12nov 09

Le 11 novembre n’est pas férié pour le parlement européen. Et personne n’y évoque le souvenir et les leçons de l’armistice de 1918 en dépit de sa signification fondatrice pour l’idéal européen. Pour plus jamais la guerre vive la paix. Pour eux plus jamais le socialisme, vive le marché ! J’ai dit mon humeur sur le sujet, hier. En tous cas, ici, le 2 novembre a été férié, en tant que «jour des morts». Dix jours plus tard j’ai dû arriver le jour des fantômes. J’en ai été servi à la grosse cuillère. J’ai vécu un halloween politique.

 

 

 

Halloween politique

J’ai passé la journée du 11 avec une humeur de dogue. Parti de Paris dans la grisaille je suis arrivé en plein carnaval politique. Je n’ai pas supporté. Sur la place du Luxembourg, face au parlement européen, un décor ridicule met en scène une guérite de «Check point» de la période du mur de Berlin. Le pire était à venir. Il était à l’intérieur. Là, dans l’hémicycle bondé pour cause d’heure de signature de la feuille de présence, «séance solennelle» selon l’ordre du jour. Pas pour dire : «maudite soit la guerre» en mémoire de la première guerre mondiale qui justifie le projet européen. Non ! Ici il y a des guerres réputées délicieuses. En Géorgie contre les Russes, en Afghanistan contre on ne sait qui au juste, en Irak. Donc, on parle de la guerre idéologique. En présence de Vaclav Havel acclamé debout, l’après midi pour les grands enfants que nous sommes est ouverte par un film de propagande à gros sabots très rustiques. Aucune phrase n’excède cinq mots pour que le ramassis d’idiots du village que nous constituons comprenne tout du premier coup. Sur l’écran on peut voir le pape et divers énergumènes de ce style danser sur le cadavre du «camp socialiste». La salle se tait, soit stupéfaite par la bêtise du produit, soit par béatitude réactionnaire. La présence de François Mitterrand et de Helmut Kohl dans le déroulé du film permet deux pauses raisonnée dans la houle de nausées qu’un cerveau normal ressent après la consommation forcée de tels rogatons. Une fois passé ce carnaval, le président Busek, un bon polonais traditionnaliste, nous régale encore de ses propres souvenirs. Et surtout celui de sa joie au souvenir de ces gens « insignifiants et pauvres » qui faisaient le «v» de la victoire le jour de la chute du mur. Amis «insignifiants» en plus d’être pauvres, vous avez été compris ! Busek donne la parole à Vaclav Havel, l’ancien leader de la «révolution de velours» et ancien président de la Tchécoslovaquie. Les moins de quinze ans ne trouveront pas ce pays sur la carte. Il a depuis éclaté en deux nations dirigées par deux nationalistes réactionnaires aussi délicats qu’une paire de catcheurs. Que de merveilles nous interdisait de connaître le rideau de fer !

Le printemps ? C'est loin déjà

J’ai d’abord écouté Havel. J’ai de la tendresse pour lui, en souvenir de la période où je faisais des campagnes pour la «Charte 77». C’était un mouvement d’oppositionnels, après l’intervention soviétique, auquel appartenait Havel, parmi d’autres, dans ce qui était alors la Tchécoslovaquie du «camp socialiste». L’affaire tchèque, celle que l’on avait appelée le «printemps de Prague», avait été un immense espoir pour les jeunes de mon genre en 1968. D’un côté la révolution sociale à l’ouest, de l’autre la révolution politique à l’est. Formidable ébullition. Magique ébranlement du vieux monde ! L’avenir du monde c’était donc la révolution et le socialisme, nous n’en doutions pas. Le double échec, à l’ouest et à l’est nous détourna des communistes, les nôtres. Nous les rendions responsables de l’un et de l’autre. Mais le pire à avaler fut l’écrasement du printemps de Prague. Car vraiment là, c’était la fin d’un rêve éveillé, le socialisme plus la démocratie. J’avais suivi comme beaucoup d’autres, d’après ce qu’on pouvait en apprendre, le congrès clandestin du PC tchèque avant l’entrée des troupes du Pacte de Varsovie. J’ai lu ensuite le gros récit de cette réunion et des motions votées dans les débats avec la passion d’un observateur qui guette le retour du printemps. Bref la Tchécoslovaquie ce n’est pas rien dans la définition de mon parcours. J’ai donc écouté Vaclav Havel. Un moment. Puis j’ai déposé mon casque de traduction quand il a expliqué que les résistants de  Corée du nord, de Cuba et du Tibet méritent nos mobilisations Bla. J’ai d’abord crié depuis mon banc : «et du Honduras, non ?» A quoi bon ? Havel n’est plus Havel.

Psalmodies

Havel aussi est devenu juste un récitant du nouveau catéchisme de cette époque. De sa lutte il ne reste que la cendre de l’anti soviétisme. Rien de la braise révolutionnaire. Par exemple, il remercie l’Otan d’avoir aidé les pays de l’est à se préparer à l’entrée dans l’Union européenne. Comme ses adversaires d’autrefois remerciaient l’URSS de veiller à leur bonheur. Nombre de ces héros sont vraiment très fatigués. On leur pardonne vu les rêves qu’ils nous ont donné et leur actuel grand âge. Quant aux autres, laissons-les à leurs pauvres psalmodies. La brosse avec laquelle ils ciraient les pompes des soviétiques leur sert à cirer celles des GI. Une vocation en quelque sorte. Comme ces sociaux démocrates polonais, ancien membres du POUP, le PC polonais, qui siégeaient dans la tendance dites «béton» de ce parti, du temps des soviétiques. Ils me saoulent et leurs comédies larmoyantes me dégoutent autant que n’importe quel autre larbinage. Le bruit des violons ne m’a finalement pas trop gêné pour la bonne discussion que j’ai préférée avoir avec mon voisin de banc, Jacky Hénin député du Pas de Calais, à propos de l’avenir de la gauche en France. Si nous arrivons chez nous à sortir de l’impasse, nous propagerons le feu de cette renaissance chez tous les autres. Puis je suis allé à la rencontre du curé de gauche qui se présente à la présidentielle Péruvienne au nom d’une coalition de mouvements sociaux et de petits partis de gauche.

Un vrai courageux

Drôle de gars. L’église va le mettre dehors de ses rangs. Le gouvernement de coalition de la sociale démocratie et de l’extrême droite le harcèle. On parle. Bien. Avec nous Willy Meyer, communiste espagnol, le coordonateur de notre groupe à la commission des affaires étrangères, fin connaisseur de l’Amérique latine. Finalement la délégation péruvienne part pour le rendez vous suivant et Willy Meyer le sien. Lui, le candidat, Marco Arana, reste dans mon bureau et on se parle encore. On se parle, on se parle. Peu à peu cet homme s’impose. Il m’impressionne. Par exemple, il défend le droit à l’avortement. Alors qu’il réprouve au plan personnel l’avortement. L’église lui est tombéé dessus sur le sujet à bras raccourcis. Et pas elle seulement ! Je n’ai pas rencontré un seul leader de gauche en Amérique latine qui ait le courage de Marco Arana sur ce sujet. Un curé ! Le monde à l’envers. Le moment que j’ai passé avec lui reste donc dans mes moments magiques. Je suis heureux et honoré d’avoir connu cet homme. J’ai déjà oublié l’ombre grimaçante des rêves morts nés de tout à l’heure. Le fantôme de Vaclav Havel est parti secouer ses chaines ailleurs. Arana est parti dans le dédale des couloirs de Bruxelles en direction d’une improbable cafétéria. Mon assistante Céline Meneses lui ouvre le chemin dans la jungle kafkaïenne de la signalétique psychopathique du lieu.

