existe cependant aucun inventaire global et complet des modifications effectuées ou projetées pour transposer la directive. Voici, pèle mêle, quelques exemples de ces premières mesures de transposition qui sont passées sans crier gare. Ainsi la loi de modernisation de l’économie de 2008 comporte des mesures de transposition pour déréglementer l’urbanisme commercial. En effet certaines obligations comme le recours préalable à des tests économiques pour autoriser les implantations de grandes surfaces étaient en effet considérées par la Commission comme des entraves à la concurrence au sens de la directive services. On trouve aussi des mesures de transposition dans la loi de développement et de modernisation des services touristiques de 2009. Elle prévoit notamment que l’activité d’agence de voyage ne devra plus nécessairement être exercée de manière exclusive. … Ce n’est pas malin ! Car cette clause de spécialisation est plutôt une des garanties contre la prolifération d’agences de voyages bidons sans véritable assise professionnelle ou financière. Plus inattendu, la transposition de la «directive services» est aussi allée se nicher dans la loi de réforme de l’hôpital. Pour alléger les modalités d’autorisation et de contrôle des établissements et services médico-sociaux, là encore jugées attentatoires à la libre concurrence … Avec le risque de dérapage que l’on peut facilement imaginer au détriment d’un public souvent démuni. Dans de nombreux secteurs cette déréglementation crée aussi un risque de discrimination à l’envers : certaines exigences continueraient à s’appliquer aux professionnels français alors que leurs concurrents communautaires exerçant en France en seraient dispensés au nom de la libre concurrence. Par exemple, la directive n’a pas prévu de garanties pour que les règles nationales de responsabilité et d’assurance sur les constructions soient systématiquement imposées à un prestataire étranger.

Le Royaume-Uni comme modèle

Pour mettre en œuvre la directive les Etats sont invités à effectuer un vaste réexamen de leurs législations, qui est appelé « screening » dans le jargon communautaire. Voila ce qu’en dit le même rapport du sénateur UMP Jean Bizet, révélant la logique d’alignement par le bas sur les législations les plus libérales: « L'état d'avancement du screening dépend du caractère plus ou moins libéral de la législation initiale. Dans certains États membres, le secteur des services était déjà largement libéralisé avant même l'intervention de la directive, alors que, dans d'autres, les modifications à apporter pour effectuer la transposition sont bien plus substantielles, ce qui peut donner l'impression d'une lenteur des progrès. C'est aussi pour cette raison que les évolutions en termes d'allégements de charges consécutives au screening sont plus ou moins importantes. Ainsi, elles paraissent limitées au Royaume-Uni, sans doute parce que les formalités administratives dans ce pays sont déjà bien plus légères que dans d'autres. » (rapport Bizet du Sénat, juin 2009)

Thérapie de choc libérale

Le gouvernement a parfaitement conscience de ce parti pris libéral. C’est au point, que, dans une circulaire du 22 novembre 2007, adressée aux directeurs de cabinet des ministres, le directeur de cabinet de François Fillon écrivait que la transposition « n'est pas exclusivement de nature juridique : aux côtés d'autres chantiers ouverts par le gouvernement, [elle] constitue une opportunité supplémentaire pour simplifier les procédures, diminuer les charges qui pèsent sur les entreprises, moderniser l'économie et développer la croissance et l'emploi ». Dans sa version de février 2008, le rapport Bizet du Sénat expliquait ainsi le lien entre la directive Services et les autres réformes libérales du gouvernement : « La dynamique « antibureaucratique » de la « directive services » devrait être accentuée par un contexte favorable à la réforme de l'État et de l'Administration dans notre pays. » Et de citer la politique de « réduction des charges administratives sur les entreprises » impulsée par la directive services et reprise de manière zélée par le gouvernement : « l'objectif fixé par le gouvernement est ambitieux, puisque la réduction de 25 % de la charge administrative doit être atteinte d'ici 2011, soit avec un an d'avance par rapport à l'échéance fixée par les institutions communautaires. » Sans oublier la Révision générale des politiques publiques et le très libéral rapport de la commission Attali. Et devinez qui l’on trouvait justement parmi les illustres membres de cette commission nommée par Sarkozy ? Evelyne Gebhardt, la députée PSE rapporteur de la directive services au Parlement européen … Une illustration de plus du naufrage libéral de la social-démocratie en général et du SPD allemand en particulier.

Malgré la crise

Dans sa version de juin 2009, le rapport du sénateur Bizet craignait qu’avec la crise, le contexte ne soit plus porteur pour la transposition de la directive services. Vraiment ? « Il est à craindre, soupire le sénateur, que la crise financière et économique, et ses conséquences notamment sociales, qui affecte l'ensemble de l'Union européenne, ne relègue la transposition de la directive au second rang des priorités de bien des États membres. » En effet ! C’est ce que devraient faire des gens censés, après le désastre produit par les déréglementations en matière financière ! Le bon sens le plus élémentaire commanderait en effet de mettre la directive services à la poubelle. Elle va être transposée en droit français. La crise va donc s’aggraver. L’Europe ca devait être la solution, c’est le problème.


482 commentaires à “Entre deux cauchemars”
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  1. Claude dit :

    @VERGNES (138):

    Marianne et son rédac-chef JFK sont au Modem, ça on le sait tous. Pourquoi souhaitent-ils un union de la gauche de gauche ? A mon avis, la stratégie est simple : avec le PS et l'UMP, il n'y a aucune possibilité de débat ni même de discussion. Il ne faut pas perdre de vue qu'à droite aussi il y a des tendances : le Modem est un parti "à l'ancienne" qui a des valeurs et qui voudraient bien les imposer par la confrontation des idées.

