25août 09

Je suis de retour. Avec sept heures de décalage horaire dans les veines. Car j’étais au Mexique pour le Forum des partis de l’autre gauche en Amérique latine. Quatorze d’entre eux sont au pouvoir. Le débat a porté sur les problèmes de la confrontation avec les Etats Unis et les marges de manœuvre des gouvernements de gauche face à la crise. Au retour je trouve juste de la bouillie pour les chats. Un débat crapoteux sur les alliances avec le centre et des logorrhées nauséeuses sur les primaires. Contenu égal à zéro. La réalité a disparu du paysage de cette gauche là. Le contraste est à vomir. J’en ai droit à une dose spéciale. En effet, j’arrive juste à temps pour recevoir une bonne giclée des poisons et vieilles dentelles du sérail socialiste et de son festival de la Rochelle. Il est question de savoir si oui ou non j’ai reçu leur invitation et pourquoi je n’y ai pas encore répondu. Bien sûr je n’ai rien reçu et ils le savent parfaitement. Bien sûr ils n’en avaient rien à faire puisqu’ils avaient déjà publié leur programme avec la liste des invités. Il s’agit juste pour quelques petits malins parmi les snipers du grand état major de me coller une image de grognon qui ne veut pas discuter avec les gentils socialistes. Comme ça on ne parlera pas des raisons que j’ai de refuser le cadre politique proposé, la fameuse «Maison Commune» sans le NPA ! Bref traquenard ordinaire. En réalité très politique. Ils ont monté cette clownerie avec moi pour des raisons politiques. Rude retour. Rien ne fait davantage contraste pour moi que ces palinodies vénéneuses avec l’été militant des militants du Parti de Gauche qui du Chili au Mexique en passant par Aix en Provence, la Gironde et Notre Dame des Landes ont tenu le fil rouge de notre engagement combattant. Les liens hypertextes que je souligne permettent à mes lecteurs de connaître tout ça de près. J’insiste pour que vous regardiez ce que dit et décrit Corinne Morel Darleux de la participation des quarante militants du Parti de Gauche qu’elle a coordonné aux assises de l’écologie radicale. Et je veux spécialement souligner l’importance de la série des posts d’Alexis Corbières engagé, avec Raquel Garrido, secrétaire nationale du PG,  pendant ses vacances dans la campagne présidentielle au Chili. J’ai le pressentiment que ce Chili là contient, comme d’habitude, bien des choses dont nous avons la pareille en France. Je vais parler de ça et du reste.

Petite foulée et Bayrou

Je vais donc reprendre l’écriture sur ce blog en petite foulée. En fait je ne peux pas trop en écrire ces jours ci car je suis engagé auprès de plusieurs médias. Presse écrite et audiovisuelle. Evidemment on ramassera tout ça ensuite dans un document unique. Et, de toute façon, dimanche, je fais le discours de clôture du «remue méninge» du Parti de Gauche à Clermont Ferrand. J’aurai donc l’occasion de m’exprimer en détails sur les questions qui ont l’air de passionner la scène politique en dépit de leur évidente caractéristique de rideau de fumée. La crise? Le chômage? La politique américaine? Quoi? Quoi? Après! On verra. Ce qui compte c'est l’alliance au centre et les primaires! La peste et le choléra! Je n’en dis pas plus pour la raison que je viens d’évoquer. Je vais cependant relever un point à propos de cette histoire d’alliance au centre. Je crois que ces socialistes sont ou très naïfs ou carrément sournois. Tout leur raisonnement est que François Bayrou va venir sur leur position. Et qu’ils vont l’instrumentaliser à leurs conditions. Ils ont des phrases d’une arrogance incroyable à ce sujet. Le refrain est: fixons notre projet d’abord et si Bayrou l’accepte alors il n’y aurait aucun problème. Je pense qu’ils ne mesurent pas la vision dominatrice que cette phrase exprime. Car après tout c’est bien une alliance qu’ils veulent? Donc, pour être allié avec le PS, il faut se rallier à son projet? On peut légitimement se demander pourquoi François Bayrou qui s’est donné tout ce mal pour s’autonomiser politiquement de l’UMP l’aurait fait juste pour venir ensuite porter les sacoches du PS? Mais dans l’immédiat la mise en mot des socialistes a, selon eux, l’avantage de faire passer pour des sectaires tous ceux qui la refuse. De ce point de vue c’est ce que l’on peut appeler une tentative d’accoutumance. Une addiction progressive de l’esprit de gauche. Je crois que le plus absurde dans ce domaine aura été ce pauvre Benoît Hamon. Il déclare au «Parisien» ne pas accepter d’alliance avec le MODEM «tant qu’il garde son orientation actuelle», mais «s’il fait des choix de fond qui l’amène à se reconnaître dans notre famille politique, la gauche, il n’y aura pas de difficulté». Je suppose que l’intéressé pense avoir trouvé la ruse du siècle pour dire non. Je lui fais crédit de sa bonne foi. Je veux croire qu’il n’a pas l’intention de céder. Pour autant il est quand même tombé dans le panneau. Car il laisse penser que le Modem après tout serait susceptible d’être «de la famille». Aucun d’entre eux n’a l’air de douter que cela soit possible. Pourquoi? Il y a une raison. C’est qu’ils ne parlent de rien, d’aucun contenu, d’aucune proposition qui pourrait éventuellement indisposer le Modem. Et si par hasard ils en font une c’est toujours sur le terrain du Modem. Cette façon de faire signe un processus général d’effondrement opportuniste. Les dirigeants socialistes accepteront par anticipation n’importe quoi. Ils n’ont pas compris que de ce fait même il suffit à Bayrou de ne rien faire et d’attendre que pour finir le dispositif lui tombe tout cuit dans l’assiette. Quand on en est comme à Marseille à faire une standing ovation à Marielle De Sarnez après qu’elle ait débité l’ordinaire classique de la vulgate oppositionnelle de François Bayrou, alors on voit bien ce qui suivrait si lui-même en faisait autant. J’ajoute que si les socialistes devaient voter dans une primaire entre Bayrou et Royal, ou entre Strauss Kahn et Bayrou, il y aurait sans doute des surprises. C’est ce qui s’est passé en Italie. C’est comme ça que le petit oiseau centriste Romano Prodi est sorti en tête du vote de la primaire. Et que, le coup suivant, après l’effondrement dans le ridicule de ce gouvernement de cent membres, quand ce fut le tour de l’ancien communiste Veltroni de devenir l’homme fort, lui-même déclara ne pas être de gauche! Au Chili, cette fois-ci le vainqueur de la primaire «à gauche» est le démocrate chrétien Frei. C’est lui le candidat à la présidentielle pour le PS. Salvador Allende doit être heureux de savoir que son parti vote pour un parti qui a approuvé le coup d’état de ses assassins. La honte!