Laïcité à l'italienne

Au moment où je reviens dans l’hémicycle un gros lourd d’italien de la droite nationaliste pleure sur la décision européenne prise contre l’Italie parce qu’elle maintient des crucifix dans les écoles publiques. Le fait est considéré comme attentatoire à la liberté des parents de voir leurs enfants enseignés dans le respect de leur conviction religieuse. Ce respect implique en effet qu’on n’impose pas un point de vue religieux plutôt qu’un autre. Vu ? Chez nous on règle ça avec la laïcité. Le droitier italien qui se lamente est celui qui beuglait des injures la dernière fois parce qu’on mettait en cause Berlusconi sur le thème : « ça ne vous regarde pas ». Ici il met en cause « ceux qui » qui prennent des décisions en secret contre les traditions les mieux ancrées dans chaque pays. Amis des réunions secrètes, l’opus dei vous envoie son bonjour avec ce gros monsieur. Que vont répondre les euro béats de cette assemblée ? Peut-être vont-ils se rengorger et montrer qu’ils ne sont pas seulement les défenseurs de la liberté de circulation du fric et des marchandises mais aussi ceux de la liberté de conscience. Pas du tout. Celui qui reprend la balle au bond  se moque de l’italien sur un thème consternant. La décision, déclare-t-il outragé, n’a pas été prise par une institution de l’union européenne mais par une cour liée au  Conseil de l’Europe, un tout autre organisme. C’est juste. Totalement. Il se moque donc de «ces anti européens ne connaissent pas les institutions européennes». Il n’en dit pas davantage. Mais on comprend que ce monsieur dit à l’autre que ce n’est pas ce qu’aurait décidé la cour liée à l’Union européenne. C’est bien ce que je pense et que j’écris depuis un bon moment. En effet l’union européenne a retiré de sa propre déclaration les clauses de limitation de l’exercice de la liberté dès lors que sont mises en cause d’autres valeurs de l’Union. Sachant de plus qu’en toute hypothèse, la laïcité  ne fait pas partie des valeurs de la dite Union… Cette séquence me replonge dans l’ambiance rafraichissante de cette assemblée.

Du neuf comme on aime

A présent voici le débat sur les nouveautés institutionnelles prévues par le traité de Lisbonne. Sur ce plan le traité est excellent. En effet, comme il n’est pas un traité développant la démocratie et la souveraineté populaire, il est heureux qu’il institutionnalise le désordre et l’impuissance des plus hauts responsables de cette construction médiévale par tant d’aspects. Je me réjouis de la pagaille qui s’avance car de ce chaos viendra l’obligation de faire bouger ce traité. Voyons ça. Le Traité de Lisbonne prévoit 2 petites innovations institutionnelles. D’une part la création d’une présidence du Conseil «stable» confiée à une personnalité de stature internationale. D’autre part la « création » d’un poste de « haut représentant pour les affaires étrangères », qui serait en même temps Vice-président de la Commission. Il serait placé à la tête d’un service européen d’action extérieure, à cheval entre les Etats et la Commission. Génial ! Remarquons que ce «haut-représentant» s’appelait ministre des affaires étrangères dans la constitution européenne. Son existence n’apporte pas grand-chose puisqu’il existe déjà aujourd’hui un «haut représentant pour la politique étrangère et de la sécurité commune», poste occupé aujourd’hui par Javier Solana, l’ancien secrétaire général de l’OTAN. La seule véritable innovation est donc le président dorénavant réputé «stable» du Conseil. Mais on ne voit pas en quoi elle va accroître la visibilité et la cohérence internationale de l’Union Européenne. Ce n’est pas une affaire de personne même si nous mesurons l’impact qu’aurait la nomination de l’actuel premier ministre belge qualifié il y a un instant de «concierge des affaires courante d’un pays artificiel et ingouvernable» par un flamand sans doute très sceptique. C’est une affaire de construction du système. Car désormais l’Union Européenne dispose de 3 têtes à l’international. Deux de trop. Qui ? Le président « stable » du Conseil ? En effet il est investi d’un rôle de représentation et d’influence internationale. Le haut représentant affaires étrangères et son service diplomatique ? Le président de la Commission qui conservera un rôle diplomatique éminent compte tenu de la compétence exclusive de la Commission en matière de négociations commerciales (OMC, G8 et G20 etc.) et d’élargissement ? On sait qu’ils se marcheront sur les pieds et gaspilleront davantage d’argent et d’autorité. En effet le traité ne distingue pas clairement les fonctions de chacune des trois têtes et ne les hiérarchise pas. Le Haut représentant pour les affaires étrangères cristallise l’ambiguïté de ce trio puisqu’il sera censé être à équidistance du Conseil et de la Commission, dont il sera d’ailleurs vice-président ce qui complique encore les choses. Il est amusant de noter que dans leurs communications, le Conseil comme la Commission interprètent le Traité de Lisbonne comme renforçant leur poids et leur visibilité respective à l’international … au détriment de la visibilité unique de l’UE. Ce n’est pas tout !

500 ou 5000 fonctionnaires au service du libéralisme

A ce brouillage institutionnel s’ajoutent de lourdes inconnues sur le rôle dévolu au «service extérieur commun», comprenez le réseau diplomatique, dont l’organisation a été décidée la dernière fois que je suis venu siéger ici. Il est censé devenir un véritable réseau diplomatique spécifiquement européen. Bureaucratie ou diplomatie ? La mise en place de ce service extérieur commun finit par concentrer la cacophonie. En effet, le Conseil et les grands Etats veulent en faire un véritable service politique indépendant de la machine bureaucratique de la Commission. Et cette dernière veut au contraire éviter toute institutionnalisation dudit service en limitant ses effectifs. Ceux-ci varient donc de 500 à 5 000 selon les projets. Les uns veulent réserver leur recrutement aux fonctionnaires communautaires. Les autres, France et Allemagne par exemple, veulent mettre des diplomates expérimentés et « politiques ». Ils envisagent donc aussi de les priver de budgets autonomes en particulier l’aide européenne au développement, c’est tout de même 6 milliards, que la Commission de son côté refuse de voir passer sous l’autorité de ce service … Ca baigne !

Un parlement croupion

Le grand perdant de cette tuyauterie bureaucratique improbable est évidemment le parlement. Son contrôle parlementaire et démocratique sur les relations internationales n’est pas pour demain ! Car la responsabilité de ce service, et plus largement du futur triumvirat diplomatique, devant le Parlement européen est évidemment la page blanche du Traité de Lisbonne. Déjà en partie marginalisé en matière internationale avec les institutions actuelles, en dépit des gesticulations des euro béats qui arguent d’une responsabilité très théorique de la Commission devant lui, le Parlement européen le sera encore plus quand trois institutions concurrentes paralyseront les relations internationales de l’Union Européenne. Sur le terrain le gâchis a de beaux jours à venir. Au Panama, où je me trouvais il y a peu comme on le sait, pendant que les outils de la présence française, comme l’Alliance française, crèvent de misère, une joyeuse bande de fonctionnaires européens bien payés dépensaient de copieux budgets à leur fantaisie. 18% de leurs dépenses sont acquittées par la République Française à qui ils ne rendent aucun compte. Ni même aucune information à sa représentation diplomatique locale.

Commynes

Le soir est tombé. L’Hémicycle est vide ou presque. Je range mon matériel. Direction l’hôtel. En ce moment je lis les mémoires de Philippe de Commynes qu’un ami m’a offert parce qu’il savait que je me plaignais de ne l’avoir jamais trouvé édité autrement qu’en ancien français, ce qui est peu confortable pour moi. Hurra ! Le livre existe, traduit en français contemporain. L’historien qui a fait le travail, et l’appareil de notes, explique que Commynes est un «européen» parmi les premiers. Hum ! Disons un alter royaliste de son temps. Aux petits et moyens princes qui pullulent et même au duc de Bourgogne Charles le téméraire, à la cervelle étriquée par le localisme féodal, il oppose son service auprès du roi de France qui combine avec tout ce qui bouge sur le vieux continent et bâtit un royaume centralisé. Et invente la poste. Que Nicolas Sarkozy, six siècles plus tard détruit. Poste et Etat centralisé.


144 commentaires à “A Bruxelles, le jour des fantômes”
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  1. marillion dit :

    @ermler

    Sans commentaires

  2. claude dit :

    @marillion (et quelques autres aussi):

    Sauter les commentaires de ceux qui vous donnent de l'urticaire, c'est si difficile que ça ? Vous y gagnerez (pas d'énergie gaspillée inutilement, moins de risques cardio-vaculaires, etc.) et, accessoirement le reste des lecteurs aussi.

  3. ermler dit :

    D'accord. Azulejo et gilbert D, on les saute...
    Clairement haineux, clairement anti-unitaires et leurs imprécations tournent en boucle.
    Plus aucun intérêt à leur répondre.

