11nov 09

illustration blog 11 novembreOn peut dire que je m’y traine. Aller à Bruxelles un onze novembre pour écouter les sornettes convenues sur la chute du mur de Berlin, entendre les blablas sur les attributions des marionnettes du traité de Lisbonne que sont le futur président, le haut délégué machin international et autres tartuferies de l’Europe néolibérale, tout cela m’écœure. D’autant plus et justement parce que c’est le onze novembre. Les apatrides atlantistes qui gouvernent les institutions européennes convoquent pour la deuxième fois le parlement un jour de fête nationale française. Et alors même que ces célébrations ont un sens européen extrême et même fondateur.Ce fut le cas déjà le 14 juillet, fête la révolution française de 1789 qui selon le poète allemand Goethe «ouvrit l’ère moderne». Qui peut ne pas se sentir concernés comme européen par la célébration du quatorze juillet français ? A part le Vatican et les monarchistes ? De même pour le 11 novembre. Cette date célèbre le cessez le feu et la fin de la plus grande tuerie de l’histoire humaine. Et la fin victorieuse d’un conflit contre le pangermanisme qui a valu trois guerres au continent. Les mickey de l’eurodisneyland ne doivent pas le savoir et penser que la première guerre mondiale a été un malentendu à la fin d’une réunion d’eurocrates pour fixer la taille de la cage des poules en Europe. Trois guerres contre le pangermanisme, trois guerres provoquées par les compétitions libre et non faussées entre capitalisme nationaux, des millions de morts, des millions de blessés, des milliards de destruction, la Shoa, tant de meurtres industrialisés dont la matrice est dans la guerre de 1914, c’est le sens de tout cela qui est contenu, d’une façon ou d’une autre, dans la célébration du cessez le feu du onze novembre !

Deux lieux, deux célébrations, deux significations. Nous avons fait l’Europe pour dire : plus jamais la guerre, vive la paix ! Eux la font pour dire : plus jamais le socialisme, vive le marché ! Entre le monument aux morts de ma commune en Essonne auquel je n’ai jamais manqué sauf les fois où mes fonctions m’appelaient à l’Arc de Triomphe, et le Parlement européen où la chute du mur est un prétexte de plus pour la célébration de l’idéologie du marché et de sa prétendue liberté, mon cœur et mon esprit sont parmi les nôtres, ceux qui après qu’on leur ai tué Jaurès, ont fait leur devoir de pauvres diables mourant par millions « au champ d’horreur » comme l’a chanté Jacques Brel et à qui nous devons un devoir de fidélité. Et parmi ces devoirs il est bon de se souvenir d’une part que la révolution de 1917, fut une réponse populaire pour tourner la page du système qui provoquait ces boucheries et d’autre part que si les soviétiques étaient a Berlin, c’est par ce qu’ils ont d’abord deux dizaine de millions de morts pour chasser de chez eux et du pouvoir les nazis allemands, lettons et autres qui les avaient envahi et martyrisé de sorte que notre liberté en est l’héritière avant de l’être, dans le temps, de la chute du mur.


164 commentaires à “11 Novembre: deux lieux, deux célébrations, deux significations”
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  1. BA dit :

    Réponse à 4 Août (message 10) :

    On est d'accord.

  2. azulejo dit :

    @ a Aout, je ne suis pas contre l'alliance entre nous "les petites listes de gauche" pour être betêment contre et je crois avoir été assez clair et tu devrais comprendre ma position non ?. Je serais le premier heureux de faire campagne avec des Camarades du PG, du PC, des Alternatifs, de la Fédération, de G-U et etc,etc,etc mais le problème n'est pas celui-là. Il est POLITIQUE et il faut répondre à cette question simple :
    Voulons-nous être une Gauche qui propose une politique réellement et radicalement opposé aux POLITIQUES LIBERALES dans ce pays ou Tout simplement une Gauche de plus à la remorque du PS comme l'est le PC depuis plus de 10 ans et qui à renoncé à changer cette société déguelasse et inégalitaire ?. C'est aussi simple que cela !. Croyons nous possible un monde différend ou un monde ou le libéralisme est notre horizon indépassable et pour le PC c'est cette réponse maintenant alors que le NPA croit qu'il y à une Alternative viable pour un autre monde donc le compromis est impossible car c'est Deux Gauches dont les chemins ont bifurqués et qui s'éloignent inexorablement et moi je veux le Pouvoir pour changer les choses mais pas pour avoir des Places à la bonne table seulement et manger dans la bonne soupe et la même écuelle que les Libéraux-capitalistes.
    Pour la réponse à ta question de ton post N° 27, ma position est de ne pas faire d'alliance avec le PS dans tout les cas de figure et peut importe les scores et ne pas participer pour gerer avec eux ou si seulement on peut prendre le pouvoir total car on sera passer en tête au premier tour et si l'on fait un score canon et là imposer nos choix politiques à ce moment-là et un point c'est tout !

  3. Annie dit :

    @4août (message 10), le rappel à l'ordre pour rire de BA était de se défaire de la mentalité dite "exigence de la rentabilité", c'est la solidarité qui doit rester le moteur à défendre, ce n'est pas la justification de rentabilité vis-à-vis du public qui doit nous guider. Le Vénézuéla était au stade d'être démuni de tout, et sa première étape c'est de récupérer ce qui est son bien commun.

    Exemple : les retraites : chez nous nous avons (encore pour le moment) la retraite par répartition au lieu de la retraite par capitalisation pour tous, car "nous" avons pensé à un très beau principe : la solidarité entre générations. Pour défendre le principe, il ne faut pas accepter de se laisser aller sur la ligne de l'explication des "trous" ou difficultés financière, ou que sais-je, mais rester sur le principe original.

  4. Claude dit :

    @Raphael Q.

    Pour la gratuité des transports, je n'ai pas dit que tout était parfait mais que cela ne devrait pas poser de problème majeur puisque le stif a déjà fait une partie du chemin... Ce qui n'est pas la même chose !

    Quant à défier la loi, même si je suis à 100% pour en ce qui concerne le refus de financer l'école privée - sachant que celle-ci est payante, il n'y a aucune raison de la financer - il n'en reste pas moins que c'est collectivement que cela doit se décider : par un débat démocratique et en argumentant publiquement.

    Une loi peut être légale parce que votée et être illégitime et celle sur le financement des écoles privées l'est, à mon avis (c'est loin d'être la seule). Mais c'est aussi aux électeurs de se mobiliser pour cela. Les élus régionaux peuvent être un point d'appui et lancer le débat, ils n'ont pas de pouvoir législatif pour autant. C'est donc aux députés/sénateurs de défaire ce qu'ils ont voté. Faire autrement, c'est légitimer l'anarchie la plus totale et nier toute démocratie.

    Le NPA dit "dans les urnes et dans les luttes" : ok pour moi, mais ne mélangeons pas tout, par pitié !

    Pour la loi SRU, c'est aussi à la justice de trancher et aux députés de mandater une commission d'enquête pour faire appliquer la loi en s'appuyant sur les électeurs.

    Si les instances représentatives ne signifient rien, pourquoi aller voter ? Autant prendre les armes et faire "le grand soir" tout de suite dans la rue ! pas la peine d'attendre les élections pour ça.

  5. Michel D. (PG11) dit :

    A propos de "devoir de désobéissance" (posts 36 et 40) et au risque de me faire taper dessus, il faudrait peut-être que la base désobéisse aux directions des partis si, à leur niveau, celles-ci sont incapables de s'unir.
    Ça urge !
    De toute façon, dans l'isoloir, on n'est pas obligé d'"obéir" à n'importe quoi.

  6. Raphael Q. dit :

    @Lionel et tous les autres,

    Ben tu vois, en parlant programme et mesures les choses sont plus claires. Ce que tu dis sur la formation professionnelle aussi je d'accord. D'ailleurs si tu vois le vidéo sur le site NPA c'est de ces axes là qu'on parle
    http://www.npa2009.org/npa-tv/all/14038

    Cette fois, je sais que la direction poussée par une base unitaire, veut vraiment l'union, elle fera tout pour. Le PC doit faire l'effort aussi et signer un pacte de non-agression envers le NPA.

    Je vais pas revenir sur ce qu'a dit Parny, disons que je ne veux pas semer lahaine dans nos rangs, mais que ce soit la dernière fois qu'il balance ce genre de stupidités.

  7. richard 30 dit :

    @ Raphael Q

    C'est clair, c'est autour d'un programme clair et d'idées communes qu'il faut faire l'UNION.

  8. lionel PG44 dit :

    Raph, c'est un débat que nous avons eu à Nantes il y a mois pour préparer une base programmatique. Nous avons balayé toutes les compétences de la région et on continue à bosser.

    Merci, Michel D., je crois qu'il va falloir y passer... mais surtout dialoguer à la base pour faire plier les "chefs" et il faut bien le dire, convaincre nos camarades communistes de botter le cul au "comité central"... humour !

  9. 4 Août dit :

    @ azulejo

    Ok. Ta position dépend donc de ce que diront les électeurs, et pas des calculs de MJB et OB. C'est ce que je pense aussi.