LA GAUCHE EXISTE

Au Mexique, du 20 au 24 aout, j’étais observateur de la dix neuvième session du Forum de San Paolo qui réuni quarante huit partis de gauche d’Amérique latine. Il y a donc vingt ans, quand se tint le premier forum, à l’initiative du PT du Brésil, le parti de Lula, les partis membres étaient aussi étranges dans le paysage de leur pays que l’est notre Parti de Gauche aujourd’hui. Le mur de Berlin venait de tomber, l’empire triomphait, le capitalisme luisait comme une outre trop pleine, les sociaux libéraux s’emparaient des commandes à gauche. Le Foro de San Paolo? Qu’est ce que c’est? Un truc gauchiste, comme disent les importants à Paris? Par exemple, Lula lui-même, co-fondateur du Foro en 1990, n’était pas fréquentable par le PS français, suspect qu’il était d’être un trotskiste mal caché. On mesure l’humour de situation. A présent un grand nombre des partis du Forum sont au pouvoir. Les sociaux démocrates les regardent pourtant toujours de haut. Ils participent avec enthousiasme aux campagnes de dénigrement et aux coups d’Etat contre eux que fomentent les brutes du Pentagone étatsunien et leurs gorilles locaux. C’est dire de quel mépris ils jouissent autour de la table du forum cette année, à l’heure de l’angoisse que crée le coup d’état au Honduras. Chacun peut mesurer à ce propos l’indignation à géométrie variable des habituelles grandes consciences de la bulle «Tibet-Géorgie etc.». Je n’y reviens pas. Cela me blinde. Je sais dorénavant que sans exception ces gens là sont des comédiens. A gage pour beaucoup d’entre eux. Au forum le sujet c’était les marges de manœuvre des gouvernements de gauche dans la crise. Mais surtout l’identification d’une contre offensive des USA contre la déferlante des révolutions démocratiques. L’installation de sept bases militaires nord américaines, oui, sept, en Colombie fait frissonner tout le monde. On devine que ceux là ne sont pas là «pour la paix et tutti quanti». D’autant que les conseillers militaires israéliens du gouvernement Colombien ont dénoncé la présence d’Al Quaïda et du Hezbollah à la frontière de la Colombie. Ce que cette grossière provocation signifie est compris de tous ici comme l’a déclaré la présidente de l’union des maires du Salvador qui en informait le forum. Donc tout le monde se sent menacé. La réaction hostile est générale. Ici on ne fait pas dans l’angélisme européen. Pire. Beaucoup voient dans l’impuissance d’Obama à faire passer le retour du président destitué par la force au Honduras, dans l’incroyable violence de la campagne contre lui aux Etats-Unis à propos de la sécurité sociale d’inquiétants signaux de la puissance des services et des militaires buschistes dans l’administration américaine. C’est une mauvaise nouvelle pour tout le monde surtout pour les Etats les plus faibles. J’y reviendrai bientôt car ce fut le cœur de mes «rencontres bilatérales» avec les partis présents au Foro, ce grand exercice et utilité de ces sortes de réunions. 

L’INVITATION DU PS

Claude Bartolone m’a appelé à Mexico. Mais oui ! Samedi. Pour s’étonner que je n’aie pas répondu à l’invitation qui m’avait été faite de participer à l’université de la Rochelle. Comme si de rien n’était. Quel ami attentif ! La vérité est qu’il avait été alerté par François Lamy du fait que je n’avais rien reçu. Et Lamy venait de le découvrir au hasard d’une congratulation, celle là traditionnelle et authentiquement amicale entre nous, à propos de mon anniversaire. Mais oui. A quoi ça tient! En fait aucune invitation ne m’a jamais été envoyée. Et voici pourquoi. Ces gens nous méprisent. Ils n’ont aucune envie de nous voir gâcher leurs mondanités avec nos interpellations de rustres de gauche. Leur morgue est intacte. Proportionnelle à leur désarroi. Comme ces nobles russes blancs qui faisaient les taxis en gardant leurs grands airs, les caciques solfériniens se la jouent entre deux scènes de ménage. Quelques uns de ces messieurs dames les importants ne veulent donc voir à leur table que des commensaux. Qui a envie d’être Robert Huisé, Chevènementisé, Baylétisé? Pas nous. Nous ne monterons pas dans la soute à bagages. Mais je conviens encore que tout cela ne serait rien si ce n’était que cela. Si l’offre des socialistes était honnête, tout le monde devrait bien manger son chapeau, monter sur la galère et ramer en cadence. Mais ce n’est pas le cas. L’invitation faite est présentée sous l’angle engageant du rassemblement de la gauche. Bien sûr on est prié d’oublier que la plupart de ces bons amis du Week end sont prêts à combiner avec le Modem. Mais là encore s’il n’était question que d’intentions, on devrait bien mettre de l’eau dans son vin tant que le maquignonnage n’aura pas été conclu. Alors ? Où est le problème? Le cadre, bien sûr ! La liste des invités. Tout le monde y serait, même au rabais comme pour nous, tout le monde, sauf le NPA. Au détour d’une mondanité politique renoncer à l’union de toutes les gauches sans exclusive? Jamais! Les yeux doux au Modem et le contrôle d’identité permanent pour le NPA? Pas question. Je n’irai pas cautionner ça. Vous avez bien compris? Pas parce qu’ils nous ont traité comme de la petite monnaie. On ne changera pas leurs mauvaises habitudes dans ce domaine. Nous n’irons pas parce que nous ne cautionnerons jamais leur ligne d’exclusive qui est l’antichambre de leur objectif d’alliance au centre. Pour autant est-ce que nous refusons tout dialogue, tout échange, tout débat public? Non, bien sûr. Au contraire. Donc, il y aura rencontre, rassurez -vous si vous étiez inquiet. Pour nous, pour moi, le vrai rendez vous de la gauche aura lieu sous peu. A la fête de l’Humanité. La rédaction du journal a invité toute la gauche pour un débat public. L’invitation est partie à Olivier Besancenot, Martine Aubry et Marie-George Buffet. Notamment. J’y donne donc rendez vous aux commentateurs autant qu’aux militants. C’est là que ça se passe. Pas à la Rochelle, paradis des coups tordus.


217 commentaires à “Décalage horaire et politique”
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  1. francois ducau dit :

    @ 4 août
    Je fais parti des gens qui ont voté non au traité européen et je n'ai pas changé d'avis sur la construction de l'europe actuelle qui n'est qu'un vaste marché et je partage ton point de vue concernant le déni de démocratie. Je suis en effet dans les 20 % de la motion C. La question est de savoir comment on fait pour gagner des élections et battre la droite, la question est comment on met en minorité les éléphants du PS, en restant à l'extérieur ou en adhérant et en essayant de changer les choses de l'intérieur ? Je ne suis pas persuadé que la solution soit de multiplier les partis à gauche mais bien de reprendre la main au niveau du peuple de gauche. Soit on change les choses en adhérant à un parti de gauche de façon massive pour avoir un poids soit on change les choses par la rue, car pour le moment il n'y a pas d'autres façon dans notre démocratie.

    @Pierre L
    Je n'ai rien à me reprocher concernant mes convictions de gauche, je suis jeune militant et adhérent du PS et je ne suis en rien responsable des actions des éléphants qui sont tous issus de la même oligarchie et élite, laquelle n'a qu'une envie c'est d'arriver au pouvoir pour son seul intérêt et ce quel que soit le parti politique. Je n'ai pas attendu M. Mélenchon pour aller à la fête de l'humanité, ni pour discuter avec mes amis du pc, npa et autres de gauche. Cependant je réserve ma verve et mon énergie pour la droite, un jour vous vous rendrez compte que la droite actuelle est la droite la plus dure de la 5 ème république et qu'il n'y a rien à négocier avec ces fous et la meilleure façon de s'y opposer c'est de faire bloc et de faire front !

  2. Pulchérie D dit :

    @ post 49

    On ne peut pendre des vieux éléphants. Il faudrait une très grande grue.
    Il est plus simple de faire comme JLMélenchon et les quitter, en rejoignent le PdG.

  3. 4 Août dit :

    @ francois ducau

    De l'intérieur rien n'est possible. C'est pour ça que Jean-Luc Mélenchon est parti. Que faire d'autre ? Adhérer en masse à un parti de gauche ? OK ! Le PG n'attend que ça pour remettre le pays à l'endroit et virer le nabot.

    François, que fais-tu encore au P"S" ?

