01sept 09

Lundi c'était le lendemain du "Remue méninges" du Parti de gauche à Clermont Ferrand. J'étais donc plutôt distrait en écoutant ma radio du matin. Une légère overdose de politique, après un tel week end, en quelque sorte. Mais je n'en étais pas rendu au point de ne plus suivre ce qui se disait. Quelque chose clochait. Toutes ces nouvelles sur les élections au Gabon. Mazette! Et sinon tant de chose sur les élections au Japon. Bigre! Mais quoi? Rien sur l'Allemagne. Rien. Madame Merkel a perdu. Et Die Linke, notre parti frère, a cartonné. Il est devenu la seconde force au total des voix sur trois länders. Ca ne valait rien. Rien de rien. Pas un mot. Ce que j'ai lu, depuis, me fait cependant sourire.

Ici où là, j'ai noté depuis, en effet, quelques commentaires, tous dans le même registre, comme d'habitude. Grace àla pluralité de la presse, nous savons que si tous disent pareil c'est donc que c'est vrai. Donc, pour "Libération", Die linke est repeint en «néo communiste». C'était le nom que le petit Benoit Hamon avait proposé au bureau national du PS de nous accoler, à nous, le Front de Gauche. Petits coquins! Ailleurs, chez les plus puissants commentateurs et connaisseurs de l'Allemagne tout s'explique facilement. Voyez plutôt. A l'est, ce bon résultat c'est parce que Die Linke ce sont des anciens communistes. Tiens, on croyait que tout le monde détestait les communistes dans les anciens pays de l'est! Et à l'ouest c'est parce que c'est Oskar Lafontaine lui-même qui était candidat. Ah bon? On avait lu, chez les mêmes, qu'Oskar était marginalisé par ses «règlements de compte avec ses anciens camarades». Juste comme disent de moi la hyène Fogiel et la baudruche Carlier qui glapissent de concert qu'en refusant les primaires je me suis «encore plus marginalisé». Je voudrai pourtant essayer de me hisser au niveau de ces grands esprits. Je propose une explication plus profonde encore que ces avis, pourtant d'un haut niveau de sagacité, justifiant les salaires de ceux qui les professent. En fait le résultat de "Die Linke" s'explique parfaitement par le nombre des bulletins déposés dans l'urne par les électeurs. Rien de plus qu'un geste ordinaire. Le même que celui fait pour mettre n'importe quel autre bulletin. Pas de quoi fouetter un chat. Ni en tirer quelques leçons politiques que ce soit. Génial, non? Soyons sérieux. Il reste que pour nous, ce résultat électoral est tout simplement un formidable point d'appui. Une nouvelle fois Oskar et ses amis nous déblayent la voie. Ils donnent un élan qui va être entendu dans toute l'Europe, la notre bien sûr, celle qui refuse la main mise de la droite et son lubrifiant social démocrate qui gouvernent ensemble en Allemagne. Une nouvelle fois, une leçon est donnée qui montre comment les élections sont un front de lutte en soi. Pas seulement une «photo», un «bon coup» et ainsi de suite. Pour le grand nombre des gens simples, la façon de voir l'avenir change selon que l'on est adossé à une force en état de gouverner ou que l'on croupit dans le témoignage impuissant. Hors de Die linke, les listes gauchistes, percluses de haine et de récriminations contre Die Linke, restent électoralement indétectables. Politiquement il en va donc de même. Le grand nombre appuie la volonté qui se donne les moyens de son ambition. A méditer bien sûr. Et pour y aider je renvoie aux articles de presse paru dans «l'Humanité» et dans «Le Monde» qui m'ont permis de présenter ma proposition, faite bien sûr au nom du Parti de gauche, d'un paquet électoral pour l'autre gauche incluant les trois prochaines élections, régionale, présidentielle, législative. Je pense être mieux entendu, et sans doute mieux compris, après ce dimanche allemand. Merci Oskar!  


55 commentaires à “Merci Oskar”
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  1. Pulchérie D dit :

    Un de vos meilleurs papiers sur ce blog, J-LM

  2. carole G dit :

    Le résultat de die Linke est effectivement une tres bonne nouvelle.Nous en avons bien besoin,les attaques de la droite,contre nos acquis,étant de plus violentes!
    Espérons que ca fera réfléchir à gauche...

  3. Lucas dit :

    J'avais entendu dimanche sur BFM que Die Linke avait obtenu 20% et qu'il était maintenant devenu un parti incontournable en Allemagne.

  4. Excellent ! Et vous avez magistralement "décortiqué" les petites bassesses entre amis. Vive Oskar ! en effet.

  5. Tu es dur, Jean-Luc, pour ce pauvre Carlier, de le traiter de baudruche... La baudruche, ne serait-ce pas ce truc qui se dégonfle aussi vite qu'il s'est gonflé? On n'avait pas dit qu'on ne s'attaquait pas au physique?!
    Tu sais, même ici en contrée excentrique, à 15 km de la frontière sarroise, la victoire d'Oskar, ils ne la commentent pas. Ou si peu. Voici ce que nous produit le canard local, à la fin d'un article centré exclusivement sur Merkel:
    "En Sarre, Die Linke, emmenée par son dirigeant Oskar Lafontaine a triomphé avec un bond de 19 % par rapport à 2004. Il devrait ainsi pour la première fois participer à un gouvernement régional à l’Ouest ce qui constituerait une sensation pour ce parti qui regroupe notamment les néo-communistes de l’ex-RDA."
    Néo-communistes, ont-ils décrété. Un nouveau bidule qui leur fait plaisir. On va les laisser un peu faire joujou avec leur marotte et l'histoire finira par leur expliquer à tous de quoi il retourne...
    Je n'ai pas eu le temps de te le dire dimanche: quelle magnifique intervention à Clermont! Merci camarade.

  6. Luc Cuvier dit :

    Bravo à Die Linke.