  10. Robert J. dit :

    Bravo les fiers du NPA !

    En interdisant la participation à des « exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe écologie » vous casser toute possibilité d'accord pour une union de l'autre gauche.

    Et vous êtes fiers?

    ça veut dire qu'il faut faire plus de 25% au premier tour c'est ça?

    - Pour le PCF, ça veut dire perdre partout tous ses élus.
    - Pour l'autre gauche ça veut dire en pratique renoncer à gouverner avec d'autre, renoncer à disputer sérieusement l'hégémonie à gauche. ça veut dire : adoptez la position mouvementiste du NPA.
    - Cela nous condamne en pratique à l'alternative entre libéralisme et social-libéralisme dans les régions.

    Tout le monde comprend que c'est inacceptable pour le reste de la gauche radicale. Donc que le NPA veut encore partir tout seul!

    - donc ça veut dire encore la division de l'autre gauche, incapable de s'unir, incapable de donner le signe que c'est son tour de gouverner. Incapable de se donner les moyens de dire que la révolution (par les urnes), c'est le moment.

    On va encore devoir attendre le grand soir... et dans le même temps on va bien montrer aux classes prolétaires que leurs représentants politiques sont faibles, ridicules, divisés, ultra-minoritaires. Cet amendement du NPA divise le front unique ouvrier, divise la classe ouvrière, donc l'affaiblie. Un pousse à la résignation.

    La comparaison avec le texte soumis à la discussion par le Front de Gauche est éloquente :

    " Notre volonté est de porter des projets de transformation sociale réelle dans les régions. Si les conditions en sont créées nous pourrons travailler à leur mise en œuvre jusque dans les exécutifs régionaux car la gestion des régions s'envisage comme un moyen d'atteindre nos objectifs. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Il s'agit de la possibilité de mettre en oeuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d'une quelconque organisation de droite."

  11. Claude dit :

    @Annie (46):

    Entièrement d'accord avec toi... Moi aussi, j'ai tiqué sur le rapprochement avec la Russie dont je ne vois pas ce que cela apporterait en l'état actuel de l'UE.

    Petite précision sur les traités : techniquement, un traité international n'est pas fait pour durer éternellement mais bien pour répondre à un besoin (ou résoudre un problème) à un moment donné. A partir du moment où la majorité d'un peuple n'en veut plus, il n'a plus aucune légitimité et peut être dénoncé en toute bonne conscience.

    Encore une fois, on en revient au rapport de force et à l'idée de J. Sapir sur le fait que "menacer de sortir de l'Europe" peut être suffisant pour créer un choc salutaire au niveau européen. On ne mesure pas bien ce qu'en pense les autres peuples, mais sur le traité de Lisbonne et feu la constitution européenne au moins, on sait ce qu'il en est : les peuples sont majoritairement contre.

    L'idée d'un grand marché transatlantique va être difficile à faire passer pour les dirigeants, le secret l'entourant tout autant que le mystérieux ACTA (http://www.numerama.com/magazine/14239-acta-le-traite-reste-secret-defense-a-l-egard-des-simples-citoyens.html) sont assez révélateur de la trouille qu'ils ressentent.

    A nous de créer le rapport de force qui permettra l'Europe des peuples et non l'Europe des nations. De Gaulle a dit une fois qu"être patriote c'est aimer son pays, être nationaliste c'est haïr les autres". Le débat merdique actuel, juste après des élections européennes calamiteuses et le retour dans l'OTAN sont révélateurs : on nous formate gentiment pour la prochaine guerre : "la guerre des civilisations" chère aux nécons et à Bush, Nétanyahou et autres faucons. Enfin, c'est mon avis à moi que j'ai et que je partage.

  12. clarazed dit :

    Toutes les composantes de ”l’autre gauche” sont encore en phase de négociation. Dans cette ”Alliance de l’autre gauche”, chacun doit prendre ses marques ; à mon avis, c’est ce qui se joue actuellement.

    Sur les trois points, deux ont été actés. Reste la participation aux exécutifs.
    J’ai visionné la vidéo de Pierre-François Grond. Il n’y a rien à y redire. Il pose les questions clairement. Les choses seraient certainement plus faciles s’il y avait déjà un programme. Mais, pour avoir réalisé, au moment des Européennes, un tableau comparatif des programmes Alternatifs / NPA / PC / PG (je mets pas ordre alphabétique pour ne froisser personne !), les convergences apparaissaient clairement. Reste à définir les points sur lesquels il y a accord total sans tergiversation ni compromission possibles par la suite.

    Quant à la ”désobéissance civique”, elle figure dans le ”Manifeste du PG pour les élections régionales” : ” Les élus du Parti de Gauche considèrent que pour qu’une mobilisation citoyenne soit susceptible de modifier le rapport de force, les régions peuvent et doivent oser s’opposer aux dispositifs législatifs lorsqu’ils ont été imposés sans débat citoyen … Nous visons là une forme de « désobéissance civique ». La loi est légitime dans la mesure où elle est l’expression de la volonté générale. Nous pourrons donc parfois refuser des lois adoptées dans le dos des citoyens, afin de provoquer le débat public pour remettre au centre l’intérêt collectif face à la satisfaction des intérêts privés.”

    Alors... ”hoffen wir das Beste” !

  13. Claude dit :

    Sur mon post 54 : j'ai écrit un court article qui résume un peu ma pensée sur ce sujet :
    http://www.chateaubourg.info/?Sortie-de-crise-par-le-dumping

    Voir le PS en fin d'article "ou un avenir bien noir - politique fiction... pour le moment"

  14. Hold-up dit :

    (...)
    C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards
    Tous ces gros qui font la foire
    Si pour eux la vie est rose
    Pour nous c'est pas la même chose
    Au lieu d'se cacher tous ces embusqués
    F'raient mieux d'monter aux tranchées
    Pour défendre leurs biens, car nous n'avons rien
    Nous autres les pauv'purotins
    Et les camarades sont étendus là
    Pour défendr'les biens de ces messieurs là

    - Refrain :
    Ceux qu'ont le pognon, ceux-là reviendront
    Car c'est pour eux qu'on crève
    Mais c'est fini, nous, les trouffions
    On va se mettre en grève
    Ce sera vot'tour messieurs les gros
    De monter sur l'plateau
    Si vous voulez faire la guerre
    Payez-la de votre peau

    http://www.tichot.com/14-18/index_new.php

  15. Annie dit :

    @Claude post 57 : j'aime beaucoup l'idée d'onde de choc salutaire continentale que serait le fait de libérer la parole sur THE tabou ; nous en avons les moyens par internet. Il faudrait donc pour cela, et si l'autre gauche réussit à s'unir, qu'elle en parle devant les médias, qu'elle le mette sur la table. J'imagine la réaction des meRdias en chaine : bande-d'autarciques-racistes-crypto-FHAINE-traitres-à-la-solidarité-obligatoire-européïste !

    Vous voulez l'isolement à la nord-coréene ? Beuh non, les suisses et les norvégiens ne sont pas morts ! Nous on dirait : mais on n'a pas de position tranchée, on veut 1/ Libérer la parole, 2/ Débattre, 3/ Peser le pour et le contre, et 4/(mais en sourdine) Eveiller l'intérêt des citoyens pour nous.

    Si un pays comme la France l'assumait, on crairait vraiment une onde de choc plus grande que si c'était mettons la Hongrie, du fait de son histoire. Âprès, alea jacta est...

  16. Michel D. (PG11) dit :

    Effroyable illustration de la boucherie...
    http://www.ww1westernfront.gov.au/beaumont-hamel/images/k00016.jpg

  17. Hold-up dit :

    Quand est-ce qu'on vote UNITAIRE ?

    Projet de listes de l'Autre Gauche aux élections Régionales en attente de validation (Chantier encore en travaux pour cause de négligences sur le réseau et autres dysfonctionnements stupides et mineurs - en voie de réparations citoyennes et déterminées)...

    Alsace Unitaire - Aquitaine Unitaire - Auvergne Unitaire - Bourgogne Unitaire - Bretagne Unitaire - Centre Unitaire - Champagne-Ardenne Unitaire - Corse Unitaire - Franche-Comté Unitaire - Ile -de -France Unitaire - Languedoc-Rousillon Unitaire - Limousin Unitaire - Lorraine Unitaire - Midi-pyrénnées Unitaire - Nord- Pas-de -Calais Unitaire - Basse-Normandie Unitaire -
    Haute-Normandie Unitaire - Pays de la Loire Unitaire - Picardie Unitaire -
    Poitou-Charentes Unitaire - Provence Alpes-Côte d'Azur Unitaire - Rhone-Alpes Unitaire - Guyanne Unitaire - Guadeloupe Unitaire -
    Martinique Unitaire - Réunion Unitaire...

