30sept 09

Comment faire une note brève sur ce blog quand tant d’évènements sollicitent ma participation, excitent mon intérêt, bouleversent mon esprit. Ici, je vais parler d’une visite chez les Molex, à Villemur sur Tarn, dans la Haute Garonne. Puis des progrès remarquable accomplis vers le rassemblement de l’autre gauche en France au cours des dix derniers jours. Et de ses résultats en Allemagne et au Portugal. Tout se tient. Je voudrais bien faire passer dans l’ambiance morose de ce moment triste de l’histoire de notre pays un peu de l’optimisme que suggèrent les lumières qui s’allument sur notre ligne d’horizon.

 MISE SOUS SEQUESTRE
Vendredi dernier j’étais à Villemur sur Tarn, dans la Haute Garonne, avec les salariés de Molex. Je suis arrivé dans l'après midi. On avait rendez vous avec les camarades de la CGT sur la place a côté de la mairie. Une de ces rencontres dont on ne sort pas indemne. Un adjoint socialiste de la municipalité s'est joint aà nous. Moi j'étais accompagné par Guilhem Series, conseiller régional PG et Jean-Christophe Selin autre élu PG à la ville de Toulouse. Eux deux sont les dirigeants départementaux du Parti dans l'Aveyron et la Haute Garonne. C'était un moment simple et très fort. Ceux de Molex m'ont raconté la fin de cette phase aigue de la lutte. Même si la lutte n'est pas finie, puisque, eux, continuent à revendiquer et à se battre. Les Molex je les avais rencontré pendant la manifestation à Toulouse, le 29 janvier. Le jour de la première très grande mobilisation interpro. Vous vous souvenez? Ils étaient déguisés en gaulois. mais ce n'était déjà pas la joie. Cette fois ci, le soir, après notre rencontre,  il y avait une « fête musicale »  de solidarité. Ca se passait à côté de l’usine occupée par quatre vingt miliciens payés par le patron américain pour protéger le site contre les ouvriers qui l’ont pourtant fait vivre toute leur vie. J’ai fini la journée cassé en deux de rage contre les patrons voyous et de honte pour mon pays qui est gouverné par des gens qui encouragent ces méthodes. J’ai proposé lors de ma rencontre avec les représentants de la CGT Molex que l’Etat mette sous séquestre l’usine de Villemur. Cette mesure serait justifiée par le trouble à l’ordre public créé par les violations successives de la loi et du code du travail par la firme américaine Molex, comme l’ont constaté les tribunaux à plusieurs reprises. Entrave au comité d’entreprise, défaut d’information des salariés, non respect des procédures de licenciements, non paiement d’une partie des salaires, tentative de lock-out, tout a été fait aux ouvriers de Molex. Face à de tels agissements, la mise sous séquestre constitue un instrument d’intérêt général. Pourquoi l’Etat s’en priverait-il s’il est bien au service des citoyens et de l’état de droit ? A la Libération, l’Etat n’a-t-il pas mis sous séquestre l’entreprise Renault avant qu’elle soit nationalisée ? Le motif en était alors l’enrichissement avec l’ennemi et le détournement du travail et des produits du pays au profit d’une puissance étrangère. Le pillage des brevets, des machines et des carnets de clientèle de l’usine Molex, les violations répétées de la loi sanctionnées en vain par nos tribunaux, constituent un cas qui peut être assimilé à cette situation. Cette mise sous séquestre permettrait d’empêcher la vente pour un euro l’usine à un fonds américain, qui reçoit en plus 6 millions d’euros de l’Etat pour achever la liquidation de l’entreprise. Surtout, elle permettrait d’obliger la tenue d’une table ronde entre le gouvernement, les syndicats et les entreprises automobiles qui utilisent les produits de Molex. A ceux qui me trouvent un peu trop virulent, je veux raconter, ce cas d’école qu’est la situation de Molex.
UNE TRES BONNE AFFAIRE
L’usine de connectique de Villemur sur Tarn dans la Haute Garonne, existe depuis 1932. Elle a d’abord été rachetée en 2000 par la SNECMA. Celle-ci n’était vraiment intéressée que par la partie connectique aéronautique. Dès 2004, la SNECMA, qui s’appelle aujourd’hui groupe SAFRAN, décide donc de se débarrasser du secteur connectique automobile qu’elle vend au groupe Molex. Le groupe Molex est un géant américain de la connectique et de l’électronique. Il emploie plus de 30 000 personnes dans le monde. Il dégage près de 3 milliards de dollars de chiffres d’affaires annuel. A l’époque, l’usine de Villemur réalise 65 millions d’euros de chiffre d’affaires. Pour Molex, le rachat de l’usine de Villemur était le moyen d’entrer sur le marché européen et notamment d’accéder aux gros clients automobiles français, PSA et Renault, gros consommateurs d’électronique connectique. 48 % de la production faite à Villemur sur Tarn était vendue à PSA et 20 % à Renault. Le rachat de l’usine de Villemur a été une réussite pour Molex qui est devenu le deuxième plus gros fournisseur de PSA. La réussite est également financière puisque l’usine de Villemur est très largement rentable. Elle a dégagé 1,2 millions d’euros de bénéfices en 2008. Et près d’un demi million encore au premier trimestre 2009 pour un chiffre d’affaires d’environ 40 millions d’euros. Il faut savoir que depuis fin 2006 et jusqu'en février 2009, l'usine de Villemur a généré le plus fort taux de résultats parmi l'ensemble des sites de la division auto de Molex. Molex a donc réalisé une excellente affaire en achetant l’usine de Villemur. Une excellente affaire même. Les syndicalistes considèrent que la SNECMA aurait vendu l’entreprise pour la moitié de sa valeur. Première question : pourquoi le prix de vente a-t-il été aussi favorable à l’acheteur ? 
VIEILLES ACCOINTANCES ? 
 Et voici la deuxième question. Pour réaliser cette vente à Molex, la SNECMA était assistée à l’époque par un cabinet d’avocats d’affaires. Il s’agit du cabinet Baker et McKenzie. Ou est le rapport avec la situation aujourd’hui ? Je ne sais pas s’il y en a un. Je note seulement que ce cabinet était alors présidé au niveau mondial par Christine Lagarde. Madame Lagarde est aujourd’hui ministre des finances, en charge du dossier. Je note aussi que le ministre chargé de l’industrie à l’époque était monsieur François Fillon. Aujourd’hui il est le Premier Ministre. De ces deux coïncidences je retiens que ces deux personnages, clef aujourd’hui dans le dénouement de l’affaire, sont les même que ceux qui l’ont mise en place il y a cinq ans. Je note qu’ils étaient alors situés des deux côtés de la barrière. Je signale ces faits pour que chacun les aient à l’esprit quand je vais évoquer l’incroyable mansuétude des pouvoirs publics face aux violations et combines de Molex. De vieilles accointances ? 
UNE ASPHIXIE PLANIFIEE
En octobre 2008, le groupe Molex annonce par surprise sa décision de fermer l’usine pour juin 2009 et de licencier les 283 employés. Il est ouvertement dit qu’il s’agit de délocaliser la production aux USA et en Chine. Argument invoqué : la crise de l’automobile. Facile. Dans les faits, la délocalisation est aussi aberrante sur le plan économique qu’écologique. Car Molex continuera de fournir PSA et Renault ! Les pièces devront donc faire des dizaines de milliers de kilomètres pour être livrées ! La crise est de toute façon un pur prétexte. L’usine ne manquait pas de commandes. D’ailleurs, les salariés ont aussi découvert, grâce à une fuite chez PSA, que Molex avait prévu depuis plusieurs mois de délocaliser aux USA indépendamment de toute considération de conjoncture. La preuve est faite aussi que, dans le dos des salariés, Molex avait commencé à détourner une partie des commandes vers les usines américaines. L’asphyxie progressive de l’usine de Villemur était donc planifiée. En toute hypothèse le groupe Molex ne se porte pas si mal. N’a-t-il pas décidé d’augmenter de 33 % en 2009 les dividendes versés aux actionnaires. Ce sont donc 100 millions de dollars qui ont été distribué, en pleine crise, contre 75 millions l’an dernier. 
ILS SE CROIENT DANS UNE REPUBLIQUE BANANIERE. ONT-ILS TORT ? 