    De retour au débat crapoteux: La citation de la semaine chez nous

    Si «on laisse le PS socialiste et ses primaires prendre tout l’espace politique et médiatique, on ne pourra s’en prendre qu’à nous-mêmes»,
    La citation de la Semaine: JL Mélenchon - ipse
    ben évidemment, quand on fait une OPA à des fins personnelles
    passer du PS au PC (?) en 2009, pour une place à Bruxelle * (s): l'ennemi, c'est le PS?

    " Aujourd’hui taper comme un sourd, sans autre considération, sur le Parti socialiste, c’est rouler pour Sarkozy. Point barre. " *
    cela, c'est mieux
    avec l'hallali de Cohn-Bendit à J F Kahn - " Faut-il dissoudre le PS ? "
    faut le dire !

    J Julliard dand N.O. *

    Luc Cuvier

  7. Nipontchik dit :

    Saccage: 6 "Conti" prennent du sursis
    AFP
    01/09/2009 | Mise à jour : 08:58 | Commentaires 29 | Ajouter à ma sélection
    Le tribunal correctionnel de Compiègne (Oise) a prononcé ce matin des peines allant de trois à cinq mois de prison avec sursis contre six des sept ouvriers de l'usine Continental de Clairoix, dont son délégué CGT Xavier Mathieu, poursuivis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en avril. Un 7e prévenu a été relaxé par le tribunal, qui n'a prononcé aucune amende.

    Les condamnations sont très légèrement inférieures aux réquisitions du parquet qui avait demandé de trois à six mois de prison contre les "Conti", poursuivis pour "destructions en réunion de biens au préjudice de l'Etat".
    Ils avaient participé au saccage des bureaux de la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril, envahie par quelque 200 "Conti" dans le cadre d'une lutte emblématique pour la sauvegarde de leur usine, dont la fermeture avait été annoncée en mars.
    Lors du procès, le 17 juillet, Xavier Mathieu, délégué CGT de Continental, avait reconnu un "dérapage" qui n'avait "pas été prémédité".

    Le jugement a été accueilli en silence dans la salle. Mais à la sortie, les prévenus ont exprimé leur "rancoeur" de l'absence de relaxe d'autant plus qu'ils devront comparaître, au civil cette fois, le 4 novembre avec la possibilité de se voir infliger des dommages-intérêts conséquents.

    Egalement présent à Compiègne, Olivier Besancenot (NPA) s'est dit "écoeuré" devant cette "provocation", estimant que "le message du gouvernement avait été reçu". Arlette Laguiller (LO) a pour sa part jugé "inadmissible que les travailleurs paient alors que ce sont les dirigeants de l'entreprise qui ont ruiné un territoire".

  8. Nipontchik dit :

    CLAIROIX (de nos envoyés spéciaux). ¯ Il en caresse le dossier comme s'il s'agissait d'acajou. « Vraiment le seul truc que je vais embarquer de cette usine. » Un vulgaire banc public, marron fadasse. Scellé dans le goudron devant l'enfilade des bâtiments de briques rouges. Ce banc, c'était sa tribune, celle des « Conti », depuis l'annonce, le 11 mars, de la fermeture de cette fabrique de pneumatiques et du licenciement de ses 1 120 salariés.
    « Je suis monté là-dessus, j'sais pas, moi, 150 fois. » Deux banderoles pendouillent au mur. Un petit slogan amer grince « Travailler plus pour être viré ». Lundi, Xavier Mathieu remontera sur son banc, s'adressera peut-être une dernière fois à ses camarades. Ça le rend tout chose. Il redoute l'hiver, les lumières qui s'éteignent, la solitude, la déprime.

    Depuis avril, l'usine est silencieuse. Les salariés ont continué à se battre dehors, décroché une prime de licenciement d'au moins 50 000 €, des congés de conversion de 24 mois, « en gros, l'assurance d'avoir 75 % du salaire jusqu'en 2014 ». Xavier Mathieu savoure. « Mon père, qui a 70 ans, m'appelait chaque fois qu'il me voyait à la télé, et me disait :'Je suis fier de toi'. Pareil, mes trois gosses, qui ont de 16 à 23 ans. Là, tu te dis que tu as réussi quelque chose ! »

    Un conflit comme un séisme, une révélation peut-être : « Avant, j'étais monsieur-tout-le-monde, j'allais deux ou trois fois à la pêche dans la semaine, faisais mes p'tits concours le dimanche. Je regardais mes matches de foot du PSG le samedi soir. Et voilà qu'un jour Conti m'a agressé et que je me suis défendu. »

    En quelques mois, ce délégué CGT de 44 ans, dont vingt-deux passés sur les chaînes, « grande gueule », cheveux noirs frottés au gel, bruni par quelques jours au soleil, est devenu le symbole de ces « damnés de la crise » qui refusent de se laisser bouffer tout cru. « Une sacrée belle gueule de révolté », rigole Jacky, un de ses copains qui tient le bistrot le plus proche de l'usine.

    Le « bon client » pour les reporters. Ces derniers mois, il a donné une centaine d'interviews aux télés, aux radios, aux journaux. Tchatche d'enfer, disponible, attachant et ce visage qui prend si bien la lumière ! « Ouvrier, fils d'ouvriers. Fier de l'être. Pas honte de ma classe. » La pression médiatique ne l'a pas trop esquinté. Il garde une fraîcheur, une naïveté peut-être, qui défrise dans ce jeu de billard à plusieurs bandes. Il dit, sérieux : « J'ai une grande gueule, mais je suis très sensible dans le fond. Dans toutes les luttes, les leaders finalement se ressemblent. » « Ouvrierfils d'ouvriers »
    Alors, il continue à lâcher ce qu'il a sur la patate, s'étonne du « barouf » quand il s'en prend sur France Info à Bernard Thibault, en le traitant, lui et d'autres patrons de confédérations syndicales, de « racailles ». Il se plaint de ne pas avoir reçu leur soutien quand il s'est retrouvé avec six de ses camarades en procès après le saccage de la sous-préfecture de Compiègne, le 21 avril. « Je n'ai plus rien à dire à Thibault. Au plus dur de notre souffrance, ils n'ont pas été là. Ne m'ont pas soutenu. MON syndicat, la CGT ! »