    Ce n'est pas un hasard si le dernier débat politique dans une élection a été en 1981 entre Giscard et Mitterrand. le "vous n'avez pas le monopole du coeur" de Giscard n'a pas porté les fruits attendues et ça doit leur rester en travers de la gorge. Depuis, c'est le vide abyssal du "il faut s'adapter à la mondialisation", "on ne peut pas faire autrement" et la même politique libérale des deux côtés... Quoi qu'on puisse en penser par ailleurs, la gauche n'a pas le monopole de la démocratie et le Modem est constitué en majeure partie de démocrates (même si pour certains c'est bien caché :)

    Bre, m'est idée qu'une dégringolade (attendue et annoncée) du PS ET de l'UMP les arrangeraient bien car ils y gagneraient en visibilité politique et pourraient reprendre le débat interrompu depuis 83.

  2. Pierre L dit :

    « vous n’avez pas le monopole du coeur »
    10 mai 74.
    Giscard élu.

  3. VERGNES dit :

    Vouloir persister à rejoindre les exécutifs Verts/PS à l'heure et pour la 2éme fois (1ére à Marseille), Peillon et l'"invitée surprise" Royal, Dray, Vals et cie organisent une réunion Hue/ verts/modem, tient de la myopie politique ou d'un entêtement coupable.

    Royal et ses copains c'est au moins 50% du PS....pour construire une nouvelle gauche (avec le modem),Il reste 30% qui ne disent pas non, et 20% qui disent non mais qui soutiennent les 30 %.

    Et quand on sait que dans certaines régions le PC va faire alliance soit au premier ou au 2éme tour avec le PS/Verts voire plus si affinités, il serait grand temps camarades d'ouvrir les yeux et d'arrêter de s'auto-persuadé que vous allez peser sur un PS qui continue inéluctablment à dériver vers la droite

  4. VERGNES dit :

    @ ermler

    Ne soyons pas schizophrénique, n'abandonnons pas le combat politique, et refusons l'inéluctable alliance avec le ps.

    Matérialisons la rupture...pas de participation aux exécutifs. Ce serait un acte politique fort et clivant permettant à chacun de définir clairement le pérmétre de la vraie gauche.

    Si on ne le fait pas aujourd'hui, la question sera posée à chaque élection et on remettra encore à plus tard ce qui aurait déjà du être fait depuis longtemps.

    Il y a bien un moment où il va falloir le faire, alors pourquoi attendre ?

  5. Claude dit :

    @Pierre L (142):

    T'es sûr ? On m'aurait menti à l'insu de mon plein gré ? (j'ai vue une rétrospective il y a quelques mois sur ce sujet avec des extraits du débat)

  6. Michel D. (PG11) dit :

    Le dilemme c'est ne pas peser ou... ne peser rien du tout. On tourne en rond.

  7. Pierre L dit :

    à Claude
    Je suis certain.

  8. Claude dit :

    @VERGNES (144):

    "Matérialisons la rupture…pas de participation aux exécutifs. Ce serait un acte politique fort et clivant permettant à chacun de définir clairement le pérmétre de la vraie gauche."

    Et raz le front de la langue de bois, disons-le clairement : "votez pour nous, nous ne ferons rien pour changer quoi que ce soit - mais par contre, on vous promet qu'on vous en informera au fur et à mesure".

    A défaut d'être schizophrène, soyons suicidaires camarades : la révolution n'attend pas !

  9. Claude dit :

    @Pierre L (147):

    Ok, je le note. Mea culpa, mea maxima culpa. J'irais me flageller ce soir avec des orties :)

  10. Annie dit :

    @Vergnes post 129, sous ton ton souvent furibard, tu poses une question pas si idiote : est-ce que le PG ne se serait pas gourré de partenaire à sa création ? C'est ce que semble dire plus ou moins Jean-Luc Mélenchon quand il se pose des "questions" dans ce billet du jour, il a au moins pour lui la capacité à se remettre en question, ce qui manque tant à certains. Soit quand même honnête, est-ce que "vous" auriez accepté Jean-Luc Mélenchon, Dolez et toute leur clique en front de gauche avec le NPA dès novembre 2008 ? FG qui a été créé simultanément avec le PG…

    Je me doute bien que tu ne suis pas la vie et l'œuvre de Jean-Luc Mélenchon, mais j’aimerais bien remettre les pendules à l’heure quand je lis certains persiflages :
    - Il est sorti du PS après avoir longuement négocié avec le PCF pour avoir la certitude de la création d’un FG, qui a été annoncé en même temps fin 2008, en vue des européennes. Carriérisme ? Et si la lucidité politique, avec un sursaut un peu tardif, il l‘a admis, ne motivaient pas cette double création, après avoir été si longtemps momifié au sein du PS et relégué au rôle d’intello-à-caution-de-gôche et de bureau-des-doléances des partenaires de l’autre gauche qui avaient encore l’illusion de faire pression sur l’apparatchik PS ? MGB (qui ne semble guère appréciée ici) n’est pas si idiote non plus, et elle avait bien la lucidité de voir que son parti était en voie de disparition. Donc les deux Lucides (la momie et la future disparue) se sont p’tète dit que l’unité et la solidarité les empêchera tous les 2 de couler définitivement, ce qui est le minimum qu’on attend de gens qui sont de gauche.

