30sept 09

Comment faire une note brève sur ce blog quand tant d’évènements sollicitent ma participation, excitent mon intérêt, bouleversent mon esprit. Ici, je vais parler d’une visite chez les Molex, à Villemur sur Tarn, dans la Haute Garonne. Puis des progrès remarquable accomplis vers le rassemblement de l’autre gauche en France au cours des dix derniers jours. Et de ses résultats en Allemagne et au Portugal. Tout se tient. Je voudrais bien faire passer dans l’ambiance morose de ce moment triste de l’histoire de notre pays un peu de l’optimisme que suggèrent les lumières qui s’allument sur notre ligne d’horizon.

 MISE SOUS SEQUESTRE
Vendredi dernier j’étais à Villemur sur Tarn, dans la Haute Garonne, avec les salariés de Molex. Je suis arrivé dans l'après midi. On avait rendez vous avec les camarades de la CGT sur la place a côté de la mairie. Une de ces rencontres dont on ne sort pas indemne. Un adjoint socialiste de la municipalité s'est joint aà nous. Moi j'étais accompagné par Guilhem Series, conseiller régional PG et Jean-Christophe Selin autre élu PG à la ville de Toulouse. Eux deux sont les dirigeants départementaux du Parti dans l'Aveyron et la Haute Garonne. C'était un moment simple et très fort. Ceux de Molex m'ont raconté la fin de cette phase aigue de la lutte. Même si la lutte n'est pas finie, puisque, eux, continuent à revendiquer et à se battre. Les Molex je les avais rencontré pendant la manifestation à Toulouse, le 29 janvier. Le jour de la première très grande mobilisation interpro. Vous vous souvenez? Ils étaient déguisés en gaulois. mais ce n'était déjà pas la joie. Cette fois ci, le soir, après notre rencontre,  il y avait une « fête musicale »  de solidarité. Ca se passait à côté de l’usine occupée par quatre vingt miliciens payés par le patron américain pour protéger le site contre les ouvriers qui l’ont pourtant fait vivre toute leur vie. J’ai fini la journée cassé en deux de rage contre les patrons voyous et de honte pour mon pays qui est gouverné par des gens qui encouragent ces méthodes. J’ai proposé lors de ma rencontre avec les représentants de la CGT Molex que l’Etat mette sous séquestre l’usine de Villemur. Cette mesure serait justifiée par le trouble à l’ordre public créé par les violations successives de la loi et du code du travail par la firme américaine Molex, comme l’ont constaté les tribunaux à plusieurs reprises. Entrave au comité d’entreprise, défaut d’information des salariés, non respect des procédures de licenciements, non paiement d’une partie des salaires, tentative de lock-out, tout a été fait aux ouvriers de Molex. Face à de tels agissements, la mise sous séquestre constitue un instrument d’intérêt général. Pourquoi l’Etat s’en priverait-il s’il est bien au service des citoyens et de l’état de droit ? A la Libération, l’Etat n’a-t-il pas mis sous séquestre l’entreprise Renault avant qu’elle soit nationalisée ? Le motif en était alors l’enrichissement avec l’ennemi et le détournement du travail et des produits du pays au profit d’une puissance étrangère. Le pillage des brevets, des machines et des carnets de clientèle de l’usine Molex, les violations répétées de la loi sanctionnées en vain par nos tribunaux, constituent un cas qui peut être assimilé à cette situation. Cette mise sous séquestre permettrait d’empêcher la vente pour un euro l’usine à un fonds américain, qui reçoit en plus 6 millions d’euros de l’Etat pour achever la liquidation de l’entreprise. Surtout, elle permettrait d’obliger la tenue d’une table ronde entre le gouvernement, les syndicats et les entreprises automobiles qui utilisent les produits de Molex. A ceux qui me trouvent un peu trop virulent, je veux raconter, ce cas d’école qu’est la situation de Molex.
UNE TRES BONNE AFFAIRE
L’usine de connectique de Villemur sur Tarn dans la Haute Garonne, existe depuis 1932. Elle a d’abord été rachetée en 2000 par la SNECMA. Celle-ci n’était vraiment intéressée que par la partie connectique aéronautique. Dès 2004, la SNECMA, qui s’appelle aujourd’hui groupe SAFRAN, décide donc de se débarrasser du secteur connectique automobile qu’elle vend au groupe Molex. Le groupe Molex est un géant américain de la connectique et de l’électronique. Il emploie plus de 30 000 personnes dans le monde. Il dégage près de 3 milliards de dollars de chiffres d’affaires annuel. A l’époque, l’usine de Villemur réalise 65 millions d’euros de chiffre d’affaires. Pour Molex, le rachat de l’usine de Villemur était le moyen d’entrer sur le marché européen et notamment d’accéder aux gros clients automobiles français, PSA et Renault, gros consommateurs d’électronique connectique. 48 % de la production faite à Villemur sur Tarn était vendue à PSA et 20 % à Renault. Le rachat de l’usine de Villemur a été une réussite pour Molex qui est devenu le deuxième plus gros fournisseur de PSA. La réussite est également financière puisque l’usine de Villemur est très largement rentable. Elle a dégagé 1,2 millions d’euros de bénéfices en 2008. Et près d’un demi million encore au premier trimestre 2009 pour un chiffre d’affaires d’environ 40 millions d’euros. Il faut savoir que depuis fin 2006 et jusqu'en février 2009, l'usine de Villemur a généré le plus fort taux de résultats parmi l'ensemble des sites de la division auto de Molex. Molex a donc réalisé une excellente affaire en achetant l’usine de Villemur. Une excellente affaire même. Les syndicalistes considèrent que la SNECMA aurait vendu l’entreprise pour la moitié de sa valeur. Première question : pourquoi le prix de vente a-t-il été aussi favorable à l’acheteur ? 
VIEILLES ACCOINTANCES ? 
 Et voici la deuxième question. Pour réaliser cette vente à Molex, la SNECMA était assistée à l’époque par un cabinet d’avocats d’affaires. Il s’agit du cabinet Baker et McKenzie. Ou est le rapport avec la situation aujourd’hui ? Je ne sais pas s’il y en a un. Je note seulement que ce cabinet était alors présidé au niveau mondial par Christine Lagarde. Madame Lagarde est aujourd’hui ministre des finances, en charge du dossier. Je note aussi que le ministre chargé de l’industrie à l’époque était monsieur François Fillon. Aujourd’hui il est le Premier Ministre. De ces deux coïncidences je retiens que ces deux personnages, clef aujourd’hui dans le dénouement de l’affaire, sont les même que ceux qui l’ont mise en place il y a cinq ans. Je note qu’ils étaient alors situés des deux côtés de la barrière. Je signale ces faits pour que chacun les aient à l’esprit quand je vais évoquer l’incroyable mansuétude des pouvoirs publics face aux violations et combines de Molex. De vieilles accointances ? 
UNE ASPHIXIE PLANIFIEE
En octobre 2008, le groupe Molex annonce par surprise sa décision de fermer l’usine pour juin 2009 et de licencier les 283 employés. Il est ouvertement dit qu’il s’agit de délocaliser la production aux USA et en Chine. Argument invoqué : la crise de l’automobile. Facile. Dans les faits, la délocalisation est aussi aberrante sur le plan économique qu’écologique. Car Molex continuera de fournir PSA et Renault ! Les pièces devront donc faire des dizaines de milliers de kilomètres pour être livrées ! La crise est de toute façon un pur prétexte. L’usine ne manquait pas de commandes. D’ailleurs, les salariés ont aussi découvert, grâce à une fuite chez PSA, que Molex avait prévu depuis plusieurs mois de délocaliser aux USA indépendamment de toute considération de conjoncture. La preuve est faite aussi que, dans le dos des salariés, Molex avait commencé à détourner une partie des commandes vers les usines américaines. L’asphyxie progressive de l’usine de Villemur était donc planifiée. En toute hypothèse le groupe Molex ne se porte pas si mal. N’a-t-il pas décidé d’augmenter de 33 % en 2009 les dividendes versés aux actionnaires. Ce sont donc 100 millions de dollars qui ont été distribué, en pleine crise, contre 75 millions l’an dernier. 
ILS SE CROIENT DANS UNE REPUBLIQUE BANANIERE. ONT-ILS TORT ? 
Jusque là, c’est la chronique ordinaire de la lutte de classe qui, comme chacun le sait, n’existe pas. Des patrons américains achètent une entreprise française pour prendre sa clientèle, ses brevets et ses parts de marché. Elle prend l’argent public et les bénéfices. Puis elle pille le site et délocalise. Banal. Mais Molex a fait plus violent. Le groupe a multiplié les violations du droit du travail pour liquider l’usine à tout prix et au plus vite. Entre novembre et juin 2009, deux plans sociaux successifs ont ainsi été annulés par la justice pour entrave au comité d’entreprise et défaut d’information. Molex refusait en effet de fournir la moindre donnée économique pour justifier la fermeture. Les yankees prétendent que la loi française ne s’applique pas à eux. Ils arguaient donc de la législation américaine. Bref du Bolkestein comme s’il en pleuvait. En août dernier, Molex a aussi tenté de fermer par la force l’usine, suite à la grève engagée en juillet par les salariés. Le lock out est interdit en France. Ce qui lui a valu sa troisième condamnation par la justice. L’américain s’en fiche. Son projet c’est de partir vite, les poches pleines. Et surtout sans discussion pour éviter de parler de repreneur. Pas question d’installer un concurrent. Pourquoi se gênerait-il ? Depuis le début le pouvoir politique en France est d’une docilité de caniche. En dépit des condamnations en justice. En dépit du rôle qu’auraient pu jouer PSA et Renault en tant qu’entreprises bénéficiaires du plan de soutien à l’automobile. Le gouvernement a laissé faire l’ami américain comme s’il était chez lui. 
LE GOUVERNEMENT TOMBE ENCORE PLUS BAS
En fin de parcours, après des mois de lutte ouvrière, la honte va à son terme. Le gouvernement fait des mouvements de menton. Et il autorise un scandale encore plus grand si c’est possible. Il décide de livrer l’usine de Villemur à un fonds d’investissement américain, HIG, spécialisé dans le capital risque. On se demande où est le risque. Car pour ce fond c’est plutôt le jackpot. Voyez cela : pour un euro symbolique, il récupère une entreprise bénéficiaire. Un euro ! Et il empoche aussi cinq millions d’euros de Molex qui reçoit l’autorisation de reconvertir de cette façon toutes les amendes qu’il doit ainsi que les sommes qu’il devrait débourser au nom de la ré-industrialisation du site. Et là-dessus l’Etat ajoute encore six millions et demi d’euros d’avances. Total onze millions et demi d’euros comme prime de risque ! Et quoi en contrepartie ? A peine 20 salariés sur 283 repris ! Et une vague promesse d’en reprendre 75 d’ici un an. Et pas le moindre engagement de maintien durable de l’activité. Le seul engagement économique de Molex est d’acheter pour 2,5 millions d’euros de produits à l’usine pendant 2 ans. C'est-à-dire 20 fois moins que sa capacité de production actuelle. Car Molex a obtenu que ne soit conservé sur le site que les chaînes de fabrication des produits nommé « en fin de vie » c'est-à-dire qui ne seront plus commercialisables dans un délai de deux ans. Tout le reste est parti ! Cinquante deux semi-remorques sont venues, deux par deux, encadrées de motards et des miliciens de Molex pour vider le stock et les outillages des machines. Le gouvernement a couvert le chantage organisé par Molex que ce plan de reprise soit approuvé par les salariés, en les menaçant de non paiement des salaires d’août et septembre. Les travailleurs sont donc tombés à genoux sous les coups. La nuit du vote, la sirène d’alarme a sonné interminablement signalant la fin du conflit et l’amère défaite. Dès lors l’humiliation n’a plus eu de fin. Les vingt recrutés sont des jaunes. Et pour couronner le tout, le négociateur de Molex s’est à nouveau rendu coupable de délit d’entrave le 15 septembre. Il a déployé ses vigiles dans la préfecture pour empêcher les avocats des élus du personnel d’accéder à la salle de la préfecture où se négociait l’ultime plan social. Alors que Molex était assisté de son côté par ses propres avocats. Le tout sous l’œil bienveillant du préfet qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de prévoir une salle où le syndicat pourrait consulter ses conseils. Bref, un complice de plus au délit d’entrave. A Villemur sur Tarn, l’Etat n’est plus dans l’Etat, la France n’est plus un Etat de droit, la loi ne s’applique pas. Molex est roi. Son patron commande, entouré de ses gardes du corps qui déploient comme des crétins qu’ils sont, pour un oui pour un non, leur bouclier en kevlar. Sa milice occupe l’usine. Il va et vient dans une voiture aux vitres tintées entouré de deux véhicules de protection ! Un cinéma ridicule destiné à impressionner comme le fait toujours une puissance occupante.
