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11nov 09
On peut dire que je m’y traine. Aller à Bruxelles un onze novembre pour écouter les sornettes convenues sur la chute du mur de Berlin, entendre les blablas sur les attributions des marionnettes du traité de Lisbonne que sont le futur président, le haut délégué machin international et autres tartuferies de l’Europe néolibérale, tout cela m’écœure. D’autant plus et justement parce que c’est le onze novembre. Les apatrides atlantistes qui gouvernent les institutions européennes convoquent pour la deuxième fois le parlement un jour de fête nationale française. Et alors même que ces célébrations ont un sens européen extrême et même fondateur.Ce fut le cas déjà le 14 juillet, fête la révolution française de 1789 qui selon le poète allemand Goethe «ouvrit l’ère moderne». Qui peut ne pas se sentir concernés comme européen par la célébration du quatorze juillet français ? A part le Vatican et les monarchistes ? De même pour le 11 novembre. Cette date célèbre le cessez le feu et la fin de la plus grande tuerie de l’histoire humaine. Et la fin victorieuse d’un conflit contre le pangermanisme qui a valu trois guerres au continent. Les mickey de l’eurodisneyland ne doivent pas le savoir et penser que la première guerre mondiale a été un malentendu à la fin d’une réunion d’eurocrates pour fixer la taille de la cage des poules en Europe. Trois guerres contre le pangermanisme, trois guerres provoquées par les compétitions libre et non faussées entre capitalisme nationaux, des millions de morts, des millions de blessés, des milliards de destruction, la Shoa, tant de meurtres industrialisés dont la matrice est dans la guerre de 1914, c’est le sens de tout cela qui est contenu, d’une façon ou d’une autre, dans la célébration du cessez le feu du onze novembre !
Deux lieux, deux célébrations, deux significations. Nous avons fait l’Europe pour dire : plus jamais la guerre, vive la paix ! Eux la font pour dire : plus jamais le socialisme, vive le marché ! Entre le monument aux morts de ma commune en Essonne auquel je n’ai jamais manqué sauf les fois où mes fonctions m’appelaient à l’Arc de Triomphe, et le Parlement européen où la chute du mur est un prétexte de plus pour la célébration de l’idéologie du marché et de sa prétendue liberté, mon cœur et mon esprit sont parmi les nôtres, ceux qui après qu’on leur ai tué Jaurès, ont fait leur devoir de pauvres diables mourant par millions « au champ d’horreur » comme l’a chanté Jacques Brel et à qui nous devons un devoir de fidélité. Et parmi ces devoirs il est bon de se souvenir d’une part que la révolution de 1917, fut une réponse populaire pour tourner la page du système qui provoquait ces boucheries et d’autre part que si les soviétiques étaient a Berlin, c’est par ce qu’ils ont d’abord deux dizaine de millions de morts pour chasser de chez eux et du pouvoir les nazis allemands, lettons et autres qui les avaient envahi et martyrisé de sorte que notre liberté en est l’héritière avant de l’être, dans le temps, de la chute du mur.
164 commentaires à “11 Novembre: deux lieux, deux célébrations, deux significations”
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Gilbert D, post 144: "L’expérience du PCF avec le PS n’aura donc servi à rien. On fournit la vaseline et demande du rabe…"
Eh bien, voilà une phrase superbement homophobe ! De mieux en mieux!
Vous n'en avez pas marre d'enculer les mouches (avec ou sans "vaseline homophobe", m**** au politiquement correct en passant) et de disserter sur le sexe des anges ?
Vous ne croyez pas qu'on a assez échangé pour dire qu'on est d'accord, mais pas d'accord à la fois et d'échanger des insultes sur les uns et les autres ?
Je vous rappelle encore une fois que dans 4 mois il y a des élections, qu'il y en a d'autres dans les 3 ans qui suivent et qu'il y a des braves gens de gauche qui ne votent plus parce qu'ils ne retrouvent plus leurs billes avec l'UMP et le PS ?
Est ce que c'est kollaborer d'aller dans une majorité avec le PS et EE pour les faire chier quand il le faudra et voter quand il le faudra ?
Il ne s'agit pas de nous fondre dans une alliance social libérale mais de venir avec nos idées, "notre programme" et faire savoir "au peuple de gauche" quand les soces déconnent ? Il existe des journaux pour ça, internet, les tracts, les affiches et nos grandes gueules... que l'on ferait mieux d'utiliser à convaincre que réunie la gauche de gauche peut quelque chose pour eux !
Tout à fait d'accord avec lionel PG44...
Attention quand même à la multiplication des expressions homophobes - lionelpg44 - et ce n'est pas du "politiquement correct"!
Camarade, on peut ne pas être homophobe et refuser de se mettre un poids sur la langue. C'est une image, une image populaire même. A ce compte là on ne peut plus rien dire sans être homophobe, islamophobe, anti sémite, anti je ne sais quoi...
@Pulchérie, posts 100, 101 et 102, j'ai l'impression de t'avoir froissée, ou me fais-je des idées ? Si c'est le cas je m'en excuse. Quand j'ai dis que tu prenais le problème à l'envers, je me suis sans doute mal exprimée, car je voulais dire, prendre le problème à la racine, que j'ai identifié étant le projet même d'Union européenne. Alors que tu m'as semblé considérer que la racine c'est l'OTAN. Comme Claude post 138, je pense que le double projet a été lancé dès le départ, pour les faire converger aujourd'hui. C'est l'Utopie UE qui est à mon sens notre écran de fumée, et qui nous a fait marier à 27, pour nous bloquer dans un système absurde, anti-démocratique, autobloquant, car régi par la Commission Européenne. Quand avec claude, nous sommes tombés d'accord sur le fait de briser ce que je nomme THE tabou (sans prendre forcément position pour ou contre la sortie de l'UE), c'est parce qu'à mon sens cette utopie est encore bien entretenue et vivace.