    Mardi, le tribunal rendra son jugement. Le procureur a requis de la prison avec sursis. Pour le coup, voilà le gouailleur qui s'assombrit. Il n'a pas digéré le procès. « C'est un manque d'équité. On a fait une trentaine de manifs. Juste ce dérapage à la sous-préfecture. Alors, les mecs à la barre, ce serait des voyous comme ils ont essayé de le montrer ? Les agriculteurs, on les a pas vus souvent devant les tribunaux. Peut-être qu'eux sont soutenus par leurs syndicats ? Et les patrons de Continental, ces violences sur des centaines de familles ? »
    Durant ces semaines, un homme a oeuvré dans l'ombre, Roland Szpirko, 63 ans, conseiller municipal Lutte Ouvrière à Creil, « figure emblématique » du conflit chez l'équipementier automobile Chausson, dans les années 1990. « Appeler ce mec-là ? Le meilleur choix que j'ai fait, plaide Mathieu. Je ne le regrette pas. Moi j'étais novice. » Et pourtant, ça a fait jaser. Les « Conti », nid de trotskistes ? « Et alors, ils ne mériteraient pas le respect, ces gens-là ? Je suis de gauche, électron libre, sans attache partisane. »

    Plus tard dans l'après-midi, nous le retrouvons Au bon coin, chez Jacky. Séance photo pour un quotidien national. Il a passé le perfecto de son oncle, manches trop courtes, épaules trop larges. Derrière le zinc, Jacky le couve du regard. « Ce mec, il m'éblouit. Il y a six mois, je ne le connaissais pas. On va à la pêche ensemble, dans l'Oise, derrière l'usine. Il faut le voir caresser les brèmes avant de les remettre à l'eau. Un vrai écolo ! » Il ne pense pas si bien dire. Xavier Mathieu se dit volontiers proche des idées de José Bové. « Après'Conti', j'aimerais bien travailler pour la nature. Servir à quelque chose. Parce que faire des pneus, pffft... »
    Marc PENNEC.Photo : Claude STEFAN. Source ouest-france.fr

  9. maxou dit :

    Bonjour Monsieur Mélenchon, en effet c'est un excellent papier, mais surtout je suis certain que vous n'êtes pas surpris de la discrétion de la plupart des médias sur cette immense victoire de Die Linke, et d'Oskar Lafontaine !
    Une merveilleuse nouvelle, et notre tour viendra peut-être plus vite qu'on le pense !

  10. maxou dit :

    « Il n'y a pas de suicides, il n'y a que des meurtres. »
    Elsa Triolet.

    Éditorial
    Un travail bien malade
    Par Patrick Appel-Muller

    Il aura fallu 21 suicides de salariés depuis février 2008 pour que la direction de France Télécom accepte de prendre la mesure des drames qui se jouent dans ses murs. Elle évoque désormais « la prévention des risques psychosociaux ». L'important dans ce dernier ter me, c'est bien le mot social. Il faut toujours une détresses personnelle pour mettre fin à ses jours et aucune ne ressemble à une autre. Mais il serait bien aveugle de n'y voir qu'une succession de drames individuels. La liste noire est trop longue et souvent ces morts sont conçues comme des actes d'accusation.

    France Télécom vient de vivre une épreuve de longue durée, une chirurgie lourde qui a fait d'un service public performant une entreprise privatisée qui n'évoque plus les usagers mais des clients et a substitué à l'intérêt social de froides logiques de rentabilité. Ceux des salariés qui sont restés fonctionnaires vivent dans une contradiction permanente. Le management a suivi, imposé avec le zèle des nouveaux convertis à la libre concurrence ou des vieux routiers des affaires. C'est le travail même qui est malade, parce que les aspirations à se réaliser sont niées et la dignité bien souvent malmenée. Accroître encore et toujours la productivité, abaisser de nouveau et sans trêve le coût du travail, ce sont les ressorts qui ont permis d'engranger 4 milliards d'euros de profits en 2008 et de verser 1,40 euro de dividende par action.
    Il faut savoir ce qu'on veut...

    cette entreprise est emblématique de cette souffrance mais elle en est la face émergée.
    Avec la belle régularité des « marronniers » dont la presse fait ses jours creux, des spécialistes s'indignent de l'usage excessif d'anxiolytiques et de somnifères dans notre pays. Combien font le rapprochement avec le fait que la France est sur le podium mondial des pays où la productivité est la plus forte. C'est affaire de qualification, c'est entendu, mais cette médaille a un prix en intensité du travail, en pression sur les salariés, les ouvriers on le sait, les employés de plus en plus, et les cadres comme on le découvre ces dernières années. En temps de crise où tant d'efforts de communication sont consacrés à cultiver le renoncement à d'autres conditions d'exercice des métiers, à un pouvoir d'achat plus élevé, à une écoute plus grande des aspirations à se réaliser.

    Parmi les gâchis provoqués par le capitalisme, les ravages humains ne sont pas les moindres et ils accompagnent toujours la destruction de l'outil de travail. Que d'espoirs brisés, de dévalorisation de soi, sont provoqués par la précarité à laquelle une majorité de jeunes salariés sont désormais astreints ! Les premiers pas dans la vie adulte deviennent un parcours d'obstacles qui dure, qui dure...

    Le sort des salariés de France Télécom et leur mal-être concernent toute la société. Libérer le travail est à coup sûr une dimension majeure de l'émancipation humaine.

  11. robert Couvreur dit :

    Je suis convaincu que les résultats de dimanche en allemagne peuvent nous aider (en espérant que cela se confirme le 27 septembre dans tout le pays.)

    je suis convaincu qu'il faut poursuivre et développer le front de Gauche qui a permis à un grand nombre de militants de reprendre goût à la politique.

    des choses bougent, la fédèration qui se réunissait à aubagne a vu la présence d'un représentant national du P.C.F aux débats,
    Nous sommes beaucoup à vouloir construire ce front populaire à gauche pour construire et proposer un programme rompant avec ce pouvoir.

    nous avons besoin de fédèrer l'ensemble des forces politiques qui s'inscrivent dans cette logique d'une gauche nouvelle qui pose les vrais enjeux de société.