    - Jean-Luc Mélenchon n’a jamais été une personnalité en vue du PS, « l’intello-pigeon » décrit plus haut mais c’est tout, et a toujours été en contact avec l‘autre gauche. Il fallait vraiment s’intéresser à la vie et l’œuvre du PS pour savoir ce qu‘il faisait. Le PS n’est pas si con non plus, et a du se rendre objectivement compte de ses qualités d’orateur et de débatteur, en 30 ans. S’il ne l’a jamais moussé malgré ces qualités, c’est p’tète aussi parce que Jean-Luc Mélenchon ne voulait pas jouer à la « star du PS » (genre le bimbo-boy, la grenouille du bénitier, le vieux beau dragueur compulsif, la fille de, le French clone d’Obama, et j’en passe), et que le storytelling des vrais carriéristes n’était pas sa tasse de thé. Sinon, dans sa carrière coupable, il n’a été tout au plus qu’un micro-ministre-en-CDD appelé à la rescousse, un peu comme tant d’intérimaires besogneux et talentueux qui doivent sauver les meubles.

    - Sur le léchage de c** de MGB ou du PCF par Jean-Luc Mélenchon : ce dernier durant la campagne européenne saluait systématiquement ses camarades communistes ; ce n’était ni du léchage de c** ni de l’hypocrisie, il y a encore des gens qui sont touchés par l’hospitalité. Le PCF a été hospitalier avec lui car le parti bénéficie d’une énorme base, là où le PG était tout neuf, et que tout seul il ferait le même score que certains autres micro-partis de la pèche au congre. Les familles au Magreb se saluent pendant au minimum 5 minutes, sur le palier, ce n’est ni du léchage de c** ni de l’hypocrisie, c’est de l’hospitalité. Après les européennes et durant nos actuelles âpres négociations, il a pu donner l’impression de toujours ménager MGB (par rapport au NPA). Il est dans son rôle de Médiateur. Comme déjà dit plus haut, toutes ces personnes de l’autre gauche se connaissent toutes très bien, et avec certaines personnes, il vaut mieux être diplomate que rentre-dedans. Jean-Luc Mélenchon peut très bien lui faire comprendre de façon diplomatique ce qui brûle les lèvres de certains PGistes : « j’ai mis tant de temps à sortir de ma routine de momie du PS, on a convenu qu’unitaires on évitait de justesse la liquidation judiciaire, on a réussi notre premier pari aux européennes, tu peux pas dire à ceux qui ne peuvent se passer du PS dans ton parti de sortir eux aussi de leur routine et d‘être audacieux ?! Le PS s’est toujours servi de nous, ta poignée de potes PS-lâtres peut effectivement perdre des postes, mais on pourrait tout aussi créer un coup de tonnerre électoral indispensable pour la suite et l‘avenir ! Martine billard est elle aussi sortie de sa routine ! ».

    - Le ton de reproche au NPA au lendemain des européennes, sur l’arrivée du FN devant par exemple : Jean-Luc Mélenchon n’avait pas réussi à convaincre le NPA dès la création du FG de faire les européennes ensemble, et a du ronger son frein. Il lui fallait convaincre OB par un pari réussi et un acte concret, car il a toujours en tête l’unité de l’autre gauche pour l‘avenir. De plus, contrairement à ses anciens amis du PS, il a toujours été traumatisé par le coup du FN au 2ème tour de 2002, le ressasse continuellement. Le résultat des européennes où le FG réussit l’incroyable exploit d’être le 5ème des derniers, est une victoire à la Pyrrhus certes dans le marasme de l‘abstention, mais DEVANT le FN et le NPA (traumatisme de 2002 réparé et être devant le NPA qui avait une bien meilleure couverture médiatique). OB très fair-play sur le coup (et non pas penaud comme persiflent certains PGistes que j‘ai lus, car il a objectivement raison d‘être satisfait du score du NPA), reprend les négociations car Jean-Luc Mélenchon a relevé le défi.

    Désolée de cette longue mise au point, mais je réitère ma question : est-ce que le NPA aurait accepté Jean-Luc Mélenchon, Dolez et toute leur clique en front de gauche commun dès novembre 2008, simultanément avec la création du PG ?

  11. ermler dit :

    @ Vergnes

    Je crois m'être suffisamment exprimé sur la nécessité stratégique de la participation conditionnelle aux exécutifs des régions. Je ne suivrai donc pas la position du NPA qui est, peut-être, pleine de panache, mais politiquement imbécile, donc indéfendable.
    Oui, pour l'instant, et tant que le rapport de force ne sera pas modifié, certaines alliances - exigeantes et lucides - avec le PS sont inéluctables.
    Dire cela, ce n'est pas abandonner le combat.

    Pour faire écho au post de claude, je préfère être un peu schizo que suicidaire...

  12. Pulchérie D dit :

    Mais vous rendez-vous compte qu'avec vos dissensions sur des queues de mouche, vous allez vers des listes séparées, et que votre victoire sera : j'ai triomphé avec 4,7 % sur les autres,qui n'ont obtenu que 4,3 %.
    Comment vous qualifier ?
    Ce n'est pas triste, mais funèbre.