Jusque là, c’est la chronique ordinaire de la lutte de classe qui, comme chacun le sait, n’existe pas. Des patrons américains achètent une entreprise française pour prendre sa clientèle, ses brevets et ses parts de marché. Elle prend l’argent public et les bénéfices. Puis elle pille le site et délocalise. Banal. Mais Molex a fait plus violent. Le groupe a multiplié les violations du droit du travail pour liquider l’usine à tout prix et au plus vite. Entre novembre et juin 2009, deux plans sociaux successifs ont ainsi été annulés par la justice pour entrave au comité d’entreprise et défaut d’information. Molex refusait en effet de fournir la moindre donnée économique pour justifier la fermeture. Les yankees prétendent que la loi française ne s’applique pas à eux. Ils arguaient donc de la législation américaine. Bref du Bolkestein comme s’il en pleuvait. En août dernier, Molex a aussi tenté de fermer par la force l’usine, suite à la grève engagée en juillet par les salariés. Le lock out est interdit en France. Ce qui lui a valu sa troisième condamnation par la justice. L’américain s’en fiche. Son projet c’est de partir vite, les poches pleines. Et surtout sans discussion pour éviter de parler de repreneur. Pas question d’installer un concurrent. Pourquoi se gênerait-il ? Depuis le début le pouvoir politique en France est d’une docilité de caniche. En dépit des condamnations en justice. En dépit du rôle qu’auraient pu jouer PSA et Renault en tant qu’entreprises bénéficiaires du plan de soutien à l’automobile. Le gouvernement a laissé faire l’ami américain comme s’il était chez lui. 
LE GOUVERNEMENT TOMBE ENCORE PLUS BAS
En fin de parcours, après des mois de lutte ouvrière, la honte va à son terme. Le gouvernement fait des mouvements de menton. Et il autorise un scandale encore plus grand si c’est possible. Il décide de livrer l’usine de Villemur à un fonds d’investissement américain, HIG, spécialisé dans le capital risque. On se demande où est le risque. Car pour ce fond c’est plutôt le jackpot. Voyez cela : pour un euro symbolique, il récupère une entreprise bénéficiaire. Un euro ! Et il empoche aussi cinq millions d’euros de Molex qui reçoit l’autorisation de reconvertir de cette façon toutes les amendes qu’il doit ainsi que les sommes qu’il devrait débourser au nom de la ré-industrialisation du site. Et là-dessus l’Etat ajoute encore six millions et demi d’euros d’avances. Total onze millions et demi d’euros comme prime de risque ! Et quoi en contrepartie ? A peine 20 salariés sur 283 repris ! Et une vague promesse d’en reprendre 75 d’ici un an. Et pas le moindre engagement de maintien durable de l’activité. Le seul engagement économique de Molex est d’acheter pour 2,5 millions d’euros de produits à l’usine pendant 2 ans. C'est-à-dire 20 fois moins que sa capacité de production actuelle. Car Molex a obtenu que ne soit conservé sur le site que les chaînes de fabrication des produits nommé « en fin de vie » c'est-à-dire qui ne seront plus commercialisables dans un délai de deux ans. Tout le reste est parti ! Cinquante deux semi-remorques sont venues, deux par deux, encadrées de motards et des miliciens de Molex pour vider le stock et les outillages des machines. Le gouvernement a couvert le chantage organisé par Molex que ce plan de reprise soit approuvé par les salariés, en les menaçant de non paiement des salaires d’août et septembre. Les travailleurs sont donc tombés à genoux sous les coups. La nuit du vote, la sirène d’alarme a sonné interminablement signalant la fin du conflit et l’amère défaite. Dès lors l’humiliation n’a plus eu de fin. Les vingt recrutés sont des jaunes. Et pour couronner le tout, le négociateur de Molex s’est à nouveau rendu coupable de délit d’entrave le 15 septembre. Il a déployé ses vigiles dans la préfecture pour empêcher les avocats des élus du personnel d’accéder à la salle de la préfecture où se négociait l’ultime plan social. Alors que Molex était assisté de son côté par ses propres avocats. Le tout sous l’œil bienveillant du préfet qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de prévoir une salle où le syndicat pourrait consulter ses conseils. Bref, un complice de plus au délit d’entrave. A Villemur sur Tarn, l’Etat n’est plus dans l’Etat, la France n’est plus un Etat de droit, la loi ne s’applique pas. Molex est roi. Son patron commande, entouré de ses gardes du corps qui déploient comme des crétins qu’ils sont, pour un oui pour un non, leur bouclier en kevlar. Sa milice occupe l’usine. Il va et vient dans une voiture aux vitres tintées entouré de deux véhicules de protection ! Un cinéma ridicule destiné à impressionner comme le fait toujours une puissance occupante.
SOIREE ELECTORALE
 Ambiance euphorique. Les résultats électoraux en Allemagne et au Portugal, montrent une sortie au tunnel de l’autre gauche. (Bien sur la victoire du programme de droite dans les deux cas, même dans les guenilles social libérale interdit de danser sur les tables. Mais nous savons bien que ce genre de défaite est inéluctable avec le genre de gauche dominante que nous avons partout en Europe. Ce qui est nouveau c’est précisément qu’on ne sorte pas d’une élection non seulement battus et humiliés mais sans aucun point d’appui, comme ce fut le cas en Italie. Donc on pavoise quand même. Surtout si l’on prend la mesure exacte de l’évènement. L’Allemagne est la troisième puissance économique du monde et la première sur le vieux continent. Elle y est aussi la première en population. L’impact de l’évènement n’est donc nullement allemand. Il retentit sur toute la scène de la gauche dans le monde. Quoique fassent les maquilleurs de presse, partout dans le monde, ceux qui savent à quoi s’en tenir dans les formations de gauche en crise, entendent le signal. Depuis le résultat aussi, ici même en France les contacts des socialistes mal à l’aise et des militants en retrait d’action politique reprennent avec les dirigeants du parti de gauche. 
LA RUINE DES ENDORMEURS
D’autant que dans ces deux pays existe aussi, dans les partis socialistes, la variété des « endormeurs » de gauche dont nous sommes richement dotés en France. En Allemagne, la gauche du SPD aussi a beaucoup joué du violon contre le « sectarisme d’Oskar », ses «exclusives» contre le SPD. Ils lui ont beaucoup retourné ses « discours du passé sur la nécessité du rassemblement », ils ont bien soupiré, navrés, devant ses fréquentations gauchistes et son alliance avec les « amis des anciens gardiens du mur de Berlin ». Ils ont aussi écrit et couiné partout qu’il ne faisait ça que pour « faire parler de lui » ou bien « régler des comptes avec sa génération ». Et bien sur, tous ont trépigné, surtout ceux qui avaient été ses commensaux au SPD, lorgnant sur leurs investitures, que c’est au « SPD que ça se passe ». Ils avaient pour eux le nombre, les moyens, le sérieux des faces de pierre qui les dirige. Et voici le résultat. Et chacun est devant sa conscience : quel espoir resterait il après la victoire de la droite et la course de la social démocratie vers le néant après ce scrutin, si Oscar n’avait pas fait tout ce qu’il a fait ? Que resterait-il ? Nous, nous avons dorénavant en main un outil de combat trempé dans le feu du suffrage universel. Dans le monde entier des militants anonymes relèvent la tête ! Ce résultat oblige aussi les lourds caciques du SPD à faire fonctionner leurs petites cervelles étroites. C’est parce qu’il y a le résultat de Die Linke que le SPD se pose la question de l’alliance à gauche de nouveau et de la reprise des mots d’ordre de la gauche. Et les autres ? Les endormeurs de la « gôche » du parti ? Que leur reste-t-il après la bataille perdue ? Juste des phrases pour pleurnicher sur la responsabilité des chefs, interchangeables et donc inamovibles. Je reconnais que ce n’est pas totalement vrai. Ils se sont déjà ressaisis. Ils disent qu’ils doivent avoir plus de places, plus de pouvoir « pour éviter que continue l’hémorragie vers Die Linke ». Un comble ! Ceux là marchanderont décidément tout pour des places. Mais qui parviendra à faire oublier que la gauche du SPD vient de passer une législature sous un gouvernement de coalition de son parti avec la droite sans rien faire contre ? Quand j’ai posé la question on m’a répondu que c’était pour ne pas « diviser inutilement » et pour permettre à la jeune leader de la gauche du parti, Andréas Nahle, que j’ai bien connu du temps où j’animais « la Gauche socialiste » au PS, de se positionner « pour la suite ». Et voila le tableau. Une crise majeure de la société humaine d’un côté, un plan de carrière de l’autre pour toute réponse ! 