    Aujourd'hui, il faut peser beaucoup plus dans le paysage politique, il faut rassembler toutes ces énergies qui veulent une autre alternative pour combattre efficacement la droite
    Militants, citoyens, dirigeants des partis politiques qui veulent oeuvrer à gauche, nous devons agir pour montrer que l'espoir est là, que comme nos camarades de Die Linke nous pouvons avec nos différences construire cette force alternative.
    oui tout cela nécessitera de dépasser nos strutures pour lever le vent de l'espoir.

    Mais je le dis à mes camarades du front de gauche du N.P.A. de lutte ouvriere de la fédèration nous avons un devoir de proposer cette alternative politique dans les années à venir et cela dès maintenant jusqu'aux échèances électorales à venir.

    Nous pouvons le faire et des camarades comme Mélenchon, Buffet, piquet, autain etc....peuvent prendre leur place pour nous aider comme l'on fait en allemagne les camarades du P.D.S et des socialistes qui refusait le chemin pris par le S.P.D. en créant Die linke.

    Oui tout cela est possible dans notre pays à condition de le vouloir pour l'intêret de notre peuple.

    En faisant cela nous lèverons une dynamique nouvelle dont on ne mesure pas encore les conséquences aujourd'hui.

    sinon il ne faudra pas venir pleurer quand l'alliance entre le Modem et le P.S se scellera parce qu'en face nous n'aurons pas compris que le paysage politique change Alors ensemble osons relever ce défi pour construire cette fédèration, ce rassemblement nouveau.
    Alors oui nous pourrons dire que nous avons aussi compris le message d'unité, de gauche et d'espoir de nos camarades allemands.

  12. Philippe dit :

    en effet, c'est très bien, les choses se décantent et les mois qui viennent seront décisifs pour notre avenir de gauche

  13. Anny Paule dit :

    Excellente nouvelle étouffée par un silence assourdissant des médias.

    Désormais, l'avenir nous appartient, si nos partenaires potentiels du front de gauche ne commettent pas de faux pas ou d'alliances calamiteuses...

    Merci, Jean Luc de cette analyse qui redonne le moral!

  14. Pulchérie D dit :

    Pour bien comprendre le texte du post 3

    http://www.uhb.fr/alc/medieval/farces/cuvier.htm

  15. Pulchérie D dit :

    Une fois de plus distraite : c'est du post 6 qu'il s'agit !
    Mes excuses à Lucas

  16. Pulchérie D dit :

    @ 13 Les médias allemands sont plus prolixes.

    Article dans Der Tagesspiegel 1er septembre 2009
    Que devient Oskar Lafontaine ?
    "Wir haben ihnen das Maul gestopft", sagt er am Tag nach dem sensationellen Ergebnis von 21,3 Prozent für die Linkspartei.
    (Nous vous avons fermé la gueule, a-t-il dit le jour après les sensationnels résultats de 21 % pour le parti Die Linke).
    « Oskar Lafontaine ist ein ewiger Rebell. » dit un commentaire.
    (OL est un éternel rebelle).
    -------
    Die Linkspartei feiert ihren Sieg, titre Frida Thurm dans Zeit on line,
    un article décrivant la joie au local de la maison Karl-Liebknecht à Berlin.
    Le même journal annonce pour le 3 septembre un grand article sur Karl Marx.
    « Pourquoi cela en vaut de nouveau la peine de lire Marx ».
    Zeit a drôlement changé, en 15 ans.

  17. langue-rouge dit :

    Tout n'est donc pas gris à l'est du Rhin, on apperçoit même une pointe de rouge !

    Les résultats partiels sur 3 land indiquent au moins potentiellement que Die Linke peut partiellement récupérer électoralement la colère sociale face aux effets de la crise et en particulier face aux politiques de gestion de la crise.
    C'est une bonne nouvelle quand on se rappelle les résultats des européennes mais attention aux lendemains de fête.
    Pourquoi ?
    Parce que d’une part entre la Sarre (1.1 millions d’habitants), la Saxe (4.1 millions) et la Thuringe (2.3) il n’y a que 7.5 millions d’habitants sur les 82 que comptent l’Allemagne. Attendons les élections de la fin du mois avant de faire un bilan.
    D’autre part parce que Die Linke ne progresse réellement qu’en Sarre (21.3%), là où il se présente pour la première fois, puisque la comparaison ne peut se faire qu’avec le score fait par le PDS (moins de 3% je crois). Mais l’effet Oskar Lafontaine dans un land où il a été ministre-président ne devrait pas être sous-estimé même si Die Linke montre potentiellement qu’il peut faire de bons scores hors des territoires d’ex Allemagne de l’est.
    Par contre, les résultats en Thuringe et en Saxe ne sont pas si extraordinaires si on les compare aux précédentes élections. En Thuringe, Die Linke progresse légèrement (+1.3% à 27.3%), en Saxe Die Linke perd 3% à 20.6%.
    Bref stabilité en Thuringe et en Saxe, progression fulgurante dans le fief de Oskar Lafontaine. Et tout cela sur 3 petits landers.
    Attendons la fin du mois avant d’en conclure quoi que ce soit même si ces premiers résultats sont encourageants pour Die Linke.

