06août 09

Je n’avais plus prévu d’écrire sur ce blog avant la fin de mon congé. Mais je m’en voudrais trop de rester silencieux sur un sujet qui ne passionne guère d’ordinaire. A mon tour, je veux tirer le signal d’alarme à propos de la Nouvelle Calédonie. Et puisque j’y suis, je musarde un peu. Une mention spéciale pour commencer. A mes lecteurs les plus curieux de politique pour ce qui concerne la reconstruction de la gauche dans le monde, je recommande le site de mon ami Alexis Corbière que les circonstances rendent témoin et partie prenante de la campagne du socialiste dissident au Chili, Jorge Arrate. A méditer pour la suite en France.

LA CALEDONIE SENSIBLE
La Nouvelle Calédonie n’est pas pour moi un sujet de circonstance. Je me suis personnellement investi à propos des affaires du territoire depuis 1986. Non seulement en me rendant sur place à trois reprises mais surtout en participant à la totalité des débats parlementaires sur ce dossier. Les archives de ce blog en gardent la trace. Cela ne me donne aucune légitimité supplémentaire, j’en conviens. Juste une connaissance du sujet qui me pousse à écrire dans l’urgence. Je vis en effet avec anxiété ce qui s’y passe en ce moment. La tension en Nouvelle Calédonie, l’incendie qui y a commencé doit être traité avec sens de responsabilités par ceux qui les exercent, sur place et en métropole. L’accord signé à Air cal avec le syndicat USTKE n’épuise pas le problème posé. Tant que le secrétaire général de l’USTKE est en prison, rien ne pourra être réglé. En Calédonie davantage encore qu’en métropole la criminalisation de l’action syndicale ne mène notre société nulle part ailleurs qu'au chaos. Qu’on ne me réplique pas en arguant que la décision de justice prise contre le dirigeant syndical résulte de l’application de la loi. Ce ne serait qu’une argutie. Aucune question en Calédonie ne peut être réglée d’un point de vue purement formel, aucun automatisme habituel n’y a sa place dans la prise de décision publique. Avoir emprisonné le secrétaire général du syndicat USTKE (union syndicale des travailleurs kanaks exploités) est une faute indigne du niveau intellectuel auquel devrait se situer toute décision sur le territoire. Car la Calédonie est un territoire unique en son genre dans notre République. Sur ce territoire, le peuple français a reconnu le fait colonial. Que cela plaise ou pas. Il en a déduit des règles et des dispositions particulières qui seraient inadmissibles en République sans ce fait fondateur. Si le fait colonial a dû être reconnu, c’est pour pouvoir prendre les mesures dans les champs économiques et politiques qui permettent de dépasser cette situation initiale. Telle est la logique des accords signés entre parties prenantes sur place depuis 1988. Par exemple, l’une de ces mesures d’exception, liée à la reconnaissance du fait colonial et à la volonté de le dépasser, est d’avoir institué un corps électoral spécifique, pour l’élection de l’assemblée du territoire. C’est un point essentiel. Une telle mesure n’existe et ne serait acceptable nulle part ailleurs. Peut-être faut-il que je dise pourquoi. L’unité du corps électoral est à la base de la République. Je reviens un instant sur la construction de la cohérence républicaine. En République, la loi s’applique à tous. La légitimité de cette  autorité vient de ce que la loi est décidée par tous. La souveraineté donc est dans le peuple qui fait la loi par l’intermédiaire de ses représentants. J’ai mis le mot peuple au singulier. L’unité et l’indivisibilité de la République, ce n‘est pas une affaire de frontières. C’est celle du souverain et de la communauté légale que son action législative institue. Hum ! J’entre dans le détail. Car les niveaux s’enchainent étroitement dans cette construction. Le peuple est premier. Il est  un et indivisible. Cela signifie par exemple que les communautés n’ont pas d’existence politique reconnue. Elles n’ont aucuns droits spécifiques. Et elles ne peuvent être productrices de normes particulières qui s’imposeraient à ceux qui en seraient membres. Ainsi, par exemple, aucune association (de type loi de 1901) non plus ne peut s’émanciper des règles dont dispose la loi. Donc, deuxième niveau, la seule communauté légitime est la communauté légale. Celle-ci est décrite comme l’ensemble des dispositions que prévoit la loi ainsi que par le peuple qui en décide et les institutions qui organisent cette prise de décision. Ca c’est la République. En Calédonie il existe un corps électoral composé sur d’autres critères que celui de la seule nationalité française pourtant commune à tous les Calédoniens, à égalité avec tous les autres Français, où qu’ils résident. Une personne, de nationalité française, née à Toulouse peut voter pour élire le conseil général de Seine Saint Denis, pour peu qu’elle soit inscrite sur les listes électorales en faisant la preuve qu’elle y réside. En Calédonie ce n’est pas le cas. On ne peut être membre du corps électoral en faisant seulement la preuve que l’on réside sur place. D’autres conditions sont requises liées à l’ancienneté de la présence sur le territoire et à la filiation sur le territoire…En Calédonie, donc, le souverain n’est pas un et indivisible. Il y a donc, au moins, deux peuples. Cette dualité se vérifie concrètement : il y a le peuple qui a le droit de vote pour l’élection du congrès du territoire et celui qui n’a pas de droits dans ce domaine. Ce fait prend une signification très spéciale. En effet, les lois votées par le Parlement national ne s’appliquent pas mécaniquement à la Calédonie. Il y faut en effet l’accord du Congrès du territoire. Lequel en principe devrait être saisi systématiquement. Donc, sur le territoire français de Nouvelle Calédonie, la loi, votée par tous, inclus les parlementaires issus de la Calédonie, ne s’applique donc à tous que dans la mesure où une partie des citoyens y consent… J’ai fait cette explication, dont je prie mes lecteurs d’excuser la pesanteur, parce qu’elle me semble indispensable pour faire comprendre la complète spécificité de la situation locale. Si ces dispositions ont été décidées, par un vote des deux assemblées, plusieurs fois renouvelé, et reconnu par tous, c’est donc qu’il y a en Calédonie un cas de force majeure. Je l’ai dit, c’est le fait colonial.  Le fait colonial en Calédonie n’est pas une question d’opinion. C’est un fait reconnu par la loi et contrebattu par des institutions spécifiques. Cette spécificité ne crée pas seulement des institutions particulières extra-ordinaires. Elle commande un état d’esprit et une façon d’agir pour ceux qui exercent l’autorité. C’est cela dont il n‘a été tenu aucun compte à propos du président de l’USTKE. Je crois que les juges doivent faire des efforts particuliers en Calédonie. La Justice en effet a eu un rôle très néfaste dans le passé sur le territoire. Elle a contribué à exacerber les tensions et l’ambiance de violences coloniales. Ce fut le cas dans la période qui a culminé avec le massacre de la grotte d’O uvéa, sous le gouvernement Chirac et qui s’est dénoué dans les Accords de Matignon. Rappelons que ceux-ci n'ont été possibles que grâce à la victoire de la gauche, le deuxième septennat de François Mitterrand et la dissolution de l’assemblée nationale. Des exemples ? Ce rôle négatif, ce fut notamment le non lieu pour les assassins des frères de Jean Marie Djibaou qui abattirent ces derniers à coups de fusils dans une embuscade. Ce furent les centaines de radiation des listes électorales de Kanaks condamnés pour des délits parfois tout à fait mineurs. Il y a donc un lourd passif. Bien sûr celui-ci est derrière nous, dans le temps. Une autre génération de magistrat rend aujourd’hui la justice. La Calédonie n’est plus le lieu où l’on finit un parcours professionnel commencé dans les anciennes colonies, comme ce fut le cas pendant des décennies. Mon intention n’est donc pas de dire que la décision prise à propos du président de l’USTKE n’est pas légale. Mais elle est disproportionnée. Et elle est inappropriée à l’apaisement de la situation auquel elle est censée aussi devoir contribuer. En ce sens elle n’est pas de bonne justice. Rendre la justice ne consiste pas seulement à appliquer mécaniquement des textes, surtout dans une vision répressive maximaliste. Sinon il n’y aurait pas besoin de juges. Une machine suffirait, qu’on alimenterait avec un QCM informé ! Et n’oublions pas que la justice est  rendue « au nom du peuple français ». Donc il est temps de calmer le jeu avant que, d’incidents en incidents, on ne revienne dans le cycle mortel des années quatre vingt et de la logique d’affrontement antérieure aux accords de Matignon. La demande de mise en liberté qui doit être examinée dans quelques jours est donc bien davantage qu'un épisode judiciaire. C'est un test. Tout ce que je sais de la vie du territoire et ce que j'ai observé des évènements de ces derniers jours me font dire que le choix de la paix civile en Calédonie dépend beaucoup de cette décision.

JE LIS « LES ECHOS »
J’apprends par mon alerte Google que l’on parle de mon blog ! Dans « les Echos », journal sérieux s’il en est un ! Le début de la gloire pour ce modeste espace ! Non ? Voici le titre du papier: "Les politiques s'essaient, avec plus ou moins de bonheur, au langage blog". Hum ! Ca sent le gaz ! Mais le moment venu, je veux dire le paragraphe venu, j’hésite. Comment dois-je l’apprécier ? Lisez. "Autre spécimen incontournable du Web, le blog de Jean-Luc Mélenchon. Très volubile, il n'hésite pas à écrire en langage parlé, fautes d'orthographe à l'appui." La lecture du Canard Enchainé est un rite hebdomadaire qui maintien en forme. Elle entretien le bon gaulois qui dort (à peine) en chacun de nous », livre-t-il ainsi dans son dernier billet ». Il est vrai que, mille diables m’emportent, le relecteur de Windows ne me protège pas d’innombrables fautes et parmi les plus ridicules. Que ceux qui en ont été exempts dès leur jeune âge, au contraire de moi, me jettent la première pierre. Le seul moment de ma vie où j’ai cessé de trébucher sans m’en rendre compte fut celui où j’enseignais le français au lycée technique du bois, à Mouchard dans le Jura. Il faut dire que j’étais tétanisé à l’idée de me ridiculiser devant ma classe à qui j’apprenais, avec une main de fer, les règles de la grammaire. N’empêche: cela ne m’excuse pas, bien sûr. Tout au plus plaiderais-je que cette faiblesse est la preuve de ce que ce blog est « fait main », sans assistant ni pour l’écriture, ni pour les photos ni pour la mise en ligne. Mon critique travaille-t-il lui aussi sans filet ? Et puis, tout de même! Tout de même! Quoi, mon blog n’est donc en tout et pour tout que volubile et mal orthographié ? C'est tout? Voyons alors de plus près. Mal orthographié ? Pourtant je ne méprise jamais l’aide que du correcteur de Windows. Le détail de cette référence me donne l’autorité nécessaire pour envoyer un revers à celui qui juge si vite et si superficiellement mon blog. Les fautes qu’il donne en exemple, pour me flétrir, sont des fautes de grammaire et non d’orthographe. Windows ne repère pas les fautes de grammaire, ou bien alors si peu que c’est comme s’il ne le faisait pas. Vu ? Le diable vous emporte, monsieur « G. F., Les Echos » puisque c’est de cette façon que l’article est signé ! La grammaire, m’entendez-vous ! Ce n’est pas l’orthographe. Quelle confiance accorder à un donneur de leçon qui ne fait pas de différence entre grammaire et orthographe ? Une fois cela répliqué, je goûte bien le bonheur de lire que je suis un « autre spécimen incontournable du web». Juste après avoir cité le blog du premier ministre. L’auteur de cet article ne peut être absolument mauvais. Ceci est dit en toute sobriété de propos comme on peut s’en rendre compte. Mais être volubile, est-ce un vrai défaut, a part au nord de la Loire ? Ceux qui parlent peu ont-ils vraiment beaucoup à dire ? Les taiseux ont-ils vocation à faire des blogs ? Je livre ces importants sujets à la méditation estivale de mes lecteurs. Mais avec la canicule, c'est sans doute trop. Même pour moi qui écris à la fraîche. 


347 commentaires à “Alerte en Calédonie”
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  1. commandant P. dit :

    oui, j'ai bien dit "démonstrations" et pas "opinions"

    d'ailleurs, c'est bien ce qui rend la lecture de ses écrits si "difficile", c'est la référence permanente à des sources et à des documents précis,
    mais c'est aussi sa première qualité, en tant qu'historienne !
    bref, ce n'est pas du roman à la "André Castelot"...

    pour poursuivre le débat, il faut que je recherche quel point m'avait paru incohérent et en contradiction avec mes propres connaissances
    , parmi les 500 pages de "de Munich à Vichy"

    peut-être du côté de l'Etat major et de l'Ecole de Guerre ?

    on en reparle concrètement, si je retrouve l'argument...
    ;-)

  2. Lionel M dit :

    Bonjour,
    (Hors sujet... désolé...)

