27sept 09

L’échec misérable du SPD aux élections générales en Allemagne et la victoire de la droite de madame Merkel condamne la stratégie lamentable des sociaux libéraux européens. Le score remarquable de Die Linke, modèle sur lequel s’est lancé le Parti de Gauche en France et sa stratégie du Front de Gauche avec le parti communiste, est confirmé. Oskar Lafontaine, dans son discours de parrainage à notre meeting de lancement du Parti de Gauche avait lancé « il faut finir l’époque des compromis pourris ». Je forme le vœu que toute la gauche française médite cet enseignement. En particulier le Parti socialiste qui ferait bien de renoncer une bonne fois pour toute à ses projets d’alliance à droite. En particulier les partis et organisations de l'autre gauche qui peuvent constater une fois de plus que l'union ne se contente pas d'additionner des forces mais qu'elle les multiplie!

ET MAINTENANT CORBEIL EN ESSONNE!

A Corbeil, la toute puissance de l’équipe UMP est mise à mal. La liste de rassemblement que soutenaient le Front de Gauche (PC et PG), le NPA et des associations locales citoyennes est arrivée largement en tête de la gauche, devançant celle du PS et celle des Verts. Au deuxième tour elle peut l’emporter contre la droite. Ce fait remarquable, face aux équipes de l’UMP menée par Serge Dassault ouvre enfin un nouvel horizon pour la population de Corbeil. Ce résultat récompense un travail de terrain et un dévouement sans faille à cette ville et à ses habitants à commencer par ceux que les appareils politiques ont souvent négligé.
Cette élection a bien sûr, aussi, une signification politique nationale. D’abord parce qu’elle montre une droite mise en grande difficulté par la gauche du combat de  terrain. Ensuite parce que c’est la deuxième fois de suite, après l’élection cantonale partielle de Limours, que le Front de Gauche arrive largement en tête de toute la gauche dans le département de l’Essonne. Venant dans le même moment où est connu le résultat de Die Linke en Allemagne et celui du Bloco de gauche au Portugal réalisant tous deux une percée, la preuve est faite qu’il existe dorénavant un nouvel horizon à gauche face à la droite.

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198 commentaires à “Hurra! Merci Oskar!”
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  1. Hold-up dit :

    HONDURAS. LE PRÉSIDENT ZELAYA DÉNONCE UN PLAN POUR L´ASSASSINER ET DEMANDE DE SOUTENIR CONCRÈTEMENT SON PEUPLE

    "Le président du Honduras, Manuel Zelaya, a dénoncé ce mardi les plans du gouvernement putschiste de prendre d´assaut l’ambassade du Brésil où il se trouve depuis lundi, pour le capturer et l’assassiner et pour que des médecins légistes déclarent ensuite que le mandataire s’est suicidé."

    " Je veux dire à la communauté internationale que Manuel Zelaya Rosales ne se suicide pas, qu´il est vivant et qu´il va continuer à se battre pour ses principes avec fermeté, et qu´il préfère mourir avec fermeté plutot que de s’agenouiller devant cette dictature. Que cela soit bien clair pour ces tyrans qui veulent gouverner ce pays avec la force des armes », a-t-il ajouté."

    Article :
    http://www.legrandsoir.info/+HONDURAS-LE-PRESIDENT-ZELAYA-DENONCE-UN-PLAN-POUR-L-ASSASSINER+.html

  2. maxou dit :

    Bonjour à tous,
    Y'en en ras le bol, voulez vous du PCF avec vous oui on !
    Je commence à en avoir vraiment plein le c.. de toutes c'est allusions à la c.. . Le PCF est un vrai un parti de vrai gauche, et si vous ne voulez pas de lui dém****z vous seul, et en y'en à marre à la fin !
    Je suis communiste et fier de l'être, je vote à gauche pas socialiste (…) du moins plus maintenant …
    j'ai déjà donné !
    Croyez bien que je ne demande des comptes au Parti, et à Marie-George Buffet, et près de mon député, vous savez bien que j'ai écrit à Marie-Geore Buffet pour lui demander des comptes, et elle m'a répondue, et la réponse me redonne confiance !
    Pour ce que je sais le Parti communiste veux continuer dans le Front de gauche, et à mon avis la majorité des communiste ne veulent pas d'alliance avec le Modem !!
    N'oubliez pas que je suis de tout cœur avec Jean-Luc Mélenchon ! J'ai même participé financièrement au début du PG, avec mon humble budget bien sûr !
    Maintenant si vous voulez rester entre vous il faut le dire.
    Maxou

  3. jennifer dit :

    Maxou
    Moi je suis pour que le PCF soit avec nous! Et je trouve que c'est pas toujours facile. Je pense que c'est du fait que pendant des années le PCF a été LE parti de la classe ouvrière et que de là l'habitude de travailler seul est née. Je m'en rends compte dans ma commune: ils sont pas très doués pour les pratiques unitaires, ils manquent de tact et de réflexion. Mais ça c'est pas grave, ça viendra et on attendra: on évoluera ensemble avec tous les tiraillements que cela représente. Donc prends patience Maxou et surtout tous les militants du PCF ne vous vexez pas de tout ce que vous entendrez. Si on veut faire quelque chose à gauche, le PCF est incontournable, et absolument un partenaire essentiel. Le Front de Gauche est une formation creuset où on apprend à se connaitre. SURTOUT continuons le Front de Gauche, continuons nos pratiques et nos débats communs et nos disputes mais à l'intérieur du FdG.

    Alors courage Maxou. Ferme tes oreilles quand tu entends des bêtises sur le PCF. Je suis avec toi comme la plupart des gens du PG! Garde les débats pour l'intérieur du FdG. Demande des réu du FdG dans ta ville et discutez-là de vos divergences. Certains de toute façon ont intérêt à casser le FdG alors que c'est la chose la plus positive et dynamique qui s'est passée de longue dâte dans la gauche française. Cela a poussé à une dynamique unitaire qui se poursuit. Regarde la votation sur la poste, il y a du Front de Gauche là-dedans!

  4. jennifer dit :

    Un mot sur les élections allemandes. On voit que la politique dramatique du SPD fait gagner la droite. Nous, les pro-Die Linke, gagne des points mais quand même pas assez encore pour retourner la tendance générale de la droite qui continue à progresser en Europe. C'est le résultat direct des politiques social démocrates de droite qui construisent la droite et mènent à l'autodestruction des social démocraties. On voit la même chose en Angleterre.

    C'EST GRAVE!

    La droite progresse et on n'a que nous-mêmes, la gauche de gauche, pour l'opposer. L'unité dans notre gauche n'est pas un choix, c'est une vraie nécessité URGENTE pour contrer la droite. Et on remonte les manches, on se met au travail.
    Dimanche après le réferendum sur la poste (où j'ai quand même été fort étonnée de voir que des gens disaient qu'ils étaient POUR la privatisation! Ils pensent que la privatisation est la solution à la dégradation du service public. Ces personnes ont voté ou voteront Sarkozy!) dimanche, donc, j'ai été aider une campagne pour une élection partielle dans un quartier populaire. Plusieurs discussions intéressantes. Super accueil: les plus âgés, les jeunes n'en veulent plus de Sarko et étaient convaincus de nos arguments. Ils sont gagnables si on revenait régulièrement. Comme l'a fait Die Linke très populaire parmi les chômeurs. Il faut réintéresser les gens à la politique, les pousser à voter. Y a du boulot sur la planche et toutes les bonnes énergies sont les bienvenues!

  5. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,

    @Maxou, Calme, calme! Tu sais très bien que l'unité d'action est un long combat, rappelle-toi, rappelez-vous toutes/s du "programme commun", des élections municipales, législatives des années 70, elles ont été souvent à géométrie variable avant d'arriver à 1981. Ben, oui cette fois, c'est le PCF qui cherche sa voix, ses instances dirigeantes pour différentes raisons souvent mentionnées ici.

    Deux grandes lignes directrices doivent conduire notre analyse et notre combat:
    - La lutte des CLASSES;
    - La Démocratie;

    "En attendant que Parny et la direction du PC éclaircisent ou précisent les choses, nous devons nous militants du PG nous montrer unitaires, fermes sur notre démarche et notre volonté et convaincre (éduquer) les amis communistes qu’il faut bâtir ce front de transformation"
    @Gilles, d'accord pour les éclaircissement de la ligne directrice du PC mais STP, pour le terme "éduquer" dur, dur à lire et... à entendre.

    Je rappelle ma ligne de conduite: Unité à la base! Nous sommes toujours dans une logique d'unité à la tête. Je salue l'initiative de @Kamal31de son forum de proposition politique.

    Rassembler la base autour d'un projet de société est le seul outil qui permettra une victoire sûre et...durable!

  6. jennifer dit :

    La Suède vient de refuser de recevoir le fasciste Lieberman et d'entamer
    des poursuites judiciaires contre le journal ayant mis en cause IsraeL
    dans le trafic d'organes des Palestiniens décédés.