  18. claude dit :

    On sait depuis peu de temps que le passage du RMI au RSA induit de payer les impôts locaux et la taxe télé (alors qu'avec le RMI, il y avait des abattements voire une exonération totale). En fait, c'est bien pire que cela, ils financent eux-mêmes une partie des indemnités qu'ils touchent :

    http://www.politis.fr/Quand-le-RSA-finance-le-RSA,8581.html

  19. Annie dit :

    J'ai été un peu perfide tout à l'heure, Jean-Luc Mélenchon (ou le modo) a mis une photo cet après midi. Encore un effort ! Comme pour l'union de l'autre gauche, encore des efforts de médiation pour converger de quelques degrés !

  20. curtillat dit :

    D'accord avec ceux qui ont visionné la vidéo de PF Grond ;Pour ajouter que les éléments de rupture à mettre en oeuvre dans les conseils Régionaux,proposés à la discussion par le NPA, apparaitront tout à fait acceptables à la grande majorité de la base du PC,du PG,de la GU ; Encore faut -il qu'ils en soient saisis! Et si cet obstacle est levé -et Grond a bien précisé que c'était à discuter-alors l'accord est à notre portée. Militant du PG c'est la position que je défendrai

  21. Hold-up dit :

    Gauche de gauche : continuer !

    Communiqué du Bureau exécutif du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)

    http://www.m-pep.org/spip.php?article1542

  22. azulejo dit :

    @ Robert J post N°56, ton raisonnement ne tient pas debout et je te démontres pourquoi ;
    Dans le cas ou le PC juerait franc-jeu l'union avec le NPA, le PG et les autres petits Partis de la vraie gauche et que l'on puissent faire un accord national clair et limpide, alors à mon avis le PC ne perdrait pas tout ses élus comme tu l'affirmes un peu vite car la dynamique crée serait trés forte et ferait que l'on ferait un excellent score et pourquoi pas 20 à 25 % "cela dépendra du niveau d'abstentions et des électeurs votants" je penses et que l'on serait dans certaines régions devant le PS et donc le PC ne perdrait pas une trés grande partie de ses élus comme tu l'affirmes un peu vite mais un tout petit peu mais il y gagnerais une nouvelle crédibilité politique et cela n'à pas de prix et vaut bien quelques élus perdus ou sinon le second scénario sera à mon avis beaucoup plus catastrophique pour lui par contre s'il continue sa politique en zig-zag et sa politique de se voiler la face et de jeter son âme et ses principes de gauche à la poubelle et donc sa politique de l'autruche qui se met la tête dans le trou pour ne pas regarder les désastres de sa ligne qui est incompréhensible pour tout électeur de gauche un minimum intelligent et logique et leur positionnement politique est seulement dicté par "sauver ses élus à tout prix quitte à jeter leurs idées de gauche par-dessus bords" et bien le PC va continuer de mourir à petit feu. Il continuera à perdre ses bastions, et ses positions et ses élus et donc son intêret serait d'arrêter d'être la 100ème roue du carrosse du PS et arrêter d'être leurs beni-oui oui et leurs suivistes bebêtes et de se redonner un semblant de virginité car ils s'enterrent tout seul !
    Sinon le NPA n'à pas à être fier ou triste mais ses responsables ont à gardé une LIGNE POLITIQUE CLAIRE ET NETTE chose que apparemment tu as du mal à comprendre tant ton jugement est à l'emporte-pièce et incohérent. Le NPA de tout les Partis qui discutent est cela qui à la LIGNE POLITIQUE LA PLUS COHERENTE et moi je suis trés fier d'être sympathisant et un Camarade de lutte du NPA.
    C'est certain qu'avec le PC, il y à longtemps qu'il à oublier qu'il était autrefois un Parti Révolutionnaire et qu'avec ses gens-là nous n'aurons pas le "grand soir" mais le "petit nabot "Sarkozy et ses clones pour 500 ans" car le PC ne se bat plus pour rien sauf pour aller à la Gamelle manger la bonne grosse soupe qui les corrompts et leurs à fait oublier leur propre camp et ils se plaisent avec leurs Copains et Coquins Socialo-libéraux-traitres du PS. ! Voilà qui rétablit des véritées bonne à dire.

  23. lionel PG44 dit :

    Azulejo n'a pas tort quand il dit qu'on peut réaliser une dynamique importante et avoir d'excellents scores. Et c'est à nous d'aller chercher les abstentionnistes de gauche aec les dents... d'autant, que dans l'état où est la sarkozie, les déçus qui n'iront pas chez le borgne et sa fifille iront certainement à la pèche.
    Alors, pourquoi pas réussir à bouffer les socedèmes dans quelques régions. Putain, quel pied !

  24. sacdecrabesetpanierdenoeuds dit :

    (Pierre Cours-Salies, La Federation sur la réunion unitaire du 10))

    Nous devons faire un bref C.R. de cette réunion.

    Si nous ne l’avons pas fait plus tôt c’est pour une simple raison : elle a fini tard.

    Deux ou trois journalistes étaient là et ont pris les déclarations d’Olivier Besancenot, de Francis Parny et d’Eric Coquerel.

    Nous avons du prendre le temps de l’analyser avec d’autres participants.

    Trois faits saillants.

    1// Le comportement de la délégation du NPA était compliqué à comprendre.

    Ils étaient 6 et seuls Olivier Besancenot et Pierre-François Grond prenaient la parole. Leurs déclarations passaient d’un registre à l’autre, de proclamations de leur « refus de toute gestion » à l’affirmation de la recherche d’un compromis pour aboutir à l’unité.

    Toutefois, ils voulaient imposer un amendement du NPA que nous avions jugé inacceptable dans la forme et dans le fond.

    Ils ne veulent pas participer à des « exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe écologie qui mènent des politiques d'adaptation au libéralisme ».

    2// Sur cette question de la participation aux exécutifs, nous avions écrit et nous avons dit, comme les dirigeants du Front de gauche sur ce point, que le texte du NPA signifie, sans le dire directement le refus de toute participation, à moins que les listes de « la gauche vraiment » (ou tout autre nom) aient à elles seules la majorité absolue à gauche. Hypothèse peu probable !

    Nous avons été deux seulement, en séance, Clémentine et Pierre CS à proposer de clarifier ce point en discutant l’amendement du NPA et en affirmant qu’écrit ainsi il ne pouvait être accepté.
    Les porte-parole du NPA ont refusé de préciser ce que nous avons proposé : dire qu’il s’agissait de refuser l’application d’une politique social-libérale ; pour eux, il ne fallait pas y aller si le PS et les Verts, « la gauche de gestion » est majoritaire en nombre d’élu-e-s.

    Ils ne nous ont pas répondu aux propositions d’amendements de leur propre texte, que nous avons formulées à chaud quand une dirigeante du PCF (Brigitte Dionnet) ou de Gauche unitaire (Alain Faradji) se contentait de dire : « cela déséquilibre le texte » ou « cela est inacceptable » Leur refus de répondre nous a semblé avoir une signification qui aboutirait à leur refus de construire une campagne unitaire : i l s’agissait, nous semble-t-il, pour la direction du NPA, d’imposer à tous le cœur de leur ligne stratégique.

    Le texte actuel est le suivant, avec l’amendement du NPA en souligné :

    · Notre volonté est de porter des projets de transformation sociale réelle dans les régions. Si les conditions en sont créées nous pourrons travailler à leur mise en œuvre jusque dans les exécutifs régionaux car la gestion des régions s’envisage comme un moyen d’atteindre nos objectifs. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Il s'agit de la possibilité de mettre en œuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer. Cela ne sera pas possible dans le cadre d’exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe Ecologie qui mènent des politiques d’adaptation au libéralisme. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite.

    Pour permettre le plus possible de discussions précises, nous avions écrit un texte de propositions (en attaché). Celui-ci, (Contribution pour le 10 novembre). reprend le texte du Front de gauche discuté et approuvé comme une bonne base par toutes les composantes le 28 octobre au soir. Nous l’avons simplement précisé et/ou complété en y intégrant, en ordre, les résultats des discussions depuis septembre

    Les neuf points que nous avons ainsi rédigés cernent tout ce qui fait accord entre toutes les composantes et la ligne générale du texte proposé par le Front de gauche.

    Le dernier de ces points permet, si le NPA le souhaite, que la campagne soit menée en commun en préservant le fait que chaque composante, au moment du bilan du premier tour, devra juger du degré et des formes de son implication éventuelle dans les exécutifs.

    Rappel : « La participation aux exécutifs devra être discutée, après débat dans chaque région, en fonction des résultats de la campagne. Une réunion de la direction collective de campagne, fera, dans chaque région l’analyse des résultats et des possibilités réelles d’agir dans l’exécutif. »

    Eric Coquerel (PG), Jean-Luc Mélenchon ont repris à leur compte, pour les citer « cette idée de la Fédération et des Alternatifs » et suggéré que cela soit décidé pour qu’aucune composante, ni le NPA ni une autre, ne soit sous une contrainte alors qu’il faut savoir faire des concessions pour avancer ensemble. Même Christian Picquet a dit, au détour d’une phrase, qu’il fallait trouver une solution de ce type.

    Un amendement de la minorité du NPA, durant leur CPN, disait cela.