    Sur Médiapart (éditions: socialisme hors les murs) un très bon article concernant les militants et le militantisme de:
    " Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université Lille 2. Il est le co-auteur, avec Frédéric Sawicki, de La société des socialistes (Editions du Croquant, 2006) "

    http://www.mediapart.fr/club/edition/article/200809/ps-quel-parti-de-militants

    extraits:
    ".../...Une fiction nécessaire

    Que l’on ne se méprenne pas: ce modèle partisan, le PS ne l’a jamais historiquement pleinement incarné mais il constituait une fiction nécessaire. Le parti socialiste n’a jamais été «un parti de masses» comme le PC. Ne cédons pas à l’idéalisation a posteriori. Comme pour la classe ouvrière, «le PS n’est plus ce qu’il n’a jamais été». Le PS n’a jamais été un parti de masses militantes mais il a été un parti militant et de militants, tout particulièrement dans les années 70 (que nous avons appelé avec Frédéric Sawicki «la parenthèse militante»).

    Le PS des années 70 restaure alors, réinvente, modernise la légitimité militante (c’est un défi de même nature qu’il doit relever aujourd’hui). Le PS se reconstruit en nouant des liens avec les «classes moyennes intellectuelles salariés», le mouvement féministe, les luttes urbaines, le monde associatif les syndicats, les intellectuels…
    Le PS invoque toujours aujourd’hui cette légitimité militante mais elle ne trompe plus personne, pas même les socialistes.
    .../...
    Aucun parti de gauche n’a aujourd’hui la masse critique pour mettre en mouvement la société. Faiblement attractifs, tous les partis actuels sont devenus des machines électorales professionnalisées réduites à un rôle de sélection des candidats (les Verts se professionnalisent, le PC se replie sur ses mairies…). Trop peu en prise avec la société dans sa diversité, ils se révèlent incapables de la mobiliser et de l’éclairer.

    Cette situation profite objectivement à la droite qui prospère sur la dépolitisation, la montée d’un individualisme marchand, la fragmentation de la société. La bataille de «l’hégémonie idéologique», prélude de la domination électorale comme Sarkozy, citant Gramsci, l’a compris, ne peut être engagée que si elle s’appuie sur une organisation solide et profondément ancrée dans la société. La reconquête des catégories populaires est à ce prix. Le projet de les encadrer, de les politiser et de leur «donner la science de leur malheur» est-il dépassé? Il y a bien un lien entre les projets politiques et la nature des partis, la politisation et les médiations que l’on construit avec la société.

    Une organisation de gauche modernisée doit pouvoir capter toutes les énergies aujourd’hui démobilisées, notamment celles des militants associatifs ou syndicaux insuffisamment pris en compte par les partis politiques. Elle doit offrir de nouvelles pratiques à des citoyens en attente de politique et qui cherchent à s’investir.
    .../...

    Dans un ouvrage appelé à faire date, publié en 1997, le sociologue Jacques Ion oppose deux idéaux types de militantisme. Le premier, communautaire, est celui d’un «militantisme affilié» qui renvoie à l’image de l’adhérent dévoué à son organisation et celui des partis de masses, fortement intégrée et disciplinée. Il est fondé sur une forte sociabilité militante, constitutive d’un nous puissant qui constitue un des ressorts de l’engagement. Il fonctionne à l’intégration communautaire. Le second qui renvoie à un modèle plus «sociétaire» est celui d’un «militantisme affranchi» où l’engagement serait plus distancié et intermittent.

    Le nous s’effrite, le je s’affirme. L’engagement, moins arrimé à des collectifs institutionnalisés, devient plus labile, plus ponctuel, plus informel. L’engagé sacrifie moins son engagement sur l’autel de sa vie privée et cherche à optimiser le temps qu’il y consacre. Jacques Ion fait l’hypothèse d’une évolution historique vers un militantisme plus affranchi. Cette tendance s’expliquerait principalement par une montée de l’individualisme et la redéfinition des rapports entre vie privée et vie militante. Cet engagement distancié serait le fait d’acteurs «plus individualistes» se mobilisant de façon ponctuelle sur des objectifs limités et une durée plus ou moins déterminée. « À l’engagement symbolisé par le timbre renouvelable et collé sur la carte, succéderait l’engagement symbolisé par le post-it, détachable et mobile : mise à disposition de soi, résiliable à tout moment ». Ce modèle a été fortement critiqué et discuté (ce n’est pas mon propos ici de le développer). Reste qu’il est devenu le modèle officiel du militantisme au PS.
    .../..."

    A réfléchir, pour le militantisme au PG?

  3. Pulchérie D dit :

    @ 202
    Au contraire, en plein dans le sujet !
    Ces écrits datent de 1997, d'il y a 12 ans.
    Enorme ce laps de temps, à l'époque que nous vivons.
    Le JE s'effrite à son tour, au fur et à mesure, que la dissociation entre hyper-nantis et les prolétaires d'en bas se poursuit.
    Comme toujours en Occident, c'est aux USA que la fracture, le graben, s'affirme.
    Les super-nantis se raréfient, et leur égoïsme devient de l'autisme.
    Les pauvres, eux, comme toujours, commencent à s'entraider. Les shérifs commencent à ne plus suivre les ordonnances inhumaines d'exécution de
    mises à la rue, par bonté ou par prudence, car ils sentent que la révolution est proche.
    Le simumacre de gouvernement néocapitaliste deviendra, en Europe, de moins en moins crédible.
    Il faut rénover les théories, même pour Jacques Ion.
    Mais ces théories, qui datent, nous aident à répondre aux questions posées par la dégénérescence de l'ancienne SFIO.

  4. Pulchérie D dit :

    Lire simulacre SVP

  5. Hold-up dit :

    @ Commandant P

    "oui, j’ai bien dit “démonstrations” et pas “opinions” -

    Autant pour moi " Commandant P" - vous avez raison. J'ai trop vite lu.
    Nous sommes d'accord. Très intéressé par vos recherches.

  6. Michel D. (PG11) dit :

    Superbe analyse, preuves à l'appui, très fortement recommandée : Obama vu par un expert, le journaliste John Pilger :
    JOHN PILGER: OBAMA IS A CORPORATE MARKETING CREATION
    http://www.youtube.com/watch?v=C62KAmMzu0E
    (Désolé, Mr Mélenchon, c'est en anglais - mais J. Pilger parle plutôt lentement, et il doit bien se trouver autour de vous des personnes capables de traduire).
    L'avis des Américains sur l'Aghanistan :
    http://www.commondreams.org/headline/2009/08/20-3
    Poll: Most Say Afghanistan War Not Worth Fighting
    Amicalement

  7. julie dit :

    bonsoir tous et toutes,
    quelle extraordinaire climat sur ce blog, le rechauffement ici est sensible!

    comme d'autres, juste le temps de lire, important l'échange Victor/Pulchérie sur le sujet du post principal, nouvelle calédonie.
    et puis l'histoire nous rattrappe, août 1939, excellent topo p.199 du commandant P (de retour?). question: dans la :Conclusion
    "Le vrai courage, c’était d’être Pacifiste en 1914 (avec Jaurès) et Belliciste en 1939 (avec Mandel, et quelques autres esprits éclairés)"
    pas d'homme/femme de gauche digne d'avoir été un esprit éclairé?
    d'entrée, excusez-moi si la question vous semble incongrue, liée à mon histoire à moi...

  8. jennifer dit :

    Une manif d'enfants dans le village de Bil'in en Cisjordanie où chaque vendredi depuis 3 ans les palestiniens protestent contre la construction du mur. L'armée fait des incursions régulières la nuit pour arrêter les gens.
    Le village passe donc des nuits blanches à veiller, prêts à se cacher.
    Les enfants réclament le droit de dormir la nuit, en anglais: "we want to sleep"
    http://www.bilin-ffj.org/index.php?option=com_content&task=view&id=175&Itemid=1

  9. Victor dit :

    @ Carol DEBY (p.189)

    Cher Carol, merci de votre réponse et merci d'avoir trouvé dans mes propos des accents de sincérité.

    S'agissant de mon mode de vie, les seules personnes que je me refuse à cotoyer sont les abrutis, les gens de mauvaise foi et les esprits étroits.

    La couleur de la peau, les idées politiques et les critères raciaux ne doivent pas être, à mon sens, des critères relationnels. Je vous rassure donc sur le contenu de mes relations et pour tout vous dire, du sang Kanak coule dans les veines de mon épouse.

    S'agissant de revenir en France, la dernière fois que j'y ai mis les pieds c'était en 2000... et non je n'ai pas les moyens de m'y installer. Par ailleurs je n'en vois pas l'utilité puisque, chez moi c'est ici et que, d'autre part, je n'exerce pas de profession utile socialement...

    Pour en revenir aux nantis... j'ai croisé très récemment Louis Kotra Uregei, fondateur et président d'honneur de l'USTKE, fondateur et actuel président du parti travailliste. Il roulait au volant d'une BMW 735 grise métalisée flambante neuve, ce qui changeait considérablement de la BMW X5 noire qu'il conduisait jusqu'à présent...

    La seule chose que l'on puisse dire sur le sujet, c'est qu'il est fidèle à son concessionnaire !

    En effet, il déclarait lui même à la presse locale qui l'interrogeait sur sa confortable habitation et ses divers véhicules "Je n'ai pas fait voeux de pauvreté"...

    Parfois, certaines revendications ont du sens et d'autres ont bon dos !

  10. Carol DEBY dit :

    @ p. 208

    Ce que pensait John Pilger des 100 premiers jours de pouvoir d’Obama (30 avril 2009).
    http://www.johnpilger.com/page.asp?partid=530

    « Durant ses cent premiers jours (de pouvoir) Obama a excusé la torture, s’est opposé à l’habeas corpus et a demandé plus de secret (moins de transparence ; C.D) au gouvernement. Il a maintenu le goulag de Bush intact et au moins 17000 prisonniers sont hors de portée de la justice.
    Le 24 avril, ses hommes de loi obtinrent la décision que les prisonniers de Guantanamo Bay n’étaient pas des personnes, et dès lors, n’avaient pas le droit « de ne pas être torturés » (en français : on avait le droit de les torturer). Son directeur national de contre-espionnage, l’amiral Dennis Blair, déclara qu’il appréciait les travaux de torture. … »
    Pilger cite encore Seymour Hersh, qui a écrit « Durant le récent massacre de Gaza l‘équipe Obama laissa savoir qu’elle ne s’opposerait pas à la continuation de la fourniture (par les USA à Israël) de bombes « smart » et autres armes « Hi-tech », qui seraient utilisées pour abattre surtout des femmes et des enfants » Fin de citation.

    Si l’on a des doutes, quant à l’appartenance politique de John Pilger, ses fréquentations le marquent parmi les opposants à la politique belliciste des USA : il prend la parole en compagnie de Seymour Hersh, qu’il aime citer,comme vous vous en êtes rendu compte, et de Robert Fisk dont la réputation n’est plus à faire depuis ses positions durant la guerre contre la Serbie, le blocus et la famine de l’Irak, et la publication de : « La grande guerre pour la civilisation, La Découverte, Paris,2007 ».

  11. Nipontchik dit :

    Début 1940 la Russie était menacée d'1 intervention impérialiste franco-anglaise pour "défendre la Finlande" du très pro-allemand maréchal Mannerrheim:

    "Les résultats de la guerre furent mitigés. Bien que l’Armée rouge parvînt finalement à percer les lignes de défense finlandaises, ni l'URSS ni la Finlande n'en sortirent indemnes. Les pertes soviétiques au front furent importantes, et la renommée internationale du pays en souffrit. Pire encore, les qualités combatives de l'Armée rouge furent mises en doute, fait que certains[Qui ?] tiennent comme ayant contribué à la décision de Hitler de lancer l'opération Barbarossa. Les Soviétiques réussirent cependant à s'emparer de l'Isthme de Carélie, obtenant ainsi par la force ce qu'ils n'avaient pas réussi à obtenir par la négociation. Les Finlandais conservèrent quant à eux leur souveraineté et gagnèrent en reconnaissance à l'échelle internationale.

    Le traité du 12 mars coupa court aux préparatifs franco-anglais visant à l'envoi d'une force de soutien à la Finlande via le nord de la péninsule scandinave. L'invasion par l'Allemagne du Danemark et de la Norvège le 9 avril 1940 (opération Weserübung) détourna par la suite l'attention mondiale vers la bataille pour la possession de la Norvège.