  4. asse42 dit :

    Je crois qu'il faut toujours tenter de clarifier le débat avec pédagogie et détermination ;-)

    Oui le Modem a des aspirations républicaines et aussi de gauche. Ce que dit Bayrou sur la VI ème république ou ce qu'a dit De Sarnez à la réunion d'espoir à gauche, c'est acceptable:
    http://www.lepost.fr/article/2009/08/24/1667126_marielle-de-sarnez-ou-le-modem-de-gauche_1_0_1.html

    Ce qui veut dire qu'il ne faut pas tout noircir si on veut construire quelque chose. Oui le PS se trompe sur l'Europe et doit rompre avec la social-démocratie européenne, ou au moins l'amener à évoluer. Personnellement j'espère que Ségolène Royal prendra la tête de l'internationale socialiste.
    Et si vous me dites Ségolène Royal c'est la droite, je vous dis non!
    http://www.lepost.fr/article/2009/08/26/1670855_pourquoi-segolene-royal-et-pas-dsk-pour-la-gauche_1_0_1.html

    Cela pour dire que je n'ai aucune hostilité avec le front de gauche qui défend des valeurs acceptables et dont on aura besoin. D'ailleurs je suis pour un regroupement d'une gauche plus radicale avec le NPA. Au moins on aurait deux pôles identifiés et ce serait plus clair pour tout le monde.
    Il est vrai que notre hôte devrait essayer de trouver un autre ton pour parler du PS. Toujours le diaboliser ne fera pas avancer le débat. Avec la droite, le FN, le NPA, les verts et le front de gauche, tout le monde tape sur le PS! Qu'il ne soit pas parfait c'est un fait mais n'empêche qu'heureusement qu'il est là pour tenter de tempérer la politique de droite. Et ça on aimerait l'entendre aussi. L'ennemi c'est la droite!
    Et moi tout comme vous j'ai envie de la mettre dehors. Et pour cela il faudra que nous soyons unis pour être fort. Je demande juste à tout le monde d échanger de ton et d'essayer d'engager le dialogue plutôt que de diaboliser.

  5. Pulchérie D dit :

    Ils reconnaissent ce qu’on affirme depuis 10 jours.
    Dennis Lockhart, membre de la Fed, reconnaît que le taux de chômage atteint 16% aux USA, et non 9 % comme cette organisation le soutenait encore il y a peu.
    D’autre part, Wall street a fini de grimper.
    Gare à la rentrée.
    La deuxième vague de faillites arrive.

  6. 4 Août dit :

    @ Asse42

    Vous (le PS) avez vachement merdé à Versailles. Ceci dit, si maintenant vous tenez une ligne franchement et clairement anti-libérale, on peut s'entendre. Ca veut dire que le MODEM, bof.

  7. jennifer dit :

    17 membres du Congrès nord-américain écrivent au président Zelaya pour prendre des mesures contre Micheletti, le golpiste au Honduras.
    Les USA avaient bloqué les visas diplomatiques des golpistes, mais cela ne les a pas empêchés de voyager sous d'autres visas. Ils demandent donc leur interdiction sur le territoire nordaméricain.
    On apprend aussi que les USA auraient bloqué leur aide militaire.

    http://www.commondreams.org/newswire/2009/08/11-2

  8. jennifer dit :

    témoignages de femmes honduriennes résistantes au coup d'Etat violées par la police. Il a été demandé à Human Rights Watch d'enquêter là-dessus mais ils sont restés étrangement passifs!

    http://www.huffingtonpost.com/robert-naiman/coup-protestor-gang-raped_b_267139.html

  9. jennifer dit :

    Correction après mon post 58 de 22h29:

    Après un silence qui durait depuis le 8 juillet, Human Rights Watch a finalement dénoncé aujourd'hui les multiples violations des droits de l'homme au Honduras

    http://www.hrw.org/en/news/2009/08/25/honduras-rights-report-shows-need-increased-international-pressure

  10. Ouallonsnous? dit :

    14 partis de gauches sont au pouvoir, fort bien, comprendraient t'ils que le PG en France abdique sa souveraineté en participant à l'imposture d'Union Européenne ? Il est temps d'aborder ce "dysfonctionnement" du PG, camarade Mélenchon !

  11. Super ! A part ça, on fait quoi pour le véritable nœud du problème ? J'ai nommé l'abstentionnisme. Que des convictions s'opposent, très bien, débattre est toujours une bonne chose. De renoncements en concessions malsaines, le PS se délite. J'ai rejoint le PG car je n'ai pas réussi à me reconnaître dans le PS, même si j'y ai des amis. Une incursion au Modem, en 2007, une réunion, et trois vieux croutons qui à l'évocation des nouveaux adhérents venant de gauche s'exclament : si en plus il faut accepter des gens de gauche !
    Ceux qui ne votent pas ou plus, on fait quoi ? On attend ? On leur donne à voir que c'est toujours le même cirque à chaque prémisse d'élection pour les conforter dans leur abstention ?
    Si on attend que l'exemple vienne d'en haut, on va attendre longtemps.
    Un leader, des idées clairement exprimées, des opinions tranchées, des alliances possibles, oui, mais pas au prix de son âme.
    Alors oui, c'est possible. Peut-être pas sur le court terme (toujours la course au retour sur investissement immédiat !) mais on va bien arriver un jour à raisonner et agir à long terme, non ?
    Avis : je recherche toujours mon "non" au TCE qui m'a été volé.

  12. asse42 dit :

    @ sylvie et 4 Août

    Amis et camarades de gauche. Je dois dire que je n'ai pas l'intention de mettre à la place de Sarkozy une soc-dem social-libérale. On veut construire une vrai projet de gauche: social, écologique et démocratique. Ce qui veut dire qu'il va falloir d'abord rassembler à gauche! Bien que le NPA sera dur à convaincre. Je compte sur le front de gauche pour toujours laisser la porte ouverte...

    Mais on doit voir plus loin. cela risque de ne pas suffire pour bouter la droite populiste et puissante hors du pouvoir. Or c'est l'objectif! C'est pourquoi nous convions tous ceux qui veulent battre Sarkozy à travailler avec nous. Le Modem se veut anti-sarko et a prafois des orientations de gauche! Je pense qu'un JFK, qu'une corinne Lepage, qu'un azzouz Begag, qu'un jean-luc Benhamais sont acceptables pour la gauche. Acceptable ne veut pas dire que c'est eux qui vont faire le projet! Remettons les choses à leur place et c'est pourquoi on veut vous convaincre de revenir discuter avec nous. Discuter du fond, des orientations politiques. A Marseille c'est ce qui s'est passé. Il y avait des ateliers sur l'éducation, la fiscalité,les retraites, etc...Et dans chaque atelier toutes les tendances étaient représentées ainsi que la société civile: Syndicats, associations, etc...

    Ce camp des progressistes se veut ouvert à toutes et tous. A tous ceux qui veulent une autre politique pour la France et sur des valeurs de gauche. Nouson aura besoin de vous pour peser dans l'autre sens. Le Modem cherchera à influer d'un côté et vous de l'autre. A nous le PS de trouver le compromis acceptable pour tous. Moi je vois bien donner à chacun la responsabilité de sa compétence. Sur la réforme des institutions je ferais confiance aux démocrates. Sur le nouveau contrat social je vous ferais plus confiance. Etc...Bref je vois un partenariat gagnant-gagnant ;-)

    Je ne voudrais pas que notre projet se fasse sans vous. C'est très clair. Je le dis franchement je me sens proche parfois des positions exprimées par Mélenchon. D'autres fois non. Je pense que son franc-parler peut aider à faire émerger des débats occultés dans notre société. Et c'est ceux-là aussi qu'il faudra aborder.
    Amis et camarades l'avenir ne se fera pas sans vous.

  13. asse42 dit :

    Bon je m'excuse de squatter ici, pour un temps, mais je tiens à vous faire partager mon sentiment et mon envie. Nous devons nous parler, discuter pour nous enrichir mutuellement et non pour nous détruire.
    Nous avons devant nous un moment d'histoire qu'il va falloir ne pas laisser passer. Le Sarkozysme est tellement excessif dans sa pratique du pouvoir qu'il va y avoir la place pour réfléchir à une autre modèle de société et de république. Pour cela toutes les bonnes volontés seront bienvenues pour participer.

    Je crois que c'est à cela que nous allons devoir réfléchir. Il faudra un objectif assez puissant pour faire rêver de nouveaux les citoyens désabusés. Tout en sachant que nous allons nous heurter au forces de l'argent. Nous devrons donc être forts et unis:
    http://www.lepost.fr/article/2009/08/27/1671013_le-social-humanisme-contre-le-systeme-totalitaire-marchand.html

  14. M R dit :

    @asse42

    Le problème c'est qu'outre des valeurs universelles, que peut de gens ne partagent pas, nous n'avons rien à partager avec le Modem.