  7. maxou dit :

    Bonjour Jennifer,
    j'ai grand plaisir à te lire, et tu parle juste, j'ai bien vu que tu tiens au Front de gauche et ça me fait plaisir de savoir que toi et quelques autres ce donnent beaucoup de mal en militant partout dans la rue et sur les marchés pour défendre et promouvoir ce Front de gauche, notre Front de gauche !
    J'ai reçu hier un appel téléphonique de ma section pour donner un coup de main pour faire vivre le site informatique du PCF de ma ville, j'ai rendez vous jeudi matin avec un collègue pour qu'il me forme, enfin, plus, comment faire vivre ce site, et les aidaient en trouvant quelques idées ?
    La encore je crois qu'ils me surestime, car je ne connais pas grand chose en informatique ? Il son deux à s'en occuper et ils ont besoins d'un coup de main, bref hier un camarade m'a donné rendez-vous chez moi jeudi....
    Pour ce qui est de ce blog j'en ais gros sur le cœur, car depuis le temps que je suis avec vous …
    Pour La Poste, il y à longtemps que je lutte avec eux, d'ailleurs nous avons eu une réunion à ce sujet le samedi 26 septembre et j'ai pas pu y aller !
    Par contre le camarade qui ma appeler hier pour prendre rendez-vous chez moi jeudi à dit que nous allons aller vendredi sur le marché et parler de la votation du 3 octobre, d'ailleurs j'aime pas le mot votation, je trouve que c'est réducteur, pour moi c'est un vote pour ou contre la privatisation un point c'est tout !
    Ça fait du bien, à plus Jennifer.
    Maxou

  8. Pierre L dit :

    maxou dit:
    29 septembre 2009 à 8:31
    "Je commence à en avoir vraiment plein le c.. de toutes c’est allusions à la c... "

    Des "allusions à la con" ? Où ça ?

  9. maxou dit :

    Bonjour Dudu 87, en ce moment j'ai été un peu débordé ! Comme tu sais j'ai été supporter ma championne à Monréal et j'ai eu beaucoup de mal à récupérer de cette galère ! Je reprends contact avec toi le plus tôt possible ! Mais maintenant, il me reste comme tu le sais quelques travaux sûr ma toiture ! De plus ma voiture et en panne !
    Tient, toiture, voiture... quelle rime !
    À bientôt Dudu 87, et ça me fait plaisir de te lire toujours ici chez toi sur ce blog (rire !)

  10. curtillat dit :

    Face au coup de blues et de colère de Maxou Le FdG existait déjà VIRTUELLEMENT en 2003 lors de la bataille des retraites. Et le PS n'en faisait pas partie.Le FdG existait déjà et de façon plus éclatante en 2005 et de la façon la plus unitaire qui soit.Et bien sûr le PS n'en faisait pas partie et pour cause ! Le FdG est né en 2008 grâce à l'initiative du PCF et il a soulevé d'immenses espoirs. Et le PS ne pouvait pas en être bien évidemment. Il faut donc comprendre les inquiétudes voire la colère de ceux qui se sont emparés avec enthousiasme de l'initiative du PCF (j'en suis) face aux initiatives de la direction du PCF qui ne peuvent que torpiller le FdG.Au risque de me répéter et de lasser :oui au FdG première manière et élargi sur des bases compatibles avec nos engagements communs dans les batailles que je viens d'évoquer,non au FdG génétiquement modifié .

  11. lola dit :

    Maxou,

    Je te rappelle qu'il est indispensable et très naturel que nous nous posions les questions notamment pour la stratégie de victoire du front.

    Dans cette affaire il convient je crois de ne pas laisser l'affect prendre le pas sur la raison. et de s'en tenir aux arguments sur la question elle même.

    Quelle stratégie, quelle tactique, quelle programme, avec qui...?

    Je ne connais pas ta conviction sur les alliances de 2010 mais je remarque que la question que pose Grond (anticipée dès les européennes) sur les "programmes à la carte" est un question forte.

    Je reconnais l'utilité qu'il y a à avoir des élus pcf dans les régions mais est-ce au point de devoir sacrifier le dynamisme qu'offrirait la lisibilité et la cohérence d'une action unitaire?

    A l'heure oû tant d'esprits semble troublés, qu'est ce que la gauche?la droite?, un effort de cohérence n'est-il pas à l'ordre du jour?

    XD

  12. langue-rouge dit :

    Maxou, je comprends ton agacement mais j'espère bien que pour toi ce qui est valable pour le pcf est aussi valable pour le NPA.
    Et puis, on ne construira pas l'unité en mettant sous le tapis les sujets qui fachent. Il est donc normal que nous n'hésitions pas entre nous à exprimer les critiques que l'on peut avoir sur la stratégie des uns et des autres, du PCF au NPA en passant par le PG. A condition bien sûr d'éviter les injures et la calomnie.

    Jennifer, je comprends ton attachement au Front de Gauche mais inutile d'en rajouter et de tirer la couverture à soi. La campagne "Poste" est le fruit d'une unité de toute la gauche et je ne vois pas en quoi il y a du Front de Gauche dedans.
    En tout cas pas plus que du NPA ou du PS par exemple.

  13. Nipontchik dit :

    Sénateur, quelle méconnaissance de l'histoire politique de l'Allemagne et de la France depuis 1945!

    En Allemagne (zone orientale) le SPD et le KPD ont fusionné en 1948, donc à l'avenir 1 gvt Linke-SPD est de l'ordre du possible.

    Mais en France PCF et PS se sont affrontés pendant la guerre froide. Et si vous croyez que les partisans de Valls ont envie de voter PC...(et puis je vois mal qq1 qui se croit présidentiable facher les avions Dassault; comment croyez vous qu'on finance 1 campagne présidentielle?).

    Et le préfet de l'Essonne ça sert à quoi qu'il se décarcasse? Les habitants de Corbeil ont ils envie de finir comme ceux de Grigny niveau impots locaux?
    Si vous croyez qu'à l'Elysée ils connaissent pas les ressorts du municipalisme de l'Essonne...

  14. Pulchérie D dit :

    @ Hold-up (104)

    Décidément, les extrapolations à l'aveugle ne vous effraient pas, cher HU.
    Vous êtes allé gaiement vers l'extra-lucidité en interprétant cette phrase, par laquelle j'essayais de comprendre le comportement de certains communistes :"Que le PC français précise : “capitalisme d’état au service du peuple”, peut-être pourrons-nous discuter."
    De cela vous concluez :"Une sorte de “capitalisme d’état au service du peuple” qui pourrait visiblement satisfaire Pulchérie.
    Non mais !
    "peut-être" ne signifie pas engagement, ni "discuter" affirmer sa satisfaction !
    Simplement la colère de voir où en arrivent les dirigeants du PC, le parti de
    Joliot-Curie et essayer de la diminuer.

  15. langue-rouge dit :

    Pour botter le cul à tous ces journalistes qui dans le Monde, Libé ou Direct Matin se déchainent contre le prétendu sectarisme du NPA, voir sur le site national du NPA (www.npa2009.org) le résultat de la première réunion unitaire de la gauche de la gauche:

    "A l’initiative du Nouveau Parti Anticapitaliste s’est tenue lundi 29 septembre une première réunion de la gauche antilibérale et anticapitaliste en vue des régionales.

    L’ensemble des partis et des mouvements présents ont rappelé que face à l’offensive accélérée du pouvoir contre l’ensemble des droits sociaux et démocratiques de la population, il y avait urgence de soutenir et de contribuer aux mobilisations et aux luttes les plus larges et les plus unitaires possible dans la perspective d’une confrontation politique et sociale avec le pouvoir et le patronat

    Dans cette même logique, l’ensemble des partis et mouvement de la gauche radicale confirme qu’il y a aussi urgence de construire une alternative au système capitaliste et productiviste, de battre la droite et de mettre en œuvre un programme alternatif dans les régions. C’est pourquoi, face à la constitution d’un bloc de centre gauche Modem/PS/Verts, le NPA a réaffirmé sa proposition d’un accord national pour des listes communes de toute la gauche radicale dans les 21 régions.

    A l’issue de cette première réunion, un cadre national de discussion commun s’est constitué et une prochaine réunion aura lieu le mercredi 7 octobre.