    Par ailleurs au-delà du strict résultat électoral, ce qui devrait nous intéresser, c’est en quoi un résultat électoral est en mesure d’améliorer le rapport de force pour le mouvement ouvrier. En soit, 5, 10 ou 20% cela ne veut rien dire tant qu’on ne regarde pas ce qui est fait de ces voix pour tenter d’améliorer la situation sociale.
    Pour l’instant aucun mouvement de la gauche de la gauche en Europe n’a réussit à démontrer sa capacité à peser en faveur de l’amélioration du rapport de force pour imposer une rupture avec les politiques libérales. Rifondazione durant un temps a démontré sa capacité à construire et à structure un mouvement social fort mais cela n’a duré qu’un temps et son entrée au gouvernement Prodi a tout changé.
    Die Linke n’a encore rien démontré sur ce terrain et les seuls signes avant-courreurs sur ce que Die Linke ferait en cas d’accord de gouvernement avec le SPD (l’exemple de Berlin) sont plutôt catastrophiques même s’il serait malhonnête d’en déduire mécaniquement quoi que ce soit sur ce que ferait Die Linke dans une telle configuration dans d’autres landers ou même nationalement.

  18. Jeff dit :

    Analyse intéressante, mais pas assez poussée, si je peux me permettre.
    Car, que va faire Lafontaine maintenant, lui qui voulait uniquement d'une alliance rouge-rouge pour gouverner la Sarre. Après avoir critiqué les verts, (qui le méritent en Allemagne puisqu'ils sont prêts à s'allier à la droite) il n'y a plu visiblement d'alliance possible rouge-verte dans la Sarre. Je pense qu'il va laissé faire et que cette région sera toujours gouvernée par la droite. Donc, cela ne change rien et il laisse un boulevard à la droite et j'ai bien peur qu'il en soit de même en France pour les régionales, vous vous réjouirez peut être d'avoir fait un bon score avec le Front de Gauche, mais la droite aura pris une bonne partie des régions et il n'y aura plu de contre-pouvoir.
    Enfin, il faut noter que ce sont les libéraux malheureusement qui doublent leurs scores, par rapport à 2004, dans les trois régions qui votaient dimanche.

  19. 4 Août dit :

    Bonjour langue-rouge, tu en penses quoi de notre paquet électoral ?

  20. Hold-up dit :

    J'ai lu l'article sur Xavier Mathieu, délégué CGT de Continental - Pour avoir moi même soutenu J.Bové un temps et du fait que Xavier Mathieu se dit prôche de ses idées... je me dis qu'pau vu de notre approche commune et constructive désormais entre le PG et Martine Billard que nous devrions peut- être rencontrer Xavier Mathieu. Cela a d'ailleurs sans doute déjà été fait pendant les semaines de lutte.
    Quel fier combattant dans la lutte des "Conti" ! Ouvrier-fils d'ouvrier à la fibre Social-écologique. Oui, Xavier Mathieu dans les rangs du PG, cela aurait de la gueule !

  21. demetrio dit :

    salut langue rouge,
    ton retour nous rejouit, mais fait plus court s'il te plait,
    et dis nous ce que tu proposes pou construire un Front Populaire

  22. maxou dit :

    France Télécom,
    La direction récuse tout lien avec son management de l'entreprise.
    Acculée par la multiplication des suicides depuis un an et demi, la direction de l'opérateur téléphonique s'engage à ouvrir une négociation sur le stress.
    Rien que cet été, trois salariés du groupe France Télécom ont mis fin à leur jour, portant à vingt el nombre de suicides depuis février 2008, selon l'observatoire du stress et de la mobilité forcée, créé par les syndicats SUD PTT et CFE-CGC. Face à cette longue liste noire, la direction de l'opérateur téléphonique s'est enfin décidée à ouvrir une « négociation rapide » sur « la déclinéson dans le groupe des des dispositions de l'accord interprofessionnel sur le stress », conclu par le patronat et les syndicats en juillet 2008. une ouverture motivée par la pression de six syndicats qui, dans une lettre commune envoyée au PDG du groupe début août, demandaient de « prendre en
    considération » le problème de la souffrance au travail et des suicides de salariés et d'entamer des négociations sur le stress.
    Dans un communiqué, la direction de France Télécom explique qu'elle est « pleinement consciente de la nécessité de renforcer la prévention des risques psychosociaux », promettant également le « renforcement des équipes de médecine du travail et l'amélioration du réseau des assistantes sociales », le « renforcement des équipes de ressources humaines de proximité » et la
    « réaffirmation de la possibilité de négociations locales sur les mesures d'accompagnement liées à des projets d'évolution d'organisation ».
    S'il prend « acte » de ces négociations, SUD PTT n'est pas dupe, « dans les faits, la direction se refuse à mettre en cause son organisation de travail, son modèle de management » et « à reconnaître un lien concret entre les restructurations en cours et la souffrance au travail ». La direction parle en effet de « drames individuels », renvoyant le motif des suicides à des problèmes personnels, arguant qu'aucun suicide n'a été qualifié en accident du travail à France Télécom. De son côté, la CGT estime qu'il faut « attendre que cela se traduise par des actes concrets qui soient perceptibles par le personnel » et réitère son « exigence d'arrêt des restructurations et des mobilités forcées ».
    Les syndicats ont d'ores et déjà appelé à une « journée d'initiatives et d'actions » le 10 septembre, date de la prochaine réunion du Comité national santé, hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT)
    A. C.

  23. Pierre L dit :

    Luc Cuvier dit:
    1 septembre 2009 à 13:37

    ” Aujourd’hui taper comme un sourd, sans autre considération, sur le Parti socialiste, c’est rouler pour Sarkozy. Point barre. ”

    AAAAhhhhh ! une citation de Jacques Julliard de Le Nouvel Observateur...

    Lorsque le PS s'est entendu avec l'UMP pour adouber un certain texte ultra-libéral, nous n'avons pas entendu Jacques Julliard de Le Nouvel Observateur s'exclamer que le PS roulait pour Sarkozy.

    Mais bref.

    La tactique des manges-m**** médiatiques qui soutiennent le PS est sensiblement toujours la même, personnaliser le débat, style :
    "critiquer le PS c'est rouler pour Sarkozy" ou le fameux "l'important c'est de battre Sarkozy".

    Seulement voilà, à mon sens l'important ce n'est pas de battre Sarkozy mais de construire une France et un monde plus solidaire et plus juste.
    Et je ne crois pas que cela puisse se faire avec Sarkozy, ou Royal, ou Valls.