    Pour rappel, les députés Modem siègent au groupe ADLE au parlement européen, c'est à dire le groupe le plus libéral du parlement.
    Nous sommes anti-libéraux, ce sont les parangons du libéralisme.
    Nous sommes pour le protectionnisme et la fin du libre-échange à tout crin, ils en sont les plus ardents défenseurs. Nous sommes contre la privatisation des services publics, ils sont avec leur groupe ADLE les plus ardent défenseurs de la libéralisation au niveau européen. Nous sommes contre cette Europe libérale qui nous impose la privatisation et la mise en concurrence de nos services publics, ils en sont les zélés serviteurs. Et il faudrait constituer une alliance avec eux ? Mais nous nous opposons sur tout ce qui concerne de près ou de loin l'économie ! Qu'est-ce qu'on peut construire de durable avec eux ? rien.

    Notre but est d'arriver au pouvoir pour appliquer notre programme (et pas ceux des sociaux-libéraux du PS ou des libéraux-sociaux du Modem).Virer Sarkozy, n'en sera qu'une conséquence, pas le but ultime.

  15. Edmond APARICIO dit :

    (Pas de problème, si vous le souhaitez, vous pouvez écrire mon nom en entier comme je le fais régulièrement dans mes réactions aux articles du journal Le Monde.fr)
    Après le 11 septembre 1973, deux arrestations et quelques tortures ont rendu impossible ma permanence sur le sol chilien. Comme de centaines de milliers de compatriotes j'ai dû quitter mon pays et m'inventer une deuxième vie en France.
    Avant d'être obligé de rendre une partie du pouvoir aux civils le "Commandeur Suprême" Pinochet a bien fait les choses. Parmi d'autres bizarreries la constitution, toujours en vigueur après vingt ans de "Concertation", établi que les chiliens qui habitent à l'étranger n'ont pas droit au vote. Les lois hérités du dictateur discriminent et transforment en parias civiques plus d'un million d'exilés et leurs descendants qui ne peuvent ni s'inscrire ni voter dans les consulats chiliens à l'étranger... Drôle de démocratie!
    En mai 2008 j'ai voyagé et séjourné au Chili pour m'inscrire sur les registres électorales. En décembre prochain j'y retourne pour voter. Mon suffrage est acquis à Jorge Arrate, unique et digne héritier de la pensée et l'action de Salvador Allende.

  16. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    Entre magouille et lutte de place : la grande arnaque continue !
    14 juillet 2009. Strasbourg. Installation du nouveau Parlement Européen. Tandis que Jacky Hénin, Député européen de notre circonscription, faisait sa rentrée parlementaire avec ses partenaires de la Gauche Unie Européenne, les socialistes et la droite élisaient pour présider l'assemblée un président ultraconservateur. Pendant ce temp, dehors, les producteurs de lait manifestent. Récit d'une journée malheureusement banale dans les hautes sphères de l'Union Européenne.

    C'est le jour de la fête nationale française que se tenait la première session parlementaire depuis les élections de juin. Et l'heure n'était pas à la révolution, mais plutôt à la continuité et aux petits (ou grands) arrangements entre « amis ». C'est dans ce contexte que la nouvelle assemblée, plus à droite que la précédente, a élu Jerzy Buzek à la présidence. Un homme qui se félicite d'avoir fermé 22 mines, encourage les privatisations et qui fait constamment l'amalgame entre immigration et délinquance élu à ce poste important n'est pas une bonne nouvelle pour les salariés européens.

    Devant ce compromis inacceptable, le groupe de la Gauche Unie Européenne (duquel sont membres les eurodéputés « Front de Gauche pour changer d'Europe ») à Strasbourg a décidé de présenter une candidature à la présidence, face à Buzek. Eva-Britt Svensson, élue suédoise qui a en ligne de mire « l'Europe sociale » a déclaré être candidate pour « faire reculer la pauvreté en Europe, et pour un débat démocratique en Europe, pas pour des accords [PSE-PPE, socialistes et droite] de derrière les portes. ».

    C'est donc dans ce contexte que les députés européens ont eu à faire un choix de Gauche ou de Droite. Et on pourrait se réjouir qu'au-delà des 35 eurodéputés GUE, 54 autres aient choisi en conscience de voter à Gauche. Et malgré la campagne sur l'Europe sociale qu'ils ont menée en juin, seuls 3 des 14 socialistes français ont choisi de voter pour Eva-Britt Svensson, les 11 autres s'étant courageusement... abstenus. Laissant ainsi la droite prendre le pouvoir au Parlement européen pendant deux ans et demi. Après, ce sera le tour d'un socialiste, qui devra gérer « techniquement » un Parlement composé aux deux tiers de parlementaires de droite...

  17. marj dit :

    On comprend bien que le système capitaliste veut perdurer coûte que coûte et ne rien lâcher même s'il dysfonctionne de plus en plus, cela suppose donc le maintien au pouvoir de marionnettes à sa solde...
    Sarkozy est un fidèle serviteur, mais l'on peut observer qu'au vu du mécontentement populaire,comme toujours, on prépare le changement dans la continuité avec les médias comme courroie de transmission... une recomposition au centre avec PS +Modem est la solution toute trouvée, solution qui n'a jamais marché nulle part à part décevoir et faire revenir la droite (cf l'Italie comme l'ex le plus proche et le plus récent mais cf aussi l'histoire de France); mais ce qui complique leur affaire en France c'est la persistance d'un courant antilibéral et/ou anticapitaliste assez fort qui gène cette recomposition...
    Dans ce petit jeu de recomposition, au PS et au Modem la question précise du contenu politique est toujours soigneusement évitée,et l'on préfère déblatérer sur des questions de personnes, des idées trés générales ou "les primaires"! Cette absence d'alternativé crédible laisse évidemment toute la place à la droite...le PS comme premier parti dit "de gauche", en s'enfonçant dans cette voie,porte une grande responsablité dans le discrédit de toute la gauche.

  18. jean dit :

    ass42
    "Oui le Modem a des aspirations républicaines et aussi de gauche. Ce que dit Bayrou sur la VI ème république ou ce qu’a dit De Sarnez à la réunion d’espoir à gauche, c’est acceptable:
    http://www.lepost.fr/article/2009/08/24/1667126_marielle-de-sarnez-ou-le-modem-de-gauche_1_0_1.html"

    Est-il possible de croire au discours d'un parti qui pendant la présidentiel proposait la suppression de l'impôt sur la fortune ?

    Les discours d'apparat font toujours recette apparemment.

    Mais il est vrai, comme le dit le dicton, Qui se ressemble s'assemble........

  19. marj dit :

    @jean

    On aimerait aussi connaître à tout hasard les positions du Modem sur les retraites et les salaires...

  20. Pulchérie D dit :

    @ marj (67)
    Brève mais très lucide analyse. Comme quoi, des textes kilométriques sont inutiles pour énoncer une situation, somme toute, assez claire, comme le démontre votre message. Merci.

  21. chatel dit :

    Les primaires pourraient permettre de battre plus facilement NS mais elles risquent de faire accéder à la présidence un homme (ou une femme) qui comme FB, DSK ou SR appliquera ensuite une politique libérale.
    Il me semble donc que le Front de gauche doit accepter le principe des primaires (afin de faciliter la défaite de NS) A CONDITION que les partis participant à ces primaires s'engagent à rétablir un régime strictement parlementaire en France. Ce n'est pas au PR de décider de la politique de notre pays. Celle-ci doit dépendre des résultats des législatives.
    JL Mélenchon devrait adopter cette position qui lui permettrait de ne pas sembler, aux yeux d'une opinion mal informée, vouloir favoriser la réélection de NS et de faire progresser la cause du parlementarisme en France...auquel certains socialistes,spécialemernt A. Montebourg, sont légitimement attachés.