    -------------------------------------

    Déclaration unitaire FASE, GU, Alternatifs, NPA, PCF, PCOF, PG

    Les partis et mouvements réunis ce jour, lundi 28 septembre, dans le cadre d’un groupe de travail sur les Régionales ont fait la déclaration suivante :

    Dans une situation marquée par une offensive accélérée de la droite et du patronat contre l’ensemble des droits sociaux et des droits démocratiques, nous appelons à soutenir et à contribuer aux mobilisations et aux luttes de façon les plus larges et les plus unitaires possible dans la perspective d'une confrontation politique et sociale avec le pouvoir et le patronat. L’enjeu est de faire subir, enfin, une défaite à ce pouvoir réactionnaire. Les sujets ne manquent pas : la privatisation de la Poste, la multiplication des plans de licenciements, le travail du dimanche, la précarisation du travail et des conditions de vie, la remise en cause du droit aux études pour tous et toutes, l’augmentation du forfait hospitalier, la mise au pas des libertés publiques, les expulsions massives de travailleurs immigrés… Beaucoup de manifestations, d’initiatives sociales et politiques, se mettent en place en cette rentrée. Nous les soutenons ensemble comme la votation citoyenne contre le changement de statut de la Poste, la manifestation pour le droit des femmes du 17 octobre, les marches pour l’emploi, contre la précarité et les licenciements ou les initiatives en riposte au sommet « climat » de Copenhague…

    La crise du capitalisme, économique et écologique, continue ses ravages démentant les discours trompeurs sur la reprise et la moralisation de celui-ci. Les États ont distribué des centaines de milliards d’euros ou de dollars aux responsables de la crise financière. Ils demandent maintenant à la population et au monde du travail de payer cette facture, de payer l’addition pour les banques, de payer à la place des pollueurs. La crise écologique s'accentue, alimentée par la logique productiviste du capitalisme : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles et des terres cultivables, pollutions. Cette crise conduit à la mise en danger des moyens d'existence de millions d'être humains et menace gravement la biodiversité. Il y a urgence et les belles déclarations des gouvernants ne sont pas suivies d'actes conséquents. Nous voulons rompre avec cette logique toujours plus folle du capitalisme productiviste. Nous voulons une politique qui remette en cause la logique du profit pour satisfaire les besoins élémentaires et durables de la population.

    Face à un capitalisme de plus en plus brutal et sauvage et à un gouvernement bien décidé à accélérer le rythme de ses attaques, rien ne doit détourner de la nécessaire construction d’une alternative à logique du système capitaliste et productiviste. Sur cette base, il faut œuvrer à gagner la majorité des travailleurs et des citoyens aux perspectives ouvertes par une gauche de combat. Voilà nos priorités.

    Or, Face à la détermination du pouvoir Sarkozyste, nous assistons au contraire à un nouveau glissement à droite de la gauche d’accompagnement avec la tentative de construction d’une coalition de centre-gauche PS/MODEM/Europe Ecologie et le projet de primaires. C’est à dire d’une gauche qui va toujours plus vers la droite et risque de favoriser ainsi les futures victoires électorales de cette dernière comme le prouve malheureusement la situation italienne.

    Dans ce contexte, les forces qui composent la gauche antilibérale et anticapitaliste ont le devoir de tout faire pour battre la droite et offrir une autre voie : un débouché politique qui permette de mettre en œuvre un programme traduisant dans les régions les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme.

    Il s’agit, ensemble, non seulement de contrecarrer l’offensive politique de la droite et du libéralisme pour défendre les exigences du monde du travail, encourager les résistances mais plus fortement inverser le rapport de forces dans les urnes et dans les luttes.

    A ce stade, nous savons que des approches différentes existent entre nous sur plusieurs points. Ils sont connus et nous n’avons pas cherché à les esquiver au cours de notre rencontre.

    Nous ne pouvons préjuger des décisions souveraines de chacun de nos partis.

    Mais nous décidons de constituer un cadre politique national de discussion commun en vue de vérifier la possibilité d'aller ensemble aux régionales.

    C’est pourquoi les partis et courants politiques réunis ce jour se sont mis d’accord pour une prochaine réunion de notre groupe de travail sur les Régionales le mercredi 7 octobre. Il aura pour première tache d’élaborer un calendrier qui permettra d'organiser les discussions sur tous les points à régler afin de trouver un accord

    C’est un premier pas mais il est important car les enjeux de ces élections sont non seulement régionaux mais nationaux. Ensemble, nous pouvons contribuer à inverser le rapport de force entre la droite, le patronat et les classes populaires dans les luttes et dans les urnes.

    Signataires : Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Gauche unitaire, Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de gauche (PG).

    On également assisté à cette réunion au titre d'observateurs, des délégations du Forum social des quartiers populaires (FSQP) et de Lutte ouvrière (LO)."

  16. maxou dit :

    Les routiers pourraient passer 86 heures en camion
    Transports. Le Parlement européen examine aujourd'hui un projet d'allongement de la durée du temps de travail des chauffeurs routiers, dont la limite est déjà de cinquante-six heures.

    La Commission européenne n'en finit de vouloir allonger le temps de travail des chauffeurs routiers. Cet après midi, la commission emploi et affaires sociales du Parlement européen examinera une proposition de directive visant à modifier celle de 2002 relative à « l'aménagement du temps de travail des personnes exécutant des activités mobiles de transport routier ». Ce texte, s'il est adopté, permettra au patronat de contourner la limite maximale de cinquante-six heures de travail, en vigueur aujourd'hui. Il crée en effet un régime dérogatoire pour les travailleurs dits « indépendants » qui pourront travailler quatre-vingt-six heures hebdomadaires. Curieusement, ce texte avait déjà été présenté une première fois aux députés européens qui l'avaient rejeté, en mai dernier. Sans doute regonflée par la progression du Parti populaire européen (PPE, droite) lors du dernier scrutin de juin, la Commission espère parvenir cette fois-ci à se fins.

    Relance du dumping social.
    Dans une note adressée aux parlementaires membres de la commission emploi et affaires sociales, la Fédération européenne des transports (ETF) leur demande de rejeter le projet-directive. L'ETF, qui regroupe les syndicats de salariés du secteur des transports en Europe, estime en effet que ce texte va « relancer le dumping social ». Le projet de directive ne prévoit pas de revenir sur la durée maximale du temps de conduite, qui varie entre neuf et onze heures par jour suivant l'organisation du travail. Mais la conduite n'est pas la seule tâche effectuée par les chauffeurs. Tâche principale pour les conducteurs qui parcourent de longues distances, elle n'occupe qu'une part minoritaire du temps de travail des chauffeurs de la distribution. Ceux-ci se consacrant essentiellement aux activités de chargement et de déchargement ou à la relation avec le client. Dans ce cas-là, la durée du temps de travail, qui englobe le temps de conduite et le temps consacré aux activités annexes, est le seul garde-fou qui limite l'exploitation des salariés par le patronat routier. C'est ce verrou-là que propose de faire sauter aujourd'hui la Commission.

    Problèmes de sécurité routière.
    Officiellement, l'allongement de la durée du temps de travail à quatre-vingt-six heures hebdomadaires ne concernerait que les travailleurs « indépendants ». C'est-à-dire ceux pour qui il n'existe pas de lien de subordination avec un employeur; comme c'est le cas pour les conducteurs salariés. Reste que, comme le souligne les syndicats, le patronat routier n'aura qu'à transformer en faux « indépendants » ses salariés pour bénéficier du nouveau statut dérogatoire. Et ce d'autant plus facilement que, relève l'ETF, le projet de directive, contrairement aux intentions affichées par la Commission européenne, « n'offre aucun instrument, aucun mécanisme » qui permette au statut de conducteur indépendant.
    L'ETF n'est pas la seule à s'opposer au projet de directive. Dans un courrier qu'il a adresser aux organisations syndicales, le député de la GUE, Patrick Le Hyaric, qui siège dans la commission emploi et affaires sociales du Parlement européen, les a assurées de « sa ferme opposition à toute mesure augmentant le temps de travail et réduisant le temps de repos ou diminuant la norme nocturne ». Déterminé à obtenir le rejet de ce projet par la Commission, l'élu critique une idée qui va accroître le dumping social, tout en allant à l'encontre des impératifs de sécurité routière.
    Pierre-Henri Lab

  17. maxou dit :

    à langue-rouge,post 125, à 14 : 39 h, très bonne nouvelle

  18. Gilles dit :

    @langue-rouge post 125

    Oui c'est une très bonne nouvelle. J'espère prometteuse pour la suite.

    Avancer pas à pas, dans l'unité et la clarté vers un Front permettant les ruptures et l'alternative au système capitaliste, à l'orientation "démocrate -libéral" du PS et au système Sarkozyste d'accaparement des pouvoirs.

  19. Gilles dit :

    @Toutes et tous,

    Je poste ci-après le texte d'un camarade que j'ai trouvé sur le site du PG Midi-Pyrénés. D'où l'urgence de définir un corpus idélogique de rupture en vue de notre projet pour l'émancipation de la personne humaine.

    Débat pour le congrès du PG : LA LUTTE DES CLASSES EST TOUJOURS D’ACTUALITE
    http://www.prs12.com/spip.php?article10714
    mardi 29 septembre 2009.
     