    3// Une série de comportements destructeurs. Le NPA en était tellement à chercher des points de désaccords qu’à un moment ils ont demandé que le texte (issu du Front de gauche le 28 octobre) soit précisé au sujet des 2ème tours. Citons : « Au cas où nos listes ne seraient pas en tête à gauche à l'issue du premier tour, elles s’engagent, à faire barrage à la droite en se rassemblant avec les autres listes de gauche au 2ème tour, à l’exclusion de tout accord avec le Modem ».. Le NPA tenait à ce qu’il soit précisé « le rejet de tout accord avec le MODEM », au nom « d’alliances lors de municipales et donc il fallait l’écrire pour que cela ne recommence pas ! » Sur ce point, il nous a suffi de citer à haute voix le texte existant pour montrer que nous étions dans le domaine du procès systématique, sans même de lecture précise du texte : c’était déjà écrit.

    L’attitude de Brigitte Dionnet, du PCF, était de rejeter toute discussion avec le NPA. Plusieurs interventions de Gauche unitaire n’étaient pas faites pour rechercher ce qui permettrait l’unité mais pour appeler à ne plus tarder dans « le lancement de la campagne avec ceux qui veulent ». Alors que les représentants du FSQP se plaignait (à juste titre) de ne pas avoir reçu les deux derniers courriers au sujet de cette réunion !

    Conséquence dommageable : le climat ! Toutes les forces qui espéraient une affirmation unitaire sans rejet a priori d’une composante ont assisté à des attitudes peu responsables.

    Quelles suites ?

    Deux réunions seront convoquées, sans doute, dans les jours qui viennent : une à l’invitation du Front de gauche et une autre à celle du NPA.

    Après discussion avec des membres des diverses composantes qui ont fait une réunion commune le soir même, nous proposons plusieurs initiatives :

    - Le texte écrit en 9 points sera relu et légèrement amendé afin d’inclure des éléments qui prennent en compte ce qui peut l’être de la réunion d’hier au soir.

    Il sera diffusé pour ce qu’il est : écrit dans la foulée de l’accord avec la ligne générale du texte proposé par le Front de gauche le 28 octobre au soir, complété et précisé sur des aspects qui oralement avaient été précisés et acceptés.

    Nous demanderons aux deux réunions de se prononcer sur ce que nous écrivons.

    Nous le diffuserons alors aussi largement que possible et demanderons au Front de gauche de se prononcer sur cet écrit. Nous demanderons la même chose au NPA.

    - Nous rédigeons en complément les éléments d’exigences et de mesures phares que les régions devraient réaliser selon les listes « vraiment à gauche » (ou un autre nom).

    - Nous écrivons et diffuserons un « appel militant à ne pas diviser ce qu’il est en réalité possible de faire ensemble ». Avec des militants du NPA, et des autres composantes (FASE, PCOF, Alternatifs, FSQP)

  25. Adonis dit :

    Non mais regardez moi ça... On critique dans tous les coins les camrades du front de gauche.
    Certes le PCF est devenu bien trop dépendant vis-à-vis du parti socialiste. C'est un point qu'on ne peut guère contester. Mais il me semble que Jean Luc Mélenchon était au Parti socialiste depuis plus de 20 ans quand il à décider de s'en détacher (n'y voyez pas une critique, je trouve que c'est quelque chose de tout à fait honorable). J'en ai marre qu'on dise que les militants du PCF sont des lèches-botte totalement soumis au PS. Je ne permettrai que l'on critique ainsi des militants tels que mes grand-parents ou arrière-grand-parents. Ils ont miité toute leur vie pour une idéologie qui il me semble est la même que celle du NPA: le communisme de Karl Marx (je sais vous êtes trotskystes mais il était communiste aussi non?). Mon arrière grand père a libéré sa ville de Bagneux des nazis en 1944 et j'en suis fier car il était militant du PCF. iL s'est aussi battu en 1934 et 1936 contre les faschistes français et ces actions étaient menées par le PCF. Qui s'est opposé aux guerres impérialistes menées par la France en Indochine, puis en Algérie? Le PCF à nouveau. Ne croyez pas que les militants du PCF ont perdu tout espoir de mener un jour une Révolution. Mais puisque vous êtes plus malins que tout le monde au NPA et que vous éprouvez un sentiment de supériorité pourquoi vous ne l'organisez pas cette révolution. Vous en parlez juste mais vous ne a faite pas pourquoi? Sachez que je serai le premier à prendre les armes pour vous aider si c'était le cas. Mais vous ne le faite pas. Il me semble que vous êtes devenus bien trop électoralistes pour ça (comme le PCF je vous l'accorde). Vous retournez votre veste parce que vous avez eu un score moins bon que celui du front de Gauche, c'est tout il ne faut pas chercher plus loin. Vous voulez bien vous alliez au Front de gauche alors qu'avant les élections vous avez renvoyez sous les sifflets ceux qui pronaient votre participation au front de gauche. Vive l'esprit de camaraderie.
    Pour le parti de gauche qui critique aussi le PCF, j'aurai aussi quelque chose à dire. J'ai tracté pour le front de gauche avec des gens du parti de gauche et du PCF. Les militants du parti de gauche étaient quand même bien content de pouvoir être aidés par plus de 100000 militants communistes à travers la France. Eh oui il y en a toujours plus de 100 000. Et là j'en vois qui nous critique dans le dos.
    Moi qui croit en ce front de gauche je ne peux admettre cela. Camarades en faisant tous ensemble ce front de Gauche, nous savions qu'il y aurait des différences entre les partis et les associations qui le composeraient. Nous sommes les représentants de la gauche, celle qui veut changer le système et non le réformer. Alors arrêtez ces critiques car nous pouvons en faire sur tous les partis, ne nous croyons pas meilleurs que le PCF, le NPA, le PG, les rouge et vert,...
    Pour finir, je suis fier que ma ville de Bagneux soit dirigé par une maire communiste, heureux de la politique sociale de ma ville qui permet à tous les habitants quels que soient leurs moyens de pouvoir aller au conservatoire pour apprendre la musique, d'avoir accès aux installations sportives, d'avoir un accès à une médiathèque gratuitement, a des centres socio et culturels. Il faut voir le côté positif du PCF. Quel est le seul parti à avoir construit en masse des HLM dans ses viles pour accueillir les travailleurs issus de l'immigration ainsi que leurs familles. Je suis fier qu'il y ait plus de 100 nationalités différentes dans ma ville ce qui n'est pas le cas dans les villes PS dont les militants du parti de gauche ont fait parti durant des années. Je pense que le PCF a échoué au niveau national par son rattachement au PS, mais le modèle social local qu'il a créé est tout à fait louable.
    Arrê^tons donc un peu ces critiquespar ce que tout le monde peut en faire comme j'en ai fait durant mon exposé. C'est pour vous montrer à quel point c'est facile. Je souhaite que le front de gauche soit un véritable front où l'esprit de camaraderie règne entre ceux qui y participent. NPA, venez avec nous, il n'est pas trop tard. L'idéologie communiste est ce qui nous rapproche. Il faut maintenant gagner, battre la droite, le PS, et imposer nos idées, notre modèle de société. Arrêtons ces querelles et unissons nous vraiment dans la lutte, mais aussi de temps en temps dans les urnes. Sur ces mots, je vous souhaite une bonne nuit.

  26. colere et espoir dit :

    @robert J
    Entièrement d'accord avec toi.

    Allez encore un coup :
    La comparaison avec le texte soumis à la discussion par le Front de Gauche est éloquente :

    » Notre volonté est de porter des projets de transformation sociale réelle dans les régions. Si les conditions en sont créées nous pourrons travailler à leur mise en œuvre jusque dans les exécutifs régionaux car la gestion des régions s’envisage comme un moyen d’atteindre nos objectifs. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Il s’agit de la possibilité de mettre en oeuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite. »

    Et si on s'en tenait aux textes ?

  27. Thaumasios dit :

    Le point de vue du Parti de Gauche sur la réunion unitaire du 10 novembre
    Jeudi, 12 Novembre 2009 01:27 Eric Coquerel

    La réunion du 10 novembre, qui se déroulait à notre siège, constituait la 6ème rencontre du Groupe de travail qui rassemble, depuis le 28 septembre, les Alternatifs, la FASE, le FSQP, Gauche Unitaire, le M'PEP, le NPA, le PCF, le PCOF, le Parti de Gauche et République et Socialisme.

    Il est utile de rappeler à quel stade de discussion s'inscrivait cette réunion.

    Le 28 octobre dernier, les formations du Front de Gauche ont proposé à l'ensemble du groupe de travail un texte présentant les points stratégiques essentiels à partir desquels nous pensions possible de conclure un accord national. Nous avions conçu cette proposition non seulement à partir des positions des formations du Front de Gauche, mais également en tenant compte le plus possible des points de vue et arguments exprimés par l'ensemble des organisations participant déjà au groupe de travail lors des trois premières réunions.

    A des degrés divers, ce texte a été reçu favorablement par toutes les organisations présentes ce jour là, bien que certaines délégations nous aient dit devoir consulter leurs instances pour apporter une réponse plus affirmée. Nos camarades du NPA ont notamment expliqué que c'était leur CPN du 7 et 8 novembre qui jouerait ce rôle. Nous avons donc décidé de reporter la réunion sur le cadre stratégique au 10 novembre.