    J'ajouterai qu'ici personne ne "tape comme un sourd sur le PS", mais plutôt que certains, dont je suis, se délectent d'en foutre plein la gueule à un parti de faux-cul qui ne l'a pas volé.

    Et les insultes ce n'est pas cher payé : les salopards du PS qui ont montrés sans vergogne leur mépris du suffrage populaire mériteraient plutôt une bonne bastonnade en place de grève.

  24. Michel dit :

    Bjr à tous,
    Je fais partie des gens à l'affût de ce genre de nouvelles (progression de Die Linke), et qui se pensent bien informés (ou plutôt, qui pensent s'informer plutôt bienpar leurs propres moyens). Pourtant, pour différentes raisons, je n'ai appris ce bond en avant que très indirectement.
    Merci donc d'avoir confirmé ici.
    Mais comment le citoyen lambda peut-il être mis au courant et se rendre compte de la formidable perspective que cela ouvre si la nouvelle n'est même pas analysée et commentée dans les'grands'médias ? ou commentée de manière très partiale comme certains l'indiquent.
    C'est un véritable mur du silence auquel on se heurte.

  25. Hold-up dit :

    Site " Où va la CGT ? "
    http://ouvalacgt.over-blog.com/

    A lire sur Rue 89 :
    Article : « La CGT abandonne la lutte des classes »
    http://eco.rue89.com/2009/09/01/la-cgt-abandonne-la-lutte-des-classes

  26. Serge dit :

    Bonjour,
    je vis en Allemagne et je trouve cet article un peu trop optimiste. En saxe, Die Linke a perdu 1 ou 2 points et en Thuringe, elle en a gagné autant. En Sarre, la situation était très particulière puisque Lafontaine en a été pendant 14 ans le ministre-président, social-démocrate à l'époque.
    Sinon, Die Linke stagne plutôt ces derniers temps, alors que la crise économique profite à Merkel et aux libéraux.

  27. langue-rouge dit :

    Salut 4 août !
    Le paquet électoral je ne suis pas comtre. Tout dépend de ce qu'il y a à l'intérieur !
    Tu le sais la discussion entre nous porte sur la question de l'indépendance politique par rapport au PS.
    Pour le NPA, il n'est pas question de participer aux exécutifs d'une part mais il n'est pas question non plus question d'être obligé de voter le budget en cas d'accord avec le PS pour battre la droite (d'où la proposition de fusions techniques)mais les militants du NPA seront très probablement consultés avant toute décision pour les régionales donc nous verrons bien alors ce que sera la position des militants.

    Sinon, l'université d'été m'a requinqué. 1500 personnes sur 4 jours pleins avec près de 500 refus par manque de place (1000-1100 l'année dernière), des dizaines de débats, des réunions off partout, des échanges riches et surtout une réalité militante du NPA très prometteuse plus solide que je ne l'imaginais alors que nous n'étions pas dans une situation très enthousiasmante pour nous.

    Toutes les mauvaises-langues qui parlent d'une hémorragie de militants et d'un retour à ce qu'était la lcr auraient du être là.

  28. maxou dit :

    Témoignages
    « Jamais tranquille »
    Michel,
    cadre, Orange Mobile
    Nous sommes dans l'impossibilité d'amender et même de commenter les ordres reçus qui sont des objectifs de vente souvent inatteignables. Mais ce qui créé beaucoup d'angoisse parmi les cadres, c'est le manque de perspective : nous ne savons pas quoi répondre à nos équipes sur l'avenir de l'entreprise. Il y a aussi une individualisation de plus en plus poussé des carrières par le biais des primes ou de la mobilité. On ne vous laisse jamais tranquille, c'est même lorsque tout va bien qu'il faut se méfier car à tout moment on peut alors vous changer de service, voire de métier. »

    « La dictature de la PVV »
    Serge,
    conseiller clients au 10 14 (Téléphone fixe)
    Et au 39 00 (Internet)
    « Je suis stressé dès que j'arrive au boulot car très souvent mon ordinateur ne marche pas, ce qui est quand même un comble à FT. Je dois répondre à 6,3 appels à l'heure en moyenne pour être dans le taux de productivité demandé. C'est-à-dire que j'ai huit minutes pour convaincre le client d'acheter quelque chose, c'est contrôlé par ordinateur. Le salaire de base est merdique, alors tout dépend de la part variable, en jargon interne, la PVV, la prime variable de vente. C'est calculé en fonction de ce que tu as vendu. Un mois je suis en dessous des 6,3 appels, on ma retire 20 % de mes ventes, ce qui se répercute sur ma PVV. Un autre mois, si je me défonce je peux doubler mon salaire. On nous demande sans arrêt d'être plus agressifs alors je sacrifie mes pauses, en principe dix minutes toutes les deux heures. Sur la centaine de « casques » de mon plateau (centre d'appels),
    70 % ont du mal à tenir la cadence et se croient en situation d'échec. C'est dur à vivre. »

    « Sous pression pour faire du fric »
    Étienne,
    dépanneur ADSL au 39 00
    (Internet)
    On me pousse à partir vers une administration pour me remplacer par un jeune qui sera embauché avec un contrat de droit privé. Je fait partie de la dernière espèce des fonctionnaires travaillant dans une société cotée en Bourse. On ne peut pas me licencier économiquement mais ont me met la pression pour faire du fric et me pousser à la faute. J'ai dix-sept minutes par client pour comprendre son problème et surtout lui placer des prestations payantes. Mon temps de présence au travail est contrôlé par ordinateur, à la seconde près. Les gens craquent. Dans mon service il y a eu l'an dernier plus de 1500 jours d'arrêts maladie. J'ai vu des collègues venir au boulot en pleurant. »