    La guerre d'Hiver est considérée par certains[Qui ?] comme un désastre militaire pour l'Union soviétique, ainsi que comme une preuve tangible de la faiblesse inhérente au système communiste. Néanmoins, Staline réalisa après ce fiasco qu'un contrôle politique poussé sur l’armée était irréalisable. Après la guerre d'Hiver, le Kremlin initia un mouvement visant à réinstaller aux commandes de l’Armée rouge des officiers aguerris et à moderniser ses forces, décision judicieuse qui permet aux Soviétiques de résister à l'assaut allemand. On[Qui ?] peut toutefois remarquer à ce sujet que la Wehrmacht n'était pas, elle non plus, prête pour une offensive dans des conditions hivernales, comme en 1941." (wikipedia)

  12. Nipontchik dit :

    thetrum-belli.com a publié hier 1 article sur le même sujet mais j'ai pas réussi à le décrypter

  13. commandant P. dit :

    la guerre finno-soviétique de 40-41 est étudiée "à l'Ecole de Guerre" comme étant un "cas d'Ecole" qui prouve que le nombre ne fait pas le résultat, tant la disproportion des forces (sur le papier) était forte et en faveur de l'URSS, et que le résultat final fût, finalement, très mitigé...
    La 2ème conclusion, est qu'une guerre hivernale, surtout à ces latitudes, est forcément très compliquée, et limite encore plus l'avantage numérique.

    Après, est-ce Staline a réellement tiré les leçons du conflit, et "ré-installé" les cadres (ceux qui étaient encore vivants...) à la tête de la hiérarchie militaire ? c'est une vrai question.
    Toujours est-il que Joukov, qui avait fait brillamment ses preuves en Mongolie face aux Japonais en 1938, ne revint aux "commandes" qu'au moment de Stalingrad, soit courant 1942.

    sinon
    sur les "esprits éclairés" de 1939 : oui, il fallait avoir un sacré dicernement politique pour pas de se faire piéger par les apparences,
    et cette qualité là n'est ni de gauche, ni de droite

  14. commandant P. dit :

    décidemment, j'ai du mal avec les années :
    c'est la guerre de 39 - 40 entre les finlandais et les soviétiques
    et pas de 40 - 41

    excuses...

  15. Nipontchik dit :

    les Japonais sont avant tout 1 puissance maritime (ça les US s'en sont aperçus à Guadalcanal) pas étonnant qu'ils se soient plantés si loin de leurs bases arrière

    évidemment le facteur climatique en Finlande...mais les Russes sont qd même caâbles de manoeuvrer dans 1 pays de lacs gelés et de forêts, ce qui n'est pas le cas de tout le monde

    1 question à se poser (et qui se pose avec encore + d'acuité 70 ans après en tenant compte de l'explosion démographique du monde musulman): pouvait-on en 1939 mobiliser au nom du panturquisme et/ou de l'islam les populations musulmanes et/ou turcophones du Caucase et d'Asie centrale?
    les Nazis (très islamophiles) ont essayé et en faible partie réussi (Tchetchenes, Balkars, etc) d'où l'importance de la diplomatie de Staline vis à vis d'Ataturk

  16. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    De l'air dans la machine à faire des bulles.

    Restés prisonniers des logiques financières, les plans de relance ont remis en selle les enchaînements spéculatifs, à l'origine même du krach.

    Les annonces de reprise psalmodiées en haut lieu et par quelques médias ces derniers jours ont toutes les chances d'être aussi éphémères et dérisoires que ce que furent les incantations de l'actuelle locataire de Bercy, durant l'été 2007 (au moment où sont apparus les premiers signes de déclenchement du krach financier), quand elle assurait qu'ils s'agissait en fait d'une simple...
    « correction boursière » (1). Le frémissement de croissance enregistrée au deuxième trimestre est certes bien la conséquence des milliers de milliards injectés d'une manière ou d'une autre dans l'économie mondiale. Le problème c'est le contenu de cette intervention publique massive. À l'instar du plan spécifique de près de 1000 milliards de dollars (780 milliards d'euros) adopté par l'administration Obama pour voler au secours de la finance, on a privilégié partout le renflouement des banques et le redressement de la machine à spéculer. Ainsi bien loin de favoriser une reprise durable de la croissance, la méthode est-elle lourde de risque de rechutes fortes. Y compris, à terme, sur les places boursières.
    Les établissements bancaires n'ont rien changé à leurs logiques de gestion. Comme l'illustre au passage l'épisode du retour des super boni versés à leurs traders. Sur le fond cela signifie qu'ils ont utilisé l'opportunité des soutiens publics et des taux d'intérêt quasi nuls des banques centrales auprès desquelles ils se refinance, comme d'une aubaine pour booster leurs marges. Autrement dit : ils ont pratiqué des offres de crédits sélectives, privilégiant les opérations susceptibles de leur rapporter gros le plus rapidement possible. Ce qui explique notamment le regain de fièvre spéculative sur le pétrole, repassé ces derniers jours au-dessus des 70 dollars (55euro le baril. Total s'affichant à nouveau depuis 48 heures comme l'une des valeurs vedettes du CAC 40.
    À l'inverse le crédit pour le financement de l'emploi, de la formation ou de la recherche est toujours restreint, les PME souffrant en particulier des niveaux dissuasifs des taux d'intérêt pratiqués.
    Tout est donc réuni pour que soient réenclenchés les engrenages qui ont conduit au krach. Car la poursuite de la montée du chômage (les entreprises continuant à élaguer dans leurs effectifs pour retrouver précisément des niveaux de rentabilité financière plus élevés) et des pressions sur le pouvoir d'achat vont étouffer la consommation, principale composante de la croissance. Soit directement, soit un peu plus tard si l'on invite à nouveau les citoyens des classes moyennes et pauvres à s'endetter massivement pour compenser vaille que vaille l'insuffisance de leurs revenus. Comme on l'a fait en grand aux États-Unis. En guise notamment de politique d'accès au logement avec certains crédits... subprimes. Là encore on pulse de l'air dans la machine à fabriquer des bulles.
    Cette situation souligne l'ampleur du défi qui surgit avec la crise d'aujourd'hui. Ce sont bel et bien les logiques mêmes de gestion du capitalisme financier qui sont en cause. À refuser de les modifier on ne sort pas franchement d'une crise qui fait surgir comme jamais de nouveaux défis. Comme celui de l'instauration d'un crédit sélectif non plus en faveur de la spéculation mais de l'emploi et des dépenses utiles pour les hommes.
    Bruno Odent
    (1) Christine Lagarde dans une interview accordée au Parisien du 16 août 2007.

  17. commandant P. dit :

    le journal "The Independent" défend la mémiore de Chamberlain, et la politique de l'Appeasement, le 19/08/09 : le débat est relancé !
    ;-)

    The Big Question: Was Neville Chamberlain really the failure portrayed by history? The Independent

    By Michael McCarthy

    Why are we asking this now?

    Because the 70th anniversary of the outbreak of the Second World War is coming up (it falls on September 3) and Chamberlain, Britain's bloodhound-faced, moustachioed, wing-collared, brolly-carrying Prime Minister at its outset, has become entrenched in popular legend as the man who fatally failed to stand up to Hitler in the approach to hostilities.

    What did Chamberlain do?

    A year before war was finally declared over Germany's invasion of Poland, general European hostilities nearly broke out over Hitler's wish to seize part of Czechoslovakia (the Sudetenland, a region which contained many German-speaking Czechs). In a vast blaze of publicity, the like of which had never been seen before, Chamberlain flew to Germany three times in September 1938 to stave off the conflict, and eventually, in a final meeting in Munich at the end of the month, succeeded. He got Hitler to sign a friendship agreement with Britain and flew back to wave it before cheering crowds on the Tarmac of Heston Airport (the Heathrow of those days) while declaring he had secured "peace in our time".

    But wasn't that a good thing?

    Not if you were a Czech. Chamberlain's plan was simple – to keep Hitler from causing trouble for Britain by giving him what he wanted – in this case, the Sudetenland (which six months later became all of Czechoslovakia). He and the French Prime Minister, Edouard Daladier, persuaded the Czechs not to make a fuss while a big chunk of their country was given away to one of history's vilest figures. Chamberlain had a name for his policy: appeasement. In his mind it seemed like a rational way of avoiding conflict. But the word has come to stand for cowardice of the basest kind, for a craven inability to stand up to bullies. Appeasement now seems dreadful, and it wasn't even any use – a year later, war came anyway. The term and Chamberlain's name have become virtually synonymous.

    Is that a fair historical verdict?

    Maybe. Maybe not. Historical verdicts are rarely the whole truth, are they? To see Neville Chamberlain as exemplifying appeasement and nothing else, to see him merely as the historical epitome of spinelessness, ignores two other factors. One is his earlier political career, and what he had done with it. The other is the question of whether or not, in September 1938, he had any choice but to act as he did.

    What was interesting about Chamberlain's earlier career?

    In many ways, it had been a monument to social reform – Conservative though he was. Chamberlain came from a famous political dynasty in Birmingham: his father, Joseph ("Joe") Chamberlain was Lord Mayor of the city and one of Britain's leading Liberal politicians in the late 19th century (though he later allied himself with the Conservatives over the issue of Home Rule for Ireland); his half-brother, Austen Chamberlain, rose to become Conservative party leader and Chancellor of the Exchequer (though never Premier). Although Neville Chamberlain himself was also Birmingham's Lord Mayor, he entered national politics late, in 1918, at the age of 49; but, by 1922 he was Minister of Health, a position he held twice over the succeeding years and used especially to bring in a raft of measures to promote social housing (which have now of course been entirely forgotten). He was far from being a typical Tory.

    But what about appeasement? What do you mean, he might have had no choice?

    We easily forget what a completely intractable problem the rise of Hitler presented other European states with in the 1930s. Just how were they to deal with a man controlling Europe's most militarised and warlike nation, who had an implacable will to dominate the whole continent? In the event, Hitler was only to be stopped by history's most titanic war, which may have cost 25 million lives in Russia alone. But who would choose such a solution? Memories were only too fresh of the Great War, the First World War of 1914-18 in which a whole generation was slaughtered. Furthermore, there was a terror of a new weapon: the bomber aircraft. In 1938, the Committee of Imperial Defence told Chamberlain that a German bomber offensive launched against Britain would result in half a million civilian deaths within the first three weeks. The armed forces felt Britain was not ready for conflict militarily. The general public – you and me, 70 years ago – were terrified of war, and as desperate to avoid it as Chamberlain himself was. You can argue that doing anything to put it off was, as he believed, a rational choice. Certainly, when he stood on the Tarmac at Heston waving the piece of paper bearing Hitler's signature, he was regarded as a national hero. Only a few voices, such as that of Winston Churchill, denounced appeasement as the sell-out it was. You and me were silent.

    So why is Chamberlain now so reviled?

    The answer, really, is because of his naivety. He was naïve in thinking that Hitler would keep his promise to make no more territorial grabs – der Führer gobbled up the rest of Czechoslovakia a mere six months later, and then turned to Poland, and even appeasement could not stop him then. But Chamberlain made a great parade of his naïve belief in Hitler's goodwill. The three eve-of-destruction flights he made to Germany were a wholly new event in international politics – the first shuttle diplomacy, if you like. He had never been on a plane before in his life, but he saw, quite rightly, that this remarkable démarche would capture the public imagination, and he basked in the brief hero status it gave him. Yet the momentum of hope and expectation it engendered was so enormous that the disenchantment was all the greater when within 12 months the hope was shown to be hollow. And there was one other area where he failed disastrously – at least in the verdict of history.

    What was that?

    He lost the rhetoric battle. He might have had to do what he did, but his words carry a shameful echo. He spoke of poor Czechoslovakia as "a far away country of which we know nothing". He said he had achieved "peace in our time". He hadn't. Contrast that with Churchill, whose great achievement in the Second World War was his rhetoric. Whenever Churchill intervened directly in the conduct of military affairs, as he frequently did, the results were disastrous. But we have forgotten that. What we remember is We Shall Fight Them On The Beaches. We remember Never Has So Much Been Owed By So Many To So Few. We remember Blood, Toil, Tears and Sweat. And with Neville Chamberlain, we remember Peace In Our Time (not).

    Did Chamberlain have any choice but to appease Hitler in September 1938?

    Yes...

    * He should have seen then that appeasement would not stop such a power-mad dictator

    * A resolute show of force (with the French) might have persuaded Hitler to pull back

    * His actions convinced Hitler of Britain's weakness and encouraged him in further demands

    No...