    J’ai été stupéfait que jusqu’au sein du PG, il se trouve des camarades qui considèrent la lutte des classes comme une vieille lune du passé, dépassée, et les rappels historiques comme désuets.
    Dussé-je passer pour un vieux radoteur ou un donneur de leçon, je réaffirme avec force que non seulement la lutte des classes est le principe réglant les rapports sociaux aujourd’hui, mais il l’est encore plus qu’avant. Je vais tenter de le démontrer à partir de mon expérience personnelle. Quant à l’histoire, il me paraît qu’il n’est de bonne vision de l’avenir qu’avec une bonne connaissance du passé. Je profite de cette remarque pour remercier notre camarade Jacques Sérieys, pour ses chroniques historiques sur notre site.
    J’ai commencé à travailler en 1959, à Paris. J’avais 17 ans. Mon seul diplôme officiel était le certificat d’études primaires. En dépit de ce handicap quasi insurmontable aujourd’hui, j’ai immédiatement été embauché comme employé de banque (guichetier), avec un contrat à durée indéterminée, qui plus est. Puis j’ai suivi mes parents à Montpellier, en janvier 1960. J’ai tout de suite travaillé comme aide-comptable, sous CDI, à l’Office départemental des HLM de l’Hérault. Mes parents sont remontés à Paris un an après. Après quelques jours, j’ai trouvé un emploi d’aide-comptable dans une petite entreprise du transport routier, toujours sous CDI. J’y suis resté jusqu’en 1966. De janvier 1962 à juin 1963, j’ai fait mon service militaire. Et en novembre 1963, à 21,5 ans, j’ai pu me marier et commencer à construire ma vie, hors du domicile de mes parents. J’ai continué mon périple dans deux autres entreprises, une du cinéma, une du bâtiment, mais en qualité de comptable, jusqu’en 1970. Dans toutes ces entreprises, tout en travaillant, je montais chaque fois une section syndicale CGT.
    C’est alors que, remarqué, la CGT m’a proposé de devenir journaliste à son hebdomadaire La Vie Ouvrière, et qu’elle m’a envoyé dans la plus grande école de journalistes de France, à l’époque, à Paris. J’en suis sorti diplômé deux ans après. Et, en 1989, après m’être beaucoup fâché avec la CGT, je suis retourné travailler dans les conditions du secteur privé, pour une ville socialiste de la région parisienne, comme directeur de communication et accessoirement directeur de cabinet.
    Si j’éprouve le besoin de faire ce rapide récit de ma vie professionnelle, ce n’est pas pour me mettre en avant, mais pour la comparer avec ce qui passe depuis le début des années 80 et de pire en pire jusqu’à aujourd’hui.
    Si j’avais 17 ans aujourd’hui, sans diplôme, comme je l’étais en 1959, je serais voué à ne faire que des petits boulots sous contrats à durée déterminée, entrecoupés de longues périodes de chômage, condamné à vivre chez mes parents et pour partie à leur charge, jusqu’à 30, voire 35 ans. Quant au militantisme syndical je ne m’y hasarderais certainement pas.
    Il est manifeste que ce parallèle entre la situation des années 50 à 70 et celle qui prévaut depuis 1980, montre que les rapports entre les salariés et les employeurs se sont considérablement dégradés au détriment des salariés.
    Oh certes, l’exploitation des salariés, par les employeurs, n’a plus la même forme qu’auparavant. Physiquement, les travaux sont moins pénibles. On ne voit plus les ouvriers creuser des tranchées à la pioche et à la pelle, il n’y a plus de mineurs de fonds, du moins en France.
    Aujourd’hui, l’exploitation prend la forme de pressions psychologiques, dont la précarisation généralisée est le levier principal. Mais au bout du bout, la logique capitaliste est la même qu’il y a 50 ou 150 ans. Il s’agit pour les patrons, dans le but de réaliser des profits maximum, de payer le moins possible leurs salariés et de les faire travailler le plus longtemps possible, selon des normes de productivité toujours plus infernales. Alors que de l’autre côté, les salariés souhaitent gagner plus, tout en travaillant moins longtemps, selon des cadences plus douces. Nous sommes là devant un antagonisme irréductible, consubstantiel au capitalisme, qui a été baptisé « lutte des classes ».
    N’en déplaise aux doux rêveurs, y compris dans nos rangs, ils peuvent décréter que l’expression « lutte des classes » est dépassée, il n’en reste pas moins que le mécanisme de l’exploitation capitaliste dans les entreprises, lumineusement démontré et démonté par Marx, est toujours aussi vivace.
    Je sais bien que, sous prétexte de modernité, on dénature les mots et les réalités les plus incontournables. N’est-il pas plus chic de faire d’une femme de ménage une technicienne de surface ? Je suis sidéré que chez nous, certains succombent à cette mode du changement pour le changement.
    J’enrage que tous les « modernistes » n’aient toujours pas trouvé le moyen de nous faire manger ou respirer autrement que par la bouche ou le nez. Pour moi ça fait 67 ans que je mange et respire de la même façon, et j’vous dis pas ce qui se passe à l’autre extrémité de mon tube digestif. Je trouve cela lassant, mais je manque d’imagination. Alors, les modernistes, au travail, changez-moi ça et vite !
    Robert Mascarell
    croit plus que jamais en l’existence de la lutte des classes qu’en celle de dieu
    le 27 septembre 2009

  20. Gilles dit :

    Honduras : grande agitation autour de l’ambassade du Brésil où s’est réfugié le président Zelaya
    mardi 29 septembre 2009.

    Alors que le président légitime du Honduras M. Zelaya est réfugié dans l’ambassade du Brésil à Tegucigalpa depuis le 21 septembre, date de son retour surprise au Honduras, le 24 le gouvernement de la dictature de Micheletti a déclaré que le gouvernement brésilien s’est rendu coupable "d’une intromission dans les affaires internes du Honduras". Le gouvernement putschiste a également déclaré que la présence de Zelaya au Honduras est "un acte provoqué et consenti par le gouvernement du Brésil". Par là même ce dernier a ajouté que le Brésil est "responsable de la vie et de la sécurité de M. Zelaya et des dommages qui pourraient être causés à l’intégrité physique des personnes et des propriétés se trouvant autour de l’ambassade". De ce fait le gouvernement de facto menace directement le Brésil d’une éventuelle attaque contre son ambassade au Honduras.

    Le lendemain, suite au passage d’un huissier ayant tenté de s’introduire dans l’ambassade pour y arrêter M. zelaya, le chancelier brésilien, Celso Amorím, a demandé au Conseil de Sécurité de l’ONU qu’une protection soit offerte au siège diplomatique du Brésil à Tegucigalpa. Il a exigé que M. Micheletti et ses subordonnés respect la convention de Vienne pour l’ambassade brésilienne au Honduras qui doit être considérée comme territoire national brésilien :"le gouvernement de facto ne doit pas violer la sécurité de Zelaya et de l’ambassade, il doit respecter l’inviolabilité et la sécurité de notre ambassade dans Tegucigalpa". Il a aussi souligné que le gouvernement du Brésil exige le retour du président légitime à sa charge et la restitution démocratique dans le pays.

    La police et l’armée entrent désormais de force chez les particuliers

    Le même jour, le régime de la dictature a encore durcit sa répression contre les sympathisants du président Zelaya, à Tegucigalpa la police et l’armée entrent désormais de force à l’improviste dans les habitations des particuliers afin d’y arrêter des civils et ce sans aucune couverture légale. Il a été également relevé plusieurs cas de coups de feu de la part des forces armées contre les personnes qui se trouvaient dans les domiciles perquisitionnés, et ce sans aucun motif légal, ni aucune sommation. Les hôpitaux recueille de nombreux blessés par balles qui décrivent ce genre d’exactions. Un jeune homme de 18 ans, Elvis Jacobo Euceda Perdomo a été froidement abattu de deux coups de fusil devant chez lui par des policiers de la patrouille 4-10 parce qu’il leur avait crié "putschistes".

    Mardi dernier, le 22, la journaliste Agustina Flores López de Radio Liberada a été frappée et arrêtée par la police sans motif légal sur son lieu de travail durant son émission de radio. Tandis que la police l’invectivait et la molestait, la journaliste continuait à émettre. Depuis un appel international a été lancé pour demander sa libération. Ce n’est pas la première journaliste molestée et arrêtée, en août dernier une correspondante de TeleSur (Vénézuela) avait été brièvement interpellée durant un reportage. L’ambassade brésilienne attaquée aux gaz de combat

    Vendredi 25, l’armée et la police ont lancé des attaques au gaz de combat autour de l’ambassade. Dans une conférence de presse le médecin présent dans l’ambassade le docteur Marcos Girón a indiqué que les gaz utilisés étaient toxiques "Il s’agit d’un gaz dont on ne sait pas s’il est neurotoxique, c’est pourquoi nous demandons qu’un toxicologue nous soit envoyé pour qu’ils prennent des échantillons dans l’atmosphère, les échantillons sanguins, pour savoir quel type de gaz est et quel antidote nous pouvons utiliser", plusieurs membres du personnel ont souffert de maux de tête, d’évanouissements, de saignements de nez et de toux. Zelaya, réfugié au sein de l’ambassade a déclaré que de son point de vue les forces armées putschistes tentent d’obliger l’évacuation et l’abandon des bâtiments diplomatiques brésiliens, pour cela ils violent la Convention de Vienne, ils utilisent des gaz incapacitants et également des canons à son qui affectent l’audition. Plusieurs photos ont d’ailleurs été prises qui corroborent la déclaration de zelaya (voir les articles d’Indymedia Nantes et de Voselsoberano dans les sources plus bas).