  13. Pierre L dit :

    Oui, enfin déconnez pas non plus et,

    pour le deuxième tour, n'oublier pas le BULLETIN PS UNIVERSEL :
    http://farm3.static.flickr.com/2066/2245569844_e1e3c3d3ba.jpg

  14. azulejo dit :

    Moi ; 5 % cela me va parfaitement si l'on restes propre "c'est mieux pour le futur 5% proprement que 15% déguelassement auprés des électeurs ensuite" et que la boue de la gestion avec les TRAITRES du PS ne nous salisse pas. Dans le Département de l'Aube, le PC pour sauver ses élus s'allie dés le 1er tour avec les rénégats du PS alors à tous ceux qui pensent pouvoir éviter de se décrédibiliser en faisant alliance avec ces infames libéraux sont mal barrés.

  15. VERGNES dit :

    @ Annie

    La vraie question(et je l'ai déjà posé) Pourquoi Jean-Luc Mélenchon a préféré crée le PG et s'allier immédiatement avec le PC au travers du FdG, que de participer au processus de création du NPA où il aurait pu défendre ses positions comme d'autres courants politiques l'ont fait ?

    Mais je n'ai jamais eu de réponse

  16. myriam dit :

    re -rebonjour

    j'ai posté précedemment, mais il semblerait que mes messages soient apparus bien après le moment où ils ont été posté (sous le pseudo mymy) et je n'ai pas eu de réponse ma question. Je souhaiterai avoir des explications d'un militant pg sur ce qui me semble un changement d'orientation du pg.
    En effet, les citations suivantes me semblent correspondre à la position actuelle du npa mais pas à celle du front de gauche (sauf à penser que ps + vert ne sont pas sociaux libéraux).
    Dit au printemps dernier "Qu'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit pas de préparer les compromissions avec le social-libéralisme. Au contraire, nous réaffirmons avec force que nous n'accepterons pas d'alliance sous leur domination.", mais surtout "nous avons répété que nous n'accepterions pas de rentrer dans des majorités sous domination sociale-libérale.".
    Voir http://lepartidegauche.fr/front-de-gauche/76-actualite/528-a-propos-des-decisions-du-npa-et-de-larrivee-de-qgauche-unitaireq-dans-le-front-de-gauche et http://lepartidegauche.fr/rencontres/519-les-nouvelles-du-front-de-gauche-comptes-rendus-reunions-de-la-semaine-du-2-au-6-mars
    Pensez-vous donc au vue de la position défendue par le front de gauche que le ps n'est pas un parti "social libéral" et si c'est le cas, pouvez-vous m'expliquer sur quelle politique du ps vous basez cette analyse ?
    Cordialement

  17. Pulchérie D dit :

    Etre lucide
    Vous rendez-vous compte de la gravité de la situation ?
    Mélenchon nous confirme : la directive Bolkestein, subissant une transformation, va être acceptée par l’Europe sous un autre nom..
    Que se passe-t-il sur ce blog, en réaction à cette terrible annonce de J-ML ?
    Des disputes ridicules entretenues par le contorsionniste Azulejo,, qui détourne l’attention des partenaires du blog de cette véritable catastrophe, par des considérations d’ une stupidité (voulue) inqualifiable.
    Donnez une explication à ce comportement.
    A gauche, l’azulejo ? O’Kelblag, aurait dit Alphonse Allais.

  18. VERGNES dit :

    Personnellement, je ne pense pas que le ps soit un "social-traitre".

    Son programme annoncé est clair, il ne trahit pas son projet, à savoir accompagner le capitalisme.

    Donc aucune désillusion possible, pour ceux qui n'ont pas d'illusions sur les capacités et la volonté du PS de modifier radicalement la société.

    Le PS a le mérite d'être clair

    A nous de l'être

  19. Annie dit :

    @claude post 100 : je sais bien que le mot "apatride" a un sens juridique très précis, mais si je me suis permise d'émettre mes réserves sur l'utilisation de ce terme en post 75 (complété par Hold-up post 85), c'est parce que j'ai constaté autour de moi, et avec effroi, que les gens ne sont pas forcément au courant. Je ne prétends pas que mon entourage est représentatif des français de manière générale, mais j'ai fait un test, et l'écrasante majorité pense que le mot signifie "Sans Patrie", ou "Anti-patriote", ce qui est l'idée même que le FN, mais aussi tous les mouvements d'extrème droite veulent amener à faire penser. De plus, avec le contexte actuel du Ministère de la Honte (de Besson), je pense que toutes les propositions qui ont été faites dans le post 94 sont beaucoup plus explicites. Je sais, on pinaille pour des queues de cerise, mais ce sont les gens des quartiers populaires ou les exploités que nous voulont toucher. Apatride a des synonymes, autant les utiliser. Et le billet de Jean-Luc Mélenchon en question ne concernait pas le juridique, il voulait désigner un adversaire idéologique précis.

    @Lionel44, oui, moi aussi ça me le fait, je dois toujours retaper le nom et l'adresse mail.

  20. Michel D. (PG11) dit :

    Mais oui, Pulchérie D (166), et c'est à hurler de rage.
    J'ai déjà eu l'occasion dans mon travail de voir que lorsqu'il n'y a AUCUN relais politique DE POIDS à l'occasion d'un mouvement social, on est à poil en rase campagne, car les gouvernants font ce qu'ils veulent (ceux que nous avons en ce moment, en tout cas).
    Alors ça me fait rire (jaune) quand je lis que ce qui compte, c'est d'être dans la lutte aux côtés des travailleurs. Oui, OK, très bien, mais il faut absolument la présence sur les deux plans : sur le terrain, et dans les instances politiques.
    Vrai ou faux ?