    * There seemed to be no other option if full-scale war with a resurgent Germany was to be avoided

    * Britain's military forces were not ready for war anyway and the government feared a bombing campaign

    * Chamberlain was reflecting widespread public opinion at the time which wanted peace

  18. maxou dit :

    Impunément, les banquiers qui assomment les usagers d'agios se distribuent des max-bonus : 1,6 milliard pour la seule BNP. Plutôt que de taxer ces bonus pour faire face aux besoins sociaux côté retraites, le gouvernement choisit de supprimer des annuités accordées légitimement aux femmes ayant élevé des enfants.
    Lâchée en milieu de semaine dernière par l'entourage de Xavier Darcos, la trouvaille à fait l'effet d'une bombe. Le ministre du travail souhaiterait, à l'occasion du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale, glisser une réforme des avantages accordés aux mères de famille en matière de retraite. Au prétexte d'un arrêt de la Cour de cassation datant du 19 février dernier et se fondant sur une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme ainsi que sur un avis de la HALDE (1), il s'agirait ni plus ni moins de supprimer le bénéfice d'annuités supplémentaires pour le calcul de la durée de cotisation nécessaire à une retraite à taux plein. En clair, puisque les hommes ayant élevé seuls un enfant pourront eux aussi bénéficier d'une mesure mise en place pour compenser les inégalités de revenus qui pénalisent avant tout les femmes, et au prétexte d'improbables réclamations judiciaires en période de creusement record des déficits au bénéfice des banques, autant rayer un acquis social. Le tout au nom de « l'égalité homme-femme »...
    « Que ne fait-on comme coups bas au nom de l'égalité et en instrumentalisant la lutte contre les discriminations ! » s'insurge Brigitte Dionnet, chargée de la parité à la direction du PCF, dénonçant « la dernière nouveauté pour réduire les dépenses : s'en prendre aux trimestres de bonification pour les mères de famille au nom de l'égalité avec les père ».
    Pour faire passer la pilule, le ministère du Travail a certes affirmé « réfléchir à une augmentation de la taxation des retraites chapeaux » dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2010, rien n'y a fait. La grossièreté du procédé a entraîné une condamnation unanime des syndicats, des associations familiales, et même d'une poignée de députés de droite, Hérvé Mariton en tête. Selon l'élu villepiniste de la Drôme, « la défense de la politique familiale est un marqueur de la droite : si nous fléchissons, notre électorat nous sanctionnera »...
    Conformément à la tactique bien rodée du « ballon d'essai », le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, est immédiatement descendu dans l'arène afin de calmer ses ouailles, sans pour autant exclure formellement la future réforme : « Je reste persuadé qu'il faut pouvoir donner un avantage – validé juridiquement – à celui ou celle (et on sait bien que ce sera le plus souvent la femme) qui interromt son activité pour élever ses enfants », a-t-il lâché dans un entretien au « Parisien ». « Il faut, pour cela, rechercher dans les textes les solutions – je n'ai pas peur de le dire – qui avantagent sur ce terrain-là les femmes. Si on parle d'égalité homme-femme par rapport à la retraite, il faut que l'égalité homme-femme en matière de carrière et de rémunération soit au rendez-vous.
    Or tout le monde sait que ce n'est pas le cas. Et je refuse que les femmes soient pénalisées. »
    Dans la ligne de mire de la majorité figure en réalité la réforme du régime général des retraites prévue pour 2010. prétextant un déficit record (7,7 milliards d'euros en 2009), le gouvernement cherche par tous les moyens à rogner sur les acquis sociaux, conformément aux promesses faites par Nicolas Sarkozy devant le Parlement réuni à Versailles. « Tout sera mis sur la table », avait-t-il prévenu au mois de juin : l'âge de la retraite et la durée de cotisation. » Sur ce dossier, la marge de manoeuvre du chef de l'Etat risque d'être particulièrement étroite, même si cette mise en garde, lâchée entre deux éloges d'une introuvable « moralisation du capitalisme », laisse peu de doutes quant aux intentions du gouvernement : « Quoi qu'il arrive, on ne sortira pas de la crise comme on y est entré. » Du côté des salariés, on commence à saisir le sens de cette phrase.
    Marc de Miramon
    (1) Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité.

  19. commandant P. dit :

    autres temps, autres guerres

    voici un article espagnol sur la situation des troupes occidentales en Afghanistan :
    quand on sait lire "entre les lignes", on y constate un pessimisme latent,
    et pas vraiment d'issue militaire...

    La nouvelle stratégie pour l’Afghanistan : perspectives de retour du terrain
    Par Borja Lasheras (Fundacin alternativas, Madrid) et Fabio Liberti (IRIS)

    L’objectif du renforcement de la sécurité en Afghanistan, grâce à un déploiement militaire substantiel mené par les Etats-Unis, est de rapidement stabiliser le pays et de préparer le terrain pour la tenue ultérieure de négociations difficiles avec les différents groupes insurgés. Le calendrier politique est serré alors que les élections présidentielles doivent se tenir en Août. Néanmoins, des questions urgentes auxquelles il est bien difficile de répondre demeurent : comment parvenir à construire un Etat viable ? La communauté internationale est-elle prête à s’engager massivement en Afghanistan pour y arriver ? Voici, en quelques mots, l’impression que nous avons ressentie en visitant Herat, Kandahar, région désertique et fief des Talibans, et Kaboul, capitale jalonnée de postes de contrôle et de murs, où l’on ne peut se déplacer sans casque ni gilet de protection.
    On constate sur place une réelle demande de sécurité pour sortir de l’enlisement actuel : la violence augmente et les insurgés contrôlent d’importantes régions du pays, les « black districts » lorgnés actuellement par l’offensive des troupes américaines dans la vallée du Helmand. Le déploiement de troupes supplémentaires, dont une partie est chargée de la formation des forces de sécurité afghanes, semblait une mesure nécessaire malgré le risque d’un surcroît de violence, ce dont nous sommes aujourd’hui témoins. Devant l’échec des mesures prises pour rétablir la sécurité, de nombreux Afghans remettent en question la volonté de la communauté internationale à s’engager pour leur avenir. Un sondage récent a ainsi montré que, même si la grande majorité des Afghans ne sont pas en faveur des Talibans et des djihadistes, leur crainte l’emportant sur le reste, leur opinion sur la présence internationale s’est considérablement dégradée ces dernières années.
    Cette crainte qu’éprouvent les civils doit être prise en compte, et souligne la nécessité d’éviter toute victime civile. C’est essentiel. Il n’y a jamais eu assez de soldats sur le terrain pour contrôler un territoire aussi ardu et hostile. En 2010, il y aura près de 100 000 soldats internationaux en Afghanistan (les deux tiers d’entre eux étant Américains) et pourtant ces chiffres sont bien inférieurs à ceux estimés nécessaires pour contrer l’insurrection. Le nombre croissant de victimes civiles, particulièrement important en 2007 et 2008, s’explique par un cercle vicieux fait de troupes manquantes, d’un accent démesuré mis sur la sécurité des troupes présentes, et, par conséquent, d’une dépendance excessive vis-à -vis de la puissance aérienne, auxquels s’ajoute les problèmes habituels de coordination au niveau du renseignement. Selon Human Rights Watch, la plupart des pertes civiles peuvent être attribuées aux actions des insurgés ; Quant à celles résultant de l’usage de la force par les troupes internationales, la majorité s’explique par des situations de « Troops in Contact », soit des situations classiques de friction sur le terrain (face-à -face imprévus avec des insurgés, parfois en grand nombre, qui exigent alors un soutien aérien) plus que par des attaques planifiées. Il faut également noter que la plus grande part de ces victimes civiles des actions menées par les forces armées internationales correspond à l’opération « Liberté immuable » (Operation Enduring Freedom OEF) de contre-terrorisme menée par les Américains, car l’opération nécessite des forces spéciales.
    Certains points demeurent en suspens, tels que la coordination entre l’OEF et la FIAS (la Force Internationale d’Assistance et de Sécurité en Afghanistan), mission de l’OTAN sous mandat onusien, demeure floue, même s’il existe désormais une unique chaîne de commandement pour ces deux opérations. La question de l’attribution des nouvelles troupes américaines à la FIAS ou à l’OEF reste également ouverte. Ces réponses sont indispensables pour déterminer la nature et les limites des opérations militaires à venir.
    En outre, la plupart des Etats de l’Alliance atlantique refuse d’envoyer plus de troupes et surtout, de lever les « caveats » adressés à leurs troupes sur place, ce qui entrave leurs capacités à garantir effectivement la sécurité. Nous avons ainsi vu certains contingents qui passent la plus grande partie de leur temps retranchés sur leurs bases, ce qui n’arrange pas leur image auprès des populations locales.
    A l’ensemble de ces facteurs peuvent s’ajouter une insurrection, bien financée par des éléments pakistanais voire iraniens (ce qui se dit à Herat), un gouvernement étant vu comme incapable de subvenir aux besoins fondamentaux de la population, qui de plus a ramené au pouvoir les mêmes seigneurs de guerre et les moudjahidin qui avaient causé tant de torts pendant la guerre civile. Par conséquent, la population Afghane se détache du projet international. Certains Afghans gagnent leur vie avec les insurgés (en installant des explosifs par exemple). L’impression était qu’il fallait que les troupes internationales mènent davantage d’opérations avec les forces de sécurité nationales afghanes, qu’elles atteignent et contrôlent des zones reculées et risquées, qu’elles établissent des liens avec les chefs tribaux, etc. C’est une question de légitimité, comme le soulignent des officiers Canadiens rencontrés à Kandahar. C’est évidement un changement de stratégie périlleux pour les élites de certains pays européens, qui ne semblent s’intéresser à ces questions que lorsque c’est absolument nécessaire. En effet ce changement de stratégie risque d’entraîner davantage de victimes. Mais c’est probablement la seule solution. Le général américain, McChrystal, nouveau chef des forces alliés en Afghanistan, qui passe actuellement en revue l’ensemble des opérations, est catégorique sur le besoin de protéger la population locale et de diminuer autant que possible les attaques aériennes.
    Le fait qu’il n’existe pas de solution militaire unique au conflit en Afghanistan, même avec plus de soldats, est une évidence. L’objectif militaire de l’opération n’est pas l’éradication de l’insurrection (ce qui semble impossible), mais à l’aide de mesures diplomatiques et d’un sursaut civil, d’atteindre le plus rapidement possible une phase de stabilisation et de forcer le plus de talibans et de groupes armés à négocier. Les efforts militaires actuels n’auront probablement des conséquences durables que s’ils sont associés ultérieurement à des efforts ciblés sur certains groupes armés, pour obtenir l’ouverture de négociations avec un nombre important de commandants talibans locaux (en les séparant des extrémistes, les djihadistes et Al Qaeda qu’il s’agit également d’éradiquer) et si le Pakistan joue son rôle. Telle est l’évolution envisagée de la situation. Il est impossible d’affirmer que cette stratégie produira des résultats concrets d’autant plus que la seconde phase ne semble pas encore être à l’ordre du jour. S’occuper d’Afghans effondrés sur les ruines de leurs écoles, utilisés comme boucliers humains par les insurgés qui n’hésitent à les brûler ou les estropier lorsqu’ils résistent, comme c’est le cas dans la région de Chora, Uruzgan) n’est qu’une des obligations soulevés par la construction de la paix en Afghanistan, tout comme le fait de devoir quasiment récompenser les seigneurs de guerre.
    Par conséquent, l’impact ultime de cette stratégie dépend de trop nombreux facteurs. Nous ne savons pas si une « afghanisation » aura lieu. Mais la maîtrise à tous les niveaux de l’opération par les Américains apparaît certaine. Elle semble logique étant donné que les Américains sont les plus investis politiquement, mais risque de rendre encore plus complexe la recherche de la paix, d’autant plus que l’Administration Obama veut obtenir des résultats rapides.
    Si les Européens veulent peser en Afghanistan, ils doivent, comme cela nous a été expliqué, redoubler leurs efforts (au niveau diplomatique, dans le cadre de la FIAS, etc.) avec tous les risques que cela comporte - ce qu’ils cherchent à éviter. En outre, la réticence des européens à faire la guerre est souvent mise en avant voire critiquée. Ce pacifisme européen, soutenu par nos populations qui ont connu tant de violence, peut être un avantage comparatif par rapport aux populations des théâtres de conflits, tant que l’Europe accepte de fournir d’importantes ressources civiles. Malgré son énorme potentiel, EUPOL, la mission de police de l’UE en Afghanistan, dont le mandat est de former les forces de police afghanes, a fait face à de graves difficultés pour remplir les postes vacants depuis sa mise en place en 2007. Certains Etats, très pro-européens dans leur discours, n’ont quasiment pas envoyé de policiers, tandis que d’autres envoyaient, au début, du personnel sans aucune notion d’anglais.
    Pour certains, le projet de construction d’un Etat nation en Afghanistan est irréalisable et donc voué à l’échec. Pour d’autres, ce projet fait partie de la solution au problème afghan. Dans tous les cas, nous faisons face à un processus incertain et long (les troupes internationales devront être sans doute encore présentes pendant au moins une décennie) et dont le résultat dépend largement des décisions clés prises aujourd’hui (si ce n’est des nombreuses erreurs commises depuis 2001).