QUI SERA TROMPE ?
Donc on jubile. « Peut-être que ça ne durera pas», dois-je préciser pour contenter les pisse maussades. J’ai connu une voisine au village qui regardait le beau temps en grinçant des dents : « on va le payer ». Et quand la pluie et le froid revenait : «c’est toujours pareil, je l’avais bien dit ». Les bonnes nouvelles étaient pour elles un entremède sadique entre deux désolations. L’autre gauche a fait sa percée en Allemagne et au Portugal, en dépit d’une monstrueuse abstention. Qu’aurait-on entendu si c’était l’inverse ! J’y vois un encouragement pour nous ? « Ce n’est pas la France » couinent aussitôt en chœur les têtes d’œuf. Et de toute façon ce n’est pas « l’autre gauche ». Ce sont des « néo-communistes » pour les uns, en Allemagne, « des maoïstes et des trotskistes » pour les autres au Portugal. Autant dire : rien. C’est écrit dans les journaux qui comptent. Le bal des importants peut continuer. Tel est le pouvoir des mots. Nicolas Sarkozy nous vole les uns, certains commentateurs nous voilent les autres. Sur le moment, on enrage. Mais si on regarde bien la situation, il n’est pas sur qu’il n’y ai que des inconvénients à cette sorte de propagande. Car on peut penser qu’à la fin, elle trompera seulement ceux qui la produisent. Sinon qui d’autre ? En effet le grand nombre des citoyens, de toute façon, se tient à grande distance de la scène politique. En atteste les abimes d’abstention aux élections. Ca ne rend pas cette masse immense politiquement inerte pour autant. Mais elle devient progressivement imperméable aux rites visibles de la politique. A l’inverse ceux qui suivent de près savent à quoi s’en tenir. De bien des façons ils s’endurcissent. En quelque sorte. Dès lors les abus d’enfumage de la sphère officielle protègent également la scène sur laquelle nous agissons contre les intrusions qui rendraient tout plus compliqué. Nous faisons un travail de dentelle. Et, petit à petit, parfois de très peu, d’autre fois nettement, l’union de l’Autre gauche avance.
UN VRAI TOURNANT
En une petite dizaine de jours, nos affaires ont bien progressé. Mètre par mètre nous approchons du moment où peut se réaliser le rassemblement de l’Autre gauche. Tout le potentiel du futur à gauche dépend de cela. Nous avons atteint ce point en deux bonds. Le premier est fait avec un texte d’enracinement du front de gauche établit par les partis qui le constituent. Le second est une déclaration rédigée à l’issue d’une rencontre qui a réunit notamment les partis du Front de Gauche, le NPA, les alternatifs et la Fédération. Bien sur chaque pas de fait nous laisse toujours en suspend entre des points d’appuis provisoires. Il ne faut donc jamais crier victoire. Tout peut-être remis en cause à chaque instant. Il ne faut pas non plus donner à l’un ou à l’autre le sentiment de tout ramener à soi. Ni soi-même prendre la mouche quand une fuite de presse malveillante ou une rumeur de couloir semble ruiner, à dessein, des heures de diplomatie patiente et discrète. Par-dessus tout laisser les égos aux vestiaires. Le résultat est là. Vous pouvez y accéder en vous rendant sur le site du Parti de Gauche (http://lepartidegauche.fr) si vous voulez connaitre le détail des textes auxquels je vais me référer dans la suite de cette note. Mais ensemble ces deux documents constituent un tournant dans les relations à l’intérieur de l’Autre gauche. 
UN FRONT DE GAUCHE DURABLE EST EN PLACE
Le Front de gauche vient de franchir une étape décisive. Il dispose dorénavant d’un comité de liaison permanent. Ce peut vite devenir une coquille vide bien sur. Aucune politique n’est jamais assurée du fait de la création d’une structure. Mais ce peut-être un organe de pilotage commun décisif s’il est actif. C’est l’option annoncée. Cette semaine va être fixée sa composition et son calendrier de travail. L’autre évènement c’est la décision de rédiger une plateforme partagée entre les partis constituant le front de gauche. C'est-à-dire un programme. Dit dans la langue certes un peu pesante des communiqués communs, cela donne la formule suivante : « ouvrir immédiatement un chantier pour élaborer une plate forme partagée du Front de Gauche, contenant les grands axes de l'alternative de rupture nécessaire face à la droite et des propositions d’urgence permettant de répondre aux exigences populaire, aux dégâts de la crise capitaliste et du productivisme. » C’est de cette façon que s’est dénouée une ambigüité qui alourdissait le climat entre les communistes et nous. Un grand pas en avant vers la solidification du Front de Gauche est franchi. Dorénavant, chaque fois qu’une rencontre aura lieu sous le timbre du Front de Gauche, ce qui sera mis en débat avec toutes les autres composantes de la gauche, du NPA aux socialistes, ce sera le contenu de la Plateforme Partagée. Je ne pense pas avoir besoin de décrypter plus avant ce que cela représente. Ce «comité permanent» et cette «plateforme partagée» représente deux acquis extraordinaires pour tous ceux qui soutiennent la démarche de rassemblement que le front de gauche représente. Encore faut-il rédiger la dite plate forme partagée. Nous allons nous y atteler d’urgence. De toute façon il faut aller vite car de nombreuses rencontres se profilent à l’horizon. Des que les plateformes partagées sur les thèmes concernés seront prêtes la mécanique du débat à gauche pourra prendre toute son ampleur.
LE FRONT COMMUN DE L’AUTRE GAUCHE AVANCE
Le Front de Gauche ne contient pas toute l’autre gauche. Dommage. Mais c’est ainsi. En particulier le NPA refuse toujours d’y prendre place. On n’y peut rien, semble-t-il. Pour autant est-il impossible d’avancer ? Non, bien sur. On doit inventer une façon de faire qui rende possible le regroupement. Il est juste de dire que dans ce moment le mouvement le plus délicat est celui que doit faire le NPA. Car il lui faut entrer dans une logique d’alliance de longue durée. Il l’avait certes lui-même prôné avant les européennes. Mais c’est une autre chose que d’y entrer pour de bon à présent. Surtout après les européennes. Tout autour, les rumeurs courent. Ce serait pour l’apparence que joueraient les responsables du NPA. Pour ma part je ne le crois pas. Il est vrai que leurs conditions d’entrée dans la discussion sont anguleuses. Mais ils n’ont pas déclaré que ce serait à prendre ou à laisser. C’est le point décisif. Le texte adopté s’engage dans la voie de l’accord. Une prochaine rencontre est déjà prévue. De leur côté les communistes d’abord présentés comme les plus réticent ont eu bien au contraire une attitude franche et constructive. Ils ont dit ce qu’ils avaient à dire. Leur analyse sur la nécessité de ne biaiser avec aucun sujet ni aucune difficulté était d’ailleurs très tranquillement et fortement argumenté par Pierre Laurent et j’ai dit que j’étais bien d’accord avec elle. Puis les communistes ont donné les moyens d’avancer. Dès lors, si l’on met de côté l’attitude hérissée de nos partenaires de la  Gauche Unitaire, pour qui il est vrai que les blessures sont encore fraiches avec leurs récents camarades du NPA, tout le monde s’en est tenu à cette attitude de recherche de l’avancée commune. Je suis sur que les résultats électoraux de la veille ont joué leur rôle. Peut-être plus qu’on l’imagine d’entrée de jeu. Tout se tient.