  21. Michel D. (PG11) dit :

    Annie (168) : "@Lionel44, oui, moi aussi ça me le fait, je dois toujours retaper le nom et l’adresse mail."
    Dans Firefox, tu peux "l'autoriser" à mémoriser les données de remplissage de formulaires et t'éviter la corvée de tout retaper à chaque fois. La première lettre suffit à faire apparaître tous les choix possibles avec cette lettre. Peut-être pas très clair tout ça, mais c'est bien pratique, je t'assure.

  22. Annie dit :

    @Vergnes post 167 : tu dis que Jean-Luc Mélenchon aurait du participer à la création du NPA ? Lui qui est idéologiquement républicain et socialiste tendance jauressienne ? Je pense qu'il y a avant tout cette question d'hospitalité espérée à sa sortie du PS, de sa lucidité pour sa survie politique, dont je parle post 160, et peut être vis-à-vis de l'ex-LCR-en-cours-de-mutation-vers-le-NPA, un préjugé d'inhospitalité attendue, du fait de ses convictions et de son parcours "coupable".

    En tout cas, ça me fait plaisir que tu dises qu'il aurait du participer au processus de création du NPA, cas tu admets implicitement, qu'il était au minimum digne d'y participer ^____^ (mais sans la certitude qu'elles seraient acceptées, j'en reviens donc à cette idée d'hospitalité).

    Pour ce qui est du coche raté en 2005, comme le dit lou passejaire en post 142, et des critiques envers la sortie trop tardive de Jean-Luc Mélenchon, il y a tout de même une erreur d'appréciation du vote Non à la Constitution Européenne : ce n'était pas forcément un Non de gauche, mais un cri de la population française pour le rappel à sa souveraineté. Cependant, il est vrai que l'autre gauche aurait pu saisir l'opportunité de surfer sur la vague du Non... L'important AUJOURD'HUI n'est pas de dire machin/trucmuche/bidule aurait du faire ceci le 26/09/2006 à 15 h 46 et cela le 17/04/2003 à 09 h 56, mais l'UNITE A FINALISER au vu du Rouleau Compresseur de l'Agenda décrit en posts 55, 47, 43 et 14.

  23. Thaumasios dit :

    @ Vergnes
    Alors, celle-là, Vergnes, elle est bien bonne ! Et elle va me faire rire encore longtemps ! :-D
    Pourquoi Jean-Luc Mélenchon n'est pas venu au NPA ?!?
    LA RÉPONSE EST DANS TES INTERVENTIONS SUR CE BLOG ! (ou bien celles d'azulejo, je te l'accorde… mais à vrai dire azulejo, ça doit être un petit problème neurologique, parce qu'il doit y avoir une partie du cerveau trop occupée à se répéter qu'il ne faut pas oublier de respirer).
    Sans compter qu'au PG, nous avons un projet républicain et que je ne crois pas que la République sociale soit la tasse de thé de Besancenot. C'est pas une attaque, c'est juste un constat : je ne pense pas vraiment que ce soit la référence politique du NPA, le socialisme républicain. Me trompe-je ?
    En tous cas, je peux t'assurer que je suis on ne peut plus soulager que le PG existe. Sinon, on serait bien en peine de trouver un parti authentiquement révolutionnaire dans le champ politique (mais c'est un avis personnel, n'est-ce pas…).
    Et avant qu'on me hurle dessus :
    oui, le PG est un parti révolutionnaire. J'irais même plus loin et je pense que ça résume parfaitement la philosophie de ce parti.
    LE PG EST UN PARTI QUI A UNE CONCEPTION RÉPUBLICAINE DE LA RÉVOLUTION ET RÉVOLUTIONNAIRE DE LA RÉPUBLIQUE ! ÇA S'APPELLE LA RÉPUBLIQUE SOCIALE !
    Ah, ah ! Si ça, c'est pas beau !
    Allez, hop, faut que je file, les p'tits gars. C'est que je suis attendu depuis deux plombes quand même.
    Salut et fraternité ! Force et honneur ! Marxisme et choucroute !

  24. VERGNES dit :

    Je repose la question, car elle va se poser (au seul parti authentiquement révolutionnaire qu'est le PG comme l'affirme Thaumasios)

    Parlons des PDL, si e PC va au 1er tour avec le PS (ce qui n’est pas impossible). Que fera le PG?, je suppose qu’il trouvera que le NPA est ma foi un partenaire tout à fait fréquentable, et dans ce cas, dans quels termes sera posé la participation aux exécutifs ? La position du FdG (qui de fait n’existera plus) ou celle du NPA ?

    Et cette question se posera partout où PC/PS se présenteront au 1er tour.

    Autre question déjà posée: que pense le PG des réunions ps/verts/modem qui se multiplient à l'approche des régionales et quelles conséquences en tirer pour envisager de futures alliances avec le PS/verts.