    « Toi, t'as fait combien ? »
    Gérard,
    Technicien intervention
    client
    Chacun fait partie d'une équipe de dépanneurs gérée par un manager qui établit chaque semaine un classement entre nous à partir d'un PIC, un plan individuel de comparaison. À la fin d'un trimestre on te convoque pour examiner ton classement. Si tu es le dernier de la classe, tu prends très mal quand on te conseille de changer de métier ! Tu te sens en situation d'échec et c'est dur. Depuis qu'on est plus service public, l'esprit du dépannage a été tué. Nous, on aime s'acharner sur une panne, la réparer quitte à y passer la journée. Maintenant on a une heure par client, déplacement compris, et il faut suivre à la lettre un script (questionnaire type). Après il faut facturer (de 99 euros à 149 euros par intervention) parfois à des gens modestes pour un simple branchement de prise. Quand on est fonctionnaire, ce n'est pas évident. Avant, dans les briefings, on discutait de problèmes techniques. Maintenant c'est : « L'équipe a facturer telle somme, toi t'as fait combien ? » la boite s'est déshumanisée. »

    « SMS de victoire »
    Christian,
    conseiller
    Technique dans une boutique
    France Télécom
    « Nous sommes parfois à la limite de la vente forcée. On vend aux gens des opptions dont ils n'ont pas toujours l'utilité. Tous les matins, le manager dit une « messe ». Des objectifs sont fixés : un jour, il faut faire du téléphone, un jour c'est du Borloo (1), un jour c'est du foot... Dès qu'une vente est faite, le manager envoie un SMS de victoire. Il y a aussi souvent des SMS d'engueulades, le harcèlement est permanent. Une fois par semaine, un cadre assiste à l'entretien avec le client et note tout. Beaucoup vivent cela très mal. La fin du mois est souvent angoissante : si je n'ai fait que 10 ventes de tel produit alors que je devais en faire 13, adieu la PVV ? Je réalise des heures supplémentaires que je ne me fais pas payer. J'ai toujours en mémoire l'histoire d'une cadre qui bossait douze heures par jour pour atteindre les objectifs. Un jour en rentrant à la maison elle a manqué un virage par inattention et s'est tuée, elle n'avais pas quarante ans. »
    Philippe Jérôme
    (1)le vendeur fixe d'autorité
    un rendez-vous avec un
    technicien pour l'installation
    d'une Livebox avec option
    télévision qui peut bénéficier
    d'une déduction fiscale.

  29. Pierre L dit :

    Sur le blog de Christian "Beurk" Barbier :

    Mélenchon fait patte de velours

    Et dans les commentaires :
    "Voilà que Barbier pense à la place de Mélenchon et lui prête des intentions non vérifiées.Barbier c'est la désinformation permanente...C'est son boulot, et il le fait bien."

  30. Je crois que Libé a carrément fait l'impasse sur ces élections... No comment !

  31. Pierre L dit :

    à des pas perdus (1 septembre 2009 à 19:53)

    et je crois que vous avez parfaitement raison : une recherche dans Google Actualités avec le mot clé "Linke" ramene 241 articles et...rien de Libération.

    Ça rigole pas dans les entreprises Edouard de Rothschild...

  32. Hold-up dit :

    Ridicule Angela Merkel en pleine crise historique du Capitalisme Financier -
    Voila ce qu'elle disait ces derniers jours pour faire peur tandis qu'elle préconisait parallèlement à qui voulait l'entendre, l'accélération du processus de destruction de l'État Social Allemand, par la volonté d'intensifier encore les politiques ultra-libérales :

    "Mercredi soir, lors du meeting de clôture de la CDU, elle a de nouveau concentré le tir sur Lafontaine, l'accusant de s'être opposé à la réunification allemande. «Quelqu'un comme lui n'a plus le droit d'avoir son mot à dire en Allemagne vingt ans après la chute du mur, a-t-elle lancé. Ce Land ne doit tomber aux mains des rouges sous aucun prétexte. "

    Le peuple Allemand qui vit au Présent et se réjouit d'une force de combat et de la nouvelle puissance de Die Linke, le parti du Socialisme Démocratique, a bien heureusement pensé par lui -même et à lui même, à la défense de ses propres intérêts, plutôt que d'enrichir ceux des banquiers voleurs et autres maffioso de la finance.
    Victoire de Die Linke ! Tant mieux ! Quelle éclaircie politique pour les Européens !Tous les pays devraient déjà se mettre en marche et fédérer les " Autres Gauches ", prendre exemple sur les tactiques et la stratégie politique de Die Linke. En France, nous avons notre boussole, le PG et l'extension du Front de Gauche : C'est la voie juste. Le peuple entendra. Il entend toujours lorsque l'on défend ses intérêts.

  33. Pulchérie D dit :

    @ 21 Pierre L.

    Frappante analyse de la conduite des pro-PS, qui croient encore repêcher cette
    malheureuse escadre, défaite depuis nombre d'années, et en complète perdition.
    Le PS français est à l'image de nombre de partis du même nom, au Portugal,en
    Allemagne, en Grande-Bretagne etc..
    Et ils immobilisent les votes de milliers de trouffions, sous prétexte de voter comme grand-papa. Ce sont des voleurs.

  34. En effet, Pierre L, j'ai écrit un petit truc là-dessus ce matin... Après les leçons politiques de haut niveau délivrées par le professeur Joffrin sur les primaires POPULAIRES à gôche et la rénovation engagée à La Rochelle par Aubry, le résultat dans les trois länders tombe comme un cheveu sur la bonne sou-soupe...

  35. Hold-up dit :

    Quand la petite crapule incompétente est méritante, les maîtres la récompense.

    Christophe Barbier :

    1/ "Et puis "Jean-Luc Mélenchon" voit bien que la recherche d'une alliance avec le NPA de Besancenot ne mène à rien. C'est avec le PS qu'il pourra négocier des places..."

    Ben, voyons ! Compte la dessus bouffon !

    2/ "Il [Jean-Luc Mélenchon] compte sur le soutien de... Nicolas Sarkozy dans cette affaire: la droite reprendrait des régions et le Parti de Gauche montrerait que l'alliance socialo-centriste est une impasse" -

    Incroyable ! J-Luc Mélenchon serait un allié de Nicolas Sarkozy ! Quelle puissance d'imagination les larbins de la finance affiliés à la propagande
    ne déploieraient -il pas - jusqu'au ridicule - pour plaire à leur chefs.