SOIREE ELECTORALE
 Ambiance euphorique. Les résultats électoraux en Allemagne et au Portugal, montrent une sortie au tunnel de l’autre gauche. (Bien sur la victoire du programme de droite dans les deux cas, même dans les guenilles social libérale interdit de danser sur les tables. Mais nous savons bien que ce genre de défaite est inéluctable avec le genre de gauche dominante que nous avons partout en Europe. Ce qui est nouveau c’est précisément qu’on ne sorte pas d’une élection non seulement battus et humiliés mais sans aucun point d’appui, comme ce fut le cas en Italie. Donc on pavoise quand même. Surtout si l’on prend la mesure exacte de l’évènement. L’Allemagne est la troisième puissance économique du monde et la première sur le vieux continent. Elle y est aussi la première en population. L’impact de l’évènement n’est donc nullement allemand. Il retentit sur toute la scène de la gauche dans le monde. Quoique fassent les maquilleurs de presse, partout dans le monde, ceux qui savent à quoi s’en tenir dans les formations de gauche en crise, entendent le signal. Depuis le résultat aussi, ici même en France les contacts des socialistes mal à l’aise et des militants en retrait d’action politique reprennent avec les dirigeants du parti de gauche. 
LA RUINE DES ENDORMEURS
D’autant que dans ces deux pays existe aussi, dans les partis socialistes, la variété des « endormeurs » de gauche dont nous sommes richement dotés en France. En Allemagne, la gauche du SPD aussi a beaucoup joué du violon contre le « sectarisme d’Oskar », ses «exclusives» contre le SPD. Ils lui ont beaucoup retourné ses « discours du passé sur la nécessité du rassemblement », ils ont bien soupiré, navrés, devant ses fréquentations gauchistes et son alliance avec les « amis des anciens gardiens du mur de Berlin ». Ils ont aussi écrit et couiné partout qu’il ne faisait ça que pour « faire parler de lui » ou bien « régler des comptes avec sa génération ». Et bien sur, tous ont trépigné, surtout ceux qui avaient été ses commensaux au SPD, lorgnant sur leurs investitures, que c’est au « SPD que ça se passe ». Ils avaient pour eux le nombre, les moyens, le sérieux des faces de pierre qui les dirige. Et voici le résultat. Et chacun est devant sa conscience : quel espoir resterait il après la victoire de la droite et la course de la social démocratie vers le néant après ce scrutin, si Oscar n’avait pas fait tout ce qu’il a fait ? Que resterait-il ? Nous, nous avons dorénavant en main un outil de combat trempé dans le feu du suffrage universel. Dans le monde entier des militants anonymes relèvent la tête ! Ce résultat oblige aussi les lourds caciques du SPD à faire fonctionner leurs petites cervelles étroites. C’est parce qu’il y a le résultat de Die Linke que le SPD se pose la question de l’alliance à gauche de nouveau et de la reprise des mots d’ordre de la gauche. Et les autres ? Les endormeurs de la « gôche » du parti ? Que leur reste-t-il après la bataille perdue ? Juste des phrases pour pleurnicher sur la responsabilité des chefs, interchangeables et donc inamovibles. Je reconnais que ce n’est pas totalement vrai. Ils se sont déjà ressaisis. Ils disent qu’ils doivent avoir plus de places, plus de pouvoir « pour éviter que continue l’hémorragie vers Die Linke ». Un comble ! Ceux là marchanderont décidément tout pour des places. Mais qui parviendra à faire oublier que la gauche du SPD vient de passer une législature sous un gouvernement de coalition de son parti avec la droite sans rien faire contre ? Quand j’ai posé la question on m’a répondu que c’était pour ne pas « diviser inutilement » et pour permettre à la jeune leader de la gauche du parti, Andréas Nahle, que j’ai bien connu du temps où j’animais « la Gauche socialiste » au PS, de se positionner « pour la suite ». Et voila le tableau. Une crise majeure de la société humaine d’un côté, un plan de carrière de l’autre pour toute réponse ! 
QUI SERA TROMPE ?
Donc on jubile. « Peut-être que ça ne durera pas», dois-je préciser pour contenter les pisse maussades. J’ai connu une voisine au village qui regardait le beau temps en grinçant des dents : « on va le payer ». Et quand la pluie et le froid revenait : «c’est toujours pareil, je l’avais bien dit ». Les bonnes nouvelles étaient pour elles un entremède sadique entre deux désolations. L’autre gauche a fait sa percée en Allemagne et au Portugal, en dépit d’une monstrueuse abstention. Qu’aurait-on entendu si c’était l’inverse ! J’y vois un encouragement pour nous ? « Ce n’est pas la France » couinent aussitôt en chœur les têtes d’œuf. Et de toute façon ce n’est pas « l’autre gauche ». Ce sont des « néo-communistes » pour les uns, en Allemagne, « des maoïstes et des trotskistes » pour les autres au Portugal. Autant dire : rien. C’est écrit dans les journaux qui comptent. Le bal des importants peut continuer. Tel est le pouvoir des mots. Nicolas Sarkozy nous vole les uns, certains commentateurs nous voilent les autres. Sur le moment, on enrage. Mais si on regarde bien la situation, il n’est pas sur qu’il n’y ai que des inconvénients à cette sorte de propagande. Car on peut penser qu’à la fin, elle trompera seulement ceux qui la produisent. Sinon qui d’autre ? En effet le grand nombre des citoyens, de toute façon, se tient à grande distance de la scène politique. En atteste les abimes d’abstention aux élections. Ca ne rend pas cette masse immense politiquement inerte pour autant. Mais elle devient progressivement imperméable aux rites visibles de la politique. A l’inverse ceux qui suivent de près savent à quoi s’en tenir. De bien des façons ils s’endurcissent. En quelque sorte. Dès lors les abus d’enfumage de la sphère officielle protègent également la scène sur laquelle nous agissons contre les intrusions qui rendraient tout plus compliqué. Nous faisons un travail de dentelle. Et, petit à petit, parfois de très peu, d’autre fois nettement, l’union de l’Autre gauche avance.
UN VRAI TOURNANT
En une petite dizaine de jours, nos affaires ont bien progressé. Mètre par mètre nous approchons du moment où peut se réaliser le rassemblement de l’Autre gauche. Tout le potentiel du futur à gauche dépend de cela. Nous avons atteint ce point en deux bonds. Le premier est fait avec un texte d’enracinement du front de gauche établit par les partis qui le constituent. Le second est une déclaration rédigée à l’issue d’une rencontre qui a réunit notamment les partis du Front de Gauche, le NPA, les alternatifs et la Fédération. Bien sur chaque pas de fait nous laisse toujours en suspend entre des points d’appuis provisoires. Il ne faut donc jamais crier victoire. Tout peut-être remis en cause à chaque instant. Il ne faut pas non plus donner à l’un ou à l’autre le sentiment de tout ramener à soi. Ni soi-même prendre la mouche quand une fuite de presse malveillante ou une rumeur de couloir semble ruiner, à dessein, des heures de diplomatie patiente et discrète. Par-dessus tout laisser les égos aux vestiaires. Le résultat est là. Vous pouvez y accéder en vous rendant sur le site du Parti de Gauche (http://lepartidegauche.fr) si vous voulez connaitre le détail des textes auxquels je vais me référer dans la suite de cette note. Mais ensemble ces deux documents constituent un tournant dans les relations à l’intérieur de l’Autre gauche. 
UN FRONT DE GAUCHE DURABLE EST EN PLACE
Le Front de gauche vient de franchir une étape décisive. Il dispose dorénavant d’un comité de liaison permanent. Ce peut vite devenir une coquille vide bien sur. Aucune politique n’est jamais assurée du fait de la création d’une structure. Mais ce peut-être un organe de pilotage commun décisif s’il est actif. C’est l’option annoncée. Cette semaine va être fixée sa composition et son calendrier de travail. L’autre évènement c’est la décision de rédiger une plateforme partagée entre les partis constituant le front de gauche. C'est-à-dire un programme. Dit dans la langue certes un peu pesante des communiqués communs, cela donne la formule suivante : « ouvrir immédiatement un chantier pour élaborer une plate forme partagée du Front de Gauche, contenant les grands axes de l'alternative de rupture nécessaire face à la droite et des propositions d’urgence permettant de répondre aux exigences populaire, aux dégâts de la crise capitaliste et du productivisme. » C’est de cette façon que s’est dénouée une ambigüité qui alourdissait le climat entre les communistes et nous. Un grand pas en avant vers la solidification du Front de Gauche est franchi. Dorénavant, chaque fois qu’une rencontre aura lieu sous le timbre du Front de Gauche, ce qui sera mis en débat avec toutes les autres composantes de la gauche, du NPA aux socialistes, ce sera le contenu de la Plateforme Partagée. Je ne pense pas avoir besoin de décrypter plus avant ce que cela représente. Ce «comité permanent» et cette «plateforme partagée» représente deux acquis extraordinaires pour tous ceux qui soutiennent la démarche de rassemblement que le front de gauche représente. Encore faut-il rédiger la dite plate forme partagée. Nous allons nous y atteler d’urgence. De toute façon il faut aller vite car de nombreuses rencontres se profilent à l’horizon. Des que les plateformes partagées sur les thèmes concernés seront prêtes la mécanique du débat à gauche pourra prendre toute son ampleur.
LE FRONT COMMUN DE L’AUTRE GAUCHE AVANCE
Le Front de Gauche ne contient pas toute l’autre gauche. Dommage. Mais c’est ainsi. En particulier le NPA refuse toujours d’y prendre place. On n’y peut rien, semble-t-il. Pour autant est-il impossible d’avancer ? Non, bien sur. On doit inventer une façon de faire qui rende possible le regroupement. Il est juste de dire que dans ce moment le mouvement le plus délicat est celui que doit faire le NPA. Car il lui faut entrer dans une logique d’alliance de longue durée. Il l’avait certes lui-même prôné avant les européennes. Mais c’est une autre chose que d’y entrer pour de bon à présent. Surtout après les européennes. Tout autour, les rumeurs courent. Ce serait pour l’apparence que joueraient les responsables du NPA. Pour ma part je ne le crois pas. Il est vrai que leurs conditions d’entrée dans la discussion sont anguleuses. Mais ils n’ont pas déclaré que ce serait à prendre ou à laisser. C’est le point décisif. Le texte adopté s’engage dans la voie de l’accord. Une prochaine rencontre est déjà prévue. De leur côté les communistes d’abord présentés comme les plus réticent ont eu bien au contraire une attitude franche et constructive. Ils ont dit ce qu’ils avaient à dire. Leur analyse sur la nécessité de ne biaiser avec aucun sujet ni aucune difficulté était d’ailleurs très tranquillement et fortement argumenté par Pierre Laurent et j’ai dit que j’étais bien d’accord avec elle. Puis les communistes ont donné les moyens d’avancer. Dès lors, si l’on met de côté l’attitude hérissée de nos partenaires de la  Gauche Unitaire, pour qui il est vrai que les blessures sont encore fraiches avec leurs récents camarades du NPA, tout le monde s’en est tenu à cette attitude de recherche de l’avancée commune. Je suis sur que les résultats électoraux de la veille ont joué leur rôle. Peut-être plus qu’on l’imagine d’entrée de jeu. Tout se tient.