  4. Gilbert D. dit :

    @ ermler

    "Le PCF n’est plus stalinien.
    Juste un peu (trop) social-démocrate".

    Le stalinisme, c'est un état d'esprit. Alexandre Adler était responsable de la formation des cadres au PCF, aujourd'hui il travaille au Figaro, fait partie de la bande des néoncons avec BHL, Goupil, Finkielkraut, Rioufol, Val, etc, mais il a toujours le même comportement stalinien. À croire que stal un jour = stal. toujours...

    Je vois par ailleurs que certains propos dérangent. Ne me lisez pas, continuez à admirer votre gourou et restez avec vos certitudes, puisqu'elles vous font du bien.

  5. bastille dit :

    Si j’ai bien compris, la discussion bute sur la participation ou non aux exécutifs des régions.
    - les partisans du oui disent : on a vocation à gouverner le pays et à ne pas attendre d’être majoritaire pour appliquer ce qui nous semble des mesures allant dans le bon sens.
    - Ceux du non : le PS et les verts sont acquis au libéralisme, il n’y a pas d’association possible pour « gouverner » ensemble les régions.
    De prime abord, chacune des parties en présence possède de solides raisons.
    Raison de plus pour approfondir la question.
    Il est, toutefois, curieux que le point d’achoppement soit celui là. Une meilleure méthode aurait consisté à se poser la question : sur quel programme liant chacun des partis.
    Au-delà d’un principe pas d’alliance avec le Modem, ou le flou refus du « libéralisme ».
    Le risque, si les choses sont mal définies, c’est de se retrouver devant un pouvoir exorbitant des élus (les permanents) qui auraient alors le pouvoir d’appréciation…
    Autre question : peut-on gérer une région avec des élus qui, par ailleurs, adopteraient une attitude disons « compréhensive » à l’égard du gouvernement ?
    Sans conséquence aux yeux des électeurs salariés ?
    Ce risque est-il impossible avec le PS ou les verts ?
    Précision : je ne suis adhérent d’aucun parti.

  6. claude dit :

    @bastille (55):

    la question bute bien sur le point que tu soulèves mais c'est justement l'approfondissement de la question qui pose problème :

    Côté NPA, la tendance "pure et dure" semble sur une ligne : soit on a la majorité absolue et alors pas besoin du PS, soit on ne l'a pas et on fusionne les listes pour faire barrage à la droite mais on refuse toute participation (on siège mais dans l'opposition).

    De l'autre côté (essentiellement PCF), c'est : si on a un rapport suffisant pour participer aux exécutifs, on y va - du moment que nos mesures phares sont acceptées, c'est suffisant.

    Entre ces 2 extêmes, la tendance serait plutôt : on essaie au maximum de créer un rapport de force en notre faveur pour devenir incontournable et imposer nos mesures phares. Pour le reste, on vote contre les mesures libérales en les dénonçant publiquement.

    Après, il y a un peu tous les degrés possibles entre ces positions-là, mais je pense que la majorité est sur cette dernière ligne, au vu des discussions.

  7. Gilbert D. dit :

    Question de cohérence...

    http://www.npa2009.org/content/question-de-coh%C3%A9rence

    Chaque jour, l'envie de chasser Sarkozy grandit. Pour y parvenir, on veut nous vendre une solution «pragmatique», celle d'une alliance rose/orange/verte rendue possible par la dérive du PS vers la droite.

    Le NPA propose une autre voie. Il œuvre à l'unité la plus large dans les luttes et les mobilisations. Pour les régionales à venir, il propose l'unité de la gauche antilibérale et anticapitaliste sur la base de mesures d'urgence sociales et écologiques inédites. Souvent à son initiative, les réunions unitaires au plan national et dans les régions se multiplient. Rien n'est encore joué.

    Les dirigeants du PCF multiplient les déclarations hostiles au NPA, accusé de ne pas vouloir mettre «les mains dans le cambouis». L'accusation vise à masquer la vraie divergence.

    Le fossé qui sépare les programmes du PS et celui d'une gauche digne de ce nom justifie la présentation de listes séparées de celle des socialistes partout. Mais à quoi bon se rassembler dans une campagne électorale de façon indépendante du PS si c'est pour se faire satelliser pendant les cinq ans qui suivent dans les parlements régionaux ? À quoi bon défendre la mobilisation des fonds publics pour satisfaire les besoins sociaux et les mesures écologiques, si c'est pour voter ensuite des budgets qui dilapident l'argent public en cadeaux au patronat licencieur et aux lycées privés ? Les politiques d'union de la gauche sous direction socialiste ont souvent été expérimentées à toutes les échelles, sans que cela améliore le sort des populations.

    En 2004, la gauche remportait les élections dans 20 régions sur 22 et annonçait qu'elles constitueraient un bouclier pour protéger les populations contre les méfaits du gouvernement de droite. Malgré la participation du PCF, il n'en a rien été. Prendre nos responsabilités pour appliquer un programme radical si nous avons le rapport de force, oui.

    Accepter de cautionner dans les institutions l'inverse de ce pourquoi nous nous battons tous les jours, non. C'est une question de cohérence.

    Frédéric Borras

  8. Michel D. (PG11) dit :

    Triste, lamentable, désespérant : dans la situation où est le pays actuellement, si nous qui nous réclamons de "l'autre gauche" n'arrivons pas à nous entendre entre nous, comment voulez-vous qu'on s'entende avec le reste du pays ou qu'on soit entendus par lui ?
    Avec "la crise" et l'état du PS, on devrait avoir un boulevard devant nous. Mais non ! on va laisser passer ça...

  9. langue-rouge dit :

    Bon, ça devient tendu sur ce blog.
    Je crois qu'un certain nombre de sois-disants unitaires en ont marre qu'on vienne discuter et qu'on leur fasse entendre une autre petite musique.

    C'est de la perte de temps, hein ?
    Je ne vais donc pas vous géner plus longtemps.
    Et puis rien ne remplace le militantisme de terrain.

    Je vous souhaite donc une bonne campagne entre vous. Les jeux sont faits. Les ronds de jambes du PG et du PCF, l'agressivité de certains militants de base, les mises en demeure, ce n'est pas ça qui va convaincre en interne au NPA.

    Je continuerai à défendre l'unité mais sans illusions et surtout sans convictions malgré ce que sont aujourd'hui le PG et le PCF. Je suppose que vous qui avez tout compris, vous continuerez à nous regarder de haut, nous les petits gauchistes du NPA. Surtout ne changez rien !

    Et puis ça me laissera plus de temps pour mon taffe, c'est toujours ça de pris.

    A bientôt dans la rue donc pour ceux qui n'ont pas oublié les luttes, les yeux rivés sur les échéances électorales.
    Et pour les urnes, ce sera peut-être pour la prochaine fois.

    Tchao !

  10. zeff22 dit :

    En réponse au post 57 :

    Y-en -a marre du sketch que jouent ensemble, objectivement, les directions actuelles du PCF et du NPA !
    Et je dis bien ensemble car c'est Laurel et Hardy, leur truc !
    Aucun des deux ne peurrait jouer sa partition sans que l'autre lui donne la réplique, c'est une évidence..
    A coups de coups fourrés, de déclarations fielleuses entre les réunions unitaires, d'amendements irrecevables pour les autres, ils ensemble bossent objectivement pour le PS et Sarko..
    Entre la direction du PCF qui accepte une liste autonome au premier tour pour se rallier toujours sans conditions au PS au second et la vieille garde LCR (appuyée sur une partie des nouveaux adhérents " gauchistes" du NPA) qui s'epoumonne en criant " les luttes ! les luttes ! les luttes...!) et ne veut jamais envisager au second tour une participation aux exécutifs....il y a vraiment une collusion objective !
    Je croirais même assez facilement que la direction du PCF, contre quelques postes de vice-présidences ici ou là cadeau du PS, verrait d'un bon oeil l'échec d'un front unitaire de toute la gauche radicale et donne un coup de main à ses potes de la gôche plurielle..donnant/donnant !
    Je croirais même assez facilement que la direction du NPA, vise la mise sur orbite de Besancenot en 2012 et tant pis si en attendant Sarko au quotidien continue à défaire tout ce qui pouvait ressembler à des acquis sociaux et solidaires dans ce pays
    Sur la base de la proposition faite par le front de gauche le 28 Octobre (voir texte) un accord est à portée de main ! Il faudrait seulement lever un ou deux faux-procès :
    - Quand on parle de fusion démocratique (au pourcentage des voix obtenues au premier tour) on ne parle pas de fusion programmatique..c'est mieux en le disant et cela évite de faux procès venant du NPA !
    - Quand on parle de " conditions qui rendent possible la participation aux exécutifs " il faut les préciser davantage (refus en cas d'alliance avec Modem,rapport de forces favorable, points essentiels et précis du progamme du premier tour)..Ceci pour le PCF prêt à se rallier avec armes et bagages