    Sacré Christophe Barbier, avec sa petite écharpe rouge, quel petite frappe celui là. Depuis qu'il piaille à l'émission Sarkozyste de M.Yves Calvi, [ C'est dans l'air (de rien) sur France 5], c'est fou comme cet analyste politique n'a jamais rien analysé ! Et dire que ces types sont grassement payés au prorata de leur nullité. Plus ils sont nuls, plus ils sont bien payés. Allez, encore des blagues Monsieur Barbier ! Vous êtes si comique ! Et ne prenez pas froid surtout. Remontez bien votre petite écharpe rouge, un H1N1 est tellement vite arrivé, qu'on ne sait jamais.

  36. Hold-up dit :

    ah parce qu'en plus d'être un oracle, c'est lui le directeur de l'Express !
    Et bien ! Qui l'eut crû - La presse "libre" se meurt - Heureusement que N.S renfloue la presse "libre" avec l'argent des contribuables, sinon nous ne serions plus informés par Christophe Barbier !
    Dès que je retrouve un job, je prends un abonnement à l'Humanité ! Libre à nous d'aider Notre presse libre puisque nous payons avec nos propres deniers l'Express et le salaire de M.Barbier !

  37. dudu87 dit :

    Bonjour à toutes et à tous,

    Pendant mon long silence, j'ai beaucoup lu.
    Mais puisque vous parlez de presse, je vous conseille "La face cachée du MONDE"; Du contre-pouvoir aux abus de pouvoir de Pierre Péan et Philippe Cohen.
    J'avoue avoir peu lu le Monde, trop volumineux à lire et trop "intellectuel" à mes yeux mais je connaissais son impact médiatique par ses articles souvent "indépendants" et "libres", un "journal de référence" même si son anti-communiste notoire.
    Dans ce livre, nous retrouvons 3 compères, JM Colombani, le corse, Edwy Plénel, ancien trosiste de la LCR et l'inoubliable Alain Minc "l"économiste"... Vous y retrouverez le soutien à Balldur, la haine de Mittérand (E. Plenel), "la chasse au Messier", faire et défaire des ministres, le "buisness" des sociétés de presse, les vraies raisons d'écoutes téléphoniqies, comment faire vendre le livre d'un ami (les prix littéraires) ou descendre la littérature d'un "politique pas correct" ect...

    Autre bouquin: "La vendetta Française" de Sophie Coignard, pourtant journaliste au "Point". Là c'est l'état colonisé par les réseaux, livré aux jeux des intérêts particuliers. Dommage date de parution 2003 mais ne vous inquiètait pas,il apparait notre "petit prince" avec son mentor corse, Pasdequoi!
    Au faite Julien Dray qui lui en veut et qu'a-t-il donc fait "de pas politiquement correct"?

  38. si seulement le PG pouvait faire le même carton... Désolé de penser que cela sera difficilement le cas;.. le contexte n'est pas le même ici. Et j'ai une légère défiance vis à vis du PC quant au front de gauche.... L'intérêt personnel est hélas souvent bien plus fort que l'intérêt collectif et la chose publique...

  39. zab dit :

    J'ai malheureusement la même vague inquiétude que "gauche de combat" (post 41 du 1/9 à 23 h 42)..... Mais cette belle nouvelle d'Allemagne devrait nous conforter dans notre détermination d'un "vrai" front de "vraie" gauche !

    (H)adrien, post 42 : c'est beaucoup trop long pour un commentaire.....!

  40. gauchedecombat : certes nos partenaires ont encore certaines habitudes mais le résultat de ces élections valide la démarche du PG.

  41. (H)adrien : bien vu mais ouvre-le tien...

  42. Pingouin094 dit :

    Les nets progrès électoraux sont effectivement une source d'encouragement.

    Nombreux avaient été ceux, notamment au NPA, qui ont argué du relatif échec de Die Linke aux Européennes pour démontrer que la voie du Front de Gauche n'était pas la bonne. Espérons que les résultats de Die Linke inspirent d'autres réflections pour notre avenir ; avec un regard sur les prochaines législatives.

    Maintenant, il reste à persuader au NPA et au PCF de la nécessité de ce "paquet électoral" qui est autrement plus porteur d'espoir que des primaires avec le Modem...

    Un militant du PCF.

  43. luc cuvier dit :

    Post 21 *:

    Obama a été élu
    grace au Parti Démocrate - vrai ou faux ?
    Alors, on ne fera obstacle au Sarko
    qu'avec l'ensemble des partis "de gauche"
    et pas avec le PdeG et ses 5%... (2% ?)

    Mais, of course, des balots avaient parié
    qu'il -Obama - ne serait pas élu. Pas vrai, M'sieur Jean-Luc Mélenchon ?...

    Alors, on peut rigoler: ah, ah, ah
    mais ne faut-il pas prendre sa part de
    responsabilité dans le désastre - au lieu
    de fêter et trinquer à la Péniche?

    Luc Cuvier

    *" La tactique des manges-m**** médiatiques qui soutiennent le PS est sensiblement toujours la même..."
    quand il y a débat -- faut-il toujours employer l'invective? je suis au PS mais ai des potes au PdeG; alors, svp. Sans être d'accord avec le PS et le PC, un peu de dignité !

  44. jennifer dit :

    A Hébron, une manif de colons (qui parlent français) rencontre un groupe de français en mission d'observation (CCIPPP) qui est en train d'acheter dans des magasins palestiniens à droite alors qu'à gauche c'est un magasin-resto juif. L'orateur à la sono appelle à boycotter les magasins palestiniens et à n'acheter que dans les magasins juifs.
    Altercations et insultes

    http://www.youtube.com/user/VincentGUERPILLON#play/all/uploads-all/0/Fn_swMUAQIM


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