    Cette date constituait donc un rendez-vous important et concernait en réalité des points dont nous discutons maintenant depuis les 5 dernières réunions.

    Depuis le début de ces discussions, nous avons considérablement avancé. Le Parti de Gauche a d'ailleurs rappelé mercredi que nous avions réussi à régler quasiment tous les points stratégiques qui faisaient débat entre nous, y compris ceux que les « observateurs » annonçaient infranchissables.

    Il parait nécessaire de rappeler ces acquis communs :

    • des listes autonomes du PS et des Verts au premier tour, principe renforcé depuis le vote du CN du PCF ; les premières conférences régionales du PCF vont quasiment toutes dans ce sens, confirmant ainsi la dynamique en cours.

    • l'accord sur les trois objectifs indissociables de la campagne : changer la donne à gauche, battre la droite, rassembler une majorité sur un programme de transformation.

    • l'engagement à une fusion démocratique de notre liste avec le PS et les Verts au 2ème tour pour battre la droite, en excluant toute présence du Modem.

    Il ne reste donc qu'un dernier point pour parvenir à un accord : s'entendre sur la volonté de participer aux exécutifs dès lors que trois conditions sont remplies : la possibilité de mettre en œuvre les points essentiels de notre programme, le rapport de force permettant effectivement de les appliquer et l'exclusion de toute participation du Modem ou d'une quelconque organisation de droite.

    Ces quatre points composent la proposition du Front de gauche à l'ensemble du groupe de travail.

    Plusieurs mouvements ont confirmé hier soir se reconnaître sur la globalité de ce texte. Certains, notamment la FASE et les Alternatifs, précisant bien qu'il faudrait vérifier, sur la base de cette entente stratégique, que nous soyons d'accord sur les points essentiels du programme sur lesquels se jouerait notre place dans les exécutifs. La question des modalités d'application du rassemblement et de la campagne (notamment le nom de l'alliance et les lieux commun de prises de décision) est également à affiner. La possibilité de nous accorder rapidement avec de nombreux mouvements présents hier est déjà une bonne nouvelle car elle est la promesse de l'élargissement de l'unité de l'Autre gauche engagée lors des élections européennes.

    Reste évidemment l'alliance que nous continuons à souhaiter avec le NPA. Sa délégation, menée par Olivier Besancenot et Pierre-François Grond, a proposé les amendements issus de son CPN du week-end dernier. La plupart ne changeaient pas la nature du texte du 28 octobre et d'autres introduisaient des propositions programmatiques. Un seul pose en réalité une véritable difficulté. Le débat de plus de 3 heures s'est donc centré sur lui. Il indique en effet un point de blocage stratégique qui, s'il n'est pas résolu, ne peut nous permettre de mener une campagne suffisamment homogène pour être efficace et espérer atteindre les objectifs que, par contre, nul n'a demandé de modifier.

    Il s'agit de la phrase qui, au sujet des exécutifs, en plus des trois conditions déjà énoncées, dit : " Cela ne sera pas possible dans le cadre d'exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe Ecologie qui mènent des politiques d'adaptation au libéralisme". Au cours des échanges sur cette question est apparu rapidement que le problème n'était pas de conditionner la participation à la gestion des régions au refus "des politiques d'adaptation au libéralisme", ce dont chacun convient. La raison d'être de cet amendement tient donc dans la première moitié de la phrase : il s'agit d'imposer en réalité, quelque soient les conditions mises, le refus à l'avance de participer a la gestion d'une région dès lors que notre alliance n'aurait pas, à elle seule, la majorité absolue à gauche. Olivier Besancenot a d'ailleurs explicité à plusieurs reprises cet amendement, en alléguant qu'il ne pouvait être question "d'une majorité de gestion avec le PS et les Verts".

    Nous respectons cette position mais elle ne peut être celle de l'alliance large à laquelle nous aspirons. Elle rend impossible à l'avance, dans quasiment toutes circonstances, l'ambition majoritaire que nous fixons à notre projet et notre objectif commun de changer la donne a gauche pour mettre en œuvre les points essentiels de notre programme. Même si elle est de taille, nous espérons sincèrement que cette objection puisse être traitée. Nous observons d'ailleurs que dans certaines régions où les discussions ont lieu, le NPA n'exige pas un amendement de cette nature. Mais à ce stade, nous ne pouvons faire semblant d'ignorer que cette position ne nous permet pas de mener une campagne nationale ensemble.

    Depuis deux mois, nous avons pris le temps de discuter de tous les points stratégiques qui nécessitent un accord entre nous pour faire campagne. Nous avons respecté le calendrier que nous avait indiqué à l'avance chaque parti (dont le CN du PCF puis le CPN du NPA). D'ici début décembre, un certain nombre d'entre eux vont continuer à avoir des consultations de leurs militants dont les Alternatifs, le PCF, le FSQP et le NPA.

    Aujourd'hui, nous estimons qu'il est temps d'aller plus avant sur les conditions concrètes qui permettraient un accord national à partir des axes stratégiques décrits dans ce texte, dont nous espérons qu'il devienne le cadre commun du rassemblement de toute la gauche de transformation. Nous ne pouvons ignorer que d'autres sont déjà en campagne pendant que nous prolongeons un feuilleton qui n'est pas à la hauteur de la situation. Nous restons persuadés qu'en travaillant sur les principaux points du programme qui conditionneraient notre participation aux exécutifs, nous pourrions déboucher sur un accord qui conviendrait à tout le monde. Il nous engagerait en effet à gérer les régions à la condition de pouvoir y mener la politique que nous présenterions aux suffrages de nos concitoyens. C'est en dernière instance la seule chose qui importe à ceux qui souffrent aujourd'hui de la crise du capitalisme. Or tout démontre, y compris les propositions programmatiques faites par le NPA dans leur texte, que déterminer ensemble une série de mesures phares ne constituerait pas une difficulté insurmontable.

    L'unité de tous ceux qui n'ont pas renoncé à la transformation sociale et écologique est en effet décisive pour la population et pour l'avenir de la gauche dans notre pays mais elle doit se réaliser sur une stratégie qui la rend utile. C'est en conscience et responsabilité de cette nécessité que les formations du Front de Gauche vont proposer dès la semaine prochaine aux membres du groupe de travail qui se reconnaissent dans la stratégie contenue dans la déclaration du 28 octobre, de poursuivre la réflexion, notamment sur les questions programmatiques. Le parti de gauche poursuivra le même type de démarche dans les régions avec, là aussi, tous les mouvements qui le souhaitent. Cette construction est ouverte et restera ouverte à tous tant que nécessaire.

    http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/1023-le-point-de-vue-du-parti-de-gauche-sur-la-reunion-unitaire-du-10-novembre

  28. Gilbert D. dit :

    J'espère vivement que le NPA va se tirer de cette pétaudière. Gérer une région à la remorque d'un PS qui louche sur le MODEM, je demande à voir...

    Finalement, après avoir prétendu au départ qu'il s'agissait de faire un rassemblement à gauche d'un PS qualifié de suppôt du libéralisme, on se retrouve à l'arrivée à se bousculer pour gérer les régions avec lui. Le mensonge éclate au grand jour. On assiste à la traditionnelle chasse au plaçous habillée de piètre justificatifs.
    Ce Coquerel, que je ne connaissais pas, gagne à être oublié dare dare. Dans le genre apparatchik, il est particulièrement emblématique. Tout cela est petit, mesquin, minable.

  29. Annie dit :

    @Gilbert post 75 : tu as eu une réaction colérique sur ce qui est une interprétation des discussions en cours par le PG, car tu sembles avoir interprété l'interprétation (si j'ose dire) comme étant une mise en accusation du NPA. Moi-même j'ai d'abord besoin de relire à tête reposée (en surmontant mes réactions viscérales, si j'en ai). Le PG fait juste remarquer une contradiction du NPA où à certains endroits cet amendement (gage de ne pas perdre son âme) n'est pas exigée, c'est tout. Mais les discussions se poursuivent.

    Les réactions à l'emporte pièce viennent souvent du fait qu'on inteprète comme des distributions de bons et mauvais points toute interprétation, or j'ai pas tant ressenti une mise en accusation du NPA (que moi même j'ai toujours défendu ici par rapport au PCF). En fait, cette impression vient du fait que le PCF semble ménagé, et l'interprétation du PG ne se termine pas en disant "Oh vous certains dirigeants du PCF qui avaient utilisé verbalement des qualificatifs injuste (âne, fallait le faire !) à propos du NPA, il faut vous calmer, c'est pas le moment !". Le PG, qui se dit médiateur/creuset, aurait peut être du mettre quand même un petit post scriptum en demandant qu'on cesse de se lancer des invectives, parce que les discussions restent ouvertes, ce DONT IL FAUT SE REJOUIR. Elles ne sont pas non-fermées parce qu'il y a entêtement (d'âne) intolérables, mais parce que les deux fortes têtes ont fait des mini-concessions donc se sont ouverts, ce qui est admirable !