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291 commentaires à “Molex, l’autre Gauche en France et ailleurs”
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  1. Pulchérie D dit :

    Nos maîtres vont-ils s’empoigner ?

    Politico est un canard US consacré, comme son nom l’indique, à la politique (y compris la géopolitique, vue évidemment par Uncle Sam).
    http://www.politico.com/
    Le 25 septembre, Eamon Javers annonçait que les changements sociaux pourraient engendrer la violence.
    http://dyn.politico.com/printstory.cfm?uuid=EEE1F3CA-18FE-70B2-A8CBA35C3DE61CC7

    En bref, il faisaitt état de la déclaration de Nancy Pelosi, démocrate actuellement présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis (Congrès).
    Pelosi n’a pas hésité à évoquer le spectre de la violence politique, arguant du climat de colère actuel qui pourrait amener le peuple à franchir la ligne séparant les discussions chaudes des actes de violence.
    Il n’y a pas qu’elle : cinq officiers des services secrets, du FBI et de la CIA s’inquiètent du « climat superchargé de vitriol politique qui pourrait mener à la violence ».
    Il faut savoir que « la rage vient du choc des énormes changements dans la vie américaine ».
    « Tout le pays est sous la menace maintenant, avec les difficultés économique et la polarisation politique » déclare un professeur de psychiatrie à la George Washington University, Jerrold Post.
    -------------------------------
    Un politologue russe avait annoncé, au printemps 2009, des troubles graves aux USA, devant survenir en septembre.

  2. marj dit :

    @Gilbert

    ça commençait par une argumentaire, ce qui est encourageant, mais comme souvent avec toi, ça finit mal, c'est plus fort que toi, car en plus, ta rancune est tenace... je te rappelle qd même que ma réponse sur un précédent forum ne tombait pas comme un cheveu sur la soupe mais venait après que tu m'aies traitée de quoi déjà ? Rafraîchis toi les idées en reprenant le fil de la discussion...
    Quant à la gamine et au sermont merci j'ai passé l'âge...et rabaisser son interlocuteur sur le ton du paternalisme ? C'est quoi ? En tout cas,pas un argument mais une manière de se défausser...

  3. julie dit :

    @marj p.85
    en suivant ton conseil d'aller voir sur le site de la région Midi-Pyrénées, je vois que le problème PC /PG est déjà résolu! et ceci sans faire du bruit....
    http://www.elus.midipyrenees.fr/liste.asp?commission=&groupe=4&departement=&nom=&Submit24=Envoyer&qbz32=

  4. Pulchérie D dit :

    @ marj (96 )
    On confond facilement les hommes et les idées de certains d’entre eux (le sionisme est la politique de certains juifs et ne pas l’accepter n’est pas faire montre d’antisémitisme) ; de même, une idéologie peut être amalgamée avec certains de ses prétendus défenseurs (le communisme n’est pas représenté par Hue, ni par Buffet, mais au contraire, les dépasse astronomiquement).

  5. @marj
    nous sommes donc d'accord. Ni PS ni PC déçue (pas encartée même si sympathisante PS), juste une vraie envie depuis ce printemps avec Jean-Luc Mélenchon qui n'est sûrement pas parfait, mais m'a au moins donné plus que l'envie, le besoin de combattre (car c'est d'un combat dont il s'agit) avec le PG.
    Parler vrai, dire ce que l'on fait, faire ce que l'on dit. Sur cette base, tout est possible pour une alliance nécessaire.

  6. Nipontchik dit :

    En aucun cas le combat contre le traité de Lisbonne n'est terminé; l'"ami américain" est + lucide que les chiens européens à la traine de la BCE...

    http://www.nytimes.com/2009/10/03/world/europe/03ireland.html?_r=1&ref=global-home

  7. Nipontchik dit :

    "langue-rouge dit:

    2 octobre 2009 à 10:52

    @Hold up
    Non pas ça !
    Vous n’allez pas nous refaire le coups des sondages à 6 mois des élections.
    Je suppose que dans la même veine le PG a l’intention de commander un sondage pour montrer que l’unité rapporte pour après se déchainer contre les sondages s’ils lui sont défavorables ?"(LR)

    Pourquoi se priver si ça a si bien marché!?

    Le nain se gêne pas avec les histoires de violeurs (mais pas trop de bol pour lui, celui de Milly est 1 violeur assez banal, même pas échappé d'1 HP ou pédophile).

  8. jennifer dit :

    C'est quoi ces sornettes sur les "pulsions" incontrôlables des violeurs? Connaissent pas les fantasmes au gouvernement? Il ne s'agit pas d'une pulsion (conçue dans leur esprit étroit comme quelque chose de biologique donc qui forcément "s'impose" à soi) mais d'un fantasme et les fantasmes c'est pas les pillules qui vont les enlever. On confond les humains avec des animaux qui auraient des "instincts"

  9. jennifer dit :

    Dans le même genre, à savoir la marche vers l'inhumanisation :

    Chaque année, l'Académie des Sciences d'Outre Mer, institution dépendant du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, accorde un prix littéraire « Luc DURAND-RÉVILLE » d'un montant de quatre mille euros à un ouvrage traitant des « aspects positifs de la colonisation ». Les candidatures doivent être déposées avant le 1er novembre.