    Les putschistes lancent un ultimatum au Brésil

    Dans la nuit du 26 au 27 septembre, la dictature de M. Micheletti a lancé un ultimatum de dix jours au Brésil pour que soit réglé le statut de M. Zelaya, réfugié dans son ambassade de Tegucigalpa depuis le 21. Le communiqué des putschistes demande également au Brésil que son ambassade au Honduras ne soit pas utilisée pour appeler à l’insurrection, "Si vous n’agissez pas dans ce sens, nous nous trouverons obligés de prendre des mesures supplémentaires conformément au droit international", sans spécifier à quelles mesures ils se référaient. Quelques heure plus tard le président Luiz Iñacio Lula repousse l’ultimatum en déclarant depuis l’île vénézuélienne de Isla Margarita que "Le Brésil ne tolérera pas d’ultimatum de la part d’un gouvernement conjuré". Il a exigé des excuses du gouvernement putschiste actuellement au pouvoir. Il a également fait remarquer que si les troupes qui clôturent l’ambassade du Brésil tentent d’entrer par la force dans l’enceinte diplomatique "[elles] commettront un crime au regard des normes internationales".

    Le régime de facto hondurien a accusé le gouvernement du Brésil de transformer son ambassade en une "plate-forme politique d’insurrection", de par les constants appels de Zelaya vers son peuple pour qu’il "se rebelle" contre l’administration de Micheletti.

    Hier soir, Micheletti a affirmé qu’il pourrait suspendre l’ordre de capture contre Zelaya si celui-ci abandonne l’ambassade brésilienne à la condition qu’il "demande l’asile politique [auprès du Brésil]" et qu’il "respecte les instructions en cours", puisqu’il a 18 procès ouverts à son encontre au niveau de la cours de Justice du Honduras.

    Cependant, Zelaya a écarté la possibilité qu’il demande un asile politique au Brésil et il a réaffirmé sa décision d’exiger sa restitution au pouvoir, avec l’appui "des mouvements de résistance" et de la communauté internationale.

    Après ces déclarations la chancellerie de la dictature hondurienne a refusé que des diplomates représentant l’Organisation des Etats Américains (OEA) et l’Espagne ne se rendent à Tegucigalpa pour une tentative de médiation, elle a également indiquée qu’elle ne permettra pas le retour des ambassadeurs d’Argentine, d’Espagne, du Mexique et du Venezuela, qui avaient été rappelés par leurs gouvernements respectifs après le coup d’état, à moins que ces pays ne reconnaissent la légitimité de la présidence de M. Micheletti.

  21. lola dit :

    Le problème est chez ceux qui se font de la lutte de classes mais de classes sociales.

    Comme si la sociologie découpait scientifiquement les amis et les ennemis politiques.

    Pourtant beaucoup d'ouvriers ont été FN et beaucoup de "bourgeois" ont été de gauche.

    Si vous ajoutez à cela le fait que chacun soit subjectivement divisé selon les 2 pôles de la réaction et de l'émancipation...

    L'affaire se conplexifie singulièrement mais c'est à ce prix que nous verrons plus clair.

  22. Lionel - PG 44 dit :

    A quand la création d'une nouvelle internationale avec le Front de Gauche, Die Linke et camarades de l'ALBA ?

  23. Gilles dit :

    @Jean-Luc Mélenchon
    @ toutes et tous

    Le problème posé à la classe ouvrière est celle de sa pleine émancipation et libération des contraintes, des opressions, des exploitations que lui impose le système du capitalisme transnational.

    Les directions syndicales comme beaucoup de partis à gauche, n'ont que simples revendications qui touchent au pouvoir d'achat et à l'emploi.

    Je pense qu'en rester à une demande de pouvoir d'achat et à la revendications de l'emploi sont soit insufisantes soit à terme infécondes.

    Les syndicats (dans leur rôle et dans le mouvement social), les partis politiques qui se situent dans la Gauche de rupture (dans leurs projets et leurs démarches, les citoyens doivent aussi revendiquer une autre société, un autre avenir. ILs doivent se poser la question de l'alternative au système économique capitaliste, à l'hyper consumérisme, au productivisme, au libéralisme.

    Les syndicats de salariés et les partis de gauche doivent se poser la question de la propriété des moyens de production, d'investissements, d'échanges, des limités à cette propriété. Ils doivent envisager un autre type de propriété alternative à la propriété privée. Ils doivent aborder l'appropriation ou la réappropriation collective et sociale des moyens de productions, d'investissemetns et d'échanges, la propriété coopérative et la propriété corporative (comme l'envisageait Jaurès).

    La revendication du pouvoir d'achat est pour moi insufisante, parfois limite le mouvement social ou l'action politique. Nous devons aborder la question du travail dans son ensemble : revalorisation du Smic, rémunérations, salaire maximum, grilles, ancienneté, métier et revolorisation du métier, durée, qualification et diplômes, droit du salarié, protection, retraite, formation continue..., citoyenneté et souveraineté dans l'entreprise, etc...

    Le salarié doit devenir un citoyen plein et entier, souverain et égal en droits.

    Depuis 40 ans, la question salariale tourne autour du seul pouvoir d'achat. Certes les salariés ont besoin de la juste rémunération de leur force de travail qui ont louée au capitaliste. Mais ils ne doivent pas rester que de simples consommateurs, clients ou acheteurs (pouvoir d'achat). Ils doivent aussi devenir des citoyens avec d'autres projets, d'autres envies, d'autres souhaits, d'autres perpectives que de consommer rapidement, excessivement (et souvent en s'endettant, la consommation à crédit) comme les y invite la société capitaliste.

    L'état qu'il soit dirigé par la gauche (Jospin et Fabuis : la prime pour l'emploi), ou par la droite chiraquienne ou Sarkozyste (défiscalisation des heures supplémentaires, baisses d'impôts, suppression de tiers prévisionnels. etc...) transfert du pouvoir d'achat de l'Etat au salarié. Le patronat et les entreprises s'exonérent de promouvoir de justes rémunérations du travail salarié ou ne donnent pas suite aux réclamations de pouvoirs d'achats. L'Etat se sert de la fiscalité pour octroyer du pouvoir d'achat aux salariés pour éviter que les entreprises (qui ne veulent rien céder sur les hausses de salaires) continuent dans leur objectif de baisse des coûts de la masse salariale.

    Les pouvoirs publics, l'Etat en l'occurence au lieu de gaspiller l'argent des contribuables devrait mettre en place une politique sociale (échelle mobile des salaires, réduction de l'éventail des salaires de 1 à 20 puis de 1 à 7, contrôle des marges et des prix allant jusqu'au blocage, réforme des circuits de distribution, etc...)

    Un gouvernement de gauche devrait se servir de la fiscalité pour qu'elle soit redistributive (partage et redistribution des richesses), qu'elle finance les objectifs et les programmes d'une planification économique, sociale et écologique, qu'elle soit la source des ressources permettant la présente des services publics partout sur tout le territoire et pour tous citoyens. Bref, l'outil fiscal et budgétaire au service de la solidarité, de l'intérêt général, du développement humain et durable.

    De même pour la revendication de l'emploi. Leitmotiv des syndicats, des partis politiques. Des pactes pour l'emploi barriste en passant par les Tuc Fabuisiens pour finir par les Contrats aidés et le Rsa tout tourne autour de l'emploi pour financer un pouvoir d'acheteur d'un futur salarié précaire.

    La lutte contre les licenciements doit se faire dans le cadre d'une lutte globale du système. Certes il faut refuser, combattre, dénoncer les licenciements dans les entreprises qui font des profits, des turbo profits. Il faut prévoir l'alternative dans l'urgence sociale. C'est à dire accorder aux salariés la possibilité d'avoir un droit de veto, ou dans le cas de difficultés, les salariès puissent avoir la possibilité de reprendre leur entreprise en la transformant en coopérative bénéficiant de financement d'une banque publique (secteur bancaire à nationaliser), etc...

    La lutte contre le chômage tourne autour de la création d'emploi. Peu importe la qualité, le métier, le diplôme, la juste rémunération de la force de travail.... bref, l'objectif a toujours été de dégonfler les statistiques mensuelles du chômage et de donner un peu de pouvoir d'achat à un précaire pour qu'il puisse consommer devenir client dans cette société capitaliste ou bientôt tout se vendra tout s'achètera et tout disparaitra rapidement. Le turbo capitalisme, le turbo consumérisme, le turboproductivisme, le turboclientélisme en quelque sorte.

    Nous devons sortir, nous militants de gauche, de cette idéologique de consommateur, de client qui ne permet en rien la rupture avec le capitalisme. Nous devons proposer une autre façon d'être citoyen, une autre façon de produire, une autre façon de partager, une autre façon de consommer.

    Proposer l'alternative c'est proposer la pleine émancipation de la personne humaine. Tel doit être le projet du Parti de Gauche.