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291 commentaires à “Molex, l’autre Gauche en France et ailleurs”
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  1. jennifer dit :

    langue Rouge
    C'est désolant de voir des phrases comme cela "Si la gauche radicale pense que pour battre la droite, il faut se faire hara-kiri". Faire un vote de classe c'est se faire hara-kiri? Ca me déprime que la LCR puisse penser cela, ait perdu toute notion de où on va et de comment on procèdes.

    Avec ce genre de phrase, tu tombes dans le pire gauchisme. Relis Trotsky voire Lenine (la maladie infantile du communisme). Je me rappelle d'un temps où la LCR aurait tout fait pour avoir l'unité au dépens de sa propre organisation, tout pour qu'il y ait l'unité de la classe ouvrière, même si la LCR en pâtissait, ne se construisait pas etc... Mais tu sembles avoir oublié tout cela. La dialectique aussi tu as renoncé. Il n'y a plus de prise en compte de ce qui est bien pour la classe des travailleurs dans son ensemble (à savoir battre la droite) ce moment de l'action on se met coude à coude, tout en gardant nos critiques par ailleurs. Ce beau temps est parti, avec l'évolution vers le NPA.

  2. Pierre L dit :

    à toto

    ceci pourrait vous être très utile :
    http://www.seton.fr/protege-genoux-ergonomique-protection-ergonomique.html

    Pierre L, certifié anticommuniste* primaire
    *anticommuniste, anticommunisme, ©2009 by Stals du PCF™

  3. Pierre L dit :

    "jennifer dit:
    4 octobre 2009 à 15:31
    ...ce moment de l’action on se met coude à coude, tout en gardant nos critiques par ailleurs.....

    Oui, genre l'action du PS de voter un traité ultracapitaliste coude à coude avec UMP et Modem.

    Mais ouf, le PS a gardé ses "critiques par ailleurs".

    Nous voilà rassurés !

    Donc :

    Votez PS pour battre la droite.

  4. Pulchérie D dit :

    @ Pierre L (248)

    Effectivement, François Pamy déclare : nous sommes (les communistes)
    altercapitalistes.
    Quelqu'un pourrait-il citer un article où un membre du PCF actuel définit clairement cette position ?
    Peut-être un autre politicien se disant de gauche viendra se proclamer un de ces jours alternéoconnard ?
    Sans s'expliquer.

  5. Pierre L dit :

    à Pulchérie
    Faites gaffe, c'est le genre de réflexions qui sème la zizanie !
    voyez ici :http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=716#comment-254120
    (post 68, 28 septembre à 17:57 et suivants !)

  6. Gilles dit :

    @ Toutes et tous

    Pas question pour nous du PG et du Front de Gauche de faire alliance dès le premier tour avec le PS ou les Verts-Europe (Régions) Ecologie pour éviter qu'une région passe à droite.

    D'abord, aucune région ne passera dès le premier tour à droite même l'Alsace que dirige pourtant la droite.

    Ensuite, c'est tombé dans l'unutilité de notre démarche, de notre combat de s'allier dès le premier tour. C'est totalement incongru !

    Ensuite, nous devons dire clairement et simplement que nous Parti de Gauche et que notre conception du Front de Gauche ne permet pas de faire des alliances avec le PS ou les Verts-Europe (Régions) Ecologie au premier tour comme notre conception du Front de Gauche n'est pas à géométrie variable et n'autorise pas des alliances à la clarte. Unité dans la clarté pour être efficace et crédible sinon le PG comme le Front de Gauche doit-être sérieusement remis en cause !

    La position du PCF doit nous interpeler et tout en étant unitaire à 200 % nous ne devons pas aussi baffouer notre raison d'être. J'espère que cela nous percute toute et tous !

    Au second tour, il y aura des fusions techniques et démocratiques avec le PS ou Verts-Europe (Régions) Ecologie s'ils sont mieux placés que nous à condition bien sùr de réciprocité et que le PS et les Verts-Europe (Régions) Ecologie n'ont pas signé d'alliances ou d'accords dès le premier tour avec le Modem ou autre parti de gauche et n'envisagent de le faire au deuxième tour. Dans ce cas là, nous devons si nous avons plus de 10 %, nous maintenir et ne pas fusionner, moins de 5 % appeler au vote blanc.

    Voilà ce qui devrait-être nous ligne.

    Nous devons rechercher l'élargissement du Front de Gauche à l'autre Gauche (NPA-LO-POI-ALTERNATIFS-FEDERATION-PCOF-PRCF-ADS-SR).

    Des comités PG dans mon coin évolue vers une liste PG-POI peut-être NPA et des Alternatifs vu que le PC dérive vers une autre rive.

  7. lola dit :

    Selon quels critères faut-il choisir ses amis politique?

    Le seul acceptable et sans doute le plus élevé: l'émancipation ou l'interêt général.

    Qui sont les amis de l'émancipation?

    Je pense que seule la situation commande le partage entre amis et ennemis et que les amis d'un temps peuvent être ennemis pour un autre temps et inversement.

    Sauf à prendre les "contradictions secondaires" pour la "contradiction principale".

    Contre les nazis, commnunistes et libéraux dans un même front.

    Contre des E.T exterminateurs de l'espèce humaine (bon c'est un cas théorique...XD), nazis et anti-nazis dans un même front.

    Et contre la victoire des UMP en 2010, que commande la situation?Oû est l'interêt général?

    Etant donné ce qu'est le ps et sa pente modemiste, il me semble qu'il y a entre lui et nous un hiatus tel qu'au premier tour RIEN n'est souhaitable: contradiction principale.

    Au second tour la contradiction principale passe avec la droite.