    Article paru dans El Pais (Espagne), le 29 Juillet 2009

  20. Gilles dit :

    @toutes et tous.

    La voie à suivre pour constituer et renforcer le Front de Gauche et en faire un véritable Front Populaire pour toutes les élections et en premier lieu les régionales de 2010 ! L'exemple de Nice montre la voie pour la suite. Soyons capables de le faire de manière permanente !

    Election cantonale partielle à Nice en septembre : La gauche de transformation sociale unie !
    vendredi 21 août 2009.

    Les 6 et 13 septembre prochains aura lieu une élection cantonale partielle à Nice, dans le 6ème canton, le conseiller général Mangiapan, ayant été déclaré inéligible.

    Pour la première fois, sur Nice, la gauche radicale se présentera rassemblée puisque le PCF et le PG, mais aussi le NPA, les Alternatifs et l’association NICEA se présenteront unis à cette élection.

    Ci-dessous le questionnaire qu’ils diffusent ensemble :

    A/ Soutenir l’emploi et le développement des services publics :

    Le sixième canton connait une forte implantation des services publics. Hôpital, centre des impôts, université, prison, postes, établissements scolaires… des milliers d’emplois existent dans notre canton et sont menacés par la politique du gouvernement qui démantèle les services publics pour mieux les livrer au privé. Cela nous ne l’acceptons pas ! Aux côtés des usagers et des salariés nous nous battons quotidiennement pour le maintien et la modernisation de ces services publics, pour les valeurs de solidarité, de justice et d’efficacité économique et sociale qu’ils représentent.

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    Pour un accès de qualité au service public postal : Face à la dégradation du service public postal dans nos quartiers (files d’attente sans discontinuité à Pasteur et à Malausséna, retards dans la distribution du courrier...) provoquée par les suppressions d’emplois en vue de sa privatisation, nous proposons que :

    - La Poste reste une entreprise 100% publique

    - Les moyens soient concentrés sur la réouverture et l’ouverture de nouveaux bureaux de poste de plein exercice, afin de privilégier la qualité du service public.

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    Pour un accès aux soins pour tous

    En 2011, date de livraison prévue, Pasteur sera l’un des plus gros CHU de France. Son chantier ne cesse de s’allonger de surcoûts qui dépassent déjà 57 millions. Le chantier est bloqué. L’offre de soins aussi ! Pendant ce temps, pour répondre aux exigences du gouvernement, le CHU brade et rogne sur tout, avec le transfert de la pédiatrie publique puis de la gynécologie à la fondation privée Lenval, la vente de l’hôpital St Roch, le non remplacement des personnels, la suppression de lits de long séjour pour les personnes âgées à Cimiez, et la mise en place des franchises médicales. Demain les futurs équipements de l’hôpital Pasteur ne seront accessibles qu’à ceux qui pourront se payer la santé à 2 vitesses que mettent en place les projets l’UMP. C’est contre cette logique d’une santé à plusieurs vitesses que nous plaçons notre action.

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    B/ Améliorer la qualité de vie

    Notre canton subit de plein fouet les nuisances et les pollutions. Si la droite nous rebat les oreilles avec les « éco-quartiers » (pour masquer le bétonnage de la plaine du Var), « eco-park » (nouvelle appellation de l’incinérateur de l’Ariane), et « coulées vertes » (pour le projet « gare du sud ») la réalité au quotidien est moins romantique. L’absence d’extension du tramway vers l’Ariane et la Trinité se traduit aujourd’hui par un flot de véhicules se déversant quotidiennement sur la rive gauche du Paillon. L’usine d’incinération de l’Ariane émet plus 2 milliards de mètres cubes de fumées par an et l’exploitant de l’usine, la Sonitherm, a voulu cacher la nocivité en trichant avec les chiffres publiés ! Mais cela ne semble pas inquiéter le président du Conseil Général qui va même jusqu’à déclarer « qu’il faut lever le tabou de l’incinération ».

    Pour une véritable politique en faveur de l’amélioration du cadre de vie et d’un développement durable nous proposons,

    3 priorités pour les déplacements :

    - Tramway : l’extension de la ligne 1 du Tramway jusqu’à la Trinité via l’Ariane, avec une « fourche » pour l’Hôpital Pasteur,

    - Chemin de Fer de Provence : la connexion quai à quai entre la ligne des CP et le Tram place Général de Gaulle.

    - Tarification : tendre vers la gratuité pour favoriser la plus grande utilisation des transports en commun.

    3 priorités concernant l’ usine d’incinération :

    La réalisation d’une véritable enquête épidémiologique sur le périmètre touché par le panache de fumée (Pasteur, Cimiez). Celle publiée par la Communauté Urbaine est totalement incomplète.

    Le respect du Plan Départemental d’ Elimination des Déchets mis en place en 2004, qui prévoyait 33% de déchets traités par tri. Aujourd’hui avec 10%, nous en sommes très loin.

    Les 24 communes desservies doivent, sans plus tarder, être encouragées par la CU à préparer l’après incinérateur par la mise en place de méthodes alternatives à l’incinération, comme le compostage, la méthanisation, le recyclage…

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    La « coulée verte » de la Gare du Sud, ne doit pas être livrée à l’immobilier privé. Elle ne sera écologique que si elle répond aux besoins de services de proximité : crèche, équipement public pour personnes âgées, établissement public pour personnes handicapées, équipements sportifs, équipements culturels, parkings, espaces d’activités pour les enfants et les adolescents, qui permettent aux habitants du quartier de disposer sur place de tout le nécessaire ;

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    Pour le droit à un logement décent pour tous : Le manque de logements, le non-respect de la loi SRU de notre ville et l’état du Parc HLM plaident pour un plan d’urgence en faveur de la construction de logements sociaux de qualité (auxquels peuvent prétendre 70% de la population des Alpes-Maritimes) et la réhabilitation des résidences HLM du 6e canton. Nous exigeons la réquisition des logements vacants appartenant aux différentes institutions et un moratoire contre les expulsions locatives sans proposition de relogement.

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    Pour un accès à l’éducation pour tous : Dans le quartier Pasteur, le collège Duruy est toujours debout alors qu’il est un des derniers collèges à structure métallique dit de « type Pailleron ». Les élus UMP ne font pas une priorité de la sécurité des établissements scolaires puisque depuis des années ils n’en sont qu’aux promesses. Nous exigeons que tout soit mis en œuvre de manière prioritaire pour qu’un terrain soit trouvé par la Ville de Nice afin que le Département honore son obligation de doter ce collège d’installations sportives, et reconstruise un collège répondant aux normes de sécurité et aux besoins d’une population en forte croissance.

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    Maison d’arrêt de Nice : Les conditions de (sur)vie dans la maison d’arrêt de Nice sont particulièrement indignes, pour les détenus, pour les fonctionnaires y travaillant ainsi que pour les populations qui habitent autour. Vétusté et taux de surpopulation supérieure à 200%, risques d’incendie dus aux installations électriques vétustes qui amènent la préfecture à rendre chaque année plusieurs avis défavorables. Depuis 25 ans l’administration pénitentiaire cherche une solution, Christian Estrosi y est même allé de ses promesses en mai 2008 « les conditions de sécurité ne sont pas réunies sur le site actuel. Trois ou quatre lieux d’implantation d’une nouvelle prison à proximité de Nice ont été identifiés. Je ferai des propositions avant fin juin (2008) au ministère de la Justice. » Plus d’un an après aucune proposition n’a été faite ! Face à l’insalubrité de cet établissement, pour permettre la dynamisation d’un quartier en déshérence et doter la cinquième ville de France d’un établissement pénitentiaire compatible avec le respect de la dignité humaine, nous exigeons après un grand débat public la construction d’un nouvel établissement dans un lieu plus approprié.

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    C/ La démocratie

    Après près de 18 mois de gestion Estrosi-Ciotti, les niçoises et les niçois ont des raisons d’être mécontents. Non seulement ce duo soutient très activement une politique nationale qui fait le jeu des banques et des plus riches sur le dos du peuple, mais localement il aggrave les inégalités. S’ajoute le mépris pour l’opinion publique, totalement ignorée lors de la mise en place de la communauté urbaine, de l’Opération d’Intérêt National de la plaine du Var, ou tenue à l’écart comme sur le devenir de la prison Pour en finir avec cette parodie de démocratie, nous nous engageons sur la mise en place d’un conseil cantonal pour associer les populations et les associations qui les soutiennent à l’élaboration de projets alternatifs correspondant aux besoins des habitants, et pour permettre à ceux-ci d’être parie prenante des décisions concernant le devenir des services publics dans le canton.

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    *Donnez votre avis :

  21. commandant P. dit :

    Le Figaro critique le Ministère de la Défense... britannique

    L'armée britannique perd la trace de son matériel
    De notre correspondant à Londres, Cyrille Vanlerberghe

    Des soldats britanniques en Afghnaistan, en juillet dernier. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
    Il manque 6,6 milliards de livres dans les comptes du ministère de la Défense, soit un sixième de tous les matériels et armes du pays.

    Le ministère de la Défense britannique a perdu la trace de 6,6 milliards de livres (7,6 mds d'euros) d'équipements divers, a révélé jeudi le Financial Times. Une affaire terriblement embarrassante pour le gouvernement, alors que le Royaume-Uni connaît le mois le plus meurtrier depuis le début du conflit en Afghanistan, avec déjà 66 décès, et que des critiques s'élèvent contre le manque de moyens donnés aux soldats sur le terrain.
    Le National Audit Office, équivalent britannique de la Cour des comptes, a refusé de certifier les comptes du ministère de la Défense, car il manque la preuve comptable de l'existence de l'équivalent d'un sixième de tous les matériels et armes du pays. Parmi les équipements manquants figurent des mitrailleuses, des lunettes de vision nocturne, du matériel médical et des radios ainsi que des véhicules blindés et même… des chars. Sans oublier matières premières et pièces détachées : de l'essence aussi bien que des boulons ou des moteurs d'avions. Plusieurs rapports ont montré que des soldats britanniques tués au combat avaient été mis en danger par le manque de lunettes de vision nocturne ou de mitrailleuses lourdes.
    Sous la pression du conflit
    Le ministère de la Défense explique que tout ce matériel «n'est pas physiquement perdu» et qu'il ne s'agit que de problèmes comptables. L'opposition conservatrice estime en revanche que cette incompétence est caractéristique d'une administration «qui nécessite une réorganisation complète». «Comment peut-on prendre des décisions budgétaires sensées en l'absence d'informations aussi élémentaires ?, a critiqué Liam Fox, le porte-parole des conservateurs pour la défense. Si vous ne savez pas ce que vous avez, comment pouvez-vous savoir ce dont vous avez besoin ?» Le Financial Times explique que ces graves problèmes d'inventaires sont provoqués par la pression du conflit en Afghanistan, où les troupes combattant les talibans dans le sud n'ont pas toujours renvoyé l'inventaire annuel de leur matériel.