    Gilles

  24. maxou dit :

    Cohn-Bendit veut « casser les clivages »
    Recomposition. L'eurodéputé défend la constitution de « nouvelles majorités ».
    Daniel Cohn-Bendit aime les mises en scènes médiatiques. Il l'a encore prouvé ce week-end, en faisant défiler à ses côté, sous l'œil des caméras Jean-Louis Borloo, Martin Hirsch et Marielle de Sarnez, conviés à une réunion « transpartisme ». Délivrant, là un conseil à Jean-Louis Borloo, ici un compliment Martin Hiirsch, qui aurait fait, selon lui une belle tête de liste Europe Écologie en juin dernier, l'ex-soixante-huitard s'est posé en champion du consensus et de la main tendue à la droite. Loin du débat de fond sur les responsabilités du système capitaliste dans le désastre écologiques, la photo colle bien à « l'union sacrée » sur le climat voulue par l'eurodéputé à quelques semaines du sommet de Copenhague. « L'idée, c'est de casser les clivages gauche-droite sur des questions essentielles comme le climat » et, surtout, de dégager de « nouvelles majorités », a rapporté Franck Laval, porte-parole des amis d'Europe Écologie et organisateur de la rencontre. Les Verts, cheville ouvrière d'une recomposition au centre ? Marielle de Sarnez ne rêve pas d'autre chose, qui voit dans « l'excellent score » de l'écologiste Annie Poursinoff, soutenue par la gauche et le Modem dans la 10e circonscription des Yvelines, une validation de la « démarche » initiée par François Bayrou. » Ce résultat (…) illustre bien un besoin de rassemblements nouveaux où chacun apporte sa pierre : les écologistes avec la question vitale de la prise en compte du durable, les démocrates avec la perspective d'une société plus juste, d'un projet humaniste », a exposé, hier, l'eurodéputée centriste.
    « Être capable d'additionner tout en assumant en même temps nos identités respectives, c'est la clé indispensable pour réussir à créer les conditions d'un espoir nouveau pour le pays », a-t-elle insisté. Sans préciser que ces coalitions hétéroclites doivent surtout servir de tremplin à François Bayrou. Avec un seul objectif : 2012.
    R. M.

  25. curtillat dit :

    Lutte des classes ; Lire François RUFFIN "La guerre des classes "chez Fayard ;Et la fameuse phrase de Warren Buffet,première Fortune mondiale "La lutte des classes existe et c'est la mienne qui est en train de la remporter mais ça n'est pas normal ..."

  26. Vincent dit :

    A lire dans l'Humanité de ce 29 septembre, la pleine page sur les élections en Allemagne, ou Oskar Lafontaine conclut ainsi : "Nous voulons (...) un changement à gauche dans notre pays. Les électeurs nous y encouragent, mais nous avons besoin pour cela d'un partenaire avec lequel il nous faut pousser maintenant la discussion des contenus"
    Plus clair encore, dans l'Huma de la veille, Bodo Ramelow, leader de Die Linke en Thuringe : "le SPD va enfin devoir étudier ma proposition de coopération pour empêcher une coalition CDU-FDP au Bundesrat"

    Avouez que c'est troublant, comme le débat semble inversé ici.
    Alors qu'ici, sur ce blog entre autres, les plus "unitaires" refusent toute discussion avec le PS (sans parler d'alliance, à mon avis et pour l'heure non souhaitable au 1er tour - mais la question n'est pas encore là), le rapprochement avec le PSD constitue pour Die Linke un objectif politique clair et revendiqué.

    Le contexte n'est surement pas le même, mais ça peut nous éclairer sur l'utilité qu'il y a à ne pas fermer le débat au sein de la gauche non ? (en tout cas à ne pas faire d'exclusive)

  27. Pierre L dit :

    à Pulchérie (29 septembre 2009 à 13:16)

    Arrêtez donc "toutes c’est allusions à la c..." à propos du PCF.
    Vous êtes anti-communiste primaire, comme Vergnes ?

    Bon, j'arrête, il reste peut-être quelques staliniens au Parti qui pourraient s'énerver.

    (et une allusion à la con, une !)

  28. Pierre L dit :

    Avant, pour faire taire les critiques, les staliniens pratiquaient l'exclusion, l'intimidation, l'ostracisme.

    Mais les temps sont durs,il ne reste plus trop de stals.
    Alors pour étouffer la critique il se contentent de chouiner ou de piquer une grosse colère.

    Bon, cette fois j'arrête vraiment parce que si un survivant stalinien passait par là,
    il pourrait s'énerver.

    (et deux allusion à la con, deux !)

  29. Nipontchik dit :

    La social-démocratie et le traité de Lisbonne on va les (bip bip)!

    http://www.alterinfo.net/Vers-un-vote-surprise-en-Irlande_a37321.html

  30. langue-rouge dit :

    @Vincent post 137 qui écrit "Le contexte n’est surement pas le même, mais ça peut nous éclairer sur l’utilité qu’il y a à ne pas fermer le débat au sein de la gauche non ? (en tout cas à ne pas faire d’exclusive)"

    Il ne t'est pas venu à l'esprit que cette orientation de Die Linke était une erreur ?
    Qu'elle était le début de la fin pour Die Linke si elle se concrétisait ?
    Le SPD en acceptant une alliance avec Die Linke lui donnerait le baiser de la mort et c'est assez dramatique que les dirigeants de Die Linke n'aient pas encore compris que ce qui les a sauvé jusqu'ici c'est le refus du SPD de collaborer avec eux.

    Au cas où tu ne l'aurais pas déjà remarqué, cette politique prônée par certains au sein de Die Linke est celle qui a plombé le PCF tant au début des années 80 que durant le gouvernement de la gauche plurielle, c'est ce qui a tué Rifondazione en Italie, et c'est celle qui amène Die Linke a participé à une gestion sociale-libérale de la ville de Berlin encore plus catastrophique qu'à Paris.

    Et tu en es encore à ne pas vouloir fermer le débat ?
    Mais m****, que vous faudra t-il pour apprendre des erreurs du passé ?

    Peut-être un retour salutaire aux fondamentaux de la lutte de classe.
    Et je suis tout heureux que des militants du PG défendent cette question au sein du PG.
    Oui, au delà de ce que les travailleurs eux même peuvent penser, leurs intérêts sont objectivement irréconciliables sur le long terme avec ceux des classes dominantes. Qu'ils appartiennent à la même entreprise, au même pays, ou à la même région, les intérêts divergent irrémédiablement.
    Et c'est parce que les dirigeants PS semblent être passés de l'autre côté en cautionnant les contre-réformes libérales que l'on ne doit fermer le débat sur cette question de la co-gestion avec le PS.
    Maintenant parce que le PS ce n'est pas seulement ses dirigeants mais aussi des militants et surtout des sympathisants et des électeurs, nous devons continuer à ne pas le renvoyer dos à dos avec la droite.
    Mais pas au point de se renier.
    Sinon, pour quelques strapontins, on perdra tout le reste.

  31. Hold-up dit :

    @Pulchérie D

    Je vous présente toutes mes excuses "Pulchérie D" - C'est vrai ; même en prenant des gants j'ai parfois encore la main lourde. Sur ce coup là je suis d'accord avec vous. Demain je m'achète des moufles.Promis.

    Et du scotch pour ma bouche au vu de certaines avis. Parler librement sur le blog de J.L Mélenchon semble visiblement problématique pour certaines personnes. J'avoue effectivement ne pas bien comprendre. Militant PG je dois apprendre à m'auto-censurer sur le blog de M.Mélenchon. Ah bon, première nouvelle, je croyais qu'il y avait un modérateur pour ça....bon, Ok, J'apprends, j'apprends.

  32. Gilles dit :

    @ Toutes et tous

    Une nouvelle bonne nouvelle !

    Olivier Besancenot et le Npa appellent à voter dès le premier tour de la législative pour le Front de Gauche qui présente comme candidats François Delapierre (PG) et Tilia Mézières (PCF) (suppléante) sur la 12è circonscription (Poissy) dans les Yvelines le 11 octobre prochain.

    http://www.francoisdelapierre.fr/le-npa-appelle-a-voter-pour-francois-delapierre-et-tilia-mezieres/

  33. zeff22 dit :

    Le communiqué commun à la sortie de la réunion unitaire du Lundi 28 Septembre :
    Sur le site de La Fédération :
    http://lafederation.org/index.php?option=com_content&view=article&id=428:declaration-unitaire-28-septembre-2009&catid=71:elections-regionales-2010&Itemid=67

  34. Hold-up dit :

    @ maxou

    Merci pour cette info :

    "Daniel Cohn-Bendit aime les mises en scènes médiatiques. Il l’a encore prouvé ce week-end, en faisant défiler à ses côté, sous l’œil des caméras Jean-Louis Borloo, Martin Hirsch et Marielle de Sarnez, conviés à une réunion « transpartisme ». Délivrant, là un conseil à Jean-Louis Borloo, ici un compliment Martin Hiirsch, qui aurait fait, selon lui une belle tête de liste Europe Écologie en juin dernier, l’ex-soixante-huitard s’est posé en champion du consensus et de la main tendue à la droite " -

    Cela m'étonnerait que ça plaise à nombre de militants Verts. Je les connait très à Gauche. Préparons-nous à les recevoir très chaleureusement. Madame Martine Billard doit déjà certainement y penser aussi.