    Je pense que tu as "oublié" que le PG a toujours eu comme ligne d'avenir le fait de gouverner, à l'avenir, sur le plan national (donc THE gouvernement). En se rappelant de ça, moi J'INTERPRETE sa position sur l'unité de l'autre gauche aux régionales comme un second impact médiatique (après les européennes, qui fut le 1er, un pari "réussi" mais très fragile) pour -espérons le- donner un signal à la population, avant la dernière ligne droite. C'est tout le sens du 3ème tour, dont parle Jean-Luc Mélenchon, on peut penser aussi au 3ème impact que le PG espère. Donc les régionales ne sont pas un but en soi (avec "chasse aux plaçous" pour reprendre ton expression), c'est le second impact espéré, c'est le moyen stratégique pour justifier la fin (stratégique elle aussi), sur laquelle Jean-Luc Mélenchon et le PG ont toujours été clairs (dont le NPA est au courant, qu'il ne partage pas forcément, mais ne cherche pas à tropiller, car il veut bien aider dans les urnes de manière générale). Dis comme ça, une réaction viscérale basée sur des préjugés serait "donc le PG -et Jean-Luc Mélenchon surtout- veut se servir des autres petits pour conquérir le pouvoir". Je peux paraître naïve, mais comme l'exemple sudaméricain a toujours été un modèle pour Jean-Luc Mélenchon, la conquête par les urnes sa ligne directrice jamais occultée car républicaine, mais qui n'oublie pas la lutte sur le terrain parrallèle, il n'y a pas d'entourloupe cachée si j'ose dire.

    Tout ça pour dire : stop aux réactions à l'emporte pièce basées sur une INTERPRETATION (et certains préjugés). La discussion n'a été fermée par personne, et il faut s'en REJOUIR. Mais c'est stressant à la longue pour nous.

  30. Gilbert D post 75. : Oui tu es un génie politique. Tu avais tout prévu depuis le début. Permets-moi de te féliciter... C'est si rare... Combien de génies par siècle ?

    Sinon, c'est fatigant ce genre de post péremptoire où le génie politique ne retient que ce qui l'arrange pour casser, simplement casser. Qui a dit au génie politique que le PG voulait gérer avec un PS MoDemisé ?

    Si ce génie politique lisait des commentaires de ce billet ou du précédent, il en trouverait certains rappelant clairement qu'on peut faire parti d'un exécutif sans pour autant voter tous les projets présentés par celui-ci. Qu'au sein de cet exécutif, les élus de l'autre gauche pourront bosser pour se faire entendre, quitte à voter contre, si l'exécutif présente des choses qui ne vont pas dans le bon sens.

    Mais quand on est un génie politique comme Gilbert D, on ne tente rien, on reste tranquillos chez soi. C'est la garantie de conserver sa sainte pureté, une sorte de virginité de gauche que le monde entier lui envie : Normal, qui n'envierait pas un génie politique ?

  31. 4 Août dit :

    "Nous restons persuadés qu’en travaillant sur les principaux points du programme qui conditionneraient notre participation aux exécutifs, nous pourrions déboucher sur un accord qui conviendrait à tout le monde. Il nous engagerait en effet à gérer les régions à la condition de pouvoir y mener la politique que nous présenterions aux suffrages de nos concitoyens. C’est en dernière instance la seule chose qui importe à ceux qui souffrent"

    @ Gilbert D.

    Que penses-tu de ça ?

  32. Bardy Dominique dit :

    Hier, je suis allée à la commémoration du 11 novembre en mettant mon badge Parti de Gauche.
    Pour moi c'était important d'y représenter mon Parti.
    Beaucoup sont venus me dire bonjour et ont apprécié ce geste.

    Je reviens sur l'enjeu des régionales. Notre peuple attend un rassemblement large à gauche, pour une alternative à cette politique de casse, ces réformes néfastes qui plonge notre peuple dans la misère.
    Sur le terrain, les rencontres que nous avons au niveau local, avec les militants de ces différentes formations sont plus que bonnes. Certais râles même car leurs instances n'en finissent pas avec les consultations ce qui fait que nous prenons du retard dans le lancement de la campagne alors que la droite et le PS y sont déjà investis.
    Qu'en est il, au niveau national. A entendre les uns et les autres, ils sont d'accords sur le fond de la déclaration du Frond de Gauche du 28 octobre dernier.
    Et depuis, certains dirigeants du PCF ont fait des déclarations que ne pouvaient que mettre en colère le NPA puisque les propos tenus étaient plusque ambigus. Les camarades PCF de ma commune étaient d'ailleurs très en colère avec cela. Ils ne veulent plus être les petits toutous du PS me disent ils, ils veulent récupérer les voix que le PS leur a volé !
    Pour ma part, je penses que nos responsables respectifs sont des gens intelligents et que seul l'intérêt général doit s'imposer.
    Déjà, un bon point puisqu'il est acté de faire des listes indépendantes du PS et des Verts dès le 1er tour.
    En ce qui concerne le 2ème tour, certes il faut en discuter maintenant, car on aura pas beaucoup de temps pour le faire le soir du 1er.
    Il y a trois exigences qui ont été acceptés : rapport de force, exclusion du Modem et/ou toute formation de droite, le programme.
    Ces trois exigences sont indissociables.
    Pour ce qui est des exécutifs, nous avons toujours dits que nous sommes pour gouverner afin de nous battre pour mettre en place notre programme. Donc si les conditions sont favorables à cela, oui nous devons aller aux exécutifs pour l'intérêt général. A nous, dans ces instances, d'être intelligents et d'être assez forts pour voter ce qui nous semble aller dans ce sens et voter contre tout ce qui est contraire à l'intérêt de notre peuple. Il faut que nous soyons partout un pôle de résistance pour que les salariés, les citoyens. Qu'ils puissent compter sur des élus respectueux de leur choix.
    Si nous ratons cela alors nous serons responsables du chaos dans lequel nous plongerons notre peuple. Ayons à l'esprit ce qui c'est passé en Italie.

    Je demanderai aussi de faire attention aux propos cités dans un journal comme le Monde où il a été mis une phrase d'Eric Coquerel qui effectivement enlevé d'un contexte m'a semblé mettre de l'huile sur le feu avec le NPA. Or la déclaration qui est mise sur le site du PG est tout à fait claire. Et ce qui est dit également sur le site du NPA. Tous souhaite la continuité de la discussion. Il reste un point à débattre mais pour moi cela n'est pas insurmontable. Mais ne faudrait il pas pour le moment arrêter de faire des déclarations par ci par là qui font la joie des médias pour démontrer qu'on est incapables de nous entendre. Egalement sur nos sites respectifs comme on voit celles faites par le PCF et les déclarations dans l'Huma qui sont ambigues et qui pour certains semblent être faites pour ménager le PS dans un éventuel accord de 2ème tour.
    Travaillons ensemble autour de la table pour la stratégie à adopter, pour le programme qui est indispensable pour nos concitoyens et une fois l'accord cellé faire en commun une déclaration à la presse cela évitera bien des déceptions et des retards dans notre mise en route pour cette campagne.

  33. Yves 93 dit :

    Salut à tous,
    En 1917, ils avaient les armes, ils avaient du courage, la question est : qu'est-ce qui les a retenus de s'en servir contre les "dirigeants", comme en Russie?
    Je n'ai pas la réponse.
    En revanche, j'ai un lien intéressant et actuel :
    http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=24211
    pour une unité imposée par la base et sur un programme précis, bien cdt.

  34. Yves 93 dit :

    Salut à tous,
    En 1917, ils avaient les armes, ils avaient du courage, la question est : qu'est-ce qui les a retenus de s'en servir contre les "dirigeants", comme en Russie?
    Je n'ai pas la réponse.
    En revanche, j'ai un lien intéressant et actuel :
    http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=24211
    Pour une unité imposée par la base et sur un programme précis, bien cdt.

  35. GUILLOT dit :

    Plusieurs organes de presse (Le Monde, l'Huma, Marianne 2, Politis par moment) n'ont pas besoin de déclarations à l'emporte pièce pour tacler le NPA,

    La journaliste du Monde Sylvia Zappi est coutumière du fait (elle est proche de Christian Picquet (qualifié d "ex NPA" dans ce journal alors qu'il n'avait jamais mis les pieds dans un de ses comités et pris seulement sa carte d'adhésion la veille du congrés fondateur pour le quitter à la fin du même congrés !) et celui ci ne ménage pas ses anciens camarades.

    Dernier coup fourré du Monde: il offre une tribune à Christian Picquet, porte parole de la GU, la veille du week end -celui des7/8 novembre- où ce réunit un CPN du NPA examinant le projet de texte du Fdg, mais refuse de faire de même pour le NPA (ce fut déjà le cas au moment des Européennes) !

    Je reviens sur le communqué du PG avec le passage suivant:

    "La raison d’être de cet amendement[du NPA] tient donc dans la première moitié de la phrase : il s’agit d’imposer en réalité, quelque soient les conditions mises, le refus à l’avance de participer a la gestion d’une région dès lors que notre alliance n’aurait pas, à elle seule, la majorité absolue à gauche. Olivier Besancenot a d’ailleurs explicité à plusieurs reprises cet amendement, en alléguant qu’il ne pouvait être question « d’une majorité de gestion avec le PS et les Verts ».