  22. Nipontchik dit :

    "dois dire que je n’ai pas l’intention de mettre à la place de Sarkozy une soc-dem social-libérale. On veut construire une vrai projet de gauche: social, écologique et démocratique. "(asse42)

    ah ben tu vois, la nouvelle déclaration de principes du PS censée moderniser etc et faire gagner les élections vous a bien mis dans la m....
    on vous l'avait bien dit!

    et maintenant ce que tu proposes c'est même pas 1 front républicain (c'est pas JPC sur la photo qui nous fera croire ça) mais 1 front ou bloc démocrate (avec pas mal de communautaristes)
    le pire de toutes ces c...... c'est que Sarko et la droite semi-laïque pourront justement se présenter comme plus républicains que tout ce ramassis de libéraux et de communautaristes

    tu comprendras qu'au vu des expériences antérieures on soit méfiant sur la qualité de la came que tu veux nous fourguer
    change de fourniseseur(se) peut-être...

  23. marillion dit :

    Les méthodes de dénonciation s'affinent. Après celle d'Hortefeux, voici l'empreinte pétainiste de Besson:

    http://www.rue89.com/2009/08/26/un-client-sans-papiers-denonce-par-sa-banque

  24. Nipontchik dit :

    "oui il y a des personnes au PS qui veulent s’allier avec le modem mais il y en a beaucoup dont je fais parti qui ne veulent pas en entendre parler !"(FD)

    il y en a surtout beaucoup qui sont prêts à s'allier avce le diable ou n'importe qui (au PS comme au PC) afin de sauver leur poste de conseiller régional ou de maire
    à ce degré là ce n'est plus du réalisme politiqiue mais de l'opportunisme, c'est pour ça qu'ils se plantent si lourdement

    ça doit être facile dans les Landes d'ostraciser le Modem mais dans les grandes villes et dans les traditionnelles terres de viande à curés, hein?!

  25. MICHEL Jean-Pierre - Retraité dit :

    J'ai la naïveté de croire que les grandes manœuvres actuelles, pour des primaire à gauche, certains disent "toute la gauche" (?), sont des stratégies à plusieurs bandes! 1) Si cela se fait vite, DSK est courcicuité, lui le représentant de la "phinance" triomphante, embourbé dans sont FMI (faut voir la tête à Bartelome!)... De gauche lui ? Laissez-moi rire (Fabius Kif Kif)... Donc que reste t-il ? 2) La seule à avoir ramassé un max de voix... c'est c'est c'est Ségolène ! De deux maux (mots) choisissons le moins pire.
    Donc les primaires : stratégie au profit de ROYAL... Pourquoi pas ? Tu vois un leader à gauche sinon ? Les quadras/quinquas dont les dents rayent le parquet ? (Vals, Peillon, Montebourg : ça se voit trop, pas confiance, mais alors pas du tout...!)
    Donc une Royal bien encadrée, sur un programme à gauche gauche (je suis naïf), sinon quoi d'autre ? SARKO ? Encore!
    J'ai suffisamment honte d'avoir du voté CHICHI en 92 !
    Donc la question devient : comment le PG en général et Jean-Luc Mélenchon en particulier peuvent-ils agir et influer utilement (au sens à gauche gauche) dans cette stratégie?
    Si c'est DSK, au premier tour en 2012, je vote Jean-Luc Mélenchon s'il est là ou même PC, au second tour là je vais à la pêche et je relis : "L'insurrection qui vient" du Comité invisible, éditions La Fabrique.
    OPTIMISTE TOTALEMENT DESESPERE

  26. BA dit :

    Philippe de Villiers recycle un ancien dirigeant du GUD.

    La semaine prochaine, Benoît Fleury deviendra directeur des affaires juridiques au sein du conseil général de Vendée. Cet ancien militant du GUD, un violent groupuscule d'extrême-droite, était jusqu'alors professeur de droit à l'université de Poitiers, rappelait hier la Nouvelle République.

    France Bleu Loire Océan donne plus de détails sur l'affaire mercredi 26 août, évoquant les réserves que suscite cette nomination dans le département.

    Contactés par libération.fr, plusieurs responsables politiques locaux, de gauche comme de droite, dénoncent ainsi le recyclage de personnalités au passé plutôt trouble.

    Aujourd'hui âgé de 33 ans, Fleury sort l'an passé major de l'agrégation en histoire du droit. Sa nomination à l'université de Poitiers, classée à gauche, suscite alors une intense mobilisation. Une pétition contre sa venue circule, fustigeant notamment « une droite extrême et nauséabonde ». Fleury a en effet été le patron du GUD (Groupe Union Défense ou Droit, selon les versions) à Assas, entre 1995 et 2000.

    De cet engagement au sein d'un mouvement ouvertement raciste et connu pour ses actions violentes, dissous au début des années 2000, Fleury estime dans un droit de réponse publié par Libération qu'il relève « définitivement du passé ». Il ne nie pas toutefois ses activités de « militant nationaliste ».

    Après plus d'un an passé à l'université de Poitiers, Fleury obtient donc son détachement auprès du conseil général de Vendée, présidé par le président du Mouvement pour la France (MPF) Philippe de Villiers. Laurent Pineau, directeur de la communication au conseil général, confirme cette arrivée. « Il a toutes les qualités pour le poste, il est agrégé de droit. On s'attache surtout à ses compétences dans ce domaine », explique-t-il, souhaitant « ne pas faire de procès sur des rumeurs ».

    Des «rumeurs» qui dérangent tout de même plusieurs responsables politiques locaux.

    Stéphane Frimaudeau, président du parti radical valoisien en Vendée (associé à l'UMP), anime depuis plusieurs années avec le socialiste Mathieu Durquety l'association «Pour une Vendée républicaine». « Cette nomination nous fait froid dans le dos. Ce monsieur (Benoît Fleury, ndlr) a beau avoir pris des distances avec son passé, il a navigué dans des eaux troubles », confie-t-il.

    Mathieu Durquety va même plus loin, évoquant « la mise en place d'un laboratoire extrémiste autour de Philippe de Villiers ». En effet, Benoît Fleury n'est pas le premier à rejoindre la garde rapprochée du vicomte.
    - Guillaume Peltier, ancien membre des jeunesses frontistes, était devenu porte-parole du MPF avant de rejoindre l'UMP
    - Jacques Bompard, ex-MNR (le parti de Bruno Mégret), est lui aussi passé au côté de Philippe de Villiers.

    « Le MPF sert de sas à des personnes qui veulent se redonner une virginité, être aux affaires, en ne restant pas groupusculaire », explique Mathieu Durquety.

    Le récent rapprochement Villiers-UMP ne fait qu'accroître le malaise de Stéphane Frimaudeau. « Pour nous, Philippe de Villiers est un homme d'extrême-droite. On le voit très bien avec ce nouveau recyclage au sein du conseil général », explique-t-il. Et de poursuivre, visiblement amer : « On ne peut pas s'allier avec n'importe qui. Nous avons l'impression d'être sacrifiés par notre parti ».

    Source : Liberation.fr

    Histoire du GUD :

    • décembre 1968 : création à l'université d'Assas en vue des élections étudiantes de février 1969.
    • octobre 1969 : participe à la création d'Ordre nouveau.
    • 28 novembre 1972 : Patrice Janeau et Michel Bodin, opposés à la direction du Front national, partent former le Groupe action jeunesse avec des dissidents d'Ordre nouveau.
    • 1974 : organise contre émoluments les collages et les services d'ordre de Valéry Giscard d'Estaing et de Jean Royer pendant l'élection présidentielle.
    • 9 novembre 1974 : devient le mouvement de jeunesse du Parti des forces nouvelles (PFN).
    • novembre 1976 - novembre 1977 : rompt avec le PFN.
    • 1981 : employé pour le service d'ordre et les collages de Valéry Giscard d'Estaing.
    • 17 juin 1981 : s'autodissout officiellement après la victoire de François Mitterrand ; participe à la création du Renouveau nationaliste.
    • 1984 : se rapproche du Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR).
    • 1985 : devient l'organisation étudiante du MNR alors que la Jeune Garde est sa branche lycéenne.
    • 9 novembre 1985 : participe à la fondation de Troisième Voie.
    • 7 mai 1988 : rompt avec Troisième Voie.
    • 29 décembre 1988 : se reconstitue sous le nom d'Union de défense des étudiants d'Assas (un an plus tard, Union de défense des étudiants parisiens).
    • 1993 : se rapproche du Front national de la jeunesse et du Front national.
    • 1995 : organise les collages d'Édouard Balladur pendant la campagne présidentielle.
    • 1998 : se rapproche du Mouvement national républicain, le parti de Bruno Mégret.
    • juin 1998 : participe à la création d'Unité radicale.
    • automne 1999 : crée l'Union de défense des étudiants et lycéens
    • 3 décembre 2000 : crée avec le soutien des mégrétistes l'Union de défense des étudiants nationalistes.