    Certains pcf voient dans leurs divergences avec le ps une contradiction seulement secondaire pour le premier tour, notre avis est différent. Que faire?

    L'essentiel je crois est que le front de gauche ne doit pas lui même apparaître et être engagé par le choix que ferait les pcf dans telle ou telle région.

    Au fond: que le pcf fasse ses choix en conscience avec ou sans le fdg, mais que le fdg lui même se démarque nettement d'une telle orientation.

    Voilà à cette heure la ligne qui me paraît la plus juste.

    Si le npa devait conditionner son entrée dans le fdg (ou autre ensemble commun) à un choix unilatéralement unitaire du pcf, il faudrait peut-être revoir cette ligne.

    Mais toujours en fonctin de la seule question: oû est l'interêt général?

  8. Gilles dit :

    @Jennifer
    Attention de ne pas confondre, la mobilisation sociale et citoyenne et aussi politique autour de la consultation sur le changement du statut de la Poste et une alliance électorale lors d'une élection.

    Dans ton commentaire, il faut de la cohérence et dans ce cas, accepter l'union avec le PS dès le premier et partout. Car partout la droite sera dangereuse et revenons au vote utile dès le premier tour.

    Dans ce cas là, c'est inutile de poursuivre le Front de Gauche et à quoi sert le PG ?

    C'est pour cela que j'ai dit dans mon post précédent qu'il faut l'unité dans la clarté pour être efficace et crédible. Devenons une alternative et pas un supplétif.

    Gilles

  9. Gilles dit :

    @ Iola
    L'intérêt général c'est à dire l'intérêt de la communauté nationale qu'est la république, c'est à dire le peuple citoyen et souverain. OUI ! Ll'intérêt général du PS ou du PC NON !

  10. Gilbert dit :

    Langue rouge : "Par contre là où il faut faire attention, c’est qu’il y a un prix à payer pour le PCF à rompre avec le PS y compris au 1er tour quand le PS garantit au PC pour faire poid face aux Verts des places au delà du poids électoral local réel du pcf.
    Le PCF a autant d’élus parce qu’il a un rapport privilégié avec le PS. Ce serait hypocrite de ne pas l’admettre. Et ce serait absurde d’oublier qu’un réseau d’élus locaux, cela permet aussi de garder des militants même quand ils sont moins convaincus, d’être implantés localement au delà d’une étiquette.
    Et il est évident qu’à court terme le PCF sortirait affaibli d’une rupture avec le PS.
    C’est pour cela que je ne suis pas trash avec les militants pcf qui hésitent".

    Je sais tout ça et c'est pourquoi je disais que le PCF est aux abois et ne peut plus raisonner qu'à court terme.
    Alors quoi faire pour l'aider à s'émanciper du PS ?
    Je ne vois que deux alternatives. On achète les locaux de Colonel Fabien ou on laisse crever un parti vermoulu, qui n'a jamais réussi à complètement se déstaliniser (quand je dis ça, je ne dis pas que les communistes ne sont pas revenus sur "le bilan globalement positif" mais je parle du fonctionnement pyramidal de l'appareil).

    Bien entendu, je suis anticommuniste puisque je ne suis pas attaché à ce vieil appareil sclérosé alors que la plupart de mes copains sont communistes...

  11. lola dit :

    @Gilles

    Pour ma part je ne dirais pas que l'interêt général soit l'interêt de la nation.

    L'interêt général est celui de toute l'espèce humaine: le socialisme est une pensée de l'émancipation pour tous.

    L'internationalisme ne doit pas être sacrifié sur l'autel de l'interêt particulier de telle ou telle communauté nationale.

    République est encore un mot révolutionnaire car nous sommes loins d'être égaux en république française, le message de 1789 est encore neuf.

    Mais la République socialiste ne doit rien avoir à voir avec le repli égoïste et fétichiste.

    Quant au ps, je le crois très mauvais défenseur de l'interêt des français et moins encore de l'interêt des Hommes!

  12. Gilles dit :

    @ Iola
    Oui d'accord avec toi. L'émancipation de la personne humaine doit être universelle et universaliste telle que la souhaitait nos ainés révolutionnaires et aussi Jean Jaurès.

    La France est un pays, une nation. La France est une république donc c'est république a un intérêt national de faite qui fait partie de l'intérêt général mais l'intérêt général c'est aussi l'intérêt du peuple citoyen et souverain dans l'égalité des droits. Cette émancipation de chacun et de tous, ici en France ou ailleurs dans chaque contrée et pays du monde doit-être sociale et humaine c'est ce qu'on appelle l'universalité.

  13. langue-rouge dit :

    Jennifer, je ne parlais de l'appel à voter PS pour battre la droite mais de la fusion des listes pour co-gérer et tu le sais très bien.
    Ce que va proposer le PCF dans certaines régions, ce n'est pas d'appeler à voter PS pour battre la droite dès le 1er tour mais des listes PS-PCF pour co-gérer.
    C'est de cela qu'il s'agit. Je ne vais pas tout réexpliquer à chaque fois. Mes positions sont connues pourtant et celles du NPA encore plus.

    Par ailleurs le drame de la gauche radicale, c'est de se laisser avoir par la stratégie du moindre mal. En Italie, les camarades n'auraient jamais du co-gérer avec Prodi même cela devait se solder par la victoire provisoire de Berlusconi.
    S'ils avaient refusé de le faire, Berlusconi aurait peut-être pu gagner dans un premier temps mais avec une majorité fragile et surtout avec une opposition de la gauche radicale forte.
    Et ils se seraient trouvé par la suite en position de le battre définitivement tout en se renforçant et en évitant une montée de la droite extême.

    Pour les régionales, soyons clairs. S'il s'agit uniquement de battre la droite. Alors il faut se rassembler au deuxième tour y compris sur des majorités de gestion quitte à se dissoudre dans une gestion sociale-libérale et à perdre toute crédibilité quand par la suite nous prétendrons incarner une alternative de gauche au PS.
    A juste titre, les électeurs nous considérerons alors comme un flanc gauche un peu comme ils considèrent aujourd'hui le PCF et s'ils voteront parfois pour nous ce ne sera pas par soucis de faire émerger une alternative mais pour forcer le PS à gauchir un peu son orientation.
    Mais dans ce scénario toutes les cartes sont dans les mains des sociaux-libéraux.

    Mais bon, je rappelle, puisqu'il faut que les militants NPA montrent en permanence patte blanche.
    Dans les luttes le PS est le bienvenue, c'était d'ailleurs la politique systématique du NPA sur le référendum Poste, de faciliter l'implication du PS.
    Et dans les élections, battre la droite mais en restant indépendant du PS.
    C'est fatiguant à la fin.

    A croire qu'être anticapitaliste et révolutionnaire c'est être en permanence sous la surveillance des vertueux du PG et du PCF.
    Bon ça va ? Je suis fréquentable ? Je ne suis pas sectaire ?*
    Et dire que je veux l'unité avec le PG et le PCF. A croire que je suis maso...

  14. Hold-up dit :

    @ toto

    "Le choix du titre en dit long sur les intentions de R. Martelli. Il établit ainsi un parallèle scandaleux avec l’Archipel du Goulag d’ Alexandre Soljénitsyne
    Décrivant le système carcéral communiste mis en place dans l’Union soviétique, ce livre a marqué son époque et contribué à ébranler les fondement du communisme. On peut approuver ou pas.Avec ce parallèle tous les amalgames sont possibles pour embrouiller l’Histoire.L’historien Roger Martelli produit ainsi un titre malveillant qui contribue à affaiblir le camp anticapitaliste."