    Si ces deux points sont éclaircis..OU EST LE PROBLEME ?
    Souhaitons que les militants unitaires du PCF et du NPA, nationalement et dans les régions pourront se faire entendre et infléchir ces stratégies suicidaires
    Souhaitons que les autres organisation:Alternatifs,Fédération,FSQP,PCOF,MPEP,RS...) puissent s'appuyer sur ces militants unitaires et sur tous ceux qui dans le mouvement social désespèrent de ce mauvais film, pour leur faire entendre raison !
    L'addition sera lourde sinon pour la population qui reprendra du Sarko pour une deuxième couche avec toutes ces conséquences au quotidien
    L'addition sera lourde aussi pour le NPA qui prendra la route d'un LO bis et pour le PCF accroché à sa bouée percée nommé PS

  11. toto dit :

    @ Langue-Rouge (59)

    Tchao!

    Sur son épitaphe on pourra lire: "Ci git celui qui prona l'unité en excluant les autres."

  12. ermler dit :

    @zeff 22
    Entièrement d'accord avec toi.

    Je trouverais dommage que, sur ce blog, le dialogue s'interrompe avec les militants
    du NPA, sincèrement unitaires tels que langue-rouge, par exemple.

  13. On aimerait en savoir plus sur ce prêtre, si quelqu'un a des infos... Merci de le faire savoir.

  14. 4 Août dit :

    @ Gilbert D

    "En 2004, la gauche remportait les élections dans 20 régions sur 22 et annonçait qu’elles constitueraient un bouclier pour protéger les populations contre les méfaits du gouvernement de droite. Malgré la participation du PCF, il n’en a rien été."

    Comme quoi le PCF seul... (ceci dit, qu'en aurait-il été s'il avait donné carte blanche à l'UMP et le PS en se retirant totalement des exécutifs?)

    Par contre, NPA+FASE+PCF+PG+GU+......... ça donnerait quoi ?
    La seule façon de le savoir, c'est de le tenter. Vis-à-vis des souffrances du peuple, on n'a pas le choix. On ne peut plus se permettre de faire chacun 5% dans notre coin et regarder la caravane UMP/PS passer. Il faut aller les harceler dans les exécutifs, et rapporter aux citoyens tous leurs coups foireux. Ne laissons pas ces ennemis du peuple seuls aux manettes.
    C'est par exemple grâce à la GUE, que Bolkeistein a été rendue publique, sinon PSE et PPE l'auraient adoptée en douce...

  15. Carol DEBY dit :

    @ Olivia, message 13
    Je n'ai pas précisé que c'est au point de vue politique que j'estime que Havel "était du vent". Il m'a fallu de nombreuses années pour le constater : il fait partie de ceux qui ont collaboré à asseoir le néocapitalisme en Europe de l'Ouest.
    Mélenchon semble avoir éprouvé la même déception que moi.

    Après l'échec du "Printemps de Prague", j'ai renoncé à partir une nouvelle fois en Europe de l'Est et à rester à Alger. Ce n'est que bien plus tard, vers 1999, que j'ai compris que Havel était devenu un pion dans les mains de la propagande US, qui travaillait sans danger, grâce à des émetteurs installés tout le long du Rideau de fer : Radio Free Europe et la Voix de l'Amérique décrivaient les contrées paradisiaques où vivaient les Européens de l'Ouest.

    Havel était remarquablement courageux (trois fois en prison), mais il n'a pu résister aux sirènes américaines. Rompre une lance en faveur des Tibétains et des Cubains à 73 ans (voir ci-dessus le compte-rendu de Jean-Luc Mélenchon) n'est pas dû à un "ramollissement" cérébral, mais à un conditionnement.
    Au pouvoir,il a laissé son pays se diviser. Il n'a pas pu empêcher le retour de factions fascistes, et il a probablement encouragé l'idée de laisser les USA installer des fusées à longue portée "pour menacer l'Iran !".
    Catholique d'origine, non pratiquant, il a renoué avec le Vatican en se confessant au pape, qui fut certainement enchanté de la bonne affaire.
    Si le "Printemps de Prague" avait évolué de manière plus progressive, les troupes russes ne seraient probablement pas intervenues. Je ne l'ai appris que plus de trente ans après.

    Vaclav Havel : un bon littérateur, un homme courageux, mais dont le jugement était faussé par le comportement du régime de Staline envers sa famille et lui-même. En 1960, il a commencé au théâtre. Les griffes staliniennes avaient été rognées depuis plusieurs années, comme j'ai pu m'en rendre compte lors d'un séjour à Berlin-Est. Mais Havel était marqué indélébilement.
    Ce fut un des facteurs de la victoire du néo-capitalisme en Europe, je le répète.

  16. claude dit :

    @zeff22 (60):

    "tant pis si en attendant Sarko au quotidien continue à défaire tout ce qui pouvait ressembler à des acquis sociaux et solidaires dans ce pays"

    Sans vouloir rajouter de l'huile sur le feu, vu qu'il y a des unitaires dans chaque camp, tu remplace "tant pis" par "tant mieux" et tu obtiens le discours des extrémistes qui croient que la "Révolution" est à portée de main... en 2012.

  17. richard 30 dit :

    Pour ma part, je trouve que ce qui se passe actuellement sur le blog de J.L.M., est un cas exemplaire d'esprit démocratique : des adhérents, partisans et militants P.C., P.G., N.P.A., et bien d'autres qui expriment leur souhait de créer une UNION pour changer enfin d'orientations politiques : GENIAL.

    Nous sommes « coincés » au niveau d'un obstacle de taille : faut-il ou non accepter l' « alliance » au 2ème tour avec le P.S. et les « Verts ».
    Si l'on s'en tient aux responsables et décideurs de ces partis, la réponse est NON, car ceux-ci ont eu largement le temps de nous prouver qu'ils participaient à la politique capitaliste mondialisée catastrophique que nous subissons. Cette réponse correspond au point de vue tout à fait logique et louable du N.P.A.
    Si l'on raisonne au niveau de la base, donc des adhérents et partisans, la réponse est peut-être différente.

    Revenons au contexte : une majorité de citoyens électeurs a mis en place le président de Notre République et beaucoup d'autres n'ont pas voté. Ce sont les électeurs qui mettent en place ceux que nous subissons depuis longtemps.
    Il est essentiel aujourd'hui d'arrêter de manquer de RESPECT à l'égard de ces électeurs et TOUT faire pour qu'ils retournent aux urnes.
    De plus, la démarche que nous faisons actuellement, celle de dialoguer pour créer l'UNION afin de pouvoir mettre en place une politique réellement différente, doit également être faite auprès des adhérents, partisans et militants du P.S. et des « Verts », car ce sont eux qui participent à la réalisation des programmes respectifs et qui mettent en place leurs responsables, bref, ce sont eux les « moteurs ».

    Notre temps ne sera pas perdu à dialoguer avec la base du P.S. et celle des « Verts ». Ce qu'il faut refuser c'est de remettre en place les responsables qui ont participé à la construction du « calvaire » qu'il nous faut emprunter aujourd'hui, mais pas les idées qui nous fédèrent depuis si longtemps.

    En conclusion :
    Pour changer de politique et passer du PROFIT financier exclusif, à la valorisation des êtres humains et de notre planète Terre, il est indispensable d'obtenir une majorité électorale viable.
    Ce n'est pas tromper les électeurs que de leur affirmer que l'alternative est possible parce qu'enfin, un consensus est réalisé avec des idées, des équipes, un programme clair et détaillé et parce que c'est cet événement qu'ils attendent enfin.
    Il n'est plus envisageable que les électeurs se trompent à nouveau ou n'aient pas à leur disposition l'équipe de responsables montrant l'exemple de solidarité, de crédibilité et de compétences, capable de répondre à leurs espoirs et à leurs attentes, sinon, il sera très compliqué de faire demi-tour ultérieurement. C'est maintenant ou aux calendes grecques.