    Je lis celui-ci comme la volonté du NPA de préciser ces "conditions mises"
    et non d'imposer "quelque soient les conditions mises". C'est du procés d'intention que l'on fait ici au NPA. Bien sûr que le NPA craint que les "conditions mises" restent suffisamment floues pour justifier n'importe quoi.

    Ainsi, si la liste de l'autre gauche demande à nos partenaires PS et d'Europe Ecologie de porter ensemble "un projet de transformation sociale écologique" et qu'ils acceptent y compris dans la profession de foi, assorties bien sûr de quelques mesurettes, doit-on en conclure que les conditions sont réunies ? Même si la liste de l'autre gauche franchit les 10% ?

    Je suis au NPA et partisan de ne pas faire de la participation au CE un point de rupture entre nous. Ce sera le problème des camarades du PC s'ils veulent siéger dans des CE alors que le centre gauche aura la majorité absolue au conseil régional.

    Ils auront simplement à rendre des comptes sur le programme appliqué par cette "majorité de gestion dont ils veulent faire partie mais qui ne sera certainement pas celui défendu ensemble par la liste de l'autre gauche devant les électeurs. Toujours le problème de la cohérence.

    Cependant, un autre préalable, posé celui là par le PCF (mais quelle est la position du PG ?) EST le refus de constituer des listes où cohabitent 2 positions divergentes sur les "conditions mises" pour participer au CE.

    Il serait intéressant de connaître la position du PG.

  36. langue-rouge dit :

    A la lecture du texte de Coquerel (et donc celui du PG), il est clair maintenant que les jeux sont quasiment faits pour un accord national.
    Ecrire ça 2 semaines avant le vote des militants NPA, c'est prendre le risque d'entériner un déphasage dans les discussions. Certains avanceront pendant que les autres (le NPA) resteront à quai tant qu'ils n'auront pas adopter la ligne préconisée par le FdG.
    Je remarque comme Guillot que Coquerel reste ambigu sur la question de savoir s'il est prêt à la constitution de listes où cohabitent 2 positions différentes sur la participation aux exécutifs.

    Mais une phrase m'inquiète: "Il indique en effet un point de blocage stratégique qui, s’il n’est pas résolu, ne peut nous permettre de mener une campagne suffisamment homogène pour être efficace "
    Si Coquerel veut dire par homogénéité l'exigence d'avoir tous la même approche sur les exécutifs, c'est une façon diplomatique certes mais réelle d'imposer au NPA s'il veut un accord de céder sur ce point essentiel en fermant la porte à un compromis qui n'exigerait pas de tous la participation aux exécutifs.

    Le problème de cette position c'est qu'elle rend très difficile en interne la bataille pour les militants du NPA qui veulent encore chercher un compromis sur les exécutifs.
    Le PG et pourquoi pas encore mieux le FdG doit explicitement proposer au NPA un compromis sur la question des exécutifs qui permettrait aux uns et aux autres de s'allier au delà de leurs positions divergentes sur la participation aux exécutifs.

    Sinon, que les choses soient claires, dès maintenant, c'est perdu, il n'y aura pas d'accord national. Le PG qui se targue d'être le parti pivot, celui qui cherche à concilier le PCF et le NPA doit prendre ses responsabilités.
    Proposer clairement, sans ambigüités un compromis de ce type, c'est la seule manière d'arriver à un accord.

    Déjà le déphasage proposé dans les discussions va créer encore plus de méfiance en interne. Si en plus, la seule manière de construire l'unité c'est d'accepter y compris pour le NPA la participation aux exécutifs, autant dire clairement maintenant que vous ne voulez pas du NPA.
    En tout cas, si c'est ça la ligne du PG, je sais déjà quel sera le résultat du vote des militants du NPA. Ce sont les plus sectaires du NPA qui doivent se frotter les mains à la lecture de ce texte.

    Merde !

  37. lionel PG44 dit :

    Pour ma part, je pense qu'être dans un exécutif dominé par les soces ne nous oblige pas à la solidarité de gestion. Il faut être dedans pour orienter la politique de la région quitte à négocier nos votes sur un sujet où nous serions favorable pour faire bouger dans le bon sens un sujet nous déplaisant. Un donnant-donnant permanent. Mais quoiqu'il arrive, un projet qui n'a pas notre approbation trouvera surement une majorité à droite et au centre pour le voter. L'honneur sera ainsi sauf...
    Par contre, je considère que dans des régions où il n'y aurait pas volonté du PS de "s'amender", par exemple sur des subventions au privé, il convient de ne pas entrer dans les exécutifs, une fusion démocratique" pour battre la droite suffit.

  38. Bruno dit :

    Bonjour à tous,

    @GUILLOT
    Le post de sacdecrabeetpanierdenoeuds (n° 74) semble indiquer que se dessine l'option de positions différentes sur la question des exécutifs. Pour l'instant je comprends que le PG (voir site national PG et post 77 ci-dessus) reste calé sur la position intransigeante du PCF au nom de la préservation d'une "campagne homogène". Je suis moi-même un partisan de base du PG, et j'espère bien qu'à défaut d'autres solutions le PG acceptera ce principe de positions différentes pour sauvegarder ce qui me semble l'essentiel : se présenter unis lors du 1er tour. Je me suis exprimé dans ce sens.
    Néanmoins je regrette vraiment ce jeu mortifère des directions nationales du PCF et du NPA qui consiste à chaque fois formuler des amendements qui semblent n'avoir d'autres préoccupations que de créer du désaccord. Comment allons-nous expliquer un éventuel échec aux citoyens lors de la campagne ? Toutes nos arguties leur sembleront dérisoires et pitoyables face aux enjeux, il ne faudra être surpris si l'abstention se développe.

  39. GUIVARC'H dit :

    Salut à tous

    A trop danser autour de la tombe du communisme il vont finir par réveiller le dormeur qui n'était qu'assoupit !
    Vive le front de gauche
    Et gloire à la méluche !

  40. claude dit :

    @Bardy Dominique (82):

    Ton propos, en ce qui concerne les déclarations dans les medias et les sites ou publications des partis est du pur bon sens. Mais, même en s'en tenant aux déclarations finales officielles, on ne peut empêcher les interprétations acerbes et les attaques gratuites... A l'exemple de ce blog, où pourtant les rappels comme le tien apparaissent régulièrement dans le but de calmer le jeu et de permettre une saine discussion, basée sur l'argumentation plutôt que les insultes voilées...

  41. Thaumasios dit :

    @ tous ceux qui ne jurent que par la pureté du NPA et qui croient les yeux fermés le CR de PFG sur le site du NPA quand celui-ci clame que, à part le FdG, toutes les composantes étaient d'accord avec leur amendement…
    Eh bien, ils feraient bien de remonter leur ascenceur pour aller jeter un coup d'œil au CR de la FASE, posté au post 73 par paniersdenœudsetsacsdecrabes.
    Comme quoi, ça n'est pas un vieux truc de "stal" que de dénoncer une dérive gauchiste et anti-unitaire chez le NPA quand il y en a une… Ou alors, il va falloir aller leur expliquer aux p'tits gars de la FASE et je doute que ce soit hyper bien reçu…

    @ Gilbert D.
    Bon vraiment tes invectives régulières, ton ton grossier et tes imprécations agressives ne visant qu'à la sape systématique de toute unité n'ont pas à avoir cours sur ce blog. Si tu as du venin à cracher ou des frustrations politiques à soulager, il y a pleins d'autres sites pour ça. Si tu es en mission commandée, eh bien, dis-toi que tu vas t'épuiser pour rien, parce que nous sommes tous plus ou moins formés et en tous cas plus que capables de résister à tes lancinantes logorrhées gauchistes.

  42. Robert J. dit :

    Tout à fait d'accord avec Eric Coquerel lorsqu'il fait remarquer que le texte du NPA est en l'état incohérent.

    Ce qui pose problème c'est bien sur la première partie de la phrase sur la participation à des exécutifs : " Cela ne sera pas possible dans le cadre d'exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe Ecologie qui mènent des politiques d'adaptation au libéralisme". Nous savons qu'on doit prendre au sérieux les sérieux camarades du NPA.

    Cette position est bien sûr incompatible avec les objectifs de la proposition du Front de Gauche que l'on retrouve par contre dans la contre-proposition du NPA : "changer la donne à gauche, battre la droite, rassembler une majorité sur un programme de transformation".

    Ainsi c'est sur ce point qu'il faut se concentrer pour avancer... et pas sur la sympathique (si l'on peut dire...) vidéo de Pierre-François Grond assez étonnante car il y défend la position écrite dans la proposition du Front de Gauche (conditions Modem, rapport de force, programme pour participation à des exécutifs) et ne parle pas de l'amendement qui fâche!