    Et bien toto, on radote ? On dit n'importe quoi ? Dire que le livre de M.Roger Martelli - historien communiste - va embrouiller les esprits est une blague amère qui ne fait plus rire personne. Elle date ta blague toto. Il est marrant de voir que dans ton esprit c'est le bouquin d'Alexandre Soljénitsyne qui pose encore problème et non pas le système carcéral stalinien lui -même. C'est la faute au livre !

    A t'écouter débiter tes vieilles salades, on pourrait aussi penser que le gouvernement "communiste" Vietnamien n'aurait jamais du envahir le Cambodge pour ne pas " ébranler les fondements du " communisme" et mettre fin au régime de Pol-Pot, un régime lui aussi à passeport "communiste" mais à la version originale nait dans les profondeurs psychopathes d'une poignée d'homme qui auront instaurer tout un système démentiel où le fascisme agricole le disputait à l'esclavage humain et à l'exécution sommaire. Une régression morale et philosophique sans nom.

    Voir le merveilleux ouvrage de Denise Affonço : La digue des Veuves -
    http://www.bibliomonde.com/livre/digue-des-veuves-rescapee-enfer-des-khmers-rouges-3681.html

    Le jour où certains de nos amis comprendront que sans l'attachement à l'héritage Républicain des Lumières et le respect de l'État de droit, l'idéal communiste né de la volonté de justice et de partage des richesses devient un logiciel " libre " qui se barre en couille et ouvre sur n'importe quel délire idéologique. Sans cet arrimage Républicain du Droit qui le cadre, ce corpus politique se déchaine et laisse libre court à la barbarie archaïque humaine la plus banale rencontrée tout au long de l'histoire de l'humanité. Dans " le moins pire " des cas, comme en Chine contemporaine il restaure le capitalisme le plus sauvage. C'est dire ! Alors quoi ? Nous avons sans doute payé le prix d'un arriérisme oriental où peu de traditions démocratiques pour ne pas dire aucune n'avaient jamais vu le jour. Il est évident que l'impérialisme et le colonialisme n'ont rien arrangé. Pire, ils ont tous deux contribué à déchainer la haine et le pure ressentiment. Il faut dire que l'Occident en connait un rayon sur la haine et le ressentiment lui-même. Il n'hésite pas à l'employer pour asseoir sa domination impériale sur le monde.

    Encore un effort pour être vraiment Révolutionnaire mes amis, soyons Républicains !

    "Dans ce monde d'usurpation universelle, dire la Vérité est un acte révolutionnaire". G. Orwell-1984

    Et tant que j'entendrais des " totos " débiter des vieilles antiennes staliniennes, je ne fermerais pas ma gueule sur ce blog. L'on ne m'en arrachera que par la puissance des baïonnettes.

    Pour mémoire :

    "La Commune de Paris trouve sa source dans un élan républicain se référant à la Première République et au gouvernement révolutionnaire de la Commune de Paris (1792), ainsi qu'à l'insurrection populaire de juin 1848 sous la Deuxième République et qui avait été réprimée de façon sanglante par le gouvernement instauré par la Révolution de février 1848. C'est d'ailleurs depuis cette date que le drapeau rouge rallie les insurrectionnalistes et barricadiers, parce qu'il symbolise le sang du peuple ouvrier, le drapeau tricolore étant synonyme de répression (le drapeau rouge était à l'origine, sous la Révolution, le drapeau symbolisant la loi martiale ; le peuple a repris ce symbole pour se moquer des monarques et des soldats)."

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_(1871)

  15. jennifer dit :

    Désolée Langue Rouge mais franchement je ne savais pas que tu voulais dire cela. J'ai de moins en moins de temps de lire tous les posts ici.
    D'accord sur la cogestion, aucun problème.

    Moi j'aime bien si tu répètes et répètes encore que pour battre la droite tu es d'accord de faire alliance avec le PS et pour les campagnes comme la Poste ou autres défenses des services publics tu es aussi pour qu'il soit présent. C'est très important de le dire et redire. Par exemple je ne sais pas si notre cher Pierre L (ado-rable ou -lescent selon les cas!) le sait.

  16. Hold-up dit :

    Pour le bon lien : Commune de Paris (1871) - Wikipédia

  17. Gilles dit :

    @ Langue Rouge

    Oui tout a fait d'accord avec toi sur ce que tu dis à propos de l'alliance PS-PCF dès le premier tour c'est préparé la cogestion de l'exécutif régional dès le premier tour. Donc le PCF comme cela semble être le cas dans ma région (et d'en d'autres) ne s'oriente pas mais vraiment pas vers un Front de Gauche (PG-PCF-GU élargi au NPA, LO, Alternatifs,Fédération...) mais plutôt vers alliance PS-PCF.

  18. Gilles dit :

    @ toutes et tous

    Une Rue Robespierre à Paris ? Au Conseil municipal, la droite, des Verts et la grande majorité des socialistes votent contre
    dimanche 4 octobre 2009.
    Source : http://www.alexis-corbiere.fr/

    Ce mercredi matin, je suis intervenu à propos d’un voeu déposé pour qu’une rue parisienne porte le nom de Robespierre.

    Voici mes propos :

    "Mes chers collègues,

    A plusieurs reprises, dans le passé, le Groupe auquel j’appartiens a présenté, hélas en vain, des vœux identiques à celui dont nous débattons à nouveau aujourd’hui.

    Pour nous, c’est clair : Paris doit s’honorer en rendant hommage à Maximilien Robespierre.

    C’est une véritable injustice historique, que celui qui eut un rôle important dans la rédaction de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, qui se prononça parmi les premiers pour l’abolition de l’esclavage, pour le droit de vote des comédiens et des juifs, pour la fin des colonies, pour le droit de pétition, qui intervint à l’Assemblée nationale pour l’abolition de la peine de mort… soit effacé des murs de notre Capitale, puisque pour l’instant aucun lieu ne porte son nom.

    Et pourtant, cet homme fut un grand Républicain, un grand révolutionnaire, un grand patriote, et je dirais même, à partir de cette vision politique exigeante, il fut un vrai "citoyen d’honneur" de la Ville de Paris !

    Une certaine histoire officielle, d’abord écrite par les thermidoriens et les « contre-révolutionnaires », le présente depuis plus de deux siècles comme « l’âme de la terreur » ce qui est faux. Cet acharnement à le salir, a sans doute pour but de faire disparaître les promesses d’égalité et de justice de la Grande Révolution de 1789.

    Ceux qui montrent Robespierre comme un « tyran » responsable de la brutalité de cette période se trompent et ignorent la réalité des détails de l’histoire de la Révolution. Pour comprendre les actes de tous les acteurs de cette époque, il faut garder en mémoire les grandes difficultés auquel ils devaient faire face, notre pays était secoué par une guerre civile et attaqué par des armées étrangères. Cette complexité ne peut être exposée en 3 minutes.

    Un mot toutefois. Maximilien Robespierre, même de mon point de vue, n’est pas irréprochable (notamment lors du "drame de ventôse" et la mort des dirigeants des Cordeliers), mais s’il fut membre du « Comité de salut public » élu à la Convention, il n’a jamais fait partie du « Tribunal Révolutionnaire ». D’ailleurs, de plus en plus en désaccord avec beaucoup de décisions que prendront ces différentes instances, il ne participera plus aux réunions du « Comité de salut public » à partir du 11 juin 1794. Et c’est d’ailleurs ce Tribunal, qui condamnera Robespierre, et près de 93 de ses partisans, à la mort le 28 juillet 1794. Il faudra attendre le 31 mai 1795 pour que le « Tribunal révolutionnaire » soit supprimé. C’est dire combien il est inepte de faire porter la responsabilité au seul Robespierre la période de « la Terreur ».