    Alors, tous ensemble, faisons le nécessaire pour qu'il n'y ait pas de 2ème TOUR.

  18. lionel PG44 dit :

    Merci 4 Aout, c'est tout à fait ça. Zeff 22, c'est bien aussi, par contre Langue Rouge remets toi, mon gars, tu sais ce qu'on dit "Deux trosks, trois tendances" !
    Il y a une chose que j'aimerais savoir, camarades du NPA, avez vous un programme POUR les régionales ? Nous en avons un, plus des pistes dans chaque région. Pour les communistes, je ne sais pas, mais ils sortent des boutiques régionales et ont, en général, des programmes sur tout. Les autres composantes doivent en avoir aussi... alors, mettons nos programmes sur la table, comparons, discutons, amendons !
    Et cessons de nous empailler et d'enculer les mouches. Oui ou non, on veut aller ensemble à ces putains de régionales et à celles qui suivent pour bousculer l'UMP et le PS ? Je crois que si nos "électeurs populaires" de base lisaient nos échanges ils n'auraient plus envie de voter pour nous ! Ils s'en foutent de savoir qui a la plus grosse, ce qu'ils veulent c'est qu'on bosse pour eux et qu'on leur change la vie.
    Nous sommes tous, ici, à déblatérer avec insultes à l'appui alors que notre boulot, à nous militants et sympathisants, c'est de trouver le PPDC pour que ça fonctionne et d'engueuler nos dirigeants pour qu'ils soient moins cons. Et puis, votons dans nos organisations pour que l'union se fasse.
    Quant aux exécutifs ou pas exécutifs, ensembles dans les exécutifs régionaux on fera chier le PS et EE quand il le faudra et on votera quand il le faudra. Et quand les social traitres dérivent trop il y a des moyens pour les dénoncer. Mais on pourra les dénoncer efficacement parce que nous serons DEDANS et que nous aurons foutons notre sale nez dans leurs affaires douteuses.

  19. claude dit :

    @ des pas perdus (63)

    Tsss ! Tu me surprends, camarade ! tu tapes Marco Arana dans (l'ami) Google et 0,37 secondes plus tard, tu as 1 820 000 réponses : de quoi s'occuper tout l'hiver et même au-delà :)

  20. Gilbert D. dit :

    @ langue rouge

    Je te suis sur le terrain... Bye bye à tous.
    Au passage, quelques vidéos sur la dernière action de la Coordination des intermittents et précaires, qui sont menacés d'explulsion de leur local par la mairie. Vous pourrez entendre sur les vidéos que Delanoé, lorsqu'il est interpellé par des chômeurs, précaires, mal logés, sort le couplet habituel : "vous faites le jeu de la droite" (alors que si le PS a fait un carton aux régionales c'est un peu grâce à tous ceux qui n'ont jamais arrêté de lutter).

    http://bitin.fr/deux/dans-cette-ville-de-riches-ou.html

    Quand je pense que c'est avec ce genre de pourriture que certains vont s'allier pour gérer les régions, sans se poser plus de questions que ça. Ceux qui croient que le PCF a changé et va renoncer à cogérer avec la social démocratie sont des petits enfants. Et ceux qui les encouragent au lieu de défendre une politique de rupture auraient mieux fait de rester comme Filoche au Parti dit socialiste.

  21. azulejo dit :

    @ tous ceux qui se disent unitaires et à qui ont donnent de l'urticaire ; vous ne répondez jamais aux questions précises et vous dites que si l'on ne fait pas l'union c'est pour des différences infinétésimales et peut-être (pour moi ces différences sont un gouffre entre ceux qui veulent les postes et les autres qui font de la politique noble et avec des principes) mais l'accords est impossible à cause de cela et donc au lieu de faire les Autruches "ce que vous faites trés bien d'ailleurs" répondez s'il-vous-plait sur le fond ! Et je suis trés poli !
    1) Faites le bilan des 16 régions géré par le PS et le PC ; on va RIRE !
    2) Comment fait-on pour gérer les régions avec des gens qui ont la même politique que la droite ?
    C'est deux questions simples auquelles tout les pseudos plus intelligent que "Gilbert et moi posont" et eux qui n'insultent personne et ne sont jamais agressifs avec personne "dixit eux" ne répondent jamais car ils sont incapables d'y répondrent !
    Moi aussi je veux l'unité mais pas pour gérer les régions de la même manière que la droite mais en faisant UNE POLITIQUE CLAIREMENT IDIENTIFIABLE à Gauche. Est-ce clair ! Merci.

  22. marillion dit :

    Présentation par Jean-Luc Mélenchon de son nouveau blog. Et quelques vérités bien appuyées à l'adresse de ses détracteurs.

    http://www.dailymotion.com/video/xb3ktq_presentation-du-nouveau-blog-de-jea_news

  23. azulejo dit :

    @ tous, et un autre coup la vidéo des intermittents pour voir comment les Socialo-traitres-libéraux empêchent toute liberté d'expression à Paris qui contestent leur politique de droite !. Delanoé si c'était un démocrate aurait dû donner le micro et laisser les intermittents s'exprimer mais comme c'est un Réactionnaire et Autoritaire Libéral alors il ne les laissent même pas s'exprimer !. C'est ragoûtant ce comportement et on veut s'allier avec cette infamie ?. Quelle abjection ! JAMAIS PLUS JE NE DONNERAIS MA VOIX à DES REACS PAREIL ! Hors de question de gérer quoi que ce soit avec ses rénégats et c'est dans le dictionnaire pour ceux qui disent que c'est des insultes mais quel terme employé face à ce monsieur avec le micro ! Beurkkkkkkkkkkkkkk.
    http://bitin.fr/deux/dans-cette-ville-de-riches-ou.html

  24. zeff22 dit :

    réponses précises à azulejo :
    - la précision sur la fusion démocratique te rassure-t-elle ?
    - les précisions sur la participations aux exécutifs te conviennent-elles ?
    Voila deux questions précises de mon post..
    Merci d'y répondre..
    Si la réponse c'est " jamais sous aucune condition ", je pense et je maintiens que vous avez objectivement le même comportement que la direction du PCF qui pense " toujours sans aucune condition " et que vous faites objectivement le jeu de la social-démocratie et de Sarko !
    Votre positionnement montre que vous n'avez rien compris à votre résultat des européennes (contrairement à ce que j'avais lu sur le blog de RM Jennar, il y a peu ! ou une analyse critique était formulée clairement..!) et que votre ligne " gauchiste" (au sens que lui donne Lénine dans La Maladie infantile du Communisme) vous conduit tout droit à devenir un LO bis et Besancenot à suivre la trajectoire de Arlette à la TV.
    Et c'est l'expérience de quelqu'un qui a milité plusieurs années à La Ligue après 68 qui vous l'affirme !

  25. lionel PG44 dit :

    Azulejo, lis un peu ce qu'écrivent les uns et les autres, ils sont tous comme toi, ils vomissent les social traitres. Réfléchis un peu, être dans les exécutifs c'est le meilleur moyen de les faire chier et de leur imposer nos idées.

  26. azulejo dit :

    @ lionel pg44, tu sais bien camarade que si tu n'es pas devant eux en pourcentageaprés le 1er tour, tu ne pourras rien imposer du tout.
    @ marillion, sur la vidéo je remarques une petite chose quands même; c'est que le costard de méluche, moi je ne pourrais jamais me le payer !. Et cela serait bien d'arrêter un peu "ton culte du chef".
    @ zeff22, réponds déjà à mes questions s'il-te-plait. Et je lis les autres posts et regardes même les vidéos voyez-vous !.

  27. Olivia dit :

    @ Carol Deby

    je te remercie de ta réponse éclairante. Tu as, à l'évidence, bien plus de maturité et de recul politiques que moi, qui dans ma naïveté de jeunette, ne retenais que l'auteur des "Lettres à Olga", le dramaturge de "Vernissage", le résistant politique courageux, ainsi que -sur le terrain politique-.le relais du mouvement Solidarnosc.