    Extrait d'un des articles du numéro 14 très dense du " SARCOPHAGE " :

    "Denis Collin dénonce le « mythe de la croissance illimitée des forces productives ». « Le communisme à venir serait d’abord un idéal éthique accompagnant une transformation radicale des rapports sociaux et des rapports de propriété, […] la marche vers une société digne du niveau atteint par nos connaissances, […] la liberté réelle du progrès de la raison, de la culture et de la véritable richesse de l’individu qui n’est rien d’autre que l’ensemble de ses relations sociales. »
    Laurent Paillard analyse l’utilisation par Sarkozy et la bourgeoisie française du mot “ tabou ”. Ce mot remplace tout simplement le mot “ droit ”. « Chaque fois que le président ou le gouvernement cherche à remettre en cause un droit – la durée légale du travail, le droit de grève etc. – il le qualifie de “ tabou ” (le tabou des 35 heures).

    Le mot “ tabou ” renvoie aux interdits religieux des sociétés archaïques, celui qui le brise serait donc un vecteur de modernité. Mais en réalité la droite ne brise aucun tabou, elle ne fait que détruire le fondement de la modernité politique, à savoir le droit. "

    N'oublions pas d'acheter ce numéro 14 du Sarkophage :
    http://www.legrandsoir.info/Le-Sarkophage-no-14.html

    Site de Martine Billard :
    http://www.martinebillard-blog.org/

  35. Gilles dit :

    @Hold-up

    Ne t'autocensure pas ! Il faut dire dans le respect d'autrui, du débat et des idées ces propres réflexions, analyses ou propositions.

    Il faut aussi la clarté. Je suis adhérent du PG et je souhaite que l'unité règne dans le Front de Gauche, la camaraderie, le débat argumenté certes mais aussi la clarté, la cohérence pour être crédible.

    J'ai fait part de mes analyses et réflexions sur le trouble jeu de la Direction du PCF (ateliers ouverts au PS; au fait que deviennent-ils ?, altercapitalisme selon Parny, ambigüité des propos de Marie-George Buffet à la radio. Comme je fais part de ma satisfaction de la déclaration unitaire suite à la rèunion d'hier. C'est encourageant comme l'appel de Olivier Bessancenot et du NPA pour soutenir la candidature de notre camarade François Delapierre dès le premier tout de législative.

    Formuler des critiques sur les positions ou les ambigüités de nos camarades communistes ce n'est pas être anticommuniste !

    Comme, je trouve nécessaire d'engager ici, ou sur le forum, ou en postant des commentaires auprès des commissions sur le site du PG, ou de débattre dans nos comités et cercles de l'avenir de notre projet, de notre grille idéologique à construire. Il n'y a rien de plus naturel et utile n'en déplaise à certains ici qui souhaitent que l'on en discute point.

  36. Hold-up dit :

    @ Gilles

    Magnifique ! La voilà la belle énergie !

  37. Vincent dit :

    @ Langue-rouge post 141,

    Merci pour la "leçon"
    Merci, il m'est venu à l'esprit que la position de Die Linke pouvait être une erreur.
    Merci, je crois avoir tiré les erreurs du passé (mais c'est un domaine ou chacun voit midi à sa porte) et j'ai la vague conviction que la lutte des classes n'est pas seulement un vieux souvenir de nostalgique, mais le rapport de forces qui continue de structurer le Capitalisme, y compris dans sa version "moderne" et "indépassable"

    Pour être clair, je mentionnais ces citations parce que les mêmes personnes qui se félicitent du score de Die Linke appellent à couper toute discussion avec le PS.
    Posture incohérente donc puisque Die Linke ne cache pas ses vélléités d'alliances de gestion avec le SPD, ce qui n'est d'ailleurs surement pas étranger à son score.

    Je pense que le débat est indispensable, sur le FOND.
    Se renier, c'est autre chose, ça vient après, tu vois ? En tout cas, ce n'est pas automatique.

  38. maxou dit :

    Oh.les menteurs !
    « L'Europe impose le changement de statut de La Poste »
    Le gouvernement justifie la privatisation de l'opérateur historique par l'ouverture à la concurrence organisée par Bruxelles.
    Au fait pourquoi privatiser La Poste ? Pour ouvrir au privé un marché potentiellement juteux, jusque-là domaine réservé de l'État. Mais les profits ne seront au rendez-vous qu'à condition d'abaisser les coûts (essentiellement par pression sur l'emploi, les salaires et les conditions de travail des postiers) et d'augmenter les tarifs : ce sont donc les salariés et les usagers qui paieront la facture. Objectif difficilement avouables, c'est pourquoi les privatiseurs, en France du moins, ont toujours éprouvé le besoin de repousser plus ou moins explicitement la responsabilité sur Bruxelles.
    Pour France Télécom en 1996, EDF-GDF en 2004, et La Poste aujourd'hui, la technique consiste à faire coïncider dans le temps (et dans les discours) le changement de statut avec l'ouverture à la concurrence prévue par les directives européennes, histoire de laisser penser que l'Europe impose la réforme. En 2004, le gouvernement affirmait qu'il y avait « urgence » à changer le statut d'EDF-GDF en vue de la libéralisation de 70 % du marché le 1er juillet de cette année-là. Pour La Poste, il n'est pas anodin que le projet de loi actuel opère d'un même jet la transformation du statut de l'entreprise et la transformation en droit français de la directive postale qui ouvrira totalement à la concurrence les services postaux en Europe, le 1er janvier 2011.
    En réalité, les directives européennes se « contentent » d'organiser l'ouverture progressive des services à la concurrence, en réduisant l'étendue des monopoles d'État autorisés, mais elles restent muettes sur la question du statut des opérateurs historiques, qu'elles « laisse » aux États nationaux. En 2004, en pleine bataille sur EDF-GDF, le commissaire européen à la Concurrence, Mario Monti, avait ainsi confirmé à la CGT que l'ouverture à la concurrence n'imposait pas la changement de statut. Ce qui est vrai toutefois, c'est que la libéralisation organisée par Bruxelles empêche le maintien de vrais services publics. Car si un État décidait de garder son opérateur 100 % public, les règles de la concurrence lui interdiraient de subvenir plus que la fourniture « service universel » rabougri prévu par les directives. Mais le gouvernement ne peut pas pour autant se défausser sur Bruxelles, puisque la France a approuvé toute les étapes de la libéralisation. Sur France Inter la semaine dernière, le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, jubilait en citant un article du Canard enchaîné rappelant la participation de la gauche à la libéralisation du courrier. Comme si la droite n'y avait pas tout autant participé. La dernière directive a été adoptée en février 2008 sous un gouvernement de droite.
    À court d'argument, le gouvernement glisse dans un raisonnement circulaire : quand France Inter demande à christian Estrosi s'il n'y à pas d'autres moyens que le changement de statut face à la concurrence, le ministre répond : « S'il y avait d'autres moyens, pourquoi les autres pays européens seraient-ils passés par là ? ».
    On privatise parce que les autres l'ont fait, et si les autres l'ont fait, c'est qu'il n'y a pas d'autre solution.
    Fanny Doumayrou

  39. Hold-up dit :

    @ Gilles

    Merci pour ton soutien. Je fais tout pour être clair, fraternel, concis. Je sélectionnes des informations comme tout le monde ici, pour partager des argumentaires et être au courant de nombreux évènements afin d'avoir une vision globale et pouvoir agir en toute connaissance de cause. Après, il est bien évident que je veux exprimer mes vues. Ici et ailleurs dans mon comité. Je reste sobre il me semble et poli. Mes propos font écho à d'autres expériences chez d'innombrables personnes. Moi -même issu d'une famille communiste, j'estime que l'on a pas à me donner de leçon outrancière sur ce qui doit être dit ou ne pas être dit. Je dis ce que j'ai à dire. Me taxer d'anticommuniste me fait bien marrer. (Jaune) - On a le droit de ne pas être d'accord avec mes propos bien évidemment, tout le monde en a le droit, mais refuser d'écouter et appeler à se boucher les oreilles, j'hallucine. Je regrette beaucoup d'avoir lu ça. J'ai l'impression que l'on me taxe de " communiste oppositionnel ", on rêve !
    Allez un petit lien pour rafraîchir les mémoires -Cela rappellera des souvenirs à certains, un exemple parmi d'autres : http://blogmarxiste.hautetfort.com/
    Mais, bon passons, regardons vers le présent proche et réjouissons-nous des bonnes nouvelles. Car il y a effectivement d'excellentes nouvelles !

  40. curtillat dit :

    Ne pas bouder son plaisir ;à Corbeil le candidat socialiste devançé au premier tour n'est autre que le suppléant de Valls. On suivra avec intérêt la position de ce dernier avant le deuxième tour.