    Enfin, une dernière remarque, les textes discutés durant cette négociation n'ont pas vocation à exprimer la position de ceux qui les proposent, mais à engager au final tout le monde. En proposant cet amendement au texte discuté, le NPA ne dit pas "nous, NPA, ne voulons pas participer à des exécutifs dominés par le PS et/ou Europe Ecologie" mais dit "l'union de la gauche radical doit se faire sur notre ligne : pas de participation à des exécutifs dominés par le PS et/ou Europe Ecologie".

    On comprend qu'en pratique c'est une façon pas très lisible mais très efficace de dire "pas d'union de la gauche radicale".

    C'est triste.

  43. langue-rouge dit :

    @Thaumasios
    La direction du NPA n'est pas exempte de tous reproches dans cette histoire mais le refus du PG de proposer explicitement un compromis sur la question des exécutifs alors que les adhérents du NPA vont voter est une erreur dramatique.
    C'est pour cela que je crois que les responsabilités dans l'histoire sont partagés et pour le coups la démarche de la Fase me parait bien plus ouverte que celle du PG qui colle un peu trop au PCF.

    Je ne répéterais pas ce que j'ai dit au post 86 sur la manière problématique dont le PG gère cette phase délicate mais le fait d'avoir refuser jusqu'ici de discuter sérieusement du programme rajoute à la méfiance que nous pouvons avoir envers les directions du PCF et du PG d'autant plus que la discussion sur le programme va enfin commencer...une fois que le NPA sera exclut du cadre. Cool !

    Certains militants du NPA en interne appuient d'ailleurs là où ça fait mal en soulignant à juste titre que l'absence de discussions sur le programme jusque là ne nous permet pas vraiment d'en conclure quoi que ce soit sur la volonté de rupture avec les politiques menées jusqu'ici encore moins quand il y a cette ambigüité sur les rapports avec le PS.

    Sur le CR de PFGrond s'il y a des ambigüités, il faut être honnète, quand il parle d'accords avec certains partenaires, c'est uniquement sur les propositions programmatiques et pas sur les discussions stratégiques.
    N'en rajoutons donc pas Thaumasios.

    Et n'injurions pas l'avenir. Les adhérents du NPA votent dans 2 semaines, les discussions continuent localement, ceux qui tiennent réellement à recoller les morceaux devraient au moins jusque là peser leurs mots.

  44. langue-rouge dit :

    @toto post 92
    Là tu dépasses les bornes. Les mensonges, les calomnies et tout cela en s'appuyant sur un site facho qui accumule les contre-vérités, c'est un vrai scandale.

    J'espère que les participants de ce blog se désolidariseront de cette chose informe qui se nomme toto et qui pollue par ses déchets nos discussions.

  45. 4 Août dit :

    @ Langue-Rouge

    "Nous restons persuadés qu’en travaillant sur les principaux points du programme qui conditionneraient notre participation aux exécutifs, nous pourrions déboucher sur un accord..." (E. Coquerel)

    Attendons de voir ce que va donner la réunion supplémentaire proposée par PF Grond.

    http://www.dailymotion.com/video/xb41s8_regionales-2010-le-point-sur-les-re_news

  46. Robert J. dit :

    Tout à fait d'accord avec langue-rouge à propos du post 92 de toto. On ne cautionne jamais les fachos, spécialement lorsqu'ils attaquent personnellement l'un des notre.

    D'accord aussi pour dire que la FAGE/Alternatifs ont un rôle à jouer et pourraient contribuer à faire avancer les choses. Nous verrons.

    Ensuite je persiste (post 91), la proposition du NPA est incohérente (garder les objectifs de la proposition Front de Gauche et rajouter l'amendement sur la condition "jamais sans dire jamais") et dans la vidéo, Pierre-François tente l'incompréhension pour faire passer en douce le mauvais coup à l'unité.

  47. Thaumasios dit :

    @toto
    Franchement, toto, fais gaffe, c'est un site facho que tu cites là, effectivement. J'espère que t'as pas fait exprès…
    Bon, pour rétablir un peu de vérité et de paix dans les esprits, voici un utile contre-poison :

    http://www.rue89.com/demonte-rumeur/2008/10/30/non-les-medias-ne-protegent-pas-un-besancenot-qui-roule-sur-lor

    @ langue-rouge
    Tout ce que je dis, c'est que je commence à en avoir franchement ras-le-bol d'avoir à assister aux louanges régulières concernant "la pureté et la cohérence politique" du NPA alors que ce n'est que la position gauchiste d'une partie seulement de la direction, qui ne souhaite qu'une seule chose : se draper dans leur virginité et partir tous seuls. Entre le CR de la FASE et le CR du M'PEP, on commence à voir que le FdG n'est pas qu'un ramassis de staliniens sectaires (et ce malgré les provocs des commnistes), mais que ces dirigeants du NPA posent quand même un très sérieux problème à l'unité s'ils continuent comme ça.
    Voilà, ils ont essayé de jouer cette carte, maintenant j'espère que c'est fini et qu'on va pouvoir avancer.

  48. Thaumasios dit :

    Tout à fait d'accord avec Robert J. à propos de la vidéo de PF Grond…

  49. Pulchérie D dit :

    @ Annie (46)
    Quelle prolixité, chère Annie ! Et quel mignon désordre !
    Tu m’approuves (300 %) quant à mon anti-atlantisme.
    Amusant, cette précision : 300 %.
    Puis, tu m’accuses de vouloir « renforcer l’Europe », de ne pas vouloir la changer « et de prendre les problèmes à l’envers »
    Bizarre interprétation.
    Vouloir la disparition de l’OTAN, c’est souhaiter simultanément, automatiquement, la suppression de l’institution qui la soutient du côté européen : la Commission européenne. Cela me semblait tellement évident que dans un court schéma d’activités futures (et peut-être utopiques), je n’ai pas mentionné le balayage de toutes les structures qui étançonnent l’OTAN d’aujourd’hui. Et cette entreprise de démolition est une condition nécessaire pour faire une autre Europe, démocratique et sociale celle-là.

  50. Pulchérie D dit :

    @ Annie (46)

    Un peu d’histoire : (à mon tour d’être prolixe) : constitution de la toile d’araignée atlantiste.

    En 1947, le belge Henri Spaak prononce un discours historique qui a été répercuté par tous les médias de l’époque, actualités cinématographiques comprises : « Nous avons peur ». Et les cinémas montraient les aérodromes couverts d’aéroplanes non entretenus, de bateaux de guerre rouillant dans les ports. Et Spaak concluait, d’une voix profonde et tragique, que nous étions menacés par l’Est. Survient le pont aérien, le soi-disant « coup de Prague », en 1948.
    En 1949, création de l’OTAN.
    La guerre de Corée éclate. En 1951, Paris-Match publie 6 pages consacrées à une réunion des
    chefs de famille les plus riches du monde, qui annoncent leur volonté de venir à bout du communisme inhumain et de garantir la paix des porte-feuilles de par la planète.
    Puis, c’est le silence.
    Nous n’apprendrons que presqu’un demi-siècle plus tard quelle fut leur action.
    Ne parlons pas de la création de la CIA par les frères Dulles, qui date des années 46 ou 47, qui allait apporter un puissant soutien aux desseins de la ploutocratie mondiale.
    En 1947, réunion secrète de fondation de la Société du Mont Pèlerin, en Suisse. On a fait appel aux grands cerveaux. Karl Popper se souvient d’avoir pris discrètement le funiculaire, pour arriver au lieu de réunion, où l’accueillit, lui et d’autres sommités intellectuelles, la Richesse mondiale, représentée essentiellement par l’ex-nazi Bernhardt, prince-consort de Hollande. Là, Popper, Hayek et les futurs économistes de l’Ecole de Chicago jettent les bases du libéralime moderne qui aboutira au néolibéralisme.
    En 1951 : création de la Haute Autorité (Jean Monnet et 9 membres) qui est un pouvoir supranational.
    Nouvel élément de taille pour tresser la toile d’araignée supercapitaliste : réunion fondatrice, en 1954, à l’hôtel Bilderberg (Hollande) de chefs d’état, de ministres influents et de très gros financiers sur l’invitation du prince Bernhardt, déjà co-fondateur de la société du Mont-Pèlerin. Cette réunion, comme toutes celles qui se suivraient régulièrement, fut ultra-secrète.
    Rockefeller y a-t-il participé dès le début ? Aucune certitude. Ce qui est sûr, c’est qu’après avoir fondé la Trilatérale en 1972, Rockie deviendra un puissant membre des Bilderbergers.

    En 1958, s’adjoint à la Haute Autorité, la Communauté européenne économique et Euratom, ce qui crée définitivement la Commission européenne.(Traité de Rome).

    Dans la suite, les commissaires seront élus par cooptation, c’est-à-dire de la manière la plus anti-démocratique qui soit, le candidat étant choisi par ses futurs commensaux, sans participation populaire à l’élection.
    En 1962, pour rassurer les démocrates véritables : création d’un Parlement européen. C’est l’institution faible du système communautaire, restée jusqu’à présent impuissante.
    Ce sont les commissaires qui sont les ministres du super état européen. Le Parlement donne des avis, dont les commissaires –ministres tiennent compte si cela leur plaît. Point, barre.


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