  10. ermler dit :

    Je recommande, dans le monde diplo, l'article de Rémi Lefebvre "Faire de la plolitique ou vivre de la politique ? ".
    Il est éloquent sur le poids croissant que prennent les élus locaux, les salariés d'élus et autres permanents "gestionnaires"dans les partis de l'ex gauche plurielle.
    Il montre aussi, à quel point, Le PCF, est plombé par ce réseau électoral qui ne doit sa survie qu'à ses alliances avec le PS.
    Il ne s'agit certes pas de cracher sur les élus PCF en les traitant de "vendus", mais simplement de comprendre que l'appareil du PCF, paniqué par l'idée de perdre ses mandats, est persuadé (comme nombre de militants) que le PCF ne doit sa survie qu'à ce réseau électoral et aux financements qu'il procure.
    D'où la fatale équation: Rupture avec le PS = mort du PCF !
    Raisonnement de boutiquier, raisonnement politiquement catastrophique pour tous ceux qui espèrent une renaissance de la vraie Gauche.
    Mais comment convaincre nos amis communistes ? Comment leur faire admettre qu'il leur faudra avoir le courage de reconquérir leur électorat (el leurs mandats) dans le Front de Gauche et non plus dans cette vieille alliance contre nature avec le PS,
    En contre-point, cet article lu sur le site de Marianne 2, daté du 14 septembre : Les MILITANTS communistes seraient majoritairement pour une extension du Front de Gauche au PS, quitte à se passer du NPA. L'argument : "Battre la droite à tout prix !". Et allez donc, c'est reparti ! Comme si 2005 n'avait jamais. existé ! Comme si on avait tout oublié. Comme si on faisait encore semblant de croire que le PS c'est la gauche !
    Pauvre Maxou, pauvre Marj...vous avez encore du pain sur la planche !
    Nous, en attendant, on continuera à se faire traiter d"anti-communistes" parce qu'on attend du PCF qu'il rompe ses alliances avec un parti qui n'a cessé de trahir les valeurs de la gauche et les intérets des travailleurs (Point de vue clairement "anti-communiste", ça va de soi !)
    Pendant ce temps, le NPA jubile.
    Le FdeG, c'est pas une sinécure !
    Courage, Jean-Luc Mélenchon ! On est avec toi !

  11. marillion dit :

    Le PC s'est effondré parce que le monde ouvrier c'est effondré. Chaque emploi, chaque métier ouvrier ont été transformés par la patte libérale en une implication individuelle et égoïste au sein des entreprises. Nombreux sont ces employés qui se considèrent comme des cadres ou des maîtrises, voire des patrons, mais surtout des "on n'est pas des ouvriers". L'ouvrier c'est celui qui oeuvre, alors qu'eux pensent: nous agissons, nous planifions, nous sommes des pierres angulaires, des partenaires, nous on est n'est pas des ouvriers. Malheureusement dans l'éternelle lutte des classes, ces "on n'est pas des ouvriers" n'ont jamais compris qu'ils en étaient. Leurs rêves d'élévation sociale à la hauteur des magazines peoples, se sont heurtés aux réalités économiques prônées par ultralibéralisme. Ils sont restés ce qu'ils étaient des ouvriers qui croyaient pouvoir par la grâce des crédits vivre comme des nantis.

    Le jour où ils comprendront se qu'ils sont vraiment, le PC et la gauche remontera.

    Voir:

    http://www.marianne2.fr/La-classe-moyenne,-des-pauvres-qui-s-ignorent_a182276.html

  12. dorant dit :

    Tout se passe pour certains comme si le PCF devait répondre au sifflet et à l'ordre immédiat dès que certains ont cru réfléchir et élaborer une stratégie, qui n'est après tout pas forcément au dessus de toute critique.
    - les militants et leurs directions (fédérales et nationale) qu'ils ont élus à bulletin secret et sur des plate-formes contradictoires parfois, ne sont pas autorisés à réfléchir, voire même à argumenter. Ils doivent suivre au canon les fatwas des "état-majors révolutionnaires" naturellement autoproclamés.
    - l'histoire en France du PCF et du mouvement progressiste plaide contre l'isolement et les stratégies purement "classe contre classe". S'il y a bien dans ce pays une forte composante "anticapitaliste" avec une audience qui dépasse les cercles confidentiels et aussi des conquêtes sociales, c'est bien aux luttes menées par le PCF, à son constant souci de rassembler les couches populaires, depuis les années 1930 qu'on le doit.
    - l'unité populaire ne se fait ni en un jour ni par décret. Il a fallu du temps et des dérogations parfois douloureuses comme à Marseille, pour imposer l'union des gauches. Eh oui, le réel résiste. Il faut prendre patience, convaincre et argumenter.
    - tirer un trait sur le PS serait de la folie. Il faut peser suffisamment fort sur ce parti et sur les couches sociales qu'il influence, pour le ramener à gauche. Sinon c'est la droite pour longtemps.
    Peut-être qu'ici, cela va passer par des listes Front de gauche (PC-PG-GU) dès le premier tour et peut-être là par des listes d'union dès ce premier tour.
    Ce sont 22 élections, pas une seule. Avec des contextes parfois différents
    Et en tous cas, les militants communistes ont le droit fondamental de débattre et de choisir. Après oui, on les verra sur les marchés distribuer les tracts et débattre pour convaincre. Pas avant.

  13. Moderateur dit :

    Message à ceux qui n'arrivent pas à poste des messages sur le blog.

    règle n° 1 : pas plus de 3 liens hypertexte dans les commentaires
    règle n° 2 : si vous voulez obtenir des informations concernant la modération de vos messages laissez au moins une adresse mail valable pour que nous puissions vous répondre.

  14. Gilbert dit :

    @ dorant (112)

    Gérard Filoche, enlève ton masque. On t'a reconnu.

    C'est sûr que la stratégie élaborée par le PCF et qui consiste à se mettre dans l'orbite du PS, en allant jusqu'à participer à un gouvernement qui a privatisé plus que la droite, c'était la bonne stratégie. Si la situation n'était si tragique, je serais mort de rire.

  15. Nipontchik dit :

    @ermler: merci pour la référence + exacte à l'article du Diplo dont j'avais fait la pub ici (j'y suis abonné depuis 13 ans)
    mais à lire aussi avec le "choc de la photo" de la page 75 de l'édition de cette semaine de la Gazette des communes

  16. Nipontchik dit :

    A Gerard Filoche qui a oublié d'apprendre le Dictionnaire de l'Academie française (y a pas que le code du Travail dans la vie):

    OUVRIER,-IERE n. et adj. XIIe siècle, ovrer, puis ovrier. Issu du latin operarius, « ouvrier, homme de peine ».
    I. N. Personne qui exerce un métier manuel moyennant salaire, dans une entreprise agricole, artisanale ou industrielle. Employer, payer des ouvriers. Habile ouvrier. Ouvrière en linge, en dentelles. Les ouvriers du bâtiment, de la métallurgie. Ouvrier agricole. Suivi d’un nom en apposition. Ouvrier maçon. Ouvrier à la journée, à la tâche, aux pièces. Ouvrier à façon, voir Façon. Ouvrier à la chaîne, qui occupe un des postes d’une chaîne de fabrication (voir Chaîne). Ouvrier professionnel ou, par abréviation, O.P., ouvrier qualifié, titulaire d’un certificat d’aptitude professionnelle. Ouvrier spécialisé ou, par abréviation, O.S., dépourvu de qualification, et affecté à un poste de travail qui appelle la répétition de gestes élémentaires. Spécialt. En apposition. Prêtre-ouvrier, après la Seconde Guerre mondiale, prêtre ayant choisi de partager la vie et la condition des ouvriers de la grande industrie, afin d’exercer son apostolat dans les milieux populaires déchristianisés. Expr. fig. La marque de l’ouvrier, de l’auteur. Cela est fait de main d’ouvrier, cela est de main d’ouvrier, cela témoigne de l’habileté de son auteur. ÉCRITURE SAINTE. La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Les ouvriers de la onzième heure, voir Heure. Les ouvriers d’iniquité, les méchants. Prov. A l’œuvre on connaît l’ouvrier, on juge quelqu’un à ses actes. Un mauvais ouvrier n’a jamais de bons outils, ou Les mauvais ouvriers ont toujours de mauvais outils, voir Outil. Fig. et litt. Etre l’ouvrier de sa fortune. Chacun est l’ouvrier de sa destinée. (Dans cette acception, on dit plutôt Artisan.)

  17. Hold-up dit :

    @Langue Rouge

    Bon OK, tu as raison. Plus de sondage à la con. Mais au niveau de la discussion
    je ne vois pas ce que je pourrais ajouter à part que nous ne devons pas partir en ordre dispersé et que nous devons nous unir. Pas d'alliance avec le PS au premier tour. Construire notre force.

  18. ermler dit :

    Tu as raison, Dorant.
    Les militants communistes ont tous les droits que le fonctionnement de leur parti leur autorise à'avoir.
    Ce n'est pas moi qui leur dénierai ce droit.
    Je suis d'accord avec toi. Il ne s'agit pas de tirer un trait sur le PS. Il s'agit juste de prendre acte de ce qu'est devenu le PS aujourd'hui. Pas besoin de préciser. Tout le monde a compris. (Et ça n'a rien à voir avec les années 30)
    le seul moyen de ramener le PS à gauche, (si c'est encore possible) c'est de créer, à sa gauche, une force politique qui devienne LA PREMIERE FORCE POLITIQUE DE Gauche.
    Tout le reste n'est qu'illusion et nous ramènera au rôle de force d'appoint et de caution à une politique libérale que le PS n'abandonnera jamais s'il reste majoritaire à gauche !
    Et cette force de gauche ne peut exister que si elle reste totalement autonome.
    Désolé Dorant, mais ton :
    - "Pt'être que ça va passer par des listes FdeG...- Pt'être que ça passera par des liste d'union (avec le PS)..." ça n'est pas une ligne politique ! C'est de l'embrouille, de l'opportunisme et - pardon - un véritable foutage de gueule vis à vis des électeurs !
    Si c'est ce genre de politique de gribouille qui est le fruit de vos libres débats, je me dis que ce parti est décidemment plus malade encore que je ne le pensais.
    Désolé pour ces paroles un peu durs. Mais ce parti a été le mien pendant 20 ans... et ça me ferait un peu mal d'être obligé, aujourd'hui, de donner raison aux trotskystes du NPA...

    Maxou, réveille-toi, ils sont devenus...!

  19. Nipontchik dit :

    Hortefeux a de grandes chances de bien s'en tirer face au MRAP à la 17ème chembre...

    "Nicolas Poincaré condamné à verser 1 euro pour avoir diffamé Mme Noachovitch
    [25/09/09 - 11H59 - AFP ]

    © AFP/Archives - Bertrand Guay
    Le journaliste Nicolas Poincaré a été condamné en appel à verser un euro symbolique à Sylvie Noachovitch, rivale malheureuse de DSK aux législatives, pour lui avoir attribué des propos racistes, selon un arrêt consulté vendredi par l'AFP.
    La cour d'appel de Paris a estimé dans un arrêt rendu jeudi qu'il était "vraisemblable" que Mme Noachovitch avait bien prononcé les propos qu'on lui imputait, seulement, M. Poincaré aurait dû adopter "une plus grande prudence" dans l'expression, a-t-elle ajouté.