  41. Hold-up dit :

    @Vincent

    On reparlera au PS quand on fera 30 % - là on pourra causer. Comment peux-tu encore vouloir parler à des types qui votent toutes les lois scélérates de la droite, qui bourrent les urnes, trahissent leur propres militants et qui ont comme principal candidat en 2012 M.DSK directeur général du FMI.
    Je ne te parle même pas de P.Lamy, directeur général de l'OMC qui est toujours au PS !. Oh ! Faut arrêter de déconner maintenant. La coupe est pleine. Nous l'avons bu jusqu'à la lie en votant pour la démocrate-chrétienne Madame Ségolène Royal, il y a deux ans. Alors ça suffit comme ça ! Faut pas pousser mamie dans les orties ! Nous avons été plus que patients. Pour quel résultats ?
    Stop ! Nous serons encore bien gentil demain de voter pour le PS au second tour si celui-ci arrive en première position - au cas par cas (ni Lang, ni Charasse, etc, selon leurs votes d'appoints qu'ils ont donné à la droite extrême UMP) et selon le programme proposé. Nous exercerons nous aussi NOTRE " Droit d'Inventaire ", nous les Zombies de l'Histoire sur lesquels M.DSK a craché autrefois dans son mauvais livre :" La flamme et la cendre."

    Voilà ce qu'il disait : " Les couches sociales regroupées dans le terme générique d’“exclus” ne votent pas pour (la gauche), pour cette raison simple que, le plus souvent, elles ne votent pas du tout. Au risque de l’impuissance, (la gauche) se voit dans l’obligation de trouver à l’intérieur d’autres catégories sociales le soutien suffisant à sa politique. "

    On imagine la suite. Nous la vivons tous les jours. A cause des ces bourgeois crapuleux et confis, la réaction Sarkozyste est passée comme une lettre à la Poste (en voie de privatisation) - Alors par pitié pas de leçon. Le PS récolte la monnaie de sa pièce. Nous devons reconstruire en ce qui nous concerne, nous
    " L'Autre Gauche ", une force autonome, pluraliste, VIVANTE et AMBITIEUSE ! Nous visons la première position et non plus l'éternelle force d'appoint.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2002/03/HALIMI/16193

  42. Pierre L dit :

    à Hold-up (29 septembre 2009 à 18:53)
    "Stop ! Nous serons encore bien gentil demain de voter pour le PS au second tour si celui-ci arrive en première position - au cas par cas......"

    au cas par cas ? Pas la peine, pour voter PS il y a un bulletin qui marche dans
    tout les cas, pour tous les scrutins :

    à télécharger, imprimer et glisser dans l'urne, simplifiez vous la vie avec
    Le bulletin PS universel !

  43. Pulchérie D dit :

    @ Hold-up (142)
    Cher (cet adjectif est sincère et non sarcastique) HU,
    Mais qui te demande de mettre des gants ?
    Je n'en mets pas, moi.
    Supporte seulement qu'on te contredise dans certaines de tes positions.
    Jusqu'à présent, il me semble que nous soyons accordés sur une certaine
    longueur d'onde politique. Je continue à apprécier tes analyses.
    Mais cesse (ici : bordel ! ou nom de dieu ! ou milliards d'enculés !) de prendre ce ton de faux jeton pour faire semblant de t'excuser.
    Avanti popolo !

  44. langue-rouge dit :

    @Vincent post 148, désolé pour le ton peut-être un peu professoral de ma réponse.
    Mais je n'enlève rien sur le fond à ce que je t'ai répondu.

    On peut par ailleurs se réjouir du score de Die Linke sans adhérer à l'ensemble de sa stratégie et en particulier à la stratégie d'alliance avec le SPD pour co-gérer le pays et/ou les régions.

    Par ailleurs les électeurs de Die Linke savaient qu'en votant Die Linke ils ne votaient pas pour un gouvernement SPD-Die Linke contrairement à ce que tu laisses entendre. Le score de Die Linke n'étaient certainement pas étranger à cela.
    Le discours de Die Linke d'alliance est pour l'instant abstrait comme celui du PCF de co-gestion avec les sociaux-démocrates est longtemps resté abstrait jusqu'à la fin des années 70.

    On verra les électeurs qui soutiennent Die Linke sur sa volonté d'alliance quand les perspectives d'alliance avec le SPD seront concrètes. Et quelque chose me dit que Die Linke va dans ce scénario perdre ses électeurs sur sa droite avec le retour de certains électeurs tradis du SPD au bercail et sur sa gauche avec le refus des électeurs les plus radicaux de cautionner une orientation sociale-libérale.

    Et puisque pour toi, la lutte de classe a encore de l'importance, je suppose que tu ne voies aucun intérêt à cautionner une orientation sociale-libérale qui s'oppose aux intérêts des travailleurs.

  45. Nezrond dit :

    remercions le PS d'aller au suicide électoral et d'éliminer son élite la plus corrompue (celle qui ne s'est pas encore vendue totalement à Sarkozy, les Kouchner, Lang, Besson,...). C'est inoui de les voir courir après le même funeste destin que la gauche italienne ou allemande ; encore plus invraisemblable de ne pas les voir prendre la mesure historique des événements. Finalement, c'est le destin des dinosaures de disparaître. A moins que le PS n'ait déjà disparu il y a longtemps et que ce soient des barbares au doigt levé qui habitent ses ruines. Pourvu que les forces de gauche restantes aient la lucidité de ne pas se diviser, et qu'il en reste encore au PS...

  46. Hold-up dit :

    @Pulchérie D

    ah!ah! aurais-je un nez au milieu de la figure ? Je vais réfléchir à tes dernières paroles... Je médite déjà. ah! ah! - bien à toi.

  47. Hold-up dit :

    @ Gilles

    Sur la " Laïcité " cela va en froisser certains. Je m'explique. Permets- moi de développer. Rapidement. Je ne tiens pas à ce que l'on s'énerve outre mesure. Je m'adresse à Gilles. OK.

    On braque le projecteur sur les burkas au risque de jeter en pâture des femmes d'origine étrangère à la vindicte populaire. Le propos de certains amis du NPA est valable quant ils disent que ces femmes du coup ne sortirons plus du tout de chez elle et resteront confinés par des puissances machistes chez elles - si tant est qu'il y a bien derrière et toujours des volontés machistes derrière ces femmes. Loin de moi de prendre la défense de la burka bien évidemment, mais disons que le problème est complexe et que nous parlons là de " l'espace public ". Moi aujourd'hui ce ne sont pas ces femmes qui me font peur ce sont les flics qui tabassent pour un oui ou pour non. Eux aussi, ils ont un drôle d'uniforme...
    Démonstration : Pourquoi interdire la burka dans l'espace public et permettre aux curés de se balader librement en SOUTANE ? Là où j'habite, il y en a un très célèbre qui se ballade en soutane noir sinistre. Le type est connu pour être un ancien ami à P. TOUVIER de sinistre mémoire. C'est dire que son costume couleur corneille, il le porte bien haut (le vil !) comme un étendard politique. On ne pourra pas interdire l'un sans interdire l'autre tu es bien d'accord.
    Si je poursuis la démonstration, comment en appeler à interdire la Buka et voter des lois (Carle) qui ordonne à des maires Républicains de financer des écoles catholiques ? Il va falloir revenir à la raison n'est ce pas ? Il faudra bien aussi revenir sur les privilèges de certaines régions qui ont des concordats bien complaisants. Soit on autorise soit on autorise pas, mais l'on ne saurait contraindre les uns et permettre aux autres de faire ce que les autres ne peuvent plus faire. Il faudra cesser de toute façon tout financement aux écoles de confessions religieuses ainsi que tout financement nouveaux aux lieux de cultes. Tout cela est incohérent, antirépublicain et grève le budget de l'État. Nous avons mieux à faire que de filer nos subsides aux religieux de tout acabit. Demain si nous n'y prenons pas garde c'est la Scientologie qui demandera à être financée elle aussi. Je ne doute pas que le Chanoine de Latran qui vient de lui éviter la dissolution par une petite magouille juridique pile poil au bon moment, ne rêve que de ça. Il est temps de revoir le sens de nos priorités. Les Français comprendront. L'Etat Républicain n'a pas à financer les confessions religieuses d'enseignement et la puissance publique n'a pas à financer les espaces privés et autres lieux de culte. Quelle régression ! quelle régression !

  48. dorant dit :

    @pierre.l et le PCF : j'ai l'impression que votre relation avec le PCF c'est :
    moi, je réfléchis, j'écris et j'organise, vous les beaufs du PC, vous collez les affiches et vous distribuez les tracts que mes amis et moi on a pondu. Allez, exécution et pas un bruit dans les rangs!.

  49. Pierre L dit :

    à dorant (29 septembre 2009 à 20:56)

    Ah oui ? Et bien moi le silence dans les rang je le vois plutôt du coté de ceux qui piquent leur crise quand on critique la direction du PCF.

    Et c'est quoi cette connerie ?
    Ce procès d'intention ?
    Où est-je traité les militants du PC de beaufs ?
    Je n'ai fais qu'attaquer la direction du PC.
    Et c'est qui mes amis et moi qui pondent des tracts ? Des membres du PG ?
    Pas de chance, moi c'est plutot NPA, LO et CNT, et pas besoin du PC pour coller des affiches.

    Alors vos impressions sur mes relations avec le PCF, vous pouvez vous torcher avec.


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