  22. commandant P. dit :

    un intéressant parallèle entre Saigon 1967 et Kaboul 2009, et une conclusion sur les récentes "élections"

    désolé, c'est encore en Amerloc, mais cela ne se trouve pas dans les medias français...
    Saigon 2009
    Afghanistan is today's Vietnam. No question mark needed.
    BY THOMAS H. JOHNSON, M. CHRIS MASON | AUGUST 20, 2009

    For those who say that comparing the current war in Afghanistan to the Vietnam War is taking things too far, here's a reality check: It's not taking things far enough. From the origins of these North-South conflicts to the role of insurgents and the pointlessness of this week's Afghan presidential elections, it's impossible to ignore the similarities between these wars. The places and faces may have changed but the enemy is old and familiar. The sooner the United States recognizes this, the sooner it can stop making the same mistakes in Afghanistan.
    Even at first glance the structural parallels alone are sobering. Both Vietnam and Afghanistan (prior to the U.S. engagement there) had surprisingly defeated a European power in a guerrilla war that lasted a decade, followed by a largely north-south civil war which lasted another decade. Insurgents in both countries enjoyed the advantage of a long, trackless, and uncloseable border and sanctuary beyond it, where they maintained absolute political control. Both were land wars in Asia with logistics lines more than 9,000 miles long and extremely harsh terrain with few roads, which nullified U.S. advantages in ground mobility and artillery. Other key contributing factors bear a striking resemblance: Almost exactly 80 percent of the population of both countries was rural, and literacy hovered around 10 percent.
    In both countries, the United States sought to create an indigenous army modeled in its own image, based on U.S. army organization charts. With the ARVN in South Vietnam and the ANA in today's Afghanistan, assignment of personnel as combat advisors and mentors was the absolute lowest priority. And in both wars, the U.S. military grossly misled the American people about the size of the indigenous force over a protracted period. In Afghanistan, for example, the U.S. military touts 91,000 ANA soldiers as "trained and equipped," knowing full well that barely 39,000 are still in the ranks and present for duty.
    The United States consistently and profoundly misunderstood the nature of the enemy it was fighting in each circumstance. In Vietnam, the United States insisted on fighting a war against communism, while the enemy was fighting a war of national reunification. In Afghanistan, the United States still insists on fighting a secular counterinsurgency, while the enemy is fighting a jihad. The intersection of how insurgencies end and how jihads end is nil. It's hard to defeat an enemy you don't understand, and in Afghanistan, as in Vietnam, this fight is being played out in a different war.
    This is but the tip of the iceberg of a long list of remarkable parallels. What's really startling are the deeper strategic connections. The United States lost the war in Vietnam, historical revisionism notwithstanding, because of a fatal nexus of political and military failure, and the exact same thing is happening in Afghanistan. As Andrew Krepinevich noted many years ago, the army failed in Vietnam because it insisted on fighting a war of maneuver to "find, fix, and destroy" the enemy (with what became known as "search and destroy missions") instead of protecting the people in the villages. Today these tactics are called "sweep and clear missions," but they are in essence the same thing -- clearing tiny patches of ground for short periods in a big country in hopes of killing enough enemy to make him quit. But its manpower pool was not North Vietnam's Achilles heel and neither is it the Taliban's. Almost exactly the same percentage of personnel in Afghanistan has rural reconstruction as its primary mission (the Provincial Reconstruction Teams) as had "pacification" (today's "nation-building") as their primary mission in Vietnam, about 4 percent. The other 96 percent is engaged in chasing illiterate teenage boys with guns around the countryside, exactly what the enemy wants us to do.
    Meanwhile the political failure in Kabul is Saigon déjà vu. A government that is seen as legitimate by 85 or 90 percent of the population is considered the sine qua non of success by counterinsurgency experts. After the Diem coup, this was never possible in Vietnam, as one incompetent and utterly corrupt government succeeded another. None was legitimate in the eyes of the people. Contemporary descriptions of the various Saigon governments read almost exactly like descriptions of the Karzai government today. Notwithstanding all the fanfare over this week's presidential voting in Afghanistan, the Kabul government will never be legitimate either, because democracy is not a source of legitimacy of governance in Afghanistan and it never has been. Legitimacy in Afghanistan over the last thousand years has come exclusively from dynastic and religious sources. The fatal blunder of the United States in eliminating a ceremonial Afghan monarchy was Afghanistan's Diem Coup: afterwards, there was little possibility of establishing a legitimate, secular national government.
    It doesn't matter who wins the August elections for president in Afghanistan: he will be illegitimate because he is elected. We have apparently learned nothing from Vietnam

  23. jennifer dit :

    Madonna devrait chanter le 1er et 2 sept en Israel

    http://www.bdsmovement.net/?q=node/506

  24. jennifer dit :

    Leonard Cohen maintient son concert à Tel Aviv mais Amnisty International lui a retiré son soutien

    http://www.bdsmovement.net/?q=node/513

  25. BA dit :

    Communication politique : les ratés du tout-image.

    Un ministre français à la "une" du site du New York Times, jeudi 20 août. L'affaire est rare. Luc Chatel, en charge de l'éducation et porte-parole du gouvernement n'aurait pas connu cette publicité sans son échange avec les "fausses clientes" d'un supermarché du Val-de-Marne.

    Lundi 17 août, ces mères de famille - sympathisantes UMP un peu trop zélées ou bons petits soldats d'Intermarché ? - ont manifesté un enthousiasme surfait sur le coût de la rentrée scolaire auprès du ministre de l'éducation et du secrétaire d'état au commerce, Hervé Novelli, venus communiquer sur le blocage des prix de certaines fournitures scolaires.

    Etonnées, radios et télévisions ont aussitôt crié à la mise en scène.

    Trois jours après "l'événement", consigne a été donnée aux salariés de ne pas évoquer la question. Un sujet qui tourne bien autour de la supercherie présumée des équipes de MM. Chatel et Novelli.

    Le ministère de l'éducation - très embarrassé - s'est empressé de démentir formellement toute mise en scène. Le recours à des figurants lors d'un colloque avait coûté son poste au ministre du tourisme Olivier Stirn, à l'été 1990. "On n'y est pour rien", assure la porte-parole de M. Luc Chatel.

    La faute à qui alors ? A Intermarché qui s'est excusé mercredi 19 août de cette "initiative inappropriée" ? Le ministre de l'éducation a insisté en condamnant fermement ce procédé.

    Dont acte ? Pas tout à fait. Les "mousquetaires" de la distribution prétendent en effet avoir pris l'initiative d'inviter un certain nombre de salariés du groupe lors de la venue des ministres. Mais à Villeneuve-le-Roi, on est formel. Les clientes en question n'étaient pas salariées du magasin. "On se connait tous, cela ne serait pas passé inaperçu", assure un responsable de la sécurité.

    La direction d'Intermarché refusant de donner plus de détails il reste l'information, dévoilée par Libération, sur l'une des clientes qui est, elle, effectivement conseillère municipale à la mairie de Vulaines-sur-Seine (Seine-et-Marne). Une mairie UMP.

    "Cette femme ne figure pas dans les fichiers de l'UMP", précise toutefois Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP.

    La direction nationale de l'UMP se défend de toute intervention dans cette affaire. "Il n'y a eu aucune consigne de notre part. Le parti n'intervient jamais dans le déplacement de ministre", assure Dominique Paillé, porte-parole du mouvement. Officiellement, l'UMP ne gère que les déplacements du chef de l'Etat, où les militants sont toujours conviés à venir rencontrer leur ancien patron et surtout à lui assurer un bon accueil.

    Intermarché a pu être tenté de corriger une maladresse précédente : en février 2009, lors d'une opération "vérité" sur la baisse des prix à l'Intermarché de Gif-sur-Yvette (Essonne), une cliente avait fermement contrarié M. Chatel, alors secrétaire d'Etat, assurant que pour elle les prix ne baissaient pas du tout.

    Mais les salariés du magasin trouvent un peu "bizarre" d'imaginer l'organisation d'une mise en scène par le groupe Intermarché. "M. Fouillat (le patron de l'Intermarché de Villeneuve-le-Roi) est un homme plutôt droit", assure une vendeuse du rayon traiteur. "Aucun salarié n'aurait voulu être à ce point manipulé", signale-t-elle.

    Philippe Ducoroy, directeur marchandise responsable du rayon des fournitures scolaires, assure de son côté que s'il a été prévenu de la visite de MM. Chatel et Novelli quatre jours plus tôt, la seule consigne qu'il ait eu est celle de "proposer un rayon propre et fourni". Estimant toutefois qu'"un ministre n'a pas besoin de publicité".

    Il est de tradition cependant que le cabinet d'un ministre organise en amont d'un déplacement, une visite préparatoire des lieux pour régler jusqu'au détail, la venue du représentant du gouvernement. "Le moins que l'on puisse faire, c'est de rencontrer, au préalable, le patron national de l'entreprise, puis le responsable de l'établissement", explique le chef de cabinet d'un ministre. "Avec les téléphones portables qui filment, nous savons que tout déplacement, toute intervention d'un ministre peut se retrouver immédiatement sur le net. D'où la tentation de tout verrouiller."

    En août 2008, Nadine Morano avait usé du même procédé : pour communiquer sur la nouvelle allocation de rentrée scolaire, la secrétaire d'Etat à la famille s'était rendue, à grand renfort de publicité dans un supermarché Carrefour de Marseille, où elle avait, elle aussi, été interrogée par de faux "clients", des militants UMP.

    Le chef de l'Etat et le chef de gouvernement ne sont pas en reste. Pour mieux contrôler "l'image", et éviter toute contre communication, toute réaction hostile, les équipes de l'Elysée n'hésitent pas à scénariser les visites du président, en particulier dans les usines qu'il affecte tant.

    En 2008, M. Sarkozy à l'usine Porchain de Verberie avait rencontré de faux ouvriers, des agents de maîtrise déguisés.

    Pendant la campagne présidentielle de 2007, dans une forge des Ardennes, où il avait évoqué son fameux slogan "travailler plus pour gagner plus", ses équipes avaient soigneusement sélectionné les ouvriers à qui il s'adressait.

    Le premier ministre, François Fillon, pour contrôler son image, dispose, lui, de ses propres équipes de télévision...

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/08/21/communication-politique-les-rates-du-tout-image_1230526_823448.html

  26. jennifer dit :

    Deux familles palestiniennes évincées de leurs maisons à Jérusalem Est dans le quartier de Sheik Jarrah. Depuis elles campent sur le trottoir d'en face. Des colons juifs ont produit des papiers disant que ces maisons leur appartiennent depuis l'empire ottoman! Alors que les palestiniens ont le titre de propriété de ces maisons construites en 56 par la Jordanie sous mandat de l'ONU.

    http://www.standupforjerusalem.org/index.php?action=list_videos

    et la vidéo de la délégation du NPA en français

    http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7651

  27. Pulchérie D dit :

    @ notre chère et courageuse Jennifer.

    Nous les Occidentaux, les Blancs, les forts, les modèles de l’Humanité, sommes en train de nous discréditer, pire, de nous faire haïr par plus de cinq milliards d’hommes, en soutenant la cause d’un état artificiel, fondé sur des bases historiques complètement fausses, grotesquement fabriquées, d’une manière que Goebbels, réputé orfèvre en la matière, n’eût jamais osé envisager.

    L’islamisme a trouvé son prétexte avec la guerre des six jours, en 1967, pour soulever l’indignation de l’univers non blanc. Al Qaida a trouvé sa raison d’exister lors de cette date de démarrage.
    Nous, les Occidentaux, ne représentons dans la cause d’Israël, que la population d’une partie seulement des USA, d’une partie, du Canada, et celle de la pointe ouest de l’Europe qui se sent toujours responsable de la Shoah.
    Mais ce n’est pas s’absoudre que de tolérer que de soi-disant descendants des rescapés de la Shoah commettent, en qualité, des crimes semblables à ceux dont leurs ascendants ont été victimes, sur des populations innocentes qui occuperaient un territoire totalement fictif historiquement, revenant à une nation fictive.
    En acceptant ce qui se passe, nous entérinons les horreurs nazies, en leur permettant de se perpétuer.
    Recherche-t-on à nouveau une solution finale, applicable à d’autres populations ?

  28. Hold-up dit :

    @ Jennifer

    Et bien quelle sordide histoire ! Pauvre pays d'Israël qui reproduit à petite échelle inconsciemment ou consciemment pas mal de tares de l'Empire totalitaire nazi, toute proportion gardé bien évidemment :

    L'apartheid racial territorial dont la forteresse du " Mur de la Honte " fait penser à celle des camps de concentration avec tour de guet féodal, miradors militaires ; le partage du territoire colonial en plusieurs parties fait de check - point militaires, de fragmentations de champs agricoles afin que les populations palestiniennes ne puissent plus cultiver ni vendre le produit de leurs terres ni manger, les lois raciales qui distinguent la différence des droits entre les communautés entre ceux qui sont les maîtres et ceux qui leur sont subordonnés dont les droits sont plutôt faits de privation, de misère, de tracasseries administratives, d'expropriation, d'interdiction en tous genres et d'humiliations répétées ; celle ayant trait aux discriminations raciales dans la vie quotidienne, le massacre des population civiles palestiniennes régulièrement, environs tous les deux ans, tels des pogroms légaux post-modernes applaudit lâchement par la communauté internationale ; l'interdiction à construire leurs maisons sur leur terres; les enfermements sans jugements, la torture gravée dans les tables de la loi, l'élimination ciblée (pour un opposant tué sont assassinés dix personnes innocentes aux alentours) ; le trafic d'organes (informations vérifiées par différentes sources d'informations et par certains médecins Israéliens eux -mêmes qui ne voient aucun mal à prélever des organes de palestiniens tués pour les donner à d'autres personnes sans le consentements des familles de la victime) et enfin la politique du Lebensraum, la politique expansionniste territorial :

    " Le Lebensraum ou « espace vital », est un concept qui renvoie à l'idée de territoire suffisant pour, dans un premier temps, assurer la survie d'un peuple et, dans un deuxième temps, favoriser sa croissance. Ce territoire peut s'obtenir en l'« épurant » (la « solution finale » nazie) ou en le conquérant (par la guerre, le plus souvent) " -

    Les allemands volaient les appartements des Citoyens Juifs Allemands en 1933. Quel triste relan nauséabond -certes- encore une fois et toute proportion gardée, mais tout de même. Triste spectacle où la morbidité règne aux pays des oliviers.
    Israël ressemble effectivement plus à l'ancien régime militariste d'apartheid racial d'Afrique du Sud qu'à un régime fasciste pur jus, mais le bilan est assez catastrophique au final.
    Comment peuvent-ils se conduire de la sorte ? N'ont -il rien appris de la leçon d'Auschwitz ? Au lieu d'y voir une urgence d'humanité, ils y ont vu une nouvelle loi du talion et la nécessité de survivre en écrasant un autre peuple qui n'avait rien à voir dans la Shoah. Oeil pour oeil dent pour dent. Israël est un régime d'apartheid à abattre. C'est à la jeunesse de part et d'autre de le faire, mais visiblement c'est mal parti. La haine se renforce. Le peuple Israëlien devrait commencer son examen de conscience avant que le grand frère américain ne défaille. Aux dernières nouvelles, l'Empire Chancelant n'est pas au mieux de sa puissance.