    Mais aussi, quelle que soit l’opinion des élus siégeant dans le Conseil de Paris sur Robespierre, nul ne peut nier qu’il fait partie de l’Histoire de notre pays. Alors que tant de rues de Paris portent encore les noms d’hommes et de femmes aux engagements et au parcours politiques très discutables, (quelques exemples pour ne parler que des contemporains de Robespierre, les responsables de Thermidor ont leurs rues : Carnot, Robert Lindet, Cambon, Boissy d’Anglas, Cambacérès, François de Neufchâteau... Coupable de haute trahison le Général de La Fayette a une avenue, politicien vendu à la cour Mirabeau a un pont...), alors ne pas voter ce vœu reviendrait à prendre la responsabilité de déformer la transmission de notre histoire collective.

    Paris serait plus grand en n’oubliant plus Robespierre.

    Voilà pourquoi nous voterons ce vœu."

    Avant moi, Georges Sarre en présentant le voeu avait développé des arguments comparables aux miens. J’ai appris qu’en 1946, le Conseil de Paris, dans la chaleur de la Libération, avait nommé une place Robespierre, mais qu’elle fut débaptisée en 1950 par la droite.

    60 ans plus tard, la droite UMP, par la voix de l’un de ses jeunes porte-parole, M. Pierre-Yves Bournazel élu du 18e, resta fidèle à la position historique de son courant politique depuis deux siècles. Point de surprise donc. C’est par les mots de "criminels" et "d’assassins" et que M. Bournazel, avec une conviction induscutable comme il en a l’habitude, a dépeint une fois de plus Robespierre. Son intervention enflammée ne m’étonna pas.

    Plus triste fut l’attitude de mes amis socialistes. Gênée, alors que c’est un sujet qui lui tient à coeur, Anne Hidalgo au nom de l’Exécutif appella à voter contre. Dommage. Jean-Pierre Caffet, Président du groupe socialiste, fit de même, dans un style un peu plus brutal, tout en indiquant qu’il laissait la liberté de vote à son groupe.

    Les Verts sont restés silencieux, mais leur Président Sylvain Garrel votera contre, alors que mes amis Yves Contassot et René Dutrey ont voté pour. Anne Le Strat aussi. Lors de ce vote, la trés grande majorité des socialistes ont voté contre, avec la droite unanime. A ma connaissance, seule la socialiste Lyne Cohen Solal, adjointe au Maire, a voté pour et quelques uns se sont abstenus tels Christophe Girard ou Michèle Blumenthal.

    Robespierre n’aura toujours pas de rue à Paris. Décevant.

    Alexis Corbière

  19. gregoire dit :

    FAIRE DE LA POLITIQUE ne consiste pas uniquement à présenter des candidats aux élections...encore faut-il que les dits candidats aient un PROJET, un programme à soumettre aux électeurs !
    Pour les élections régionales,une première question à poser et à se poser : une assemblée régionale a-t-elle les moyens de mettre en oeuvre des politiques susceptibles de contrecarrer la politique de l'actuelle majorité ? Quels sont ses domaines de compétence ? Peut-elle développer une politique industrielle,de transport,en matière d'éducation ?
    La réponse est oui mais dans les limites de ses compétences institutionnelles définies par les lois relatives à la décentralisation et de ses moyens budgétaires.
    Si l'on s'en tient à la politique économique, une région peut mettre en oeuvre des mécanismes d'aides publiques aux entreprises qui diffère totalement des pratiques actuelles opaques et critiquées en terme d'efficacité par la Cour des Comptes. On peut par exemple exiger qu'en cas de demande d'une entreprise d'aides publiques, le Comité d'entreprise soit obligatoirement associé à cette démarche (ou les délégués du personnel),que l'aide soit conditionnée à la création d'emplois qualifiés,à des actions de formation,à la recherche,à des investissements productifs...Ce serait l'ébauche d'une articulation entre démocratie politique et démocratie sociale.
    Construire des alliances ne peut se concevoir que sur la base d'un programme politique qui engage toutes les organisations qui le veulent et bien sur les candidat(e)s.
    Il convient aussi de ne pas confondre l'appareil du PS....et son électorat qui ne lui est pas définitivement acquis comme l'a montré le non au référendum sur le TCE.
    L'enjeu est bien d'inverser les rapports de forces entre le courant social-démocrate et le courant de la gauche radicale, cette dernière devant afficher une volonté de "gouverner" du niveau municipal au niveau national d'où la nécessité de présenter un projet politique global et une déclinaison programatique pour les élections régionales.
    Je lis sur ce blog beaucoup de choses à propos du PC et constate que pour l'essentiel ce sont des propos tenus de l'extérieur du dit PC qui visiblement est source de bien des fantasmes.
    Un élément d'information sur le fonctionnement du PC : pour les élections ce sont les structures géographiques correspondantes qui décident. Ainsi c'est la Section qui décide pour les élections municipales, la Fédération pour les élections cantonales et les conférences régionales (qui regroupent des représentants des départements de la région) pour les élections régionales étant entendu que la stratégie globale est décidée par le Conseil National après débat interne et - normalement - consultation des adhérents.
    A TOTO Le titre du livre de R Martelli ne renvoie aucunement au goulag mais à l'analyse des évolutions de l'électorat communiste en France (c'est le sujet même du livre), électorat qui,si on le figure sur une carte, correspond à un archipel soit des zones fortes non reliées entre elles...

  20. Pulchérie D dit :

    @ 275 (grégoire)

    Enfin des propos rationnels, offrant des bases de discussion solides.
    Merci Grégoire.

  21. Pierre L dit :

    à jennifer (4 octobre 2009 à 18:33)
    PS
    p-a-s-r-é-f-o-r-m-a-b-l-e-!

  22. Pulchérie D dit :

    @ Pierre L

    Citation de
    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article91517

    "Nous sommes clairement altercapitalistes. Fidèles à nos engagements, nous "voulons poursuivre, enraciner, élargir la démarche du Front de gauche, sans limitation a priori du périmètre de ce front."
    "
    "Comme nous l’avons fait aux élections européennes, nous partons d’une réflexion sur les contenus et nous proposons une démarche de rassemblement. C’est à nos partenaires potentiels qu’il appartient de répondre."

    "Agissons vite pour lancer dans tout le pays le débat citoyen nécessaire. Avec exigence sur trois questions essentielles : Quelle utilisation de l’argent ? Quel pouvoir et pour qui ? Quel nouveau type de développement ?"

    "Le débat sur la « taxe carbone » montre bien les limites actuelles du débat à gauche. Il contourne la responsabilité sociale et écologique des entreprises et la définition des politiques publiques nécessaires à la réduction des inégalités et au respect des équilibres écologiques. Vite, démultiplions l’effet université."

    Communistes N° 360 - 2 septembre 2009

    ------------------------------------------------------------------------
    -
    Et après ?
    Ils sont clairement (CLAIREMENT !) ALTERcapitalistes !

    Kékseksa ?
    Clairement ? !

    J'ai rien compris.
    Et vous ?