  25. Pulchérie D dit :

    @ Thaumasios
    Azulejo n'a pas d'autres probmèmes que celui de saboter les initiatives de gauche susceptibles de gêner celles de ses patrons capitalistes.
    C'est une vieille constatation. Cette inflitration de la droite pour saboter les tentatives d'union de la gauche est vieille.
    Elle remonte aux années 1950 ! Les exemples sont multiples : comme le secrétariat de groupes étudiants communistes, assumés par des gens affiliés à "Paix et Liberté" d'extrême-droite.
    Nous avons peine à croire cela, mais c'est toujours d'actualité

  26. MAZAN dit :

    Toujours en retard le Thaumasios et c'est pas des couleuvre qu'il avale mais des saucisses

  27. Hold-up dit :

    "Un médecin en résistance" :

    http://www.plumedepresse.info/

  28. Hold-up dit :

    - Le lien de Plume de Presse

    « Un médecin en résistance » :

    http://www.plumedepresse.com/spip.php?article1276

  29. Lionel PG44 dit :

    Vous avez réussi à faire l'unité ? Non ? Dépèchez vous, elle se faire sans vous.

  30. marillion dit :

    Il existe l'andouille de Vire.
    Et sur ce blog s'agite l'andouillette de Troyes.

    Allez, sans rancune azueloitomanontropo.

    Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

  31. Claude dit :

    @Azulejo (164):

    "Moi ; 5 % cela me va parfaitement si l’on restes propre « c’est mieux pour le futur 5% "

    T'as quelques décennies de retard : "no future" camarades ! les punks sont de retour ?
    dsl pour le lien, mais là j'ai pas pu m'empêcher, ça me rappelle de mauvais souvenirs :

    http://www.vincentskeltis.com/blog/Copyright2009_VincentSkeltisStudioInc.jpg

  32. azulejo dit :

    @ thaumasios et ton post insultant N° 175, si moi j'ai un problème neurologique, toi tu es un sacré C.....D ! Et c'est la premiere fois que je dépasses certaines limites mais toi tu es quelqu'un d'irrespectueux et qui me tapes sur les nerfs et si j'etais devant toi je te mettrais quelque chose dans ta F....e de pouf ! Et arrêtes de me provoquer car cela va se finir mal tout cela.

  33. VERGNES dit :

    Je laisse à la réflexion des militants PG, les déclarations de votre parti et son décalage avec ses positions actuelles.

    Déclaration du PG le 9 mars 2009 (site PG)

    Or indiquer que nous refuserions, quelque soient les conditions, un accord avec le PS, comme nous le demandait le NPA, c'est évidemment annoncer à l'avance que nous renonçons à construire une majorité. Qu'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit pas de préparer les compromissions avec le social-libéralisme. Au contraire, nous réaffirmons avec force que nous n'accepterons pas d'alliance sous leur domination.

    Autre déclaration PG

    "S'il s'agissait de la participation aux exécutifs, nous (le PG) avons redit que la question de posera. Mais pas de manière principielle et intemporelle - de type : « jamais rien avec le PS » - qui pourrait signifier que même si le PS devenait minoritaire vis-à-vis du Front de Gauche nous n'accepterions aucune alliance et du coup nous interdirions de construire une majorité sur un programme de transformation. A l'inverse, nous avons répété que nous n'accepterions pas de rentrer dans des majorités sous domination sociale-libérale. Ce qui renvoie donc à la question de se mettre en capacité de les devancer à moyen terme."

    Cela ressemble quand même beaucoup à la position actuelle du NPA...Cherchez l'erreur

  34. azulejo dit :

    @ claude, tu ne vas pas continuer à m'agresser encore ?. Cela suffit maintenant !
    Sinon ci-dessous et véridique :
    Qu’est-ce qui révolte nos députés ?
    Il paraît qu’il y a eu un tollé général à l’Assemblée nationale à l’annonce du nouveau règlement. Celui-ci prévoit qu’au-delà de deux absences mensuelles, toute absence non justifiée à une réunion de commission permanente entraînera une retenue de 352 euros.

    « Humiliant », « intolérable », « déshonorant », « attentatoire à la dignité » ont crié des députés. Nombre de ceux-là devraient très bientôt voter la taxation des indemnités des accidentés du travail.

    Ces députés défendent à l’Assemblée les intérêts des capitalistes. Parfois, ils défendent aussi les leurs. Mais jamais ceux des travailleurs.

  35. azulejo dit :

    @ claude, il ne faut pas prendre tes fantasmes pour une réalité et je ne vois pas en quoi mon post me vaut ton image débile ! Gardes tes problèmes farfelus pour d'autres et qui n'ont rien à voir avec mes avis s'il-te-plait car toi aussi tu commences à être trés pénible sincérement.

  36. azulejo dit :

    @ vergnes, bravo pour votre post N° 185 et pour leur renvoyer leurs contradictions et leurs changements de discours aux camarades du PG.

  37. Lionel PG44 dit :

    Ben, ça s'arrange pas

  38. Ju dit :

    @ vergnes 185

    Je ne vois pas le décalage avec le discours d'aujourd'hui au sein du PG...

    Par contre, je le vois bien avec un des amendements du NPA qui dit au sujet des exécutifs : " Cela ne sera pas possible dans le cadre d'exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe Ecologie qui mènent des politiques d'adaptation au libéralisme"
    Cet amendement prétend que le rapport de force électoral, même en faveur du rassemblement que nous souhaitons, celui de toute l'autre gauche, ne permettra jamais de construire des majorités de gauche avec le PS et les Verts. Et là, évidemment, en tant que militant PG de base, je ne suis pas d'accord avec le NPA.