  29. jennifer dit :

    Merci Hold up et Pulchérie
    Néanmoins j'aime bien le mot de Hold up "toute proportion gardée" car le nazisme a tué 6 millions de juifs dans les camps et la guerre avec l'URSS a fait 20 millions de morts russes.
    Je ne sais pas si l'aspect psychologique de comparaison des cruautés mène quelque part. Mais c'est néanmoins ce qu'on se demande tout le temps. Comment peuvent-ils faire cela et de sang froid? Jeter les gens à la rue et 1 heure après des colons viennent et s'installent dans la même maison (Sheikh Jarrah dans l'Est de Jérusalem)? Qu'ont-ils dans la tête ces gens qui se disent "religieux"? Certainement pas l'amour du prochain. C'est effarant ce qu'ils font. Mais voilà plus on se pose la question du point de vue psychologique moins on comprend. Cela semble absurde.

    Par contre si on raisonne politique c'est plus clair: c'est le projet de récupérer toute la Cisjordanie, toute la terre palestinienne et de harceler tellement les palestiniens qu'ils partent d'eux-mêmes. (Sur cela ils se trompent car les palestiniens ne veulent plus être réfugiés. Ils ont donné, ils connaissent. C'est pire. Alors ils restent sur leurs terres et résistent. Ils reconstruisent les maisons détruites. Ils supportent les emprisonnements arbitraires.)

    Donc le projet israelien majoritaire maintenant c'est une terre pour les juifs - exclusivement pour les juifs. Un Etat "juif" ce que soutient Sarkozy. Est-ce possible? Ca c'est une autre affaire.

    Les colons, ces juifs ultra-orthodoxes, entrent tout à fait dans ce projet. L'Etat d'Israel qui en matière d'impunité en connaît un bout, permet donc tout à ces colons, qui se balladent armés, assaillent les arabes, leur prennent leurs maisons et leurs terres. La police et l'armée protègent les colons. Or ils sont hors la loi et presqu'incontrôlables. Ils peuvent aussi bien attaquer les juifs modérés et modernes parce qu'ils conduisent des voitures le jour du shabbat. Ces personnes complètement hors la loi sont un poison dans la société israélienne qui risque de la faire imploser de l'intérieur.

  30. jennifer dit :

    http://vimeo.com/6175928

    Un mariage sur le mur de l'apartheid ou comment s'organise la résistance, psychologiquement, quotidiennement, malgré la répression, les arrestations et les gaz lacrymogènes. Les 2 mariées sont des fausses (des italiennes). La voiture de la vraie mariée a été arrêtée par un check point.

  31. BA dit :

    Grippe A : une école fermée à La Réunion.

    L’école Saint Gabriel située à La Montagne, dans la commune de Saint Denis, est contrainte de fermer ses portes en raison de 35 cas avérés de grippe A (H1N1) recensés parmi les élèves de cet établissement scolaire.

    http://buzzsante.com/epidemies-pandemies/grippe-ah1n1/grippe-a-h1n1-une-ecole-fermee-a-la-reunion-527.html

    Les Nouvelles de Tahiti, jeudi 20 août 2009 :

    Grippe A : 157 classes fermées sur ordre du préfet.

    http://www.lesnouvelles.pf/fenua/social/3727-contagieuse-mais-pas-virulente.html

  32. Pulchérie D dit :

    @ Jennifer 232

    Les événements de Gaza durant le mois de janvier, l'assassinat délibéré de civils
    manifestement sans aucune défense, ont changé les paramètres de comparaison.
    Durant l'apartheid, a-t-on fait usage de bombes au phosphore ?
    J'ai parlé d'analogie en QUALITE.
    Shlomo Sand, historien israélien, a démontré quel mythe était celui de la "nation" israélienne, sur quels faux il reposait. Mais Israël est une théocratie et invoque la loi divine.
    Dans nos médias on ne parle que des répressions exercées en Iran, autre état théocratique. Mais quelle différence peut-on établir entre l'Israël d'aujourd'hui, laissant toute liberté à ses prosélytes enragés de sévir, et l'Iran d'Almahin..etc ?
    Je le répète, cette formidable injustice additionnée à d'autres, dresse le reste du monde contre les peuples de l'OTAN.

  33. jennifer dit :

    Bonjour Pulchérie

    Que veux-tu dire par analogie "en qualité"? Est-ce à cause des 6 millions de juifs et des 20 millions de soviétiques morts du fait du nazisme? c'est-à-dire la "quantité"

    On est bien d'accord que les chiffres sont hyperimportants et déterminants si on parle de morts. Par exemple la dizaine de morts israéliens comparés aux 1300 morts à Gaza.

    Quant à comparer la sophistication dans la cruauté, les fours à gaz de la solution finale ou les bombes à phosphore, je laisse ça aux spécialistes car là c'est trop horrible pour garder la tête froide dans la comparaison.
    En Cisjordanie ils voudraient forcer les palestiniens à partir. Ils font tout pour et ils restreignent leur espace vital au maximum, les réprime, emprisonne etc... C'est leur rêve de la négation d'un peuple: on les parque et on fait comme s'ils n'existaient plus. On leur enlève tous les droits fondamentaux. Le nazisme, lui, a voulu complètement éliminer un peuple physiquement par les grands moyens et d'un coup (la solution finale).

  34. Pierre L dit :

    à Jennifer
    Ce sont les chambres qui étaient à gaz.
    Les fours étaient à charbon.

    Et la solution finale de la question juive ce n'est pas que les chambres à gaz, c'est

    - définir par la loi le statut des juifs
    - définir précisement ce que c'est qu'être juif
    - identifier qui, suivant cette définition, est juif

    A partir de ce moment là on peut :

    - emprisonner, rafler, ghettoïser les juifs.
    - exterminer sur place (par fusillade en général)
    ou, plus industriellement,
    - transporter
    - gazer
    - enterrer les cadavres
    ou, plus industriellement toujours
    - bruler les corps (les cendres prennent moins de place et peuvent etre aisement dispersées)

    et pour finir :
    - essayer de garder secrète l'opération et détruire les preuves.
    -nier que tout cela soit arrivé.

  35. maxou dit :

    Bonjour à tous,

    Chronique.
    Désarmement : vers un virage stratégique ?
    Par Francis Wurtz (1)
    J'ai déjà consacré ma dernière chronique à la question du désarment. Je n'hésite pas à y revenir aujourd'hui parce qu'une opportunité de relancer une dynamique positive en ce domaine semble se dessiner et qu'il serait irresponsable de ne pas s'en saisir à plaines mains.
    Un rapide rappel de quelques données s'impose à ce propos. Il existe, Genève, une enceinte internationale créée en 1979 : la conférence du désarmement. L'activité qui s'y mène est, en quelque sorte, le baromètre des efforts de désarmement en cours dans le monde. Or, depuis 13 ans, la conférence était au point mort. Sa dernière réalisation fut l'adoption, en 1996, du traité d'interdiction complète des essais nucléaires : 180 États l'avaient signé, mais un trop petit nombre l'a ratifié pour qu'il puisse entrer en vigueur. Le (mauvais) exemple était venu de haut : en 1999, le Sénat américain l'avait brutalement rejeté. Puis vint l'ère George Bush...
    Depuis, plus rien, si ce n'est la décision des États-Unis de sortir du traité antimissile balistique et de lancer le bouclier antimissile !
    Dans ce contexte, en moins d'une décennie, les dépenses militaires ont fait un bon de 45 % dans le monde et de 66,5 % aux États-Unis, dont le budget militaire équivaut presque à celui de tous les autres pays réunis !
    Le coût de la guerre d'Irak s'avère 15 fois supérieur aux prévisions des experts du Congrès américain. Au nom de la « guerre contre la terrorisme », tout devenait possible, le pire était banalisé. L'Union européenne se laissait contaminer par ce poison militariste : sa doctrine stratégique rédigée en juin 2003 – alors que George W. Bush célébrait sa « victoire » en Irak – en est profondément imprégnée. La prolifération nucléaire s'est étendue dans les régions les plus sensibles. À la Conférence du désarmement, seul restait le souvenir des utopies du passé.
    Ce n'est que depuis quelques mois, marqués en particulier par plusieurs initiatives retentissantes du président Obama appelant à travailler à « un monde sans arme nucléaire » - discours de Prague en avril, voyage à Moscou en juillet...-, que les choses se décantent à Genève. On y reparle de la démilitarisation de l'espace, de l'interdiction de la production de matières fossiles à des fins militaires, des garanties de sécurité à fournir aux États-Unis non nucléaires...
    du coup, on se remet a espérer une réussite de la conférence de révision du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), à New York, l'an prochain. On se remet à croire à un virage stratégique dans la façon dont les principaux décideurs de la planète voient les enjeux de la sécurité internationale. Tout cela ne fait pas disparaître comme par enchantement les énormes obstacles à l'instauration d'un ordre mondial plus pacifique, plus juste ! La plaie ouverte du problème palestinien, la dramatique impasse de la guerre en Afghanistan, la menace iranienne sont là pour nous rappeler l'immensité des défis à relever.
    Une annonce de changement de cap en matière d'armement nucléaire peut, cependant, permettre d'ouvrir d'autres horizons. Plus vite, plus largement, plus profondément nous réussirons à engager nos concitoyens, en France, en Europe, dans le monde, sur le terrain du combat pour le désarmement, et davantage s'imposeront des thèmes de réflexion et de mobilisation trop longtemps passées au second plan : désarmement nucléaire mais aussi respect du traité sur la limitation des missiles antibalistiques (ABM) de 1972 et de celui sur les forces conventionnelles en Europe (FCE) de 1990 : interdiction effective des armes biologiques et chimiques : mise en exergue du lien entre désarmement et développement, affirmation de la primauté du droit sur la force...
    (1) Député honoraire au Parlement européen.

  36. Nipontchik dit :

    Qu'a à gagner la France à envoyer des troupes en Afghanistan?
    Rien directement, puisqu'il s'agit des intérêts stratégiques des USA et qu'il serait bien naïf de croire que ça va empêcher al qaida de frapper notre territoire national-al qaida et franchises et filiales diverses est présent de Casablanca à port Moresby et de la Scandinavie au Cap de bonne Espérance.
    Peut-être cela permet-il d'entrainer en live des forces spéciales au prix de quelques % habituels de pertes mais les champs d'action potentiels ne manquent pas et pour trouver des islamistes pas besoin d'aller en Afghanistan.

    La vraie raison, à peu près inavouable, c'est que grâce à la contribution française, l'ami américain serait bien mal venu de reprocher à la France de défendre ses intérêts dans ses derniers bastions africains (Tchad, Gabon, C d'Ivoire...).
    Peut-être est ce la raison de fond pour laquelle ni le PS ni le PCF ne demandent 1 retrait des troupes françaises d'Afghanistan (après les y avoir envoyées il est vrai).
    Le PG serait bien inspiré de ne pas laisser ce boulevard au NPA.

  37. Hold-up dit :

    AGREXCO : LES FRUITS et LEGUMES AU GOUT DE SANG

    Agrexco à Sète : une caution à la colonisation Israélienne ? :

    http://www.rue89.com/2009/08/22/agrexco-a-sete-une-caution-a-la-colonisation-israelienne

    BOYCOTTONS la firme Agrexco comme nous avons su boycotter hier la marque Outspan qui commercialisait les oranges venant de la dictature raciste d'Afrique du Sud :

    http://209.85.229.132/search?q=cache:JQBfJt2zgvQJ:www.rennes.fr/fileadmin/user_upload/Telechargements/rennais/rn371/apartheid.pdf+dictature+%2Bafrique+du+sud+%2B+campagne+contre+les+oranges&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&client=firefox-a

  38. jennifer dit :

    Je viens d'aller faire un petit tour dans la presse latino sur le Honduras. Les manifestations pacifistes contre le pustch continuent. Il y a des avocats anti golpe qui défendent les prisonniers. Ca m'a l'air plutôt d'avancer dans le bon sens...