    Ancienne avocate vedette de l'émission "Sans aucun doute" de Julien Courbet (TF1), Sylvie Noachovitch, candidate UMP, avait perdu les législatives contre Dominique Strauss-Kahn en juin 2007, puis après sa démission contre François Pupponi en décembre.

    En juin 2007, l'affaire avait fait grand bruit. Entre les deux tours des législatives, Le Canard enchaîné avait publié un article selon lequel la femme politique, après avoir évoqué le grand appétit sexuel de DSK, aurait déclaré : "Moi, mon mari peut dormir tranquille. Dans ma circonscription, il n'y a que des Noirs et des Arabes. L'idée de coucher avec l'un d'eux me répugne".

    Ces propos auraient été tenus en mars 2007, lors d'un déjeuner de délibération du jury du prix littéraire Comte de Monte-Cristo dont Mme Noachovitch est membre.

    Quelques jours après l'article du Canard, Nicolas Poincaré, également présent au déjeuner, avait confirmé lors de son émission sur RTL, "On refait le monde", avoir entendu ces propos, sans faire plus de commentaire.
    En première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait relaxé le journaliste, en lui octroyant le bénéfice de la bonne foi. Mme Noachovitch avait alors fait appel."

  20. Hold-up dit :

    @Nipontchik

    Extrait: "un idiot a Paris" 1967 - Bernard Blier
    http://www.youtube.com/watch?v=7shLsnrtKT4

  21. Gilles dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon
    @ Toutes et tous

    Cagnotte contre l'absentéisme des lycéens ! C'est l'école publique, laïque et obligatoire que l'on détruit. Le capitalisme rentre les écoles publiques écoles du peuple !

    Le rectorat de l'académie de Créteil va expérimenter à partir de lundi 5 octobre 2009 une incitation financière auprès de trois lycées professionnels pour l'année scolaire 2009-2010 afin de lutter contre l'absentéisme.

    Chaque mois, s'il n'y a pas d'absence injustifiée d'élève, le rectorat versera une belle somme qui sera cumulée et en fin d'année servira à offrir le permis de conduire aux élèves. C'est ce qui est envisagé... !

    Ce dispositif expérimental pourra être étendue à toute la France !

    On peut se poser beaucoup de questions à ce sujet.

    - Combien tout cela va coûter ? Combien se montera la somme chaque année si c'est cagnotte est généralisée à tout le territoire et tout les élèves des lycées généraux, technologiques et professionnels ?

    Alors qu'on supprime par dizaines de milliers des postes d'enseignants ou de personnel ATOS ou IATOS dans l'Education, comme renouvelle pas les équipements et matériels scolaires et éducatifs, que les classes sont surchargées, que l'on va fermer les classes d'insertion et les Segpa, que l'on supprime fillières et options tant au lycée qu'à l'université... j'en passe et des meilleurs, là les rectorats, donc le gouvernement va trouver l'argent nécessaire pour acheter la présence des élèves aux cours du lycées et flatter bassement les instincts consuméristes et intégristes de la gratuité des choses de certains d'aujourd'hui.

    Je trouve proprement scandaleux que l'on mette en place ce sytème qui fait entrer l'argent. Le dieu Argent fera obéir les élèves car aparemment, les premiers échos de la mise en place font apparaître une plus forte présence aux cours des élèves qui d'habitude sont absents ! L'argent dieu, l'argent roi va s'installer sournoisement dans l'école publique, l'école de la République !

    Tout cela me débecte !

    C'est récompenser la présence d'un élève par de l'argent ou une cagnotte alors qu'il y a l'obligation scolaire et le signalement aux parents de l'absentéisme de l'élève.

    Il n'y aura plus de respect pour les enseignants, l'institution républicaine qu'est l'école, ni de respect pour ses missions. Le respect sera face à l'argent, la cagnotte du rectorat versée tout les mois ou interrompue si un élève manque sans justificatif. Il y aura la grosse récompense à la fin de l'année, non pas le BAC ou autres diplômes, ou le passage dans la classe supérieure non la récompense sera le permis conduit offert gratuit. Peut-être y-aura t-il le dernier le dernier cri en matériel de téléphonie ou d'ordinateur ou peut-être un billet pour un concert de Johnny ? ! Je blague mais la tendance est plutôt très inquiétante et que des enseignants, des responsables acceptent et le veulent c"est vraiment que les valeurs républicaines, l'école publique, laïque et obligatoire, l'intérêt général, la transmission de savoirs, le devenir du citoyen...
    n'ont plus encore sens ni aucune valeur à leurs yeux et dans leur esprit.

    Et après cela, que fait-ton des missions humanistes, vertueuses de l'école de la République ?

    Camarade Jean-Luc Mélenchon Il est temps que tu te saisisse de ce problème.

    Le président socialiste de la Région Ile de France, Jean-Paul Huchon dénonce ce projet, cette expérimentation.

    Un petit rappel :

    L'Ecole publique, laïque et obligatoire, l'école de la République a pour but, à pour missions :

    - Transmettre des savoirs ;

    - humaniser c'est à dire transformer en une personne originale et intégréé un jeune indivdu éclaté entre son affirmation personnelle et ses déterminations sociale, familiale, culturelle, comme par ses transitions rapides de statut (enfant, adolescent, adulte) ;

    - socialiser :c'est faire accéder aux savoirs, aux capacités de création, de réflexion, d'analyse, aux règles, aux droits et aux devoirs qui permettent de participer à la vie en collectivitéet d'y faire reconnaître sa place ;

    - Qualifier : c'est donner les moyens dune vie autonome dans la société en accédant à une utilié sociale, un métier reconnus partout et par tous.

    Et puis il y a l'obligation scolaire que devient-elle ?

    Monsieur le Député Européen, camarades du PG, du Front de Gauche, amis ici ou ailleurs réagissez, saisissez-vous de la question car demain l'Ecole publique, laïque et obligatoire, l'Ecole de la République ne sera qu'un lointain souvenir.

    Gilles

  22. Nipontchik dit :

    Local du PC du 2ème arrdt de Paris, suite...

    http://pcf.venissieux.org/des-communistes-expulses-de-leur

  23. Nipontchik dit :

    pour mobiliser l'opinion, la vox populi, de "la France qui a peur" Sarko n'aura pas toutes les semaines à disposition 1 criminel multirécidiviste, ce filon me semble lui être + rentable:

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/10/02/01011-20091002FILWWW00545-convoque-pour-heberger-un-clandestin.php

  24. Tiago_Jaïme dit :

    Mais ce n'est pas possible que, en France on accepte ce qui s'est passé et se passe pour Molex

    Or cela est bien vrai. Mais pourquoi alors ?
    C'est une incompétence de nos hommes politiques et de leurs appareils en ce qui concerne l'entreprise privée! Et je me demande si les appareils ne forment pas des diplômés du principe de maximum d'incompétence de Peters...Je ne suis même pas surpris, quand je vois (où ça !) le mépris ou pour le moins l'indifférence totale à l'égard de ceux qui ne sont ni élus ni fonctionnaires ni avocats, ni... j'hallucine !

    Je crois en Jean-Luc Mélenchon. Et puis bravo pour le PG et le FdG! Si Jean Luc n'avait pas eu le courage de le faire, et bien, nous n'aurions pas cette opportunité...Je suis tjrs au PS (c'est mon Peters !) Ne négligeons aucune opportunité pour le triomphe d'une vraie gauche à laquelle nous croyons tous (sauf si peu)

    Oui Aujourd'hui les Irlandais votent. Ben oui les mécréants, je prie.......
    ..................................................................................................
    .....................................................................................................
    ...................................................................................................................
    Je prie aussi pour votre salut Camarades...
    Et merci à VCLR de nous dire que même si les Irlandais faisaient naufrage (ils se sont déjà bien battus) nous les secourions...mais surtout le traité pourrait ne pas entrer en application pour autant...Il nous faudra saluer les Anglais parait-il...mais le mythe (sépluékrir) du sens de l'honneur outre-manche existe bien

    Soutien à l'ami François Delapierre dans la 12eme des Yvelines !

  25. julie dit :

    @gilles p.121
    .... et la loi Carle
    financement obligatoire des écoles privées par les communes, selon demande des parents, bref à la carte et au détriment du lien sociale et tout simplement des lois de la république.
    au secours!
    .

  26. langue-rouge dit :

    @Hold up post 117

    "je ne vois pas ce que je pourrais ajouter à part que nous ne devons pas partir en ordre dispersé et que nous devons nous unir. Pas d’alliance avec le PS au premier tour. Construire notre force."

    C'est un bon point de départ. La discussion ne fait que commencer d'autant plus qu'il nous faudra discuter aussi du programme, de l'articulation avec les luttes et de notre positionnement au second tour.
    Les militants PC donneront leur avis fin octobre, les militants du NPA voteront vers la fin du mois de novembre en fonction des possibilités d'alliances qui seront alors possibles.
    Et peut-être que fin novembre début décembre nous pourrons finaliser un accord unitaire.

    Et quand la campagne battera son plein à partir de fin janvier début février, il sera toujours temps de jetter un coups d'oeil sur les sondages.

  27. marillion dit :

    @Loi Carle

    Et c'est qui l'instigateur?

    La droite cléricale peut se réjouir : c’est un « socialiste » qui se dit laïque et bouffeur de curés, Michel Charasse, qui a réussi le tour de force de permettre aux cléricaux et libéraux de lancer une nouvelle croisade contre l’école publique.

    Il s’agit de contraindre les municipalités à financer les écoles privées qui se trouvent hors de leur territoire. En clair si des parents ne veulent pas inscrire leur rejeton dans l’école publique du village, ils peuvent l’inscrire dans la ville d’à côté, leur commune de résidence paiera un forfait de scolarité !

    http://www.ripostelaique.com/Lois-Carle-les-municipalites.html

    Il y en a qui ferait bien d'arrêter la politique. Charasse le premier.