  23. Pulchérie D dit :

    Alors marj, où es-tu ?
    Explique nous les bases sociales et économiques qui DEFINISSENT l'altercapitalisme ?
    Il y a certainement des choses valables derrière ce mot.
    Mais jusqu'à présent, ce n'est qu'un MOT.
    Comme tous les mots sans contenu significatif que nous assènent p'tit Nico et sa bande.
    Nous voulons des déclarations à base solide.
    Hé ! Entendez-vous, les écorchés qui se croient communistes ?

  24. Gilbert dit :

    @ Grégoire, à propos du fonctionnement du PCF.

    "la stratégie globale est décidée par le Conseil National après débat interne et - normalement - consultation des adhérents".

    J'aime beaucoup ton "normalement" ;-)

  25. julie dit :

    @gregoire
    bien fait l'exposé....
    mais cela ne tient pas par rapport à la réalité d'aujourd'hui ou par rapport à une hypothétique région gouverné par des élus FdG.
    La marge d'action est beaucoup plus limitée par rapport au groupe transnationales, prenons l'exemple de Molex si bien démontré dans ce billet, la région peut faire quoi? Racheter une usine que le propriétaire ne veut pas vendre? la mise sous séquestre proposée doit être fait par l'Etat, etc.
    la région est prié de faire le "social", une fois la proie partagée.
    A mon avis, la symbolique d'une rupture claire avec le PS dans un 1er temps est beaucoup plus important qu'une participation à l'exécutif régional. Il faut construire et rendre visible le FdG, aujourd'hui c'est encore un OVNI.

  26. julie dit :

    @Gilbert p.280
    hum, j'avais la même réaction. C'est un peu -trop - théorique tout ça.

  27. Pierre L dit :

    à Pulchérie (4 octobre 2009 à 20:28)

    alala, faut tout vous expliquer à vous !

    - clairement : d'une manière claire, distincte.
    - claire : facile à comprendre, sans équivoque.

    (dictionnaire hachette)

    et altercapitaliste c'est relancer l'industrie en fabriquant ça.

    C'est plus clair maintenant ?

  28. dudu87 dit :

    Bonsoir à vous,
    IMPORTANT.
    @ à toutes et à tous

    Cela se passe dans la ville du Grand Claude où « les mémées aiment la cassetagne », Toulouse!
    Un documentariste convoqué par la police pour avoir aidé une sans-papiers
    Pour avoir hébergé une jeune femme sans papiers qu'il filmait lors d'un documentaire, le réalisateur José Chidlovsky se retrouve convoqué par la police. Il fait l'objet d'une procédure judiciaire "en qualité d'aidant", dans une affaire qui, selon ses proches, pourrait "mettre en danger" la profession de documentariste.
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/02/un-documentariste-convoque-par-la-police-pour-avoir-aide-une-sans-papiers_1248665_3224.html
    Peut être d'autres infos dans les prochains jours...

  29. dudu87 dit :

    @Grégoire,

    Finalement ce sont les fédérations qui ont le dernier mot pour ce qui concernent les élections régionales et municipales. Une entorse au centralisme, vielle habitude du PC.
    Le comité national n'est plus monolithique, des tendances se sont faites jour:
    Si certains/nes ont été évincés/es au dernier congrès, les leaders de tendance (partisans de PC/PS), les troupes sont restées notamment les élus/es concernés/es.

    Nous devons nous poser la question:
    - Quel statut de l'élus/es devons-nous mettre en place et quelle place doit avoir l'élu/e dans un parti ou mouvement démocratique? Le PG va avoir à trancher cette question lors de son prochain congrès!

    La question adjacente et primordiale qui apparait en filigrane est la suivante:
    - Quelle démocratie voulons-nous?
    1) Démocratie avec délégation, une fois passé/ée devant le suffrage universel, l'élu/ée fait ce qui lui plait (Versailles 2007)?
    2) Une démocratie où l'élu/e a 2 ou 3 mandats successifs avec obligation de rendre compte devant ses administrés/es 1 ou 2 fois/an avec la possibilité d'être destitué par ses concitoyens/nes s'il ne respecte pas son programme, nous pouvons même y associer la jeunesse de + 16 ans.
    Alors appelons là démocratie directe ou participative, ce n'est pas l'essentiel!

  30. julie dit :

    (SYRIZA) avec 4,1 % 11 siège
    communistes 7 % 19 siège

  31. julie dit :

    suite erreur 287
    il s'agit des élections en Grèce et du résultat du parti proche PG si je ne me trompe pas
    les socialistes du PASOK, ligne "démocrate"ont la majorité absolue!

    Rien n'est simple

  32. julie dit :

    @dudu
    effectivement le statut de l'élu envers son parti et le respect des décisions majoritaires est crucial. Je prends l'exemple dans le billet ci-dessus
    "Moi j’étais accompagné par Guilhem Series, conseiller régional PG et Jean-Christophe Selin autre élu PG à la ville de Toulouse."
    Aucun des deux n'est un élu du PG dans le sens que nous l'entendons, ils ont été élu sur des listes PS et ont ensuite suivi Jean-Luc Mélenchon dans son départ sans pour autant quitter leur mandat.
    Peut-on bâtir sur des schémas pareils?

  33. dudu87 dit :

    Pour la défense des droits syndicaux et des élus/es du personnels poursuivis pour avoir eu le courage et l'obligation de LUTTER,

    SIGNEZ:
    http://lapetition.be/en-ligne/petition-4483.html

  34. dudu87 dit :

    Pas simple ta question!
    Avoue que c'est une situation...extraordinaire!

  35. dudu87 dit :

    Suite @285, j'ajouterai que Besancenot au 13H15 de A2 a défendu cette position!

    J'ai eu dans ma boite ce texte de Pierre LARROUTUROU:
    http://www.nouvellegauche.fr/blog/2009/09/29/comment-sortir-du-piege/

    Dans son texte un grand oubli, le gaspillage capitaliste! Outre les milliards partis en fumée lors du dernier crash boursier, ce système économique gaspille à tout va!
    - les problèmes de qualité dans les entreprise;
    -Le mal être des populations au chômage qui se reporte sur la sécu;
    -la petite criminalité qui augmente avec la courbe du chom'du;
    -Les problèmes environnementaux, catastrophes naturelles, les problèmes sanitaires, la faim dans le monde;
    -Le juste à temps dans les entreprises est souvent un casse tête pour livrer à l'heure!
    Ect...Ext... Un dernier, la pub pour faire vendre, un gouffre celui-là.... Env. 3 à 5% du produit!

    Si nous pouvions l'évaluer ce gaspillage....

  36. marillion dit :

    La fatigue est fille de l'impuissance

    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/10/LEFEBVRE/18193

  37. Hold-up dit :

    @ Lola

    Lola a dit :

    "Contre des E.T exterminateurs de l’espèce humaine (bon c’est un cas théorique…XD), nazis et anti-nazis dans un même front."

    Faut arrêter le chichon là !

    Bon, s'ils ne sont pas " exterminateur de la race humaine ", cela ne t'embêtera pas Lola si je m'allie MOI avec les Extraterrestres plutôt qu'avec les NAZIS ?

    ON NE S'ALLIE JAMAIS AVEC LES NAZIS !!!

    N'est -ce pas Lola ?

    En plus si les extra -terrestres étaient des exterminateurs de l'espèce humaine, cela voudrait dire qu'ils sont eux -même des Nazis, donc tu vois où ton raisonnement mène ?

    Bon allez, file le moi ce pétard.... tout compte fait.....

  38. Hold-up dit :

    @ lola

    "Il faut construire et rendre visible le FdG, aujourd’hui c’est encore un OVNI."

    Un Ovni ? Tu m'inquiètes là.


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