    Source : article " GUD " de Wikipedia.

  27. Il y en a qui veulent être calife à la place du calife... et paradoxalement, tous les moyens sont bons pour l'emporter...

    Ils ont établi une fabuleuse tactique du gendarme pour l'emporter ! A six mois de l'échéance, ils commenceront à élaborer un semblant de programme.

    Quelle tristesse, le plus grand parti de gauche, enfin ce qu'il en reste, qui se saborde en direct... Il y en a deux qui ne disent rien et qui comptent les points : Byrou et Sarko.

  28. richard 30 dit :

    Bonjour;
    Faut-il ou non créer une union au sein de la Gauche ?
    Replaçons-nous dans les années 1980. La Gauche a été victorieuse, grâce à une union des partis de gauche et un programme commun.
    Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ?
    Tout le pouvoir a été accumulé sur un seul homme et le programme n'a pas été respecté.
    Dans l'idée, il s'agissait de créer un CONSENSUS SOCIAL mais dans les faits, il s'agissait d'alliances tacites entre partis politiques unis pour vaincre.
    Ceci étant rappelé, il apparait que l'élément déterminant est la création du CONSENSUS SOCIAL.
    Aujourd'hui, il est tout à fait envisageable de créer à nouveau ce CONSENSUS SOCIAL, autour d'un programme commun et, grâce à l'expérience acquise, d'éviter l'échec qui en a résulté.
    Pour une réussite durable d'un tel " programme commun ", il faut que les intervenants, qu'ils soient au centre, ou à l'extrême gauche, soient en accord avec les éléments les plus déterminants du programme qui sera établi.
    De plus, il faut qu'ils aient élaboré un CONTRAT de partenariat avec les autres intervenants, qui leur permettra de se " positionner " clairement au sein de ce CONSENSUS SOCIAL.
    Programme et contrat élaborés, qu'est-ce qui peut faire obstacle à la mise en application de ce " programme commun " ?
    Peut-être le besoin de profiter seul du POUVOIR.
    Alors, pourquoi ne pas envisager une solution de cogérance du pouvoir, pour chacun des responsables de partis unifiés ?
    Il y a toujours une solution à tous les problèmes qui se posent.
    Le principal est d'en discuter et de trouver un terrain d'entente.
    Par contre, être capable de proposer un programme commun, une équipe réellement soudée par un contrat dûment accepté et un organigramme clair et réfléchi, de l'équipe de gouvernance, sera la confirmation pour les citoyens électeurs, qu'une union est possible et gérable sur le long terme.
    Aujourd'hui, les électeurs ont besoin que se mette en place, pour contrer la politique désastreuse de " mondialisation débridée ", une équipe crédible, capable de donner l'exemple de l'unité et de la complémentarité.
    En synthèse : oui, il faut créer une UNION au sein de la Gauche élargie et le faire le plus rapidement possible.

  29. Pulchérie D dit :

    @ 75 GUD is not GOOD for you and for us.

    L'historique ci-dessus ne met révèle pas quels charmants citoyens faisaient partie du GUD. Extrait d'un site éclairant les activités des mouvements d'extrême-droite
    REFLEX site d'information antifascistes, 22 février 2009 :
    "Le quotidien est alors (à Assas, en 1970) composé d’affrontements violents avec les étudiants gauchistes ou tout simplement de gauche : de nombreuses batailles rangées éclatent régulièrement, avec à la clé des dizaines de blessés graves. La police ne cesse d’intervenir pour séparer les adversaires, et le centre Assas sera fermé à maintes reprises pour d’évidentes raisons de sécurité. Ainsi, le premier venu peut instaurer sa loi et filtrer les entrées, malgré la présence de vigiles musclés appelés en renfort par le rectorat. C’est avec l’essor de ces batailles rangées à Assas que le GUD va conquérir ses lettres de « noblesse », écrasant à plusieurs reprises les gauchistes venus attaquer « son centre ». La peur règne alors dans la faculté, où la chasse au faciès va bon train ; des enseignants appartenant au syndicat SNESup sont également agressés : une enseignante est lacérée à coups de rasoir et enfermée dans un placard ! Les « durs » sont particulièrement bien entraînés et décidés à tout. Ils reçoivent en outre le renfort de Vietnamiens du Sud et de charmantes Iraniennes [1] spécialisées dans les arts martiaux."

  30. maxou dit :

    M.-G. Buffet appelle la gauche à débattre des idées
    PCF. Hier soir, la secrétaire nationale a dénoncé les « impasses » des primaires et des alliances au centre.
    Effectuant, hier soir, sa rentrée politique au stand du conseil national du PCF, sur le site en chantier de la Fête de l'Humanité, Marie-George Buffet n'est pas venue les mains vides. Face à l'agitation qui gagne les rangs à gauche sur les « primaires » et les alliances au centre dans l'espoir de battre Nicolas Sarkozy en 2012, la secrétaire nationale du PCF avait dans sa besace des idées et une proposition phare.
    Pour elle, ces deux voies qui agitent ces derniers jours la sphère polico-médiatique sont en effet des « impasses ». Première voie sans issue : l'idée d'un « rassemblement du PCF au Modem », avancée entre autres par le socialiste Vincent Peillon. « Sur quel projet, quelle politique les électeurs pourraient se mobiliser ? demande la responsable communiste. Toujours les mêmes politiques sociales libérales, centro sociales ? Toujours les mêmes politiques respectueuses de la libre concurrence en Europe et du tout marchand dans le monde ? » La secrétaire nationale du PCF a donc les points sur les « i », hier soir : « Dans cette alliance du PCF au Modem, vous pouvez barrer « PCF ». Les communistes ne prendront pas ce chemin de la défaite pour la gauche. »
    Le seconde impasse, pour la députée communiste, est celle contenue dans l'appel paru hier dans Libération pour des primaires à gauche, visant à éliminer par avance tous les autres candidats hors du PS à l'élection présidentielle. Pour elle, ces primaires seraient « un premier renoncement face à la droite » car elles tournent le dos au « besoin de grandes avancées démocratiques et d'une nouvelle République » au profit des « seules logiques présidentialistes ». C'est aussi « la tentation du plus petit dénominateur commun face à la droite », car « une primaire assurerait le choix de celui ou celle qui serait d'abord dans l'air du temps. Avec un air aussi pollué que le nôtre par les idées libérales, ces primaires seraient un autre renoncement face à la droite ». Marie-George Buffet voit poindre derrière la tentation du bipartisme à l'anglo-saxonne : « Lorsqu'on regarde les idées avancées par ses signataires, on voit bien que leur idée est d'aller vers un système politique divisé en deux blocs, républicains contre démocrates, travaillistes contre conservateurs qui, la preuve est faite, ne se disputeront que l'alternance du pouvoir, sans jamais remettre en cause l'essentiel des choix économiques et sociaux. »
    Pour Marie-George Buffet, le « bon chemin » serait plutôt de « chercher à remobiliser l'électorat populaire » à partir « de propositions concrètes » et de « rassembler une majorité à gauche sur des solutions, un projet, des réponses », comme d'« interdire les licenciements dans les entreprises bénéficiaires et de reconnaître de nouveaux droits aux salariés à l'entreprise », de « se prononcer clairement pour des nationalisations » bancaires, pour « l'augmentation des salaires », pour « un financement de la protection sociale pénalisant les placements et revenus financiers », pour la « suppression du bouclier fiscal », « une sécurisation de l'emploi et de la formation »... C'est aussi « cesser de tergiverser et affronter enfin l'Europe sur les questions de services publics pour en finir avec le dogme de la concurrence libre et non faussée », a-t-elle rappelé.
    « Une telle construction, vu le débat à gauche et les troubles dans les consciences, n'est pas
    facile », mais pas question de « repousser aux calendes grecques cette alternative » vu l'urgence », a affirmé Marie-George Buffet. Elle fait « une proposition concrète à tous ceux et qui veulent que ça bouge à gauche. » « Donnons-nous septembre et octobre pour ouvrir les ateliers sur des thématiques concrètes » comme « l'utilisation de l'argent, la réforme des institutions, une nouvelle façon de produire... Confrontons-nous et ainsi nous verrons les contours d'un rassemblement solide » Ces échanges pourraient être suivis d'« un point d'étape » en novembre, sous la forme d'un « grand rassemblement populaire » pour « acter les convergences ». Une proposition que Marie-George Buffet devrait réitérer « à toutes les forces de gauche » à la Fête de l'Humanité.
    Sébastien Crépel