  28. Amitiés du Comité St-Affricain,
    En ce qui concerne MOLEX entre AUTRE....nous devons comptabiliser ces attaques frontales contre le peuple ouvrier. Il s'agit de crimes contre la Nation.
    Ces crimes doivent considérés imprescriptibles comme les crimes contre l'humanité, car ils réduisent le peuple à la mendicité et à la perte de dignité!
    Si comme je l'espère nous arrivons aux affaires il faudra se souvenir et châtier les criminels.
    Dés maintenant pourquoi ne pas médiatiser fortement l'implication de Madame Lagarde?
    Vive la lutte des classes.

  29. Gilles dit :

    @ Julie et Marillon

    Oui la loi "Carle" est une atteinte grave à la laïcité et à la loi de 1905 de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. C'est un transfert de compétences (obligations de financement) contraint d'une collectivité pour une autre en vue d'un établissement privé confessionnel. C'est mëme aller au delà des lois Falloux, Debré, Guemeur, Chevénement et acccord Lang-Cloupet. C'est carrément la supériorité d'intérêt privé sur l'intérêt public et général. C'est antirépublicain et gravement attentoire à la laïcité et au bien public.

    Jean-Luc Mélenchon et les autres parlementaires du Front deGAuche vont déposer un recours devant le conseil constitutionnel. Car cette loi est contraire à la constitution et à la loi de 1905.

  30. Gilbert dit :

    "Jean-Luc Mélenchon et les autres parlementaires du Front deGAuche vont déposer un recours devant le conseil constitutionnel".

    Tu as oublié qu'il n'est plus sénateur.

  31. Hold-up dit :

    Et comment appelleriez-vous l'infamie de M.Michel Charasse ?

    Pourquoi ce soudain zèle catholique ? Comment passe t-on de " bouffeur de curé " à " lécheur de soutane " ? Une illumination spirituelle en fin de carrière ?
    Une corruption mystique ? Des fins de mois difficiles pour s'acheter des cigares de luxe made in Vatican via Cuba ?

    A t-il vu comme Pascal et Claudel, le Christ soudain lui apparaître en fumeur de Havane ?

    Merci pour les infos le concernant. Quand j'ai appris que ça venait de lui, je n'y ai pas tout de suite cru. C'était le dernier auquel j'aurais pensé. Manuel Valls oui, mais Michel Charasse !
    Sarkozy doit bien les tenir tous par les c....... pour qu'ils anticipent l'appel du Chanoine de Latran. Combien de cadavres dans le placard ?

    Dans la foulée des nouvelles ridicules :

    Enfin ça est. M.Jack Lang vient d'être remboursé de son vote félon à Versailles en 2008. Il l'a eu sa petite commission et son petit pactol Sarkozyste :

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/10/01/jack-lang-charge-d-une-mission-sur-la-coree-du-nord_1248109_823448.html

  32. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    L'ambition de la gauche rendre Corbeil à ses habitants.
    Municipale. Michel Nouaille, qui conduit la liste de rassemblement à gauche au second tour, estime que la droite est complètement décrédibilisée, mais que rein n'est joué. Entretien.

    En plaçant la gauche en tête du premier tour de l'élection municipale partielle de Corbeille-Esonnes, dimanche dernier, avec un total de plus de 51 % pour les listes en présence, les électeurs ont signifié la volonté majoritaire d'en finir avec le système Dassault qui gangrène la gestion de la ville depuis des décennies. La décision du Conseil d'État, en juin dernier, d'annuler l'élection de Serge Dassault
    (UMP) a révélé au grand jour les pratiques de l'équipe en place, l'ex-maire ayant été déclaré inéligible pour avoir acheté à grande échelle les voix des électeurs durant la campagne électorale de 2008.
    La gauche, les démocrates sont-ils aujourd'hui rassemblés ?
    Michel Nouaille. Oui. La liste que je conduis rassemble, tout à la fois, l'ensemble des forces politiques de gauche et écologiques présentes à Corbeil-Essonnes le PCF, le PS, le Parti de gauche, le NPA, LO et les Verts, mais aussi des citoyens, membres d'aucun parti, qui partagent nos valeurs de démocratie, de justice sociale et de solidarité. Alors oui, vraiment, la liste que je conduis est une liste de très large rassemblement.
    Cette liste offre-t-elle une alternative de changement au « système Dassault » ?
    Michel Nouaille. 70 % de ceux qui ont voté dimanche dernier ont porté leurs suffrages sur sept listes, certes très diverses, mais qui toutes voulaient, à des degrés différents, en finir avec le Système Dassault. Toutes voulaient rétablir l'éthique, la République, la confiance, la dignité dans notre ville. Les Corbeil-Essonnois, qui se sont dispersés au premier tour, trouveront dans liste que je conduis réponse à leurs exigences.
    Le candidat de Serge Dassault, Jean-Pierre Bechter, affirme que cette volonté de tourner la page n'existe pas dans la ville et, qu'au contraire, les habitants souhaitent la continuité...
    Michel Nouaille. Les électeurs du premier tour disent le contraire. Et je suis persuadé que ceux qui se sont abstenus dimanche dernier, dans l'attente du second tour, vont venir amplifier ce phénomène. D'autant plus que les deux autres listes de droite refusent de soutenir Jean-Pierre Bechter. Celle de Nathalie Boulay-Laurent, du Modem, ne donne aucune consigne de vote et celle de Jean-Michel Fritz, ancien premier maire adjoint de Serge Dassault, a non seulement refusé de fusionner avec la liste de Jean-Pierre Bechetr (ce qu'il aurait pu faire, ayant réalisé 9,64 % mais ne donne, lui non aussi, aucune consigne de vote. C'est donc une droite complètement déstabilisée, discréditée, même aux yeux de l'électorat de droite.
    Que faut-il changer, au plus vite, à Corbeil ?
    Michel Nouaille. Il faut que la ville revienne dans le giron de la République. Il est urgent de rétablir la transparence, la solidarité, le respect, la dignité. C'est vraiment la première exigence morale. Il nous faudra rétablir la confiance. Confiance que l'on peut vivre ensemble dans la diversité des quartiers qui composent la ville et font sa richesse. Confiance entre les élus et la population mise à mal avec le non-respect des règles démocratiques par l'équipe sortante. Confiance entre les élus et le personnel communal rompue par une gestion défaillante et autoritaire. Confiance dans l'avenir de notre ville en remettant Corbeil dans le mouvement, en particulier dans les domaines de l'économie et de l'emploi. Enfin, parmi les priorités, celles de redonner le pouvoir aux citoyens car dans les énormes défis qui nous attendent dans cette période de crise, c'est ensemble que nous feront face dans l'intérêt de notre ville et de la population.
    Dans trois jours, le deuxième tour, les choses sont-elles maintenant jouées ?
    Michel Nouaille. Ce n'est absolument pas joué. Il y a eu beaucoup d'abstention au premier tour,
    52 %, sans doute du fait de la dispersion des listes. Il y aura plus de participation au second tour. Mais nous connaissons les pratiques de Serge Dassault et de son camp. Elles sont d'une autre nature que celles des démocrates. Nous connaissons leur pouvoir de nuisance pour pervertir l'expression de la démocratie. Donc, la vigilance des démocrates et la mobilisation de tous sont de mise pour déjouer des pratiques qui n'ont que trop duré et rassembler, dans le vote, toutes celles et tous ceux qui veulent transformer l'essai de dimanche dernier.
    Entretien réalisé par
    Max Staat

  33. Gilles dit :

    @ Gilbert ton post 130

    mea culpa. oui Jean-Luc Mélenchon n'est plus Sénateur mais Député Européen. Tu as raison de rectifier. Il est bien parlementaire mais d'un autre parlement.

  34. Hold-up dit :

    " Dans le dossier sur l’Iran publié par le Monde cette semaine, on pouvait lire que ce pays représentait une « menace stratégique majeure ». De fait, le budget militaire de Téhéran est inférieur à celui de la Suède...

    Le président de la République ne manque pas de rappeler régulièrement qu’Amadinejad a menacé de « rayer de la carte » Israël. Il n’a pourtant jamais prononcé cette phrase, mais uniquement émis le souhait que le « régime sioniste » quitte la scène de l’histoire. A l’image de ces deux affirmations largement reprises par les médias et certains politiques, le dossier iranien est l’objet de tous les fantasmes, de toutes les exagérations - et parfois de manipulations. Pourtant, au moment où s’ouvrent enfin des négociations, il convient plus que jamais de savoir raison garder, et de ne pas tomber dans la caricature. L’universitaire Juan Cole passe au crible dix assertions sur l’Iran. "

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2824

    Contre le bourrage de crâne, lisez cet article édifiant de bakchich, où l'on en apprend de bien belle au delà du cirque médiatique. Sacré Sarko ! :

    http://www.bakchich.info/Le-cadeau-atomique-de-la-France-a,08836.html

    Et puis saviez-vous qu'il n'y a pas si longtemps encore, l'Iran possédait des parts dans la centrale atomique Française de Tricastin (Drôme) ?
    Étonnant non ?

    http://www.rue89.com/2009/10/01/nucleaire-liran-ne-sera-bientot-plus-actionnaire-du-tricastin

  35. Hold-up dit :

    Je vous recommande très chaleureusement le dernier numéro du Monde diplomatique de ce mois-ci. Il est excellent comme toujours mais particulièrement ce mois-ci.
    Un incroyable article sur les nanotechnologies à vous faire froid dans le dos au delà de certaines avancées susceptibles de voir le jour en liaison avec cet univers immense et inconnu. L'article n'est pas " sensationnaliste ", il informe sur les réalité et les conséquence de ces découvertes promues dans le secret des multinationales en toute impunité ou en étroite collaboration avec des gouvernements qui méprisent leurs peuples en ne lui rendant aucun compte.

    J'y reviendrais si vous me le permettez. Mais vraiment achetez -le c'est important et le Monde Diplomatique a besoin de notre soutien financier autant que l'Humanité.