Je suis d'accord avec la dénonciation hargneuse de l'OTAN, qui me parait plus facile que la dénonciation du concept même d'Union Européenne, qui nous a été vendue comme Union pour la Paix, et non comme Uniformisation des pays d'Europe sous le joug du libéralisme financiarisé. C'est cette mise au point que je voulais faire.
Si je dis que dénoncer l'OTAN c'est plus facile, c'est parce que la réalité est de notre côté : la catastrophe régionale militaire de l'OTAN crève les yeux. Nous ne rêvons pas de l'OTAN, et nous avons encore notre rétro-virus Gaulliste. Par contre, pour l'UE là c'est plus difficile, car nous devons déconstruire puis combattre le virtualisme. On sent que "ça" ne marche pas (ça = UE), mais on a encore des états d'âmes à envisager sérieusement autre chose (seulement des amendements, des adaptations, un curseur à l'Est, etc). L'écran de fumée qu'est la nécessité impérieuse de l'UE reste très fort.
Je voulais juste procéder par étapes : remettre en cause la croyance savemment entretenue à coup de mémorials comme dénonce Jean-Luc Mélenchon, sur la nécessité de garder ce machin qu'est l'UE.
C'est vrai que je ne sais pas synthétiser, mais j'essaie.
@4 Août, effectivement, j'ai pensé à ça : renommer le FG, Nouveau Front Populaire, un pont vers le passé, notre culture de gauche commune à tous !
@Lionnel PG44
Entre 2 enculages de mouches, je te réponds rapidement parce que je n'ai pas trop le temps.
J'expliquerai par la suite en quoi la position de fond du NPA est cohérente. Ce qui ne m'empêche pas pour autant de vouloir un compromis avec le FdG sur la question des exécutifs. Non pas parce que l'orientation du FdG me convaint mais parce que je pense qu'un compromis permettra peut-être de créer une dynamique et de pouvoir par la suite démontrer qu'au sein des institutions la position du NPA est plus cohérente que celle du FdG.
Je rappelle à toute fin utile que les adhérents du NPA voteront dans 2 semaines. Si la porte de l'unité n'est plus grande ouverte, ce n'est pas le moment de la fermer sur nos doigts. Attendez-au moins qu'on les retire si le vote des adhérents NPA conclut à l'impossibilité d'une campagne unitaire.
c'est ce qu'on fait, mon camarade, on attend
Qu'est-ce qu'il y a d'homophobe ? Se faire mettre, ça s'adresse à une catégorie sexuelle précise ? Je n'ai même pas dit "chez les Grecs", ce qui pourrait donner à penser que...
Et si je dit que l'occupation israélienne ça commence à bien faire, tu vas me traiter d'antisémite ?
@ langue-rouge (137)
Je te retourne le compliment.
On sent que tu as des réflexes pavloviens en parlant des stals. A ton insu et de ton plein gré tu deviens ce que tu prétends combattre! Tes interventions intempestives sur ce blog en témoignent.
"victoire contre la pangermanisme" "pauvres diables... a qui nous devons un devoir de fidélité"
Tous ça sens bon le social-chauvinisme !
Comme on disait à Zimmervald en 1915 : "Quels que soient les responsables immédiats du déchaînement de cette guerre, une chose est certaine : la guerre qui a provoqué tout ce chaos est le produit de l'impérialisme. Elle est issue de la volonté des classes capitalistes de chaque nation de vivre de l'exploitation du travail humain et des richesses naturelles de l'univers"
Il faut ne penser qu'aux français démoralisés, menacés - travailleurs et inactifs - qui ont encore un petit quelque chose de "politisé" et qui vont voir en notre rassemblement - comme ensemble et séparément dans une seule manif. - un espoir, une envie de bâtir.
Militants anticapitalistes, sachons être responsables : Ne Faisons qu'"un".
Aux militants du NPA, dont je suis, je leur dis: une fois au moins, acceptons d'être ensemble et disons-le à tous. Qu'avons-nous à craindre d'être trompés ? Nous aurons apporté la preuve de notre volonté. Montrons l'exemple, cette fois, au moins. Nous en tirerons plus d'enseignements. Notre crédibilité s'en ressentira.
On ne va pas se perdre indéfiniment - alors que la "crise" gronde - dans les chimères au lieu de s'emplyoyer à créer de l'avenir. Cela voudrait dire qu'on ne vaut pas mieux que les autres qui ne pensent qu'à des carrières politiques et à leur maudit "appareil" de parti.
Mouillons-nous et restons droits : des gens nous espèrent ! Des millions de gens, même !
T as raison toto,les stals qui s ignorent il y en a un paquet,chez les cocos ils ont au moins l avantage de ne pas s ignorer,ah ah. Là ou je n ai plus envie de rire c est par rapport aux dérnieres déclarations de Besancenot.Je suis péssimiste.Si nous devons etre dans les èxécutifs, majoritaire pour appliquer notre politique,et conditionner un accord de 1 tour sur cette base...du péssimissme je passe au désèspoir.Les questions sont: battre la droite,avoir la possibilité de liberté de vote,et pouvoir agir concrètement sur des dossiers qui nous tiennent à coeur,point.Si le NPA refuse,c est un coup dur.Alors quil soit désavoué, je m en fout,la dynamique ne sera pas la meme,cela par contre je m en fout pas!