  31. chatel dit :

    @ Maxou
    "Pour elle, ces primaires seraient « un premier renoncement face à la droite » car elles tournent le dos au « besoin de grandes avancées démocratiques et d’une nouvelle République » au profit des « seules logiques présidentialistes »".
    Certes, SAUF si les partis prêts à participer à ces primaires ouvertes s'engageaientà rétablir un régime strictement parlementaire en France où le PR ne ferait que présider comme en Italie ou en Allemagne. Le Front de gauche doit poser cette condition pour participer aux primaires. Aux yeux de l'opinion, il paraîtra vouloir réellement la défaite de NS, il peut espérer trouver des appuis au PS où il y a encore des personnalités attachées au système parlementaire, notamment A Montebourg, et provoquer une cassure au sein de la mouvance MODEM-PS entre les libéraux très favorables au système présidentiel (FB et SR) et les socialistes traditionnels.
    Défendre cette position, c'est mettre NS en difficulté, diviser le PS, réunir la vraie gauche, faire progresser la démocratie. L'occasion est trop belle. Ne la laissons pas passer. La politique de la France ne doit pas être décidée par un homme seul, comme le fait actuellement NS. Elle doit être définie par les résultats des élections législatives.

  32. Nipontchik dit :

    pourquoi s'emmêler avec les primaires alors que les régionales s'annoncent encore + marrantes; je pense qu'en Languedoc, Frêche allié aux chasseurs va tous les (bip bip):

    "Régionales : Georges Frêche peut compter sur ses amis
    LE MONDE | 27.08.09 | 14h03 • Mis à jour le 27.08.09 | 14h03
    Un mois avant la désignation des candidats socialistes aux élections régionales de mars 2010, le Parti socialiste est de nouveau confronté au cas Frêche. Malgré ses 72 ans et une santé chancelante, le président de la région Languedoc-Roussillon, élu en 2004 sur une liste de la gauche unie, compte se représenter alors qu'il a été exclu du PS en 2007, à la suite de ses propos controversés sur les harkis et le nombre de Noirs dans l'équipe de France de football. Martine Aubry se dit déterminée à ne pas tolérer l'investiture de Georges Frêche, en dépit des nombreux soutiens dont il dispose.
    Parmi les socialistes de la région, seuls - ou presque - André Vezinhet, président du conseil général de l'Hérault, et Hélène Mandroux, maire de Montpellier (ouvertement candidate à la présidence de l'agglomération de Montpellier, alors que Georges Frêche défend un autre candidat), manifestent leur hostilité à une reconduction du président sortant. En revanche, Robert Navarro, sénateur et premier secrétaire du PS dans l'Hérault, la cinquième fédération de France, l'appuie. La majorité des grands parlementaires PS de la région ont signé un appel lancé par Jacques Bascou, maire de Narbonne, destiné à le soutenir.

    Les tentatives de la direction du PS engagées auprès de certains proches de Georges Frêche pour faire émerger une candidature alternative n'ont pas abouti.

    Décidés à passer outre, les "frêchistes" vont devoir contourner une difficulté statutaire. Les règles internes du PS précisent en effet que seul un adhérent à jour de ses cotisations depuis trois ans peut être désigné pour conduire une liste aux régionales. Aussi pourraient-ils appeler les militants à désigner comme "premier des socialistes" Eric Andrieu, premier secrétaire de la fédération de l'Aude... qui s'effacerait ensuite pour laisser le "divers gauche" Georges Frêche prendre les rênes.

    Les alliés du PS voient ce possible subterfuge d'un mauvais oeil. Dans un entretien au Midi Libre jeudi 20 août, Daniel Cohn-Bendit, le leader d'Europe Ecologie, conseille au PS "de régler le problème Frêche" en fustigeant sa " conception autoritaire et manichéenne du pouvoir". Une majorité des communistes semble dans le même état d'esprit. Ils menacent de refuser un accord de second tour si Georges Frêche est investi par le PS. Pour sortir de l'impasse, Paul Alliès, conseiller régional PS, suggère un rassemblement des forces de gauche, quitte à en confier la tête à un non socialiste.

    Anne Devailly (Montpellier, correspondante)"

    "

  33. Pulchérie D dit :

    @ l'intention de Pierre L

    La politique, c'est l'art de chercher le problème, de le trouver,
    d'en faire un diagnostic erroné et de mal utiliser les mauvais
    remèdes.
    GROUCHO MARX

    Cité par Ibrahim Warde :"Propagande impériale et guerre financière contre le
    terrorisme". Ed. Monde Diplomatique-Agone, 2007

  34. Jean dit :

    @marj

    Le régime retraite pour le modem, c'est :

    -Retraite par points à 67 ans.

    Parait même, que le 23 aout des socialistes ont applaudis cela....!

  35. 4 Août dit :

    "Les partis du Front de gauche et ceux qui accepteraient de s’y associer pourraient ainsi s’entendre sur une plate-forme commune englobant les trois étapes électorales. Très concrètement, je propose qu’ensemble nous annoncions que nous sommes d’accord pour présenter des candidats communs pour les listes régionales, avec les têtes de listes, et des candidats communs à la présidentielle et aux législatives." (Jean-Luc Mélenchon)

    http://www.humanite.fr/Entretien-avec-Jean-Luc-Melenchon,2749564

  36. marsouin dit :

    bonjour,
    à François Ducau : vous n'avez toujours pas compris que ce PS gouvernera à quelques chouillas prêts comme la droite !
    Qu'il n'y a plus rien à attendre de ce parti qui a définitivement basculé à droite et qui le confirme ouvertement aujourd'hui en incluant le MODEM dans leur primo-circus, imaginez vous par exemple que ces imbéciles se retrouvent avec Bayrou comme représentant de la gauche !!!
    Ils n'ont même pas encore compris pourquoi les électeurs d'hier les ont abandonnés, c'est dire s'ils ont de la m**** dans les yeux, ces boeufs!
    Pour ma part à 59 ans j'ai toujours voté PS mais maintenant que J.L Mélenchon a lancé le PG j'ai enfin retrouvé quelqu'un qui veut défendre les vrais valeurs de la gauche et j'espère que petit à petit des élus du PS comprendront que l'avenir est ici et non chez les pachydermes!

  37. jennifer dit :

    Netanyahu rencontre Angela Merkel. Il lui demande des sanctions contre l'Iran et elle lui demande d'arrêter les colonisations. Alors c'est ça le deal? On "parle" d'arrêter les colonisations (pour Israel qui ne se plie jamais aux lois et au droit international, les paroles voire les textes n'impliquent pas forcément leur application) et en échange Israel demande leur aide dans une guerre contre l'Iran. Hier il y a eu des essais nucléaires dans le désert en Israel. Sauf que le "désert" est peuplé de bédouins. Mais c'est vrai c'est quantité négligeable pour Israel...