    Mais je voulais préciser un point qui fait écho au message antérieur informant sur l'Iran. Une parole venant de l'un des bouchers du massacre de Gaza, l'ancien premier ministre Israélien Ehoud Omert qui vient de finir sa carrière les menottes au poignet comme tous les autres dirigeants de son pays pour corruption aggravée, malversations financières ou autres affaires plus graves, m'a frappé.
    M.Olmert a dit et prévenu en 2009 :

    " Si la solution de deux États s'effondre, Israël se verra confronté à un combat pour les droits civils comme en Afrique du Sud [et si cela devait se produire] " l'État d'Israël est fini ".

    Incroyables paroles n'est -il pas ? Ces paroles de M. Olmert peuvent faire chorus à celle de M.Amadinejad qui aimerait que l'idéologie nationaliste et fondamentaliste Israélienne du Sionisme quitte la scène de l'Histoire. L'idéologie et non pas les Israéliens. Nous voila en tous les cas prévenus.
    C'est Monsieur Olmert qui parle ici avec ces mots là. A méditer. Les Israéliens devraient vite réfléchir plutôt que se comporter en farouche défenseurs de leur Apartheid béni des dieux.

  36. Michel D. (PG11) dit :

    Quelqu'un a-t-il le(s) lien(s) pour voir/entendre JL Mélenchon
    -sur BFM Tv le 24/09/09 ? Cliquer sur le site de BFM Tv/Karl Zero/Lancer la vidéo de cette date ne permet pas de voir Jean-Luc Mélenchon, comme d'autres l'ont signalé = erreur technique ou cas de censure ?
    -sur France Inter dans la semaine écoulée ?
    Merci d'avance.

  37. marj dit :

    @emler

    "Nous, en attendant, on continuera à se faire traiter d”anti-communistes” parce qu’on attend du PCF qu’il rompe ses alliances avec un parti qui n’ a cessé de trahir les valeurs de la gauche et les intérets des travailleurs (Point de vue clairement “anti-communiste”, ça va de soi !)"
    En ce qui me concerne, je ne crois pas avoir parlé d'anticommunisme...et encore moins pour la raison que tu donnes ! Relis mes posts...j'ai parlé de militants, sympathisants et dirigeants du PCF soupçonnés systématiquement de traitrise dès qu'ils ne sont pas d'accord avec votre point de vue. Beaucoup,comme vous, n'admettent pas que l'on puisse penser différemment par conviction, la seule explication serait de sauver des élus. Cet argument vaut sans doute pour qques uns mais ne s'applique absolument ni à mon cas ni aux militants que je côtoie...

  38. Pierre L dit :

    à Pulchérie D (2 octobre 2009 à 11:19)
    "Il ne me semble pas qu’il règne un climat anticommuniste dans ce forum."

    Ha ! ! mais c'est normal...
    C'est comme le poisson, il ne sait pas qu'il vit dans l'eau.
    Et vous, étant anticommuniste, vous ne vous rendez pas compte que vous baignez dans un climat anticommuniste. Et oui !

    Heureusement, de braves gens munis de leur détecteurs d'anticommunistes (certifié PCF, très bonne qualité) vous ont repérés.

    Et ce détecteur ne peut être mis en doute, il a fait ses preuves, des anticommunistes comme Léon Trotsky, Arlette Laguiller ou Alain Krivine n'ont pas réussi à le tromper.)

    Pierre L, détecté Anti-Communiste Primaire.

  39. maxou dit :

    Au Honduras, la dictature s'installe.
    Tegucigalpa. Alors que la résistance hondurienne continue de faire face à une féroce répression du régime putschiste, la communauté internationale est toujours aussi silencieuse.
    Aujourd'hui, à l'appel de nombreuses personnalités et organisation se tient la journée mondiale de soutien au peuple du Honduras. « Si on n'oblige pas les gouvernements à lever leurs ambiguïtés, les putschistes pourront avoir à l'usure la mobilisation populaire », prévient François Houtart, secrétaire du Forum mondial des alternatives.
    (FMA).
    Depuis le retour clandestin au pays, le 21 septembre, du président légitime hondurien, Manuel Zelaya, le gouvernement issu de coup d'État du 28 juin dernier déploie chaque jour un peu plus sa main de fer répressive. Mercredi, à Tegucigalpa, la capitale, un rassemblement devant le média pro-Zelaya Radio Globo, fermé le 28 septembre par les autorités de facto, a été violemment réprimé par plus de 500 militaires et policiers. La veille, 70 paysans qui occupaient les locaux de l'institut national de la réforme agraire ont été arrêtés. Lundi, c'est le neveu du directeur de radio Globo qui était tué. Pourtant, après avoir signé le 27 septembre un décret un décret suspendant les libertés de réunion, de presse et de circulation pendant 45 jours, le gouvernement de facto annonçait 48 heures plus tard, par la voix de son président Roberto Micheletti, son intention de l'« l'abroger ». Le putschiste formulait dans le même temps une invitation à la mission de médiation de l'Organisation des États américains, après avoir fait expulser du Honduras quatre de ses membres la veille. De même, Micheletti est revenu hier sur sa menace de retirer le statut diplomatique de l'ambassade du Brésil, au sein de laquelle est retranché le président élu. Ces manœuvres auront, semble-t-il, suffi à rassurer la communauté internationale, bien clémente depuis à l'égard du régime séditieux. Pire. Washington a, le 28 septembre, rappelé à l'ordre M. Zelaya, qualifiant son retour clandestin
    d'« irresponsable et idiot ».
    Le Front National de résistance contre le coup d'État dresse un bien sombre bilan : 17 morts et 5000 personnes arrêtées et détenues depuis trois mois, dont 1000 depuis le retour de Zelaya.
    André Fadda, membre de la délégation de la CGT présente en août dernier au Honduras, rapporte que ses contacts sur place, des membres de la Confédération unitaire des travailleurs, font état de
    « 400 personnes récemment transférées dans des stades, faute de places dans les prisons ». Ce qui n'est pas sans rappeler les sombres épisodes de l'histoire de l'Amérique latine. « Les jugements pour rebellions s'enchaînent dans des tribunaux d'exception », précise-t-il.
    Dans ses derniers communiqués, le Front national de résistance fait état de la sale besogne effectuée en parallèle de cette répression « officielle », par les « escadrons de la mort », et dénombre plus d'une centaine de disparus. Parmi des dizaines de cas similaires, André Fadda rapporte l'histoire d'un photographe du journal d'opposition El Libertador, enlevé et séquestré le 28 septembre, alors qu'il tentait de se déplacer pour couvrir la fermeture de Radio Globo, puis relâché dans une forêt à 30 km de la capitale. « une leçon pour le directeur du journal », lui ont signifié ses agresseurs.
    Alors que Micheletti tente sur le plan international de gagner du temps et attendant les élections du 29 novembre, les opposants font le bras de fer avec les autorités putschistes. Ils organisent quotidiennement des rassemblements pacifiques pour exiger le retour de Zelaya à la présidence. Quand à Radio Globo, elle émet désormais depuis un appartement clandestin, par Internet. Le président, toujours assiégé dans les locaux de l'ambassade du Brésil, tente, lui, d'exiger un véritable soutien de la communauté internationale.
    Un appel dont doivent se saisir les démocrates et les progressistes. Selon Éric Toussaint, président du Comité pour l'abolition de la dette du tiers monde (CADTM) en Belgique,
    « l'aboutissement de ce putsch, fruit d'une conjonction entre le Pentagone et les classes dominantes d'Amérique du Sud, constituerait un signal fort aux mouvements pro-putschistes d'Amérique latine, après dix ans d'avancée de la gauche ».
    Samuel Lehoux

  40. VCLR dit :

    @ Michel D. PG11 post 137

    S'agissant de BFM TV le problème se pose sur toutes les émissions de Karl Zéro, pas seulement sur le cas Jean-Luc Mélenchon. Quand on lance la vidéo de n'importe quelle date, o a des infos générales et pas l'émission de Karl Zéro. Il y a déjà plusieurs jours, j'ai signalé ce problème à la chaîne. Mon courriel est pour l'instant sans réponse...

    Quant à France Inter, je ne trouve pas non plus de vidéo très récente vers une interview de Jean-Luc Mélenchon alors que j'ai entendu dire qu'il est passé à l'antenne il y a quelques jours. La seule dispo date du 28 août: http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/septdix/index.php?id=82473

    À plus tard...

  41. marj dit :

    @julie

    Oui effectivement il y a des élus communistes et PG qui siègent dans le groupe "communiste et parti de gauche ",actuellement,au conseil régional Midi-Pyrénées...tous de sales traîtres qui ont pactisé avec le diable sans doute !

  42. Hold-up dit :

    " Faut-il payer les lycéens pour lutter contre l'absentéisme ? "

    C'est quoi encore cette connerie ?

    20 millions d'euros supplémentaires pour des caméras de surveillance
    et 16 000 professeurs en moins = Cherchez l'erreur.

    Le jour où nous reviendrons au pouvoir, il faudra attaquer nos anciens gouvernants devant les tribunaux pour qu'ils remboursent cette gabegie inutile.
    42 % des caméras de surveillance mondiales se concentrent sur le territoire britannique et cela n'a pas empêché les attentats dans le métro de Londres.

    Voila à quoi s'amuse ce pauvre gouvernement aux abois. Il jette l'argent des contribuables par les fenêtres et détruit l'emploi. J'entendais hier un mec de l'UMP à la radio qui était content que l'État détruise des emplois mais il reprochait aux collectivité territoriale d'en produire ! Mais qui sont ces connards ? Est-ce qu'ils s'entendent seulement parler ?

    Dans la même logique de Molex, lisez cet article de l'Humanité :

    "Hold-up à Sophia Antipolis :

    Microélectronique. La multinationale Wipro encaisse des millions de crédit d’impôt recherche, rapatrie les brevets en Inde puis ferme son unité de Sophia Antipolis. Vive la crise !"