  39. Hold-up dit :

    "Mur d’apartheid, colonies de peuplement en extension constante, tramway de la colonisation, main mise sur Jérusalem, sur l’eau et les terres... La politique des dirigeants israéliens ne change pas : il faut s’emparer du territoire palestinien et de ses ressources, voler la Palestine aux Palestiniens."

    http://www.france-palestine.org/article7381.html

    Les Bédouins n’auront pas d’école, ainsi le veulent les colons. Ne laissons pas faire !

    http://www.france-palestine.org/

  40. maxou dit :

    Le chouan mange son chapeau et Sarkozy engrange pour 2012
    En proposant à Frédéric Nihous et à Philippe de Villiers de se rapprocher de l'UMP, Nicolas Sarkozy veut rassembler à sa droite en prévision des élections régionales de 2010, dernière échéance électorale avant la présidentielle de 2012.

    élections régionales : voilà en deux mots ce qui guide la stratégie de rassemblement impulsée par Nicolas Sarkozy. Pas question pour le président de la République de laisser la moindre occasion au PS de reprendre des couleurs après sa déroute électorale des européennes de juin dernier. Pour cela, le camp du chef de l'État a décidé de ratisser large. Après l'« ouverture à gauche », marquée par les débauchages de Jean-Marie Bockel, Éric Besson, Fadela Amara ou Michel Rocard, voici venu le temps de l'ouverture à droite, voire à l'extrême droite, avec les ralliements successifs de Frédéric Nihous, de Chasse, pêche, nature et traditions, et de Philippe de Villiers. Xavier Bertrand, le secrétaire général de l'UMP, assure que « Philippe de Villiers n'adhère pas à l'UMP : il va rejoindre le comité de la majorité qu'anime Jean-Claude Gaudin », le maire de Marseille. « L'idée est de constituer le rassemblement le plus large possible est d'être le plus tôt possible dans une logique d'union. Je lui ai donc proposé que personne ne renonce à ses convictions, à ses idées, mais que nous puissions, au sein de ce comité, ne pas nous tromper d'adversaire », ajoute-til. Mais personne n'est dupe, Philippe de Villiers, comme les autres « mouvements associés », devra faire allégeance au programme Sarkozyste. Ainsi Jean-Marie Bockel fait part de ses réserves sous prétexte que ce sont « des personnes qui ont défendu des positions, très éloignées » des siennes, en faisant référence aux positions du MPF sur l'Europe et à l'opposition à l'entrée de la Turquie au sein de l'UE, il oublie opportunément que cette position est celle de l'UMP.
    Xavier Bertrand donne les clés de cette stratégie de rassemblement : d'une part, constituer un dynamique qui permette de « doubler le nombre d'adhérents de l'UMP et de travailler avec d'autres qui se situent au côté de l'UMP » ; d'autres part, donner une image d'unité dans l'opinion, « au moment où les socialistes se recroquevillent et où la gauche montre ses divisions ».
    Le calcul du chef de l'État est simple, le scrutin de 2010 est le dernier avant l'échéance présidentielle de 2012, l'UMP doit en sortir victorieuse pour mettre la future campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy sur de bons rails. Le camp présidentiel a fait ses comptes. En 2004, la gauche a remporté une victoire historique en enlevant 20 régions sur 22. du côté de l'UMP, on est persuadé qu'elle aura probablement du mal à rééditer cette performance en 2010. une prédiction qui pourrait se révéler juste. Surtout si la seule proposition du PS pour cette échéance demeure celle de Vincent Peillon, d'une « nouvelle alliance majoritaire » allant des communistes au Modem. Peillon propose un simple cartel d'organisations, « oubliant » que le rassemblement autour de l'UMP se fait sur la base du projet Sarkozyste.
    Or cette question du projet est bien celle sur laquelle les différentes organisations de gauche ont besoin de plancher. Comme le rappelle le PCF, il s'agit « de construire la démarche sur un contenu et des objectifs clairs et non à partir d'un périmètre de rassemblement préétabli ». Travailler à de nouvelles politiques en prise avec les exigences sociales pour faire face aux dégâts provoqués par la crise, construire le rassemblement pour porter ces objectifs, avec cette démarche, les communistes tentent d'éviter deux écueils qui feraient les joies de l'UMP : celui de la division pour de simples ambitions partisanes et celui de l'union sans projet.
    St. S.

  41. jennifer dit :

    Suite du post d'Hold-up
    Oui laisser la firme Agrexco s'implanter dans le port de Sète c'est directement soutenir la colonisation en Cisjordanie. C'est un véritable scandale. Ces colons qui cultivent des fruits et légumes se sont installés de force et ont détourné l'eau pour arroser leurs cultures tandis que les palestiniens n'ont pratiquement plus d'eau. D'ailleurs ces palestiniens sont surtout des Bédoins comme la vidéo de la vallée du Jourdain le montre et ils subissent une discrimination particulière. Ils sont moins combatifs que le reste des palestiniens. Leurs maisons sont souvent détruites et ils doivent sans cesse les reconstruire.

  42. Pulchérie D dit :

    @Maxou 238
    Ou plutôt à Francis Wurtz.

    Désarmement nucléaire ! pas moins !
    Avec la toute puissance capitaliste encore debout ?
    Avec les néocons qui semblent n'avoir rien appris ?
    Et un Obama de plus en plus"puppetoïde" ?
    C’est impossible.
    La comédie du désarmement nucléaire américain après la signature du traité sur les ABM, ceux qui avaient accès à Internet dès le début (1995) y ont assisté.
    Les « révélations » sur la structure des silos épars sur le territoire américain, leur démontage, et l’enthousiasme du gogo Fou-couille-yapapa et sa « Fin de l’Histoire ». nous avaient transportés de joie, d’ineffable bonheur…juqu’au fameux 24 mars 1999.
    La guerre arbitraire de Clinton à la Serbie, avec utilisation d’armes interdites par les conventions internationales, comme les bombes à fragmentation, a incité la Russie, en août 1999, à faire une démonstration de puissance. Un sous-marin russe lançait une fusée à longue portée. Peu de temps après, une inexplicable avarie coulait le Koursk, un fleuron de la flotte sous-marine de l’ex-URSS, alors que pas très loin du naufrage, une flotte de l’OTAN s’exerçait. Et puis tout le reste.
    Et maintenant, de nouvelles guerres sont en vue, qui n’auront lieu que si l’un des colosses (USA ou Chine-Russie) désarme unilatéralement. Ce sont les futures guerres de conquête de l’Arctique
    auxquelles je fais allusion.
    Tant qu’il y aura une Commission trilatérale et les formidables appétits des peuples, ou plutôt des néocons qui les dirigent, qu’elle représente, un désarmement nucléaire restera impossible.
    C’est la praxis qui me fait dire cela.
    J’en profite pour affirmer mon estime pour Francis Wurtz, vrai communiste.
    Notre idéal marxiste doit tendre vers un monde pacifique.
    Mais d’abord, il faut liquider la menace du supercapitalisme et ramener certaines superpuissances à des prétentions plus humaines.

    Pulchérie

  43. Nipontchik dit :

    pulchérie, je vois que tu ne te laisses pas duper par les assauts de radicalisme verbal de quelqu'un dont la direction de son parti s'apprête probablement à faire des alliances sans rivages de R.Hue à De Sarnez sur 1 programme très lisboate!

    et puis Mme Buffet proner le désarmement nucléaire unilatéral après avoir, en tant que ministre, approuvé successivement la guerre de l'OTAN contre la Yougoslavie (1999) puis contre l'Afghanistan (2001) ça ne fait pas très sérieux et risque au contraire, au mieux, de donner 1 image bien clownesque de son parti

  44. Hold-up dit :

    " La revanche de la classe ouvrière. Quand l’ouvrier gagne. "

    http://www.legrandsoir.info/La-revanche-de-la-classe-ouvriere-Quand-l-ouvrier-gagne.html

  45. Pulchérie D dit :

    @Nipon 247
    Est-ce que ces politiciens qui veulent le bonheur de l'humanité (puisqu'ils se disent de gauche) ont assez de cervelle, de mentule, pour comprendre les conséquences de leurs actes politiques ?
    C'est beaucoup plus facile d'avoir un comportement de droite : on écoute son rhinencéphale, plein d'impulsions héritées du temps de la vie en clan, où l'autisme ne le cède qu'à la crainte d'un plus fort que soi, dont on reconnaît l'autorité.
    On franchit un seuil avec l'adoration d'un dieu de justice qui prône le massacre des autres peuplades et qui permet d'avoir deux morales ;une pour le clan : tu ne tueras point, tu ne baiseras pas la femme du chef, ni celle des autres, pour maintenir la cohésion, tu ne voleras pas, pour les mêmes raisons. Mais tu te comporteras en héros en massacrant les humanoïdes d'en face.
    Voilà la morale de ce qu'on appelle la droite.

    Vouloir le bonheur de l'humanité ? Sont fous ces mecs. J't'en fouterai de l'humanité ! Ca n'existe pas l'humanité !

    Mon dieu, c'est mon pognon. Simple comme raisonnement, facile à exécuter.

    Mais comprendre que l'humanité, l'individu humain en dépend étroitement, que ce comportement égocentrique mène à une prompte catastrophe de plus en plus universelle, ça, c'est une autre affaire.
    Une affaire de gauche !

    Vivons donc pour nous, suivons des meneurs qui nous assurerons le bonheur,
    des Saint-Nicolas de bazar, des Tsarkaus de tréteau. Soyons confortablement de droite, jusqu'au plongeon dans le vide.Vive la droite qui ne pense ni ne panse
    les plaies de ceux qui sont tombés en la suivant.
    En un mot, soyons CONS au delà de toute expression !

  46. Joe Liqueur dit :

    Salut camarades socialistes

    Je ne sais plus qui recommandait ici même le papier de Fontenelle paru dans le dernier Diplo (peut-être Hold-Up, peut-être un autre) :

    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/08/FONTENELLE/17746

    C'est tout simplement énorme. Souhaitons à l'auteur une vie aussi longue que celle de son illustre homonyme !

    Pour ce qui est d'Israël je recommande moi aussi, une fois de plus, le bouquin de Shlomo Sand, qui est une vraie mine de réflexions sur Israël et sur la citoyenneté en général (Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, 2008).

  47. Hold-up dit :

    - @ Joe Liqueur

    Oui, j'y avais fait allusion. Cet article de Sebastien Fontenelle est hallucinant. Très bien écrit et jubilatoire. On prend la mesure, si nous en avions encore besoin, du grotesque inouï des principaux intéressés : Nos trois lumières de la pensée Françaises puissants comme trois allumettes mouillées, Luc Ferry, Jacques Julliard et Pascal Bruckner sont en bateau... Ils se congratulent consensuellement entre amis bushistes et adorateurs du régime militariste
    d'apartheid Israélien et ricanent comme des hyènes ensemble à bord de la " croisière- ne- s'amuse- pas- et- se -fait -chier ". Leur conférences merdiques ont dû grever quelques budgets d'officines sarkosystes. Mais bien plus que ces impressions, c'est leurs déclarations ordurières, leurs attaques ad hominem et de façon proprement minable, contre P. Boudieu et J. Rancière, que leur médiocrité humaine et intellectuelle s'esquissent particulièrement. La comédie mille fois jouée de Julliard / Ferry, digne d'une pièce de boulevard est vraiment pathétique. Heureusement pour nous, l'intelligence sensible existe ailleurs, et on abandonne bien volontiers ces trois pantins " néo-cons" à leur croisière sinistre. Visiblement entourés d'une communauté sénile et bêtifiante, bien au chaud et confortablement installés, ceux -ci savent bien qu'ils ne risquent pas de rencontrer de véritables contradicteurs,et qu'ils pourront continuer à servir la soupe avant le naufrage (maritime) terminal d'un mode de société qu'il auront imperturbablement défendu. Il y avait selon l'article plusieurs casinos à bord et des bandits manchots. Ce dernier terme leur va comme un gant. Les bandits manchots de la " digest philosophy ".

    Je n'arrive pas à poster un lien sur la manifestation de l'Ustke en Nouvelle Calédonie. (voir liberation. fr) -

  48. Hold-up dit :

    - NOUVELLE CALÉDONIE :

    "Plus d'un millier de personnes - (800 selon la police, 3000 selon les organisateurs) - ont défilé dans le calme, ce samedi à Nouméa, pour réclamer la libération de Gérard Jodar, le président de l'Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE) et protester contre la répression policière."
    Voir libération.fr


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