    Il faut absolument accepter de retirer cet amendement, et on pourra ensemble discuter des conditions à remplir pour participer à d'éventuelles majorités de gauche : quel programme de rupture à mettre en place aux niveaux des régions, quelles limites dans la "solidarité" avec le PS et les Verts si on se retrouvait dans les mêmes majorités...

  39. marillion dit :

    @pour celui qui sait tout et ne voit rien

    Il existe l’andouille de Vire.
    Et sur ce blog s’agite la malséance de l’andouillette de Troyes.

    Allez, sans rancune azulejomanontropo.

    Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.

    Bonne nuit gros c..

  40. Hervé dit :

    Ouf !
    Mélenchon vient enfin de passer son tour dans l'émission de Ruquier. L'attente fut pénible et longue.
    Pas sûr que dans cette cour de récréation un quelconque message politique est pu passer, mais bon.
    Eric Naulleau n'aime pas qu'on lui dise qu'il n'a pas lu le livre, mais s'étonner que dans un livre appeler "L'Autre Gauche" on rejette la sociale démocratie et qu'on ne parle pas de la Droite c'est assez surprenant.
    De façon assez surprenante Zeimour aura eu l'analyse la pus intéressante,parce que sur le fond et pas sur la forme, même si ses conclusions et son son anti-communisme primaire biaisent sa conclusion.
    Au final il faut être une sacrée bête politique pour sortir grandi de ce show ! Bravo Jean Luc !

    Pour le reste j'ai cru lire, ici ou là, qu'on irait, encore une fois, au combat sans le NPA. Tant pis.
    Quand je vois les excuses servies, je dirai même tant mieux. La politique, est, je crois, chose sérieuse, et là on vire à la caricature.

  41. jean-jacques dit :

    monsieur Mélenchon,je vous ai écouté sur France deux, et j'essaie de me faire une opinion. méfiant je le suis,j'ai voté une fois pour monsieur Mittérant et j'ai été déçu.pareil pour l'ump.alors que je suis plus de droite que socialiste. quand j'observe ce qui se passe en ce moment je me dis que j'ai participé involontairement à cette décadence qu'est devenue la France. il est quand même anormale de voir autant de malheureux dans notre pays,et de s'apercevoir que ça ne touche aucun homme politique au pouvoir,même sénateurs, députés, et opposition s"en fichent comme de leur premiére chemise.j'ai le sentiment que nous avons gardé les principes de la monarchie. moins de liberté, solidarité, fraternité,il y a belle lurette que ça n'existe plus.

    maintenant si vous me dîtes que demain les huit millions de personnes vivants en dessous du seuils de pauvreté retrouveront leurs pouvoir d'achats. que vous donnerez plus de valeur à l'être humain qu'a largent par conséquent le capitalisme n'aura pu lieu d'être.
    qu'un Français venant d'un autre pays aura les mêmes chances qu'un autre.
    pourquoi un permis de conduire à douze points alors qu'en Allemagne il est à vingt et un points. à quoi sert l'Europe?

    il faut rester terre à terre,je suis ouvrier,et comme les autres nous attendons un changement radical. alors si vous êtes l'Homme de la situation, celui qui donnera un sens à notre vie continuez ce que vous faîtes.vous m'apporterez de l'espoir.

  42. RD dit :

    Bonsoir. Effectivement j'ai trouvé l'attente longue pour Jean-Luc Mélenchon ce soir. Surtout que d'habitude, les invités "politiques" passent généralement les premiers, vers 23H30, là où il y encore une grande partie de l'audience.

    Je ne sais pas le dessous de l'affaire, mais le faire passer à 1H, 1H30, je trouve ça limite, et pas très équitable vis à vis des autres politiques (Hamon la semaine dernière, Duflot y a quelques semaines, etc.)

    Sur le fond, rien à dire Jean-Luc Mélenchon à déroulé le programme sans fausse note (bien qu'encore je ne sois pas sûr que cette émission soit la bonne pour ce genre de chose, hélas il n'y en a pas beaucoup d'autres). Sur la forme, j'ai trouvé Jean-Luc un peu trop agressif pour une fois. Certes l'émission ne prête pas vraiment au débat sérieux et argumenté (encore que, pour une fois Ruquier a eu la décence de ne pas interrompre l'échange toutes les 30 secondes pour dire une connerie comme il en a l'habitude), mais j'ai trouvé deux "agressions" de Jean-Luc Mélenchon aussi inutiles que contre-productives.

    La première face à Sébastien, qui dans son rôle de clown se moquait de l'anagramme supposé du parti de gauche. Je sais, il est parfois difficile de se contenir face à toujours les même bêtises, mais l'agression direct ("je sais pour qui vous faites campagne") était à mon sens trop rude, et mal ajustée. Il ne fallait pas à mon avis voir dans le propos de Sébastien une attaque politique, plus une boutade, à laquelle il aurait été sans doute plus productif de répondre par une boutade, plutôt que pour le coup passer presque pour un néo-stalinien, quitte à brouiller son message par la suite, ou dégouter les gens plus extérieurs au petit cercle de ceux qui connaissent réellement Jean-Luc Mélenchon de l'écouter.