  38. jennifer dit :

    Mince le lien, j'ai oublié (en anglais, sorry!)

    http://english.aljazeera.net/news/europe/2009/08/20098271994089237.html

  39. h2b1 dit :

    Bonsoir,
    Je suis ravi d'avoir..enfin quelque chose d'intéressant à lire !c
    Cependant, je trouve que notre réunion "REMUE MENINGES" pèse vraiment peu dans cet article, je le regrette, d'autant que.. évidemment, j'y serai, avec un super programme !
    La "Politique" c'est bien, vue au travers des militants, ce sera beaucoup mieux, Jean Luc.
    A +

  40. jennifer dit :

    Une banque britannique Balckrock arrête d’investir dans les colonies juives de Cisjordanie

    http://www.europalestine.com/spip.php?article4334

  41. jean-charles dit :

    Je fus longtemps un militant communiste animé par la ferme volonté de créer les conditions d’un changement politique basé sur l’union de la gauche que les socialistes – privilégiant de toujours les accords tordus avec l’autre droite qu’ils appelaient centre – ne voulaient pas vraiment. Je me rappelle ma joie lors de la signature du programme commun. Je n’avais pas encore compris que nous servions – par notre force politique – de marchepied aux socialistes pour leur permettre d’accéder au pouvoir alors qu’ils ne pouvaient y prétendre par leur seule force. Je n’avais pas plus compris que ces gens là organiseraient sans vergogne le transfert massif de richesses du plus grand nombre vers une poignée de privilégiés – dans laquelle ils se sont installés - et mettraient sans hésitation en place le libéralisme dans notre pays et qu’à ce moment là nous serions passés du stade de marche pied à celui d’essuie pieds dont on se débarrasse une fois le sale boulot réalisé. Je croyais naïvement que notre force politique de l’époque – dont je n’imaginais pas qu’elle puisse s’effondrer – les en empêcherait. J’en conserve malheureusement une amertume sans limite et un ressentiment très profond à l’égard de nos dirigeants de l’époque qui nous ont conduits dans une impasse – et avec nous l’ensemble des français – stratégie à laquelle j’ai pleinement participé, je ne peux le nier. J’en ai retiré une extrême prudence par rapport à certaines forces politiques qui se présentent comme nos partenaires dans les luttes et dans la transformation politique. C’est pourquoi, j’espère que nos errements de l’époque pourront servir de leçon dans la mise en place d’une vrai gauche – et non pas d’une autre gauche – quant il s’agira d’analyser les raisons objectives du NPA à ne pas changer de système politique sauf à disparaître. En toute humilité.

  42. richard 30 dit :

    Comment expliquer que moins de 40% seulement des directives européennes sont issues du Parlement Européen ?
    N'est-ce pas un déni de démocratie ?
    Si cela ne correspond pas à un abus de pouvoir, comment a-t-on pu en arriver à cette situation ?
    Comment les représentants politiques, élus démocratiquement ont-ils pu laisser faire cette démarche totalement illicite ?

  43. Hold-up dit :

    Info " Var matin " :

    A St Tropez, ces derniers jours de mois d'aout, à la boîte VIP deux milliardaires - 1 pakistanais et 1 malaisien - se sont arrosé de champagne luxueux pour 1 Million d'Euro ! En une nuit.
    Tout dans la gueule rien dans le gosier.

    Y - a pas dire. vivement le mois d'Août. La Nuit du 4 Août !
    Faudra pas oublier parallèlement d'annexer Monaco la prochaine fois.

  44. richard 30 dit :

    Notre pays est en faillite.

    Alors que nous avons un besoin énorme en recettes fiscales, les décisions gouvernementales sont prises à l'encontre de ces besoins :
    - appauvrissement constant des salariés français et baisse des recettes servant à alimenter toutes les caisses de cotisations sociales
    - enrichissement constant des NANTIS mais pas de prélèvements sur les multinationales et leurs actionnaires, qui font des profits.

    Une solution :
    Prendre possession des comptes anonymes dans les " paradis fiscaux ".
    En effet, un compte anonyme, qui, par définition n'a pas de possesseur identifié et qui de surcroit est approvisionné par des actes illégaux, pourrait être considéré comme appartenant à tous.
    Dans les faits, c'est exactement le reflet de la réalité.
    Alors, approprions-nous ces comptes anonymes et redistribuons l'argent à l'endroit où il aurait dû aller, si la règle du jeu démocratique avait été respectée.

  45. francois ducau dit :

    Bonjour,
    pourquoi ne pa rejoindre le pg ? C'est une bonne question, mais lorsque je lis vos différents messages, toutes vos remarques concernant le ps concernent le passé et l'avenir ? Que construisons nous ensemble ? Dans les Landes la PG n'existe pas, que fera t on aux élections municipales par exemple ?
    Pourquoi je reste au PS ben voir par exemple ce http://www.unmondedavance.eu/article.php3?id_article=366 de Pouria Amirshahi qui me convient tout à fait sur son orientation et j'irais encore plus loin quand à la nationalisation des banques et sur la monnaie unique. Je pense par exemple que la création monétaire doit appartenir aux états non aux banques privées http://www.bankster.tv/
    Pour le moment personne ne détient la bonne formule, faut il créer plusieurs partis à gauche pour battre la droite ou bien faut il qu'un seul parti à gauche pour battre la droite ?
    Moi je pense qu'il ne faut qu'un seul parti à gauche quelqu'il soit mais avec des leaders de gauche qui devront rendre des comptes devant leurs adhérents.

  46. Lisée dit :

    à Mr François Ducau,

    Pourquoi vouloir battre la droite si c'est pour faire à peu près la même politique qu'elle ? avec peut-être un zeste de "charité" en plus !

    Ce n'est pas de gagner le pouvoir qui est important, c'est de savoir pour quoi en faire. Quant à la volonté d'appliquer un réel programme de gauche, il y a belle lurette que je ne me fais plus aucune illusion sur vos amis socialistes. Ce sont eux qui nous ont mis dans ce pétrin. Et avec des opposant socialistes comme Rocard, Strauss Kahn et consorts, il n'y a plus besoin d'UMP !

    Enfin, si vous y croyez, je vous respecte mais je pense sincèrement que le PS mène la gauche à sa perte.

  47. francois ducau dit :

    Bonjour Lisée,
    encore une fois tu ne répond pas à ma question, comment fais tu pour gagner les élections et changer de politique ?
    En ce qui cocnerne Rocard, il est temps qu'il aille dans une maison de retraite, DSK, Fabius, Hollande, Valls et bien d'autres ne sont pas de gauche mais utilisent le parti socialiste pour rarriver au pouvoir ce qui et différent, donc comment on leur fait barrage de l'extérieur ou de l'intérieur ? Moi j'ai choisi de l'intérieur.
    Ensuite si tu le veux bien va lire les deux liens que j'ai mis dans mon post précédant et là je veux bien débattre d'idées si vou le voulez bien.
    François

  48. Lisée dit :

    à Francois Ducau,

    Je m'excuse de me répéter, à quoi bon gagner les élections si c'est pour faire la même politique que la droite? Les électeurs des classes populaires ne s'y trompent pas, en grand nombre, ils ne vont plus voter du tout.

    Tant que la gauche n'affichera pas un vrai programme de gauche, avec des mesures simples et concrètes pour les salariés et les moins favorisés, la droite gagnera.

    Nous, au PG, dont je suis adhérent, après avoir été longtemps au PS (j'ai aussi naïvement cru longtemps qu'on pouvait changer le PS de l'intérieur !), nous reprenons le travail à la base : un vrai programme anticapitaliste en faveur des moins favorisés et la recherche d'un nouveau lien de confiance à retisser avec les classes populaires ainsi que des alliances vraiment à gauche.

    Je crois que nous ne nous convaincrons pas mutuellement, au moins recevez mon respect pour vos convictions qui me semblent sincères mais que pour ma part je crois erronées.
    Amicalement.

  49. Nipontchik dit :

    au prix de quelques ajustements dans le nombre de conseillers régionaux, le parti va se renforcer:

    http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Hue-communiste-ouvert-129209/


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