  28. azulejo dit :

    @ lionel PG44, cela c'était pour toi camarade ;
    Et je lis les autres posts et regardes même les vidéos vois-tu !.

  29. 4 Août dit :

    @ Azulero

    "sur la vidéo je remarques une petite chose quands même; c’est que le costard de méluche, moi je ne pourrais jamais me le payer !"

    Ca ne fait pas avancer le débat... Bon si tu veux, à la prochaine réunion, on demande à Jean-Luc et Olivier d'échanger costard et tee-shirt-col-en-V... si ça peut les rapprocher et faire une belle photo !

  30. 4 Août dit :

    @ Azulero

    "tu sais bien camarade que si tu n’es pas devant eux en pourcentage aprés le 1er tour, tu ne pourras rien imposer du tout."

    C'est pour ça qu'il faut militer et militer encore, et avoir quelque chose de solide et d'unitaire à proposer. Personne ne me fera croire qu'il n'y a que 10% de déçus de l'UMP et le PS, de la casse sociale et écologique, de l'ultra-libéralisme...dans ce pays ! Si tu te pointes aux urnes en disant "c'est foutu", bein oui, c'est foutu !

    (Excuses à Lionel d'avoir répondu)

  31. azulejo dit :

    @ 4Aout, juste pour dire que je comprends pourquoi certains sont prêt à tout pour gérer les régions au prix de toutes les compromissions ! Les postes sont bons à prendrent !
    Euh.............le tee-shirt de Besancenot ne vaut pas le prix du super costard de méluche et ce n'est déjà plus le même monde. Un salaire de député européen c'est ceci dessous et cela peut faire oublier tout les meilleurs principes et valeurs de gauche et les places sont bonnes et la soupe est bonne :

    Coût d’un député européen : 28 000 euros par mois
    lundi 15 juin 2009

    Cri no 62 - Laurent Artur du Plessis

    SUITE AUX INFORMATIONS CONTENUES DANS L’ARTICLE SUIVANT ET VÉRIFIÉES AUPRÈS DU PARLEMENT, NOUS AVONS DÉCIDÉ QUE TOUS LES FUTURS ÉLUS DÉPUTÉS EUROPÉENS DE L’UDG, REVERSERONS LEUR SALAIRES DE 7000 € À DES ASSOCIATIONS ET PROJETS CITOYENS DE VOS RÉGIONS.*

    TRANSFORMEZ VOTRE ACTE CIVIQUE D’ALLER VOTER EN UN ACTE SOCIAL !

    (Tout élu au chomage,au RMI ou ne pouvant conserver son emploi par manque de temps, conservera 2000 €)

    Info du cri.fr

    En 2008, l’État a octroyé aux 78 députés français au Parlement européen une enveloppe globale d’indemnités de 8 034 650 euros.

    Chacun perçoit 7008,65 euros bruts, versés par l’Assemblée nationale ou le Sénat, selon son choix. Mais le Parlement européen a prévu bien d’autres avantages, financés par le budget de l’institution, dont une indemnité de frais généraux qui, en 2008, s’élève à 4 052 euros par mois.

    À cela s’ajoute une indemnité de voyage, couvrant les coûts et frais connexes des déplacements à l’intérieur de la Communauté européenne sur justificatifs ; une indemnité annuelle de voyages (à d’autres fins que les réunions officielles) de 4 000 euros annuels maximums ou maxima ; une indemnité journalière forfaitaire de 287 euros par jour de présence aux réunions officielles des organes du Parlement européen dont l’élu fait partie, en fonction de la distance et sur justificatif ; une indemnité de 143,50 euros par jour (plus les frais d’hébergement et de petit-déjeuner), versée aux députés qui assistent à des réunions en dehors de l’UE.

    Un député européen s’adjoint un ou plusieurs assistants recrutés par lui et rémunérés à sa guise, grâce à un crédit mensuel fixé en 2008 à 16 914 euros.

    Les frais de déplacements, cotisations de Sécurité sociale et impôts payés au nom des assistants sont remboursés sur facture.

    Les députés sont employeurs. Mais les charges patronales et fiscales obligatoires (représentant environ la moitié de la rémunération salariale brute imputée sur le crédit collaborateur), les indemnités de fin de contrat, ainsi que les dépenses liées à des formations spécifiques, à la médecine du travail et aux frais de transport des collaborateurs entre Paris et la circonscription du député, sont financées par l’assemblée hors crédit collaborateur.

    Coût mensuel d’un député français au Parlement européen : 28 000 euros, hors notes de frais et dédommagements divers.

    Notons un petit effort : dès la prochaine législature (2009), l’indemnité de voyage sera remplacée par le remboursement des dépenses réellement encourues. Et les frais dus à l’emploi, en tant qu’assistants parlementaires, de parents au premier degré ou de personnes analogues ne seront plus remboursés…

    Moi, azulejo je dis que c'est HONTEUX tout cela !

  32. azulejo dit :

    @ tous, salaire des conseillers régionaux plus ne pas oublier que tout les hommes politiques cumulent plusieurs retraites "chose que nous citoyen lambda ne pouons faire" et nous même allons nous retrouver avec moins de mille euros par mois "700 souvent" alors que par exemple Chirac cumule cinq retraites et à 30 000 nets par mois "pas mal non d'être un politicard de droite ou de gauche d'ailleurs" :

    http://www.journaldunet.com/economie/dirigeants/salaires-elus/6-conseil-regional.shtml
    Combien gagne un conseiller régional Suivante

    Le conseil régional d'Aquitaine, à Bordeaux. Photo © Mahefa Razafin
    » Indemnités de base (brut/mois) : de 1.477,24 € (-1 million d'habitants) à 2.585,17 € (+3 millions d'habitants).

    » Indemnité mensuelle de Président de conseil régional : 5.354,99 €

    » Indemnité mensuelle de Vice-président de conseil régional : de 2.068,13 € (-250.000 habitants) à 3.619.23 € (+1,25 million d'habitants).

    » Indemnité mensuelle de membre de la commission permanente : de 1.624.96 € (-1 million d'habitants) à 3.619.23 € (+3 millions d'habitants).

    » Durée du mandat : 6 ans

    Conseiller régional Conseiller général Député européen Maire Conseiller communautaire
    Précédente En savoir plus Suivante

    JDN Economie Envoyer | Imprimer

    PLUS CHIRAC : SA RETRAITE PAR MOIS ;
    Chirac, une retraite à 30 000 euros par mois!

    --------------------------------------------------------------------------------

    Citation:
    Envoyé par aladin60
    L'information est publiée par Le Canard Enchaîné du mercredi 2 mai : Jacques Chirac va cumuler plusieurs retraites pour un montant total d'environ 30 000 euros par mois. Revue de détails d'une retraite dorée.

    Un retraité qui va cumuler 30 000 euros de pension

    Jacques Chirac perçoit aujourd'hui 6594 euros de traitement en tant que président de la République. A partir du 6 mai, date de son départ, il va percevoir une retraite équivalent à 80% de son salaire, c'est-à-dire 5250 euros.
    Mais Jacques Chirac, âgé de 75 ans, cumule déjà plusieurs retraites. Selon le Canard Enchaîné, il perçoit par mois 5322 euros de retraite en tant qu'ancien député de Corrèze, environ 5000 euros de retraite en tant qu'ancien conseiller général et maire de Paris, 2900 euros en tant qu'ancien membre de la Cour des comptes.
    Mais il y a mieux, en tant qu'ancien président de la République, Jacques Chirac siège de droit au conseil constitutionnel. A cet effet, il va percevoir un salaire de 12 000 euros bruts. Si on fait les comptes, on approche les 30 000 euros de retraite.

    Salaire + retraite : 2,5 millions d'euros depuis 1995

    Jacques Chirac a passé 144 mois à la tête de l'Etat. Entre son salaire et ses pensions de retraite, il touchait un revenu d'environ 20 000 euros par mois. Il aurait donc perçu en 12 ans environ 2,5 millions d'euros.