    La deuxième, à la fin de "l'échange" avec Naulleau. Certes, sa question était parfaitement nulle et orientée, mais encore une fois plutôt que de s'énerver, il aurait à mon sens été plus productif de répondre calmement quelque chose du genre "Mais Mr Naulleau, qu'est-ce que je dois faire alors ? me rallier à un parti unique de la gauche qui fait une politique aux antipodes de ce que je veux faire, en essayant vainement de faire pression pour qu'il change d'orientation ? ça je l'ia fait pendant 30 ans, etça ne sert à rien. Au moins j'essaie autre chose". Certes cela a déjà été dit, et redit, mais ce genre de réponse lui aurait définitivement claqué le beignet, plutôt que de s'abaisser à se mettre en colère contre lui.

    Je dis tout ça bien sur en tant que spectateur, sympathisant de Jean-Luc Mélenchon et du PG, qui souhaite qu'un maximum de gens puisse découvrir ses idées, et ne pas se borner à UMP contre PS ou verts. Évidemment je suppose que les conditions sur le plateau de Ruquier sont loin d'être idéales, mais je trouve que sans ces deux petites erreurs de communication, cette intervention aurait été bien plus productive. Un peu comme celle du début de soirée sur France 5, en somme, bien qu'il ne s'agissait pas là évidemment du même but.

  43. Pulchérie D dit :

    Portrait du grincheux paranoïaque de service sur ce blog.
    http://www.boxofficequebec.com/full/p6336.jpg
    Ne sait exprimer que sa mauvaise humeur, croyant qu'on l'insulte. Lance parfois des menaces (hé hé!).
    Finalement, ne parle que pour rien exprimer en fait d'idées.

  44. toto dit :

    Le chant des partisans, chant de l'identité nationale.

    Refrain mis au goût du jour.
    Ami,(du NPA) entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
    Ami,(du NPA) entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
    Ohé,(ami du NPA) partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
    Ce soir (unissons-nous amis du NPA) l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
    C’est nous qui brisons
    Les barreaux des prisons
    Pour nos frères.
    http://www.revoltes.net/spip.php?article15

  45. jennifer dit :

    Une lycéenne de Garges en visite à l’assemblée nationale, avec son établissement scolaire, a eu le malheur de garder son voile sur la tête : stupeur et cris d’orfraies sur les bancs de la droite ! Cachez ce sein que je ne saurais voir ! Les députés UMP se sont dits "troublés". Ils ont une identité nationale très fragile, les pauvres.

    http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/la-lyceenne-voilee-affole-les-deputes-14-11-2009-710943.php

  46. Hold-up dit :

    "Assises pour le changement "organisé par le Journal " Politis ".

    Extraits sonores des principales interventions des Assises pour le changement organisées les 7 et 8 novembre à la Bourse du travail de Saint-Denis (93). De nombreuses et passionnantes contributions à écouter sur Politis.fr ou à télécharger au format MP3.

    Denis Sieffert, directeur de la rédaction de Politis - Frédéric Lordon - Éric Fassin - Gustave Massiah - Jean-Pierre Dubois - Aurélie Trouvé - Clémentine Autain - Myriam Martin - Patrice Bessac - Claude Debons - Jean-Vincent Placé, etc.

    http://www.politis.fr/Assises-pour-le-changement-de,8577.html

    Il est bon d'écouter les extraits sonores de haute tenue de ces Assises ; ça permet de créer des PONTS plutôt que des foires d'empoigne où l'on s'insulte pitoyablement. Je suis tout de même étonné que sur ce site, l'on passe à l'injure caractérisée, c'est franchement détestable. Je ne suis pas pour autant pour la censure. Je préfère voir les choses ou les entendre plutôt que de les dénier. Ceci dit je crois que nous serions bien inspirés de saisir les temps présents à leur juste aune. L'extrait sonore de "l'Introduction aux Assises du Changement " de Denis Sieffert
    vous renseignera sur l'exact moment historique que nous vivons au cas où certains n'en prendraient pas encore la mesure et qu'il n'y a vraiment pas lieu de nous diviser par l'invective grossière et le jeu de la confusion éternelle. Nous n'avons plus le temps et c'est assez nullissime. Frédéric Lordon nous renseigne sur les catastrophes évitées ou à venir. Toutes les interventions sont bonnes à entendre. Bonne écoute.

  47. jennifer dit :

    Interessant interview du president syrien dans le Figaro

    A propos de la saisie par Israël d'un bateau contenant des armes que tout de suite on a dit qu'elles allaient au Hezbollah voila la reponse de Bachar El Assad:

    "Premièrement, c'est un des mensonges que propage Israël. Quelle est la preuve que ces armes étaient destinées au Hezbollah ou à quelqu'un d'autre ? Il est évident qu'un État a le droit d'acheter des armes. Ensuite, où vont ces armes ? Cela le concerne et relève de sa souveraineté. La question est de savoir si Israël a le droit d'effectuer cet acte de piraterie en pleine Méditerranée et de saisir un bateau. Israël était-il mandaté par les Nations unies pour agir de la sorte ? Le problème est bien cet acte qui va à l'encontre du droit international et non pas le contenu de la cargaison du bateau. S'il est interdit à tous dans la région d'acquérir des armes, est-ce qu'Israël a le droit d'acquérir librement des armes des États-Unis et de l'Europe ? Nous pensons qu'il y a là deux poids, deux mesures. Je dois vous dire que nous ne disposons d'aucune information sur la présence d'armes à bord du navire. Je reprends simplement les hypothèses développées par les médias, mais je ne sais pas si c'est vrai ou faux."

    http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/12/01003-20091112ARTFIG00664-bachar-el-assadveut-un-plan-d-action-pour-la-paix-.php


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