    Article de l'huma :http://www.humanite.fr/2009-09-16_Politique-_-Social-Economie_Hold-up-a-Sophia-Antipolis

  43. Il me semble qu'on peut faire un geste de solidarité pour les Molex...

    http://tshirt.molex-villemur.com/tshirt-molex.html

  44. Hold-up dit :

    @ marj

    Pourrais -tu cependant répondre aux questions posées :

    1/ Que pense tu des déclarations contradictoires de Marie Georges Buffet ?
    2/ Préfères -tu l'alliance avec le PG, GU et le NPA ou préfères-tu l'alliance avec le PS ?
    3/ Acceptes -tu d'entendre de certaines personnes du PC qu'au final l'alliance avec le Modem n'est pas si grâve que ça et que si ça leur rapporte des élus ça ira quand même ?

    Je te demande de répondre en TON NOM car j'avoue avoir modérément apprécié tes allusions antérieures :

    "Eh oui certains réfléchissent et travaillent, souvent dans l’ombre, tandis que d’autres pérorent, donnent des leçons et injurient …chacun son occupation !
    Ignorer ceux qui n’ont pas grand intérêt et ne représentent qu’eux même, c’est le conseil que je vous donne "

    C'est quoi ces conneries ?...ne représentent qu'eux-même ?
    ça veut dire quoi ?
    ça veut dire quoi que certains s'occupent " en vrai " et les autres " pérorent " ?
    Franchement " Marj" ? Nous n'injurions personne, c'est l'Histoire qu'on a encore en travers de la gueule. Comprends-tu ? Et au PG pas question de la reproduire à l'identique. Mais il est vrai que je ne parle qu'en MON NOM car je n'en ai qu'un.

  45. VCLR dit :

    Lu sur un blog gaulliste : une certaine satisaction de la montée de DIE LINKE et de la "gauchisation" du SPD. Incroyable? Pas tout à fait car l'Histoire nous enseigne que DE GAULLE a gouverné un temps avec les comunistes et l'on sait que les vrais gaullistes sont des Républicains sociaux. D'ailleurs DLR et son leader NDA appellent les citoyens aux urnes pour participer à la votation pour la poste. RAssurez-vous, je ne fais pas leur promo. C'est juste une info intéressante que je vous livre...

    Jugez par vous-mêmes... Voici l'article publié par Laurent PINSOLLE (blog gaulliste libre: http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com)

    01.10.2009
    L’espoir venu d’Allemagne
    Bien sûr, la victoire d’Angela Merkel et son alliance avec les libéraux du FDP représentent un frein à la réforme du système économique à l’échelle européenne. Néanmoins, ces résultats peuvent ouvrir la voie, à moyen terme, à une nouvelle coalition porteuse d’une véritable alternance.

    La révolution au SPD

    Les socio-démocrates sont les grands vaincus du scrutin. L’ancien membre de la grande coalition a perdu plus de 10 points et ne pèse plus désormais que 23% de l’électorat, son plus mauvais score. En revanche, Die Linke, à près de 12% a fait une percée qui impose une révision des rapports entre les deux partis. Et c’est bien ce débat qui a été tranché de manière sans doute définitive lors de la réorganisation de la direction du parti cette semaine.

    Exit l’aile la plus libérale, héritière du chancelier Schröder. Le patron du SPD, Franz Müntefering, a annoncé qu’il quitterait la direction. Et le candidat à la chancellerie, Franck-Walter Steinmeier, qui espérait prendre le parti malgré la défaite, a perdu. C’est une alliance de l’aile gauche et du centre qui a imposé une rénovation que les héritiers de Schröder voulaient éviter. Cela propulse Sigmar Gabriel à la tête du SPD et ouvre la voie à une alliance nationale avec Die Linke.

    Enfin une alternative pour l’Allemagne

    Le passage de Gerhard Schröder a en effet eu pour conséquence de limiter les choix de l’Allemagne. C’est lui qui a mené une politique radicale de soumission à la globalisation avec son agenda 2010 de modération salariale pour retrouver une plus grande compétitivité. Si cette politique a permis à l’Allemagne de gonfler son excédent commercial, elle a surtout signifié une stagnation, voir une baisse des salaires, et la plus faible croissance de toute la zone euro depuis 10 ans avec l’Italie.

    Quand l’ancienne garde de Schröder était à la tête du SPD, les Allemands se retrouvaient sans véritable alternative à la politique de la CDU, finalement pas plus libérale. Aujourd’hui, avec un SPD qui se déporte sur la gauche et une alliance CDU-CSU-FDP qui devrait adopter un agenda plus libéral, il est probable que l’Allemagne retrouve un véritable choix entre deux politiques vraiment différentes. Et l’impasse que représente la politique de soumission à la globalisation pourra enfin être renversée.

    Bien sûr, le vote de dimanche représente une victoire pour le camp du statut quo économique. Mais ce vote représente un espoir pour tous ceux qui souhaitent un changement car le contexte politique Allemand semble désormais permettre une véritable alternance, même s’il faudra attendre 2013…

    et dans le Figaro...:

    Après la défaite, les têtes tombent au SPD

    Patrick Saint-Paul- Correspondant à Berlin
    30/09/2009 | Mise à jour : 10:37

    Les jeunes réformateurs s'imposent et ouvrent la voie à un rapprochement avec Die Linke.

    La déculottée sans précédent du SPD aux élections législatives de dimanche a entraîné une brutale épuration chez les sociaux-démocrates. L'ancienne direction, qui a mené le parti à la catastrophe électorale, a été décapitée hier. Et les jeunes réformateurs ont remporté une victoire significative en imposant l'un des leurs, le très populaire ministre de l'Écologie, Sigmar Gabriel, à la tête du SPD, ouvrant la voie à un rapprochement avec le parti de la gauche radicale, Die Linke.

    Se sachant condamné, le chef du SPD, Franz Müntefering, avait jeté l'éponge dès lundi en affirmant qu'il ne se représenterait pas à la direction du parti en no­vembre. Ancien lieutenant de Gerhard Schröder, Müntefering espérait ainsi favoriser la nomination à la tête des sociaux-démocrates d'un autre fidèle de l'ancien chancelier : Frank-Walter Steinmeier, le rival malheureux d'Angela Merkel aux législatives. Mais Steinmeier a dû renoncer à la direction du parti pour assurer son élection à la tête du groupe parlementaire au Bundestag.

    Au terme d'une confrontation brutale entre l'aile gauche du parti associée au centre et l'aile la plus libérale, Sigmar Gabriel s'est imposé à la tête du SPD, grâce au soutien des fédérations. Son élection sera entérinée au congrès en novembre.

    Le courant dont il est le chef de file incarne le centre idéologique du parti et compte 28 députés sur les 147 élus SPD du nouveau Bundestag. Gabriel a réussi à fédérer d'autres courants autour de lui grâce à la campagne remarquable qu'il a menée durant les législatives. Farouche opposant au nucléaire civil, il s'est battu pour faire la lumière sur la vétusté des centrales allemandes et pour démontrer les compromissions de la CDU avec le lobby atomique allemand. Compliment flatteur : l'entourage de la chancelière a avoué que Gabriel avait été le seul social-démocrate «dangereux» pour Merkel durant la campagne.

    Le ministre des Finances, Peer Steinbrück, et le secrétaire général du SPD, Hubertus Heil, ont annoncé leur départ de la direction du SPD. Andrea Nahles, chef de file de l'aile gauche du parti, devrait être élue secrétaire générale des sociaux-démocrates. Le maire de Berlin, Klaus Wowereit, et le ministre du Travail, Olaf Scholz, devraient être désignés vice-présidents du SPD. Si Steinmeier a réussi à décrocher, hier, la présidence du groupe parlementaire social-démocrate, il apparaît désormais bien isolé. Et ses chances de conduire les sociaux-démocrates, comme il l'espérait, au prochain scrutin législatif, prévu en 2013, sont compromises.

    La veille, Klaus Wowereit, avait appelé à un renouvellement de la direction et plaidé pour un rapprochement, au plan fédéral, du Parti social-démocrate avec Die Linke, qui a obtenu 11,9 % aux législatives. «Le tabou doit tomber», a estimé Wowereit, qui gouverne déjà Berlin avec Die Linke. Steinmeier, pendant la cam­pagne électorale, avait exclu toute alliance nationale avec Die Linke jusqu'à la fin de la nouvelle législature, en 2013.

    Si même les gaullistes se réjouissent de la montée en puissance de la vraie gauche, nous n'allons pas faire la soupe à la grimace (:-))

  46. passeur dit :

    http://www.petitionduweb.com/Unite_NPA_PCF_PG_GU_RS_Federation-4983.html

    Une pétition à signer de manière urgente. Pour l'union de l'autre gauche!

  47. Hold-up dit :

    "La domination des banquiers au cœur des états" par Thierry Brugvin

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15505

  48. Gilbert dit :

    @ marj

    J'ajouterais une question. Sans doute en vain parce que la grande intellectuelle que tu es ne va pas s'abaisser à répondre à ceux qui ne font que "pérorer" sur ce forum.
    Que penses-tu de la stratégie d'un parti révolutionnaire (le PCF se prétendait tel au moment du programme commun) qui consiste à gérer le capitalisme avec le PS en allant même jusqu'à participer à un gouvernement qui a privatisé davantage que les gouvernements de droite précédents son arrivée au pouvoir ?

    Question subsidiaire : que penser du même parti qui persévère alors que le parti dit socialiste a pris, depuis les temps funestes évoqués à la question précédente, un virage encore plus à droite, au point que certains de ses dirigeants les plus illustres évoquent la possibilité de s'allier avec un parti de droite (et aux dires de Gérard Filoche et ses amis de la gauche du PS, le MODEM est encore plus à droite que l'UMP) ?

  49. Hold-up dit :

    REIMS VMC :URGENT / VMC : voilà c'est fini !

    http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/360959/URGENT__VMC___voila_c_est_fini__

    REIMS VMC : LES VERRIERS RESISTENT :

    http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/360709/Pas_question_d_eteindre_le_four_aux_VMC__Les_verriers_resistent

    Juin 2009 :

    "250 personnes ont participé samedi à la cérémonie traditionnelle à la mémoire de Pierre Maître, abattu en 1977 par un nervi fasciste de la CSL en provenance de l'usine Citroën voisine."

    http://ouvalacgt.over-blog.com/article-32358303.html


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