    La publication de son patrimoine suscite des interrogations

    Chaque président de la République doit faire une déclaration de patrimoine à l'entrée et à la sortie de l'Elysée. Cette déclaration de patrimoine est rendue publique et publiée au Journal Officiel. Le 14 mai 1995, Jacques Chirac déclarait posséder un compte en banque de 130 572 euros, un appartement rue de Seine près du Sénat (valeur 469 000 euros), un château en Corrèze (valeur 500 000 euros), une maison rurale en Corrèze (valeur 60 000 euros) et une 205 Peugeot de 1984.

    Douze ans après, Jacques Chirac a cédé son appartement parisien à sa fille Claude Chirac. Son patrimoine foncier reste le même. Mais son compte en banque est crédité de 25 638 euros. Il aurait ainsi dépensé 80% de ce qui figurait sur son compte en banque en 1995. Or, entre temps, il a perçu 2,5 millions d'euros de salaire et de retraite. Non seulement, il n'y a aucune trace de ces salaires, mais son compte en banque a diminué depuis 1995 !

    Quant à Bernadette Chirac, la déclaration de patrimoine publiée le 24 avril 2007 indique qu'elle possède 620 404 euros, soit une hausse de 42% par rapport à 1995.

    En attendant d'acheter un logement, la famille Chirac va se loger gratuitement quai de Seine, dans un appartement prêté par la famille Hariri. D'après les agences immobilières parisiennes, la location de cet appartement reviendrait à environ 6 000 euros par mois.

    Le Canard Enchaîné
    Hervé Liffran, "Le sort peu enviable du retraité Chirac", Le Canard Enchaîné, Mercredi 2 mai 2007

  33. 4 Août dit :

    @ Azulero

    L'argument des salaires et des sapes, ça vole au niveau... du caniveau !

    Et il coutait combien le manteau de Jaurès ?
    Et est-ce qu'il faut gagner zéro et ressembler à un clochard pour prétendre représenter le peuple ? (Quel mépris pour lui dans ce cas !)

    Non vraiment Azulero, sur ce coup là....

  34. zeff22 dit :

    A AZULEJO...!
    Ce serait sympa de répondre aux deux questions mon post n°74...Merci encore !
    La diversion sur les indemnités des parlementaires et autres maires et conseillers régionales, est intéressante(on peut en reparler quand tu veux..) mais ce n'est pas le NPA en se présentant tout seul aux régionales qui va y changer quelque chose !

  35. azulejo dit :

    @ 4 AOUT, pas du tout. Pourquoi cela vole au dessus du caniveau ? Explique le moi ! C'est le réalité et pourquoi quand ils s'octroient des tas d'avantages, tu ne vois jamais aucuns d'eux protester ni dire que c'est indécent ?.
    Les politiciens doivent gagner comme ceux qu'ils sont censés représenter et pas plus et c'est cela qui garantit leurs intégrités et leurs valeurs réelles et principes et pourquoi devraient-ils gagner ces sommes astronimiques ? A ce moment là, pourquoi un ouvrier ne pourrait-il pas cumuler des tas d'avantages ?
    Tu ne pourras rien justifier de tout cela car c'est injustifiable tout simplement ! Et arrêtes de faire des cris d'orfraies s'il-te-plait !. Oh c'est horrible..........ce méchant anti-parlementarisme.......huuuuuuuuuuuu ! JE RIS LA ! C'est la vierge éffarouchée que tu nous joues là.

  36. azulejo dit :

    @ toi camarade zeff22, tu ne réponds pas à mes deux questions du post N°71 et quands à mes billets sur les salaires et les avantages astronomiques que nos Politiciens s'octroient et bien cela n'est pas une diversion comme tu le dis mais une explication plausible du Pourquoi certains sont tant préssés de faire alliance avec le PS et le PC au second tour même sans être en pourcentage devant eux et gérer les régions avec ! C'est une trés bonne explication au contraire.

  37. Nipontchik dit :

    pendant que certain(e)s se battent pour 1 poste de conseiller régional, Loana Petrucciani court après les invites en échange, outre le fait de boire et manger gratos, par ex d'1 pull en cachemire
    tout le monde n'a pas les moyens (surtout depuis octobre dernier) de se recaser dans 1 entreprise publique
    où se trouve la misère humaine?
    (j'ai laissé 1 post approchant sur le blog d'1 ex-vedette de l'ex gauche plurielle; ça doit être 1 pb technique qui l'a empêché de passer)

  38. azulejo dit :

    Et cela ; c'est un vrai Débat Démocratique et je crois qu'un Politicien de Gauche qui se respecte devrait se battre pour faire changer cela à la baisse tout comme le salaire des footballeurs ou des chanteurs ou acteurs en vogue et ce n'est pas du Poujadisme mais de LA JUSTICE SOCIALE et cela commence par cela ! Mais chacun se forgera son avis en son âme et conscience.

  39. 4 Août dit :

    "Les politiciens doivent gagner comme ceux qu’ils sont censés représenter et pas plus"

    Ah wouhé super... Olivier à 700€/mois... et pas plus !
    Sarko, 1 million, pas plus !

    Comme l'a dit zeff22, c'est pas en restant dehors qu'on change les choses.

  40. Hopfrog dit :

    Quand Jean-Luc Mélenchon est « d'une humeur de dogue », il est encore meilleur que d'habitude !
    Merci pour cette analyse au vitriol de nos incomparables institutions européennes. Ça fait du bien !

  41. marillion dit :

    Allez rigolons un peu, dites combien vous gagnez et je vous direz qui vous êtes:

    de 0 à 500 € par mois : extrême extrême gauche
    de 500 à 1000 € par mois: extrême gauche
    de 1000 à 1500 € par mois: gauche
    de 1500 à 2000 € par mois centre gauche
    de 2000 à 2500 € par mois centre
    de 2500 à 3000 € par mois centre droite
    de 3000 à 3500 € par mois droite
    de 3500 à 4000 € par mois extrême droite
    de 4000 € à l'infini par mois extrême extrême droite

    Classement établi selon la logique azueljienne

  42. Nipontchik dit :

    "J’ai lu ensuite le gros récit de cette réunion et des motions votées dans les débats avec la passion d’un observateur qui guette le retour du printemps. Bref la Tchécoslovaquie ce n’est pas rien dans la définition de mon parcours. J’ai donc écouté Vaclav Havel. Un moment. Puis j’ai déposé mon casque de traduction quand il a expliqué que les résistants de Corée du nord, de Cuba et du Tibet méritent nos mobilisations Bla. J’ai d’abord crié depuis mon banc : «et du Honduras, non ?» A quoi bon ? Havel n’est plus Havel."(Jean-Luc Mélenchon)

    Si, Sénateur, Havel est toujours resté Havel...Il était le fils d'1 gros propiétaire immobilier, et il a récupéré les biens de sa famille au centre de Prague, après la contre-révolution de 1989. Je croyais qu'à votre äge la naïveté et la non prise en compte de la réalité matérielle...
    Cette notion hérétique de "révolution politique" qui n'aurait rien ou pas grand chose à voir avec les fondements sociaux et matériels de la société c'est aussi ça qui s'est écroulé il y a 20 ans. Ce qui bien sur réhabilite en partie (mais en partie seulement) les choix politiques de l'époque de vos alliés d'aujourd'hui (et adversaires d'avant hier).

    Et dans la série, nostalgie du communisme, c'est pas l'Huma qui vient de sortir, un hors-série sur le communisme à la française (belles photos, commentaires-l'éditeur s'est pas foulé...-tirés du Robrieux de 1984) mais Marianne.
    Etonnant non?

  43. Nipontchik dit :

    Et il gagne combien le Président de Plaine commune? Dont le principal acte cambouïesque est d'avoir constitué 1 communauté d'agglomération-foulant aux pieds la démocratie communale- avec les zaffreux socaiux-traîtres du 9-3, comme rupture avec le libéralisme on fait mieux.
    Mais bon il paraît que la place Fabien a 1 candidat + présentable dans le coin...

  44. Nipontchik dit :

    Dans quel cambouis élus PCF et PG de Paris mettent-ils la main? Mais on peut préférer le Sport-Spectacle à la culture...

    "Le musée de Montmartre en danger
    AFP
    13/11/2009 | Mise à jour : 13:29 | Commentaires 3 | Ajouter à ma sélection
    Le musée de Montmartre est menacé de disparition rapide, la Ville de Paris ayant décidé de lui retirer son soutien financier, a déclaré à l'AFP Daniel Rolland, administrateur de l'association qui gère ce musée.

    La mairie de Paris a confirmé aujourd'hui dans un communiqué qu'elle n'était "plus en mesure de poursuivre son soutien financier" à cette association, la Société du Vieux Montmartre. Celle-ci est en déficit récurrent et manque de "rigueur" dans sa gestion, souligne la mairie.
    Le musée est installé depuis 1960 rue Cortot, dans le 18e arrondissement, dans la demeure historique du comédien Rosimond, ami de Molière. Ce bâtiment historique, qui a abrité les ateliers de Renoir et d'Utrillo, appartient à la Ville de Paris qui le loue à la Société d'histoire et d'archéologie du Vieux Montmartre.
    "La mairie de Paris a fait savoir fin octobre aux dirigeants de l'association qu'aucune subvention ne lui serait accordée au titre de l'année 2009", a indiqué M. Rolland.
    Le musée, qui emploie cinq personnes, est en déficit structurel depuis des années et il n'a pas encore payé à la Ville de Paris ses loyers pour 2008 et 2009.
    La mairie de Paris suggère une fin d'activité du musée. Elle propose le transfert de ses collections au musée Carnavalet (mais doit avoir pour cela l'accord de l'Etat).
    Elle préconise de lancer un appel à projets privés pour la reprise de l'Hôtel de Rosimond.
    L'association a lancé une pétition pour essayer de sauver le musée."

  45. Raphael Q. dit :

    Chers camarades,

    Moi je ne vais pas déserter ce blog, et en tant que militant NPA désireux cette union, je me dois de persévérer, car l'union est un combat.

    L'idée de deux réunions séparées est un très mauvais signe. Est ce que des futurs partenaires peuvent se détester autant?

    Pour être court et précis, la seule position défendable au NPA aujourd'hui pour le 3ème tour et donc les exécutifs régionaux, c'est l'indépendance et la liberté de choix de chaque composante au soir du 1er tour.

    Je me répète, mais personne au NPA n'accepte d'aller dans des solidarités de gestion avec le PS dans tous les cas de figure (sauf Modem) comme le souhaite le PCF. si C'est ce qu'on attend de nous, la réponse est non, le NPA s'est construit sur l'indépendance par rapport au PS. Le "juste compromis" serait des appréciations différentes, ce qui serait par ailleurs respectueux de la diversité de chacun sans "enlever" l'identité de chaque parti.

    Alors aidez nous à défendre ce qui est défendable...

  46. Michel Matain dit :

    La grosse opposition n’est pas entre le NPA ert le PCF mais entre les deux candidats potentiels à la présidentielle au sein de la vraie gauche : Besancenot et Mélenchon. Si aujourd’hui par miracle, il y avait des listes unitaires aux régionales, avec la dynamique qui serait créée nous remporterions un beau succés, autour des 15 % de voix. L’évènement ainsi créé obligerait l’ensemble des participants à ce succès à avoir dans la foulée un candidat unique à la présidentielle. Aujourd’hui il n’y en a pas 36 : ça ne pourrait être ni un communiste ni un NPA : il ne reste que Mélenchon. Voyez-vous le tout nouveau tout beau NPA accepter de ne pas se présenter à la présidentielle ? Impossible, tout leur nouveau parti est bati sur la personnalisation à outrance et le charisme d’Olivier Besancenot. C’est la seule élection où le NPA peut faire un bon résultat parce que c’est, d’une certaine manière, la moins politique des élections, la plus personnalisée, la plus américanisée. Le NPA ne peut pas laisser Mélenchon comme candidat en 2012, ce serait la fin de sa raison d’être. Donc il ne fera pas l’unité aux régionales en 2010 pour préserver la candidature Besancenot en 2010.

  47. azulejo dit :

    @ marillion, toi vraiment tu n'as pas beaucoup d'arguments sur le fond et c'est du n'importe quoi comme d'habitude ! Reponds sur le fond du problème et est-ce que par exemple Jean Jaurés dont quelqu'un à parler ici gagnait des sommes astronomiques et avait des tas d'avantages ?.
    Moi je ne crois pas !

  48. bastille dit :

    Sur le fond : la remarque d’azulejo sur les revenus des représentants n’est inadmissible que dans la mesure où elle devient une attaque de dénigrement personnel de JL Mélenchon.
    La Commune de Paris n’a-t-elle pas institué que ses représentants devaient assumer leur charge pour un salaire ouvrier moyen. Ce qui limite sérieusement le carriérisme et a l’avantage de lier leur sort matériel et son amélioration à celui de la grande masse.
    Nul ne peut douter qu’une mesure s’en inspirant rencontrerait l’approbation des plus démunis.
    Il ne s’agit aucunement de démagogie. Mais nous n’en sommes visiblement pas là.

  49. turmel jm dit :

    Sur le fond je suis moi l, coco depuis 78,en accord avec ZEF 22.nous sommes tout pret,et ces cons ils vont ralentir la machine...Je m adresse aux adhérents PCF et NPA..Chacun a de bonnes raisons;laissé tomber vos égos,votre peur irraisonnée de perdre votre identité,ne suivaient pas vos directions comme des supporters de foot si dans votre for intèrieure vous ne pensez pas pareil,et enfin,pensez à ceux qui ne croient plus en rien,et particulierement à ceux qui,sur les marchés, alors quils sont peut etre plus dans la m**** que nous,nous refusent le tract FdG,comme ils ont refusé celui du NPA,en nous disant,pour les plus éclairés,je l ai entendu aux capus à BX : Vous n arrivez meme pas à vous entendre,vous etes bien tous les memes! Ca fait mal qu en tu te lèves a 7h du matin le dimanche pour distribuer,alors que toi meme tu rèves de cette union. Alors, qu en je lis les déclarations du facteur,ou que je sais que mes cdes communistes Charentes Poitou,sont disposer au 1 tour à faire alliance avec la Royale,il me tarde samedi prochain, 1 cde coco,un bon,se bare à la retraite,pour que je l honnore et me saoule en camaraderie en l honneur de nos idéaux,bafoués par des imbéciles;ouf ça sert à rien! mais quesque ça fait du bien! En plus moins cher que che,z le psy....

  50. MAZAN dit :

    POUR ALIMENTER UN WEEK-END QUI SANS CELA SERAIT ENNUYEUX

    Communiqué du NPA (13/11/2009) : Après la réunion unitaire du mardi 10 novembre
    vendredi 13 novembre 2009 Déclaration du NPA.

    La réunion unitaire afin de préparer les échéances électorales des régionales était attendue. Quelques jours après son Conseil Politique National, le NPA a porté des amendements au texte commun proposé il y a une dizaine de jours par le Front de Gauche.

    Ces amendements portent sur les questions suivantes : le programme, le profil national et l’indépendance vis-à-vis de l’orientation social-libérale qui domine le PS et Europe Ecologie. Nous avons pu constater que, sans partager l’ensemble de nos propositions, nos amendements rejoignaient les préoccupations de beaucoup de composantes de cette réunion qui entendent débloquer la situation et non pas la figer.

    A notre grande surprise, les forces constitutives du Front de Gauche se sont prononcées dans un sens de rupture et d’exclusive vis-à-vis du NPA. Elles ont refusé de poursuivre la discussion, en convoquant une nouvelle réunion, le 18 novembre, dont la base est la constatation d’un « désaccord stratégique avec le NPA ». Le texte du Front de Gauche est à prendre ou à laisser, et celui-ci souhaite commencer sans attendre la campagne électorale. Cette attitude inélégante n’est pas à la hauteur des enjeux. Pourtant, plusieurs forces, dont le NPA, ont annoncé qu’ils devaient consulter leurs militants qui, seuls, pouvaient entériner la position de leur parti.

    Nous regrettons cette situation. Nous avons proposé une nouvelle réunion unitaire à partir de nos amendements, qui ne sont pas à prendre ou à laisser, et que nous sommes prêts à compléter d’autres éventuellement. Cette réunion est ouverte à l’ensemble des forces qui se sont réunies depuis septembre et qui souhaitent offrir une véritable alternative à gauche. Elle aura lieu le 16 novembre et le NPA y fera de nouvelles propositions.

    Enfin, des réunions se tiennent aussi dans les régions, preuves que le processus unitaire se poursuit et c'est positif.


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